Sujet: Can you help me miss J? Cut my skin, make me perfect, paint me red! † Feat. Astoria Mar 10 Oct 2023 - 23:27
Can you help me miss J ? Cut my skin, make me perfect, paint me red !
-feat. Astoria Talis
Samedi 28 Octobre, 12h30.
Zepp est moi sommes actuellement au Walmart pour faire les quelques courses qu'il nous faut pour ce soir. Maya nous a fait une super liste, et on compte bien ajouter tout un tas de trucs autour. J’entends déjà Ache râler parce qu'on aura pris que de la bouffe grasse et du sucre, lui qui fait si attention à ce qu'il mange...
- Tu crois qu'on prend une salade verte ou quelques fruits ? Pour se donner bonne conscience aux yeux d'Ache ?
Mon ami éclate de rire avec moi et remplissons le caddie bien plus vite que nous le pensions. Au programme nous avons, des bonbons, de la bière, des alcools forts, des chips, de la charcuterie et des petits fours. Tout un tas d'autres ingrédients dont Maia aura besoin en cuisine tout à l'heure. J'en profite également pour aller m'acheter du tabac et un nouveau briquet, allez savoir pourquoi, mais j'ai un don pour les perdre.
Nous passons en caisse et je paie les courses. Après tout, c'est un peu moi qui veux organiser cette fête, c'est normal que je m'occupe au moins de la bouffe. Nous chargeons toute la nourriture dans mon van et nous nous mettons en route jusqu'à chez nous.
Les courses sont rangées dans le frigo, la plupart du grignotage de ce soir est prêt. Les boissons sont nombreuses et n'attendent que d'être bue. J'ai même pris le temps de tondre la pelouse, histoire que l’herbe ne soit pas trop haute pour ceux qui voudraient profiter des températures qui ont l'air de s'être radoucies juste pour Halloween. Bon clairement personne n'ira piquer une tête dans la piscine, mais ça sera agréable de se poser dans le canapé de jardin pour fumer ou boire une bière. On avance bien avec les gars, Mais je viens de me faire virer de la cuisine... soit disant que c'est vraiment pas le jour pour que je me blesse. Du coup je m'occupe de la déco du salon.
De fausses toiles d'araignées pendent un peu partout aux murs, sur les lampes, les rideaux et les meubles, je dépose tout un tas de flacons remplis de faux sang et yeux un peu partout, des potions dans des fioles, il ne reste plus qu'à préparer la table et le bar et globalement on s'en sortira bien.
J'ai pile le temps d'aller prendre une douche avant que les jumeaux n'arrivent. Ils m'ont dit qu'il voulait venir nous aider à finir de préparer la salle, et Jelly m'a très gentiment proposé de m'aider pour le maquillage, je lui ai envoyé il y a quelques jours une photo de mon costume, histoire qu'elle voit ce qu'elle peut faire comme maquillage. On pensait tous les deux à un squelette, donc il y fort à parier que c'est comme ça que je vais finir. Si elle a le temps, je pousserai peut-être le vice à lui demander de me peindre le torse aussi... ça serait extrêmement classe ! Enfin, on verra bien.
Je me prélasse un peu sous la douche, prenant le temps de bien me décrasser des travaux de ce matin et je lave aussi mes cheveux au passage. Je prends aussi le temps de me raser de près comme à mon habitude. J'ai déjà testé une fois ou deux de me laisser pousser la barbe, bah je ne suis vraiment pas fan du résultat, je préfère être bien rasé.
Je m'habille rapidement, je mets le jean noir déchiré que j'ai prévu de porter ce soir, avec un chaîne accroché à la ceinture. Et pour le moment je mets un vieux débardeur un peu déchiré, je mettrai la veste au dernier moment. J'ai à peine le temps de mettre mes cheveux encore trempés en arrière que j'entends la sonnette. Il est déjà 16 h 30, enfin.
Je descends bien vite au salon, en faisant attention à ne pas tomber, on as dit du faux sang, pas la peine d'ajouter du réalisme. J'ouvre la porte et découvre la belle Astoria qui m'attend devant, un grand sourire aux lèvres. Bordel de merde ce qu'elle m'a manqué pendant ses trop nombreuses semaines... Je la prends bien vite dans mes bars, la serrant contre moi. Je lui souffle à l'oreille, pas trop fort pour que son frère que je vois arriver avec une valise dans les mains ne m'entende pas trop.
- Tu m'as vraiment manqué Jelly !
Je finis par le détacher d'elle, et mets un peu la pagaille dans ses cheveux. Son frère arrive à ma hauteur et je le prends dans les bras à son tour. Bon, lui je l'ai vu y' a pas si longtemps que ça, et il ne m'a pas manqué de la même façon, mais je l'aime quand même.
- Comment ça va les Twins ? Parés pour ce soir ?
Je les fais entrer à ma suite et les aide à poser leurs affaires, Zepp et Maia qui s'activent en cuisine les saluent à leur tour.
- On commence par quoi ? En soi niveau déco, j'ai encore deux cartons dans le garage de babioles qu'on posait sur la table et le bar, mais sinon on a déjà bien avancé, et en cuisine tout est quasiment fini. Donc si tu veux on peut attaquer le maquillage, sauf si vous voulez aller vous préparer d'abord ?
Je regarde ma brune format doudou préféré qui semble diriger les opérations, dans l'attente de ces directives.
Sujet: Re: Can you help me miss J? Cut my skin, make me perfect, paint me red! † Feat. Astoria Mer 11 Oct 2023 - 1:03
Postcards and Polaroids SWSclickJim & Astoria xxx« Can you help me miss J ? Cut my skin, make me perfect, paint me red ! » « T'as vraiment besoin de tout ça ? » me demande Helios alors que je sors de ma chambre avec mon sac à dos, une valise et la housse de mon costume. « Bah oui ! Faire vos makeup et me tartiner le corps de bleu ça demande du matos, darling ! T'as pas oublié ta cravate ? » demandais-je en me rappelant qu'elle était au lavage la veille au soir. Ça aurait été dommage de ne pas la prendre, ça complétait tellement bien son costume...
La veille au soir, j'avais terminé de mettre dans ma valise tout ce qu'il me fallait pour préparer au mieux cette soirée d'Halloween anticipée, mon nécessaire de maquillage de théâtre, bien plus résistant que tout ce qu'on trouve dans le commerce, mes pinceaux et éponges, et tout ce qu'il fallait pour pouvoir retirer tout ça pour aller se coucher bien entendu ! Passant la nuit à la coloc pour profiter d'un week-end avec Maia, j'avais également mis mon pyjama – ce fameux T-shirt des Scarlet Zombies que Jim m'avait offert – ainsi qu'une tenue de rechange pour le lendemain. J'avais aussi pris des chaussures à talons de huit centimètres pour me rapprocher du ciel, tout comme les bottines que j'enfilais pour partir. Dan mon sac à dos se trouvait les cadeaux de Jim. Je lui avais trouvé sur un site spécialisé la plus belle figurine de son film favori et je n'étais pas peu fière de son rendu, elle était magnifique et j'espérais qu'il serait content bien qu'il m'ait encore dit la semaine passée qu'il ne voulait rien... C'est pas lui qui décide de toute façon ! Également, j'avais un autre petit cadeau mais j'ignorais si j'aurais le courage de le lui donner... Nous allions être tous ensemble et je craignais la réaction de mes frères, surtout Achilles puisqu'il m'avait été d'une grande aide pour ce présent, lui ayant menti sur mes intentions pour pouvoir enregistrer quelques-unes de mes compos sur CD...
« Bon, Asti, je suis prêt, on y va ? » me héla mon jumeau depuis l'entrée où il venait d'enfiler ses chaussures. Je hoche la tête et enfile un blouson de cuir, noir et simple, pas de logo criard sur le dos, ça aurait fait mauvais genre auprès de mes proches... Non, ce blouson-là était bien au chaud dans ma penderie ! J'étais contente d'être rentré à Fall River, bien que l'ambiance de la grosse pomme me manque, j'avais retrouvé mes marques, mes amis, mon gang et mine de rien, mes cours m'avaient manqué ! Et ce n'était pas la seule chose d'ailleurs... Rien qu'à l'idée de retrouver les Scarlet et, je ne peux pas le nier, le beau et grand guitariste, je sautillais dans l'ascenseur comme une idiote. Jim était le seul que je n'avais pas vraiment pu voir à mon retour, avec nos emplois du temps chargés, comptabilité et examens inclus, c'était difficile... J'avais pu passer du temps avec Maia et même passer voir Zepp à la boutique entre deux classes, ce qui me faisait du bien tant je les aimais.
Helios m'aide à mettre ma valise dans le coffre de notre voiture et je le laisse conduire. Il a réglé le siège pour sa taille de grande asperge et j'ai la flemme de tout dérégler, je l'admets... Un jour, nous achèterions une voiture plus moderne, où la hauteur du siège se programme pour ne pas galérer à chaque fois manuellement, c'était un peu notre plus grand rêve parce que lorsque je prenais la voiture, mon frère me maudissait, se trouvant incapable de se mettre au volant sans avoir reculé le siège d'au moins dix mètres. J'exagère ? Oh à peine ! « J'ai hâte de voir ce que nous réserve Jim ce soir ! Ses fêtes sont toujours de plus en plus cool. » s'enthousiasme Helios. « Je suis certaine que ce sera chouette, ouais ! Zepp m'a dit qu'ils avaient posé des déco devant la maison encore plus imposantes que l'an dernier, ça promet ! » Mon jumeau me confirme la présence d'énormes sculptures dans l'allée et le jardin à l'arrière, ayant aidé les garçons durant mon absence à les décharger. Faire la fête et manger des cochonneries, c'était mon passe-temps préféré je crois bien. Avec le fait de chanter toute la journée...
Je ne peux pas m'en empêcher, comme là dans la voiture, entre deux bouts de conversation sur tout et rien, comme à notre habitude. Nous rions comme des gamins à force de finir les phrases de l'autre et je dois lui dire que je l'aime autant de fois que je le traite de grand con à chaque blague pourrie. Dix jours sans lui avaient été bizarres, après avoir passé notre été ensemble, mais ça nus avait fait du bien tout de même, c'était pour mieux se retrouver et ne plus se lâcher. Un vrai petit couple, ouais je comprends un peu les gens qui nous trouvent chelous à être si proches...
Helios gare la voiture le long du trottoir pour être certain de pouvoir partir quand bon lui semble et nous sortons de la voiture en même temps, toujours aussi synchro, ce qui nous fait sourire. Je prends mon sac et la housse et ma moitié se charge de la valise en grand seigneur. Et parce qu'il a perdu à notre blind test dans la voiture, accessoirement ! Le laissant un peu à la traîne, je me précipite vers la porte de cette maison qui m'a bien trop manqué, avec son garage tout équipé, sa piscine au calme pour l'été et bien entendu ses habitants que mon cœur mourrait d'envie de revoir. J'attendais en trépignant après avoir sonné, me demandant qui allait venir m'ouvrir, priant pour que ce soit Jim... Nos échanges lors de me on séjour à New York m'avaient encore plus fait griller le cerveau et le fait que mon crew soit aussi euphorique que moi ne m'aidait pas vraiment à penser à autre chose, surtout quand Marc faisait le con avec mon téléphone...
La porte s'ouvre et mon regard se lève pour croiser celui de mon géant, mon cœur manquant de flancher. J'ai à peine le temps de remarquer qu'il a les cheveux mouillés qu'il vient se coller contre moi en les faisant goûter dans mon cou, provoquant un frisson glacé le long de mon échine. Je me serre contre lui un peu plus alors que ses mots résonnent dans mes oreilles. « Toi aussi... » soupirais-je à mon tour en fermant les yeux, juste quelques secondes, le temps de profiter de ces retrouvailles. C'était comme si je ne l'avais pas vu depuis une éternité et je sais que c'est débile parce que ça ne fait pas si longtemps en réalité, un petit mois, mais je me suis tellement habituée à nos lundis que j'en suis accro. Ouais, Jim me fait le même effet que le sucre, c'est dire putain !
« Et moi alors !? » grogne Helios dans mon dos, arrivant avec ma valise, souriant largement. Je m'essuie la nuque d'un revers de main alors que le guitariste part trempé le pull de mon jumeau et je les trouve touchants tous les deux. « We were born ready ! » disons-nous en chœur en le suivant à l'intérieur où règne une bonne odeur de nourriture. Mon sourire s'agrandit un peu plus en découvrant le salon alors que les deux autres colocataires arrivent pour nous enlacer à leur tour. Je ne me fais pas prier pour sauter dans les bras du batteur comme je le faisais quand j'étais petite, me pendant à son cou pour embrasser sa joue. On échange quelques mots avant que mes amis ne repartent en cuisine, parce que « ça va pas se faire tout seul » comme disait Maia
La voix du tatoué me fait me retourner, mes cheveux voletant autour de moi, se posant sur mes épaules dénudées. Oui, un débardeur crop top n'est pas inadapté à la saison, je ne vois pas du tout de quoi vous parlez... « Vous avez bien bossé, en effet. Ça nous laisse le temps de se préparer. J'ai trouvé un truc de fou pour ton makeup, regarde ! » Je dégaine mon portable et m'approche de Jim pour lui montrer les essais que j'ai fait sur Declan la semaine précédente. « Je trouve que ça rend trop bien ! Et encore, Dec' à un visage plus rond que toi, donc ça rend pas aussi bien que ce que je vais te faire ! » acquiesçais-je en faisant défiler quelques photos. J'avais creusé un peu les joues de mon ami avec le noir, mais ça rendrait vraiment mieux sur mon géant et son visage long et fin.
« J'vais te chopper les cartons pour terminer, y'en a pour un moment de vot'e truc ! » fit mon frère en me rappelant sa présence, filant au garage comme s'il était chez lui. Bon, c'était un peu le cas, toute notre petite famille était habituée des lieux et invitée à se mettre à l'aise. « Ok, parfait. Installe-toi, j'arrive. » Je filais dans l'entrée pour récupérer ma valise et tout étaler sur la table de la salle à manger, ce serait plus pratique pour travailler. « Tu garde ce débardeur pour la soirée ? Nan parce que si tu te changes, autant le faire maintenant, que tu n'effaces pas le maquillage en te changeant... » C'était du sérieux, je ne voulais pas risquer de bousiller le résultat parce que monsieur avait oublié de changer de T-shirt, on en avait pour un moment de tous être prêts et Zepp et Helios voulaient aussi un makeup stylé ! Sans compte que je devais me peindre la moitié du corps par la suite !
Sujet: Re: Can you help me miss J? Cut my skin, make me perfect, paint me red! † Feat. Astoria Mer 11 Oct 2023 - 14:58
Can you help me miss J ? Cut my skin, make me perfect, paint me red !
-feat. Astoria Talis
Tout contre moi, la brunette soupire que je lui ai manqué aussi et ces deux petits mots de rien du tout ont le don de faire naître une boule de chaleur dans mon cœur. Décidément je la sens bien cette soirée, je prie intérieurement pour qu'on arrive à se retrouver seuls a un moment ce soir... jusqu'hier je n'osais pas y penser, mais maintenant qu'elle est là, dans les bras... j'ai très fortement envie que ce fameux "bon moment" se présente ce soir. C'est donc avec un sourire stupide collé aux lèvres, que je lui rends sa liberté de mouvement en mettant la pagaille dans ses cheveux et vais donner un autre câlin à son jumeau, qui râle de ne pas en avoir eu un, pour une fois que c'est lui qui demande, je ne vais pas m'en plaindre !
- Roooo mais viens par là, le sale gosse !
Je le prends dans les bras en lui demandant comment s'est passée la route, c'est un gars bien Hélios. Sous ses grands airs de bad-boy décoloré, il a le cœur tendre, il fait toujours tout pour sa sœur et sa famille en général... Il a du mérite le petit, même si ça reste un p'tit con quand il s'y met. D'aussi loin que je me souvienne on a toujours eu cette espèce de rivalité à la con... sans doute un peu jaloux que je passe du temps à jouer avec sa sœur quand ils étaient plus jeune..... je faisais exprès de l'ignorer par moments, juste pour qu'il me saute sur le dos et que je le porte n'importe comment pour le faire rire, on passait notre temps à s'insulter gentiment, mais on s'adorait quand même. Ça n'a pas vraiment changé aujourd'hui, sauf que je ne le porte plus, on fait presque la même taille, ça ne serait même pas drôle.
Les deux me répondent d'une même voix qu'ils sont nés prêts à faire la fête. Je ris de leur synchronisation et acquiesce.
- Oui, c'est bien vrai, je ne vous ai jamais vu refuser une soirée ! Je compte sur vous pour mettre l'ambiance jusqu'au bout de la nuit du coup !
Nous entrons dans la maison alors que je prends les sacs de Jelly pour les poser dans le salon, près de la table a manger. Les jumeaux saluent mes colocataires qui retournent bien vite en cuisine... connaissant Maia elle s'est encore lancée dans un gâteau de fou. Ça le touche toujours beaucoup de la voir s'activer comme ça pour mon anniversaire, même si cette fois-ci on est bien obligé de le fêter en avance.
D'ailleurs, toute la ville semble s'être mise d'accord pour fêter Halloween ce soir. C'est une bonne chose, on ne sera pas les seuls en ville à faire les andouilles dehors cette nuit. Nous pourrons aller chercher les bonbons dans le quartier dès que Ache nous aura rejoints avec Ariane, elle a beau n'avoir que sept ans, elle est déjà bien trop heureuse d'aller dépouiller toutes les mamies du quartier de leur sucrerie, ressemblant peut être un peu trop à sa grande sœur sur ce point la. Et elle sera d'autant plus heureuse ce soir, normalement Kim nous rejoindra avec sa fille.
Me sortant de mes pensées, Astoria me laisse sous-entendre que nous allons pouvoir attaquer le ravalement de façade sur ma tronche. Elle me montre des photos des tests qu'elle a faits sur Declan et je suis fan ! Je reste admiratif devant les photos qu'elle a prises, ce maquillage est dingue ! Les tracés sont super nets et les ombres hyper fondu... ça rend vraiment très bien, et j'ai hâte de voir le résultat sur moi !
- T'as de l'or dans les mains ! C'est superbe ! ! Declan n'a pas trop râlé de te servira de cobaye ? Étrangement je l'imagine mal rester bien sage sans bouger.
Nous nous moquons gentiment du jeune homme, il doit avoir les oreilles qui sifflent le pauvre ! On dira que c'est un juste rendu pour le coup de la conversation Messenger de l'autre fois, même s'il avait bien tenté de se dédouaner, je sais qu'il était dans le coup et qu'il a bien charrié notre amie en commun après ça. Nous arrivons à redevenir sérieux assez rapidement, je recentre donc la conversation que le travail de la belle brune qui se tient face à moi.
- Je te fais confiance à mille pourcents. Si tu penses que ça rendra encore mieux sur moi que sur ton ami... vas-y, éclate-toi.
Hélios soupire de nous voir parler pinceaux et m'informe qu'il va aller chercher les deux cartons qui restent dans le garage. Je lui indique leur emplacement, même si deux cartons avec écrit en gros "HALLOWEEN" en orange fluo dessus ça ne se loupe pas.
- Vas-y, prends la fuite tant qu'il est temps ! Mais ne te fais pas trop d'espoir, tu vas y passer après ! Fais gaffe aux cartons quand même, ils sont un peu lourds. Dis-moi si t'as besoin d'aide.
Je n'ai même pas le temps de finir ma phrase qu'il a déjà quitté la pièce pour partir en quête des cartons de déco restants. Jelly m'indique la chaise la plus proche pour que je m'assoie dessus, je m'excuse et attache mes cheveux en un chignon à l'arrache en arrière en attendant qu'elle apporte ses derniers sacs et déballe toutes ses affaires sur la table. Mes yeux s'ouvrent en grand.
