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Jay Compton
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Sujet: (fb) INFERNO | Taylor   (fb) INFERNO | Taylor EmptyMar 16 Avr 2024 - 18:51
INFERNO

C’est une chemise particulièrement hideuse.
Je ne sais pas ce qui m’a pris de choisir celle-ci, Trevor a pourtant des vêtements d’une classe tout à fait supérieure dans son dressing, mais c’est le vieux motif d’ananas et de flamants roses qui m’a plu. Elle doit porter différemment pour des épaules comme celles de Trevor, mais sur un type comme moi qui n’a que les os en guise de membres, autant dire que ça fait l’effet d’un plouc en vacances. Pourtant, on peut appeler ça tout sauf des vacances… Cette soirée est networking, comme la plupart des soirées que Trevor organise chez lui.

Le champagne coule à flots et j’ai déjà quelques grammes dans le sang quand Trevor m’a fait venir plus tôt pour que je l’aide à préparer. Sa femme est partie à l’autre bout du pays pour un congrès important pour son travail et Trevor ne rate jamais une occasion de recevoir.
Il a embauché un traiteur pour l’occasion, pas le même que d’habitude d’ailleurs, car Polly est absente pour quelques semaines. C’est moi qui ai dû aller leur ouvrir et leur donner les indications que Trevor avait laissées. Je préfère quand Polly est là, elle me donne toujours les tips sur les invités et auprès de qui je dois faire bonne figure. Le type qui la remplace est bourru avec une tête de pitbull. Il m’a déjà insulté trois fois sous sa barbe, juste assez fort pour que je l’entende mais que personne d’autre ne réagisse.
Il n’aime pas les homosexuels. Les folles comme il dit.
Il faut dire que je n’ai pas choisi la tenue la plus adaptée pour passer pour un hétéro, mais pour ma défense je pensais qu’on n’aurait que les habitués. Trevor ne m’a pas prévenu qu’il avait invité la moitié du paf et maintenant j’ai l’air d’un idiot. Un touriste idiot. Il ne me manquerait plus que les tongs et les chaussettes. Il n’est pas encore trop tard pour en trouver et faire passer ça pour un costume qui aurait mal tourné.

Une flûte de champagne à la main, je traîne dans l’immense salon, entre les invités qui discutent. Un groupe joue aux cartes en buvant sur le canapé en cuir noir. Un autre est sur la terrasse, les cendres rougeoyantes de leurs cigarettes volant dans le vent frais de la nuit. Je suis presque sûr que d’autres sont en train de se faire un gangbang dans la chambre d’amis. Trevor discute avec deux pontes et un verre de whisky devant le feu de cheminée. Les invités sont presque tous arrivés, mais je vois bien que certains ont les nerfs à fleur de peau, certains sont déjà pris de tremblements et je me demande si Johnny est déjà arrivé. Mon regard scanne les pièces sans l’apercevoir.
Je suis déçu, mais je n’ai pas le temps de souffler, quand on sonne à nouveau à la porte. Trevor étant occupé, je traverse le salon, puis le long couloir qui mène à l’entrée.
Lorsque j’ouvre la porte, je suis surpris par le visage qui me fait face. Non… pas surpris… Horrifié serait plus le mot. Je repousse l’homme dehors et ferme la porte derrière moi avant de murmurer, alerté :

« Taylor ? Qu’est-ce que tu fous là ??? »

Merde…
Si Trevor voit que le mec qui lui en a mis une est à sa soirée, il va péter un plomb… Les mécanismes de mon cerveau mettent du temps à se remettre en route quand l’alcool m’obscurcit les sens. J’ai l’impression de pédaler dans le vide et je bredouille :

« Trevor va nous tuer s’il te voit… »

Oui, moi aussi, pour l’avoir laissé entrer. Je ne vois que la drogue pour excuser sa présence et je me demande si quelqu’un, en l’absence de notre dealer habituel, n’a pas décidé d’inviter Trevor pour faire le travail. Je mords mon pouce avec nervosité. Il est vrai qu’on a besoin de quelqu’un pour la coke, moi-même je commence à ressentir les effets de manque, mais est-ce que ça vaut le coup de risquer une explosion de Trevor ?



