Sujet: I need to heal what I inflict, But I'll burn that bridge when I get to it ¤ ft. Jim Lun 12 Aoû 2024 - 20:27
Masterpiece MIWclickAstoria & Jim xxx« I need to heal what I inflict, But I'll burn that bridge when I get to it » 4 juin 2024.
« Twinny ! Est-ce que tu peux venir me chercher ? … Ça fait une heure que je l'appelle mais je tombe sur messagerie... J'espère qu'il lui est pas arrivé un truc. … Oui je vais envoyer un message à Zepp. À tout de suite love ! Merci ! »
Je raccrochais le téléphone, soulagée que mon frère puisse venir me chercher, non sans râler un peu contre notre guitariste. Jim aurait dû venir me chercher ce matin. Nous en avions parlé encore la veille, il savait que j'arrivais à onze heures ce matin... Je lui avais envoyé plusieurs messages, laissé deux messages sur son répondeur mais aucun signe de vie... Je me doutais bien que s'il lui était arrivé quelque chose, on m'aurait prévenu, ne serait-ce que Zeppelin, puisque les deux vivaient ensemble. Mais plus d'une heure à attendre sans nouvelles alors que je venais de me taper un vol lox cost pour rentrer au plus tôt auprès des miens, auprès de mon géant... J'étais un peu déçue, triste et agacée. Ok, carrément énervée à présent, je le reconnais ! Mes messages étaient passés de « mon cœur, je suis arrivée ! T'es où ? » à des « Jim ? Sérieux t'es où ? ». Son téléphone tombait directement sur messagerie, ce qui était bien étrange.
Après un message à mon batteur préféré, qui me répondit en moins de deux minutes chrono vu l'heure, ce dernier m'informa que Jim n'était pas rentré de la nuit et avait sûrement dormi chez Tyler. Cette information me fit froncer les sourcils. Pourquoi MON copain irait dormir chez son ex ? Une bouffée d'angoisse et de jalousie m'enveloppa et je me retins de renvoyer un message à Jim... pendant environ cinq minutes. Il fut moins aimable que les précédents.
Citation :
« Sérieux ? Tu me zappes pour te remémorer le bon vieux temps ? Faut que je pète les genoux à qui ? »
Je sais bien que jamais Jim ne me tromperait, je lui fais confiance, je le connais et je sais qu'il ne joue pas avec le cœur des gens. Mais rien que d'entendre parler de Tyler ça me met dans un état de stress intense ! Je sais qu'ils sont amis tous les deux depuis des années, mais je sais également qu'ils ont eu une histoire et se sont fréquentés pas mal pour se payer du bon temps durant leurs périodes de célibat. Et si Tyler... Oh nan, Jelly ne pense pas à ça parce que sinon je ne donne pas cher de la peau de Tyler ! Ou de Jim ! Et sans attendre d'explications...
Je cogite durant vingt minutes, le temps de voir arriver Helios à mon secours, devant l'aéroport. Je le serre dans mes bras comme si je ne l'avais pas vu depuis dix ans, parce qu'être séparé de lui pendant quatre jours c'est déjà trop pour mon cœur, ça me fait le même effet ! Je verse même une petite larme, mélange de joie de retrouver mon chez moi, et frustration de penser à Jim qui n'a toujours pas rallumé son téléphone. Helios me dit qu'il veut bien lui coller un pin pour me mettre dans cet état-là, tout en me rassurant quand je lui demande s'il aurait pu lui arriver quelque chose sans qu'on le sache... Cette semaine n'a pas forcément été très joyeuse, alors me faire lâcher par mon amoureux me rend triste. En effet, les parents de Vanessa ont été mutés à DC où son père vient de décrocher un poste à Gallaudet, une université très réputée et qui offre un enseignement supérieur aux personnes sourdes et malentendantes. Je savais que c'était le rêve de Vanessa d'y entrer, et avec un parent dans l'administration, c'était maintenant possible. Elle les suivait sans se poser de question, bien qu'elle allait nous manquer. Alors, pour fêter la fin de l'année scolaire et les derniers examens, le crew avait pris cette semaine pour l'aider à déménager et visiter l'université avec elle. C'était grandiose ! Tout était plus grand que notre petite Fall River, mais j'avais confiance en mon amie pour s'épanouir. Les garçons avaient pris le large pour terminer la semaine entre mecs, me déposant à l'aéroport en passant, notre bande perdant un membre dans la foulée. Le trajet avait été triste, Vanessa était une de mes meilleures amies et ne plus la côtoyer tous les jours me brisait le cœur...
Il est presque 13h30 lorsque mon téléphone résonne, indiquant un message. C'est Jim qui s'excuse platement et je n'ai pas le temps de lui écrire qu'il m'appelle. J'hésite à décrocher parce que je suis toujours énervée, mais après quatre sonneries, j'appuie sur le bouton. « Ouais ? » fis-je d'une voix sèche. Jim se répandit en excuses, disant qu'il était en route pour me récupérer. Je soupire fortement. « T'emmerde pas, va. Je suis déjà à la maison, Helios est venu me chercher, lui ! » appuyais-je bien sur le dernier mot, ce qui fit un peu sourire mon jumeau de l'autre côté de la pièce. Les deux se disputaient mon attention lorsque l'un ou l'autre se sentait délaissé, ce qui était plutôt mignon. « Nan j'suis pas fâchée, pourquoi je serai fâchée ? Bon j'ai à faire, on en discutera plus tard ! C'est ça, moi aussi... » répondis-je à son je t'aime avant de raccrocher, d'attraper le coussin pour hurler dedans.
« J'vais prendre une douche, j'ai besoin de me détendre ! » annonçais-je à mon double, que j'enlaçais avec force avant de lui souhaiter une bonne journée. Il allait retrouver des amis pour faire des photos, j'étais contente de le voir s'éclater dans ses passions et j'étais presque persuadée qu'il finirait par passer la soirée chez notre voisin Quechua. Ah ce type... Rien que d'y penser ça me faisait sourire, parce que nous avions trouvé ce surnom, Jim et moi, un jour au café. J'y pense en faisant mes soins, mettant la musique à fond dans la chambre pendant que je filais sous l'eau, une tenue toute fraîche prête sur mon lit. Une fois habillée et les cheveux essorés, j'ouvre la porte de la chambre et une odeur d'épices m'interpelle. Helios serait-il revenu avec un goûter ? « Hell c'est... Oh... c'est toi. » Je me fige dans le salon en découvrant Jim dans la pièce, son visage désolé me tordant l'estomac. Bien sûr qu'il me fait de l'effet, bien sûr que l'attention de sa venue me plaît – surtout avec une bonne odeur comme ça - bien sûr que je l'aime à en crever, mais je suis toujours remontée contre son oubli de ma personne ! Alors je croise les bras sur ma poitrine et m'appuie contre le dossier du canapé, attendant de voir ce qu'il avait à dire. Mais clairement s'il se fou pas à genoux, j'suis pas sûre de ne pas continuer de lui faire la gueule... Ok j'abuse peut-être un peu, mais j'ai besoin de savoir ce qu'il s'est passé hier soir, avec Tyler...
Sujet: Re: I need to heal what I inflict, But I'll burn that bridge when I get to it ¤ ft. Jim Lun 12 Aoû 2024 - 22:25
I need to heal what I inflict, But I'll burn that bridge when I get to it. feat. @Astoria Talis
Ok... là c'est net, j'ai merdé en beauté.
Tout a commencé hier en fin d'après-midi... Avec un SMS de Tyler qui m'appelait à l'aide. J'ai pas tout compris tout de suite, mais bon, j'avais rien de mieux à faire de ma soirée puisque ma chérie était en weekend chez Vanessa, alors j'ai volé à son secours. J'avais déjà tout planifié, j'avais fait des courses pour préparer un bon petit repas à Jelly pour son retour, le ménage était fait et tout... alors qu'est-ce qui aurait pu mal se passer me direz-vous... bah... moi. Juste moi, grand boulot intergalactique et mon manque de bol habituel.
Tyler était au fond du gouffre, des mois maintenant qu'il s'est épris d'une jolie jeune femme dont il ne cesse de me chanter les louanges, sans réussir à faire le premier pas, et là, il avait besoin de se changer les idées parce que visiblement elle le rend dingue. Alors on a passé la nuit à discuter, parler nana (pour changer), geeker comme des ados et descendre des bières. On a dû se coucher vers quatre ou cinq heures du matin... pas si grave me direz-vous.
Une fois trop crevé, j'ai réglé un réveil pour huit heures du matin, mis mon téléphone en charge et me suis endormi comme une merde dans le canapé du japonais. SAUF QUE... vous commencez à me connaître... rien ne se passe jamais comme prévu. Quand je me suis réveillé, j'ai vite compris que quelque chose clochait vu que le soleil était déjà haut dans le ciel. Mon portable était totalement déchargé parce que, comme un con... je n'ai pas allumé la putain de multiprise de ses morts. Ouais... je suis un boulet finit !
J'ai gueulé comme un putois, réveillant un Tyler avec une sacrée gueule de bois et mis mon portable à charger pour de bon avant d'aller me passer un coup de flotte à la tronche dans la salle de bain à vitesse grand V. Jelly allait péter un plomb c'est certain... putain de merde pourquoi fallait que ça arrive aujourd'hui....
Ça y est ! Je peux enfin allumer mon vieux portable, des dizaines de messages s'affichent sur l'écran, les appels manqués aussi... son dernier message... merde Zepp a dû lui dire où j'ai passé la nuit et la connaissant, elle va sans doute s’imaginer des choses... merde. Je lui envoie un message très vite pour lui dire que je suis désolé et que je fais au plus vite. En fait non, ce n'est pas suffisant ! Je l’appelle immédiatement pour m'excuser. Elle met un certain temps à me répondre et son tons est glacial... elle est en pétard.
- Mon cœur, putain, je suis désolé, j'ai eu une galère avec mon portable, il avait plus de batterie. Je suis un immense crétin, je me mets en route, j'arrive aussi vite que possible.
À peine le temps de finir ma phrase, elle m'envoie bouler... outch... je vais en prendre pour mon grade... et c'est mérité... je regarde rapidement l'heure... ok je comprends mieux, il est treize heures, tente. Heureusement que son jumeau est venu, elle aurait attendu super longtemps sinon, je m'en veux encore plus de l'avoir laissé poireauter comme ça.
- Oh... tu es déjà rentrée., Tant mieux, j'espère que tu ne m'as pas attendu trop longtemps... je suis vraiment désolé, je te promets que ça ne se reproduira pas... est-ce que je peux faire quelque chose pour que tu sois plus fâché contre moi?
Oh que si elle est fâchée... merde merde merde !
- Ok... je vois... pardon sweetheart... je t'aime tu sais ?
Elle a raccroché... je crois que je ne l'ai jamais vu autant en colère... j'ai encore tout foiré... c'est pas possible d'être poissard à ce point là... nan mais sérieux... d'habitude je galère à dormir et il faut que sur ce coup là je tape un bon six heures de sommeil de plombs ? Je suis maudit, je ne vois plus que ça !
Je me sape à la vas-vite, et lance à peine un « bonne journée » à Tyler, désolé mon pote, mais là c'est de ma copine qu'il s'agit. Il se fout un peu de ma gueule après avoir entendu ma conversation et me dit de filer. Je fonce dans ma caisse et cherche une idée pour me faire pardonner... Je crois que Josh travaille au Starbucks ce matin, si déjà je lui prends un Chaï bien chaud ? Ouais je vais faire ça, en plus c'est sur ma route pour aller chez elle, et on ne va pas se mentir, j'ai besoin d'un café. Sur la route, je passe devant un fleuriste qui est ouvert. Est-ce que ça se fait de ramener des fleurs ? J'en sais rien, je n'ai jamais fait ça moi !
Oh et puis merde, je tente ! Je fonce dans la boutique et j'explique rapidement à la fleuriste que j'y connais rien mais que j'ai un truc à me faire pardonner. Elle me regarde super mal, mais j'en ai rien à foutre de ce qu'elle peut bien penser. Je lui indique quelques roses que je trouve magnifiques, d'un beau violet profond qui me fait penser à ma petite brune, et lui demande si elle peut m'en faire un bouquet! Elle ne m'a pas décroché un sourire, mais a fait un super boulot ! Un superbe bouquet de quinze roses, apparemment ça veut dire pardon... et tiens ! Ils vendent des bougies ? C'est normal ça ? Des bougies chez un fleuriste ? J'en prends une grosse qui sent la canelle, je sais combien Astoria aime ça. Une fois le tout payé, je fonce vers le Starbucks pour récupérer la commande que j'ai passée via l’application et je fonce chez les jumeaux... j'espère qu'il n'est pas trop tard.
J'arrive devant leur immeuble et cours à l'intérieur. J'allais toquer quand Hélios a ouvert la porte... il ne s'attendait pas à me voir, moi non plus pour être franc... visiblement il allait sortir et s'apprête maintenant à me claquer la porte au nez. Je la bloque avec mon pied.
- Non Hel' ! S'il te plaît, laisse-moi réparer ma connerie, je sais que j'ai merdé, et en beauté. J'ai fait aussi vite que possible.
Il a regardé mes mains, le bouquet dans une avec un petit sac contenant une bougie, le « petit-déjeuné » dans l'autre... à lever les yeux au ciel et s'est barrer, laissant la porte ouverte. Je me suis engouffré dans l'appartement et ai fermé la porte derrière moi. La musique retentit depuis la chambre d'Astoria, je crois qu'elle sort de sa douche... je vais l'attendre dans le salon. Je pose ce qui s'apparente plus à un goûter qu'autre chose sur la table basse, Chaï bien sucré et Cinnamon rolls pour ma chérie, un café pour moi... j'ai pas vraiment faim. Je mets les fleurs dans un vase que je pose à côté pour qu'elles ne fanent pas et j'allume la bougie, c'est vrai qu'elle sent bon... bientôt une belle odeur de canelle sucrée envahit la pièce. Puis, je l'attend... comme le crétin que je suis, ne sachant absolument pas comment me faire pardonner.
Quand elle sort enfin de sa chambre, j'ai un très pincement au cœur. Elle a l'air bien plus heureuse d'espérer voir son jumeau que de me voir moi, et je la comprends. Si n'importe qui d'autre m'avait parlé comme ça... avec ce ton froid et ce regard, j'me serais cassé, croyez-le. Mais c'est elle, et elle est bien trop importante pour moi. Alors je fais un pas vers elle, tendis qu'elle s’appuie contre le dossier du canapé, les bras croisés, déterminée à m'en faire baver.
- Sweetheart... je suis vraiment désolé...
Elle refuse de me regarder, boudant en détournant les yeux.
- S'il te plait, regarde-moi...
Je m'approche un peu d'elle pour capter son regard.
- Je suis inexcusable, je le sais bien... mon téléphone m'a lâché pendant la nuit parce que comme un con je l'ai mis en charge sur une multiprise éteinte sans m'en apercevoir... Tyler allait pas très bien et avait besoin de se changer les idées, on a passé la nuit sur des jeux vidéos sans faire gaffe à l'heure et... j'ai pas réussit à me réveiller à temps... Je suis désolé mon cœur... vraiment désolé... c'est pas grand chose... mais j'espère que ça te fera plaisir quand même...
Je lui désigne la table basse où tout est parfaitement bien installé... ça n'a rien à voir avec ce que j'avais prévu à la base, mais en si peu de temps j'aurais pas mieux. J'espère que ce n'est pas ridicule... ou que j'en ai pas fait trop avec les fleurs... raaaaa j'en sais rien. J'essaie de m'approcher d'elle un peu plus... sans vraiment oser de peur de me prendre une baffe. Ma mains vient tout doucement glisser une mèche de ses cheveux derrière son oreille et je la regarde avec toute la tendresse dont je suis capable... pas mal de culpabilité aussi...
- Je te demande pardon mon ange... est-ce que... est-ce que j'ai le droit de te faire un bisou quand même ? Tu m'as bien trop manqué.
Sujet: Re: I need to heal what I inflict, But I'll burn that bridge when I get to it ¤ ft. Jim Lun 12 Aoû 2024 - 23:40
Masterpiece MIWclickAstoria & Jim xxx« I need to heal what I inflict, But I'll burn that bridge when I get to it » Je n'ai pas réussi à me détendre dans la douche, même avec du hard rock à fond pour passer les nerfs, un mix de pleins d'artistes dont les Scarlet Zombies, ce qui m'a émue autant qu'agacée, rien que d'imaginer que Jim avait pu oublier de venir me chercher ! Et parce qu'il faisait Dieu sait quoi avec ce crétin de Tyler ! Bon, d'accord, je l'aimais bien ce gars, en temps normal, il était sympa, drôle, avait un QI balaise et ses connaissances de monsieur je-sais-tout se rapprochaient des miennes, bandes d'otakus que nous étions. Et il était vraiment canon, ce qui était le point qui m'agaçait le plus aujourd'hui, parce que j'avais bien trop peur qu'il réalise qu'il avait laissé passer sa chance avec Jim et veuille tenter des trucs... Bien qu'il sache de quoi j'étais capable, mais lui jouait avec les fantômes, c'était un poil plus flippant que mon flingue je dois dire...
