why don’t we run away ?

You could break my heart in two but when it heals, it beats for you. I know it's forward, but it's true. I wanna hold you when I'm not supposed to. When I'm lying close to someone else. You're stuck in my head and I can't get you out of it. If I could do it all again, I know I'd go back to you - @Noan Chase

Apprêtée et avec ses affaires en main, Adèle suppliait du regard son petit ami, tentant de lui faire comprendre qu’elle n’avait aucune envie de sortir ce soir. Mais il ne lui laissait pas vraiment le choix, vu l’enthousiasme avec lequel il parlait sans cesse de cette soirée entre collègues depuis plusieurs jours. Pourtant, elle adorait cela, Adèle. Sortir avec ses proches, se déhancher sur la piste de danse pour profiter du rythme de la musique et goûter les nouveaux cocktails du Adagio Piano Lounge qu’elle avait même parfois le privilège de boire en avant-première, grâce aux liens qu’elle avait tissé avec les serveurs avec le temps. Non, Adèle était fatiguée, elle avait eu une longue semaine, éreintante et chargée, si bien qu’elle gardait à peine la tête de l’eau. Ça, plus le fait qu’elle supportait de moins en moins la présence de Miles qu’elle ne pouvait éviter étant donné qu’ils vivaient ensemble. Plus elle mettait de la distance entre eux, plus Miles s’accrochait à elle, faisant d’elle cette petite chose frêle qui glisse entre ses doigts. Ce n’était pas très grave, avant, elle s’y était habituée et elle était persuadée qu’elle devait rester. Rester parce qu’il avait pris soin d’elle au moment où elle en avait le plus besoin. Mais ces dernières semaines étaient de plus en plus difficiles. Elle voulait respirer, loin de lui, loin de toutes ses pensées qui ne cessaient de se tourner vers un autre homme. La culpabilité lui brûlait les entrailles, mais rien n’y faisait, elle ne pouvait s’empêcher de penser à Noan, à lui et à ce baiser langoureux qu’elle avait initié. Elle avait fui, presque lâchement, apeurée par ses propres émotions et le sentiment de trahison vis-à-vis de Miles. Elle avait beau enfouir toutes les émotions nouvelles et celles, plus anciennes, qu’elle avait ressenti durant ce baiser, rien n’y faisait, il était le centre de son attention, ce qui rendait sa relation avec Miles compliquée. Alors Adèle s’était plongée corps et âme dans son travail cette semaine, cumulant les heures supplémentaires pour rentrer à la maison le plus tard possible.

Elle n’allait pas y échapper, les yeux pétillants de Miles montraient à quel point il était heureux qu’Adèle l’accompagne et elle n’arrivait pas à le contredire, ce qui arrivait de plus en plus souvent ces derniers temps. Elle n’était pas dupe, elle avait remarqué qu’elle s’était perdue dans cette relation et qu’elle n’arrivait plus à être vraiment elle-même, se laissant trop souvent marcher sur les pieds par son petit ami. Le principe charmant venu la secourir sur son cheval blanc montrait de plus en plus son véritable visage, celui de l’homme possessif qui ne supportait pas qu’on lui dise « non » et qui aimait que tout se déroule comme il l’entendait. Tout le monde à ses défauts qu’elle pensait au départ, avant de vite déchanter et de prendre conscience qu’elle était devenue Adèle, celle qu’il voulait qu’elle soit et non celle qu’elle était réellement. Alors elle fermait les yeux dans la voiture, Miles au volant qui les menait à destination en lui faisant remarquer qu’elle devait arrêter de faire la tête, traduction : ne gâche pas la soirée. Adèle entrait dans l’établissement aux bras de Miles sans y mettre vraiment du cœur avant d’étirer ses lèvres, et de saluer ceux qu’elle reconnaissait. Elle voulait s’en aller, là, tout de suite. Rentrer s’enfermer à double tour sous sa couette, loin de la forte musique et des néons de couleurs. Le couple s’installait à une table où se trouvait déjà quelques collègues de Miles, certains qu’elle avait même déjà rencontré. La conversation débutait, mais la jeune femme ne s’y intéressait pas, hochant la tête de temps en temps et souriant dès qu’un contact s’établissait. Au lieu de ça, elle sirotait son verre, constatant avec stupeur que Miles enchaînait les boissons bien trop vite. Agacée, elle lui chuchotait de ralentir la cadence, ce qu’il n’écoutait pas en finissant son énième verre et continuant avec une tournée de shots offerts par son collègue. Impuissante face à ce spectacle, Adèle souriait encore et encore, tout cela pour ne pas montrer à quel point elle souffrait et à quel point elle voulait partir d’ici.

