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 I can save you If you ask me, just ask me to There's hope for you tonight ¤ ft. Beatriz
Jeronimo E. D. Ramos
  Jeronimo E. D. Ramos  
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Sujet: I can save you If you ask me, just ask me to There's hope for you tonight ¤ ft. Beatriz   I can save you If you ask me, just ask me to There's hope for you tonight ¤ ft. Beatriz EmptyVen 8 Nov 2024 - 21:31


Jeronimo & Beatriz
I can save you. If you ask me, just ask me to, There's hope for you tonight... I can save you. If you ask me, just ask me to, I can save your life.
Je n'ai pas vraiment envie d'être ici, je n'aime pas les hôpitaux, plus depuis le départ de ma Zoe. Je n'étais pas arrivé à temps pour lui faire mes adieux, je n'ai pas été assez réactif et elle était seule lorsqu'elle a rendu son dernier souffle... Je sais bien que je ne vais pas dans un service d'urgence, qu'aucune vie de mon entourage n'est en jeu, mais j'ai tout de même cette douleur en moi, cette peur presque traumatique des hôpitaux...
Je tente de relativiser tout le long de la route et ma mère m'y aide pas mal. Elle souffre de plusieurs pathologies liées à son âge et à sa dure vie de fermière, le dos courbé, les genoux fragilisés. Ma pauvre mère... Je ne m'imaginais pas que mes parents allaient vieillir un jour, j'étais un enfant naïf et rêveur, je les voyais immortels, tout comme mes grands-parents, avant d'être confronté à leur décès. Dans notre culture, ce n'est pas vraiment un événement aussi triste qu'on puisse y penser, mais la douleur reste tout de même très présente en nous....

« Vas-y, jusqu'au bout, on peut se garer sur les places handicapées avec ma carte. » disait ma mère lorsque j'entrais sur le parking du Charlton Memorial. « Je sais mama, ne t'en fais pas. Si tu avais pris ton fauteuil aussi... Tu sais que c'est mieux de ne pas trop marcher. » la rabrouais-je gentiment. Elle devait marcher un peu, mais pas trop et pas sur de longues distances. Maman fatiguait vite et même se garer dans la clinique n'arrangerait pas ses ennuis. Elle avait beaucoup de rhumatismes aujourd'hui, et ses douleurs lombaires se réveillaient. Il était grand temps de faire ces infiltrations !

Nous nous enregistrons et patientons dans la salle d'attente. Il y en a bien pour une heure, entre les infiltrations, la consultation en elle-même et les discussions autour de la famille de son docteur. C'est un hispanique et ma mère adore ça, elle se sent plus en confiance qu'avec d'autres médecins, même s'il n'est pas le meilleur de son domaine. Je ne le laisserai, par exemple, jamais opérer maman ! « Madame Ramos, allons-y. » annonce le docteur en arrivant dans la salle. « Oui, oui, docteur, je viens. Jero, mi amor, va faire un tour, j'en ai pour un moment. » Oh ça je le sais... J'acquiesce et regarde la femme qui m'a donné la vie disparaître derrière une porte, au bras d'un médecin. Il est aussi enjoué qu'elle de la retrouver, c'est mignon. J'aimerais pouvoir être aussi relax dans ce genre d'endroit qui sent le formol...

Suivant les conseils de ma charmante mère, je me lève et pars en quête d'un petit truc à grignoter. J'ai mon petit rituel quand je l'accompagne : galette de riz et infusion de verveine que je prends à la cafétéria de l'hôpital, un étage plus bas, avant d'aller m'installer dans la salle commune pour lire un peu et répondre à des e-mails pour le boulot. J'observe les quelques personnes qui sont présentes et les salue d'un hochement de tête sobre, allant me mettre dans un coin près de la fenêtre, le dernier polar à la mode en main. L'histoire est plutôt intéressante, avec une histoire de tueur en série qui sévit dans le Michigan, avec un mode opératoire plus qu'étrange...

