Sujet: (FB) gasoline (zeppelin) Lun 22 Mai 2023 - 18:28
« Tu es sûr de toi amour ? » demande Chris à son époux.
Henry a retourné la question mille et mille fois dans son esprit. Sa décision est prise. Ce n’est pas peut-être pas la meilleure manière de faire mais il n’en a pas trouvé une autre.
« Je pense que c’est mieux de faire ça dans un endroit neutre avec du monde. Il aura moins l’impression d’être coincé parce que de toutes les façons, ça ne va pas lui plaire. »
Clairement pas non. Zeppelin risque fortement de se braquer contre Henry mais le plus vieux n’a pas le choix : s’il veut sauver son petit frère, il doit intervenir. Parce que Zeppelin se drogue. Henry le sait. Il l’a vu. Il a reconnu les signes ayant lui-même été consommateur de cocaïne par le passé. Et il craint pour la vie de Zeppelin. Peut-être bien que les autres membres du groupe se droguent aussi, qu’ils se sont laissés dépasser par tout ça mais les autres, même s’ils les apprécient, cela ne le regarde pas. Par contre, Zeppelin, ça le regarde et pas qu’un peu. Hors de question que Steve et Mary perde leur fils à cause de cette putain de poudre blanche. Henry a donc décidé d’en parler avec Zeppelin, d’être franc avec lui. Mais d’être ouvert aussi. Il a été dans cet engrenage par le passé, il sait ce que cela fait et il estime être sans doute le meilleur placé pour s’occuper de faire ça pour le coup. Il pourra le soutenir, le faire venir à un meeting, l’aider à décrocher, bref être là pour lui comme un grand frère ayant traversé la même chose peut l’être. Cependant, Henry a conscience que Zeppelin ne risque pas d’apprécier, de voir ça comme une leçon de morale et pas comme une main tendue. C’est pour ça que Henry a décidé de faire ça après un concert et pas au calme à la maison. Zeppelin aura encore l’adrénaline de la scène dans le corps, il se sentira bien, et sera peut-être plus enclin à écouter. A accepter.
Henry embrasse Chris, lui dit qu’il l’aime puis file prendre sa voiture. Ils jouent dehors de la ville ce soir et il a quelques kilomètres à faire pour aller dans le club dans lequel le groupe se produit. Il arrive à l’heure, sent l’ambiance électrique dès qu’il arrive. Un billet contre un tampon temporaire sur sa main et le voilà à l’intérieur. Il va s’installer au bar, commande un soda car non, pas d’alcool pour Henry, jamais. Et il attend. Le concert commence bientôt et le public s’enflamme aussitôt. Henry, malgré les circonstances qui l’ont mené là ce soir, sourit, se laisse aller avec le public. Parce que le groupe est, qu’il aime leur musique. Il sait apprécier un bon son Henry et c’est du bon son. Ce soir comme à l’accoutumée. Il fait chaud à l’intérieur. Le public est en feu. Le groupe se déchaîne sur scène et s’il n’y avait pas cette histoire de drogue, le tableau ne serait pas du tout noirci. C’est pourtant bel et bien le cas. Le concert finit par se terminer et Henry se redresse pour quitter le bar et s’approcher des coulisses, décidé à ne pas louper Zeppelin quand il en sortira. Il est nerveux Henry, a réfléchi à la meilleure façon d’aborder le problème et n’est pas encore certain de la façon dont il va s’y prendre. Est-ce qu’il va aller franco, direct, ou en prenant des gants ? Il ne sait pas. Et l’espace d’un instant, quand il aperçoit enfin Zeppelin, en sueur mais rayonnant de bonheur du concert qu’il vient de donner, Henry pourquoi est là et est juste content de voir son petit frère heureux. « Hey ! » qu’il lui dit alors qu’il lui fait signe de la main pour attirer son attention. « Quel show ! » ajoute-t-il après avoir pris brièvement Zeppelin dans les bras pour le féliciter. « C’était fou ce soir ! » Il est vrai que le public était particulièrement chaud. « Je t’offre un verre ? » propose-t-il en passant son bras autour des épaules de son petit frère, protecteur. Pour le moment, tout va paraître normal pour Zeppelin. C’est après que les choses vont se corser.
