Sujet: They say that love is forever, your forever is all that I need ¤ ft. Jim Dim 19 Nov 2023 - 18:48
James Dean & Audrey Hepburn SWSclickAstoria & Jim xxx« They say that love is forever, your forever is all that I need. » « Je l'ai fait, amour ! Je lui ai dit […] Jim, qui d'autre !? […] Il m'aime, Hel ! J'te jure ! […] Oui, j'crois bien que oui […] Je vais rester avec lui ce soir, histoire de parler un peu plus de tout ça... Mais oui, je te promets […] Je t'envoie des messages avant de dormir […] » Je m'endormais en repensant à ma conversation avec Helios plus tôt dans l'après-midi, quand je lui avais dit que j'allais rester à la coloc pour parler avec Jim, avec qui je venais de me mettre en couple. Mon jumeau semblait un peu soulagé que j'aille bien, que ce cours de guitare n'ait pas tourné au drame car il aurait débarqué en moins de deux pour démolir le portrait de celui qui aurait brisé mon cœur sans chercher plus loin. Malgré tout, j'avais senti de l'inquiétude dans sa voix, parce que notre grand maladroit favori prenait alors un nouveau titre, une nouvelle place dans nos vies et ni lui, ni moi ne le réalisions vraiment à ce moment précis...
Dormir dans les bras de mon petit ami était tout ce que j'aimais et c'était un sentiment encore plus fort du fait que cette personne était Jim. Toutes mes peurs s'étaient envolées au moment où il m'avait remercié de l'aimer et de l'avoir attendu quasiment toute ma vie, à quelques écarts près où j'avais cherché à me détacher de cet amour qui me faisait bien trop de mal, surtout quand il avait été en couple avec l'autre là... Nous avions chacun eu nos histoires, vécus des moments intenses, tombant amoureux au passage, mais mes pas m'avaient toujours ramené ici, plus près de lui à chaque fois, encore plus depuis l'année passée où les Scarlet avaient tout fait pour me redonner le sourire. Chacun d'eux avait une place spéciale dans mon cœur, mes frères et sœurs de cœur, mes protecteurs, celui que j'osais rêver devenir plus qu'un simple ami depuis l'aube de l'adolescence...
Je me réveillais dans la nuit, j'avais bien trop chaud et pourtant, je ne bougeais pas en sentant ce corps collé contre le mien, me gardant prisonnière. Je souris de sentir sa jambe par-dessus les miennes, ses bras me serrant comme un doudou, me faisant tout à coup adoré le fait de faire bien moins d'un mètre soixante ! Mon nez contre son torse, je respire son odeur qui me donne envie de replonger dans les bras de Morphée. Je bouge doucement pour ne pas le réveiller, sortant mon bras gauche par-dessus la couette histoire de prendre un bain de fraîcheur dans l'obscurité. Je n'en reviens pas de ne pas avoir bougé, mais quand je constate la position dans laquelle m'a enfermé mon petit ami, c'est plutôt normal. Prenant une grande inspiration, mes yeux se fermèrent à nouveau, pour retourner dans ce rêve que je ne souhaitais jamais voir se finir.
Je sursaute légèrement dans les bras de Jim à qui je tourne le dos, ayant sûrement finit par bouger dans la nuit en échappant dix secondes à son étreinte, comme l'autre matin... Je me soustrais à ses bras pour pouvoir attraper mon portable sur la table de nuit, la voix de mon frère qui hurle de se réveiller dans cette chanson des Scartet Zombies que j'adore n'étant pas la bienvenue. « Rah ta gueule... » dis-je en grimaçant, parvenant enfin à attraper l'appareil pour le faire cesser son manège. Sept heures du matin... Quelle abrutie je fais ! J'ai oublié d'enlever mon alarme alors que je n'ai pas cours. J'entends un grognement mécontent derrière moi et grimace. « Désolée... » couinais-je en me retournant, me mordant la lèvre. Pas super sexy comme réveil, la voix de mon aîné n'étant pas la plus appropriée après la nuit que nous venons de passer et je crois que j'ai un peu flippé même si je connais par cœur mon alarme et qu'elle me mette en généra de bonne humeur pour me lever.
Pas ce matin et je crois que Jim pense la même chose que moi parce que je me retrouve rapidement dans ses bras alors qu'il s'affale sur moi. Il est beau quand il ronchonne le matin, c'est dingue ! Je n'avais pas vu son visage dimanche dernier, trop concentrée sur le fait de ne pas bouger en sentant sa virilité se réveiller contre mon postérieur. À présent que j'avais une vision dans la pénombre de la pièce, je me rendais compte à quel point c'était incroyable et personne ne viendrait gâcher mon plaisir... Sa tête est posé en travers sa ma poitrine, mon corps entièrement nu contre le sien, ma main gauche caressant doucement ses cheveux pour l'aider à se rendormir. Ce n'était pas vraiment nécessaire et ça me fit sourire de le voir sombrer aussi rapidement.
Moi, je restais à le regarder avec des yeux pétillants, juste quelques minutes avant de délaisser ses cheveux pour attraper sa main et entrelacer nos doigts comme ce beau dimanche matin, les vêtements en moins, mon autre main posée sagement sur son épaule. Je crois bien m'être rendormis quelques heures, puisque du bruit dans le couloir se fait entendre vers dix heures. Au vu du volume sonore, il doit s'agir de Zeppelin et bien que j'ai encore une fois été surprise, je comprends qu'il ne fait que descendre. Je ne me rendors pas après que le batteur soit sorti, je ne sais pas dormir après dix heures, ayant toujours mille choses à faire. Pourtant, mes plans allaient tous tombés à l'eau puisque je ne comptais pas bouger de ce lit avant ma mort... Ouais, ok, un peu dramatique j'avoue... Les doigts de Jim se resserrent sur les miens et j'ai l'impression qu'il se réveille, en ayant la confirmation lorsque ses lèvres se posent entre mes seins, chastement. « Bonjour, mon cœur. » dis-je d'une voix douce, relevant la tête pour embrasser son front, sans bouger plus que ça.
Sujet: Re: They say that love is forever, your forever is all that I need ¤ ft. Jim Lun 20 Nov 2023 - 19:24
They say that love is forever, your forever is all that I need. feat. @Astoria Talis
Je ne me suis sans doute jamais endormis aussi vite. Un sommeil de plomb, reposant et apaisant, sans avoir eu la sensation de bouger ou de m'être réveillé une seule fois. Pourtant j'ai dû le faire un peu puisque je suis quasiment certain d'être maintenant sur le côté, une main sur le ventre de la petite brune qui a volé mon cœur pour la maintenir collée à moi. La simple sensation de ma chérie dans mes bras a suffi à me faire passer une nuit complète, sans cauchemar, sans sursaut.
Enfin.... Ça, s'était avant d'entendre la voir de Ache hurler a quelques centimètres a peine de mon oreille. "Wake up" qu'il gueule con, et la tout suite je ne réalise pas ce qu'il se passe. J'ouvre péniblement les yeux et lève un peu la tête, dans la panique de voir mon ami dans ma chambre , près à m'assassiner après avoir trouver sa sœur nue dans mon lit. Il y as du mouvement dans mes bras et Astoria se décolle de moi et lui crie de la fermer. Je comprend alors en la sentant s'éloigner que ce n'est que son alarme et reconnaît alors une de nous chanson, effectivement c'est efficace comme réveil au petit matin.
Je grogne un peu en voyant l'heure sur l'écran du téléphone de ma copine... Sept heures… C'est bien trop tôt, c'pas humain de le lever à cette heure-là. Non je n'ai jamais été du matin... en général il ne faut pas me parler avant un café... et une clope dans les mauvais jours, alors mis à part grogner de plus belle, je ne fais pas grand chose. Et ne plus la sentir tout contre moi me donne froid, alors je me laisse glisser un peu plus jusqu'à elle et je resserre mes bras autour de son corps pour la plaquer tous contre moi. Elle se retourne en s'excusant, et j'arrive à peine à articuler.
- Ummmm... S'pas grave… Viens là.
Je m'affale sur le ventre, à moitié sur elle, glissant une de mes jambes entre les siennes et viens poser ma tête sur sa poitrine. Je colle mon oreille à son torse pour mieux entendre les battements de son cœur, le sourire aux lèvres de pourvoir enfin faire ça, elle m'avait vendu du rêve par message plus d'une fois en me disant comme elle aimait dormir dans cette position, il me tardait d'essayer à mon tour. Sa main vient doucement caresser mes cheveux pendant qu'une de mes mains vient se poser juste sous son bras, glissant un peu dans son dos pour l'étreindre du mieux que je le peux. L'autre vient de poser juste devant mon visage, je ne percute pas tout de suite qu'elle s'est posée sur sa poitrine, car déjà je sens que le sommeil vient me faire fermer les yeux.
Elle avait raison sur toute la ligne, je vais adopter cette position de sieste, c'est bien trop confortable. Une petite part de moi rit à cette pensée, mais mon corps est déjà trop loin pour réagir je me sens me rendormir pour de bon et bien assez vite, mon visage entre ses seins, bercé par ses caresses, son rythme cardiaque qui se calme de minute en minute et son odeur qui me fait me sentir à ma place. La dernière chose dont j'ai conscience, c'est de sa main qui quitte mes cheveux pour venir saisir mes doigts tout contre sa poitrine.
Je n'ai aucune idée de combien de temps j'ai pu dormir après cela, mais je me sens beaucoup trop bien pour ne serais-ce que penser à bouger. Je me réveille, tout doucement, prenant le temps d'émerger sans bouger. Mon colocataire qui sort de sa chambre avec toute la discrétion dont il est capable, c'est-à-dire pas beaucoup, il n'est pas batteur pour rien. Je sens ma petite copine bouger un petit peu sous moi m'indiquant qu'elle aussi a entendu Zeppelin, et qu'elle aura sans doute besoin d'un petit temps d'adaptation avant de se faire aux bruits matinaux de mon colocataire. Je viens serrer un peu plus mes doigts sur les siens pour lui faire comprendre que je suis réveillé aussi et viens déposer mes lèvres entre ses seins, a portés de mes lèvres. Elle me dit bonjour en déposant ses lèvres sur mon front. Je me redresse un peu prenant appui sur mon bras gauche dans son dos pour venir à sa hauteur, venant embrasser ses lèvres tendrement.
- Bonjour, Sweetheart. Je dépose un nouveau baiser sur ses lèvres. Bien dormi ?
Je me décale un peu pour la prendre dans mes bras plus fermement, laissant ma main remonter dans ses cheveux pour les caresser doucement., enfouissant mon visage dans son cou pour profiter encore un peu de ce moment. Je voudrais que cet instant ne s’arrête jamais. Je soupire à son oreille en sentant ses mains glisser dans mon dos.
- Je voudrais que tous mes matins ressemblent à ça. Avec toi dans mes bras, et pas d’obligation de se lever.
Pour la première fois de ma vie, je suis ravi que ce jour soit férié. On va avoir tout notre temps pour nous, pas d'obligations, pas de stress, rien qui ne nous force à sociabiliser. Et j'ai de la chance, mes colocataires ne sont pas trop envahissants, donc on devrait avoir la paix. Au moins jusqu'à ce midi... Je vois déjà les regards en coin de Zepp, et très certainement le regard assassin de Maia... j'ai bien peur qu'on les empêchait de dormir une bonne partie de la nuit.
Je ne sais pas encore si j'ai envie de rester ici à ne rien faire à part des câlins et des bisous avec mon amoureuse ou si j'ai envie qu'on sorte un peu tous les deux, manger un morceau ensemble ou encore aller se balader. J'ai le reste de la matinée pour lui proposer quelque chose, pour le moment je n'ai pas envie de me lever. Je tourne légèrement la tête vers le réveil pour voir qu'il est un peu plus de dix heures, parfait ! Je nous rabats un peu plus sous la couette, venant de nouveau kidnapper ses lèvres entre les miennes, devenant un peu plus taquins au fur et à mesure que notre baiser se prolonge. Je finis par me détacher d'elle pour lui parler, perdant mon regard dans ses yeux.
- T'es plus efficace que le café pour me réveiller. Je vais être obligé de réclamer ma dose dès le réveil maintenant !
Je ris quelques secondes avant de repartir à l'assaut de ses lèvres, laissant ma main se balader le long de son corps.
Sujet: Re: They say that love is forever, your forever is all that I need ¤ ft. Jim Lun 20 Nov 2023 - 22:27
James Dean & Audrey Hepburn SWSclickAstoria & Jim xxx« They say that love is forever, your forever is all that I need. » La boulette du réveil matin... J'avais complètement oublié de l'enlever hier soir, bien trop perturbé par tout ce qui s'était passé dans la soirée de la veille et qui m'avait fait rester dormir à la coloc, dans les bras de celui que j'aimais de tout mon cœur. La voix de mon aîné nous fit sursauter tous les deux, je crois, et j'allais vite cesser cette chanson que j'aimais beaucoup trop pour ne pas l'écouter dès le réveil. J'adorais tout ce que faisait les Scarlet Zombies, je ne suis pas leur plus grande fan pour rien, il fallait que ça se retranscrive dans chaque recoin possible, surtout mes sonneries de téléphone qui faisait flipper tout le monde en général. Jim grogne derrière moi et je le trouve tellement craquant que je m'en veux de l'avoir réveillé en fanfare. Je sais d'expérience qu'il n'est pas forcément du matin, contrairement à moi qui adore être la première levée, avec toujours un tas de trucs à faire. Mais là, non, j'étais prisonnière dès l'instant où mon géant me dit de venir vers lui, passant ses bras autour de moi pour se rendormir, affalé sur moi. Ça me fait rire un peu de voir son attitude enfantine, son visage qui se détend à mesure que je lui caresse les cheveux. Mon Dieu qu'il est beau... Si je n'étais pas coincé sous lui à présent, j'irais attraper mon téléphone pour le prendre en photo et garder ce souvenir tout le reste de ma vie.
Sa respiration paisible me fait me rendormir pour quelques heures, jusqu'à ce que le voisin de chambre se mette à faire du bruit, malgré lui. Zepp n'est pas très discret et ce n'est en rien sa faute, je le sais, mais c'est toujours surprenant au petit matin et je le maudis de percer notre bulle. Enfin, ça fait un petit moment que je végète, alors je suis heureuse de voir que mon petit ami émerge (lol). Ses lèvres viennent trouver les miennes et je sens mon estomac de nouer agréablement de ce premier contact, sa bouche ayant été la dernière chose dont je me souviens avant de sombrer. Je souris comme une gamine quand il m'appelle Sweetheart et prends une inspiration d'extase. « Comme un bébé et toi ? » répondis-je en connaissant déjà sa réponse, qui était la même que la mienne. Je l'avais senti tout contre moi, la respiration régulière, les traits paisibles, cet air presque vulnérable sur ce visage que j'avais envie d'embrasser toute la journée.