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Taylor Graham
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Sujet: Re: (fb) INFERNO | Taylor   (fb) INFERNO | Taylor EmptyJeu 2 Mai 2024 - 23:13
Jay & Taylor
Sip the gossip drink till you choke



"T'as l'air d'un gland dans ton costume". Qu'il te crache au visage ce reflet que t'as du mal à regarder en face. Difficile de tenir tes promesses à ta femme quand t'as vendu ton âme aux serpents avant d'être capable de discernement. Rageux, tu attrapes la bouteille de parfum que Rebecca t'a offerte à Noël dernier pour en vaporiser sur tes poignets et en dessous de ton col de chemise blanc perle, doublé d'un tissus soyeux à motif floral discret dans les tons bleu pâle qui se répercute sur l'unique poche avant, puis tu réajuste les boutons de manchette bleu azur qui venaient de tes deux enfants. De la Celestine surnommée la « Pierre des Anges », ta fille t'avais vendu que ça améliorait la communication. Vu l'endroit où tu devais te rendre, t'allais en avoir besoin. Un sourire fugace traverses tes lèvres, tu parles d'un ange. Tu enfiles ta veste en tweed bleu cody au dessus de ton pantalon assorti, parce que tu restes anglais, et tu jettes un dernier regard au connard qui te fixe dans le miroir pour être sûr que ta barbe soit pour une fois présentable. J'ai besoin que tu me remplaces ce soir, soit présentable c'est Networking. Que ce vieux con de Johnny t'avais envoyé sans te donner d'autre indications qu'une adresse qui avait faillit te faire virer rouge de colère. Ah si il t'avait demandé de frapper personne cette fois, parce qu'à priori c'était pas bon pour le business. Mais t'avais pas bronché, Johnny n'était pas homme ont on refusait les requêtes, encore moins quand elles portaient sur le boulot. Quand tu t'es enfin décidé à partir, t'as croisé les prunelles inquiètes de ta femme qui s'était assise fébrile dans votre lit conjugale. Tu lui a répondus un simple sourire sur les lèvres :

"Je dois remplacer un collègue pour une soirée Networking, je vais surement rentrer tard ne m'attendez pas."

Elle croyait à tes mensonges avec une facilité presque déconcertante. Et toi tu sortais point serrés à t'en faire pâlir les phalanges, regard noir et boule au ventre. Ce que tu pouvais être pathétique. Il aurait pas pu choisir quelqu'un d'autre ? N'importe qui mais pas toi. T'as pris la voiture puis t'as attendu au carrefour de la 17ème et de la 55ème à Lewinston street qu'un des gamins qui taff avec le vieux fou te livre ta marchandise pour la soirée. Il t'as reluqué aussi décontenancé que si il avait vu un fantôme, en témoigne les conneries qu'on pouvait balancer à ton sujet. D'ordinaire t'aurais pu t'en amuser, mais ce soir t'avais pas envie. T'as juste soupiré et vérifié de quoi serait faites les festivités.

"Eh bah... si Coco est au rendez vous je vais avoir à faire à une belle brochette de trouffions pétés de tunes. Great."

Le môme pige, pas, tu lui glisses un billet pour qu'il se fasse les dents et tu reprends la route après avoir pris soin de planquer la drogue dans une ouverture entre ton bas de caisse et le fond de ton coffre. C'est que le métiers commençait à se faire risqué dans le coin.


Ghetto du Gotha, quand t'arrives dans les quartiers huppés et que tu poses le pieds sur le sol sacré du temple de la consommation du luxe, tu regrettes instantanément tout tes choix de vie. La dernière fois que t'étais venu ici t'avais suivi le vieux fou qui t'avait envoyé ici ce soir, et ça s'était mal terminé. Pas pour toi bien entendu, mais tu ne pouvais pas en dire autant de la belle gueule d'enflure qui  recevait le gratin de ce soir. T'as garé ta voiture familiale assez loin pour pas faire tache dans le décor et assez proche pour te casser en vitesse au cas où un de ces abrutis né avec une cuillère en argent dans la bouche avait la radieuse idée de jouer avec de la poudre. Pas avec celle que tu leur aurais vendu. Tu te diriges vers la porte d'entrée et après un profond soupir et une étonnante sophrologie, tu te décides enfin à appuyer sur la sonnette ridiculement ostentatoire. Celui qui t'ouvre et tire une gueule de 6 pieds de long c'est Jay, et avant de te demander pourquoi il a l'air d'avoir plus envie de frayer avec la mort en personne plutôt qu'avec toi, tu te demandes surtout ce qu'il fiche encore avec ce salopard en costume. Mais bon toi aussi tu portais un costume alors sur ce point tu pouvais bien la fermer. Il te demande ce que tu fous là, effaré, toi t'hésite pendant un instant à lui répondre que tu t'es reconvertis en chippendales. Mais ce soir ce serait mal reçu. Un coup d'œil au pouce qu'il se ronge nerveusement et à l'inquiétude qui obscurcit son regard t'indique que le manque n'est pas très loin, tapis dans ses veines, à attendre de le torturer plus que de raison. Et ça te fait mal au cœur, parce que Jay tu l'aimes bien. C'est un type bien qui n'a rien à faire dans un endroit pareil. Mais qu'est-ce que tu pouvais bien y faire ? Frapper l'abrutit qui le tient sous son joug n'avait pas été suffisant à l'époque, ça ne le serait pas aujourd'hui. Pire tu risquerais d'envenimer les choses... si tu ne l'avais pas déjà fait. Tu penches un peu la tête plein d'incompréhension en remarquant les motifs de sa chemise, non pas que ça ne lui aille pas mais tu commençais à te demander si t'étais pas trop habillé pour la soirée.  