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Sujet: Re: why don’t we run away ? - adoan Jeu 1 Sep 2022 - 15:46

why don't we run away?

rp w/ @adèle marlow

Depuis cet échange langoureux avec Adèle, Noan ne pense plus qu'à la blondes, se remémorant tout ce qui, chez elle, lui plaisiat depuis le jour un. S'il avait réduit à néant ses chances avec elles en la largant comme une ville chaussette, sans jamais lui donner les vraies raisons qui l'avaient poussé à prendre du temps "pour lui" alors que son emploi du temps lui volait vie et énergies, sur bien plus de plan qu'il ne l'imaginait, Noan ne reste pas pour autant pessimiste quant à son futur avec Adèle. C'est utopiste, car elle est toujours avec Miles. Mais si tout allait bien avec son collègue, elle ne l'aurait pas embrasséé.

Miles l'a invité à se joindre à cette soirée entre collègues. Il n'est pas dupe, il sait très bien que c'est pour davantage fanfaronner d'avoir la jolie blonde à son bras, celle que Noan n'aimait pas seulement pour ce qu'elle paraissait mais pour ce qu'elle était. D'ordinaire, il aurait dit non. Mais depuis ce baiser, il sait que s'il refuse l'invitation, c'est Miles qui gagne. Adèle n'est pas un prix à récolter et il aimerait le faire comprendre à son ami et collègue, quitte à la perdre définitivement. Jusqu'à la dernières minutes, Noan n'est pas prêt. Cette angoisse qui naquit au creux de son ventre était davantage dûe à la blonde qu'au fait de la voir au bras de cet abruti. Il regarde son téléphone. Ezgi. Son sourire est grand en réalisant que sa soeur, au courant de ses dernières aventures, lui envoie tout son soutien. Ce qui lui suffit à se préparer en un temps record. Gel, chemise, pantalon, chaussures. Et clés.

Il ne tarde pas à arriver au lieu de rendez-vous. Son coeur se serre quand il la voit à côté de lui. Elle n'a pas l'airs heureuses, mais c'est peut-être juste comme ça qu'il la vois pour légitimer ces sentiments qu'il n'arrive pas à retenir. « Salut, pardon pour le retard j'ai été retenu... » ... par sa flemme. Ses yeux croisent ceux d'Adèle et il lui sourit avant de détourner son regard, s'intéressant subitement au collègue à côté duquel il s'installe.

Sujet: Re: why don’t we run away ? - adoan Dim 11 Sep 2022 - 17:30

You could break my heart in two but when it heals, it beats for you. I know it's forward, but it's true. I wanna hold you when I'm not supposed to. When I'm lying close to someone else. You're stuck in my head and I can't get you out of it. If I could do it all again, I know I'd go back to you - @Noan Chase

Malgré les minutes qui défilent, Adèle n’arrivait toujours pas à profiter de la soirée. Elle qui ne rêvait que de rentrer chez elle et d’ôter ses talons superficiels, d’enlever ce rouge de ses lèvres qui lui brûlaient toujours depuis le baiser passionné échangé avec son ex. Noan. Elle ne pensait qu’à lui alors que tout son corps réclamait la douceur de sa peau. Prénom interdit, elle se forçait à l’oublier en se rappelant comment les choses s’étaient terminées entre eux. Pourquoi vouloir la retenir ? Pourquoi s’accrocher à ses lèvres si ardument alors qu’il lui avait bien fait comprendre qu’il ne voulait plus d’elle. Adèle avait mal. Si mal. Elle se souvenait encore de ses mots et de la froideur avec laquelle il lui avait fait comprendre qu’il n’avait peut être jamais eu de sentiments pour elle. Contradictoire pure avec son comportement d’il y a quelques jours. Elle ne comprenait pas et se perdait dans ses pensées alors que Miles pressait son bras un peu trop fort pour la ramener à la réalité. Cette violente réalité qui était la sienne et qui n’écœurait beaucoup trop. Elle relevait son regard vers lui pour lui sourire tendrement alors que les yeux, durs, de l’homme lui rappelait à l’ordre. Elle n’avait pas remarqué qu’être autant ailleurs avait été constatés par les convives de la soirée. Des questions s’enchaînent, ça ne va pas ? Trop de pression au boulot ? Adèle faisait mine de rien, rassurant ses interlocuteurs en leur expliquant rapidement qu’elle avait eu juste une semaine fatigante et qu’elle ne s’en était toujours pas remise. Si elle avait imaginé que sa réponse allait détendre Miles, c’était tout le contraire. Ses collègues le taquinaient en lui disant qu’il avait abusé, qu’il aurait pu avoir la gentillesse de la laisser se reposer. Mais un Miles sous l’effet de l’alcool, c’est un Miles qui ne tolère pas les remarques des autres.