J'ai à peine lu quinze minutes que je suis distrait par une voix non loin de moi. Une aide-soignante apporte une tisane à une jeune femme installée à quelques fauteuils de moi, lui disant qu'elle pouvait être fière d'elle. Elle l'a appelé par son prénom et ça me fait lever les yeux d'un coup, comme pris d'une décharge électrique. Beatriz ? Je ne sais pas si c'est une coïncidence ou un nom qui s'est répandu, mais je n'en connais pas beaucoup à Fall River. Lorsque Zoe est décédée, j'ai abandonné tout contact avec le monde, surtout avec Beatriz Paquin, la femme qui avait mis au monde mon fils... J'avais bien tenté de chercher son adresse en début d'année, mais entre le travail et le fait que le couvent n'avait gardé aucune trace après son départ, ça n'avait pas été évidant...
Son e-mail avait dû changer aussi, parce que je recevais un message d'erreur chaque fois que je tentais de lui envoyer un petit mot, ce qui m'avait conforté dans l'idée qu'elle ne voulait plus qu'on l'embête... Zoe ne souhaitait pas non plus être trop proche de la jeune femme, elle craignait qu'Esteban découvre un jour qu'il avait été adopté et recherche sa mère. Je n'ai jamais osé contredire mon épouse et encore moins à présent qu'elle n'était plus là, bien que l'envie de tout lui avouer soit présente.

Lorsque je croise le regard de la jeune femme assise un peu plus loin, je suis sidéré. C'est bien elle ! Mon Dieu... Elle n'a pas changé d'un poil, c'est dingue ! Je la reconnaîtrais entre mille, à ses yeux. Ce sont les mêmes qu'Esteban... Un frisson me parcoure l'échine et je décide de me lever, pour aller me présenter, ou plutôt, me rappeler à son souvenir. « Beatriz ? Ça alors ! Je... Je suis Jeronimo, Jeronimo Ramos, tu te souviens ? » Quelle question idiote ! Je ne pense pas qu'on puisse oublier à qui on confie son enfant... Elle était une élève de Zoe, nous avons eu beaucoup de contacts les premières années de la vie de notre fils. Mais j'avais changer depuis ces vingt dernières années, j'étais un vieux maintenant, avec les cheveux toujours aussi long, certes, mais plus de rides et de moustache qu'à l'époque. « Comment vas-tu ? Enfin... Pardon, c'est bête. Tu es ici... Est-ce que tu as des soucis de santé ? » m'inquiétais-je alors, paniqué à l'idée qu'il puisse lui arriver quelque chose. Je l'ai toujours trouvée douce et fragile, perdue, mais bien moins qu'elle semblait l'être aujourd'hui. J'espérais ne pas la brusquer, mais j'étais soulagé de la savoir encore dans le coin, de pouvoir lui parler de vive voix plutôt que via un écran d'ordinateur...

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Beatriz E. Paquin
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Sujet: Re: I can save you If you ask me, just ask me to There's hope for you tonight ¤ ft. Beatriz   I can save you If you ask me, just ask me to There's hope for you tonight ¤ ft. Beatriz EmptyDim 17 Nov 2024 - 13:19

⊹  ⊹  ⊹
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❝ ❖ I can save you. If you ask me, just ask me to, I can save your life. ❞  ft @Jeronimo E. D. Ramos
Elle n’est pas heureuse d’être là, Beatriz. Parce qu’elle travaille aux ressources humaine de l’hôpital, parce qu’elle n’aime pas que sa vies puisse être étaler de la sorte alors qu’elle ne contrôle déjà plus rien. Elle savais très bien être responsables de ce qu’il s’était passer, seule. Mais les regret l’étouffent malgré tout, parce qu’elle se dit que les choses auraient pu mieux se passer. Avec Zeppelin, notamment. Les paroles de son mentors résonnaient dans sa tête et elle les a tu, comme si elle était assez forte pour ne pas tomber dans le piège d’une relation, surtout avec quelqu’un qui a connus, comme elle, les déboires de l’addiction. Ils se sont tirés vers le bas et elle s’en veut. Avant que ce ne soit trop tard, ils ont mis fin à cette relation, plus toxique qu’ils ne le voulaient, mais ça n’a pas empêcher Beatriz de tomber plus bas encore, mettant au feu ses efforts pour s’en sortir. Et c’est pour ça qu’elle est là.

