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 Love makes you crazy.- Milo
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Cassia Henderson
  Cassia Henderson  
- Shade of winter -

▎ Messages postés : 1435
▎ Pseudo : s-a
▎ Faceclaim : Gal Gadot
▎ Crédits : philia
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▎ Your age : trente-trois ans
▎ Your preference : hétérosexuelle
▎ Job/Studies : Cassia est infirmière au Charlton Memorial Hospital.
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Sujet: Love makes you crazy.- Milo   Love makes you crazy.- Milo EmptyJeu 24 Oct 2024 - 22:17

Love makes you crazy
@Milo Davis & Cassia Henderson


Dans l’appartement qui ne sera bientôt plus le mien, je terminais d’emballer mes affaires afin que ce déménagement soit enfin terminé. Seule dans le logement, j’avais décidé de commencer par terminer de vider le coin cuisine. Milo était occupé de son côté pour repasser ses qualifications de pilote. Une journée d’entraînement l’attendait. Anna devait me rejoindre pour me donner un coup de main un peu plus tard dans la matinée.

Occupé à remplir un des cartons, je suis interrompus par le sonnette de la porte d’entrée. Cela devait sans doute être Anna. « Entre, c’est ouvert. » dis-je alors simplement invitant ainsi la jeune femme à venir me rejoindre. « Bonjour Cassia. » Je me retourne vivement, surprise de me rendre compte que ce n’est pas Anna qui venait d’entrer mais Andrew. Je me redresse « Andrew, mais qu’est-ce que tu fais là ? » Un sourire se dessine sur son visage « C’est toi qui m’a dit d’entrer... » dit-il avec un petit air sournois. « Ce n’est pas amusant. Tu sais bien ce que je veux dire. » Andrew s’approche alors de moi, il tenait en main deux gobelets du café du coin. « Je suis simplement venu pour te parler. J’ai essayé de te joindre à de nombreuses reprises mais tu ne m’as jamais répondu. » J’avais du mal à comprendre pourquoi il insistait autant « Oui, parce que je pensais avoir été claire la dernière fois. Entre nous, il n’y a plus rien. » Andrew acquiesce en silence « Je le sais. Si je suis venu c’est pour faire la paix en quelque sorte. Je ne voulais pas qu’on se quitte définitivement en mauvais termes. Je t’ai même apporté un thé. A défaut d’accepter d’en prendre un avec moi en ville... » dit-il en me tendant le gobelet en question. « Merci. » dis-je simplement en prenant le gobelet. Je ne résiste pas à l’envie de boire quelques gorgées. « Tu déménages ? » me demande Andrew. « Oui. » dis-je simplement sans donner de détails. Mais le jeune homme comprend rapidement « Tu vas vivres avec lui ? » me demande t-il avec un air irrité sur le visage. « Andrew, on n’est plus ensemble. Je fais ce que bon me semble. » Ce dernier soupire légèrement comme si il prenait sur lui. « Je sais, je sais. Excuse moi je ne voulais pas être indiscret. » Je continue d’emballer quelques affaires tout en sirotant mon thé. Nous échangeons alors sur quelques banalités, sur les affaires que j’avais ou non récupéré chez lui, sur le travail. Toutefois, même si la conversation était cordiale je n’étais pas à l’aise. Au bout d’un moment je finis par lui demander « Écoute Andrew, j’ai… j’ai pas mal de choses à faire comme tu peux le voir. » Ce dernier me propose alors « Tu veux un coup de main ? » Je suis surprise, très surprise. « Non, j’ai une amie qui ne devrait pas tarder à arriver. Mais merci quand même... » Cette discussion était vraiment étrange. J’avais l’impression d’avoir un autre Andrew en face de moi.

Je sentais l’agacement m’envahir. C’était trop beau pour être vrai, j’avais la sensation que Andrew n’allait pas vouloir partir si facilement. « Andrew, j’aimerais que tu me laisse. S’il te plais... » demandai-je alors sincèrement. « Et si moi je n’ai pas envie de partir ? » Je retrouvais là son air arrogant. Je pose le gobelet de thé, et fais quelques pas en avant « Et bien je crois que... » Je m’arrête sentant un vertige. Puis un second. Je tente de me reprendre « Tu n’as pas le choix, sors d’ici. » dis-je en tentant de l’inciter à prendre la porte. Mais la force me manquait, terriblement. Je vois Andrew sourire. Il s’approche de moi et me soutient. Je tente de reculer mais je vacille. « Oups, j’ai peut-être un peu forcé sur la dose... » Je fronce les sourcils. Mon regard se pose sur lui « Qu’est-ce que tu as fait !? » demandai-je alors inquiète. Je tente de le repousser pour me diriger vers la porte mais je ne peux lutter, et je m’effondre au sol.



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Sujet: Re: Love makes you crazy.- Milo   Love makes you crazy.- Milo EmptyVen 25 Oct 2024 - 2:07

Love makes you crazy
Milo Davis &  @Cassia Henderson


Je me tiens sur le tarmac, casque en place, le soleil commençant à chauffer progressivement le béton sous nos pieds. Clyde est déjà plongé dans la checklist pré-vol, les yeux rivés sur les instruments, la mâchoire crispée par une concentration caractéristique que je lui connais bien. Je l'observe, ressentant cette familiarité réconfortante qui existe entre nous, cette complicité forgée par des dizaines, voire des centaines d'heures passées ensemble dans le cockpit. Je feins une attitude détendue, mais je sens l'adrénaline monter, chaque battement de mon cœur résonnant comme un rappel de l'importance de ce moment. C'est toujours la même chose, ce mélange de fierté et d'appréhension qui se bouscule en moi, la fierté de prouver mes compétences et l'appréhension de l'échec potentiel, chaque fois que nous devons repasser nos qualifications. Cette tension me rappelle pourquoi j'aime ce métier, mais elle me rappelle aussi tout ce qui est en jeu : chaque seconde compte et chaque erreur a un prix. Clyde relève enfin la tête, ses sourcils froncés derrière ses lunettes de soleil. « Toujours là pour me déconcentrer, hein ? » lance-t-il, avec une note d'amusement dans la voix. Il me regarde un instant, ses yeux plissés derrière ses lunettes de soleil, comme pour évaluer la situation. Puis, un sourire en coin se dessine sur son visage, et il relâche légèrement la tension dans ses épaules. « Cela fait partie de mes talents, » je réplique en haussant les épaules. « Avoue, sans moi, tu t'ennuierais. » Je lui lance un clin d'œil, et il secoue la tête, une lueur amusée dans le regard. Je vois son expression se détendre un peu plus, comme si ma présence aidait à alléger la pression qui pesait sur lui. Il éclate d'un petit rire. « Ennui ou concentration, c'est une question de point de vue, » répond-il, un sourire moqueur aux lèvres. Il retourne à ses instruments, ses mains se déplaçant avec une aisance retrouvée, tandis que son expression reste marquée par ce petit sourire que je connais bien. Je réplique en souriant « Quelqu'un doit bien te rappeler que la vie ne se résume pas à des checklists. » Il secoue la tête, mi-rieur, mi-exaspéré, mais je distingue, dans sa manière de ranger la checklist, qu'il apprécie ma présence, qu'il aime avoir quelqu'un pour lui rappeler de respirer. « Franchement, Clyde, tu pourrais au moins envisager de changer de coupe, » je dis en pointant ses cheveux. « On est en quelle année déjà ? » Il relève brièvement la tête, feignant une expression d'agacement, mais le sourire en coin qu'il ne peut réprimer trahit sa bonne humeur. « Je garde cela simple, » rétorque-t-il en se concentrant de nouveau sur les instruments. « Contrairement à toi qui passes des heures devant le miroir chaque matin pour draguer toutes les femmes que tu trouves belles ! » Il me lance un regard de côté, le coin de sa bouche se relevant légèrement, me défiant de répondre. Je rigole. « Eh, la perfection ne s'improvise pas. » Je hausse les épaules avec une fausse modestie, et il secoue la tête, laissant échapper un rire, avant de replonger dans la checklist. Je poursuis mes taquineries, émettant des commentaires sur tout et rien, de la météo à sa coupe de cheveux qu'il refuse obstinément de changer.

Finalement, nous montons dans le cockpit, et l'atmosphère change radicalement. Notre légèreté se mue en un professionnalisme instinctif. Chaque geste devient fluide, chaque mouvement naturel. Clyde et moi nous comprenons sans mots. Lui, avec son calme solide et sa capacité à analyser chaque situation avec une précision clinique, et moi, avec mon instinct, ma manière de sentir l'avion et ses réactions. Nous formons une équipe redoutable, deux personnalités différentes mais parfaitement complémentaires. Pendant le vol, nous enchaînons les procédures et les manœuvres obligatoires, mais toujours avec cette pointe de folie qui nous est propre. « Tu sais, Bonnie m'a dit hier que si je continue à voler avec toi, je vais finir par attraper ton ego, » lance Clyde avec un clin d'œil. Ses yeux pétillent de malice, et je devine que Bonnie a dû dire cela sur un ton moqueur, bien consciente de la dynamique entre Clyde et moi. Je ris. « Bonnie est une femme sage. Mais je pense que mon ego est ce qui te maintient en vie. Après tout… Je suis le meilleur pilote de notre compagnie aérienne ! » Je lui renvoie son clin d'œil, et il éclate de rire, un rire franc qui résonne dans le cockpit, allégeant l'atmosphère du vol. « Elle t'aime bien, malgré tout ! Même quand tu m’entraînes dans des plans complètements alambiqués ! » dit-il avec un sourire, et je vois la lueur tendre dans son regard quand il parle d'elle. Ses yeux se perdent un instant dans le vide, comme s'il se remémorait un moment partagé avec Bonnie, et je ne peux m'empêcher de ressentir un pincement de jalousie mêlé de respect. Il me raconte les détails de leur dernière sortie en famille, comme la fois où leur petite-nièce a insisté pour nourrir des canards et a fini par tomber dans l'eau, des anecdotes banales qui me font sourire. Lorsqu'il parle d'elle, je ressens une profonde admiration pour la façon dont il parvient à équilibrer sa vie professionnelle exigeante avec sa vie de famille. Il me fait comprendre que Bonnie est son ancre, la personne qui lui permet de rester stable même quand tout s'effondre autour de lui. À mon tour, j’évoque Cassia. Je mentionne ses sourires, ses remarques ironiques, sa façon d'être à la fois la plus forte et la plus fragile des personnes que j'ai jamais connues. Clyde m'écoute avec attention, m'envoyant de temps en temps une pique sur mes hésitations, sur ma peur de m'engager, qui le fait toujours sourire. « Tu deviens sentimental, mon vieux », me dit-il en riant. Sa voix est légère, mais je sais qu'il essaie aussi de me taquiner pour me sortir de mes pensées. « Tu veux dire que je deviens humain, » je réplique avec un sourire. Je me penche légèrement en avant, cherchant son regard pour m'assurer qu'il comprend que je ne plaisante qu'à moitié. Clyde lève les yeux vers moi, un sourire indulgent sur le visage, puis il secoue la tête, son rire résonnant doucement dans le cockpit. « Cela te va bien, » ajoute-t-il, un air taquin, avant de me lancer un regard complice. Je lui rends un sourire amusé, sachant très bien que, malgré mes plaisanteries, il comprend ce que je ressens pour elle.

Les simulations d'urgence s'enchaînent. Clyde coupe un moteur sans prévenir, et je réagis instantanément, mes mains glissant sur les commandes avec une assurance que j'ai dû reconquérir après l'accident qui a coûté la vie à notre co-pilote et ami, Tom. Il me fait confiance, et cela se voit. Nous nous parlons, mais c'est presque superflu, comme si notre complicité permettait à l'avion de réagir lui-même à nos intentions. La communication entre nous est fluide, rapide, sans détour. Et puis, au cours d'une simulation particulièrement intense, alors que j'ai la tête plongée dans les instruments, il me lance « Merci encore pour ce que tu as fait pour mon beau-frère. Cela n'a l'air de rien, mais tu as changé beaucoup de choses pour nous, surtout pour Bonnie ! » Je marque un temps d'arrêt, les mots coincés dans ma gorge. Puis je souris doucement, sans le regarder, les yeux fixés sur le tableau de bord. « J’étais, je suis et je serai toujours un pilote dans l’âme ! » Mais nous savons tous les deux que ce n'était pas seulement une question de travail, que ce que j'ai réalisé, je l'ai fait pour lui, pour Bonnie, pour tout ce qu'ils représentent à mes yeux.
Le temps passe, et nous finissons par nous poser, un atterrissage parfait. L'avion roule doucement jusqu'à l'arrêt, et je pousse un soupir de soulagement. Clyde et moi échangeons un regard, et je vois dans ses yeux la même satisfaction que la mienne. Une poignée de main, un sourire, et cette tape sur l'épaule qui en dit long sur tout ce que nous n'avons pas besoin de dire. Une fois sortis de l'avion, Clyde attrape sa bouteille d'eau dans son sac, me la lançant sans prévenir. « Allez, on va à la salle. J'ai besoin de décompresser après ce vol. » J'acquiesce, et nous prenons le chemin de la salle de sport, comme nous le faisons souvent après un entraînement. C'est notre rituel : faire retomber la pression, évacuer l'adrénaline.

À la salle, l'atmosphère est toute autre. Nous posons nos affaires, et je regarde Clyde s'échauffer avec une rigueur militaire. Moi, je fais mes étirements en l'observant, une pointe de défi dans le regard. « T'es sûr que t'es prêt pour ceci, mon vieux ? » je le provoque en tapotant les haltères. Clyde sourit, haussant les sourcils, et rétorque « Ce n'est pas parce que tu te prends pour le roi du tarmac que tu vas gagner ici. » Nous commençons notre entraînement, alternant entre exercices de cardio et de musculation. Les premières minutes se passent en silence, uniquement entrecoupées par le bruit des poids et le souffle régulier de nos respirations. « Hé, tu te rappelles la fois où on a dû atterrir en urgence à cause de cette alarme qui ne voulait pas s'arrêter ? » demande Clyde, brisant le silence. Ses yeux s'illuminent d'une lueur malicieuse, et il se redresse légèrement, comme s'il anticipait ma réaction, clairement ravi de faire remonter ce souvenir embarrassant. Je souris. « Comment oublier ? J'ai cru que tu allais balancer l'alarme par la fenêtre. » Je lève les yeux au ciel en riant, me rappelant le chaos du moment et l'expression exaspérée de Clyde qui essayait de garder son calme. Clyde laisse échapper un grognement amusé, secouant la tête comme s'il revivait l'instant lui aussi. Il rit. « J'étais prêt à tout ce jour-là. Mais au final, c'était juste un faux contact. » La conversation reprend naturellement, comme si le cockpit n'était jamais très loin. Clyde évoque des projets de Bonnie pour les vacances, de leur désir de partir quelque part loin, juste eux deux. Je lui confie certains de mes projets avec Cassia, des vacances que nous prévoyons de passer ensemble. Il me regarde avec un sourire taquin, une lueur moqueuse dans les yeux « Alors, tu vas finalement te lancer ? » Il hausse un sourcil, son regard insistant me provoquant gentiment, comme s'il savait que la simple idée de m'engager me rendait nerveux. Je sens son regard insistant, et il a ce sourire en coin qui me pousse à répondre honnêtement, mais je préfère jouer la carte de l'humour pour détourner la conversation. Je ris en levant les yeux au ciel, tout en augmentant le poids de ma série. « Tu ne lâcheras jamais l'affaire, hein ? » Je laisse échapper un rire, secouant la tête avec amusement tout en cherchant à esquiver ses questions. Clyde me regarde, un air faussement innocent sur le visage, et je sais qu'il ne fait que me pousser à m'ouvrir davantage, même si je ne suis pas encore prêt à tout lui dire. Il secoue la tête, amusé, avant de se concentrer sur sa propre série d'exercices.
Nous terminons la séance en sueur, le souffle court mais le sourire aux lèvres. L'entraînement nous a vidés physiquement, mais nous a également renforcés mentalement, resserrant notre lien et nous offrant un moment de complicité après la tension du vol. C'est ce genre d'effort partagé qui nous rappelle pourquoi nous formons une si bonne équipe, sur le tarmac comme en dehors. Clyde me donne une dernière tape amicale sur l'épaule, me lançant un « Tu as fait du bon boulot aujourd'hui, Milo. Vraiment. Quand je pense que tu te muscles uniquement pour draguer la gente féminine ! » Et dans ce simple compliment, je lis toute la confiance qu'il a en moi, cette confiance qui m'a permis de reprendre le manche après la tempête, de me reconstruire malgré les doutes. J’ai conscience que nous reviendrons, encore et encore, parce que c'est ce que nous faisons. Comme après chaque qualification réussie, nous reviendrons ici, nous nous pousserons à nos limites, et nous montrerons pourquoi nous sommes une équipe. Parce que c'est ainsi que nous sommes, Clyde et moi.

Plus tard, Clyde me propose de se retrouver chez lui pour une soirée entre hommes « Bonnie est chez ses parents » me confie-t-il comme un adolescent à qui ses parents confiraient leur maison le temps d’un week-end. J'accepte, et nous rentrons chacun de notre côté. Une fois chez moi, je file prendre une douche, je m'habille, puis je jette un coup d'œil à mon téléphone. Je n'ai pas de nouvelles de Cassia, elle doit certainement être encore dans ses cartons. Rapidement, je lui envoie un message agrémenté d'une photographie de moi en train de contracter mon biceps « Bon courage pour tes cartons ! Si tu as besoin d’aide, mon avion supersonique n’est pas loin ! J’espère que tout va bien ! Tu me manques !  » Je quitte ensuite l'appartement et, en chemin, je m'arrête pour acheter un pack de bières et six pizzas. Avec Clyde, nous sommes de gros mangeurs. Une fois chez lui, je découvre que Tim nous a rejoints, ainsi qu'Alex et quelques amis que j'ai rencontrés à l'armée. Une véritable soirée entre hommes !
L'atmosphère est légère, ponctuée de rires et de plaisanteries. On partage les pizzas, les bières coulent à flot, et les conversations vont bon train, passant des souvenirs de l'armée aux anecdotes du cockpit. Tim raconte une histoire embarrassante à propos de Clyde, ce qui provoque une avalanche de rires. Clyde se défend en lançant une pique à Alex, qui réplique aussitôt, et la pièce se remplit de cette énergie masculine et amicale. Je me laisse aller, profitant du moment. Ces soirées me rappellent l'importance de ces liens, cette camaraderie qui transcende les épreuves et les distances. Les blagues fusent, les discussions deviennent parfois sérieuses, parfois totalement absurdes, et je me sens reconnaissant de pouvoir partager ce genre de moments avec des amis qui ont vécu des expériences similaires aux miennes. Alors que la soirée avance, Clyde me fait signe de le suivre vers la terrasse. On sort, laissant le bruit derrière nous, et il me tend une autre bière en silence. La nuit est fraîche, le ciel dégagé. Il prend une gorgée avant de parler. « Tu sais, je suis vraiment content qu'on puisse se retrouver ainsi, » dit-il en regardant les lumières de la ville au loin. « Parfois, je pense qu'on oublie de prendre du temps pour nous. » Je hoche la tête, appréciant sa sincérité. « Ouais, c'est vrai. On est toujours en train de courir quelque part, ou alors aux quatre coins du monde. Mais ces moments-là, c'est ce qui nous maintient en équilibre, je pense. » Clyde sourit, l'air pensif. « T'as raison. On est une sacrée équipe, même en dehors du cockpit. » Je lève ma bouteille en signe de toast. « À nous, alors. » Il trinque avec moi, et on reste là, à contempler la ville, profitant simplement de la présence l'un de l'autre, sans avoir besoin de mots pour exprimer la valeur de ce moment partagé.


