Sujet: Re: This won't be the first time, won't be the last time Won't be the only time it's on our minds ¤ ft. Raylee Mar 4 Juin 2024 - 0:43
this won't be the first time, won't be the last time won't be the only time it's on our minds. feat. @Robin Vasquez
Ca y est, c'est le grand jour, je vais avoir l'honneur d'encrer la belle rouquine qui a complètement craqué sur mon dessin ! J'avais tellement hâte que je me suis levée de bonne heure, vraiment de bonne heure, pour avoir le temps de cuisiner pour ce midi... J'ai eu une soudaine envie de nouilles sauter pour mon repas, et de toute façon j'ai tout un tas de légumes au frigo qu'il faut que je cuisine parce que sinon je vais les perdre, et ce n'est certainement pas Kyle qui va les cuisiner. Alors je me suis armé de mon Wok et me suis amusé en cuisine, mon casque visé sur mes oreilles avec la musique à fond pour ne pas gêner mon frère, si je le réveille à sept heures et quart du matin je crois qu'il me tue.
Alors je commence à découper tous mes ingrédients en lamelles plus ou moins épaisses, une bonne partie de mon bac à légumes y passe. Carottes, oignons, brocolis, poivrons rouges, courgettes et même quelques champignons noirs et pousses de soja. En attendant que j'aie tout émincé, je fais cuire mes nouilles dans un bouillon de légumes avec un peu de sauce soja et commence à faire sauter les accompagnements dans mon Wok avec un fond d'huile d'olive.
Je finis par tout mélanger dans mon wok après cuisson, ajoute une bonne dose de sauce prévue à cet effet et trois belles cuillères de graines de sésame. Oh mon dieu, ça sent bien trop bon ! J'en mangerai presque au petit-déjeuner... et en vrai, je pourrais presque... parce que peut-être que je me suis un peu emballé... encore une fois. Pourquoi est-ce que quand je prépare un repas, j'en fais toujours bien trop ? J'ai de quoi me faire un tupperware pour ce midi... un autre pour Kyle... et peut être même assez pour mes collègues aussi.
Je me désespère ! Bon tant pis, je prépare les portions pour mon frère et moi et tout en déposant les nouilles avec la pince, j'ai une petite illumination... oui je vais emmener le reste au boulot ! Je n'ai pas mis de viande dedans, donc Robin pourra en manger sans soucis ! Déjà, ça me fait toujours plaisir de nourrir mes amis et je sais de source sûre qu'elle ne cuisine pas, alors peut être que c'est le genre de choses qu'elle ne mange pas souvent. Et puis, il n'y a rien de mieux qu'une petite pause repas pour recharger les batteries pendant une grosse pièce, ça permet de se remettre un peu physiquement de se changer les idées. En plus je sais que mes collègues adorent quand je fais trop à manger, c'est donc l'alibi parfait pour inviter la belle sorcière à manger en toute discrétion.
Une fois tout bien rangé dans mon sac isotherme, je prends mon café du matin avec une petite brioche tout en m'occupant de brosser Storm. Mon loulou vient de se réveiller et me réclame son petit rituel du matin, câlin, grattouille et démêlage du pelage. Il va bien mieux par rapport à son indigestion de la semaine dernière, il m'a fait une bonne frayeur, mais il ne lui aura fallu que deux jours pour se remettre sur pattes. Ça l'a bien calmé visiblement puisque depuis ce jour, il n'a pas essayé une seule fois de voler la nourriture qui n'était pas dans sa gamelle.
Il est près de 8h50 quand je me mets enfin en route pour le travail, mon sac à la main et Storm en marche libre avec moi. Il est de retour à mes côtés au boulot pour son plus grand plaisir et le mien aussi ! On attrape un bus pour ne pas être en retards, ma cliente n'arrive qu'à 10 heures et demie, mais j'ai besoin de préparer mon champ de travail avant qu'on se mette au boulot. Nous arrivons tous les deux au Needles pile pour l'ouverture que je m'empresse de faire.
Je jette un petit regard dans le grand miroir de ma salle, vérifiant une dernière fois ma tenue, elle est basique, mais je me sens bien comme ça. Une brassière de sport grise en guise de crop top avec une chemise noire que je laisse ouverte par-dessus et un jean, lui aussi noir, déchiré de tous les côtés. J'adore m'habiller comme ça, c'est super confortable, et ce sont des vêtements qui ne craignent pas vraiment les tâches d'encre donc parfaits pour le boulot.
Mon patron, qui passe sa tête par la porte, se moque doucement de moi, me disant qu'il n'a vraiment pas l'habitude de me voir faire autant attention à l'image que je renvoie. Je lui mets une claque derrière la tête en retournant m'installer à l'accueil. C'est vrai qu'avec mes collègues, j'ai plutôt la réputation d'être une grande beauf qui fait des concours de rôts et des blagues vaseuses... la bonne pote de beuverie...Bon en soit il n'a pas torts, j'ai grandi dans ce milieu là et tous mes amis sont du même acabit... sauf que là... bah je sais même pas ce qu'il y a là en fait. Habituellement quand je croise une nana qui me plaît... je mets les pieds dans le plat dès le début, et advienne que pourra ? Ça mène parfois à une ou deux nuits bien sympa, ce qui fait d’ailleurs bien râler Tyler qui rentre plus souvent bredouille des mêmes soirées, ensuite chacun rentre chez soi et on ne se revoit plus. Mais Robin... c'est différent.
Et c'est fou de me dire que c'est différent alors qu'on ne s'est vu que deux fois, mais y' a truc chez elle qui m'attire réellement, c'est indescriptible. Et je ne voudrais absolument pas la faire fuir. Enfin Raylee, ma vieille, il faut que tu remettes les pieds sur terre, parce que c'est bien beau de se dire que t'aimerais un truc entre vous deux qui ne soit pas de l'amitié, mais en attendant elle semble toujours aussi hétéro et pas forcément intéressé. Pourquoi est-ce qu'il faut toujours que les nanas qui me plaisent n’en aient rien à cirer de la gent féminine ? Je vais finir par croire que je suis maudite... ou qu'on m'a jeté le mauvais œil peut être, ça aussi je pourrais en parler avec Robin d’ailleurs.
En parlant du loup, voilà qu'elle passe la porte du salon, e redresse les yeux vers elle, un sourire un peu con en travers de la tronche et si je ne voyais pas que mes collègues me regarde du coin de l’œil, j'aurais pu me décrocher la mâchoire d'admiration... Je la trouve encore plus belle que la semaine dernière. Et son sourire ? Oh, putain, ce sourire. Rien que ça suffirait à me refaire l’intégralité de ma journée. C'est sans compter sur l'étreinte et les compliments qu'elle me donne, ça, c'est toute ma semaine que ça refait, voire peut-être même le mois complet.
