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▎ Job/Studies : comédien, plus accès sur son rôle d'agent artistique de son meilleur ami Elliott que sur sa propre carrière.
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Sujet: ELLIOTT ⊹ what the f are you doing ? Mar 28 Mar 2023 - 21:44
Le message qui ne fait pas plaisir au petit matin. T'as pas été présent la veille et tu sais que t'as merdé à ce niveau-là. Parce que c'était ton rôle de t'assurer qu'après tout ce qu'il a manqué par les derniers jours qui ont couru, qu'avec le degré d'alcool ingéré, Elliott soit toujours présent. Ça ne t'a pas plu de ne pas savoir pourquoi exactement il s'était mis dans ces états, mais t'es pas con, tu as su qu'elle était de retour en ville et tu n'as aucun doute sur le fait qu'ils ont repris contact. Rose. T'as jamais pu te la blairer à l'époque, sans doute juste parce que tu as toujours fait le parallèle de ta vie avec celle de ton ami et que tu es parti du principe que si Tamara était une personne toxique, le crush de l'époque d'Elliott ne pouvait que l'être. En vérité ? T'as jamais cherché à la connaître pour autant, donc t'en sais rien. Et la simple idée qu'elle puisse être dans le sillage d'Elliott de nouveau te donne envie de vomir. C'est Charlie, et ce sera toujours Charlie pour toi. Peu importe que six ans soient passés depuis le décès de ta soeur, c'est toujours autant douloureux pour toi et, égoïstement, peut-être aussi un peu bêtement, tu as pensé que vous serez liés par cette perte et cette douleur le temps de la surmonter tous les deux. Mais t'as pas la pleine certitude que ce soit le cas, persuadé que cette meuf est responsable de son comportement.
Ni une ni deux, tu tapes avec force à la porte de l'appartement d'Elliott en espérant non seulement qu'il est là mais que tu le réveilleras bien si toutefois ce n'est pas fait. L'après midi a un peu avancé, alors clairement, oui, tu espères qu'il sera réveillé.
C'est tout sourire et les yeux écarquillés de surprise, certainement, de te voir ici qu'il t'accueille. Mais toi ? Toi, t'as les bras croisés contre ta poitrine et tu as déjà endossé le rôle de l'agent, plus tellement celui de l'ami.
- Elliott, putain, qu'est-ce que t'as foutu ? Tu lui laisses pas le temps de te faire entrer que tu t'incrustes déjà à l'intérieur. T'as conscience que t'as failli tout faire foirer ? Le théâtre m'a appelé ce matin. Tu peux pas débarquer comme une fleur à quelques heures de la représentation et encore moins sortir de scène comme tu veux ! Mais tu joues à quoi ?! Ni bonjour, ni merde. De toute façon, quand tu joues le rôle de l'agent avant celui de l'ami, tu lui fais pas beaucoup de cadeaux. Ou alors bien empoisonnés, avec juste ce qu'il faut de la touche amicale et fourbe qui te définit si bien.
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Sujet: Re: ELLIOTT ⊹ what the f are you doing ? Sam 1 Avr 2023 - 17:14
Il t’avait fallu un peu de temps, ce matin, pour réaliser que la nuit passée avec Rose n’était pas un rêve. A force d’avoir rêvé tout ça, t’avais du mal à te dire que ce qui s’était passé hier n’était pas qu’un rêve, un truc un peu fumeux, sorti tout droit de ton imagination. Mais le moindre des détails était ancré en toi. Chaque seconde était ancrée dans ta mémoire. C’était pas parfait, c’était riche en émotions, entre l’épisode Arno et toi, décidant que tu pouvais aisément sacrifier ta pièce si ça pouvait laisser Rose prendre cette place dans ta vie que tu décidais enfin de lui offrir. C’était pas parfait, non, mais finalement, ça vous correspondait.
Mais en y réfléchissant, tu n’aurais sans doute pas agi de la sorte si Roman avait été là. Tu savais pas où il était, tu savais pas non plus ce qui l’avait retenu, mais entre toi et toi, t’allais pas pleurer : s’il savait, il t’aurait éclaté. D’ailleurs, t’étais étonné d’avoir pu passer une nuit sereine : à sa place, t’aurais défoncé la porte à trois heures du matin. Mais il ne faisait pas partie du GIGN, n’avait pas de bélier ou d’explosifs pour péter ta serrure – en tous cas pas à ta connaissance, ce qui te donnait un avantage : tu pouvais roupiller tranquille sur tes deux oreilles. Le regard dans le vague, tu te réveillais difficilement, et avais attendu que Rose ne file, à regrets, après le petit déjeuner pour te resservir un bol de céréales et finir ton coma sur le canapé, devant One Piece. Littéralement. Putain, tu pensais pas que les aventures de Luffy puissent avoir un effet aussi soporifique sur toi : pourtant, c’était ce même anime, qui étirait tes nuits lorsque tu étais seul : t’étais pressé de connaître la fin.
Ce sont des coups puissants et forts dans ta porte qui t’ont réveillé en sursaut. T’es tombé de ton canapé, emportant dans ta chute le bol de corn flakes ramollis qui s’était renversé sur ton t-shirt et ton tapis. T’avais grimacé, sortant ton haut pour mettre un terme à cette tension de tes muscles causée par le contact du lait froid. Eww.. Tu le jetais à la hâte dans la salle de bains avant de te traîner jusqu’à la porte que tu ouvrais en baîllant, tout sourire en voyant ton pote : non, tu n’étais définitivement pas réveillé : sinon, t’aurais sans doute préféré prendre la fuite par les toits. Le temps que ça monte au cerveau, tu restais complètement stupide face à l’agitation de Romain. « Roman ? Qu’est ce que tu fais... » il te coupait la parole et ton sourire s’éteint instantanément là? plus la peine de demander. Tu levais les yeux au ciel, filant jusqu’à la cuisine et ouvrais ton frigo, vous servant deux verres de jus d’orange. T’aurais bien pris quelque chose de plus fort, mais tu savais que ça aurait empiré ton cas. Il allait falloir la jouer fine « je… J’ai eu un contre temps, j’ai prévenu avant ! Il te l’a pas dit, Wes’ ? » tu pris une gorgée de ton verre et marquais une pause, prenant bien soin de ne pas croiser son regard « j’aurais pas du quitter la scène. T’as raison. Mais… J’me suis mis à saigner du nez, j’aurais du faire quoi ? Faire comme si de rien n’était et flinguer le travail des couturières avec une tâche de sang ? J’suis juste parti le temps de calmer ça. J’suis désolé. J’ai pris rendez-vous chez mon médecin pour régler ce problème. C’est la fatigue. » te faire passer pour victime ? Très peu pour toi. Mais tu n’avais pas d’autre choix, si tu voulais rester entier. Tu récupérais ton paquet de cigarettes et en tirais une que tu allumais à la hâte, ouvrant la fenêtre : si tu croisais son regard, t’étais mort : il te connaissait par coeur. Il avait d’ailleurs sans doute compris que tu mentais.
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Sujet: Re: ELLIOTT ⊹ what the f are you doing ? Sam 1 Avr 2023 - 17:26
Tes yeux le fusillent du regard. Tu te fous aisément de son air fatigué, de ses petits yeux, et plus encore de la tête de déterré, accompagnée d'un morceau de ce qui semble être une céréale dans ses cheveux. Putain, Elliott, mais tu fous quoi en fait ? C'est cette question qui tambourine dans ta tête. T'es même un peu surpris, alors qu'elle ne te laisse pas vraiment de répit, d'avoir été en mesure de mettre autant de temps pour aller jusque chez lui. Pas faute d'avoir foncé.
- Je comprends pas, Elliott. Pourquoi tu veux de moi comme agent si c'est pour foutre n'importe quoi ? J'suis peut-être pas le gars le plus sérieux de la terre, mais toi, t'es en train de me détrôner sévèrement sur le chemi de la connerie là, tu te rends compte ? Sortir de scène... Tu n'arrives même pas à soupirer. C'est pas à Wes de me tenir au courant, c'est à toi. Je suis TON agent, pas celui du théâtre, ni du metteur en scène ni encore de n'importe quel abruti qui veut bien croire ton baratin. Alors à d'autres, s'il te plaît.
Tes bras de nouveau croisés sur ta poitrine alors que quelques secondes auparavant tu le menaçais presque d'un doigt accusateur, tu fulmines. Ta carrière de comédien, t'en as plus rien à foutre. Sans Charlie, impossible pour toi de t'imaginer sur scène, heureux. Mais celle d'Elliott, tu laisseras pas. Tu sais que sa mort a gâché vos vies, mais c'est pas le moment de gâcher ce qu'il reste pas vrai.
Dans son regard, c'est comme si tu comprenais enfin. Donnant un coup de pied dans le vide et faisant un tour sur toi-même tu passes ta tête entre tes mains. Il te faut pas grand chose pour comprendre. Depuis quelques mois, elle est revenue. Et depuis quelques mois tu vois ton meilleur ami et ex beau-frère changer du tout au tout. Toi, tu l'admets pas. C'est pas possible. Mais c'est pas pareil, vous partagiez 50% de votre ADN. Lui, il fait bien ce qu'il veut. Pourtant tu grinces des dents. T'as bien du mal à imaginer tout ça convenablement.
- Saigner du nez, hein ? Tu le connais. Les émotions fortes, il gère pas. Putain comme t'espères te tromper. Tu te fous de ma gueule pas vrai ? Tu inspires. T'es pas un violent ni un colérique. Jamais. Mais t'as besoin qu'Elliott se secoue un peu, bordel de merde. T'étais avec elle, c'est ça ? Pas besoin d'une confirmation. Putain Elliott. Elle est pas saine cette meuf, laisse un peu tomber ! Elle en a rien à foutre de toi qui plus est ! Sauf que t'as aucune idée de si ce que tu dis est vrai ou pas. Mais s'il peut ouvrir un peu les yeux et réaliser que Rose n'est pas le genre de fréquentations qui le fera devenir un comédien de renom et avoir son nom au Hall of Fame... c'est pas plus mal.
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Sujet: Re: ELLIOTT ⊹ what the f are you doing ? Dim 2 Avr 2023 - 21:44
T’avais merdé. Putain que t’avais merdé. Tu te sentais con, mais tu ne pouvais ni lui avouer, ni le laisser gagner : t’avais encore ta fierté, souvent mal placée… Surtout en ce moment même, où tu lui tournais le dos en fumant ta cigarette.
« arrêtes. Roman, s’il te plait, me joue pas le numéro du grand frère prêt à me tirer les oreilles, me faire engueuler par mon daron j’ai passé l’âge. » à quoi reconnait-on un con ? Il ose tout. Et là, t’étais le master connard de la journée. Tu soupirais. Il avait raison. T’avais fait n’importe quoi, mais ton égo ne supportait pas de te faire reprendre une énième fois par ton meilleur pote. Finalement, le prendre comme agent n’était peut-être pas l’idée du siècle ? En fait, si. Car il était le seul à comprendre. A savoir. Le seul, aussi, à qui tu faisais confiance, malgré sa connaissance beaucoup trop poussée de tes points faibles : avec d’autres, ça t’aurait fait flipper. Avec lui ? T’aurais pu le suivre les yeux fermés : tu savais qu’il ne ferait pas de ces fragilités une arme qu’il retournerait contre toi. « je t’ai dit que j’étais désolé. J’aurais du te le dire, mais j’ai paré au plus pressé. Et puis merde, viens pas me faire la leçon alors que t’es toi même pas foutu d’être là, Rowmaïn » tu l’observais, un air de défi dans le regard : tu savais qu’il détestait qu’on l’appelle par son vrai prénom, à cause de l’accent dégueulasse qu’on y mettait, par ici. Toi, t’avais été à bonne école : Charlie t’avait appris. Ton accent n’était pas le meilleur, mais peut-être respectable. Cependant pour cette fois, tu ne faisais aucun effort : tu savais que ça énerverait ton acolyte.
