Sujet: Re: I can save you If you ask me, just ask me to There's hope for you tonight ¤ ft. Beatriz Dim 17 Nov 2024 - 13:19
⊹ ⊹ ⊹ I can save you If you ask me, just ask me to There's hope for you tonight
❝ ❖ I can save you. If you ask me, just ask me to, I can save your life. ❞ ft @Jeronimo E. D. Ramos
Elle n’est pas heureuse d’être là, Beatriz. Parce qu’elle travaille aux ressources humaine de l’hôpital, parce qu’elle n’aime pas que sa vies puisse être étaler de la sorte alors qu’elle ne contrôle déjà plus rien. Elle savais très bien être responsables de ce qu’il s’était passer, seule. Mais les regret l’étouffent malgré tout, parce qu’elle se dit que les choses auraient pu mieux se passer. Avec Zeppelin, notamment. Les paroles de son mentors résonnaient dans sa tête et elle les a tu, comme si elle était assez forte pour ne pas tomber dans le piège d’une relation, surtout avec quelqu’un qui a connus, comme elle, les déboires de l’addiction. Ils se sont tirés vers le bas et elle s’en veut. Avant que ce ne soit trop tard, ils ont mis fin à cette relation, plus toxique qu’ils ne le voulaient, mais ça n’a pas empêcher Beatriz de tomber plus bas encore, mettant au feu ses efforts pour s’en sortir. Et c’est pour ça qu’elle est là.
Assise en cercles avec d’autres personnes qui venaient pour des raison similaire, elle écoutait les histoires de tout le monde, craignent le moment où son tour de prise de paroles arriverait. Elle était fatiguée, son teint était très pales et elle avait les yeux vitreux et gommés par des cercles sombres autour d’eux. Elle se ressemblait aux moments de redescente et elle n’en est pas loin. Fébrile et nerveuse, elle essaye de ne pas se laisser prendre au piège par ses émotions, de ne pas montrer autre chose qu’un ennuis démesuré alors qu’elle joue avec le zip de sa fermeture éclair. Elle fait mine de ne pas écouter, mais chaque histoire la prend aux tripe et lui donne une sensation désagréable dans le nombril, comme si un élan de nausée désirait s’échapper d’elle depuis son ventre.
« Beatriz, tu veux intervenir ? » Elle fais non de la tête. Elle n’a rien à dire. La femme n’insiste pas, mais, à la fin de la réunion, s’inquiètes parce qu’elle n’a pas l’air bien. « Viens, on va discuter », lui dis-t-elle en la prenant sous le bras. Elles s’installent sur un fauteuil de la salle pour les accompagnants, beaucoup moins morbide que la salle d’attente. L’espace de quelques secondes, elle se retrouve seule, pendant qu’elle lui apporte une tisane et un sachet de petits gâteau. « Le médecin m’as dit que tu avais presque un mois sans retoucher à… tu sais, Beatriz, tu peux être fière de toi. » Beatriz se saisis de la tisane qu’elle lui tend et avec un petit sourire la remercie. Elle peut être fier d’elle, mais il est difficile pour elle d’être dans un meilleur état. Après autant de temps de sevrage, retomber dans ses vieux démons a été encore plus dur pour elle physiquement.
Elle est finalement seule quand l’aide-soignante qui anime la réunion la laisse, non sans lui avoir serré l’épaule dans un geste qui se veut réconfortants. Mais elle ne le restes pas longtemps. Avec surprise, ses yeux se tournent vers la personne qui s’adresse à elle. Ecarquillés, elle n’est pas sûr de ce que lui montrent ses yeux. Sans un mot, elle oscille la tête de haut en bas, accusant le coup de cette rencontre. Finalement, elle se tente à parler. « Je me souviens. » Le père adoptif de son fils. Avec quelques années de plus. Son fils. La toute première raison qui la fait déchoir dans l’obscurité.