SHE IS MY WORLD
Et au premier battement de ses paupières, je l'ai reconnue. C'était bien elle, l'inattendue et l'attendue
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Cassia Henderson
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Sujet: Re: Love makes you crazy.- Milo   Love makes you crazy.- Milo EmptyVen 25 Oct 2024 - 12:49

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Lorsque j’ouvre les yeux, je sens une légère douleur au niveau de la tête. Je tente de me rappeler ce qui s’était passé. Je me souviens d’Andrew. Du fait que je ne m’étais pas senti bien. La scène se passe à nouveau dans mon esprit et je comprends avec effroi que Andrew avait mis quelque chose dans le gobelet de thé qu’il m’avait offert. Je me souviens avoir vu toute la pièce tourner autour de moi et puis plus rien. Je constate que je suis dans la chambre, allongée sur le lit. Mes mains sont attachées. Je tente de me redresser un peu, mais ma tête tourne encore. Andrew arrive au même moment « Ah, tu es réveillée. » dit-il en s’asseyant au bord du lit. Je recule légèrement, par réflexe. « Andrew, qu’est-ce que tu as fait ? » demandai-je inquiète. « J’ai simplement fait ce qui était le mieux pour nous. » Je fronce les sourcils. « Ce n’est pas drôle. Maintenant détache moi. » demandai-je alors fermement mais avec une once d’inquiétude dans la voix. « Cassia, on est fait l’un pour l’autre. Il te faut simplement un peu de temps pour t’en rendre compte. » Mais à quoi jouait-il exactement ? « Détache moi et part de chez moi ! » Andrew se met à rire. « Tu finiras par te rendre compte par toi même que c’est moi l’homme qu’il te faut. » Il dépose un baiser sur ma joue avant de quitter la chambre.

Un bon moment plus tard, la sonnerie de la porte d’entrée se fait entendre. Je sens mon rythme cardiaque s’accélérer. Andrew arrive précipitamment dans la chambre « Tu sais qui c’est ? » me demande t-il d’une voix basse. « Sans doute Anna. Elle devait me rejoindre pour m’aider. » La jeune femme, sans doute étonné que personne ne réponse, sonne une seconde fois. Mon regard croise celui d’Andrew et sans réfléchir je m’apprête alors à crier pour demander à l’aide mais Andrew anticipe mon acte et pose violemment sa main sur ma bouche. « Tais toi ! » m’ordonne t-il. J’essaie de me débattre et tente de le morde au niveau de la main « Aie ! » Andrew se redresse légèrement et sous le coup de la colère et de la surprise me gifle violemment. Il sort alors d’un sac un morceau de tissu qu’il attache autour de mon visage et sur ma bouche pour m’empêcher de dire quoi que ce soit. Andrew me faisait réellement peur. Au même moment mon téléphone portable se met à sonner. Andrew le prend en main « Décidément, elle est têtue ta copine. » Je comprends alors qu’Anna essayait de m’appeler, sans doute pour savoir pourquoi je n’étais pas chez moi comme prévu. Au bout d’un petit moment, les appels s’arrêtent. Anna avait dû partir.

Cela faisait une bonne heure que j’étais là, allongée et attachée sur le lit. J’essayais de réfléchir à un moyen de me sortir de là. Andrew arrive avec mon téléphone en main. Il m’oblige à lui donner mon code afin de déverrouiller l’appareil téléphonique pour s’en servir. Je refuse d’en un premier temps mais le comportement d’Andrew me faisait tellement peur que je finis par céder. Le jeune homme me lit le message de Milo. Je sens mon cœur se serrer. Les larmes me montent même aux yeux. « Merci, mais je me débrouille très bien. Oui tout va très bien. Je vais sortir avec des amies, ne m’attends pas on risque de rentrer tard. Tu me manques aussi. » Andrew me lit à voix haute le message qu’il avait écrit et envoyé à Milo. Je soupire, comment pouvait-il oser ?



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Sujet: Re: Love makes you crazy.- Milo   Love makes you crazy.- Milo EmptyVen 25 Oct 2024 - 16:27

Love makes you crazy
Milo Davis &  @Cassia Henderson


Le salon résonne encore de nos rires et du son métallique des bouteilles de bière qui s'entrechoquent. L'atmosphère est imprégnée d'une fatigue bien méritée, nos corps détendus après l'effort, tandis que nos esprits flottent, légers et insouciants. Clyde est au milieu d'une énième anecdote sur sa dernière sortie en famille, et je me laisse porter par l'ambiance qui s'est installée, bercé par son récit et les éclats de rire de nos amis. Le sourire de Clyde, l'attitude décontractée de nos compagnons étalés sur les canapés, tout contribue à cette atmosphère chaleureuse, comme si le temps avait ralenti pour nous accorder ce moment suspendu. Il y a quelque chose de précieux dans ce sentiment de camaraderie, cette impression que rien ne pourrait perturber l'instant présent. Les échos de rires se perdent dans l'air, et, pendant un instant, tout semble figé dans une bulle intemporelle.

Puis, je sens une vibration dans ma poche. Mon téléphone. Je l'attrape machinalement, sans vraiment quitter des yeux Clyde, jusqu'à ce que je reconnaisse le nom de Cassia s'affichant sur l'écran. Un sourire se dessine automatiquement sur mes lèvres, et je glisse mon doigt pour ouvrir son message. « Merci, mais je me débrouille très bien. Oui tout va très bien. Je vais sortir avec des amies, ne m’attends pas on risque de rentrer tard. Tu me manques aussi. » Je lis son message une première fois, un sourire se formant sur mes lèvres, puis je m'arrête un instant, laissant les mots s'imprégner. Un mélange de soulagement et de déception m'envahit, la réalité de ses plans me rappelant ma place à ce moment précis. Je suis content qu'elle passe une bonne soirée avec ses amies. Je fixe l'écran un instant, pensif, en essayant de ne pas laisser cette pointe de déception m'envahir. Sans hésiter, je commence à taper une réponse rapide, mes doigts glissant avec habitude sur l'écran « Profite bien, je peux venir te chercher si tu veux, dis-moi juste où tu seras ? » Une fois envoyé, je range le téléphone dans ma poche, m'efforçant de me replonger dans l'ambiance du salon. Je prends une grande inspiration, puis je laisse mes épaules se détendre. Clyde a remarqué mon moment d'absence, et son regard questionneur croise le mien. Je lui fais un signe de la main pour lui indiquer que tout va bien. « C’est Cassia, elle sort avec des amies ce soir », je lui explique en haussant les épaules, comme pour minimiser l'importance que cela a pour moi. Clyde sourit, un sourire amusé, légèrement moqueur, mais il ne commente pas, respectant ce silence complice qui en dit déjà long. Il me connaît trop bien pour insister, et c'est aussi cela que j'apprécie chez lui, cette compréhension implicite qui nous lie, cette capacité à lire entre les lignes.

Nous continuons à discuter, échangeant des blagues et des souvenirs de vol, nos voix se mêlant dans l'animation du moment. Les conversations sont légères, entrecoupées de moments plus sérieux. Nous évoquons nos dernières qualifications, les avions que nous aimerions piloter un jour, les petites anecdotes qui rythment notre quotidien. C'est un mélange agréable de futilité et de camaraderie sincère, une manière de se retrouver, de décompresser sans rien attendre de plus. Comme lorsque nous débattons pendant de longues minutes de la meilleure manœuvre de vol ou que nous nous lançons dans des concours absurdes de blagues pour voir qui fera rire les autres en premier. Clyde raconte comment il a dû gérer une situation délicate lors de sa dernière mission, et ses imitations exagérées de ses collègues nous font éclater de rire. Ce sont ces moments qui nous rappellent pourquoi nous faisons ce métier, malgré les contraintes, malgré les sacrifices. La tension de nos responsabilités s'évapore peu à peu, remplacée par un sentiment de légèreté, de simplicité. À un moment, l'un de nos amis, un sourire grand jusqu'aux oreilles, propose soudainement « Hé, les gars, et si on continuait la soirée en ville ? Le Sky Lounge, cela vous dit ? Cela fait un moment qu’on n’y est pas allés. » À la mention du nom du bar, des éclats de rire fusent autour de nous. Le Sky Lounge, c'est notre repaire, un bar avec une vue imprenable sur la ville, où nous avons passé des soirées mémorables à refaire le monde autour de quelques verres. Les souvenirs affluent instantanément, des moments où nous étions invincibles, où chaque rire résonnait avec l'écho des lumières de la ville. Clyde approuve d’un signe de tête enthousiaste, et je ne tarde pas à suivre le mouvement. Cela fait longtemps qu'on n'a pas pris le temps de simplement profiter de la vie, sans la pression des manœuvres ni des qualifications, juste nous, entre amis. « Allez, c’est parti pour le Sky Lounge », dis-je en riant, enfilant rapidement mon t-shirt et attrapant ma veste. Avant de ranger définitivement mon téléphone, j'envoie un nouveau message à Cassia « Je vais en ville avec des amis. Peut-être qu’on se croisera ! À tout à l'heure. Je t'attends pour dormir et plus ! » Je souris en imaginant sa réaction en lisant ce message. Elle sait que je ne suis jamais vraiment loin, même quand je fais semblant de m'éloigner. Et quelque part, l'idée de pouvoir la croiser par hasard au détour d'une soirée me plaît. Ce serait une opportunité d'inattendu qui pourrait égayer notre nuit. Je me demande ce qu'elle pense de tout cela, si elle sourit en lisant mes mots ou si elle lève les yeux au ciel, faussement exaspérée. Une partie de moi espère qu'elle ressent la même envie que moi, cet espoir ténu de se retrouver au détour d'une rue, comme si le hasard orchestrait une réunion imprévue.

Clyde me donne une tape sur l'épaule, me tirant de mes pensées. « Allez, Milo, laisse ce téléphone et viens te détendre un peu. T’es toujours trop accroché à elle, cela devient inquiétant », me taquine-t-il, un sourire en coin. Je lève les yeux au ciel, faussement exaspéré, mais au fond, je sais qu'il a raison. Cassia occupe mes pensées plus que je ne voudrais l'admettre, et même ce soir, alors que je devrais juste profiter de la compagnie de mes amis, je sens cette petite partie de moi qui reste accrochée à son image, à ses messages. C’est comme un fil invisible, un lien ténu qui ne cesse de me ramener à elle, même quand je me force à vivre le moment présent. Nous quittons la maison de Clyde en discutant, plaisantant sur qui sera le dernier à tenir debout au bar, la complicité retrouvée, prêts à profiter de cette soirée comme nous savons si bien le faire. La fraîcheur de la nuit nous enveloppe alors que nous marchons vers les voitures, et déjà, je me sens prêt à lâcher prise, à laisser la soirée m'emporter où elle veut. Le Sky Lounge nous attend, et pour une fois, je décide de ne pas trop me soucier de ce que Cassia fait ou ne fait pas. Mais une partie de moi, je le sais, reste à l'affût, prête à capter chaque vibration de mon téléphone, chaque message qui pourrait venir d'elle. C'est un équilibre étrange, entre liberté et attachement. Ce soir, je choisis de laisser les deux coexister sans essayer de trancher, acceptant leur cohabitation imparfaite. La route vers le Sky Lounge est ponctuée de blagues et de discussions animées. Clyde et moi échangeons des histoires de vol, nous rappelant des moments marquants, des situations tendues qui finissent toujours par se transformer en anecdotes drôles avec le recul. Tim mentionne un atterrissage particulièrement chaotique qu'il a dû gérer, et sa façon de dramatiser chaque détail nous fait éclater de rire. Tout le monde y va de son commentaire, amplifiant l'histoire, rendant l'instant encore plus amusant. C'est cette dynamique, ces échanges sans filtre, qui font de ces moments quelque chose d'unique. Ces soirées, où l'on partage nos petites victoires et nos galères, nous rappellent pourquoi ces amitiés sont essentielles, pourquoi elles valent tout l'or du monde.

Arrivés au Sky Lounge, la vue panoramique de la ville s'offre à nous, les lumières scintillantes se reflétant sur les vitres du bar. Nous nous installons à notre table habituelle, près de la grande baie vitrée, et commandons nos premiers verres. L'ambiance est bruyante mais familière, et je me sens soudainement plus léger. Clyde est déjà en train de parler avec Alex de leur prochain vol, discutant des modèles d'avion qu'ils rêveraient de piloter. Je les écoute d'une oreille tout en observant la vue, mes pensées vagabondant parfois vers Cassia. Je m’imagine la voir entrer, apercevoir son sourire, sentir ce frisson familier. C’est idiot, mais l’idée me plaît, comme une sorte de jeu auquel je me prends malgré moi. Un de nos amis revient du bar avec un plateau chargé de verres, des cocktails colorés qui annoncent le début des festivités. « Allez, les gars, à cette soirée ! » lance-t-il en levant son verre, et nous trinquons tous ensemble, nos rires se mêlant au bruit de la musique en fond. Clyde me regarde en souriant et lève son verre vers moi, comme pour dire « Profite, lâche prise, juste pour ce soir ». Et c'est exactement ce que je compte faire. Je lève mon verre en retour, un sourire sincère étirant mes lèvres, et je sens quelque chose en moi se relâcher. Les heures passent, les verres se vident et se remplissent, et nous continuons à refaire le monde, à échanger des souvenirs, à partager nos rêves d'avenir.


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Sujet: Re: Love makes you crazy.- Milo   Love makes you crazy.- Milo EmptyVen 25 Oct 2024 - 18:20

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Je me sentais réellement très mal. Je ne pouvais rien faire j’étais clairement à la merci d’Andrew qui en plus avait pris possession de mon téléphone portable à présent. Dehors, la nuit commençait peu à peu à tomber. Je ne cessais de penser à Milo, me demandant ce qu’il faisait, si il avait cru à cette histoire de sortie entre filles. Andrew réapparaît dans la chambre avec une assiette dans laquelle était préparé un basique sandwich. Il s’approche de moi et me retire le  morceau de tissu qui m’empêchait de parler et de crier. « Je t’ai préparé à manger. » me dit-il en désignant l’assiette. « Je n’ai pas faim. » dis-je en détournant le regard. Comment pouvait-il penser que j’avais envie de manger ? Andrew sembla agacé par ma réponse. Il sort mon téléphone portable de sa poche « Ton cher Milo va en ville avec des amis ce soir. » Je pose mon regard sur lui et comprends qu’il avait dû échanger des messages avec ce dernier en se faisant passer pour moi. « On risque de rentrer tard, je ne sais pas si je dormirai chez moi. Profite bien de ta soirée. » Andrew me lit le message à voix haute une nouvelle fois avant de l’envoyer. « Il t’attendait pour dormir et plus... » me dit-il en me lançant un regard. « Plus... » Il s’approche alors de moi et sa main caresse mon visage « Tu en veux plus Cassy ? » dit-il en s’approchant de mon visage pour venir m’embrasser. Je le repousse comme je pouvais. « Arrête ça tout de suite ! » Mais il ne semble pas vouloir écouter. D’un geste il me surplombe et commence à m’embrasser dans le cou puis sur mes lèvres. Je tente de me libérer de son emprise mais c’était difficile avec les mains attachées. « Andrew arrête ! » Je sens ses mains se glisser sous mon t-shirt « Ce que tu sens bon. Ça m’avait tellement manqué... » dit-il en continuant malgré mes plaintes.  Mon cœur bat anormalement vite. A cet instant très précis, j’ai peur. Vraiment très peur. Je sens les mains d’Andrew  caresser mon ventre puis ma poitrine. D’un geste calculé il retire son t-shirt et recommence à m’embrasser. Je sens ses mains commencer à défaire mon pantalon et j’éclate alors en sanglots. « S’il te plais... » Les larmes coulent sur mes joues « Arrête... » Son regard croise alors le mien « Si tu fais cela, tu vas me faire du mal. Beaucoup de mal… Et à toi aussi... Tu vas le regretter... » dis-je d’une voix fébrile. Andrew semble réfléchir « H’m… Tu sais que je ne veux pas te faire de mal. Avec le temps, c’est toi qui viendras à moi. » dit-il avant de déposer un baiser sur mes lèvres puis se redresser. Il se lève, enfile son t-shirt « Mange un peu. » dit-il avant de quitter la pièce ? Me laissant ainsi seule avec mes angoisses.



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Sujet: Re: Love makes you crazy.- Milo   Love makes you crazy.- Milo EmptyVen 25 Oct 2024 - 20:45

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Le Sky Lounge est fidèle à lui-même. L’ambiance est feutrée, les lumières tamisées créent des halos dorés sur les tables et les banquettes en cuir, tandis qu'une douce musique jazzy flotte dans l’air, enveloppant les conversations d'une chaleur presque palpable. Les grandes baies vitrées offrent une vue imprenable sur la ville, les lumières des immeubles se reflétant dans les verres que nous portons à nos lèvres. La ville brille, scintillant comme un tapis d'étoiles artificielles, chaque lumière racontant une histoire différente, tandis que le jazz apporte une touche d'élégance qui nous permet de mettre entre parenthèses, l'espace d'une soirée, nos préoccupations quotidiennes.

Clyde, nos deux amis, et moi sommes installés à une table près de la fenêtre, une place que l’on considère presque comme la nôtre tant nous y avons passé de soirées à discuter, rire, et refaire le monde. Les verres s’enchaînent, la lumière des lampes se reflétant dans le liquide ambré, et la conversation coule naturellement. On parle de tout et de rien : nos vols, nos vies personnelles, les dernières innovations dans le monde de l’aviation. Clyde raconte, avec cette passion calme qui le caractérise, ses projets de passer Noël en famille cette année, loin de la ville, dans une petite maison de campagne où il pourra profiter de la neige et du silence. Je l'écoute distraitement, un sourire aux lèvres, trinquant avec nos amis. Tout semble parfait, paisible. Les rires de mes amis se mêlent au fond sonore, créant une mélodie qui réchauffe l'âme. Ce genre de moment, où tout semble aller bien, est rare et précieux.

