epuis les fêtes de fin d'année, c'est quelque chose que les habitants de Fall River ont pu constater. Voitures mises à feu, cambriolages, règlement de comptes ou encore braquages en tout genre, notre jolie ville est devenue le théâtre de délits et de crimes bien plus graves que de simples incivilité. L'insécurité qui régnait déjà auprès de certains habitants s'est étendue et la paranoïa gagne davantage de terrain. Tout comme cette guerre de territoire flagrante entre les forces de l'ordre et les réseaux criminels. Si ces premières assurent avec sérénité que tout est sous contrôle, il semblerait pourtant qu'il n'en soit rien. D'après le Capitaine Rosenberg, en charge d'une nouvelle section anti-criminalité, nous n'aurions pas de souci à nous faire. « La situation est très bien évaluée et prise en charge dès qu'un événement nous est reporté. Nous sommes sur le qui-vive et nos équipes font du mieux possible pour interpeller les contrevenants et les suspects des délits provenus. La population n'a pas à se préoccuper de sa sécurité qui est parfaitement assurée par la police municipale. Je vous assure qu'aucun risque n'est encouru par la population si tant est qu'elle n'a rien à se reprocher. » Des paroles qui sembleraient pleines de sens si ces événements inquiétants ne se démultipliaient pas depuis le début de l'année. Jusqu'ici, ce ne sont que les petites structures qui ont été victimes d'attaques ces derniers mois. Cependant, à l'allure à laquelle les incidents se dénombrent, de nombreux habitants craignent de voir la ville visée dans ses plus grandes institution. Certains pensent que les mesures de sécurité devraient être renforcées au-delà de la police municipale. C'est le cas de la directrice de la bibliothèque municipale, récemment rouverte après ses rénovations : « Si l'on s'attaque à des petites structures, il ne faudra pas attendre que ce soit d'autres bâtiments plus importants qui seront visés. La police affirme que tout est contrôlé, qu'il n'y a rien à craindre, mais cela n'empêche pas les événements d'arriver malgré tout. Nous sommes nombreux à craindre d'être les prochains à subir des attaques et Dieu sait que cela pourrait avoir des conséquences désastreuses. Personne ne sait ce qu'attendent les forces de l'ordre pour agir pour de bon, mais s'ils ne font rien, la prochaine fois, il y aura des morts ! » De quoi parfaitement illustrer l'état d'esprit de tous.