Assise en cercles avec d’autres personnes qui venaient pour des raison similaire, elle écoutait les histoires de tout le monde, craignent le moment où son tour de prise de paroles arriverait. Elle était fatiguée, son teint était très pales et elle avait les yeux vitreux et gommés par des cercles sombres autour d’eux. Elle se ressemblait aux moments de redescente et elle n’en est pas loin. Fébrile et nerveuse, elle essaye de ne pas se laisser prendre au piège par ses émotions, de ne pas montrer autre chose qu’un ennuis démesuré alors qu’elle joue avec le zip de sa fermeture éclair. Elle fait mine de ne pas écouter, mais chaque histoire la prend aux tripe et lui donne une sensation désagréable dans le nombril, comme si un élan de nausée désirait s’échapper d’elle depuis son ventre.

« Beatriz, tu veux intervenir ? » Elle fais non de la tête. Elle n’a rien à dire. La femme n’insiste pas, mais, à la fin de la réunion, s’inquiètes parce qu’elle n’a pas l’air bien. « Viens, on va discuter », lui dis-t-elle en la prenant sous le bras. Elles s’installent sur un fauteuil de la salle pour les accompagnants, beaucoup moins morbide que la salle d’attente. L’espace de quelques secondes, elle se retrouve seule, pendant qu’elle lui apporte une tisane et un sachet de petits gâteau. « Le médecin m’as dit que tu avais presque un mois sans retoucher à… tu sais, Beatriz, tu peux être fière de toi. » Beatriz se saisis de la tisane qu’elle lui tend et avec un petit sourire la remercie. Elle peut être fier d’elle, mais il est difficile pour elle d’être dans un meilleur état. Après autant de temps de sevrage, retomber dans ses vieux démons a été encore plus dur pour elle physiquement.

Elle est finalement seule quand l’aide-soignante qui anime la réunion la laisse, non sans lui avoir serré l’épaule dans un geste qui se veut réconfortants. Mais elle ne le restes pas longtemps. Avec surprise, ses yeux se tournent vers la personne qui s’adresse à elle. Ecarquillés, elle n’est pas sûr de ce que lui montrent ses yeux. Sans un mot, elle oscille la tête de haut en bas, accusant le coup de cette rencontre. Finalement, elle se tente à parler. « Je me souviens. » Le père adoptif de son fils. Avec quelques années de plus. Son fils. La toute première raison qui la fait déchoir dans l’obscurité.

Avec un petit étirements des lèvres, elle se tente à donné le change. « Non, je… je travaille ici. Aux ressources humaines. » Elle ne sait pas mentir, mais elle n’a pas le coeur à parler de ses problèmes, elle qui n’as pas dit un mot pendant la réunion. Elle soupire. « Je viens dans ce coin de l’hôpital pour assister à des groupes de parole. » Concéder à la réalité, c’est dur. Mais elle espère qu’ainsi elle pourra éviter d’en dire trop.


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Sujet: Re: I can save you If you ask me, just ask me to There's hope for you tonight ¤ ft. Beatriz   I can save you If you ask me, just ask me to There's hope for you tonight ¤ ft. Beatriz EmptySam 30 Nov 2024 - 14:40


Jeronimo & Beatriz
I can save you. If you ask me, just ask me to, There's hope for you tonight... I can save you. If you ask me, just ask me to, I can save your life.
Je n'en reviens pas de me retrouver devant Beatriz Paquin après toutes ces années ! Quand je vais le dire à... Ah... Je n'ai personne à qui le dire en fait... De plus, mon épouse n'aurait pas été des plus ravies à l'idée que je puisse contacter la femme qui a mis au monde notre enfant. Mais je suis plutôt heureux de la revoir, j'ai pensé à elle très souvent, tous les jours à vrai dire. Elle est une partie de mon fils, elle lui ressemble beaucoup trop, ses yeux, son menton, même ses oreilles sont ressemblantes. J'ai la chance d'avoir quelques traits en commun avec Esteban, dus uniquement à nos origines hispaniques caractéristiques, ça nous a toujours permis de donner le change autour de nous, parce que les gens auraient été trop curieux. Pourquoi voir adopté, la honte que ça provoquait déjà en moi à l'époque. Où est la mère, qui est-elle, pourquoi abandonner un petit ange tel que lui ? Tant de questions que nous avons pu éviter en quittant Fall River, des années auparavant.

