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 The way to love is to realize that it might be lost
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Cassia Henderson
  Cassia Henderson  
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Sujet: Re: The way to love is to realize that it might be lost   The way to love is to realize that it might be lost - Page 2 EmptyDim 28 Avr 2024 - 10:49

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@Milo Davis & Cassia Henderson



Si ce matin en me levant, on m’avait dit qu’aujourd’hui Milo allait m’annoncer qu’il voulait mettre un terme à notre relation je n’y aurais évidemment pas cru une seule seconde. Sans doute même, aurai-je ris à cette annonce me semblant complètement improbable. Et pourtant, la réalité était telle que, c’est exactement ce qui était en train de se produire en cette fin de journée déjà bien entamée. Dans cette histoire, il y avait quelque chose de bien pire que d’entendre Milo vouloir mettre fin à notre relation, c’était l’entendre dire être amoureux, vouloir mon bonheur. Ses paroles étaient en totale contradiction avec ce qu’il venait de m’annoncer, tout comme le timbre de sa voix. Tout ceci avait le don de créer un véritable méli-mélo d’émotions au plus profond de moi. Milo semblait vouloir apaiser ma peine, alors quand je lui dis que tout ce que je souhaitais c’était non pas qu’il m’emporte avec lui mais qu’il reste avec moi ce dernier me répond qu’il en éprouvais le besoin viscéral, l’envie ardente et le désir dévorant. Mais comment pouvait-il ressentir cela alors que notre relation prenait fin doucement mais sûrement. « Arrête... » dis-je d’une voix fébrile presque suppliante. A présent, chaque belles paroles de sa part était une véritable torture, un vrai supplice pour mon myocarde. Puis une question me traverse l’esprit, alors je prends sur moi, la colère m’aidant sans nul doute. Je demande à Milo ce qui lui manquait tant dans sa vie d’avant. Immédiatement, le pilote de ligne me confie que ce ne sont pas les femmes qui lui manquait car il ne désirait que moi. Je devrais sans doute sentir un immense soulagement suite à cet aveu, mais la douleur prend toujours le dessus sur les autres émotions. Un sourire amer se dessine sur mon visage. Est-ce que je le croyais ? Difficile à dire, j’avais l’impression qu’aujourd’hui tout s’écroulait autour de moi, alors j’avais réellement du mal à savoir ce qui était encore vrai ou pas. « Et jusqu’à aujourd’hui je pensais aussi que tout allait merveilleusement bien entre nous… Et voilà... » dis-je en levant légèrement les mains pour nous désigner tout les deux, désigner la situation actuelle. Mes mains retombent alors le long de mon corps  « A présent, ce que je pense ou crois savoir n’a plus d’importance... » dis-je d’un ton las.

Puis Milo répond à ma question. Ce qui lui manquait c’était sa liberté. « Ta liberté... » répétai-je un peu perplexe. Beaucoup d’informations me passaient par la tête à ce moment là. A quel moment l’avait-il perdu ? Etait-ce de ma faute ? « Mais qu’est-ce que tu appelles liberté exactement ? Est-ce qu’un jour je t’ai empêché de sortir, d’aller voir des amis ? Même lorsque tu as besoin de passer un moment seul je ne m’y oppose pas... Je t’ai toujours soutenu que ce soit dans ton travail, dans tes projets personnels. Je t’ai toujours dit que jamais je ne t’empêcherai de faire quelque chose qui te tient à cœur... » Je ne comprenais décidément pas. Je soupire légèrement, passant à nouveau une main dans mes cheveux. « Ta liberté te manque !? Alors soit… Envole toi et quitte au plus vite cette cage... » dis-je en désignant la porte d’entrée. A croire que j'avais asservi le jeune homme, tel un oiseau avide de liberté et d'aventure je l'avais confiné dans mon appartement, dans mon monde, comme si ce dernier était une vulgaire cage. « Reprends ta liberté, moi j’en ai assez entendu... » dis-je en passant à côté de lui pour rejoindre ma chambre non sans fermer brusquement la porte. Il m'était impossible d'en entendre davantage. Je préférais trouver refuge sur mon lit, seule avec mes pensées.



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Milo Davis
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Sujet: Re: The way to love is to realize that it might be lost   The way to love is to realize that it might be lost - Page 2 EmptyDim 28 Avr 2024 - 12:12

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Milo Davis & @Cassia Henderson


Je crois que je suis véritablement à deux doigts de lui répondre n'importe quoi dans l'espoir vain que la douleur lancinante qu'elle ressent s'estompe, s'apaise ne serait-ce qu'un instant. Cependant, il est une limite que je ne parviens tout simplement pas à franchir, celle d'affirmer que je désire une autre femme qu'elle. Cela m'est tout bonnement impossible, impensable, inconcevable. Un tel mensonge éhonté me brûlerait les lèvres à jamais. Ainsi, par défaut, je prétexte un futile manque de liberté, comme si j'étouffais lentement lorsque j'étais en sa présence aimante. Est-ce réellement un mensonge éhonté ? A demi, tout au plus. Car en vérité, la vie de couple traditionnelle et conventionnelle n'est pas vraiment pour moi, du moins pas dans le cadre idyllique mais trop étroit qu'elle imagine : une belle maison, des enfants, un chien...  Et surtout, je sais pertinemment qu'à long terme, nos ambitions respectives seront forcément divergentes, nos chemins se sépareront inéluctablement. Je ne pourrai jamais lui offrir la vie dont elle rêve secrètement, ce mode de vie droit et stable auquel elle aspire.

La réaction de Cassia est imminente et, comme toujours, elle reste incontestablement logique et sensée. Elle a cette capacité déconcertante à voir clair au travers de mes demi-vérités, à percer mes artifices. Je n'ai dès lors rien de solide pour la contredire, si ce n'est un nouveau tissu éhonté de mensonges appuyés et de mauvaise foi caractérisée. Lorsqu'elle me désigne d'un geste las la porte d'entrée et m'adresse l'une de ses dernières paroles d'une voix lourde de tristesse : « Ta liberté te manque tant que ça !? Alors soit... Envole-toi et quitte au plus vite cette cage... » un sentiment de colère indicible commence à naître au plus profond de mon âme meurtrie. À l'intérieur, je ne rêve plus que d'une seule chose : voir Andrew, cet immonde félon, croupir en enfer pour l'éternité. Je le haïssais déjà pour ce qu'il avait fait endurer à Cassia durant leur relation toxique, je l'ai haï pour toutes les larmes amères qu'elle a versées à cause de lui, mais aujourd'hui, c'est encore pire.  Le terme adéquat pour décrire toute la haine brûlante que je ressens désormais à son égard n'a tout simplement pas encore été inventé dans le vocable humain.

Cassia, le visage ravagé par les stigmates d'une tristesse profonde, claque brutalement la porte de sa chambre pour s'y réfugier dans la solitude. Derrière cette porte, je sens son cœur s'être barricadé contre moi, contre les mensonges éhontés que j'ai péniblement échafaudés dans l'espoir insensé de nous protéger. Restant seul dans le silence pesant de son appartement à présent empli d'une tension palpable, je réalise avec accablement l'ampleur de la fissure béante que mes paroles maladroites ont créée entre nous. Une brèche qui semble se répandre dans nos cœurs à la manière d'une onde de choc destructrice.

Je demeure là, immobile telle une statue de pierre au beau milieu de son salon, enveloppé dans un silence assourdissant qui semble s'étirer indéfiniment. Finalement, c'est peut-être mieux ainsi. Résigné, las, j'attrape ma veste d'un geste las, l'enfile avec une lourdeur inhabituelle comme si le poids du monde pesait sur mes épaules, et me chausse lentement, trainant les pieds. Mon regard erre et balaye une dernière fois l'appartement autrefois si chaleureux, s'attardant mélancoliquement sur les objets familiers qui racontent les fragments épars de notre vie désormais brisée, des échos de rires fusionnels et de disputes houleuses qui semblent encore résonner dans l'air désormais chargé de tension.  Mes yeux se posent inévitablement sur la porte close de sa chambre, derrière laquelle Cassia s'est réfugiée, murée dans son chagrin et sa tristesse comme un animal blessé. J'aimerais tant pouvoir franchir ce seuil et l'étreindre une dernière fois, retrouver l'amour sincère qui nous unissait avant ce drame.
Avec un soupir pesant, empli de lassitude et de regrets, j'ouvre finalement la porte d'entrée, prêt à franchir ce seuil symbolique qui pourrait bien marquer la fin définitive de notre merveilleuse histoire. Mais juste avant de sortir, le bruit de pas résonnant dans l'escalier capte malgré moi mon attention. C'est son voisin, un jeune homme au visage avenant et au sourire éclatant, qui monte d'un pas léger avec un superbe bouquet de fleurs multicolores entre les mains. L'ironie cruelle de la situation me frappe alors de plein fouet : hier encore, j'étais le témoin ravi d'une demande en mariage joyeuse, et aujourd'hui même, je vois défiler un couple visiblement comblé et heureux. Ces scènes d'amour conjugal semblent se moquer cruellement de ma propre désolation. Je lève les yeux au ciel, me demandant ce que j'ai bien pu faire dans une vie antérieure pour mériter un tel supplice émotionnel. Après un bref salut poli au voisin, je referme la porte précipitamment, restant finalement à l'intérieur, dans la tanière de l'appartement.

Que dois-je faire maintenant ? Indécis, je demeure un long moment immobile dans l'entrée, partagé entre le désir dévorant de fuir cette situation au plus vite et celui, plus profond encore, de tout faire pour réparer les choses et retrouver l'amour perdu. Je me déchausse lentement, comme au ralenti, l'acte semblant symboliser un timide pas franchi vers une réconciliation tant souhaitée plutôt qu'une fuite éperdue. Toutefois, je conserve ma veste à la main, un signe que je ne suis pas encore tout à fait prêt à totalement abandonner, à me laisser complètement envahir par le confort factice de ce qui était autrefois notre foyer chaleureux. Je refuse intérieurement de partir sur une note si tragique, de laisser notre magnifique histoire se terminer par des mots non dits, des vérités tues et des cœurs à jamais brisés. Pas après tous les merveilleux moments passés ensemble, pas après les rires, les caresses et les serments d'amour éternel échangés.