- Ah ouais, quand même ! T'es vachement équipée ! Purée quand je pense que Zepp se moque de moi parce que j'ai soi-disant trop de produits... ne regarde pas le peu que j'ai par rapport à toi, tu vas criser !
Nous rillons doucement et elle me pose une question sur mon débardeur... j'ai eu du mal à me décider ce matin du bon choix à faire quand à mon haut... je le suis rabattu sur un vieux débardeur gris troué un peu partout... en soi ça passerait, mais ce n'est pas ce que je pensais porter ce soir…
- Justement... c'est un peu délicat.... je voulais mettre mon fishnett long avec le squelette en blanc dessus… mais il n'a pas aimé le dernier passage en machine visiblement... il est complètement décédé.
Je fais mine de verser une petite larme pour un de mes hauts préférés… le pauvre, je ne sais pas ce qui s'est passé cette fois. Il est ressorti tout rétréci, avec des mailles qui avaient sauté et le blanc devenu gris… bref je ne rentre plus dedans et de toute façon il est plus portable. Je n'ai malheureusement pas pu en racheter un entre deux.
- Du coup. Soit, je garde ce débardeur qui est déjà bien abîmé et je me débrouille pour le salaire un peu… je me fais confiance pour ça, ce n'est pas bien compliqué. Soit, je reste torse nu sous ma veste... mais dans tous les cas, je perds l'idée du squelette… sauf si on a le temps et que t'es ok pour ça... tu t'y connais en bodypainting ? Je vois que tu as des pots de peinture qui iraient, et au pire, il doit m'en rester un peu... enfin, c'est si ça ne te gêne pas, hein !
Je ne veux surtout pas la forcer à quoi que ce soit. Si elle me dit non parce qu'elle n'a pas envie ou encore qu'on n'a pas le temps.... bah je comprendrais bien.
Sujet: Re: Can you help me miss J? Cut my skin, make me perfect, paint me red! † Feat. Astoria Mer 11 Oct 2023 - 21:21
Postcards and Polaroids SWSclickJim & Astoria xxx« Can you help me miss J ? Cut my skin, make me perfect, paint me red ! » La coloc, c'est comme une colonie de vacances pour nous. Depuis que les garçons avaient acquis cette maison, nous passions énormément de temps et, je dois bien admettre que depuis que le groupe comporte une femme, j'adore m'incruster et passer du temps avec elle. Maia est quelqu'un que j'apprécie énormément, une grande sœur comme j'aurais adoré en avoir une. Non pas que Ache ne soit pas au top, mais bon pour parler de trucs de nanas, c'est mieux d'en avoir une sous la main ! J'imagine la gueule de mon frère si je lui racontais certains trucs de ma vie... Déjà que les quelques activités privées que je pratique font vriller Helios pour ce qu'il sait, j'ose même pas imaginer notre aîné ! Non, lui et moi on partage la musique, chacun son domaine ! Si j'avais un souci d'ordre féminin ou autre, Maia était celle qu'il me fallait.
Nous sommes fins prêts à passer la soirée ici, auprès de notre famille rafistolée et j'ai hâte de voir tout le monde débarqué, surtout ma petite Ariane, qui est presque aussi enthousiaste que moi à l'idée d'aller chercher des bonbons. Je l'éduque bien cette petite... Mes parents allaient certainement me tuer de lui faire bouffer autant de sucre, mais il faut bien qu'elle résiste à tout, non ? Les bonbons, ça soigne tous les maux de l'âme, c'est doux et rond, et quand on peut les partager avec quelqu'un qui joue le jeu, c'est encore mieux... Oui, je parle de Jim... Bref !!! Si je me laisse aller comme ça d'entrée de jeu, je risque de ne pas tenir la soirée...
J'échange quelques mots avec Zeppelin qui retourne en cuisine, commis de notre flamboyante sirène. Ils sont drôles, je les observe et entend parfois soupirer mes amis, pour diverses raisons je pense, l'une donnant des directives et l'autre voulant faire autrement. Ils me font rire, mais je n'ai pas le temps de m'occuper de ça, il y a bien trop à faire ! Je m'étais proposé de faire les maquillages de mes amis, Maia m'apportant son aide une fois la cuisine terminée. J'avais besoin d'elle de toute façon pour mon propre makeup au vu de ce que j'avais prévu et je me voyais mal demander aux garçons de me tartiner la poitrine et les cuisses... J'avais hâte de voir le résultat mais pour l'heure, je montrais les clichés de Declan au beau guitariste planté à côté de moi, souriant comme une adolescente de ses compliments. « De vrais doigts de fées, y paraît ! Merci. Dec' à été super sage, mais j'ai les arguments qu'il faut avec lui, il m'obéit le p'tit ! » répondis-je en riant. « J'ai des infos compromettantes sur lui en fait, donc s'il veut éviter que ça se sache, il sait ce qu'il doit faire. »
« Tu vas voir, tu vas être le plus beau squelette de la ville ! » J'ai sa confiance et j'en suis heureuse, bien que je ne me fasse pas vraiment de souci, il sait ce que je vaux dans ce domaine, à force de pratique pour mes cours et s'il me demandait de lui faire un costume sur mesure, je le ferais, j'aimais trop ça. Helios était toujours ravi de ce que je lui pondais, premier cobaye dans toutes mes frasques, cet ange tombé sur ciel pour partager mon existence. Enfin, sauf à cet instant puisqu'il nous informe vouloir finir de préparer la décoration. Je lui souris tendrement, en hochant vivement la tête lorsque Jim lui dit de faire attention. Nous avons une kiné à domicile, mais c'est pas une raison pour se faire mal non plus ! « Nan, nan, toi tu restes là, il va y arriver. Hel', t'es le suivant donc t'as un peu de temps. » Ce serait moins long de m'occuper de mon frère, nous avions déjà tout prévu depuis des semaines et il ne s'agissait que de rendre son visage plus pâle et quelques arrangements capillaires.
Jim en revanche, c'était tout un visage à peindre et ombrer comme un véritable squelette, parce qu'il n'est pas question de faire dans le cheap avec moi. Je pourrais me servir des résultats pour mon avenir qui plus est, ratissant large au niveau professionnel. J'étale le nécessaire pour ne pas avoir à chercher toutes les cinq minutes mes pinceaux et couleurs. J'avais fait quelques achats supplémentaires de pots de noir et blanc parce que mes proches avaient tous des idées ultra stylées et qui avait besoin de qualité. Je gardais les pots de bleu dans la valise pour plus tard, souriant en entendant le géant s'extasier de mes produits. « Ah ouais ? Qu'il vienne à la maison, je lui montrerai pourquoi j'ai deux armoires dans ma chambre. » rétorquais-je de riant de bon cœur. « Mais tu sais, vous êtes quand même trois à y passer, j'ai acheté un lot du coup, c'était moins cher, surtout avec les tests. Ah oui, parce que, aussi, j'ai utilisé Declan plusieurs fois. Je suis très pro. » J'avais surtout envie que tout soit parfait pour ce soir. Bien que le beau tatoué n'apprécie pas spécialement son anniversaire, j'ai envie qu'il y trouve de la joie et de la fierté d'être parmi nous, car sans lui la vie serait bien trop ennuyante...
Je le regarde s'asseoir sagement sur la chaise de la salle à manger alors que j'ouvre les pots en lui demandant ce qu'il a prévu comme haut pour la soirée. Sa moue triste me donne envie de le serrer dans mes bras tout autant que je le trouve drôle, son pauvre T-shirt n'ayant pas résisté au lavage. « Oh non... Il était trop cool ce haut... Tu me montrera, y'a peut-être un truc à faire. » dis-je en haussant les épaules, histoire de ne pas balancer le tout trop vite. La récup, c'est capital surtout pour moi qui fait des costumes pour mon petit plaisir. J'imite mon ami en venant attacher mes cheveux en une queue de cheval basse pour ne pas les faire tomber dans la peinture et je l'écoute attentivement, sa voix ronronnant dans mes oreilles avec une douceur qui n'appartient qu'à lui. Cette idée de se salir volontairement me fait bien trop rire alors qu'Helios passe près de nous pour poser un carton un peu plus loin sur la table. « Pauvre débardeur, il n'a rien demandé. » commentais-je, mon éponge en main pour appliquer la première couche. Je me stoppe net dans mes gestes, Jim suggérant de rester torse nu et mon regard croise celui de mon jumeau, dont je me détourne bien rapidement pour qu'il ne voit pas que mon esprit déraille bien loin dans les méandres de mes souvenirs d'un géant à moitié nu collé à moi pour rentrer du festival ce tété... Fiou !
Il émet l'idée d'abandonner son costume de squelette et ça me fait froncer les sourcils en le dévisageant avec une moue contrariée. J'avais tellement de peinture que je pouvais bien trouver une solution pour qu'il puisse avoir un maquillage complet... Et comme s'il lisait dans mes pensées, Jim me demanda si je m'y connaissais en peinture sur corps. Je sens alors tout mon être s'enflammer de mes orteils à la racine de mes cheveux, non pas de gêne bien au contraire, avec bien trop d'envie en fait... « Mais c'est une super idée ! » m'exclamais-je avant de me calmer légèrement quand je sens mon jumeau passer derrière moi, le sentant se raidir rien qu'à sa façon de marcher. Je sais reconnaître quand Helios cherche à me passer un message sans que personne ne capte rien, il a cette capacité à m'envoyer des ondes surnaturelles et même sans nous regarder, nous savons interpréter chaque pas qui résonne sur le plancher, chaque frôlement et ces sourires que nous adaptons. Je pense que Zepp doit parfois comprendre ce qui se joue, tant il est observateur, mais il n'imagine pas à quel point c'est plus profond que ça. Jim n'aura rien vu, rien senti tellement mon frère à l'air normal et en train de préparer la décoration, mais moi je sais que par ce passage derrière moi, il m'intime – voire m'ordonne – de me calmer tout de suite. Ça me fait légèrement rougir alors que je mets de la peinture sur l'éponge. « J'adore le bodypainting, c'est franchement trop classe ! Si je me dépêche pour ta bouille et que Maia m'aide après, je peux te faire tout ce que tu veux ! T'es le roi de la fête, il faut que tu sois parfait ! »
Je plonge un instant mon regard dans le sien, mon sourire pétillant lui transmettant mon envie de le peindre comme une œuvre d'art. J'attends qu'il retire son débardeur pour pouvoir commencer à appliquer le fond de teint sur son visage. « Aller, c'est parti ! » lançais-je en posant ma main sous le menton du beau brun, lui tamponnant le visage délicatement mais avec dextérité. Si j'arrivais à me préparer en moins de trente minutes le matin avec tout ce que je mettais comme soins et produits, m'appliquant pour le bon résultat, je n'allais pas me laisser emmerder par un squelette ! Je couvre rapidement son visage et sa mâchoire, faisant disparaître la phrase qu'il arbore et m’active pour prendre le noir. Après une seconde de réflexion, je décide d'opter pour le tracer au bas du visage et me rapproche un peu plus de lui, ses genoux étant le seul obstacle à notre proximité que je tente d'ignorer pour ne pas complètement péter les plombs. C'était vachement plus difficile de maquiller Jim que Declan... Il faut dire que le souffle de mon camarade de classe ne faisait pas frissonner ma peau comme celui de Jim qui tente de rester immobile. « Pitié, ne bouge surtout pas, j'ai pas envie de foirer ta bouche. » dis-je en le voyant sourire, ses yeux me transperçant alors que j'étais bien trop près pour que ce soit légal. Je lui relève le visage du bout des doigts, bien qu'il reste à peu près à ma hauteur même assis... L'enfer ces mecs trop grands là !
« Tu veux pas monter sur la table pour être à bonne hauteur ? » me rétorque Helios alors que je relève le pinceau. « Si c'est pour dire des conneries, tu peux aller en cuisine. » Je lui réponds sans me détourner de Jim, levant les yeux au ciel pour faire rire le guitariste alors que je lui ai dit de ne pas bouger. Je continue de tracer des lignes sur sa joue, arrivant à ses lèvres et mes yeux ne peuvent pas se détourner. Quand je pense que j'ai failli par deux fois y goutter... J'ai envie de crever tellement elles m'appellent, mais je dois me retenir par la situation est bien trop étrange, avec mon frère qui m'observe et ses colocataires qui ne sont pas loin. Clairement, ces foutues planètes ne veulent pas s'aligner pour nous en fait ! Il faut donc que je peigne cette bouche si séduisante sans perdre les pédales, ben que je ne puisse pas me retenir de me mordre la lèvre inférieure en retenant presque ma respiration. Heureusement que mon jumeau n'est pas loin, l'entendre s'affairer me retient de sauter sur Jim, parce, entre ses lèvres tout près de mon visage et son torse nu et tatoué à portée de main, je ne sais plus où donner de la tête ! Il me faut un peu plus de temps que prévu pour terminer la bouche du squelette, juste parce que je me suis attardé en rêvant d'embrasser cet homme qui est une tentation perpétuelle et j'entame alors les yeux. Sa façon de me regarder me perturbe et je suis presque contente qu'il ferme les paupières.
Sujet: Re: Can you help me miss J? Cut my skin, make me perfect, paint me red! † Feat. Astoria Jeu 12 Oct 2023 - 17:16
Can you help me miss J ? Cut my skin, make me perfect, paint me red !
-feat. Astoria Talis
Astoria est en train de me parler du maquillage qu'elle va me faire... y' a pas à dire j'ai hâte de voir le résultat… elle est douée. Je tente de ne pas trop m'attarder sur la première partie de sa phrase... ce petit "il paraît" qui me fait naître des idées qui ne porte pas du tout sur le maquillage en tête, ce n'est clairement pas le moment ! Heureusement pour moi, elle m'informe qu'elle possède de nombreux dossiers sur Declan, détournant mon attention de ce qui se passait dans ma tête.
Ça ne m'étonne pas tant que ça finalement, sa petite troupe et elle se connaissent depuis longtemps, et vu les énergumènes que ce sont tous les quarte, les conneries doivent sacrément fuser ! La petite gangster me dit qu'elle sait faire pression sur lui pour qu'il se tienne à carreaux et ne se plaigne pas... pourquoi est-ce que je ne peux pas m'empêcher d'imaginer Jellybean qui lui bloque un couteau sous la gorge avec un grand sourire sadique pour qu'il obtempère ?
Cette idée me fait sourire de plus belle et me donne envie de taquiner un peu plus la belle brune.
- Le pauvre, couteau sous la gorge, forcé de rendre les armes ! Il a fait quoi comme connerie pour avoir si peur que tu le balance ?
Nous rions ensemble de son ami puis elle me surprend un peu, me faisant monter le rouge aux joues... je ne m'attends pas du tout à être le "plus beau" quoi que ce soit… mais ça me touche... Elle a mon entière confiance, au vu de ce qu'elle fait déjà. Je rappelle au sale gosse de faire attention avec les cartons, soutenu par sa jumelle qui ne veut pas non plus qu'il se blesse. Maia à autre chose à faire aujourd’hui que de remettre un dos en place.
- T'en fais pas je ne bouge pas d'ici, j'ai le cul vissé sur la chaise !
Nous déconnons sur la quantité de maquillage qu'elle a amené pour l'occasion... je fais pâle figure à côté avec ma pauvre petite palette et mes deux liners... un jour j'investirai dans du meilleur matériel ! Ou alors j'irai lui en piquer... visiblement elle à plus que le nécessaire chez elle.
- Comment ça, deux armoires ? Tant que ça ?
Elle aborde finalement les achats qu'elle a fait pour nous préparer ce soir quand je vois les quantités de peinture qu'elle a commandées pour s’occuper de nos tronches, je me rends compte que je n'ai absolument pas proposé de lui rembourser ses achats ! J'éclate de rire quand elle dit avoir « utilisé » Declan plusieurs fois. Je ne résiste pas à l'idée de la taquiner un peu... pour une fois sans ressentir de jalousie, c'est bien Jim on progresse, le regard que son ami lui lançait la dernière fois n'était clairement pas celui de quelqu'un d’intéressé par elle. Je prends un air faussement choqué.
- Tu l'as « Utilisé » et plusieurs fois en plus ? Je savais que vous étiez proches, mais pas à ce point ! Je ris de plus belle avant de reprendre. D’ailleurs, tu me diras pour combien t'en as eue, ça a dû te coûter un fortune sans compter le temps que tu vas passer à nous maquiller, je te dois bien ça ! Declan aura même droit un paquet de bonbons pour le dédommagement.
Je m'installe correctement sous le regard de la belle brune qui me tape sur le bras suite à ma connerie, genre elle a pas l'habitude. J’entends même Maia soupirer très fortement depuis la cuisine, Zepp éclate de rire juste après, elle a dû lui signer notre échange. Merci bro, de me soutenir dans ma beaufitude !
On en en vient à parler de ma tenue, qui en soi ne sera pas si travaillée que ça juste un squelette, la majeure partie du costume se joue sur le maquillage. Je lui explique ma mésaventure avec mon haut.. Je l'adore en plus celui-là... j'ai les nerfs.
- Bah, clairement là je ne rentre plus dedans. Le plus rageant, c'est que ça serait récupérable sinon, y' a juste quelques mailles qui ont sauté, mais ce n'est pas grave, ça rajoute du style et le squelette est devenu un peu gris, mais rien de trop méchant... va falloir que je m'en rachète un... Je fais la moue et je vois la jeune femme me regarder avec les yeux tout brillants, elle a une idée derrière la tête et je crois l'avoir deviné. Avoue, tu veux juste me le piquer, en fait... Ses yeux s'écarquillent et je m'avoue vaincu en riant. Il est transparent, je te rappelle, mais avec un débardeur en dessous, ça devrait t'aller... Je préfère qu'il serve plutôt qu'il parte à la poubelle donc si il te va, je te le passe.
Nous nous recentrons sur le maquillage et elle s'attache les cheveux, elle prend le temps tout de même de me demander quelle option j'ai pour ce soir, je lui explique donc les deux choix qui me viennent en tête et à choisir, je crois que je préférerais rester torse nu. Au moins je n'aurais pas besoin de massacrer un autre haut et bon, il fait encore bon dehors. J'ai toujours trop chaud de toutes façons... donc ça ira pour moi, et puis je pourrais faire le con comme bon me semble ça réchauffe pas mal aussi.
Mais je n'ai vraiment pas envie d'abandonner l'idée du squelette encore moins quand je vois le regard d'Astoria ni tout l'investissement qu'elle a déjà fait... alors je lui demande si elle voudrait tester le bodypainting... j'ai toujours trouvé ça super impressionnant et si ça ne lui prend pas trop de temps ou de peinture, ça peut être cool. Visiblement, elle est super emballée par l'idée ! C'est cool ! La suite de sa phrase me fait rire, et me touche une fois de plus... Je chuchote très bas la première partie de ma phrase pour être certain qu'Hélios qui est à côté du bar de l'autre côté du salon, ne m'entende pas.
- Tout ce que je veux ? Je vais encore prendre ça pour une invitation ? Je lui fais un petit clin d’œil avant de parler normalement et de reprendre mon sérieux. C'est juste une fête d'Halloween, Jelly, une excuse pour passer un super moment tous ensemble, je suis le roi de rien du tout.
On reste plantés dans les yeux l'un de l'autre quelques secondes... la première partie de ma phrase l'a visiblement troublée, mais peut être pas autant que moi qui suis actuellement en pleine bataille avec mon cerveau pour ne pas l'embrasser là tout de suite... tant pis pour Hélios, il en verra d'autres dans sa vie. Mais je finis pas agir normalement à grand renfort de baffe mentale et enlève mon débardeur pour laisser le champ libre à la demoiselle.
- Si tu as besoin de plus de temps par ma faute, alors n'en perdons pas plus.