Puis, mon téléphone vibre sur la table, rompant brièvement la magie du moment. Je m'excuse d’un geste rapide et regarde l’écran : le nom de Cassia s'affiche. Mon sourire se fige lorsque je lis son message « On risque de rentrer tard, je ne sais pas si je dormirai chez moi. Profite bien de ta soirée. » Je cligne des yeux, surpris par la froideur inattendue de ce message. La phrase résonne en moi, éveillant une sensation étrange, comme si quelque chose clochait. Je la relis, essayant de déchiffrer ce qu’elle veut vraiment dire. Pourquoi ne sait-elle pas si elle rentrera chez elle ? Pourquoi ce « profite bien de ta soirée » qui semble presque être une mise à distance ? Une inquiétude sourde commence à monter, un instinct qui me murmure que ce n'est pas un simple message anodin. Je sens la chaleur familière du Sky Lounge devenir soudainement étouffante. Les voix autour de moi s'éloignent, comme si je ne pouvais plus me concentrer que sur ce message, sur cette phrase qui me laisse perplexe. Clyde, qui a remarqué mon changement d’attitude, me jette un regard interrogateur. J’esquisse un sourire forcé et lui dis que tout va bien, mais mon cœur bat plus vite que d’habitude. Mes doigts se resserrent légèrement sur le verre que je tiens, et l'insouciance de la soirée commence à se fissurer. Sans perdre de temps, je tape une réponse rapide « Il y a un problème ? Je peux venir te rejoindre chez toi si tu veux. » Mon pouce hésite un instant au-dessus du bouton « envoyer », une seconde d'hésitation durant laquelle mille scénarios défilent dans ma tête. Finalement, je finis par appuyer, le souffle légèrement coupé.  Je repose mon téléphone sur la table, face cachée, et tente de me reconcentrer sur la soirée. Clyde ne dit rien, mais je le sens m'observer avec cette acuité de vieux copilote, comme s'il savait que quelque chose clochait. Ses yeux semblent chercher à lire entre les lignes de mon expression, mais il respecte mon silence, ne voulant pas insister. Pour détendre l'atmosphère, l'un de nos amis lance une blague sur la dernière soirée arrosée que nous avons passée ici, et je ris, même si mon esprit est ailleurs. J’essaie de me raccrocher à la conversation, d’oublier l’inquiétude qui monte en moi, mais la sensation persistante que quelque chose ne tourne pas rond me hante. Cassia ne parle jamais ainsi, et l’idée qu’elle ne dorme peut-être pas chez elle ce soir m’inquiète plus que je ne veux l’admettre.

La conversation continue autour de moi, les sujets passant de l'aviation aux projets de vacances, mais mon sourire est moins naturel, et je sirote mon verre sans vraiment y goûter. Clyde, fidèle à lui-même, fait de son mieux pour maintenir la bonne humeur. Il raconte des anecdotes, m’inclut dans les discussions, et je le remercie silencieusement pour cela, sachant qu’il a probablement deviné que je suis troublé. Je jette un regard furtif à mon téléphone, toujours face cachée sur la table, guettant la moindre vibration, le moindre signe de Cassia. Les lumières tamisées qui me semblaient autrefois rassurantes me paraissent soudain écrasantes, comme si elles cherchaient à exposer mon inquiétude. Je me force à ne pas prendre le téléphone, à ne pas montrer à quel point je suis préoccupé. Mais au fond, je sens la tension monter, ce genre de tension que l’on ressent quand quelque chose d’imprévu survient en plein vol, quand il faut reprendre les commandes d’une main sûre alors que tout semble partir en vrille. Les minutes s’étirent, chaque seconde semblant peser davantage, et toujours aucune réponse. Les rires des autres autour de moi semblent lointains, comme filtrés par un voile. Les visages de mes amis, joyeux, commencent à s'estomper en arrière-plan alors que je me perds dans mes pensées. Je fais de mon mieux pour suivre, pour être là, présent, mais en réalité, je suis ailleurs, quelque part entre ce message de Cassia et l’incertitude de sa signification.

Clyde, probablement pour me distraire, propose un nouveau tour de cocktails. Il lève son verre, un sourire encourageant aux lèvres, et je fais un effort pour répondre avec la même énergie. Nous trinquons à nouveau, les verres s'entrechoquant avec un tintement léger, mais ma gorge est sèche, l’alcool semble moins goûteux qu’avant. Je lance des plaisanteries, je souris, mais quelque chose me manque, une réponse qui tarde à venir. Mes amis continuent de parler, d'évoquer leurs projets, de rire de souvenirs partagés, mais pour moi, tout semble un peu flou, comme si une barrière invisible me séparait du moment présent. La vue sur la ville, que je trouvais fascinante quelques minutes plus tôt, me paraît distante, dénuée de vie. Les lumières qui scintillent dehors, les voitures qui filent sur les avenues, tout semble continuer sans moi, tandis que je reste piégé dans cette attente angoissée. Clyde capte mon regard, et pendant un instant, il me donne un signe de tête, comme pour me rappeler que je ne suis pas seul. Ce simple geste, même discret, m’apporte un semblant de réconfort, un rappel que, quoi qu'il arrive, quelqu'un veille sur moi. Je prends une profonde inspiration, essayant de retrouver un semblant de sérénité. La soirée continue, les rires se font toujours entendre, mais pour moi, le temps semble s'étirer indéfiniment. Chaque vibration potentielle de mon téléphone me fait sursauter intérieurement, et l’attente devient interminable. Clyde, toujours attentif, redouble d'efforts pour maintenir l'atmosphère détendue, et bien que je l'apprécie, je ne peux m'empêcher de me sentir à l'écart, comme un spectateur de ma propre vie, guettant une réponse qui ne vient pas.


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Sujet: Re: Love makes you crazy.- Milo   Love makes you crazy.- Milo EmptyVen 25 Oct 2024 - 20:58

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Seule, allongée sur le lit dans la chambre, j’avais peur. Peur que Andrew revienne à tout moment, peur qu’il soit à nouveau entreprenant voire même violent. J’avais peur de ne pas pouvoir sortir d’ici. Mais comment cela était-il possible ? Andrew avait vraiment dépassé un point de non retour. A ce moment précis, je ne souhaitas qu’une chose : sortir et revoir Milo. Mon cœur se serre à l’idée qu’il puisse croire tout ce que Andrew peut lui raconter par message en se faisant passer pour moi. Tout un tas de choses me passaient par la tête. Andrew finit par revenir dans la chambre. « Tu compte te laisser mourir de faim ? » me demande t-il en désignant l’assiette que je n’avais pas touchée. « Tu crois vraiment que je vais avaler quelque chose que tu as préparé ? Je te rappelle que la dernière fois, pas plus tard que tout à l’heure, après avoir bu le thé que tu m’as offert je me suis effondré par terre ... » dis-je d’un ton glacial. « D’ailleurs, qu’est-ce que tu avais mis dedans ? » demandai-je en posant mon regard sur lui « J’avais écrasé des somnifères. » me confie t-il sans gêne. « Tu es complètement dingue ! » Ce genre d’acte pouvait s’avérer très dangereux. « Dingue de toi oui... » dit-il en s’asseyant à côté de moi. Je me crispe. Le voir le sentir si près m’angoissait au plus haut point. « Il n’y a pas que ta copine qui est têtue. Milo l’est aussi... » Il me montre alors le dernier message du pilote de ligne. Mon cœur se serre. Allait-il vraiment venir ? « Qu’est-ce que tu croyais ? Que mon absence allait passer inaperçue ? » Andrew ne répond pas. « Dis moi ce que je peux lui dire pour qu’il reste tranquillement là où il est. Et qu’il nous fiche la paix une bonne fois pour toute. » Je tourne le visage, préférant l’ignorer et ne pas répondre. Mais cela ne semble pas plaire à Andrew. Il me fait face, et emprisonne mon menton entre ses doigts me forçant ainsi à le regarder « Réponds. Si tu ne coopères pas, je pourrais bien lui faire du mal à lui aussi. Il t’a déjà quitté à cause de moi. Tu sais de quoi je suis capable. » Son ton est glacial. « Dis lui qu’il n’y a pas de problème. Que la soirée entre filles risque de s’éterniser et que l’on se verra demain sans faute pour emmener mes derniers carton à l’appartement. » Ma voix est fébrile, tremblante même. Andrew réfléchis quelques secondes avant de taper le message et de l'envoyer.  



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Sujet: Re: Love makes you crazy.- Milo   Love makes you crazy.- Milo EmptyVen 25 Oct 2024 - 21:10

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La soirée bat son plein au Sky Lounge. L'ambiance est animée, les rires fusent, les verres s'entrechoquent, et la musique jazzy baigne la scène d'une aura quasi onirique. Pourtant, mon esprit est ailleurs, embrouillé par ce message de Cassia qui demeure sans réponse. J'essaie de m'intégrer à l'atmosphère, de participer, de sourire, mais la tension qui m'envahit rend chaque mot, chaque éclat de rire, pesant et faux. Je jette des coups d'œil furtifs à mon téléphone, espérant presque par magie le voir vibrer. Et puis, enfin, la vibration tant attendue arrive. Mon cœur s'emballe tandis que je saisis l'appareil avec empressement, mes mains légèrement moites. Je lis son message « Il n’y a pas de problème. La soirée entre filles risque de s’éterniser. On se voit demain sans faute pour emmener les derniers cartons à l’appartement. » Je fronce les sourcils, mes traits se crispent. En surface, le message se veut rassurant, mais quelque chose cloche. Cassia sait combien je déteste ces formulations vagues, cette ambiguïté qui me donne l'impression d'être mis à distance. Les mots « sans faute » résonnent comme une excuse anticipée, et l'idée qu'elle préfère prolonger cette soirée entre filles plutôt que de passer la fin de la soirée avec moi me dérange, même si je sais pertinemment que je ne devrais pas en faire un cas. C'est irrationnel, je le reconnais, mais l'angoisse est bien réelle, comme une ombre qui refuse de s'effacer. Je me force à respirer profondément, à ne pas réagir impulsivement. Peut-être que je me monte la tête. Peut-être a-t-elle simplement besoin de se détendre, de passer du temps avec ses amies. Pourtant, une part de moi ne peut s'empêcher de se sentir exclue, comme si un mur invisible s'était soudainement dressé entre nous. Ce mur, fait de non-dits, de doutes, de craintes inavouées, semble s'épaissir chaque seconde. Je range mon téléphone, tentant de me convaincre que tout va bien, que je dois respecter son espace. Mais la sensation de malaise persiste, comme une seconde peau, impossible à enlever. Je finis mon verre d’un trait, ignorant la brûlure de l’alcool qui descend dans ma gorge. Je me tourne vers Clyde, qui a observé toute la scène en silence, un regard plus grave que d'habitude. Il est rare de voir Clyde ainsi, ses yeux trahissant une inquiétude qu'il préfère garder pour lui. « Cassia dit que tout va bien, mais… je ne sais pas. J'ai un mauvais pressentiment, » je murmure, veillant à ne pas alarmer les autres. Clyde hoche la tête, visiblement soucieux. « Tu devrais peut-être aller vérifier, » répond-il doucement, comme s'il lisait dans mes pensées. Et il a raison. Je ne peux pas rester là, me torturant avec des suppositions et des inquiétudes. Je ne suis pas du genre à laisser les choses en suspens. J'aime agir, prendre les commandes, quitte à me tromper. Rester ici ne m'apportera aucune réponse. Je me lève, attrape ma veste, et glisse quelques billets sur la table pour régler ma part. « Les gars, je dois y aller, » dis-je d'une voix ferme, qui ne laisse aucune place à la discussion. Clyde me lance un regard compréhensif, posant une main sur mon épaule en signe de soutien. « Tiens-moi au courant, ok ? » Je hoche la tête sans un mot, esquisissant un sourire qui ne parvient pas à atteindre mes yeux, et je quitte le bar, l'estomac noué par l'incertitude.

La fraîcheur de la nuit m'enveloppe dès que je franchis la porte du Sky Lounge, et je prends une grande inspiration. L'air extérieur est comme une bouffée de réalité, tranchant avec l'atmosphère feutrée du bar. Je monte dans ma voiture et roule à travers la ville, les rues illuminées défilant sans que je leur prête vraiment attention. Mon esprit est ailleurs, avec Cassia, à me poser mille questions. Pourquoi m'a-t-elle dit qu'elle pourrait ne pas rentrer ? Pourquoi ne pas simplement m'appeler pour me parler directement ? Ces interrogations se répètent en boucle tandis que je me gare devant son immeuble, dans une rue silencieuse, désertée par les passants. Je monte les marches quatre à quatre, mon souffle devenant plus rapide et plus lourd. Devant sa porte, je prends une profonde inspiration, tentant de calmer les battements frénétiques de mon cœur, puis je sonne. Une fois. Deux fois. Trois fois. J’attends, tendant l’oreille, espérant entendre des bruits de pas à l’intérieur, un signe de vie, n'importe quoi. Mais rien. Pas de réponse, pas de mouvement. Le silence derrière la porte est assourdissant, presque hostile. Je sonne à nouveau, cette fois avec plus d'insistance. Toujours rien. L'inquiétude se transforme peu à peu en frustration. Pourquoi ne répond-elle pas ? Où est-elle vraiment ? Mon esprit s'emballe, chaque seconde sans réponse ajoutant un poids supplémentaire à mon angoisse. Je sors mon téléphone, mes mains tremblant légèrement, et je tape un nouveau message « Je suis devant chez toi » J’appuie sur « envoyer » et fixe la porte, comme si mon regard pouvait la percer, comme si Cassia allait soudainement apparaître de l'autre côté. Je serre le téléphone dans ma main, sentant mon pouls s’accélérer encore. L’air de la nuit est frais, mais je sens des gouttes de sueur perler sur mon front, la nervosité montant en moi comme une vague impossible à contrôler. Je me recule d’un pas, scrutant le moindre signe, écoutant le moindre bruit qui pourrait me rassurer, qui prouverait qu'elle est simplement occupée ou qu'elle m’a ignoré pour une raison quelconque. Mais rien ne vient. Le silence oppressant persiste, cette porte close me renvoyant l’image d’une distance que je ne sais pas comment franchir. L’inquiétude qui me ronge commence à se transformer en une pointe d'angoisse. Je regarde à nouveau mon téléphone, attendant désespérément une réponse qui ne vient pas. Le silence alentour n'est interrompu que par le bruit lointain d'une voiture qui passe au bout de la rue, et l'obscurité semble m'envelopper un peu plus à chaque instant. Chaque battement de mon cœur résonne dans ma poitrine, lourd et irrégulier. L'idée que quelque chose ne va vraiment pas avec Cassia ne cesse de croître, et je réalise que je suis là, devant cette porte, parce que j'ai peur. Peur qu'elle m'échappe, peur qu'un fossé se soit creusé entre nous sans que je m'en aperçoive, peur de ne pas être capable de la rattraper. Je prends une autre grande inspiration, tentant de dissiper cette angoisse. Peut-être que je me fais des idées, peut-être que tout est normal et que je suis simplement victime de mes propres insécurités. Mais cette pensée ne parvient pas à me convaincre. Pas quand je suis ici, devant une porte close, sans réponse, avec cette sensation de vide qui grandit en moi, chaque seconde davantage.


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Sujet: Re: Love makes you crazy.- Milo   Love makes you crazy.- Milo EmptyVen 25 Oct 2024 - 21:35

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Andrew ne cessait de lancer des menaces. Mais combien de temps son petit jeu allait-il durer ? Qu’attendait-il exactement ? Une bonne demi-heure plus tard, la sonnerie de la porte d’entrée se fait entendre. Andrew arrive dans la chambre. Il semble en colère et stressé. « C’est Milo. » annonce t-il d’une voix glacial. Andrew reste près de moi afin de s’assurer que je ne fasse rien.  Le rythme de mon myocarde accélère en le sachant derrière la porte d’entrée. Andrew lui, ne semble pas ravi. Il pose sa main sur ma bouche, s’assurant que je ne crierait pas. Tout est calme. Mais Milo insiste encore et encore. Andrew semble de plus en plus paniqué. « Bon, tu vas lui ouvrir. Trouves n’importe qu’elle excuse pour qu’il te laisse, c’est compris ? Si jamais tu tentes quoi que ce soit, je n’hésiterais pas à m’en prendre à lui ou à ta mère. » me dit-il d’un ton menaçant. J’acquiesce alors en silence. Il me retire les liens que j’avais jusqu’à présents aux mains. Il me force alors à aller vers la porte d’entrée. Il me lande un dernier regard menaçant. Puis il se cache sur le côté. Mes mains tremblent, je ne suis pas certaine d’avoir la force de faire face à Milo. Mais il le fallait. Pour le bien des gens que j’aimais. J’ouvre alors la porte. Je suis à la fois soulagée et tendue de voir le pilote de ligne. « Salut. Je t’avais dis que tout allait bien. Tu n’étais pas obligé de venir... » dis-je d’abord d’une voix douce pour essayer de le rassurer. J’espérais simplement que cela fonctionne et que Milo n’insisterait pas. Je n'avais absolument pas idée de comment allait tourner la situation. Et cela me faisait peur, très peur.