Poussé par une résolution nouvelle, je me dirige vers sa chambre. Avec une hésitation palpable, je frappe doucement à sa porte, puis l'ouvre lentement. Cassia demeure là, étendue sur son lit, une image de mélancolie pure. La dernière fois que j'ai vu cette scène, c'était dans un contexte bien différent, rempli d'une tension empreinte d'espoir : elle m'avait confié, le cœur battant, qu'elle pourrait être enceinte. Aujourd'hui, la réalité de notre situation ne pourrait être plus différente, teintée de tristesse et de désespoir plutôt que de la possibilité joyeuse d'un nouvel avenir ensemble. Je m’assois prudemment à côté d'elle, au bord du lit, conservant une distance respectueuse. Je ne la touche pas. La tension entre nous est palpable, et je crains que tout geste de ma part ne soit mal interprété, transformé en un nouveau motif de conflit. La dernière chose que je souhaite est de provoquer davantage de douleur. « Au revoir, Cassia... » lui-dis-je calmement, ma voix basse et maîtrisée, masquant à peine le tumulte de mes émotions internes. Lentement, je commence à retirer la montre qu'elle m'a offerte,  un symbole de notre temps passé ensemble, maintenant un rappel douloureux de tout ce qui ne sera plus. Je la fais tourner plusieurs fois dans mes doigts, chaque rotation un rappel de moments partagés, de promesses faites et non tenues. Finalement, après un moment de réflexion, je remets la montre à mon poignet. Ce geste, bien que mineur, se charge d'un poids symbolique : je ne suis pas encore prêt à laisser aller tout ce qui nous lie, tout ce que nous avons été l'un pour l'autre. Mais je me lève, la résolution fermement ancrée dans chaque mouvement. « Je suis désolé… Pour tout… Je n’ai pas le choix… » Ces mots, bien que prononcés à demi-mot, sont chargés de toute la lourdeur de mon cœur brisé. Ils sont un aveu de ma défaite, de mon impuissance face à Andrew qui nous poussent l'un contre l'autre, et ultimement, qui nous séparent. « Moi aussi… » murmurai-je à voix basse en levant de nouveau ma montre à la hauteur de son visage.

Avec une lenteur pesante, je me dirige vers la porte d'entrée, chaque pas résonnant comme un écho dans le silence chargé de l'appartement. Avant de franchir le seuil, je m'arrête un instant, le dos tourné à la chambre où Cassia reste étendue, immobile. Je respire profondément, cherchant en vain un soupçon de force dans l'air qui semble maintenant dépourvu d'oxygène. Je quitte l'appartement sans me retourner, laissant derrière moi non seulement Cassia mais une partie de moi-même que je ne retrouverai probablement jamais.


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Sujet: Re: The way to love is to realize that it might be lost   The way to love is to realize that it might be lost - Page 2 EmptyDim 28 Avr 2024 - 12:40

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@Milo Davis & Cassia Henderson


A plus nous avancions dans cette discussion, à plus je trouvais les arguments de Milo incohérents. Si ce n’est pas l’envie d’aller conquérir d’autres femmes qui lui manquait tant, en quoi consistait exactement cette liberté qui lui manquait ? Je ne comprenais décidément pas ce qui était en train de lui passer par la tête. Que pouvais-je faire ? Si j’étais un frein à sa liberté, je n’avais d’autre choix que de le laisser partir et de le laisser ainsi récupérer cette sensation qui lui était si chère. Toutefois, le simple fait, symboliquement parlant, de le libérer ne fait qu’accroître cette douleur lancinante que je ressentais depuis le début de nos conversation. Cela était bien trop pour moi. Je pars donc me réfugier dans la chambre à coucher non sans fermer brutalement la porte sous l’effet de la colère.

Là, étendue sur mon lit, un oreiller contre mon visage, je laisse les larmes couler encore et encore. Je tente du mieux que je peux de me canaliser, de passer outre cette douleur mais c’est difficile, c’est même impossible. Lorsque quelques coups se font entendre sur la porte de la chambre et que cette dernière s’ouvre j’ose encore penser dans un immense désespoir que Milo allait changer d’avis. Mais il n’en était rien. Il prend place à côté de moi pour me dire au revoir. Ces simples mots ont l’effet d’augmenter ce lourd pincement au cœur qui ne me quittait pas depuis tout à l’heure. Le pilote de ligne prend sa montre en main, allait-il refuser de l’emporter avec lui ? Finalement non, il la remet en place à son poignet. Milo s’excuse à nouveau, soulignant le fait qu’il n’avait pas le choix. Encore une fois je ne comprenais pas. C’est bien lui qui avait décidé de mettre fin à cette relation. « Je pense qu’on a toujours le choix. Mais si tu le dis... » mon ton était las, vraiment. A quoi bon argumenter encore pendant des heures et des heures ? Milo lève sa montre à la hauteur de mon visage et murmure ces deux petits mots « moi aussi... ». A nouveau, cela me faisait mal de voir notre relation réduite à néant alors que les sentiments étaient omniprésents.

Milo se lève, j’entends ses pas se rapprocher de la porte, je sens sa présence prendre le large. Je trouve la force tout de même de lui dire quelques mots « Milo, s’il te plaît, continue de faire attention à toi... » Une dernière requête, une demande pour m’assurer que même loin de moi il ferait attention à lui et que rien ne lui arrivera. Et sur ces mots, Milo continue son chemin, quittant ainsi la chambre. Puis quelques secondes plus tard, j'entends la porte d'entrée s'ouvrir puis se refermer. A cet instant, un flot de sanglot s'empare alors de moi. Milo était parti. Tout était terminé.




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Sujet: Re: The way to love is to realize that it might be lost   The way to love is to realize that it might be lost - Page 2 EmptyDim 28 Avr 2024 - 15:08

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Milo Davis & @Cassia Henderson


La porte de son appartement claque lourdement derrière moi dans un bruit sourd et définitif, et ce son résonne dans le couloir comme le coup de grâce final, l'épilogue brutal d'un chapitre douloureux que nous venons de clore à contrecœur. Avec chaque pas que je m'efforce de prendre, m'éloignant inexorablement d'elle, une partie de mon être hurle de faire demi-tour au plus vite, de revenir la retrouver, de tout lui avouer pour que, peut-être, ensemble, nous puissions encore trouver une solution qui ne la mette pas en danger immédiat.

Mais les pas sont lourds, chargés du poids d'un chagrin immense, comme si chaque marche descendue m'éloignait un peu plus de cette possibilité de réconciliation, coupant définitivement les ponts avec notre passé commun. Lentement, d'un pas de plomb, je descends les marches grinçantes de l'escalier étroit. À mesure que je m'éloigne, un poids semble me frapper les côtes avec insistance, une douleur sourde et constante qui semble se répandre dans tout mon être. Instinctivement, je plonge ma main dans la poche de ma veste à la recherche de la source de cette gêne et mes doigts rencontrent un trousseau de clés familier. Un double des clés de l'appartement de Cassia. Un soupir las m'échappe tandis que je les sors de ma poche, les observant d'un air absent dans le pâle éclairage blafard de l'escalier mal éclairé. Je les tourne pensivement plusieurs fois entre mes doigts tremblants, chaque rotation mélangeant en moi un indescriptible sentiment de regret mais aussi une résolution nouvelle.

Chaque clé unique est le rappel tangible des portes qu'elles ouvrent, des espaces que nous avions partagés, des moments de joie pure et de tristesse intense enfermés désormais derrière ces battants clos à double tour. Presque malgré moi, je me retourne, mon regard balayant d'un air perdu l'escalier montant à présent vers l'appartement que je viens de quitter à regret. J'hésite un long moment, profondément tiraillé entre la décision de remonter et d'affronter avec courage tout ce qui nous attend encore, ou celle, plus simple, de partir et de laisser s'éteindre derrière moi cette part brûlante de mon existence. Mais à quoi bon ? La réalité cruelle de notre situation actuelle, les dangers imminents que cela impliquerait pour elle, pèsent lourd, d'un poids étouffant, sur ma conscience torturée. Alors, d'un geste presque machinal, je garde précieusement les clés, les serrant fermement au creux de ma main moite comme pour m'assurer qu'elles sont bien réelles. Elles deviennent soudain le symbole de mon espoir encore présent, un lien tangible et concret avec Cassia que je ne suis pas encore prêt à briser définitivement, quoi qu'il doive m'en coûter. Elles sont, d'une certaine manière indicible, comme si elle conservait encore en elle les clés pour ouvrir mon propre cœur meurtri, un dernier lien ténu que je refuse de lâcher et de laisser partir. Avec une résolution désormais amère et chancelante, je continue résolument ma descente, chaque marche franchie me rapprochant un peu plus de la rue animée, de la liberté tant désirée mais aussi de l'isolement total.

Trois jours plus tard

Trois longs jours interminables... Cela fait trois jours désormais que j'ai claqué avec fracas la porte de son appartement, mettant ainsi un terme brutal à notre relation fusionnelle. J'ai en réalité claqué la porte de ce « nous » qui faisait autrefois tout mon univers. Depuis cet instant fatidique, j'ai pris la difficile décision de ne revenir à Fall River, notre ville, que pour d'incontournables obligations professionnelles. Le reste du temps, je resterai désespérément cloîtré dans l'isolement glacial de mon appartement new-yorkais, refusant de voir qui que ce soit d'autre que Cassia. Mais hélas, ce vœu me semble à présent impossible à réaliser.