Je me tiens le plus droit possible, la laissant appliquer les fards gras sur mon visage. Elle pose ses doigts sous mon menton pour pouvoir maintenir mon visage dans un angle qui lui convient. Elle prend un pinceau et de la peinture noire pour commencer les tracés, je suppose qu'elle a fini d'appliquer la base de blanc. Elle est tellement délicate, que je n'ai aucune idée de comment elle avance. Je la regarde se concentrer, elle est tellement belle... Elle s'approche un peu plus de moi, butant contre mes jambes. Je ris doucement en essayant de ne pas trop bouger.
- Attends deux secondes. J'écarte mes genoux pour lui laisser plus d'espace. Voilà, mes grandes jambes ne t'embêteront plus.
Elle peut donc s'approcher un peu plus et commence les tracés sur ma peau. Sa respiration près de ma mâchoire me fait frissonner alors que je tente de ne pas bouger d'un millimètre. Je me concentre donc à la détailler un peu tant que je le peux. Je ne bougerai pas, mais si je le pouvais un grand sourire viendrait de coller à mes lèvres... je n'avais pas fait plus attention que ça avant, mais ma théorie semble se confirmer... elle porte un nouveau crop top en laine, sans manches, tout simple, mais laissant son ventre apparent. Elle s'habille toujours plus court quand on se voit… Je sais bien qu'elle n'a jamais eu de souci avec son apparence, et elle a bien raison, elle est sublime, mais j'ai quand même noté qu'elle me montrait toujours un peu plus chaque fois qu'on se voyait depuis cet été.
Je sors de ma contemplation quand elle me fait lever un peu plus la tête, zut... tant pis pour moi, mais je n'ai plus d'autre choix que de fixer mon regard sur ses yeux... ou le plafond... mais ses yeux sont quand même vachement plus intéressants à regarder. Elle me demande de ne pas bouger pour ne pas louper ma bouche, je ne tiens plus, un petit sourire s'y dessine tout de même et mon regard en dit déjà long... elle lève un peu plus ma tête et applique la peinture alors que je me perds dans ses yeux, elle est incroyablement concentrée. C'est son jumeau qui me sort de mes pensées en lui envoyant un nouveau taquet sur sa taille, elle l'envoie bouler et lève les yeux au ciel, me donnant envie de rire, mais je fais en sorte de rester stoïque pour ne pas la déconcentrer.
Je pense qu'elle va bientôt finir ma bouche, enfin à vrai dire je n'en sais rien, je suis trop bloqué sur sa concentration... Elle se mord la lèvre tout fixant les miennes, je me doute bien qu'il n'y aucune arrière-pensée sexuelle à ce moment-là sa tête... juste de la concentration... mais bon sang, je peux vous jurer qu'il y en a plein qui naissent dans ma tête. Je la vois enfin s’éloigner un tout petit peu de moi, et c'est à ce moment-là que je m’aperçois que nous retenions tous les deux notre respiration. Peut-être que nous étions tous les deux perturbés au final.
Elle m'indique qu'elle va attaquer les yeux, m'intimant de les fermer en approchant le pinceau. Je m'exécute et fais au mieux pour rester parfaitement imobile même si la sensation de son souffle sur ma peau semble être encore plus présent depuis que mes paupières sont closes... Je me laisse faire, comme une marionnette, restant concentré sur ses mouvements et ses mains sur ma mâchoire.
Je n'ai aucune idée de combien de temps nous sommes restés comme ça... Ce moment me semble comme en suspend, hors du temps, un peu comme si notre bulle venait de se reformer entre nous. Je n'entends plus rien à part elle autour de moi. Elle m'annonce qu'elle a terminé avec mon visage et prend un peu de recul pour voir ce que ça donne. Je me permets de bouger un peu la tête pour me détendre le cou et les épaules. Je ne m'étais pas aperçu que la plupart de mes muscles étaient contractés pendant qu'elle était proche de moi. Me retenant de lui sauter dessus, certainement.
Elle a l'air plutôt contente de son travail et me sert un magnifique sourire qui me fait fondre totalement.
Sujet: Re: Can you help me miss J? Cut my skin, make me perfect, paint me red! † Feat. Astoria Ven 13 Oct 2023 - 12:45
Postcards and Polaroids SWSclickJim & Astoria xxx« Can you help me miss J ? Cut my skin, make me perfect, paint me red ! » J'entame de déballer mes affaires en prenant complètement en otage la table tout en expliquant que Declan me devait bien de jouer les cobayes s'il ne voulait pas que je dévoile ses secrets et bien entendu, le tatoué me demanda ce qu'avait bien pu faire mon camarade pour se retrouver pris au piège de la sorte. « Ah si tu savais... » fis-je en roulant des yeux avant de lui confier ce terrible secret. « Il a rêvé d'Isabella, notre prof d'italien qui a genre soixante ans et les dents de travers, le genre de rêve que t'assume pas tu vois le genre... » Ça me faisait mourir de rire d'avoir appris ça à la dérobée et je mourrais d'envie d'en parler à Marc et Vanessa, qui se foutraient de lui jusqu'à la fin des temps pour avoir rêvé de coucher avec cette vieille femme qui parle tellement vite qu'elle en a de la bave au coin des lèvres en permanence. Erf ! Rien que d'y penser je grimace tut en riant et j'entends Helios faire de même, parce que bien entendu, je lui ai tout dit ! Il ne trahira personne, mais ça l'amuse tout autant que moi.
J'ouvre les pots tout en riant toujours, confiant à Jim que j'avais plus d'une armoire dans ma chambre et qu'il y avait bien trop de maquillage partout, ne me rendant pas moins fière . « Ouaip ! Tu te souviens la grande armoire ikea qu'on a monté au déménagement et où Zepp avait fait tomber le fond par la fenêtre ? Bah celle-là me sert pour mes costumes et tout le makeup que j'utilise pour le théâtre en général. J'en ai aussi dans ma salle de bain pour les palettes classiques. J'te montrerai un 'ces quatre. » ajoutais-je en me notant ça dans un coin de la tête. Lorsque nous avions emménagé dans notre loft actuel, mes amis s'étaient étonnés que je puisse avoir besoin d'une deuxième armoire mais elle me serait énormément, tant j'avais de matériel pour mes cours et adorais garder les costumes que je faisais, ceux de nos Halloween passés ainsi que les projets pour la troupe.
Tout en commençant de mélanger mes fards pour obtenir la bonne teinte, je confie au guitariste mon achat compulsif de bien plus de pots que nécessaire pour l'occasion, et tous les tests que j'ai pu faire au préalable et ça me fait rire que Jim puisse penser que j'utilise Declan dans un autre sens que celui pour lequel je l'ai fait. Ça me fait même baisser les yeux légèrement malgré son rire. Je n'sais pas pourquoi, mais je n'ai pas envie qu'il croit que quelque chose puisse exister entre mon camarade et moi et je tente d'afficher un air plus détendu en le laissant terminer sa tirade et me demander le prix du matériel. « Ah non, rien du tout ! Je n'vais pas vous faire payer mes lubies quand même ! Vous payez déjà toute la bouffe, on est quitte. Sauf si je peux avoir le paquet de bonbons de Declan... » Oui, c'était ce qui m'intéressait le plus dans cette histoire et tout le monde éclata de rire de nous entendre – ou presque – dire des bêtises. Entre les remarques beauf pourries mais tellement drôle de mon géant et mon addiction au sucre, nous étions les attractions de la journée et c'était un peu dommage de se dire que rien ne pourrait se produire tant nous étions espionnés de toutes part. Entre les oreilles de Maia qui traînaient et mon frère qui m'envoyait des œillades toutes les cinq minutes en faisant exprès de décorer en faisant du bruit...
J'intimais à Jim de se reprendre en lui donnant une petite tape amicale et lui rappelant de ne pas bouger pour que je puisse m'occuper de son cas. Désireuse qu'il puisse porter un haut qui ne soit plus changer après le maquillage pour ne pas tout gâcher, il m'apprit que son filet squelette était mort au lavage, me faisant grimacer. Il lui allait bien mais le voilà trop petit pour lui maintenant. Je souhaitais l'aider mais ça ne semblait plus possible en effet si l'objet avait rétréci au lavage, mais tout de même... Oh bordel ! Il m'a percé à jour, je n'en reviens pas ! Je reste un peu bouche bée qu'il ait pu lire si clairement en moi. « Euh.. Je... Ouais, j'avoue... » admis-je en faisant une petite moue d'enfant prise en faute qui le fit sourire à m'en faire fondre le cœur. Tout autant que son acceptation de me céder une fois de plus une de ses fringues. « Transparent s'pas le plus gênant t'inquiète ! J'ai déjà des idées pour accessoiriser tu verras ! » Un sourire appréciateur se dessina sur mon visage, j'avais hâte de m'emparer de ce top et de le customiser un peu, possédant déjà quelques fishnets que je mettais parfois, sans jamais avoir osé le faire en présence de Jim jusque-là, sans trop savoir pourquoi... Peut-être parce que ce serait trop obvious... et que Helios m'aurait fait la morale une fois de plus...
Bref ! Je suis plus que partante pour le bodypainting, bien qu'une fois que j'ai sortie cette phrase, je me sois un peu décomposé intérieurement. Il s'agissait de peindre le corps du mec dont j'étais raide dingue depuis l'adolescence... Pourquoi est-ce que j'avais dit oui à tout ce qu'il voulait ? Bordel je me mettais dans la merde grave en fait ! Jim ne m'aide pas du tout en me parlant d'invitation, sa voix rauque et basse me donnant bien trop envie de tout lâcher pour me blottir contre lui... J'ouvre la bouche, les joues rosies, pour répondre mais le son se bloque dans ma gorge alors que j'inspire de l'air frais. Bordel ! Je n'arrive plus à réfléchir ! Je n'entends même plus ce qu'il dit tellement le sang bat dans mes oreilles et je crois que mon jumeau répond pour moi, comme s'il cherchait à détourner l'attention. « Nan mais mec, tu demandes à Jelly de ne pas être perfectionniste sur un truc ? Hahaha c'est être le roi des cons là ! » Il rit et ce son me fait reprendre pied dans la réalité. Je lèvre les yeux vers lui, mon ancre, le rempart qui se dresse entre la raison et la folie de mon âme. Je joins mon rire au sien en le remerciant d'un regard et un micro hochement de tête et tourne à nouveau les yeux vers le tatoué, un sourire plus timide s'affichant.
Je tente de me ressaisir mais ce n'est pas gagné et j'en connais plus d'un dans mon entourage qui paierait cher pour voir ma gueule à l'instant même où le guitariste retire son débardeur. Je dois bien admettre que j'ai complètement phasé, les yeux rivés sur son torse, clignant à peine tant une bouffée de chaleur me prit aux tripes. Je connaissais ses tatouages par cœur à force de les voir, de les observer sur scène, de loin, tout en rêvant de poser les doigts dessus. Fait chaud là, non ? Il se fout à moitié à poil devant moi avec son sourire qui me fait vriller, plus séducteur que jamais selon moi et je dois faire comme si de rien n'était ? Ne pas perdre de temps.... Il veut ma mort le mec ou quoi ?? Je m'approche, ma main tremblant légèrement avec l'éponge et alors que je lui prends le visage, je souffle tout bas, ce sourire toujours gêné sur les lèvres : « Qui lance une invitation là... »
Je rêve de pousser un énorme soupir pour me reprendre mais je me retiens, ça aurait trop alerté les autres autour de nous et il faut que je me rappelle qu'ils sont là, que je capte les sons qui proviennent de la cuisine, les voix de mes amis, la présence d'Helios dans la pièce. Je me concentre alors que ce que je fais, me mettant en condition comme je l'avais pour Declan quelques jours plus tôt, mais le fait est que toucher le visage de Jim n'avait pas le même effet sur moi... Et je n'avais aucune envie d'imaginer mon camarade de classe à sa place, ça aurait été terriblement gênant ! Je ne me rends pas compte que je suis plus que penché sur le géant, ses genoux dans le passage ne me déragent pas vraiment, ils sont une barrière protectrice au contraire mais voilà qu'il la fait voler en éclat, ainsi que ma concentration quasi professionnelle. Mon corps vient presque se coller contre le sien, aimanté comme à chaque fois et je regrette de ne pas pouvoir enrouler mes bras autour de lui, mourant d'envie que ses mains se posent dans mon dos... ASTORIA TALIS TU TE CALMES !
Respire, respire... Ok, un, deux, trois, quatre... J'entends mon jumeau qui déballe des trucs, Maia rit avec Zeppelin, ok tout va bien on se détend ! Je n'ose même pas imaginer ce qui se serait produit s'ils n'avaient pas été présents et j'essaie avec beaucoup d'efforts de ne voir ce visage que comme une statue inanimée dont les yeux ne me fixent que parce qu'ils ont été peints comme la Joconde, rien de plus. Oui, je me voile la face et je vous emmerde ! Au moins, ça me permet d'avancer plus vite et j'attaque le bas de son visage sans trop de difficulté, jusqu'à ce sourire appuyé qui me fait bien trop d'effet... « Shhtt... reste concentré. » soufflais-je tout bas, en partie pour qu'il arrête de me regarder comme ça, mais également pour moi-même, pour m'inciter à continuer sur ma lancée, ce qui semble plutôt bien fonctionner.
Je termine la bouche et lui fait tourner la tête à gauche et à droite en la tenant entre mes doigts, satisfaite de la symétrie, avant de lui demander de fermer les yeux pour les peindre. Vous n'imaginez pas à quel point c'est plus facile durant quelques minutes ! Je respire et me rend compte que j'en avais grand besoin. Il me faut quelques minutes seulement pour apposer le noir autour de ses yeux et je me recule alors. Je pousse un soupir de satisfaction et mon musicien favori rouvre les yeux et je souris de plus bel, des étoiles dans les yeux. « Trop canon ! » lâchais-je et je vois du coin de l'œil ses colocataires qui apparaissent, admiratifs. « Haaan c'est clair ! J'adore ! » lance Zeppelin à son tour et je sors un miroir de ma valise pour que notre roi des squelettes puisse se voir. « Si vous tournez un clip en mode Thriller je veux vous faire ce makeup je préviens ! » J'avais très envie de les voir tous les cinq comme ça, avec leurs vestes rouges écarlate digne du nom de leur groupe.
« Fermes les yeux, je vais fixer le tout avant de continuer. » dis-je en lui montrant le spray, histoire que le maximum reste en place jusqu’à la fin de la soirée. Et maintenant... J'attrape un pinceau plus large ainsi que mon portable pour aller chercher quelques photos et tuto rapides sur tiktok. Toujours entre ses jambes, le me tourne légèrement pour lui montrer l'écran, mon épaule touchant la sienne. « Alors, je pense qu'on peut faire ça, t'en dis quoi ? » Je trouve ça pas mal comme effet d'ombre et prend quelques screens des étapes pour pouvoir le faire et ouvre le pot de noir. « Let's go ! » lançais-je alors que tout le monde reprend ses occupations, pressé de voir le résultat. Reculant un peu je me penche et Jim lève la tête et le pinceau vient lui chatouiller le cou, recouvrant ses tatouages rapidement. J'agite de temps en temps ma main près de lui pour faire sécher la peinture plus vite et repasser à certains endroits au besoin. J'ai vu le tombé de la veste lorsqu'il m'avait envoyé les photos et me permet de poser du noir jusqu'à la racine de ses cheveux, à l'arrière de son crâne, avant de revenir le poser devant lui pour entamer ce fameux torse...
Il va nous falloir dire adieu à cette maison hantée si joliment réalisée, ça me fait sourire de l'observer d'aussi près. « Tu l'a fait chez le même tatoueur où tu m'as emmené la maison ? Elle est trop stylée. » commentais-je en posant le pinceau par-dessus, le haut de sa poitrine recouverte jusqu'à ses tétons. Mon Dieu ! J'étais en fait bien trop près là ! Je ne m'en rendais compte qu'une fois que mes yeux croisèrent cette partie de son anatomie, réalisant que j'étais en train de m'accroupir de plus en plus, entre ses cuisses. Je me fige quand j'entends la voix de Zeppelin dans mon dos. « Et bah ! On vous laisse cinq minutes et t'es déjà à quatre pattes Jelly !? C'est un super anniv qui commence ça Jim ! » lance le batteur dans mon dos, fier de sa connerie. Mon visage change de couleur et devient aussi rouge la veste que portera le géant ce soir et je me relève comme si j'avais été frappé par la foudre. Je ne sais plus où me mettre et visiblement, mon beau brun non plus, mais ça se voit moins maintenant qu'il a le visage entièrement recouvert de fards. Putain je te hais Zepp !
On à l'air tellement cons maintenant et je n'ose même pas croiser le regard de mon jumeau, encore moins celui de Jim que j'évite bien comme il faut en allant prendre un autre pot de peinture noir. Il n'y a que Maia pour soutenir et coller un taquet au rouquin pour désamorcer la situation. Cette pièce est remplie de personnes qui ne savent que trop bien l'étendue de mes sentiments pour le guitariste, certains approuvant, d'autres plus réticents et moi, je suis comme une idiote au milieu de tout ça, tentant de faire comme si de rien n'était, comme si j'avais encore une chance que mon émoi ne se voit pas... Je mérite des baffes ! Jim allait changer de position pour que ce soit moins awkward, mais c'était trop tard.. même debout, je ne pouvais m'ôter de la tête cette image si sexualisée de ma position plus tôt...
Sujet: Re: Can you help me miss J? Cut my skin, make me perfect, paint me red! † Feat. Astoria Ven 13 Oct 2023 - 23:23
Can you help me miss J ? Cut my skin, make me perfect, paint me red !
-feat. Astoria Talis
Je pouffe comme un gosse à l'entente du dossier sur Declan. Oh, mon Dieu, il est sérieux... je sais bien qu'on ne contrôle absolument pas ses rêves... Surtout de ce genre-là, quand les hormones s'y mettent... mais il y a toujours une petite part de désir qui se cache derrière tout ça... le subconscient nous joue parfois quelques tours. Astoria fait une grimace et je vois son jumeau derrière elle qui fait de même, évidemment qu'il est au courant lui aussi. Je ne peux qu'en rajouter une couche.
- Si son truc, c'est les femmes mûres... on devrait peut-être lui présenter mamie geignarde ! Au moins, elle nous fouetterait la paix !
Nous éclatons de rire, avant de nous pencher de nouveau sur le sujet du moment, le maquillage tant attendu. Je suis complètement halluciné de voir la quantité de pots de peinture pour le corps présent sur la table. Alors qu'elle est en train d'ouvrir un par un les pots dont elle aura besoin pour moi, elle m'explique où elle range tout cet attirail, me rappelant ce magnifique moment où mon frère, qui est actuellement en cuisine avec Maia, avait fait tomber le fond d'une armoire par la fenêtre pendant le déménagement des jumeaux.
- Oh ! Mais comment est ce que j'ai pu oublier ce moment... ce n'était pas glorieux... enfin je ne sais pas si le pire était que Zepp l'ait fait tomber par la fenêtre ou que j'ai failli suivre cette planche en essayant de la rattraper. Un jour, ma maladresse me tuera. Nous éclatons de rires. C'est donc à ça que te sert cette armoire supplémentaire. Ça doit valoir le coup d’œil !
J'examine les pots avec lesquels elle fait quelques mélanges, et lui demande combien je lui dois pour les fournitures, ça a dû lui coûter une fortune. Elle me rétorque qu'elle ne veut pas que je la rembourse... Si tu crois que je vais laisser passer ça... tu te fourres le doigt dans l’œil, ma belle. Elle ne perd pourtant pas le nord en me disant que ce qui l’intéresse réellement dans cette histoire, c'est le paquet de bonbons, m'arrachant un petit rire... je craque complètement... comment je ne pourrais pas le faire après tout...