Sujet: Re: (FB) gasoline (zeppelin) Mer 31 Mai 2023 - 18:20
Large sourire rempli de tendresse pour son frère. Comme toujours. Il aimerait tellement que cela reste cela. Un simple moment tendre et complice entre frères. Seulement voilà, Henry a une idée en tête et après avoir observé Zeppelin sur scène, son idée n’a fait que se renforcer. Il l’a vu, s’essuyer le nez à plusieurs reprises entre deux percussions. Il voit son regard brillant. Il voit l’énergie qu’il a encore là, tout de suite, alors qu’il devrait être épuisé. Tout ça il connaît. Tout ça il sait. Et ça va le pousser à avoir une conversation pas vraiment agréable avec Zeppelin mais il va falloir en passer par là. C’est pour le bien de son petit frère. Mais pas encore. Pas encore. Henry veut prendre le temps, aborder les choses de manière la plus sereine possible. Il ne veut pas que Zeppelin se sente attaqué, acculé. Zeppelin accepte le verre ce qui fait sourire Henry puis demande si Chris. Henry hoche la tête à la négative. « Et non. Il m’a abandonné. » dit-il avec un air faussement outré. Puis il donne un petit coup d’épaule à Zeppelin. « Je plaisante. J’avais envie de passer un moment seul avec toi alors il a accepté de me laisser venir tout seul. Je lui ai promis de ne pas flirter avec qui que ce soit bien sûr. » Petite plaisanterie. Henry n’a nullement besoin de promettre ce genre de chose à son mari puisqu’il ne voit que lui, n’a d’yeux que pour lui, n’aime que lui. Les autres hommes, même si certaines doivent être attirants et intéressants ne trouvent plus grâce aux yeux de Henry qui ne les voit plus. Même lorsque Chris n’est pas à ses côtés, il demeure dans son coeur, collé à sa peau. Voilà à quel point il l’aime.
Bien vite les deux frères s’installent au bar et Henry fait signe au barman. « Je vais vous prendre un club soda. Et toi ? » Il laisse Zeppelin passer sa commande. Le barman file s’en occuper laissant les deux hommes seuls. Henry se tourne vers Zeppelin. « Tu avais une sacrée énergie ce soir. » dit-il, s’approchant, petit à petit, et l’air de rien, du sujet qui l’amène ce soir. « Encore plus que d’habitude. » Voilà, on appuie encore un petit peu sur ce sujet. « Mais dis-moi, vous avez des nouveaux morceaux non ? Il m’a semblé que je n’avais jamais entendu certaines chansons ou alors ma mémoire me fait défaut. » demande-t-il, se détournant du sujet sensible. Il ne veut pas plonger la tête la première Henry. Il ne peut pas prendre Zeppelin de front comme ça, le jeune homme risque sinon de se braquer. Là-dessus, le barman leur amène les boissons. Henry sort son porte-feuille et glisse un billet 10 dollars sur le bar. « Vous pouvez garder la monnaie. » dit-il à l’attention du serveur avant de se saisir de son verre d’eau pétillante et de se tourner de nouveau vers Zeppelin. « A nous alors. » dit-il en levant son verre pour trinquer. Oui, à eux. Ce « eux » existera-t-il toujours lorsque Henry aura abordé la réelle raison de sa présence ici ? Il l’espère. Il l’espère du fond de son coeur.