Je retrouve un peu de liberté de mouvement alors que le guitariste se déplace ayant presque oublié que j'avais un autre bras là-dessous ! Je me cale un peu mieux dans les bras de mon amoureux, respirant l'odeur de sa peau que il vient fourrer son visage dans mon cou. « J'en rêve... » soufflais-je sur le même ton, l'idée de pouvoir ouvrir les yeux chaque matin pour apercevoir sa bouille me plaisant fortement. C'était un peu déjà le cas depuis plusieurs années, ayant une photo de nous tous sur ma table de chevet, le sourire de Jim étant la première chose sur laquelle je posais les yeux en me réveillant, quand ce n'était pas sur mon jumeau qui était venu chercher du réconfort après un cauchemar. Je réalise alors que le dernier homme contre lequel je me sois réveillé et qui ne soit pas Helios était mon géant, après une nuit passée sur le canapé. Et encore, ce n'était pas vraiment pareil, parce que nous n'avions pas eu conscience de nous endormir, c'était involontaire. Mon Dieu, le dernier homme serait-il mon ex ? Cette idée me débecte et je la chasse bien rapidement de mon esprit en serrant un peu plus Jim dans mes bras.
Je sens quelques reliefs sur la peau de son dos et rougis à l'idée de pouvoir constater ce qui s'était passé la nuit dernière. Je l'avais griffé un peu trop fort, c'était plus que certain vu la sensation que j'avais sous les doigts, priant pour qu'il n'ait pas mal une fois l'euphorie de l'acte passée. J'ouvre la bouche pour lui demander mais les lèvres de Jim viennent se coller aux miennes, la fraîcheur de ses piercings me faisant péter les plombs de bon matin ! Je mets autant de tendresse que lui au début, intensifiant notre échange alors qu'il se presse contre moi, ce réveil étant bien plus plaisant que la voix de mon frère, je dois bien l'avouer. « Si je peux t'être utile, tu m'en vois ravie. » riais-je de sa remarque qui me plaît beaucoup.
J'ai toujours adoré me retrouver dans les bras d'un homme de la sorte, son corps chaud et rassurant contre le mien, de tendres baisers qui n'en finissent plus, tout l'amour qu'il peut y avoir résonnant dans mon âme. Et encore ! Je crois que je n'avais encore jamais connu le véritable amour avant aujourd'hui, tant mon cœur dansait dans ma poitrine, c'était incroyable comme sensation ! Des années que je l'attendais cet homme, que je l'observais de loin en priant pour qu'un jour il me voit, moi, la jeune femme pleine de désirs, et non plus la petite fille qu'il avait rencontrée dix ans plus tôt. Croiser son regard doré ce matin et y découvrir tout ce dont j'avais rêvé depuis l'adolescence me rendait toute chose, mais je refusais de pleurer à nouveau, il allait finir par croire que j'avais une problème ! Au lieu de ça, je plonge mes yeux dans les siens en souriant, m'imprégnant de tout cet amour avant de me saisir de ses lèvres.
Je sens ses mains qui descendent jusqu'à ma cuisse, remonte en frôlant mes fesses nues, tandis que les miennes fourrage ses cheveux, me plaquant un peu plus contre lui comme pour ne faire qu'un. C'est dingue à quel point je peux aimer cette proximité, embrassant mon beau tatoué jusqu’à ne plus en pouvoir, capturant sa lèvre inférieur pour jouer avec son piercing de ma langue, la sensation étant tellement incroyable que j'en frissonnais autant que lui. Je me détache, les joues rosies d'émotion, me rendant compte que ma jambe s'est glissée entre les siennes, cuisse contre cuisse, tout près de son vigueur matinale. Je reprends mon souffle en détaillant son visage, laissant mes yeux descendre jusqu'à sa nuque tatouée, jusque sur son épaule où je vois une trace rouge, que je touche du bout des doigts. « Oh... Tu n'as pas mal, ça va ? J'ose pas voir l'état de ton dos. » Je ris de moi et ma sauvagerie, alors que je suis loin d'être en reste puisque je n'ai qu'à baisser les yeux sur ma propre personne pour constater cette énorme marque de dent au-dessus de ma poitrine. De vraies bêtes sauvages ma parole !
Le silence envahit la pièce durant plusieurs minutes durant lesquelles nous nous regardons, ponctués de quelques baisers et caresses chastes. « Tu es tellement beau... » Je ne pouvais pas me retenir de le lui dire, je l'avais trop fait ces dernières années alors que je mourrais d'envie de lui dire à quel point il m'attirait. Je lui avais dit plusieurs fois cet été qu'il était canon, mais il ne semblait pas l'entendre, alors que ce n'était que pure vérité. « J'peux faire une photo pour immortaliser ce moment ce notre premier réveil ensemble ? » Je voulais capturer cet instant pour le conserver pour toujours, l'avoir toujours avec moi. Ok, ce serait certainement un truc que Helios et mon crew allait voir à un moment donné, mais ça j'y peux rien, hein ! Surtout avec Helios qui connaît mon code et ne se gêne pas pour utiliser mon portable, tout autant que je le fais. On fouille pas, on s'assure que tout aille bien, c'est différent !
Sujet: Re: They say that love is forever, your forever is all that I need ¤ ft. Jim Mar 21 Nov 2023 - 21:28
They say that love is forever, your forever is all that I need. feat. @Astoria Talis
- Moi aussi, j'ai passé une des meilleures nuits de ma vie.
Et ce n'est pas peu dire, déjà hier soir, c'était juste... je n'ai même pas les mots, je ne saurais pas comment décrire tout ce qu'il s'est passé. Les quelques mots qui me viennent sont intense, doux, passionné, mais j'ai la sensation qu'ils sont bien en dessous de la réalité... Je n'aurais pas pensé pourvoir me sentir aussi à l'aise avec quelqu'un, comme si tout avait été complètement naturel. Chaque geste, chaque mouvement, chaque soupir, je me suis juste laissé porter par cet instant, sans rien d'autre en tête que ce qui se déroulait sur mes draps.
Et ensuite, je crois bien ne jamais m’être endormi aussi vite. Je sais que j'ai toujours mieux dormi en n'étant pas seul sous ma couette, déjà petit je courais dans la chambre de ma mère parce que je ne voulais pas être tout seul. Mais même en sachant ça, je ne me suis jamais senti aussi bien qu'avec Astoria dans mes bras, je m'en étais plus ou moins aperçu cette fameuse nuit ou on s'était tous les deux endormis dans ce canapé, mais j'en ai maintenant le cœur net, elle m'apaise bien plus que tout ce que j'ai pu tester avant.
Je viens coller mon nez dans le creux de son cou, bien trop heureux de me retrouver ici avec elle. Les caresses de ses doigts dans mon dos me font frissonner, un peu plus forts quand ils passent sur certaines zones plus sensibles, une très légère brûlure se fait ressentir et me remet en tête les actes quelque peu sauvages de ma copine pendant la nuit, m'arrachant un sourire. Moi qui espérais que ça ne se voit plus vraiment ce matin... il faut croire que c'est raté.
A présent, le souvenir de son frère qui nous réveille en hurlant maintenant bien loin dans mon esprit. Tout comme mes colocataires, qui doivent être dans le salon à prendre un café, d’ailleurs Maia risque de nous incendier pour le bruit de cette nuit, tant pis ça valait largement le coup. Nan la tout de suite, je m'en moque complètement, je ne veux pas bouger de ses bras et voudrais que tous les jours commencent comme ça. J'en ai même encore plus envie quand je t'entends me dire qu'elle aussi est de cet avis.
Un grand sourire naît sur mes lèvres et j'ai envie de l'embrasser encore. Je dépose quelques bisous dans son cou et remonte jusqu’à sa bouche pour venir l'embrasser tendrement. J'en profite pour jeter un rapide coup d’œil à mon réveil et vois qu'il n'est pas si tard que ça, c'est parfait, on n'est pas obligé de se lever tout de suite. Je rabats la couette un peu plus haut sur nos corps pour consolider notre petite bulle, maintenant bien réveillée, sans avoir eu besoin de café, alors je viens m'emparer de ses lèvres encore et encore, devenant un peu plus accro à chaque baiser. Je verbalise ma pensée, ce qui la fait rire, et sa réponse me fait rire à son tour.
Astoria répond à mes baisers, avec un peu plus de passion encore, mes mains glissent le long de son corps, ses côtes, ses cuisses, ses fesses... Elle glisse un peu plus sur moi pour mon plus grand bonheur, ses mains venant s'agripper à mes cheveux. Je caresse son dos avec douceur, profitant de la sentir se serrer un peu plus fort contre moi pour l'entourer de mes bras, elle attrape ma lèvre inférieure et joue à faire glisser sa langue sur mes piercings. Je frissonne sous ses gestes et m'agrippe à sa taille.
Elle se détache de moi, les joues rouges, une intensité débordante dans le regard. Mon Dieu, qu'elle est belle à cet instant. Je viens mordre ce piercing avec lequel elle jouait quelques secondes plus tôt, en détaillant son visage, tout en elle me rend dingue. Ses yeux quittent les miens pour venir se poser sur mon épaule, je sens que ses doigts viennent s'y déposer également. Elle me demande si ça fait mal, mince je n'avais pas vraiment fait attention à celle-là. Je viens poser ma main sur ses doigts, pour voir au toucher jusqu’où remonte cette griffure que je ne peux pas voir. Ce n'est pas vraiment douloureux, enfin si, ça chauffe un peu s'il y a un contact, mais ça ne fait pas si mal que ça. J'y trouve même un petit côté excitant, mais ça, c'est une autre histoire.
- Non ne t'en fais pas, c'est loin d'être un mauvais souvenir. Quant à mon dos... ou mon cul d'ailleurs, du peu que j'ai vu dans le miroir hier soir, on peut dire que tu ne m’as pas loupé. Je ris quelques secondes avant de reprendre pour la taquiner, glissant un de mes doigts sur l'emprunte de dents que j'ai laissé sur le haut de sa poitrine. Et puis... vu ce que je vois là... on peut dire que qu'on est quittes, non ?
Je ris en déposant un baiser sur le bout de son nez glissant en main dans ses cheveux pour les remettre en place, perdant mes yeux dans l’océan des siens. Je pourrais passer ma vie à la regarder comme ça... depuis quand est-ce que je suis aussi sentimental, moi ? Je n'en sais rien, mais ça me fait du bien, j'ai l'impression d'avoir enlevé un énorme poids de sur ma poitrine. Avec le sourire aux lèvres, mes yeux se posent un peu plus bas sur elle, profitant de la vue de sa poitrine collée contre la mienne. C'est à ce moment-là que je réalise qu'à aucun moment, je ne lui ai pas demandé si les morsures la dérangeaient ou pas... mince. Mon doigt vient caresser cette marque toujours visible.
- Et toi ? Ca va ? Ça te fait pas mal ? Je me suis peut-être un peu emballé aussi... Est-ce que... est-ce que ça te gêne ? Si t'aimes pas ça, dis-le-moi... je ferais en sorte de ne pas recommencer.
On est restés comme ça quelques minutes, à se regarder dans les yeux, s'embrasser doucement, ou se papouiller. Ce n'est pas un silence lourd ou gênant, juste un moment de calme et de tendresse. Elle brise ce silence, et me fait rougir comme jamais. Je n'ai pas l'habitude d'entendre ce genre de mots pour parler de moi, et j'ai du coup bien du mal à l'accepter. J'ai toujours eu beaucoup de mal avec mon apparence physique ou mon visage... peut être par ce qu'on m'a toujours répété que je ressemble à mon connard de père. Je trouve que j'ai un gros nez, le visage un peu trop fin et long... mais je reconnais que j'aime bien mes yeux, et je trouve que j'ai plutôt un joli cul, ça compense non ? Bref, je me suis toujours trouvé très banal, par vraiment beau sans aller jusqu’à me trouver horrible non plus, les tatouages m'ont beaucoup aidé à aimer un peu plus mon corps.
Je viens cacher mon visage dans son cou, souriant comme un idiot contre sa peau, peinant à croire qu'elle me trouve beau. Visiblement je vais devoir m'y faire... ce n'est pas la première fois qu'elle insinue que je suis à son goût depuis cet été... moi qui prenais ça pour un compliment rendu après que je lui ai dit la même chose il semblerait que j'ai fait fausse route. Je me cache un peu plus dans ses cheveux de gêne et je réponds tout bas à son oreille.
- Hum... Dis pas de bêtises, c'est toi qui es magnifique Sweetheart.
Je viens déposer quelques bisous dans son cou, m'amusant à chatouiller un peu le bas de son oreille pour la faire rire, je la serre un peu plus dans mes bras et caresse doucement son dos le long de sa colonne vertébrale. Elle m'enlace aussi, ses mains glissent doucement dans mes cheveux et sur ma nuque. Elle bouge un peu pour me regarder, me demande si je suis d'accord pour qu'elle prenne un photo de nous deux à cet instant. Sa demande me prend un peu de cours... quand elle veut prendre des photos d'habitudes, elle ne demande pas l'autorisation et les trois quarts du temps, je fais l'idiot dessus... encore une fois ma bouche s'ouvre avant que je n'aie le temps de réfléchir.
- Euh.. Ouais, vas-y si tu veux.
Elle se penche pour saisir son portable avec un petit couinement tout content qui me fait fondre. Elle tend son téléphone en avant pour nous photographier tous les deux, je cache de nouveau ma tête dans son cou, par trop fin de l'idée de ma tronche en gros plan sur son écran, pour la faire rire, je glisse ses cheveux sur ma tête pour me cacher encore plus, elle râle en riant.
- Bah quoi ? Elle marche bien ta technique, je ferais bien pareil, mais mes cheveux ne sont pas assez longs.
Je ris avec elle en l'entendant toujours prendre des photos, je sors mon visage de sa cachette pour venir déposer un bisou sur sa joue, une autre photo est prise, et encore quelques autres quand je viens l'embrasser. Elle finit par laisser tomber son téléphone, se concentrant sur mon baiser plus que sur ses photos. Je finis par me détacher d'elle, elle reprend alors son portable pour regarder les quelques clichés, je colle ma tête à son épaule pour voir un peu ce que ça donne. Comme je devais m'y attendre, elle rayonne dessus, elle est magnifique. Celle ou je lui fais un bisou sur la joue est sans doute ma préférée... elle rit, les yeux pétillants, et je tourne suffisamment la tête pour que je ne me voie pas trop.
- Dis... tu veux bien me les envoyer ? Au moins celle-là ? Tu es sublime.
Elle accède à ma demande et vient m'embrasser de nouveau. C'est moi qui viens rompre notre baiser cette fois-ci en entendant une porte claquer au rez-de-chaussée. Sans doute Zepp qui sort ? Je n'ai aucune idée de pourquoi, mais j’entends sa moto démarrer dans l'allée.
- Tiens, il va faire un tour ? Il est quelle heure ?
J'attrape mon téléphone pour regarder l'heure, mais je me stoppe en regardant les photos que j'ai reçues, si je pouvais, l'une d'elles finirait en fond d'écran, mais ça serait trop risqué pour le moment. Bon à la base, je voulais voir l'heure, zut, il est déjà onze heures... on va peut-être se lever à un moment quand même. Surtout que j'ai bien envie d'une douche, ou d'un bain, mais ça je ne vais pas avoir le temps... enfin je le prendrai bien si Jelly veut venir avec moi... mais il ne faudrait pas que Zepp revienne trop vite du coup.
- Il commence à être tard... j'ai besoin d'une bonne douche avant d'aller manger, est-ce que... tu veux venir avec moi ?