- Ce n'était pas une question... la bouffe, c'est normal que je m'en occupe, c'est moi qui vous invite. Et pour le maquillage, c'est pareil, c'est normal que je participe aussi, surtout vu le temps que tu y as passé ! Je prends quelques secondes pour réfléchir. Peu importe la façon, je trouverai un moyen de te rembourser, tiens, je te paierai en paquets de bonbons s'il le faut !
Ça au moins, je sais qu'elle ne refusera pas, j'en suis certain. Tous nos amis éclatent de rire, même Zepp, après qu'Hélios lui ait fait la retranscription de notre conversation. Je me calme à la demande de Jellybean qui me met une petite tape sur le bras pour me faire taire, moi et mon humour si peu raffiné.
Nous en venons à parler de ma tenue avant qu'elle ne commence à appliquer les fards sur mon visage. Et visiblement, elle est bien trop heureuse de repartir demain avec un autre de mes hauts... je ne vais pas vous mentir... ça ne me dérange absolument pas qu'elle me pique mes fringues... au contraire... je trouve ça même un peu sexy... en fait carrément même ! Surtout si je pense au fishnett que je viens de lui donner...Une image apparaît dans mon esprit... elle, porte uniquement des sous-vêtements et mon haut... assise sur mon lit... et on va s'arrêter là Jim c'est pas le moment... Hélios est juste en face de moi, veillant sur sa sœur, et mes colocataires ne sont pas loin non plus. Bordel, Jim, si tu commences à fantasmer comme ça alors qu'elle est juste en face de toi... rien ne va plus ! Et voilà qu'en plus je me permets de faire revenir cette histoire d'invitation sur le tapis, et mais t'en rates pas une mon pauvre Jim... t'es un crétin fini !
La remarque du sale gosse me permet de me recentrer sur ce qui se passe autour de moi. Pour une fois Hélios, merci ! Bon, ok, le pire, c'est qu'il a raison... Sa sœur est super perfectionniste... et si elle a décidé de faire d'une façon, alors il en sera ainsi, je n'arriverai pas à lui faire changer d'avis... pour bien des choses, je sais qu'elle est têtue la petite.
- Ouais, le pire, c'est que tu as raison. Tu m’appelles le roi des cons maintenant ? Je suis arrivé si haut dans ton estime pour ne plus avoir le droit à un simple « vieux con », ça me touche énormément mon petit sale gosse préféré !
Pour l'embêter, je lui envoie un petit bisou avec ma main. Il mine une mine dégoûtée et retourne bien vite à ses cartons, j'ai presque l'impression de lire dans ses yeux une pointe de déception d'avoir réussi à détourner le pic qu'il m'a lancé. Je l'adore ce gars. Il est un peu comme le petit frère que je n'ai pas eu. Je reporte mon attention sur Jelly, qui se moque, elle aussi, de la réaction de son jumeau.
On se met d'accord pour du bodypainting et c'est alors que j'enlève mon débardeur que je me rends compte de ce qui va réellement se passer... Donc là, je viens de lui demander de me peindre l’intégralité du torse et du visage... le cou sans doute aussi... Et merde... pourquoi est-ce que j'ai le don de me mettre dans des situations pareille tout seul ? Donc là, elle va balader ses mains sur moi, et il va falloir que reste stoïque... tout du moins que je ne lui saute pas dessus... ni que je l'embrasse... ce qui vu la situation pourrait se ressembler fortement en fait. Comment est-ce que je me sors de ce bourbier ?
Certainement pas en la bouffant des yeux, comme je le fais actuellement, en tout cas... Elle s'approche avec une éponge en main, et je ne peux pas m'empêcher de lui sourire. Elle pose sa main sur ma mâchoire et ce qu'elle me souffle doucement à l'oreille, juste assez fort pour que seul moi l'entende... ça me fait vriller un peu plus encore... Je plonge mon regard dans ses prunelle océans et glisse ma langue sur mes lèvres avec un sourire plus qu'entendu sur les lèvres... Pourquoi est-ce qu'il faut qu'il y ait autant de monde autour de nous tout de suite, bordel de merde... Je lui réponds, de la même façon, pour que personne d'autre que nous deux ne soit témoin de notre échange.
- C'est peut-être parfaitement le but recherché...
Je la vois devenir encore plus rouge qu'avant, fier de ma connerie, je rêve qu'elle vienne poser ses lèvres sur les miennes à cet instant précis... Ca vas être encore plus dur que je ne le pensais de me tenir à carreau toute la soirée... il va falloir que je fasse vraiment attention à ne pas trop boire, sinon avec un peu trop d'alcool dans le sang, je ne réponds absolument plus de ce que je pourrais faire ce soir...
Elle commence son ouvrage sur mon visage, et je remarque qu'elle se cogne contre mes genoux, et est obligée de pencher pour s'approcher, je décide donc d'écarter mes jambes pour qu'elle ne se fasse pas mal au dos. Instantanément, elle se rapproche, se collant presque à moi et je me sens bien, au moins aussi bien que je dois me mordre l'intérieur de la lèvre pour ne pas refermer mes bras autour d'elle et enfouir ma tête dans son cou. Elle fait de son mieux, je le vois bien, elle est d'une concentration extrême et je ne veux pas être la cause d'un loupé, alors je prends de grandes inspirations pour me calmer et reste le plus immobile possible alors qu'elle fait bouger mon visage de gauche à droite et de haut en bas à l'aide de ses doigts disposés sur mon menton. Mention spéciale à mon self-contrôle quand je la vois se mordre la lèvre alors qu'elle inspecte les miennes... cette femme est une véritable tentation pour moi... et je suis prêt à plonger la tête la première dans ce qui risque d'être la plus forte de mes addictions... mais pas tout de suite... il faut que je résiste encore un peu... au moins qu'on soit seul pour en parler.
Je suis presque soulagé de fermer les yeux... presque. Parce que comme ça je ne la dévore plus des yeux, m'enlevant la torture d'avoir ses lèvres si près de moi sans que j'aie le droit de la faire mienne, mais d'un autre côté, une fois les yeux fermés le sens du toucher se décuple et sentir ses gestes sur ma peau me rend fou.
Une fois terminé, je comprends que je peux ouvrir les yeux, elle m’inspecte sous toutes les coutures et lâche de nouveau un « trop canon » comme elle l'avait fait à la boutique le jour où j'avais reçu les photos du shooting que nous avions fait avec les Scarlet. Mon colocataire arrive à sa suite et exprime également son admiration. Astoria me tend un miroir à main pour que je puisse admirer son travail... bordel de merde, je me reconnais à peine.
- Tu es incroyable Jelly... C'est magnifique, tu t'es surpassée, je suis trop fan ! Promis si on sort un clip vidéo, on t'embauche comme maquilleuse !
Je regarde encore un peu les détails qu'elle a apportés, le jeu d'ombre et de lumière pour donner de la profondeur et du relief à mon visage. C'est de l'art à ce niveau-là ! C'est un véritable torture de la savoir si près de moi, mais pour un tel résultat, je re-signe quand elle veut. Je ferme de nouveau les yeux quand elle m'annonce qu'elle va fixer le maquillage. Je retiens également ma respiration et garde les paupières closes le temps que le produit sèche pour de bon. Maintenant que le visage est officiellement terminé, elle change de pinceau et me montre d'autres photos trouvées sur le net pour voir ce que donnerait le reste de mon corps.
- Ça me va très bien, de toute façon, je te fais entièrement confiance, je sais que tu feras un truc de fou encore une fois.
Elle utilise donc le pinceau plus large et commence à appliquer du noir un peu partout sur ma gorge... moi qui me disais que ça serait moins pire que si elle y mettait directement les mains... bah je n'avais pas vraiment raison... la sensation des poils du pinceau qui glissent le long de mon cou... bon sang... je ferme les yeux, de toute façon elle m'a fait lever la tête bien haut, alors je n'ai pas trop envie de regarder l'ampoule du salon... hummm en fait l'ampoule ce n'est pas si mal... on oublie les yeux fermés, les images qui naissent sous mes paupières sont classées -18 et je préfère largement me brûler les rétines sur la lampe que de penser à ça maintenant. Je fixe donc mon regard au plafond et prie vraiment très très fortement pour qu'elle en finisse vite avec cette zone de mon corps. Le torse sera déjà bien moins compliqué à gérer pour moi.
Je sens le pinceau descendre sur mon torse, yeeeees ! J'ai survécu ! Pour une fois, je suis vraiment fier de moi, elle me pose quelques questions sur mes tatouages.
- Oui, c'est lui aussi, il a réalisé un bon quatre-vingt pourcent de mes pièces je pense. Pour les plus anciens, son salon n'était pas encore ouvert. Mais oui, il est extrêmement doué !
Je la regarde appliquer la peinture, partant du haut de mon torse pour descendre un peu plus bas... Elle est actuellement debout entre mes jambes, se penchant en avant pour bien voir ce qu'elle fait. Mes yeux s'ouvrent en grand et je serais aussi rouge que ma veste si mon visage n'était pas recouvert de peinture, quand le la vois commencer à s'accroupir entre mes jambes... Oh putain de merde, il fait chaud d'un coup ! Je crois que cette vision-là, je n'ai même pas osé l'avoir dans mes fantasmes les plus inavouables... et je peux vous jurer que maintenant que j'ai posé les yeux sur cette scène ça sera très très dur de ne pas y penser pendant mes insomnies. Je tente de reprendre contenance, mais bégaie quand même un peu.
- Heu... Jelly...Heu.. Je... Tu...
Je n'arrive pas à finir ma phrase, de toute façon, je ne pense pas avoir parlé assez fort pour que qui que ce soit m'ait entendu... Mais mon frère de cœur arrive, faisant la remarque la plus beauf de terre, comme pour me faire sortir de ma transe. Encore une fois, je ne sais pas comment je suis censé réagir, et ce que je dois le remercier ou le haïr... non remercions-le sur ce coup-là... Astoria est aussi rouge que je dois l'être sous la peinture et se relève d'une traite... je dois bien avouer que je ne sais plus trop où me mettre non plus. Je ris tout de même à la blague de mon ami, histoire de faire bonne figure. Je signe pour que mon ami me comprenne, et fort heureusement pour moi, les deux seules personnes qui voient mes mains pour le moment sont Astoria, qui cache mes signes de son frère, et Zepp...
- Putain t'es con Zepp. J'hésite quelques secondes avant de suivre mon ami dans son délire... haut et puis merde, ça détendra un peu ces atmosphères un peu trop tendue à mon goût. Quitte à faire recevoir ce genre de cadeaux, je ne serais pas resté au milieu du salon, encore moins avec Hélios juste à côté !
Zeppe éclate de rire et Maia lui décolle une magnifique claque sur l'arrière du crâne, ouuuuuch elle claque bien celle-là, et je ne suis pas en reste puisque Astoria me fait la même profitant du fait que je sois encore assis pour atteindre plus facilement le sommet de mon crâne. Nous rions quelques minutes, alors qu'elle prend un nouveau pot de peinture noire, mais nos regards se fuient toujours. Je crois que nous sommes un peu trop gênés l'un comme l'autre.
- Je vais me lever, ça sera bien moins galère pour toi.
Je me mets debout et la laisse retourner à son œuvre. Il fait toujours aussi chaud et je dois me concentrer de toutes mes forces pour ne plus penser à ce qui vient de se passer... Je sens le regard noir d'Hélios sur moi, on se calme le sale gosse, pour une fois je n'y suis pour rien ! Je refuse d'affronter son regard pour le moment et préfère diriger mes yeux vers le plafond... notamment une tâche non identifiée près de la porte…
- Maia ? Depuis quand on a une tache au plafond à côté de la porte ?
Mon ami me dit qu'elle n'en sait rien et je la vois demander à Zepp s'il sait ce que c'est… bon l'avantage de cette question, c'est qu'au moins tout le monde se concentre dessus et nous laisse enfin en paix. La tension sexuelle, qui m'étouffait totalement depuis quelques minutes semble enfin se dissiper et l'air devient tout à coup plus respirable. J’espère qu'il en est de même pour la jeune femme qui est affairée à finir de mettre noir sur mon ventre.
Sujet: Re: Can you help me miss J? Cut my skin, make me perfect, paint me red! † Feat. Astoria Sam 14 Oct 2023 - 2:25
Postcards and Polaroids SWSclickJim & Astoria xxx« Can you help me miss J ? Cut my skin, make me perfect, paint me red ! » « Oh mais c'est une super idée, ça ! Hel' rappelle-moi d'inviter la vieille lundi pour un thé, on va les maquer ensemble ! » hélais-je mon frère qui se mit à rire à l'idée de voir Declan pris au piège avec une femme d'âge mûre. Mon pauvre amie... Il avait bien fait de me confier ce rêve, j'allais pouvoir lui faire faire tout ce que je voulais durant l'année... Lundi après-midi serait un enfer pour lui qui pensait simplement venir chez moi pour répéter notre scène pour le cours de théâtre. J'affichais un sourire mesquin alors que mon jumeau me confirmait vouloir lui faire la misère. Heureusement, Declan n'était pas rancunier. Il ne souhaitait pas que notre crew apprenne ses secrets, mais il savait également que je ne pouvais rien cacher à mon jumeau, que nous ne formions qu'une même entier, un duo inséparable et mon camarade assumait donc de se faire chambrer par Helios tout autant que par moi.
Je remémore à mon géant notre déménagement quelques années plus tôt et c'est à mon tour que je me rappelle cette scène horrible qui nous avait tous fait rire par la suite, mais qui tout de même me faisait un peu peur dès qu'il approchait une fenêtre... « J'aurais dû te ramener un casque de New York, je le savais ! » commentais-je en levant les yeux au ciel, un soupir franchissant mes lèvres. Ce type était tellement maladroit... Le morceau d'armoire avait mal terminé et je n'en avais pas du coup, me faisant parfois perdre des accessoires et je devais me faufiler à Narnia pour les récupérer. Oui, tout au fond de ma penderie se trouvait un monde féerique où l'ont trouvait de tout, ceintures, vêtements tombés des cintres et autres affaires qui roulaient par terre dès que je claquais la porte un peu trop fort...
Je ris tout en préparant mes pots, parce que nous devons nous mettre au boulot, il y avait trois hommes à décorer avant l'arrivée des autres. J'espérais qu'Ariane n'aurait pas trop peur des maquillages prévus, mais je savais ma petite sœur forte, peut-être bien plus que moi parce que si en réalité j'adorais faire ce genre de peinture, si je voyais des acteurs à la télévision – comme dans AHS... - ou dans un parc d'attractions, ah ba y'a plus personne croyez-moi ! Quand je le fais, je sais ce que ça fait, mais quand je vois les autres, je flippe comme une enfant ! J'écoute les idioties de mon ami qui cherche à me rembourser, insistant lorsque je refuse et je lui lance mon plus beau regard de mini gangsta, une moue contrariée sur le visage. « M'en fou, j'ai plus la facture ! Et j'aime passer du temps sur ce genre de projet. Si on me laissait faire, tous les jours ce serait carnaval ! » m'exclamais-je en retrouvant mon sourire, qui s'élargit davantage aux paroles du guitariste, sa façon de parler de remboursement me donnant tout à coup bien des idées... Des bonbons, meuf, il parle de bonbons, zen !! « Vendu ! Dévalise moi toutes les maisons du quartier et on sera quitte jusqu'à Noël ! » Oui parce qu'il allait bien falloir que j’emploie d'autres moyens pour obtenir mon poids en cochonneries pour passer les fêtes !
C'est très bon enfant jusque-là, entre les délires sur Declan, les confiseries et même mon jumeau qui se moque ouvertement de Jim, j'apprécie cette ambiance qui me rappelle tellement toutes ces soirées que nous passions depuis ds années... Certes, ce qui avait changé depuis cet âge innocent où j'avais rencontré les amis d'Achilles, c'était cette addiction trop prononcée pour le grand tatoué près de moi... Mes hormones s'étaient éveillées bien tôt aux choses de l'amour et malgré mes relations amoureuses pour le moins compliquées, j'ai fini par comprendre que c'était à cause de ma recherche perpétuelle de Jim dans tous mes exs... Certains avaient son humour, mais pas son cœur. D'autres ses caractéristiques physiques, tout tatoués, mais étaient de vrais connards. Je ne pouvais pas tout avoir si je ne l'avais pas lui et depuis que mon ex m'avait dit l'an dernier m'avoir trompé avec une autre, plus grande et pulpeuse que moi, affichant nos différences aux yeux de tous au Groov en me faisant passer pour une gamine, j'avais compris que l'enveloppe et un brin d'humour pourri ne faisait pas tout, que le cœur devait être pur et dans tout ça, tous les chemins me ramenaient à celui qui faisait vibrer mon cœur depuis le début... Celui qui partageait mes bonbons, savait me faire rire même les jours de grisaille, envoûtait mon âme de sa musique et réchauffait mon corps de ses étreintes... Bordel que j'étais niaise !
Heureusement qu'Helios est là pour raconter des conneries et que les deux me sortent de mes pensées parce que j'aurais pu y passer la journée ! Je me concentre pour pouvoir commencer à appliquer le fond de teint et me prend en pleine face cette « invitation » qui n'était pas censée devenir un message codé aussi lourd de sens quand j'en avais parlé dans mes messages. Je nous avais foutu dans la merde encore plus depuis le dernier cours de guitare... Pourquoi est-ce que je lui avais dit que l'invitation était lancée ? De plus, Jim était clairement en train de me dire qu'il cherchait à me faire comprendre le sens de ses mots et je déglutis avec difficulté avant de me mettre enfin au travail. C'est dingue les efforts que je dois fournir pour ne pas sombrer dans la folie. Si j'avais su qu'il serait aussi difficile de faire un simple maquillage, je ne me serais pas proposé ! Vivement que j'en ai terminé pour pouvoir m'occuper des deux autres et oublier tut le trouble que je ressens à cet instant parce que je sens que je vais imploser ! Si j'étais fumeuse comme mon ami, j'aurais vidé un paquet depuis longtemps je crois !
Le visage est presque terminé et je suis fière d'avoir réussi à faire quelque chose de beau. La géant est splendide, on ne le reconnaît pas forcément comme ça, mais moi je sais ce que j'ai fait, je connais à présent les contours de ce visage que je trouve parfait que naturel... Les commentaires sur le nouveau faciès de Jim semble ravir les autres participants qui ne se font pas prier pour parler. Jim semble ravi et voir son sourire s'étirer avec cette nouvelle bouche squelettique me fait sourire à mon tour. Ses piercings ont trouvé leur place dans le maquillage, ce qui n'était pas pour me déplaire tant ils avaient un pouvoir attractif sur moi...
Après avoir rougi de tant de compliments et imaginer en une seconde ce que donnerait ce makeup sur les deux autres colocataires, je fixe le tout avant de continuer mon travail sur le corps du beau brun. Mon idée me plaît bien et je garde la photo ouverte sur mon téléphone en cas de doute. La première étape consiste à lui mettre un fond noir partout pour bien démarrer, ce qui pourrait être facile si ce n'était pas aussi compliqué... Si au départ tout semble normal et que je me concentre plus sur l'application de peinture corporelle sur la nuque de Jim en ignorant ce qu'il fait – regarder le plafond peut-être ? - je reviens vite face à lui, entre ses jambes toujours écartées pour me laisser un accès plus facile, je comprends bien rapidement que tout dérape quand je m'attaque à son torse. Je ne me lasse jamais de pouvoir jeter un œil à ses tatouages d'un regard en coin, mais je me retrouve véritablement devant cette maison qui orne sa poitrine, la plus haut tour entre ses tétons et une image me vient en tête... Mon Dieu si je commence à m'imaginer en train de les lui mordre, je suis foutue ! Pourtant, ça semble si excitant... Je prends une bouffée de chaleur et décide de rapidement les couvrir de peinture avant de lui parler de cette pièce qu'il arbore histoire de noyer le poussin ! « J'adore son boulot ouais... J'ai même pas eu besoin de retouche sur le mien en plus, ce qui m'arrange parce que j'ai besoin de peindre aussi une bonne partie de mon buste toute à l'heure. » informais-je tout en continuant de peindre.
