Sujet: Re: The morning light will lead you. No weapon will defeat you ¤ ft. Raylee Mar 26 Nov 2024 - 18:34
The morning light will lead you. No weapon will defeat you feat. @Robin Vasquez
La nuit va encore être compliquée, je crois bien que les prochaines le seront tout autant d'ailleurs. Toute la journée j'ai espéré avoir une réponse de sa part, j'ai souhaité tellement fort, jetant un œil anxieux à mon téléphone toutes les cinq minutes. Même si ça avait été un message pour m'envoyer chier... me dire que tout était fini, qu'elle ne voulait plus me voir... Je me serais contenté de tout, tout mais pas ce silence lourd... pas cette absence, définitive, sans même un au revoir. Mais non, rien... pas un regard en arrière de sa part... et pourtant, elle reste gravée dans le mien... Putain, ça fait tellement mal. Je m'assois dans mon lit, jambe repliée contre mon torse, la tête entre les genoux pour essayer de me calmer... Il faut que je trouve un truc pour me la sortir de la tête sinon je vais devenir folle.
Dès que je ferme les yeux, je la vois face à moi, ses grands yeux brillants captant les miens, son sourire qui me fait fondre, ses cheveux que j'adore toucher... ses lèvres interdites que je n'arrive pas à regretter d'avoir embrassé... je devrais pourtant, c'est à cause de ça que je l'ai perdue. Et pourtant je n'ai qu'une envie, c'est de recommencer... Il ne s'est écoulé qu'une journée, une toute petite journée, et pourtant j'ai l'impression d'avoir perdu une part de mon cœur depuis des semaines... je me sens si mal... comme déchiré de l'intérieur. Comment a-t-elle pu devenir aussi importante dans ma vie en si peu de temps ? Comment est-ce qu'elle a fait pour prendre la place la plus importante dans mon cœur en un battement de cil ? Et comme une idiote, j'ai tout foutu en l'air... Une part de moi me dit que je ne peux m'en prendre qu'à moi-même, que c'est ma faute, que j'ai cherché la merde alors il ne faut pas que je m'étonne de m'être fait claquer la porte au nez. L'autre part ? Elle est au fond du gouffre, réduite à néant... un pauvre petit tas de cendres, c'est ça d'avoir voulu s'approcher un peu trop du soleil... c'est un comble non ? C'est la sorcière qui m'a mise au bûcher.
Je bouge un peu quand Storm vient me mettre un gros coup de boule pour réclamer un câlin, je glisse un bras autour de sa tête pour lui faire une papouille et je m'appuie sur ma main pour ne pas perdre l'équilibre. Aïe... j'avais oublié qu'elle était ouverte. Merde, ça ressaigne... Il faut que je refasse le bandage. Mon chien sent que ça me fait mal et vient poser sa truffe sur ma main bandée.
- T'as vu ça ? Je suis vraiment à la ramasse aujourd'hui hein... ouais je sais, c'est drôle, on n'a même pas fait de grosse sortie... désolée mon loulou, je n'étais pas en état de faire plus que le tour du quartier.
Je lui fais un bisou entre les yeux et regarde le bandage qui se teinte tout doucement de sang... Merde, j'ai dû faire sauter un point... Je me traîne donc dans ma salle de bain et sors de quoi m'occuper de la plaie... Bon, le point positif, c'est déjà bien plus beau que ce matin, je crois que je je ne remercierai jamais assez Astoria de m'avoir aidé à faire les points, elle apprend vite et s'applique bien... Je n'aurais pas eu la force de les faire moi-même... Je me rafistole comme il faut, remettant un petit coup d'antiseptique par-dessus puis me regarde dans la glace, j'ai un air de cadavre collé sur la tronche, je fais peu à voir... mais malgré la taille de mes cernes je sais que je ne pourrais pas dormir. Il est quoi... 4h du matin ? C'est foutu pour cette nuit je crois... Bon... y'en a au moins un que je peux rendre heureux ce soir...
- Storm ? Ça te dit une petite balade nocturne ?
Mon chien saute du lit à l'entente de ce mot magique, il court vers l'entrée pour aller chercher son harnais et sa laisse. Il me fait sourire... y'a bien que lui pour y arriver dans ce genre de moments. J'enfile ma veste en jean déjà bien abîmée par les années par-dessus un vieux t-shirt bien trop grand qui me sert en jours de flemme et un legging noir. De toute façon, je vais croiser qui à cette heure-là dehors ? Personne et au pire j'en ai strictement rien à faire.
On se met donc en route, l'air froid qui vient s'écraser sur mon visage me fait du bien, il fait sécher le restant de larmes qui menaçait de s'échapper de mes yeux et l'engouement de mon loup pour cette sortie surprise m'aide à faire le vide dans ma tête, au moins pour le moment. Si je peux avoir une petite heure de répit, si je peux me défouler... peut-être que j'arriverai à trouver le sommeil en rentrant... alors je commence à trottiner doucement en direction de notre endroit habituel, Storm me suit de près, ravi de galoper à mes côtés. On est restés au moins deux bonnes heures, je pense, à courir comme des débiles dans ce grand terrain vague qui fait office de parc. J'ai lancé des bâtons de toutes mes forces pour extérioriser ma colère, pour le plus grand bonheur du poilu à quatre qui galopait le plus vite possible pour le rattraper avant qu'il ne touche terre. On a fini par se coucher dans l'herbe à bout de souffle, l'un comme l'autre... le ciel est beau ce soir... pas un nuage, pas de vents, presque pas de bruits... juste les étoiles qui brillent là-haut, fièrement. Un peu comme cette étincelle dans les yeux de Robin quand je l'ai tatoué... ou quand je l'ai vu vendredi soir... et voilà c'est reparti... tout me fait penser à elle, c'est horrible... je me désespère... et je crois bien qu'il est grand temps de rentrer à la maison.
Storm est fatigué lui aussi, il avance devant moi pour rentrer plus vite... je crois qu'il a hâte de retrouver le canapé et je l'entends aussi m'appeler au loin... mon corps va me faire payer le sommeil en retard et l'effort sans échauffements... j'ai hâte de pouvoir m'allonger un peu. De retour dans mon appartement, je fonce prendre une douche brûlante, j'ai besoin de me décrasser parce qu'en plus d'avoir une gueule de déterré... j'en ai l'odeur maintenant. Je laisse l'eau détendre mes muscles un par un, priant pour qu'elle emporte aussi un peu de ma douleur dans le siphon. C'est peine perdue hein... ouais je m'en doutais... je sors de là et enfile simplement une brassière et un short de sport, c'est ce que je mets quand je vais à la salle, ou quand j'ai trop chaud chez moi... et encore, c'est juste pour ne pas traumatiser mon frère quand il décidera enfin à rentrer chez nous...
Je viens m'allonger à côté de mon loup dans le canapé, il y a de vieux épisodes de Friends qui passent à la télé... Étonnant de trouver ça vers six heures et demi du matin... Tant mieux, ça m'occupera l'esprit. Storm vient se blottir dans mes bras et me fait une léchouille sur la joue pour me réconforter. Je viens enfouir mon nez dans les poils de son cou, là où ils sont les plus longs... comme je l'aime ce chien... il est toujours là pour moi quand ça ne va pas... j'ai tellement de chance de l'avoir à mes côtés. Il s'étale un peu plus pour me réclamer des grattouilles et commence à me laver les doigts à grand coup de langue.