Sujet: Re: They say that love is forever, your forever is all that I need ¤ ft. Jim Mer 22 Nov 2023 - 20:21
James Dean & Audrey Hepburn SWSclickAstoria & Jim xxx« They say that love is forever, your forever is all that I need. » Croiser le visage de Jim le matin est la chose la plus incroyable qui soit, j'en avais tellement rêvé que j'avais encore du mal à me dire que tout cela était réel. Les moments de la nuit passée me reviennent en tête et avec eux cette sensation de plénitude qui m'avait envahi au moment de m'endormir, heureuse et sereine, me sentant aimé comme jamais. Je souhaitais que cela ne s'arrête pas, il était mon rayon de soleil, lui et ses yeux dorés qui me faisaient craquer depuis toujours. Je l'embrasse encore et encore, le goût de ses lèvres me rendant folle, encore mieux que ce que j'aurais pu imaginer. Tout était bien plus intense que dans mes songes, qui allaient être vraiment plus torrides maintenant que j'avais fait l'expérience d'une nuit dans les bras de mon géant. Et j'allais pouvoir en vivre d'autres, parce que nous n'étions pas juste des étoiles filantes, nous voulions la même chose, une relation amoureuse, nous unir et avancer ensemble, voir ce que l'avenir nous réservait.
Il y aurait bien sûr quelques complications, comme l'avait souligné Jim, mon frère aîné étant le plus gros problème qui soit au vu de sa capacité naturelle à faire tout un plat de tout... Ok, j'étais comme ça aussi, par héritage familiale hein, mais j'espérais qu'il ne m'en veuille pas trop d'avoir osé concrétiser ce béguin que j'avais depuis l'adolescence et qu'il avait remarqué à un moment donné, pensant sans doute qu'il était parti... Ache m'adorait, mais il avait été presque un peu soulagé de me voir sortir avec des garçons de mon âge, laissant ce crush idiot que j'avais eu pour son meilleur ami, mais s'il savait tout ce qui envahit mon cœur et à quel point la flamme avait grandi en moi depuis toutes ces années... Seul mon jumeau comprenait l'étendue de mes sentiments, mes yeux brillants de bonheur à chaque bonbon échangé, mes larmes de crocodile lorsque le guitariste était en couple ou fréquentait certaines personnes qui l'éloignait de moi... C'était beaucoup à gérer pour moi et j'étais soulagé de partager mon cœur avec Helios, qui parvenait à ôter une partie de tout ce que je ressentais pour alléger mon esprit et mon cœur, pour me rassurer et m'aider à aller mieux. Il tentait toujours de me dire que Jim était trop vieux pour moi et que je devais chercher dans mon cercle bien qu'il ne tolère pas vraiment que nos amis – les siens surtout – puissent s'approcher trop près de ma personne. Mais il détournait l'attention de l'objet de mes désirs, jusqu'à cet été où mes sentiments s'étaient intensifiés au point que nous avions eu de beaux moments... Toujours coupé par nos proches d'ailleurs, quand nous étions bien trop près pour ne pas succomber... C'était presque comme si Helios avait senti quelque chose et rentrait pile au moment où un baiser aurait pu se faire...
Aujourd'hui, plus rien ne nous arrêtait, ce baiser avait eu lieu samedi soir, sur un air de musique pleine de passion que j'avais composé pour mon géant, pour qu'il sache à quel point il était important pour moi, centre de mon univers là où jusqu'à présent, seul mon jumeau gravitait. J'offrais une énorme partie de mon cœur à Jim, sans qu'il ne réalise à quel point il ne me restait rien pour me protéger, moi. Mon cœur et mon corps lui étaient dévoués et notre première nuit ensemble prouvait la force de ce que je ressentais... Avec un peu trop d'intensité, car je me rendis compte des marques que j'avais laissé sur sa peau, son dos parsemé de reliefs que j'imaginais aussi gonflés et rouges que les lignes de son épaule que je caressais en grimaçant. Il n'avait pas mal pourtant, de ses dires, et ça me rassurait un peu. Je ne l'avais pas loupé, oui, c'était bien le mot ! Je ris en laissant mes cheveux retomber un peu devant mes yeux. Je rougis encore plus lorsque mon petit ami me confia avoir pu apercevoir dans le miroir le reste de son corps et je me mordis la lèvre. « Mon Dieu ! Je... J'ai pas les mots, là, c'était intense... »
Et je n'étais pas en reste au vu de l'énorme marque de dent qui trônait fièrement sur ma poitrine. Je riais de la situation, nous étions des animaux sauvages ! Et encore, je savais que je pouvais être pire, que j'étais capable de le plaquer contre un mur au moindre contact de sa part, de planter mes ongles encore plus profondément dans sa peau, de le mordre presque jusqu'au sang sans aucun doute, tant je ne faisais pas les choses à moitié dans l'euphorie de la passion. J'avais déjà connu ça une fois et avais un peu refroidi mon ex avec ma façon d'aimer, mais Jim semblait différent, il avait l'air aussi excessif que moi dans une relation amoureuse/charnelle. Alors non, ça ne me dérangeait pas qu'il me morde. Je n'avais pas connu plus que quelques suçons, cette marque d'appartenance me rendant bien trop fière en général, me sentant aimée. Quand j'avais quelqu'un dans la peau, c'était fort et je savais que pour Jim, je serais capable de me faire tatouer son nom en lettre majuscules sur tout mon corps tant je voulais hurler au monde entier mon adoration pour cet homme... Mais restons-en aux griffures pour l'instant, ce serait dommage d'aller trop loin tout de suite et de le faire flipper... Il était si touchant, si doux et prévenant, sa manière de s'assurer de mon attrait pour ses morsures me touchaient et je me souvenais ce notre nuit une nouvelle fois, laissant de côté la sauvagerie pour penser à ses mots, cherchant à avoir mon consentement dans tout ce qu'il faisait. Je souris, caressant sa joue de mon pouce avec tendresse. « Ça picote un peu, mais je survivrai. J'adore ça, c'est la marque de ton amour pour moi, ça me rend heureuse... »
Ouais, j'étais un peu cinglée en fait... Je l'embrasse à nouveau, avec toute la tendresse et la passion du monde, pour qu'il sente la puissance de mes sentiments, bien trop fort pour être contenu, ayant dix ans à rattraper tout de même ! Quand on se retient aussi longtemps, ça finit par exploser dans tous les sens et j'étais en train de le faire, me laissant emporter alors qu'il m'avait dit de ne jamais plus me retenir de l'aimer et de le lui faire savoir. C'est peut-être pour ça que nous nous étions dit « je t'aime » aussi rapidement, parce que c'était tellement évident que pourquoi le garder pour un moment plus approprié si nous le pensions sincèrement au bout de deux minutes de concrétisation ?
Mes yeux dans les siens, entre deux baisers, je souffle à Jim que je le trouve beau et sa réaction fait s'envoler des papillons dans mon estomac. Il enfouit son visage dans ma tignasse et ça me fait rire, lui si peu habitué à ce genre de compliment. Je lui ai pourtant dit plusieurs fois qu'il l'était, il ne le prenait jamais au sérieux pourtant, manquant très certainement de confiance en lui sans que je comprenne. Moi, j'avais conscience de mon apparence physique, adorant ma plastique la majorité du temps, bien que j'ai aussi ces moments où je me sens ballonnée, moche et où rien ne me plaît. Dans l'ensemble, j'arrive à trouver au moins une chose qui me fait sourire pour me redonner le moral, en essayant de ne pas toujours dire mes yeux pour varier un peu. « Chhhttt, c'est pas des bétises. » soufflais-je en venant embrasser sa temps qui m'est seulement accessible dans cette position qu'il a, perdu dans MA cachette à moi !
J'ai tellement envie de lui montrer ce que je vois, tout autant que de conserver ce premier souvenir de ce « nous » que nous construisons aujourd'hui, en espérant qu'il ne disparaisse jamais. J'attrape mon portable en couinant comme une gamine qui vient de voir le père Noël et revient vite près de lui pour le mitrailler, ignorant les notifications qui sont apparues durant la nuit et qu'il va falloir ouvrir pour ne pas me faire harceler par mes proches... Bref ! Instant photoshoot ! Portrait paysage, en biais, tout va y passer et dès les deux premiers clichés, Jim prend mes cheveux pour s'en faire une cabane. « Hey ! S'pas du jeu ! » grognais-je en me moquant de lui. « C'est ma technique à moi, tu peux pas copier ! » fis-je, amusée d'autant de timidité de la part du tatoué, lui toujours exubérant, faisant plein de grimaces, comme sur les photos de la fête foraine dont une très jolie de nous plein de cannelle me servait de photo de contact pour Jim. Ce dernier sort de sa cachette comme une petite souris timide qui vient m'embrasser la joue et j'affiche une moue émue alors que j'appuyais sur le bouton de l'appareil photo. Mes yeux brillent de bonheur et j'en redemande mon amoureux ne se faisant pas prier pour revenir à la charge, attrapant mes lèvres. Il est beau dans le miroir de mon téléphone et j'en lâche rapidement mon téléphone pour répondre à son baiser, mes bras autour de son cou pour rester collée à lui.
On se détache en souriant comme des collégiennes qui viennent de voir un film coquin et je m'enfonce un peu plus dans l'oreiller, le guitariste sur mon épaule. Les photos prisent sont splendides, j'adore son sourire, il me fait fondre comme neige au soleil et j'échappe un soupir, ravie qu'il soit pour moi... « Oui, je te fais ça de suite ! Celle-là ? Moi j'adore celle-là, on est trop beaux ! Ton sourire... Bordel que je t'aime ! » Mon corps est parcouru d'un frisson dès que je lui dit ça et je sais qu'il le ressent, le tremblement m'ayant surpris moi-même par son intensité. Il me fait de l'effet, j'y peux rien !
Je reviens plaquer mes lèvres contre les siennes avec un large sourire, à moitié vautrée sur lui, ma poitrine contre son torse chaud et doux. J'avais tellement envie d'être sienne... Mais un bruit en bas nous coupa dans notre élan, le ronron d'Abigail se faisant entendre sous nos pieds. J'en avais presque oublié que la chambre de Jim était au-dessus du garage et donnait sur l'allée devant la maison. Zeppelin venait de quitter la coloc, faisant s'inquiéter mon compagnon de l'heure qu'il pouvait être. « Il à l'air de pas faire moche, il en profite... » Et il avait bien raison, la météo allait tourner rapidement avec l'hiver qui s'installerait bientôt. Ça ne nous aidait pas à savoir l'heure, mais ça devait bien être avancé depuis le temps que nous étions réveillé et en effet, lorsque nous regardons nos portables, je constate qu'il est onze heures passée. Et je vois aussi trois messages de mon jumeau, entre autre...
La voix de Jim me sort de ma rêverie, il me propose d'aller prendre une douche avec lui. Mon cerveau de met en Error404 et je l'observe en clignant des yeux plusieurs fois. J'ai l'air sûrement un peu conne de buguer comme ça, mais tout un tas de trucs me passent par la tête, je l'imagine debout devant moi, dans le plus simple appareil, l'eau coulant sur son corps tatoué qui me donne des bouffées de chaleur, ses cheveux collés au visage, ses bras autour de moi. J'ai déjà fait un rêve comme ça je crois bien... Aller Jelly, on bouge ! Je me baffe mentalement pour lui répondre, les joues en feu. « Bien sûr ! Euh... je... Oui, ça me plairait bien. » Mes premiers mots étaient sortis un peu précipitamment et j'avais tenté de me rattraper, mais je me sentais encore plus bête, au point de venir cacher mon visage entre son bras et l'oreille, mes cheveux retombant devant les yeux. Je ris nerveusement. « Te moque pas hein... C'est tellement surréaliste de t'entendre me proposer des trucs comme ça pour de vrai... Je... J'adore. » dis-je d'une voix étouffée dans ma cachette.
Quelques câlins et bisous plus tard, nous finissons par bouger du lit. Je répondrais à Helios plus tard, je suis trop perturbée là. Je récupère le T-Shirt qui avait fait tomber Jim et l'enfile, faisant sortir mes cheveux du col dans un geste digne d'une publicité. Mon sac est par terre, j'en sors une brosse et un chouchou, histoire de démêler tout ça pour partir à la douche. Je sais que mon géant m'observe, je le vois dans le miroir et je souris tout en faisant mon chignon. « Je vais aller piquer des affaires à Maia, j'te rejoins. » fis-je en prenant mon soutien-gorge et mon haut, venant l'embrasser avant de m'échapper d'un pas bien trop enjoué.
Je frappe, mais la bassiste ne semble pas être présente, ce qui m'arrange un peu je dois dire, parce que je me rends compte de la proximité de leurs deux portes et je grimace. Comme elle me l'a indiqué la veille, j'ouvre ses tiroirs et attrape un bas, ainsi que quelque chose de plus chaud que mes collants, parce que de ce que je vois par la fenêtre, il à l'air de faire assez froid dehors. « Oh trop cute ! » m'exclamais-je en trouvant un pull vraiment trop beau qui irait bien pour rajouter sur mon haut de la veille. J'adore vraiment le style de Maia, on se complète bien et j'adore échanger des fringues avec elle, même si ce n'est pas aussi excitant que de voler les affaires de Jim... Ce T-shirt que je portais me plaisait beaucoup, bien que j'affectionnais particulièrement sa veste aussi, qui avait son odeur puisque portée récemment. Bon ! Il m'attend ! J'avoue me sentir un peu timide, mais nous avons vu nos corps nus déjà, alors tout devrait bien se passer même en plein jour.
J'entre dans la salle de bain des garçons après avoir frappé comme si quelqu'un d'autre pourrait être là, Jim est en train de mettre l'eau à température. Dos à moi, j'écarquille les yeux presque d'horreur en voyant son dos, portant ma main à ma bouche. « Oh putain ! Mais... Han la la, je suis un monstre. » dis-je en éclatant de rire, venant apposé mes mains sur sa peau striée par mes ongles, les marques descendants jusque sous son caleçon. « Mets pas l'eau trop chaude, chaton, tu vas le sentir passer. Je dépose mes affaires près des lavabos et retire mon T-shirt. Mon amoureux entre dans la baignoire et me tend la main pour m'aider et je ne me fais pas prier. On se retrouver là, nus de nouveau, lui si grand et moi semblant si frêle à côté. Mon regard accroche le sien quand il ferme le rideau et je viens poser mes mains sur son torse en me collant à lui, ses bras autour de mon corps. Je le sens tout entier, collé à moi et ça m'électrise, je n'en reviens vraiment pas de ce que je suis en train de vivre.
Sujet: Re: They say that love is forever, your forever is all that I need ¤ ft. Jim Jeu 23 Nov 2023 - 19:19
They say that love is forever, your forever is all that I need. feat. @Astoria Talis
Intense, le mot est juste encore une fois. Je ris un peu quand elle semble s'excuser encore à demi mot, l'en empêchant d'un baiser. Ho non ne t'excuse pas, la sauvagerie je connais, et j'adore ça. Je finis tout de même par m'inquiéter un peu de lui avoir fait mal ou peur, mais elle me rassure bien vite, venant caresser ma joue de son pouce. Je ferme les yeux et viens coller un peu plus mon visage contre sa main, déposant mes lèvres contre son pouce. Elle comprend mon comportement de la veille, et l'accepte même.
