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▎ Job/Studies : comédien, plus accès sur son rôle d'agent artistique de son meilleur ami Elliott que sur sa propre carrière.
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Sujet: ELLIOTT ⊹ what the f are you doing ? Mar 28 Mar 2023 - 21:44
Le message qui ne fait pas plaisir au petit matin. T'as pas été présent la veille et tu sais que t'as merdé à ce niveau-là. Parce que c'était ton rôle de t'assurer qu'après tout ce qu'il a manqué par les derniers jours qui ont couru, qu'avec le degré d'alcool ingéré, Elliott soit toujours présent. Ça ne t'a pas plu de ne pas savoir pourquoi exactement il s'était mis dans ces états, mais t'es pas con, tu as su qu'elle était de retour en ville et tu n'as aucun doute sur le fait qu'ils ont repris contact. Rose. T'as jamais pu te la blairer à l'époque, sans doute juste parce que tu as toujours fait le parallèle de ta vie avec celle de ton ami et que tu es parti du principe que si Tamara était une personne toxique, le crush de l'époque d'Elliott ne pouvait que l'être. En vérité ? T'as jamais cherché à la connaître pour autant, donc t'en sais rien. Et la simple idée qu'elle puisse être dans le sillage d'Elliott de nouveau te donne envie de vomir. C'est Charlie, et ce sera toujours Charlie pour toi. Peu importe que six ans soient passés depuis le décès de ta soeur, c'est toujours autant douloureux pour toi et, égoïstement, peut-être aussi un peu bêtement, tu as pensé que vous serez liés par cette perte et cette douleur le temps de la surmonter tous les deux. Mais t'as pas la pleine certitude que ce soit le cas, persuadé que cette meuf est responsable de son comportement.
Ni une ni deux, tu tapes avec force à la porte de l'appartement d'Elliott en espérant non seulement qu'il est là mais que tu le réveilleras bien si toutefois ce n'est pas fait. L'après midi a un peu avancé, alors clairement, oui, tu espères qu'il sera réveillé.
C'est tout sourire et les yeux écarquillés de surprise, certainement, de te voir ici qu'il t'accueille. Mais toi ? Toi, t'as les bras croisés contre ta poitrine et tu as déjà endossé le rôle de l'agent, plus tellement celui de l'ami.
- Elliott, putain, qu'est-ce que t'as foutu ? Tu lui laisses pas le temps de te faire entrer que tu t'incrustes déjà à l'intérieur. T'as conscience que t'as failli tout faire foirer ? Le théâtre m'a appelé ce matin. Tu peux pas débarquer comme une fleur à quelques heures de la représentation et encore moins sortir de scène comme tu veux ! Mais tu joues à quoi ?! Ni bonjour, ni merde. De toute façon, quand tu joues le rôle de l'agent avant celui de l'ami, tu lui fais pas beaucoup de cadeaux. Ou alors bien empoisonnés, avec juste ce qu'il faut de la touche amicale et fourbe qui te définit si bien.
▎ Job/Studies : comédien, il a lâché ses études de médecine à la mort de sa compagne pour vivre son rêve, et fouler de son pas leste les planches dont il rêvait depuis enfant.
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Sujet: Re: ELLIOTT ⊹ what the f are you doing ? Sam 1 Avr 2023 - 17:14
Il t’avait fallu un peu de temps, ce matin, pour réaliser que la nuit passée avec Rose n’était pas un rêve. A force d’avoir rêvé tout ça, t’avais du mal à te dire que ce qui s’était passé hier n’était pas qu’un rêve, un truc un peu fumeux, sorti tout droit de ton imagination. Mais le moindre des détails était ancré en toi. Chaque seconde était ancrée dans ta mémoire. C’était pas parfait, c’était riche en émotions, entre l’épisode Arno et toi, décidant que tu pouvais aisément sacrifier ta pièce si ça pouvait laisser Rose prendre cette place dans ta vie que tu décidais enfin de lui offrir. C’était pas parfait, non, mais finalement, ça vous correspondait.
Mais en y réfléchissant, tu n’aurais sans doute pas agi de la sorte si Roman avait été là. Tu savais pas où il était, tu savais pas non plus ce qui l’avait retenu, mais entre toi et toi, t’allais pas pleurer : s’il savait, il t’aurait éclaté. D’ailleurs, t’étais étonné d’avoir pu passer une nuit sereine : à sa place, t’aurais défoncé la porte à trois heures du matin. Mais il ne faisait pas partie du GIGN, n’avait pas de bélier ou d’explosifs pour péter ta serrure – en tous cas pas à ta connaissance, ce qui te donnait un avantage : tu pouvais roupiller tranquille sur tes deux oreilles. Le regard dans le vague, tu te réveillais difficilement, et avais attendu que Rose ne file, à regrets, après le petit déjeuner pour te resservir un bol de céréales et finir ton coma sur le canapé, devant One Piece. Littéralement. Putain, tu pensais pas que les aventures de Luffy puissent avoir un effet aussi soporifique sur toi : pourtant, c’était ce même anime, qui étirait tes nuits lorsque tu étais seul : t’étais pressé de connaître la fin.