- Oui mon bébé, t'as raison, c'est bien toi le seul amour de ma vie... toi tu ne me laisseras jamais hein... et jamais je t'abandonnerai.
Je crois que j'ai fini par sombrer comme ça, sans m'en rendre compte, bercée par les battements du cœur de Storm et la chaleur de sa fourrure.
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On sonne à la porte, j'ouvre les yeux rapidement, un peu paniquée, le temps de comprendre ce qu'il se passe. Storm fonce à la porte et jappe comme un fou, on dirait presque qu'il est content... Il est quelle heure ? Dix heures et quart hein... oh bordel je vous jure que si c'est Kyle qui a encore oublié ses clés et qui me réveille à cause de ça... je vous jure je le tue... bordel j'avais enfin réussi à trouver le sommeil... On sonne une deuxième fois, ouai ouai, j'arrive... Je m'approche de la porte, pousse un peu mon chien qui gratte, comme pour que j'ouvre plus vite et tourne la clé.
- Kyle, je te jure que je...
Les mots se stoppent à la seconde où mes yeux rencontrent cette crinière de feu que je ne pensais ne plus jamais revoir de ma vie. Je n'ose plus bouger, même plus respirer, j'ai peur que ça la fasse fuir de nouveau. J'essaie d'analyser un peu la situation... elle est venue, elle est là... c'est vraiment elle ? Ou alors je rêve encore ? Mon cerveau me fait voir ce que j'aimerais connaître pour mieux me détruire au réveil ? Quand je réaliserai que rien n'était réel ? Ça serait salaud, même pour moi.
- Rob'...
Ma gorge se sert, je m'étrangle presque avec son nom. Elle parle, me demande si on peut parler un peu... et je n'arrive pas à bouger, à parler, ou même à comprendre... je reste là, debout comme une idiote à la dévisager comme si c'était la première fois que je la voyais. Bordel qu'elle est belle... y'a vraiment pas de justice parce que je dois vraiment ressembler à un zombie à côté d'elle. Mes yeux se posent sur le bouquet qu'elle tient dans sa main... je... c'est pour moi ? Mais... mais... pourquoi ? Je ne mérite absolument pas ces fleurs... Je sens que les larmes me reviennent aux yeux, aller bouge Raylee... dis quelque chose, tu ne vas pas te mettre à chialer devant elle comme ça... J'allais me décaler pour la laisser entrer, de toutes façons je ne vais pas lui laquer la porte au nez... j'en suis incapable et si elle a fait tout ce chemin autant qu'on prenne le temps de parler.
Mais je n'en ai pas le temps, à peine j'ai fait reculer mon pied qu'elle se jette sur moi pour me serrer contre elle comme jamais elle ne l'a fait jusque là. Elle se confond en excuses dans le creux de mon cou, faisant remonter les larmes plus fortement encore à mes yeux, mes bras viennent machinalement s'enrouler autour de son torse, tremblant et osant à peine la toucher... mais je finis par craquer totalement quand je sens la première larme couler long de ma joue pour aller s'écraser sur son épaule. Je resserre mon étreinte autour d'elle, ma main droite vient se perdre dans ses cheveux en même temps que mon nez... Son odeur me rassure, elle est là...
- T'es venu... c'est vraiment toi... pardon Robin... Pardon... ce n'est pas toi, c'est moi qui ai merdé....
Je pleure comme une merde dans ses bras, luttant pour ne pas m'effondrer totalement au sol, l'entraînant dans ma chute... je la serre contre moi, comme si je n'arrivais pas à croire qu'elle était vraiment dans mes bras en ce moment même... et pourtant c'est bien l'odeur de son shampoing que je sens, son souffle dans ma nuque, ses bras autour de mon cou. Je réussis à me calmer un peu et reprends mon souffle, je déserte un peu mon étreinte pour venir poser mon front contre le sien.
- Ne t'excuse pas Robin... c'est moi qui suis allé trop loin... j'ai cru... j'ai vraiment cru que c'était le bon moment... mais j'aurais dû comprendre que c'était trop tôt pour toi... je te demande pardon, mon poltergeist.
Je reste un moment comme ça, le regard dans la chaleur de ses yeux... avec une étincelle d'espoir qui s'allume dans le fond de mon cœur, peut-être que tout n'est pas perdu finalement... je peux me rattraper.
Sujet: Re: The morning light will lead you. No weapon will defeat you ¤ ft. Raylee Sam 30 Nov 2024 - 19:19
The morning light will lead you. No weapon will defeat you feat. @Robin Vasquez
Je pense qu'il est difficilement possible d'avoir l'air aussi stupide que moi-même à ce moment précis. Je ne me sens tellement nulle... nulle de m'être sentie en colère, nulle de ne pas avoir compris tout de suite, nulle de ne pas avoir réagi immédiatement alors qu'elle a fait toute cette route pour me voir... complètement nulle d'avoir douté d'elle et de son ressenti. J'ai envie de me mettre des baffes parce que l'autre soir je n'aurais pas dû m'emporter comme je l'ai fait, j'aurais dû la retenir, la serrer tout contre moi tout comme je le fais à cet instant, j'aurais dû la rassurer, lui dire que ce n'est pas grave, qu'elle n'a pas à avoir honte... je n'aurais jamais du la laisser fermer cette porte...
J'ai bien vu, malgré son maquillage, qu'elle aussi a mal dormi. Est-ce qu'elle aussi s'est torturée l'esprit à ne pas fermer l'œil de la nuit ? Est-ce qu'elle aussi regrette la tournure qu'ont pris les événements vendredi ? Je pense que oui... parce que même si elle ne m'a finalement jamais répondu, j'ai bien vu ses tentatives... les trois petits points qui se mettent à danser au bas de l'écran quand quelqu'un écrit... et finalement s'immobilisent pour disparaître, signe d'un changement d'avis. Peut-être qu'elle ne savait tout simplement pas quoi dire par écran interposé, sinon pourquoi est-ce qu'elle serait ici, sur le pas de ma porte avec un si joli bouquet de roses ? Ça me touche... c'est la première fois qu'on m'offre des fleurs.
Plus elle me demande pardon, plus je sens mon cœur se reconstruire, chacun des sons qui sortent de sa bouche ayant l'effet d'un pansement protecteur sur ce pauvre petit muscle qui a été mis à rude épreuve. Et pourtant je ne peux pas la laisser s'excuser en boucle comme ça, ce n'est pas de sa faute. Je savais qu'elle avait du mal à assumer, Tyler m'a prévenu qu'il lui faudrait du temps pour accepter la situation et se sentir parfaitement à l'aise avec moi... alors c'est à moi de m'excuser. Même si je mourrais d'envie de l'embrasser, même si j'ai cru qu'elle en avait envie elle aussi, même si je ne regrette pas de l'avoir fait tant ce baiser m'a retourné les entrailles... c'est à moi de m'excuser pour avoir précipité les choses et pour ne pas l'avoir rassurée ensuite.