Tu tirais sur ta cigarette. La colère continuait de monter alors que, pourtant, tu savais que tu étais le seul responsable. D’abord, tu l’avais jouée fourbe, sans même penser une seconde que ça se retournerait contre toi. A sa remarque, ton regard se figeait, t’étais comme tétanisé. Merde. Il avait compris. Quel con, mais quel con t’étais d’avoir pris ton meilleur pote pour agent ? Il ne retournerait sans doute pas tes points faibles contre toi, mais tu pouvais pas le balader, lui. « Non. J’suis sérieux. Je sais pas, c’était sans doute le stress. Tu sais que j’ai du mal avec… ça. j’ai merdé, c’est bon, j’le referai plus. Heureusement, Kyle a géré. C’est à ça que servent les doublures, non ? Et puis merde, j’suis pas parti vingt ans, j’ai une conscience professionnelle, quand même ! » tu pris une gorgée de ton jus, regardant par la fenêtre. Toi ? Parler de conscience pro ? Le foutage de gueule de l’ultime. Mais bon, à ce qui se dit, plus c’est gros, plus ça passe, hm ?
Seulement voilà. Roman n’était pas dupe. Ton coeur se serrait, tu ne voulais pas lui faire de mal. Toi et lui partagiez cette douleur depuis si longtemps, tu ne voulais pas l’y laisser seul. Tu ne pouvais pas te résoudre à lui annoncer que tu l’abandonnais dans sa merde qui était tout autant la tienne, avant la réapparition de Rose dans ta vie. Mais s’il savait. S’il savait que depuis son retour, tu ne t’étais jamais senti aussi bien, aussi heureux. vivant Tant pis. Tu jouerais la comédie. Il ne devait pas savoir. Pas tout de suite. Tu fronçais les sourcils, écrasant ta cigarette dans le cendrier avant de refermer la fenêtre « de qui tu parles Roman ? Je te l’ai dit : j’ai été calmer mon saignement de nez, c’est tout ce qui s’est passé ! » tu restais silencieux, cherchant une réponse dans son regard, avant qu’il ne parle de relation saine. bingo. tu soupirais et levais les yeux au ciel « tu délires complètement Rivière. Tu sais très bien qu’elle est à Washington et qu’elle n’est pas prête de revenir. Arrête ta parano. »
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Sujet: Re: ELLIOTT ⊹ what the f are you doing ? Dim 2 Avr 2023 - 21:58
C'est pas que tu veuilles jouer les darons ou les donneurs de leçon. Mais là, c'est ta casquette pro qui prend le dessus, même si Elliott n'a pas l'air d'avoir envie de le comprendre. T'es pas le meilleur pour lui dire quoi faire même s'il a placé sa confiance en toi pour avancer dans sa carrière. Alors tu donnes tout ce que t'as, même si ça veut dire laisser les frictions avec lui prendre le dessus.
- Tu sais très bien que c'est pas à ça que "je joue". Je suis ton agent et j'agis comme tel. Maintenant si ça te convient pas trouve toi un autre bouffon à prendre pour un con, mais tu ne m'entraîneras pas là-dedans, Elliott. Quand il joue aux petits cons comme ça, t'as encore plus envie de l'enfermer dans son appart ou, bien moins spacieux, dans sa salle de bain pour qu'il y réfléchisse à deux fois. Bien sûr, y a toujours l'option toilettes mais tu comprends pas pourquoi, sur les siens, y a pas de verrous. Ah, ces américains. Améri-cons oui. Et clairement, Elliott illustre parfaitement ton propos pour le coup.
La moutarde te monte au nez. Il t'appelle rarement par ton "vrai" prénom, mais quand il le fait, il le fait un minimum correctement, seul type dans ce pays de fous dont tu tolères la prononciation.
- Ne renverse pas la situation, Elliott. J'étais pas absent pour mon petit plaisir, à la différence. Contrairement à ce que tu as fait, toi, moi je travaillais. Pour toi, au passage. Ça te semble peut-être inconcevable, mais je passe pas ma vie à jouer au plus con, je te prends sérieusement. Il s'rait peut-être temps que t'en fasses de même de ton côté et que t'arrêtes de prendre tout le monde pour des idiots, moi le premier, non ? Le ton est monté d'un coup, t'as du mal à comprendre pourquoi. Ton prénom prononcé de la pire des façons, alors que tu sais qu'il l'a fait exprès ? Ou simplement le fait qu'il joue les mauvaises fois jusqu'au bout. Qu'il joue les crétins passe encore, mais qu'il te prenne pour un crétin, non. T'as beau ne pas être le type le plus sérieux du monde, t'as un brin d'intelligence et tu sais percer ton meilleur ami à jour.
- Ouais c'est ça. Console comme tu veux avec ta conscience professionnelle. Mais si tu la travailles pas un peu plus, tu vas perdre ta place au théâtre. C'est vraiment ce que tu veux ?
Ça t'énerve. Mais oui putain c'que ça t'énerve ! Tu sais très bien qu'il te ment éhontément et c'est peut-être le pire. La preuve que cette meuf lui tourne le cerveau et n'est pas celle qu'il lui faut.
Tu soupires, à peine plus calme. Qu'il continue dans sa lancée en pensant que tu vas mordre à l'hameçon tel un petit poisson dénué du moindre bon sens, ça te tue.
- T'arrêtes un peu de me prendre pour un abruti ? De tous tes voisins c'est la seule conne à avoir mis son prénom en plus de son nom sur la sonnette. Et j'ai vu le paillasson avec la rose devant la porte à côté. En plus d'être un véritable poison elle est vraiment stupide. Je t'en supplie, Elliott. Eloigne-t-en. Ou simplement arrête de me mentir sans ciller. T'es peut-être un bon comédien mais si c'est pour que tu partes sur cette pente glissante, j'ai pas envie d'être témoin de ça.
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Sujet: Re: ELLIOTT ⊹ what the f are you doing ? Dim 2 Avr 2023 - 22:28
Ca faisait longtemps, qu’il ne t’avait pas menacé de rendre son tablier. En temps normal, ça te faisait marrer. Parce qu’il le disait dans un ton qui s’y prêtait. Mais cette fois-ci, t’arrivais pas à savoir : jouait-il la comédie ou était-il sérieux ? Difficile de savoir, lorsqu’on était face à un si bon comédien que lui. Putain, comme t’aurais aimé qu’il refuse d’être ton agent si ça aurait pu être synonyme d’une carrière – une vraie, pour le type le plus talentueux que tu connaissais. Mais tu savais. Tu savais que depuis Charlie et son départ, tout avait changé. Si toi, t’avais réussi à reprendre cet élan pourtant si douloureux, l’envol qui te permettait de toucher le firmament chaque fois que tu montais sur scène, ton frère de coeur, lui, était resté cloué au sol. Stoppé en plein vol. Parfois, tu avais essayé de remettre l’idée sur le tapis. Mais il la chassait, prétextant que les choses étaient bien mieux ainsi. Mais pas à toi. Pas comme ça. Tu soupirais, sachant pertinemment que t’allais trop loin. Que ton ingratitude te perdrait, que tu allais finir par perdre celui pour qui t’aurais donné un rein et qui, malgré ses frasques, t’aidait à garder l’équilibre. Comme une béquille. Tu t’asseyais, fermé comme jamais, sur le plan de travail, tes deux mains serrant ton verre entre elles tandis que tu exprimais ta nervosité par un balancement de jambes, à l’image du chat qui balance sa queue nerveusement avant de vous mordre. Plus d’argument. Il avait raison, ce con. « Roman. C’est bon, calme toi. Je sais les enjeux. Je sais que je t’ai foutu dans la merde. Je sais aussi que ta réputation a du en prendre un coup. Ça va pas devenir une habitude. Tu sais que je suis fait pour ça. Tu sais que j’aime jouer plus que vivre. La journée de samedi… elle était insane. C’est ça, la vérité. J’ai essayé de faire au mieux. J’me suis dit que je pourrais être partout à la fois mais… j’ai pas le don d’ubiquité. Ca ne se reproduira plus. Je suis sincèrement désolé. J’vais… J’vais bosser. Aussi sérieusement que je l’ai fait jusqu’ici. Et j’vais faire en sorte d’être ponctuel et … tout le bordel. » tu battais en retraite, tu savais pertinemment ce qu’il voulait entendre, autant en finir tout de suite. Tu t’étais excusé, prêt à tenter un changement de sujet, mais restais bouche bée. Et merde. Il était observateur, en plus d’être le meilleur agent que tu connaisse. fait chier
Mais tu n’aimais pas la façon dont il parlait de Rose. Tu reposais ton verre, tes deux mains agrippant le plan de travail « Oh ! Du calme Rivière. J’t’interdis de parler d’elle comme ça. C’est moi et uniquement moi qui ai fait de la merde. Elle a rien à faire dans cette histoire. C’est vrai. J’ai menti. Parce que c’est exactement ça que je voulais éviter. Je sais que tu l’aimes pas. Je sais que tu l’aimais déjà pas avant. Mais tu sais aussi bien que moi que depuis cette époque, les choses ont changé. J’ai jamais aimé quelqu’un comme j’aimais ta sœur. Tu le sais, putain Romain, tu le sais ! Mais je suis mort, moi aussi. Je suis mort le jour où les médecins ont appelé pour nous dire que c’était fini. Ca fait six ans ! Six putain d’années que je fais semblant d’être vivant, elle est là la vérité le coeur lourd, tu sentais les larmes monter. Tout ton corps se tendait, tant il t’était coûteux de retenir ces larmes de couler. « Depuis que Rose est de retour… je suis de nouveau en vie Roman. La traite pas comme ça. S’il te plaît. Elle n’est pas comme ce que tu imagines. Rose n’est pas un danger. » Tu pris une grande inspiration et passais une main dans tes cheveux, tremblant. T’en ressortais un bout de ce qui te semblait être des céréales. Pour l’émotion, on repasserait. Mais t’étais on ne pouvait plus sincère dans tes mots et intentions. Il t’avait demandé de ne plus mentir ? Pas de problème.
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Sujet: Re: ELLIOTT ⊹ what the f are you doing ? Dim 2 Avr 2023 - 22:45
C'est bas, comme angle d'attaque et même toi tu le sais. Mais par moments, t'en as marre des frasques d'Elliott. T'as été là pour l'aider à chaque moment du deuil de Charlie et tu sais très bien que ni toi ni lui n'en êtes vraiment remis. Surtout pas toi, à vrai dire, lui tu sais pas, le sujet est presque devenu tabou tant il te fait souffrir. Mais c'est plus fort que toi, il faut que tu la ramènes. Bien sûr que non tu l'abandonneras pas si sec que ça. Sauf que si ça peut le faire réagir, tu prends. Autant qu'il réalise un minimum à quel point ça va pas et qu'il laisse sa mauvaise foi au porte-manteau de son entrée pas jusque là.
Tu soupires de soulagement en l'entendant. C'est con. Mais rien que son ton te semble être un aveu.
- Ça va, c'est bon. J'me fous de ma réputation, je remonterai pas sur les planches avant un moment, voire à jamais. C'est de la tienne dont je me préoccupe, juste la tienne. Tout ce que je te demande, c'est que si ça devait se reproduire, tu m'envoies un PUTAIN DE SMS pour que je puisse gérer ça de mon côté. Si c'est pas trop te demander bien entendu. Je suis aussi là pour ça, tu sais. C'est mon rôle de m'occuper du relationnel, et de tes retards. Mais au moins que je sois au courant. Pas mis au pied du mur quand on me balance l'information. Sinon ça marchera pas longtemps. T'es davantage attristé par cette vérité qu'en mode reproche. Parce que si lui ne peut pas se défendre comme il le veut auprès de Wes, toi, au moins, t'as l'opportunité de le faire. Arrondir les angles c'est aussi ton taf après tout.
Tu grimaces. Parce qu'il la défend. Parce que t'as pas envie qu'il la défende. Tu veux continuer à la diaboliser, amalgame filée telle une bonne vieille métaphore entre Tamara et elle.