Ce sont des coups puissants et forts dans ta porte qui t’ont réveillé en sursaut. T’es tombé de ton canapé, emportant dans ta chute le bol de corn flakes ramollis qui s’était renversé sur ton t-shirt et ton tapis. T’avais grimacé, sortant ton haut pour mettre un terme à cette tension de tes muscles causée par le contact du lait froid. Eww.. Tu le jetais à la hâte dans la salle de bains avant de te traîner jusqu’à la porte que tu ouvrais en baîllant, tout sourire en voyant ton pote : non, tu n’étais définitivement pas réveillé : sinon, t’aurais sans doute préféré prendre la fuite par les toits. Le temps que ça monte au cerveau, tu restais complètement stupide face à l’agitation de Romain. « Roman ? Qu’est ce que tu fais... » il te coupait la parole et ton sourire s’éteint instantanément là? plus la peine de demander. Tu levais les yeux au ciel, filant jusqu’à la cuisine et ouvrais ton frigo, vous servant deux verres de jus d’orange. T’aurais bien pris quelque chose de plus fort, mais tu savais que ça aurait empiré ton cas. Il allait falloir la jouer fine « je… J’ai eu un contre temps, j’ai prévenu avant ! Il te l’a pas dit, Wes’ ? » tu pris une gorgée de ton verre et marquais une pause, prenant bien soin de ne pas croiser son regard « j’aurais pas du quitter la scène. T’as raison. Mais… J’me suis mis à saigner du nez, j’aurais du faire quoi ? Faire comme si de rien n’était et flinguer le travail des couturières avec une tâche de sang ? J’suis juste parti le temps de calmer ça. J’suis désolé. J’ai pris rendez-vous chez mon médecin pour régler ce problème. C’est la fatigue. » te faire passer pour victime ? Très peu pour toi. Mais tu n’avais pas d’autre choix, si tu voulais rester entier. Tu récupérais ton paquet de cigarettes et en tirais une que tu allumais à la hâte, ouvrant la fenêtre : si tu croisais son regard, t’étais mort : il te connaissait par coeur. Il avait d’ailleurs sans doute compris que tu mentais.
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Sujet: Re: ELLIOTT ⊹ what the f are you doing ? Sam 1 Avr 2023 - 17:26
Tes yeux le fusillent du regard. Tu te fous aisément de son air fatigué, de ses petits yeux, et plus encore de la tête de déterré, accompagnée d'un morceau de ce qui semble être une céréale dans ses cheveux. Putain, Elliott, mais tu fous quoi en fait ? C'est cette question qui tambourine dans ta tête. T'es même un peu surpris, alors qu'elle ne te laisse pas vraiment de répit, d'avoir été en mesure de mettre autant de temps pour aller jusque chez lui. Pas faute d'avoir foncé.
- Je comprends pas, Elliott. Pourquoi tu veux de moi comme agent si c'est pour foutre n'importe quoi ? J'suis peut-être pas le gars le plus sérieux de la terre, mais toi, t'es en train de me détrôner sévèrement sur le chemi de la connerie là, tu te rends compte ? Sortir de scène... Tu n'arrives même pas à soupirer. C'est pas à Wes de me tenir au courant, c'est à toi. Je suis TON agent, pas celui du théâtre, ni du metteur en scène ni encore de n'importe quel abruti qui veut bien croire ton baratin. Alors à d'autres, s'il te plaît.
Tes bras de nouveau croisés sur ta poitrine alors que quelques secondes auparavant tu le menaçais presque d'un doigt accusateur, tu fulmines. Ta carrière de comédien, t'en as plus rien à foutre. Sans Charlie, impossible pour toi de t'imaginer sur scène, heureux. Mais celle d'Elliott, tu laisseras pas. Tu sais que sa mort a gâché vos vies, mais c'est pas le moment de gâcher ce qu'il reste pas vrai.
Dans son regard, c'est comme si tu comprenais enfin. Donnant un coup de pied dans le vide et faisant un tour sur toi-même tu passes ta tête entre tes mains. Il te faut pas grand chose pour comprendre. Depuis quelques mois, elle est revenue. Et depuis quelques mois tu vois ton meilleur ami et ex beau-frère changer du tout au tout. Toi, tu l'admets pas. C'est pas possible. Mais c'est pas pareil, vous partagiez 50% de votre ADN. Lui, il fait bien ce qu'il veut. Pourtant tu grinces des dents. T'as bien du mal à imaginer tout ça convenablement.
- Saigner du nez, hein ? Tu le connais. Les émotions fortes, il gère pas. Putain comme t'espères te tromper. Tu te fous de ma gueule pas vrai ? Tu inspires. T'es pas un violent ni un colérique. Jamais. Mais t'as besoin qu'Elliott se secoue un peu, bordel de merde. T'étais avec elle, c'est ça ? Pas besoin d'une confirmation. Putain Elliott. Elle est pas saine cette meuf, laisse un peu tomber ! Elle en a rien à foutre de toi qui plus est ! Sauf que t'as aucune idée de si ce que tu dis est vrai ou pas. Mais s'il peut ouvrir un peu les yeux et réaliser que Rose n'est pas le genre de fréquentations qui le fera devenir un comédien de renom et avoir son nom au Hall of Fame... c'est pas plus mal.
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Sujet: Re: ELLIOTT ⊹ what the f are you doing ? Dim 2 Avr 2023 - 21:44
T’avais merdé. Putain que t’avais merdé. Tu te sentais con, mais tu ne pouvais ni lui avouer, ni le laisser gagner : t’avais encore ta fierté, souvent mal placée… Surtout en ce moment même, où tu lui tournais le dos en fumant ta cigarette.