Avec un petit étirements des lèvres, elle se tente à donné le change. « Non, je… je travaille ici. Aux ressources humaines. » Elle ne sait pas mentir, mais elle n’a pas le coeur à parler de ses problèmes, elle qui n’as pas dit un mot pendant la réunion. Elle soupire. « Je viens dans ce coin de l’hôpital pour assister à des groupes de parole. » Concéder à la réalité, c’est dur. Mais elle espère qu’ainsi elle pourra éviter d’en dire trop.
Sujet: Re: I can save you If you ask me, just ask me to There's hope for you tonight ¤ ft. Beatriz Mer 4 Déc 2024 - 16:40
⊹ ⊹ ⊹ I can save you If you ask me, just ask me to There's hope for you tonight
❝ ❖ I can save you. If you ask me, just ask me to, I can save your life. ❞ ft @Jeronimo E. D. Ramos
Elle essaye de garder sa contenance, de ne pas défaillir, quand tout en elle lui crie de s’enfuir. Mais Beatriz ne gagnerais rien à agir ainsi, sauf plus de problème. Ce qu’elle ne souhaite pas vraiment. Pourtant, elle est partager entre plusieurs émotions, qu’elle n’arrive pas à trier. Elle est anxieuse de le revoir là, parce qu’elle sait que ça veut dire qu’Esteban est peut-être dans les parages aussi et ça l’angoisses, mais elle est aussi heureuse de se dire qu’ils sont peut-être de retour dans sa vie. Elle n’a aucune ides de ce que son mentor dirait de cette situation. C’est peut-être plus négatifs qu’elle ne le pense. Ou alors ça l’aidera vraiment.
Avoir quitter le Royaume-Uni enceinte et avoir profiter de ce nouveau départ pour se faire passer pour l’adolescente focaliser sur ses études après de ses parents, ça l’a aider à gérer cette nouvelle, cette vie dont elle ne voulais pas. Mais avoir fait confiance à Zoe et Jeronimo ne l’a pas toujours menée aux bons endroits. Avoir abandonné son fils ne lui a pas permit d’aller mieux, au contraire, mais qu’ils aient couper les ponts ensuite a, sur le long terme, aggraver les choses. Parce qu’au début, Beatriz y voyait l’a possibilité de tout reprendre de zéro. Mais au final, ça l’a rongé.
Elle s’efforce de sourire mais étirer ses zygomatiques est douloureux dans l’état qu’elle est. « Ca l’est, oui. » Elle se retient d’ajouter que tant qu’elle ne vire pas le personnel, c’est toujours une bonne chose. Mais elle n’a pas envie de se rappeler ce qui a causé sa descente aux enfers juste avant sa rencontre avec Zeppelin. Sa consommation auprès de Sean, son dealer, avec qui elle a confondu la dépendance et l’attachement. Que d’erreur dans sa vie. Ses épaules se soulève avec dédain. « Je ne sais pas, peut-être. Mais je n’ai pas le choix. » Elle est prise de nausée quand elle entend que son fils en a eu besoin lui aussi. Elle prie de toutes ses forces que ce n’était pas pour la même choses qu’elle. Cette fois-ci, son sourire n’est pas douloureux, mais pas très grand. Elle aussi se passerait bien de ce public. Son expression reste figée quand elle apprend pour Zoe. « Je… c’est moi qui suis désolée, Jeromino. Oui, j’ai déménagé quelques fois ces dernières années. » Elle a déménagé, mais pas dans le sens où il l’entend forcément. Oui, elle a changé d’adresse, mais les autres fois consistait en des allers retours incessants entre l’appartement de Clara, celui de Nevaeh, le sien, et des "séjours de repos" pour essayer de limiter sa consommation, loin d’un vrai centre de désintoxication.
Malgré son air indéchiffrable, il semble à Beatriz qu’elle décèle un certain trouble, et à raisons. Maladroitement, elle poses sa main sur son bras, qu’elle presse dans un geste plus ou moins réconfortant. « J’espère que ça va aller, pour vous deux. » Peut-être eux trois, ou plus, s’ils ont finalement réussi à avoir des enfants biologiques par la suite, ce qu’elle ignore et préférerait ne pas savoir. Savoir Esteban protégé est important, mais elle n’est pas prête à le savoir heureux de quelque chose à quoi elle n’a pas pu participer alors qu’elle tente toujours de se reconstruire.