Je souris contre sa main, heureux qu'elle ne fuit pas et encore plus que ça la rende heureuse. Je suis comme ça... quand j'aime, je mords, ça a toujours été et je n'ai jamais compris pourquoi. Je fais en sorte de me contrôler la plupart du temps, m'en tenant à beaucoup de câlins, mais avec elle... ça avait été bien plus fort que moi. On se ressemble peut-être un peu plus que ce que je pensais finalement, l'un comme l'autre ne sommes pas sortables. De vraies bêtes sauvages. Je ris un peu plus à cette pensée et la verbalise tout près de son oreille.
- Si ça te rend heureuse, alors je ne pourrais pas l'être plus. Ma petite tigresse, tu peux marquer ton territoire autant que tu le souhaites, il se pourrait que j'aime un peu trop ça.
Elle viens m'embrasser en riant à son tour, insufflant toujours plus de sentiments dans ses baisers, qui me rendent accro un peu plus à chaque seconde passée contre ses lèvres. Comment est-ce que j'ai pu penser avoir trouvé la bonne personne avant elle ? Cette intensité n'a absolument rien à voir avec ce que je pensais être le vrai amour plus tôt dans ma vie. Cette sensation d'être complet, que plus rien ne peut nous atteindre, que tout est évident. Bien-sur j'avais réellement eu des sentiments pour mes ex, mais c'était tellement en dessous de ce que je ressens avec Astoria. Un simple de ces regards me fait fondre instantanément, un seul contact m’électrise complètement, m’obligeant presque à la serrer contre moi tant j'ai besoin de l'avoir à mes côtés... Pourquoi est-ce que j'ai mis autant de temps à réaliser tout ça. Je suis vraiment aveugle, c'est fou.
Elle me tire de mes pensées alors que mes yeux sont toujours perdus dans les siens. La gêne me prend aux tripes, me poussant à aller me cacher dans son cou. Elle répète encore qu'elle me trouve beau et même si j'ai une bien piètre opinion de moi-même, ça me rend heureux. Se sentir beau dans le regard de la personne qu'on aime, ça n'a aucun prix. Elle est tellement bien plus belle que moi... je ne comprends toujours pas comment c'est possible qu'elle me trouve à sa hauteur, mais je ne vais certainement pas m'en plaindre. Je lui dis que c'est elle qui sublime, elle envoie balader ma remarque, me disant que ce ne sont pas des bêtises. Je la sens déposer un baiser sur ma tempe.
Elle me propose un shooting photo improvisé, je ne sais pas vraiment pourquoi j'ai dit oui, mais je l'ai fait. Ça a l'air de la rendre tellement heureuse, je peux bien faire un petit effort non ? Et puis, elle est sur les photos, elle aussi,, ça sauvera amplement les apparences. Elle se détache de moi pour mieux revenir avec son téléphone en main. Dès les premiers sons significatifs qui m'indiquent que les clichés sont faits, je viens cacher ma tête sous ses cheveux, j'avais dit un « petit » effort, je peux bien la taquiner un peu. Sa réaction ne tarde pas à se faire entendre et me fait rire de plus belle. Je dépose un bisou dans son cou avant de sortir ma tête de ses cheveux, venant déposer un baiser sur sa joue. Elle semble en redemander, mon cœur bat un peu plus fort à la vue de son sourire alors je viens l'embrasser, encore et encore, jusqu'à ce qu'elle lâche mon téléphone pour venir répondre à mon appel. On finit par se séparer pour reprendre un peu d'air, Astoria se décale sur l'oreille, et je viens reposer ma tête contre son épaule, mes bras toujours autour d'elle. Nous regardons les quelques photos prises quelques instants plutôt, un grand sourire aux lèvres, riant parfois de certaines qui sont floues. Je lui demande de m'en envoyer au moins une, mais telle que je la connais elle va m'envoyer toutes celles qu'elle trouve bien. Elle accepte, me disant qu'on est beaux tous les deux. Je réponds en déposant une nouvelle fois mes lèvres dans son cou. Je sens son corps être traversé d'un violent frisson qui vient se finir sous mes doigts pour en déclencher un au moins tout aussi intense chez moi.
- C'est vrai qu'on est beaux comme ça... c'est toi qui me fais sourire, tu sais ? Je t'aime.
Elle m'embrasse à nouveau, roulant un peu sur moi, réveillant quelques instincts au passage. Une de mes mains trouve un chemin tout naturel vers sa hanche pendant que l'autre vient se perdre dans ses cheveux. Et c'est le bruit d'Abigail qui me fait prendre conscience que nous ne sommes pas seuls pour le moment... enfin presque puisque mon colocataire semble partir faire une petite balade à moto. Je réalise avec les mots d'Astoria qu'il doit être un peu plus tard que ce que je pensais, je vois le soleil filtrer à travers mes volets, il semble déjà bien haut.
Effectivement, il est un peu plus de onze heures, je souris en regardant de nouveau les photos envoyées par ma petite amie, c'est vrai qu'on est beau dessus, mais ce qui attire tout de suite mon regard, c'est son sourire. Elle semble radieuse, lumineuse, et je ne peux que me sentir fier de faire partie de ce qui lui donne ce sourire-là. Je pose mon téléphone et tourne la tête vers elle pour la voir sur le sien, réalisant que nous allons devoir briser notre petite bulle pour aller sociabiliser avec mes colocataires qui nous attendent en bas. C'est tout naturellement que je viens lui proposer de venir prendre une douche avec moi... réalisant ce que je disais au moment même où je prononçais ces mots.
Elle plante totalement, me fixant avec de grands yeux écarquillés, me faisant douter un peu de ma proposition, mince, c'est trop tôt ? J'allais lui dire que ce n'était pas grave que c’était juste une proposition, pas de quoi se stresser, mais je la vois cligner des yeux plusieurs fois, comme pour se reconnecter à la réalité. Elle me dit que ça la tente bien de venir avec moi, et ça me fait sourire tant sa réponse est mal assurée. Elle tente de rester cool, et je trouve ça absolument trop mignon ! Elle vient cacher son visage contre moi, me faisant rire à présent, j’entends son rire se mêler au mien à mesure qu'elle se justifie.
- Jamais je n'oserais me moquer voyons ! Je viens doucement décaler ses cheveux de devant ses yeux pour déposer un bisou sur le bout de son nez. Tu es beaucoup trop mignonne.
On est restés comme ça quelques minutes à se faire des papouilles et des bisous, avant que je me lève et entraîne la jeune femme après moi. Elle récupère le t-shirt qu'elle portait hier soir et l’enfile, faisant bouger ses cheveux en les sortant du col, pour pouvoir les brosser. Elle est là, dos à moi pour se voir dans le miroir qui est au mur dans l'entrée de ma chambre, et moi je reste derrière elle, les bras croisés sur le torse à la bouffée littéralement des yeux. Elle est vraiment là, avec moi, elle m'a vraiment avoué ses sentiments, tous ses sentiments, alors j'ai fait de même et on a vraiment couché ensemble hier soir. Absolument, rien ne pourra gâcher cette journée, tant elle commence sublimement bien. Elle me sourit dans le miroir, attrape quelques uns de ses vêtements de la veille et vient m'embrasser avant de partir dans la chambre de ma colocataire pour lui voler de quoi finir de s'habiller.
Je sors à mon tour de ma chambre pour rejoindre la salle de bains. Je vais faire un rapide tour aux toilettes pour soulager ma vessie et vais ensuite me laver les mains. Je me fixe quelques minutes dans le miroir, en profitant pour démêler mes cheveux également. Je ne prends pas la peine de les attacher, de toute façon je me connais ils vont finir trempés, alors tant pis, autant que je les lave. Je mets un petit coup d'eau dans le fond de la baignoire pour enlever les quelques cheveux qui aurait pu y rester et monte un peu la température de l'eau pour lui laisser le temps de chauffer. Je teste au niveau du bras quand je vois de la vapeur s’envoler dans l'air. L'eau est bien chaude, c'est parfait.
Astoria toque à la porte derrière moi, comme si ça pouvait me déranger qu'elle entre comme bon lui semble. Je souris en l'entendant entrer et me met à rire quand je l'entends s'exclamer sur mon dos. Elle y pose ses mains, suivant les marques qui descendent toujours plus bas vers mes reins. La différence entre la température de mon corps encore échauffée par ses attaques et ses doigts plus frais me fait frissonner fortement. Je me mords un peu la lèvre, restant dos à elle pour baisser un peu le thermostat, ce qu'elle dit n'est pas bête, je fixe la douchette à sa place avant de lui répondre.
- Ouais peut être, mais tu es mon petit monstre à moi, et je sais que je suis pire alors t'as rien à craindre. Pour la température de l'eau, tu n’as pas torts, je n'avais pas pensé à ça.
Je finis par enlever mon caleçon et entrer dans ma baignoire. Je me glisse sous l'eau et soupire un peu fortement en sentant la chaleur de l'eau courir sur mon corps. Je m'attendais à pire pour mon dos, ça va, c'est supportable. J'espère que mes morsures ne lui feront pas trop mal non plus. Je me tourne vers ma copine qui vient, elle aussi, de se déshabiller, et lui tend la main pour qu'elle me rejoigne, un grand sourire aux lèvres tant elle est belle. Elle me rejoint bien vite et je referme le rideau de douche autour de nous pour ne pas mettre de flotte absolument partout. Elle plonge ses grands yeux bleus dans les miens et vient poser ses mains sur mon torse pendant que je glisse mes bras autour de ses épaules. Je viens l'embrasser plusieurs fois, cherchant le contact de sa langue avec la mienne, profitant des sensations de ses caresses et de l'eau chaude mêlée l'une à l'autre. Je laisse mes mains courir le long de son dos doucement en réponse aux siennes. Je me détache et attrape deux morceaux d'un bloc de savon, je lui en tends un avant de lancer.
- Finalement, ce n'est pas dit qu'une douche à deux nous fasse gagner du temps. Ca vas la température de l'eau ? Ça te fait pas mal ? Je marque une petite pause avant de lui proposer de l'aider à se nettoyer. Tu veux que je te lave le dos ?
Elle se retourne et je passe doucement le savon sur elle, profitant de sa nuque dégagée pour y déposer également quelques baisers, je fais glisser mes mains un peu partout jusqu'à ce que je remarque quelques tracés d'encre dissimulés sous son bras, juste à côté de son sein droit. Je regarde d'un peu plus près en fait une petite moue en reconnaissant le motif. Il est très beau je ne dis pas... notre tatoueuse, maintenant que je suis quasiment certain que c'est elle qui l'a fait aussi, travaille incroyablement bien, mais cette signification me fera sans doute toujours un peu tiquer. Je fais un peu glisser mes doigts dessus, comme si ça suffirait à la protéger de ce choix que je ne comprends pas vraiment.
- Tiens, Je n'avais pas fait gaffe à celui-là. Tu ne m'en voudras pas j'espère, mais même s'il est très beau, ce n'est pas mon préféré sur toi. Mes doigt en dessinent les contours alors que le silence s'installe, prenant encore plus conscience que ma petite amies fait partie des Southside Serpents. Je sais bien que c'est peine perdue de te faire changer d'avis… Mais je ne peux pas m'empêcher de m'inquiéter pour toi.
Je viens déposer mes lèvres sur son épaule et l'enlace tendrement pour lui faire comprendre que je suis sincère, que je voudrais seulement qu'elle soit en sécurité. On reste comme ça quelques secondes sous l'eau pendant qu'elle tente de me faire comprendre son choix, avant que je me détache un peu d'elle pour me savonner aussi le corps pendant qu'elle finit de son côté. Elle finit par se retourner vers moi... semblant vouloir me donner le même traitement. Je me tourne alors dos à elle, lui laissant le champ libre sur son œuvre.
Sujet: Re: They say that love is forever, your forever is all that I need ¤ ft. Jim Ven 24 Nov 2023 - 1:03
James Dean & Audrey Hepburn SWSclickAstoria & Jim xxx« They say that love is forever, your forever is all that I need. » Nous sommes deux tarés dans l'intimité, je ne m'en serais jamais douté et je prenais à peine la mesure de ce dont était capable mon petit ami, dont j'avais découvert un drôle de tiroir la veille au soir... Je n'avais pas eu le temps de détailler chaque objet empilé, mais ça m'intriguait grandement. J'avais bien tenté quelques trucs avec mes exs, mais pas de choses extrêmes, déjà certainement pas des morsures aussi bien marquées alors le reste ! C'était excitant de sentir la petite brûlure sous ses doigts, ce pincement qui contractait le muscle de ma cuisse lorsque je bougeais, ses dents imprimées de la même façon que sur ma poitrine.
Mais ce qui me rendait vraiment heureuse, c'était de pouvoir être avec lui, de pouvoir enfin lui exprimer l'étendue de mes sentiments et lui dire à quel point je le trouve beau sans rougir – enfin si quand même... J'aime le prendre en photo depuis toujours, bien que mon jumeau soit le plus doué pour ce job, j'ai une tonne de clichés pris en concert telle une fan absolue, Jim étant certainement plus présent sur ceux-ci que les autres de mes amis, je devais bien l'admettre... Il ne fallait vraiment pas qu'il tombe sur le dossier que j'avais dans mon téléphone ! Il souriait, là, mais il flipperait un peu de cette obsession presque maladive que j'avais pour sa belle gueule et ses bras tatoués... Même moi, ça me faisait flipper parfois ! Et je savais que ça énervait Helios aussi qui me demandait de nettoyer mon téléphone souvent pour ne garder que l'essentiel pour ne pas le surcharger... Mouais, l'essentiel... Je ne dirais même pas de combien le nombre « légal » de photos autorisées était dépassé...
Heureusement que les lèvres de Jim viennent chercher les miennes avec envie, ça coupe toute pensée intrusive, bien que mon cerveau vrille complètement, ayant envie de rattraper toutes ces années de frustration à chaque baiser offert. Alors quand l'idée d'une douche commune est énoncée, je ne peux pas refuser, c'est une occasion bien trop belle de se rapprocher un peu plus... Et je me sens incapable de m'éloigner de Jim de plus d'un mètre... Va falloir me décoller au pied de biche, rien à foutre ! Bon, trop d'emballement que j'ai tenté de rattraper, mais je suis tellement déstabilisée que je joue trop mal la décontraction, provoquant nos rires à tous les deux et beaucoup de nouveaux baisers qui font s'envoler mon cœur. Une petite voix dans ma tête me rappelle de respirer et il me faut vraiment beaucoup de volonté pour me séparer de Jim pour me lever. Si l'univers se résumait à cette chambre, je resterai là jusqu'à ma mort... On pourrait mettre un #DramaQueen oui, oui, j'assume tout à fait cette part de moi et je pense que Jim a l'habitude, entre Ache et moi, il a de quoi faire !