Mon ami de longue date Clyde m'offre généreusement l'hospitalité à chacun de mes passages éclair à Fall River, comme c'est le cas en ce jour. Je suis avachi, l'air sombre, sur son canapé défraîchi, perdu dans un tumulte de pensées contradictoires, quand sa voix bourrue m'interpelle soudain : « Tu es prêt ? » me demande-t-il en me scrutant d'un air anxieux. « Puisqu'il le faut... » soufflai-je d'un ton las en me levant péniblement. Si d'ordinaire j'aurais sauté de joie en lisant mon planning hebdomadaire, aujourd'hui, bien au contraire, rien de cette insouciance passée. Pourquoi le sort s'acharne-t-il ainsi sur moi d'une manière aussi cruelle ? Dans la voiture qui nous mène au Charlton Memorial Hospital, le lieu de travail de Cassia, je sombre bien malgré moi dans une rêverie morose et solitaire. Clyde, percevant mon intense détresse, décide de briser le silence pesant d'un ton mal assuré : « Tu vas tenter de lui parler ? » me lance-t-il presque dans un murmure. « À quoi bon ? Elle sait pertinemment que je l'aime toujours... » répondis-je d'une voix profondément résignée. La réaction vive de Clyde ne se fait pas attendre ; il rigole nerveusement, comme gêné. « Tu ne vas vraiment rien lui dire du tout ? » insiste-t-il d'un air consterné alors que nous arrivons enfin sur le parking de l'hôpital. « Bon, puisqu'il faut subir une nouvelle journée de formation déplaisante aux gestes des premiers secours ! » grognai-je d'un ton bourru en sortant de la voiture pour me diriger d'un pas lourd vers la salle d'attente.

Nous retrouvons nos collègues et les discussions vont bon train dans un brouhaha ambiant. Par habitude tenace, et par un désir incontrôlable, je cherche fébrilement Cassia du regard dans la foule. Soudain, une voix féminine s'élève, brisant net le bourdonnement des conversations. Oh non... C'est Erin, mon pire cauchemar en cet instant pénible. « Bon... Comme vous êtes bien trop nombreux aujourd'hui, nous allons devoir vous scinder en deux groupes distincts. L'un ira avec moi et le second avec ma collègue » annonce-t-elle d'un ton ferme alors que la silhouette familière de Cassia apparaît soudain dans l'encadrement de la porte. « Je vous laisse vous décider vous-mêmes ! » ajoute Erin d'un air dégagé.

Je m'arrête net dans mes pensées, comme figé sur place, incapable du moindre mouvement. Je l'observe longuement, presque malgré moi. La revoir ainsi, même de loin, ravive immédiatement une peine lancinante au plus profond de mes entrailles. Que suis-je donc censé dire ou faire en cet instant ? D'ordinaire, je n'aurais pas hésité une seule seconde à rejoindre son groupe, mais maintenant, tout est différent, bouleversé. Mes émotions sont un tumulte informe, un mélange confus de désir brûlant de la revoir de près et de peur primitive de rouvrir des plaies qui commencent tout juste à se refermer. Mon cœur bat à tout rompre tandis que je me dois de prendre une décision : rejoindre son groupe ou bien me protéger en gardant mes distances ? Tout en moi n'est que conflit intérieur, et chaque seconde qui passe rend ce choix déchirant un peu plus douloureux encore. Me rapprocher d'elle ou m'en éloigner ? Mon être semble complètement paralysé par ce dilemme cornélien.


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Sujet: Re: The way to love is to realize that it might be lost   The way to love is to realize that it might be lost - Page 2 EmptyDim 28 Avr 2024 - 16:16

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Trois jours plus tard.
Six heures. Le réveil retentit dans la chambre. Mais ce dernier ne me tire pas d’un sommeil doux et profond. Cela fait déjà une bonne demi heure que je ne dors plus. Depuis maintenant trois jours, mes nuits sont courtes, perturbés par mes émotions et par des souvenirs douloureux. Je trouvais difficilement le sommeil, et bien souvent je me réveillais à plusieurs reprises pendant la nuit. Et à chaque moi j’avais le même réflexe : regarder à côté de moi si Milo était là. Mais à chaque fois la place était vide. Trois jours que Milo avait souhaité mettre fin à notre relation, trois jours que je n’étais plus que l’ombre de moi même. La journée de hier au travail avait été particulièrement difficile, fort heureusement Anna avait été là. Nous avions même dîner ensemble le soir pour que l’on puisse parler. Ma collègue et amie avait tenté par tous les moyens de me remonter le moral mais en vain. Je n’avais guère d’appétit, j’avais l’impression de ne plus avoir goût à rien. Et aujourd’hui, une nouvelle journée commençait. Une journée sans nul doute sans intérêt. Après avoir avalé un café, je me prépare et quitte l’appartement pour me rendre à l’hôpital. Sur le trajet, une chanson passant à la radio attire particulièrement mon attention. « Comme il est lourd le poids de mon ombre. Qui ne me lâche pas une seconde. Comme il est beau le chemin droit devant. Mais comme c'est loin et que mon pas est lent. Regarde danser. Ton ombre élancée. Laisse-la guider . Comme un trou béant sous la poitrine. Elle s'installe, elle me presse et m'opprime. Je m'arrondis, je me tords, je me courbe. Mais elle me suit, sans effort, elle est fourbe » Les paroles de cette jeune artiste, Coline Rio, faisait étrangement et douloureusement à ce que je pouvais ressentir actuellement. Immédiatement, je sens mes yeux s’humidifier légèrement, alors d’un geste bref je décide d’arrêter la radio, préférant le silence.

Arrivée à l’hôpital, je commence les visites avec Anna. « J’ai l’impression que tu n’as pas encore beaucoup dormi cette nuit... » Je hausse légèrement les épaules « Disons que je me suis surtout réveillé plusieurs fois... » dis-je simplement. « Et si on sortait prendre un verre en ville ce soir, ça te changera les idées et ça te fera du bien de sortir... » Je n’ai pas le temps de répondre que  l’une de nos supérieures arrivent vers nous « Ah enfin, je vous trouve ! Cassia, je sais que vous ne vouliez pas vous occuper de la formation des gestes de premiers secours mais Olivia est absente aujourd’hui. Il faudrait la remplacer. » Mon rythme cardiaque s’accélère, je savais que cette formation était dédié aux pilotes de ligne et que donc Milo serait là. « Il n’y a personne d’autre ? Pour être honnête je ne me sens pas très bien et –... » mais je n’ai pas le temps de terminer ma phrase ou plutôt mon mensonge  « Non, vous l’avez déjà fait plusieurs fois, vous avez l’habitude. Si vous n’êtes pas dans votre assiette, allez y avec Anna. » dit-elle avant de partir et de me donner tous les documents nécessaires. « Je termine les visites et je te rejoins dès que je peux. » me dit Anna. « Merci... » dis-je fébrilement avant de prendre la direction d’une salle d’attente qui servait de point de rendez-vous. Je jette un œil à ma montre, j’étais presque en retard.

Je presse donc le pas et j’arrive au pas de la porte. Tout le monde était déjà là. Erin venait d’annoncer la formation de deux groupes en laissant le choix aux participants. Mon regard aperçoit bien vite Milo, mais je détourne le regard rapidement. Les participants commencent donc à former deux groupes. Bien vite, une seule silhouette semble ne pas avoir encor choisi. Milo. Je ressentais presque une once de soulagement en me disant que s’il hésitait il finirait peut-être par choisir d’aller avec Erin ou que cette dernière l’appellerait. Mais tout d’un coup je vois Clyde tendre son bras pour venir attraper Milo par le bras afin de rejoindre mon groupe. « Si tout le monde est là, on va pouvoir y aller. Suivez-moi... » dis-je en prenant les devants et en les guidant jusqu’à une salle située un peu plus loin. Arrivés dans la salle, je laisse les participants s’asseoir. Je leur distribue alors les traditionnelles brochures qui reprennent et synthétises les gestes de premiers secours. « Comme vous le savez, vous êtes là pour revenir sur les gestes de premiers secours. On va donc s’intéresser sur l’étouffement et la manœuvre de Heimlich, l’évanouissement et la position  latérale de sécurité, comment arrêter un saignement, comment traiter une brûlure et enfin on s’intéressera sur le massage cardiaque et l’utilisation d’un défibrillateur... » C'est à ce moment là que Anna arrive, je me sens soudainement un peu soulagée et loin seule.

Nous commençons alors par le traitement des brûlures. Les gestes à adopter sont plutôt simples et les cas sont rapidement vus.  « Bien, maintenant je vous propose de continuer avec le massage cardiaque et l’utilisation d’un défibrillateur. Pour la pratique, je vais vous demander de vous mettre par deux... » demandai-je alors à l'ensemble des participants qui commencent à former des duos.





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Sujet: Re: The way to love is to realize that it might be lost   The way to love is to realize that it might be lost - Page 2 EmptyDim 28 Avr 2024 - 16:57

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Pourquoi, me demandai-je avec regret, n'ai-je pas malencontreusement trébuché sur le paillasson devant chez Clyde ce matin ? Non, pensai-je en me ravisant rapidement, c'est certainement une très mauvaise idée qui ne ferait qu'empirer les choses. Me blesser stupidement n'aurait fait qu'aggraver une situation déjà bien trop tendue. J'aurais alors inévitablement fini aux urgences, donc à l'hôpital, donc ici précisément, à l'endroit même que je souhaitais par-dessus tout éviter dans ces circonstances.
À peine cette pensée dérisoire et fuyante me traverse-t-elle que le regard de Cassia croise soudain le mien. Je peux y lire en une fraction de seconde toute une multitude contradictoire de sentiments profonds : colère, peine, nostalgie, espoir... Mais sa réaction immédiate est bien celle que je redoutais au plus profond de moi-même : son regard me fuit. Elle détourne les yeux avec une rapidité qui me coupe littéralement le souffle et me transperce le cœur de part en part. Très bien, me dis-je avec amertume. C'est parfaitement clair désormais. Je sais donc précisément à quoi m'en tenir pour cette journée qui s'annonce interminable. L'ignorance, la froideur et le vide les plus total. Me voilà rassuré, d'une certaine manière...