- Je te retourne le compliment, tu es sublime ! Il faut croire que l'impatience d'un nouveau tattoo te va bien au teint
Je lui souris encore plus et lui fais signe de me suivre après avoir ordonné à mon chien de rester bien sage dans son panier. Je sais bien que mon patron va passer les deux prochaines heures à lui faire des câlins dans mon dos, alors je ne me fais pas trop de soucis pour lui. Robin me confie son stress juste avant que nous entrions dans mon repaire.
- Ne t'en fais pas ça va bien se passer, comme je te l'ai dit, si tu as besoin de faire des pauses ce n'est pas un problème et s'il faut qu'on programme une autre séance pour finir ça ne me gêne pas non plus. C'est toi qui vois.
Je referme la porte derrière nous deux et m'équipe de mes gants. J'ai préparé trois tailles différentes pour le motif afin d'avoir le meilleur rendu possible sur sa cuisse.
- Si tu veux bien me laisser accès à ta jambe, on va pouvoir regarder quelle taille conviendra le mieux.
Je peine à rester concentrée quand elle relève sa jupe, mais je donne tout pour rester professionnelle. J'oppose mes dessins sur sa cuisse tour à tour et nous décidons ensemble de celui qui s'harmonise le mieux sur sa cuisse, respectant les courbes de son corps. Et pas n'importe quelle courbe si vous voulez mon avis... je sens que cette séance va être longue, parce que je n'ai pas encore commencé à piquer que j'ai déjà bien chaud. Je rase la zone, applique le produit de transferts et colle mon stencil et respecte les repères que j'ai pris au préalable. Je prends du recul pour avoir une vision d'ensemble et suis ravie du résultat. Ce motif est définitivement fait pour elle... enfin, oui littéralement il l'est, mais je veux dire par là que même sans vraiment le savoir, c'est comme si c'était écrit qu'il finirait précisément sur sa cuisse. Je lui montre le miroir.
- T'en penses quoi ? Je trouve qu'il te va super bien. Si l'angle te va, on est partis !
Sujet: Re: This won't be the first time, won't be the last time Won't be the only time it's on our minds ¤ ft. Raylee Mer 26 Juin 2024 - 18:24
this won't be the first time, won't be the last time won't be the only time it's on our minds. feat. @Robin Vasquez
J'acquiesce avec un grand sourire quand elle me dit qu'on va pouvoir apprendre à mieux se connaître. Je dois dire que moi aussi j'ai hâte d'en savoir plus sur la rouquine. Je crois que ça ne va pas être un secret bien longtemps, elle m'a complètement tapé dans l’œil, Kyle pourra vous le confirmer, ça fait des semaines que je lui parle d'elle... des petits messages sur Instagram, des stories qu'elle poste pour sa boutique, des vidéos de Tyler où je reconnais sa voix... ou encore chaque fois que je reconnais ses cheveux dans la rue.
Et il n'a pas fini de m'entendre râler sur mon sort, parce que quand bien même je crève d'envie de lui proposer qu'on aille boire un verre un de ces jours, j'ai bien peur que rien de plus que de l'amitié n'en découlera. Du coup, je ne fais rien... J'attends simplement ce petit signe qui me dira si oui ou non je peux tenter une approche.
En attendant, je suis bien décidé à effectuer mon travail du mieux que je le peux et à rester focus le plus possible sur mes aiguilles. Je lui demande de me libérer la zone pour que je puisse préparer sa peau et placer mon stencil. Après quelques délibérations internes sur le meilleur angle et la bonne taille, je suis assez satisfaite de l'emplacement et demande son avis à la principale concernée, j'attrape le grand miroir qui est posé contre le mur pour le placer face à elle, qu'elle se rende compte de ce que va rendre le tatouage debout et de plus loin.
La voir avec des étoiles dans les yeux en admirant son futur tatouage me fait craquer un peu plus, élargissant au passage le sourire qui n'a pas quitté mes lèvres depuis qu'elle est arrivée au salon. Elle a raison il va être magnifique, non pas que je me jette des fleurs, même si je reconnais la qualité de mon travail, mais surtout parce que qu'il a été pensé pour elle et qu'il rend vraiment bien sur sa cuisse. Alors on est partis, elle s'installe sur mon fauteuil place en position assise pour qu'elle soit plus à l'aise, je place mon tabouret à côté d'elle, mon champ de travail également, je remplis les capsules d'encre des couleurs dont j'aurais besoin et règle mon dermographe. Je pose ma tablette avec mon modèle pour avoir la référence sous les yeux et je me lance. Je pose ma main gantée sur cuisse, pour apposer un peu de vaseline avant de piquer et pour tendre la peau au mieux et je commence mes contours.
- Ça va ? Ça ne pique pas trop ? Je me répète, mais si jamais tu as besoin d'une pause, tu me le dis.
Normalement la cuisse est un zone assez gérable au niveau de la douleur, il y a suffisamment de chair pour que les vibrations ne gênent pas trop et la peau y est assez souple, ça facilite le travail. Comme à mon habitude, je suis concentré sur mon travail, mes yeux ne quittent pas la peau de Robin, si ce n'est pour de rapides aller-retours vers mon écran pour quelques vérifications... Bon ça me servira surtout pour les couleurs tout à l'heure, mais on n'est jamais trop prudent. Depuis que je tatoue sur de vrais humains, je n'ai jamais vraiment fait d'erreurs, tout du moins aucune qui soient irrattrapables, mais je tiens vraiment à être irréprochable, surtout pour elle. Ce tatouage doit être parfait.
Je me déplace un peu plus près d'elle de nouveau et viens caler mon bras par dessus sa jambe pour avoir un angle plus agréable pour mon poignet. Je concentre tout mon être sur les aiguilles qui entrent et sortent à toute vitesse de leur capsule pour venir se planter dans la couche supérieure de la peau pour venir y déposer l'encre. Je trace mes lignes sans trembler, avec une vitesse constante pour ne pas avoir besoin de repasser avec mon liner. Il y aura suffisamment de passages avec le magnum pour avoir besoin de faire chauffer la peau à outrance.
Tout à coup, je sens le regard de Robin fixé sur moi. Je glisse un léger regard vers elle pour en être certaine, et oui, elle est en train de me détailler. Est-ce qu'elle a simplement planté à cause du tatouage ? Ça le fait parfois à mes clients. Où est-ce que c'est fait que je sois aussi proche d'elle qui la gêne un peu ? C'est vrai que pour certaines personnes qui ne sont pas tactiles du tout, c'est parfois compliqué de se faire tatouer, mais je n'ai pas eu l'impression que ce soit son cas. Après tout, elle m'a bien vite enlacé après notre rencontre à la sandwicherie. Du coup... est-ce que c'est moi qui la perturbe à ce point-là ? A cette idée, un petit sourire en coin vient se fixer sur mes lèvres. Qu'est-ce que j'aimerais que ça soit vrai. Alors je finis par relever les yeux et croise son regard en souriant. Elle semble se rendre compte que je l'ai prise la main dans le sac et rougit assez fortement en se justifiant. Je ris doucement en lui répondant, concentrant de nouveau mes yeux sur mon travail.