Bref ! Je sors tout en fredonnant les paroles de la chanson qui passe, laissant mes cheveux mouillés sécher tout seuls. Avec la chaleur de l'été, ça irait vite et comme je n'avais plus aucun plan pour la fin de journée à part glander et faire un peu de musique, je pouvais bien me contenter d'une combi-short et de cheveux en batailles. Personne à part Moody ne serait là. Enfin... Ouvrant la porte de ma chambre, l'odeur qui se dégage du salon me donne instantanément faim et je me réjouis à l'idée que Helios ait pu préparer quelque chose de sucré à manger pour soulager mon petit cœur endolori. Mais non, ce n'était pas lui... Je me sens tout à coup mal, la tristesse me prend à la gorge et la colère revient. Les larmes me montent et font briller mes yeux furibonds, sans s'échapper. Jim a l'air désolé, il le dit et transpire la culpabilité, ce qui me fait détourner le regard. Je veux rester fâché, parce que je n'ai pas d'explication valable et qu'il est hors de question qu'il pense pouvoir me faire craquer avec sa bouille de chaton perdu.
Mon guitariste d'avance vers moi, contournant le canapé et je sens comme son aura envahir mon espace personnel, cette sensation d'attraction immédiate. Je lève les yeux vers lui, ma main agrippant le dossier du canapé comme pour me concentrer sur ma colère plutôt que son odeur de cannelle dûe à la bougie qui brûle sur la table basse. J'écoute attentivement ce que Jim a à dire, son portable qu'il n'a pas branché correctement – c'est tellement lui que je me retiens de sourire – son ami qui n'était pas en forme. C'est quand il me dit que Tyler voulait se « changer les idées » que je me renferme un peu plus, détournant les yeux et serrant la mâchoire. Je n'aime pas beaucoup cette phrase... Heureusement pour lui, Jim sait comment calmer mes ardeurs et m'annonce que les deux hommes n'ont fait que parler et jouer jusqu'à tard, et j'accepte de croiser son regard doré qui me fait mourir à l'intérieur, quand il me dit qu'il est vraiment désolé. Je le crois, je lis en lui, et j'apprécie le geste car les fleurs sont plus que sublimes et ma boisson fétiche qui m'attend me remonte déjà un peu le moral.
J'acquiesce pour confirmer que ça me fait plaisir, ce genre de petites intentions me touchent beaucoup et ce bouquet est superbe, raffiné, piquant, sombre et beau à la fois tout comme lui, comme nous... « Merci. » murmurais-je presque, pour ne pas craquer complètement. Je n'ai pas envie de lui faire la tête et il s'est pratiquement mis à genoux avec ses gestes, mais je n'arrive pas à redescendre, je suis triste parce que Jim m'avait oublié, parce que je venais de quitter mes amis, que Vanessa ne reviendrait pas l'année prochaine, que je m'étais monté la tête avec cette histoire de découchage chez Tyler et c'était dur de me calmer. Bordel, je suis comme Achilles en vrai ! Rah et ça m'énerve encore plus du coup de le réaliser ! Jim me sort de mes pensées lorsqu'il me demande s'il peut m'embrasser. Lui aussi m'a manqué, je ne peux pas le nier, mais malgré mon envie de tout effacer, ma bouche n'es pas d'accord. « Non. » Et je pars m'asseoir sur le sofa, attrapant mon chaï d'une main vive, remontant les genoux cotre ma poitrine comme une enfant qui boude. Oui je boude et je vous emmerde !
Je sens bien que Jim est déstabilisé par la situation et moi aussi, mon comportement m'agace sans pouvoir exprimer ce que je ressens. Je laisse mon géant prendre place à mes côtés et bois une gorgée de ma boisson si chaude et si sucré, comme je les aime... Comme Jim a compris comment le commander... Et je craque. Mes larmes se mettent à couler toutes seules et s'écrasent contre le couvercle du gobelet, dans un sanglot déchirant. « C'est vraiment une journée de merde... » couinais-je en laissant ma tête tomber sur mes genoux, mes cheveux tombant en cascade autour de moi, mon chaï dans une main. « Je voulais tellement que tu viennes me chercher... Je hais ton portable ! … et Tyler... et la compagnie aérienne de merde... Et les parents de Vanessa... » Oui, c’était ça le problème sous-jacent, le fait que ma meilleure amie ne soit plus à mes côtés, vivant sa meilleure vie et se faisant d'autres copines. La peur d'être remplacée, d'être abandonnée par mes proches au détriment d'un.e autre, voilà que tout ça réveillait en moi.
Je sens le gobelet disparaître de mes mains, puis les bras de mon amoureux autour de mon corps. Je viens me redresser légèrement, pur glisser mon bras autour de son cou et m'y cacher pour vider mon sac. « Je suis fâchée contre toi de pas être venu... J'ai cru que tu m'avais oublié à cause de lui... » C'était y aller un peu fort, mais il fallait que ça sorte, faire ma drama queen so emo pour un rien, c'était de famille et c'était peut-être génétique en fin de compte, parce que ça ne s'apprend pas sur commande... Je reste là quelques minutes, le temps de pleurer tout mon soul et de m'apaiser au contact de Jim. Le fait qu'il puisse être l'objet de ma colère et celui qui peut me réconforter en me caressant le dos était surréaliste et pourtant, il avait fait la deuxième bien plus souvent que la première, c'était quelque chose de familier et même si j'avais besoin de passer au moins la journée, je savais qu'après une bonne nuit de sommeil, ça irait mieux... Et un petit rolls ne ferait pas de mal au passage ! L'odeur de la bougie réveille mon estomac et je me détache de Jim pour venir prendre la pâtisserie, croquant vivement dedans pour en apprécier tous les arômes, sous les yeux de mon amoureux qui ne savait plus trop sur quel pied danser. Moi non plus donc on allait improviser...
Sujet: Re: I need to heal what I inflict, But I'll burn that bridge when I get to it ¤ ft. Jim Mar 13 Aoû 2024 - 1:06
I need to heal what I inflict, But I'll burn that bridge when I get to it. feat. @Astoria Talis
J'ai un peu de mal à savoir ce qu'elle pense de tout ça... avec sa petite bouille renfrognée qui me donne envie de l'embrasser pour la faire sourire, mais son regard qui me fait comprendre de garder mes distances. Ça me rend barge de me dire qu'elle m'en veut, pourtant j'en ai fait des boulettes dans ma vie, des bien pires que celles-là même... mais de me dire que je l'ai contrariée... prie encore, que je lui ai fait de la peine... j'ai envie de m'éclater la gueule contre un mur... disons que si cette fois Je dois me manger une baffe, je l’accueillerais avec plaisir.
Elle reste là, les bras croisés pendant que je lui explique tant bien que mal le pourquoi du comment de mon loupé monumental. Et je ne peux pas m’empêcher de la détailler, cherchant le moindre signe qui me montrerait la voie du pardon, tout en me perdant un peu plus dans mes contemplations. Bon sang qu'elle est belle. Avec ses cheveux encore humides qui gouttent par moment sur le haut de son combi, même si je sais que c'est une tenue de glandage pour elle... je me sens un peu privilégié de faire partie des seuls à pouvoir la trouver magnifique dans ce genre de tenues qu'elle ne met quasiment jamais pour sortir.
Quand j'en viens à parler de mon crétin d'ami qui a encore fait des siennes, je vois un voile de peur passer devant ses yeux qui me fuient, sa mâchoire se serre. Non pas se changer les idées dans ce sens-là... je me rattrape bien vite en lui disant qu'on a juste geeker comme des gamins... je ne veux pas qu'elle pense que je pourrais retourner m'envoyer en l'air avec n'importe qui d'autre... impensable pour moi, pas alors que je l'aime comme je n’ai jamais aimé personne d'autre dans ce foutu monde.
Elle finit tout de même par me regarder, je fond totalement dans le bleu de ses yeux, heureux d'y trouver une toute petite forme d’approbation. Ok je vais ramer un moment pour le faire pardonner, mais son petit hochement de tête accompagné de son « merci » soufflé tout bas me confirme que je suis au moins sur la bonne voie vers la rédemption. Bon, je suis sur la bonne voie peut-être, mais j'me sens quand même comme un con quand, avec un élan de confiance je lui réclame un baiser, qu'elle me refuse d'un ton sec pour aller bouder dans le canapé avec son Chaï. Je crois qu'elle ne sait pas trop comment faire face à cette situation, elle non plus...
Je suis resté planté quelques secondes, un peu déçu peu-être de ne pas avoir pu lui dire bonjour comme il se doit, et encore plus en colère contre moi-même d'avoir loupé mon foutu réveil. Je finis par bouger à nouveau pour aller m’asseoir à côté d'elle, prenant mes précautions pour ne pas la brusquer. Je m'assois en tailleur, tourné un peu vers elle, inquiet de ses réactions. Je prends une gorgée de café et repose bien vite mon gobelet quand je la vois fondre en larmes. Wow, je savais que j'avais merdé mais je pensais pas que c'était à ce point... Elle craque complètement, se recroqueville sur elle-même, un peu comme lors de cette soirée où elle s'était confiée à moi sur ses sentiments. Sauf que là... c'est beaucoup de négatif d'un coup.
Je viens vite poser son gobelet sur la table et tant pis si elle m'en veut encore plus, mais je la prends dans mes bras. J'aime pas la voir comme ça, encore plus quand je sais être responsable d'au moins une partie de ses malheurs. De ce que je comprends, tout ne s'est pas bien passé du tout pendant son voyage, elle vit mal le déménagement de sa meilleure amie et je pense que Tyler doit aussi son mal de crâne aux insultes qu'elle a dû proférées contre lui. Elle se laisse glisser dans mes bras et je caresse doucement son dos, soufflant doucement à son oreille.
- Je suis désolé mon cœur, je te jure que ça ne se reproduira plus, je suis là maintenant.
Elle glisse ses bras autour de mon cou et pleure de plus belle, cachant son visage contre moi. J'ai bien saisi qu'elle est en colère contre moi, mais je me dois de rectifier le tir tout de suite. Je l'ai déjà dit, il est hors de question qu'elle pense que je puisse coucher de nouveau avec le streameur. C'est du passé nos histoires de plan cul, on est juste amis, et puis... de toutes façons il n'y a plus qu'elle à mes yeux. En parlant de ses yeux, je viens lui relever doucement la tête pour la regarder. Ses yeux me fuient toujours, alors tant pis, je pose mon front contre le sien.
- Sweetheart... je comprends que ça puisse te faire peur que je côtoie toujours Tyler, mais tu peux me croire quand je te dis qu’il n'y a rien de plus que de l'amitié entre nous. Que ce soit pour moi comme pour lui. Ça fait un bon moment maintenant que c'est comme ça, et ça ne changera jamais. Pour tout te dire... oh il va me tuer s'il sait que j'en ai parlé... tant pis. Si il m'a demandé de venir hier, c’était pour me parler d'une nana qui le rend complètement barge depuis un moment, et il ne sait pas trop comment gérer ça. On a passé une bonne partie de la soirée à causer sentiments et crois-moi qu'il a dû en avoir ras le cul de m’entendre parler de toi et dire à quel point je t'aime. Je marque une petite pause en riant doucement, pour frotter le bout de nez au sien, puis reprends. Jamais je pourrais te faire ça. Jamais tu m'entends. Je m'en veux énormément de t'avoir fait poireauté ce matin... et je te promets de me rattraper... je ne sais pas comment et tant pis si ça doit prendre du temps, mais je trouverais le moyen de me faire pardonner. Mais jamais, au grand jamais je pourrais te tromper. Je ne veux pas que tu pense ça.
Qu'est-ce que j'aurais voulu l'embrasser à ce moment là... mais je dois résister et respecter son choix. Alors j'attend en la berçant un pue contre moi, mes doigts caressant ses bras dénudées. Je crois qu'elle finit par se calmer, on est resté un petit moment comme ça, les yeux fermés, front contre fronts, comme si nos âmes pouvaient se voir encore plus clairement comme ça. Puis elle s'est détaché de moi pour mordre dans la pâtisserie que je devine avoir bien choisie. Je la regarde en souriant, et reprends une gorgée de mon café. Si elle mange, c'est qu'elle se sent déjà un peu mieux, non ? Je décide de creuser un peu, elle en a gros sur le cœur et ce n'est pas entièrement ma faute... la moindre des choses que je puisse faire c'est au moins de la soutenir pour tout le reste.
- Alors, c'était si catastrophique comme voyage ? Tu veux en parler un peu plus ?
Je marque une petite pause, hésitant à aborder le sujet sensible... et puis en fait, il le faut, si elle garde ça pour elle ça va la ronger jusqu'à l'os et s'en rendra malade.
- Vanessa ne t'oubliera pas non plus, tu sais, t'es inoubliable. Et je sais de source sûre qu'elle tient tout autant à toi que tu tiens à elle. Votre amitié est solide. C'est sûr que ça sera différent, mais vous arriverez toujours à rester en contact et à vous voir. Tu pourras aller la voir et inversement, vous être plus fortes que quelques heures d'avion.
Sujet: Re: I need to heal what I inflict, But I'll burn that bridge when I get to it ¤ ft. Jim Mar 13 Aoû 2024 - 9:15
Masterpiece MIWclickAstoria & Jim xxx« I need to heal what I inflict, But I'll burn that bridge when I get to it » Je me retrouve dans les bras de Jim à nouveau, attiré par sa personne comme un aimant hyper puissant. Je me sens bête de pleurer, mais j'ai beaucoup accumulé ces derniers jours et j'ai refusé de pleurer devant mes amis. Ils me savent très sensible, mais ça aurait rendu les au revoir plus amers encore et je voulais que tout le monde sourit. Qu'on soit tous les quatre heureux de ce nouveau chapitre qui s'ouvrait à nous, même si Vanessa ne ferait plus partie de notre quotidien. J'avais envie de l'appeler tous les jours, de supplier ses parents de me la rendre, de ne pas briser notre bande, mais ce ne serait pas vraiment juste, c'était égoïste même, alors qu'elle suivait son rêve universitaire. Au moins, je ne perdais pas les garçons, on serait ensemble encore l'an prochain, seuls dans notre double cursus qui nous rendait euphorique. Mais Marc et Declan n'étaient pas des filles, nous n'avions pas la même relation bien que nous soyons proches et nous racontions tout, joies et peines, chagrins d'amour et nouveaux crush, mais avec Vanessa, c'était encore autre chose que je ne m'explique pas.
Et puis, il y avait aussi le sujet de Tyler qui me tracassait. Lui et Jim étaient proches et l'avaient même été pas mal au cours des dernières années. Je le voyais souvent aux soirées quand ils fricotaient, leurs jeux de regards qui disait « toi j'te plaque contre un mur dans cinq minutes », ce genre de lueur que je lis à présent pour moi dans les yeux du guitariste... Je crains que le charme du Japonais ne puisse avoir raison de lui, parce qu'il faut bien avouer qu'il est séduisant, il a pris du galbe au fil des années, des tatouages aussi et sa bouille métissée en fait craquer plus d'un.e en ville ! Mon amoureux pose son front contre le mien et je ferme les yeux tandis qu'il me parle de son ami. Je dois bien avouer qu'entendre que Tyler n'est rien d'autre que ça à ses yeux et s'intéresse en ce moment à une fille soulage mon cœur. J'échappe même un sourire lorsque Jim me dit qu'il n'a pas cessé de parler de moi hier soir, le laissant chatouiller le bout de mon nez du sien. Je ne sais pas quoi répondre à cette déclaration d'amour, les barrières piquantes autour de moi semblent s'abaisser à mesure qu'il parle. Je pose mes mains sur ses genoux délicatement, caressant le bas de sa cuisse comme il le fait sur mes bras. « Je le sais, oui... Je... J'ai confiance en toi. »soufflais-je e me concentrant sur le moment présent, sur nous. La respiration de Jim, ses caresses sur mes bras nus, l'eau qui dégouline lentement le long de mon échine.
Au bout de quelques minutes, je m'éloigne pour venir m'emparer du cinammon roll posé sur la table. Le mettre en bouche me fait un bien fou et mon cœur me réclame de pardonner à Jim son retard, qui n'est en réalité que la cerise sur un gâteau déjà bien casse-gueule ! Il me demande comment était mon voyage pendant que je me rince la bouche au chaï pour pouvoir parler sans m'étouffer avec le roulé. « C'était pire que catastrophique. Les gens de DC sont des incapables ! Ils ne trouvaient pas ma réservation et voulaient me mettre sur un autre vol, mais Marc et Declan étaient déjà partis comme mon avion était affiché au départ. Et mon siège était pris, j'ai dû aller au fond et je déteste être au fond, ça me fou la trouille que l'arrière se détache comme dans les films ! L'angoisse... » confiais-je au géant tatoué, une moue contrariée sur le visage. Je détestais les avions quand j'étais seule, surtout à l'arrière. Devant, ça va, j'ai l'impression d'être plus stable et d'avoir un contrôle sur la situation, surtout si je suis au rang du milieu. Mais là, c'était carrément la misère et les gens à côté de moi étaient désagréables.
