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Le père de Logan était un homme violent qui frappait sa femme lorsque celle-ci allait contre sa volonté. Celle-ci restait pourtant avec cet homme au mauvais caractère. Etait-ce par amour ? Logan se posait quelques fois la question. Leur fils n’était pas victime de ces coups jusqu'à ce qu'il ait l'âge d’aller contre la volonté de son père.
Son père à la naissance de Logan avait eu l’espoir qu’il lui ressemble en grandissant, aussi avait-il été clément avec lui jusqu’à ce qu’il change d’attitude et se rebelle. Il n’était pas question que son fils devienne faible comme sa mère l’était. Il avait donc commencé à devenir plus ferme avec lui pour l’endurcir, à lui filer des coups lorsqu’il en jugeait nécessaire.
Lorsque Logan rentrait chez lui, il devait se plier à la discipline que son père avait instaurée dans leur foyer. Tout objet de distraction avait été supprimé. Sa chambre ne se composait plus que d’un lit, d’une lampe, d’une armoire et de quelques vêtements neutres. Il avait dû apprendre à se gérer tout seul. Se faire à manger pour lui et ses parents, son linge à laver, la maison à ranger… Il n’avait plus le droit de se plaindre sous peine que, non pas seulement lui, mais aussi sa mère subissait la colère de cet homme dur qu’était son père.
Après l’école il devait rentrer et ne pas jouer avec ses camarades en dehors de l’école. Lorsqu’il rentrait, son père lui avait inculqué de nouvelles choses comme la pêche, la coupe et le ramassage de bois, la construction de meubles ou de cabanes... Il n’était néanmoins pas très patient et s’énervait facilement contre lui. Au fur et à mesure il avait pris le rythme de cette nouvelle vie. Il avait appris à vivre avec ce qu’on lui donnait. A donner sans attendre en retour. A travailler sans trouver celà pénible.
Un jour, on avait découvert un cancer en stade avancé chez sa mère. Celle-ci tenait bon pour Logan jusqu’à ce qu’il ait dans les 14 ans. Son état s’était dégradé et elle a fini par ne pas se réveiller. Son père l’avait forcé à rester regarder sa mère mourir son broncher. Il lui avait dit que c’était pour qu’il ne regrette aucun instant.
Quelques jours plus tard, Logan avait arrêté de se nourrir. Son père, en voyant que l’état de son fils devenait inquiétant , lui avait ramené un chien. Il gardait la même conduite envers lui mais il lui autorisait des sorties avec son nouveau compagnon. C’était un chiot Rottweiler que Logan avait nommé Sam. Ce dernier comblait l’amour qui lui avait manqué au sein de son foyer. Logan était étonné de se voir créer des liens avec son père à travers Sam. Il se montrait plus doux et prenait le temps d’apprendre à son fils comment éduquer son chien. Il lui expliquait les comportements de celui-ci et les besoins qu’il avait.
C’était à ce moment que Logan avait commencé à se passionner pour les animaux. Son père avait accepté qu’il suive des études pour devenir soigneur animalier.
A ses 19 ans, Logan était parti prendre son indépendance pour suivre ses études de vétérinaire dans une grande ville. Il travaillait à côté en tant que livreur pour subvenir à ses besoins.
Il avait été repéré par un gang pour qui il acceptait de livrer des colis. Pour un jeune indépendant, c’était plus facile de subvenir à ses besoins avec l’argent qu'il se faisait. Une fois rentré dans ce système, il était dur de le quitter. C’est pourquoi, après avoir réussi ses études et qu’il avait ouvert son cabinet, Logan continuait à faire passer de la marchandise et commençait même à vendre des produits pharmaceutiques illégalement.
Ce monde était dur mais il avait sa passion pour les animaux et il gardait l’idée que faire passer ces produits faisait profiter quelque part des gens qui ne pouvaient pas se soigner correctement. Celà était devenu normal pour lui. Son chien avait vécu une belle vie mais la vieillesse avait fini par le prendre. Il décidait de rester seul pour le moment. Le temps qu’il passait à s’occuper autrefois de son chien, il le passait désormais à sortir voir des gens pour se sociabiliser.
Un jour comme les autres, le gang avec qui il travaillait s’était fait démantelé par la concurrence. C’était un peu trop risqué pour lui de se retrouver mêlé à ces trafiquants. Il avait  donc décidé de prendre la route et de changer de ville. Il fallait qu’il se fasse une vie ailleurs. Bien sûr, il avait décidé de partir dans une ville où l’un de ses anciens camarades avait en contact une personne d’un autre gang. Il avait contacté cette personne avant de venir pour être sûr d’y être le bienvenu.
Il était venu un peu avant la rencontre avec cette personne pour se trouver un cabinet où installer son entreprise. Avec l’argent qu’il avait économisé, il pouvait faire un prêt pour en acheter un où il pourrait dormir le soir. En attendant qu’il lui soit accordé, il avait loué une petite chambre chez un particulier. Ca lui faisait son premier contact en ville.
Une fois les locaux disponibles, il avait fait installer un lit, et quelques meubles dans la pièce du fond. Il y avait une arrière-salle pour y mettre les animaux malades, une salle d’attente, la pièce où il recevait les gens, un espace d’accueil et une pièce de stockage. Vivre où l’on travail n’était pas le top mais ça lui suffisait pour le moment. Il lui manquait tout de même quelque chose… Une petite présence bienveillante. Il avait trouvé une annonce chez un particulier pour des rats et s’était décidé. Il l’appellerait Squick. Une petite cage avec des accessoires et voilà que Squick était installé. .