Si je devais choisir entre une feuille et le corps du géant, je n'hésiterais pas une seule seconde ! Ça me donne certes très chaud, mais c'était un support splendide et je pensais à nos conversations, ces messages parlant de chocolat fondu me donnant envie d'étaler autre chose que de la peinture noire et blanche... Je me baisse un peu plus sans faire attention à mes gestes et plus rien n'existe autour de nous. J'ai l'impression d'être dans une bulle lorsque je suis auprès de Jim, c'est comme si le monde disparaissait et mon corps bouge tout seul, attiré par le sien et je me retrouve quasiment à genoux devant lui sans voir le trouble de son âme, ne comprenant que lorsque la voix de Zeppelin me parvient, comme s'il avait hurlé à mon oreille et je ne peux que me redresser à une vitesse incroyable. Je sens tous les regards me transpercer le dos et me mord la lèvre inférieure avec plus de force que jamais, me faisant même mal, une trace de dent bien visible. Je ne sais plus où me mettre et je sens les ondes presque furieuses de mon jumeau qui sont comme un coup de tournevis dans le crâne, me faisant tout aussi mal que mes dents... Mes yeux restent baissés et je refuse de croiser le regard de Jim sous peine de me mettre à pleurer de honte. Ce sont les mains du guitariste qui entrent dans mon champ de vision et je les observe former des signes pour son meilleur ami. Oh oui, Zepp tu es vraiment con... Je l'aime de tout mon cœur mais là, tout de suite, j'ai envie de lui arracher la langue ! De là où je sens Helios, je sais qu'il ne peut pas voir ce que Jim raconte mais moi si et sa phrase me fait ouvrir grand la bouche, stupéfaite par tant de connerie de la part de mes amis. Ok, c'est assez drôle il faut bien l'admettre et il est peut-être préférable d'agir ainsi pour détendre l’atmosphère, mais la réplique des garçons me sidèrent et bien que je ne vois pas la tête du batteur, je l'imagine assez bien et j'entends ce Aïe ! » qu'il prononce quand Maia lui donne une tape sur la tête. Ça fait rire un peu plus Jim et pour la peine, je lui met le même et alors que je sais que lui seul peut me voir, je lui signe : « Tu vas te faire priver de cadeau si tu continues de te moquer de moi. » Je n'irais pas jusqu'à préciser de quoi je parlais et nierais en bloc le fait que je rêvais depuis des mois de lui offrir ce genre de cadeau si seulement j'en avais la possibilité...
J'étais toujours aussi rouge et ce n'était pas près de me quitter, mais au moins, à présent que Jim était debout, je respirais un peu mieux... Mouais, ou pas en fait ! J'étais allé attraper un autre pot pour continuer et me retrouvais à présent face à toute sa hauteur et me sentais toute petite, comme une enfant. Je hochais tut de même la tête à ses mots, les yeux rivés sur le reste de sa peau. Ok, ma belle, on souffle un grand coup et on y va ! Je me rapproche à nouveau de Jim en tentant de garder une distance légal pur éviter que mon frère ne vienne vérifier par lui-même s'il faut me poser une ceinture de chasteté et ligoter Jim... Il savait à quel point j'étais entiché du musicien, bien que ça lui fasse extrêmement peur pour mon petit cœur de guimauve... Je vivais cette relation comme je l'avais toujours fait, de loin, c'était juste un peu moins depuis le début de l'été et nos cours de guitare, mais rien n'était fait et je me sentais toujours comme cette gamine amoureuse sans réciprocité et peut-être qu'il n'y en avait pas en fait ! C'était peut-être juste un gros flirt qui mènerait au mieux à un coup d'un soir, au pire à un vent monumental... Je n'avais aucune idée de ce qui se cachait derrière tous les messages de Jim bien que je le souhaite fortement, la grande romantique en moi mourant qu'il m'avoue son amour sincère et éternel... Qu'il m'allonge près de lui et me dise que tout allait bien, que tout irait bien... C'était naïf de ma part de faire des plans sur la comète, c'était bien ce que j'avais écrit dans une des chansons que j'avais enregistrée sur ce CD pour mon géant que j'espérais avoir le courage de lui offrir...
Le noir s'étale presque rapidement malgré mes pensées intrusives et bien que je ne cesse de reluque chaque tatouage que je recouvre en sentant une couleur au creux de mes reins, sentant chacun de ses abdos sous mon pinceau, je me surprends d'avoir retrouvé ma concentration professionnelle quand sa voix retentit, sa respiration contractant les muscles de son ventre sur lequel j'applique la dernière touche de noir. J'ai pris soin d'appliquer le peinture un peu plus sur les côtés pour que ça ne s'arrête pas d'un bloc sous sa veste et que l'effet ne rende pas bien et je suis fière de moi. On ne voit plus aucune maison hantée, aucun arbre autour de son téton camouflé à ma vue, à mes dents envieuses... Tout le monde lève la tête pour suivre la direction dans laquelle regarde Jim et je jette moi-même un coup d'œil après avoir rebouché le pot presque vide. Les colocataires ne semblent pas avoir d'explication quant à cette tâche, leurs visages perplexes me font sourire, bien que je n'ai pas le temps de m'attarder. « Vous faites des batailles de bouffes quand vous êtes entre vous ? » dis-je tout en signant pour Zeppelin qui hausse les épaules en refusant d'admettre mais je lui lance un regard entendu et il se met à rire en venant m’ébouriffer les cheveux. Cette manie qu'ils avaient tous avec ma tignasse me faisait rire et la tension était moins oppressante à présent, et l'Ophélie en moi n'avait plus envie d'aller de noyer dans la piscine avec ce fameux poussin...
« On passe au blanc. » annonçais-je à mon ami, mon regard inspectant son torse noir. « Tiens toi bien droit, mais dis moi si t'as mal au dos, ok ? » ajoutais-je en levant les eux vers lui, croisant ce regard doré pour la première fois depuis de trop longues minutes, son sourire m'ayant presque manqué et je ne peux pas me retenir de lui dire : « J'aime trop ce maquillage, sérieux ! Une fois le corps terminé, va falloir faire le shooting du siècle ! » Pour la postérité oui, mais pour moi également, ainsi que tous mes potes que j'allais soûler avec ça pendant des semaines à commencer par Declan dès lundi ! Je mets le pot de blanc dans la main de Jim et jette un œil à mon téléphone, bien que je n'en ai pas besoin. Je m'approche un eu plus de lui et avant de commencer à tracer les contours des os que je cherche à faire, je regarde où sont les autres. Ok, ils sont affairés vers le bar à l'autre bout du salon mais ne nous observent pas trop. Je reporte mon attention sur Jim et lui dit plus bas. « Je... Je vais tracer les côtes en premier et... je vais suivre les tiennes pour un rendu plus réel. C'est ok si j'te touche ? » J'aimerais autant éviter de le prendre par surprise et de provoquer une nouvelle fois quelques réactions étranges chez nos proches... Lorsque j'ai son aval, je pose ma main sur sa peau dont la texture n'est pas la même que d'ordinaire avec toute cette peinture mais je sais où chercher. À chaque fois que je passe mes doigts sur ses côtes, je trace au pinceau leurs contours et ça me fait sourire de sentir sous mes doigts chaque parcelle de son corps. Je dois avoir les joues colorées, mais je kiffe totalement mes gestes, tant pour l'effet que ça me fait que pour le rendu qui va être incroyable !
Je recule un peu pour observer le tracé et me rapproche pour remplir de blanc son torse. C'est une étape plus longue parce qu'il faut beaucoup de peinture pour recouvrir le noir déjà apposé et que ça ressorte bien avec les ombrages nécessaires et surtout il me faut attendre entre chaque respiration du géant pour ne pas louper une ligne, surtout pour les vertèbres que j'aligne à l'œil puisque je ne peux pas les sentir et c'est là que mon téléphone m'aide bien. J'ai de la peinture sur les doigts mais je m'en fiche, mon portable en a vu d'autres ! Il ne me reste bientôt plus qu'une partie de sa personne, sa gorge que j'ai garder pour la fin parce qu'elle est plus haute que le reste... Mouais, je n'avais pas vraiment envie qu'il se rassoit là, ça aurait été trop cringe ! À moi de faire l'effort de me mettre sur la pointe des pieds tout en restant sable. « Bon, avant-dernière étape... Lève la tête mais pas trop, que ça puisse rester cohérent. » Je sais, je mets bien trop d'investissement pour un truc qui va durer une soirée et sera lavé d'ici quelques heures, mais j'adore faire ça. Je mets toujours tout mon cœur dans ce que je fais, m’obsédant parfois jusqu'à en perdre le sommeil pour que tout soit parfait, apprendre mes répliques, terminer un morceau et même ces maquillages d'Halloween... Jim m'a demandé quelque chose de vraiment cool et je m'éclatais à le peindre bien que tout mon bas-ventre brûle d'une passion trop imposante... C'était le plus difficile, après ça les autres seraient une partie de rigolade ! Je remettais quelques mèches en place qui me bouchaient la vue et ne remarquais pas que je m'étais mise de la peinture sur le visage, tant pis ça partirait avec mon makeup ! Ça aussi j'avais hâte, pare que je voulais voir la réaction de Jim.. J'avouais avoir mis le paquet pour lui en mettre plein la vue, comme si me costumer en un de ses personnages favoris me ferait gagner des points et le ferait me désirer...
Sujet: Re: Can you help me miss J? Cut my skin, make me perfect, paint me red! † Feat. Astoria Sam 14 Oct 2023 - 23:26
Can you help me miss J ? Cut my skin, make me perfect, paint me red !
-feat. Astoria Talis
- Mais non, ne t'en fais pas, je n'ai pas besoin d'un casque... pour le peu de neurones qu'il reste à sauver de toute façon. Oui j'ai failli passer par la fenêtre, mais c'était pour rattraper le fond de ton armoire, je ne me serais jamais penché comme ça si Zepp ne m’avait pas retenu. Bon ça n'a pas suffi à sauver ton meuble, mais au moins j'ai essayé !
Nous rions tous ensemble au souvenir de cette journée forte en émotions variées pendant que Jellybean prépare son matériel. Et m'envoie bouler quant au fait que je la rembourserai... mais je compte bien la rembourser, quoi qu'il arrive, d'une manière ou d'une autre. Pourquoi est-ce que je pense certains moyens bien peu catholiques, même pour moi ? Non, je trouverai quelque chose de correct ! C'est vrai après tout même si elle me soutient qu'elle aime ce genre de projet, ça lui prend beaucoup de temps et d'investissements, surtout avec la dose de cours qu'elle a à côté en plus de ses activités moins légales. Je vais devoir batailler dur pour réussir à lui faire accepter un quelconque remboursement moyennant de l'argent. Je remarque d’ailleurs son grand sourire à l'évocation de bonbons, ce qui serait un très bon moyen de remboursement pour moi au final, parce que je sais pertinemment qu'elle ne dira jamais non à des sucreries...
- Et bien deal, tu auras autant de bonbons que tu veux jusqu'à Noël au moins. Avec le maquillage que tu me prépares, je suis certain de récolter au moins le poids Abigail en sucrerie !
Je me mange un magnifique doigt d'honneur de la part de Zepp qui a réussi à lire sur mes lèvres en allant chercher une bouteille d'alcool dans le bar, je lui réponds par un bisou de loin, on en a suffisamment chié tous les deux il y a deux semaines pour charger la bête dans mon vin, il n'a pas le droit de dire que je me moque gratuitement de sa moto, c'est juste la vérité ! Jelly me lance un petit sourire en coin pour se moquer de nous deux, petit sourire qui me fait fondre totalement.
Nous nous taquinons donc tous plus ou moins, le sale gosse venant en mettre une couche de plus se moquant allègrement de moi sur une réplique de sa sœur. Moquerie que je tourne en dérision dès que l'occasion se présente. Nous nous chamaillons pendant quelques minutes encore avant que chacun ne retourne à ses occupations. Jelly tente de se concentrer sur sa peinture pour oublier ce que je viens de lui dire... c'était bien trop tentant pour moi de relancer cette histoire d'invitation, cette simple petite phrase qui pour nous signifie bien plus que les quelques mots qui la compose. Je prends un risque en parlant de ça ouvertement comme ça... mais pour ma défense, elle avait ouvert les hostilités à notre dernier cours, dans le garage juste à côté... ce jour là avait été maudit je ne vois que ça. Tout d'abord mon colocataire qui était entré au pire moment possible pour nous, la belle brune s’apprêtait à m'embrasser, je crois, en tout cas elle en donnait bien l'air et puis sa réaction quand Zeppelin est entré allait plutôt dans ce sens aussi. Et ensuite, alors que nous allions retourner dans le salon pour préparer ce qui semblait être le dernier barbecue de la saison, elle m'avait retenu par le bras, me disant que l'invitation avait été envoyée... Cette fois-ci c'est moi qui étais parti pour plaquer mes lèvres contre les siennes... Et c'est son jumeau qui était arrivé à ce moment précis, nous coupant une fois de plus dans notre élan. On ne s'est pas revus depuis... enfin, à part pour l'anniversaire de la mort de Heath où nous nous sommes tous retrouvés sur sa tombe.
Bon, allez, pensons à des choses un peu plus joyeuses pour aujourd'hui ! Peut-être que je trouverai le courage et le bon moment pour aller lui parler de tout ça ce soir... il me semble que Maia l'a invité à rester dormir cette nuit. Quand tous les autres seront partis, peut être que nous trouverons ce moment parfait... peut être même que c'est elle qui fera le premier pas... j'ai le droit de rêver non ? Pour moi la situation est claire... on est au moins physiquement attiré l'un par l'autre, c'est même presque magnétique... quant à savoir ce qu'elle veut vraiment... est ce que ça serait juste un coup d'un soir ou quelque chose de plus... comme j'espère que ça serait pour plus... Pour juste un coup d'un soir, je dirais non... déjà ça serait beaucoup trop destructeur pour tout notre entourage, Ache et Hélios m'assassinerait pour moins que ça et ensuite... je pense que j'en souffrirai beaucoup trop. Plus le temps passe, plus mes sentiments pour elle semble se renforcer.
Astoria s'attaque donc au maquillage de mon visage, reste le plus concentré possible, me prenant un ou deux rappels à l'ordre, je tente donc de faire de même, mais vous n'imaginez pas quel point c'est dur de rester aussi impassible en extérieur, quand la personne au centre de toutes nos pensées se trouve à quelques centimètres à peine de nous, et qu'on meure littéralement d'envie de la serrer dans nos bras et de ne plus jamais la lâcher.
Elle finit par s’éloigner un peu, me proposant de regarder dans un miroir le rendu final. Je n'ai pas l'habitude de recevoir autant de compliments, et encore moins de me trouver canon... mais là tout de suite, je dois bien avouer ces canons. Elle a même réussi à faire en sorte que mes piercings trouvent naturellement leur place entre les dents du crâne, ce n'est pas peu dire. JB est trop forte ! Je la regarde avec un grand sourire imprimé en travers du visage, et la complimente pour son travail avec de la remercier. Elle fixe le tout avec un spray pour que mon maquillage tienne le plus longtemps possible.
Après quelques minutes de battements pendant lesquelles la jeune femme me montre des images de ce qu'elle va peindre sur le reste de mon corps, elle prend un pinceau plus large et un grand pot de peinture noire. Elle recouvre entièrement mon cou et ma nuque de peinture, camouflant complètement les tatouages et mettant mon self-contrôle à rude épreuve... C'est déjà la deuxième fois que je la laisse volontairement le toucher cette partie si sensible de mon corps... Habituellement, et avec quelqu'un d'autre, ça ne m'aurait fait ni chaud ni froid, à moins d'un contexte qui s'y prêterait, mais là... entre le fait que je n'ai eu aucun rapport physique depuis plus de six mois et tous ces moments où nous nous sommes chauffés l'un et l'autre cet été... J'ai beaucoup de mal à rester aussi concentré qu'elle semble l'être.
Sa voix me fait revenir sur terre, me parlant du plus grand tatouage qui habite mon torse, cette grande maison hantée dans les nuages... Évidemment que c'est mon tatoueur habituel qui me l'a fait. Il travaille très vite et très bien, et il est toujours très sympa, je ne vais plus que chez lui maintenant. Jelly me parle du tatouage qu'elle a fait dernièrement chez lui, disant qu'elle n'a pas eu besoin de retouches. Je profite du fait qu'elle ait les cheveux relevés et la tête penchée sur le côté pour regarder de plus près cette petite pièce qui orne maintenant sa nuque sur le côté gauche. Mes doigts viennent effleurer sa nuque pour dégager les quelques mèches qui tombaient devant, les replaçant dans son dos. Je ne l'avais vu que via la caméra de son téléphone lors de cet appel vidéo motivé par ses amis du théâtre. Je rebondis sur sa phrase, un peu curieux tout de même de la dernière partie.
- Oui il est super fort, son travail est vraiment top ! C'est cool que tu n'aies pas eu besoin de retouches ! D’ailleurs il est encore plus beau en vrai ton tatouage, il te va bien ! Tu veux faire quoi comme costume ce soir pour que tu aies besoin de te recouvrir de peinture toi aussi ? Je laisse retomber ma main le long de mon corps, m'apercevant qu'elle était toujours posée juste à côté de son tatoo, comme si je voulais en redessiner les contours. Oups je ne m'étais pas aperçu que je venais de bouger désolé, je vais rester immobile, promis.
La suite va rester à tout jamais gravé dans la mémoire... oh bordel de merde, c'est pas possible qu'il fasse aussi chaud tout d'un coup... Déjà, elle est en train d’étaler de la peinture sur tout mon torse... ce qui, à mes yeux, est déjà fortement tentant... mais alors maintenant qu'elle est quasiment à genoux entre mes cuisses... On dépasse les limites du sexy pour frôler l'indécence. Je ne sais plus ou me mettre, n'osant pas bouger, à peine respirer alors qu'elle approche le pinceau de mon ventre... Je n'arrive même pas à lui dire de se redresser... ho merde... ch'ui foutu ça y est... Je n'ose pas lever mes yeux de sur elle, sentant déjà le regard de son jumeau, plus qu'insistant sur nous.
Heureusement, notre rouquin sort de la cuisine à ce moment-là et fait remarquer à ma maquilleuse sa position plus qu'aguicheuse. Bon, il aurait pu faire ça en étant moins beauf, mais c'est Zepp, on ne le refera pas, et moi non plus d'ailleurs, je suis obligé de répondre sur le même ton, pour ne pas perdre la face certes... mais aussi pour détendre un peu l'atmosphère... il faut dédramatiser tout ça sinon je ne vais pas oser la regarder dans les yeux de la soirée.
Bon, je ne suis pas certain que ça ait dédramatisé quoi que ce soit en fait... ce n'est pas ma sortie la plus fine je vous l'accorde. Heureusement pour moi Hel qui se trouve derrière sa sœur n'a rien vu de mon échange silencieux avec Zepp. Je serais déjà épinglé à la porte et je n'aurais pas eu besoin d'un maquillage pour jouer les squelettes ce soir. Oh oui ça signerait mon arrêt de mort, surtout avec ce que Jelly me réponds, là tout de suite. Même la claque qu'elle m'a mis à l'arrière de la tête ne m'a pas autant retourné l'esprit que les signes qui viennent de se former sous mes yeux. Par réflexe, j'allais passer ma langue sur les lèvres, avant de me rappeler que je suis maquillé et qu'il ne vaut mieux pas... je me contente donc d'ouvrir la bouche de surprise et me mordre la langue pour l'empêcher de faire son toc habituel. Je plonge mon regard dans les prunelles de Jelly avant de signer une fois de plus, toujours à l’abri du regard de mes amis.