"C'est vraiment des ananas et des flamands roses sur ta chemis... Ouais laisse tomber. J'ai promis à une de nos connaissances commune de me tenir à carreaux... Et je pense pas que t'aies de meilleure option, et moi non plus. Mais crois moi je suis pas ici de gaité de cœur non plus Jay."

Tu jettes un œil par dessus son épaule. Ouf, c'est pas toi qui est hors thème dans la soirée quoi que t'aies l'air très anglais pour le coup. Tu soupires avant d'ajouter :

"Ecoute c'est bien gentil de vouloir jouer les gardes du corps pour monsieur, mais entre nous j'aimerais autant éviter de devoir être désagréable avec toi... ensuite ce soir là on était tous plus qu'alcoolisés, y'a peu de chances qu'il se souvienne de moi si il n'entend pas mon prénom, tu n'as qu'à lui dire que je m'appelle... Charles. C'est bien Charles."

Sur ces mots tu sors un pochon de la poche intérieur de ta veste de costume et tu le glisse dans sa poche de chemise aux motifs qui te laissent toujours aussi dubitatif. T'aimerais faire ce que les dealeurs dans ton genre ne font pas, lui dire d'arrêter cette merde, lui dire qu'il vaut mieux que ça, qu'il en a pas besoin pour exister. Mais quand les mots effleurent tes lèvres tu les stop net d'un geste en suspend pour tapoter l'endroit ou tu as posé ce poison. Tu lui sert un sourire presque moqueur, mais chaleureux.

"Trevor ne te tueras pas Jay, pas tant que je serais dans les environs. Quand à moi... bah j'aimerais bien le voir essayer tiens. Les enfoirés dans mon genre c'est comme les chats, on a neufs vie. Mais il a trop besoin de ce que j'ai pour exploser devant ses gentils petits copains."

T'hésite 5 secondes à lui proposer de partir vendre dans une soirée moins coincée du cul et remplie de parvenus que celle-ci mais tu te contentes d'un :

"Bon alors, tu me laisses entrer ou je fais une contre soirée sur le palier ?"

Ft |   @Jay Compton (c) AMIANTE




I take my whiskey neat


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Sujet: Re: (fb) INFERNO | Taylor   (fb) INFERNO | Taylor EmptyMer 8 Mai 2024 - 16:23
INFERNO

Trevor est un homme sociable et aimable.
La plupart du temps en tout cas.
Le peu de temps où il ne l’est pas, eh bien… il vaut mieux ne pas se trouver sur son chemin. Dire qu’il devient violent serait probablement en rajouter une couche, mais… hmm… on ne peut pas dire qu’il soit très agréable à vivre. Malheureusement pour moi, je suis celui sur lequel il passe le plus ses nerfs. Vous imaginez l’embrouille s’il commençait à crier sur sa femme ? Ça ferait la une des journaux, et Miranda a plus de pouvoir que je n’en aurais jamais. Ce n’est pas difficile de deviner que Trevor est frustré dans sa vie.
Sexuellement comme mentalement.
Il n’y a bien qu’avec le travail qu’il écrase les autres sans regarder. Des fois je me demande pourquoi je reste là, mais la vérité c’est que sans Trevor, je ne suis plus personne. Si Trevor est pitoyable, je suis minable. Nous nous sommes bien trouvés sur ce point là. Dans l’intimité, Trevor aime savoir qu’il a le pouvoir. On ne va pas se le cacher, il est homme à vouloir avoir le contrôle sur tout, sans doute qu’un rendez vous avec un psy lui ferait le plus grand bien, mais n’est pas né l’homme qui réussira à lui dire ça sans s’en prendre une.

Ce qui nous amène à notre problème actuel.