Mais ça n'efface rien de la reconnaissance que j'éprouve envers Beatriz. Une élève brillante, qui s'est mise dans une situation peu évidente pour son jeune âge, mais qui a choisi d'offrir une seconde chance, à son enfant, à un couple en détresse. Elle ne nous connaissait pas, Zoe était certes son professeur, mais la relation n'était pas aussi proche que ça, malgré l'attachement qu'éprouvait ma femme envers cette jeune fille. Elle me disait souvent que la brunette était prometteuse, très intelligente et vive d'esprit. Elle n'avait pas eu de bol dans la vie pour se retrouver enceinte, bien trop jeune et trop seule... Sa solitude me peine, et la voir dans cet hôpital, avec un air de tristesse qui me fendait le cœur, me ramenait des années en arrière.

J'apprenais que Beatriz travaillait ici, faisant naître un sourire sur mon visage. « Oh, c'est chouette. Ça doit être enrichissant. » lui répondis-je en souriant tendrement, ma voix toujours aussi douce, comme pour ne pas la brusquer. Pensait-elle à Esteban quelques fois ? Quand je l'entends ensuite évoquer les groupes de paroles de cette aile, mon estomac se noue à cette idée. J'espère que notre éloignement ne l'a pas mise à mal, je m'en voudrais terriblement. « D'accord. Est-ce que cela te fait du bien ? Je sais qu'Esteban en a tiré des bénéfices, et qu'il insiste pour que je prenne le temps, que j'essaie. Moi qui adore le théâtre et la scène, je reconnais avoir peur de ce public là » gloussais-je légèrement en me laissant glisser sur le siège à ses côtés. Quelle ironie, le grand musicien, le comédien chevronné, le professeur éloquent, j'étais terrifié  l'idée d'étaler ma vie privée face à des inconnus... Je devais dire quelque chose, pour qu'elle comprenne pourquoi nous avions besoin de ce genre de soutien, pourquoi ça m'intéressait, tout autant que son bien-être à elle. « Nous avons perdu Zoe l'an dernier. J'ai tenté de te contacter, j'aurais souhaité te l'apprendre différemment, mais je n'ai retrouvé son carnet d'adresses qu'après les funérailles et ton adresse avait changé. Je suis désolé... »

Évoquer le décès brutal de mon épouse était une épreuve encore trop douloureuse. Je sentais ma gorge se nouer et mes yeux se voiler, sans pour autant craquer. J'étais bon comédien, je savais garder mes émotions au fond de moi, pour ne craquer qu'une fois seul dans le noir. Même mon fils n'avait pas conscience de l'ampleur des dégâts, du moins, c'est ce que j'imagine, car j'essaie de m'assurer qu'il n'est pas présent pour me laisser aller à mon chagrin... Être face à Beatriz me rappelle que je n'ai pas fait plus d'efforts pour la contacter, que peu de personnes ont compris pourquoi ce carnet d'adresses était aussi important, ce tout petit carnet caché au fond des vêtements de Zoe, comme si elle ne voulait pas que je le trouve. Mais le destin avait placé la jolie brune sur mon chemin, me permettant de rectifier les erreurs, de renouer le contact peut-être, si elle souhaitait avoir affaire avec moi, avec Esteban même. Je rêverais qu'il puisse connaître sa mère biologique, cette femme admirable, qu'il ne se sente pas totalement perdu dans le monde, sans amour autre que celui de son paternel surprotecteur...

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@Beatriz E. Paquin


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Sujet: Re: I can save you If you ask me, just ask me to There's hope for you tonight ¤ ft. Beatriz   I can save you If you ask me, just ask me to There's hope for you tonight ¤ ft. Beatriz EmptyMer 4 Déc 2024 - 16:40

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❝ ❖ I can save you. If you ask me, just ask me to, I can save your life. ❞  ft @Jeronimo E. D. Ramos

Elle essaye de garder sa contenance, de ne pas défaillir, quand tout en elle lui crie de s’enfuir. Mais Beatriz ne gagnerais rien à agir ainsi, sauf plus de problème. Ce qu’elle ne souhaite pas vraiment. Pourtant, elle est partager entre plusieurs émotions, qu’elle n’arrive pas à trier. Elle est anxieuse de le revoir là, parce qu’elle sait que ça veut dire qu’Esteban est peut-être dans les parages aussi et ça l’angoisses, mais elle est aussi heureuse de se dire qu’ils sont peut-être de retour dans sa vie. Elle n’a aucune ides de ce que son mentor dirait de cette situation. C’est peut-être plus négatifs qu’elle ne le pense. Ou alors ça l’aidera vraiment.