« arrêtes. Roman, s’il te plait, me joue pas le numéro du grand frère prêt à me tirer les oreilles, me faire engueuler par mon daron j’ai passé l’âge. » à quoi reconnait-on un con ? Il ose tout. Et là, t’étais le master connard de la journée. Tu soupirais. Il avait raison. T’avais fait n’importe quoi, mais ton égo ne supportait pas de te faire reprendre une énième fois par ton meilleur pote. Finalement, le prendre comme agent n’était peut-être pas l’idée du siècle ? En fait, si. Car il était le seul à comprendre. A savoir. Le seul, aussi, à qui tu faisais confiance, malgré sa connaissance beaucoup trop poussée de tes points faibles : avec d’autres, ça t’aurait fait flipper. Avec lui ? T’aurais pu le suivre les yeux fermés : tu savais qu’il ne ferait pas de ces fragilités une arme qu’il retournerait contre toi. « je t’ai dit que j’étais désolé. J’aurais du te le dire, mais j’ai paré au plus pressé. Et puis merde, viens pas me faire la leçon alors que t’es toi même pas foutu d’être là, Rowmaïn » tu l’observais, un air de défi dans le regard : tu savais qu’il détestait qu’on l’appelle par son vrai prénom, à cause de l’accent dégueulasse qu’on y mettait, par ici. Toi, t’avais été à bonne école : Charlie t’avait appris. Ton accent n’était pas le meilleur, mais peut-être respectable. Cependant pour cette fois, tu ne faisais aucun effort : tu savais que ça énerverait ton acolyte.
Tu tirais sur ta cigarette. La colère continuait de monter alors que, pourtant, tu savais que tu étais le seul responsable. D’abord, tu l’avais jouée fourbe, sans même penser une seconde que ça se retournerait contre toi. A sa remarque, ton regard se figeait, t’étais comme tétanisé. Merde. Il avait compris. Quel con, mais quel con t’étais d’avoir pris ton meilleur pote pour agent ? Il ne retournerait sans doute pas tes points faibles contre toi, mais tu pouvais pas le balader, lui. « Non. J’suis sérieux. Je sais pas, c’était sans doute le stress. Tu sais que j’ai du mal avec… ça. j’ai merdé, c’est bon, j’le referai plus. Heureusement, Kyle a géré. C’est à ça que servent les doublures, non ? Et puis merde, j’suis pas parti vingt ans, j’ai une conscience professionnelle, quand même ! » tu pris une gorgée de ton jus, regardant par la fenêtre. Toi ? Parler de conscience pro ? Le foutage de gueule de l’ultime. Mais bon, à ce qui se dit, plus c’est gros, plus ça passe, hm ?
Seulement voilà. Roman n’était pas dupe. Ton coeur se serrait, tu ne voulais pas lui faire de mal. Toi et lui partagiez cette douleur depuis si longtemps, tu ne voulais pas l’y laisser seul. Tu ne pouvais pas te résoudre à lui annoncer que tu l’abandonnais dans sa merde qui était tout autant la tienne, avant la réapparition de Rose dans ta vie. Mais s’il savait. S’il savait que depuis son retour, tu ne t’étais jamais senti aussi bien, aussi heureux. vivant Tant pis. Tu jouerais la comédie. Il ne devait pas savoir. Pas tout de suite. Tu fronçais les sourcils, écrasant ta cigarette dans le cendrier avant de refermer la fenêtre « de qui tu parles Roman ? Je te l’ai dit : j’ai été calmer mon saignement de nez, c’est tout ce qui s’est passé ! » tu restais silencieux, cherchant une réponse dans son regard, avant qu’il ne parle de relation saine. bingo. tu soupirais et levais les yeux au ciel « tu délires complètement Rivière. Tu sais très bien qu’elle est à Washington et qu’elle n’est pas prête de revenir. Arrête ta parano. »
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Sujet: Re: ELLIOTT ⊹ what the f are you doing ? Dim 2 Avr 2023 - 21:58
C'est pas que tu veuilles jouer les darons ou les donneurs de leçon. Mais là, c'est ta casquette pro qui prend le dessus, même si Elliott n'a pas l'air d'avoir envie de le comprendre. T'es pas le meilleur pour lui dire quoi faire même s'il a placé sa confiance en toi pour avancer dans sa carrière. Alors tu donnes tout ce que t'as, même si ça veut dire laisser les frictions avec lui prendre le dessus.
- Tu sais très bien que c'est pas à ça que "je joue". Je suis ton agent et j'agis comme tel. Maintenant si ça te convient pas trouve toi un autre bouffon à prendre pour un con, mais tu ne m'entraîneras pas là-dedans, Elliott. Quand il joue aux petits cons comme ça, t'as encore plus envie de l'enfermer dans son appart ou, bien moins spacieux, dans sa salle de bain pour qu'il y réfléchisse à deux fois. Bien sûr, y a toujours l'option toilettes mais tu comprends pas pourquoi, sur les siens, y a pas de verrous. Ah, ces américains. Améri-cons oui. Et clairement, Elliott illustre parfaitement ton propos pour le coup.
La moutarde te monte au nez. Il t'appelle rarement par ton "vrai" prénom, mais quand il le fait, il le fait un minimum correctement, seul type dans ce pays de fous dont tu tolères la prononciation.
- Ne renverse pas la situation, Elliott. J'étais pas absent pour mon petit plaisir, à la différence. Contrairement à ce que tu as fait, toi, moi je travaillais. Pour toi, au passage. Ça te semble peut-être inconcevable, mais je passe pas ma vie à jouer au plus con, je te prends sérieusement. Il s'rait peut-être temps que t'en fasses de même de ton côté et que t'arrêtes de prendre tout le monde pour des idiots, moi le premier, non ? Le ton est monté d'un coup, t'as du mal à comprendre pourquoi. Ton prénom prononcé de la pire des façons, alors que tu sais qu'il l'a fait exprès ? Ou simplement le fait qu'il joue les mauvaises fois jusqu'au bout. Qu'il joue les crétins passe encore, mais qu'il te prenne pour un crétin, non. T'as beau ne pas être le type le plus sérieux du monde, t'as un brin d'intelligence et tu sais percer ton meilleur ami à jour.