Mais Jim n'avait pas oublié le sujet principal de mon mal-être, à savoir ma meilleure amie qui venait de déménager. « C'était pas déjà assez compliqué de laisser Vanessa que l'avion fout la merde et ton portable s’éteint... » pestais-je à nouveau. Les mots de mon amoureux me sortir de ma contrariété. Il parlait avec une telle assurance que j'avais envie d'y croire. Les larmes montèrent à nouveau et ma lèvre inférieure tremblait de peur à l'idée qu'on me délaisse, qu'on m'oublie... Je ne savais pas si j'étais inoubliable à ce point, mais j'espérais avoir laissé une trace suffisante dans le cœur de mes proches pour ne pas les perdre. « Oui. Tu as raison. » balbutiais-je en frottant mes yeux pour chasser les larmes. « Elle va me manquer... J'ai pas beaucoup de copines tu sais. Genre de vraies amies, super proches et tout... J'ai Ray, Harper, Maya, mais en-dehors d'elles... bah que des mecs ! Entre les Scarlet et les Serpents, y'a pas des masses de nanas.. C'est pas bizarre ? 'Fin... Moi ça me dérange pas trop, j'ai l'habitude en grandissant avec vous, en étant toujours collée à Helios au point qu'on nous pense une seule personne. Mais suivant les filles avec qui je suis, on parle pas des mêmes trucs, Vanessa est quelqu'un d'hyper cultivée niveau intellectuel, ça stimule de fou dans les études et sans elle, on n'aurait clairement pas fini nos révisions. Elle est trop Hermione Granger, tu vois ! J'aime bien avoir quelqu'un pour me challenger comme ça. Si on laisse Marc prendre le lead des révisions, on va foirer notre année, tu peux en être sûr ! » fis-je en riant de bon cœur. J'adorais Marc, mais il était dissipé, Jim avait pu le constater. Declan et Vanessa étaient un peu les parents du crew, à toujours nous remettre dans le droit chemin pour avancer. « Enfin bon... Je sais qu'elle est pas loin, mais ce sera pas pareil... Au moins, elle vivra son rêve. C'est vraiment cool là-bas, je comprends qu'elle ait voulu se jeter à l'eau. Je suis fière d'elle. » Et revoilà les larmes... Bon, cette fois avec un peu moins de rage dans le cœur, juste un peu de chagrin et d'admiration.
Je noie mon chagrin dans le chaï quelques minutes avant de relever les yeux vers le vase et ces superbes roses. « Elles sont magnifiques. Merci. » soufflais-je en jetant un œil à mon guitariste. Fais chier qu'il soit si beau et sache trouver les mots pour me faire du bien... Je voudrais bien bouder un peu plus, parce que tout n'est pas encore sorti de mon cœur... « J'suis désolée de pas être de bonne compagnie aujourd’hui... J'ai besoin de souffler, de rester seule... Je... ça t'ennuie si on se voit plus tard ? » Je l'aimais de tout mon cœur et je voudrais me sentir assez bien pour lui demander de rester, mais je n'avais pas envie de voir du monde, pas après toutes les contrariétés et même si c'était Jim, ça me rappelait trop le fait qu'il ne soit pas venu me chercher pour que je puisse pleurer dans ses bras à l'aéroport en lui jouant la scène du « le monde est cruel, les gens sont méchants mais toi t'es là et je t'aime, merci mille fois d'être venuuuu » Là, il avait bousillé ma scène de retrouvailles et je voulais décompresser avant d'en avoir une vraie, une belle ! Demain soir serait peut-être le mieux. Ou samedi, comme il serait en week-end le soir, on pourrait sortir... Oui, aller, je me motive pour ça !
Nous finissons tout de même nos boissons avant que Jim se lève, très compréhensif. Je le raccompagne à la porte, un peu penaude de ne pas me sentir capable d'autant d'énergie et d'amour que d'ordinaire. Quand il se penche pour m'enlacer, je passe mes bras autour de son cou et dépose un doux baiser sur ses lèvres. « Merci pour le bouquet et tout. Je t'envoie un message quand je finis ma sieste. Fais attention à toi en rentrant. » Il n'était pas tard, mais bon, vu qu'il s'était réveillé en sursaut et n'avait pas les idées clairs, comme moi, il valait mieux prévenir que guérir. Je m'en voudrais trop qu'il lui arrive quelque chose.
Sujet: Re: I need to heal what I inflict, But I'll burn that bridge when I get to it ¤ ft. Jim Mar 13 Aoû 2024 - 20:26
I need to heal what I inflict, But I'll burn that bridge when I get to it. feat. @Astoria Talis
Je la sents se calmer un peu plus, front contre front, gardant le contact de nos doigts sur la peau de l'autre. Ça me rassure, parce que même si elle m'en veut toujours d'avoir loupé son retour à la maison, au moins ça ne semble pas être un motif de rupture. Déconnez pas, je sais que pour certains c'est le cas. Mais il faut que je me calme aussi, je sais bien qu'on est plus fort que ça. Évidemment que j'ai toujours peur qu'elle finisse par se lasser de mes incessantes boulettes et qu'elle s'en aille, même si je crois dur comme fer à ce « Nous » que nous avons créé, cette bulle qui nous englobe dès que nous sommes dans la même pièce. Encore plus maintenant que nous sommes officiels, sans plus avoir à se cacher de personnes, et que l'idée semble être enfin acceptée par la majorité de nos proches. Certain avec encore un peu de mal certes, mais on avance.
Quand elle se détache de moi, le manque de ses doigts sur mes cuisses se fait bien vite remplacer par la joie de la voir se jeter sur sa pâtisserie. Je préfère largement la voir comme ça, avec de l'appétit, c'est signe que ma petite brune se sent déjà un peu mieux. Alors j'aborde le sujet de son voyage, curieux de comprendre ce qui a pu la mettre dans cet état-là. J'ai finalement compris, même si ma boulette est une des raisons de sa colère, ce n'est que la partie visible de ce grand iceberg qui l'a rongé petit à petit pendant son weekend. Plus elle me parle, plus je comprends... Effectivement, c'est beaucoup en bien peu de temps, je la sais sensible sous sa carapace. Elle n'a rien dû montrer devant ses amis et tout enfermer encore plus profond en elle. Merde. Elle avait besoin de moi ce matin à l'aéroport... et je n'ai pas été là. Je tente d’apaiser les quelques tensions avec un peu d'humour, en évoquant l'amie de Tyler qui semble avoir fait chavirer notre tatoueuse... affaire à suivre.
- Effectivement, c'était un sacré enchaînement de poisse tout ça. Faudra aller voir Robin, elle aura peut-être quelque chose pour éloigner un peu le mauvais œil. Je reprends mon sérieux. Et puis... je pense que je vais changer de téléphone, comme ça je n'aurais plus besoin de le faire charger deux fois par jour et ça ne se reproduira plus jamais. J'aurais dû être là pour toi ce matin... j'aurais même dû être là tout court en fait.
Je pourrais continuer de me flageller longtemps comme ça. Mais ce n'est pas le moment, alors je tente de la rassurer sur le fait que personne ne l'abandonne, surtout pas les membres de son crew. Les connaissant, ils trouveront toujours le moyen de se voir, de se contacter, et de ne surtout pas s'oublier. Vanessa est très importante pour elle, et je sais bien que la réciproque est exacte aussi. Je ris un peu quand elle me parle de ses amis, de leur synergie, ils se complètent bien. Et oui, heureusement que Declan supervise les révisions, il a les pieds sur terre et c'est un bosseur, je le vois bien depuis qu'il vient me filer un coup de main à la boutique. Marc, c'est... effectivement très différent. Il est adorable dans le genre clown de service, toujours une nouvelle connerie à inventer, mais toujours présent pour ses amis. Effectivement, Vanessa risque de leur manquer pour contenir le blond, mais ils y arriveront. Je lui souris, ému de la voir fière de son amie, elle est heureuse pour elle, je le vois bien et c'est tout à son honneur, mais c'est normal aussi d'avoir de la peine quand un ami cher s’éloigne. Je glisse mon pouce sur sa joue pour chasser une des larmes qui s'échappe de son œil.
- Tu peux être fière d'elle, c'est une sacrée opportunité. Je sais que ce n'est pas grand-chose, mais si tu veux je t’emmènerais la voir la prochaine fois, ça t'évitera l'avion, on pourra même embarquer le reste du crew si ils veulent... c'est pas si loin que ça en voiture en y réfléchissant.
Je vous ai dit que je ferais n'importe quoi pour me rattrapé, non ? Et encore, ça je le ferais largement de bon cœur ! Rien que pour voir Jelly heureuse avec ses amis, et puis, ça pourrait faire de petites vacances sympas non ? Je note ça dans un coin de ma tête, il faudra qu'on s'organise ça. Astoria me tire de mes pensées quand elle repose son Chaï sur la table pour me parler des fleurs, je remercie cette vendeuse pas si aimable pour le bouquet, mais suis quand même un peu fier de moi pour avoir bien choisi les roses. J'ai pas vraiment l'habitude de ce genre de choses, les seules fleurs que j’achète sont des plantes en pots pour le cimetière, sortie de là c'est l'inconnu pour moi.
- Je suis content qu'elles te plaisent.
Mon grand sourire s'évanouit peu à peu quand elle me dit avoir besoin d'être seule. Comme j'aurais aimé rester là avec elle, la garder dans mes bras pour la rassurer le plus possible et lui faire oublier toutes les merdes de ce weekend. Mais je la comprends, je n'aime pas non plus qu'on me force la main quand j'ai besoin de me retrouver avec moi-même. Alors acquiesce doucement, on aura tout le temps de se retrouver quand tout ceci sera fini.
- Je comprends, ne t'en fais pas. Y'a pas de soucis.
Je dépose un baiser dans ses cheveux et nous finissons bien vite nos boissons avant de nous lever et de nous diriger vers la porte. Je l'enlace fermement, profitant au maximum de l'avoir dans mes bras pour ce soir, pour cette journée qui ne ressemble définitivement en rien à ce que j'avais prévu. Elle finit par déposer doucement ses lèvres sur les miennes, et je dois me faire violence pour ne pas tout simplement lui sauter dessus. Ce baiser, aussi chaste soit-il, me rebooste totalement, je suis sur la voie du pardon, à moi de tout donner pour avoir la rédemption totale. Je viens déposer moi aussi un baiser sur ses lèvres et réponds avant de prendre la route pour la coloc.
- De rien mon cœur, encore désolé... j'attends ton message. Promis je fais attention. Je t'aime.
~ ~ ~
Toute le reste de la semaine, nous avons discuté par SMS, et j'ai mis un point d'honneur à l'appeler tous les soirs. Parce qu'entre ses cours et mon boulot, c'était tendu de réussir à se voir, et j'avais vraiment envie de marquer le coup pour une vraie soirée en amoureux... je veux vraiment me rattraper. Alors j'ai cherché toute la semaine la meilleure soirée possible, lui ayant seulement dit que je l'invitais à sortir avec moi, et seulement moi samedi soir.
C'est le jour J, et j'ai qu'une hâte, c'est d'y être. J'ai réussi à nous réserver un super week-end à Boston, jolie chambre d'hôtel pour deux nuits, deux billets pour aller voir la comédie musicale « Les Misérables » ce soir, les critiques en ligne sont bonnes alors on verra, et un bon restaurant, plutôt chic par rapport à ceux que je côtoie d'habitude, pour demain midi. Je vous avoue que je n'ai pas trop regardé mon compte en banque sur ce coup-là, et qu'on va continuer de rester dans le déni pour le moment. Tout ce que je lui ai dit, c'est que je laisserais la boutique à Declan pour le weekend, et que je viendrais la chercher vers seize heures trente. Elle n'a aucune idée d'où on va, si ce n'est que c'est en dehors de la ville, et qu'il lui faudra de quoi se changer.
J'ai pensé à elle toute la journée, bien trop pressé de la retrouver. Alors pour appuyer sur le bouton avance rapide du temps, je m’attelle à changer les cordes d'une guitare donc je viens de briser le Ré en jouant comme un con. Merde, elles étaient quasi neuves... ça m'emmerde de devoir les jeter comme ça... Oh ! Attends, les rouler sur elles-mêmes pour les ranger me donne une idée... ça pourrait faire un bijou non ? Quelques tortillages et points de colle plus tard, me voici avec un anneau assez fin, pile la bonne bonne taille pour une bague... ça pourrait faire plaisir à Astoria ? Ça fait pas trop gamin ?
Et au pire, c'est si grave ? Non, je vais lui offrir ! J'ai quand même envie d'ajouter un petit truc... dans ma poche, j'ai un médiator, un aussi bleu que ses yeux... alors je me saisis d'une paire de ciseaux et commence à découper un petit cœur dedans... j'en chie... pourquoi est-ce que je me complique toujours la vie comme ça ? Ça y est ! Je suis assez content de la forme ! Je ponce légèrement les bords pour qu'ils soient bien lisse et viens le fixer sur le dessus de la bague. C'est que je serais fier de moi en plus ! Sans vouloir me jeter de fleurs, je la trouve canon cette bague ! Je teste la taille sur mon petit doigt, elle est nickel, donc je sais qu'elle ira à ma copine sans soucis.
Cette toute nouvelle activité manuelle m'a occupée pour les deux dernières heures, j'ai pris mon temps pour ne pas me blesser bêtement et m'appliquer le plus possible. Je ferme rapidement le Make It Loud, me change dans l'arrière boutique, avec une belle chemise noire assez près du corps que j'ai prise pour l'occasion, et un jean tout aussi noir, plus classe que ceux que je porte habituellement. Je me coiffe en arrière avec un peu de laque et me noircis un peu les yeux au kohl. Parfait. Puis-je sauter dans mon van où se trouve déjà ma valise pour le weekend. Je range la petite bague dans une boîte à médiator et la mets dans ma poche, et envoie un SMS à Jelly pour aller la récupérer chez elle. « On my way Sweetheart, je suis là dans 10 minutes. Je t'aime » et je mets le contact, direction chez les twins !
Arrivé devant la porte, je sonne et attends qu'elle vienne ouvrir. Pour une fois, je n'ai eu aucune remarque de mamie geignarde, elle a juste eu l'air surprise de me voir en chemise... heureusement que je n'ai pas mis un costume complet, elle aurait fait une syncope. La porte s'ouvre, et bordel... elle est magnifique. Je lui lance un sourire charmeur, fais une petite courbette devant elle et dépose mes lèvres sur le dos de sa main.
- Mademoiselle Talis, vous êtes sublime. Si vous acceptez de me suivre, votre carrosse est arrivé.
Sujet: Re: I need to heal what I inflict, But I'll burn that bridge when I get to it ¤ ft. Jim Mer 14 Aoû 2024 - 0:17
Masterpiece MIWclickAstoria & Jim xxx« I need to heal what I inflict, But I'll burn that bridge when I get to it » Jim m'écoute attentivement déballer mes états d'âme avec attention, retenant chaque détail, observant le moindre de mes gestes comme s'il voulait tout analyser pour mieux me consoler. Quand il parle de Robin, je souris légèrement. Il est vrai que cette nana a certains... dons... Je ne suis pas trop certaine de tout ce dont elle est capable, mais elle sort des trucs sortis tout droit d'American horror story des fois et elle me fait un poil flipper quand elle parle de fantômes ! Je sais que Tyler et elle tournent des vidéos d'exploration, dans des lieux où je ne mettrais jamais les pieds, même de jour ! Un couple bien assorti et tellement cringe si vous voulez mon avis ! Mon amoureux me promet de changer de téléphone et ça me touche, il ne veut plus louper un seul message à cause de sa batterie pourrie et c'est sans doute à cet instant que je cesse de lui en vouloir pour de bon, même si mon cœur ne bondit pas encore de joie comme à son habitude, trop éprouvé par les émotions fortes du week-end et l'absence de Vanessa.
Je me sens un peu mieux d'entendre le guitariste me parler d'elle, cherchant un moyen pour qu'on se voit plus souvent. Je ne l'oublierai pas et il dit qu'elle non plus. Je sais qu'il a raison, mais j'ai peur de la perdre, de la voir trouver d'autres gens qui l'éloigneraient de moi. Un peu comme Jim et ses abrutis d'ex qui apparaissaient chaque fois que j'avais envie de faire un pas vers lui... Bref ! Ne remuons pas le couteau dans la plaie. Jim est avec moi, il m'aime tellement qu'il me le fait savoir de bien des façons, allant de ses déclarations d'amour à ses fleurs, en passant par un simple achat de téléphone. Je ne peux pas rester fâché contre lui et je lui montre malgré le fait que je lui demande de me laisser seule. J'ai besoin de me vider la tête, de dormir un peu – parce que nous avions passé de courtes nuits. J'embrasse mon petit ami avec tendresse, mon corps ne voulant pas trop en faire pour montrer qu'il y avait encore du chemin avant de me conquérir à nouveau complètement, de réparer mon petit cœur tout mou. « Je t'aime aussi. » soufflais-je en me détachant de lui, refermant la porte de l'appartement.