Je vais vite dans la chambre de Maia pour prendre ses affaires, elle qui savait très bien ce qui allait se passer hier dès que le batteur l'avait mis au courant... Tant qu'il n'y avait que lui, ça allait, parce que je ne pourrais clairement pas gérer le reste des Scarlet pour le moment, surtout pas mon aîné qui allait très certainement péter les plombs... Je voyais d'ici sa mine renfrognée, lui qui n'était déjà pas trop fan que nous squattions les répétitions quand nous étions gamins, Helios et moi, c'était pas pour supporter que je roule des pelles à son musicien ! Helios... Il fallait absolument que je lui envoie un message avant qu'il ne fasse débarquer les flics ! Dès que j'avais trouvé des vêtements qui me convenait pour la saison – et non plus pour faire décoller le taux de testostérone de mon géant – je repassais rapidement dans la chambre pour écrire à ma moitié, le rassurant que j'allais bien, que j'étais levé et avais passé la meilleure nuit de ma vie ! Promettant de tout lui raconter, je le laissais en disant que j'allais prendre une douche et manger un morceau. Un petit « je t'aime à l'infini » et il me pardonnerait sûrement de le déserter plus longtemps...
Je rejoins le beau brun dans la salle de bain, qui me faisait penser un peu à celle de la bassiste, si ce n'est quelques arrangements différents de sa suite parentale. Mais ce qui me frappait le plus n'était pas la décoration, mais bien l'homme qui se tenait dos à moi, penché vers la baignoire. Sa peau ressemblait à ce qu'aurait fait un animal dans un film d'horreur et d'accord, nous étions le 31 octobre, mais tout de même ! Je suis un monstre et lorsque je l'exprime, mon petit ami rit, un son merveilleux... « Pire que moi, hum ? Je sais pas si je dois avoir peur ou bien réclamer. » commentais-je en allant poser mes affaires de l'autre côté, près des lavabos, me mordant la lèvre inférieure de croiser dans le miroir cette marque presque circulaire sur ma poitrine dès que je retire mon T-shirt. Je souris malicieusement et, satisfaite, je rejoins le guitariste dans la baignoire pour me coller contre son corps humide, découvrant une nouvelle sensation inédite qui me rendait toute chose. Ses bras m'enlaçant, je me hisse un peu sur la pointe des pieds pour venir l'embrasser avidement, le goût de ses lèvres mêlé à celui de l'eau chaude me faisant crisper les doigts sur son torse. Ok, il m'excite beaucoup trop !
Cette douche risquait en effet d'être un peu plus longue que prévu si nous ne parvenions pas à nous retenir deux minutes de nous embrasser. Je ris, mes bras glissant dans son dos, ma joue sur son torse, me fichant de l'eau qui me coule un peu dans les cheveux. « C'est parfait... » Je ne répondais pas vraiment à sa question, je ne faisais même pas attention de savoir si je ressentais une quelconque douleur, trouvant juste ce moment... parfait... Et il risque de devenir encore plus intéressant alors que Jim me demande si je veux qu'il me frotte le dos. Je ne retiens pas mon sourire, ni la lueur dans mon regard océan qui voudrait lui dire « bien sûr ! » avec la même intensité que dans la chambre. « Avec plaisir. » Quelle question idiote, je ne rêve que de ses mains glissant sur mon corps alors je me retourne vivement, sans m'éloigner trop de lui, fermant les yeux pour profiter de ce moment.
Je sens ses lèvres avant que ses mains ne parcourent mon corps et qu'un courant électrique parte de ma nuque jusque dans le bas de mon dos. Je me laisse totalement faire, ne réfléchissant plus à rien, entendant à peine le début de sa phrase, comprenant un peu tard que Jim parle de mon tatouage sur les côtes, celui que j'oublie volontairement de compter devant mes proches. Je n'ai pas honte, non,je suis fière de faire partie des Southside Serpents, ils sont une part de moi, ma famille, mes amis, des gens sur qui compter et qui connaissent ma valeur. Si j'ai fait apposer notre totem à cet endroit, qui ne se voit pas sous un soutien-gorge, c'est tout simplement pour protéger ma famille, pour ne pas inquiéter mes proches, parce que je sais qu'ils ne comprennent pas, surtout mon père qui me ferait coffrer immédiatement s'il apprenait que je fricotais avec une organisation criminelle.
« Hum... » marmonnais-je quand mon amoureux me dit qu'il s'inquiète pour moi. Le souvenir de l'arrière du Make it Loud me revient en tête, autant que cette planche qui a laissé une belle cicatrice sur mon arcade d'ailleurs... Le visage horrifié de Jim, sa colère à ce moment, ça me faisait mal à nouveau et je baissais les yeux comme une enfant prise en faute, comme ce jour où je lui avais avoué faire partie du gang. Il passe ses bras autour de moi et je pose mes mains sur ses bras pour le rassurer d'une caresse. « Jim... Je te promets que je fais attention. S'il te plaît, ne t'inquiète pas, j'ai assez d'Helios qui se rend malade avec ça... Je n'ai jamais eu d'ennui à par le jour où tu m'as vu. Je ne suis jamais seule depuis, mes amis veillent sur moi. J'aime être au cœur de l'action, j'adore ce que je fais, même si je ne pourrais pas te convaincre, je sais... » cela aurait été débile de lui expliquer plus en détail les opérations, et dangereux pur lui aussi... On avait déjà agresser mon double, hors de question que quelqu'un s'en prenne à Jim en plus ! Je ne pouvais pas leur faire comprendre à quel point c'était important pour moi, que j'avais trouvé ma place pari ces gens que l'on juge dangereux dans les connaître et dont la loyauté n'est pas à prouver. Et mon géant connaît d'autres Serpents, il est même très proche de l'une d'entre elle... Ok, elle a des bras plus gros que ma tête, Ray, mais quand même !
Je me détache un peu de Jim et me retiens à son bras pour venir déposer un baiser sur sa joue en souriant tendrement. Je n'ai pas envie de gâcher ce moment de proximité par des histoires de gang, je préfère l'observer de toute sa hauteur, qui me fait me sentir bien petite quand je remonte le long de son corps, pour croiser à nouveau son visage, plongeant mon regard dans le sien pour lui faire comprendre à quel point il est attirant. « Je peux ? » demandais-je d'une voix douce. Il ne se fait pas prier pour se retourner et je pose à nouveau les yeux sur ces marques rougeâtres qui parcourent son échine, certaines plus rouge que d'autres. J'essaie de frotter doucement sa peau, laissant mes mains glisser de plus en plus bas en même temps que mon regard qui finit par se poser sur cette partie de son anatomie que j'avais toujours rêver de reluquer sans aucun vêtement, bien que ses jeans lui fassent un cul d'enfer !
Mes yeux sont descendus plus vite que mes mains et je stoppe mes caresses à mi-hauteur, plantant complètement, clignant des yeux comme pour être certaine de ne pas avoir rêvé. Non, ce ne sont pas les traces de mes ongles striant ses fesses qui m'inquiètent, mais bien ce tatouage dont le brun ne s'est jamais vanté à ma connaissance. « Euh... » Je ne sais pas quoi dire, mon cœur rate un bond face à cette bouche tatouée sur son cul... Respire Jelly, respire !! Il a un passé, tu le sais, il a fait des dingueries, tu peux pas péter les plombs pour un truc comme ça, c'est du passé, il t'aime, toi, il te l'a dit, respire !!!! Cette voix dans ma tête me hurle dans les oreilles que tout va bien, mais je me sens quelque peu déstabilisée par ce que je vois. Mes mains quittent son dos si doucement que je ne suis pas certaine qu'il l'ai senti. Je prends une grande inspiration et souffle un bon coup. « Toi aussi, tu caches de jolis dessins apparemment... » Je ne sais pas si je dois rire ou non, si cette bouche appartient à cet abruti d'ex que je détestais, celui qui me l'avait volé durant plusieurs mois, avant de disparaître dans la nature, tout le monde refusant de parler d'Alex depuis... Je fronce un peu les sourcils, mais lui envoie surtout un regard timide, entourant mon corps de mes bras comme si j'avais froid sous l'eau chaude. « Jolies lèvres... Mais j'crois que je préfère mon serpent honnêtement... » Je pinçais les lèvres, autant pour le fait de ressentir une jalousie énorme me prendre à la gorge, que pour l'envie de me baffer violemment de croire qu'il ne serait pas aller faire des dingueries de ce genre pour quelqu'un qu'il aimait...
Je savais ce que c'était, que d'aimer une personne au point de l'avoir dans la peau au sens propre du terme, bien que pour moi, il s'agisse de mon frère jumeau, mon double, ma moitié, ma vie... Je ne doutais pas que l'on puisse aimer quelqu'un au point de vouloir avoir un souvenir éternel, mais j'avais eu la décence de me retenir de faire ça avec mes exs... Surtout parce que Helios m'avait plus d'une fois secoué et au lieu de ça, m'avait payé mes tatouages et m'accompagnait toujours. Il avait bien fait ! Bon, quand on y pense bien, j'ai mon serpent en commun avec mon dernier ex, étant donné qu'il faisait parti du gang lui aussi... Jim était-il du genre à aimer à ce point ? Et moi dans tout ça ? J'aimerais tellement le voir marquer sa peau de cette manière pour moi, autant que je voudrais toujours avoir ses dents sur ma poitrine, cette morsure me donnant vraiment envie qu'il le refasse encore et encore... Ouais... bon meuf va falloir te calmer avant de te taper la tête contre le carrelage là, parce que ça part en vrille ! Vu comment Alex à disparu de la surface de la terre, ça ne peut pas être lui, Jim aurait fait disparaître ce truc ! Et la bouche avait l'air si fine, presque féminine... Nan j'vois pas en fait... Et j'ai pas envie d'y penser, ça me rend jalouse alors que je n'ai aucun droit de l'être...
Sujet: Re: They say that love is forever, your forever is all that I need ¤ ft. Jim Ven 24 Nov 2023 - 3:36
They say that love is forever, your forever is all that I need. feat. @Astoria Talis
- Oh oui je suis quasiment certain de pouvoir affirmer que je suis capable de bien pire... tu n'as pas à avoir peur, je te montrerai un jour si tu le veux, mais jamais je ne te forcerai à quoi que ce soit.
Je lui glisse en regardant un coin plein de sous-entendus. Bien évidemment que je ne la forcerai à rien, mais si elle est ok avec certains accessoires qui attendent gentiment dans mon placard... je ne dirai pas non bien au contraire. Et si c'est non, bah tant pis, ce n'est pas si grave, y' a plein d'autres façons de s'amuser. Elle me rejoint rapidement sous l'eau et vient m'embrasser, ses doigts se referment sur mon torse à mesure que je la serre contre moi, approfondissant notre échange.
Nous rions tous les deux quand je lui fais remarquer qu'en fait on ne va pas gagner du temps à prendre une douche à deux... encore moins si elle s'agrippe à moi et me regarde avec ses yeux là... j'ai déjà bien trop envie de la plaquer contre le carrelage du mur... Honnêtement, je m'en fous qu'on prenne notre temps, Zepp est sorti donc dans tous les cas, on ne va pas manger tout de suite. On a un peu de temps devant nous. Elle se colle un peu plus à moi, sa tête contre mon torse et me répond quelque chose que je ne comprends pas tout de suite... parce que a ne répond pas à ma question, mais finalement, je suis parfaitement d'accord avec elle, tout est parfait à ce moment précis. Je caresse doucement son dos le long de sa colonne vertébrale, venant coller mon nez dans ses cheveux.
- Je n'aurais pas mieux dit... parfait... si ce n'est que je suis en train de foutre de l'eau dans tes cheveux, désolé.
Je m'excuse avec un sourire taquin aux lèvres, sans avoir vraiment envie de bouger. Voulant simplement profiter du contact de ma copine contre moi, de ses caresses dans mon dos, de l'odeur de ses cheveux et de l'eau chaude qui coule le long de nos corps. Oui, parfait est le mot idéal pour cet instant. Malheureusement, il faut qu'on s'active un peu si on veut qu'elle reste chaude cette eau... alors je propose à Astoria du lui laver le dos. Elle relève vers moi un regard que j'ai déjà vu cette nuit, et qui me fait penser que cette douche risque de ne pas être aussi innocente que ça. Je mords dans mon piercing à cette idée qui est très loin de me déplaire pendant qu'elle se retourne dos à moi.
Je reste malgré tout relativement sage, me contentant pour le moment de quelques baisers déposés sur sa nuque dégagée et viens doucement frotter son dos avec le savon sur mes mains. Je tique un peu en apercevant le logo des Southside Serpents sur les côtes, caché juste à côté de son sein. L'emplacement est bien trouvé, il est facile à montrer dans le besoin, mais surtout très facile à cacher même en maillot de bain. Je reconnais bien entendu le travail de Raylee, maintenant que je sais qu'elle fait partie des Serpents, elle aussi,...
Je fais de nouveau part à Jelly de mes craintes vis à vis de sa situation, la serrant dans mes bras comme si ça suffirait à la protéger de tout ce qui pourrait lui faire du mal dans ce monde. Peut-être que je vire un peu surprotecteur moi aussi... mais je n'y peux rien... je ne veux pas qu'il puisse lui arriver quelque chose. Elle marmonne un peu avant de glisser ses mains sur mes bras pour les caresser tout en me rassurant. J’écoute attentivement ce qu'elle me dit, souhaitant sincèrement comprendre son point de vue ce gang qu'elle semble tant apprécier.
- Je pense que je peux comprendre... et ça fait partie de toi alors je l'accepte. Même si ça me fait grincer des dents. Mais tu ne peux pas me demander de ne pas m'inquiéter, tu es bien trop importante à mes yeux pour que je fasse comme si de rien n'était. Je comprends ton twin, tu sais ? Dis toi qu'au moins maintenant on est deux à surveiller tes arrières, et qu'on peut aussi s'aider l'un l'autre quand on se stressera trop pour toi.
Elle finit par couper cours au sujet, elle a raison, ce n'est pas vraiment le moment pour parler de tout ça. Elle se retourne dans mes bras et vient déposer un baiser sur ma joue en me souriant, et je fais de même plongeant mes yeux dans les siens pour y lire tout le désir qu'elle semble vouloir me communiquer pour le moment. Elle me demande ensuite si elle peut me laver le dos à son tour, je ne me fais pas prier et viens déposer un chaste baiser sur ses lèvres avant de lui tourner le dos.
Je ferme les yeux pour profiter pleinement de ses mains sur ma peau, ce contact mélangé à l'eau me déclenche des frissons assez violents quand elle passe ses doigts sur certaines griffures plus profondes que d'autres. J'adore sentir ses mains glisser sur ma peau comme ça, descendant de plus en plus bas vers mes reins, promettant de venir toucher ce qui se cache un peu plus bas. C'est par ici qu'elle plantait ses griffes plus profondément cette nuit, et pour être honnête c'est ici que ça fait le plus « mal » tout en restant dans la limite du supportable bien-sûr. Et pourtant, ce contact que j'attendais ne me parvient pas... elle semble avoir planté un peu, ayant détaché ses mains de moi. Elle se met à parler un peu plus timidement et... c'est une pointe de peur ou de jalousie que j'entends dans sa voix ? Je mets quelques secondes à comprendre que quel tatouage elle parle, parce que je n'en ai pas qu'un de stupide sur moi, ça serait trop simple. Je finis par comprendre qu'elle parle de cette empreinte de lèvre qui trône sur ma fesse droite. Je ris doucement en me retournant.
- Ouch, coup dur là, leur propriétaire risque de mal le prendre.