Elle savait, Adèle, que Miles avait l’intention de lui dire quelque chose, coupé en un instant par l’arrivée de Noan. Elle ne s’autorisait même pas à répondre à son sourire alors que les yeux de Miles l’observaient. Lui non plus, n’était pas dupe. Il avait conscience qu’elle avait mis plus de temps à rentrer qu’il ne le fallait la dernière fois et il savait que Noan était resté sur place. Elle se souvenait encore de cet interrogatoire auquel elle avait dû faire face en rentrant, de ses mises en garde et de son long monologue sur comment il l’avait sorti de cette période terrible. Pressant à nouveau son bras, Miles se levait pour faire obliger la blonde à faire de même, expliquant aux autres qu’ils allaient se servir au comptoir. Adèle ne voulait pas d’un autre verre et elle ne voulait pas non plus que Miles continue de consommer. Elle avait bien vu qu’il avait dépassé sa limite depuis bien longtemps et pour la première fois de sa vie, elle avait peur de ce que cela allait faire de lui. Mais sans dire un mot, elle le suivait alors qu’il prenait sa main de force dans la sienne. Tout du long, son cœur battait fort la chamade, craignant ce qui allait lui tomber dessus. C’est quoi ton problème ? Tu fais la gueule à longueur de temps, tu pouvais pas faire l’effort au moins pour ce soir ? Moi aussi je travaille je te signale, c’est pas pour autant que je le montre. T’attends peut être que quelqu’un le remarque, tu veux attirer l’attention c’est ça ? Sans avoir le temps de lui répondre, Adèle accusait les coups verbaux, son cœur se serrant davantage à chaque fois. Pourquoi devait-il se comporter ainsi ? Pourquoi devait-il lui parler de cette manière ? « Je t’avais dit que je voulais pas venir Miles, contrairement à toi, je ne peux pas faire semblant ». Tu regrettais d’avoir prononcé ses mots, sortis bien trop vite d’entre tes lèvres. Tu le regardais pouffer de rire, se moquant ouvertement de tes ressentis. J’en ai rien à foutre en fait de tes caprices de princesse, maintenant t’es là, alors tu fais la belle et t’arrête de m’emmerder. « Ne me parle pas sur ce ton. Tu as assez bu, tu ne voudrais pas qu’on rentre, on pourrait en parler calmement à la maison ? ». Adèle tentait de tempérer la situation, mais clairement, c’était un échec. Miles agrippait son bras brutalement, la colère pouvant se lire dans ses yeux. J’crois que t’as pas compris que c’est pas à toi de décider là, t’as pas à me dire ce que je dois faire, tu ferais mieux de la fermer parce que tu commences sérieusement à m’énerver là. Jamais il ne lui avait parlé de cette manière et même si elle savait que l’alcool était le premier responsable, elle ne pouvait s’empêcher d’être malheureuse et d’avoir peur alors qu’il secouait son bras pour accompagner ses mots. « Miles, tu me fais mal, s’il te plaît… ». Mais le supplier n’avait pour effet que de le mettre davantage en colère, voyant que sa belle ne voulait pas se soumettre à ses demandes. Son poignet endolori, elle ne savait pas comment se sortir de cette situation, laissant uniquement ses yeux s’humidifiaient alors même qu’elle se faisait force de ne pas craquer.

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Sujet: Re: why don’t we run away ? - adoan Jeu 27 Oct 2022 - 17:11

why don't we run away?

rp w/ @adèle marlow

La voir avec Miles continue de lui fendres le coeur en un milliers de morceaux. Car s'il l'a su plus heureuse avec lui, en train de se reconstruire suite à ce qu'il lui a infligé, Noan n'en croit plus un mot. Adèle et lui sont fait pour être ensemble il en est persuadé et il fera tout pour contrer les obstacle sur son chemin. Même si l'obstancle en question c'est un ami et collègue. Qui fait tout pour lui montrer ce qu'il a perdu. Car oui, l'amitié entre les deux hommes commence à s'effriter autant que la bonne humeur de Noan maintenant qu'il est arrivé et qu'il voit les gestes de Miles envers Adèle, des gestes qu'il fait sans le quitter du regard, comme pour le narguer. Mais l'ignorance méprise tout et Noan s'efforce d'en arriver là alors même qu'il n'y arrives pas.

Mais ignorer, ce n'est pas ne pas lancer quelques regards furtif en direction de la blonde avec qui chaque coup d'oeil est un battement supplémentaire de vie. Non, Noan ne se laisseras pas ridiculiser par cet ami qui n'en est plus vraiment un, ce collègue qu'il préfère éviter à tout prix. Surtout depuis qu'il a remarqué que les regards de Miles sont majoritairement acides quand ils en sont pas mauvais, chaque fois qu'il est dans une situation délicate. Comme s'il s'en réjouissais.