- Haha, ne t'inquiète pas, y' a pas de souci, ils sont là pour être regardés et mes collègues ont du talent alors je suis fière de les porter. Par contre, je suis incapable de te dire combien j'en ai, j'ai arrêté de compter... une bonne vingtaine au moins je dirais... sachant que certains ont été incorporés avec d'autres pour ne former qu'une seule pièce, ça fausse le résultat.
Et c'est bien vrai, maintenant que j'y pense, je n'ai aucune idée de combien de tatouages j'ai actuellement sur moi... mes jambes sont bien chargées, mon bras droit aussi, le haut du dos, une partie du ventre et le dessous des seins... un jour, je prendrai le temps de recompter tout ça... La sorcière me sort de mes pensées en me posant des questions sur mon parcours... c’est vrai que je lui avais dit que j'avais fait médecine, ça me touche qu'elle s'en souvienne. Elle me fait rire avec sa façon de me demander comment j’en suis arrivé là.
- Oh, tu te rappelles ça ? Bonne mémoire ! Avoir fait médecine, ça m'a aidé je ne vais pas le cacher, pour tout ce qui touche aux réactions de la peau ou aux normes d'hygiène ça va plus loin que les formations accélérées que la plupart des salons demandent. Le dessin, c'était mon exutoire quand ça devenait trop pénible en cours, ou quand les autres internes me prenaient la tête. Alors le tatouage a été un peu une évidence. Surtout que mon patron a eu l’occasion de tomber sur quelques-uns de mes dessins et qu'il m'a proposé un apprentissage rapidement. En ce qui concerne les châtiments corporels… Je ne parlerai qu'en présence de mon avocat !
Je ris doucement devant sa tête déconfite avant de reprendre.
- Ne t'en fais pas, je réserve ce genre de traitement de faveur à une certaine partie de ma clientèle, ils savent à quoi s'attendre en venant me voir et le pire, c'est qu'ils viennent quand même.
Je ne vais pas vraiment en dire plus, ce n'est pas le moment de balancer mes autres collègues, surtout à quelqu'un que je connais si peu finalement... mais je trouve ça très drôle de laisser planer le doute. Peut-être qu'un jour, je pourrais lui parer de tout ça.
- A la base, je voulais devenir chirurgienne. Sauver des vies, c'était un peu mon rêve de gosse, je voulais me rendre utile pour me proche, et franchement je m'en sortais bien... si on oublie que c'est un milieu ultra compétitif rempli de fils à papa qui pètent plus haut que leur cul... mais y' a eu quelques soucis dans ma famille, j'ai dû revenir à Fall River en urgence et laisser tomber mon cursus. Et finalement ce n'est pas plus mal, j'aime toujours autant l'idée de soigner les autres, mais le tatouage quelque part... c'est un peu soigné l'âme... enfin de mon point de vue.
Je marque une petite pause arrivant sur une zone de peau un peu plus sensible, vers l'intérieur de la cuisse. J'espère qu'elle ne va penser que je suis folle, pour le commun des mortels, le tatouage, c'est juste décoratif, un effet de mode plus ou moins badass... pour moi, ça peut aussi avoir de grosses vertus thérapeutiques. Pour surmonter un traumatisme, un deuil... la douleur à cet effet cathartique. Ou alors même juste pour prendre confiance en soi. Je décide finalement de changer un peu de sujet, après tout, moi aussi j'ai très envie d'en savoir plus sur la belle rousse.
- Aller assez parler de moi, et toi alors ? Tu as toujours eu cet attrait pour l'occulte et les jolis cailloux ?
En disant ça, je lui souris, riant de ma dénomination pour ses compétences en lithothérapie et désigne le beau bracelet en labradorite qu'elle m'a donné lors de notre première rencontre. Il trône fièrement sur le porte-bijoux qui est sur mon bureau. Pour des raisons d'hygiène, je ne peux pas en porter pendant que je tatoue, mais sinon il ne quitte jamais mon poignet. Je l'aime beaucoup et j'aime à penser qu'il me protège vraiment des mauvaises énergies et de notre grand copain Mercure.
Sujet: Re: This won't be the first time, won't be the last time Won't be the only time it's on our minds ¤ ft. Raylee Jeu 11 Juil 2024 - 22:09
this won't be the first time, won't be the last time won't be the only time it's on our minds. feat. @Robin Vasquez
Je hausse un sourcil en me mordant doucement la lèvre quand elle me dit qu'elle m'aiderait bien à compter mes tatouages. Une très grande partie de moi est vraiment tentée de lui répondre immédiatement de me suivre jusque chez moi juste après, mais je sais que ce n'est pas une bonne idée du tout. On se calme Raylee on redescend ! Ce n'est pas parce qu'elle te matait allégement que tout de suite tu peux lui faire des propositions indécentes. En plus elle s'est justifiée en disant que c'étaient mes tatouages qu'elle regardait, donc soit elle a juste du mal à assumer, soit elle n'est vraiment pas lesbienne. Et c'est frustrant !
Vraiment frustrant même parce que clairement si ça ne tenait qu'à moi, je l'aurais accueilli avec un baiser... Quand je vous dis qu'elle me rend barge cette nana ? On s'est vu que deux fois, et on a parlé quoi... deux fois en face, un peu discuté sur insta, mais clairement, elle me plaît. Physiquement, déjà... elle est tout à fait mon genre... et je ne dirai clairement pas non à la ramener dans mon lit. Mais plus j'apprends à la connaître, plus je trouve qu'elle a une belle âme. Je ne saurais pas vraiment comment l'expliquer exactement, mais c'est comme si on s'était plus ou moins toujours connus, comme si on était déjà liés alors qu'on s'est rencontrés il y a moins d'un mois... et je ne compte plus les fois ou j'ai eu envie de l'embrasser, les rêves dans lesquels je le fais non plus d’ailleurs.
Je quitte ma courte rêverie, ce n'est pas le moment, pas du tout même. Et je me décide à lui répondre quelque chose d'un peu plus soft que ma première idée... mais je tends quand même une petite perche... sait-on jamais ? Certes je ne sais pas si j'ai réellement une chance de l'inviter à prendre un verre, mais rien ne m'empêche de laisser quelques sous-entendus par endroit... autant que je lui montre qu'elle m'attire non ?
- T'es sûre de ça ? Fais attention, tu ne sais pas où sont certains de mes tatouages... Quoi que, ça ne me gênerait pas de te les montrer... je saurai peut-être enfin tenir un compte de mes encrages.
Elle est rouge, je le vois bien et moi je ne peux m'empêcher de sourire, si c'est moi qui la trouble comme ça, c'est bon signe. Un point de plus pour Raylee ! Je débrieferais tout ça ce soir... mon Dieu Kyle va me haïr, mais je crois qu'il n'y a qu'à lui que je peux librement parler de tout ça... peut être à Astoria aussi, après tout on n'a pas mal discuté de Jim ensemble... mais je verrai plus tard. Bref, nous continuons de discuter de façon plus zen, et je suis étonné de voir qu'elle se souvient de mon parcours scolaire. Ça me touche qu'elle ait enregistré une si petite info, on n'en a pas parlé, j'ai à peine fait une blague dessus. Alors je lui raconte un peu plus mon vécu. J'aimais sincèrement les études que j'avais suivies, et parfois oui ça me manque, mais pas mes camarades de promo, parce que eux c'était de sacrés cons.