- Non je l'aime pas. Je comprends pas ce que tu lui trouves. Elle est fade et à son contact tu prends que des mauvaises décisions. Touché. Charlie. Charlie, ta soeur. Ce putain de trou béant dans ta poitrine depuis qu'elle a quitté ce monde. Je sais, Elliott, que tu lui réponds les dents serrées. Trop compliqué d'entendre ça. Peut-être parce qu'égoïstement tu ne veux pas qu'elle soit remplacée. C'est pas comme ça que je le vois, je suis désolé. Je me trompe peut-être. Peut-être que c'est toi qui te trompes. Mais je peux pas. Surtout pas quand je vois qu'elle a trouvé le moyen d'être ta voisine pour se rapprocher de toi et te retourner. J'ai pas envie que tu souffres, Elliott. T'es mon meilleur pote, mon frère. J'suis désolé, mais je peux pas, je l'ai jamais sentie. La vérité ? tu as jamais cherché à la connaître non plus, tu la juges simplement à un ressenti dans un moment merdique de ta vie où toutes les nouvelles figures féminines de vos vies étaient diabolisées par ta vision déformée de tout.
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▎ Job/Studies : comédien, il a lâché ses études de médecine à la mort de sa compagne pour vivre son rêve, et fouler de son pas leste les planches dont il rêvait depuis enfant.
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Sujet: Re: ELLIOTT ⊹ what the f are you doing ? Dim 2 Avr 2023 - 23:13
Toi qui avais souvent du user de tes charmes pour faire passer la pilule lorsque tu merdais ( pas plus tard qu’hier, t’avais du faire du charme à ta proprio, pour ne pas qu’elle te foute dehors, tout ça parce que t’avais eu la flemme de lui faire son virement… jeez, vivement le temps où tu serais propriétaire… mais pour ça, faudrait que tu cherches des annonces, et là aussi, t’avais un poil dans la main monstrueux, de la taille d’un baobab ) t’avais parfois du mal à te dire que la sincérité était la meilleure des choses. La preuve, ton ami semblait se calmer, du moins un peu, assez en tous cas pour que tu ne fasses plus face à un mur. Tu soupirais « oui. J’t’enverrai un message, c’est promis. Avoues surtout que tu te languissais d’avoir de mes nouvelles, hm ? Ne t’inquiètes pas. Personne prendra jamais ta place. T’es mon emmerdeur préféré, j’changerais de frère pour rien au monde. » tu lui adressais un clin d’oeil moqueur, préférant ne pas relever sur ses affirmations : l’idée même de ne plus voir son génie exceller te foutait les boules. Mais tu savais aussi qu’il n’était pas question de ça pour le moment. « je te promets de faire attention. »
Tu redescendais de ton perchoir et levais les yeux au ciel « ça tombe bien, j’te demande pas de comprendre. Juste de me faire confiance. » tu secouais la tête, amusé « Roman… Même sans elle, j’prends de mauvaises décisions. Quand tu m’as assigné à domicile, elle était plus à Fall River, et ce depuis des mois, p’t-être même des années. Ca m’a pas empêché de faire de la merde. Tu la juges sans la connaître. Elle y peut rien, si j’suis l’type le plus teubé de la ville. Tu haussais les épaules et soupirais [b] « j’vais pas te raconter l’histoire. Elle ne t’intéressera pas, de toutes façons. Je sais que tu l’associes à Tamara. Mais elles n’ont rien à voir. Pour ce qui est de l’appart, saches que c’était un hasard. Elle a même proposé de déménager, à un moment où on était en froid, si tu veux tout savoir. » tu attrapais de quoi grignoter dans ton placard « allez. Arrêtes de jouer à plus con que moi. T’as mangé ? »
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▎ Job/Studies : comédien, plus accès sur son rôle d'agent artistique de son meilleur ami Elliott que sur sa propre carrière.
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Sujet: Re: ELLIOTT ⊹ what the f are you doing ? Dim 2 Avr 2023 - 23:24
Putain c'que t'aime pas ce genre de moment où tu joues les gendarmes pour Elliott. C'est vraiment ce que tu hais le plus dans le fait d'être son agent. Alors bien sûr, pas tout le temps. Parce que d'ordinaire, tu peux déconner et le mettre dans de sales situations. T'aurais bien eu envie de le faire, là, maintenant, mais sous le coup de la colère, ou du moins de la frustration d'être mis au pied du mur comme ça, tes vilaines blagues n'auraient rien eu de blagues.
Tu roules des yeux. Bien entendu tu sais qu'une partie de ce qu'il t'a dit était là pour calmer le jeu. Le problème, c'est que, pour le coup, tu es incapable de savoir quelle partie. Et étrangement, tu veux pas savoir, parce que ça veut dire pousser encore ce débat plus loin et t'es déjà épuisé de celui-ci alors que ta journée n'a même pas vraiment commencé, première tâche du jour, après avoir encaissé la nouvelle et pris sur toi un temps, venir lui demander des comptes.
- Si tu le dis. T'es pas tant gêné que quelqu'un prenne ta place, ironiquement. Plus qu'on prenne la place de ta soeur. Simplement parce que t'es un homme à terre et que tu as désormais du mal à comprendre l'amour alors que tu n'as plus de place dans ton coeur pour ça. La différence ? C'est qu'Elliott ne critique pas Claudia à tout va. Il sait qu'elle est là pour la figuration. Alors pourquoi, s'il se mêle pas de ta vie, tu ressens ce besoin irréversible de te mêler de la sienne, bordel ? C'est tout ce que je te demande. J'vais pas pouvoir te sauver les miches très longtemps si je suis le dernier au courant.
Tu roules des yeux. Oui, tu lui fais confiance. À lui. Mais pas à elle. C'est plus fort que toi. La mention de Tamara te fait l'effet d'un couteau dans le dos et te donne le souffle court. Ce que t'as ressenti pour elle, c'est désormais aussi difficile que gérer cette tristesse qui te coupe la respiration chaque fois qu'il est question de ta soeur.
- Ouais peut-être. J'aime pas l'influence de cette meuf, je suis désolée. Pour moi, c'est rien qu'une pauvre meuf et c'est tout. Tu inspires profondément. Je veux bien te faire confiance pour te protéger, mais c'est pas avec elle sur le pallier d'en face que tu seras heureux, Elliott. Tu grimaces lorsque son prénom sort de tes lèvres. Tamara ou pas. Là, c'est toi le petit con qui fait preuve de mauvaise foi et tu le sais. Mais le simple fait qu'il précise qu'ils étaient "en froid" suffit à te convaincre. Et vous pouviez pas rester "en froid" hein ? Tu roules des yeux. Bref, passons. Bien sûr que non j'ai pas mangé ! J'me suis retenu de défoncer ta porte au moment où j'ai été informé pour hier. J'ai pas vraiment pris le temps de me faire mijoter des légumes, si tu vois ce que je veux dire.
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Sujet: Re: ELLIOTT ⊹ what the f are you doing ? Mer 12 Avr 2023 - 17:19
Tu détestais ; lorsque Roman prenait son rôle autant au sérieux. Et pourtant, c’était pour ça, que tu lui avais proposé cette place à tes côtés. Ce type avait la faculté étonnante de pouvoir mettre de côté ses pulsions enfantines, lorsqu’il s’agissait de bosser. Mais pas toi. Non. Parce que toi, Elliott Collins, Samuel, de son prénom d’agaceur de daron (et aujourd’hui d’agaceur d’agent) tu ne savais pas ce que signifiait « séparer vie professionnelle et vie personnelle ». Sans doute parce que le théâtre faisait partie intégrante de ta vie et qu’il l’avait sauvée dans tes heures les plus sombres. Sans doute pour ça, aussi, que tu cherchais en permanence à tout mélanger. Tes cuites ? Tu les prenais avec la troupe. Tes peines, tu les gérais par la voix de tes personnages et t’avais même été jusqu’à embarquer ton love interest, Rose, la belle Rose dans ton univers. Alors non. T’étais incapable de séparer ces aspects de ta vie. Y’avait qu’a voir ta relation avec ton frère, ton meilleur pote… celui là même qui t’embrouillait là, maintenant, que tu le veuilles ou non, à raison. Tu soupirais. Pour te défiler, mais aussi en espérant qu’un jour tu finirais par avoir cet éclair de lucidité, tu lui avais donné ce qu’il voulait entendre, sans doute aussi pour t’en convaincre. « si tu le dis ». Mots en l’air, égo touché, piqué au vif. T’en étais certain. Petite manigance d’enfant blessé, tu lui adressais un sourireTu levais les yeux au ciel « Come on dude ! Tu vas pas me faire de crise de jalousie ? j’croyais qu’c’était moi, à la base, qui jouais au sale gosse ? T’es tout ce que j’ai, frérot. Tu sais qu’y’a que toi, en qui j’ai confiance. Et puis… qui d’autre que toi serait assez malade pour supporter mes frasques ? » ouais. Bon, ok, peut-être que cet argument ne ferait que remuer le couteau dans la plaie, mais c’était ta façon à toi, aussi maladroite soit-elle, de lui dire que tu l’aimais. Frère que tu n’avais jamais eu, il avait été là dans le moindre des aspects de ta vie. Mentor, centre vide de la tornade, il t’avait protégé du tumulte. Toujours réussi à te recentrer. Et t’avais beau faire de ton mieux, tu sentais bien que tu n’arriverais jamais à lui rendre le millième de tout ça. Alors à la place, tu jouais les guignols, sans doute pour lui rendre la vie plus douce, plus… supportable. Ça, tu savais faire. Tu hochais la tête à sa demande. Tout à coup, tu te sentais coupable et pourtant, jamais au grand jamais tu ne regretterais ce coup de folie d’hier soir. Sans doute pour ça, que tu te sentais coupable : tu savais qu’il faudrait et pourtant : tu ne regrettait rien. Pas une seule seconde de cette soirée où, enfin, t’avais pu embrasser Rose… Soulager vos coeurs brisés de se taire. Tu soupirais « je sais. J’ai merdé, c’est bon. Tu seras mis au courant de tout, désormais. Avec qui je suis, où, quand, ce qu’on fait, dans quelle position, à quelle heure j’suis aux chiottes... » tu haussais les épaules et t’affairais à préparer un truc rapide, de quoi vous caler… Avant de t’arrêter d’un coup, le pointant du bout de ta spatule « Je t’interdis de parler de Rose comme ça. Est-ce que je t’emmerde, moi, avec ta Claudia qu’t’as pas les couilles de quitter ? Oses me dire que tu l’aimes. Oses me dire que tu serais pas mieux avec une autre ?C’est pas une pauvre meuf. Roman. Prochain manque de respect à son égard, tu sors. J’te demande pas d’être heureux pour moi. J’te demande pas non plus d’être d’accord, de cautionner : j’cautionne pas c’qui se passe avec ta blondasse de Claudia et pourtant, j’t’ai jamais fait chier avec, non ? » tu soupirais « que tu le veuilles ou non, c’est depuis qu’elle est sur le palier d’en face comme tu dis, que je me sens heureux. Que ça te plaise ou pas, c’est pareil. » Tu sortais des pâtes de ton placard et portais l’eau à ébullition « non, on pouvait pas, non. Ca t’aurait fait trop plaisir. » tu ricanais et te retournais vers lui avant d’ajouter: « Rose, tu ne l’aimes pas. Tu l’as jamais aimée, notamment parce qu’elle me tournait un peu trop autour. J’suis pas idiot, Roman. J’ai bien vu, comment tu agissais à chaque fois que la place de Charlie à mes côtés était menacée. Mais elle est morte ! Elle est morte, tu comprends ça ? Personne nous la ramènera Roman ! Personne prendra sa place. Personne. Mais ça fait cinq ans qu’on galère, toi et moi. Aller de l’avant, c’est pas l’oublier, c’est pas la laisser tomber. J’ai encore besoin d’elle auprès de moi. » tu soupirais et sortais ton portable de ta poche. Là, tu le déballais de sa coque, de laquelle tu sortais une photos de vous trois, et une autre, prise en photomaton, de vous deux. « tu crois qu’vous êtes là pourquoi, à ton avis ? » tu soupirais « Mais rester autant d’années à se morfondre, c’est pas lui rendre hommage. Faut qu’on vive. Faut qu’on se batte, faut qu’on vive putain de merde ! » la gorge serrée, tu rangeais les photos précieusement et t’allumais une nouvelle cigarette. Les pâtes cuites, tu vous servais tous les deux. Mais t’avais plus la nausée qu’autre chose. Putain, il avait réussi à remuer l’intégralité de ce qui te faisait mal sans même avoir pipé mot.