Et en regardant furtivement, il les voit s'éloigner, trouvant la main de son collègue un peu trop fort serrée sur le bras de la blonde. Mais il ne se lève pas. Pas tout de suite. Jusqu'à ce que la situation semble un peu dégénérer. Doucement, histoire de ne pas faire poser plus de questions aux gens, sous prétexte de se resservir, Noan se lève et décide de s'avancer vers eux tout en feintant une autre direction. Puis finalement... Il se râcle la gorge à leur hauteurs. « Hmm... euh... salut. Tout va bien ? » ... Les yeux d'Adèle lui répondent que non. Mais il attend qu'elle le formalise à haute voix. Ce n'est pas le moments de faire une esclandre pour "rien".

Sujet: Re: why don’t we run away ? - adoan Mer 2 Nov 2022 - 21:01

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Elle savait Adèle. Elle savait qu'elle n'aurait pas dû accepter de venir ce soir. Elle savait que ça allait être un désastre et qu'elle allait en souffrir, mais comme d'habitude, elle a cédé face aux envies de Miles. Désormais, les larmes aux yeux, elle regrettait d'être ici, voulant se faire toute petite dans un coin. Elle avait l'impression d'être sa chose, qu'il pouvait la manier comme bon lui semblait et elle détestait ça. A quel moment avait-elle décidé d'accepter de se faire traiter de la sorte, elle qui s'était promise de ne plus tomber dans le piège après Noan. Comment pouvait-elle continuellement faire le mauvais choix ? Rentrer, Adèle ne voulait rien de plus. Elle voulait s'enfermer chez elle à double tour et ne voir personne, loin de Miles, ce qui n'était pas possible étant donné qu'ils vivaient sous le même toit. Se sentant coincée face à son bourreau, elle se sentait flanchée, prête à exploser en larmes. Du moins, jusqu'à ce que la douce voix de Noan lui parviennent jusqu'aux oreilles, ayant l'effet immédiat d'un soulagement en elle. Miles en profitait pour lui lâcher brutalement le bras, afin d'éviter tout soupçons à son égard. Il était malin, plus qu'elle ne l'avait imaginé. S'il avait l'alcool mauvais, Adèle n'était pas stupide pour autant, elle savait pertinemment que pour lui, c'était un espèce de jeu malsain qui lui permettait d'avoir le dessus sur elle, lui laissant la liberté de pouvoir l'exhiber à sa convenance. Encore plus devant Noan. Pour une raison qu'elle ignorait, il aimait beaucoup se servir d'elle pour provoquer son collègue, alors même qu'il n'y avait aucune raison. Après tout, c'était terminé entre eux, Noan le lui avait fait bien comprendre.

Et si tu t'occupais de tes affaires Chase ? Y'a rien qui te concerne ici alors dégage, je parle avec ma copine là. Adèle ne le sentait pas, son instinct la poussait à se dire qu'elle devait intervenir rapidement où Miles allait s'en prendre à Noan. Elle le connaissait assez pour savoir qu'il était capable d'aller très loin en étant pas sobre, encore plus lorsqu'il se sentait menacé, même si Noan n'était pas là pour cela. Pourtant, elle n'y arrivait pas. Aucun son ne sortait d'entre ses lèvres alors que tout son corps voulait éloigner Noan de là. Pas pour éviter que la situation ne dégénère, pas pour éviter de se mettre dans de beaux draps, mais parce qu'elle voulait protéger Noan. Malgré tout, elle n'arrivait à rien dire, accablée par la peur. Elle avait eu juste le temps de croiser le regard de Noan, le suppliant presque de ne pas partir et de ne pas la laisser seule ici. « Ca va, je veux juste rentrer chez moi » qu'elle finissait pas lâcher en tentant de s'extirper de Miles et dans l'intention de partir récupérer ses affaires. Mais Miles ne l'entendait pas de cette oreille, il essayait à nouveau de s'agripper à Adèle mais ce fut un échec. Au lieu de ça, il poussait le serveur qui renversait le contenu de son plateau au sol, les boissons pour des clients de l’établissement éclatés au sol. C'est bon ? T'es contente là ? Tu peux pas rester tranquille une seconde, t'es obligée de faire ton cinéma à chaque fois ? J'ai plus envie de te voir, barre-toi où tu veux tant que je ne te vois plus. Adèle n'en pouvait plus, c'en était trop. Ne souhaitant plus subir autant, elle se frayait un chemin jusqu'à la table pour arracher son sac et sa veste et faire demi-tour de suite pour sortir de la boite de nuit, les larmes coulant le long de ses joues. La fraicheur de la nuit lui mordait les joues mais elle n'en avait que faire, maintenant qu'elle sanglotait sans pouvoir se contrôler. Elle se sentait humiliée et tellement blessée qu'elle n'avait plus les mots. Elle ne pouvait pas continuer comme ça et il était évident qu'elle devait faire quelque chose pour se sortir de cette situation.