J'arrête de rire d'un coup en la voyant dans cet état, un regard plus que timide, ses bras repliés contre elle-même, elle me semble encore plus petite et fragile à cet instant. Je penche un peu la tête sur le côté ne comprenant pas vraiment sa réaction à la vue de ce tatouage... se pourrait-il... nan, elle n'a jamais entendu parler de cette histoire ? On ne l'a jamais raconté devant elle ? Ou ses frères ne lui ont pas tout balancé pour se moquer de nous ? Ce n'est pas possible... Il y a encore des gens qui me connaissent à Fall River qui n'ont jamais entendu cette histoire complètement délirante ? Bah merde, alors... Du coup... oh, je vois, elle doit se dit qu'elle appartienne à quelqu'un que j'ai dû connaître bibliquement. Je viens glisser mes bras autour de ses épaules et lui parle pour la rassurer.
- Jelly ? Chérie, pas de panique... je pensais que tu connaissais l'histoire de celui-là. Visiblement non, et je ne comprends pas comment c'est possible tant ton frère a pu se moquer de moi... C'est juste un très bon souvenir d'une période qui ne l'était pas du tout.
Je caresse un peu son dos et viens déposer un baiser dans ses cheveux pour la rassurer du mieux que je le peux, mais si j'en crois son regard un peu perdu et sa mâchoire qui se contracte, il va falloir plus que ça pour lui faire comprendre qu'elle ne craint absolument rien. Mais en même temps, je n'ai vraiment pas envie de lui balancer de but en blanc qu'elles appartiennent à Zeppelin... je voudrais qu'elle comprenne par elle-même qu'elle n'a absolument aucune raison d'être jalouse. La voir dans cet état me fait mal, elle a l'air d'avoir perdu toute confiance en elle tout à coup, mais d'un autre côté, je trouve ça presque mignon de la voir jalouse comme ça... je crois bien que personne ne l'avait jamais été pour moi par le passé. Je viens remonter un peu son visage en glissant un doigt sous son menton pour capter son regard et reprends.
- Heeeeee ne panique pas mon cœur, ce n'est rien du tout. Si ça peut te rassurer, ses lèvres appartiennent à quelqu'un avec qui il ne s'est jamais rien passé et il ne se passera jamais rien entre nous. Ce n'est pas un ou une de mes ex, je l'aurais fait recouvrir depuis longtemps sinon. Je marque une petite pause, voyant que ses yeux se posent encore plus de questions qu'avant. Je continue donc. C'est quelqu'un que tu connais et qui compte énormément pour moi, et cette personne s'est fait tatouer mes lèvres sur son autre fesse en même temps... ça te donne un peu le niveau de débilité. Je suis certain qu'avec juste ça, tu peux deviner à qui elles appartiennent, je suis d’ailleurs étonné que Ray ne t'en ai jamais parlé... elle s'est suffisamment moquée de nous sur le moment.
Je la laisse réfléchir, voyant que tout va à toute vitesse dans ses yeux, je dépose un bisou sur sa joue. Soudain elle relève la tête vers moi, les yeux écarquillés, je crois qu'elle a une petite idée en tête, je me détache donc un peu d'elle et pivote un peu mon bassin pour qu'elle puisse regarder à nouveau le tatouage.
- Alors mademoiselle, une idée de qui c'est ? Ca te rapelle quelqu'un ?
Elle me donne alors un prénom, qui est le bon, et elle semble tomber de haut, mais être hautement soulagée. Son regard me demande le pourquoi du comment et je ris un bon coup avant de venir la serrer de nouveau contre moi pour lui expliquer.
- Oui, c'est bien Zepp, et pour notre défense, on était complètement défoncés. Je sais même plus comment on en est arrivé là, mais sur le moment c'était la meilleure idée qu'on ait jamais eu de nos vies pour prouver au monde entier qu'on est comme des frères. J'ai douillé ma race sur le coup, c'est une zone horrible à tatouer et Zeppelin lui il s'était endormi sur la table, il n'a rien senti... Le fait est qu'on les a gardés, parce que malgré tout ça nous fait bien trop rire, ils sont vachement bien faits et que clairement ça ferait bien trop mal un cover sur cette zone. Je ris dans ses cheveux alors qu'elle se cache dans mon torse. Tu vois Sweetheart, t'as aucune raison de paniquer. Je t'aime, n'en doute jamais, et tu n’as pas de raison d'être jalouse, aucune... même si je dois bien avouer que ce petit côté possessif est un peu sexy...
Pour confirmer mes dires, je viens relever un peu plus son visage vers moi et me penche en avant pour m'emparer de ses lèvres.
Sujet: Re: They say that love is forever, your forever is all that I need ¤ ft. Jim Ven 24 Nov 2023 - 14:03
James Dean & Audrey Hepburn SWSclickAstoria & Jim xxx« They say that love is forever, your forever is all that I need. » L'idée que mon petit ami puisse faire bien pire que quelques morsures et griffures – aussi intenses soient-elles – me fait frissonner de curiosité et bien qu'il ne souhaite pas me forcer à quoi que ce soit, je dois bien dire que ça m'intrigue fortement... Je ne lui réponds pas verbalement, mais mon regard s'enflamme et mes joues prennent une teinte qui semble ne plus vouloir me quitter depuis quelques jours. Je me mords la lèvre de voir son air lubrique qui me donne envie de lui sauter dessus à chaque instant, mais me retient pour ne pas glisser sur le carrelage. Le connaissant, il se péterait le crâne et je n'ai pas envie d'expliquer ça aux urgences... Au lieu de ça, nous grimpons dans la baignoire pour profiter de l'eau chaude avant qu'elle ne s'épuise, la sensation de chaleur détendant mes muscles en un rien de temps. Et le fait de me coller contre Jim aussi, oui il faut bien l'avouer... Tout est parfait, je me fiche bien de ce qui se passe en-dehors de ses bras, de l'eau qui éclabousse mes cheveux et coule dans ma nuque. Mon géant s'excuse de les tremper et pour toute réponse, j'enfouis mon visage dans son torse et le serre un peu plus fort. Hors de question qu'il tente de s'éloigner sous prétexte que je vais devoir sécher ma tignasse, je m'en fiche.
Je n'ai pas pris de douche avec un amant depuis des lustres, c'est tellement plaisant de se faire chouchouter, de sentir ses mains savonneuses glisser sur moi, s'attardant sur certaines parties plus plaisantes. Jim embrasse mon cou, ma mâchoire, de temps à autres et je souris comme une abrutie, parce que je l'ai imaginé tellement de fois le faire que me retrouver là est complètement surréaliste ! Je rêve peut-être en fait... Tant pis, je ne me réveillerais plus jamais, c'est trop bon ! Enfin, dans mes rêves, il ne se met pas à pas à me parler de mon gang, c'est plus embuée que ça... Mais je comprends qu'il ait peur pour moi, il n'est pas le seul... Les deux hommes qui partagent mon cœur ont énormément de craintes quant à mes activités et je sais que j'ai éprouvé la même chose qu'eux au départ, parce que j'étais encore plus jeune, Jim n'a pas idée à quel point... Mais j'avais appris beaucoup là-bas, surtout auprès de Betti et Zander, l'une me protégeant, l'autre cherchant à m'endurcir toujours plus pour que je tienne tête à n'importe qui. Eiza m'accordait sa confiance aussi et c'était beaucoup. Je leur dois qui je suis aujourd'hui, une femme plus forte qu'autrefois, qui a peur de bien moins de trucs qu'avant et qui sait surtout rendre les coups...
« Je sais... Merci de l'accepter... » dis-je en embrassant son bras devant moi. Je relève la tête vers lui quand il me parle de mon jumeau, disant qu'ils pourront se soutenir mutuellement et c'est la chose la plus belle qu'il ait pu me dire jusque-là, tant Helios est vital pour moi. Je me retourne pour embrasser sa joue, laissant une main posée sur l'autre. « Pitié, oui, soutiens le... Merci... » Je me remets sur la pointe des pieds pour l'embrasser, faisant taire cette conversation par la même occasion. Je crois que je pourrais chialer tant je ressens encore plus d'amour pour Jim à cet instant précis, son désir de partager un secret avec Helios et moi, de nous protéger et surtout, de prendre une partie de l'angoisse de mon double avec lui... Non Astoria, on ne pleure pas maintenant ça suffit !
Je me baffe mentalement et préfère demander à mon tour de lui frotter le dos, ayant bien envie de sentir les reliefs que j'y ait laissé, de prendre la mesure de l'excitation qu'il m'avait fait ressentir hier soir, de l'intensité de ses mouvements qui m'avaient fait enfoncer mes ongles un peu plus fort dans quelques endroits de son corps, comme son postérieur... La sensation est incroyable, je prends conscience de ma férocité et me dis que nous avons de la chance d'être en période automnale, Jim va pouvoir garder un T-shirt, parce que si l'été était encore présent, tout le monde pourrait le voir et se poser bien trop de questions ! Et je voyais d'ici les signes de Zeppelin et son sourire typique du mec qui est dans la confidence.
Mais je ne pense pas vraiment à ça en ce moment, laissant mes mains glisser un peu plus bas, mes yeux croisant alors ce petit cul qui me donne envie de planter mes griffes une nouvelle fois. Chose que je ne fais pas, non pas parce qu'il arbore de jolies traces rougeâtres, mais parce qu'une forme significative est imprimée sur la fesse droite et me fait complètement bugué ! À la limite de l'hyperventilation du cerveau, je ne sais pas trop comment prendre en considération cette chose qui gâche un peu plus mon plaisir... L'idée qu'une nana a pu poser ses lèvres ici ne m'étonne pas vraiment, mais elle pique mon cœur de milliers d'aiguilles tant je prenais conscience de tout ce que j'avais manqué, que j'avais laissé filé en n'osant pas lui avouer plus tôt mes sentiments...
Au bout de quelques secondes, Jim finit par se retourner et j'ose à peine soutenir son regard, surtout quand il parle de la propriétaire de ses lèvres, cette pétasse que j'ai envie de démolir... Pourquoi le prendrait-elle mal ? Est-elle toujours dans les parages ? Mais qui ? … Et moi alors dans tout ça ? Mon cœur manque un nouveau battement et je me recroqueville sur moi-même en reculant d'un demi-pas malgré moi, comme pour me protéger d'une attaque ou je ne sais quoi. Les bras de l'homme que j'aime viennent se refermer autour de moi et je colle ma joue contre son cœur en tentant de rester calme, de la jouer cool bien que personne ne soit dupe ! « De quoi ? » m'exclamais-je quand il parle de mon frère. Ache à des infos chelou qu'il n'a pas partagé ? Ça semble un peu plus drôle que ce que mon cerveau imagine, mais je ne comprends pas vraiment de quoi il en retourne, mes yeux brillants réclamant une explication. « Je... C'est quoi cette histoire ? » demandais-je en essayant de visualiser Achilles quelque part dans le tableau.
Aussi rassurant et tendre que possible, dès qu'il m'appelle « mon cœur » celui-ci se remet en marche avec force et je prends une grande inspiration. Le guitariste m'explique alors qu'il ne s'est rien passé avec la personne qui a embrassé ses fesses, parlant de « un » ou « une » ex, ce qui me confuse un peu sur le genre de cellui qui a laissé ce tatouage... Oui, j'analyse chacun de ses mots pour y voir plus clair, je peux être très perspicace et le fait qu'il ne parle pas directement d'une nana alors que je vois bien la finesse de cette bouche me perturbe un peu... Mais plus il me raconte l'histoire de cette ce moment, de la débilité partagée entre deux ami.e.s, de Ray également... Je commence à me dire que c'est un truc entre potes. Ache n'aurait jamais fait ça, Kim était bien trop sage selon moi pour ça et leur relation n'était pas la même. Ça aurait pu être Heath, mais je l'aurais vu faire ce genre de connerie avec mon aîné et non pas avec l'homme de ma vie. Et ce n'était pas sa bouche, je l'aurais reconnu... Ses lèvres étaient plus épaisses. Cela ne laissait plus que... Nan... Putain, mais si !
Mon géant se tourne un peu pour que je puisse regarder une nouvelle fois « Attends... c'est à Zepp cette bouche de meuf, là ? » Je reste bouche bée et mes yeux font le yo-yo entre le visage du tatoué et sa fesse droite, cherchant intégrer l'information qu'il vient de me donner. Je ferme la bouche et tente de ne plus mater la bouche du batteur pour me concentrer un peu et demande une explication qui fait beaucoup rire Jim. Lorsqu'il me dit que lui et notre ami étaient défoncés, j'ai un petit pincement au cœur en me rappelant cette époque si sombre de notre petite famille, de tout ce qui s'était passé pour Zeppelin et Heath... Par contre, le fait d'imaginer le batteur en train de dormir sur la table de Ray me fait rire, c'est tellement lui en fait, j'en lève les yeux au ciel avant de venir me coller contre Jim, mon front contre cette maison hantée, rêvant de me cacher à l’intérieur tellement je me sens bête d'avoir paniqué comme ça pour rien ! « C'est pour ça qu'il signe tout le temps le mot bisou en pointant son cul ! Oh... Mais lol ! Vous êtes vraiment bêtes. » soufflais-je en riant de mes amis. C'était tellement... eux ! Ils étaient si drôles et décomplexé par moments. « Et après, les gens disent qu'Helios et moi on est malsain ! On s'embrasse pas le cul pour se prouver qu'on est frère et sœur, nous ! » Ça me faisait tellement rire de penser à ça, parce que si j'avais le prénom de mon âme sœur dans la nuque pour montrer au monde entier mon amour pour lui, je n'irais pas jusque-là. Ce serait drôle, c'est certain, mais quand on compte le nombre de gens étranges que l'on a pu rencontrer et qui nous demandent si on couche ensemble....
Berf ! Des gens malsains eux-mêmes ! Tout ça parce qu'on n'a aucune gêne à dire que l'on dort ensemble depuis qu'on est né... Bref ! J'ai l'image de Zepp en train de poser ses lèvres sur mon amoureux et je me détache un peu de ce dernier, posant ma main sur sa hanche droite pour qu'il pivote un peu et passe mon doigt sur ce tatouage en secouant la tête, profitant de la douceur de sa peau humide. En effet, je n'avais aucune raison de me montrer jalouse, j'aurais dû lui demander avant de m'imaginer tout un tas de trucs débiles, mais mon cerveau carbure un peu trop rapidement pour moi en fait... « ah oui, tu trouves ça sexy ? Tu vas être servi, alors... Ça, là, c'est à moi ! » dis-je en venant claquer mes deux mains sur ses fesses, les empoignant avec fermeté.
Sujet: Re: They say that love is forever, your forever is all that I need ¤ ft. Jim Lun 27 Nov 2023 - 2:34
TW:
Évocation de drogues et d'état second, et en plus... cette douche s'éternise un peu trop...
They say that love is forever, your forever is all that I need. feat. @Astoria Talis
Elle fait partie d'un gang, ce tatouage est là pour me le rappeler. C'est quelque chose qui a beaucoup tourné, encore et encore dans ma tête, peine à réaliser qu'Astoria, celle que je connais depuis un peu plus de dix ans maintenant et qui a toujours été si douce, gentille et enjouée, puisse participer à tout un tas trafics, plus illégaux les uns que les autres. J'ai du mal à l'imaginer entouré de tous ces gros bras, prêt à aller de battre face à d'autres personnes toutes aussi dangereuses qu'eux, dans des situations qui peuvent la mettre en aussi mauvaise posture que celle dans laquelle je l'ai trouvé cet été, juste derrière ma boutique.