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Sujet: Re: Love makes you crazy.- Milo   Love makes you crazy.- Milo EmptyVen 25 Oct 2024 - 21:55

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Je suis là, devant la porte de Cassia, le téléphone toujours serré dans ma main, et chaque seconde qui passe semble s'étirer à l'infini. L’air frais de la nuit m’enveloppe, mais je ne le ressens pas vraiment. Mon esprit est entièrement focalisé sur cette porte close, sur ce silence pesant qui ne fait qu’alimenter mes doutes. Mon regard oscille entre la porte et l’écran de mon téléphone, guettant une réponse qui ne vient pas, un signe qui dissiperait cette angoisse tenace. Les lumières de la rue projettent des ombres dansantes sur le palier, et ce jeu de lumière contraste cruellement avec le vide intérieur que je ressens. Puis, enfin, un bruit léger de l’autre côté attire mon attention. Mon souffle se suspend alors que la poignée tourne lentement, et la porte s'ouvre dans un grincement à peine perceptible. Cassia apparaît dans l’entrebâillement, éclairée par la lumière tamisée de son appartement, son ombre se découpant sur le mur derrière elle. Ses cheveux sont légèrement ébouriffés, et ses traits fatigués portent les traces d'une journée visiblement plus difficile que ce qu’elle m’a laissé entendre. Ses yeux, d'ordinaire si pétillants, semblent éteints, ternes. Je reste figé un instant, la gorge nouée, incapable de dire quoi que ce soit. Elle est là, devant moi, mais quelque chose ne va pas. Ses traits sont tirés, son sourire n’a rien de la chaleur habituelle qui a toujours su m'apaiser. Je sens une distance, une barrière invisible entre nous, et cela me frappe en plein cœur. Un malaise diffus s'installe, comme si je n'avais plus ma place ici, comme si un morceau de notre complicité avait été arraché. « Salut, » dit-elle d’une voix douce mais détachée, presque absente. Ses lèvres esquissent un sourire qui ne parvient pas à atteindre ses yeux. « Je t’avais dit que tout allait bien. Tu n’étais pas obligé de venir... » Ses mots tombent lourdement, comme une sentence. Je cherche son regard, mais elle semble l’éviter, fixant un point au-delà de moi, quelque part dans l'obscurité de la rue. Elle se mord légèrement la lèvre inférieure, un geste presque imperceptible, mais qui trahit une tension sous-jacente. Je fais un pas en avant, le front plissé par l’incompréhension. « Je ne comprends pas... Tu n’es pas censée être avec tes amies ? Qu’est-ce qui se passe, Cassia ? » Mes mots résonnent faiblement dans le silence de la nuit, emportés par une brise légère. Elle reste silencieuse, les bras croisés contre sa poitrine, comme pour se protéger. Je sens mon cœur s’alourdir encore, chaque seconde de son mutisme creusant un peu plus le fossé entre nous. Elle n’a même pas fait un geste pour m’inviter à entrer, et ça, c’est peut-être ce qui me fait le plus mal. Depuis quand hésite-t-elle à m’ouvrir sa porte ? Depuis quand suis-je devenu un étranger sur le seuil de son monde ?

Je tente de percer ce silence qui s'est installé entre nous, m’approchant d’un pas supplémentaire. « Je peux rentrer ? On serait mieux à l’intérieur pour discuter, non ? » Ma voix est calme, mais elle trahit la pointe d’angoisse que je ressens. Une incertitude qui me ronge, me fait douter de tout ce que je pensais savoir sur nous. Je tends légèrement la main vers elle, mes doigts effleurant l’air entre nous, comme une tentative désespérée de combler cette distance qui semble grandir à chaque instant. Mais elle ne bouge pas, ses yeux s’assombrissent légèrement, et elle reste figée sur le seuil, comme si elle voulait maintenir cette barrière entre nous, comme si elle n'était pas prête à me laisser franchir cette ligne invisible. Elle inspire profondément, ses yeux se posant enfin sur moi, mais ils sont empreints d'une mélancolie qui me serre la poitrine. Elle laisse sa phrase en suspens, secoue la tête légèrement, comme si les mots lui manquaient, comme si ce qu'elle voulait dire était trop lourd à exprimer. Son regard glisse à nouveau vers le sol, et je sens mon cœur se serrer, mes pensées se brouiller. L'incertitude est devenue presque insupportable, chaque seconde de silence un coup de plus porté à ma détermination. Je fais un nouvel effort, ma voix plus douce, presque implorante « Cassia, s'il te plaît... parle-moi. Je veux comprendre. » Mais elle reste immobile, comme figée par une hésitation que je ne parviens pas à briser. Le vent s'engouffre dans le couloir, faisant virevolter quelques mèches de ses cheveux, et je réalise que ce moment, cet instant suspendu entre nous, pourrait bien être un point de bascule. Un instant qui décidera si je fais encore partie de son monde, ou si je reste définitivement de l'autre côté de cette porte. Je sens un poids s'appuyer sur ma poitrine, une sensation de vide grandissant en moi. « On peut trouver une solution, peu importe ce que c’est, Cassia. Mais laisse-moi t’aider, laisse-moi être là pour toi, » dis-je, la voix rauque, presque désespérée.  Le vent semble se lever un peu plus fort, et le froid commence enfin à m'atteindre, perçant la torpeur dans laquelle j’étais plongé.


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Sujet: Re: Love makes you crazy.- Milo   Love makes you crazy.- Milo EmptySam 26 Oct 2024 - 9:57

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Contrainte d’ouvrir la porte et de faire face à Milo, je tente tout de même de rassurer ce dernier. Je lui assure que tout allait bien, comme indiqué dans l’un des messages et qu’il n’aurais pas dû venir. Milo ne semble pas réellement comprendre la situation. Il fait un pas en avant, m’avouant qu’il ne comprenait pas. Il évoque ma sortie avec des amies. Sur le moment, je me sens comme piégée. Et la faute à qui ? Andrew. « Si… Mais finalement je suis rentrée. J’ai… j’ai eu un coup de fatigue et j’ai trouvé cela plus prudent de rentrer. » Je crois les bras sur ma poitrine, mal à l’aise. Puis ce que je craignais arriva. Milo souhaite entrer. Mais qu’allait-il se passer si il entrait. Andrew lui ferait du mal, il me l’avait dit. Milo tend légèrement sa main vers moi. Mon cœur se serre. J’avais envie de venir me blottir dans ses bras, envie de partir loin d’ici. Mais je ne pouvais pas. Mon cœur s’emballe, mon esprit aussi. Je réfléchis à une solution mais le temps passe. Mon regard se pose sur le sol, c’est trop difficile de faire face à Milo et de lui mentir ainsi. Le peur me tiraille également. Milo me demande de lui parler. Il voulait comprendre. Je sens mes yeux s’humidifier légèrement mais je me reprend. Je ne pouvais pas craquer. C’était impossible. Comme toujours ses paroles sont bienveillantes, cela fait d’autant plus mal. Je sens mes jambes fébrile, si je ne mettais un fin à cette discussion cela risquait de mal se terminer. « Milo, il n’y a rien. J’ai… j’ai passé ma journée dans les cartons. Je suis sortie avec les filles pour me changer un peu les idées. Je suis fatiguée, c’est tout. » dis-je alors en essayant d’être convaincante. « Anna m’a ramené il n’y a pas longtemps. » Mensonge. J’espérais en disant cela que Milo vérifierai ce que je disais ou alors qu’il irait demander à Anna ce qui s’était passé lors de la soirée. « Et… j’ai envie d’être seule. Le déménagement, le travail, c’est intense depuis qu’on est revenu de vacances. J’ai besoin d’un peu de temps pour moi. » J’avais du mal à croire que ces mots étaient sortis de ma bouche. J’avais mal, très mal de devoir lui mentir de la sorte. Milo semble être surpris, perplexe. Je commençais à craindre qu’il insiste pour rentrer. Alors je décidai d’en rajouter un peu. « Milo, je demande juste un peu de temps pour moi. Seule. Je pense que ce n’est pas grand-chose… Ce n’est pas comme si je passais la soirée avec mon ex comme toi tu peux le faire avec Léa... » Ses paroles me brisaient le cœur. Mais je devais le faire, pour Milo.



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Sujet: Re: Love makes you crazy.- Milo   Love makes you crazy.- Milo EmptySam 26 Oct 2024 - 14:28

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Je me tiens là, face à Cassia, et chaque mot qu’elle prononce semble exacerber la densité de l'atmosphère déjà oppressante. Son visage est fermé, ses bras croisés sur sa poitrine comme une barrière tangible entre nous, et je ne peux m’empêcher de ressentir une vague croissante de malaise qui se transforme en une certitude déstabilisante : quelque chose ne va pas. Ses yeux qui évitent les miens, le léger tremblement de sa voix, tout cela me laisse penser qu’elle n’est pas sincère avec moi. Malgré ses tentatives pour me rassurer, je perçois qu’elle me cache quelque chose. Ses gestes, ses expressions : tout trahit une certaine précipitation, comme si elle essayait désespérément de construire une version des faits qui pourrait me convaincre. « Si… Mais finalement, je suis rentrée, » dit-elle d'une voix hésitante, tremblante. Elle resserre un peu plus ses bras autour d’elle, comme si elle essayait de se protéger d’une menace invisible. « J’ai… j’ai eu un coup de fatigue, et j’ai trouvé cela plus prudent de rentrer. » Elle tente de sourire, mais ce sourire ne parvient jamais à atteindre ses yeux, ces mêmes yeux qui semblent maintenant ternes, privés de leur chaleur habituelle. Je la fixe, le front plissé, cherchant des indices dans ses paroles, dans son attitude, quelque chose qui pourrait m’aider à comprendre ce qui se passe réellement. Mais chaque détail de sa gestuelle paraît calculé, chaque mot soigneusement pesé. Un mur invisible s’est dressé entre nous, et je ne sais pas comment le franchir. Mon cœur s'alourdit, et une tension sourde commence à m'étreindre. Je ne peux m’empêcher d’insister, la gorge nouée par un mélange de frustration et d'inquiétude. « Cassia, je ne comprends pas… Pourquoi tu ne m’as pas appelé, alors ? Pourquoi ce message où tu disais que tu ne rentrerais peut-être pas ? » Mon ton se veut apaisant, mais il est teinté d’une angoisse profonde, d'une peur que je ne parviens plus à dissimuler. Elle pousse un soupir exaspéré, un soupir qui semble traduire une fatigue accumulée par des questions qu’elle s’est probablement posées à elle-même des centaines de fois. Ses yeux se durcissent légèrement, et elle redresse le menton, une lueur de défi dans le regard, comme pour me signifier qu’elle en a assez. « Milo, il n’y a rien, » rétorque-t-elle d'une voix plus forte, cherchant manifestement à couper court à la discussion. « J’ai… j’ai passé ma journée dans les cartons. Je suis sortie avec les filles pour me changer un peu les idées. Je suis fatiguée, c’est tout. » Sa voix se brise légèrement à la fin de la phrase, dévoilant la fragilité qu’elle essaie de dissimuler derrière cette façade de fermeté. Cette contradiction m’échappe, me laissant plus perplexe encore.

La frustration commence à se muer en colère, une colère sourde qui monte en moi. Ses mots sonnent faux, et elle le sait aussi bien que moi. Chaque justification semble forcée, chaque explication paraît fabriquée. Elle détourne le regard, fixant un point invisible derrière moi, comme si cela pouvait dissiper l'inconfort entre nous. Ses doigts se crispent contre ses bras, un geste qui en dit long sur son état émotionnel. Elle finit par ajouter, presque comme un après-coup pour mettre fin à la conversation « Anna m’a ramenée il n’y a pas longtemps. » Je reste immobile devant elle, essayant de contenir l’avalanche d’émotions qui menace de déborder. Mais l’incohérence de son discours me déstabilise. Pourquoi ce soudain besoin de se renfermer, de m’exclure ? Rien de ce qu’elle dit ne fait sens. C’est comme si tout ce qui nous liait se défaisait soudainement, et cela me laisse avec un mélange de douleur et d'incompréhension. « Et pourquoi tu ne voulais pas me voir, alors ? » Je baisse la voix, presque suppliant. Il y a dans mes mots une vulnérabilité rare, une peur à peine contenue de la perdre. Ses yeux trouvent enfin les miens, mais il y a une distance qui m'angoisse. Ils sont remplis d'une tristesse qu’il m’est impossible de déchiffrer, une tristesse qui me glace jusqu’au fond de l’âme. Elle inspire profondément avant de parler, sa voix se faisant plus douce, presque murmurée, comme si chaque mot la vidait de ses forces. « J’ai envie d’être seule, » finit-elle par dire. « Le déménagement, le travail… c’est intense depuis qu’on est revenus de vacances. J’ai besoin d’un peu de temps pour moi. » Ses paroles tombent entre nous comme des pierres dans un lac tranquille, creusant un fossé toujours plus profond.

À cet instant, mes bras retombent le long de mon corps. Elle a envie d’être seule. Elle ne veut pas que je reste, elle ne veut pas partager ces instants avec moi. C’est un coup dur, un coup que je n'avais pas anticipé, surtout après tout ce que nous avons traversé ensemble. Chaque épreuve surmontée, chaque moment partagé, m’avait semblé une promesse tacite de toujours être là l’un pour l’autre, de ne jamais abandonner. Mais en cet instant précis, ces promesses s’évanouissent dans l’air glacé de ce couloir, comme si elles n’avaient jamais existé. Une déception sourde me saisit, et j’essaie, malgré tout, de ne pas la laisser transparaître. « D’accord… » murmurai-je, la voix rauque. Puis, sans prévenir, elle ajoute, d'une voix plus acide, teintée d'une amertume que je ne lui connaissais pas « Ce n’est pas grand-chose… Ce n’est pas comme si je passais la soirée avec mon ex, comme toi tu peux le faire avec Léa… » Je reste figé, la bouche légèrement ouverte, les mots résonnant comme une gifle. Léa… Pourquoi maintenant ? Pourquoi évoquer cela ? Cette histoire appartient au passé, c’était un flirt sans importance, bien avant notre relation. Cassia le savait. Mais en cet instant, je comprends que cela n'a jamais été insignifiant pour elle. Elle a gardé cela en elle, une épine qu'elle n'a jamais pu retirer, une douleur silencieuse dont je n’avais pas pris la pleine mesure. Ses yeux s’embuent brièvement, comme si elle luttait pour ne pas se laisser submerger par ses émotions, puis elle détourne de nouveau le regard, refusant de me montrer cette faiblesse. « C’est pour cela que tu ne veux pas me voir ? » Ma voix tremble légèrement, trahissant l’angoisse grandissante. « Tu m’en veux pour Léa ? » J’essaie de comprendre, de trouver un sens à tout cela, mais la logique m’échappe. Est-ce une excuse pour se protéger ? Est-ce un prétexte pour justifier la distance qu’elle crée entre nous ? Est-ce que tout ce que nous avons construit ensemble est en train de s'effondrer à cause d’un malentendu jamais résolu ? Je soupire, conscient que chaque mot est une mine qui pourrait nous éloigner davantage. « Tu sais, Cassia… Tu peux me le dire si tu veux rompre. Je peux comprendre, je ne t’embêterai pas… » Les mots s’échappent avant que je puisse les retenir, et je vois son visage se décomposer. Pour une fraction de seconde, je regrette cette franchise brutale. Mais je veux savoir. Si elle ne veut plus de moi, si elle préfère être seule, alors il est préférable que je le sache, même si cela me déchire. Je la regarde intensément, et je sens une chaleur montante, mélange de frustration et de souffrance, envahir ma poitrine.

Je ne peux pas rester là, sur ce palier froid, avec une conversation qui s’effiloche en non-dits et en incompréhension. Je refuse d’être relégué à un étranger que l’on écarte poliment mais fermement de sa vie. Je fais un pas vers elle, mon regard fixé dans le sien, et je sens ma voix se durcir malgré moi. « Cassia, je ne veux pas continuer cette conversation sur un palier, » dis-je, ma voix plus ferme qu’auparavant. « Je ne suis pas un vulgaire démarcheur, je suis plus que cela non ? » lui proposai-je alors que je sens la distance entre nous devenir insupportable.  « Laisse-moi entrer, s'il te plaît, » continué-je, mon ton s’adoucissant malgré tout, tentant de maîtriser la frustration qui menace d'exploser. « On mérite mieux que ça. Toi et moi… on ne se parle pas comme ça, pas debout dans un couloir, dans le froid. » Je pose une main sur le cadre de la porte, non pour la forcer, mais pour ancrer ma présence, pour lui montrer que je suis là, que je suis prêt à faire face à ce qui ne va pas, prêt à entendre, même si cela me fait mal.


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Sujet: Re: Love makes you crazy.- Milo   Love makes you crazy.- Milo EmptySam 26 Oct 2024 - 16:12

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C’était très difficile de faire face à Milo, de lui mentir. Mais j’étais obligé de le faire. J’essaie d’être la plus cohérente possible, mais là encore ce n’est pas chose aisée. Milo me questionne à nouveau sur la soirée et me demande pourquoi je ne l’avais pas appelé, et pourquoi j’avais envoyé un message dans lequel je disais ne pas rentrer chez moi. « Parce que je ne pensais pas rentrer si vite, c’est tout. » Très mauvaises excuse mais je n’avais rien trouvé de mieux. Milo pense que je ne voulais pas le voir. « Je n’ai pas dit cela... » Mais c’était normal qu’il le croit au vue de la situation. J’évoque alors le besoin d’avoir du temps pour moi, toute seule. Le besoin de souffler un peu. Et pour être certaine de couper court à la conversation, j’évoque Léa et le fait que Milo avait passé pas mal de moments avec elle ces derniers temps. Le pilote de ligne pense que cela est donc la cause de la situation actuelle. Devais-je affirmer que je lui en voulait pour cela ? Est-ce que cela mettra fin à cette conversation ? « Je dis simplement qu’il n’y a rien d’extraordinaire dans le fait de vouloir passer une soirée seule. Enfin une fine de soirée... » dis-je afin de ne pas me trahir moi même étant donné que j’avais censé été en ville avec des amies.

Milo s’imagine alors que je voulais rompre. Mon cœur se serre. Mon visage doit se décomposer. Comment pouvait-il envisager cela ? Je secoue alors légèrement la tête de droite  gauche. Milo fait un pas en avant et est bien décidé à ne pas continuer de discuter sur le pallier. Il me demande de le laisser entrer. « Milo, non… N’insiste pas s’il te plaît... » demandai-je la voix suppliante. « Je n’ai pas envie de continuer cette conversation. Je veux juste être seule... » J’ajoute alors « Et puis, j’ai bu trop de pina colada, je commence a avoir mal à la tête... » Mensonge. Je n’avais pas mal à la tête étant donné que je n’avais ps bu, et puis je n’aimais pas la noix de coco je ne buvais donc jamais ce genre de cocktail. Sans réfléchir, je fais un pas en avant, retirant la main de Milo de la porte. Je lui murmure un « désolé » à peine audible avant de lui lancer un dernier regard. Je me recule et ferme la porte à contre cœur. Aussitôt, Andrew vient verrouiller cette dernière et me fait signe de me taire.