On reste concentrés sur ce sujet un petit moment, elle m'écoute pendant que je continue, riant même à ma petite blague sur les châtiments corporels que je réserve à certains... si tu savais Robin, tu en rirais sans doute moins. Et puis je repars dans mes délires, soigner les gens, leur apporter mon aide… Me sentir utile aux yeux des autres. Ce délire de soigner l'un des gens à travers le tatouage, c'est ma mère qui m'a dit ça un jour, fière que j'ai réussi à trouver ma voix dans tout ce beau bordel qu'était devenu ma vie. En journée au salon, en soirée au Groov', à rafistoler les vieux serpents trop imprudents... souvent les mêmes d'ailleurs. Ca me fait un peu sourire de repenser à ça, à ce sentiment que j'ai ressenti ce jour-là, c'était une évidence.
Et je suis encore plus heureuse de voir que la belle rouquine semble comprendre mon point de vue, être d'accord avec même, et quand je sens sa main sur mon épaule, même au travers de ma chemise, je sens un frisson parcourir mon corps. Je suis vraiment atteinte, c'est grave à ce niveau-là... Heureusement qu'elle a attendu que j'ai relevé mon dermographe avant de me toucher... j'aurais pu faire une boulette. Est-ce que c'est du hasard ? Où est-ce qu'elle sait à quel point elle me perturbe... Si c'est la deuxième option, c'est une torture, parce que c'est un peu comme si j'agitais une friandise sous la truffe de Storm pour finalement la lui refuser. Mais je ne la pense pas comme ça. Pas du tout, même.
Je décide de changer de sujet alors que je termine mes tracés, détourne la conversation de moi vers cette âme de feu qui m'intrigue au plus haut point. Qui m'obsède, même, je devrais dire. Je l'entends rire à ma petite remarque sur les cailloux et je fronce les sourcils quand elle me menace à demi mot. Son regard en dit long, c'est qu'elle a confiance en elle en plus... Je relève mes aiguilles et plante mon regard dans le sien, un peu amusé par la situation.
- Regarde bien ce qui est dans ma main droite, et l'endroit ou est posé la deuxième... je t'ai dit que réserver la torture à certains de mes clients... Tu es certaine de vouloir me mettre Mercure à dos maintenant que j'ai commencé à t'encrer ?
A mon tour de laisser planer le doute avant d'éclater de rire avec elle. Je reprends plus calmement mon travail. Je suis assez satisfaite, j'ai bientôt fini les lignes les plus épaisses, je vais bientôt pouvoir attaquer les plus fines avant la couleur. En attendant je l'écoute me parler attentivement, curieuse de savoir d’où lui vient cette passion pour le moins atypique. Un peu touchée quand elle me parle de sa grand-mère, de part tout l'amour qui découle de sa voix, je tique un peu plus quand elle parle des méthodes de son père...
Je ne vais pas lui en parler, je sens bien que c'est un sujet sensible, les tremblements dans sa voix me le confirment. Je ne voudrais pas remuer le couteau dans la plaie, on n'est pas là pour ça. Je n'arrive toute fois pas à m’empêcher de caresser doucement sa cuisse avec mon pouce, comme pour la rassurer et la réconforter. Quoi... vous aussi, vous trouvez ça étrange ? Ouais, je m'en suis rendu compte, mais c'est trop tard. C'est déjà fait... le rouge me monte aux joues et je prie intérieurement pour qu'elle ne s'en soit pas rendu compte... ou qu'elle ait pris ça comme un geste professionnel pour remettre de la vaseline ? Après tout, j'aurais fait des mouvements similaires à ceux-là.
Je passe outre, sans me faire plus remarquer et écoute la suite. Elle disait donc que sa mère a quitté son père, vu ce qu'elle vient de me dire ce n'est pas plus mal. Elle joue avec sa bague, un petit toc sans doute pour s'occuper les mains, alors qu'elle continue de me parler de sa grand-mère, bien plus joyeuse que précédemment. Quand elle commence à me parler des esprits, je suis intriguée... je dois bien avouer que je n'ai jamais vraiment cru au paranormal... enfin plutôt, que je ne m'y suis jamais intéressé plus que ça... soudainement je trouve le sujet passionnant.
- Quand tu dis « communiquer » avec eux ? Tu t'y prends comment ? Enfin, je veux dire... j'imagine mal un esprit venir prendre un thé dans ton salon ou envoyer des textos. Désolé si ça te paraît bête, mais je n'y connais absolument rien.
Je change les aiguilles de ma machine pour passer sur un liner plus fin et écoute sa réponse à mes questions pendant que je termine les tracés. J'ai bien avancé, et je l'aurai plus que la couleur à faire. Je jette un petit coup d’œil à l'horloge au mur, il est bientôt midi, et je dois avouer que j'ai faim. En soit je suis allé assez vite, le temps qu'on papote, qu'on place le stencils et qu'on s'installe, je n'ai commencé à piquer que vers onze heures et cartes. Trois quarts d'heure pour tous mes tracés, ce n'est pas dégueulasse comme timing. Je relève mes aiguilles alors qu'elle me parle de me tirer les cartes ou de la pierre qui me corresponds.
- Oh, ça serait marrant ! Je n’ai jamais fait ça... si ça te dit... je pourrais t'inviter à prendre l'apéro pour qu'on regarde ça ? Je me mords l'intérieur de la joue... j'ai vraiment dit ça sans réfléchir plus que ça... vite Ray, change de sujet ! Et du coup ? Lequel des jolis cailloux magiques me correspond le plus ?
Je suis vraiment intriguée par cette histoire de carte, les lignes la main aussi pourquoi pas... mais je suis surtout stupide... et ce qu'elle accepterait de venir chez moi, comme ça, sur un coup de tête pour me tirer les cartes alors que je n’arrête pas de lui tendre des perches qui tendent à lui faire comprendre qu'elle me plaît ? Je suis stupide... Pour détourner l'attention de tout ça, je pose mon dermographe et m'étire le dos et les bras. J'ai faim, ça me fait dire des bêtises.
- Je te propose une petite pause pour se dégourdir les jambes et manger un morceau. Je ne sais pas si tu avais prévu quelque chose, mais si tu veux, j'ai encore beaucoup trop fait à manger, nouilles sauter aux légumes ça te tente ?