Ouais, ma copine est une gangster et même si je ne comprends toujours pas ses motivations, et je suis certain qu'elle en a, je l'accepte... c'est une partie d'elle. Je déteste cette idée, mais je sais que je n'y peux rien, alors je ferai avec. Je suis certain que ça pourrait m'en rendre tout aussi malade que son jumeau à l'avenir... Alors tout de suite et maintenant, je me fais la promesse de veiller sur elle du mieux de que je le peux, ainsi que sur Hélios... je n'ai aucune idée de depuis combien de temps cette part d'elle existe et j'imagine à peine toutes les angoisses qui ont pu lui traverser l'esprit par le passé.
Je verbalise ma pensée, expliquant à Jelly que rien de ce qu'elle fera ne m’empêchera de m'inquiéter pour elle, jamais. Aussi je ferais de mon mieux pour rassurer Hélios, après tout, on est tous les deux impliqués maintenant, s'il faut s'y mettre à deux pour surveiller ses arrières, je sais qu'on saura s'allier. Alors oui, elle peut compter sur moi, je ne les laisserai pas tomber. Je ne comptais déjà pas le faire avant, mais maintenant qu'elle fait plus intimement partie de ma vie, il n'est même plus question que je puisse un jour éloigner d'elle. Elle relève la tête vers moi, le regard brillant de larmes, elle dépose un baiser sur ma joue et me demande de soutenir son frère. Ma brunette se hisse sur la pointe des pieds pour venir m'embrasser. Juste avant que ses lèvres ne viennent se poser sur les miennes, j'ai le temps de lui souffler quelques petits mots.
-Je te le promets.
Elle me fait taire et clôture cette conversation, prolongeant encore un peu ce baiser qui se veut des plus doux et rassurants. Ma main posée sur sa joue refuse de la lâcher et pourtant, le manque d'air finit par nous séparer. Un petit sourire aux lèvres, pour l'un comme pour l'autre. Elle me fait comprendre qu'elle aussi veut me laver le dos, alors je me tourne dos à elle, pour lui laisser le champ libre. Je ferme les yeux quelques minutes, profitant du contact de ses mains se posant délicatement sur ma peau. Je sens ses doigts suivre les légères brûlures qu'ils ont imprimés dans mon dos hier soir, un peu comme si elle prenait seulement conscience de ce qu'elle avait fait subir à ma peau pendant la nuit. Mais d'un coup... je ne sens plus rien, ses mains se sont arrêtées tout juste au-dessus de mes rein, et se sont désolidarisées de ma peau. Elle ne dit rien, et je sens comme un froid qui s'installe entre nous.
Je l'entends m'appeler et me parler d'un de mes tatouages qui ne semble pas vraiment lui plaire. Je mets quelques secondes à comprendre duquel elle peut bien me parler, bien évidemment qu'elle me parle des lèvres de mon colocataire qui sont imprimées sur ma fesse droite. Je fais rapidement le lien entre ce tatouage et son état actuel, elle ne connaît pas ce tatouage, ni l'histoire qui se cache derrière. Je ne serais qu'à peine étonné qu'elle s'imagine que ses lèvres puissent appartenir à un ou une de mes ex ou même de mes plans cul... mais certainement pas à mon meilleur ami. J'en ris un peu, je l'avoue, même si sa petite moue renfrognée me fait de la peine. Je n'ai absolument rien à cacher et je compte bien lui prouver qu'elle n'a rien à envier à ses deux petites lèvres qui ornent ma fesse droite.
Je la prends tout de même dans mes bras pour qu'elle garde son calme à mesure que je lui donne quelques explications. Elle semble se détendre de me voir en rire et de dire que je suis étonné qu'elle n'en ait pas déjà entendu parler par Ache ou Ray. Le premier adore se moquer de moi, mais je lui rends bien, et la deuxième... je l'entends encore rire comme une baleine de voir mon ami s'être endormi sur le fauteuil et de m'entendre me plaindre de la belle idée de merde qu'on avait eu tant, c'était douloureux. Je la soupçonne même d'être repassé à plusieurs reprises au même endroit, juste pour m’entendre couiner un peu plus que ça fait mal.
Je me détache de ses bras pour la regarder dans les yeux. Yeux que je vois s'écarquiller de plus en plus au fur et à mesure qu'elle semble comprendre de ce dont il s'agit réellement. Je pivote un peu les hanches, lui laissant tout le loisir de comparer l'emprunte à l'idée qu'elle a en tête. Et visiblement elle vise juste puisqu'elle trouve le propriétaire de cette bouche qui nous aura valu un magnifique fou-rire en découvrant le lendemain toute l'étendue de notre débilité. Et en parlant de fou-rire, c'est un nouveau qui me prend quand ma chérie balance tout haut que mon coloc à une « bouche de meuf ». Je tente de contenir ce rire, plaçant ma main devant ma bouche, mais devant le regard ahuri de Jelly qui fait des aller retours entre mes yeux et mon cul, j'abandonne toute idée de me contenir et éclate de rire ouvertement pendant quelques secondes.
-Oh bon sang, pauvre Zepp ! Il doit avoir l'oreille qui siffle très fort à l'heure qu'il est... j'espère qu'il n'a pas mis ses appareils !
Elle me tape un peu le bras pour que j'arrête de me moquer de cette situation. Je lui explique tout, qu'on était complètement dans les choux, qu'on a eu cette idée à la con alors qu'elle nous paraissait être la meilleure de notre vie sur le moment, et qu'on n'a jamais voulu le faire enlever où recouvrir parce que finalement, on les aime bien ses deux petits tatouages. Elle se met à rire en venant cacher sa tête dans mon torse, semblant réaliser les petites allusions que mon ami glisse parfois, l'air de rien, dans des conversations tout à fait banales. Je l'entoure de nouveau de mes bras, rien de plus belle quand elle me dit qu'on est bête.
-Tu t'en rends compte seulement maintenant ? C'est pourtant un secret pour personne ! Tu n'avais jamais remarqué que je lui dis toujours « bisou sur ta fesse gauche » ? Bah maintenant, tu sais pourquoi.
Elle rit un peu plus, elle aussi,, crée une des plus belles mélodies que j'ai pu entendre et semble outrée de savoir que des gens puissent trouver la relation qu'elle entretient avec son jumeau malsaine quand on voit celle que j'ai avec le rouquin.
-Tu serais surprise... beaucoup pensent que Zepp et moi on couche ensemble et pour être tout à fait honnête, je n'aurais pas dit non quand on s'est rencontrés... mais c'est juste un jeu à la con entre nous. Zepp est bien trop hétéro à mon goût, et c'est vraiment devenu mon frère... plutôt crevé que de me le taper ! J'affiche une mine de dégoût à cette idée qui fait rire un peu plus ma petite brune. Dernièrement, j'en ai même entendu certain dire qu'on serait en trouple avec Maia. Tu penses bien qu'on va jamais démentir ! Ça nous donne une super couverture pour le jour où on dépassera même le niveau qu'on a eu avant pour devenir célèbres!
Et c'est bien vrai, mine de rien, ça nous arrive de nous faire parfois reconnaître quand on va dans des bars ou au boulot même. On est loin d'être au niveau des groupes qui font des tournées mondiales, mais il peut arriver que certaines personnes forcent un peu et cherchent à en apprendre plus sur notre vie privée... J'en ai fait l'expérience cet été avec Laura. Du coup, ce n'est pas si mal, les gens ne chercheront peut-être pas plus loin que ça. Ouais bon, OK, je vis dans un monde de Bisounours, mais j'ai le droit d'espérer non ?
Je finis par lui dire qu'elle n'a aucune raison d'être jalouse, qu'elle n'a pas à se sentir menacée de par qui que ce soit. J'ose même aller jusqu'à lui dire que je trouve son petit excès de jalousie carrément sexy... Je ne sais pas vraiment l'expliquer, mais oui, qu'elle se montre possessive vis-à-vis de moi aurait presque tendance à m'exciter. Elle le comprend vite j'ai l'impression, puisqu'elle vient claquer mes fesses avec ses mains, s'y agrippant en se plaquant contre moi. Elle se mord la lèvre et j'adore ce que je vois dans ses yeux à ce moment précis. Visiblement, il n'y a pas que moi qui ai quelques idées lubriques qui reviennent à la charge. Je souris et viens l'embrasser, bien moins chastement que plus tôt.
Sujet: Re: They say that love is forever, your forever is all that I need ¤ ft. Jim Mer 13 Déc 2023 - 21:54
James Dean & Audrey Hepburn SWSclickAstoria & Jim xxx« They say that love is forever, your forever is all that I need. » Je me sens tellement bête d'avoir été jalouse de Zeppelin, ça me faisait mourir de rire. Je n'avais jamais compris cette histoire, j'étais passé à côté et Helios s'était bien gardé de m'expliquer ça, comme s'il avait envie que je le découvre par moi-même à la première occasion ! Il en avait fallut du temps parce que ça ne datait pas d'hier, leurs vannes beauf, les allusions à leurs fesses, et cette affaire de drogue, bien qu'elle soit moins drôle pour le coup... Mais je ne me concentre pas sur ça, je préfère tailler le batteur qui a une bouche bien trop fine pour que j'ai pu la considérer comme celle d'un.e autre. Et en effet, il allait avoir les oreilles qui sifflent le pauvre ! « Roh t'es bête ! » riais-je des paroles de mon beau géant dont le sourire était contagieux, faisant s'envoler mon cœur.
Je lui frappe le bras doucement, comme pour lui demander d'être gentil alors que c'est moi qui viens de traiter notre ami de nana... Je prends toute la mesure de leurs paroles et je me sens presque bête, sentiment oublié dès lors que Jim et moi parlons de tout ce que les gens trouvent malsains dans nos relations avec nos proches. En effet, si mon jumeau et moi sommes souvent jugés par les autres comme incestueux, mon amoureux n'est pas en reste puisque pas mal de monde semble penser que les colocataires s'adonnent à quelques jeux sous ce toit, tous les trois... Je ris bien. « Ouais, Zepp m'en a parlé de ça... T'inquiète que j'vais pas te laisser te taper qui que ce soit d'autres... » Mon sourire presque menaçant était clair, si quelqu'un l'approchait à présent qu'il était mien, je n'hésiterai pas à faire disparaître cette personne de nos vies... « Ooooh ! Ce serait drôle de faire courir ce genre de rumeurs ! J'écouterai attentivement aux prochains concerts ! » fis-je avec un sourire complice, rien que pour voir ce qui se disait. J'avais déjà pas mal épié le public cet été, pour voir les retours faits surtout, sur leur musique, leur look, leur présence. Et ceux qui avaient dit du mal avaient pris par « inadvertance » mon pied dans les rotules.
Mon corps se détend petit à petit alors que Jim s'allonge à côté de moi, en travers du lit. Mes pupilles brillantes ne peuvent quitter les siennes et mon sourire béat suffit à lui exprimer à quel point je l'aime. Nous restons là quelques minutes de plus, mes doigts caressant doucement sa joue, avant que je ne pousse un soupir. « Jim... » dis-je en faisant une petite moue. « J'ai faim... » lâchais-je en le faisant éclater de rire. Je me redresse en même temps que lui et nous considérons que nous avons bien assez traîné comme ça et qu'il faut remettre du carburant dans la machine pour pouvoir tenir le reste de la journée. Je me détache de mon géant après un nouveau baiser et vais enfiler quelques vêtements histoire de pouvoir descendre dans une tenue appropriée. Je croise le regard de Jim dans le miroir alors qu'il enfile son T-shirt et je souris comme une abrutie alors qu'il me dit qu'il va vite se dépêcher de faire cuire quelque chose histoire que je ne me transforme pas en gremlins. Parce qu'une Jelly qui a faim peut être très dangereuse ! Bon ok, surtout ronchon mais c'est pareil !
Je décide de mettre un peu d'ordre dans mes cheveux qui ont pris l'humidité sous la douche u peu plus tôt, me souvenant comment s'était arrivé en me lançant un regard digne d'Helios qui me dirait d'avance que j'étais dingue de lui avoir sauté dessus comme ça direct ! Boh ! Tant pis ! D'ailleurs... J'attrape mon portable et décide d'envoyer quelques messages ultra rapide à mon double avant de descendre, rien que pour l'informer que je suis toujours en vie déjà, mais aussi pour lui raconter que la nuit avait été magique, langage qu'il comprendrait très bien puisqu'il me connaissait ! Je lui en raconterai plus en rentrant, mais il avait le droit de savoir que tout allait bien – plus que bien – pour savoir qu'il ne me retrouverait pas en larmes comme bien des fois par le passé...
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Zeppelin est rentré de sa sortie moto du matin, profitant du petit rayon de soleil pour aller faire une course ou deux et surtout aller chercher quelques croissants. Maia lui a raconté la nuit qu'elle avait passé, ou plutôt PAS passé puisqu'il y avait eu pas mal de bruit et il donnerait cher pour pouvoir entendre, rien qu'une fois, pour comprendre à quel point son colocataire était doué ou non. Il se savait bon amant, Maia étant là pour confirmer la chose, tout autant que Jim qui désespérait bien trop souvent leurs ébats passés. Il en riait encore !
Dans la cuisine, il fit couleur du café, rien ne lui indiquant que les « JJ » son nouveau couple favoris, était déjà venu manger. Il avait bien fait de prendre en gros. C'est en se retournant qu'il aperçut le guitariste dévaler les marches, un sourire moqueur sur le visage. « Hey bro ! Finit de réveiller tout le quartier ? » lança-t-il d'une voix sérieuse pour signifier sa présence, avant de rire. « Bon alors ? C'était comment ? Nan, attends... En fait me dit rien, j'veux pas savoir ce que t'as fait à ma petite Jelly ! » signa-t-il en se bouchant les yeux de ses mains, riant de plus belle quand Jim lui frappa le bras.
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Lorsque je descends les escaliers, j'entends des éclats de rire et reconnais le son si particulier que produit Zeppelin et je les trouve tous les deux en train de se chamailler comme des gamins. Mon rire fais cesser Jim qui se retourne avec Zepp sous le bras et les deux me saluent. « What's up ? » signais-je en les voyant faire, levant les yeux au ciel, avant de remarquer le sachet sur la table. « Oooh !! Des croissants ! Oh Zepp ! T'as pris des croissants à la confiture ! Je t'adore ! » dis-je en fouillant le sac, sautillant comme une gamine au matin de Noël. « Tu vois, quand j'te dis que je veux pas savoir ! Elle est trop chou, brise pas cette image Jim ! » fit Zepp et je leur lance un regard interrogatif, fronçant les sourcils, le croissant déjà dans la bouche.