Je me retrouve seule et je ne trouve rien de mieux à faire que de glander devant quelques épisodes d'une série vue mille fois, avant de prendre mon carnet de chansons et de coucher mes sentiments sur le papier. Ça m'aidait à faire le vide et ça faisait de supers morceaux aussi ! Je crois que c'est un bon début, mais je me remets machinalement à jouer une mélodie que j'avais écrite il y a quelques années et que j'ai bien trop honte de chanter à Jim au vu du sujet abordé... J'y chante mon addiction à sa personne, l'envie de toujours être près de lui, de sentir l'adrénaline dans mes veines, comme s'il était ma dose d’héroïne. J'avais écrit ça avant Heath et maintenant je me sentais nulle d'aimer ce morceau, parce qu'il faisait mal tout autant qu'il était beau, mais Jim était comme une drogue pour moi, je n'avais jamais décroché, je l'aimais.
~ ~ ~
Je passe ma semaine entre la fac et la maison, plongé dans les dernières préparations pour l'année prochaine. Notre troupe avait beaucoup à faire et la pièce de théâtre choisie pour être adaptée en comédie musicale avait été décidée, et chacun devait travailler sur son rôle pendant les vacances, afin de savoir quelle direction lui donner, quelle style de mélodie lui était propre parmi les idées de nos professeurs et chefs de groupes. J'avais de la chance, Marc était en tête du projet, tout allait être génial ! Mais tout ce travail avant les vraies vacances était prenant. Sans parler de mes activités avec les Serpents qui allaient en s'augmentant dû à mes libertés nouvelles. J'allais faire partie d'un convoi bientôt, dont nous ne connaîtrons la date que quelques jours avant, pour ne pas nous mettre en danger.
Mon guitariste prévoyait quelque chose de grand ce week-end, une surprise, et je me sentais toute excitée à l'idée de partir quelque part avec lui. On ne s'était pas vraiment retrouvés seuls depuis un moment, surtout loin de tout, rien que nous deux. Je me levais donc samedi matin avec entrain, prête à découvrir ce qui m'attendait. Le pauvre avait cherché à se rattraper toute la semaine, ses attentions redoublant. Declan m'avait même dit qu'il avait vu son patron cogiter sur de nombreuses idées et qu'il lui en avait filé deux ou trois, sans me dire quoi bien entendu... Pas faute de l'avoir harcelé et menacé en plus ! Je prépare une petite valise – ok un bagage cabine – en choisissant soigneusement mes tenues, surtout la lingerie, et passe la journée avec mon double avant le grand départ. Nous restons littéralement collés l'un à l'autre, peu importe nos activités. On joue ensemble, on sort chercher à manger et j'adore connecter avec mon jumeau comme ça. Il sera le premier à savoir où je suis et ce que je fais dès que nous arriverons à destination. Parce qu'il semble ignorer le programme, qu'il dit...
À partir de quinze heures, je termine de me préparer, passant une jolie robe blanche, moulant les zones galbées de mon corps. J'accompagne le tout d'un petit maquillage naturel, mes yeux ressortant sur mon bronzage estival, mes cils allongés par le mascara, les points de lumière rehaussés par un peu d'highlighter. Je me sens canon et lorsque mon double me le confirme, je me sens encore plus heureuse. Jim ne va pas tarder, il est presque seize heures. Mon portable sonne sur la table basse et je l'attrape d'un coup de griffe manucurée. « Hiiiiiii !! Il arrive ! » couinais-je comme une adolescente. Tout était redevenu normal entre nous, j'avais pardonné l'épisode du début de semaine, avec l'aéroport, me concentrant sur ses attentions. J'étais redescendu en pression dès le soir même à vrai dire, parce qu'il n'y a rien de mieux qu'une bonne dose de sucre et une sieste pour vous changer une femme !
Je saute pratiquement du canapé quand j'entends qu'on sonne à la porte, faisant rouler des yeux à Helios par la même occasion. Je sais qu'il adore Jim, il est juste méfiant, parce qu'il a toujours été ainsi. Il ne supporte pas qu'un mec me tourne autour et leur fait vivre un enfer jusqu'à ce qu'ils partent. Et les pauvres malheureux qui restent, il les testent. Avec notre guitariste favori, c'est autre chose, parce qu'ils se connaissent depuis toujours et j'aime à penser que Jim part avec des points d'avance, qui ne le mettent pas sur la sellette d'entrée de jeu ! Celui-là, il ne le fera pas fuir. Hors de question !
Derrière la porte, je découvre un homme époustouflant, au point d'en rester bouche bée. Cette chemise qui laisse entrevoir ses muscles saillants, ce maquillage ultra sexy, sa bouche... Bordel, mes ovaires me démangent ! Et un baise-main en prime ? Là je vis dans une comédie romantique ! Il me faut quelques secondes pour revenir à la réalité et me dire que c'est bien mon amoureux, qu'il est là pour moi. C'est très con, au bout de sept mois, de ne pas arriver à réaliser le fait que je partage ma vie avec l'homme dont j'ai toujours rêvé. C'est peut-être comme ça qu'on entretient la flamme, qui sait ! « Tu... je... Monsieur Morgenstern, vous êtes la plus belle vision qui soit en ce monde. Je peux ? » demandais-je en m'approchant de lui, perché sur des bottes à talons moyens, histoire de gagner cinq ou six centimètres. Je passe mes bras autour de sa nuque et l'attire pour lui offrir un baiser digne de ce nom, digne de ce qu'il m'inspire, là tout de suite. Si Helios ne s'était pas raclé la gorge dans le salon, je crois bien que nous ne serions jamais partis de l'appartement.
Je ris en allant embrasser mon double, récupérant ma valise. « Je suis prête ! On va où ? » Bien essayé Jelly, il ne crachera pas le morceau comme ça... Je fais la moue, mais le suis volontiers jusqu'au van et me hisse côté passager, en route pour l'aventure ! « La semaine s'est bien terminée ? Je suis contente qu'on puisse profiter tous les deux. Ça m'a manqué de t'avoir pour moi toute seule. » Avec nos emplois du temps respectifs, ce n'était pas toujours facile, mais on se dégageait quelques soirées par-ci, par-là. Alors ce week-end était plus que bienvenu, j'avais besoin d'être juste avec mon géant, de reconnecter, de le sentir tout contre moi... Franchement, même avec toute la volonté du monde, je suis trop accroc à ce mec pour espérer lui faire la gueule plus de quelques heures.
Nous parlons de tout et de rien durant le trajet, nos doigts s'entrelacent de temps à autre en ligne droite, je pose ma main sur sa cuisse dans les bouchons pour lui montrer que j'ai hâte d'arriver. Tout est tellement naturel et dire qu'il y a encore un an, j'en étais à me morfondre en l'observant de loin, cherchant le meilleur moyen de lui montrer que j'existais en tant que femme désireuse et désirable... « Boston ? Sérieux ? Je m'attendais pas à ça ! Tu sais qu'ils ont un superbe quartier de théâtres ? Le Emerson Colonial est un de mes préférés, il est sublime ! Pas autant que toi, là maintenant, mais je t'assure qu'il vaut le détour ! » La fanatique de théâtre refait surface, je n'y peux rien, j'aime tout ce qui se rapporte à cet art que j'étudie. Ma classe avait pu faire le tour de ces bâtiments, en première année, pour étudier l'architecture des salles et comprendre l'acoustique de tels édifices. Le sujet était passionnant, mais je devais tenter de me contenir pour ne pas assommer Jim de faits et d'anecdotes en tous genres. Je me contente de regarder le paysage en cherchant les artistes de rue jusqu’à ce que la voiture s'arrête devant un hôtel.
Sujet: Re: I need to heal what I inflict, But I'll burn that bridge when I get to it ¤ ft. Jim Ven 16 Aoû 2024 - 0:39
I need to heal what I inflict, But I'll burn that bridge when I get to it. feat. @Astoria Talis
Heureusement qu'Hélios se trouve dans l'appartement quand j'arrive. Oui, heureusement, parce que sinon je peux vous assurer qu'on ne serait sans doute jamais sorti de l'immeuble tant le regard que m'a jeté Astoria m'a fait de l'effet. Comment est-ce qu'elle fait pour me rendre dingue comme ça sans même me parler ? COMMENT ! Je vais vraiment finir par appeler Robin pour lui poser des questions, parce que c'est de la sorcellerie à ce niveau-là.
Elle est sublime... comme toujours je vous dirais bien, mais là... elle a fait un effort en plus pour s’apprêter, ne sachant pas réellement où nous allons, et je dois dire que cette magnifique petite robe la met particulièrement en valeur... au point où je n'ai qu'une envie c'est de la lui enlever sur le champ. Et de ce que j'entends, j'ai plutôt bien choisi ma tenue moi... purée elle a intérêt à être bien cette comédie musicale, sinon ça sera une vraie torture d'attendre d'être de retour à l’hôtel pour être enfin seul... c'est encore bien pire quand elle m'attire à elle par la nuque pour m'embrasser. Bon sang que ça m'avait manqué... une semaine et demi c'est bien trop long !
Mais ce baiser aussi passionné soit-il ne peut pas durer éternellement, non, il faut que son jumeau de mette à se racler la gorge bien fort... je me redresse un peu, lève les yeux au ciel et attrape Jelly par la taille pour lui souffler quelques mots avant qu'elle ne s’échappe pour dire au revoir à Son frère.
- Je te retourne le compliment mon cœur... je fais bien pâle figure à côté de toi.
Je la regarde aller écraser un bisou sur la joue de son frère avec tendresse et je lui adresse un signe de main en attrapant la valise que ma copine est allée chercher, puis je m'adresse à lui avant de fermer la porte pour esquiver le regard mauvais du grand blond.
- À plus Hélios ! J'te ramène ta sœur lundi, n'en profite pas pour foutre le bordel !
La porte est à peine fermée qu'Astoria me demande où nous allons. C'est bien tenté mon cœur, mais tu n'en sauras rien, même pas un petit indice ! Je hausse un sourcil, et appuie sur le bouton de l’ascenseur et entre dedans en lui répondant avec un air surpris.
- Ah bon ? On va quelque part nous ? Je ne savais pas... je pensais que l’ascenseur suffirait. Tu verras bien quand on y sera, je ne dirais rien, encore moins sous la torture.
Tout en parlant, je m'approche d'elle, coinçant son corps entre le mien et le grand miroir, une de mes jambes se coinçant entre les siennes. Je remonte un doigt le long de sa gorge pour lui faire relever la tête et effleure ses lèvres des miennes. La porte automatique s'ouvre annonçant notre arrivée au rez de chaussée. Je lui vole un rapide baiser et... me retrouve face à face avec mamie geignarde, les sourcils froncés, le dégoût imprimé sur ses lèvres. Ah, elle me regarde avec bien moins de respect que tout à l'heure...
- Ho, rebonjour madame Richards... belle journée n'est-ce pas ?
Je regarde Jelly, rouge pivoine, et j'éclate de rire et entraîne ma copine à ma suite vers mon van. On se dépêche pour ne pas entendre la vieille qui nous lance toutes les insultes de son répertoire. Impossible de retenir mon fou rire, j'en pleure presque quand je mets le contact. Je repose ma main sur la cuisse de Jelly et tente de me calmer, mais bordel que c'est tordant !
- La tête qu'elle a faite la veille, j'en peux plus ! Heureusement que ton ascenseur n'est pas plus long, elle aurait fait un arrêt cardiaque !
Une fois ma crise passée, je reprends un peu plus mon sérieux et nous voilà, à prendre la route pour ce week-end en amoureux grandement nécessaire si vous voulez mon avis. Nan mais vraiment... à peine une semaine sans se voir, et déjà on doit se retenir pour ne pas de sauter dessus... oui bon OK, j'ai mérité qu'elle me boude, et c'est surtout moi qui ait dû me retenir... mais j'ai bien dans ses yeux qu'elle hésitais à nous enfermer dans sa chambre... elle ne va pas Être déçu de notre chambre d’hôtel... des photos que j'ai vues... on va bien pouvoir en profiter. Ma chérie me tire de mes rêveries, qui dans un futur proche se réaliseront je l'espère, pour discuter un peu.
- Oui ça a été, j'ai réussi à m'occuper, et j'ai même pu tester de nouvelles activités ! Je te montrerai ce soir. Mais c'était bien trop long sans toi... j'avais tellement hâte de te retrouver. Je suis intégralement à toi pour tout le week-end ! On va en profiter bien comme il faut. Et toi alors ? Pas trop galère ? Tu as réussi à faire ce que tu voulais.
Le trajet s'est bien déroulé, comme à chaque fois d'ailleurs. Entre discutions, rire, musique... main sur la cuisse qui me donne envie de pester sur les bouchons qui retardent notre arriver, doigt entremêlé quand je n'ai pas besoin de changer de vitesse... Je suis bien obligé de lâcher ses doigts par moments... boîte manuelle oblige... mais pourquoi est-ce Que je n'ai pas pris une boîte auto moi hein ? C'est pas drôle.
Sa réaction me fait rire quand nous arrivons à Boston, elle se met automatiquement à me parler du quartier des théâtres, s'extasiant sur le lieu de notre sortie de ce soir. J'ai visé juste visiblement, je remercierais Declan pour le tuyau. Oui bon ça va hein ! Je prends les infos où je peux, j'y connais rien moi en théâtre ! Je ne peux quand même pas m'empêcher de rougir fortement quand son compliment parvient à mes oreilles.
- Je... merci... et je prends en note, on verra si on a le temps d'aller y faire un tour demain si tu veux ?
Évidemment que je ne lui dis pas tout de suite où nous allons, j'ai bien trop hâte de découvrir son regard quand elle comprendra où nous allons. En parlant de ça, nous voilà devant l’hôtel. C'est un très bel hôtel, je me gare devant et nous sortons nos bagages. Je récupère la clé de la chambre à l’accueil et nous voilà de nouveau dans l’ascenseur, pour monter jusqu’à notre chambre cette fois-ci.
Et quelle chambre... très lumineuse avec une très grande baie vitrée, accompagnée de son balcon, avec vue sur la ville depuis le haut du building. Un lit vraiment spacieux, deux fauteuils, une grande télé accrochée au mur. Une salle de bain, immense... genre vraiment, je n’ai jamais vu ça. La douche à l'italienne est folle... on pourrait y rentrer à quatre je pense. Et puis, cerise sur le gâteau... le jacuzzi face à la fenêtre. Est-ce que j'ai pris un quoi ? Un maillot de bain ? Naaaaan pas besoin, il n'y aura que nous ici, pourquoi s'embêter ?
Je me tourne vers Jelly après avoir posé nos sacs à côté du placard à vêtements. Elle détaille notre cocon temporaire avec des étoiles dans les yeux, ça me rend vraiment heureux de la voir comme ça... Un grand sourire si doux collé aux lèvres, le regard pétillant... je viens enrouler mes bras autour de sa taille et l'embrasse tendrement. Un tendresse qui se change bien vite en passion, mais malheureusement, un rapide coup d’œil vers ma montre me dit que nous allons devoir remettre notre exploration de notre chambre à plus tard si nous ne voulons pas rater le début de la comédie musicale. Je me détache de ma copine pour lui souffler à l'oreille.
- Je resterais bien à te rouler des pelles ici, mais on va se mettre en retard pour la surprise de ce soir. On pourra profiter de la chambre en rentrant tout à l'heure.
C'est une promesse, crois-moi qu'on va en profiter.
Sujet: Re: I need to heal what I inflict, But I'll burn that bridge when I get to it ¤ ft. Jim Ven 16 Aoû 2024 - 14:29
Masterpiece MIWclickAstoria & Jim xxx« I need to heal what I inflict, But I'll burn that bridge when I get to it » Jim a le chic pour me faire tourner la tête, et ça ne va pas en s'arrangeant depuis que nous sommes ensemble. Certains pourraient penser qu'une fois mes fantasmes réalisés ça passerait, mais c'était encore pire qu'avant ! Moi qui m'étais tant imaginé à ses côtés, main dans la main, au premier rang de chaque concert pour le joindre ensuite dans les coulisses, passer la nuit dans sa chambre, l'avoir dans mes draps... J'en avais fait des nuits blanches à m'imaginer tout ça, en jouant avec mes petits jouets qui n'avaient rien d'aussi excitant en comparaison de mon amoureux ! Être la petite amie de Jim était tellement incroyable pour moi et tellement naturel, comme si tout était prédestiné... J'étais heureuse à ses côtés, je n'avais plus besoin de chercher, l'homme de ma vie était là, devant moi.