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Sujet: Re: Love makes you crazy.- Milo   Love makes you crazy.- Milo EmptySam 26 Oct 2024 - 16:44

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Je suis face à Cassia, et chacune de ses explications me laisse un peu plus perplexe. Je sens mes doutes s'intensifier, comme une brume qui s’épaissit à mesure qu’elle parle. Ses mots semblent flous, brouillons, comme si elle cherchait désespérément à me convaincre — ou peut-être à se convaincre elle-même. Ses bras sont toujours croisés sur sa poitrine, un geste défensif qui érige un mur entre nous. Ses yeux évitent les miens, son regard se perdant dans le vide, et je ressens cette distance nouvelle qui s’installe, presque palpable, comme un froid glacial qui s’infiltre entre nous. « Je dis simplement qu’il n’y a rien d’extraordinaire dans le fait de vouloir passer une soirée seule. Enfin, une fin de soirée... » finit-elle par dire, sa voix teintée de fatigue et d'une certaine incertitude. Je reste frappé par ses paroles, cette barrière invisible qui semble s'être dressée entre nous. Depuis quand Cassia a-t-elle besoin de me tenir à distance ? Une fin de soirée seule ? Nous avons toujours partagé ces moments, même les plus insignifiants. Chaque détail de nos vies avait sa place dans notre relation, même les plus banals. Et aujourd’hui, elle refuse de me laisser entrer, me garde sur ce seuil comme si j'étais un étranger. J’essaie de rassembler mes pensées, de formuler une question, de comprendre ce qui cloche, mais elle me coupe, plus froide, plus tranchante que je ne l’ai jamais entendue. « Milo, non… N’insiste pas s’il te plaît, » me dit-elle d’une voix lasse, presque implorante. Ses yeux, pourtant d'ordinaire si lumineux, sont éteints, et je sens une fatigue profonde qui émane d’elle, comme si même parler lui demandait un effort insoutenable. « Je n’ai pas envie de continuer cette conversation. Je veux juste être seule... Et puis, j’ai bu trop de pina colada, je commence à avoir mal à la tête... »  Là, les bras m’en tombent littéralement. J’ai l’impression que la terre s'effondre sous mes pieds. Cassia, la femme que je connais depuis plus de vingt ans, qui déteste la noix de coco, qui n’a jamais supporté la texture ni le goût, me parle de pina colada ? J’ai du mal à y croire. C’est un détail, peut-être insignifiant pour d’autres, mais pour moi, c’est une faille béante dans son discours, un indice qui me hurle que quelque chose ne va pas. Ce n’est pas juste une fatigue ou un caprice. Il y a autre chose, quelque chose de plus profond, de plus sombre. Je la fixe, incapable de trouver les mots, mon esprit s'emballe, envisageant l’impensable : et si elle ne me disait pas la vérité ? Et si elle n’était pas seule ? Et si elle avait rencontré quelqu’un durant sa soirée entre filles ? L’idée me traverse l’esprit, brutale, douloureuse, et je ne parviens pas à la chasser. Mon cœur se serre, une douleur sourde s'installe dans ma poitrine, et pourtant je ne peux rien dire, je n'ai aucune preuve, juste cette intuition, ce détail qui ne colle pas. Avant que je n’aie le temps de la questionner sur cette pina colada qui ne devrait même pas exister dans sa soirée, elle attrape ma main, celle qui repose encore sur le cadre de la porte, et la retire doucement, presque avec tendresse. « Désolé, » murmure-t-elle d’une voix brisée, ses yeux enfin plongés dans les miens, mais remplis d’une tristesse insondable. Avant que je ne puisse répondre, elle referme la porte.

L’écho du claquement résonne dans le silence du couloir. Je reste planté là, hébété, face à cette porte qui m'est soudain devenue hostile, cette barrière qui me sépare d’elle, et je ne sais plus quoi faire. Est-ce que je dois frapper à nouveau ? Insister ? Mais l’idée d’être perçu comme Andrew, son ex violent, me paralyse. Je ne veux pas devenir cet homme, je ne veux pas que Cassia me voie sous ce jour. Je ne veux pas devenir ce visage de la jalousie et de la rancœur, ce souvenir qui l'a tant marquée. Je reste quelques instants, la main encore levée, comme si je pouvais encore toucher sa présence de l'autre côté de la porte. Mon esprit s’embrouille, tentant de trouver une solution, quelque chose à dire, mais rien ne vient. Les secondes s’étirent, et le silence qui émane de l'appartement est presque assourdissant, me faisant comprendre que tout ce que je pourrais dire serait vain. Alors, résigné, je laisse retomber ma main et murmure d'une voix douce, espérant qu’elle puisse m'entendre malgré la porte fermée « Repose-toi bien. Si tu as besoin de quoi que ce soit, je suis là. Je repasserai demain matin. » J’attends un instant, espérant une réponse, un signe, n'importe quoi, mais il n’y a que le silence. Un silence pesant, chargé de tout ce non-dit qui nous éloigne un peu plus à chaque seconde. Je tourne les talons, le cœur lourd, et descends lentement les escaliers, chaque pas résonnant comme un écho de ce qu’on vient de perdre. Le bruit de mes pas semble accentuer ma solitude, comme un rappel douloureux de la distance qui s’est installée entre nous. Dehors, l’air est froid et piquant, la nuit profonde enveloppant la rue déserte. Les lumières des réverbères projettent des ombres allongées sur le bitume, et je ressens une solitude glaciale s'installer en moi. Le silence de la rue est presque oppressant, un contraste cruel avec le tourbillon d'émotions qui m’envahit.

Je sors mon téléphone, la gorge nouée, et j’appelle Clyde. Sa voix rassurante résonne à l'autre bout du fil, et je lui raconte brièvement ce qui vient de se passer, mon angoisse, mon incompréhension. Lui aussi reste sans voix, surpris par ce comportement inattendu de Cassia. Il hésite un moment, puis, sans que j’aie à demander, il m’invite à passer la nuit chez lui. Je prends la voiture et roule jusqu’à chez Clyde, les pensées se bousculant dans ma tête, rendant la conduite floue et mécanique. Les phares des autres voitures défilent dans une danse de lumière, et je sens mes mains se crisper sur le volant. Je revois Cassia, sa porte qui se ferme, ses explications qui ne tiennent pas la route. Pourquoi ce mensonge sur la pina colada ? Pourquoi cette distance soudaine ? Plus j’y pense, plus je sens l’inquiétude me ronger, comme un poison qui se diffuse lentement, sans que je puisse l'arrêter. En arrivant chez Clyde, il m’accueille avec une tape amicale sur l’épaule et un sourire d’encouragement, mais je ne parviens pas à me détendre. Il me sert un café, et nous nous asseyons dans son salon, l’atmosphère douce et réconfortante de son appartement me faisant soudain prendre conscience à quel point je suis tendu. Les rideaux lourds et les coussins moelleux contrastent tellement avec le froid du palier de Cassia que je ressens une bouffée de tristesse m’envahir. Les murs de l’appartement de Clyde sont décorés de photos, des souvenirs heureux qui semblent m'appeler à retrouver un semblant de normalité. « Tu veux en parler ? » demande-t-il en me tendant une tasse fumante. Je hoche la tête, encore sonné. « Elle… elle n’était pas elle-même, Clyde, » dis-je en soupirant, mon regard fixé sur le café que je n'ai même pas envie de boire. « Elle me dit qu’elle a bu des pina coladas, alors qu’elle déteste la noix de coco. Je le sais, bon sang. Elle n’en boit jamais. » Clyde reste silencieux, l'air grave, écoutant attentivement. Je sens sa compréhension, son soutien, mais je sais aussi qu'il ne peut pas trouver les réponses pour moi. « Peut-être qu’elle était simplement épuisée, stressée par le déménagement, » dit-il enfin, d'une voix prudente, presque hésitante. Je secoue la tête, incrédule. « Non, c’était plus que cela, » je murmure. « C’est comme si elle était... ailleurs. Comme si elle ne voulait vraiment pas que je sois là. Elle m’a dit qu’elle avait juste besoin d’être seule, mais je ne peux pas m’empêcher de penser qu’il y a autre chose. »

Clyde fronce les sourcils, réfléchissant un moment avant de répondre. « C’est une femme... Parfois, elle a besoin de son espace. Mais si tu sens qu’il y a quelque chose d’étrange, quelque chose que tu ne comprends pas... Alors peut-être que tu devrais vraiment lui parler demain. Lui poser directement la question, sans tourner autour du pot. » Ses mots me frappent par leur simplicité. Clyde a raison, je le sais. Je hoche la tête, perdu. Je bois une gorgée de café, le liquide brûlant réchauffant ma gorge mais ne dissipant pas le froid qui s’est installé en moi. « Oui, demain… » je murmure, plus pour moi-même que pour Clyde. « Demain…Je ne peux pas rester dans l’incertitude. Pas après tout ce qu’on a traversé. » Clyde me serre l’épaule, un geste qui me rappelle que je ne suis pas seul dans cette tourmente, même si c’est Cassia que je veux comprendre, que je veux retrouver. Mais pour l’instant, je suis dans le brouillard, face à des réponses que seule elle peut me donner. Je reste là, dans le salon de Clyde, la nuit avançant lentement, et je ne trouve aucun réconfort dans le silence. Mon esprit reste tourné vers elle, vers cette porte qui s’est fermée, et je sens un poids oppressant grandir dans ma poitrine. Je suis perdu, égaré, sans savoir où je vais vraiment. Les lueurs de la ville filtrent à travers les rideaux, projetant des ombres mouvantes sur le sol, et je me demande, dans ce silence lourd, si demain apportera les réponses que je cherche ou seulement plus de questions. Clyde reste assis près de moi, sans un mot de plus, et je lui en suis reconnaissant. Parfois, la simple présence de quelqu'un peut faire la différence, même si elle ne dissipe pas la tempête intérieure.

Je finis par m’allonger sur le canapé, les coussins épais m’offrant un semblant de réconfort. Clyde me tend une couverture, et je m’y enveloppe sans vraiment sentir la chaleur. Mes pensées tournent toujours autour de Cassia. Je repense à tous nos moments ensemble, les bons et les mauvais, les rires partagés et les silences complices. Comment avons-nous pu en arriver là ? Comment une simple porte fermée peut-elle symboliser une telle fracture entre nous ? Je ferme les yeux, mais le sommeil ne vient pas. Tout ce que je vois, c’est son visage, ses yeux éteints, et cette barrière que je ne parviens plus à franchir. Les heures passent, et la nuit semble interminable, chaque minute un rappel de cette distance que je ne sais plus comment combler.


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Sujet: Re: Love makes you crazy.- Milo   Love makes you crazy.- Milo EmptySam 26 Oct 2024 - 18:38

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Après avoir fermé la porte, j’avais tout simplement envie de hurler, de pleurer. Mais je ne pouvais pas. Andrew, après avoir verrouiller la porte m’ordonne de rester silencieuse. Et je ne peux m’empêcher de penser à Milo. Cette conversation que nous avions eu. Aucune des paroles que j’avais prononcé n’était pensées. « Repose-toi bien. Si tu as besoin de quoi que ce soit, je suis là. Je repasserai demain matin. » Les mots de Milo derrière la porte me font chaud au cœur tant ils me font souffrir également. Malgré la situation, malgré mon comportement il était là près à m’aider, tolérant et attentionné. Sans me contrôler, je commence alors à pleurer. Mais rapidement Andrew pose sa main sur ma bouche et m’entraîne de force jusqu’à la chambre. Il me force à m’asseoir. « Apparemment tu n’as pas été assez convaincante. » me dit-il apparemment embêté que Milo compte revenir demain. Il s’approche alors de moi et me force à le regarder « Tu as intérêt à trouver une excuse valable pour demain matin. » me dit-il froidement. Alors qu’il se tourne pour reprendre les liens avec lesquels j’étais attaché, je décide de me lever et de me mettre à courir à travers l’appartement. Je ne pouvais pas rester ici. Je devais fuir, par tous les moyens. Une fois devant la porte d’entrée, je saisis le trousseau de clés mais mes mains tremblent tellement que je peine à tourner la clé dans la serrure pour ouvrir la porte. Soudainement, ma tête heurte violemment la porte et je tombe au sol. Étourdie, je ne suis pas surprise de voir Andrew. « Désolé Cassy… Mais je ne peux pas te laisser partir. » Il me porte alors jusque dans la chambre. Il sort d’un sac un serflex avec lequel il m’attache les mains.Impuissante face à la situation, je reste là allongée sur le lit. Mes pensées allaient toutes vers Milo. Que pensait-il ? Où était-il ? Dehors, la nuit était tombé depuis un moment. Andrew finit par m’attacher les poignets également à la tête de lit. Il dépose un baiser au coin de mes lèvres « Bonne nuit. ». Comment pouvait-il oser me dire cela ? Comment pouvait-il penser que j’allais passer une bonne nuit ou même envisagé de dormir ?

La nuit fut longue, terrifiante. Je n’avais évidemment pas dormi du tout. Mes poignets attachés me faisaient mal. C’était sans doute ma faute. J’avais essayé de retirer le serflex une bonne partie de la nuit mais à part m’écorcher la peau et me faire mal, cela n’avait rien donné. Je n’avais pas cessé de penser à Milo, à un moyen de m’échapper. La jour était levé. Andrew venait de se réveiller. Il agissait comme si tout était normal et cela était assez terrifiant. Après avoir refusé un bon nombre de fois de boire et de manger quelque chose qu’il avait préparé je décidai de lui faire une requête. « Andrew, laisse moi prendre une douche. S’il te plaît. » Il s’approche de moi et m’aide à me lever « D’accord. » dit-il alors en m’accompagnant à la salle de bain. Je suis surprise qu’il ait accepté. Puis une fois dans la salle de bain, je le vois rester là. Mon regard se pose sur lui. « Qu’est-ce que tu attends ? » je fronce les sourcils « Est-ce que tu peux me laisser seule ? » Il sourit « Pas question. Je reste là et je ne te détache pas. » Il s’approche ensuite de moi « Écoute, tu as voulu prendre une douche alors maintenant tu vas la prendre ! » Son ton est glacial. Je comprends que je n’avais pas le choix. Je regrettais ma demande. Amèrement. Je commence alors à me déshabiller, de manière très fébrile, sous le regard d’Andrew. Puis je m’engouffre dans la douche. Je ne m’attarde pas. Je me dépêche même. Puis une fois terminé, je me rhabille le plus vite possible.




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Sujet: Re: Love makes you crazy.- Milo   Love makes you crazy.- Milo EmptySam 26 Oct 2024 - 18:40

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Finalement, l’aube pointe à l’horizon, une lueur pâle filtrant à travers les rideaux de Clyde. Je me réveille avec le poids de l'incertitude d’hier soir toujours sur les épaules. La lumière du matin filtre à travers les rideaux du salon de Clyde, mais elle n’apporte aucune clarté à la confusion qui tourbillonne dans mon esprit. Le canapé sur lequel j’ai passé la nuit me semble plus inconfortable que jamais, et je sens chaque nœud de mon dos comme un rappel des tensions accumulées. Je me lève, la tête encore lourde de questions sans réponses, le cœur battant, à la fois en proie à l'inquiétude et au besoin de comprendre. J'entends du bruit venant de la cuisine. Clyde, attentif comme toujours, a dû entendre que je m’étais réveillé. Il s’affaire déjà à préparer le petit-déjeuner, la cafetière ronronnant doucement sur le comptoir, l'odeur du café envahissant la pièce. C’est une odeur familière, rassurante, mais qui aujourd’hui ne parvient pas à apaiser le tourment intérieur qui m’assaille. Je prends une grande inspiration, essayant de me détendre, mais rien ne semble fonctionner. Les tensions de la nuit se sont installées dans chaque fibre de mon corps, et la fatigue pèse encore lourdement sur moi. « Salut, » dit-il en souriant légèrement quand je franchis la porte. « J’ai pensé que tu aurais besoin d’un bon café après la nuit que tu as passée. » Je le remercie d’un signe de tête, m’asseyant lourdement sur une chaise, sans trop savoir par où commencer. Il pose une assiette de toasts devant moi, mais je n’ai pas vraiment faim. Je reste silencieux un moment, regardant les miettes sur la table comme si elles allaient m’offrir une réponse, comme si tout ce qui se passait autour de moi pouvait avoir un sens. Clyde, toujours patient, tente de meubler la conversation avec des sujets légers. Nous parlons un moment, de tout et de rien, de nos dernières journées, de son prochain vol, des projets qui s’en viennent. Il parle de Bonnie, de la dernière sortie qu'ils ont faite, de leurs projets de vacances à la montagne. Ses mots flottent autour de moi sans vraiment m'atteindre. Mais très vite, la conversation dérive inévitablement vers Cassia. Clyde m’écoute attentivement, et je lui raconte à nouveau la scène d’hier soir, chaque détail qui me semble suspect, chaque incohérence dans les propos de Cassia. Mon esprit tourne en boucle, incapable de comprendre pourquoi elle m’a menti, pourquoi elle s’est enfermée derrière cette porte, et ce qui s’est réellement passé. Mes mains tremblent légèrement alors que je reviens sur ces mots qui résonnent encore dans ma tête, ces mots qui m’ont laissé une sensation d’étrangeté, presque irréelle. J’essaie de me convaincre que j’exagère, que je dramatise, mais quelque chose au fond de moi refuse d’être rassuré.

Clyde reste silencieux, puis finit par poser sa tasse de café sur la table, les yeux pensifs. « Tu sais, » dit-il d’une voix réfléchie, « Je pense que tu devrais parler à Anna. Elles sont proches, elle et Cassia. Si quelque chose ne va pas, elles ont sûrement dû en discuter hier soir, lors de leur soirée. Peut-être qu’Anna sait des choses que toi, tu ignores. » Je lève les yeux, frappé par l’évidence de son conseil. C’est logique. Anna est la meilleure amie de Cassia, celle avec qui elle partage tout. Si quelque chose s’est passé hier soir, elle doit être au courant. « Tu as raison, » dis-je en hochant la tête, sentant une vague de détermination me traverser. Je dois savoir. « Je vais l’appeler. » Je prends mon téléphone et compose rapidement le numéro d’Anna, mais elle ne répond pas. Je tente une deuxième fois, puis une troisième, sans succès. L'inquiétude s'amplifie, se transforme en une boule au fond de mon estomac. Les sonneries qui s’enchaînent sans réponse sont comme des échos d’un vide que je ne peux combler. Je regarde Clyde, qui m'encourage d'un regard, et décide de me rendre directement chez elle. Si elle ne répond pas, je la trouverai en personne.