Sujet: Re: This won't be the first time, won't be the last time Won't be the only time it's on our minds ¤ ft. Raylee Jeu 25 Juil 2024 - 21:57
this won't be the first time, won't be the last time won't be the only time it's on our minds. feat. @Robin Vasquez
Décidément, cette session tatouage me fait passer par toutes les émotions possibles et imaginables... Je crois que je n'ai jamais été aussi rouge en exerçant mon métier... encore moins sur une simple cuisse. Mais merde quoi, habituellement je suis pro, un corps n'est qu'un corps, je vois de façon médicale, uniquement comme un trame pour mon art. Mais c'est elle, elle me fait un effet monstrueux. Purée, c'est compliqué de rester concentré et de ne rien laisser paraître.
J'ai su que cette séance serait longue à l'instant même où elle a passé la porte du shop, sa présence, son sourire... tout semble calculer pour me rendre folle. Alors quand elle a remonté sa jupe pour me permettre de travailler... j'ai dû mobiliser tout mon être pour garder mon self-control et m'empêcher de lui sauter dessus sur mon fauteuil. Ça aurait fait tâche quand même. Et c'est qu'en plus elle m'aide pas vraiment... nan parce qu'elle est bien mignonne, mais dès que je tends un perche elle la saisit et même elle en remet une couche... Du coup je suis un peu perdu. Est-ce que je lui plais ? Genre... elle serait peut être pas si héréto que ça... une lesbienne refoulée ? Tu me dira ça serait pas la première fois que j'en croise une, et l'avantage c'est qu'elle au moins n'a pas des tendances homophobes.
L'idée que mon instinct ne se soit pas trompé me donne un petit sourire, et celui d'avoir une chance avec la belle rouquine fait s'emballer mon petit cœur tout mou. J'ai beau passer pour une nana beauf, au cœur de pierre qui drague sans lendemain dans les bars pour s'amuser le temps d'une soirée... la réalité est bien éloignée. Dans le fond je suis du genre à chialer comme une merde devant les comédies romantiques et à me laisser submerger par des crush qui sont bien trop souvent voués à ne rester que de plaisants fantasmes. Et bien là, aujourd'hui s'en est encore une énième preuve... parce que purée, il n'aura fallu quelques heures en compagnie de la jeune femme pour que mon rythme cardiaque atteigne des sommets et seulement quelques instants de plus pour qu'elle m’envoûte totalement. J'ai la sensation qu'on se connaît depuis toujours et ça me rend dingue.
Rien qu'à voir notre complicité actuelle, les rires et les connexions qui nous unissent spontanément... c'est vraiment très perturbant, je crois n'avoir jamais ressenti ça avant. Elle est vraiment spéciale, et plus on discute, plus elle me plaît... ça va au-delà du physique maintenant. Parce que bien évidemment elle est totalement à mon goût, un sourire à tomber, un regard pétillant... un corps plutôt avantageux du peu que j'ai pu en apercevoir. Oui, c'est bon, je sais... Ne me jetez pas la pierre, j'vous vois venir, vous aussi vous auriez maté à ma place ! Mais en plus elle est drôle, douce, empathique, attentionnée... il faut vraiment que j'arrête de me flageller mentalement. Parce que même si je meure d'envie de tenter ma chance tout de suite, ça la ferait sans doute fuir... non, il faut que j'y aille plus doucement. Juste à la voir virer rouge quand elle dit des choses tendancieuses... elle se rend sans doute compte trop tard des mots qui sortent de sa bouche et ne sait plus où se mettre.
Je préfère donc changer de sujet afin de réussir à me concentrer de nouveau pleinement sur mon travail tout en apprenant plus de choses encore sur la vie de Robin. Et je ne suis pas déçu, elle est encore plus intrigante que je le pensais. Même si son passé n'a pas l'air tout rose, elle a su rebondir, trouver sa place dans ce foutu monde pour reprendre sa façon de dire les choses. Son don me file des frissons... je trouve ça aussi passionnant que flippant. L'idée que certains esprits puissent rester de notre côté, quel que puisse être leur forme... je ne sais pas trop pourquoi mais ça me touche. Et savoir qu'elle fait de son mieux pour les aider à reposer enfin en paix, je trouve ça tellement beau. C'est une belle âme. Je ris un peu en blaguant qu'un fantôme pourrait peut-être venir prendre le thé avec elle, et visiblement elle trouve l'idée assez drôle aussi. Quand elle me dit que ce genre de choses aurait pu arriver, que parfois elle les sent et les voit dans des lieux insolites, il nouveau frissons vient me hérisser la peau, quand elle viendra chez moi, parce que j'y compte bien, je me demande ce qu'elle y verra. Tyler m’avait déjà fait part de ses dons quand je lui avais demandé quelques infos sur la belle rouquine, mais je suis sincèrement impressionnée par ses capacités, c'est avec des petites étoiles et plein d'admiration dans le regard, que je relève enfin les yeux vers elle.
- Haha, vu le vieux bâtiment tout pété où j'habite, je ne sais pas si j'ai vraiment envie de savoir ce que tu pourrais y trouver. Ça expliquerait les portes grincent, les objets qui changent de place et les courants d'air ceci dit...
Je laisse ma phrase s’évanouir, une petite invitation suggérée pour la demoiselle, je me vois mal l'inviter chez moi comme ça... ouais vous non plus vous n'y croyez pas hein... nan parce que c'est pas que moins de deux minutes après ça, me voilà à la convier à un petit apéro tranquille à la maison... Au programme, tirage de carte, lecture des lignes de la main... et plus si affinité ? Haha, nan je déconne, mais c'est beau de rêver. Enfin, je rêve... oui et non visiblement, puisque qu'elle accepte avec plaisir mon invitation... Oh mon dieu, je ne suis pas en train de rêver là ? C'est presque trop beau. Je lui souris de toutes mes dents et garde cette info dans un coin de ma tête, on pourra en rediscuter après le tatouage... peut-être après les retouches ? Je continue sur la pierre qui selon elle me correspondrait le mieux.
Elle me touche bien trop facilement, tant ce portrait qu'elle dresse de moi est flatteur. C'est comme ça qu'elle me voit ? Whaou ! Et quand elle dit que c'est l'effet que je lui fait ? Elle entend quoi ? Je ne la laisse pas indifférente ? Je ne sais paaaaaaaas. Je l'ai bien surprise en train de me mater tout à l'heure, mais peut-être que ce n'était que de la curiosité... plus on passe de temps ensemble, plus je pense que j'ai mes chances au final... j'ai l'impression qu'elle flirte avec moi... mais je préfère rester sur ma garde, ça verra moins mal en cas De mur, on ne sait jamais, peut-être que c'est tout simplement son tempérament.
- Oh... c'est touchant ce que tu dis... merci. Mais tu sais, je suis aussi une sacré tête de mule, et je peux avoir un caractère de merde si on cherche un peu trop. Je ris en repensant au nombre de baston que j'ai pu déclencher au Groov juste parce qu'un vieux serpent a osé me regarder de travers ou encore que j'ai entendu une nouvelle remarque bien peu sympathique sur ma sexualité... Tu as peut-être une image de moi un peu biaisée... mais promis en temps normal j'essaie de me tenir à carreau !