Littéralement d'ailleurs ! Puisqu'il m'entraînait pour un week-end en amoureux, afin d'effacer définitivement cet épisode nul de l'aéroport, qui m'était déjà sorti de la tête dès le lendemain ! La contrariété de me retrouver sans mes camarades de classe était présente, mais elle était passée grâce aux paroles de mes proches et j'avais hâte d'entamer la prochaine année scolaire. Mais pour l'instant, il était question d'un petit voyage entre amoureux. Enfin, sauf si le guitariste décidait véritablement de nous faire dormir dans l’ascendeur... je ris en l'entendant me parler de notre non-destination, lui donnant une tape sur le torse d'un revers de la main. « N'importe quoi ! J'suis sûre que je peux tester la torture en plus. » dis-je d'une voix aguicheuse, un sourire carnassier sur les lèvres, tandis que Jim se rapproche de moi dangereusement. Je sens sa cuisse contre mon intimité et mon estomac se tord de désir, mon souffle se raccourci. Je relève les yeux, aidée inutilement par la main du beau tatoué qui vient me tenter comme un de ces personnages de new romance ultra sexy. Lorsque ses lèvres touchent les miennes, j'entends la porte de l'ascenseur s'ouvrir et un nouveau raclement de gorge, bien plus désagréable. Oh non ! Mamie Geignarde ! Je ne sais plus où me mettre alors que Jim semble si détendu et je saisis sa main pour l'entraîner loin de cette vieille chouette avant qu'il ne lui sorte une connerie plus grande que lui ! « Sa tête ? Nan mais la mienne ? Je pourrais plus jamais prendre cet ascenseur, c'est finit ! » fis-je d'une voix choquée, mais hilare, rejoignant mon compagnon dans son fou rire. Je n'allais plus jamais pouvoir croiser ma voisine, elle qui avait déjà tant de difficulté à supporter notre petite bande de « dégénérés » comme elle le marmonnait souvent.
M'installant côté passager, je suis prête pour une nouvelle aventure, avec moins de mamie aigrie au programme je l'espère ! Mon guitariste me raconte sa semaine et je tique sur ces nouvelles activités. « nouvelles activités ? Ça semble cochon, j'ai hâte ! » commentais-je en souriant, caressant le dos de sa main qui gît sur ma cuisse. « Oui, nous avons mis en place le projet pour l'année à venir. Ce sera une version moderne du magicien d'Oz et je vais avoir le rôle principal ! Trop pressée ! » Tout allait être grandiose, les idées fusaient de partout et les rôles que nous étions en train de retravailler promettaient !
Le trajet se poursuit ainsi jusqu'à la ville de Boston qui me rend extatique rien que pour son côté culturel prononcé. Je ne suis pas venu depuis au moins un an, mais j'en garde un très bon souvenir, avec mon crew comme à chaque fois qu'il y a une sortie théâtre à faire. Si nous avions le temps, je ferais découvrir à Jim mon lieu favori, je lui ferais trouver le temps sur le programme initialement prévu et très secret, il le fallait, pour qu'il me comprenne un peu plus encore, qu'il voit qui je suis dans mon élément. L'hôtel devant lequel nous nous garons est splendide et je n'en crois pas mes yeux, il a dû éclater sa tirelire ! Je n'en reviens pas et je ne suis pas au bout de mes surprises. Une fois notre clé récupérée – non sans des regards un peu étranges envers notre couple comme d'habitude – je m'empare de celle-ci pour ouvrir la porte de notre antre. « Oh waouh ! Mais... T'as vendu un rein pour ce week-end ? Oh y'a même un jacuzzi ! Oh mon amour, tu n'aurais pas dû... Je suis si heureuse. » tout ça rien que pour nous, personne pour nous embêter. Pas de frangins surprotecteurs, pas de colocataires bruyants de l'autre côté du mur, juste lui et moi, ne pensant qu'à nous.
Je m'approche de mon géant qui glisse ses bras autour de moi pendant que je m'accroche à sa nuque, accueillant ce baiser avec gratitude. Je me sens gâtée, épanouie avec un tel homme et il n'y a clairement plus rien qui compte. Il s'est racheté pour son oubli à cause de son téléphone, je ne lui ferai plus de remarques, plus de remontrances. En plus, il allait en avoir un nouveau, ça irait à présent ! Je montre à Jim toute l'étendue de mes sentiments en appuyant un peu plus le baiser, mon corps se collant contre le sien avec envie. Mais il me coupe dans mon élan, alors que j'ai senti qu'il en avait envie aussi... Je grogne en m'éloignant de lui, tout de même curieuse de savoir ce qui pourrait bien retarder le fait de nous déshabiller là maintenant... « Oh... T'es sûr qu'on va être en retard ? … Bon d'accord, mais tu perds rien pour attendre. » répliquais-je en lui mettant une tape sur les fesses alors qu'il va vers la porte de la chambre. Et quelles fesses !
Nous redescendons rapidement, moi toujours dans l'ignorance la plus totale sur notre destination. Je n'ai pas d'autre choix que de suivre ma moitié à travers les rues dans ce brouhaha constant qu'est Boston, jusqu'à ce que nous nous arrêtions devant... « Oh mon Dieu ! » m'écriais-je face aux lettres accrochées au-dessus d'une entrée dorée, au style baroque qui me faisait rêver. « Je... les misérables ! ? Jiiim ! » couinais-je, ma façon de prononcer son nom n'ayant pas changé depuis des années, l'admiration dans le cœur. « Merci ! Tu es le meilleur petit ami qu'on puisse espérer, mes rêves étaient en-dessous de tout. » laissais-je échapper tant l'émerveillement et l'excitation me prenait. Je savais que ça faisait toujours bizarre à Jim de savoir que j'étais amoureuse de lui depuis la pré-adolescence, ce qui me semblait plutôt normal à force de ressentir ce genre de choses. Celui qui était définitivement ma drogue faisait tout pour que je reste accroc, c'était incroyable !
Je pris quelques clichés, du bâtiment, de nous devant, avant d'entrer à sa suite, jouant les touristes dans cet endroit si cher à mon cœur. L'endroit était bondé, tout le monde était très beau et j'avais hâte de voir cette version des misérables ! Et je ne fus pas déçue du voyage ! Tout le long de la représentation, je profitais tout en observant mon amoureux, pour être certaine qu'il ne s'ennuie pas, lui demandant à plusieurs reprises s'il appréciait le moment. Moi, j'étais aux anges malgré une des chanteuses mal castée, mais je ne voulais pas que Jim passe une mauvaise soirée pour autant. À l'entracte, je lui rappelais combien je l'aimais, sans me défaire de mon sourire radieux, gardant sa main prisonnière de la mienne tout du long, mes doigts tantôt agrippés à lui, battant la mesure à d'autres moments. « C'était vraiment cool ! T'as aimé ? Genre vraiment ou c'était moyen ? Ça change des Scarlet, c'est sûr. » et de sa playlist habituelle qui celle mieux à son look gothique.
Sujet: Re: I need to heal what I inflict, But I'll burn that bridge when I get to it ¤ ft. Jim Sam 17 Aoû 2024 - 16:12
I need to heal what I inflict, But I'll burn that bridge when I get to it. feat. @Astoria Talis
Je ris de plus belle quand ma petite brune préférée ne sait plus où se cacher suite à l'intervention de notre grand mère favorite à la sortie de l'ascenseur. Bon d'un côté je la comprends, trouver la petite voisine dans tous ses états avec le grand gothique flippant qui la tripote à moitié, ça peut être un peu traumatisant. Surtout qu'au vu du nombre de balais qu'elle doit avoir dans le cul, ça n'a pas dû lui arriver bien souvent ce genre de choses. Quoi qu'il en soit, ça ne serais à rien de nous traiter de dégénérés, c'est elle qui est trop coincée. Ma copine est plus rouge que jamais et je crois qu'elle n'osera plus jamais prendre l'ascenseur. Je la rassure une fois dans le van.
- Arrête Sweetheart, t'es encore plus belle quand tu rougis comme ça...
Je me penche à son oreille pour chuchoter comme si on pouvait nous surprendre, une main qui saisit des cheveux pour en entortiller une mèche entre mes doigts.
- Et encore, tu ne t'es pas vu quand tu jouis... elle aurait pu avoir un sacré spectacle.
Je me redresse à ma place en me mordant la lèvre... j'ai vraiment hâte qu'on arrive... faudra tenir une heure et demi... au minimum... prions pour qu'il n'y ait pas trop de bouchons ! Je mets le contact et reprends avec un peu plus de sérieux.
- Ne t'inquiète pas, elle est simplement jalouse, ce n'est pas à elle que ça risquerait d'arriver de se faire prendre comme ça dans un ascenseur, c'est elle qui ne le prendra plus tu verras.
Nous prenons finalement la route et discutons de nos semaines respectives, ses cours, mes clients chiants... enfin, pas si chiants, c'est juste que j'avais trop hâte que cette semaine se termine, et ils étaient dans mes pattes. Je finis par lui expliquer que j'ai tenté de nouvelles activités, petite allusion à cette jolie bague que j'ai créée juste pour elle, bien sûr elle n'en sait encore absolument rien, mais elle comprendra bien assez vite. J'éclate une nouvelle fois de rire quand elle suggère que la dite activité pourrait être quelque chose d'osé. Je lui réponds en profitant de ses doigts qui caressent doucement le dos de ma main.
- Effectivement je pense que ça peut te plaire, mais pour une fois, et je sais que c'est étonnant venant de moi, c'est rien de cochon. Je lui fais un petit clin d’œil et reprends. C'est un honneur d'être en présence de la fabuleuse Dorothy ! Je suis certain que l'incarnera parfaitement. J'ai hâte de venir t'applaudir sur scène.
Et je suis sérieux, bien évidemment que je viendrai assister à la première, tout comme la deuxième, le troisième et toutes autres représentations qui suivront aussi ! Je serais au premier rang pour admirer ma sublime copine jouer son rôle et pour l'encourager aussi fort qu'il le faudra. Elle est incroyable sur scène, lumineuse. Elle est faite pour ça, totalement, c'est son élément, elle est faite pour la scène.
Notre trajet se déroule sans trop de soucis, si on oublie les quelques bouchons qui me font râler parce qu'ils retardent un peu trop notre arrivée à mon goût. Mais nous y voilà enfin. Nous découvrons notre chambre pour tout le week-end et croyez-moi que je suis tout aussi surpris qu'elle, je ne m'attendais pas à ce que ça soit aussi grand. Je savais que c'était beau des quelques photos que j'ai pu voir lors de la réservation, mais je ne m'attendais clairement pas à ce qu'on ait autant d'espace. Et ce jacuzzi, bon sang ! Il est incroyable, je pense qu'on va y passer un bon paquet de temps. C'est pas tous les jours qu'on peut vraiment profiter comme ça, alors non, je n'ai pas vraiment regardé mes dépenses. Mais on a été plutôt bien payés cet été pour le festival, et j'avais encore pas mal de sous de côté des gros mois de ventes... alors tant pis, profitons-en pour nous retrouver, juste tous les deux, sans frères ou colocataires même si on les aime de tous nos cœurs, sans potes, sans gang, sans Boulot. Juste nous et rien d'autre.
- T'occupe pas du montant, c'est pas important. Tout ce que je voulais, c'est qu'on se retrouve et qu'on profite un maximum de ce week-end ensemble. Alors profitons !
Je l’enlace et commence à l'embrasser, encore et encore. C'est clairement à ce moment-là que je maudis le plus les bouchons, parce que sans eux, on se serait arrivés au moins quarante-cinq minutes plus tôt. Ce qui nous aurait laissé largement plus de temps pour nous amuser un peu avant de devoir partir. Mais non... on est obligé de se calmer un bon coup et de redescendre sur terre. Et croyez-moi que ce n'est pas si simple parce qu'elle a carrément commencé à me chauffer avec ses baisers. Oui ça suffit à rendre barge... ELLE me rend barge, me jugez pas OK !
- Oui mon cœur, crois moi que j'adorerais t'enlever cette petite robe, mais je sais que tu ne voudrais surtout pas être en retard. Je suis certain que ça va te plaire. Elle me claque le cul en passant devant moi, et me souffle quelques mots, ça me fait un peu rire. J'adore ce genre de promesse... dit, t'étais sérieuse tout à l'heure quand tu parlais de torture ? Nan parce que ça peut se négocier aussi...
Je ris de plus belle, attrape la veste de costume qui est sur le dessus de ma valise, je la pose sur mon épaule et nous sortons de la chambre, main dans la main. Je ne pense pas avoir froid, il fait encore bon, mais Astoria n'a mis qu'une petite robe et j'ai peur que la température baisse après la représentation. Elle pourra se couvrir un peu au moins. Je l’entraîne avec moi dans le quartier adjacent à notre hôtel, on est qu'à quelques minutes à pieds, ce qui est parfait. Nous marchons, doigts emmêlés, sans se soucier des regards que peuvent nous lancer les gens autour de nous. Ils peuvent bien penser ce qu'ils veulent, ça passe au-dessus de notre petite bulle. Le sourire aux lèvres, je regarde avec tendresse les yeux de ma chérie qui s'écarquillent à mesure que nous approchons de L'Emerson Colonial.
Elle se met à faire ses petits couinements que j'adore quand elle comprend que c'est bien ici que nous allons passer notre soirée. Je souris bêtement face à ses mots, ayant toujours un peu de mal à accepter qu'elle ait pu s'imaginer à mes côtés depuis si longtemps. Et ça me touche de me dire que je fais mieux que ses espoirs, moi qui ai toujours peur de merder, comme je l'ai fait en beauté la semaine dernière. J’espère que c'est de l'histoire ancienne, et que je suis maintenant pardonné.
- Surprise. J’espère avoir visé juste ?
Je viens chercher ses lèvres rapidement devant le bâtiment, et joue le jeu pour quelques photos avec Astoria, ça nous fera des souvenirs. Il est temps d'y aller, alors nous entrons. Je tends les billets aux hôtesses d'accueil qui nous emmènent à nos sièges, au balcon le plus proche, avec une très belle vue sur la scène.
Tout le long de la représentation, j'ai senti le regard de ma chérie sur moi, veillant au grain que je passe moi aussi une bonne soirée. Et quelle soirée ? J'aurais pas pensé que je serais aussi à fond dedans. Bon je n'y connais pas grand-chose en soi, mais j'ai trouvé beaucoup d'intention dans le jeu des comédiens et ne peux que saluer le travail et la rigueur qu'on ressent parfaitement quand on sait combien il est compliqué d'évacuer le stress et ne pas faire d'erreur sur scène. L'entracte m'a bien distrait, je dois dire, mais je suis plus que ravi de voir à quel point ma Jelly est heureuse en ce moment même. Sa main est restée dans la mienne tout le long du spectacle, ses yeux pleins d'étoiles, son sourire radieux. Plus le temps passait, plus j'avais de mal à détacher mes yeux d'elle.
- Tu veux rire, j'ai adorer ! C'est cool de voir des comédies musicales à la télé, mais sur scène c'est autre chose. Et puis... l'endroit est fou aussi ! Je comprends que ce soit ton théâtre préféré ! Je viens coller mon front au sien. Et te voir avec un si beau sourire, c'est ça mon cadeau. Du coup j'imagine que ça t'a plu à toi aussi ? Toi qui t'y connais plus que moi, t'en as pensé quoi ?
Je viens l'embrasser à nouveau, plus qu'heureux de nous, ici, maintenant, dans ce lieu qui est vraiment sublime. Puis nous partons de ce moment hors du temps pour retrouver l'air bien plus frais de la rue, la vie de Boston, les lumières qui illuminent cette ville. Immédiatement je viens placer ma veste sur les épaules de ma chérie, si moi je ressens l'écart de température, elle doit avoir froid, et puis... il faut avouer qu'elle est diablement sexy avec ma veste qui contraste totalement avec sa robe.
- Tiens, je ne voudrais pas que tu tombes malade. Est-ce que tu veux manger quelque chose avant de retourner à l’hôtel ? Je ne savais pas trop à quelle heure on allait sortir, alors je n'ai rien prévu, choisis ce qui te fait envie, je te suis.
Et nous voilà, tous les deux repartis à travers les ruelles en quête d'un repas avant de rejoindre notre chambre d’hôtel.
Sujet: Re: I need to heal what I inflict, But I'll burn that bridge when I get to it ¤ ft. Jim Mer 21 Aoû 2024 - 23:35
Masterpiece MIWclickAstoria & Jim xxx« I need to heal what I inflict, But I'll burn that bridge when I get to it » Il est incorrigible ! Entre ma relation avec lui et celle que les voisins pensent que j'entretiens avec mon frère jumeau, je crois que je ne vais plus oser sortir de chez moi ! La vieille folle m'a traumatisée, moi plus qu'autre chose et je suis rouge comme une tomate prête à exploser au moindre bruit... Et ça fait rire cette grande asperge tatouée que j'aime de tout mon cœur ! Il me fait rougir de plus belle, ce que je ne pensais pas possible mais le feu me donne chaud, ou bien ce sont les paroles que prononce mon petit ami qui m’émoustille... Rien que de m'imaginer me faire prendre dans un ascenseur, j'en ai les ovaires qui frétillent d'envie et dois me mordre l'intérieur de la joue violemment pour ne pas passer directement à l'arrière du van et lui faire sa fête !