- Ouais c'est ça. Console comme tu veux avec ta conscience professionnelle. Mais si tu la travailles pas un peu plus, tu vas perdre ta place au théâtre. C'est vraiment ce que tu veux ?
Ça t'énerve. Mais oui putain c'que ça t'énerve ! Tu sais très bien qu'il te ment éhontément et c'est peut-être le pire. La preuve que cette meuf lui tourne le cerveau et n'est pas celle qu'il lui faut.
Tu soupires, à peine plus calme. Qu'il continue dans sa lancée en pensant que tu vas mordre à l'hameçon tel un petit poisson dénué du moindre bon sens, ça te tue.
- T'arrêtes un peu de me prendre pour un abruti ? De tous tes voisins c'est la seule conne à avoir mis son prénom en plus de son nom sur la sonnette. Et j'ai vu le paillasson avec la rose devant la porte à côté. En plus d'être un véritable poison elle est vraiment stupide. Je t'en supplie, Elliott. Eloigne-t-en. Ou simplement arrête de me mentir sans ciller. T'es peut-être un bon comédien mais si c'est pour que tu partes sur cette pente glissante, j'ai pas envie d'être témoin de ça.
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Sujet: Re: ELLIOTT ⊹ what the f are you doing ? Dim 2 Avr 2023 - 22:28
Ca faisait longtemps, qu’il ne t’avait pas menacé de rendre son tablier. En temps normal, ça te faisait marrer. Parce qu’il le disait dans un ton qui s’y prêtait. Mais cette fois-ci, t’arrivais pas à savoir : jouait-il la comédie ou était-il sérieux ? Difficile de savoir, lorsqu’on était face à un si bon comédien que lui. Putain, comme t’aurais aimé qu’il refuse d’être ton agent si ça aurait pu être synonyme d’une carrière – une vraie, pour le type le plus talentueux que tu connaissais. Mais tu savais. Tu savais que depuis Charlie et son départ, tout avait changé. Si toi, t’avais réussi à reprendre cet élan pourtant si douloureux, l’envol qui te permettait de toucher le firmament chaque fois que tu montais sur scène, ton frère de coeur, lui, était resté cloué au sol. Stoppé en plein vol. Parfois, tu avais essayé de remettre l’idée sur le tapis. Mais il la chassait, prétextant que les choses étaient bien mieux ainsi. Mais pas à toi. Pas comme ça. Tu soupirais, sachant pertinemment que t’allais trop loin. Que ton ingratitude te perdrait, que tu allais finir par perdre celui pour qui t’aurais donné un rein et qui, malgré ses frasques, t’aidait à garder l’équilibre. Comme une béquille. Tu t’asseyais, fermé comme jamais, sur le plan de travail, tes deux mains serrant ton verre entre elles tandis que tu exprimais ta nervosité par un balancement de jambes, à l’image du chat qui balance sa queue nerveusement avant de vous mordre. Plus d’argument. Il avait raison, ce con. « Roman. C’est bon, calme toi. Je sais les enjeux. Je sais que je t’ai foutu dans la merde. Je sais aussi que ta réputation a du en prendre un coup. Ça va pas devenir une habitude. Tu sais que je suis fait pour ça. Tu sais que j’aime jouer plus que vivre. La journée de samedi… elle était insane. C’est ça, la vérité. J’ai essayé de faire au mieux. J’me suis dit que je pourrais être partout à la fois mais… j’ai pas le don d’ubiquité. Ca ne se reproduira plus. Je suis sincèrement désolé. J’vais… J’vais bosser. Aussi sérieusement que je l’ai fait jusqu’ici. Et j’vais faire en sorte d’être ponctuel et … tout le bordel. » tu battais en retraite, tu savais pertinemment ce qu’il voulait entendre, autant en finir tout de suite. Tu t’étais excusé, prêt à tenter un changement de sujet, mais restais bouche bée. Et merde. Il était observateur, en plus d’être le meilleur agent que tu connaisse. fait chier
Mais tu n’aimais pas la façon dont il parlait de Rose. Tu reposais ton verre, tes deux mains agrippant le plan de travail « Oh ! Du calme Rivière. J’t’interdis de parler d’elle comme ça. C’est moi et uniquement moi qui ai fait de la merde. Elle a rien à faire dans cette histoire. C’est vrai. J’ai menti. Parce que c’est exactement ça que je voulais éviter. Je sais que tu l’aimes pas. Je sais que tu l’aimais déjà pas avant. Mais tu sais aussi bien que moi que depuis cette époque, les choses ont changé. J’ai jamais aimé quelqu’un comme j’aimais ta sœur. Tu le sais, putain Romain, tu le sais ! Mais je suis mort, moi aussi. Je suis mort le jour où les médecins ont appelé pour nous dire que c’était fini. Ca fait six ans ! Six putain d’années que je fais semblant d’être vivant, elle est là la vérité le coeur lourd, tu sentais les larmes monter. Tout ton corps se tendait, tant il t’était coûteux de retenir ces larmes de couler. « Depuis que Rose est de retour… je suis de nouveau en vie Roman. La traite pas comme ça. S’il te plaît. Elle n’est pas comme ce que tu imagines. Rose n’est pas un danger. » Tu pris une grande inspiration et passais une main dans tes cheveux, tremblant. T’en ressortais un bout de ce qui te semblait être des céréales. Pour l’émotion, on repasserait. Mais t’étais on ne pouvait plus sincère dans tes mots et intentions. Il t’avait demandé de ne plus mentir ? Pas de problème.