La vérité c’est que Henry aussi est content de passer du temps avec Zeppelin même si sa venue ce soir n’a rien d’innocente. Il sait qu’il va aborder un sujet compliqué mais il se doit de le faire. Pour protéger Zeppelin de sa propre destruction. Avant que les choses ne deviennent trop graves. Peut-être le sont-elles même déjà. Il espère que non. Il ne peut faire que cela : espérer qu’il ne soit pas trop tard. L’énergie de Zeppelin est débordante même encore en cet instant et Henry sait bien d’où cela vient. Il n’est pas stupide. Après avoir tant donné sur scène, il devrait être rincé, épuisé, cependant il est encore plein d’énergie. La drogue… Oui, la drogue fait vraiment des miracles avec les organismes. Et tout autant de dégâts malheureusement. Pour le moment Henry n’en dit cependant rien. Ce n’est pas encore le moment. Il préfère parler du groupe, de leur musique et il lui a semblé entendre de nouveaux sons ce soir. Visiblement sa mémoire ne lui fait pas défaut puisque Zeppelin confirme qu’il y a bien de nouvelles chansons qui ont été jouées ce soir. Henry sourit doucement : il ne s’est donc pas trompé. Les chansons étaient chouettes, Henry ne peut le nier. Tous les membres du groupe ont du talent c’est indéniable. Seulement… Seulement si de la drogue circule, c’est vraiment mauvais. Pour eux tous. Il ignore si Zeppelin est le seul, il est celui sur lequel il s’est davantage concentré mais peut-être que s’il prêtait attention aux autres, il comprendrait que d’autres y touchent aussi. C’est même très probable. Le truc c’est que les autres, il n’a pas à leur en parler : il n’est rien pour eux. Zeppelin c’est différent. Il est comme son frère et il refuse de le regarder se détruire sans rien faire.
Oui, il le refuse.
Et voilà que Zeppelin, de toute son énergie, demande en signant à Henry ce qu’il a pensé de son solo pendant le rappel. Il le voit excité. Il remarque ses tics. Il le voit renifler. Et il voudrait ne pas s’attarder sur tous ces détails mais il ne sait pas faire autrement Henry. Il signe en retour. « Tu as été incroyable mais tu l’es toujours. » dit-il donc avant de voir une gorgée de son club soda. Il le pense sincèrement : Zeppelin a beaucoup de talent. Et il n’a pas besoin de la drogue pour avoir du talent. Bon sang mais comment a-t-il commencé ? Qui lui a fourni ? Cela le rend fou Henry. Vraiment. Il finit par soupirer et repose son verre avant de plonger son regard dans celui de Zeppelin. « Bon, je ne suis pas venu juste pour te voir sur scène. » finit-il par oser signer. « Il faut qu’on parle. Que je te parle de quelque chose et ça ne va pas te plaire. » ajoute-t-il, en marchant sur des œufs. Un silence. Il ne bouge plus. Il appréhende vraiment mais il n’a pas le choix. Il ne l’a jamais eu. Parce qu’il aime Zeppelin et qu’il ne peut pas continuer à le laisser faire. « Je sais. » affirme-t-il donc. « Pour la drogue. Je sais. » précise-t-il le visage fermé, dur. Il lui faut l’être parce que la suite ne va pas être facile. Est-ce que Zeppelin va nier ? Est-ce-qu’il va avouer ? Les deux sont possibles. Une chose est certaine : Henry est là, prêt à répliquer s’il venait à nier, prêt à le soutenir s’il venait à avouer.
Il n’a pas d’autre choix que d’être direct. Il ne peut pas prétendre ne pas savoir plus longtemps. Il ne peut pas faire comme si tout allait bien plus longtemps. Alors il le dit en accompagnant ses mots du langage des signes. Il sait. Pour la drogue. Il sait. Son regard est inquiet, pour Zeppelin, et en même temps il est dur, implacable. Car en cet instant, il se doit de l’être : implacable. Zeppelin a besoin de la force de son frère, de sa force de caractère et pas de la moindre faiblesse. Henry voit le visage de son petit frère changer et il n’est pas étonné. C’est une véritable bombe qu’il vient de lâcher et cela, il en a bien conscience. Mais il ne flanche pas Henry. Non, il ne flanche pas, même pas lorsque Zeppelin s’emporte. Il nie. Il y avait une chance sur deux de toutes les façons. Henry fixe Zeppelin alors qu’il se met à signer nerveusement en silence à présent. Henry secoue la tête à la négative quand Zeppelin lui demande s’il est venu pour « foutre la merde ». Non, au contraire, il est venu pour aider Zeppelin à la nettoyer, cette merde. Car seul, il n’y arrivera pas. Henry le sait pour être passé par là. Seul, Zeppelin ne s’en sortira pas et ne fera que s’enfoncer dans cette foutue spirale. Henry reste de marbre alors que les mots sont blessants. Oui, il a fait des conneries, il le sait. Le fait que Zeppelin lui balance cela en pleine figure est douloureux mais il encaisse parce qu’il le faut.