- Je n'oserais pas me moquer de toi, tu sais. Je n'aime pas trop qu'on m'offre des cadeaux d'habitude... mais pour ce genre-là, je pourrais en réclamer... fais attention à ce que tu signes... c'est un terrain glissant.
Je suis encore plus rouge qu'avant. Bordel, je bénis Jelly de m'avoir peint la figure en premier, au moins ça ne se voit pas trop. Je finis par me lever pour que la petite brune n'ait pas à se remettre à genoux pour le moment. On va éviter de chercher le diable tout de suite. Elle reprend son pinceau et je la sens étaler le peinture noire sur mon ventre et en la faisant remonter un peu plus loin sur mes côtes, sans doute pour que si ma veste bouge ça reste jolie et qu'il n'y ait pas une grosse démarcation bien droite. De mon côté, je remarque une tâche au plafond dont je n'arrive pas à me souvenir la provenance. J'interpelle Maia, si quelqu'un peut se souvenir de ce que c'est, c'est bien elle. Visiblement elle ne sait pas, et Zeppelin non plus... mais ça sort d'où ce truc alors ? Pendant que je me questionne, Jelly semble avoir terminé de recouvrir mon corps de peinture. Elle se permet même une petite boutade sur de potentielles batailles de nourriture qui pourraient se dérouler sous notre toit. je signe en même temps que je parle pour Zepp.
- Mais même pas... du moins, pas des trucs qui tâchent... Jelly et Zepp me regardent avec insistance. Mais arrêtez, moi je suis pro pour tâcher mes fringues, pas le plafond ! Je n'arrive même pas à savoir ce que c'est en fait.
Tout en parlant j’essaie de déterminer la nature de cette trace noire, un peu diffuse... mais sans forme précise. Je réfléchirai à tout ça plus tard, Astoria m'annonce qu'elle va passer au blanc pour tracer les eaux. Je hoche la tête quand elle me demande de me tenir droit, je la regarde avec un grand sourire, elle est trop mignonne de s'inquiéter que je puisse avoir mal au dos. Elle s'extasie devant son travail.
- Et tu peux être fière ! On pourrait croire que c'est fait par une pro, évidemment qu'on va faire un shooting, ça nous fera des trucs à mettre sur insta. On pourrait peut-être aller faire quelques photos au cimetière ! Ça rendrait vachement bien, et ça me permettrait d'aller déposer quelques bonbons sur la tombe de ma mère.
Elle adorait cette fête et rien ne me ferait plus plaisir que de l'avoir avec nous pour la soirée au moins... bien évidemment ce n'est pas possible, alors autant amener la soirée à elle pour lui faire profiter un peu de l'ambiance !
La brunette me tend le pot de peinture blanche pour que je le tienne, le temps qu'elle commence à placer certains os avant de se retourner pour voir ce que font les autres. Elle finit par me demander tout bas si elle peut toucher mes côtes pour placer la peinture le plus fidèlement possible. Deux petites voix se battent en duel dans ma tête, à savoir si c'est une bonne idée, parce que bordel de merde, je kifferais qu'elle pose ses mains sur moi... mais justement… Je kifferais sans doute un peu trop et je me mettrai dans la merde tout seul. Tout ça pour rien en fait parce que je m'entends machinalement lui répondre tout aussi bas qu'elle.
- Pas de soucis, tu touches où tu as besoin. C'est gentil de demander. Tu veux que je lève les bras ?
Elle hoche la tête donc je lève un peu mes épaules, croise mes mains derrière ma tête, déjà ça va lui faciliter le travail vu que mes bras ne sont plus dans le passage, et elle sentira d'autant plus les côtes comme ça. Elle glisse ses doigts le long de mes flancs, tapotant tout doucement pour placer ses tracés. Je me concentre pour regarder ce qu'elle fait et tenter de ne pas vriller à son contact sur moi, c'est assez fascinant de la voir faire d’ailleurs, elle ne fait que des contours pour le moment. Une fois tous les contours tracés, elle me demande de baisser les bras pour vérifier si le mouvement de ma peau ne fait pas bouger les marques. Elle recule un peu pour vérifier et a l'air satisfaite puisqu'elle se rapproche et s'affaire à remplir les tracés qu'elle a dessinés quelques minutes auparavant. Je respire le plus lentement possible pour ne pas la faire bouger et que le résultat soit le plus fidèle à ce qu'elle voudrait. Elle avance assez vite, en fait. Pour mon plus grand bonheur, ça veut dire que cette douce torture est bientôt terminée. Non pas que je n'aime pas ni cette proximité avec elle ni qu'elle me touche... Bien au contraire, j'aime un peu trop ça, et le but de la manœuvre n'est pas que je la plaque allègrement sur la table pour balader mes lèvres un peu partout sur son corps...
Voilà venu l'avant-dernière étape comme le dit, sans doute la plus périlleuse pour moi... tout à l'heure elle n'avait qu'à peindre rapidement... là elle va devoir prendre son temps... aller Jim tu peux le faire. Elle se recoiffe, s’étalant un peu peinture noire sur le fond, ce qui me fait rire. Je viens frotter un peu avec mon pouce pour enlever la trace avant qu'elle ne sèche complètement.
- Tu avais un peu de peinture, là... c'est bon, tout est parti.
Puis je lève légèrement la tête, tendant un peu plus ma gorge, lui laissant un accès total à ma plus grande faiblesse. Je fixe mon regard sur la tâche de tout à l'heure, priant très fortement pour que cette énigme suffise à m'occuper l'esprit.
- Ça te va comme ça ?
Visiblement, oui, puisque je sens le pinceau se poser délicatement et glisser sur ma pomme d’Adam… Ok, la tâche... d’où est-ce qu'elle sort ? Je n'en sais rien... et bordel, là, tout de suite, je n'en ai plus rien à foutre ! Focus Jim, merde ! Va me falloir quelque chose d'autre pour m'occuper l'esprit... mes yeux finissent par glisser sur Hel, qui est en train de mettre les dernières décorations sur la table, je n'aurais plus qu'à les disposer une fois le matériel de Jelly rangé. Il me regarde finalement et semble assez admiratif du travail de sa sœur, mais semble me juger très très fort du regard... et je dois bien vous avouer que ça calme bien. Je sais qu'Hélios est ultra protecteur avec sa sœur, mais je ne comprends vraiment pas son changement de comportement vis-à-vis de moi... c'est infime, mais je le sens plus tendu quand on se voit... comme s'il savait parfaitement ce que je pensais de Jelly, ou qu'il savait ce qu'il s'était presque passé... elle lui en a parlé ?
Je ne lâche pas le jeune homme des yeux tout du long, même s'il ne me regarde pas forcément, j'ai au moins trouvé quelque chose pour ne pas penser à la femme de mes rêves qui me touche là où j'ai bien souvent rêvé qu'elle le fasse. En parlant de ça... je crois qu'elle a fini en fait ! Elle recule et me regarde avec un énorme sourire accroché aux lèvres.
Sujet: Re: Can you help me miss J? Cut my skin, make me perfect, paint me red! † Feat. Astoria Dim 15 Oct 2023 - 2:57
Postcards and Polaroids SWSclickJim & Astoria xxx« Can you help me miss J ? Cut my skin, make me perfect, paint me red ! » Je ris des mésaventures du guitariste, parce qu'il s'en sort toujours bien mais chacun d'entre nous se demandait à quel moment sa chance allait tourner, à quel moment il tiendrait debout sur ses pieds, ou éviterait les encadrements de porte, ou se tâcher de bouffe, sa spécialité... au moins, il le prenait à la rigolade parce qu'honnêtement, à sa place, je crois que j'aurais pété les plombs que l'on se foute de ma maladresse à longueur de journée.. J'essayais d'ailleurs de ne pas trop le faire, bien que ce soit vraiment difficile car je ne compte plus le nombre de fois où Jim s'étalait lamentablement par terre. Je préfère donc me concentrer sur ma tâche en oubliant la vision d'horreur de mes deux amis en train de presque sauter par la fenêtre du troisième étage pour récupérer un bout de meuble qui s'était complètement éparpillé au sol sous leurs cris, et j'entame alors ce déballage digne d'un magasin de peinture, faisant se sentir coupable le tatoué qui ne sait pas où se mettre et insiste pour me rembourser malgré mes protestations. Je n'ai pas envie de céder, mon désir de faire leurs maquillages d'Halloween vient du fond de mon cœur et j'ai acheté bien plus de produits que nécessaire, je le savais, comme les cinq pots de peinture bleue pour mon costume alors que je savais pertinemment que je n'en avais besoin que de trois au maximum... Cette dévotion ne plaisait pas à mon professeur de guitare qui trouva l'argument imparable avec moi : les confiseries. Pour ça, je pouvais bien faire un effort et le sourire joueur d'une enfant de huit ans se dessinait sur mon visage en imaginant la tonne de bonbons que j'allais avoir. « Han trop bien ! Avec tout ça je devrais en effet pouvoir tenir jusqu'à Noël ! »
Bon, c'est pas tout ça mais il y a un squelette à faire apparaître, hein ! Et le visage prend forme sous mes yeux, sans que je ne le réalise véritablement avant de l'avoir terminé, tant je suis près et accentue chaque détail pour rendre le plus chouette possible. J'ai bossé énormément sur ce makeup avec Declan qui m'a servi de cobaye et je l'en remercie, bien que malheureusement, les traits de Jim ne me fassent pas le même effet que ceux de mon ami ! Les yeux de Jim étaient incroyables et m'avait toujours fait craquer d'aussi loin que je me souvienne, même quand j'avais huit ans, leur couleur se faisant plus doré à la lumière, mais capable d'être aussi sombre qu'un trou noir où l'on peut se perdre le soir si on n'y fait pas attention, comme cette soirée au festival, qui hantait encore mes rêves les plus torrides...
J'essaie de ne pas penser à tout ça alors que mes yeux sont à moins de vingt centimètres de son corps alors que je m'affaire sur son torse dont les reliefs et les tatouages m'obsèdent chaque fois qu'il se met torse nu. La dernière fois qu'il l'a fait, j'étais à New York et même de loin et en petit sur mon écran de téléphone, j'avais envie de mourir tellement il était beau ! Je devais bien admettre que j'avais pris un ou deux screen ni vu ni connu, parce que fiou ! Ça valait le détour ! Bien entendu, je les avais caché dans mon téléphone protégé par un code que j'avais appris à mettre grâce aux hackers de mon gang. Tout paraissait donc très clean et je pouvais passer mon portable à n'importe qui sans me soucier de ce genre de détails.
Je dis adieu aux nuages, à cet arbre mort sous son pectoral droit et m'attriste de peindre sa maison hantée. Ce mec est une œuvre d'art bordel ! Je lui parle d'ailleurs de cette maison, avant de me satisfaire d'avoir enfin pu faire le mien chez son artiste attitré, ce petit tournesol le long de ma nuque, fin et jaune, le nom du premier homme de ma vie servant de tige, mon Helios... Nous avions déjà un tatouage en commun, mon jumeau et moi, mais j'avais toujours rêvé de plus, tellement je l'aimais. En revanche, ce n'était pas vraiment à lui que je pensais quand je sentis des doigts frais se poser sur moi, bien que mon frère soit un peu plus loin. Oh non, là ce sont les doigts de Jim qui parcourent ma nuque et provoque un frisson incontrôlable le long de ma colonne vertébrale. Ses mots me touchent et je souris de savoir que ce motif me va, j'avais peur qu'il ne soit pas assez féminin mais au final, il l'était et j'adorais le regarder tous les jours dans le miroir. « Merci... » balbutiais-je en ayant du mal à peindre, ma main tremblant à cause de sa main poser sur moi et je me mords à nouveau la lèvre en respirant profondément. Ce n'est rien, juste une main, ne t'excite pas, il le fait souvent de remettre mes cheveux en place... Tu parles ! Heureusement qu'il se rend compte de mon trouble et retire ces doigts que je rêve d'agripper pour ne plus les lâcher... Ses excuses me font reprendre conscience et ma tête tourne légèrement d'avoir encore une fois oublié de respirer. « Hum... oui, bouge pas... » balbutiais-je, le temps de reprendre mes esprits. « Mon costume sinon, c'est une surprise. Tu verras, c'est cool ! » Et quand on y pense, ça allait à la perfection avec ce jolie petit squelette... Mon sourire s'en élargit à cette pensée que je tais.
De nouveau appliquée sur ma peinture qui ressemble un peu à ce que nous avons fait au loft tellement j'étale de larges bandes de noir sur le torse de Jim, j'entends Zeppelin dans mon dos me sortir la pire phrase de beauf qui soit et me prends une douche froide. Je ne sais pas si je dois m'excuser ou faire comme si de rien n'était et j'opte pour la troisième potion qui consiste à me transformer en tomate, plus rouge que le logo des Scarlet Zombies. Les mecs sont infernaux et se mettent à faire des vannes et je sais que Zepp veut bien faire, en sachant bien plus long que le guitariste et moi sur la situation qui se joue entre nous... Il sait bien ce que je pense de son meilleur ami, il connaît depuis toujours mes sentiments pour les avoir analysés avec son super-pouvoir de sourd là ! S'il n'avait rien dit, je pense honnêtement que tout se serait bien passé, mais à présent, il avait fait éclater notre bulle et je ne savais plus comment agit, osant à peine regarder le géant dans les yeux. Maia et moi frappons le crâne des deux musiciens en tentant de rire de la situation et en deux signes, j'intime à cet homme qui me fait vriller le cerveau de se calmer ! Bien entendu, ma phrase porte un double-sens que je n'ai pas réalisé tout de suite et c'est lorsqu'il me répondre que je me dis que j'aurais mieux faire de fermer ma gueule... Enfin, de serrer les poings quoi. Oh que oui, le terrain était glissant...
Je meurs de chaud malgré mes bras nus et rêverait de pouvoir prendre l'air, mais je ne veux pas non plus confirmer mon émoi aux autres, en particulier mon jumeau qui me tuerait s'il voyait mon visage à cet instant... Je ne réponds absolument rien à Jim, me contentant de lever les yeux alors qu'il se lève, mes prunelles océans tentant de lui faire comprendre que j'accepterais volontiers de lui offrir mon corps et mon âme s'il me le demandait... Ouais, dis comme ça, on dirait que le beau tatoué est le diable en personne, ou alors je fais juste ma diva, mais peu importe, le fait est que j'étais tellement amoureuse de lui que je ne réfléchissais plus correctement en sa présence, surtout depuis que je m'étais retrouvé plaqué contre la porte de son van... Je me souvenais encore de ce moment où mon cœur s'était arrêté et de tous les événements qui avaient découlé de ce fameux lundi. Ma frustration en particulier alors que j'avais voulu enfoncer cette porte à demi-ouverte, me prenant des coups de poignards par mon entourage et leur désire de me plomber l'ambiance en entrant dans la maison sans prévenir...
Je me reprends un peu à présent que Jim est debout et c'est en effet bien moins compliqué que de me retrouver entre ses jambes, dans un position aussi compromettante que lorsque nous avions joué aux cartes au loft avec Helios et que j'avais malencontreusement posé ma main à un endroit inapproprié... Il fallait que j'arrête de prendre la confiance comme ça en fait ! On mettra ça sur le compte de la chaleur de l'été et des orages, je trouvais cette excuse acceptable ! Pour les minutes précédentes ? … Chut ! Jim interroge ses colocataires sur une tâche au plafond que seul lui semble avoir remarqué et dont personne ne connaît l'origine et j'émets l'hypothèse d'un combat de nourriture, ce qui fait rire tout le monde, et le grand brun nous fait rire, personne ne le croyant quand il dit qu'il n'y a rien de tâchant dans leurs batailles... Mais il a raison, sa capacité à se salir lui seul sans en mettre ailleurs est prodigieuse, il faut au moins lui reconnaître ça et le dédouaner pour le plafond !
Fière de moi, je change de pinceau et réajuste mes cheveux en admirant le résultat déjà pas dégueulasse, recevant une nouvelle salve de compliments de la part du squelette en formation. « Oh oui au cimetière ! Hyper stylé : Helios à son appareil photo, ça va être chouette ! » m'exclamais-je en me tournant tout sourire vers mon double qui renchérit, toujours prêt pour mitrailler ce qu'il pouvait. J'étais un peu son sujet favori et j'adorais poser pour lui tout autant que de voir les clichés qu'il prenait pour les Scarlet. « Oh... Je veux offrir des bonbons à ta maman. » ajoutais-je à cette idée si douce et touchante que le guitariste venait d'exprimer. Un éclair triste passa dans mon esprit, se reflétant quelques secondes sur mon visage, tant j'étais peinée qu'elle ne soit plus là, qu'elle soit partie dans des conditions aussi atroces... J'avais envie de le serrer dans mes bras chaque fois qu'il parlait de sa mère, mais vu toute la peinture fraîche sur son corps, il ne valait mieux pas en fait.
Je me promis de lui offrir une étreinte plus tard, ou une main compatissante sur son épaule pour ne pas bousiller nos maquillages, il faudrait voir la résistance une fois que tout serait fixé. Pour l'heure, je devais poser le blanc sur ses côtes et mon cerveau était en train de griller à l'idée de poser les mains sur lui, davantage lorsque mon professeur de guitare me souffla que je pouvais le toucher où j'en vais besoin... Besoin ou envie ? Mon Dieu ! Voilà que mon ventre se tord un peu plus et je me mords la lèvre en hochant simplement la tête pour qu'il me laisse un accès à sa peau, découvrant avec timidité chaque ligne de son corps... Je l’effleurais d'un geste peu assuré au début, mon pinceau suivant mes doigts au mieux et très vite je me perdais dans ce jeu de cache-cache, dessinant ses os du mieux que je le pouvais et ça m'amuse vraiment de le faire. Ce n'est pas forcément long, mais ça me semble durer une éternité et une fois que le tracé me satisfait, j'admire le résultat en faisant bouger légèrement mon mannequin pour voir le mouvement comme s'il allait participer à un concours mondial de bodypainting. C'est que je suis douée en plus putain !
Le remplissage est beaucoup plus aisé à présent et je m'applique avec plus d'assurance sous les regards et commentaires de nos camarades autour de nous. Zepp et Maia semblent attendre la cuisson d'un de leur plat et sont venus en aide à Helios pur finir de décorer le bar avant que la torche humaine ne retourne en cuisine pour couper quelques fruits pour le punch. Si moi, je me donne du mal, ce n'est pas plus que Maia, à mes yeux et j'adore que nous ayons cette passion pour les choses bien faites. C'est la soirée de l'année après tout ! Il ne reste plus que la gorge du géant à peindre et je prends un peu la mesure de la tâche, passant ma main sur mon visage pour dégager une mèche de mon front, faisant rire Jim sans que je ne comprenne pourquoi avant que sa main ne vienne me frotter le front. J'affiche une moue perplexe alors qu'il m'en informe et souris comme une enfant de cinq ans. « Merci. » soufflais-je avant de chercher le meilleur angle d'attaque. Oui, lui faire lever la tête était une bonne idée et quand il se met en position, je lui valide d'un hochement de tête avant de venir m'approcher de lui, reprenant le pot de peinture de ses mains. Ce mec était d'une patience incroyable, mais ça ne m'étonnait pas au vu du nombre de tatouages qu'il arborait, habitué à rester immobile durant des heures pour voir l'encre pénétrer sa peau.