Heureusement que Jim tourne la clé de contact et se met en route, ça m'aide à me calmer et à avoir les idées plus claires. On se met à parler de nos semaines respectives et je suis heureuse que tout se soit bien passé pour lui. Je savais qu'engager Declan pour l'aider était une bonne chose. Ça gonflait le CV de mon ami, tout en soulageant mon amoureux. Je le voyais depuis des années s'obstiner à faire tourner la boutique tout seul, mais il gagnait en notoriété, tant dans son travail qu'avec les Scarlet Zombies, ça attirait les foules, surtout maintenant que Taylor était de retour... Mon Dieu... Celle-là, je l'avais pas vu venir, le jour où je l'avais croisé au Groov ! On se protège l'un l'autre, on ne révèle pas les activités et je n'ai même pas encore parlé à Jim de tout ça, ne sachant pas quel serait le meilleur moyen de lui avouer, pas après ce qui était arrivé à Heath et Zepp... Je ne veux pas qu'il le voit différemment. Bref, on se concentre sur la route et je lui raconte que j'ai le rôle de Dorothy dans notre prochaine pièce, ce qui me rend joyeuse. « Oh oui ! J'ai si hâte de monter sur scène ! Mais on en a pour un moment avant ce jour ! Tout est à construire, nos personnages surtout pour cette adaptation moderne. On voudrait faire un peu comme Hamilton pour les chansons, un peu de rap moderne sur fond traditionnel. Ça semble chelou, mais je te jure que ce sera cool ! »
Je lui expliquais brièvement le pitch de base, et nous finissons par nous rappeler de certaines chansons, enchaînant avec la radio qui passe de la musique qu'on fredonne entre deux conversations. Surtout dans les bouchons... Et puis, nous arrivons enfin au pied de l'hôtel,puis dans cette chambre luxueuse, digne des plus grands. J'ai hâte de profiter du jacuzzi avec mon guitariste, mais ce dernier m'informe que l'on doit déjà repartir. Je fais la moue, j'espère que ça vaut vraiment le coup sa sortie... Bon, je me doute qu'il ne nous aurait pas stoppé si ce n'était pas incroyable, mais tout de même... Mais oui, je me chargerai de son petit cul sexy à notre retour... « Oh oui, il y aura torture, t'en fais pas mon cœur. » fis-je en le frôlant bien près, ma main sur son torse alors que j'appuie sur le bouton de ce nouvel ascenseur. Bien plus bondé celui-là, alors je suis ravie que Jim ne tente rien, parce que même en présence d'inconnus, je pourrais mourir de honte !
Une comédie musicale ! Il me connaît si bien, c'est fou ça... Ce week-end pour se faire pardonner son plantage de la semaine passée ? J'avais déjà tout oublié, mais ne regrettais pas vraiment qu'il se sente assez coupable pour m'offrir tout ça. Non pas que je veuille profiter de lui ou de son argent, mais j'adore l'idée qu'il tienne assez à moi pour sortir le grand jeu ! Je l'aime et veux accomplir tous les rêves fantasmes qu'il m'inspire depuis l'adolescence. Et il dépasse tout ce que j'ai pu imaginer ! Je sais qu'il ne se pense pas à la hauteur, il me met sur cet étrange piédestal – que j'adore hein – peut-être parce que, inconsciemment, il sait que Ache pourrait faire bien pire que de le frapper s'il me brisait le cœur... Mon aîné avait fini par accepter notre relation, du moins il était moins virulent quand il nous voyait ensemble. Mais j'étais certaine qu'il avait menacé Jim de lui arracher quelconque parti de son anatomie en cas de chagrin, tout comme Helios l'avait fait.. J'aime mes frères, mais ils semblent oublier à quel point je peux faire tout ça moi-même...
Les Misérables, une œuvre formidable de Victor Hugo, sur fond musical, avec des costumes splendides que Vanessa aurait adoré voir et reproduire, étant sa période préférée de l'histoire. Je lui pris quelques clichés discrètement, profitant du spectacle que je comptais bien lui raconter à mon retour. Je profitais de chaque instant, main dans la main avec Jim qui semblait apprécier lui aussi. Du moins, je l'espérais... Ce qu'il me confirma une fois sorti du théâtre, ouf ! « Ouiii ! Si on vivait à New York, je serais tous les soirs sur Broadway pour tout voir et revoir ! Je suis tellement contente que tu aies aimé, mon chat ! » soupirais-je, un sourire immense collé au visage. « Moi ? J'ai a-do-ré ! Les chorégraphies étaient cool, les costumes magnifiques ! Et les chanteurs... Les deux principaux ont joué dans Hamilton et le gars qui chante à la fin était dans Sweeney Todd. Je les trouve fantastiques ! »
Ok, il va falloir me calmer et redescendre un peu... Mais je n'y arrive pas, au milieu de la foule qui semble un peu plus calme que moi, qui détonne moins que nous deux dans cette marée humaine. Il n'y a que l'air du dehors qui m'apaise, la fraîcheur saisissante ayant un bon effet sur les nerfs ! Jim me jette sa veste sur les épaules habilement et je me sens entouré de sa chaleur et de son odeur, ce qui rend la soirée encore plus touchante. Il me demande de choisir ce que je veux manger. « Oh je vois... Hum... Je sais qu'il y a des restos sympa de ce côté. On trouvera bien un truc. » dis-je en pointant une rue du doigt, un peu plus à droite.
Nous frayons un chemin à travers la foule et trouvons un petit restaurant français qui sert tard le soir, profitant de la sortie des théâtres pour nourrir les badauds. Parfait ! « Super ! On partage l'addition, ok ? Tu as déjà fait beaucoup pour moi, je veux t'offrir quelque chose moi aussi. » suppliais-je presque mon petit ami. Bon, ok, j'avais bien quelque chose d'autre pour lui, même deux mais l'autre chose se ferait dans l’intimité de la chambre, dans ce jacuzzi qui nous attendait... Une fois installés, et un apéritif servi, je sors de mon sac à main une grosse boîte ornée d'un papier que j'ai décoré, un peu comme son cadeau d'anniversaire l'an dernier. « Tiens. Je ne peux plus attendre. Tu sais, je n'étais pas vraiment fâchée contre toi. Je suis désolée de t'avoir fait subir ma mauvaise humeur cette semaine... J'avais déjà tout oublié quand tu m'as amené le Starbucks et les roses. Je t'aime, je ne voulais pas qu'on se dispute. »
Je poussais la boîte vers lui, admettant la drama queen que j'étais. Je tenais de mon aîné, hein ! On nous refera pas ! Suite à tous les problèmes intempestifs de téléphone que mon beau tatoué a eus ces derniers mois, j'ai pris sur moi de lui offrir un modèle bien plus récent. Genre vraiment plus récent ! Il en vaut la peine... Et il faut bien que l'argent que je me fais avec les Serpents servent à autre chose que mes études de temps en temps ! J'espérais que ça lui plairait, et qu'il ne poserait pas trop de questions. « Mais sache que je paierais quand même la moitié du repas. On partage tout, tous les deux. » ajoutais-je en posant ma main sur la sienne un instant, avant qu'il ne se saisisse de la boîte du téléphone. Ça faisait un peu mafieux qui fait plaisir à sa poule, non ? C'est assez sexy de m'imaginer dans ce rôle... J'y prendrais presque goût, si je n'aimais pas tout autant celui de la princesse qui se fait gâter dès qu'elle bat des cils.
Sujet: Re: I need to heal what I inflict, But I'll burn that bridge when I get to it ¤ ft. Jim Mar 27 Aoû 2024 - 10:28
I need to heal what I inflict, But I'll burn that bridge when I get to it. feat. @Astoria Talis
Qu'est-ce que je peux aimer quand elle me parle comme ça. Moi qui avait une peur bleue que tous mes kinks chelous la fassent fuir, ou encore qu'elle ne comprenne pas... J'étais loin de la réalité. J'ai même l'impression que ça l'a fait kiffer d'avoir autant d'emprise sur moi. Ou alors c'est simplement le fait de pouvoir tester de nouvelles choses. Le fait est que quand elle me parle de torture tout en me claquant le cul, ça me donne bien trop d'idées et je ne serais à pas grand chose de lui faire comprendre dans l'ascenseur. Si il n'avait pas été bondé comme il l'est en cet instant. Zut.
J'ai bien choisi l'hôtel, on est qu'à quelques minutes à pieds du théâtre. Astoria semble plus que ravie de mon choix en matière de représentation et se lance dans une petite séance photo devant le bâtiment. Je joue le jeu et en profite pour prendre quelques clichés d'elle. Elle est tellement belle comme ça, son sourire, son regard. Mais bien vite nous devons entrer et rejoindre nos places. Je ne m'attendais pas à ce que ça passe aussi vite, vous allez me dire, les comédies musicales ce n'est pas vraiment mon style. Mais à voir en live, c'est assez impressionnant.
Déjà il y a le travail des acteurs, ils vivent vraiment leur personnage, sont à fond dans leur histoire, on y croit vraiment. Le travail scénique aussi, parce que croyez-moi que pour sonoriser correctement tout ce bordel, ça a dû être un sacré casse-tête. L'occupation de l'espace est très bien réfléchie, les décors aussi et les costumes... Bordel ça a dû prendre un temps de fou ! Alors oui, j'étais à fond dedans moi aussi, me laissant tout de même quelques fois distraire par une réaction de la copine qui me faisait sourire. On a passé ce moment main dans la main, ou parfois main sur la cuisse quand l'occasion se présentait.
On a tous les deux passé un excellent moment, c'est tout ce que j'espérais pour cette soirée. Ça ne fait qu'annoncer un encore meilleur retour à l'hôtel. On est sortis du théâtre en partageant nos impressions, visiblement on est sur la même longueur d'onde. Je souris tendrement à ma petite brune, attendris d'entendre tant de passions dans ses propos. J'adore la voir aussi passionnée que ça, aussi heureuse, ça me fait du bien et ça me rassure amplement, je suppose que ma boulette de la semaine dernière est derrière nous. J'ai plus qu'à changer de téléphone le mois prochain pour que ça n'arrive plus jamais et tout sera bien oublié, enfin je l'espère. Mais ce n'est pas pour autant que je vais relâcher ma vigilance. Je ne veux plus jamais être la source de son malheur.
Bon ok peut-être que j'abuse un peu sur ce coup-là, je n'ai fait que d'ajouter une couche à ses soucis actuels, mais quand même je m'en veux, je suis sensé être là pour la soutenir pas pour l'enfoncer, alors pour toute la fin du week-end je serais aux petits soins avec elle. Ça commence par déposer ma veste sur ses épaules pour qu'elle ne prenne pas froid et de lui proposer d'aller manger un morceau. Bon peut-être que j'ai été un peu con de ne rien avoir réservé pour ce soir, mais je ne savais pas vraiment à quelle heure on allait sortir, ni même si on allait avoir faim, alors je lui propose de choisir ce qui lui fait envie. Elle semble mieux connaître la ville que moi, alors je lui fais entièrement confiance.
- Je te suis, choisis ce qui te plaira.
Je lui attrape la main et nous nous enfonçons dans les ruelles, jusqu'à ce que nous tombions sur un joli petit restaurant, cuisine française visiblement, c'est parfait, un serveur nous amène à une petite table, un peu à l'écart, non sans nous jetter des regards en coins. Mais je m'en fiche bien, c'est pas plus mal qu'on ne soit pas en plein milieu de la salle, déjà parce qu'on va pouvoir être tranquille et en plus, la lumière est plus douce par ici, et on est pas loin des grandes fenêtres qui mènent sur les plus petites ruelles. Une fois installée, Astoria me propose, enfin non, me supplie de partager la note avec elle. Ça me fait sourire, parce qu'en soi ça ne me dérange pas du tout qu'on fasse moitié-moitié au restaurant, mais d'un autre côté, je lui avais bien dit que ce week-end c'était pour moi... grrrrrr elle va me faire mentir ! Arrête de me regarder comme ça... Astoria ! Je fronce un peu les sourcils, j'ai pas envie de céder, plus par défi qu'autre chose mais je vais flancher si elle me sert cette petite moue comme ça.
- Hum... j'avais dit que tous les frais étaient pour moi ce week-end... me regarde pas avec ses yeux là Jelly... pffff bon Ok on coupe l'addition en deux...
Pourquoi est-ce que je suis si faible face à elle, hein ? Je suis irrécupérable. J'ai plus aucune volonté quand elle me regarde avec ses yeux là, si ce n'est de venir l'embrasser. Mais pas tout de suite. Ma copine me sourit largement et un serveur nous apporte nos apéritifs. Puis... elle sort une grosse boîte, bien emballée de son sac. Elle me la tend et je ne sais plus vraiment où me mettre. Bien évidemment que ça me fait plaisir, ça me touche beaucoup. Sur tout quand elle me dit qu'elle ne m'en a jamais vraiment voulu.
- Hein ? Pour moi ? Mais enfin mon cœur, je n'ai rien fait pour mériter ça... Évidemment je suis content d'apprendre que tu ne m'en veux pas, mais tu n'étais pas obligée.
Je lui souris, attendris et voyant qu'elle trépigne un peu, j'ouvre le paquet. OH MON DIEU. Elle est folle, un téléphone neuf, dernière génération. Ça lui a coûté une blinde, je le sais parce que je visais le modèle en dessous et que je n'aurais pu me le payer que le mois prochain. Je crois avoir une petite idée de comment elle a pu le payer, et même si je vois un petit côté très sexy au fait de savoir que ma copine fait partie d'un des plus gros gang de la ville, je crois que je préfère ne pas savoir comment elle réunit ces fonds. Les yeux complètement écarquillés, je relève la tête vers elle.
- Et après c'est moi qui ai vendu un rein ? Sweetheart, je... j'ai même pas les mots tellement ça me touche. Merci.
Je me penche et viens l'embrasser par-dessus la table, en faisant attention à ne pas tout renverser sur mon passage. Il manquerait plus que je refasse une boulette et que je lui renverse mon verre dessus... quoi que... elle serait obligée d'enlever sa robe... ça serait vraiment dommage non ? Allo Jim, ici la terre, on redescend un peu et on garde ses idées là pour l'hôtel tout à l'heure. Je me rassois, mais garde sa main dans la mienne, je n'ouvre pas la boîte du téléphone tout de suite, je verrai ça à l'hôtel, j'ai trop peur de le faire tomber tout de suite. Mais ça me fait repenser... moi aussi j'ai un cadeau pour elle... bon ça n'a rien à voir avec ce qu'elle vient de m'offrir... mais j'ai envie de lui donner maintenant. Ha ça devra attendre un petit peu, puis que nous plats arrivent. Je redonne le téléphone neuf à Jelly pour qu'il soit bien en sécurité dans son sac et nous mangeons en parlant de tout et de rien, riant à nos blagues, sans nous quitter des yeux. C'est une belle soirée, parfaite.
Une fois nos assiettes bien vidées, je mets la main dans ma poche et sors ma petite boîte à médiators que je pose sur la table. C'est une petite boîte en bois qui ferme avec des aimants, ma mère me l'avait offerte quand j'ai commencé à jouer sérieusement, j'y tiens beaucoup. Elle est simple, en bois sombre, avec un motif de guitare électrique gravé dessus. Et elle est pile assez grande pour contenir une bague. Je fais glisser cette boîte au milieu de la table.
- Tu sais... tout à l'heure dans la voiture, on parlait de nouvelles activités que j'ai pu tester aujourd'hui... alors.. moi aussi j'ai quelque chose pour toi. C'est pas grand choses, mais c'est fait avec le cœur et en pensant à toi. Je... J'aurais aimé trouver une boîte plus adaptée mais j'avais rien d'autre sous la main .
Elle saisit le petit coffret et le stress m'envahit, j'espère que ça va lui plaire.
Sujet: Re: I need to heal what I inflict, But I'll burn that bridge when I get to it ¤ ft. Jim Mer 4 Sep 2024 - 23:05
Masterpiece MIWclickAstoria & Jim xxx« I need to heal what I inflict, But I'll burn that bridge when I get to it » Je suis en joie d'être sortie de mon appartement, d'oublier un peu le quotidien, l'absence de Vanessa, les cours qui commencent, les activités du gang. Je suis un peu triste d'avoir quitté Helios, mais j'ai confiance en notre voisin pour lui tenir compagnie. Entre geeks, ils savent toujours quoi faire et si Tyler débarque, je ne donne pas cher des voisins ! Avant que je ne sois avec Jim, c'était souvent mon jumeau qui m'accompagnait partout, parfois Achilles quand il ne bossait pas un peu trop. Les comédies musicales, c'est un truc entre lui et moi, auquel j'ai greffé mon double parce que je ne sais rien faire sans lui, c'est un fait ! Si je continue mes activités avec mes frères, surtout depuis qu'Achilles accepte un peu plus ma relation avec son ami plus vieux que moi de treize ans - chose que je ne lui rappelle jamais soit dit en passant – j'en fais davantage avec Jim et j'adore ça. J'aime notre couple et bien que le début de semaine dernière ait été un peu compliqué, tout allait mieux maintenant.
Tout allait déjà largement mieux à l'odeur du starbucks dans le salon, il fallait l'admettre. Ses yeux tristes et ses mots d'excuses, comment ne pas craquer ? Dramaqueen jusqu'au bout, le pauvre s'était torturé les méninges toute la semaine pour m’offrir quelque chose de grandiose pour se racheter et je devais admettre que ça me plaisait bien... Un hôtel hyper classe, une soirée dans LE théâtre de mes rêves, pour voir une comédie musicale. Et un petit restaurant de mon choix en prime ! J'entraînais Jim dans les rues à la recherche de la perle rare, me souvenant d'un petit bistrot français très cosy et chic, sans être hors de prix. Il avait fait assez de folies avec l'hôtel et le théâtre, fallait pas pousser non plus ! Et j'ordonnais de partager l'addition ! Oh, le beau tatoué tenta de me résister, mais ma moue triste était redoutable, je l'utilisais depuis toute petite et il n'avait jamais su me tenir tête. J'en avais obtenu des trucs avec ça... « Super ! » me réjouis-je à l'idée de partager la note.