Je me tourne alors d'un air résigné vers le groupe d'Erin, que je m’apprête à rejoindre, décidé à maintenir coûte que coûte une distance prudente avec Cassia. Mais au tout dernier moment, juste au moment où je fais un pas décisif dans cette direction, la main puissante de Clyde m'attrape fermement par le bras pour me tirer sans ménagement vers le groupe de Cassia. Mon visage se crispe aussitôt en une grimace réprobatrice à cette intervention malvenue, mais il n'en a cure et me murmure à l'oreille d'un ton léger, un demi-sourire complice aux lèvres. « Arrête un peu de faire ta tête de mule borné ! Ou alors je te laisse aller avec la nymphomane nationale ! » Son commentaire, bien que bas et discret, réussit malgré tout à percer et détendre un peu la tension étouffante de l'instant présent. Et malgré la gravité évidente de la situation, un sourire amusé se dessine presque malgré moi sur nos deux visages. Nous partageons là ce bref moment de légèreté, un rare et précieux soulagement dans le tumulte de mes émotions contradictoires. Poussé sans ménagement par Clyde, je me dirige donc, un peu à contrecœur il faut bien l'avouer, vers le groupe où se tient Cassia. Je respire un grand coup, m'efforçant de me préparer mentalement à affronter non seulement cette journée de formation désagréable, mais aussi et surtout le poids insoutenable de tous ces non-dits qui nous accablent.

Nous nous installons dans la salle de formation d'un pas lourd, une tension palpable flottant dans l'air désagréablement confiné. Tandis que Cassia commence d'un geste précis à distribuer les brochures traditionnelles de la formation aux gestes de premiers secours, le destin semble jouer de ses cartes d'une manière des plus cruelles. Nos deux mains s'effleurent brièvement, presque par inadvertance, et ce contact furtif, d'une brièveté presque dérisoire, se révèle pourtant d'une puissance électrique saisissante qui réveille un tourbillon d'émotions que je m'efforce de réprimer de toutes mes forces. Je garde malgré tout un silence de plomb, maîtrisant avec peine ma réaction épidermique. Ce n'est définitivement ni le lieu ni le moment pour laisser ainsi transparaître mes sentiments encore à vif, tumultueux. Mon attention se détourne aussitôt vers les brochures fraîchement posées devant moi sur la table, sur lesquelles sont synthétisés de manière formelle les gestes de premiers secours que nous allons revoir encore une fois. J'écoute d'une oreille distraite Cassia expliquer d'une voix monocorde le programme précis de la journée « Comme vous le savez tous, vous êtes présents ici aujourd'hui pour une remise à niveau sur les gestes essentiels de premiers secours. Nous allons donc revoir en détail la prise en charge de l'étouffement par la manœuvre de Heimlich, celle de l'évanouissement et de la position latérale de sécurité, comment arrêter un saignement de manière efficace, comment traiter une brûlure selon les bons gestes, et enfin nous terminerons sur le massage cardiaque et l'utilisation adéquate d'un défibrillateur... » Sa voix, claire et d'un professionnalisme glacé, contraste de manière saisissante avec le chaos émotionnel d'une puissance incandescente qui me consume de l'intérieur.

Alors que je me réfugie désespérément derrière la brochure comme un rempart de fortune, tentant vainement de me concentrer sur les illustrations et les instructions d'un autre âge, Anna fait son arrivée, ajoutant une nouvelle dynamique complexe à la configuration tendue de la salle. Clyde, perspicace et percevant mon effort pour maintenir une façade de neutralité à toute épreuve, me donne un léger coup de coude dans les côtes et se penche vers moi avec un sourire complice aux lèvres. « Tu sais que plus tu l'ignores, plus tu vas me parler d'elle ce soir ? Je vais finir par te facturer mes séances d'écoute attentive à l'oreille ! » me murmure-t-il d'un ton faussement léger, essayant visiblement de détendre un peu l'atmosphère. Nous échangeons malgré tout un regard amusé, et je ne peux m'empêcher d'esquisser un sourire en coin malgré la situation pour le moins délicate. Il n'a définitivement pas tout à fait tort sur ce point. Depuis ces trois derniers jours en effet, je ne fais que répéter inlassablement le prénom de Cassia, la rendant omniprésente, envahissante, même dans cette absence si pesante.

La remarque de Clyde me fait soudain réaliser à quel point toutes mes tentatives désespérées pour mettre Cassia à distance ne font qu'accroître inexorablement mon besoin douloureux de parler d'elle, de laisser enfin libre cours à toutes ces pensées et ces sentiments contradictoires que j'essaie si désespérément de contenir au plus profond de moi-même. Peut-être bien qu'en fin de compte, me dis-je avec une lueur d'espoir, affronter cette réalité de plein fouet pourrait être le seul véritable moyen de trouver une forme de paix intérieure, qu'elle soit source de réconciliation ou bien au contraire de séparation définitive. Toujours est-il que cette situation devient de plus en plus étouffante et insupportable...

La formation sur les gestes de premiers secours débute enfin, avec le traitement des brûlures comme premier point au programme. J'essaie vaillamment de suivre les explications détaillées du formateur, mais en réalité, mon attention est bien loin d'être pleinement accaparée par ce sujet pourtant capital. C'est plus fort que moi, mon regard se pose inévitablement, encore et encore, sur Cassia. En vérité, je ne suis pas du tout véritablement concentré sur ce qu’elle évoque. Mes pensées semblent inéluctablement vagabonder vers Cassia, vers ce que nous avons autrefois été par le passé, puis vers la douloureuse rupture qui nous a si tragiquement brisés. D'un geste nerveux et presque inconscient, je me surprends à toucher du bout des doigts le cadran de ma montre, celle-là même qu'elle m'a offerte il y a maintenant ce qui me semble être une autre vie. Cette montre qui, à présent, semble inexplicablement peser d'un poids de plus en plus lourd sur mon poignet...

La session avance et nous passons au massage cardiaque, ainsi qu'à l'utilisation du défibrillateur. Clyde, assis juste à côté de moi, peine à contenir son amusement naissant et se penche brusquement dans ma direction avec un sourire franchement malicieux aux lèvres. « C'est parfait pour toi ça ! Cassia va enfin pouvoir redémarrer ton pauvre petit cœur meurtri ! » lance-t-il d'un ton à peine voilé de franche moquerie. Je lui adresse aussitôt une grimace faussement outrée en rétorquant d'une voix pleine d’ironie. « Très drôle, vraiment très drôle mon ami. Mais fais bien attention toi, ou c'est moi qui devrais peut-être te pratiquer le bouche-à-bouche lors de notre prochain vol ! » Nous partageons malgré tout un sourire complice qui rompt délicieusement la tension de l'instant, une précieuse bouffée d'air frais venant briser l'atmosphère pesante de la journée.

Peu après, Cassia nous demande de bien vouloir nous mettre deux par deux afin de pratiquer les différents gestes appris. Les duos se forment rapidement autour de moi, mais comme bien souvent et presque par une cruelle facétie du sort, nous nous retrouvons à être un nombre impair de participants. Par une évidente fatalité, je me retrouve ainsi sans partenaire attitré. Un lourd soupir m'échappe alors tandis que je me tourne presque à contrecœur vers Cassia, bien résolu à garder une certaine distance prudente, tant sur le plan physique qu'émotionnel. « Je crois que je me retrouve de nouveau tout seul… » lui dis-je dans un premier temps. Involontairement je marque bien ma phrase en prononçant : de nouveau tout seul.  « Vous auriez une suggestion à me faire ? » lui demandai-je d'un ton empreint d'une froideur toute professionnelle, en prenant bien soin d'adopter le vouvoiement. Clyde, ayant parfaitement saisi la portée de mon choix de vocabulaire particulier, se frappe aussitôt le front d'un geste énergique, manifestement déjà exaspéré par ma démarche ô combien prévisible. « Mais quel imbécile... » marmonne-t-il en secouant la tête d'un air las, conscient que mon comportement maladroit et défensif ne fera très probablement qu'aggraver bien inutilement la situation déjà plus que tendue, au lieu de tout faire pour tenter de désamorcer la bombe émotionnelle qui menace d'exploser d'un instant à l'autre.

Mon cœur bat désormais un peu plus fort et de manière erratique alors que j'attends avec une certaine appréhension la réponse de Cassia. Si elle choisit, d'une manière ou d'une autre, de m'éviter soigneusement ou au contraire de me rejoindre. Dans cet instant comme suspendu, alors que tout le reste du groupe s'exerce joyeusement aux gestes appris en riant et en discutant avec une désinvolture presque ironique, le temps semble se figer et nous mettre tragiquement en scène, tous les deux, au beau milieu de l'arène publique de cette formation devenue le théâtre implacable de notre propre drame personnel.


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Sujet: Re: The way to love is to realize that it might be lost   The way to love is to realize that it might be lost - Page 2 EmptyDim 28 Avr 2024 - 18:55

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Moi qui la veille pensait pouvoir échapper eu fait de me retrouver en face de Milo avec cette formation aux gestes de premiers secours. C’était raté. Je tente de ne rien montrer, je reste professionnelle mais si mon regard évite de croiser le sien très scrupuleusement. Je commence alors à expliquer le déroulement de la journée avant de rentrer dans le vif du sujet. Je décide de commencer par le traitement de brûlure, sans doute le sujet le plus rapide et le moins compliqué. Je prends soin de rester professionnelle et de répondre aux questions posées si nécessaire. Je prends également soin de ne pas croiser le regard de Milo. Je ne me sentais tout simplement pas capable de le faire. Déjà que lorsque nos mains se sont effleurés tout à l’heure, j’ai ressenti à nouveau ce vif pincement au cœur alors que ma peau elle avait frissonné sous ce furtif contact. Par la suite, je prends la décision de nous arrêter sur le massage cardiaque et et l’utilisation d’un défibrillateur. Pratique oblige, je leur demande donc de se mettre par deux pour continuer. Chaque participant s’exécute alors et je remarque que Milo n’a pas de partenaire. Sur le moment, mon regard cherche Anna qui est prise avec un collègue de Milo. Il ne restait donc plus que lui et moi. Le pilote de ligne me fait remarquer qu’il se retrouvait à nouveau tout seul. Je suis quelque peu surprise par sa remarque mais ce qui me surprend davantage c’est sa demande de suggestion en me vouvoyant. Alors on en était arrivé là, à se vouvoyez comme deux parfaits inconnus ? Apparemment. Mon regard est perplexe, plein d'incompréhension. « La pratique de cet exercice est obligatoire. Nous allons le faire ensemble. » dis-je simplement en l’incitant à s’installer. Que ironie du sort, vraiment.