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Sujet: Re: why don’t we run away ? - adoan Ven 11 Nov 2022 - 12:12

why don't we run away?

rp w/ @adèle marlow

Le ton de Miles le met dans une fureur qu'il a du mal à contenir, Noan. Parce qu'il veut protéger Adele et qu'il voit très bien qu'elle est menacé. Dire que son collègue avait été un de ses plus proches amis quand tout semblais contre lui. « Ça me concerne toujours quand je vois un abruti maltraiter sa petite amie. » Évoquer la jeune femmes comme telle l ui brise le couer, mais c'est ce dont il est question, qu'il le veuille ou non, alors qu'il sait que s'il n'avait pas été si bête, il n'y aurait jamais eu de telle situation et Adèle n'aurait pas été en dangers. Pas avec lui. Le ton menaçant de Miles n'effrait pas Noan qui sait très bien qu'il est là pour Adèle. Puis autour d'eux, s'ils font trop de bruit, quelques têtes pourraient s'intéresser à ce qu'il se passent si Miles venait à s'ecrier trop fortement.

Son coeur se serre de tristesse quand Adèle annonce qu'elle veux juste rentrer chez elle. Il donnerait n'importe quoi pour l'accompagner. Mais ce n'est pas suffisant. Alors qu'il s'apprête à tourner les talons en espérant que les deux le suivent, son collègue rouvre encore la bouche pour lancer des horreur.

Il a du mal à se retenir. Il se jette sur lui pour le prendre par le col et le coller contre le mur. « Ça suffit, Miles. Tu vas te calmer, respirer fortement, aller marcher ou je ne sais trop quoi, prendre l'air. Et dessaoûler. Quand ce sera fait, tu réfléchiras à ton comportement et à de bonnes excuses à donner à Adèle, d'accord ? D'ici là, si je te vois l'approcher, tu vas le regretter d'accord ? » Ses paroles sifflées d'un air mauvais, il finit par lâcher le collègue. La masculinité toxique, très peu pour Noan. Lui qui n'est pas violent n'a pas pu s'en empêcher. Titubant et sans un mot, Miles s'extirpe vers la sortie, s'attirant quelques regards curieux.

Noan en profite pour aller retrouver Adèle, qui s'avance vers la sortie. « Je peux peut-être t'accompagner ? »

Sujet: Re: why don’t we run away ? - adoan Lun 2 Jan 2023 - 17:00

You could break my heart in two but when it heals, it beats for you. I know it's forward, but it's true. I wanna hold you when I'm not supposed to. When I'm lying close to someone else. You're stuck in my head and I can't get you out of it. If I could do it all again, I know I'd go back to you - @Noan Chase

Elle aimerait que tout ceci ne soit qu'un mauvais rêve, loin derrière elle, comme si ce n'était pas la réalité. Adèle assistait à ce désastre en étant complètement impuissante. Elle n'était pas comme ça avant, non, jamais elle n'aurait laissé quiconque lui parler sur ce ton et de la sorte auparavant. Bien que douce et bienveillante, elle savait aussi sortir les griffes et défendre son intérêt lorsque la situation l'exigeait. Elle se trouvait bête à présent, Adèle. Bête de garder le silence face aux horreurs qui sortaient d'entre les lèvres de son petit-ami, lui qu'elle voyait comme son sauveur quelques temps avant. Ce soir, il n'avait rien de flatteur à ses yeux et elle voulait s'éloigner le plus possible de lui. Elle avait l'habitude quelque part, ce n'était pas la première fois qu'il avait l'alcool mauvais et qu'il s'emportait en la prenant pour cible, comme si elle était devenue la raison de tous ses problèmes. Mais jamais il n'était allé si loin, jamais il ne lui avait parlé ainsi et encore moins en public. Face à tout ça, elle n'avait pas réussi à réagir comme elle l'aurait voulu. Blessée, Adèle avait préféré se faire toute petite en priant très fort pour qu'il ne fasse pas de scène et qu'elle puisse rentrer chez elle. L'évidence était là : Miles en avait décidé autrement et il était bien décidé à imposer ses envies à tout le monde ce soir. Et c'est la première fois qu'Adèle se rendait compte à quel point le comportement de son partenaire l'effrayait. Jamais elle n'avait eu peur en sa présence, au contraire, il apaisait ses plaies et sa tristesse depuis le début, raison pour laquelle elle restait honteusement avec lui alors qu'elle n'a pas de sentiments amoureux à son égard.

Comme si les rôles étaient inversés, Miles était devenu le méchant de l'histoire alors que Noan volait à son secours, bien décidé lui aussi à imposer sa présence face à son ami qui perdait vraisemblablement la raison. Rassurée par son insistance, elle avait également un peu honte. Ce n'était pas comme ça qu’elle voulait se montrer à lui, comme cette fille pathétique qu'il avait déjà quitté. Qu'allait-il penser d'elle à présent ? De cette relation ? Au final, le problème venait peut être d'elle-même, elle n'arrivait pas à tomber sur le bon et à se faire traiter comme elle le méritait. Il fallait toujours qu'il y ait un souci au bout d'un certain temps et elle finissait toujours par en souffrir. Les relations n'étaient peut être pas faites pour elle et l'idée de s'éloigner de toute romance devenait satisfaisant. Adèle ne savait pas aimer apparemment, alors à quoi bon continuer ?