Force. Force. Force.
Zeppelin s’emporte davantage encore, finissant par s’auto saboter en fait. Il dit qu’il sait ce qu’il fait. Il ne se rend même pas compte qu’il ne nie plus à présent. Puis il demande à Henry s’il a raconté ça à quelqu’un d’autre. Aux parents. Zeppelin s’inquiète de ça. Henry vient d’abord poser sa main sur l’avant-bras de Zeppelin dans un geste fraternel mais bref avant de se mettre à signer en silence à son tour. « Je n’ai parlé qu’à Chris. Personne d’autre ne sait.» rassure-t-il Zeppelin. C’est la vérité. Il aurait pu en toucher deux mots à Derek dont il est très proche mais il ne l’a pas fait. Il estime que ce n’est pas à lui de le faire mais à Zeppelin. Pour ce qui est de Chris, il est son mari donc il s’est confié à lui mais cela s’arrête là. « Ne me mens pas en me regardant droit dans les yeux. » continue-t-il de signer silencieusement, le regard plongé dans celui de Zeppelin. « C’est justement parce que je suis passé par là que je connais les signes. Tu ne me feras pas avaler le contraire. Mais je ne suis pas là pour te juger. » L’échange demeure silencieux. «Je veux t’aider. » Une pause. « Laisse-moi t’aider. » Le regard se fait insistant.
Zeppelin signe un « désolé » et Henry lui, esquisse un sourire tendre. Les traits de son visage se détendent un peu. Au moins pour quelques instants en tout cas. C’est qu’il s’imagine que les choses vont se faire plus facilement à présent. L’imbécile. Bien vite cependant, Zeppelin affirme que ça va, ce qui fait froncer les sourcils de Henry. Ah bon ? Il n’y croît pas une seule seconde. Non, ça ne peut pas aller, pas alors qu’il se drogue. Le truc, c’est qu’il faut que Zeppelin accepte qu’il a un problème. Qu’il l’entende et le comprenne bien. Et ce n’est pas facile de franchir cette étape, Henry ne le sait que trop bien pour être passé par là. C’est toute la difficulté de la chose : admettre qu’on a un problème et qu’on a besoin d’aide. Henry perd complètement son sourire lorsque Zeppelin se remet à signer pour expliquer à son aîné qu’il prend parfois des trucs. Parfois. Eh bien ça non plus Henry n’y croît pas. Quant au fait qu’il ne soit pas accro, il y croît encore moins Henry. Parce que ça rend accro bien sûr. Parce que quand on a commencé à se sentir bien en prenant de la poudre blanche, c’est difficile, très difficile même, d’arrêter. Parfois on passe même à l’héroïne parce que les descentes après la prise de cocaïne deviennent trop difficiles à supporter. Henry n’a pas été jusque-là, heureusement, et il n’a pas envie que Zeppelin atteigne cette étape lui non plus. Zeppelin affirme pouvoir arrêter quand il peut et peut-être y croît-il véritablement. C’est juste que ça ne peut pas se passer comme ça. Il vient soudain déposer un petit sachet de poudre blanche dans la paume de la main de Henry pour prouver sa bonne foi.
Henry se fige. Son regard quitte Zeppelin pour observer le petit sachet. Son coeur s’emballe. Il n’a plus eu de cocaïne en main depuis… Des années en fait. Des années. Et ça le stresse soudain.