Elle me rassure, hochant doucement la tête de droite à gauche, son front toujours contre le mien. On n'est pas sortis du sable si on passe notre temps à s'excuser l'une à l'autre, mais l'entendre me dire que ce n'est pas de ma faute me fait tout autant de bien que de lui répéter qu'elle n'a pas à s'en vouloir. Mes yeux s'écarquillent quand elle finit sa phrase... alors du coup... je ne suis pas folle ? J'ai bien compris cette petite étincelle dans le fond de ses yeux ? Elle aussi en avait envie... Je sens mon rythme cardiaque s'accélérer quand nos yeux se rencontrent à nouveau, la douceur qui se dégage de ses prunelles, toute cette tendresse qui s'y trouve, elle est là, pour moi... je crève littéralement d'envie de l'embrasser à nouveau... non Raylee ne refait pas la même connerie...
Mais comme si elle avait pu lire dans mes pensées, je vois une nouvelle lueur dans ses beaux yeux bruns... une nouvelle étincelle qui déclenche un véritable incendie dans mon corps. Sans que j'aie réellement le temps de comprendre ce qu'il se passe, je sens ses lèvres collées aux miennes, ses bras qui se resserrent un peu plus autour de ma nuque. Je reste immobile quelques secondes, comme sous le choc, et puis je m'abandonne totalement à ce baiser quand je ressens toute la force qu'elle y met. Ma main vient naturellement trouver sa place dans ses cheveux alors que je lui réponds avec force, m'approchant un peu plus d'elle... j'ai besoin de la sentir encore plus, comme pour m'assurer que c'est bien elle, qu'elle est bien là, avec moi, que je ne rêve pas... Mon autre main vient se glisser doucement sur sa taille, la collant un peu plus encore à moi, presque comme si j'avais envie qu'on fusionne. Un grand frisson parcours mon bras de sentir sa peau dénudée par son crop top sous mes doigts, cette information ne fait que mettre un peu plus la pagaille dans ma tête et affole plus encore mon cœur et les papillons qui occupent actuellement mon bas-ventre.
Elle finit par se détacher un peu de moi, les larmes aux yeux, mais avec sans aucun doute le plus beau sourire que j'ai pu voir sur ses lèvres. Un sans certainement similaire s'est greffé aux miennes, je crois que je ne me suis jamais sentie aussi heureuse que maintenant, en totale contraste avec l'état dans lequel j'étais il y a encore quelques heures. Sans vraiment que je m'en rende compte, je crois que les larmes se sont remises à couler sur mes joues tant je ne sais plus réellement comment réagir. Je me sens si bête... et pourtant j'ai l'impression que plus rien ne pourra m'atteindre tant qu'elle gardera ce regard pour moi.
- Toutes les chances que tu veux... je serai là.
Je viens appuyer ma joue contre sa main, profitant de cette caresse qui me fait un bien fou, alors que je la vois rougir de plus en plus jusqu'à ce qu'elle finisse par détourner les yeux, comme si elle prenait finalement conscience de ce qu'il venait de se passer et qu'elle était gênée. Mais ce n'est pas grave, pas grave du tout même. Maintenant je suis certaine que ce n'est pas moi le problème, qu'il lui faut simplement plus de temps pour être à l'aise, alors elle aura tout le temps dont elle aura besoin.
Ce qui est un peu plus grave, par contre, c'est l'espèce d'estomac sur pattes à nos pieds qui a profité que nous soyons toutes deux trop occupées pour lui prêter attention, pour aller se goinfrer avec les croissants que ma belle rouquine a ramenés pour notre déjeuner... il est irrécupérable quand il s'agit de nourriture. Robin se détache de moi doucement et commence à essayer de disputer Strom qui n'en fait qu'à sa tête, éternue et vient lui mettre un énorme coup de langue sur la joue, lui aussi adore la sorcière et est ravi de la voir. Mon poltergeist relève la tête vers moi, un peu déçu peut-être, et j'ai du mal à me retenir de rire quand je vois son air déconfit avec les pauvres croissants dans la main et mon chien qui attend seulement de récupérer ce qu'il s'était approprié. Le tableau est incroyable et je laisse échappé quelques éclats de rire en essuyant d'autres petites larmes qui s'échappent de mes yeux quand elle me tend le joli bouquet de roses... mais cette fois-ci ce sont des larmes de bonheur. J'articule entre deux rires.
- Merci, elles sont magnifiques... je... c'est la première fois qu'on m'offre des fleurs, ça me touche beaucoup... oh pardon pour mon rire, je ne me moque pas de toi, mais cette scène est surréaliste, et je n'arrive pas à me retenir de rire...
J'en ai même oublié de disputer mon chien qui sait pourtant qu'il n'a pas le droit de toucher à la nourriture tant que je ne lui ai pas donné mon accord... mais pour cette fois ce n'est pas grave... non, ce n'est pas grave du tout. Mon poltergeist me rejoint dans mon fou-rire et je viens lui saisir la main pour l'entraîner à l'intérieur de mon appartement, on y sera bien plus à l'aise quand sur le palier... je suis d'ailleurs étonnée qu'Helen n'ait pas joué les curieuses... la grand-mère qui occupe l'autre appartement de mon palier est un amour, mais elle est sacrément curieuse et elle adore les potins... je ne serais pas si surprise si elle avait épié toute la scène depuis l'œilleton de sa porte...
Je finis par lâcher la main de Robin à contre cœur dans la cuisine pour saisir un grand verre qui fera office de vase... je le remplis d'eau et viens placer les fleurs à l'intérieur, elles sont sublimes, tout comme celle qui me les a offertes. Je dépose mon vase improvisé sur l'îlot central de ma cuisine, elles seront en sécurité ici, loin des patounes du jeune chien fou. Robin se dirige vers la poubelle pour jeter les croissants, je la trouve tellement mignonne comme ça... je m'approche d'elle et viens poser ma main blessée contre son bras pour la rassurer.
- Ce n'est pas grave, ne t'en fais pas, c'est même adorable de ta part d'avoir pensé à mon estomac... mais pour notre survie à toutes les deux, je m'occupe de préparer les repas maintenant, d'accord ? Je lui souris tendrement et ris doucement. Je n'ai pas de croissant, mais j'ai du thé et des cookies... ça fera l'affaire, ne t'en fais pas.
C'est à ce moment-là qu'elle remarque ma main entourée de bandes de gaze blanche... Effectivement, la plaie est moche mais ça ne me fait presque plus mal, ça sera vite cicatrisé normalement. Oh, elle est au courant pour la poubelle de ses voisins... mince... c'est vrai qu'elle a bien volé, mais sur le moment j'étais tellement en colère contre moi-même qu'il a fallu que je passe mes nerfs sur quelque chose, et autant faire ça sur quelque chose de non vivant.
- Ne t'inquiète pas, ce n'est pas très grave, et... ce n'est pas la poubelle non... elle, elle a juste eu le droit à un coup de pied... désolée d'ailleurs... j'aurais pas dû... Je n'ai pas réussi à contrôler ma frustration et j'étais bien trop en colère contre moi-même... Je laisse planer un léger silence avant de reprendre. Non pour ma main, c'est un plat en verre que j'ai fait tomber et... je ne sais pas, j'ai attrapé les morceaux à mains nues et au bout que je me suis planté dans la paume. Ça fait une belle coupure, mais ce n'est pas si grave. J'ai fait des points de suture, alors ça va vite passer.