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Sujet: Re: ELLIOTT ⊹ what the f are you doing ? Mer 12 Avr 2023 - 20:00
T'essaies. T'essaies vraiment. Mais c'est plus fort que toi : c'est non. Le simple fait qu'il mette sa carrière en péril, comme ça, et surtout pour une meuf, qui plus est une meuf qui n'est pas Charlie, ça te rend ouf. Tu sais que tu pourras jamais comparer, mais l'idée que ça te fasse un mal de chien et que lui s'en remette, aussi égoïste soit-il, ça te tue. Ça te tue parce que t'aurais tout donné à Charlie, tout comme tu donnerais tout pour Elliott aussi. Et résultat tu n'as pas envie de perdre ton meilleur ami. Comme si ce qui vous liait désormais c'était cette dévorante peine au creux de ton coeur. Mais non. Et puis ça te fout en l'air, aussi, qu'il fasse pas la séparation entre Elliott le comédien qui doit prendre sa carrière au sérieux et Elliott le type random qui est pourtant ton meilleur pote. Non, il faut qu'il apprenne, il faut qu'il fasse la distinction. Il peut pas mettre en péril l'un pour l'autre. Dans aucun sens. C'est là ton mot d'ordre. Ton père a toujours bien rééquilibré la balance entre son travail prenant et Charlie et toi, alors pourquoi ne pas continuer ainsi ?
Tes bras toujours croisés sur ta poitrine, comme si tu tenais si fort à être le Roman dur et intangible, ton visage se ferme tandis que ta mâchoire se crispe de nouveau.
- Arrête-toi. Le rôle du sale gosse ? C'est votre rôle préféré à tous les deux. T'es plus âgé, mais tu le tiens aussi bien que ton meilleur ami. Putain, mais t'es tout ce que j'ai, ce qu'il me reste aussi, Elliott. Mais ne fais pas les choses pour me faire plaisir, fais-les parce que tu prends ta putain de carrière au sérieux ! Tu voudrais ajouter un mot sur la tienne, de carrière, mais c'est toi qui craches dessus parce que tu "souffres trop". Et c'est vrai, tu souffres. Chaque jour est une douleur de plus à ton sac déjà bien rempli, qui déborde depuis bien longtemps maintenant. Mais dire que tu regrettes de ne plus être comédien à plein temps, même si quelque part ce n'est pas faux, c'est injuste. C'est toi qui refuses à remonter sur les planches quand tout le monde, ton père y compris, te hurle de le faire. Ta meuf, visiblement., ajoutes-tu en roulant des yeux.
C'est plus fort que toi. T'es obligé d'envoyer des piques sur elle. Rose. Même son prénom est emprunt d'hypocrisie tout en étant si véridique. Une belle fleur piquante. L'hypocrisie résidant dans sa douceur, soit disant. Parce que t'es certain que c'est pas qui elle est vraiment. Blindée d'épines, tu parles, oui !
De nouveau tu roules très fort des yeux. En fait, t'as juste l'impression qu'il te prend pour un con et ça te tue, ça. Parce que c'est pas comme ça que tu connais Elliott. Chaque fois que vous vous tirez dans les pattes, c'est pour déconner uniquement. Mais depuis qu'elle est de retour - et t'es certain que ça fait bien plus longtemps qu'il veut bien l'admettre, puisque tu l'as revue quelques fois lors de ses allers-retours, Elliott te tenant gentiment au courant de ses venues alors qu'il était au bras d'une autre femme, une blonde qui, constante ou pas, avait un nom de fleur, ou qui voulait dire fleur en latin, tu sais plus, t'as jamais aimé les cours de latin - il est différent et pas forcément dans le sens qui te convient le mieux.
- Putain mais c'est pas ce que je te demande, bordel ! Je te demande juste de prendre les choses au sérieux. Si même une simple requête tu l'écoutes pas, je peux attendre quoi de toi, Elliott, concrètement ? Et pourtant t'as laissé la colère au vestiaire cette fois-ci. T'es juste soulé, parce que t'as la sensation que ça ne mène à rien du tout et c'est pas possible.
Tu soupires à ton tour. Ah. Claudia. Il fallait qu'il mette le sujet sur le tapis !
- Je suppose que si tu les compares c'est qu'il y a des points de ressemblance ? Tu ricanes. De toute façon, c'est pas pareil. Claudia et moi on est... Même pas vraiment en couple. Une greluche pour amuser la galerie et faire en sorte que ton entourage te lâche la grappe. Un baiser sur une joue, un peu proche des lèvres de temps en temps, bras dessus bras dessous mais aucune vraie relation, ce qui vous arrange aussi bien l'un que l'autre. Je suis désolé, mais je n'ai aucune confiance en elle et jusqu'à ce que j'ai la preuve que je me trompe, il en restera ainsi. tu réponds pas à tout. Parce que non, il ne te fait pas chier avec, mais c'est pas la même chose. Pas la même relation. Un arrangement, en ce qui te concerne. Lui, il va souffrir. Et l'entendre dire qu'il est heureux depuis qu'elle est là, tu n'y crois qu'à peine, la partie en toi qui veut bien y croire souffrant terriblement de cet aveu.
- Non, c'est vrai je ne l'aime pas. Elle était là avant que tu ne sois ami avec Charlie, avant que tu sois en couple avec elle, ne mélange pas tout. Mais si tu avais dû avoir une relation avec elle, tu crois pas que ç'aurait été avant ma sœur ? Je crois pas une seule seconde à ce qu'il peut y avoir entre vous. Et te servir d'elle pour soigner tes blessures ne vous sera utile ni à l'un ni à l'autre, tu le sais, ça ? Ton coeur, lui, par contre, devient de plus en plus malade à mesure de la conversation. Mentionner Charlie, c'est une chose. En faire le sujet principal de la conversation alors qu'elle était si bien partie pour ne pas être mentionnée... C'en est une autre. Ton palpitant a stoppé sa course et tu sens le vertige et la nausée s'emparer de toi, rapprochant les larmes de ta gorge.
Tes dents serrées, tu luttes terriblement. Il faut bien. Tu sais que personne ne te la ramènera, mais tu ne peux pas t'y résoudre complètement. Cinq ans, c'est long et pourtant c'est si peu. C'est long sans elle et c'est si peu pour faire le deuil de la première femme pour qui tu aurais donné ta vie. Quand il sort ses photos, tu sens que tu vas défaillir. Tu voudrais lui cracher tant de vérité au visage et pourtant...
- Je ne peux pas m'y résoudre, que tu souffles subitement. Je ne peux pas me résoudre à vivre une vie dans laquelle elle n'est pas... Les mots sont difficiles à prononcer dans ta bouche subitement devenue pâteuse. Si t'es "avec Claudia", cette femme insipide pour laquelle tu n'éprouves absolument rien, c'est justement parce que, comme ça, tu n'as pas besoin de prendre le temps de vivre. Et tu ne culpabilises pas de continuer à vivre alors qu'elle n'a plus ce privilège. Tes yeux subitement tournés vers le plafond, tu passes ta main sur ton visage et t'arrête au niveau de ta bouche, l'envie de pleurer plus présente que jamais, celle de disparaître et de retirer cette conversation de ta mémoire plus violentes encore.
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Sujet: Re: ELLIOTT ⊹ what the f are you doing ? Lun 5 Juin 2023 - 15:45
Même s’il avait raison, tu ne l’avouerais jamais. Parce que t’avais douillé, toi aussi. Et que tu trouvais injuste de sa part de s’en prendre à Rose, aka le seul petit bout de bonheur qui te soit réellement arrivé depuis un moment. Depuis le décès de Charlie, en fait, probablement. Parce que t’avais beau essayer d’en persuader ton entourage lorsqu’elle était à tes côtés mais non : tu n’étais pas heureux, avec Flore. Tu te contentais de satisfaire tes besoins primaires : dormir, manger, boire, faire un semblant de danse nuptiale devant cette pintade qui te rappelait à mesure que le temps passait que personne ne pouvait arriver à la cheville de Charlie, ta Charlie, avec qui t’aurais voulu passer la fin de tes jours. T’avais juste fait en sorte de sauver les apparences, Flore, sans le savoir actrice de la plus grande performance de ta vie, même le mensonge fait à ton père n’arrivait pas à la hauteur de celle là. Tu t’en étais dégoûté. Malheureux comme jamais dans une relation creuse, tu t’étais retrouvé dans l’étrange situation de devoir te battre pour une femme dont tu ne voulais plus. Dont tu n’avais, en fait, jamais voulu, d’ailleurs. Son histoire t’avait touché, t’avais voulu la sauver, confondant amour et syndrome de l’infirmier, mais t’avais peu à peu retrouvé tes esprits, la laissant partir sans regret aucun.Pire encore : t’avais réussi le tour de force de la laisser croire que la rupture venait d’elle. Mais t’avais tout fait pour te faire larguer, tu voulais pas lui faire de mal plus qu’elle n’avait déjà morflé. Période de ta vie peu reluisante et dont tu étais loin d’être fier, tu avais recommencé à respirer lorsque Rose était arrivée dans ta vie. Fini l’impression d’être en apnée vide à longueur de journée. Ta fleur était ton oxygène, avec ou sans épines, t’acceptais son caractère ; fallait dire que toi aussi, tu savais être chiant, dans ton genre: qui se ressemble s’assemble.
Légitimes ou non, les reproches de Romain te faisaient prodigieusement chier : bon sang, mais pour qui se prenait-il ? Ah. Ouais. Merde. Ton agent. Engagé par TES soins. Tu ne pouvais t’en prendre qu’à toi même. A court d’arguments, t’avais fini par jouer les sales gosses insupportables, de ceux que vous aviez l’habitude de jouer, quand vous n’aviez plus que la bassesse pour vous protéger. Il t’a demandé de t’arrêter. Tu t’apprêtais à rétorquer un truc con et blessant, lorsque ses mots t’en ont dissuadé. Tout ce qu’il lui reste ? Tu réalise. Ça te déstabilise. Tout ce qu’il lui reste de vivant en rapport avec sa sœur, tu penses. T’as la sensation d’une explosion, d’un tsunami intérieur qui te submerge. Tes émotions te chamboulent, te noient. Tu baisse ta mine assombrie, acceptant de reprendre ton rôle de gamin qu’on engueule sans moufter. Ce qu’il y a entre Roman et toi, c’est plus qu’une relation d’agent et d’artiste avec ses désidératas de diva, cette remarque te le rappelle avec la violence d’un buldozer dans la gueule. Charlie prend l’intégralité de tes pensées, comme si la simple insinuation de Roman avait suffi pour que ton être ne s’emplisse de ce rappel : elle est morte, tu salis sa mémoire, t’es un sombre imbécile. Ta mâchoire se crispe et tu bredouilles, d’une voix à peine audible « j’la prends au sérieux. » ça, oui, tu prenais ta carrière au sérieux. Grâce à ton frère d’armes, t’avais réussi à vivre ton rêve ; tu lui en serais à jamais reconnaissant. Mais hier, t’avais clairement merdé. T’étais senti pousser des ailes preuve en était. Coup de chaud, tu sens que quelque chose coule sous ton nez. Tu soupires, te jetant sur le Sopalin dans la cuisine : putain de fragile. Un peu fébrile, tu presses fermement le morceau d’essuie tout contre ton nez, qui ne tarde pas à s’engorger de couleur vermeil. Toi qui voulait jouer l’inatteignable, c’était foiré. Et il en rajoutait une couche. Tu levais les yeux au ciel, lâchant un « fuck you » a peine audible qui, s’il était parti tout seul t’arrachait la bouche : t’avais pas pour habitude d’être insultant avec Roman, aka la personne pour qui t’avait le plus de respect avec Rose. Mais il allait trop loin. Tu ne demandais pas des félicitations, simplement un peu de respect pour ce que tu vivais et te rendait heureux. Comme si t’avais rien dit, tu t’adossais à ton plan de travail, récupérant ta cigarette posée dans le cendrier lorsque tu avais entrepris d’arrêter le saignement. Saoulé avant même qu’il n’ouvre la bouche, tu voyais déjà arriver gros comme une maison le « nieunieunieu, tu devrais pas finir ta clope en pissant du nez, c’est pas raisonnable. » MAIS QUI A DIT QUE TU ÉTAIS QUELQU’UN DE RAISONNABLE, BORDEL A CUL ?