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Sujet: Re: ELLIOTT ⊹ what the f are you doing ? Dim 2 Avr 2023 - 22:45
C'est bas, comme angle d'attaque et même toi tu le sais. Mais par moments, t'en as marre des frasques d'Elliott. T'as été là pour l'aider à chaque moment du deuil de Charlie et tu sais très bien que ni toi ni lui n'en êtes vraiment remis. Surtout pas toi, à vrai dire, lui tu sais pas, le sujet est presque devenu tabou tant il te fait souffrir. Mais c'est plus fort que toi, il faut que tu la ramènes. Bien sûr que non tu l'abandonneras pas si sec que ça. Sauf que si ça peut le faire réagir, tu prends. Autant qu'il réalise un minimum à quel point ça va pas et qu'il laisse sa mauvaise foi au porte-manteau de son entrée pas jusque là.
Tu soupires de soulagement en l'entendant. C'est con. Mais rien que son ton te semble être un aveu.
- Ça va, c'est bon. J'me fous de ma réputation, je remonterai pas sur les planches avant un moment, voire à jamais. C'est de la tienne dont je me préoccupe, juste la tienne. Tout ce que je te demande, c'est que si ça devait se reproduire, tu m'envoies un PUTAIN DE SMS pour que je puisse gérer ça de mon côté. Si c'est pas trop te demander bien entendu. Je suis aussi là pour ça, tu sais. C'est mon rôle de m'occuper du relationnel, et de tes retards. Mais au moins que je sois au courant. Pas mis au pied du mur quand on me balance l'information. Sinon ça marchera pas longtemps. T'es davantage attristé par cette vérité qu'en mode reproche. Parce que si lui ne peut pas se défendre comme il le veut auprès de Wes, toi, au moins, t'as l'opportunité de le faire. Arrondir les angles c'est aussi ton taf après tout.
Tu grimaces. Parce qu'il la défend. Parce que t'as pas envie qu'il la défende. Tu veux continuer à la diaboliser, amalgame filée telle une bonne vieille métaphore entre Tamara et elle.
- Non je l'aime pas. Je comprends pas ce que tu lui trouves. Elle est fade et à son contact tu prends que des mauvaises décisions. Touché. Charlie. Charlie, ta soeur. Ce putain de trou béant dans ta poitrine depuis qu'elle a quitté ce monde. Je sais, Elliott, que tu lui réponds les dents serrées. Trop compliqué d'entendre ça. Peut-être parce qu'égoïstement tu ne veux pas qu'elle soit remplacée. C'est pas comme ça que je le vois, je suis désolé. Je me trompe peut-être. Peut-être que c'est toi qui te trompes. Mais je peux pas. Surtout pas quand je vois qu'elle a trouvé le moyen d'être ta voisine pour se rapprocher de toi et te retourner. J'ai pas envie que tu souffres, Elliott. T'es mon meilleur pote, mon frère. J'suis désolé, mais je peux pas, je l'ai jamais sentie. La vérité ? tu as jamais cherché à la connaître non plus, tu la juges simplement à un ressenti dans un moment merdique de ta vie où toutes les nouvelles figures féminines de vos vies étaient diabolisées par ta vision déformée de tout.
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Sujet: Re: ELLIOTT ⊹ what the f are you doing ? Dim 2 Avr 2023 - 23:13
Toi qui avais souvent du user de tes charmes pour faire passer la pilule lorsque tu merdais ( pas plus tard qu’hier, t’avais du faire du charme à ta proprio, pour ne pas qu’elle te foute dehors, tout ça parce que t’avais eu la flemme de lui faire son virement… jeez, vivement le temps où tu serais propriétaire… mais pour ça, faudrait que tu cherches des annonces, et là aussi, t’avais un poil dans la main monstrueux, de la taille d’un baobab ) t’avais parfois du mal à te dire que la sincérité était la meilleure des choses. La preuve, ton ami semblait se calmer, du moins un peu, assez en tous cas pour que tu ne fasses plus face à un mur. Tu soupirais « oui. J’t’enverrai un message, c’est promis. Avoues surtout que tu te languissais d’avoir de mes nouvelles, hm ? Ne t’inquiètes pas. Personne prendra jamais ta place. T’es mon emmerdeur préféré, j’changerais de frère pour rien au monde. » tu lui adressais un clin d’oeil moqueur, préférant ne pas relever sur ses affirmations : l’idée même de ne plus voir son génie exceller te foutait les boules. Mais tu savais aussi qu’il n’était pas question de ça pour le moment. « je te promets de faire attention. »
Tu redescendais de ton perchoir et levais les yeux au ciel « ça tombe bien, j’te demande pas de comprendre. Juste de me faire confiance. » tu secouais la tête, amusé « Roman… Même sans elle, j’prends de mauvaises décisions. Quand tu m’as assigné à domicile, elle était plus à Fall River, et ce depuis des mois, p’t-être même des années. Ca m’a pas empêché de faire de la merde. Tu la juges sans la connaître. Elle y peut rien, si j’suis l’type le plus teubé de la ville. Tu haussais les épaules et soupirais [b] « j’vais pas te raconter l’histoire. Elle ne t’intéressera pas, de toutes façons. Je sais que tu l’associes à Tamara. Mais elles n’ont rien à voir. Pour ce qui est de l’appart, saches que c’était un hasard. Elle a même proposé de déménager, à un moment où on était en froid, si tu veux tout savoir. » tu attrapais de quoi grignoter dans ton placard « allez. Arrêtes de jouer à plus con que moi. T’as mangé ? »
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Sujet: Re: ELLIOTT ⊹ what the f are you doing ? Dim 2 Avr 2023 - 23:24
Putain c'que t'aime pas ce genre de moment où tu joues les gendarmes pour Elliott. C'est vraiment ce que tu hais le plus dans le fait d'être son agent. Alors bien sûr, pas tout le temps. Parce que d'ordinaire, tu peux déconner et le mettre dans de sales situations. T'aurais bien eu envie de le faire, là, maintenant, mais sous le coup de la colère, ou du moins de la frustration d'être mis au pied du mur comme ça, tes vilaines blagues n'auraient rien eu de blagues.