Mon frère fait exprès de faire du bruit en posant les décorations de l'autre côté de la table et je fronce les sourcils, mi-concentrée, mi-agacée par son attitude. Je tente mentalement de lui faire passer un message et me racle un peu la gorge l'air de rien, mais surtout l'air de lui dire « c'est bon on t'as capter fais pas chier ». parce qu'en soit, je ne fais rien de mal, là, si ? Je n'étais plus à quatre pattes entre ses jambes ou coller contre son visage pour lui peindre les lèvres ! Ok, je me doutais bien que des hormones sexuelles flottaient dans l'air, mais je n'y pouvais rien ! Jim ne bouge plus, je relève de temps en temps les yeux vers lui pour m'assurer qu'il respire toujours et je constate qu'il fixe un point dans mon dos qui doit avoir l'apparence d'un grand blond aux beaux yeux bleus et un côté pitbull protecteur que j'adore bien que ça ne m'aide pas parfois...
Je m'écarte une fois mon travail terminé et mes yeux brillent autant que ma bouche est grande ouverte. « Waouh ! » lançais-je tout fort. « Tu t'es surpassé, sis ! » s'exclame Helios en se rapprochant, signant à Zeppelin de rassembler notre groupe pour admirer mon travail. « Oh arrêtez, je vais rougir ! Nan en fait continuez ! Je suis putain de douée ! » annonçais-je fièrement avant de tendre mon portable à mon jumeau pour qu'il immortalise cette fresque géante que je venais de réaliser. Il s’exécute rapidement, retrouvant un peu son calme intérieur ce qui me rend moins nerveuse je dois dire. Et une fois que la photo est prise, j'attrape ma bombe de spray fixateur pour être certaine que rien ne bouge. J'en mets une quantité certaine. « Maintenant, je t'interdis de faire des cascades ou juste de marcher en fait ! Tu es mon œuvre d'art, il faut que ça tienne au moins jusqu’à ce que Ache et Kim arrivent ! »
« Tiens ma belle, tu as bien mérité une petite douceur. » entendis-je le batteur qui s'approchait avec une assiette de cookies tout chaud et un verre de soda. « Han Zepp je te kiff ! » trépignais-je en me jetant à moitié sur le plat, embrassant sa joue avant d'engloutir mon cookie, faisant passer le tout avec une bonne gorgée de soda. C'est dingue comme ce type peut me foutre la pression avec ses phrases de merdes comme plus tôt, et être le plus attentionné des frangins. « Profite cinq minutes, Maia va commencer mon maquillage pendant que Helios se change et on pourra voir pour le faux sang ensemble. » J'acquesçais vivement, ayant déjà mon deuxième cookie en bouche et je vois le roux casser un morceau pour aller nourrir Jim en s'assurant qu'il n'en mette pas partout. « tu vois ! Quand j'te dis que vous êtes un vieux couple ! Il te donnes même la béquée ! » fis-je en riant de bon cœur.
Je laisse le beau squelette évoluer à son aise dans l'espace, le surveillant pour qu'il ne tombe pas dans les escaliers lorsqu'il grimpe pour chercher sa veste, souriant de le voir de dos, ce scorpion qu'il arbore fièrement me rappelant notre séance chez son tatoueur que j'avais adoré rencontrer et qui ferait peut-être plus de marques sur ma peau un jour... Pour l'instant, il était temps de s'occuper de mon jumeau et i n'y avait en effet plus aucune tension dans l'air. Nous avions rôdé ce makeup lors de mes essais et je savais comment le rendre parfait, m'attardant sur son visage afin que ses yeux ressortent tout de même, parce que je les aimais, ces deux billes bleutées, parfait reflet des miennes. On se sourit, on se taquine et surtout on se comprend sans même ne rien dire, le contraste avec Jim étant impressionnant. Je n'hésite pas à attraper le visage de ma moitié entre mes doigts, de lui dire qu'il est beau et j'ai bien conscience que ça peut paraître un peu étrange de nous voir agir lorsque l'on est extérieur à notre duo, mais tout est tout à fait normal. Et puisque je n'ai pas besoin de peindre autre chose que son visage et lui coller une perruque, je ne me gêne pas pour le prendre dans mes bras avant qu'il se relève pour s'admirer dans la baie vitrée. Je souris tendrement tant il est incroyable, puis vient le tour de Zeppelin qui a déjà commencé avec Maia. Nous nous occupons toutes les deux de ses cheveux avec les sprays et débattons de l’emplacement des traces de sang de ce petit zombie qu'il devient sous nos yeux. C'est vraiment amusant à faire et je me dis que si je ne fais pas carrière dans la comédie, je pouvais toujours me diriger vers le maquillage de cinéma ! J'aime vraiment le rendu et je tapote quelques fois l'épaule de mon grand frère de cœur pour qu'il puisse observer l'évolution au fur et à mesure, puisque tout se fait presque dans le silence, puis qu'il ne peut ni voir nos lèvres, ni nos mains quand il ferme les yeux pour que j'appose les fards. « Vous êtes vraiment trop beaux les garçons ! » m'enthousiasmais-je une nouvelle fois en les regardant tous les trois.
« Aller, à nous maintenant ! » lançais-je à ma jolie Maia tandis que nous rassemblions les pinceaux et pots qu'il fallait nettoyer avant de ranger, et rincer les pinceaux car nous n'avions pas besoin de noir, mais bien de bleu pour un aspect pus pâle mais tout aussi fantastique. « Tu vas voir, j'ai déjà préparé mes nuances de bleu pour gagner du temps, donc on va être pile à l'heure ! » dis-je à ma camarade. « Bon, les mecs, on vous adore mais on va pas se foutre à poil devant vous ! À toute ! » Je ris des paroles de la bassiste, attrapant toutes mes affaires pour grimper à l'étage avec elle nous préparer. J'étais trop pressée de montrer ma robe à Maia et d'attaquer nos costumes en papotant. Ça allait sûrement causer de Jim parce qu'elle n'était pas aveugle non plus la miss, mais c'était moins gênant en quelque sorte qu'avec Zepp...
Sujet: Re: Can you help me miss J? Cut my skin, make me perfect, paint me red! † Feat. Astoria Mer 18 Oct 2023 - 2:40
Can you help me miss J ? Cut my skin, make me perfect, paint me red !
-feat. Astoria Talis
J'ai gagné ! C'est assez rare pour le noter, mais j'avais un argument de choc cette fois ci. Les bonbons, c'est la kryptonite de cette jeune femme ou le sucre sous toutes ses formes d'ailleurs. Mais tant mieux pour moi, ça me fait au moins une façon de la rembourser !
- Parfait alors, tu auras ta dose de sucre quotidienne et au moins j'aurai l'impression de te rembourser !
Son sourire me fait fondre, un grand sourire un peu enfantin, espiègle et taquin, mais empli de douceur et de tendresse. Je réponds à son sourire avec un air très certainement stupide collé au visage. C'est fou à quel point je peux perdre mes moyens quand je suis face à elle, je ne compte plus le nombre de fois ou mes colocataires ont grillé que je parlais à Astoria par message juste parce que je rougissais ou affichais un sourire idiot sur mes lèvres. Va vraiment falloir que j’apprenne à me contrôler... Si ça vient aux oreilles d'Hel ou d'Ache... je serai bien trop dans la merde pour avoir le temps d'y penser.
Jelly commence à me maquiller et je me bats contre moi-même pur rester le plus immobile possible, me maudissant un peu intérieurement de lui avoir demandé me peindre le visage et le corps... et en même temps, un peu fier de cette idée. Même si c'est une véritable torture de la sentir si près de moi, cette proximité me plaît. Le fait de sentir son souffle sur ma mâchoire, ses yeux qui inspectent mes lèvres de près pour ne pas se louper, ses doigts sur mon menton qui maintienne ma tête en place et la font bouger de gauche à droite selon ses besoins, ses lèvres à quelques centimètres des miennes qui m’appellent... Tout ceci, elle, entièrement, est une tentation bien trop forte et je suis bien forcé de me concentrer sur nous amis qui sont présents dans la salle pour ne pas complètement ruiner le maquillage qu'elle a déjà apposé sur moi.
Je la vois changer plusieurs fois de pinceau, prendre plusieurs nuances de gris et même appliquer un peu de poudres, je suppose pour les ombrages... Je comprends qu'elle en a terminé avec ma tronche quand elle me sourit d'un air satisfait. Je prends le temps d'admirer son œuvre dans le miroir qu'elle me tend. Je suis tellement admiratif, tout est parfait. Elle est très minutieuse et je reconnais bien son perfectionnisme dans la symétrie présente sur mon visage. Je suis fan du résultat et ne taris pas d'éloge à ma belle brune. Elle en joue avant de se concentrer de nouveau et d'attaquer la peinture de ma gorge et de mon torse. Au fur et à mesure qu'elle étale la peinture sur moi je fais au mieux pour me concentrer sur autre chose que sur ses mains qui effleure mon torse avec les pinceaux et les éponges, ou que son corps si près du mien, entre mes jambes...
Comme si elle avait senti mon trouble, ou qu'elle s'était sentie troublée elle même, elle commence à me parler de mes tatouages et surtout de l'artiste qui les a réalisés, tout comme celui qu'elle arbore dans son cou maintenant. Ce n'est qu'un peu plus tard que je m’aperçois que j'ai bougé. Oui j'ai bougé alors que je faisais le maximum pour ne pas le faire, et tout ça pour aller glisser ma main le long de sa nuque, poussant quelques cheveux qui le camouflaient et laissant mes doigts effleurer l'encre. Je rougis légèrement en remarquant à quels points ce geste, pourtant si intime, avait été naturel pour moi... certes ce n'était pas la première fois que je touchais son visage ou que je replaçais ses cheveux, surtout après les lui avoir mis en pagaille. Mais jamais je n'avais encore laissé mes mains glisser sur son cou... et il vaut mieux que je remette mon bras le long de mon corps pour ne pas céder à l'envie de continuer à caresser sa nuque. Je m'excuse et elle me répond bien vite de ne plus bouger. Cette réponse assez brusque me laisse comprendre son état actuel et je me sens assez heureux de la voir aussi troublée que moi à cet instant. Je change tout de même de sujet pour celui de son déguisement de ce soir, vu qu'elle vient de parler d'avoir à se peindre le buste, elle aussi. Ca m'intrigue, beaucoup et ça réponde ne me satisfait pas, loin de là. Elle semble s'en amuser puisqu'un large sourire apparaît sur ses lèvres.
- Oh aller, ce n'est pas juste ! Donne-moi au moins un petit indice ? Promis après ça, je ne bouge plus.
J'allais continuer à la taquiner, en essayant de deviner quel pourrait bien être son costume, mais je n'ai pas eu le temps de le faire. Vous vous souvenez tout à l'heure quand j'ai dit que c'était compliqué de me concentrer sur autre chose que sur elle ? Bah là, ça devient impossible... voilà qu'elle se met presque à genoux entre mes cuisses pour peindre plus facilement mon ventre, je suppose... Bon sang, ce que je peux avoir chaud... cette vision est... terriblement excitante ? C'est le mot juste je pense oui, même dans mes rêves les plus torrides je n'ai pas osé l'imaginer dans cette position... l'inverse par-contre... breeeeef on arrête là, tu vas trop loin Jim. Heureusement que personne ne peut lire dans mes pensées... vraiment. Ce n'est vraiment pas catholique ce qui s'y passe pour le moment. Je tente de faire réagir Jelly sur sa position, mais je suis tout bonnement incapable de sortir le moindre son... bien trop troublé pour ça. Je n'ose même pas relever les yeux d'elle, de peur de croiser le regard assassin de son jumeau, bien que pour une fois, je n'y sois absolument pour rien.
Mon colocataire me sort de mes pensées en sortant une des phrases les plus beaufs que j'ai jamais entendu de sa bouche, et ce n'est pas peu dire. La belle brune se redresse instantanément et se concentre sur ses pots de peinture. L'ambiance est lourde et pesante... bon sang comme je me sens mal, une part de moi est soulagée que Zepp soit intervenue, parce que je pense que quelques minutes de plus comme ça... soit j'aurais vrillé complet, soit mon trouble aurait fini par se voir... mais je le maudis un peu d'avoir lâché une bombe comme ça...
Pour finir de cacher toute ma gêne, je réponds à mon ami sur le même ton, déjà parce que ça me fait beaucoup rire et ensuite j'aurais l’impression d'être encore pu suspect si je ne réagis pas comme je le ferais habituellement. Au moins ça aura eu le mérite de faire rire mon ami et de dérider un peu cette situation si gênante. Bon, ça m'aura quand même valu une jolie claque à l'arrière du crâne et mon ami aura eu droit au même traitement.
Ma maquilleuse me signe de ma calmée et fait une insinuation qui colle étrangement avec les propos de mon colocataire juste avant... Et bien-sûr, je n'ai pas été foutu de me retenir, et voilà que je lui ai lâché une dinguerie plus grosse que moi... Pourquoi est-ce qu'il faut toujours que je mette les pieds dans le plat, sans déconner... lui balancer ouvertement que clairement je serais intéressé pour qu'elle me fasse ce genre de cadeau là ? Nan mais je n'ai qu'à dire demander se foutre à poils directement, le prochain coup aussi. A quoi est-ce que je m'attendais ? Qu'elle me dise, « Oh, aller, viens, on monte dans ta chambre. » N'importe quoi, tu débloques complètement mon vieux, tu es bon pour l'asile.
La brunette ne répond rien à la perche que je lui tends, mais je la vois rouge comme l'enfer, et je pense que sans la couche de peinture qui recouvre mon visage, je serai sans doute dans le même état qu'elle. Son regard à ce moment précis me transperce de part en part... comme si elle essayait de lire mon âme... ou qu'elle voulait me faire passer une demande silencieuse... Je dois sans doute extrapoler, mais croyez-moi, bon sang si elle pouvait lire dans ma tête elle saurait à quel point ce genre de regards me fait de l’effet... à quel point j'ai envie de tout envoyer bouler pour l'embrasser et lui faire comprendre ce que je ressens pour elle. Finalement, mon non plus je ne sais plus quoi dire, alors je laisse couler et me lève pour la laisser peindre plus facilement, au moins comme ça, elle n'aura plus à se baisser et ça évitera d'autres quiproquo.
Elle se remet au travail, finissant d'appliquer du noir sur mon ventre, toujours plus bas... je me concentre très fortement sur le plafond pour faire garder les pieds sur terre... c'est finalement un tache suspecte juste au-dessus de la porte fenêtre qui attirera mon attention. Je n'ai aucune idée de ce que c'est et visiblement mes colocataires non plus. Je note intérieurement de chercher d’où elle vient me dédouanant pour celle-ci auprès de mes camarades. Non sur mes fringues, c'est moi pas de souci, au plafond il ne faut pas pousser. Nous en arrivons à parler de photos, je propose d'aller en faire dans le cimetière, déjà parce que ça serait classe pour Halloween, et en plus ça me permettrait d'aller saluer ma mère... ça fait 8 ans maintenant qu'elle est partie, et elle adorait Halloween, déjà parce qu'on pouvait se déguiser comme on voulait ce jour là, et aussi parce que c'était le jour de mon anniversaire, la naissance de son petit monstre préféré. Je tourne mon regard vers Helios, Jelly m'ayant signalé qu'il avait pris de quoi faire un super shooting.
- Si tu as pris ton appareil Hel, ça va être d'enfer ! Mon regards se tourne maintenant vers sa jumelle, qui me touche sincèrement à cet instant. Oh t'es trop mignonne... Je suis certain qu'elle en serait ravie. On pourra y aller ensemble si tu veux. Une petite pointe de tristesse se glisse dans ma voix, mais je me reprends vite, elle aurait pas aimé ça. Je sais que vous ne vous connaissiez pas beaucoup toutes les deux, mais je pense qu'elle t'aurait adoré.
La suite passe étrangement vite. Je me concerte sur ce que fait Jelly, pour ne pas penser à ce contact, mais sentir ses doigts se balader sur mes côtes pour qu'elle puisse en délimiter les tracés, ça me complique un peu plus la tâche. On reste focus mon gars, elle avance super bien et c'est bientôt fini. Elle me fait bouger un peu pour vérifier ses tracés, et s'occupe maintenant du remplissage, s’appliquant pour donner le même effet que sur mon visage.
On en arrive enfin à ma gorge... ce qui va très certainement être l'étape la plus dure à gérer pour moi. Heureusement, mon regard croise celui du jumeau de celle qui hante mes nuits depuis quelques mois. Ça aide vachement à rester calme quand un doberman nous menace du regard. Merci Hel, vraiment, pour une fois, je suis ravi que tu calmes mes ardeurs.
Ca y est, elle a fini. Tout le monde lui fait part de son admiration et j'ai hâte d'aller voir ce que ça donne, tout autant que d'aller fumer une clope... ça me fera le plus grand bien ! La brunette se fait submerger de compliments et semble beaucoup aimer ça. J'examine mon corps du mieux que je le peux dans le petit miroir que j'ai récupéré sur la table.
- Franchement, du peu que je vois là, c'est déjà incroyable ! Merci, Jelly, t'es la meilleure !
Elle me fait prendre en photo par son frère pour garder une trace de son chef-d'œuvre. Je me prête au jeu et prends la pause, puis elle attrape sa bombe de spray fixant. Je ferme les yeux et retiens mon souffle le temps qu'elle me recouvre de laque. J’écoute attentivement ces directives.
- Je te promets de faire attention, je vais juste aller finir de m'habiller et ne pas toucher quoique ce soit qui implique de l'eau ou quelque chose de tachant.
Tout en parlant je lève la main droite, signe que je suis tout à fait sérieux. Elle semble satisfaite et se jette sur Zepp qui lui apporte un cookie et un soda. Zepp viens me donner un morceau de cookie, directement dans la bouche, comme si je n'étais pas capable de me nourrir seul... bon ok, j'aurais été foutu de m'en foutre partout... Jelly nous le fait bien remarquer d'ailleurs. De bonne humeur maintenant que toute tension sexuelle a foutu le camp, je lui réponds.
- Tu vois ! Il répète tout le temps que je ne suis pas son genre, mais moi je suis persuadé qu'il rêve de moi la nuit ! Je tourne la tête vers mon ami et signe en riant en riant. Épouse-moi, mon pote ! T'es l'homme parfait !
Je ris comme un idiot, bien évidemment que c'est faux, tout le monde ici le sait, moi le premier, mais on en a toujours beaucoup joué et on le fera sûrement jusqu'à la fin de notre vie. Laissant finalement les filles s'occuper de Zepp et Helios, je me dirige vers l'escalier pour aller dans ma chambre. Une fois entré, je m'adosse à la porte et souffle un grand coup. Dans mon élément, je parviens enfin à me calmer complètement. Ça fait du bien. Je prends le temps de m'inspecter de plein pied dans le grand miroir contre le mur, putain, c'est incroyable !
J’enfile ma veste et mes gants et admire mon reflet... C'est hyper rare, mais je me sens canon là... Astoria a des pouvoirs magiques, je ne vois que ça. Trop heureux du résultat, je vais dans la salle de bain pour me coiffer, je ne vais pas rester avec ce chignon tout nul là. Mes cheveux ont fini de sécher, je peux donc les coiffer comme je le souhaite. Je décide de les coiffer vers l'arrière, les fixant avec de la laque. J'ai de la chance, en général, ils restent en place comme je les mets. Me connaissant, ils vont changer de position 12 fois ce soir. Une fois satisfait à mon tour, je retourne dans ma chambre pour me préparer plusieurs cigarettes pour ce soir. Je les roule et les range une par une dans la boîte qui ne quittera pas ma poche de la soirée.
Je redescends dans le salon, trouvant face à moi une image assez drôle. Helios est fin prêt, un superbe Beetlejuice, et Maia et Jelly sont en train de transformer Zeppelin en Zombie, rien que pour la référence, c'est beau ! Je souris en voyant mon ami entouré des gens qui comptent pour lui, et me sens obligé de lui rendre la pareille pour sa blague beauf de tout à l'heure. J'attire leur attention en faisant un peu plus de bruit dans les dernières marches, une fois que le fils me regarde, les yeux de mon ami suivent le mouvement et je signe.