Je la rassure comme je peux, tout en mettant ma bouilloire à chauffer et préparant nos tasses pour le thé. Une fois le tout prêt, nous nous dirigeons vers le canapé pour nous installer confortablement dans les coussins et les plaids. Je baisse un peu le son de la télévision sans vraiment prêter attention au programme qui passe actuellement, j'aime avoir un fond sonore chez moi. Je m'assois en tailleur, un peu sur le côté et souris à Robin tout en soufflant sur mon thé. Je viens doucement chercher ses doigts avec ma main valide, ayant envie de garder le contact avec. J'entremêle nos doigts doucement et caresse sa main avec mon pouce doucement.
- Si tu savais comme je suis heureuse que tu sois venue aujourd'hui... j'ai eu tellement peur de t'avoir perdue pour toujours... J'aurais dû te retenir l'autre soir, te serrer contre moi... te faire comprendre que rien n'était grave. Parce que ce n'est pas grave... tu as le droit d'avoir peur...
Sujet: Re: The morning light will lead you. No weapon will defeat you ¤ ft. Raylee Lun 2 Déc 2024 - 21:57
The morning light will lead you. No weapon will defeat you feat. @Robin Vasquez
Robin est absolument adorable et trouve les moyens de me faire fondre à chaque instant... ça me rend barge parce que je n'ai jamais ressenti ça avant, avec aucune de mes ex... C'est déstabilisant tant tout ce qu'elle me fait ressentir est fort, puissant, violent. Ses lèvres plaquées sur les miennes me donnent l'impression de mourir autant que de revenir à la vie... violent je vous dis. Heureusement qu'elle a fini par se détacher de moi, parce que je suis incapable de vous dire si mes jambes auraient fini par se dérober sous mes pieds ou si j'aurais fini par la plaquer contre le mur sans vergogne... dans un cas comme dans l'autre ça n'aurait pas été très glorieux de ma part.
Mais comprenez-moi aussi, comment voulez-vous que je ne craque pas quand elle est aussi parfaite ? Quand elle est aussi... elle ! Que ce soit avec sa positivité, ses grands sourires pleins de joie, sa force naturelle, sa compassion aussi... ou même maintenant avec sa moue boudeuse alors que mon chien s'est jeté sur ses cadeaux ou encore qu'elle me dit qu'elle est sans doute maudite avec la nourriture. Tout chez elle me fait perdre les pédales, je n'y peux rien, quoi qu'elle fasse j'ai envie de me jeter sur elle pour lui faire un câlin, c'est limite flippant tant ça ne me ressemble pas.
Regardez, même là maintenant, elle est si douce à mon égard... Elle prend doucement ma main entre ses doigts et inspecte mon bandage avec la plus grande attention, triste que j'ai pu me faire mal, inquiète de mon état. Je la regarde avec un sourire tendre avant de lui répondre que ce n'est pas vraiment en lien avec elle. Et non, pas de poubelle maltraitée dans cette affaire, seulement un plat en verre qui m'a échappé des mains, et la fatigue qui a augmenté ma maladresse. Cependant, je me garde bien de lui dire où est-ce que ça s'est passé, ou encore que j'ai été aidé pour mes soins... elle serait en droit de poser plein de questions, et malheureusement je ne pourrais simplement pas lui répondre.
Même si je n'aime pas mentir, encore moins à quelqu'un qui compte autant pour moi... je ne peux juste pas lui en parler comme ça, aussi facilement... déjà ça risquerait de la faire fuir bien loin, et je ne veux pas ça... vraiment pas. Et puis en plus, je ne peux tout simplement pas me permettre de lui donner des informations sur le gang sans être certaine de ce qu'il se passe entre nous, ça pourrait mettre ma seconde famille en danger, et surtout... c'est elle qui serait en danger. Je ne supporterais pas qu'il lui arrive quelque chose par ma faute, même si je sais déjà que je ferais tout ce qui est en mon possible pour la défendre, quitte à me battre contre les miens.
Enfin bref, je préfère laisser ça de côté pour le moment et me concentrer sur le moment présent. De toute façon je suis bien trop fatiguée pour me concentrer sur quoi que ce soit d'autre qu'elle, là, tout de suite. Ses doigts sur les miens qui me réchauffent le cœur, ses mots qui sont bien plus efficaces que n'importe quel antidouleur et cette douceur qu'elle a envers moi qui, j'en suis certaine, saurait à elle seule me faire guérir bien plus vite.
- Ho t'es adorable... mais je ne mérite pas tant de compliments tu sais... J'ai juste bien suivi mes cours. Je lui souris de toutes mes dents, un peu gêné par manque d'habitude. Ça pique un peu de se suturer soi-même, c'est sûr, mais c'est mieux que de se vider de son sang... C'est traître les mains parce même si ce n'est pas si grave, ça saigne toujours beaucoup... Je te promets que ça va vite passer...
Et puis... mon cerveau a finalement dit merde visiblement, puis que c'est avec un grand sourire douteux et un air dramatique que je m'entends ajouter.
- Enfin, sauf si tu projettes de jouer les infirmières pour moi, soudainement je sens que je souffre le martyre ! C'est insoutenable et il se pourrait que tout mon corps me brûle...
Ouai, ça non plus, c'est pas glorieux Raylee ! Nan mais faut vraiment que j'arrête de traîner avec les garçons... je deviens de plus en plus beauf, c'est grave. J'ai envie de me mettre des baffes... Aller, le thé on dit hein, concentrons-nous sur autre chose histoire de ne pas la rebuter tout de suite... non parce que même si elle m'a dit qu'elle ne voulait plus fuir, ce n'est pas pour ça que je dois lui donner des raisons de le faire.
On va finalement s'installer dans mon canapé pour discuter un peu, et voyant rapidement son léger malaise, je viens saisir ses doigts entre les miens et prends la parole pour la remercier d'être venue aujourd'hui. J'avais vraiment besoin de la revoir, même si ça avait été simplement pour me dire de ne plus rien espérer, au moins j'aurais été fixée. Mais tout ça est une idée maintenant loin derrière moi, puisqu'elle est là, à me dire qu'elle aussi regrette, qu'elle aurait voulu faire demi-tour... je crois que je ne pourrais pas être plus comblée qu'à cet instant. Je serre mes doigts plus forts encore autour des siens, touchée de ses mots et un peu émue aussi... je crois que je commence à mieux la comprendre, à cerner son mal-être et ce qu'on a pu lui faire subir par le passé.
- Non, je n'étais pas en colère contre toi, tu sais... seulement contre moi pour t'avoir effrayé et pour ne pas t'avoir retenue. Je ne veux pas te forcer à quoi que ce soit et encore moins te faire du mal.
Et la suite de ses mots me fait monter les larmes aux yeux tant j'ai rêvé de l'entendre me les dire... tant j'ai espéré que quelque chose soit possible entre nous, quelque chose de solide, de vrai, de pur. Avec sa maladresse qui me fait fondre, son air dubitatif et son questionnement sur la façon de faire les choses. OUI... oui dix mille fois s'il le faut... Je ne tiens plus, je viens de nouveau glisser ma main sur sa joue et mes lèvres sur les siennes. Un baiser chaste, doux... mais empli d'émotion et de toute la tendresse que j'ai pour elle. J'essaie d'insuffler tout ce qu'elle me fait ressentir dans ce baiser, profitant pleinement de sentir ses lèvres si douces contre les miennes, intensifiant cet échange un peu malgré moi mais veillant tout de même à ne pas aller trop loin.