Je monte dans ma voiture, mes mains crispées sur le volant, et file jusqu’à chez Anna. Les rues sont encore désertes, comme si la ville entière retenait son souffle en attendant de connaître la vérité. En arrivant devant son immeuble, je me gare précipitamment et monte les marches quatre à quatre, sentant mon cœur battre de plus en plus vite. Chaque pas résonne dans la cage d’escalier vide, mon angoisse se nourrissant de l’écho qui emplit les lieux. Je frappe à la porte, une première fois, puis une deuxième, sans obtenir de réponse. Mon souffle est court, et chaque seconde qui passe me semble une éternité. Mon esprit commence à élaborer des scénarios improbables, chaque instant de silence amplifiant ma panique. Je m'apprête à frapper une troisième fois quand la porte s’ouvre finalement. Jay se tient devant moi, les cheveux en bataille, l’air à moitié endormi. Il se frotte les yeux et baille avant de me regarder, surpris. « On a un match de tennis prévu aujourd’hui ? » demande-t-il d’une voix encore ensommeillée, un sourire incertain flottant sur ses lèvres. Je secoue la tête, agité, et tente de rassembler mes mots. « Non, non… Je… Anna est là ? Je voudrais lui parler, c’est urgent ! » Jay fronce les sourcils, encore confus, puis hoche la tête avant de faire demi-tour. « Oui, elle est là. Attends, je vais la réveiller. » Il disparaît dans le couloir, et je me retrouve seul dans l’entrée, impatient, nerveux. Mon regard parcourt la pièce, mais rien ne retient mon attention. Je sens une pointe d’angoisse m'envahir, mais je me force à respirer calmement, à garder le contrôle. Tout ce que je veux, c’est des réponses, et j’espère qu’Anna pourra me les donner.

Quelques minutes plus tard, Jay revient avec Anna, qui ajuste maladroitement son peignoir, ses cheveux encore en désordre. Elle me regarde avec surprise, visiblement étonnée de me voir si tôt. « Milo ? Qu’est-ce qui se passe ? » demande-t-elle en se frottant les yeux, son regard s’adoucissant en me voyant. « Je m’excuse de vous réveiller de si bonne heure… » dis-je en tentant de reprendre mon souffle, mais je sens l’urgence m’étreindre. « Anna, Cassia t’a dit quelque chose durant votre soirée hier soir ? » Mon cœur tambourine dans ma poitrine, chaque mot me coûte un effort immense.

Elle semble perplexe, clignant des yeux, cherchant visiblement à comprendre ce que je dis. « Mais de quelle soirée tu parles ? » finit-elle par dire, sa voix pleine d’étonnement. Mon cœur rate un battement. « Hier soir, » insistai-je, incapable de masquer mon trouble. « Tu étais avec Cassia… Elle m’a même dit que tu l’avais raccompagnée chez elle et qu’elle avait bu une pina colada. » À ces mots, Anna fronce les sourcils, l’air de plus en plus confus. « Milo… » dit-elle lentement, presque sur un ton de prudence. « Je n’ai pas vu Cassia hier. On devait se retrouver chez elle pour faire les cartons, mais je suis arrivée un peu en retard. J’ai sonné, j’ai attendu, mais elle ne m’a pas répondu. J’ai insisté, frappé plusieurs fois, mais rien… Il ne devait y avoir personne, alors je suis repartie. » Ses paroles me frappent comme un coup de tonnerre. Je reste immobile, incapable de comprendre ce qu’elle vient de dire. « Quoi ? » murmurai-je, la gorge serrée. « Je ne comprends pas… Cassia m’a dit que… » Ma voix s’étouffe, les mots se perdent dans un flot de confusion. Je me sens glisser, comme si le sol se dérobait sous mes pieds. Pourquoi Cassia m’aurait-elle menti ? Je sens l'inquiétude se transformer en une sensation de vertige, mes jambes vacillant sous le poids de la révélation. Je regarde Anna, désespéré, cherchant un sens à tout ça, et l’idée la plus douloureuse me traverse l’esprit. « Tu protèges ton amie, et vous ne voulez pas me dire la vérité, c’est cela ? » dis-je, la voix tremblante d’émotion. « Elle a rencontré quelqu’un hier, n’est-ce pas ? » Anna ouvre de grands yeux, secouant la tête avec vigueur. « Quoi ? Mais qu’est-ce que tu racontes, Milo ? » dit-elle, sa voix teintée d'incrédulité. « Cassia est folle amoureuse de toi ! Pourquoi est-ce que je te mentirais ? Je ne comprends pas ce que tu essaies de me dire. » Je sens la colère et la confusion se mêler en moi, devenant un nœud d’émotions impossible à défaire. « Elle m’a dit qu’elle était avec toi ! » m’écriai-je, la voix brisée, me laissant tomber lourdement sur un fauteuil dans l’entrée. « Pourquoi elle m’aurait menti alors ? Pourquoi ce besoin de m’inventer une soirée que vous n’avez même pas passée ensemble ? » Anna s’approche, visiblement troublée par ma détresse. Elle s’accroupit devant moi, posant doucement une main sur mon bras. « Milo, je ne sais pas ce qui se passe, mais je te promets que je n’étais pas avec elle hier. Dis-moi ce qui s’est passé, s’il te plaît… » Sa voix est douce, emplie de compassion, et je sens une larme me brûler le coin des yeux, menaçant de tomber.

Je prends une profonde inspiration, sentant mes mains trembler, et je lui raconte tout. La soirée d’hier, les messages étranges, la distance de Cassia, la porte qui s’est fermée sur moi, et ce mensonge absurde sur la pina colada. Plus je parle, plus je sens la douleur remonter, m’étouffer, et je vois dans le regard d’Anna une lueur de sincère inquiétude. Ses yeux deviennent plus sombres, sa mâchoire se crispe, et je vois à quel point cela l'affecte elle aussi. Elle reste silencieuse un moment, digérant mes paroles, puis elle serre un peu plus mon bras, son visage empreint d'une gravité que je ne lui avais jamais vue. « Milo… » murmure-t-elle, la voix tremblante. « Je ne sais pas pourquoi Cassia t’a menti, mais je suis sûre d’une chose : ce n’est pas parce qu’elle ne t’aime plus. Elle tient trop à toi. Il y a forcément une explication, quelque chose que tu ignores. Peut-être que c’est juste... elle, qui a un moment de panique, un moment où elle se sent perdue. » Je la regarde, désespéré, cherchant une certitude dans ses yeux. Mais il n’y a que des questions, et l’incertitude qui pèse lourd entre nous. « Alors pourquoi ne me dit-elle pas la vérité ? Pourquoi inventer une soirée avec toi ? » Anna secoue la tête, impuissante. « Je ne sais pas, Milo. Mais je te promets que je vais essayer de comprendre. Peut-être qu'elle ne sait pas comment te parler de ce qu'elle traverse… ou peut-être qu'elle a juste fait une erreur. Mais il faut que tu lui laisses une chance de s'expliquer. » Elle me regarde droit dans les yeux, et je sens la sincérité de ses paroles, mais cela ne dissipe pas la douleur. Je hoche la tête, perdu, sachant que rien de ce qu’on dit ici ne pourra effacer le mensonge de Cassia, ni la douleur que cela me cause. Mais peut-être qu’Anna a raison. Peut-être que tout cela cache une vérité plus complexe, une vérité que seule Cassia pourra m’expliquer. Anna finit par se lever, m’invitant à faire de même. « Prends le temps qu’il te faut, Milo. Mais n'abandonne pas, pas maintenant. Cassia t'aime, j'en suis certaine. Il y a juste quelque chose qu'elle n'arrive pas à dire. » Ses mots se veulent réconfortants, et je m’y accroche comme à une bouée de sauvetage. La confusion est toujours là, le doute également, mais il y a aussi un espoir fragile, un espoir que je refuse de laisser mourir. Elle me prend un instant dans ses bras, un geste simple mais qui a le pouvoir de calmer un peu ma panique. Je m’y accroche, inspirant profondément. Anna murmure doucement, comme pour m'apaiser « On va trouver une solution, Milo. Ne perds pas espoir. » Je la remercie doucement, la voix encore tremblante, et quitte l’appartement d’Anna, le cœur lourd mais avec une nouvelle résolution : il est temps de rejoindre Cassia, de connaître la vérité, quelle qu’elle soit.

En sortant de l'immeuble, je me retrouve dans la lumière vive du jour. Le froid du matin me frappe, une brise mordante qui contraste avec la chaleur suffocante de mes émotions. Je prends une grande inspiration, serrant les poings. La route à suivre est devant moi, même si elle est pleine de doutes et de douleurs. Je monte dans ma voiture, le cœur battant plus fort. La route jusqu'à chez Cassia semble s'étirer interminablement, chaque feu rouge une épreuve pour ma patience. Je repense à la première fois que nous avons emménagé ensemble, à cette excitation d’un nouveau départ, de tout ce qui semblait possible. Arrivé devant l’immeuble de Cassia, je m’arrête un instant, prenant une profonde inspiration. Mon cœur bat à un rythme effréné, chaque battement résonne comme un appel à l’action, un rappel que je suis ici pour la vérité, pour elle. Je serre les poings, rassemblant tout mon courage, puis je sors de la voiture, déterminé. La porte d'entrée me paraît immense, presque écrasante, mais je la franchis, traversant le hall d’un pas lourd. Je prends l’ascenseur, le regard fixé sur les numéros qui défilent, chaque étage m’approchant un peu plus de Cassia. Lorsque je me retrouve devant sa porte, je marque un temps d’arrêt, mon souffle court, la main suspendue au-dessus de la poignée. La peur de ce qui pourrait arriver, de ce qu’elle pourrait dire, m’envahit soudain. Mais je sais que je ne peux plus reculer. Alors, je frappe doucement, une fois, puis une deuxième. Mon cœur se serre en attendant une réponse. Ce moment de silence me semble interminable, chaque seconde un poids supplémentaire sur mes épaules.


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Sujet: Re: Love makes you crazy.- Milo   Love makes you crazy.- Milo EmptySam 26 Oct 2024 - 19:41

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Après avoir passé une nuit blanche, j’avais demandé à Andrew de me laisser prendre une douche mais je ne m’étais pas douté qu’il resterai dans la pièce. Je ne le reconnaissais définitivement plus. Il me terrifiait. Après m’être très rapidement douchée et habillée, Andrew m’avait raccompagné dans la chambre. Le temps me paraissait incroyablement long. L’angoisse ne me quittait pas. Je ne cessais de me demander comment allait réagir Andrew au moindre regard, au moindre mot.

Des coups à la porte se font entendre. Andrew entre précipitamment dans la chambre. « C’est encore lui. Décidément il ne lâche rien. » Il me détache en soupirant. « Essaie d’être convaincante. N’oublie pas ce que je t’ai dit hier. » Il m’attrape par me bras et m’accompagne jusqu’à la porte. Je suis fébrile. Encore une fois j’appréhende le face à face avec Milo. Je tente de remettre mes cheveux en ordre rapidement, je tire sur mon gilet pour masquer mes poignets. Andrew me presse. Mais je ne savais décidément pas quoi dire à Milo. Il s’était montré insistant hier soir. Et je sais que ce matin il le sera encore plus. Je le connaissais. Je prends sur moi et ouvre doucement la porte. « Salut » dis-je en lui adressant un léger sourire. « Milo, je suis contente de te voir. Vraiment. » Impossible de ne pas le lui dire. Impossible de ne pas avoir au moins une parole tendre à son égard. « Mais, j’ai eu une nuit compliquée. Une migraine et j’ai seulement besoin de repos et d’être au calme. » Je pouvais déjà lire la déception sur son visage, cela me brisait le cœur. « Je te promets que l’on discutera de la soirée d’hier bientôt. Mais s’il te plaît, pas maintenant... » J'espérais que le fait d'être calme et sincère l'apaise un peu et l'aide à patienter. La situation était plus que délicate.




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Sujet: Re: Love makes you crazy.- Milo   Love makes you crazy.- Milo EmptySam 26 Oct 2024 - 21:37

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La porte s'ouvre enfin, et Cassia se tient là, debout devant moi. Son visage, pourtant si familier, m'apparaît aujourd'hui comme un paysage étranger, marqué par une rigidité inhabituelle, comme si un voile invisible s'était abaissé entre nous. Ses traits sont tirés, et ses yeux, qui d'ordinaire brillent de cette chaleur contagieuse, semblent éteints, voilés par une lassitude profonde que je ne lui connaissais pas. Ses cheveux sont légèrement en désordre, et elle porte un gilet ample, presque informe, comme si elle cherchait à se dissimuler derrière cette couche de tissu. Instinctivement, je lui adresse un sourire, tentant de briser la tension palpable, mais elle reste immobile, figée sur le seuil, sans même esquisser un geste pour m'inviter à entrer. Je remarque aussitôt cette posture défensive, ses bras croisés devant elle, comme une barrière physique érigée entre nous. Mon sourire s'efface lentement alors que je prends pleinement conscience de la distance, à la fois physique et émotionnelle, qu'elle impose entre nous. Cette distance, si tangible, me frappe en plein cœur, une sensation de vide commençant à se former dans ma poitrine, un vide qui s'élargit à mesure que le silence persiste. Elle finit par me saluer, sa voix douce, mais dénuée de la chaleur habituelle. « Milo, je suis contente de te voir. Vraiment. » Les mots résonnent dans l'air, mais ils semblent manquer cruellement de sincérité, comme s'ils n'étaient qu'une formalité, une phrase vide pour combler le silence. Ses yeux ne rencontrent même pas les miens, glissant vers le sol, et je fronce légèrement les sourcils, car son ton manque de conviction. Est-elle vraiment contente de me voir ? Je sens qu'il y a quelque chose de faux, une fausse note dissonante dans sa voix. Mon esprit s'emballe, cherchant des indices sur son visage, des signes qui pourraient trahir ce qu'elle ne veut pas exprimer. Je cherche désespérément un signe, une ouverture, quelque chose qui me permettrait de comprendre ce qu'elle ressent vraiment. Mais avant même que je puisse formuler la moindre question, que je puisse l'interroger sur la soirée d'hier et sur ce qui ne colle pas, elle reprend la parole, et sa voix est teintée d'une étrange tristesse, alourdie par la fatigue. « Mais... j’ai eu une nuit compliquée, » dit-elle, les yeux baissés. Ses épaules s'affaissent légèrement, comme si chaque mot prononcé représentait un fardeau. Elle se frotte le front du bout des doigts, et son expression trahit un épuisement tangible, un épuisement qui semble l'avoir vidée de toute énergie. « Une migraine, et j’ai seulement besoin de repos, d'être au calme. » Son excuse tombe comme une pierre dans le silence, et je sens mon cœur se serrer douloureusement. Elle évite soigneusement de croiser mon regard, et je sais que quelque chose ne va pas. Ce n’est pas simplement une migraine. C’est plus que cela, et elle le sait tout autant que moi. Derrière ses mots, je perçois une tristesse sourde, quelque chose qu'elle n'arrive pas à formuler, quelque chose qu'elle garde enfermé en elle, loin de moi.

Mon visage se ferme, et mon sourire disparaît complètement. Une vague de déception m'envahit, m'abat même. C’est comme si elle érigeait un mur entre nous, un mur que je n'avais jamais vu auparavant, et qui me semble désormais infranchissable. Une impuissance écrasante s'empare de moi face à la situation. Je voudrais lui dire que je sais pour hier soir, que je suis au courant de son mensonge, mais quelque chose dans son regard me retient, comme si je sentais que ce n’était pas le bon moment pour la confronter. Peut-être est-ce la fatigue que je lis sur son visage, ou bien cette tristesse dans ses yeux qui me pousse à ravaler mes questions. Peut-être est-ce cette petite voix intérieure qui me souffle que, parfois, insister pourrait causer plus de mal que de bien. Elle perçoit mon hésitation, bien sûr, et ajoute d'une voix presque suppliante « Je te promets que l’on discutera de la soirée d’hier bientôt. Mais, s’il te plaît, pas maintenant... » Ses bras se serrent un peu plus contre elle, comme si elle voulait se protéger, se refermer sur elle-même. La voir ainsi me brise. Je voudrais tant la prendre dans mes bras, la rassurer, lui dire que tout ira bien, mais je reste cloué sur place, incapable de faire le moindre geste. Son attitude est une barrière que je n'arrive pas à franchir, et j'ai la terrible impression que si j'essayais de la forcer maintenant, tout s'effondrerait. Je hoche la tête, tentant de cacher ma frustration.

Un soupir m’échappe, et je hausse les épaules, las. « C’est bon, j’ai compris… » dis-je, la voix basse, un mélange d’agacement et de douleur se mêlant dans mes mots. « Ne te fatigue pas… On ne va pas continuer à jouer au chat et à la souris ! » Ma voix tremble légèrement, et je sens ma gorge se serrer davantage. Tout semble si vain, si distant, comme si nous n’étions plus sur la même longueur d'onde. Comme si ce que nous avions construit ensemble s'effritait sous mes yeux, incapable de résister à la distance qui grandit entre nous. Je jette un coup d'œil à ma montre, comme pour souligner le temps qui file, ce temps qu’elle semble vouloir repousser sans cesse, comme si elle espérait que ce moment difficile pourrait disparaître simplement en le retardant. « Tu es en train de me dire que notre temps ensemble s’est écoulé ? » Ma voix est lasse, vidée de toute la tendresse que j’aurais aimé lui offrir. Ma question semble la toucher, car je vois ses lèvres se crisper, comme si elle retenait une réponse qu'elle n'arrivait pas à formuler. Ses yeux s'embuent légèrement, et elle détourne le regard, fixant un point invisible derrière moi. Je sens ma gorge se serrer davantage. Je n'ai plus la force de lutter contre ce mur invisible qu'elle dresse entre nous, ce mur qui, je le comprends, est aussi fait de sa propre souffrance, de ses propres incertitudes. « J’espère que ta migraine s’atténuera, » dis-je enfin, d'une voix un peu plus douce, essayant malgré tout de rester calme. « Si tu veux un jour me parler, tu sais où je suis. » Ces mots me semblent tellement insuffisants, tellement loin de ce que je voudrais réellement lui dire. Je voudrais lui crier que je suis prêt à tout pour elle, que je ne comprends pas ce qui se passe, mais que je veux être là, à ses côtés, peu importe la situation. Je veux lui dire que je l'aime, que je suis prêt à attendre aussi longtemps qu'il le faudra, mais aucun de ces mots ne sort. La peur de la brusquer, de l'éloigner encore plus, m'étouffe et me réduit au silence.