Il ne ressent pas le besoin de se droguer, n’en a pas envie non plus, ce n’est pas cela. C’est juste qu’il se souvient de la sensation de bien-être, de la façon que ça a de vous faire planer et ça, c’est une sensation merveilleuse. Mais il ne peut pas se permettre de montrer la moindre faiblesse, pas alors que Zeppelin a justement besoin qu’il soit le plus fort possible. Alors, Henry vient ranger le sachet dans sa poche sans y réfléchir à deux fois : il trouvera le courage de jeter ça dans les toilettes. Oui, il trouvera le courage. En attendant, le courage, il en a pour faire à son petit frère qui lui jure qu’il ne doit pas s’inquiéter. Henry secoue la tête à la négative. « Si, je dois m’inquiéter. Parce que je suis passé par là et que je sais les conséquences que ça peut avoir. » Il marque un silence puis finit par reprendre par signes. « Je sais que tu penses pouvoir arrêter quand tu veux mais crois-moi, tu ne peux pas. Pas comme ça. Pas sans aide. » Il soupire. « Pour commencer il faudrait te débarrasser de tout ce que tu as. J’imagine que tu en as chez toi ? » demande-t-il toujours en signant. « Et pas de mensonges.» intime-t-il avec cette même fermeté.
Il doit le demeurer, ferme, intransigeant. Il le faut.
(quand tu connais la langue des signes c'est trop drôle de refaire la convo xD je m'éclate chez moi ! haha si le rp se termine d'ici un ou deux posts, on pourra papoter d'en faire un autre *-* tu sais où le trouver bro !!)
Dernière édition par Zeppelin Newell le Dim 13 Aoû 2023 - 15:50, édité 1 fois
Le déni. Il est accroché à la carcasse de Zeppelin alors que ce dernier affirme encore une fois qu’il n’a pas besoin d’aide. Combien de fois s’est-il répété cela dans son esprit pour s’en convaincre ? Combien de fois ? Beaucoup sans doute, de la même façon que l’a fait Derek à l’époque avant de rencontrer Chris. Il se répétait beaucoup qu’il allait bien, qu’il n’était pas addict, qu’il pouvait arrêter quand il voulait et que c’était simplement pour se changer les idées. C’était pour se changer les idées mais il se voilait la face : bien sûr qu’il était addict et quand il a choisi d’arrêter, il a dû en parler à l’infirmière de la prison pour qu’elle mette sous un traitement de substitution pendant quelques temps. Parce que non, on n’arrête pas la drogue comme ça. Si c’était si simple et facile, cela se saurait. Henry veut être là pour Zeppelin mais le problème est que s’il poursuit sur cette lancée, il ne pourra pas l’aider. Tant qu’il n’admettra pas qu’il a justement besoin d’aide, ils ne pourront pas avancer. Seulement voilà, sur le moment, Henry a l’impression de faire face à un mur. En même temps rien de surprenant. Bien sûr que ça bloque, le contraire aurait été surprenant et trop facile. Pourtant Henry insiste, parle même du fait que Zeppelin doit avoir de la drogue chez lui et il finit par l’admettre oui, qu’il a peut-être un ou deux trucs. Peut-être ? Un ou deux ? Pas peut-être, sûrement. Plus sans doute. Le visage de Zeppelin demeure fermé et il finit rapidement sa bière avant d’annoncer qu’il est crevé et qu’il va y aller si Henry n’a rien de plus fun à lui dire.
Malheureusement, non, rien de plus fun. Il ne peut pas faire comme s’il ne savait pas. Comme s’il ne savait rien. Un soupir.
« Je suis désolé de te contrarier mais il fallait qu’on en parle. » finit-il par dire, cette fois sans signer. « Et je veux qu’on continue d’en parler mais je comprends que tu ne sois pas prêt pour ça. » Oui, il comprend. « Je suis passé par là. » Là encore, c’est vrai. Toutes ces étapes, il ne les connaît que trop bien Henry. « Alors je veux juste te dire que je suis là pour toi et que si tu veux m’en parler, il suffit que tu m’écrives et on se verra. Je serai toujours disponible pour toi, toujours. » Il esquisse un tendre sourire et vient poser sa main sur l’épaule de Zeppelin avec douceur. « Je suis là, d’accord ? » Oui, il est là pour lui, quoi qu’il advienne. Qu’il fasse jour ou qu’il fasse nuit, il est là et demeurera là pour son petit frère.
Tout ce qu’il veut, Henry, c’est éviter un drame, voilà tout.