Tu roules des yeux. Bien entendu tu sais qu'une partie de ce qu'il t'a dit était là pour calmer le jeu. Le problème, c'est que, pour le coup, tu es incapable de savoir quelle partie. Et étrangement, tu veux pas savoir, parce que ça veut dire pousser encore ce débat plus loin et t'es déjà épuisé de celui-ci alors que ta journée n'a même pas vraiment commencé, première tâche du jour, après avoir encaissé la nouvelle et pris sur toi un temps, venir lui demander des comptes.
- Si tu le dis. T'es pas tant gêné que quelqu'un prenne ta place, ironiquement. Plus qu'on prenne la place de ta soeur. Simplement parce que t'es un homme à terre et que tu as désormais du mal à comprendre l'amour alors que tu n'as plus de place dans ton coeur pour ça. La différence ? C'est qu'Elliott ne critique pas Claudia à tout va. Il sait qu'elle est là pour la figuration. Alors pourquoi, s'il se mêle pas de ta vie, tu ressens ce besoin irréversible de te mêler de la sienne, bordel ? C'est tout ce que je te demande. J'vais pas pouvoir te sauver les miches très longtemps si je suis le dernier au courant.
Tu roules des yeux. Oui, tu lui fais confiance. À lui. Mais pas à elle. C'est plus fort que toi. La mention de Tamara te fait l'effet d'un couteau dans le dos et te donne le souffle court. Ce que t'as ressenti pour elle, c'est désormais aussi difficile que gérer cette tristesse qui te coupe la respiration chaque fois qu'il est question de ta soeur.
- Ouais peut-être. J'aime pas l'influence de cette meuf, je suis désolée. Pour moi, c'est rien qu'une pauvre meuf et c'est tout. Tu inspires profondément. Je veux bien te faire confiance pour te protéger, mais c'est pas avec elle sur le pallier d'en face que tu seras heureux, Elliott. Tu grimaces lorsque son prénom sort de tes lèvres. Tamara ou pas. Là, c'est toi le petit con qui fait preuve de mauvaise foi et tu le sais. Mais le simple fait qu'il précise qu'ils étaient "en froid" suffit à te convaincre. Et vous pouviez pas rester "en froid" hein ? Tu roules des yeux. Bref, passons. Bien sûr que non j'ai pas mangé ! J'me suis retenu de défoncer ta porte au moment où j'ai été informé pour hier. J'ai pas vraiment pris le temps de me faire mijoter des légumes, si tu vois ce que je veux dire.
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Sujet: Re: ELLIOTT ⊹ what the f are you doing ? Mer 12 Avr 2023 - 17:19
Tu détestais ; lorsque Roman prenait son rôle autant au sérieux. Et pourtant, c’était pour ça, que tu lui avais proposé cette place à tes côtés. Ce type avait la faculté étonnante de pouvoir mettre de côté ses pulsions enfantines, lorsqu’il s’agissait de bosser. Mais pas toi. Non. Parce que toi, Elliott Collins, Samuel, de son prénom d’agaceur de daron (et aujourd’hui d’agaceur d’agent) tu ne savais pas ce que signifiait « séparer vie professionnelle et vie personnelle ». Sans doute parce que le théâtre faisait partie intégrante de ta vie et qu’il l’avait sauvée dans tes heures les plus sombres. Sans doute pour ça, aussi, que tu cherchais en permanence à tout mélanger. Tes cuites ? Tu les prenais avec la troupe. Tes peines, tu les gérais par la voix de tes personnages et t’avais même été jusqu’à embarquer ton love interest, Rose, la belle Rose dans ton univers. Alors non. T’étais incapable de séparer ces aspects de ta vie. Y’avait qu’a voir ta relation avec ton frère, ton meilleur pote… celui là même qui t’embrouillait là, maintenant, que tu le veuilles ou non, à raison. Tu soupirais. Pour te défiler, mais aussi en espérant qu’un jour tu finirais par avoir cet éclair de lucidité, tu lui avais donné ce qu’il voulait entendre, sans doute aussi pour t’en convaincre. « si tu le dis ». Mots en l’air, égo touché, piqué au vif. T’en étais certain. Petite manigance d’enfant blessé, tu lui adressais un sourireTu levais les yeux au ciel « Come on dude ! Tu vas pas me faire de crise de jalousie ? j’croyais qu’c’était moi, à la base, qui jouais au sale gosse ? T’es tout ce que j’ai, frérot. Tu sais qu’y’a que toi, en qui j’ai confiance. Et puis… qui d’autre que toi serait assez malade pour supporter mes frasques ? » ouais. Bon, ok, peut-être que cet argument ne ferait que remuer le couteau dans la plaie, mais c’était ta façon à toi, aussi maladroite soit-elle, de lui dire que tu l’aimais. Frère que tu n’avais jamais eu, il avait été là dans le moindre des aspects de ta vie. Mentor, centre vide de la tornade, il t’avait protégé du tumulte. Toujours réussi à te recentrer. Et t’avais beau faire de ton mieux, tu sentais bien que tu n’arriverais