Tu tentais de garder ton calme, mais son ton paternaliste te saoulait au plus haut point « C’est bon ! C’est bon ! J’avais pas merdé depuis un moment. J’t’ai pas demandé de me féliciter parce que c’est normal, que tu me secoues, que tu me remette dans le droit chemin quand j’fais n’importe quoi, quand… Mais putain !!! tu sais très bien que tout ça… c’est tout ce dont je rêvais, que je prends ça au sérieux. Hier, j’ai fait de la merde, peut-être. Mais oses me dire qu’ils ont pas été scotchés ? J’en ai même vu chialer, au premier rang. Je sais ce que tu vas me dire. Que la sympathie du public ne reste pas si on les prend pour des cons – ce que je ne fais pas. Qu’être bon ne suffit pas pour sortir du lot, et toutes ces conneries. Mais … c’était juste un écart. JUSTE UN ! J’sais pas comment te le dire autrement. Tu veux la version française ? » que tu lançais finalement, agacé. Ok. T’avais été trop loin. Tu soupirais et essayais de rattraper la sauce avant que ça ne parte trop loin : « désolé. J’vais trop loin. J’ai pas envie de me fâcher avec toi. » tu passais une main sur ton visage et soupirais « On va mettre ça sur… la fougue des débuts ? » tu pouffes de rire, ne croyant même pas à l’énormité que tu venais de sortir « j’l’ai p’t-être dit d’un ton agacé et ironique. Mais je suis sérieux. J’vais faire attention. « Concrètement » ? tu peux compter sur tout. » intérieurement, t’avais envie de canner rien que de penser à cette rigueur que tu détestais tant. Toi, ta soif de liberté, c’était tellement pas compatible avec tout ce flicage et ces comptes à rendre, t’avais jamais réussi à t’y faire. Tu soufflais un coup et lâchais, cette fois plus calme « j’parle pas que d’elle. Aucune de celles que j’ai pu te présenter n’a eu grâce à tes yeux. » tu haussais les épaules « et j’m’en foutais pas mal : j’avais pas pour projet de me caser avec elles. Mais s’il te plait. Sois pas insultant avec Rose. C’est sérieux. Et c’est pas toi qui vas faire changer quoi que ce soit. » « c’est sérieux. » même toi, ça te surprenait d’être capable de le lancer aussi facilement. Mais c’était pas pour te déplaire même si, pourtant, tu t’inquiétais instantanément de ton ami : tu voulais qu’il comprenne, pas remuer le couteau dans la plaie. A l’entendre la ramener, tu levais les yeux au ciel « j’ai dit stop, Romain. Tu deviens méchant. C’est pas un pansement. Flore en était un. Un putain de pansement bien collant. Pas Rose. J’suis désolé. » tu haussais les épaules, rangeant ton téléphone dans ta poche le coeur lourd et grimaçais de le voir morfler autant. T’avais l’impression de te voir encore quelques mois plus tôt ; sans doute pour ça, que ça marchait aussi bien entre vous. Lui et toi, vous aviez toujours été un reflet l’un de l’autre, aussi complémentaires que similaires. Silencieux, tu lâchais ta clope et le pris dans tes bras: « je sais. Ca va aller bro. J’suis là. Et puis. Elle est pas vraiment partie. On peut l’invoquer autant qu’on veut. Elle est pas vraiment partie tant qu’on s’en souvient et qu’on parle d’elle. » Tu ne reviendrais pas sur ses attaques basses à propos de ta belle. Inutile de remuer le couteau ; mais les sentiments adolescents avaient bien existé ; même si ça, personne ne l’avait su : tu savais te faire discret lorsque tu le voulais.
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▎ Job/Studies : comédien, plus accès sur son rôle d'agent artistique de son meilleur ami Elliott que sur sa propre carrière.
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Sujet: Re: ELLIOTT ⊹ what the f are you doing ? Mar 6 Juin 2023 - 20:17
Tu sais très bien que t'es injuste, tu le sais et tu t'en bafferais si t'avais deux sous de jugeote. Mais dans l'immédiat, c'est l'agent qui est là et qui s'adresse à Elliott, pas vraiment l'ami, même si oui. Chaque mention de Charlie te déchire le coeur et, jusque là, Elliott a toujours été avec toi sur la même barque. C'est un égoïsme déconcertant que tu fais preuve, là, en critiquant Rose, que finalement tu ne connais pas vraiment pour avoir toujours refusé de la laisser approcher, ce que tu n'avoueras probablement pas, l'assimilant beaucoup trop à Tamara, et ce bien malgré toi, mais tu te sens abandonné sur la barque de ta tristesse, celle-là même faite avec le cercueil de ta soeur. Morbide. Mais tes idées ne sont pas vraiment beaucoup plus joyeuse depuis la mort de Charlie, après tout. Cinq ans, c'est long, c'est vrai, mais ça ne l'est pas toujours assez pour aller de l'avant. Parfois, c'est juste trop court. L'échelle d'une vie de regrets et de tristesse ? Dieu que tu espères pas. Un jour, un jour, tu arriveras à te relever et à avancer, même si ton coeur n'en a aucune envie. Mais pas maintenant. Pour l'instant, tu continues à broyer du noir, ce que tu sais faire de mieux, et à en tenir un peu rigueur à Elliott de continuer sa vie du mieux qu'il le peut, là où toi, tu échoues.
Tu sais très bien qu'en tant qu'agent, il ne t'a pas engagé pour que tu vantes ses mérites et lui dise ô combien il est doué dans son jeu d'acteur. Non, tu es là pour lui faire la leçon. Mélange de ce que tu ressens par rapport à Charlie et du côté professionnel pourquoi t'es là. Finalement, c'est pas tant l'agent qui est là que Romain, juste Romain, celui qui allie si bien les deux. Et qui parfois les mélange un peu trop, comme c'est le cas là maintenant. Tu roules des yeux.
- Alors, je t'en supplie, fais en sorte que ça se voit. Ça se répercute sur nous deux... et même si je m'en fous un peu de finir dans la merde, j'ai pas envie que ce soit ton cas. En tant qu'agent, tu penses pas finir ta vie. Donc ne plus être celui d'Elliott Collins, c'est pas vraiment problématique. En revanche, t'as aucune envie que ta réputation de mauvais agent ou quoi vienne entacher celle de ton meilleur pote. Tu l'entends t'insulter vite fait quand tu remarques que son nez saigne. Merde. T'y es pas allé de main morte, en même temps, t'aurais peut-être dû t'abstenir d'envoyer ta tornade de reproches d'un coup. Mais tu ne dis rien, tu le regardes gérer, comme tu le fais depuis désormais si longtemps.
- Ouais, ouais. Je me tais, j'ai compris. Tu roules quand même des yeux plus fort encore, sale gosse que tu peux être. Mais lui aussi n'est pas vraiment le petit garçon sage qu'il a si bien l'air d'être avec son air angélique. Deux démons qui s'affrontent là, entre deux portes, alors que tu sais pas trop si tu devrais rester là ou pas à attendre de voir ce qu'il va se passer.
- Elliott, tu ne m'écoutes pas. Je ne remets pas en cause toute ta carrière. Mais les gens ont tendance à retenir que le négatif. Je te parle pas du public. Sans doute qu'ils n'y ont vu que du feu et ont dû penser que c'était fait exprès. Mais les gens derrière, ceux avec qui tu travailles, je doute qu'ils aient pensé ça. Le problème c'est pas ce qu'on me rapporte. C'est que l'être humain a tendance à ne garder que le négatif. Tu merdes une fois, on ne retient que ça, par contre tu fais les choses parfaitement un milliard de fois, y a personne pour t'applaudir. Et j'ai pas envie que ça te porte défaut, c'est tout. Un écart, c'est peut-être un de trop. Tu soupires et baisses définitivement les armes. Je n'aime pas Rose. Je ne pense pas qu'elle soit une personne qui puisse t'apaiser réellement. MAIS - parce qu'il y a un mais - si tu estimes que ça vaut le coup d'essayer, je n'insisterai pas. Si elle tient à toi, cela dit, qu'elle ne te fasse plus manquer tes moments sur scène. C'est précieux en tant que comédien. Et je sais de quoi je parle. Parce que toi aussi t'es comédien. Même si depuis Charlie tu ne montes plus, tu sais ce que c'est. T'en as fait des bourdes. Certes à beaucoup plus petite échelle de popularité qu'Elliott. Mais t'as souvent récolté de tous petits rôles à cause de ces bourdes-là. Autant que ton meilleur ami ne subisse pas le même traitement.
- Concrètement, je te demande rien d'autre que d'être investi, vraiment investi. Sois le dans ta relation si ça te rend heureux. Mais sur les planches, ta relation et ton investissement dans celle-ci doit rester aux loges. Ou attendre la fin de la représentation. Pas revenir un plein milieu.
C'est difficile pour toi de l'entendre encore mentionner Rose. Parce que même s'il mentionne ses conquêtes, c'est un autre nom que tu entends dans chaque phrase. Charlie, et toujours Charlie. L'injustice de ce monde veut qu'en refusant de la laisser partir tu fais du mal à Elliott sans même accepter de le réaliser. Ça va, ça va, j'essaierai de faire attention à ne pas dire tout haut ce que je pense d'elle. Tu rajoutes rien, mais pour toi, si, elle est un pansement. Comme toutes les autres. Juste un pansement un peu plus gros et solide, plus durable, mais pas définitif. Mais à choisir ? S'il est question de Flore, tu préfères encore Rose. De quoi vomir.
Et comme une émotion négative n'arrive jamais seule, tu as la nausée et envie de pleurer. Quand Elliott te prend dans ses bras, tu réalises que ça fait plusieurs minutes que tu es en apnée, et ce malgré les respirations imposées par la méchanceté et la dureté de tes paroles, ou encore de ton ton.
- Elle ne reviendra pas pour autant, Elliott. Et putain qu'elle me manque. Surtout : putain que t'as pas envie d'être seul, au milieu de cette barque, sans pagaie, perdu au milieu de cet océan de tristesse qui continue encore et encore de te submerger.
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Sujet: Re: ELLIOTT ⊹ what the f are you doing ? Dim 17 Sep 2023 - 11:57
Chacun des mots de Roman à ton égard te font l’effet d’une bombe. Pourtant, toi, t’as jamais été du genre à prendre personnellement les remarques et les avis des autres : ils servaient à faire avancer, ok, mais tout dépendait de la direction dans laquelle ils voulaient te faire aller : toi, t’avais tes envies, ton but, ton chemin et ce qui n’allait pas avec ta route, tu le laissais de côté, du moins le plus possible. Mais avec lui, tout était différent, parce qu’il n’était pas seulement ton ami, il était également ton agent, comme un membre de ta famille, le frère de cette âme sœur qu’on t’avait arrachée. Tu le connaissais depuis toujours. Minot qui jouait au grand, t’étais bien content, de pouvoir te cacher derrière lui, quand t’avais fait des conneries, et qu’on cherchait après toi pour t’engueuler. Avocat du diable qui trouvait toujours une excuse, il t’avait sauvé de nombreux faux pas. Depuis toujours, tu voulais qu’il soit fier de toi, qu’il soit impressionné par tes réussites, tu voulais lui faire plaisir comme tu avais toujours cherché à émerveiller ton père. Alors forcément, le voir faire les cent pas à raler comme ton paternel lorsque tu ramenais le pire des bulletins… inconcevable. Égo touché, coeur à deux doigts d’exploser à cause de ta fierté mal placée… t’avais les boules. Parce qu’une fois de plus, tu avais l’impression de perdre sa confiance, et surtout : qu’il te prenait toujours pour l’enfant qu’il avait connu. Sans doute à raison : on ne quitte pas la scène sur un coup de tête, lorsqu’on a un minimum de conscience professionnelle et de rigueur. Mais toi, l’électron libre, il avait encore fallu que t’en fasses qu’a ta tête. Le pire dans tout ça ? C’était que tu t’en voulais de ne pas t’en vouloir : Rose valait bien plus à tes yeux que toutes les représentations du monde, et tu savais que Roman en était conscient, tout comme tu te doutais que cette idée ne lui plaise absolument pas.