Puis, je sortis de mon sac le téléphone tout emballé, désireuse de voir son visage s'illuminer. Je m'excuse d'avoir un peu abusé sur mon agacement et les silences à ses quelques messages, je n'étais que la digne héritière de mon aîné après tout ! Oh la bouille de mon amoureux quand il découvre la boîte, bégayant presque qu'il ne le mérite pas. « Ça me fait plaisir, j'y tiens. » le rassurai-je. Rien ne m'obligeait à le faire, non, mais l'envie de tout effacer et de repartir sur des bases saines, avec des portables opérationnels m'importait plus que le reste. Et vu sa réaction, j'avais tout gagné... Mon guitariste souriait, perdu un instant dans le flot de ses pensées. Oui, j'avais fait des folies, oui c'était bien de l'argent sale issu d'un trafic d'armement dans notre ville et ses alentours, oui je l'aimais tellement que j'avais fait des heures supp et fait jouer des relations pour avoir une petite ristourne. Oui, oui, oui. Il en valait la peine, ce grand nigaud dont j'étais tombée amoureuse, dix ans plus tôt... « C'était pas mon rien, t'inquiète pas ! Ça te plaît ? Je suis trop contente ! On va enfin pouvoir se parler h24 sans problème de batterie. » m'exclamais-je en me redressant, pour venir accueillir son baiser.
Le goût de ses lèvres si douces me faisait frissonner, je ne rêvais que de ça depuis des jours, un peu plus encore depuis que nous étions arrivés à l'hôtel et que j'avais découvert ce jacuzzi qui me donnait des idées... Mais pour l'heure, il était temps de manger. Le serveur apporte les plats. Ils sont assez rapides dans ce restaurant, sans passer pour des malotrus qui débarrassent tout sans se soucier des clients. Jim et moi nous parlons, de la représentation, de notre semaine, de ce fameux portable que j'ai hâte qu'il allume à l'hôtel, car j'y avais déjà implanté quelques petites choses. Trois fois rien, une magnifique photo de nous en fond d'écran, prise à la dérobée par Helios où nous ne faisions que nous regarder en souriant. J'avais le même fond d'écran, je trouvais cette photo magnifique et tellement pleine de sens. Celui de l'amour, de se sentir vibrer dans les yeux de l'autre, d'être enfin entière, comme jamais je ne l'ait été... Oh, et puis quelques photos coquines dans sa galerie histoire qu'il pense à moi les jours d'examens et de répétition, pour ne pas se refroidir...
Le plat terminé, notre serveur retire les assiettes, non sans avoir rempli nos verres avec la bouteille que nous avions commandée. Je m'essuie délicatement le contour de la bouche et repose ma serviette, relevant les yeux vers mon amoureux qui est en train de fouiller ses poches. Je le vois sortir une boîte que je connais bien. Soit il a mis du tabac à rouler dedans, soit il va me sortir sa guitare de nulle part et me faire la sérénade. L'un me plaît plus que l'autre je dois dire... Il pousse le coffret à médiator vers moi et je me fige un peu, mon cerveau faisant un looping. Je regarde l'objet, puis l'homme de mes rêves. Ce dernier entame une tirade qui me désarçonne. Les nouvelles activités... J'ai un coup de chaud lorsqu'il dit qu'il avait quelque chose pour moi, mon cœur ratant un battement – ou deux – lorsque Jim dit que c'est fait en pensant à moi... Je n'ai pas mis Declan dans ses pattes pour me retrouver comme une conne face à une boîte capable de contenir un objet pouvant changer le cours de l'histoire ! Mon ami ne m'avait rien dit sur une éventuelle boîte de ce genre, j'avais envie de le fracasser, de l'appeler tout de suite pour savoir ce qui était en train de se passer ! Le rouge me monte jusqu'aux oreilles quand Jim s'excuse de ne pas avoir trouvé une autre boîte. Comment ça, plus adapté ??? Il veut ma mort ou quoi !?
Je tente de respirer, ma poitrine cogne bien trop fort devant ce coffret, mes yeux se mettent à briller d'émotion. J'ose approcher une main toute tremblante, surveillant mon guitariste du coin de l'œil. S'il se lève pour se mettre à genoux, je crois que je suis capable de hurler avant même que son visage ne soit à ma hauteur. Bordel, mais arrête de paniquer Jelly ! Je vais faire un malaise à force de suspens ! Comme Jim ne se lève pas, j'ouvre enfin la boîte mystère. « Oh putain ! » m'écriais-je de surprise en découvrant une bague à l'intérieur. À ce moment-là, mon cerveau grille complètement. J'ai l'impression de faire un black-out alors qu'il ne s'écoule pas plus de quelques secondes, une minute tout au plus. Je crois que j'ai vu tout noir, car mes yeux me piquent en clignant. Je relève les yeux vers Jim qui me bouge pas, anxieux de ma réaction. Puis, je me concentre à nouveau sur cette bague. Ce n'est pas un gros diamant qui brillant de mille feux orné d'une demande en mariage, je vous l'accorde, mais ça me fait le même effet. Je ne saisis pas vraiment pourquoi je mériterais ce genre de geste à l'instant T, ni ce que tout cela implique, mais j'ai envie de dire oui. Dire oui à tout ce qui suivra, peu importe la stupidité, la dangerosité. À cet instant, le tatoué pourrait me demander de sauter d'un pont toute nue que je le ferais sans réfléchir.
« Je... C'est... ton médiator ? » demandais-je en sortant la bague pour la faire tourner entre mes doigts. Elle est faite en corde de guitare où je rêve ? « Oh mon amour... » sanglotais-je en me levant pour aller me réfugier dans ses bras, me sentant plus grande alors qu'il reste assis. Des gens nous observent sans comprendre non plus ce qui se passe. Devaient-ils applaudir quelque chose d'énorme ou bien continuer leur dessert ? Je passe l'anneau à mon doigt, me détachant à peine de ma moitié. « Elle est splendide. Je t'aime de tout mon cœur, de toute mon âme. Je ne l'enlèverais jamais. » couinais-je dans le creux de son cou, toute émue. J'y voyais là une promesse, celle de toujours me surprendre, de me rendre heureuse. Je viens embrasser mon petit ami avec force, le temps d'une seconde. « C'est le plus beau cadeau qu'on m'ait jamais fait... et pourtant, ce pendentif mettait déjà la barre très haute. » dis-je en riant légèrement, touchant le collier qu'il m'avait offert à Noël.
Je me détache de mon géant pour aller chercher un mouchoir dans mon sac à main quand le serveur vient nous apporter la carte des desserts. « Oh, non merci, nous n'avons plus faim. L'addition s'il vous plaît. » je réclame, incapable de me retenir plus longtemps, désireuse d'être seule avec Jim pour lui exprimer l'étendu de mon bonheur. Son sourire face à ma réaction en dit long. « Quoi ? J'ai envie de toi. Tout de suite. Rentrons. » soufflais-je en me mordant la lèvre.
Je crois que nous n'avons jamais marché aussi vite dans les rues de n'importe quelle ville fréquentée, nous embrassant au feu rouge en attendant de traverser, mes griffes dans son dos, fantasmant de lui retirer sa chemise au plus vite. L'ascenseur toujours bondé nous empêche de déraper trop tôt, mais je l'attire contre moi devant notre porte. Il ne trouve pas la carte de la chambre, elle doit être dans sa veste, mais là, je suis en train de fourrer mes mains dans ses poches arrières pour chercher et me fais plaquer contre la porte dans le couloir désert, ce qui m'émoustille un peu plus. Le beau brun tilt enfin et attrape la clé pour nous faire entrer. C'est à mon tour de le coincer, cherchant ses lèvres avidement. « Tu es incroyable, le meilleur petit ami qui soit. » soufflais-je entre deux baisers. Je défais sa chemise sans trop attendre et m'éloigne un peu, tant pour reprendre mon souffle que pour contempler son torse musclé et tatoué qui me donne des frissons. J'en agrippe le bas de ma robe pour le remonter, juste assez pour découvrir mes cuisses et laisser entrevoir le bas de mon sous-vêtement. Je l'appelle clairement à la luxure et je n'en ai aucunement honte.
Sujet: Re: I need to heal what I inflict, But I'll burn that bridge when I get to it ¤ ft. Jim Mar 10 Sep 2024 - 22:03
I need to heal what I inflict, But I'll burn that bridge when I get to it. feat. @Astoria Talis
- Pardon ? Comment ça, ce n'est pas ton rein que tu as vendu ? Quoique, non, tu sais quoi ? Laisse tomber, je crois que je ne veux pas savoir.
Je la regarde un peu perdu, suspicieux peut-être aussi... Est-ce qu'elle s'est mise en danger pour pouvoir m'offrir ce genre de cadeau ? Je n'espère pas. Quelque chose dans son regard me fait comprendre qu'elle rigole. Ouff, même si je me doute bien qu'elle doit se faire pas mal d'argent avec les trafics en tout genre de son gang, je préfère me dire qu'elle n'a rien fait d'illégal ces derniers temps.
Je ne sais pas encore totalement où me placer par rapport à cette histoire de gang... D'un côté, je crois que j'ai accepté l'idée, je sais que ça fait partie d'elle et que personne ne pourra la faire changer d'avis, je dois même avouer que je trouve même un côté assez sexy à penser que ma copine joue les gros bras avec des armes... mais de l'autre... bah ça m'angoisse toujours un peu, cette peur d'entendre un jour mon portable sonner pour me donner une mauvaise nouvelle. Je suis un peu rassuré depuis que je sais que Raylee n'est jamais loin, elle veille sur Jelly elle aussi. Bon ok ça a été un sacré choc de savoir qu'elle aussi jouait avec la loi, mais ça a sans doute aidé à bien me rassurer.
Enfin là tout de suite, ce n'est pas vraiment le moment de repenser à ça. Astoria m'a offert un des tout derniers téléphones du marché, les indications sur la boîte promettent une qualité photo incroyable, un son de fou, parfait pour les enregistrements ou mettre un peu de musique... et surtout une batterie qui tient bien la route ! Comme elle le souligne. En prime, il est d'un beau bleu nuit métallisé. J'adore ce genre de couleurs, elle me connaît trop bien. Je lui réponds en me levant pour aller l'embrasser par-dessus la table.
- Tu rigoles ? Évidemment qu'il me plaît, mon cœur t'es incroyable.
Je pose mes lèvres sur les sienne, profitant pleinement de ce contact qui m'a tant manqué cette semaine. Ça me fait encore plus réaliser à quel point j'ai besoin d'être à ses côtés au quotidien. J'ai envie d'être auprès d'elle à chaque instant, de l'embrasser, de la câliner, de prendre soin d'elle. Cette soirée tout entière en est la preuve, je fais des choses qui ne sont absolument pas dans mes habitudes, très loin de là même et pourtant je ne me suis jamais senti heureux, aussi bien, autant à ma place de toute ma vie. Jamais j'aurais pensé aller au théâtre pour une soirée, encore moins pour une soirée en amoureux. Mais pour elle, avec elle, j'ai envie de le faire, et de recommencer, encore et encore. J'ai hâte de retourner à l'hôtel pour profiter de cette belle soirée juste nous deux, prendre un bain de minuit dans le jacuzzi si elle en a envie, nous câliner dans ce grand lit... ok j'espère même plus on va pas se mentir... vous avez vu cette robe ? Vous avez vu comme elle est canon ? Évidemment que j'ai envie d'elle !
Mais avant ça, nous attaquons le plat de résistance. Je ne connaissais pas du tout ce restaurant, mais j'ai bien fait de faire confiance à ma copine, tout est excellent. J'espère que celui que j'ai réservé pour demain midi sera tout aussi bon, ça met la pression... je remercie le serveur quand il débarrasse les plats et je remplis de nouveau nos verres de vin. On a parlé de tout et de rien, le plus simplement du monde, sans se soucier des regards douteux qu'on a pu nous servir quelque table plus loin. Parfois il m'arrive de me demander à quoi les gens peuvent bien penser en nous regardant. Est-ce que certains me reconnaissent ? Ça ne serait pas si fou peut-être, on commençait à bien se faire connaître après tout, et notre retour a fait pas mal de bruit. Mais je ne pense pas vraiment que ça soit ça. Est-ce que c'est notre différence d'âge qui se voit ? Le fait que je fasse une tête et demi de plus qu'elle ? Le décalage entre nos styles ? Moi, grand démon piercé et tatoué, elle petit ange doux et délicat ? Pfff, s'ils savaient... si j'ai bien appris quelque chose depuis qu'on est ensemble, c'est que c'est la tigresse ici. Mais pour être tout à fait honnête, je me moque totalement des autres.
Tant qu'on est ensemble et que Jelly n'est pas dérangé par les crétins... ça me va parfaitement. D'ailleurs, maintenant qu'on est là, dans ce moment de tendresse... moi aussi j'ai un cadeau à lui offrir. Je lui tends la boîte, et le stress m'envahit alors qu'elle la saisit, les yeux brillants. Wow, je ne sais pas ce qu'elle s'imagine, mais j'ai un peu peur de lui faire espérer quelque chose que je n'ai vraiment pas prévu pour le moment. Mince. J'avais pas tout à fait pensé à cette éventualité... Non pas que jamais pensé à l'idée de l'épouser... bon, à la base c'était pour faire rager Hélios, et ça a marché ! Je revois encore sa tête quand il s'est étouffé au resto. Mais cette petite boutade m'a bien fait réfléchir. Si il y a encore quelques années j'aurais juste ri et détourné le regard. Je crois bien qu'aujourd'hui c'est quelque chose que je pourrais envisager. Mis pas tout de suite, c'est bien trop tôt.
Alors je ne bouge pas, si je me lève, elle se fera encore plus d'idées que j'ai peur de ne pas pouvoir assumer. J'ajoute que c'est quelque chose que j'ai fait moi-même et en pensant à elle. Ce n'est pas une demande en mariage, mais une promesse, une promesse de tout faire pour ne plus la décevoir, une promesse d'être toujours là pour elle. Elle jure, un peu perdue, et c'est moi que ça perd... ses yeux me disent plein de choses contradictoires, mais je n'arrive pas déchiffrer ceux qu'ils veulent réellement dire. Est-ce que ça lui plaît ? Ou pas du tout ? Je sais bien que ce n'est pas une belle bague en or surmontée de diamants, mais je la trouve plutôt belle, cette petite bague. Je soupire de soulagement quand elle se jette dans mes bras, cessant enfin de retenir ma respiration.
- Oui, oui c'est mon médiator. En fait... tu vas rire... J'étais en train de jouer tranquillement et j'ai réussi à casser une corde pendant que je ré-accordais une guitare de la boutique. Tu me manquais et... je ne sais pas, j'ai eu envie d'essayer de faire ça. Et comme mon médiator habituel a la même couleur que tes yeux... ça m'a paru être une évidence.
Je la serre tout contre moi, venant déposer un baiser sur sa joue tant je suis heureux de sa réaction, encore plus quand elle me dit l'adorer. J'allais répondre à ses mots, mais elle ne m'en laisse pas le temps. Elle s'empare de mes lèvres avec une force nouvelle et je ne peux que lui répondre. Mes mains viennent naturellement se poser sur sa taille et je me mets soudainement à regretter d'être ici avec autant de monde autour de nous, parce qu'à m'embrasser comme elle le fait, elle aurait fini sans sa culotte sur mes cuisses. Elle se détache de moi, me laissant reprendre mon souffle, je la regarde tendrement, je l'aime tellement.
- Je suis si content qu'elle te plaise... c'est pas grand-chose, mais ça me tenait à cœur. Par contre... enlève-la peut-être quand tu vas dans l'eau, je ne suis pas certain que la corde apprécie.
Ça me fait sourire un peu, ravi qu'elle tienne autant à ce cadeau... et puis elle enchaîne en le comparant au collier que je lui ai offert à Noël, elle le porte tout le temps et j'en suis ravi. Il lui va si bien. Je suis vraiment touché d'entendre ses mots, je lui vole un autre baiser rapide avant qu'elle retourne s'asseoir et ne s'essuie les yeux avec un mouchoir. C'est ce moment-là que le serveur choisit de nous apporter la carte des desserts et alors que j'allais dire que je n'avais plus très faim, c'est ma petite brune qui coupe court à la conversation en demandant l'addition... elle qui ne dit pourtant jamais non à du sucre, ça me fait lever un sourcil et colle un grand sourire plein de sous entendus sur mes lèvres. Se sourire s'élargit d'autant plus quand les mots qu'elle me souffle me parviennent, encore plus quand elle se mord la lèvre avec cette étincelle si particulière dans les yeux. Je glisse ma langue sur ma lèvre et lui réponds sur le même ton.
- Effectivement, je n'ai plus très faim moi non plus... Rentrer à l'hôtel est une idée très judicieuse.