jamais à lui rendre le millième de tout ça. Alors à la place, tu jouais les guignols, sans doute pour lui rendre la vie plus douce, plus… supportable. Ça, tu savais faire. Tu hochais la tête à sa demande. Tout à coup, tu te sentais coupable et pourtant, jamais au grand jamais tu ne regretterais ce coup de folie d’hier soir. Sans doute pour ça, que tu te sentais coupable : tu savais qu’il faudrait et pourtant : tu ne regrettait rien. Pas une seule seconde de cette soirée où, enfin, t’avais pu embrasser Rose… Soulager vos coeurs brisés de se taire. Tu soupirais « je sais. J’ai merdé, c’est bon. Tu seras mis au courant de tout, désormais. Avec qui je suis, où, quand, ce qu’on fait, dans quelle position, à quelle heure j’suis aux chiottes... » tu haussais les épaules et t’affairais à préparer un truc rapide, de quoi vous caler… Avant de t’arrêter d’un coup, le pointant du bout de ta spatule « Je t’interdis de parler de Rose comme ça. Est-ce que je t’emmerde, moi, avec ta Claudia qu’t’as pas les couilles de quitter ? Oses me dire que tu l’aimes. Oses me dire que tu serais pas mieux avec une autre ?C’est pas une pauvre meuf. Roman. Prochain manque de respect à son égard, tu sors. J’te demande pas d’être heureux pour moi. J’te demande pas non plus d’être d’accord, de cautionner : j’cautionne pas c’qui se passe avec ta blondasse de Claudia et pourtant, j’t’ai jamais fait chier avec, non ? » tu soupirais « que tu le veuilles ou non, c’est depuis qu’elle est sur le palier d’en face comme tu dis, que je me sens heureux. Que ça te plaise ou pas, c’est pareil. » Tu sortais des pâtes de ton placard et portais l’eau à ébullition « non, on pouvait pas, non. Ca t’aurait fait trop plaisir. » tu ricanais et te retournais vers lui avant d’ajouter: « Rose, tu ne l’aimes pas. Tu l’as jamais aimée, notamment parce qu’elle me tournait un peu trop autour. J’suis pas idiot, Roman. J’ai bien vu, comment tu agissais à chaque fois que la place de Charlie à mes côtés était menacée. Mais elle est morte ! Elle est morte, tu comprends ça ? Personne nous la ramènera Roman ! Personne prendra sa place. Personne. Mais ça fait cinq ans qu’on galère, toi et moi. Aller de l’avant, c’est pas l’oublier, c’est pas la laisser tomber. J’ai encore besoin d’elle auprès de moi. » tu soupirais et sortais ton portable de ta poche. Là, tu le déballais de sa coque, de laquelle tu sortais une photos de vous trois, et une autre, prise en photomaton, de vous deux. « tu crois qu’vous êtes là pourquoi, à ton avis ? » tu soupirais « Mais rester autant d’années à se morfondre, c’est pas lui rendre hommage. Faut qu’on vive. Faut qu’on se batte, faut qu’on vive putain de merde ! » la gorge serrée, tu rangeais les photos précieusement et t’allumais une nouvelle cigarette. Les pâtes cuites, tu vous servais tous les deux. Mais t’avais plus la nausée qu’autre chose. Putain, il avait réussi à remuer l’intégralité de ce qui te faisait mal sans même avoir pipé mot.
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▎ Job/Studies : comédien, plus accès sur son rôle d'agent artistique de son meilleur ami Elliott que sur sa propre carrière.
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Sujet: Re: ELLIOTT ⊹ what the f are you doing ? Mer 12 Avr 2023 - 20:00
T'essaies. T'essaies vraiment. Mais c'est plus fort que toi : c'est non. Le simple fait qu'il mette sa carrière en péril, comme ça, et surtout pour une meuf, qui plus est une meuf qui n'est pas Charlie, ça te rend ouf. Tu sais que tu pourras jamais comparer, mais l'idée que ça te fasse un mal de chien et que lui s'en remette, aussi égoïste soit-il, ça te tue. Ça te tue parce que t'aurais tout donné à Charlie, tout comme tu donnerais tout pour Elliott aussi. Et résultat tu n'as pas envie de perdre ton meilleur ami. Comme si ce qui vous liait désormais c'était cette dévorante peine au creux de ton coeur. Mais non. Et puis ça te fout en l'air, aussi, qu'il fasse pas la séparation entre Elliott le comédien qui doit prendre sa carrière au sérieux et Elliott le type random qui est pourtant ton meilleur pote. Non, il faut qu'il apprenne, il faut qu'il fasse la distinction. Il peut pas mettre en péril l'un pour l'autre. Dans aucun sens. C'est là ton mot d'ordre. Ton père a toujours bien rééquilibré la balance entre son travail prenant et Charlie et toi, alors pourquoi ne pas continuer ainsi ?
Tes bras toujours croisés sur ta poitrine, comme si tu tenais si fort à être le Roman dur et intangible, ton visage se ferme tandis que ta mâchoire se crispe de nouveau.