J’invite alors Milo à venir s’allonger sur l’un des tapis présent au salon. Nous commençons alors l’exercice. Je réexplique les gestes à avoir pour procéder à un massage cardiaque efficace. Je montre alors ces mêmes gestes à effectuer sur Milo. Bien que je sois concentré sur mes mains et mes gestes, mon regard parfois se pose instinctivement sur le sien. Ces moments ne font que raviver la douleur déjà omniprésente en moi. Avec Anna, nous vérifions que tout le monde maîtrise les gestes. « Bien, nous allons passer à la suite. L’usage du défibrillateur... Je vous invite à prendre un appareil par binôme. Bien évidemment, comme à chaque fois nous allons uniquement nous attarder sur les gestes à effectuer et non véritablement utiliser l’appareil… Toutefois, pour que l’exercice soit le plus réaliste possible je vais demander à ceux qui jouent le rôle de la victime de laisser votre partenaire retirer votre t-shirt ou chemise... » Je laisse alors chaque binôme se munir d’un défibrillateur. « Incroyable, c’est bien la première fois qu’une femme me demande de me déshabiller avant même d’avoir pris un verre ! » dit un participant dans la salle, ce qui bien évidemment à le don de faire rire tout le monde. Je me munis d’un défibrillateur et le pose près de Milo. Je commence alors l'exercice, et commence à déboutonner les deux premier boutons de sa chemise, mais étrangement mes mains ne semblent plus sûres d'elles, je peine même à déboutonner le vêtement. « Milo, avoue que tu adores cet exercice ! Contrôle toi quand même... » dit alors un autre de ses collègues pour plaisanter, cela a d'ailleurs le don de faire rire tous les autres. DDevant ma difficulté, je décide de m'arrêter« Votre chemise, s’il vous plaît... » dis-je  pour lui demander de continuer à retirer son vêtement tout en  le vouvoyer comme il l’avait fait tout à l’heure. Une fois tout le monde prêt, je continue à donner les conseils. Leur demandant d’être simplement attentif aux instructions donné vocalement par l’appareil. Le positionnement des patchs, le positionnement du corps de la victime. Bien évidemment je joue le jeu pour montrer l’exemple aux autres participants. Mes mains fébriles, presque tremblantes posent alors les patchs sur le torse nu de Milo. Et c’est incroyable ce que ce simple geste me rappelait comme souvenirs encore si récents entre nous.





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Sujet: Re: The way to love is to realize that it might be lost   The way to love is to realize that it might be lost - Page 2 EmptyDim 28 Avr 2024 - 20:16

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« La pratique de cet exercice de massage cardiaque est obligatoire pour tous. Nous allons donc le réaliser ensemble », me répond Cassia d'un ton d'une froideur toute professionnelle, tout en m'invitant d'un geste sobre à venir m'installer à même le sol sur le tapis de démonstration. Malgré la situation manifestement tendue jusqu'à la corde, je ne peux m'empêcher, presque contre mon gré, de laisser mon regard être irrésistiblement attiré par la silhouette élancée de Cassia. Je l'observe ainsi, captivé durant un insoutenable instant par sa simple présence, avant de finalement m’allonger docilement à la place qui m'est assignée sur le tapis défraîchi. Cassia commence alors à réexpliquer d'une voix monocorde les gestes précis à suivre afin de procéder à un massage cardiaque efficace en situation d'urgence. Ses instructions sont d'une clarté limpide, précises, détachées, témoignant d'un professionnalisme indéniable que je ne peux que souligner intérieurement.
Pourtant, j'éprouve les pires difficultés à me concentrer uniquement sur ses paroles si techniques. Par instants d'égarement, alors que je m'efforce de rester impassible, nos deux regards fugitivement se croisent malgré nous, et chacun de ces brefs échanges visuels résonne avec une force poignante comme un écho silencieux et lancinant de notre intimité désormais révolue.

Allongé de tout mon poids sur le sol dur au plus près d'elle, je la regarde se mettre à genoux près de moi pour entamer la démonstration pratique. L'angle de vue que j'ai d'elle en cette position m'évoque aussitôt, par un cruel et douloureux réflexe mental, des souvenirs bien plus doux et personnels d'un autre temps. Je nous revois en effet, semblant remonter le cours inexorable du temps, ce dernier week-end où tout semblait encore possible, allongés l'un contre l'autre dans une étreinte sincère et emplie d'une si profonde affection. La nostalgie poignante de ces quelques rares moments de grâce me serre aussitôt la gorge comme dans un étau, rendant l'exercice à venir d'une intensité émotionnelle presque insoutenable. De là où je suis placé, les contours épurés de sa silhouette se dessinent avec une netteté presque irréelle, la courbe délicate de sa poitrine sous sa blouse officielle réveillant en moi des réminiscences intimes de notre complicité physique d'alors. Un détail qui, dans un autre contexte plus léger, aurait été d'une parfaite innocence, mais qui aujourd'hui semble quelque peu charger l'atmosphère d'une tension presque palpable. J'essaie de toutes mes forces de me reconcentrer sur l'importance de l'exercice en cours, sur la raison même pour laquelle nous nous retrouvons tous ici. Mais le simple fait d'être si proche d'elle, dans un cadre si froidement formel et si intimement physique à la fois, rend cette tâche de maîtrise quasi-herculéenne.

Une fois l'exercice délicat du massage cardiaque enfin terminé dans une ambiance des plus tendues, nous passons au sujet suivant du programme bien chargé de cette journée de formation, celui de l'utilisation adéquate d'un défibrillateur en cas d'urgence vitale. L'atmosphère déjà lourde qui régnait jusqu'alors dans la pièce se détend toutefois quelque peu grâce à une remarque amusante lancée soudain par un de mes collègues les plus taquins. Cette pique bon enfant provoque un éclat de rire général bien salvateur qui vient momentanément rompre la glace.

Cassia, saisissant cette brève opportunité avec un sens aigu du professionnalisme, s'empare alors du défibrillateur avec une assurance à toute épreuve et prend résolument les choses en main pour la démonstration à venir. Et là, pour une fois, ce ne sont pas d'insupportables souvenirs douloureux qui viennent saturer ma mémoire défaillante mais bien au contraire des réminiscences plus agréables d'un temps désormais révolu. Sa main glisse alors du premier bouton défait au suivant avec une familiarité qui n'appartient qu'à nous deux, une simplicité du geste presque automatique qui réveille aussitôt en moi une douce nostalgie du temps jadis où nous étions encore un couple uni. La douleur presque physique de ce léger contact, si anodin en apparence et pourtant si terriblement chargé de sens et de souvenirs enfouis, me submerge presque totalement sous une vague déferlante d'émotions contradictoires. Me rappelant avec une acuité décuplée combien nos moindres interactions du quotidien étaient autrefois sans aucun effort et naturellement teintées d'affection et de tendresse. Heureusement, l'atmosphère légère amorcée précédemment est entretenue par l'un de mes collègues les plus taquins qui ne peut s'empêcher de lancer d'une voix faussement éraillée à la cantonade. « Milo, avoue que tu adores cet exercice ! Contrôle toi quand même... » Cette remarque pour le moins suggestive arrache de nouveaux éclats de rire bon enfant à l'ensemble du groupe et me donne l'opportunité bienvenue de lui répondre sur le même ton léger et badin. « Ah parce qu'on contrôle ce que l'on ressent maintenant ? Première nouvelle ! » Ma réponse pour le moins cinglante, bien que formulée avec une bonne dose d'humour, porte néanmoins un double sens que seuls Cassia et moi pouvons pleinement apprécier et comprendre dans sa dimension émotionnelle. Arrivée au troisième bouton, Cassia s'arrête brusquement dans son geste et, me vouvoyant comme je l'avais fait moi-même plus tôt par une forme de distance feinte, me demande sans ambages de bien vouloir retirer complètement ma chemise afin de faciliter le bon déroulement de sa démonstration.

C'est alors que mes collègues les plus dissipés se mettent à réagir par des sifflements moqueurs dignes des meilleurs clubs de strip-tease tandis que deux d'entre eux entament même d'une voix rendue rauque l'air désormais culte de « You Can Leave Your Hat On » de Joe Cocker, ajoutant une touche supplémentaire de légèreté un brin potache mais toujours bienvenue. Suis-je vraiment étonné par de telles réactions pour le moins graveleuses ? Absolument pas, bien au contraire. Au-delà des simples plaisanteries certes légères mais pour le coup bien appréciables, ces boutades un rien déplacées sont aussi à n'en pas douter une forme de bienveillant soutien de la part de mes collègues qui, bien qu'ignorant les tenants et les aboutissants exacts de l'histoire personnelle entre Cassia et moi, sentent malgré tout confusément la tension sous-jacente et essaient à leur manière de détendre au mieux l'atmosphère devenue peu à peu irrespirable.

Je me retrouve désormais torse nu devant l'ensemble du groupe, je ne peux m'empêcher de me sentir étrangement vulnérable, et cette vulnérabilité n'est pas seulement physique mais aussi, et surtout, d'ordre purement émotionnel. Les instructions pourtant capitales de Cassia pour la suite de l'exercice me parviennent comme lointaines, presque floues, totalement noyées dans le tumulte de mes pensées anxiogènes. Ma préoccupation principale à cet instant précis est en effet cette proximité désormais forcée entre nous deux, un rappel constant et douloureux de cette relation si particulière que nous avons irrémédiablement perdu par ma faute et surtout celle d’Andrew.