Et puis ton nez a fait des siennes. Ça ne te préoccupait même plus. En fait, t’étais presque satisfait, de voir que famille ou non, Roman faisait son travail à merveilles, même si parfois, t’aurais aimé qu’il ne le prenne moins à coeur. M’enfin. T’allais pas te plaindre. Une fois le saignement stoppé, t’as soupiré devant sa réaction, de celles de « ok, j’me tais, mais je ne me cache pas pour te faire comprendre ma désapprobation. » c’était tellement facile, ce petit jeu, entre vous qui vous connaissiez si bien que vous n’aviez plus même besoin de piper mot pour que l’autre comprenne ce qui se tramait derrière vos prunelles. Roman détestait visiblement ta Rose. Et ça te faisait chier au plus haut point. S’il savait combien il faisait fausse route… tu espérais pouvoir un jour lui montrer. Tu ne pourrais jamais lui faire voir Rose comme tu la voyais de tes yeux, mais s’il pouvait seulement changer de point de vue, tu t’en contenterais. Après tout : de la haine à l’amour, il n’y a qu’un pas, à ce qu’on raconte, non ? Pourtant, il avait raison. Enfin plus ou moins. Car cet acte manqué parfaitement réussi, tu ne le devais qu’à toi et à toi seul. Tu haussais les épaules « je sais. Mais tu sais autant que moi que tout ça, c’est toute ma vie. Je ne prendrai pas le risque de tout perdre. J’ai juste… j’avais de bonnes raisons Romain. J’peux pas te dire quoi. Mais… » t’as haussé les épaules et tu t’es tu. Lui dire que tu avais aimé Rose bien avant d’aimer Charlie et que tu ne raterais pas ta chance une seconde fois ? Non. Inutile. Tu aimais Romain comme on aimait sa famille. Inutile de le blesser pour des états d’âme nourris depuis l’adolescence. Il n’avait pas besoin de savoir. « crois moi quand je te dis qu’elle vaut la peine. Et je ne parle pas de m’apaiser. Nos deuils, nos errances, y’a que nous, pour les gérer. Si on prend l’autre pour se soigner, c’est là que c’est problématique. Rose n’est pas un pansement. Elle me rend heureux à sa façon. Et ce que j’ai fait hier, j’en ai été le seul décideur. C’était stupide. Enfin non. C’était pas stupide. C’était romanesque. Pile dans le thème, ose me dire que je n’ai rien compris à mon personnage, après ça, hm ? » tu esquissais un sourire « maintenant, tu as raison sur un point : l’être humain est négatif. Quand on a passé une bête de journée dans un parc d’attraction à se goinfrer et rire comme des baleines, on trouve le moyen de dire qu’on a passé une mauvaise journée à cause de la chaleur et du prix des places. Et ça marche aussi avec les jours de pluie ou plus doux. Tout ça pour dire que ça ne se reproduira plus. J’ai réussi mon coup avec elle, mais ça a failli me coûter gros. Message reçu, j’vais me rattraper. Y’a… autre chose dont tu voulais qu’on parle ? » que tu avais essayé de lancer histoire de bien rapidement balayer ta sortie de route… Mais à le voir aussi mal, tu le serres dans tes bras. Tu le connais, Roman. Il sait être dur. Mais il n’est pas méchant pour autant, d’habitude. Tu comprends qu’il ne s’agit pas tant de Rose, mais de la place de Charlie. Et ça te fait un mal de chien. Tu ne dis rien, bien évidemment. Mais s’il savait que rien ni personne ne pourrait remplacer sa sœur : Rose, tu l’aimais comme un dingue, comme tu n’avais plus aimé depuis longtemps. Elle prenait certes une place importante à tes côtés, mais différente de celle que Charlie avait pu avoir, et heureusement : tu n’étais pas de ceux qui prenaient les filles pour des remplaçantes : les équipes de foot, c’était pas ton délire. « elle me manque à moi aussi Romain. Ne crois pas que je l’oublie. Mais si on fait rien, si on se bat pas, alors quoi ? La maladie aura pris sa vie et la notre. On a pas le droit de la laisser gagner cette salope, tu comprends ? Charlie, c’était un sourire ambulant, un rayon de soleil qui éclairait chaque pièce où elle se trouvait. Laisse pas gagner l’obscurité. C’est pas ce qu’elle voulait, tu le sais aussi bien que moi. » ta main caressait affectueusement son dos, les larmes te montant aux yeux. Tu restais silencieux, serrant ton pote contre toi et tu déglutissais difficilement « t’es pas tout seul Romain. J’te laisserai pas tomber. Jamais. A la vie à la mort ! » promesse faite à l’enfance trainée jusqu’ici, elle était devenue pour toi un code de conduite dans lequel tu ne mettrais de coup de canif pour rien au monde. On ne jouait pas avec ça.
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Sujet: Re: ELLIOTT ⊹ what the f are you doing ? Mar 26 Sep 2023 - 10:14
T'as bien conscience que peu importe ce que tu peux dire à Elliott à ce moment, vous n'êtes pas du même avis. Toi, t'es basé, bloqué dans cette optique où Charlie aurait dû être toute la vie des gens qui l'ont connue. Pas forcément parce qu'elle est toute ta vie, mais parce que ta soeur a toujours été précieuse à tes yeux et aurait dû l'être à ceux de tout le monde. Qu'Elliott soit capable de faire la part des choses, à tes yeux, c'est juste un signe qu'il l'oublie. Injustes pensées tu n'arrives pourtant pas à t'en détacher. Mais quelque part au fond de toi, si bien sûr on prend la peine d'ôter les couches de déni, tu sais très bien que ton meilleur pote fait les bons choix, lui. Tu sais que c'est toi le problème vis à vis du deuil de ta soeur, toi qui n'arrives pas à aller de l'avant. Mais même si tu es aussi conscient que si elle était là elle te giflerait pour te bouger, tu n'arrives pas à ne pas culpabiliser à l'idée d'aller de l'avant, persuadé que c'est ainsi que tu l'oublieras et ne lui rendras pas justice.
Tu soupires et lèves les yeux au ciel. De bonnes raisons ? Tu sais très bien qu'il a Rose dans la tête et c'est compliqué pour toi d'assimiler ça à "de bonnes raisons". Alors tu soupires. Soit, si ça lui fait plaisir, soit. Mais tu n'aimes pas ça et ne te montreras pas enthousiaste pour autant à cette idée. Tu as l'impression que cette fille est là pour lui faire détruire tout ce que vous avez construit au fil du temps, et ça ne te convient aucunement.
- Peu importe tes raisons. Si ça se reproduit, je ne pourrais pas t'aider. Et même si ça te brise le coeur à cette idée, tu choisis de te refuser à l'aider si ça se reproduit. Il est prévenu. Son laïus te fait serrer la mâchoire si fort qu'un tic nerveux apparaît au niveau de celle-ci. Elle en vaut le coup ? Vraiment ? Cette meuf qui est partie du jour au lendemain et qui lui a pas donné une seule nouvelle ? VRAIMENT ?! Tu soupires. "Dans le thème". C'est pas des études de médecin qu'il aurait dû faire en faisant une pause dans son carrière, mais bien des études de droit. Il plaide bien sa cause, le boug, quand même.
Ta mâchoire toujours serrer tu l'entends se résoudre à ça. T'as un vertige accompagné d'une nausée. "Réussi son coup ?" Brrrruh, tu veux pas savoir s'il a réussi ou pas. Mais quelque part, cette phrase te permet de te détendre. Ok, juste un coup. Donc t'as raison sur un point, cette histoire sera finie en un rien de temps. Oui, Romain et l'art de déformer les propos.
- Non, rien. dis-tu, prêt à te résoudre au fait que tout est dit, ou presque au moins. Pourtant, quand il t'enlaces, tu te racles la gorge pour éviter de chialer. Parce que oui, dans cette conversation, Charlie est partout. Et surtout dans ta tête et dissimulée derrière chaque propos. Si tu n'aimes pas Rose, c'est pas parce que tu la connais et qu'elle t'exaspère. C'est parce qu'elle prend la place de ta soeur, tu sais même pas si elle est sympa ou pas, en vérité. La vérité, c'est que tu n'as pas envie de le savoir, tu préfères te murer dans ta colère contre la vie et détester cette fille pour ce nouveau départ qu'elle représente pour Elliott.
Les paroles de ton ami sur ta soeur te donnent de nouveau le vertige. Mais point de nausée. Ton coeur saigne autant qu'il est rassuré. "Charlie c'était un sourire ambulant". C'est vrai. Ta soeur était ton soleil.
- Merci, souffles-tu alors que vous vous enlacez toujours. Tu le remercies pas de te jurer qu'il ne te laissera pas tomber mais pour ce rappel de ce qu'était Charlie, ce qui a suffit à te rassurer sur tant de choses. Tu sais que c'est pas ce qu'elle voulait mais... J'ai plus la force de me battre, que tu souffles de nouveau, réalisant à quel point chaque jour est douloureux. Un peu plus d'un millier de jours où chaque réveil est plus douloureux que le précédent.
- Je te laisserai pas tomber non plus, que tu dis en te raclant la gorge. Mais arrête de jouer avec ta carrière, ok ? Tu souris. Oui, à la vie à la mort.
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Sujet: Re: ELLIOTT ⊹ what the f are you doing ? Lun 16 Oct 2023 - 21:59
T’es pas dans la tête de ton ami, mais tu le connais suffisamment pour comprendre ce qui se trame dans son crâne ? Et tu n’aimes pas ça. Tu sais que pour lui, le simple fait de ne pas penser à Charlie une fraction de seconde équivaut à l’abandonner dans les méandres de l’oubli. Toi, t’es pas de cet avis là. Tu ne pourras jamais l’oublier. S’il savait combien t’avais peur de tout faire foirer avec Rose pour cette raison… Tu veux pas comparer, tu ne veux pas que Charlie se hisse entre vous, et pourtant, parfois, tu sens bien que c’est exactement ce que tu mets en place malgré toi. Ça te fait chier. Tu comprends tout à coup mieux l’utilité de ton psy, t’as ralenti la cadence, convaincu que t’allais mieux, mais tout à coup, t’es plus sûr… à deux doigts de l’appeler immédiatement pour prendre un rendez-vous d’urgence.
Lorsque t’évoques tes bonnes raisons, la réaction de ton frère te fait grincer des dents. Il lève les yeux de la même façon que lorsque t’as pu lui affirmer que les extraterrestres existaient, ou que tu lui as dit que tu voulais arrêter ta carrière par manque de talent, après une première difficile et honteuse. Mais on apprend toujours des fours qu’on se prend. On se relève toujours de la honte, bien qu’elle puisse nous laisser un goût amer et nous faire monter le rouge aux joues, lorsqu’on invoque le souvenir à l’envi. La preuve : t’as jamais arrêté ta carrière. Mais lui en revanche, a arrêté la sienne après le départ de Charlie. On ne se relève pas d’un deuil comme on se relève d’une honte. Et visiblement, on s’en relève différemment. Car si tu commences à comprendre comment les choses peuvent s’imbriquer, comment tu peux toujours chérir tes souvenirs avec Charlie en te laissant le droit de vivre, Romain, lui, semble étouffer, suffoquer dans ses propres attentes envers lui même. T’es certain que Charlie le secouerait, lui mettrait trois bonnes claques, ou aurait les mots pour lui donner l’électrochoc dont il a besoin. Tu t’imagines endosser ce rôle. Mais tu ne sais pas comment lui dire que tu rêves de le revoir sur les planches. Que si la vie de sa sœur s’était brutalement arrêtée, la sienne, elle, devait continuer, recommencer, se réinventer. Peu importe. T’es personne pour choisir la forme que ça devrait prendre, mais tu le rêves heureux. Tu donnerais tout pour ça.