Avoir quitter le Royaume-Uni enceinte et avoir profiter de ce nouveau départ pour se faire passer pour l’adolescente focaliser sur ses études après de ses parents, ça l’a aider à gérer cette nouvelle, cette vie dont elle ne voulais pas. Mais avoir fait confiance à Zoe et Jeronimo ne l’a pas toujours menée aux bons endroits. Avoir abandonné son fils ne lui a pas permit d’aller mieux, au contraire, mais qu’ils aient couper les ponts ensuite a, sur le long terme, aggraver les choses. Parce qu’au début, Beatriz y voyait l’a possibilité de tout reprendre de zéro. Mais au final, ça l’a rongé.

Elle s’efforce de sourire mais étirer ses zygomatiques est douloureux dans l’état qu’elle est. « Ca l’est, oui. » Elle se retient d’ajouter que tant qu’elle ne vire pas le personnel, c’est toujours une bonne chose. Mais elle n’a pas envie de se rappeler ce qui a causé sa descente aux enfers juste avant sa rencontre avec Zeppelin. Sa consommation auprès de Sean, son dealer, avec qui elle a confondu la dépendance et l’attachement. Que d’erreur dans sa vie. Ses épaules se soulève avec dédain. « Je ne sais pas, peut-être. Mais je n’ai pas le choix. » Elle est prise de nausée quand elle entend que son fils en a eu besoin lui aussi. Elle prie de toutes ses forces que ce n’était pas pour la même choses qu’elle. Cette fois-ci, son sourire n’est pas douloureux, mais pas très grand. Elle aussi se passerait bien de ce public. Son expression reste figée quand elle apprend pour Zoe. « Je… c’est moi qui suis désolée, Jeromino. Oui, j’ai déménagé quelques fois ces dernières années. » Elle a déménagé, mais pas dans le sens où il l’entend forcément. Oui, elle a changé d’adresse, mais les autres fois consistait en des allers retours incessants entre l’appartement de Clara, celui de Nevaeh, le sien, et des "séjours de repos" pour essayer de limiter sa consommation, loin d’un vrai centre de désintoxication.

Malgré son air indéchiffrable, il semble à Beatriz qu’elle décèle un certain trouble, et à raisons. Maladroitement, elle poses sa main sur son bras, qu’elle presse dans un geste plus ou moins réconfortant. « J’espère que ça va aller, pour vous deux. » Peut-être eux trois, ou plus, s’ils ont finalement réussi à avoir des enfants biologiques par la suite, ce qu’elle ignore et préférerait ne pas savoir. Savoir Esteban protégé est important, mais elle n’est pas prête à le savoir heureux de quelque chose à quoi elle n’a pas pu participer alors qu’elle tente toujours de se reconstruire.


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Sujet: Re: I can save you If you ask me, just ask me to There's hope for you tonight ¤ ft. Beatriz   I can save you If you ask me, just ask me to There's hope for you tonight ¤ ft. Beatriz EmptyLun 9 Déc 2024 - 15:59