Alors que Cassia se penche lentement vers moi pour correctement appliquer les patchs adhésifs du défibrillateur sur ma peau nue, ses longs cheveux parfumés retombent en une cascade soyeuse qui vient effleurer d'une caresse presque insoutenable la chair brûlante de mon ventre. Ce très léger contact d'une étrange intimité, pourtant totalement fortuit, crée comme un voile invisible nous isolant provisoirement du reste du monde extérieur. Cet isolement soudain et involontaire de la réalité fait battre un peu plus fort les tempos de mon pauvre cœur déjà bien trop malmené. Et, sans même m'en rendre pleinement compte, mes lèvres laissent alors échapper un aveu murmure d'une voix presque inaudible. « Tu me manques... tellement... » Je parle si bas que le son de ces mots lourds de sens et de regrets semble presque instantanément absorbé, englouti, par cet espace d'à peine quelques centimètres nous séparant inexorablement.

Chacun de ces touchers précis, de ces mouvements d'une précision toute technique, se transforme pourtant en une véritable torture d'une douceur presque insoutenable pour mon pauvre cœur déchiré. Me ramenant irrémédiablement à la surface de tous ces souvenirs lancinants de nos moments les plus charnels et intimes jadis partagés et à présent définitivement révolus. Le souvenir bouleversant de ses mains explorant alors mon corps avec cette tendresse et cette affection aujourd'hui disparues me submerge totalement au point de rendre l'instant présent presque insoutenable à vivre. Je sens mon rythme cardiaque qui s'emballe soudain, mais pas à cause de l'usage potentiel de ce défibrillateur théorique, bien au contraire. Cette accélération marquée n'est due qu'à la seule et unique proximité de Cassia, au poids invisible mais ô combien pesant des mots encore tus mais qui n'aspirent qu'à être enfin criés, des sentiments encore brûlants en moi mais qui semblent condamnés à n'être jamais plus pleinement partagés.

En dépit de la gêne persistante et des émotions à fleur de peau, l'atmosphère générale dans la salle de formation demeure pour l'heure étonnamment concentrée mais relativement détendue. Chacun semble pleinement engagé et concentré sur l'apprentissage méthodique des gestes de premiers secours qui peuvent un jour s'avérer cruciaux pour sauver des vies humaines. Alors que je me tiens toujours torse nu, le haut du corps dénudé, les patchs adhésifs du défibrillateur encore parfaitement ajustés sur ma peau légèrement moite. Cette sensation de froideur et d'inconfort mineurs mais indissociables de l'exercice semble reléguée au second plan dans mon esprit encore quelque peu chamboulé.
Cassia poursuit avec un calme professionnel ses explications détaillées des procédures précises à suivre en cas d'urgence médicale pendant que l'ensemble de nos collègues écoutent d'une oreille attentive, mettant parfois en pratique les gestes décrits sur l'un d'entre eux. Soudain, un bruit sourd et parfaitement inattendu vient interrompre brutalement Cassia en plein milieu de l'une de ses phrases de démonstration. L'un d'entre nous, visiblement déséquilibré pour une raison indéterminée, effectue une spectaculaire chute avant en trébuchant de façon peu élégante.

Dans sa chute désordonnée qui semble tout droit sortie d'un mauvais numéro de clown, sa main profane s'étend d'un geste instinctif vers le premier point d'appui à sa portée, dans une vaine tentative pour reprendre son équilibre défaillant. Malheureusement pour lui, au lieu de trouver une surface stable pour s'accrocher, sa paume ouverte vient percuter de plein fouet le bouton d'activation rouge du défibrillateur de démonstration que je porte encore sur le torse. Dans un réflexe purement instinctif et incontrôlé, l'appareil se déclenche instantanément, délivrant alors une puissante décharge électrique d'une forte intensité à travers mon corps tétanisé. La sensation qui m'étreint est à la fois surprenante par son soudain caractère inattendu mais aussi d'une désagréable intensité qui fait littéralement souffrir tous les muscles de mon être. Ceux-ci, comme animés d'une vie propre sous l'effet de ce violent courant électrique, entrent dans une contraction parfaitement incontrôlable et remuante. Je ne peux absolument rien faire d'autre qu'être secoué de la tête aux pieds par ces soubresauts d'une force insoupçonnée. Un cri rauque mêlant douleur, surprise et incompréhension totale s'échappe alors de mes lèvres figées en un rictus grimaçant pendant que mon corps est ainsi fouetté de tremblements erratiques. Cloué de fait au sol devenu soudain si inhospitalier par cette réaction parfaitement impromptue, je ne peux que rester figer dans cette posture, secoué par les derniers soubresauts de la décharge mais aussi par la stupeur sans nom provoquée par cet événement totalement imprévisible.


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Sujet: Re: The way to love is to realize that it might be lost   The way to love is to realize that it might be lost - Page 2 EmptyDim 28 Avr 2024 - 21:17

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L’heure était à présent venue de mettre en pratique, enfin presque, l’utilisation du défibrillateur. Je n’ai d’autre choix que de continuer les exercices avec Milo. L’exercice en question semble amusé les participants à la formation, et certains d’entre eux s’amusent à faire quelques commentaires à voix haute. Cela restait bon enfant et ne me dérangeait aucunement. Milo, sans grande surprise répond à son collègue en soulignant le fait qu’il était difficile de pouvoir contrôler ce que l’on ressentait. L’instant de quelques secondes, mon regard se pose sur lui, à croire que cette phrase m’était également destiné. Ou bien est-ce que je me faisais des idées ? Toutefois, malgré tous mes efforts pour rester concentrée et professionnelle je peine à déboutonner la chemise de Milo. Je ne pouvais me nier, ce simple geste me rappelait tant de souvenirs, trop de souvenirs. Pourtant, défaire les boutons de sa chemise était un exercice que j’avais fortement apprécié pendant plusieurs mois et auquel je m’étais adonné avec une incroyable dextérité. Mais pas aujourd’hui. Alors, je finis par demander à Milo de terminer de déboutonner sa chemise lui même. Le pilote de ligne s’exécute et cela entraîne quelques commentaires et autres plaisanteries de la part de ses collègues. Il fallait l’avouer, ils semblaient avoir tous beaucoup d’humour entre eux. Je laisse même s’en m’en rendre réellement compte un léger sourire se dessiner sur mes lèvres. Je me concentre à nouveau pour continuer mes explications même si le fait de voir Milo torse nu était une difficulté supplémentaire à ma bonne concentration. Vraiment. Il y a encore quelques jours, je pouvais venir me blottir contre se même torse qui à présent m’était inaccessible. Alors que je positionne les patchs sur son torse en me penchant légèrement j’entends quelques mots faiblement murmuré par Milo. Je lui manquais. Et sa liberté alors ? Je ne comprenais décidément plus rien. Ces quelques mots ont d’ailleurs pour effet de me faire perdre le fil de mon explication. Je réfléchis, je cherche mes mots quelques secondes avant de réussir à retrouver mes mots.

Alors que la démonstration continue, un des participants se lève et je ne sais trop pour quelle raison perd l’équilibre avant de chuter. Et dans un geste instinctif pour retrouver son équilibre l’homme en question prend appui sur le défibrillateur et active donc le bouton d’activation. « Non, attention ! » dis-je en précipitant mes mains vers le torse de Milo afin de lui retirer les patchs mais ce fut trop tard. La décharge électrique est transmise à Milos ans attendre. Tout va très vite, sans plus attendre j’arrête le dispositif et retire immédiatement, sans doute un peu brutalement, les patch posés sur le torse de Milo. « Milo, est-ce que ça va !? » demandai-je alors en m’approchant de son visage. Je vérifie alors si il est encore conscient, je suis soulagée de voir que oui. Son collègue en question près de nous s’excuse à plusieurs reprises. C’était bien la première fois que ce genre d’incident arrivait. Anna s’approche de moi « Viens, redresse toi et assieds toi... » je l’aide, accompagnée d’Anna à se redresser un peu. Visiblement il allait bien mais avait été un peu secoué forcément. « Bon je crois qu’il est temps de faire une petite pause. On se donne qui vingtaines de minutes avant de se retrouver ici. » annonce Anna à l’ensemble des participants. Les participants s’assurent à tour de rôle que Milo aille bien avant d’aller prendre leur pause bien méritée. Je reste près de lui quelques minutes afin de m'assurer que tout aille vraiment bien. Il valait mieux être prudent. « Alors là… Quand je vais raconter ça à Bonnie ce soir elle ne va pas vouloir me croire... » dit-il amusé à l’intention de Milo. Je me lève, et attrape une petite bouteille d’eau que je tends à Milo « Bois un peu, ça te fera du bien... » dis-je simplement. Je recule légèrement, Anna part à ses occupations pendant la pause, et Clyde reste auprès de Milo. Au vue de la situation je ne me sentais pas légitime de rester près de lui. Clyde aide d'ailleurs Milo à se relever. Je les laisse donc, et profite que la salle soit vide pour ranger les défibrillateur un à un.