- Deux femmes pour toi tout seul... y' a pas que pour moi que ça commence bien mon cochon !
Je lui fais un clin d’œil sous les cris de protestation de Maia qui menace de me jeter un pinceau à la figure et sort très rapidement sur la terrasse en me protégeant le visage avec les bras. Une fois dehors, j'attrape une cigarette que je coince entre mes lèvres et l'allume. Tout en emplissant mes poumons de cette fumée salvatrice, je les regarde se chamailler et rires. Cette soirée va être géniale, je le sens.
Je rentre de nouveau à l'intérieur au moment où les filles annoncent qu'elles vont aller se préparer à leur tour et qu'elles ne vont pas faire ça devant nous. J'ai fortement hésité à répondre que ça ne m'aurait absolument pas dérangé, mais je ferme ma gueule, je vais épuiser mon quota de beaufitude avant le début de la soirée. Alors que les jeunes femmes montent à l'étage, avec les garçons, nous finissons d’installer la table de salon. Je suis impatient que tout le monde arrive, et encore plus de découvrir comment sera habillée celle qui fait désormais battre mon cœur...
Sujet: Re: Can you help me miss J? Cut my skin, make me perfect, paint me red! † Feat. Astoria Mer 18 Oct 2023 - 21:48
Postcards and Polaroids SWSclickJim & Astoria xxx« Can you help me miss J ? Cut my skin, make me perfect, paint me red ! » Ce qui aurait pu être un moment d'amusement s'est transformé en quelque chose de bien plus difficile à gérer pour moi... Je n'aurais pas imaginé que je me sentirais aussi troublée par le fait de maquiller Jim en fait, m'étant entraîné sur mon camarade de classe, je n'avais pensé qu'au côté technique de la chose et non au fait que je me retrouverais aujourd'hui devant celui qui faisait battre on cœur depuis des années... J'aurais pu penser à Declan pour rester sereine, mais comment le pourrais-je alors que j'étais complètement obsédée par chaque trait du visage de mon géant ? Sa peau était lisse, ses yeux dorés m'embrasait à force de me fixer comme il le faisait et ses lèvres m'appelaient bien trop fort pour me retenir de me mordre les miennes pour me retenir de lui sauter dessus. Ouais, bah c'était largement plus facile quand on doit bosser sur un mec pour qui on ne ressent pas d'attirance parce que, clairement, voir Marc et Declan à moitié à poil ne me faisait vraiment pas le même effet ! Je reconnais que mes amis sont de beaux jeunes hommes avec un style bien défini, mais tout ce qui fait Jim est autre, bien plus, bien trop...
Et le visage n'était rien comparé aux images qui se développaient dans mon esprit à mesure que je peignais son torse, adirant au passage ses tatouages, cette jolie maison hantée qui m'intriguait et que je voyais vraiment de très près pour la première fois de ma vie je pense... J'avais toujours rêvé de le toucher, j'adorais passer mes doigts sur ses bras quand j'étais petite, pour voir s'il y avait un quelconque changement à sa texture du fait d'être recouverte d'encre. Je le faisais aussi avec Achilles à chaque nouveau tatouage qu'il me montrait, trouvant parfois un peu de relief au toucher, me fascinant. C'était un peu ce qui m'avait attiré dans le tatouage, j'adorais la sensation de l'aiguille sur ma peau et jusqu'à ce que je fasse mon tournesol dans le cou, je n'avais que des motifs simples, nécessitant une seule aiguille, des lignes fines. J'avais expérimenté la couleur et la différence de ce contact particulier contre ma peau durant le remplissage. Ça piquait pas mal, surtout la nuque, mais j'étais resté stoïque malgré les vibrations causées par ma machine. Mon motif plaisait également à Jim qui dessinait distraitement les contours de la fleur de ses longs doigts qui me faisaient arrêté complètement mon maquillage tant j'étais troublée. Mon corps était secoué de frissons et mes joues rosirent bien vite et pourtant, je ne m'écartais pas, rêvant de prolonger ce contact, de le voir m'agripper plus fermement pour me rapprocher de lui... Mon Dieu ça suffit les idées lubriques ma fille !!
Il valait mieux parler d'autre chose et comme je n'arrivais pas à dire autre chose à mon ami que de rester immobile, il enchaîna sur mon costume, me posant tout un tas de question, agrandissant mon sourire espiègle. « Si tu bouges, je te laisse en plan à moitié finit ! » le menaçais-je en fronçant les sourcils, le pointant avec mon pinceau. « Je peux juste te dire qu'il y a max de peinture à faire sur diverses parties de mon corps... » acceptais-je de dire en souriant de nouveau, mettant mon doigt sur mes lèvres pour l'intimer au silence. Je n'en dirais pas plus, il n'avait qu'à imaginer tout ce qu'il voulait, c'était bien trop excitant comme ça ! Tout comme ma position qui ne pris forme dans mon esprit que lorsqu'un certain batteur cher à mon cœur vint faire remarquer avant qu'il ne soit trop tard... J'étais déjà bien trop bas, le visage au-dessus du nombril de Jim et sans notre ami, ça aurait pu très vite devenir encore plus gênant comme situation ! Ça a eu le don de calmer un peu mes ardeurs et une fois que le géant fut debout, c'était plus facile de gérer. Déjà parce que je ne pouvais pas vraiment voir ses yeux depuis l'étage du-dessous, mais aussi parce que je me concentrais sur les détails à venir.
La cuisine semble terminée et les deux autres colocataires de la maison étaient venus discuter un peu, rendant l'atmosphère différente et je parlais de shooting photo mon jumeau étant équipé pour ce type d'activité, adorant mitrailler tout le monde. Il me faisait régulièrement des séances photos et j'adorais être son modèle favori, petite fierté personnelle. J'étais tellement belle à travers son objectif, ça jouait pas mal sur ma confiance en moi je dois dire et le fait que j'ai toujours quelqu'un près de moi pour me dire que je suis belle, même les jours où je suis en jogging pour traîner, mes lunettes de repos sur le nez, les cheveux attachés à la va-vite et un pull bien trop grand sur le dos, posée sur le canapé le dimanche avec mon ordinateur ou mon synthé pour jouer. Et je fais de même avec mon frère, n'ayant pas besoin de faire de gros efforts pour lui dire qu'il était beau, parce que j'avais deux yeux bien ouverts ! Mes copines fantasmaient tellement sur lui quand nous étions au lycée, nos cercles d'amis bien trop en commun pour que ce soit acceptable de laisser l'une d'entre elle me prendre mon jumeau... Ouais, à cette époque-là, c'était me voler l'amour de ma vie que de voir une amie lui demander un rencart et je sortais les crocs quand je voyais qui demandait... Ça nous était un peu passé, quoique... Helios ne se gênait pas pour faire une liste de « contre » en opposé ma liste de « pour » concernant le grand et beau tatoué face à moi. Et quand je l'entends me dire que je suis mignonne et que sa mère m'aurait adoré, je ne pouvais que rajouter de nouvelles lignes dans ma colonne et fondre devant cette phrase... « Ooohh... Tu crois, oui ? » demandais-je avec les yeux brillants d'espoir. Je n'avais pas beaucoup aperçu sa maman lorsqu'elle était encore parmi nous, juste à quelques concerts, de loin. Elle semblait si douce et gentille, très aimante quand je la voyais agir avec Jim. J'avais appris avec le temps qu'elle était malade, mes parents n'ayant jamais trop évoqué avec nous le fond du problème, ni les détails de la mort de Madame Morgenstern. Je savais seulement qu'elle s'était suicidé et personne n'avait jamais rien dit depuis l'enterrement où nous avons tous été pour soutenir le guitariste. Voir son chagrin de mes yeux d'enfants étaient tout aussi douloureux que de l'entendre aujourd'hui et je tentais de lui envoyer de bonnes ondes en lui souriant. « Si elle aimait Halloween et les bonbons autant que moi, c'est clair qu'on aurait dévalisé la ville et tout manger ensemble ! »
Je préfère penser à quelque chose de positif, parce que j'imagine bien que passer son anniversaire sans famille doit être difficile et je comprends parfaitement que mon tatoué n'aime pas spécialement se rappeler tous les ans qu'il est « seul ». entre guillemets oui, parce qu'il n'est pas vraiment seul, nous sommes tous là pour lui, ses amis, sa famille et pour rien au monde je ne voudrais perdre ça. C'est pour ça que j'ai pris mon temps avant de me décider à sauter le pas, à le draguer ouvertement comme je le fais depuis cet été, m'habillant en conséquence, regardant des séries chelou juste pour le plaisir de partager un peu plus avec lui. J'aimais nos cours de guitare, parce que j'avais toujours lorgné sur cet instrument sans jamais vraiment oser demander conseil. Apprendre avec Jim était un réel bonheur, bien que cela me rende extrêmement nerveuse. Je l'étais moins aujourd'hui, du moins, ce n'était pas le cours qui me troublait mais la simple présence de mon ami, ses regards, ses gestes. Je me sentais comme une gamine de douze ans face à lui, petite groupie incontrôlable qui rêve d'appartenir à son idole de manière privilégiée et quand on sait que plusieurs fois nous nous étions rapprochés, ça n'aide pas à la concentration... Et je suis là à passer mes mains sur son torse, traçant le contour de ses côtes du bout des doigts, caressant sa peau des images plein la tête en n'osant pas imaginer aller plus loin. Helios me vrillait le crâne de son regard pesant, comme un sniper dans mon dos prêt à tirer au moindre dérapage et je me tenais à carreau. Jim et moi nous regardions à peine, lui se distrayant avec une tâche au plafond et moi, je pensais très fort « peinture peinture peinture » pour me calmer, le chantant dans ma tête presque.
Tout se termina très vite et j'étais vraiment fière du résultat. On reconnaissait Jim dans y parvenir complètement. Les autres autour complimentait mon travail et le cobaye du jour et je souriais, encore plus lorsque le brun me remercia, faisant s'envoler une nuée de papillons au creux de mon estomac. Helios pris une ou deux photos avec mon téléphone afin d'immortaliser ça au mieux avant que la soirée ne démarre, histoire d'avoir un souvenir à chaud et j'informais Jim de ne plus rien faire, ni toucher, de peur qu'il ne parvienne à effacer le maquillage même avec la tonne de spray que je venais d'appliquer. Ça devait tenir normalement, je connaissais cette marque, elle était top. Chère, mais top et non, je ne donnerai aucun prix au guitariste, parce que je me fichais bien de recevoir une compensation. Il avait réussi à obtenir de moi un remboursement en confiseries du poids d'Abigail, ça suffisait déjà bien ! Moi, je cherchais simplement à lui faire plaisir, à eux tous dont je m'occupais cet après-midi.
Petite pause goûter bien méritée et je remerciais le ciel que Zeppelin existe dans ma vie ! Je l'avais maudit pour se phrases beauf plus tôt, mais il savait se rattraper et jamais je ne saurais être fâchée bien longtemps. Sa façon de nourrir son meilleur ami me faisait rire et me rendait un peu jalouse à la fois. Ce vieux couple là... Avoir des amis comme ça, c'est magique et moi, mon meilleur ami c'était Helios, toujours présent pour moi comme je l'étais pour lui. « Ah non merci ! Erk je passe mon tour ! » rétorqua le batteur en grimaçant, nous faisant tous bien rire. « C'est pas sympa... Désolée Jim, on aura essayé de le convaincre ! » ajoutais-je pour le brun en haussant les épaules.
Après quelques minutes de rire, je passe à mon jumeau et la première chose que je fais c'est de lui mettre la perruque. Nous avions hésité à lui mettre une bombe qui colore les cheveux et part en quelques lavages, mais je passais ma vie à lui décolorer les cheveux et je refusais d'avoir des résidus verts qui rendraient notre travail dégueulasse ! Ma moitié me dit de faire attention, que je vais un peu loin et que je vais finir par souffrir. Il reconnaît que l'attitude de Jim n'est pas significative d'un désintérêt mais il pense que je risque d'avoir le cœur brisé en m'accrochant comme ça. Je sais que je joue gros, que l'aimer de loin est douloureux, mais si je me prenais un râteau monumental, je pourrais peut-être passer à autre chose, non ? Et si ça marchait entre nous ? Ma raison cherchait à me protéger mais elle était déjà bâillonnée depuis longtemps et mon cœur avait pris le volant pour m'envoyer droit dans le mur ! C'était plus agréable de maquiller Zepp, lui au moins ne parlait pas de tout ça, Maia et lui voyaient bien ce qui se jouait mais le rouquin semblait m'encourager plus qu'autre chose en général. Mes amis me faisaient rire et Maia me racontait ce qu'ils avaient préparé comme repas surprise pour leur colocataire, pendant que ce dernier était en haut. Nous allions passer une soirée inoubliable, c'était certain ! Dans peu de temps, nous serions tous réunis et j'avais hâte ! Je n'avais pas vu Ariane de la semaine à cause de l'université, c'était l'occasion !
Du bruit dans l'escalier nous fit nous retourner et d'un mouvement de tête de notre squelette, je tapotais l'épaule de Zepp pour qu'il rouvre les yeux. J'aurais mieux fait de ne pas le faire car cela activa le mode beauf des deux hommes une nouvelle fois. « Ah bah qu'est-ce que tu crois !? Je sais y faire avec les jolies filles. » dit-il en passant ses bras autour de notre taille à toutes les deux, sa main peut-être un peu plus basse dans le dos de Maia que le mien. « Même pas besoin d'me mettre à moitié à poil pour qu'elles viennent me tripoter. » Croisant le regard de Maia par-dessus le disquaire qui était mort de rire, nous lui mettons toutes les deux une claque sur chaque épaule avant de nous écarter de lui, tout aussi hilare. « Vous êtes pas sortable ! Je sais pas lequel est le pire. » commentais-je en roulant des yeux d'un air théâtral.
Il ne fallut que quelques minutes de plus pour achever la création de ce zombie sanglant et chacun pu s'admirer, se complimenter. Nous avions trois personnages impressionnants sous les yeux et il était grand temps de s'occuper de nous-mêmes. Informant les garçons, je rassemble mes affaires et nous montons mes sacs et valises avec Maia, nous retrouvant dans sa chambre en s'imaginant les garçons continuer leurs blagues pourries. La bassiste imitait très bien Jim à force de le côtoyer et je trouvais ça chouette qu'elle se soit si bien intégrée au groupe. Je l'aimais beaucoup, cette petite lionne au caractère bien trempé. Dès que j'ouvre la housse de mon costume, elle me crie son admiration pour mes talents de couturière et nous parlons chiffons tout en s'habillant, ses yeux lorgnent sur le décolleté de ma tenue, d'un air de dire « ouais, ouais, je sais très bien pourquoi pour qui tu fais ça » et je ne peux pas nier le fait qu'en plus de me sentir sexy, j'avais envie de l'être dans les yeux d'un certain géant tout tatoué... Je parviens à peindre une grande partie de mes jambes dans ces tons bleus pâles si propres à cette célèbre poupée de chiffon que je représenterai ce soir. J'avais vu large en quantité de peinture pour le corps et j'avais bien fait car nous passons pas mal de produit pour peindre presque entièrement mes bras et mes jambes, ainsi que mon buste et mon dos pour être sûr que tout soit raccord. Je montre à Maia le modèle pour les coutures de Sally et j'applique moi-même les zones qui me sont accessibles, la laissant faire les ombrages autour de ma gorge et derrière mes articulations. J'aime beaucoup trop ce qui se dessine et lorsqu'elle tresse mes cheveux pour les enrouler autour de mon crâne afin de passer la perruque rousse, je suis aux anges ! « Je me reconnais à peine wow ! Ce makeup me fait des yeux de fou ! » Si ça ne fait d'effet à personne, je ne comprends pas...
Maia me dit que je vais avoir du mal à tout enlever ce soir, mais comme nous avons toute la nuit pour nous pomponner toutes les deux, ça devrait aller, je lui fais confiance. Nous terminons et je mets mes chaussures après avoir utilisé une bonne dose de spray fixateur moi aussi. La bombe y est presque passé mais tout tiendra au moins ! Le temps était venu de rejoindre les garçons en bas, avant que tout le monde n'arrive, ce qui ne devrait pas tarder vu le temps que nous avons passé à nous préparer ! « Maia.. » commençais-je en ouvrant mon sac à dos, sortant la boîte contenant le cadeau de Jim, la figurine pré-commandé sur internet et qui était arrivé lorsque j'étais à New York, ainsi qu'un plus petit objet qui me mettait un peu mal à l'aise. « J'peux te donner ça ? » Elle prend entre ses mains le CD en me regardant, me demandant pourquoi je ne le donne pas directement à la personne concernée. « J'peux pas... Je voulais lui donner pour son anniversaire, mais j'ai trop peur. Ce soir y'a Ache déjà, c'est mort je peux pas lui filer avec son cadeau ! J'ai enregistré les chansons avec avec Ache en lui disant que c'était pour un projet de fac, il me défoncerai ! »
C'était plus que certain que mon aîné ne verrait pas d'un bon œil certains titres que j'avais composé et qui sonnait bien trop romance. Certes, j'écrivais beaucoup de chansons sur ce thème, la confusion des sentiments, mon frère serait capable de tout détruire s'il comprenait que ce crush d'adolescence n'était jamais passé et qu'il était pire encore... « Pourquoi tu le pose pas dans sa chambre ? Comme ça t'affronte ni Jim, ni tes frangins ! » me dit mon amie et je relevais les yeux vers elle, la bouche grande ouverte de ne pas y avoir pensé par moi-même. « Haaan ! Tu es un putain de génie ! » Je mourrais d'envie de la prendre dans mes bras, mais mon maquillage n'était pas encore assez sec pour me permettre ce geste alors je sautillais sur ma chaise en couinant comme une gamine. Elle se foutait un peu de moi et elle avait raison, il faut bien l'avouer !
Prenant un peu d’aplomb, aidé par une caresse de la part de la bassiste dans mon dos pour m'encourager, je la suivis dans le couloir et jusque devant la porte de la chambre de Jim. J'ouvris la porte pendant qu'elle montait la garde afin d'être certaine que personne ne viendrait me griller. Je n'ai jamais vraiment passé de temps dans cette chambre depuis l'emménagement des garçons, quelques fois rapidement mais je connaissais bien plus celle de Maia depuis qu'elle y vivait que les autres à vrai dire. C'était vraiment bizarre de pénétrer dans l'intimité de mon géant et je me sentais toute petite, observant la pièce en tentant de ne pas trop m'attarder non plus. C'était étrange comme sensation, je me sentais comme une intruse ici, entrée par effraction dans un sanctuaire. Et pourtant, tout semblait familier. Les photos et posters aux murs, l'odeur de ce parfum qui m'enivrait bien trop et ces menottes accrochées plus loin et qu'il m'avait décrite par message. Il ne mentait pas sur la quantité en tout cas et ça me fit rire tendrement. Son lit était fait à l'arrache, ce qui me faisait sourire sans trop savoir pourquoi à vrai dire. Je reportais mon regard sur sa table de nuit où il y avait une place, comme si elle m'invitait à déposer mon présent. Bien en évidence, je déposais le CD en tremblant presque de mon audace. Sur l'avant était dessinée une citrouille d'Halloween bien orange, décoré d'un visage au sourire inquiétant. Au-dessus, on pouvait lire « Happy Jimlloween » écrit dans une nuance de violet que j'adorais et portait souvent, et en-dessous un « Love, Astoria ». J'avais également écrit les titres et numéros de mes compositions, au nombre de neuf, au piano, à la guitare, la voix posée avec affection sur chacune de ces chansons. Je sortis de la chambre d'un pas vif comme pour ne pas regretter de l'avoir fait, pour ne pas le récupérer par peur d'être prise en dérision et attrapais la main de Maia pour descendre au salon passer une bonne soirée avec les Scarlet Zombies.