Sujet: Re: I can save you If you ask me, just ask me to There's hope for you tonight ¤ ft. Beatriz Dim 12 Jan 2025 - 20:01
⊹ ⊹ ⊹ I can save you If you ask me, just ask me to There's hope for you tonight
❝ ❖ I can save you. If you ask me, just ask me to, I can save your life. ❞ ft @Jeronimo E. D. Ramos
Elle sait que sa façon de voir les choses peut paraître égoïste, mais elle a besoin de se reconstruire pleinement, d’avancer, petit pas après petit pas. Retrouvé ici Jeronimo est un grand pas, elle a donc besoin de pas encore plus petits pour le reste. Même si ça prends du temps et que ça peut souler son entourage. Mais prendre soin d’elle est devenue la seule priorités qu’elle doit prendre en compte, c’est pour ça qu’elle est de ce côté de l’hôpital et pas d’un autre.
Apprendre que Zoe n’est plus de ce monde est compliquer à gérer pour elle. Beatriz ne s’y attendait pas. La vie est injuste et elle en as parfaitement conscience, il suffit de voir comme elle l’a détruites, la vie. Elle avait apprécié cette femme plus que nulle autre des professeurs qu’elle avait eu pendant cette période compliqué de sa vie. Zoe avait réussi à la faire avancer et à prendre la plus grosse et plus dure décisions de sa vie. Celle de mettre au monde un enfant qui ne serait plus le sien. En parler à ses parents, envisager sa vie s’arrêter à seize-dix-sept ans à cause d’un mauvais choix, alors même qu’elle avait tout bien fait, sauf s’être fait briser le coeur, s’être précipitée dans une relation qui ne donnerait rien, ce n’étais pas quelque chose qu’elle avait voulus faire. Elle l’as parfois regretté, mais elle n’a pas de remord face à cela. Juste une culpabilité lancinantes qui lui déchire aujourd’hui le coeur chaque fois qu’elle fait l’états des lieux de sa vie. « C’est vrai » , il s’est est passé des choses, il a raisons. Mais le dire à voix haute ne rend pas les chose plus facile à assimilé pour Beatriz. Elle se gardent bien de rajouter les raisons pour lesquels elle a "beaucoup déménagé", avec une crainte qu’il ne se fasse un avis sur elle qui l’empêche de voir ce qu’elle a enfin l’opportunité d’envisager : revoir son fils. Pourtant, elle est certaines que c’est l’une des pires idées qu’il soit. En parler lors de la prochaine réunion, c’est ce qu’elle se notes de faire.
Elle se tait l’espace d’un long moment, comme si elle réfléchissait à quoi dire. Mais le fait que lui non plus ne disent rien la rend vite nerveuse, un chouïa gêné, ce qui disparaît aussitôt le geste de Beatriz vers lui. Elle secoue sa tête de haut en bas. Il faut que les choses aille bien pour eux et pour elle aussi. Sa proposition étonne Beatriz qui, tout d’abord ne sait pas quoi dire. « Je… ne sais pas. Je ne pense pas que ce soit une bonne idée… Ma vie est très compliqué et je ne veux pas en rajouter pour Esteban. J’ai peur de ne faire qu’aggraver sa peine et ses sentiment négatifs. » Elle a aussi peur pour elle-même. Que ça lui fasse ressentir trop de choses qu’elle ne maitrise pas, qu’elle replonge une nouvelle fois. Elle a l’impression que son coeur se déchire, consciente que l’absence de son fils dans sa vie joue beaucoup sur ses problèmes courants et qu’elle désire plus que tout le revoir, alors que la dernière fois qu’elle l’a vraiment vu, en dehors d’une photographie, quand il n’était qu’un bébé. Un sourire triste parcoure le visage de Beatriz. « Non, ne t’en fais pas. J’en ai envie. Je ne souhaite juste pas être une complication de plus dans sa vie. Dans vos vies à tous les deux. »