Jeronimo & Beatriz
I can save you. If you ask me, just ask me to, There's hope for you tonight... I can save you. If you ask me, just ask me to, I can save your life.
Le calme et la fragilité de Beatriz sont palpables. Je sens qu'elle est en plein trouble, son regard fuyant ne ment pas et j'ignore à quel point la situation est complexe pour elle. J'aurais aimé la retrouver dans d'autres circonstances, ne jamais l'avoir perdue de vue d'ailleurs ! J'ai toujours été celui qui voulait parler à notre fils, quand Zoe disait qu'il était trop jeune pour apprendre qu'il avait été adopté, ou les circonstances de cette adoption. J'ai toujours écouté ma femme, ne passant pas dans son dos pour contacter Beatriz, même si j'en avais envie. Les cartes de Noël nous sont revenues quelques fois, mauvaise adresse, et j'ai abandonné l'idée de retrouver Beatriz, craignant qu'elle ne veuille plus de nous dans sa vie.
Et le pire dans tout ça, c'est que je la comprenais. Elle avait peut-être besoin de s'éloigner de nous aussi, de reprendre le cours de son existence. Et Zoe a été muté, ça  a été le début de la fin, mais quelque chose m'a toujours tracassé, vis-à-vis de cette jeune femme que nous laissions derrière nous...

Alors la voir dans cet hôpital, me parler de groupes de parole, ça me tort les entrailles et me remémore bien des mésaventures, le chagrin de mon fils, ma propre tristesse... Beatriz dit ne pas avoir le choix et je n'ose pas lui en demander plus, ce serait déplacé, je n'ai pas une place assez importante dans sa vie pour me permettre ce genre de proximité. En revanche, il faut bien que je « profite » de ce moment avec elle pour lui apprendre le décès de Zoe. Elle était sa professeure, une personne qui comptait pour elle, la femme qui avait pris soin de son bébé toutes ces années. Ça comptait plus que tout autre chose... Nos regards se croisent, j'entrevois le choc, la même émotion que dans les yeux d'Esteban ce soir-là, il y a un peu plus d'un an. Plus j'observe la brunette, plus je me rends compte à quel point ils se ressemblent, tous les deux... Sans s'être jamais vraiment rencontrés au final, ils ont les mêmes mimiques, la même façon de déglutir. Comme quoi, la génétique fait beaucoup, pas besoin de grandir ensemble pour être les mêmes...
« Ne t'excuse pas, il s'en est passé des choses en presque vingt ans. J'aurais dû faire plus attention, notre déménagement nous a éloignés malgré nous... » Je ne pouvais pas blâmer Beatriz d'avoir vécu sa vie, nous avions fait la même chose après tout, sans jamais se retourner.

Un léger silence s'installe entre nous, de la gêne, de la peine, beaucoup de réflexion. Je ne cesse de penser à mon enfant, il doit être en cours, sans aucune idée de ce qui se trame ici. La main fine de Beatriz qui se pose sur mon bras me fait reprendre conscience de la réalité, et je lève les yeux vers elle. Un sourire étire mes lèvres doucement, j'apprécie ses mots qui me réchauffent le cœur. Ma main libre vient couvrir la sienne et la caresse doucement. « Merci. On veille l'un sur l'autre, ça va aller. Et pour toi aussi. » ajoutais-je avec conviction, lui envoyant de l'énergie pour tenir le coup, pour se sortir de ce qui semble la ronger en silence, comme je le faisais chaque fois qu'Esteban ne parvenait pas à trouver le sommeil.

« Je... Je ne sais pas si tu serais d'accord, mais je souhaiterais te revoir. Reprendre contact avec toi. Tu es celle qui a fait de moi l'homme que je suis aujourd'hui, le père que je suis. Je te dois beaucoup et j'aimerais... je n'sais pas... que tu reprennes ta place dans notre cercle. » balbutiais-je, me sentant totalement déplacé dans ce contexte. J'avais envie d'apprendre à la connaître, pour qu'Esteban puisse un jour retrouver une sorte d'amour maternel, peut-être pour moi également, pour me donner bonne conscience, ne plus mentir à mon entourage sur la naissance de mon fils, peu de gens connaissent l'histoire après tout et si je chérissais chaque moment où on nous trouvait des ressemblances, notre proximité à tous les deux, à présent que Zoe n'était plus là, j'avais perdu ce repère féminin dans nos vies, priant pour que celle qui partage les gênes de mon fils puisse peut-être combler le vide de son cœur. Peut-être aussi pour elle, pour lui donner un semblant de famille en faisant connaissance avec Esteban, qu'elle découvre la merveille qu'il est, l'homme incroyable qu'il est en train de devenir ! Je suis fou, je crois bien... « Je... Enfin, c'est totalement inconvenant de ma part, pardon si ça te met mal à l'aise, je... oublie. » je me rattrape en réalisant à quel point je suis en train de perdre les pédales... Mon fils a raison, j'ai besoin d'un bon psy...