« C’est bon, Roman. J’ai compris. T’en fais pas pour moi. Tout va bien. Je t’assure. En fait, ça n’a jamais été aussi bien depuis des années. J’ai merdé une fois, fin de l’histoire. Tu peux me croire, je sais ce que je fais. J’suis focus. » toi ? Focus ? Force est d’admettre que ce terme là dans ta bouche fait curieux. T’es peut-être le type le moins focus au monde. Mais rien ni personne ne pourra se mettre en travers de ta trajectoire : tu sais faire la part des choses entre vie privée et professionnelle, contrairement à ce que semble dire Roman et pour que ça marche, tu te sens prêt à déplacer des montagnes.
Ton pote dans tes bras, tu soupires, tu déglutis difficilement. Tu penses à tout ce qui vous lie et tu t’estimes, en un sens, chanceux. Toi, t’as perdu celle que tu aimais. Tu dis pas qu’on s’en relève facilement, mais on apprend, on apprivoise la douleur. On se casse la gueule et on se relève. Mais Roman… ? Roman, lui, c’est sa sœur, qu’il a perdu. Tu t’imagines quelques instants sans Athéna et ça te fout la nausée, ça t’en arrache une larme. Si vous n’avez pas la même douleur, tu le comprends. En perdant Charlie, vous avez tous les deux perdu une partie de vous qui ne retrouverait probablement jamais sa forme initiale… Et pour ne pas l’oublier, tu te risques à un laïus interminable sur Charlie. Tu sais que ce ne sont que quelques mots, mais le temps s’arrête. Tu ne sais pas si t’as parlé vingt secondes ou trois heures. Tu t’en fous. Ça te fait du bien, de ramener quelques instants de la joie de vivre de votre petit soleil. Et visiblement, ça rassure Roman. Tu peux te tromper, mais tu le sens légèrement plus apaisé, ce qui renforce ta supposition : cet andouille a peur que tu oublies, mais comment pourrais-tu ? Amicalement, tu tapotes son dos « t’es pas obligé de te battre seul, mec. On va se serrer les coudes. Comme on a toujours fait. Ça va aller. » t’as relâché ton étreinte et t’es allé à ton bureau chercher la carte de visite de ton psy. Tu risques de te faire remballer, tu le sais, mais t’es aussi conscient qu’il a besoin d’aide. « j’sais que ça va pas te plaire, mais… T’as déjà pensé à … parler à quelqu’un ? Je veux dire, quelqu’un d’autre que moi… ? Avant que tu dises quoi que ce soit : j’suis pas en train de te dire de plus me parler. Tu sais que je suis là. Et tu sais aussi combien j’étais contre l’idée de merde d’aller déposer mes poubelles chez un psy. Mais… Je dois bien admettre que ça m’aide. Peut-être que tu devrais tenter le coup ? Une fois. Ca engage à rien. Tu vois ce que t’en penses, et t’avises. T’en penses quoi ? » un peu hésitant, tu finis par poser la carte devant lui et te rassieds, posant ta main sur son épaule « promis. J’ai fini de jouer. » que tu lui lances pour le rassurer, mais néanmoins sincère. « bon, on mange ? Ça va finir par être froid. Et les pâtes froides… c’est clairement dégueulasse. » celui qui dit aimer les salades de pâtes en plein été est un menteur.
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Sujet: Re: ELLIOTT ⊹ what the f are you doing ? Ven 17 Nov 2023 - 8:52
Tu essaies. De toutes tes forces, même. Mais c'est plus fort que toi. L'injustice de cette vie de merde qui t'a enlevé ta soeur, ton plus précieux trésor en ce monde, te fait vriller. Tu réalises que t'es dans l'excès, que toi-même t'en deviens injuste. Mais c'est plus fort que toi : peu importe combien tu essaies, tu n'y arrives pas. Seulement, tu ne tiens pas à ce que ton incapacité à aller de l'avant ne fasse obstacle à votre bon entente à Elli et toi. Parce qu'il mérite mieux et que tu as beaucoup trop d'estime pour lui pour mettre tout ça en dehors de ta vie, en dehors de ton quotidien. Après tout, tu ne le considères pas comme ton frère pour rien. Et ça date de bien avant qu'il le soit par le biais de ta sœur.
Le pire dans tout ça ? C'est que t'as totalement conscience que si elle te voyait ainsi, plongé dans les tréfonds de ton âme, à te torturer pour son départ encore et encore, ta sœur t'en voudrait clairement. Seulement, tu n'arrives pas à faire fi de son départ de ce monde et c'est peut-être ça qui pose le plus gros souci dans ta vie. Tu devrais avancer, apprendre à vivre avec, surtout après tout ce temps. Mais tu n'y arrives pas. C'est si con que même toi tu te donnerais des claques, physiques et mentales, si seulement tu en avais le courage. Tu inspires profondément et l'observe comme on regarde avec méfiance la dernière expérience loufoque de son professeur de physique-chimie.
- Si tu le dis. J'espère que ça va vraiment aussi bien que tu le dis. Je te le souhaite. Sincèrement. Mais ne me refais plus jamais ça, Elliott. Même si je ferai tout pour toi, je vais pas pouvoir assumer ces conneries-là encore très longtemps. Et tu ne parles même pas de Rose, à vrai dire. Plus de ce qu'il fait. Enfin, la leçon est terminée, tu ne reviendras donc pas dessus. Tu ne tiltes même pas au fait que Elliott soit quasi incapable d'être focus, véritable électron libre qui a toujours besoin d'action et de réactions.
Mais peut-être que tout ça n'était juste que le moyen de faire une intervention et pas pour lui, mais pour toi. Te faire réagir. Ça ne fonctionne pas exactement comme ça aurait dû et les choses sont loin de se dérouler comme tu les as envisagées. Toujours est-il qu'Elliott dans tes bras, tu as la sensation d'avoir une pseudo maîtrise sur cette vie de merde qui te dépasse. Tu as du mal à lâcher les larmes, mais elles sont là malgré tout, essayant tant bien que mal de dévaler tes joues, libérant l'anxiété qui, elle, te tord l'estomac sans même que tu ne le réalises. Alors tu acquiesces.
- Oui. Ça va aller, oui. Tu seras toujours là, les coudes serrés pour Elliott, mais tu t'es tellement oublié dans cette tentative de ne pas ressentir ce que tu refoules et qui te fait le plus de mal. Tu soupires en le voyant sortir sa carte de visite. Elliott... Tu n'aimes pas vraiment ça. Ouais, j'y ai pensé. Mais je suis pas prêt. La psychothérapie, c'est quelque chose qui doit se faire par soi-même, d'après toi, pas parce qu'on te le conseil, mais parce que tu t'en sens prêt et tu en ressens le besoin. Très honnêtement, tu es plus dans un délire d'encaissement et de refus complet de laisser les autres t'approcher pour l'instant qu'à quoi bon ? Je sais pas. Je ne pense pas que ce soit une bonne idée. Le fait d'étaler ton linge en "public", même si ledit public se résume à une seule personne te fait suer.
Profitant de l'occasion de changer de sujet, tu acquiesces. Parfaitement le genre de promesses que tu attendais de sa part. Tu ricanes.
- Tout dépend quelles pâtes... mais vu la gueule des tiennes, je veux bien te croire, que tu le taquines sans vraiment te retenir.
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Elliott S. Collins
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Sujet: Re: ELLIOTT ⊹ what the f are you doing ? Mer 6 Déc 2023 - 16:57
Tu sais que c’est difficile pour lui. Tu le sais parce que toi aussi, tu as ressenti une douleur similaire au départ de Charlie, qui s’estompe depuis très récemment. Tu ne diras pas « la même », t’es bien conscient qu’on ne ressent pas tous les choses de la même manière et que chacun fait comme il peut. C’est d’ailleurs ce qui te fait de la peine : tu vois combien celui que tu considères comme un frère galère émotionnellement. Tu ne comprends pas toutes ses réactions, mais tu crois déceler, de temps à autre, une forme de calque : tout ce qu’il te dit n’est pas justifié, t’es presque certain qu’il se base sur des choses passées pour tirer ses conclusions. C’est humain, mais Rose ne mérite pas autant d’ingratitude. Tu hoches la tête « Je sais. Je sais que ces derniers temps j’ai pas été à la hauteur. Mais j’vais me reprendre. D’ailleurs, j’ai reçu un mail du metteur en scène. J’ai pas tout compris mais apparemment, il a apprécié ma spontanéité. J’étais soit disant habité par Ruy Blas. » tu hausses les épaules, incrédule. T’étais surtout habité par les sentiments de Ruy Blas à l’encontre de sa reine, ouais ! « il y dit qu’il veut prendre contact avec toi pour un autre projet. Je lui ai redonné tes coordonnées. J’peux te laisser gérer ? » façon pour toi de lui montrer que t’es toujours dans le coup et que malgré tout, tu gères, t’es présent et concerné par ta carrière, malgré ce que tu as bien pu donner à suggérer. Et puis, t’es concerné par lui, aussi. La détresse que tu ressens chez lui te fend le coeur, tu aimerais tellement pouvoir l’aider mieux que tu ne le fais ! Ça commence par ne plus être un poids, tu le sais. Il faut que tu te remettes sérieusement au travail. Tu soupires et hoches la tête « j’imagine que ça ne te plait pas. Et je ne suis personne pour t’y obliger. Moi aussi tu sais ? J’ai eu du mal à passer le pas. Pour les mêmes raisons que toi. Enfin, celles que tu verbalises. J’imagine que t’en as trois mille autres. Mais je dis simplement que si un jour tu te sens prêt… T’as une adresse. Et si cette adresse là ne te convient pas, faut pas hésiter à aller ailleurs. Surtout ne pas lâcher l’affaire. Tu mérites d’être heureux, Romain. C’est ce que Charlie aurait souhaité autant pour toi que pour moi, tu le sais très bien. Ne laisses pas ça t’engloutir. Charlie, elle sera toujours dans un petit coin de notre tête et de nos coeur. Mais si on se laisse crever ; y’a qui pour faire vivre son souvenir ? » tu tapotes son dos amicalement et murmures en te redressant « j’sais que tu vas t’en sortir bro. Ça va aller. » tu lui adresses un sourire compatissant et t’installe de nouveau. Tu prends une fourchette de tes pâtes et grimaces et éclates de rire « ooook effectivement elles sont immondes. J’crois que ça vaut même pas le coup d’être réchauffé. Ça te dit on commande ? » là au moins, t’es certain que vous ne serez pas déçus !
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Sujet: Re: ELLIOTT ⊹ what the f are you doing ? Jeu 21 Déc 2023 - 16:51
Tu ne veux pas faire le relou qui lui répète encore une fois combien sa "meuf", puisque visiblement c'est fait, n'est pas recommandable. T'façon tu l'aimes pas, puis c'est tout. T'es trop borné dans l'état actuel des choses pour accepter de penser autrement, de toute façon. Puis tu es trop ancré dans cette histoire de représentation pour penser autrement, tout simplement. Tu pouffes d'un rire jaune, très jaune. Presque agacé.
- N'importe quoi. Y en a qui achètent vraiment tout et n'importe quoi. Estimes-toi heureux d'être tombé sur un abruti qui n'a vu que ce qu'il a voulu voir, pas le fait que t'ait quitté la scène pendant une grosse dizaine de minutes si ce n'est plus et lâché toute l'équipe. Un bon gros abruti qui ne pense pas au public et à la frustration de voir le personnage changer sans comprendre. Tu resteras bloqué là-dessus, puis c'est tout. Tu roules très fort des yeux. C'est toi qui vois, mais oui, je gérerai, si c'est ce que tu veux.