J'ai enfin fini mes tracés et je commence à avoir faim, alors je propose une petite pause à ma cliente, histoire de se remplir l'estomac en bonne et due forme, mes nouilles sautées nous attendent. Je lui crème la cuisse généreusement et l'enroule de cellophane sans trop serrer, histoire de protéger la zone. Une véritable torture pour moi, parce que bon sang, elle a des jambes canon ! Si ça ne tenait qu'à moi... on va laisser ses images dans un coin de ma tête. Aller Raylee, focus sur le repas !Repas qui est présent en bien trop grande quantité d'ailleurs... c'est vrai que s'il m'arrive régulièrement de nourrir mes collègues, j'ai peut-être un peu abusé sur ce coup-là... on a de quoi faire même avec Robin en plus, peut-être même qu'il en restera pour demain. La réaction de la rouquine me fait chaud au cœur, il est vrai qu'elle avait eu l'air d'apprécier ma cuisine la dernière fois au parc... tous les points sont bons à prendre, alors je suis ravie que l'idée semble lui plaire autant.
- Oh ne t'en fais pas, j'ai encore cuisiné pour un régiment... ça me prend des fois je pourrais nourrir tout mon immeuble...
Je vous raconte pas quand on fait un petit repas avec tous les voisins... on a à manger pour la semaine. Alors clairement, ce n'est pas une bouche de plus qui va nous mettre en difficulté aujourd'hui. Bon ok mon boss et mes collègues ont un bon coup de fourchette et ce n'est pas eux que je mettrais au défi de finir le plat, ils en seraient capables... mais ça ne serait pas bon pour ce qu'ils ont ! On se met en route pour rejoindre notre salle de pause que j'ai aménagée en petite cuisine, et j'éclate de rire quand Robin se redresse avec peine, la jambe toute engourdie à force d'être restée immobile. Je lui tends la main pour l'aider à avancer en me moquant gentiment.
- Ah alors ? À peine une heure avec moi et on ne peut déjà plus marcher ? Tu veux que je te porte ?
Oh wait... je viens vraiment de dire ça là ? Niveau double sens, on repassera hein, c'est à peine violent... je fais quoi ? Parce que là, mis à part rougir comme une sirène de pompier, je ne fait pas grand choses. Oh et puis merde, on assume, de toutes façon j'ai déjà mis les pieds dans le plat à peu près quinze fois, je suis plus à ça prêt. Je lui attrape la main qu'elle hésitait à prendre et l’entraîne à ma suite pour aller manger. Et vous savez quoi ? J'aime Storm bien plus que raison, parce que mon petit bébé arrive toujours à distraire l'univers de mes conneries. Et la magnifique rouquine marque encore des points en plus auprès de moi quand je la vois lui faire des câlins, surtout que c'est assez rare que Storm aille de lui-même vers des inconnus. Il lui saute limite dessus pour quémander des grattouilles. Je leur jette un sourire plein de tendresse pendant que je prépare les assiettes et que je fais chauffer le tout au micro-onde. J'apporte la première assiette à ma cliente du jour et en profite pour lui poser une question.
-Mabon ? Tu as un animal toi aussi ? Et bon appétit bien-sur !
Tout en l'écoutant, je donne son assiette à Caleb, mon boss, et prépare celle pour mon autre collègue qui ne devrait pas trop tarder à nous rejoindre. Robin plante une bonne fourchette dans son assiette et je je fige, croisant les doigts pour que ça lui plaise... oufff, un grand soupire de soulagement sort de mes poumons quand elle s'extasie sur la nourriture. Oh bon sang, faut pas me dire des trucs comme ça Robin... on est d'accord qu'elle me drague là ? Nan parce que c'est comme ça que je l'interprète hein ! Pour camoufler le rouge qui me monte aux joues, j'ajoute rapidement avec un sourire charmeur.
- Ça tombe bien, les candidatures sont actuellement ouvertes... n'hésite pas à postuler.
Et voilà que Caleb en rajoute une couche en signalant tout haut que je suis pour le moment célibataire... le bâtard ! Il a bien compris que la rouquine me met dans tous mes états et visiblement il a envie de se moquer un peu de moi... tu ne paies rien pour attendre vieux con !
- TUTUTU ! Faudra que le mérite ton carton d'invitation mon p'tit père, je t'invite pas juste pour que tu bouffes gratis !
S'en suit quelques insultes plus fleuries les unes que les autres et un bon fou-rire. Caleb est un homme en or, on s'est tout de suite très bien entendu, et même si parfois les gens pensent qu'on se déteste profondément vu la violence de nos échanges, on s'adore. Il est comme un second papa pour moi, c'est juste que notre humour est un peu étrange ? Nous finissons par reparler de l'avancée de la pièce de la belle rouquine, je la rassure parce qu'elle me dit avoir un peu peur quand l'arrivée prochaine des aiguilles magnums, mais ça ira vite, j'ai confiance en elle, tout se passera bien ! C'est Ludo qui nous interrompt, mon autre collègue qui vient de terminer son tatouage, comme à son habitude, il se rue sur la bouffe en grondant qu'il meure de faim ! Ce mec marche à l'estomac, c'est abusé !
- Hey Ludo ! Ça a été ? Ton assiette est dans le micro-onde, t'en fais pas, je ne t'ai pas oublié, y'en as largement assez pour toi.
Il me fait un grand sourire en réchauffant son plat et j'éclate de rire à la remarque de mon amie.
- T'es beaucoup trop mignonne ! Mais tu sais, la cuisine c'est un plaisir mais aussi une question de survie ici. Nan parce qu'ils sont gentils deux minutes les mecs hein, mais que ça soit les deux débiles là, ou mon frangin, y'en a pas un qui sait se servir d'une poêle et si je les écoute, c'est fast-food à tous les repas... heureusement que je suis là parce que sinon dans 2 ans vous claquez à cause du cholestérol !
J'éclate de rire alors qu'ils me lancent des capuchons de stylos à la figure, je me cache derrière Robin en riant
-Au secours Robin ! Sauve-moi de ces barbares qui veulent ma mort alors que je ne cherche qu'à rallonger leur espérance de vie !
On à fini de manger dans la bonne humeur et les rires de chacun, et nous revoilà maintenant de nouveau dans ma salle. Il faut bien s'y remettre, et j'ai encore du boulot ! Elle remonte sa jupe et s'installe pendant que je remets en place mon matériel, puis je me lance.
- Aller, quand faut y aller ! Ça va le faire pour toi ? Promis je vais y aller en douceur !
Et je commence doucement à encré sa jambe. Elle a eu le temps de refroidir, donc forcément ça pique un peu plus fort que tout à l'heure, je la sens se tendre un peu plus quand je pique alors je tente de détourner son attention pour qu'elle se focus sur d'autres choses.
- Alors, tout à l'heure tu me parlais un peu de ta boutique, tu me conseillerais quoi pour purifier un peu mon chez moi ? Non pas qu'il y ait trop d'énergies négatives, mais sur un malentendu ça peut servir...