Quand nous nous séparons enfin, je me mets à sourire comme une idiote, plus heureuse que jamais, ayant envie de l'embrasser encore et encore, à en perdre le souffle. Je dépose un nouveau baiser très court sur ses lèvres avant de finalement lui répondre... même si mes actes parlent pour moi, je sens bien qu'elle est en demande de mots.
- J'attendais que ça de pouvoir sortir avec toi. Cette demande était bien trop mignonne et je n'ai pas pu résister... Si tu savais le nombre de fois où j'ai eu envie de t'embrasser jusqu'ici... Alors oui, oui je veux sortir avec toi, je veux pouvoir t'appeler ma copine et que ça soit sérieux entre nous. Parce que tu me fais me sentir bien, parce que tu es devenue tellement importante dans ma vie en si peu de temps que je n'ai rien compris, parce que tu recolles les morceaux de mon cœur à chacun de tes sourires... parce que j'ai besoin d'être avec toi.
Et de nouveau je viens seller nos lèvres, occultant tout ce qui pourrait se trouver autour de nous, créant une bulle imperméable autour de nous qui repousse tout ce qui pourrait nous causer du tort... ne laissant à cet instant que nous deux... moi, et celle que je peux maintenant nommer ma petite amie... celle que je pense être la femme de ma vie.
Sujet: Re: The morning light will lead you. No weapon will defeat you ¤ ft. Raylee Ven 13 Déc 2024 - 23:42
The morning light will lead you. No weapon will defeat you feat. @Robin Vasquez
Je n'aurais pas pu imaginer que ma journée se déroulerait comme ça... pas après la journée forte en émotion d'hier, ni après cette nuit désastreuse. Certes je me suis blessé bêtement, j'en ai conscience, cette coupure serait digne de Jim, et ce n'est pas un compliment... mais la suite de ma journée n'a pas été de tout repos non plus. Je suis allé aider Tyler à récupérer les affaires d'Hécate chez elle, après un bref topo de la situation. Je me suis laissé aller à espérer que son connard de demi-frère soit présent, juste pour que je puisse passer mes nerfs, mais cet enfoiré n'était pas là... Est-ce qu'il a eu de la chance ou est-ce qu'il a su que nous allions venir ? Je ne sais pas, mais le japonais et moi-même allons veiller au grain, s'il se répond il passera un sale quart d'heure.
Cette après-midi aura au moins réussi à m'occuper et à me faire penser à autre chose qu'à mon pauvre cœur en miettes. Et puis, ça m'a permis de rencontrer Hécate aussi, et je vois ce que lui trouve Tyler, au-delà du fait qu'elle soit canon, sous ses grands airs froids et distants, elle a l'air bien plus douce... il faut juste un peu de temps pour l'apprivoiser et lui en laisser aussi pour qu'elle nous accepte, c'est tout. Je ne remerciais jamais assez Tyler pour m'avoir pensé à moi pour cette mission d'urgence, ça m'a permis de souffler un peu... ou même Astoria pour m'avoir épaulé comme elle l'a fait le matin même. Seulement une fois de retour chez moi, je me suis retrouvée seule avec Storm, face à mes actes, à ressasser tout ce qui s'était passé la veille au soir...
Alors non, je n'aurais pas imaginé me faire réveiller en plein milieu de la matinée par la plus belle femme qu'il m'ait été donné de voir, encore moins pour qu'elle se jette à mon cou et me demande d'être sa petite amie... pas alors que je pensais avoir tout foutu en l'air. Je n'aurais pas pensé non plus me retrouver à mettre mon cœur à nu devant elle aussi facilement, à lui balancer tout ce que je cache habituellement au fond de moi, l'entièreté de mes sentiments envers elle. Non pas que je sois du genre timide hein, loin de là même, mais je ne fais ce genre de chose qu'au troisième ou quatrième rencard habituellement, quand je sens que ça pourrait fonctionner. Et pourtant me voilà à les lui déballer à la figure, sans cérémonie, m'ouvrant entièrement à elle, avant de venir à nouveau l'embrasser.
Elle est déjà en train de me rendre accro, c'est fou. On a toutes les deux posé nos tasses sur la table avant que je ne me jette sur ses lèvres comme une morte de faim et ce n'est pas plus mal, parce que j'ai bien du mal à me retenir... j'en veux plus même si je sais bien que c'est beaucoup trop tôt pour elle. Je viens doucement placer ma main sur sa hanche, souffrant de ne pas la toucher plus, mais tout en restant à l'affût de sa réaction, ses bras qui se resserrent autours de ma nuque me disent que ça va, elle apprécie mon contact. Je me colle un peu plus contre elle, frissonnant de sentir sa peau contre la mienne.
Je nous sens glisser un peu plus dans le canapé à mesure que j'intensifie ce baiser, elle ne me repousse pas et je crois que je ne pourrais pas me sentir plus heureuse que maintenant, dans ses bras. Je me laisse aller à glisser doucement le bout de ma langue sur ses lèvres, est-ce qu'elle accepterait de m'en donner l'accès ? J'ai bien peur que non, alors je ne force pas et reprends simplement le baiser comme il était. Ma caresse doucement la peau de ses côtes... bordel, j'aime tellement ça. Je me retrouve quasiment allongée sur elle, et je pense que je pourrais rester dans cette position pour toujours.
Mais ça ne semble pas être le cas de ma belle rousse, puisque je la sens me repousser doucement, merde, on avait dit doucement Ray, et toi tu te jettes sur elle comme si t'allais te la taper. Je me fige un peu, bloquant mon regard dans le sien, à la recherche du moindre doute de sa part. Mais ça a l'air d'aller, enfin je crois. Elle s'excuse de m'avoir repoussé, me dit qu'elle ne veut pas que nous allions trop vite, et finit par me réclamer un câlin... et comment voulez-vous que je ne fonde pas moi avec tout ça, hein ? Je me décale sur le côté, me retrouvant entre le dossier du canapé et elle, et ouvre grand mes bras pour l'accueillir contre moi. Une main replaçant une mèche de cheveux derrière son oreille.
- Non, ne t'excuse pas, c'est moi qui me suis emballé trop vite. On y va à ton rythme et n'hésite pas à me dire si tu trouves que je vais trop loin, je te l'ai dit, je ne veux pas te forcer. Tu peux me dire si ça ne te convient pas, je comprendrais et je ne le prendrais pas mal, ne t'en fais pas. Et bien sûr que tu peux avoir un câlin, tout ce que tu veux, viens par là.
Elle se blottit contre moi, la tête sur ma poitrine et ça me fait sourire, Tyler avait raison, elle kiffe mes seins. Je caresse doucement ses cheveux de ma main bandée et la peau de son dos dénudée par son crop top de l'autre, le nez enfoui dans ses cheveux. Ils sentent encore plus bon que dans mon souvenir... j'aime bien trop être comme ça avec elle. Je sens ses doigts qui courent sur la peau de mon bras, du coin de l'œil je remarque qu'elle redessine les contours des tatouages qui s'y trouvent. Elle est bien trop mignonne, bordel. Je dépose un baiser contre son front avant de fermer doucement les yeux et de juste profiter pleinement de ce moment, la chair de poule remontant le long de mon épaule jusque dans mon dos sous la pulpe de ses doigts.