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Beatriz E. Paquin
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Sujet: Re: I can save you If you ask me, just ask me to There's hope for you tonight ¤ ft. Beatriz   I can save you If you ask me, just ask me to There's hope for you tonight ¤ ft. Beatriz EmptyDim 12 Jan 2025 - 20:01

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I can save you If you ask me, just ask me to There's hope for you tonight
❝ ❖ I can save you. If you ask me, just ask me to, I can save your life. ❞  ft @Jeronimo E. D. Ramos

Elle sait que sa façon de voir les choses peut paraître égoïste, mais elle a besoin de se reconstruire pleinement, d’avancer, petit pas après petit pas. Retrouvé ici Jeronimo est un grand pas, elle a donc besoin de pas encore plus petits pour le reste. Même si ça prends du temps et que ça peut souler son entourage. Mais prendre soin d’elle est devenue la seule priorités qu’elle doit prendre en compte, c’est pour ça qu’elle est de ce côté de l’hôpital et pas d’un autre.

Apprendre que Zoe n’est plus de ce monde est compliquer à gérer pour elle. Beatriz ne s’y attendait pas. La vie est injuste et elle en as parfaitement conscience, il suffit de voir comme elle l’a détruites, la vie. Elle avait apprécié cette femme plus que nulle autre des professeurs qu’elle avait eu pendant cette période compliqué de sa vie. Zoe avait réussi à la faire avancer et à prendre la plus grosse et plus dure décisions de sa vie. Celle de mettre au monde un enfant qui ne serait plus le sien. En parler à ses parents, envisager sa vie s’arrêter à seize-dix-sept ans à cause d’un mauvais choix, alors même qu’elle avait tout bien fait, sauf s’être fait briser le coeur, s’être précipitée dans une relation qui ne donnerait rien, ce n’étais pas quelque chose qu’elle avait voulus faire. Elle l’as parfois regretté, mais elle n’a pas de remord face à cela. Juste une culpabilité lancinantes qui lui déchire aujourd’hui le coeur chaque fois qu’elle fait l’états des lieux de sa vie. « C’est vrai » , il s’est est passé des choses, il a raisons. Mais le dire à voix haute ne rend pas les chose plus facile à assimilé pour Beatriz. Elle se gardent bien de rajouter les raisons pour lesquels elle a "beaucoup déménagé", avec une crainte qu’il ne se fasse un avis sur elle qui l’empêche de voir ce qu’elle a enfin l’opportunité d’envisager : revoir son fils. Pourtant, elle est certaines que c’est l’une des pires idées qu’il soit. En parler lors de la prochaine réunion, c’est ce qu’elle se notes de faire.

Elle se tait l’espace d’un long moment, comme si elle réfléchissait à quoi dire. Mais le fait que lui non plus ne disent rien la rend vite nerveuse, un chouïa gêné, ce qui disparaît aussitôt le geste de Beatriz vers lui. Elle secoue sa tête de haut en bas. Il faut que les choses aille bien pour eux et pour elle aussi. Sa proposition étonne Beatriz qui, tout d’abord ne sait pas quoi dire. « Je… ne sais pas. Je ne pense pas que ce soit une bonne idée… Ma vie est très compliqué et je ne veux pas en rajouter pour Esteban. J’ai peur de ne faire qu’aggraver sa peine et ses sentiment négatifs. » Elle a aussi peur pour elle-même. Que ça lui fasse ressentir trop de choses qu’elle ne maitrise pas, qu’elle replonge une nouvelle fois. Elle a l’impression que son coeur se déchire, consciente que l’absence de son fils dans sa vie joue beaucoup sur ses problèmes courants et qu’elle désire plus que tout le revoir, alors que la dernière fois qu’elle l’a vraiment vu, en dehors d’une photographie, quand il n’était qu’un bébé. Un sourire triste parcoure le visage de Beatriz. « Non, ne t’en fais pas. J’en ai envie. Je ne souhaite juste pas être une complication de plus dans sa vie. Dans vos vies à tous les deux. »



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