Surtout vu le nombre de fois où je me retrouve à devoir soigner un des crétins qui déverse son seum de s'être fait blesser en jouant au con... oui parce que maintenant ils ne prennent plus forcément la peine de m'appeler, ils viennent directement toquer à ma porte.
Sujet: Re: This won't be the first time, won't be the last time Won't be the only time it's on our minds ¤ ft. Raylee Dim 18 Aoû 2024 - 18:43
this won't be the first time, won't be the last time won't be the only time it's on our minds. feat. @Robin Vasquez
Je suis un peu décontenancée de l'entendre me dire avec autant d'entrain qu'elle voudrais venir chez moi. Mais tellement heureuse en même temps ! C'est fou que tout se déroule aussi facilement entre nous... ce petit crush qui n'était que physique au début évolue de plus en plus et je crois que je suis bien plus que touchée de voir qu'elle semble tout autant s’intéresser à moi que moi à elle. Je croise les doigts pour que notre relation s'approfondisse de plus en plus.
On en vient à parler de la vision qu'elle a de moi, ça me touche de voir l'image que je lui inspire, mais je ne peux m’empêcher de penser que son avis est un peu biaisé. Je rectifie le tir en mettant l'accent sur mon caractère de merde et mes accès de colère. Elle me répond bien vite, c'est qu'elle me contredirait presque en plus. Et putain... comme j'ai envie que tout le reste de ses mots se produise. Qu'on finisse par tout connaître l'une de l'autre, les bons comme les mauvais côtés, nos habitudes... nos tatouages... Je mords un peu l'intérieur de ma joue pour ne pas faire de bêtises... si tu savais comme j'ai envie de que tu viennes compter tous mes encrages Robin. Heureusement pour moi, elle continue de parler, m'empêchant de me perdre totalement dans ses yeux avec envie. Et en prime, c'est pour me faire rire.
- Et bien, j'ai hâte de voir ça mon petit poltergeist. Je suis certaine que tu es de très bonne compagnie.
Ça lui va bien comme surnom je trouve, ça me fait rire. La fin de la séance se déroule très bien, enfin, de la première partie de la séance, parce qu'il est grand temps de faire une petite pause pour se nourrir. Bon Ok j'avoue, j'ai aussi hâte de voir ce que la rouquine pense de ma cuisine. On dit qu'on le chemin le plus proche pour toucher le cœur des autres, c'est en passant par l'estomac. Alors si son charme naturel a pu m'ensorceler, j'espère bien faire de même avec de bons petits plats. Chacun ses armes, elles ne sont pas conventionnelles mais fonctionnent visiblement.
La suite me conforte dans l'idée que c'est réellement quelqu'un d’exceptionnelle, une âme pure, un vrai ange. Pour aimer autant les animaux, et s'en faire aimer aussi vite, c'est qu'elle ne joue pas un double jeu, elle est sincère. Mais je ne peux m'empêcher de tiquer quand elle parle d'une certaine Amélia... c'est qui celle là ? Elle a cette espèce de tendresse dans la voix en prononçant son nom... ça ne devrait pas et j'ai honte de moi, mais cette tendresse éveille une certaine jalousie dans mon cœur. Je tente de me rassurer en me disant que ça doit être la meilleure amie et collègue dont elle m'a déjà parlé. Aller Ray, elle ne te doit rien, ne pète pas un boulon qui n'a pas lieu d'être.
Heureusement pour moi, on en revient à parler de nourriture et Caleb se permet d'en remettre une couche, me taquinant au passage, bien conscient de l'effet que la belle rousse a sur moi. Et c'est qu'elle entre dans le jeu en plus ? Oh mon Dieu, mais comment voulez-vous que j'y vois claire moi avec tout ça... je suis complètement larguée... Et pourtant j'ai envie de sauter à pieds joints dans l'inconnu et de lui faire comprendre qu'elle me plaît plus que de raison. De jouer le jeu à mon tour sur un hypothétique mariage imaginaire. Mais je me retiens, bien consciente que mon pauvre petit cœur serait mis à bien trop rude épreuve pour mon bien. Je me contente alors de rire à plein poumons pour me moquer à mon tour de mon patron qui baragouine dans son coin.
- Tu vois Caleb, écoute la voix de la sagesse ! Ça ne te fera pas de mal, depuis le temps que je te dis que j'ai toujours raison !
Il me lance un joli doigt d'honneur et éclate de son rire si particulier pendant qu'on s'insulte gentiment. Ludo se joins finalement à nous et je finis par devenir la cible de tous les bouchons de stylos et autres petits objets indolores de la part des deux mecs présents dans ce bureau. La voix de la raison me fait encore plus rire quand elle m'avoue qu'elle non plus ne sait pas cuisiner. Je me retourne, choqué de comprendre qu'elle ne rigolait pas la dernière fois.
- Quoi ? Attend, je pensais que tu voulais juste gratter des cookies la dernière fois ! Ne me dis pas que tu ne manges que des plats tout près ou des sandwichs au quotidiens !
- Ouhla ! Faite attention à toi Robin, tu viens de réveiller la maniaque de la bouffe ! Elle va venir te réorganiser tout ton frigo.
Je jette un nouveau bouchon à Ludo pour qu'il la boucle et me concentre sur la belle rouquine
- N'écoute pas cet idiot, il sera privé de dessert ! Mon collègue est outré mais se tait. Enfin ! Plus sérieusement, c'est important de bien manger... hum... maintenant que tu as mon numéro... et bien... hésite pas à venir partager le repas avec nous... j'en fais toujours bien trop de toute façon.
Et voilà, je suis encore allé trop vite et trop loin dans ma tête. Je l'ai réellement invitée à venir manger quand elle veut avec nous... genre comme si elle était ma nana. Tu débloques totalement ma pauvre Raylee... Et je vois bien les regards en coins de mon boss et mon collègue... ils finissent par se regarder et éclater de rire... j'allais passer outre, mais Ludo en remet une couche en lâchant bien fort.
- T'es vraiment pas discrète quand tu dragues Ray... c'est flagrant, et un peu affligeant aussi !
Oh le con... il n'a pas osé ? Me dit pas qu'il a osé... j'vais me le faire. Caleb me jette un regard qui me dit « non Ray, tu ne fais pas ça » mais là j'en ai plus rien à foutre du tout ! Je n'ose même pas regarder Robin dans les yeux tant je suis rouge de honte. A la place, je me jette sur le dos de Ludo et commence à lui faire une petite prise d'étranglement pour lui faire ravaler sa fierté, nous faisant tous les deux tombés sur le sofa, l’empêchant de bouger.
- T'as pas honte de lâcher des conneries plus grosses que toi ? T'es pire qu'un gosse ! T'as intérêt à t'excuser, petit con !
Ça aurait pu durer encore très longtemps comme ça, c'est habituel ici nos chamailleries de gamins et comme toujours, c'est le boss qui nous sépare en nous attrapant par les oreilles comme les deux sales gosses que nous nous sommes. Ça me fera toujours rire de voir à quel point on pourrait presque passer pour une famille de l'extérieur. On finit par s'excuser l'un envers l'autre, puis auprès de Robin.