Sujet: Re: They say that love is forever, your forever is all that I need ¤ ft. Jim Dim 17 Déc 2023 - 0:55
They say that love is forever, your forever is all that I need. feat. @Astoria Talis
Je me suis allongé à côté d'elle, profitant encore un peu de l'avoir dans mes bras, profitant de ses caresses sur ma joue. Mes yeux dans les siens reflètent tout l'amour que je lui porte. Qu'est-ce qu'elle est belle bordel, je crois que je réalise seulement maintenant que oui, tout ça est bien réel, nos sentiments se répondent. Je dois sans doute être l'homme le plus chanceux du monde pour avoir attiré son regard... encore plus maintenant que je sais que ses sentiments ne datent pas d'hier. Bon sang, comme je me sens bête de ne rien avoir remarqué plus tôt. C'est toujours comme ça de toute façon, soit je ne vois jamais rien, soit je mets les pieds dans le plat. Alors oui, je suis chanceux d'être là maintenant.
Si ma mère voyait ça... je ne vous dis pas comme elle se moquerait de moi. Entre le fait que je lui répétais sans cesse que l'amour, c'était de la merde et que jamais je me poserais avec qui que ce soit et tous ces moments où j'allais lui répéter sur sa tombe que j'aurais mieux fait de rester seul après ma dernière rupture... là ça fait quoi... une journée et je suis déjà complètement accro... mon Dieu comment c'est possible que j'ai dégagé toutes mes convictions aussi vite ? Qu'est-ce que tu me fais, Jelly... En parlant d'elle, elle me sort de mes pensées en m’appelant d'une petite voix boudeuse.
- Oui ?
Je lui réponds d'une petite voix douce... puis j'éclate de rire quand elle m'avoue avoir faim, cachant ma tête dans son cou. Je lui souffle.
- Bah alors mademoiselle, depuis quand on commence le repas par le dessert ? Je dépose un bisou sur ses lèvres avant de me redresser un peu dans l'espoir d'aller chercher des fringues. C'est vrai qu'il commence à se faire un peu faim, tu veux manger quelque chose en particulier ? Où je fais avec les restes de la soirée ?
Je devrais aller m'y mettre si je ne veux pas me retrouver avec une Astoria bougon, s'il a bien une chose que j'ai appris avec le temps, c'est que quand elle a faim ou qu'elle est en manque de sucre, elle ne rigole pas. Je m'habille rapidement, enfile un jean slim et t-shit noir tout ce qu'il y a de plus basique. En redressant les yeux vers mon miroir, je vois qu'elle me regarde, et je ne me prive pas de la mater non plus. Maintenant que j'ai le droit, je compte bien en profiter. Je réponds à son sourire et à sa question silencieuse, ses yeux ne mentent pas, elle a la dalle.
- Promis, je me dépêche d'aller te faire à manger, je ne voudrais pas réveiller le Gremlins avant minuit.
Je lui fais un clin d’œil et sort rapidement de ma chambre pour la laisser se préparer tranquillement, et je descends bien vite les marches en me maintenant à la rampe pour ne pas me ramasser comme une merde. Je sent une odeur de café tout chaud et comprends alors que mon colocataire est rentré. Mince... je ne l'ai pas entendu rentrer. Bon ceci dit, lui non plus n'a pas dû nous entendre... oh et puis zut ! De façon, il n'est pas con, il se doute bien qu'on faisait pas une partie de Monopoly. Je m'approche de lui pour le saluer, accusant sa remarque moqueuse. Je ris avec lui avant de lui répondre en signant.
- Tout le quartier ? À ce point là ? J'espère qu'au moins les voisins auront retenu comment je m’appelle maintenant !
Je lui donne une accolade pour lui dire bonjour et attrape un mug pour me servir à mon tour un bon café bien chaud. Je suis parfaitement réveillé y' a pas de soucis, mais par principe, un bon café ça fait toujours du bien ! Je me tourne de nouveau vers mon ami pour le regarder signer, plus ses mains bougent, plus mon regard devient perplexe. Je ne suis pas certain que tu poses réellement cette question Zepp, vraiment pas. Il se reprend me faisant sourire, ouais, c'est bien ce qu'il me semblait. Il se cache les yeux en râlant une fois de plus, je lui tape gentiment le bras avant de répondre.
- Non crois-moi, tu ne veux pas savoir... Je laisse un petit blanc en lui lançant un sourire plein de sous entendus. Oui j'en joue complètement, mais je sais que même s'il dit le contraire, il adore que je l'embête avec ça. Je finis par reprendre mon sérieux, repensant à ces moments passés avec ma brunette. C'était juste parfait. Et non tu n'auras pas plus de détails, ni sur ce que j'ai fait et encore moins sur ce qu'elle a fait. Ca serait un peu trop choquant pour tes pauvres yeux déjà traumatisés et tu n'arriverais plus a regarder Jellybeans en face.
Les yeux de Zepp s'écarquillent et il se les cache de nouveau pour ne rien lire de plus, je me moque de lui et le taquine encore un peu, je pose ma tasse sur le plan de travail avant de venir passer mon bras au-dessus de ses épaules et de venir frotter mon poing dans ses cheveux pour l'embêter, comme je le fais souvent, sous ses protestations sonores. Si Jelly avait des doutes, elle a dû entendre que notre ami est rentré à la maison.
Un éclat de rire retentit derrière nous, et je me retourne, Zepp toujours coincé sous le bras pour faire face à Astoria qui rit en nous rejoignant dans la cuisine. Je relâche mon frère de cœur et me dirige vers la table pour regarder ce qu'il a ramené de la boulangerie, je vais bien trouver de quoi adapter le menu. Ma chérie se rapproche pour regarder à son tour et sautille à pied joints à côté de Zeppelin pour le remercier d'être allé chercher une dose de sucre. Et c'est qu'il en a pris beaucoup en plus ! C'est cool, on a de quoi grignoter tout l'aprem. Je souris tendrement en la regardant faire, avale la fin de mon café d'une traite, puis redirige mon regard vers mon ami qui m'interpelle. Je ne me fais pas prier pour lui répondre.
- Déjà, c'est toi qui a posé la question mon cochon... et ensuite... ce n'est pas son image que j'ai envie de briser.
Je lui fais un clin d’œil sous son regard choqué, Jelly qui était dos à moi ne m'a pas vu signer, mais elle se retourne rapidement curieuse de comprendre ce que je viens de dire pour mettre notre ami dans cet état. Je l'embrasse rapidement avant de lui souffler à l'oreille.
- Je lui ai juste fait comprendre que la prochaine fois que tu veux prendre du dessert, ça sera ta fête.
JB vire au rouge et me tape le bras, j'éclate de rire en attrapant sa main pour déposer un baiser sur ses doigts. Je suis assez fier de ma connerie, je dois dire... C'est avec un petit sourire en coin que je fais demi-tours et retourne dans la cuisine, laissant ma copine et mon ami discuter entre eux. J'ouvre les placards à la recherche de quoi nous nourrir. Bon qu'est-ce qu'il me reste ici, des pâtes, du riz... quelques préparations pour toasts dans le frigo, de la crème et des lardons. Okay ! On va faire comme ça. Je sors de quoi préparer des pâtes carbo et quelques toasts en entrée. Je mets l'eau à chauffer et apporte sur la table du salon le reste.
- On a de quoi se faire un petit apéro, et je vous propose des carbo, ça vous va ? Ils acquiescent. Parfait. Vous voulez boire un truc ? Je vais partir sur une bière, il en reste pas mal de samedi soir.
Je retourne en cuisine pour prendre les boissons de tout le monde et les rapporte sur la table du salon, avant de repartir chercher les assiettes, couverts et dessous de plats pour installer la table. Zepp me regarde arriver les mains pleines, hausse un sourcil et me dit de faire gaffe, c'est que c'est risqué de me balader avec autant d'objets, dont certains coupants, avec ma maladresse légendaire, et il n'a pas tors... mais j'ai trop la flemme de faire d'autres voyages. J'arrive à la table sans trop d'encombre, et me permets même de répondre à mon ami en signant.
- Tiens, tu vois ! Je n'ai rien fait tomber ! Comme un pro... et merde.... oublie, je n'ai rien dit.
Bah ouai... j'ai posé les assiettes au bord de la table, et en bougeant pour signer j'ai appuyé sur le dos d'une fourchette qui était en équilibre, la faisant basculer dans le vide tout en éjectant la petite cuillère qui était posée dessus... y' a qu'à moi que ça arrive ce genre de conneries... J'éclate de rire en regardant ma petite amie qui ne se retient pas non plus. Je me penche en avant pour ramasser les couverts suicidaires qui ont glissé presque sous la table, et me cogne la tête contre le bois dans un gros bonk bien sonore en me redressant. Comprennez que je sois peu surpris, je ne m'attendais pas à sentir une main se poser sur le bas de mon dos, et je peux vous jurer que ce n'est pas celle de Jelly.
- Ha putain t'es con Zepp ! Je me suis fait mal !
Je vais encore avoir une bosse, bah bravo ! C'est quoi ce retour de karma à la con là ? Je devrais y penser plus tard, mon ami ignore complètement ma remarque, et se contente de rester dans mon dos en relevant un peu plus mon t-shirt... ah oui... merde je n'avais pas pensé à ça...
Sujet: Re: They say that love is forever, your forever is all that I need ¤ ft. Jim Mer 31 Jan 2024 - 21:24
Jim Morgenstern aime ce message
James Dean & Audrey Hepburn SWSclickAstoria & Jim xxx« They say that love is forever, your forever is all that I need. » Jim me fait rire, mais je rougis tout de même un peu parce qu'il a raison, normalement, on commence un repas par l'entrée et non par ce fameux « dessert » si délicieux... Je me baffe mentalement également parce que ça me donne envie de lui sauter dessus une nouvelle fois et il faudrait un peu se calmer ! D'accord, j'ai des années de frustration à combler, mais ce serait bien de ne pas l'user tout de suite...
Je me retrouve seule dans cette chambre que j'aime déjà beaucoup. Elle est confortable, décorée avec tout un tas d'objets et affiches qui me font tout de suite penser à Jim, qui montrent sa personnalité, ses passions. Je le reconnais dans cette décoration et ça me réchauffe le cœur, je souris toute seule en posant les yeux sur chaque étagère, chaque petit détail comptant, comme ces photos qu'il a disposée un peu partout, touchée de voir des photos de nous, même si lui ne les avait certainement pas mises volontairement comme ça, pas comme moi... J'avais dans ma chambre pas mal de clichés de notre petite bande, les Scarlet étant toute ma vie, ma famille, mes plus précieuses personnes au monde. Mais chaque angle où mon regard se posait pouvait trouver le sourire de Jim, ça avait toujours un peu fait flipper mon jumeau je crois, mais ça me plaisait à moi. Parce que j'avais l'impression de toujours me sentir protégé par son regard doux, l'impression de l'entendre rire après une connerie sortie. J'ai peut-être un problème avec cette obsession, je ne le nierai pas, mais je m'en foutais, les autres pouvaient bien penser ce qu'ils voulaient, j'avais ce besoin vital de me retrouver près de Jim, mon cœur était toujours plus heureux en sa présence...
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Zeppelin ne veut pas avoir trop de détails, mais il s'intéresse tout de même à la situation, afin de s'assurer que Jellybean ne souffrira pas, parce qu'il tient à elle plus que tout, c'est une petite sœur de plus à ses yeux et il craint de la voir se brûler les ailes depuis tellement longtemps... Et il s'inquiète bien entendu pour Jim. Oh, il ne doute pas une seule seconde que l'amour de la brunette soit éternel, mais il se pose pas mal de questions tant son ami a formé une armure épaisse contre les blessures de l'amour et il ne voudrait pas qu'il se freine de trop quant à cette relation en laquelle il croit sincèrement. Donc, entendre dire que c'était parfait le ravi au plus haut point et les deux idiot continuent de parler et de se chamailler comme des enfants, le roux râlant. « Naaaa tais-toi p'tain !! » hurle-t-il presque alors que son ami lui parle de briser Jelly, dans un sens bien trop impur qui donne quelques images dans l'esprit du jeune homme, qu'il aurait préféré occulter.
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Je ne comprends pas trop ce qu'il se passe en entrant dans la pièce, mais ça me fait rire de les voir et de les entendre se battre, de vrais gamins. Jim prend la peine de m'indiquer le sujet du rugissement de notre batteur favori et j'ouvre grand la bouche, mes joues s'empourprant de plus bel tant la situation est gênante. Je fronce les sourcils en donnant une tape à mon amoureux, mais je ris de bon cœur et envoie un regard d'excuse à Zepp qui est aussi perturbé que moi. Le géant décide de nous préparer un bon plat de pâtes et lorsque je le vois prendre la crème dans le frigo, je ne peux retenir un sourire lourd de sens dans sa direction. Ok je me calme !! il me faut me reconcentrer sur le rouquin.
Voilà ! C'est mieux ! Nous passons commande de boissons et tout ce petit monde part dans le salon où nous comptons installer la table pour déjeuner. J'ai vraiment faim et les viennoiseries que Zeppelin à ramener m'ont ouvert l'appétit un peu plus. Je profite d'un petit moment de solitude avec mon ami pour lui demander comment était sa matinée et si Maia allait rentrer tard ou non en fin de journée. La pauvre devait bosser, c'était ridicule ! Surtout qu'elle n'avait pas tout à fait bien dormi apparemment... Je rougis une nouvelle fois et enfoui ma tête dans mes mains face au rire de mon ami, relevant le visage lorsque Jim revient vers nous, les bras bien trop chargés. Je vois sa main qui se pose sur la fourchette, ayant à peine le temps de réaliser que les couverts ne vont pas bien finir... Et voilà ! Tout vole comme dans un numéro de cirque. « Un jour, tu vas te tuer mec j'te jure... » se lamente le batteur et j'acquiesce en grimaçant. [i]« T'as pas du papier bulle pour éviter ça ? » demandais-je au roux alors que Jim entame de plonger sous la table. La bouche du Newell s'ouvre et il plonge sur notre tatoué et je comprends alors ce qui l'interpelle. « Wow ! Mais... » balbutie Zepp tandis que mon amoureux se cogne la tête contre la table. Mais notre ami ne nous lâche pas et oralise ses interrogations en relevant le T-shirt de Jim. « Tu l'a agressé à coup de fourchette ou quoi ? Je... Jelly !? » Je crois que nous avons caché nos yeux en même temps, lui et moi, et je ris tellement la gêne est grande.
Nous plaisantons un peu plus sur le sujet et le batteur semble presque satisfait de voir ces marques de griffure, connaissant très certainement les penchants sexuels de son colocataire, que j'ai hâte de découvrir au vu des conversations que je déchiffre dans leur espèce de langage codé pour ne pas en dire trop, comme pour ne pas me faire peur. Je partage ces traces de passion avec mon géant et les montrent fièrement à Zepp qui hoche la tête de gauche à droite d'un air dépité. Heureusement, le repas est vite prêt et nous changeons de sujet, cherchant des activités d'anniversaire pour notre grand maladroit. J'aime tellement passer de temps avec eux, mais ça passe toujours trop vite et je sais que je vais devoir retrouver mon appartement une fois le soleil couché... Cela m'attriste un peu, mais j'ai hâte également de retrouver mon double et de partager avec lui mes émotions, de trouver chez lui ce flegme qui m'aide à me canaliser, à apaiser mes crises d'hystérie. J'ai de la chance d'être si bien entourée dans la vie...