Et puis, elle brise ce silence en m'appelant. Je lui réponds d'un petit grognement, n'ayant pas envie de bouger plus que ça... je crois que le sommeil était en train de m'attraper dans ses griffes... puis je l'écoute me parler, me dire tout un tas de choses qui font battre mon cœur plus fort encore pour elle.
- Tu es parfaite comme tu es Robin, ne te prends pas la tête d'accord ? Prends les choses comme elles viennent et je te promets que tout se passera très bien. Heureusement que tu es venue parce que je crois que j'aurais vrillé de ne plus avoir de tes nouvelles... Je marque une petite pause. Tu seras à la hauteur, ne t'en fais pas, mais je serai là pour toi, toujours.
Je fais l'impasse sur son histoire de boulette, parce que même si elle en fait, bah je ne suis pas infaillible non plus, et ce n'est pas grave. Comme elle le dit si bien, on n'aura qu'à se rattraper. Je suis certaine que tant qu'on ne sera ensemble, rien ne sera insurmontable. On se regarde en souriant toutes les deux, heureuses, puis c'est elle qui vient chercher mes lèvres. Je crois que je ne me lasserais jamais de l'embrasser... et puis... elle se met à rire, et là je vous avoue que je ne comprends pas trop.
- J'ai un truc sur la tronche ?
Elle s'explique et ça me fait rire, moi aussi, et puis... je ne pensais plus du tout à notre ami, mais c'est vrai qu'il va faire de sacrés bonds quand il saura pour nous deux... lui qui m'a vu au plus bas hier. Ho ça me donne une idée tien...
- Attend, j'ai bien envie de lui envoyer un truc... enfin... si t'es d'accord.
Comme elle acquiesce, j'attrape mon téléphone qui est dans la poche de mon short et allume la caméra avant. Je viens prendre un ou deux clichés de nous deux, dont un très joli où elle sourit et où je pose un baiser sur sa joue, juste à la commissure de ses lèvres.
- Oh ! Celle-là est parfaite ! Ça te va ?
Je lui montre cette photo que je trouve incroyable et qui risque fortement de devenir mon fond d'écran, même si je ne suis absolument pas coiffée et que les cheveux en arrière, ce n'est pas tellement mon meilleur profil. Je l'envoie à Tyler, il comprendra rapidement le message, et pour bien lui faire comprendre que c'est elle qui a fait le premier pas, j'ajoute ces quelques mots "And I said YES". Ce n'est pas une demande en mariage, c'est sûr, mais venant de Robin, ça lui demande autant de courage. Et je suis fière d'elle.
Je finis par reposer mon portable plus loin dans le canapé, je n'en ai plus besoin pour le moment, et puis, je m'allonge un peu plus confortablement dans mon canapé, jusqu'à venir poser ma tête dans son cou. Ses bras se referment sur moi, alors que ma main retrouve sa place sur le haut de sa hanche. Je dépose un baiser dans son cou avant de me dire que je risque de m'endormir si on reste comme ça, encore plus si elle continue de me papouiller les cheveux comme elle le fait.
- Hum, désolée si je m'endors, je suis épuisée et tes papouilles sont incroyables...
C'est vrai, quand je vous dis qu'elle m'a complètement ensorcelé... ce n'est pas du flan. Mes yeux se posent sur l'écran de la télé, tiens le programme à changer, c'est maintenant Ghost Whisperer qui passe... je ris intérieurement parce que mon corps lui est déjà loin, cette série convient parfaitement à mon poltergeist... Et puis j'ai aussi passé pas mal de temps à charrier Jim sur le fait que l'un des persos porte le même prénom que lui, et encore plus quand on voit que c'est un super mari. Notre Jim, il n'aimait pas que je lui dise que s'il faisait un effort, il serait vraiment pareil. Et quand on le voit maintenant avec Astoria... je pense que j'avais vu juste sur son compte... et si pendant longtemps j'ai pu jalouser leur relation... et bien finalement, je l'ai trouvée ma Mélinda Gordon à moi.
C'est avec cette pensée en tête que je sombre totalement, bercée par les battements du cœur de ma copine, ses caresses et son odeur plein les poumons.
Sujet: Re: The morning light will lead you. No weapon will defeat you ¤ ft. Raylee Lun 16 Déc 2024 - 18:02
The morning light will lead you. No weapon will defeat you feat. @Robin Vasquez
Si Tyler mérite d'apprendre la nouvelle en avant-première, je n'ai pas envie de lui envoyer un simple message. Cette nouvelle mérite un peu plus que quelques mots, il faut voir les choses en grand. Et moi aussi j'ai bien envie de garder un souvenir de ce moment passé dans les bras de Robin. Alors je suis ravie quand elle se prête au jeu de ce shooting photo improvisé. Elle est tellement belle dans le retour de mon écran que je peine à résister de venir l'embrasser encore, mais si je recommence maintenant, je ne vais jamais les prendre ces photos, alors je me contente d'un baiser sur sa joue, tout près de ses lèvres et bon sang, comme j'ai bien fait, c'est sans doute la plus belle photo de cette série tant elle est rayonnante dessus. À sa demande, je lui envoie la photo en même temps qu'à notre ami et pose mon téléphone plus loin dans le canapé, je suis épuisé et ai bien envie d'une petite sieste.
Je préviens celle que je peux maintenant appeler ma copine que je risque fortement de sombrer si elle continue de papouiller mon crâne comme elle le fait, c'est magique, je suis trop heureuse. J'en fous mon nez dans ses cheveux, profite du baiser qu'elle dépose sur mon front et me laisse complètement aller, comme elle le dit, caressant doucement la peau de ses côtes jusqu'à me sentir glisser doucement vers un sommeil qui me fera le plus grand bien après les nuits très courtes et agitées que j'ai eues dernièrement. Son odeur et les battements de son cœur m'apaisent, me portant vers des rêves très agréables, avec elle présente à mes côtés, plus proche que jamais.
Je pense m'être vraiment endormi pour de bon puisque je sursaute à l'entente d'une musique que je ne reconnais pas. Ce n'est ni ma sonnerie de téléphone, ni une de mes alarmes, ni la sonnerie spéciale des serpents... j'ouvre péniblement les yeux et remets les choses dans l'ordre... c'est le téléphone de Robin. Effectivement je dormais vraiment bien et je comprends bien pourquoi, ma tête est posée sur la poitrine de mon poltergeist, meilleur oreiller possible. J'espère que je n'ai pas trop bougé pendant ma sieste et que je ne l'ai pas gêné, il paraît que je peux avoir le sommeil agité... mais je n'ai pas l'impression quand je vois ses yeux sur moi... Bordel, je veux avoir cette vision à chaque foutue fois que j'ouvre les yeux. Je me redresse un peu en lui souriant et viens lui voler un tendre baiser.
- Oh oui, tellement bien, merci... je ne t'ai pas écrasé j'espère ?
Je me redresse en venant m'agenouiller dans le canapé à côté des jambes de ma copine, m'étire le dos en tendant mes bras vers le haut, mon dos craque un peu mais je me sens tellement bien que je m'en moque complètement. Robin aussi semble avoir besoin de s'étirer et je ne me fais prier pour mater quand je remarque que son crop top remonte un peu plus haut quand son corps se tend... S'il n'était pas encore aussi tôt dans notre relation, croyez-moi que j'en aurais bien profité, mais on a dit doucement, à son rythme à elle, et je vais m'y tenir. Elle s'excuse, me disant que c'est sans doute Amélia qui cherche où elle est.