Nous avons réglé rapidement et nous nous sommes dépêchés de revenir à notre chambre. Le trajet m'a paru aussi court que terriblement long. Nous avons marché vite, mais chaque feu rouge semblait contre nous, car plus on attendait, plus on avait envie de se sauter dessus. Surtout quand Astoria m'agrippait la nuque pour patienter en m'embrassant. Bon sang que j'adore quand elle mène la danse comme ça. Elle sait ce qu'elle veut et c'est carrément sexy. Quand nous montons enfin dans l'ascenseur qui va nous amener à notre chambre, le monde présent me force à me mettre dans le fond, le dos collé à la paroi... et je ne me fais pas prier pour venir coller ma copine contre moi. Elle est donc là, son dos contre mon torse, et comme tout le monde est tourné vers les portes et ne semble même pas nous calculer... je viens doucement glisser une main sur ses fesses, jouant avec sa robe pour faire remonter le tissu, juste assez pour que je puisse effleurer la peau dénudée par son sous-vêtement. Je garde le regard parfaitement concentré sur le mur face à moi, une poker face parfaite, mais je prends un malin plaisir à la chercher un peu en public. Je ne fais qu'annoncer la couleur que je souhaite pour cette soirée.
Et elle semble avoir bien compris ce qui m'anime actuellement puisqu'elle m'attire à elle par les fesses, alors que nous arrivons devant la porte de notre chambre. J'adore sentir ses mains se poser sur moi, comme ça, dans les poches de mon pantalon. Purée, si elle n'avait pas encore idée d'à quel point elle m'excite en faisant ça, elle va vite le savoir. Je viens la plaquer contre la porte pendant que je cherche où est-ce que j'ai bien pu mettre cette foutue carte magnétique. Ma jambe se glisse entre ses cuisses, ma main le long de sa taille pour rejoindre sa fesse que j'attrape fermement et de l'autre je fais toutes mes poches à la recherche de ce foutu bout de plastique qui nous permettra d'être enfin tranquille.
- Bordel, mais je l'ai mise où ?
Je grogne contre ses lèvres, sans vraiment être censé de l'embrasser. Je suis de plus en plus frustré de ne pas pouvoir entrer dans la chambre, si ça continue comme ça, tant pis je la prends comme ça dans le couloir. Ça ne semble pas la déranger plus que ça, vu la force avec laquelle elle répond à mes baisers. Oh putain ! La carte est là ! Mais oui, la poche de ma veste que je portais tout à l'heure. Je l'ai sentie quand j'ai glissé ma main sur sa taille pour l'attirer encore plus proche de moi. Je me détache d'elle une seconde pour nous laisser le temps de nous enfermer et je me retrouve immédiatement plaquer contre la porte, et je dois bien avouer que ça me plaît, tout autant que les mots qu'elle me dit avant de m'embrasser à pleine bouche. Je sens ses mains s'aventurer sur mon torse et les boutons de ma chemise s'ouvrir.
Quand elle s'écarte de moi, je n'arrive pas à me retenir de la bouffer des yeux, et je ne me retiens pas non plus quand elle remonte doucement sa robe, juste assez pour m'aguicher encore plus... comme si elle avait besoin de ça. Je m'approche d'elle, laisse ma chemise glisser au sol, viens faire remonter ma main le long de sa cuisse tandis que l'autre vient agripper la fermeture à l'arrière de sa robe.
- Je rêve de faire ça depuis que je t'ai vu dans ton appartement tout à l'heure.
Sujet: Re: I need to heal what I inflict, But I'll burn that bridge when I get to it ¤ ft. Jim Ven 27 Sep 2024 - 22:48
Masterpiece MIWclickAstoria & Jim xxx« I need to heal what I inflict, But I'll burn that bridge when I get to it » Je suis soufflée de voir ce que Jim a fait pour moi. Cette bague est tellement belle et faite avec le cœur. Il me dit qu'il a taillé son médiator pour moi, créé cette bague avec des cordes de guitare et je n'en reviens pas d'avoir un homme aussi attentionné et créatif à mes côtés. Évidemment que je demande l'addition dès que le serveur se ramène, je n'ai plus envie de perdre de temps. Je ne suis plus fâchée depuis longtemps et mon amoureux m'a manqué plus que jamais cette semaine. Ça paraît bête d'être aussi accroc à lui, à son corps contre le mien, mais j'aime cette lune de miel qui dure entre nous. Il me fait découvrir tant de nouvelles sensations, chaque fois plus impressionnantes et excitantes...
Alors nous traversons les rues qui nous séparent de l'hôtel, déplorant le fait que tout semble si loin. Trop de feux et de voitures, trop de gens dans l'ascenseur. Quoi que, ça n'empêche pas Jim de se coller à moi en m'aguichant. Je tente de rester de marbre, mais je me sens rougir alors que ses doigts caressent ma peau sous le tissu de ma robe. Pour la peine, je viens me coller un peu plus contre lui, mon bassin contre son entrejambe. Comment un être peut-il être aussi excitant, sérieux ? J'ai l'impression de ne pas avoir connu ça avec mes ex, comme si tout avait été trop classique. Oui, c'était sûrement ça, Jim me faisait vibrer depuis des années, j'avais tant fantasmé sur lui que me retrouver au plus proche, collé contre lui, tout était plus fort que tout ce qui avait existé jusqu'alors...
Mon guitariste a du mal à trouver la clé ensuite, semblant vouloir commencer les préliminaires dans le couloir, et je dois bien admettre que je ne pense même plus au passage qu'il pourrait y avoir quand sa jambe se coince entre mes cuisses. Ça me rend folle, je perds le fil de mes pensées en même temps que mon étanchéité. Heureusement qu'il la trouve, parce que je ne parviens plus à me concentrer sur autre chose que cette pulsion qui me dit de retirer ses fringues sur le champs ! Ce que je fais après l'avoir plaqué contre le mur. J'adore quand il me le fait, ce côté brut de décoffrage qui a envie de l'autre sans ménagement. Si j'avais un peu peur au départ d'être intime avec Jim, j'avais pris de plus en plus confiance. En moi, en lui aussi parce que j'avais découvert une facette de sa personnalité que je ne soupçonnais pas, son goût pour le bondage et autres pratiques BDSM, inconnues pour moi à part dans les quelques pornos que j'avais regardés par curiosité dans mon adolescence. Ça ne me gênait pas, mieux encore j'avais aimé tester des choses avec mon géant. Tout était une question de confiance et de communication, pour ne pas blesser l'autre. Je peux dire aisément que j'ai atteint un stade d'intimité que peu de personnes ont pu avoir avec Jim. Bon, ok, il y bien d'autres gens, mais ils ne sont plus dans sa vie et je les emmerde ! Il est à moi, rien qu'à moi, et le premier qui s'approche se prendra une balle !
Sujet: Re: I need to heal what I inflict, But I'll burn that bridge when I get to it ¤ ft. Jim Lun 30 Sep 2024 - 14:25
I need to heal what I inflict, But I'll burn that bridge when I get to it. feat. @Astoria Talis
On ne va pas se mentir, j'espérais fortement que notre petite soirée prenne cette tournure-là, j'en étais même devenu certain à l'instant même où j'ai vu ses yeux se poser sur moi quand elle m'a ouvert sa porte d'entrée. Cette intensité dans ses yeux, cette tension qui s'est installée entre nous à la seconde même où mes lèvres ont frôlé sa main et où... ouais ok j'ai eu envie de la plaquer contre le mur instantanément, sans même prendre en compte les grognements de dégoût de son jumeau dans notre dos. Elle m'a bien trop manqué... Une semaine sans se voir, c'est bien trop, je ne veux plus jamais que ça arrive. Je ne veux plus être loin d'elle comme ça. Et je veux encore moins la décevoir comme j'ai pu le faire. J'ai été stupide, je le sais bien. Je fais déjà très attention au quotidien, parce que même si ce ne sont pas vraiment des efforts au vu de la force de mes sentiments pour elle... et bien j'ai quand même de vieilles habitudes de célibataire endurci à perdre.
C'est dans ces moments-là que je comprends tout ce que j'ai gâché avec Alex... notre relation ne ressemblait à absolument rien de ce qu'elle est celle que j'ai aujourd'hui avec Astoria. Je n'avais jamais peur de faire une erreur, pas peur non plus de le blesser ou encore qu'il s'en aille... je pensais à l'époque que c'était parce qu'on était acquis l'un pour l'autre... mais même si me sentir aussi bien, aimé par lui, était une sensation que j'adorais... je dois me rendre à l'évidence. Notre relation était vouée à l'échec. Je l'ai réellement aimé, très fortement même. Et même avec ce que je sais aujourd'hui, qu'il s'est servi de moi... je sais que je me raccrochais à lui parce que je n'avais plus grand-chose à perdre et que c'était la première fois qu'on s'intéressait intimement à moi, pas seulement pour du sexe ou une amitié améliorée. Il a été ma drogue et le sevrage m'a détruit.
Mais même en prenant du recul, je sais que ce n'est pas pour lui que j'aurais organisé ce genre de week-end, tout simplement parce que je vis maintenant est vrai, tellement plus vrai... Astoria représente tellement à mes yeux que je crois bien que j'en mourrais si elle venait à s'en aller pour de bon. Alors oui, je m'intéresse à ses goûts, à son univers, je le découvre à travers elle, allant même jusqu'à prendre des places pour une comédie musicale vers laquelle je ne me serais jamais tourné seul, dans le théâtre qu'elle préfère à Boston... Je vais jusqu'à lui fabriquer un bijou avec mes dix doigts alors que je suis incapable d'utiliser une pince coupante sans risquer d'y laisser un doigt... Je vais jusqu'à réserver un hôtel et un restaurant hors de prix parce que je sais qu'il y a une belle vue, un jacuzzi incroyable et qu'on y sert des repas qu'elle adore... J'aurais jamais fait tout ça avant elle. Je découvre une nouvelle facette de moi-même avec elle, et même si c'est perturbant, elle me rend tellement meilleur... J'aime ce que je deviens.
Sujet: Re: I need to heal what I inflict, But I'll burn that bridge when I get to it ¤ ft. Jim Mar 15 Oct 2024 - 15:13
Masterpiece MIWclickAstoria & Jim xxx« I need to heal what I inflict, But I'll burn that bridge when I get to it » Je n'en reviens toujours pas, de ce que je vis, de ce que je ressens. Je me souviens encore quand je disais à mes proches que j'avais peur de perdre Jim si je lui avouais mes sentiments et qu'il me repoussait. Mes nuits de pleurs dans les bras d'Helios à chaque fois qu'il y avait un rapprochement non concrétisé, une tension inassouvie. Et maintenant, j'étais là, dans ses bras, à l'embrasser éperdument comme si je l'avais toujours fait, comme si c'était la seule chose à faire. Je l'aimais encore plus que je ne l'aurais imaginé et j'étais la plus heureuse de savoir que lui aussi m'aimait comme un fou. Il me le prouvait chaque jour par ses gestes, ses mots doux, sa présence qui avait pris plus d'ampleur depuis que nous étions en couple. Certes, il y avait eu ce petit couac la semaine passée, mais ce n'était pas vraiment contre lui que j'étais fâchée, j'étais surtout triste de perdre ma meilleure amie, qui avait la chance d'intégrer son école de rêve et allait vivre des choses incroyables. Le portable déchargé n'était qu'une goutte de plus dans mon verre bien rempli.
Sujet: Re: I need to heal what I inflict, But I'll burn that bridge when I get to it ¤ ft. Jim Lun 28 Oct 2024 - 11:59
I need to heal what I inflict, But I'll burn that bridge when I get to it. feat. @Astoria Talis
Bordel comme je l'aime... Astoria est absolument incroyable et je réalise chaque jour un peu plus la chance que j'ai de l'avoir à mes côtés, la chance d'avoir le droit de la serrer dans mes bras, le droit de l'embrasser... que ça déplaise à certains m'importe tellement peu. Elle est la relation la plus forte, la plus stable, la plus vraie que je n’ai jamais eue... la seule pour qui j'ai envie de me battre. Elle est la seule qui ne m'ait jamais repoussé et que je n'ai jamais eu envie de voir partir... C'est fou ça, croyez-moi, parce qu'elle m'a vu dans des états où moi-même je ne me supportais plus, au plus bas comme au plus haut de ma forme, elle a toujours été là pour moi, aujourd'hui encore elle me L'a prouvé en pardonnant mes conneries.
J'ai tellement de chances d'être là, dans ce lit, avec elle. À la regarder avec tout l'amour que je lui porte, pendant qu'elle caresse ma joue. Elle vient m'embrasser plusieurs fois, me répétant qu'elle m'aime, et je crois que je ne me laisserais jamais de le lui dire moi aussi. On est tellement bien tous les deux comme ça... enfin, moi en tout cas je me sens comblé. Et à voir le sourire sur ses lèvres et la façon dont elle se blottit contre moi... j'espère bien qu'elle est au moins aussi heureuse que moi à ce moment même... je veux tellement qu'elle se sente bien avec moi.
Sujet: Re: I need to heal what I inflict, But I'll burn that bridge when I get to it ¤ ft. Jim Lun 18 Nov 2024 - 23:21
Masterpiece MIWclickAstoria & Jim xxx« I need to heal what I inflict, But I'll burn that bridge when I get to it »
Collée à Jim, à bout de souffle, je l'enlace avec force, comme pour qu'il ne disparaisse pas. Je l'embrasse plus tendrement, fixant mon regard plein de larmes dans le sien, reniflant légèrement. Ce sont des larmes de joie, que mon sourire confirme dès que les yeux de Jim m'observe. « Je t'aime tellement. Merci de me faire découvrir un peu plus ton univers. » couinais-je comme une idiote. Trop d'émotions me faisaient toujours pleurer, c'était relou à force, mais Jim était habitué depuis le temps ! « Je ne t'ai pas fait mal, hein ? Enfin... pas mal dans le mauvais sens. » J'avais envie d'être certaine de m'y être bien prise, pour pouvoir recommencer à l'occasion. Oui, j'avais fortement envie de revoir ce Jim-là, mon guitariste, comblé de bonheur.
Sujet: Re: I need to heal what I inflict, But I'll burn that bridge when I get to it ¤ ft. Jim Jeu 5 Déc 2024 - 18:24
I need to heal what I inflict, But I'll burn that bridge when I get to it. feat. @Astoria Talis
Astoria m'enlace comme si j'allais soudainement disparaître de la surface de la terre. Je me mets à caresser doucement son dos pour l'aider à reprendre son souffle quand je tente de calmer mon rythme cardiaque pour faire de même. J'aime ce moment de douceur entre nous, on n'a pas besoin de mots pour parler, nos regards suffisent, nos sourires aussi. Je vois les larmes lui monter aux yeux, mais je ne panique pas, plus maintenant, je sais que c'est juste l'émotion qui la prend de cours, et que ce sont des larmes de joie. Je viens chasser une petite fuyarde sur sa joue alors qu'elle vient poser doucement ses lèvres contre les miennes. Je viens coller mon front au sien, les yeux fermés pour profiter pleinement de ce moment de tendresse, souriant d'entendre ses mots.
- Je t'aime Sweetheart. À un point où je n'aurais jamais pensé ça possible. Je lui vole un autre baiser chaste. Et c'est moi qui te remercie d'être assez curieuse pour me suivre dans mes penchants.
Je souris de l'entendre se mettre à couiner au fil de nos mots et quand je rouvre mes yeux pour les ficher dans le bleu des siens, je ne suis pas surpris d'y trouver d'autres larmes. Je viens déposer un baiser sur chacun de ses yeux, c'était intense, vraiment très intense et je comprends comment elle fonctionne maintenant. Et puis je me mets à rire doucement quand elle s'inquiète de mon état physique. Je tente de bouger un peu, pour le moment ça a l'air d'aller... je ne sens pas vraiment mon corps pour le moment mais c'est certain que le jacuzzi aide grandement à détendre mes muscles.
- Non, ne t'inquiète pas, tu as été parfaite. Bon, je ne promets pas de réussir à m'asseoir correctement demain, mais ça faisait longtemps que je n'avais pas autant kiffé de me faire prendre. Et toi... ça t'a plu ? N'hésite pas à me dire si t'es pas fan, hein, je ne veux pas te forcer à quoi que ce soit.
Je viens l'embrasser à nouveau, avide de ses lèvres, et la serre fort contre moi, cette étreinte nous permet de nous calmer pour de bon. Elle finit par bouger un peu et j'en profite pour l'aider à enlever le harnais de ses hanches. Puis, je l'attrape par les hanches pour la rasoir sur mes genoux, son dos contre mon torse pour profiter d'un câlin dans l'eau chaude. Je dépose quelques baisers contre son épaule pendant que nous regardons doucement les lumières bouger au rythme de la ville par la grande baie vitrée qui nous fait face. C'est magnifique. Mais toutefois... une question se met à tourner dans ma tête en arrière-plan.
- Mon ange ? Dis... tu prends bien la pilule hein ? Je saisis le préservatif encore dans son emballage pour lui montrer. Non, parce que... bah dans le feu de l'action... Je n'ai pas eu le temps de le mettre...
Je ris doucement contre son épaule, serrant un peu plus fort mes bras autour de son ventre alors qu'elle saisit l'emballage en aluminium pour le regarder comme s'il n'aurait pas dû se trouver là...