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Sujet: Re: The way to love is to realize that it might be lost   The way to love is to realize that it might be lost - Page 2 EmptyDim 28 Avr 2024 - 22:04

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Milo Davis & @Cassia Henderson


Le choc électrique qui me parcourt me secoue avec une intensité que je n'avais jamais connue jusqu'à présent. C'est une sensation brutale et impérieuse, comme si un millier d'aiguilles s'enfonçaient simultanément dans chaque fibre de mon être. La décharge, soudaine et féroce, traverse mon corps avec une force impitoyable, faisant contracter chacun de mes muscles de manière involontaire et douloureuse. L'électricité semble s'engouffrer dans chaque nerf, illuminant mes veines d'un feu qui brûle et me consume. Mon cœur bat à tout rompre, réagissant avec une frénésie sauvage à l'invasion inattendue de l'énergie. C'est comme si chaque battement tentait désespérément de s'échapper du chaos électrique qui s'était emparé de mon torse. Le sol sous moi devient un point d'ancrage distant alors que mon esprit lutte pour rester lucide face à l'assaut. Chaque seconde durant laquelle le courant me traverse semble s'étirer indéfiniment, chaque instant est un nouveau défi à ma capacité à endurer. La douleur n'est pas simplement physique ; elle s'infiltre dans ma conscience, brouillant ma perception et mes pensées avec une intensité terrifiante. Alors que la décharge finit par s'atténuer, laissant derrière elle un bourdonnement dans mes oreilles et une sensation de faiblesse dans mes membres, je reste allongé, tentant de reprendre mon souffle. La réalité me revient lentement, en vagues, tandis que je prends conscience de mon environnement une fois de plus. La douleur lancinante dans mon corps est un rappel dur et immédiat de la puissance brute du défibrillateur, et de la fragilité de notre contrôle face à de telles forces.

Alors que je reprends difficilement mes esprits, Cassia, consciente du danger et de la nécessité d'agir rapidement, se précipite vers moi. Consciente du danger immédiat et de la nécessité d'une intervention rapide, elle s'agenouille promptement à côté de moi, mon corps encore vibrant des rémanences du choc électrique qui m'a traversé. Avec une assurance qui témoigne de son expérience, elle se met rapidement au travail pour retirer les patchs du défibrillateur de mon torse nu. Son geste est ferme et assuré, dicté par l'urgence de la situation qui ne laisse pas de place à la délicatesse habituelle. D'un mouvement rapide et précis, elle arrache les patchs collés à ma peau. L'acte, bien qu'indispensable, emporte avec lui les poils de mon torse, ajoutant une sensation piquante et brusque à la douleur déjà présente, un mélange aigu de brûlure électrique et de tiraillement physique. Je grimace involontairement, un grognement bas s'échappant entre mes dents serrées. « Milo, est-ce que ça va !? » me demande Cassia. Sa voix est teintée d'une inquiétude palpable alors qu'elle penche son visage tout près du mien. Elle reste professionnelle, mais je peux déceler une nuance de préoccupation personnelle dans le tremblement presque imperceptible de ma voix. Cette proximité, malgré le contexte, ravive un flot de souvenirs et d'émotions que j'essaie de repousser pour me concentrer sur le moment présent. « Je... je pense que oui, » je réussis à articuler, ma voix un peu rauque. Je tente de me redresser légèrement, appuyé sur mes coudes, cherchant à assurer à la fois Cassia et moi-même que je suis plus ou moins en état de continuer. Elle observe attentivement chacun de mes mouvements, prête à intervenir au moindre signe de malaise alors qu’Anna nous rejoint à son tour.

Mon collègue, visiblement embarrassé par son rôle accidentel dans l'incident, s'excuse à plusieurs reprises. Sa voix est teintée de sincérité, mais la tension demeure palpable dans l'air. Pour dissiper cette atmosphère lourde, Anna, toujours attentive au bien-être de l'équipe, décide qu'il est temps de faire une pause. « Bon je crois qu’il est temps de faire une petite pause. On se donne qui vingtaines de minutes avant de se retrouver ici. » annonce-t-elle, permettant à chacun de souffler un peu. Certains collègues s'approchent de moi, tapotant gentiment mon dos en signe de soutien. Leurs gestes, bien intentionnés, m'aident à retrouver un semblant de normalité après la secousse. Clyde, fidèle à lui-même, trouve rapidement les mots pour détendre l'atmosphère. Il s’approche avec un sourire espiègle et lance, « L’eau et l’électricité… On va le retrouver grillé comme un poisson avant la fin de la journée ! » Sa remarque, teintée d'humour noir, provoque quelques rires autour de nous, allégeant le poids de l'accident.

Pendant ce temps, Cassia, avec un mélange de professionnalisme et de préoccupation personnelle, me tend une bouteille d'eau. Elle se redresse alors que je demeure assis au sol, essayant de rassembler mes esprits. Je prends la bouteille, nos doigts se frôlant brièvement, un contact qui résonne étrangement en moi. Je lève les yeux vers elle, mais elle s'éloigne déjà, marquant une distance que je ressens profondément. Clyde s'agenouille devant moi, son expression sérieuse pour une fois. « Parle-lui... » murmure-t-il, saisissant l'urgence de la situation entre Cassia et moi. Je secoue la tête doucement, le découragement teintant ma voix. « C’est inutile… Je l’ai déjà perdu, regarde… » Je pointe Cassia du menton, la regardant s'éloigner avec une résignation pesante.

Puis je me redresse avec l’aide de Clyde, et au même moment, mon pire cauchemar prend forme : Erin arrive, ses talons claquant sur le sol avec assurance. « J’ai entendu dire qu’il y a eu un accident ! » lance-t-elle, un sourire malicieux étirant ses lèvres alors qu'elle me dévisage, toujours torse nu. « Un bel accident dis donc ! Tiens… Tu as eu le droit à une épilation ratée, Milo ? Si tu veux, je peux arranger tout ceci ! » Le commentaire d'Erin est suffisant pour couper court à tout amusement restant. Clyde et moi échangeons un regard lourd de sens, un mélange de frustration et d'exaspération face à son intrusion peu opportune. Comprenant mon besoin de solitude, surtout avec Cassia, Clyde saisit l'occasion. « Tiens Erin, tu tombes bien ! Je voulais justement te parler de quelque chose ! » dit-il avec un enthousiasme feint, l’entraînant rapidement à l’extérieur de la salle.

Une fois tous nos collègues partis et nous retrouvant finalement seuls dans cette salle de formation désormais vide, un silence pesant de plomb s'installe naturellement entre Cassia et moi. Un silence chargé de non-dits, de regrets et d'émotions à peine contenues que ni l'un ni l'autre ne semble vouloir briser en premier. Après quelques instants interminables, je me décide finalement à faire le premier pas en me dirigeant d'un pas mal assuré en direction de Cassia. Sans échanger le moindre mot, je commence à l'aider à ranger méthodiquement les différents défibrillateurs utilisés pendant la session dans leurs housses de transport respectives.
Ce lourd silence qui perdure me devient de plus en plus insupportable à mesurer que les secondes s'égrènent. Je sais que nous ne disposons probablement que de peu de temps avant de devoir nous séparer à nouveau alors je me décide à prendre mon courage à deux mains pour enfin crever cet abcès silencieux. « Cassia... » Mon ton est presque implorant tandis que j'interpelle doucement son prénom d'une voix rendue rauque par l'émotion. À cet instant précis, je n'éprouve qu'une seule et unique envie : la prendre dans mes bras, l'embrasser avec toute la passion dont je suis encore capable et lui faire comprendre à quel point son absence me ronge de l'intérieur. « Tu me manques... Terriblement... » Cet aveu déchirant franchit enfin la barrière de mes lèvres tremblantes alors que, d'un geste presque involontaire, je pose délicatement ma main sur la sienne au moment où elle s'apprête à ranger un des défibrillateurs dans son sac de transport. « Cassia, s'il te plaît... Regarde-moi... » Je la supplie presque d'un ton empreint de désespoir pendant qu'elle semble vouloir fuir mon regard insistant. « ...Tu sais très bien que je suis toujours amoureux de toi, n'est-ce pas ? » Cette déchirante vérité que je n'ai jamais cessé de porter au plus profond de mon être résonne de nouveau à haute voix. Mon coeur bat la chamade dans l'angoissante expectative de sa réaction qui ne saurait désormais plus tarder...


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Sujet: Re: The way to love is to realize that it might be lost   The way to love is to realize that it might be lost - Page 2 EmptyLun 29 Avr 2024 - 6:28

The way to love is to realize that it might be lost
@Milo Davis & Cassia Henderson


Ce n’était pas la première fois que je dirigeais ce genre de formation pour apprendre ou réapprendre les gestes de premiers secours. Mais c’est bien la première fois qu’un incident avec un défibrillateur avait lieu. Décidément la journée était très particulière. Fort heureusement, bien que secoué, Milo allait bien. C’est d’ailleurs ce qu’il me répondit, certes avec peu de certitude au début, mais apparemment il y avait eu plus de peur que de mal. Comme bien souvent, Clyde fait une petite plaisanterie histoire de détendre un peu l’atmosphère. Je comprenais pourquoi ces deux là étaient bien plus que des collègues et pourquoi ils s’entendaient si bien, ils se ressemblaient beaucoup dans le fond. Je lui conseille de rester un peu assis dans un premier temps surveillant que tout aille bien pour lui avant de lui donner une petite bouteille d’eau qu’il puisse s’hydrater un peu. Alors que le jeune homme saisit la bouteille, nos doigts se frôlent légèrement. Ce contact si délicieux autrefois, me paraissait douloureux aujourd’hui. Clyde étant près de Milo, je décide de les laisser entre eux, profitant de ce moment de pause pour ranger les défibrillateurs. L’exercice étant terminé, nous n’en aurons plus besoin pour la suite de la formation. Puis Erin fait son entrée dans la pièce, je commençais à craindre le pire. Toutefois elle se contente de faire quelques remarques, tout en se montrant très affriolante envers Milo bien évidemment, comme toujours. Fort heureusement, Clyde l’entraîne rapidement en dehors de la pièce, cela m’évite donc de l’entendre trop longtemps. J’avais déjà du mal à supporter Erin en temps normal, c’était encore plus difficile depuis trois jours.