Je soupire, incapable de masquer ma peine, mon incompréhension. « Cassia, honnêtement… je ne te comprends plus. On a toujours pu communiquer, » dis-je d'une voix qui vacille, chargée d'émotion. « On a toujours pu régler nos problèmes, ensemble. Pourquoi cette fois-ci, c’est différent ? » Je la fixe avec une intensité presque désespérée, cherchant des réponses dans ses yeux, mais tout ce que je vois, c'est de la distance et une confusion qui me désarme. C’est comme si elle s’était perdue quelque part, comme si elle avait construit un monde intérieur dans lequel je n’avais plus ma place. Un monde où elle se bat seule contre des démons que je ne peux ni voir ni affronter. Elle reste silencieuse, et cela me brise. Chaque seconde qui passe sans qu’elle ne dise quoi que ce soit me fait l'effet d'une lame qui s'enfonce un peu plus profondément. L'absence de mots est plus douloureuse que n'importe quelle réponse, car elle laisse place aux pires hypothèses, à l'incertitude la plus insupportable. « J’ai l’impression que tu ne sais plus ce que tu veux, » continuai-je, la voix étranglée par l'émotion. « Un jour, tu me dis que tu as hâte d’emménager avec moi, que tu veux partager ta vie avec moi, et aujourd’hui… aujourd’hui, je ne peux même plus t’approcher, te tenir dans mes bras, ni même t’embrasser. » Je fais un geste vers elle, hésitant, tendant ma main comme pour effleurer la sienne. Je sens ma voix trembler, mais je ne peux plus m'arrêter. Il faut que je comprenne, que je trouve un sens à tout cela. « Qu’est-ce que je suis censé comprendre, Cassia ? » je demande, mon regard planté dans le sien, mon cœur battant à tout rompre. « Que tu n’as plus envie d’être avec moi ? Est-ce que c’est ça ? » Les mots me brûlent les lèvres, et je vois dans ses yeux l'ombre de la douleur qu'ils provoquent.


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Sujet: Re: Love makes you crazy.- Milo   Love makes you crazy.- Milo EmptySam 26 Oct 2024 - 22:01

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Comme il l’avait dit hier soir, Milo était revenu ce matin. J’aurais pensé qu’il aurait envoyé un message avant et cela m’aurait donné l’occasion de trouver une bonne excuse. Mais ce matin, je n’avais pas le choix, je devais lui faire face une seconde fois. J’ouvre alors la porte et tente de faire bonne figure. Je décide de prendre les devants en expliquant à Milo que j’étais heureuse de le voir. Mais que toutefois le moment pour discuter était mal choisi. Je décide de prétexter un mal de tête et donc une nuit compliquée. Je lui promets de discuter de ce qui s’était passé hier soir très vite. Les paroles de Milo me font mal au cœur. « Je te dis simplement que… ce n’est pas le moment... » dis-je d’une voix fébrile. Milo reste calme malgré tout. Toujours bienveillant, il espère que ma migraine s’atténuera.

Mais finalement, Milo décide d’insister. Il m’avoue ne plus me comprendre. Il insiste sur le fait qu’on avait toujours communiquer, qu’on avait toujours pu régler nos problèmes ensemble. « Milo, je te l’ai déjà dit. Il n’y a pas de problème. » Le jeune homme continue. Ses paroles me font mal mais elles sont légitimes. « J’ai toujours très envie de vivre avec toi. Plus que tu ne le crois... » avouai-je dans un murmure. Dans un élan de spontanéité, ma main effleure doucement la sienne mais rapidement je recroise à nouveau les bras. « Je crois que… je suis simplement surmenée en ce moment. J’ai… sans doute du mal à tout gérer. J’ai besoin de temps pour moi. » Milo pense que je ne souhaitais tout simplement plus être avec lui. « Non ce n’est pas ça... » dis-je la gorgée nouée. Cela me rendait malade que Milo puisse penser une telle chose. Je passe une main sur mon visage. C’était un véritable cauchemar. « Ecoute, Milo… J’ai… j’ai vraiment besoin de me reposer. » Mon regard se pose sur lui « Je suis désolée… Mais je te promets que mes sentiments n’ont pas changé. S’il te plaît, crois moi... » Je suis sur le point de fermer la porte. J’hésite, mon regard se pose sur Milo puis par terre. Et finalement, après un dernier regard à Milo je lui murmure « A bientôt. » puis je referme la porte.





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Sujet: Re: Love makes you crazy.- Milo   Love makes you crazy.- Milo EmptySam 26 Oct 2024 - 22:30

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Cassia se tient là, immobile, la main agrippée au bord de la porte, me maintenant sur le seuil, comme si franchir cette limite invisible menaçait de faire éclater un équilibre fragile. Elle répète que tout va bien, encore et encore, mais chaque mot, chaque syllabe, semble s'effriter dans l'air. Ses traits sont fermés, son sourire n'a rien de spontané, et plus j'essaie de comprendre, plus je ressens la distance qui nous sépare, quelque chose qu’elle garde jalousement pour elle. Cette répétition des mots me semble creuse, une façade improvisée qui ne parvient pas à masquer le vide derrière. « Milo, je te l’ai déjà dit, » dit-elle, sa voix douce mais teintée d'une tension palpable. « Il n’y a pas de problème » Elle soutient mon regard, mais cette lueur d'hésitation demeure. Une lueur subtile qui trahit une peur sous-jacente, la crainte de me voir découvrir un secret trop douloureux à partager. Son regard oscille, fuyant le mien par moments, et cette distance grandit inexorablement entre nous, comme une barrière de verre qu'elle érige pour se protéger. Je suis sur le point de l'interrompre, de lui dire que je vois au-delà de ses mots, que je sais qu'elle cache quelque chose, mais elle me devance, sa voix devenant soudainement plus vibrante, empreinte d'une émotion qui semble lui échapper malgré elle. « J’ai toujours très envie de vivre avec toi, » murmure-t-elle, son regard se faisant plus intense, presque implorant. Comme si elle essayait non seulement de me convaincre, mais aussi de s’en convaincre elle-même. « Plus que tu ne le crois... » Ses mots me surprennent, me prennent de court, et une vague de soulagement me traverse. Un instant, la chaleur revient, adoucissant la froideur qui s'est installée entre nous, mais déjà elle ajoute, la voix brisée, alourdie par une fatigue palpable « Je crois que… je suis simplement surmenée en ce moment. J’ai… sans doute du mal à tout gérer. J’ai besoin de temps pour moi. » Ces mots me désarçonnent. D’un côté, elle affirme vouloir être avec moi, envisager cette vie commune dont nous avons tant rêvé, mais de l'autre, elle se replie sur elle-même, comme si quelque chose l’empêchait de franchir ce pas.

Je reste muet, décontenancé face à ces contradictions. Le chaud et le froid se succèdent, un espoir naissant aussitôt anéanti. Je vois Cassia se débattre avec ses émotions, tiraillée entre ce qu’elle veut et ce qu’elle ne parvient pas à exprimer. « Je suis désolée… » dit-elle enfin, baissant les yeux. Sa voix est à peine un murmure, presque étouffée. « Mais je te promets que mes sentiments n’ont pas changé. S’il te plaît, crois-moi... » Elle semble sincère, mais la sincérité ne suffit plus à apaiser mes doutes. Trop de non-dits s'entassent entre nous, trop de zones d'ombre demeurent. Ses paroles d’aujourd’hui ne sont qu’un écho douloureux de la veille. Mes doutes se multiplient, s’accumulent, mais je reste là, figé, incapable de la pousser à s’expliquer davantage. Elle fait un pas en arrière, sa main glissant lentement vers la poignée. Mon cœur se serre alors que je comprends ce qu'elle s'apprête à faire, une douleur sourde s'installant en moi. « À bientôt, » dit-elle simplement, et la porte se referme doucement devant moi. Le léger claquement de la porte me laisse comme assommé, coupé du souffle. C’est comme si on m'avait rejeté non seulement de son appartement, mais aussi de sa vie. Je ferme les yeux un instant, inspirant profondément, et malgré tout, je m'efforce de ne pas laisser l'amertume me submerger. Je pose ma main sur la porte fermée, mes doigts effleurant le bois froid, comme un dernier contact, un dernier geste vers elle. « Repose-toi… » dis-je, espérant qu’elle m'entende encore derrière la porte. « Je suis là… Toujours. » Puis, je me détourne, les épaules lourdes, sentant l'écho de mes mots se perdre dans le silence du couloir, se dissoudre dans le vide qui semble désormais s'étendre entre nous.

Je m’éloigne lentement, le cœur plombé d’incertitude, mais une chose est claire : je ne peux pas me résoudre à l'abandonner. Peut-être qu’elle a simplement besoin de temps, peut-être qu’elle traverse quelque chose qu’elle ne peut pas encore mettre en mots. Je veux croire que ce n'est pas la fin, que ce n’est qu’une période difficile que nous devons affronter. Alors, je décide de lui laisser de l'espace, mais je suis déterminé à ne pas en rester là. La matinée passe, et malgré tous mes efforts pour me distraire, je ne parviens pas à détourner mes pensées de ce qui s'est passé. Les mots de Cassia, ses expressions, les silences qui les séparent, tournent en boucle dans ma tête, sans relâche. Peu avant midi, une idée me vient à l'esprit, une tentative de briser la glace, de retrouver un peu de cette complicité qui semblait si naturelle entre nous autrefois. Cassia a toujours eu un faible pour certaines douceurs, et je sais que la nourriture a ce pouvoir magique d’adoucir les moments de tension. Alors, je décide de lui faire une surprise, d'apporter un peu de légèreté à cette journée qui s'annonce si lourde. Je me rends dans notre restaurant de sushis préféré, celui où nous nous rendions les jours où nous avions besoin de réconfort, de légèreté, d’un moment partagé rien qu’à nous. J’achète un assortiment de ses sushis favoris, ceux qu’elle aime le plus, avec un plateau varié de poissons frais : saumon, thon, crevettes, accompagnés de riz délicatement assaisonné, chaque morceau préparé avec soin. J’espère que ces petites attentions rappelleront à Cassia ces moments que nous chérissions tant, ces instants où nous nous suffisions l’un à l’autre. Mais je ne m’arrête pas là. Sur le chemin du retour, je m'arrête à la pâtisserie du coin, celle où nous allions pour célébrer les petites victoires du quotidien, qu’il s’agisse d'une promotion au travail, d’un projet abouti, ou simplement d’une belle journée ensoleillée. J'achète une tartelette aux fraises, sa préférée, une véritable petite œuvre d’art, avec des fraises rouges éclatantes, posées sur une crème pâtissière onctueuse, nichée dans une pâte sablée dorée. J’espère que ce geste, aussi simple soit-il, pourra la toucher, la faire sourire, et peut-être l’amener à ouvrir sa porte, à m’inviter à partager un moment de douceur, aussi court soit-il, loin de la froideur de ces derniers jours.

Je retourne vers son appartement, les sacs soigneusement emballés, espérant que ces petites douceurs pourront créer une ouverture dans le mur qu’elle a dressé. Mon cœur bat plus vite à mesure que j’approche de son immeuble. Je me répète que c’est peut-être la clé, que cette fois, peut-être, elle m’accueillera. Peut-être qu’elle acceptera de parler, de partager un instant de répit, sans ce masque de froideur et de distance qu’elle semble avoir enfilé ces derniers jours. Peut-être que la simple douceur d’un repas partagé, de souvenirs communs, suffira à briser la glace, à rétablir ce lien qui me paraît sur le point de se rompre. Je monte les marches, le sac en main, chaque marche me semblant plus lourde que la précédente, et me tiens à nouveau devant sa porte. Je prends une profonde inspiration, m'efforçant de garder espoir, puis je frappe doucement. Une fois. Deux fois. J’attends, la boule dans ma gorge se resserrant un peu plus à chaque seconde qui s’écoule sans réponse : est-ce que Cassia va enfin m'ouvrir ? Je l'ignore, mais je suis déterminé à essayer, une fois encore, avant de tirer des conclusions qui me briseraient le cœur. Je suis prêt à tout pour elle, même à patienter indéfiniment, même à rester devant cette porte, encore et encore, jusqu’à ce qu’elle soit prête à me laisser entrer.


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Sujet: Re: Love makes you crazy.- Milo   Love makes you crazy.- Milo EmptySam 26 Oct 2024 - 22:58

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Ce nouvel échange avec Milo avait été éprouvant, tout comme le premier. J’avais tenté de le rassurer mais je savais rien qu’en observant son visage qu’il était touché par mon comportement. Il ne comprenait pas et je ne pouvais pas lui en vouloir. C’était même très compréhensible. La porte à peine refermée, Andrew m’attrape par le bras pour me ramener dans la chambre. « Décidément, il ne lâche rien ! Je pense que tu n’as pas été assez convaincante ! » me dit-il en me bousculant légèrement. « Qu’est-ce que tu veux que je fasse ? Il... » Mais je m’arrête sachant que ce que je m’apprêtait à dire allait sans doute le mettre en colère. « Il quoi ? Va y dis le ! » Mon regard, froid, se pose sur lui « Il m’aime. » Bien évidemment la réponse met Andrew dans une colère noire. Ce dernier, dans un geste brutal, me gifle violemment. « Et moi ? Je ne t’aime pas peut-être !? A ton avis, pourquoi je fais tout ça ? Pourquoi ? » dit-il en me hurlant dessus. Il me force à m’allonger sur le lit. Il m’attache à nouveau les mains serrant cette fois-ci beaucoup plus fort, m’écorchant ainsi la peau à vif. Je cris de douleur mais Andrew m’ignore complètement. Il me surplombe. Son regard croise le mien. Ses lèvres se posent alors sur les miennes, je tourne le visage ais cela ne l’empêche pas de continuer. Je sens ses mains caresser mon corps au dessus de mes vêtements dans un premier temps puis il commence à soulever mon t-shirt, il embrasse mon ventre, ma poitrine. « Andrew, arrête je t’en supplie... » Mais il ne semble pas vouloir s’arrêter. Il défait mon pantalon et je sens chez lui une détermination sans faille. J’ai peur. Très peur. Les lares coulent sur mes joues. Je décide alors de tenter le tout pour le tout. « Je l’aime aussi. » dis-je entre deux sanglots. « J’aime Milo. » Andrew se redresse. Je savais que le simple fait d’entendre son nom l’énerverait et que je lui avoue mes sentiments à son égard le couperait dans son élan. « Tu finiras par changer d’avis. Crois-moi. » me dit-il sur un ton menaçant avant de quitter la pièce.

Un moment plus tard, Andrew revient me chercher. Il est en colère. Milo était encore derrière la porte. J’étais épuisée et je ne me sentais pas lui faire face à nouveau. Andrew me détache. Je me redresse avec difficulté. Je remets mes vêtements en ordre, enfilant également un grand gilet. Toujours sous l’effet de ses menaces j’ouvre la porte. Milo était là, encore. Cette fois-ci avec des sacs. Je reconnais immédiatement les logos. « Milo... » Mon regard se pose sur lui mais quelques secondes à peine. Je passe une main nerveuse dans mes cheveux « C’est… il ne fallait pas. » dis-je la gorge nouée. « Tu sais que quand j’ai une migraine j’ai… j’ai du mal à manger quelque chose. J’étais sur le point de m’endormir en plus... » dis-je pour tenter de trouver une excuse. Encore.





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Sujet: Re: Love makes you crazy.- Milo   Love makes you crazy.- Milo EmptySam 26 Oct 2024 - 23:13

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Je me tiens devant la porte de Cassia, le sac de sushis et la tartelette aux fraises serrés dans ma main, un dernier espoir brûlant au fond de moi. J’entends des bruits légers de l’autre côté de la porte, des pas hésitants, et une partie de moi sait déjà qu’elle va ouvrir. Quelques secondes plus tard, la porte s’entrouvre, et je suis de nouveau face à elle. Elle a l’air épuisée, le visage marqué par la fatigue et l’irritation. Ses yeux sont cernés, ses épaules affaissées, et l’on dirait qu’elle porte le poids du monde sur ses frêles épaules. Son expression est fermée, presque agacée, et je sens déjà le reproche avant même qu’elle ne parle. « Milo… » commence-t-elle, le ton légèrement râleur que je connais bien, mais qui aujourd'hui semble plus las, plus fragile. « C’est… il ne fallait pas. Tu sais que quand j’ai une migraine, j’ai… j’ai du mal à manger quelque chose. » Elle passe une main nerveuse dans ses cheveux, et c’est là que je la vois. Une marque rouge, dissimulée dans sa chevelure, comme une éraflure ou une ecchymose que quelqu’un aurait tenté de cacher. Mon cœur rate un battement, mes pensées se figent. Je fixe cette marque sans le vouloir, mon esprit s'emballant à une vitesse fulgurante, les questions se bousculant dans ma tête. Puis mon regard glisse vers son poignet, et je remarque une autre marque, fine, presque discrète mais bien présente, une ligne sombre contre sa peau pâle. Mon instinct me hurle qu’il y a quelque chose de profondément anormal, une alarme retentissant au fond de moi. Je sens mon estomac se nouer, une angoisse sourde se répandre dans ma poitrine, mais je prends sur moi pour ne rien laisser paraître. Je fronce les sourcils, mais je cache rapidement ma surprise et ma peur derrière un sourire, choisissant mes mots avec soin. Mon ton change, devenant plus distant, presque détaché, comme si je refusais de laisser transparaître l'ampleur de ce que je ressentais. « Oh, je vois… » dis-je calmement, ma voix maîtrisée, ne trahissant pas la tempête intérieure. « Excuse-moi, je… j’ai compris. J’ai bien compris, Cassia. » Elle me regarde, hésitante, comme si elle sentait que quelque chose avait changé dans mon attitude, mais je continue avant qu’elle ne puisse réagir. Je lui tends les sacs doucement, et elle les prend sans un mot, ses yeux fuyants, sa main tremblante. « Tu as besoin de temps… » je répète, chaque mot pesant, chaque phrase une manière de lui faire comprendre que je ne suis pas dupe. « Je comprends, c’est vrai que… le temps, c’est important, surtout lorsque l’on a de grands projets. »

Je laisse volontairement traîner ma phrase, espérant qu’elle comprendra la double signification de mes mots. Une ombre passe sur son visage, un éclair de nervosité qu’elle tente de masquer derrière un sourire crispé. Je sais qu’elle a compris ce que j’insinue, que je ne suis plus aveugle aux incohérences, aux secrets qui semblent la ronger.  J’aimerais qu’elle fasse un geste, qu’elle m’appelle, qu’elle se jette dans mes bras et me dise ce qui se passe vraiment, mais elle reste figée, un mur invisible entre nous, une distance insupportable qui semble se creuser davantage à chaque seconde qui passe. J'ai cette terrible sensation que je suis en train de la perdre, qu’elle glisse entre mes doigts, et je ne peux rien y faire. Son silence est assourdissant, et je lutte contre l’envie de la secouer, de lui faire comprendre que je suis là, prêt à tout pour elle. Je voudrais lui dire qu'elle n'a pas besoin de tout affronter seule, que je peux être son roc, son soutien, mais les mots restent coincés dans ma gorge, étouffés par la peur de la brusquer, de la faire se refermer encore plus. Je fais un pas en arrière, mes yeux ancrés dans les siens, cherchant désespérément un signe, une lueur d’espoir, mais tout ce que je vois, c’est un mélange de douleur et de résignation. « Quand tu seras prête, je serai là. Toujours, » murmurai-je finalement, la gorge nouée.