- Ne t'inquiète pas, il était temps que je me réveille de toute façon. Vas la rassurer, je ne t'ai pas mangé.
Je lui fais un petit clin d'œil et lui sourit alors qu'elle se lève pour aller répondre à sa meilleure amie. Si au début j'avais beaucoup de mal avec Amélia, la considérant comme une concurrente potentielle auprès de ma rouquine... et bien j'ai vite changé d'avis. Certes c'est une femme magnifique, pansexuelle qui plus est, mais il ne pourrait jamais rien se passer entre elles, elles sont sœurs d'âme et rien de plus. Alors je lui ai laissé une chance, et je dois avouer qu'elle est géniale cette petite nana, elle me fait un peu penser à Astoria sur certains points, bien qu'elle ait beaucoup plus de mal à rester concentrée, elle papillonne bien plus, mais tout comme la petite terreur, elle déborde d'énergie, ferait absolument n'importe quoi pour ses proches et est dotée d'un très grand cœur.
Je regarde ma petite amie au loin sur son téléphone, et je crois bien que je pourrais la regarder comme ça toute la journée. Alors c'est vrai, c'est vraiment ma copine ? Oh bon sang, j'arrive pas à réaliser. D'ailleurs, y'a un autre qui doit avoir du mal à percuter aussi, je me mets à la recherche de mon téléphone qui doit traîner dans un coin du canapé... Il est là ! Sous le plaid. Je l'attrape et regarde la montagne de notifications qui apparaissent à l'écran... Entre la conversation du boulot où Ludo et Caleb me demandent comment je vais et si je serai en état de venir bosser demain, et Astoria qui demande de mes nouvelles, je vois une flopée de messages provenant de Tyler...
Il a craqué cette andouille, ça me fait éclater de rire, il a répondu avec uniquement des émojis choqués, des gif complètement ridicules de personnages qui font des espèces de danses de la joie et autre geekerie du même genre. Il est bête, mais qu'est-ce que je l'aime, ce crétin. Je lui réponds avec un simple cœur violet. Je suis heureuse comme je ne l'ai pas été depuis longtemps. Je prends ensuite le temps de répondre à tout le monde que je vais très bien, je leur raconterai les détails quand on se verra... J'ai hâte de pouvoir leur présenter à tous Robin comme étant ma petite amie, pour de bon.
D'ailleurs, la revoilà qui vient vers moi, en riant franchement, je crois bien que cette fois-ci j'ai réellement quelque chose sur la tronche. Elle vient glisser quelques mèches de mes cheveux qui me retombaient devant les yeux, derrière mes oreilles, en me parlant de cette marque de boucle d'oreille qui se serait imprimée sur ma joue. Ça me fait sourire, c'est bien mon genre, ça tient. Puis je la vois s'approcher de moi et mon cœur s'emballe à mesure que nos visages s'aimants. Elle vient déposer ses lèvres sur les miennes. Je ferme les yeux bien vite pour profiter de ce baiser offert, l'appréciant encore plus du fait qu'il vient d'elle. J'aime quand elle prend suffisamment confiance pour m'embrasser d'elle-même, ça me fait un effet de fou. Puis elle s'éloigne un peu, me parlant de ce que j'avais prévu à l'origine pour mon après-midi.
- On peut faire à peu près tout ce que tu veux... Je t'avoue que j'avais prévu de larver toute la journée dans mon canapé avec une vieille série et quelques dessins à préparer, mais on peut tout aussi bien aller en balade, j'en connais un qui ne dit jamais non.
À peine le mot balade prononcé que j'entends déjà Storm couiner sur le fauteuil. Il se lève et court à la porte pour attraper son collier et sa laisse, qu'il vient poser au pied du canapé. Il me fait rire, c'est un sacré numéro quand il veut. Il se met à faire le beau devant Robin pour réclamer des câlins, il doit se dire qu'on va enfin lui porter toute l'attention qu'il mérite.
- Pas tout de suite, mon pépère, tout à l'heure promis. Puis-je jeter un œil à l'heure et enfin à ma copine. On fera tout ce que tu veux, je suis à toi tout l'après-midi et même plus encore. Mais d'abord, je dois avouer que j'ai la dalle, tu veux manger quelque chose ?
Pour souligner mes mots, mon ventre se met à gargouiller... ça m'apprend à ne rien avaler d'autre que de la glace tien. Je ris et me lève tout en donnant une papouille à mon chien. Je vais poser son nécessaire de balade sur le portemanteau puis me dirige vers la cuisine pour fouiller mes placards et mon frigo... qu'est-ce que je vais bien pouvoir faire... j'ai envie de pâtes... oh j'ai de la courgette... si je fais une carbo de courgette ça peut être sympa ça ! C'est bien et pas compliqué à faire... et en plus c'est végétarien. Je me tourne vers ma chérie qui me rejoint dans la cuisine, je viens glisser une main sur sa taille et lui voler un petit baiser... j'ai envie de l'embrasser en boucle sans jamais arrêter... c'est terrible. Aller Raylee, ça ne sera pas elle ton repas, il faut se nourrir !
- Si je fais des pâtes carbonara en remplaçant les lardons par des courgettes, ça te va ?
Sujet: Re: The morning light will lead you. No weapon will defeat you ¤ ft. Raylee Jeu 2 Jan 2025 - 22:16
The morning light will lead you. No weapon will defeat you feat. @Robin Vasquez
Robin ne pouvait pas me faire plus plaisir que de me proposer qu'on passe la journée ensemble. J'ai rêvé de ce genre de moments bien trop souvent pour tout vous dire, une balade toutes les deux jusqu'au parc, main dans la main, s'embrasser à longueur de temps... bon j'me doute qu'il lui faudra un peu plus de temps pour assumer tout ça en public mais j'ai bon espoir d'au moins pouvoir mêler mes doigts aux siens... elle l'a accepté au resto l'autre soir sans grand souci, alors pourquoi pas. Il va simplement falloir que j'arrive à me retenir de lui rouler une pelle à chaque moment où elle fera un truc mignon... enfin en extérieur de moins, parce que là, tout de suite dans mon salon, je n'ai pas envie de me retenir. Encore plus quand elle se montre aussi prévenante envers mon travail et a peur que je me mette en retard. Bien trop mignonne, je vous dis !
- T'en fais pas, je ne suis pas en retard, j'ai quelques retouches à faire pour demain, mais ça sera rapide, je verrai ça ce soir. Aujourd'hui je suis toute à toi.
Oh oui toute à toi, et rien qu'à toi, que ce soit pour rester larve dans mon canapé pour partir en vadrouille à travers parc ou forêt, je crois que n'importe quoi m'irait tant que nous partageons ce moment toutes les deux. Enfin pas que toutes les deux, parce que c'est l'heure du Storm dog show. Le fripon comprend très bien ce qu'on dit et ne s'est pas fait prier pour aller chercher son nécessaire de promenade sous le regard hilare de ma copine. Je lui dis qu'il va falloir attendre encore un peu avant de pouvoir aller se défouler un grand coup, mais vu l'exercice qu'on a fait cette nuit, il peut bien patienter un peu le loulou.