L'ambiance venait de radicalement changer et Adèle ne s'attendait définitivement pas à retrouver Noan dans cet état alors qu'il poussait Miles contre le mur, lui faisant bien comprendre qu'il devait bien se tenir. Choquée, elle n'avait pas pu s'empêcher de mettre la main à la bouche, ne sachant pas quoi faire. Elle ne voulait pas que les garçons en viennent en mains, déjà c'était ridicule, il n'avait aucune raison de faire ça pour elle, pas avec un ami, mais aussi parce qu'elle ne voulait pas le mêler à tout ça. C'était son problème, sa relation avec Miles et elle ne souhaitait pas que Noan s'attire des problèmes à cause d'elle. Volonté à demi avoué, Adèle savait pertinemment que c'était en réalité parce qu'elle voulait tout simplement le protéger de Miles. L'idée que ce dernier réplique et lui fasse du mal la rendait malade. C'était presque instinctivement qu'elle venait poser son autre main sur le bras de Noan, comme pour lui faire comprendre qu'il ne devait pas aller plus loin. « Il n'en vaut pas la peine, laisse tomber » Elle le connaissait, il était loin d'être du genre violent, mais il était aisé de s'inquiéter en regardant l'état de Miles. Si lui pouvait s'emporter anormalement, il était possible que ce soit le cas de Noan aussi, d'autant plus qu'elle ne savait pas s'il avait consommé de l'alcool ou non et à quelle dose.

Adèle était de suite soulagée une fois que la distance physique grandissait entre elle et Miles. C'était enfin terminé et elle allait pouvoir enfin respirer. C'était du moins ce qu'elle se disait en s'approchant de la sortie, se rendant très vite compte que finalement, c'était le moment où toutes ses émotions allaient se libérer. Elle avait vécu tellement de choses différentes en peu de temps que c'en était trop pour son corps et son esprit. Les joues trempées, tout ce qu'elle voulait désormais, c'était quitter les lieux et laisser le silence prendre les devants. Elle voulait oublier tout ce qui venait de se passer et d'être dit en sachant que ça allait être plus difficile qu'elle ne le pensait. Puis, la douce voix de Noan parvient jusqu'à ses tympans, lui qui lui proposait de l'accompagner. Oui. Non. Elle savait qu'elle allait se sentir bien mieux avec lui à ses côtés, mais elle ne voulait pas qu'il la voit dans cet état, elle se sentait déjà assez humiliée pour la soirée pour en remettre une couche. « Seulement si tu me promets de ne pas te moquer de ma tête » qu'elle lui répondait en riant légèrement, bien consciente que son mascara avait peint son visage depuis un moment. Enfin sortie de la boite de nuit, Adèle croisait les bras face à la fraîcheur de l'air et inspirer un bon coup. « Je ne sais même pas par quoi commencer. Je suis vraiment désolée pour Miles... Et merci aussi, tu n'avais aucune raison de t'opposer à lui et pourtant tu l'as fait. » qu'elle lui disait en reniflant une dernière fois et en l'évitant du regard, toujours aussi honteuse de ce qu'elle venait de lui faire vivre.

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Sujet: Re: why don’t we run away ? - adoan Jeu 26 Jan 2023 - 11:07

why don't we run away?

rp w/ @adèle marlow

Miles le rend nerveux. Ce comportent, il as du mal à l’accepter. Il sait qu’il n’est pas le mieux placé pour parler de comment Adele devrait être traiter, lui-même n’ayant pas fait la bonne chose ni dis les bons mots. Mais jamais il ne lui as manquée de respect comme Miles le fait, et ça, il a dû mal à l’encaisser. C’a été plus fort que lui. Saisir Miles par le col pour le plaquer au mur et le menacer, ce n’es pas ni dans ses habitudes ni dans ses convictions. Lui, le garçon qui n’en impose pas vraiment. Il l’a lâché plus ou moins au même moment où Adele a posé sa main sur son épaule pour le calmer. Ce contact à la fois chauds et froid lui fit l’effet d’un électrochoc. Elle est là. Il a refoulé tellement de choses pour faire en sorte qu’elle soit heureuse, loin de lui, qu’il n’a jamais imaginé que le contact puisse venir d’elle. Pas après la dernière fois. Pas après cette rencontres devant la réserve où leurs lèvres avaient été plus proches que jamais depuis qu’il l’avait quitter.