Quant au reste... Tu serres les dents.
- On verra, Elliott. On verra. Ou comment répondre un simple "ok" face à un message de six pieds de long. Merci pour cette masterclass, Romain. La mention de Charlie ne t'aide pas à garder suffisamment la face. Tu sais que t'as besoin d'aide, mais tendre la main c'est parfois plus dur que de lutter contre ce qui semble être le poids du monde. Ouais ça va aller. Pour Charlie. De toute façon, tout ce que tu continues à faire dans ce monde c'est "pour Charlie".
Tu profites du changement de sujet pour sourire. Oui, elles sont immondes, ses pâtes.
- T'sais quoi, ouais, et c'est moi qui t'invite. Mais la prochaine fois que tu te rates, les restaus pour les cinq années qui suivent, c'est pour toi. Ca te motivera peut-être à me donner matière à t'inviter.
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Sujet: Re: ELLIOTT ⊹ what the f are you doing ? Mer 3 Jan 2024 - 23:49
Y’en a qui achètent tout et n’importe quoi. Oui, c’est un fait. Mais au vu de la situation, tu ne vas pas t’en plaindre. Tu sais qu’il a raison, Romain. Tu sais que t’as fait n’importe quoi et que cette fois-ci, c’était carrément moins une. Les mots de ton agent se plantent comme des couteaux dans ton coeur. Ça te mord, ça te déchire. Mais dans le fond, tu ne récoltes que ce que tu as semé « Rom’, s’il te plaît t’es en boucle ! J’ai été nul, c’est vrai. Mais mon jeu était parfait ! Et puis… j’ai vraiment saigné du nez, merde ! Tu sais aussi bien que moi que ça, c’était pas volontaire. » tu soupires et t’arrêtes. Tu sais que de cette discussion, il ne ressortira rien de viable. Parce que Rose au milieu, bien qu’elle n’ait rien demandé, la pauvre, ça fait vriller Romain. Et pourtant, il faudra bien qu’il l’accepte, un jour ou l’autre. Tu te mords la lèvre inférieure et, bien vite, laisses la rancune au placard. Tu sais avant tout que ton ami ne va pas bien et ça te fait mal. Tu soupires et caresses son dos d’un geste amical, quasi fraternel. T’as bien envie de lui lancer un « c’est tout vu », parce que tu veux qu’il sache que sa situation est temporaire, parce que tu veux qu’il sache qu’il peut compter sur toi. Mais tu ne veux pas jouer aux dirigeants dominateurs. Tu lui adresses un sourire et lui présentes ton poing pour un check dont vous aviez l’habitude « eh. Tout va bien. La pièce a été un putain de succès. Pas grâce à moi, certes, mais t’as vu la standing ovation pour l’équipe ? J’te remercie de m’avoir permis de participer à tout ça. Tu le regretteras plus. » tu finis par te rasseoir et éclates de rire après avoir manqué de t’étouffer avec tes pâtes « cinq ans rien que ça ? La vache, t’es dur en affaires toi ! Mais tu sais quoi, je suis joueur. Je prends le pari. Même pas peur, camarade ! » tu lui tires la langue, moqueur et jettes tes pâtes et les siennes à la poubelle « j’sais pas toi… Mais un énorme tacos à la française, rempli de fromage et de cochonneries… ça me tenterait vachement ! » tu lui adresses un clin d’oeil et attrapes ton téléphone, cherchant déjà une adresse où vous pourriez satisfaire vos impulsions gustatives.
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Sujet: Re: ELLIOTT ⊹ what the f are you doing ? Lun 15 Jan 2024 - 21:49
Tu soupires si fort que t'en fulmines presque comme un taureau qui, dans la croyance des gens, a la fumée qui sort de son museau. Sauf que ce n'est qu'une image. Tu pourrais lui concéder que son jeu était parfait, mais tu n'y étais pas. Sans ta mauvaise foi, tu lui dirais que pour avoir séduit un metteur en scène, c'est sûr, mais tu préfères encore la garder et te taire, sans même lui concéder une quelconque victoire. Tu roules des yeux. Il a peut-être vraiment saigné du nez, mais tu le connais. Tu sais très bien que ça n'arrive que dans certaines circonstances. Et, oui, tu blâmes quand même Rose. Bien qu'au fond de toi, tu peux imaginer que s'il a ressenti les paroles de Ruy-Blas au point d'éblouir quiconque, c'est qu'elle a aidé. Ça ? Non, ça non plus tu le diras pas. Pas de victoire pour l'ennemie.
L'air entendu, tu le regardes, un sourcil relevé. Mais tu cèdes finalement et ton poing rejoint le sien pour un check. Il a quand même de la chance que tu l'aimes, ce bougre. Et le laisser en plan sur un truc qui scelles votre amitié, c'est pas envisageable.
- Ouais. C'est ça. Tes lèvres s'étirent légèrement. Plus jamais, hein ? Et l'étirement de tes lèvres s'agrandit encore pour un franc sourire. Tu sais très bien que je ne fais pas de pari sur les petites mises. Surtout pas quand c'est susceptible de te mettre dans la mouise. Là, tu sais qu'il n'aura pas le choix, et au pire c'est une win-win situation pour toi : il se tient bien et tu peux continuer à faire ton travail dans les meilleures conditions, il ne se tient pas bien et tu as cinq ans de repas offerts. Franchement, t'es bien comme ça.
Tu ricanes.
- À la française ?! T'es pas sûr, pour le coup, lààà... Tu as pas particulièrement bon souvenir des tacos à Paris. A la mexicanaaaaa ou rien du tout !
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Sujet: Re: ELLIOTT ⊹ what the f are you doing ? Mar 23 Jan 2024 - 21:32
Cinq ans de repas offerts. Cinq putain d’années. Si ce n’était pas Romain, en face de toi, t’aurais éclaté de rire sans même prendre la peine d’écouter le pari : non. Tu sais très bien qu’un jour ou l’autre, tes écarts vont finir par te rattraper, mais malgré tout, tu veux essayer du mieux que tu peux. Si d’apparence, ton discours n’était là que pour le rassurer et le tenir tranquille, t’étais pourtant sincère. Romain, au même titre que Rose, c’est la dernière personne que tu veuilles blesser. Et tu sais que si pour toi ça en valait la peine et que tu ne regrettais pas grand-chose de ton geste, t’avais quand même été à rien de vous foutre tous les deux sacrément dans la merde.
« qui te dit que ça va me mettre dans la merde ? J’vais p’t-être devenir le pote idéal, le meilleur comédien qui ne boit pas, ne fume pas, mange sain, jamais en retard et se couche à 22h ! » tu te stoppes net et dans ton regard, on pourrait presque voir tes deux neurones enfin faire connexion « oh. Je crois que j’ai compris. Mais tu sais quoi, rien que pour voir ta tête pleine de seum, ça vaut le coup d’être tenté ! » tu réprimes un rire et lui tires la langue, moqueur. Tu hausses les épaules et éclates de rire à sa réaction face aux tacos « mexicana… française… j’en ai pas grand-chose à faire, en vérité, je meurs de faim ! Viens, on commande, avant que les pâtes ne deviennent vivantes et ne nous bouffent à leur tour ! D’ailleurs... » tu prends le plat ruiné. Tu sais pas ce que t’as foutu. Pas foutu de faire cuire des putain de pâtes ? Tu commences à te demander comment tu vas pouvoir faire un truc potable pour ta jolie voisine, que tu n’évoques pas mais qui, pourtant, sera là, ce soir. Un peu déçu, tu fais le point sur ce que t’as pu foirer, et file les vider dans les toilettes. Une fois revenu, tu mets le plat dans l’évier « mieux vaut ne pas prendre de risques avec le nucléaire ! » que tu lances amusé. Ce n’est que quelques minutes plus tard que Romain tranche et boucle votre commande : ce sera tacos à la mexicaine. Dans le fond, tu t’en fous, toi, tant que tu manges un truc gras en compagnie de ton bro !
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Sujet: Re: ELLIOTT ⊹ what the f are you doing ? Mar 27 Fév 2024 - 20:52
Tu sais qu'Elliott est plein de bonne volonté. Mais tu sais aussi comme il est, à parfois lâcher ses bonnes résolutions du jour au lendemain, sans demander son reste. Il est comme ça, un point c'est tout. Ça ne t'étonne même pas de ton meilleur ami, à vrai dire. Parce que tu le connais, depuis le temps, et il n'y a plus grand chose qui t'étonne. Sauf peut-être le choix de Rose, même si t'aurais dû le voir venir et que tu ronges ton frein pour ne pas déchaîner ta langue de vipère sur elle. Tu ne l'aimes pas et ne lui feras pas de fleur, mais est-ce vraiment la peine de te froisser avec la personne la plus importante de ton existence, maintenant que Charlie n'est plus là ? Non, tu ne penses pas. Clairement pas.
- J'y croirais quand je le verrais, pas avant. Ton ton est un peu las, mais le sourire qui menace de naître sur tes lèvres est bien visible, moqueur un peu. Oui, tu prends les choses avec un peu plus de distance. Ça ne sert à rien de manquer de briser ce qu'il y a entre vous, cette amitié plus forte que le reste. Plus forte que ce sur quoi tu es en désaccord avec lui. Tu ricanes un peu jaune, mais quand même. Comme dit, j'y croirais quand tu te tiendras à cette résolution et que je pourrais la constater. Ni avant ni après. Pourtant, le voilà le Romain un peu plus serein, qui déconne avec son pote sans conséquence, sans arrière goût plein d'amertume.
Tu roules des yeux.
- Ça à moins de saveur "à la française". Une pâle copie sans épices. Tu le regardes faire, un peu ébahi. On t'a appris à ne pas gâcher. Et pourtant, tu sais en le voyant faire qu'il prend la bonne décision : rien au monde n'aurait pu arranger ces foutues pâtes. T'as bien raison. Tu scelles votre destin sur la commande et, au final, lui tends le téléphone pour qu'il puisse vérifier ce que tu as pris pour lui. Techniquement, tu le connais, le boug, mais tu préfères éviter tout malentendu supplémentaire.
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Sujet: Re: ELLIOTT ⊹ what the f are you doing ? Mer 1 Mai 2024 - 23:05
Tu lèves les yeux au ciel. Le doux son du rabat-joie qui vient te flinguer l’ambiance. Et pourtant, il n’a pas tort, Romain. Il a bien raison de ne croire que ce qu’il voit : après tout, on commence à te connaître et si tes promesses sont pleines de sincérité, il n’est pas rare de te voir les abandonner. Pas par traîtrise, mais parce qu’à trop en promettre à tout le monde, tu fais plus rien pour personne, pas même pour toi. Enfin si. Pour toi, encore tu t’en sors, t’as toujours eu ce petit côté égoïste de gamin, qui a pu en faire marrer plus d’un autant qu’il peut exaspérer. Et le pire dans tout ça, c’est que tu te soignes : t’en as pris conscience et t’essaies comme tu peux de pas trop le faire peser sur ton entourage. Mais vous savez ce qu’on dit : Rome ne s’est pas faite en un jour. « ok. J’espère juste que tu le remarqueras avant d’être trop vieux pour pouvoir parler ! » tu ricanes et lui adresses un clin d’oeil, bien vite happé par la problématique de votre repas « moins de saveur ? Pas sûr ! J’en ai goûté un, là bas… gratiné avec une sorte de fromage… C’était incroyable ! Mais t’as raison sur un point : les épices, c’est pas leur truc, là bas. » tu lui adresses un sourire et laves la casserole que tu viens de débarrasser de ton plat radioactif. Tu checkes à peine la commande. Tu sais que Rom’ te connaît suffisamment pour savoir à l’avance ce que tu veux « tu gères, poto ! Merci ! » tu finis de ranger ta casserole et files attraper deux bières au frigo « on les mérite, tu crois pas ? Allez, viens ! » que tu proposes en signifiant le salon d’un coup de tête…
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