Il devra prendre son mal en patience au moins le temps qu'on mange étant donné qu'il a chipé notre petit dej, comme le souligne ma sorcière. Même si je ne suis pas trop fan de l'idée de manger ses croquettes, mon estomac crie famine et la belle rousse a raison, il faut me nourrir avant que je ne devienne agressive... Vous ne voulez pas d'une Raylee affamée dans les rues de Fall River ! Ça non ! Le regard attendri par la scène de mon chien aussi à l'aise à réclamer des papouilles à celle qui a volé mon cœur, je m'en vais vers la cuisine à la recherche de quoi nous nourrir.
- Il a un beau cerveau bien plein, c'est certain, mais je ne pense pas que ce soit grâce à ses croquettes. Alors je passe mon tour, ce n'est pas terrible du tout au goût ! On va plutôt partir sur une autre option qui sort de mon frigidaire, hein !
Et une option végétarienne j'entends, Robin mérite amplement que je cuisine quelque chose à son goût à elle, pas au mien. Je vais donc utiliser les restes de mon frigo, et je pense que ça fera largement l'affaire ! Ça a l'air de convenir à mon invitée puisqu'à l'énoncé du menu elle semble très heureuse de mon choix et me demande même de mettre la main à la pâte. J'ai souvenir de ses compétences en cuisine, et je me dis que je ferais sans doute mieux de lui confier le découpage des légumes que la surveillance de la cuisson. On a l'air du même avis... c'est parfait.
- Oui, si tu veux, occupe-toi des courgettes.
Pendant qu'elle découpe le tout, je fais cuire les pâtes, rien de bien sorcier jusque là, et je prépare les oignons et autres épices qui viendront accompagner ma carbonara revisitée. Robin finit par s'asseoir sur le plan de travail à côté de là où je me trouve et je me sens rougir un peu de sentir son regard insistant posé sur moi. Un peu gênée peut-être, mais surtout flattée d'attiser autant sa curiosité. Je me permets de lui jeter quelques coups d'œil pendant que je fais revenir les oignons dans un peu d'huile. Elle se fait plaisir, la demoiselle, je la vois regarder un peu partout sur moi, bon faut dire que je ne suis pas beaucoup couverte, c'est ma tenue de sport quand je vais à la salle. Du coup, je me dis qu'en inversant les rôles je ferais au moins la même chose, voire pire. Oups là, stop Ray, on se calme, ce n'est toujours pas le moment.
Je relève les yeux vers elle et me tourne un peu vers elle pour lui faire comprendre que je l'ai grillée, mais je garde un sourire très doux sur les lèvres. Elle vire au cramoisi et semble trouver ses doigts dignes de toute son attention tout à coup. Son compliment fait louper un battement à mon cœur... oh bordel, elle veut ma mort, c'est ça ? Je fonds totalement et me mords la lèvre pour me retenir de lui sauter dessus. Elle essaye de se rattraper de ce qu'elle estime être une phrase beauf, se loupe un peu en avouant qu'elle me matait bel et bien, et finalement se rend compte de son aveu... ça me fait rire tant je trouve ça touchant.
- Y'a rien de mal, t'en fais pas, t'as le droit de mater autant que tu veux tu sais ? Et si ça te fait cet effet-là, je veux bien cuisiner pour toi tous les jours...
Je laisse le repas sur le feu et m'approche d'elle pour venir la prendre dans mes bras doucement, elle vient cacher sa tête contre moi, je ris toujours doucement quand elle m'annonce qu'en fait c'est surtout mes tatouages qu'elle regardait. Elle vient à me parler du wendigo qui orne l'extérieur de ma cuisse droite, remontant bien plus haut que la limite de mon short, alors forcément elle ne le voit pas en entier. Quand elle vient poser ses doigts dessus, les faisant glisser le long des tracés, un long frisson parcours ma peau et remonte jusque dans ma nuque. Les muscles de mes jambes se contractent sous la pulpe de ses doigts. Je mords dans mon piercing à la langue... elle est folle... au bon sang, elle ne doit pas se rendre compte de l'effet qu'elle me fait... je ne vois que ça. Et je m'entends lui répondre par la positive sans vraiment avoir conscience de ce que je dis.
- Heu...B-Bien sûr
Je ne trouve rien de plus à lui répondre, rien qui ne soit pas beauf à souhait en tout cas, parce que bon sang que j'aime qu'elle me touche comme ça. Je recule d'un pas et fais remonter mon short juste assez haut pour lui montrer l'œuvre de Ludo. Je ne suis absolument pas pudique, alors le tatouage en lui-même n'a posé aucun souci, même si j'ai dû avoir le cul à l'air une bonne partie de la séance, et j'ai encore moins de gêne à le lui montrer maintenant. Je l'adore ce tatouage, et je suis ravie qu'elle semble le trouver tout aussi canon que moi. Je vois ses doigts glisser un peu plus haut sur les contours de mon encrage dont les bois remontent presque sur ma fesse et dois vraiment me faire violence pour ne pas lui sauter dessus, là tout de suite maintenant, sur le plan de travail.
C'est Robin qui désamorce la situation en me disant qu'elle a compté les huit autres tatouages qui habillent ma jambe... elle me l'avait dit qu'un jour elle m'aiderait à les compter. Je secoue la tête en souriant et j'allais répondre quelque chose de bien beauf, mais elle m'en empêche en posant un doigt sur ma bouche. Je dois être un peu maso parce que j'en viens à regretter qu'il ne soit plus posé sur ma cuisse d'un coup. Je viens saisir sa main et dépose un baiser sur le dos de ses doigts. Elle vient se blottir de nouveau dans mes bras. Mon dieu, mon cœur fait des montagnes russes aujourd'hui, j'aime bien trop cette sensation. J'ai envie de rebondir sur ce qu'elle m’a dit, mais je ne veux pas la mettre mal à l'aise. Alors je viens doucement relever son menton vers mon visage.
- Si tu veux vraiment que je me taise, ce n'est pas comme ça qu'il faut s'y prendre.
Et puis je l'embrasse fermement, elle m'a chauffé alors peut-être que j'y vais un peu plus fort que tout à l'heure mais je vous jure que j'y mets un peu de retenue... mes mains viennent doucement caresser sa taille... peut-être qu'elle comprendra comme ça l'effet qu'elle vient de me faire.
Ce qui nous fait nous séparer, c'est la douce odeur de cramé qui me rappelle mes pauvres courgettes qui sont en train de prendre une teinte de trop dans la poêle. Et merde. Je lui vole un dernier baiser chaste et fonce aux fourneaux.
- Ah non mais là, y'a triche monsieur le juge, on m'aguiche, ça m'a distrait !
Je remue rapidement les légumes et coupe la cuisson en ajoutant la crème. Je viens parsemer le tout d'épices pour camoufler les dégâts, je goûte rapidement, ok ça passe, un léger arrière-goût, mais le piment vient contrebalancer le tout et ce n'est pas trop présent. Ça m'apprendra à me laisser tripoter sans vergogne. Je dresse nos assiettes et les apporte sur l'îlot de cuisine où nous allons pouvoir manger toutes les deux. Je décide de taquiner un peu ma copine.
- Étant donné que je n'aurais rien laissé brûler si tu ne t'étais pas mise à soudainement me tripoter, je me dédouane de tout incident survenu pendant la cuisson et demande un bisou de réparation !
Je l'embrasse rapidement de nouveau et éclate de rire de la voir rougir, je lui fais un clin d'œil et attrape ma fourchette en prenant ma place sur le tabouret haut.