« Tu as raison », lâche Noan en regardant Miles s’éloigner pour lui lancer un regard mauvais et tourner les talons. Son collègue partant, Noan ne put se résoudre à le lâcher du regard, craignant qu’il revienne sur un coup de tête pour se ravisé. « Adèle », qu’il murmure pendant qu’elle cherche à savoir quoi lui répondre. Mais sa réponses lui suffit et Noan acquiesce, sans sourire pour autant. La situation est trop graves pour ça. « même avec du charbon sur le visage ou une tentative ratée, tu en resterais magnifique. Comment veux-tu que je me moques de toi ? » un doux sourire apparaît sur son visage. Il a beau avoir été d’une violence verbale absolue en lui jurant ne l’avoir jamais aimée, ses fougueux sentiments envers elle n’ont jamais changé.

Il passe son bras dans son dos, en signe de réconforts quand elle s’excuse. « Ce n’est pas de ta faute. C’est lui. Il a franchis les limites. » Son coeur se serre. Aucune raison. Si, elle. « Je n’accepterai jamais qu’on te fasse du mal, Adèle. » Il détourne les yeux et pointe du doigt une direction. « Kenya est là-bas ». Kenya, c’est son pick-up vert défraîchis. Le même pick-up rafistolé qu’il avait lorsqu’ils se sont connu.

Sujet: Re: why don’t we run away ? - adoan Mar 31 Jan 2023 - 22:19

You could break my heart in two but when it heals, it beats for you. I know it's forward, but it's true. I wanna hold you when I'm not supposed to. When I'm lying close to someone else. You're stuck in my head and I can't get you out of it. If I could do it all again, I know I'd go back to you - @Noan Chase

Le savoir a ses côtés était particulièrement rassurant aux yeux de la blonde. Incapable d'affronter davantage de cris et réprimandes de la part de son petit-ami, elle rêvait de silence, de sérénité et de ce sentiment de sécurité qu'elle n'avait pas ressenti depuis bien trop longtemps... La dernière fois ayant été durant cet été où elle était encore sienne. Depuis, elle avait surtout appris à se méfier de tous ceux qui l'entouraient, ayant énormément de mal à s'attacher et à se sentir en confiance. Du moins, jusqu'à ce que Miles ne se fraye un chemin jusqu'à elle, dévoilant son intention de panser ses plaies et d'atténuer sa douleur. Il lui avait fait tellement de bien au départ qu'elle avait du mal à réaliser qu'aujourd'hui, ce n'était plus le cas, comme s'il se pavanait de la posséder. Ce qu'il ne savait pas, c'était qu'une guerre sans merci se déroulait dans l'esprit d'Adèle, là où elle commençait à douter de la bienveillance de Miles.

Adèle était surprise en entendant son propre rire. Discret et presque mélodieux, elle n'était pas du tout d'humour à plaisanter pourtant. Mais Noan avait su la faire rire, elle qui s’imaginait à présent avec du charbon plein le visage. Il avait toujours ce don de trouver les mots justes pour la calmer dans toutes les situations, ce qui n'avait vraisemblablement pas changer depuis. Lorsque un sourire s'affiche à ses lèvres, elle avait l'impression de fondre et elle ne pouvait pas nier que cela provoquait des émotions qu'elle ne devait pas ressentir à son égard. Elle se rappelait de ce court moment qu'ils avaient échangé, là où leurs lèvres s'étaient liés passionnément, comme pour rattraper le temps perdu. Épisode qu'elle devait pourtant effacer de sa mémoire, elle qui restait malgré tout lié à Miles. Ce n'était plus à lui qu'elle voulait penser pourtant, encore une fois, il lui avait prouvé qu'elle devait réellement s'éloigner de lui. Il ne méritait pas plus d'attention de sa part. Malgré tout, Adèle prenait le temps de présenter ses excuses à Noan, c'était quelque chose à laquelle elle tenait, sachant pertinemment que Miles ne ferait jamais de même, alors qu'il était le principal concerné. « Ce n'est pas la première fois que ça arrive Noan ». Elle baisse légèrement la tête en lui avouant cela, honteuse de ne pas s'être améliorée en terme de relation après lui. Elle ne s'attendait définitivement pas à partager une telle information avec lui, ni à lui parlé de près ou de loin de sa relation avec Miles, alors qu'à ses yeux, il n'avait pas fait mieux que son collègue et ami. Mais pour une raison indescriptible, être avec Noan était tout ce qu'elle voulait pour le moment.