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Sujet: Re: Love makes you crazy.- Milo   Love makes you crazy.- Milo EmptyDim 27 Oct 2024 - 8:19

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Face à Milo, je n’attends pas pour essayer de mettre rapidement fin à la conversation. J’étais réellement à court d’idée. Je prétexte alors cette migraine, demi mensonge à présent, et le fait de ne pas avoir faim mais envie de me reposer. Le jeune homme me fixe sans rien dire. Puis je vois son regard se poser sur mon poignet. Là où ma peau était irritée, abîmée. Le rythme de mon myocarde s’accélère. J’avais peur de la réaction de Milo. Je craignais qu’il me questionne et que quelque chose de grave se passe avec Andrew. Milo s’excuse, m’assurant qu’il avait compris. Je le regarde. Je ne sais pas réellement quoi comprendre. Milo continue alors de parler, il me dit comprendre. Etait-ce le moment de tenter de m’échapper ? Mais si cela menait à un autre échec ? Que ferait Andrew ? Les enjeux étaient trop grands. Je reste littéralement immobile face à la peur omniprésente. Milo fait un pas en arrière. Étrangement cela me fait mal. Allait-il partir ? C’est paradoxal, moi qui voulait à tout prix éviter une confrontation, je me sentais mal de le voir sur le départ à présent. « Quand tu seras prête, je serai là. Toujours, » Les mots de Milo résonnent en moi tel un écho. Un écho plein d’espoir mais douloureux à la fois. « Je le sais. » dis-je simplement dans un léger murmure. « Je te promets de te donner des nouvelles quand ça ira mieux. Je vais aller m'allonger avec mon bandeau chaud pour essayer de faire passer cette migraine. Et dormir me fera du bien aussi. Les sushis accompagné de wasabi me feront le plus grand bien aussi... »Encore un mensonge. Je détestais ce condiment. Et sur ces mots, je referme la porte.

Une fois Milo parti. Andrew soupire « On va quitter ton appartement. C’est le seul moyen d’être tranquille. » Mon cœur se serre. Mais où veut-il aller ? Et si jamais personne ne me retrouvait ? Et si Milo pensait vraiment que je ne l’aimais plus, que je voulais le quitter ? « Pas question ! Je n’irai nul part. » Andrew sourit « Tu n’as pas le choix. » Je décide alors, dans un élan de peur et par une volonté incontrôlé de partir d’ici, de réagir. J’attrape alors une assiette qui traînait sur la table et vient la brise au sol. Puis sans réfléchir j’attrape un vase cette fois-ci que je lance contre la porte d’entrée, puis vient autour d’une tasse. Je commence à hurler, je demande de l’aide. Andrew se met à courir derrière moi pendant que je continue mon manège. Mais au bout d’un court instant il arrive à m’attraper et me fait taire « Tu vas le regretter ! » me dit-il en m’obligeant à le suivre. Il m’entraîne dans la salle de bain, la baignoire était remplie, sans nul doute pour lui. Il me fait m’agenouiller devant cette dernière. « Tu vas me suivre et sans faire d’histoire ! » m’ordonne t-il avant de me plonger le visage dans l’eau. Il me relève la tête, surprise je manque bien évidemment d’air, je tousse. Mais Andrew recommence une seconde fois. Lorsqu’il me relève à nouveau le visage « Alors, prête à coopérer ? » Le visage en larme, mon corps tremblant, j’ acquiesce en silence. Andrew me ramène dans la chambre. Il prends quelques affaires à moi et les met dans son sac.  Il revient ensuite rapidement avec un verre d’eau « Bois ça. » Mon regard se pose sur le verre. Je remarque l’eau un peu trouble. « Hors de question. » Il avait sans doute mis quelque chose dedans. Andrew me force à m’asseoir sur le lit, « Dépêche toi ! » m’ordonne t-il en me bloquant le visage d’un main et en me forçant à boire avec son autre main. Je tente de lutter, de ne pas boire mais c’est compliqué. Malgré ma volonté je bois une partie du contenant. Andrew, après un dernier regard, m’attache à nouveau au lit et quitte la pièce.

Lorsque j’ouvre les yeux, je sens un mal de tête bien présent. J’avais la gorge sèche, et des étourdissements. Des effets secondaires des somnifères. Je ne savais pas combien de temps j’avais dormi. Je n’avais plus la notion du temps. Je tente de bouger, mais cela était impossible. Andrew avait pris soin de m'attacher et les liens étaient véritablement trop serrés.





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Sujet: Re: Love makes you crazy.- Milo   Love makes you crazy.- Milo EmptyDim 27 Oct 2024 - 13:53

Love makes you crazy
Milo Davis &  @Cassia Henderson


Je me tiens devant Cassia, chaque mot qu'elle prononce alimentant mes doutes. Quelque chose ne va pas, quelque chose de profondément dérangeant et indéfinissable. Je le ressens, presque palpable, comme une ombre invisible qui s'étend entre nous, oppressante et lourde. Son sourire est là, mais il n’est pas sincère. C’est un sourire tendu, figé, et ses yeux, eux, ne sourient pas du tout. Il y a une tristesse dissimulée dans son regard, une inquiétude qu'elle tente de masquer. « Je te promets de te donner des nouvelles quand ça ira mieux, » dit-elle, sa voix douce, presque apaisante, mais ses mots résonnent étrangement faux à mes oreilles. Il y a une dissonance, quelque chose qui ne colle pas, comme une mélodie imparfaite. Sa voix semble dénuée de vie, dépourvue de la chaleur familière que je connais si bien. Je hoche la tête, jouant le jeu, mais déjà, les incohérences m'apparaissent. Les détails ne correspondent pas à la Cassia que je connais. « Je vais aller m'allonger avec mon bandeau chaud pour essayer de faire passer cette migraine. Et dormir me fera du bien aussi. Les sushis accompagnés de wasabi me feront le plus grand bien... » ajoute-t-elle, avant de refermer lentement la porte. Mais quelque chose ne va pas, et ça me frappe de plein fouet : Cassia n’a jamais utilisé de bandeau chaud pour ses migraines. Elle a toujours préféré un bandeau froid, celui que je lui ai offert il y a des mois, un objet qu'elle garde toujours à portée de main, qu'elle pose sur son front dès qu'une migraine menace. Et le wasabi ? Elle le déteste. Elle ne supporte pas la moindre pointe de piquant, encore moins la brûlure du wasabi. Ces détails s'accumulent, créant une dissonance si forte que je ne peux l'ignorer. Je reste figé un instant devant sa porte, mon esprit assailli par ces détails contradictoires qui ne cessent de s'accumuler. Le doute se transforme en certitude : Cassia me ment. Entre cette histoire de pina colada d’hier, ces incohérences sur ses goûts alimentaires, et ses mots qui sonnent creux, je sens que quelque chose se trame. Quelque chose qu'elle refuse de partager, quelque chose qui semble la terrifier. Une angoisse grandissante, une peur viscérale me serre la poitrine. Pourquoi ce mensonge ? Pourquoi cette distance soudaine ? Pourquoi cette volonté de me tenir à l'écart, comme si elle cherchait à me protéger d'une vérité trop difficile à admettre ?

Je quitte l'immeuble, le cœur battant à tout rompre, et sors immédiatement mon téléphone pour appeler Clyde. Il décroche rapidement, sa voix rassurante m'apportant un bref instant de répit. « Milo ? Ça va ? » demande-t-il, et je sens son inquiétude à travers le fil, une attention qui me rappelle que je ne suis pas seul, que je peux compter sur lui, comme toujours. « Non, ça ne va pas, » dis-je, la voix tendue, presque tremblante. « Cassia m’a encore menti. Elle a dit qu’elle avait une migraine, qu’elle allait utiliser un bandeau chaud, mais elle n’en a jamais eu, Clyde. Et elle m’a parlé de wasabi, alors qu’elle le déteste. Il y a quelque chose qui ne va pas, je le sens. Quelque chose cloche... » Il y a un silence au bout de la ligne, puis Clyde murmure d’une voix grave, teintée de prudence « Milo, ça devient sérieux. Tu ne peux pas laisser ça comme ça. Si tu as des doutes, si tu penses qu’elle est en danger ou qu’elle te cache quelque chose d’important, tu devrais aller voir la police. » Je reste un instant silencieux, pesant ses mots, les faisant tourner dans ma tête. Aller voir la police ? Une partie de moi veut croire que tout cela n'est qu'un malentendu, qu'il suffit de laisser du temps à Cassia pour qu'elle m'explique, mais chaque fibre de mon être me hurle que c'est plus grave que cela. Je prends une grande inspiration, la gorge nouée par l'inquiétude. « D’accord. Tu as raison, je vais y aller. » Je raccroche, monte dans ma voiture, et fonce vers le commissariat le plus proche. La frustration et l’angoisse montent en moi à chaque feu rouge, chaque seconde qui s’étire alors que mon esprit tourne en boucle, analysant chaque détail, chaque mot de Cassia, cherchant des indices dans ce puzzle confus et inquiétant. Mon cœur est lourd, et mes pensées me ramènent inlassablement à ces incohérences, ces petites choses qui ne collent pas et qui trahissent une vérité qu'elle cherche désespérément à dissimuler.

En arrivant au commissariat, je me dirige droit vers l'accueil, le cœur battant à tout rompre, l'angoisse me broyant l'estomac. Un agent de police, le regard las, me regarde sans grande attention, l’air de quelqu’un qui a déjà entendu mille histoires de ce genre. Je lui explique tout, les incohérences, mes doutes, les mensonges de Cassia. Mais il semble à peine m’écouter, hochant la tête avec un air de compréhension feinte, ses yeux glissant parfois sur les papiers sur son bureau. « Monsieur, » dit-il, d'une voix plate, sans la moindre émotion, « Votre petite-amie a le droit d’avoir besoin de temps pour elle. Ce que vous me décrivez n’a rien d’inquiétant. Il n’y a pas de raison de s’alarmer. » Je sens la colère monter en moi, un mélange de frustration et d'impuissance. C'est comme si personne ne comprenait, comme si mes mots ne franchissaient pas le mur d'indifférence derrière lequel cet agent semble se retrancher. « Vous ne comprenez pas ! » m’écrai-je, frappant le comptoir du poing, la tension me submergeant. « Quelque chose ne va pas ! Elle n’est pas elle-même ! Elle m’a menti, et je pense qu’elle est en danger. Faites quelque chose, s’il vous plaît ! » L’agent lève les mains, un geste pour me calmer, comme si j'étais un enfant en colère. « Monsieur, je suis désolé, mais tant que vous ne pouvez pas prouver qu’elle est en danger immédiat, je ne peux rien faire. Elle a le droit d’être seule si elle le souhaite. » Je reste planté là, abasourdi, un sentiment de désespoir grandissant en moi, comprenant que je ne trouverai pas de soutien ici. Je tourne les talons, la colère bouillonnant en moi, et quitte le commissariat sans un mot de plus, les mâchoires serrées, le cœur battant à tout rompre.

Dehors, je prends une grande bouffée d’air, essayant de calmer mes nerfs, mais la peur ne fait que grandir, me consumant de l'intérieur. J'appelle Clyde une nouvelle fois, et cette fois, je lui dis que je vais agir moi-même. Il ne me coupe pas la parole, il m’écoute jusqu’au bout, et je lui demande de retrouver quelques-uns de nos amis de l'armée, ceux en qui j’ai une confiance totale. Nous convenons d’un point de rendez-vous non loin de chez Cassia, et je raccroche, le cœur battant, déterminé à obtenir des réponses. La colère et l'inquiétude se mêlent, formant un nœud dans ma poitrine qui ne cesse de se resserrer. Je les rejoins un quart d'heure plus tard, à l'angle d'une rue adjacente à l'immeuble de Cassia. Clyde est déjà là, ainsi que deux de nos amis de l'armée, leurs visages fermés et sérieux, leurs regards emplis de cette solidarité sans faille que seuls les anciens camarades de combat peuvent comprendre. Je les remercie d’être venus, le ton grave, et je leur explique tout, chaque détail qui me semble suspect, chaque incohérence. Ils écoutent en silence, comprenant la gravité de la situation, sans poser de questions inutiles. Le silence est lourd, mais plein de compréhension et de détermination. Ils savent qu'il ne s'agit pas seulement de soupçons infondés.

L’un de mes amis, le plus expérimenté, me regarde droit dans les yeux. « Milo, » dit-il, sa voix calme mais ferme, empreinte de cette autorité naturelle qu'il a toujours eue, « Si tu penses vraiment qu’il y a un danger, il faut agir. Tu ne peux pas rester passif si tu as le moindre doute. » Il sort son téléphone, compose un numéro, et je le vois s’entretenir brièvement avec notre ancien colonel, qui est à l'étranger. L’échange est rapide, et je perçois dans son regard que la situation est prise au sérieux. Quelques minutes plus tard, il raccroche, l’air plus déterminé que jamais. « Le colonel nous couvre, » dit-il d’un ton rassurant. « Si cela tourne mal, il fera jouer ses relations. On agit, mais on fait cela proprement et légalement. Hors de question de tous finir en prison ce soir ! »  Je hoche la tête, sentant la tension monter encore d’un cran. Une détermination froide se répand en moi. Je me dirige de nouveau vers l’appartement de Cassia, mes amis se dissimulant dans l'escalier, prêts à intervenir si la situation dégénère. Mon cœur bat à tout rompre tandis que je monte lentement les marches, chaque pas résonnant lourdement dans le silence. Les murs de l’immeuble semblent se resserrer autour de moi, chaque marche me rapprochant un peu plus de la vérité, ou du moins de ce que j’espère être des réponses. Je suis déterminé à obtenir des réponses, cette fois, je n’abandonnerai pas sans comprendre ce qu’il se passe. J’ai la désagréable sensation d’être sur le point de découvrir quelque chose que je ne suis pas prêt à entendre, mais il est trop tard pour reculer.

Je me poste devant sa porte, le souffle court, et je frappe fermement, plus fort que d'habitude, un mélange d’autorité et d’inquiétude dans mon geste. Le silence me répond, lourd, étouffant. Je frappe à nouveau, insistant, et je sais que si elle ne répond pas, je suis prêt à enfoncer cette porte, à forcer cette barrière qui nous sépare. Je suis prêt à tout pour la protéger, peu importe contre qui ou quoi je dois lutter. La pensée de la perdre m'est insupportable. Je pense à tout ce que nous avons traversé ensemble, aux promesses, aux projets partagés, à l'amour qui nous unissait et qui semble maintenant s'effriter sans que je comprenne pourquoi. Je jette un coup d'œil en arrière, vers mes amis, qui attendent en silence dans l'ombre de l'escalier, prêts à réagir à la moindre alerte. Ils me font signe d'attendre, de garder mon calme, mais je sens la tension monter en moi. Puis je reporte mon attention sur la porte, le poing toujours levé. « Cassia, ouvre-moi », je murmure intérieurement, priant pour qu’elle soit là, pour qu’elle mette fin à ce cauchemar qui n’a que trop duré. Pour qu’elle me laisse entrer dans son monde, et qu’elle arrête enfin de me tenir à distance. La poignée bouge légèrement. Mon cœur rate un battement. Est-ce elle ?


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Et au premier battement de ses paupières, je l'ai reconnue. C'était bien elle, l'inattendue et l'attendue
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▎ Job/Studies : Cassia est infirmière au Charlton Memorial Hospital.
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Sujet: Re: Love makes you crazy.- Milo   Love makes you crazy.- Milo EmptyDim 27 Oct 2024 - 17:32

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Je venais de reprendre conscience. Je me souvenais très bien de ce qui s’était passé avant. Je me souvenais qu’Andrew avait pour projet de quitter l’appartement. Pour aller où ? Cela je l’ignorais. J’essaie de me lever, mais je sentais que tous mes muscles étaient engourdis. Andrew arrive au même moment « Déjà ? Désolé Cassy mais je ne peux pas te laisser éveiller pendant le trajet. » Je le sens alors s’approcher de moi. Il me fait avaler quelque chose, je tente de lutter mais je n’en ai absolument pas la force. Je le perçois ensuite à peine faire des allers retours. Sans doute se préparait-il à quitter l’appartement.

Un moment plus tard, des coups se font entendre à la porte. Andrew s’approche de la porte. La voix de Milo se fait entendre. S’en était trop pour Andrew. Ce dernier ouvre la porte. Son regard glacial et menaçant se pose sur Milo « Qu’est-ce que tu n’as pas encore compris ? Elle ne veut plus te voir ! La pauvre Cassy commence a être à court d’excuses. Alors fiche lui la paix ! » Son ton est clairement menaçant. Andrew s’apprête aussitôt à refermer la porte...

Toujours allongée et attachée sur le lit, j’entends un raffut terrible dans la pièce d’à côté. Je tente de me redresser mais en vain. J’avais peur. Peur de savoir ce qui était en train de se passer à quelques mètres de là. Et si Andrew arrivait à nous faire quitter l’appartement ? Comment Milo saurait-il où je suis ? Cette idée de ne plus jamais le revoir m’angoisse terriblement. J’ai la vague sensation d’une présence dans la chambre, mais je ne distingue rien de très précis. Puis au bout de quelques minutes, je peine à ouvrir les yeux. Milo est là. Etait-ce vrai ? Ou était-ce un rêve ? « Milo... » murmurai-je avec difficulté. « Tu es vraiment là... » Mais je n’entends pas sa réponse. Avoir les yeux ouverts me demandait décidément trop d’énergie et ma tête ne cessait de tourner. Toutefois, à ’appel de mon nom à plusieurs reprises je m’efforce de les rouvrir. « Mademoiselle Henderson ? » Mais qui m’appelait ainsi ? « Vous m’entendez ? » En ouvrant les yeux j’aperçois plusieurs personnes autour de moi. Des médecins urgentistes. Je ne le savais pas encore mais Clyde avait appelé les secours ainsi que la police. Il y a beaucoup de mouvement au tour de moi. « La tension est très basse. Son rythme cardiaque aussi... » annonce l’un des médecin à son collègue. Je sens alors qu’on me place un masque à oxygène sur le visage. Mon regard analyse ce qui se passe. Mais je suis à la recherche de Milo. « Milo... » Je finis par trouver la force de baisser le masque sous la désapprobation du médecin « Milo ? » Je vois alors le pilote de ligne prendre place à mes côtés Il était bel et bien là. « Je suis désolée... » dis-je alors d’une fois fébrile. « Je… je ne voulais pas… te mentir. Je ne voulais pas... » je sens alors quelques larmes couler le long de mes joues. Je voulais qu’il le sache là maintenant c’était important pour moi. Je sens mon souffle court. « Le rythme cardiaque chute encore. Il faut l’emmener tout de suite à l’hôpital.» Je sens la fatigue prendre le dessus, mes paupières se ferment toutes seules. 



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