À savoir Taylor devant notre porte.
Chiotte, chiotte, chiotte !
En d’autres occasions, à d’autres soirées, j’aurais été ravi de le revoir, ne serait-ce que pour le remercier d’avoir frappé Trevor. En l’occurrence, j’ai l’impression qu’un poids vient de me tomber sur les épaules, et Taylor en rajoute une couche en me parlant de ma chemise. Je savais que j’aurais dû mettre autre chose ! Je le savais ! Évidemment que j’ai l’air ridicule, qu’est-ce que je croyais ?
Je m’entends répondre, la gorge nouée :

« La chemise c’est trop hein ? J’en étais sûr c’est trop. »

Mon esprit est parasité par des problèmes superficiels. Qu’est-ce qu’on s’en fout de la couleur de ta chemise, Jay ! Je secoue la tête :

« Non attends, c’est pas ce que je voulais dire… »

Qu’est-ce que je voulais dire ? Ah oui. Ma mort imminente. J’ai toujours su que j’allais mourir jeune, en vérité. C’était inscrit dans mes gênes. Ou peut-être bien que c’est un petit oiseau qui me l’a dit quand j’étais enfant ?
Presque sûr qu’il s’agissait plus d’une vieille voyante à l’oeil de verre, pendant une des soirées de mes parents.
Heureusement que Taylor me ramène dans mes pompes qui ne sont, malheureusement, toujours pas des chaussettes tongs. Je bredouille :

« Mais t’as pas du tout une tête à t’appeler Charles ! Gilbert, à la rigueur, mais Charles ? »

Je ne sais pas pourquoi ça me paraît important maintenant. Comme si ça allait changer quoi que ce soit pour Trevor. Je suis quasi sûr qu’il remettra directement le mec qui lui a mis une patate, bourré ou pas bourré. Et là, là… Je vois tous les scénarios où ça se produit et il n’y en a pas un seul où ça se termine bien pour ma poire, ou celle de Taylor-Charles-Gilbert. Il glisse un pochon dans ma poche et je dois faire preuve de tout mon self control pour ne pas fourrer le nez dedans. Si je dois survivre à cette soirée, j’ai plutôt intérêt à économiser les lignes.
Juste ce qu’il faut pour réapprendre à respirer.
Juste ce qu’il faut pour mettre un pied devant l’autre.
Juste assez pour pas rendre mon déjeuner dans les toilettes.
Taylor essaie de me rassurer et je pince l’arête de mon nez, en proie au plus grand des dilemmes. J’aimerais savoir ce que je dois faire et je n’ai aucun mal à imaginer ce que Trevor voudrait que je fasse. S’il savait, il ne voudrait pas que le dealer mette un pied dans la soirée. Mais moi autant que les autres ai besoin de ce qu’il a dans ses poches. Taylor se moque et je ne peux m’empêcher de répliquer, sur le même ton :

« T’es vraiment prêt à sacrifier une de tes vies pour cette soirée ? »

Je ne peux pas imaginer qu’on puisse avoir tant envie que ça d’être là pour se torcher la gueule avec des gens tous plus tordus les uns que les autres. Ici, la déviance fait preuve de normalité et je connais au moins trois personnes dans cette soirée qui adorent porter des colliers de chien et se faire fouetter le cul par des dominatrices en oreilles de chat. Et ceux-là sont les plus soft. Je ne peux pas imaginer que quelqu’un comme Taylor ait envie de se coltiner ce genre de personnes. Pourtant, finalement, je soupire et me décale pour lui laisser le passage libre :

« Merde Taylor… Je ne peux pas te promettre que j’arriverais à retenir Trevor s’il se rappelle de toi. »

Une manière de lui signifier que je le laisse entrer mais ne peux pas assurer qu’on en ressortira tous les deux vivants. Taylor a peut-être neuf vies, mais moi je n’en ai qu’une. J’ai toujours été plus chien que chat. Un chien un peu débile qui revient aux pieds de son maître même quand il vient de s’en prendre une.
Je referme la porte derrière Taylor en me maudissant intérieurement. J’apprécie Taylor, pas seulement parce qu’il est ami avec Johnny, et ça me ferait suer que la soirée se passe mal pour lui alors qu’il vient pour nous rendre service. Mais je n’ai aucun contrôle sur Trevor et si je sais bien une chose de lui, c’est qu’il déteste être humilié. Je ne peux m’empêcher d’être nerveux.
J’approche de Taylor une fois que nous sommes dans le salon. Trevor n’a pas bougé, il n’a même pas jeté un œil vers nous pour voir qui était arrivé. Je relâche légèrement la pression de mes épaules avant de demander au dealer :

« Maintenant que t’es là, je te sers un verre ? »

Une manière plus subtile de lui dire  « j’ai besoin d’un shot, tu viens ? ». Je sais qu’il est là pour dealer mais personne n’a dit qu’il devait renoncer à tous les plaisirs pour ça. Surtout que vu la soirée, il risque d’en avoir besoin lui aussi.



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