Puis, Noan lui explique qu'il n'accepterait pas que quiconque lui fasse du mal et à vrai dire, ça l'a met mal à l'aise. Elle utilise l'air frais comme motif pour croiser ses bras et les serrer plus fort, comme si elle grelottait de froid - ce qui n'était pas faux - alors qu'en réalité, elle tentait de se rassurer elle-même. « Alors pourquoi tu m'en as fait ? » qu'elle chuchotait dans l'intention de ne pas être entendu. Elle ne voulait pas se battre avec lui, pas ce soir, mais elle ne pouvait pas s'empêcher pour autant de se rappeler de cette violente vérité : il l'avait abandonné. « Tu l'as toujours ? Elle m'avait manqué ». Bien sûr que la voiture était le dernier de ses soucis, c'est bien de Noan qu'elle parlait, mais jamais elle ne pourrait l'avouer ouvertement. Une fois proche du véhicule, elle prend place du côté passager avant et tous ces souvenirs qui remontaient à la surface une fois la porte claquée. Elle se rappelait de tous ces moments qu'ils avaient partagé ici même, Kenya étant témoin de leurs rires et gestes de tendresses échangés à ces mêmes places. Une fois que Noan se soit installé au volant, un silence s'imposait entre eux. Après tout, elle était montée sans même lui demander où est-ce qu'ils allaient et elle n'avait pas prévu de passer la soirée avec lui, si ce n'est que partager quelques pas le temps de se calmer. La blonde levait son visage jusqu'à croiser les prunelles de Noan, là où elle se laissait glisser un moment sans rien dire, aucun des deux ne venant briser ce silence qui n'était plus du tout pesant tout à coup. Le désir qu'elle ressentait pour lui la poussait à se mordiller la lèvre inférieure alors que ses joues rosées tournaient à présent vers le rouge. « Je ne veux pas rentrer chez moi Noan ». Elle avait pris la parole d'une voix si douce et délicate, cherchant vraisemblablement à lui faire comprendre qu'elle voulait rester avec lui pour le reste de la soirée et... de la nuit. Elle ne savait pas du tout où cette histoire allait les mener, mais une chose était sure, elle ne pouvait pas le quitter, tout son corps lui criait qu'elle avait besoin de lui ce soir, plus qu'à n'importe quel autre moment.

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☽☽ Right now, I'm shameless, screamin' my lungs out for ya. Not afraid to face it. I need you more than I want to. Show me you're shameless, write it on my neck, why don't ya? And I won't erase it, I need you more than I want to.

why don't we run away?

rp w/ @adèle marlow

Quand elle lui dit que ce qui vient de se passer est déjà arrivé par le passé, Noan ferme les yeux, désespéré. S'il ne lui avait pas fait de mal comme il lui en a fait, tout ça ne serait jamais arrivé. Elle n'aurait pas rencontré la route de Miles et il ne lui aurait jamais fait de mal à son tour. Sauf qu'il en est presque venu aux mains et voir Adèle comme la victime de cet abruti lui fait plus de mal qu'autre chose. Parce que c'est sa faute à lui avant toutes choses.

Quand elle répond à ses mots, il serre violemment sa mâchoire. Elle a raisons, en même temps. L'air assombri, Noan regarde droit devant lui, sa mâchoire toujours fortement contractée. « Parce que je ne suis qu'un con », lâche-t-il sans ciller un instant, aussi peu fort qu'elle. S'il l'a entendue, il n'est pas sûr que l'inverse soit vrai. C'est là loin d'être de vraies excuses, mais c'est suffisant pour le jeune homme pour avouer qu'il n'aurait pas dû.

D'une main il prend la main en face de lui, de l'autre il pose son pouce sur sa joue comme pour la réconforté. « D'accord. » Il sait très bien que ce n'est pas une solution, pas celle à choisir, mais lorsqu'ils montent dans la voiture, c'est la direction de chez lui qu'il prend. Ils arrivent vite et ils se garent en quelques minutes de plus. Quand il descend, il se hâte d'aller ouvrir la porte à celle qui resterait toujours sa princesse, peu importe les épreuves de la vie, celle à qui son coeur appartiendrait toujours. Au début, nul contact entre eux. Il ferme la porte et avance vers la porte de son appartement. Mais sa mien vient frôler la sienne, comme une propositions à la saisir ou bien une douce caresse dans la nuit qui s'offre à eux.

Leurs regards se croisent un moment alors qu'ils sont devant la porte... Et c'est comme si un coup d'oeil suffisait à les faire se comprendre. Alors qu'il s'apprêtais à ouvrir la porte pour la laisser entrer, elle se place légèrement face à lui, et les gestes qu'il a autrefois eus pour elle reviennent machinalement. Sa main revient toucher sa joue, remettre un cheveu derrière son oreille... et glisse sous sa nuque, alors qu'il presse ses lèvres contre celles de la blonde, à la manière dont on précipiterait la réalisations d'un besoin vital, retrouvant peu à peu les sensations qui lui avait si cruellement manquer.

You could break my heart in two but when it heals, it beats for you. I know it's forward, but it's true. I wanna hold you when I'm not supposed to. When I'm lying close to someone else. You're stuck in my head and I can't get you out of it. If I could do it all again, I know I'd go back to you - @Noan Chase

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Sujet: Re: why don’t we run away ? - adoan Mar 7 Mar 2023 - 8:58

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Sujet: Re: why don’t we run away ? - adoan Mar 21 Mar 2023 - 18:05

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