- Je suis vraiment désolée... on est intenables tous ensemble, mais mieux vaut en rire qu'en pleurer non ?
Je souris de toutes mes dents, encore un peu rouge de la dinguerie qu'a lâché mon collègue, mais sincèrement heureuse à ce moment précis. Heureuse parce que je sais combien de la chance de travailler avec des gens comme eux, parce que je suis ravi d'avoir des clients au top et parce que je me dis qu'au meilleur des cas elle n'a pas compris qu'il était sérieux, et au pire des cas... bah elle aura les cartes en mains. Elle me plaît et ce n'est qu'une question de temps avant que je lui dise. Je me reprends un peu et continue.
- Par contre, ma proposition pour les repas était sérieuse, c'est important de manger sainement. Donc si jamais t'as envie de changer un peu, n'hésite pas à m'envoyer un texto, tu travailles pas loin ça serait con de te priver.
Et heureusement, il est bientôt l'heure de reprendre le travail. Ça empêchera Ludo de recommencer à déblatérer des conneries, et ça m'aidera à calmer un peu les idées loufoques qui me passent par la tête pour l'inviter à prendre un verre. Elle a déjà l'air d'avoir envie de venir chez moi pour une soirée ésotérisme, pas la peine de la brusquer plus.
Je me remets donc au boulot en tentant au maximum de canaliser mon cerveau sur mes dessins et non pas sur le corps de la magnifique rouquine qui est devant moi. C'est pas si simple mais je finis par trouver comment me détourner d'elle. Notre discussion reprend bon train sur le sujet de la sorcellerie, et je suis ravie d'en apprendre toujours plus sur les pratiques de l’énigmatique Robin. Entre fantômes, cailloux magiques, plantes et rituels, tout cet inconnu me paraît tellement excitant.
Je souris de plus belle quand elle me parle de quand elle viendra chez moi. Elle n'a pas dit « si », elle a dit « quand ». Ça veut dire qu'elle compte toujours me rendre visite et ça, ça me rebooste pour toute la semaine croyez moi ! J'ai déjà hâte à cette petite soirée... il faudra que je dise à Kyle de débarrasser le plancher, hors de question qu'il me foute la honte, il en sait déjà trop. Ho je sais je pourrais faire plein de petits biscuits rigolos ! Bon, aller. Stop Raylee, on a dit qu'on restait calme ! En plus, il faudrait déjà qu'on fixe une date. J'écoute attentivement ses conseils.
- Oh je vois ! Et bien écoute, c'est quand tu veux, ma porte est toujours ouverte aux amis. En attendant, je pourrais toujours passer te voir à la boutique pour trouver quelques jolies pierres de protection, je les aime bien, surtout si elles sont jolies en plus d'être efficaces.
Elle éclate de rire tout à coup et me fait part des bêtises de notre ami Tyler, me faisant rire à mon tour, qu'il est con celui-là aussi... mais je l'adore. Il sait très bien ce que j'en aurais fait moi, des menottes, et je sais très bien qu'il dit ça dans le seul espoir que la rouquine me lise son texto à voix haute. Sale gosse !
- Tu peux oui, après si tu veux.. je te ligote avec du cellophane et tu lui envoies une photo ? Je suis certaine que ça le fera rire... ça lui rappellera le tatouage de son torse...
Et oui petite balle du pour notre Hiroki national qui avait un mal de fou à ne pas bouger pendant sa séance... bon pour sa défense, le sternum ça fait archi mal, même moi j'ai eu du mal à rester zen sur le moment... mais il l'a cherché.
On a continué à parler de tout et de rien et de rire pendant une bonne heure, je voulais vraiment que ce tatouage soit parfait, tout comme sa propriétaire. Mais voilà, je crois que j'ai terminé, je nettoie sa peau délicatement pour ne pas la brûler plus, et applique une bonne dose de crème pour aider sa cuisse à se remettre.
- Et voilà petit poltergeist, la torture est finit !
Je me redresse, enlève mes gants et m'étire longuement le dos, je vais aller me défouler à la salle ce soir, ça ne me fera pas de mal. Son sourire me met du baume au cœur, je suis ravi du résultat et encore plus fière quand j’entends l'admiration qu'elle a pour mon travail dans sa voie.
- Oh ça me touche, merci beaucoup. Mais tu sais, tu as été une cliente exemplaire aussi, et ta peau est parfaite... enfin... je réalise ce que je viens de dire. Je veux dire, pour le tatouage, elle prend super bien l'encre et ne gonfle pas trop et les couleurs ressortent vraiment bien... non pas qu'elle ne soit pas parfaite sous d'autres angles non plus... je.... ouai j'vais la fermer, ça devient gênant là. Je glisse une main dans mes cheveux et lui tends la main. Viens voir le résultat de pleins pieds avec que je protège la zone.
Je la dirige vers le grand miroir et lui lâche la main, que j'aurais aimé garder un peu plus longtemps entre mes doigts, pour orienter l'objet vers elle. Et là, c'est moi qui dois me retenir de ne pas pleurer tant sa réaction est mignonne. C'est beaucoup de compliments en bien trop peu de temps, et il faut que je fasse mon maximum pour ne pas prendre la grosse tête tout à coup. Elle me prend dans ses bras et j'en profite, c'est honteux mais je suis fan de ses câlins. Je lui rends son étreinte avec force.
- Arrête sur les compliments, je ne vais plus rentrer dans aucune de mes chaussures ! Je ris de bon cœur contre son oreille. Je suis quand même assez fière de moi, il rend aussi bien sur toi que ce que j'avais imaginé en le dessinant.
Je finis par me mettre à genoux et m'occupe de lui remettre un peu de crème sur la cuisse et de l'emballer dans du cellophane. Puis-je l’entraîner au niveau de la caisse pour finaliser le paiement et lui donner la fiche de soins. Je lui annonce le montant et n'oublie pas d'appliquer la petite réduction « c'est pour les copains ». Je gagne un peu moins dessus, mais ça me fait plaisir. Je l'encaisse et repasse derrière le comptoir pour lui dire au revoir.
- Et bien voilà mademoiselle, merci encore d'avoir adopté ce dessin et de m'avoir fait confiance par la même occasion, j'ai passé une super journée avec toi.
Je dépose un baiser sur sa joue et l’enlace une dernière fois et la regarde quitter le shop avec un grand sourire aux lèvres. Mon parton et mon collègues viennent se mettre à côté de moi et me regardent avec plein de sous entendus dans les yeux.
- Les gars... je suis foutue... je me jette dans les bras de Caleb qui se moque déjà de moi. Je crois qu'elle me plaît un peu trop...
- Ah ça, on avait remarqué, t'aurais pu la mettre à poil du regard tout à l'heure.Je suis même presque étonné qu'elle soit sortie de la salle sans qu'on l'entende crier.
S'en suit une énième bataille d'à peu près tout ce qu'on trouve dans notre shop pour bien finir la journée.