- Arrête-toi. Le rôle du sale gosse ? C'est votre rôle préféré à tous les deux. T'es plus âgé, mais tu le tiens aussi bien que ton meilleur ami. Putain, mais t'es tout ce que j'ai, ce qu'il me reste aussi, Elliott. Mais ne fais pas les choses pour me faire plaisir, fais-les parce que tu prends ta putain de carrière au sérieux ! Tu voudrais ajouter un mot sur la tienne, de carrière, mais c'est toi qui craches dessus parce que tu "souffres trop". Et c'est vrai, tu souffres. Chaque jour est une douleur de plus à ton sac déjà bien rempli, qui déborde depuis bien longtemps maintenant. Mais dire que tu regrettes de ne plus être comédien à plein temps, même si quelque part ce n'est pas faux, c'est injuste. C'est toi qui refuses à remonter sur les planches quand tout le monde, ton père y compris, te hurle de le faire. Ta meuf, visiblement., ajoutes-tu en roulant des yeux.
C'est plus fort que toi. T'es obligé d'envoyer des piques sur elle. Rose. Même son prénom est emprunt d'hypocrisie tout en étant si véridique. Une belle fleur piquante. L'hypocrisie résidant dans sa douceur, soit disant. Parce que t'es certain que c'est pas qui elle est vraiment. Blindée d'épines, tu parles, oui !
De nouveau tu roules très fort des yeux. En fait, t'as juste l'impression qu'il te prend pour un con et ça te tue, ça. Parce que c'est pas comme ça que tu connais Elliott. Chaque fois que vous vous tirez dans les pattes, c'est pour déconner uniquement. Mais depuis qu'elle est de retour - et t'es certain que ça fait bien plus longtemps qu'il veut bien l'admettre, puisque tu l'as revue quelques fois lors de ses allers-retours, Elliott te tenant gentiment au courant de ses venues alors qu'il était au bras d'une autre femme, une blonde qui, constante ou pas, avait un nom de fleur, ou qui voulait dire fleur en latin, tu sais plus, t'as jamais aimé les cours de latin - il est différent et pas forcément dans le sens qui te convient le mieux.
- Putain mais c'est pas ce que je te demande, bordel ! Je te demande juste de prendre les choses au sérieux. Si même une simple requête tu l'écoutes pas, je peux attendre quoi de toi, Elliott, concrètement ? Et pourtant t'as laissé la colère au vestiaire cette fois-ci. T'es juste soulé, parce que t'as la sensation que ça ne mène à rien du tout et c'est pas possible.
Tu soupires à ton tour. Ah. Claudia. Il fallait qu'il mette le sujet sur le tapis !
- Je suppose que si tu les compares c'est qu'il y a des points de ressemblance ? Tu ricanes. De toute façon, c'est pas pareil. Claudia et moi on est... Même pas vraiment en couple. Une greluche pour amuser la galerie et faire en sorte que ton entourage te lâche la grappe. Un baiser sur une joue, un peu proche des lèvres de temps en temps, bras dessus bras dessous mais aucune vraie relation, ce qui vous arrange aussi bien l'un que l'autre. Je suis désolé, mais je n'ai aucune confiance en elle et jusqu'à ce que j'ai la preuve que je me trompe, il en restera ainsi. tu réponds pas à tout. Parce que non, il ne te fait pas chier avec, mais c'est pas la même chose. Pas la même relation. Un arrangement, en ce qui te concerne. Lui, il va souffrir. Et l'entendre dire qu'il est heureux depuis qu'elle est là, tu n'y crois qu'à peine, la partie en toi qui veut bien y croire souffrant terriblement de cet aveu.
- Non, c'est vrai je ne l'aime pas. Elle était là avant que tu ne sois ami avec Charlie, avant que tu sois en couple avec elle, ne mélange pas tout. Mais si tu avais dû avoir une relation avec elle, tu crois pas que ç'aurait été avant ma sœur ? Je crois pas une seule seconde à ce qu'il peut y avoir entre vous. Et te servir d'elle pour soigner tes blessures ne vous sera utile ni à l'un ni à l'autre, tu le sais, ça ? Ton coeur, lui, par contre, devient de plus en plus malade à mesure de la conversation. Mentionner Charlie, c'est une chose. En faire le sujet principal de la conversation alors qu'elle était si bien partie pour ne pas être mentionnée... C'en est une autre. Ton palpitant a stoppé sa course et tu sens le vertige et la nausée s'emparer de toi, rapprochant les larmes de ta gorge.
Tes dents serrées, tu luttes terriblement. Il faut bien. Tu sais que personne ne te la ramènera, mais tu ne peux pas t'y résoudre complètement. Cinq ans, c'est long et pourtant c'est si peu. C'est long sans elle et c'est si peu pour faire le deuil de la première femme pour qui tu aurais donné ta vie. Quand il sort ses photos, tu sens que tu vas défaillir. Tu voudrais lui cracher tant de vérité au visage et pourtant...
- Je ne peux pas m'y résoudre, que tu souffles subitement. Je ne peux pas me résoudre à vivre une vie dans laquelle elle n'est pas... Les mots sont difficiles à prononcer dans ta bouche subitement devenue pâteuse. Si t'es "avec Claudia", cette femme insipide pour laquelle tu n'éprouves absolument rien, c'est justement parce que, comme ça, tu n'as pas besoin de prendre le temps de vivre. Et tu ne culpabilises pas de continuer à vivre alors qu'elle n'a plus ce privilège. Tes yeux subitement tournés vers le plafond, tu passes ta main sur ton visage et t'arrête au niveau de ta bouche, l'envie de pleurer plus présente que jamais, celle de disparaître et de retirer cette conversation de ta mémoire plus violentes encore.