Je pensais être seule, mais je constate rapidement que Milo est resté dans la pièce. Il s’approche alors de moi et sans un mot commence à m’aider à ranger chaque défibrillateur dans sa housse de protection et de transport. Mon premier réflexe fut de lui demander de me laisser faire et d’aller plutôt prendre une pause avec le reste du groupe. Mais je n’en fis rien car je connaissais Milo et je savais qu’il refuserait sans nul doute. Le pilote de ligne prononce mon nom, et c’est un véritable pincement au cœur. Je décide de ne pas répondre, restant concentrée sur ma tâche. Ce qu’il ajoute ensuite ne fait qu’accroître cette intense douleur ressentie depuis à présent trois jours tout comme l’incompréhension qui l’accompagnait. Je lui manquais. Mais savait-il au moins ce que cela me faisait d’entendre de tels mots ? Alors que j’étais sur le point de ranger un des appareils, la main de Milo, qui était alors à côté de moi, vient se poser sur la mienne. Le jeune homme me demande de le regarder. « Arrête ça s’il te plaît... » lui demandai-je alors d’une voix fébrile. Finalement, je me tourne légèrement, mon regard se posant sur lui. Milo me demande si je savais qu’il était toujours amoureux de moi. Attristée mais surtout perplexe, je retire légèrement ma main de l’appareil. « Ah oui vraiment ? C'est pour cette raison que tu m'as vouvoyé tout à l'heure ? Comme si j'étais une parfaite inconnue ..Tout ce que je sais c’est que tu as voulu rompre. » dis-je simplement. Je terminer par ranger l’appareil dans sa housse. Prête à vaquer à une autre occupation mais le comportement de Milo était des plus incompréhensible, des plus frustrants même. « A quoi est-ce que tu joues... » Mes paroles étaient sorties de ma bouche sans vraiment que je le veuille. C'était surtout une question que je ne cessais de me répéter en boucle depuis tout à l'heure. Mon ton était intriguée, attristé, j'étais complètement perdue dans cette situation.



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Sujet: Re: The way to love is to realize that it might be lost   The way to love is to realize that it might be lost - Page 2 EmptyLun 29 Avr 2024 - 15:02

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Milo Davis & @Cassia Henderson


Je crois que jamais auparavant, durant toute notre histoire ensemble, notre relation amicale ou amoureuse n'a connu une telle détérioration. Contrairement aux disputes passées, où subsistait toujours une lueur d'espoir, même infime, que les choses finiraient par s'arranger, aujourd'hui, je ressens une désagréable sensation, une amère conviction qu'entre nous, plus rien n'est désormais possible. Alors à quoi bon continuer à se battre ? Pourquoi ai-je écouté les conseils de Clyde ? Pourquoi suis-je allé lui parler? Qu'espérais-je réellement au fond de moi ? Que Cassia puisse lire dans les tréfonds de mon âme et comprendre les motivations profondes qui ont guidé mes actes? Quoi que je dise, quoi que je fasse, j'ai l'impression de la blesser davantage. Pourtant, je m'étais juré de ne jamais l'abandonner, de ne jamais lui causer de souffrance. Et aujourd'hui, c'est exactement le contraire qui se produit. Si nous étions restés de simples amis, rien de tout cela ne serait arrivé. Elle serait probablement aux côtés d'un autre homme à l'heure qu'il est, un homme qui saurait la rendre véritablement heureuse.

Lorsqu'elle retire doucement sa main de l'appareil, la séparant par la même occasion de la mienne, un vif pincement gagne mon cœur. Cette fois, j'ai la cruelle impression de l'avoir définitivement perdue. Dans un élan de désespoir, ou peut-être d'inspiration soudaine, je laisse échapper dans un souffle «   Et moi, tout ce que je sais, c'est que tu me manques terriblement et que je n'arrive pas à t'oublier. Je n'arrive pas à effacer de ma mémoire toutes ces nombreuses années passées à tes côtés. Tu sais pourquoi ? Parce qu'il y a une part de moi, de nous, qui vit en moi… » Mais qu'est-ce que je raconte ? Ces paroles ont filé entre mes lèvres sans que je n'aie eu le temps de les formuler mentalement. « Tu n'es pas une étrangère à mes yeux, Cassia. Tu ne le seras jamais, même si je le voulais de toutes mes forces. Tu es… » Ma voix s'abaisse doucement alors que je saisis délicatement sa main et la pose sur mon torse nu, à l'endroit où bat mon cœur, « …tu es la meilleure partie de moi-même. » À cet instant précis, je ne désire qu'une seule et unique chose : la prendre dans mes bras, l'embrasser tendrement et lui dire que tout ceci n'est désormais qu'un lointain souvenir. Cependant, je ne le peux pas. La veille encore, en rentrant de l'aéroport, j'ai aperçu la voiture d'Andrew. Cette vision a ravivé en moi une peur panique mêlée de prudence, me rappelant les dangers qui nous entourent, les menaces qui pèsent sur Cassia à cause de mes choix passés. La complexité de nos sentiments profonds, mêlée aux réalités difficiles auxquelles nous sommes confrontés, crée une barrière presque insurmontable entre nous. Mais malgré tout, dans cet instant de vulnérabilité, je laisse mon cœur s'exprimer librement, espérant qu'à travers les mots et les gestes échangés, Cassia puisse comprendre ô combien je l’aime toujours.

Son interrogation, bien que plus que légitime, ne m'étonne guère, même si elle me pèse lourdement sur la conscience. Plus tôt, dans une tentative maladroite et vaine de préserver une certaine distance émotionnelle devenue nécessaire, j'avais opté pour la voie du vouvoiement avec Cassia. Cependant, force est de constater mon échec cuisant. La distance que j'avais espérée instaurer s'est effondrée presque instantanément dès que nos regards se sont à nouveau croisés. Lorsqu'elle se trouve dans la même pièce que moi, maintenir une quelconque barrière émotionnelle devient une tâche véritablement herculéenne. Mes yeux la suivent involontairement comme aimantés, accrochés à ses moindres mouvements. Mes oreilles captent avidement chaque infime modulation de sa voix mélodieuse. Tous mes sens sont en constante alerte, entièrement captivés par l'intensité presque palpable de sa présence envoûtante. « Ce que j'essaie de te dire, Cassia... même si visiblement je m'y prends extrêmement mal, c'est que... rien de ce qui t'arrive actuellement n'est de ta faute. Absolument rien... » Mes mots sont hésitants, chargés d'une culpabilité dévorante et d'une urgence presque vitale qui rendent ma voix à peine audible, comme un murmure rauque. Je prends une profonde inspiration, cherchant la force de continuer, de lui expliquer enfin la profondeur insondable de mes sentiments et de mes intarissables regrets. « Je suis le seul et unique responsable. J'aurais dû... j'aurais dû réussir à mieux te protéger... » C'est une vérité accablante que je porte désormais comme un fardeau étouffant. Si seulement j'avais réussi à neutraliser Andrew définitivement cette nuit où je l'ai imprudemment confronté, rien de tout ce cauchemar ne se serait produit. Cette amère pensée me tourmente sans répit, me rappelant continuellement mes échecs cuisants et mes responsabilités non tenues. « Tu es la personne la plus précieuse et la plus importante à mes yeux, Cassia... » Je poursuis, ma voix se stabilisant quelque peu alors que je la regarde droit dans les yeux, cherchant désespérément dans son regard une quelconque étincelle de compréhension, d'acceptation ou de pardon peut-être. Est-ce qu'au fond d'elle-même, Cassia le sait déjà ? Certainement, elle doit sentir depuis longtemps l'ampleur et la force de mon attachement pour elle, mais j'admets que mes actions passées ont parfois affreusement démenti mes paroles. Mais que puis-je faire ou dire d'autre à présent ? Dans ce moment d'une vulnérabilité extrême, les plus beaux poèmes, les plus sincères excuses semblent totalement inadéquats. Tout ce que je peux offrir, c'est ma vérité la plus dépouillée, ma nudité émotionnelle. Je reste là, aussi ouvert et honnête que possible, suspendu à sa réaction tant redoutée, prêt à accepter et assumer avec dignité tout ce qu'elle choisira de me dire ou de faire.

Au moment où l'atmosphère entre Cassia et moi devient de plus en plus intime, chargée d'émotions et de non-dits lourds de sens, Anna réapparaît soudainement dans la pièce, rompant ainsi le fragile silence qui s'était installé entre nous deux. À son retour inattendu, je lâche précipitamment la main de Cassia comme un voleur pris sur le fait, émettant une onomatopée embarrassée tandis que je me gratte nerveusement la gorge, trahi par les réactions de mon propre corps qui manifeste ouvertement ma gêne. « Nous allons reprendre dans cinq petites minutes ! » annonce Anna d'une voix claire, son regard balayant rapidement la scène, comprenant peut-être un fragment de l'intensité palpable qui venait de nous envelopper. Je hoche frénétiquement la tête, d'un mouvement un peu trop appuyé. « Je vais vous laisser… » dis-je en tentant vainement de retrouver une certaine contenance. Je commence maladroitement à reboutonner ma chemise sous le regard scrutateur de Cassia, sentant peser sur moi ses yeux insistants, ce qui ne fait qu'accroître mon évidente nervosité. C'est un moment poignant et presque irréel, car habituellement, c'est elle qui m'aide avec cette tâche d'une simplicité désarmante. Ses doigts agiles et experts auraient glissé sur le tissu avec une grâce naturelle, boutonnant patiemment ma chemise tout en partageant avec moi des regards tendres et des baisers volés à la dérobée.

Mais aujourd'hui, seul face à cette banale situation, chaque geste que je fais semble lourd d'une signification particulière, chaque petit bouton une nouvelle barrière qui s'érige entre nous. Mes mouvements sont maladroits, mes mains tremblent légèrement sous le poids écrasant de nos souvenirs partagés et de la tension palpable de l'instant présent. Finalement, dans ma précipitation et ma confusion émotionnelle, je boutonne maladroitement ma chemise, créant un désagréable décalage disgracieux entre les boutons. Je râle légèrement, frustré par cette incapacité soudaine à réaliser une tâche d'une banalité affligeante, un acte que j'ai pourtant répété des milliers de fois mais qui, aujourd'hui, semble littéralement insurmontable. Je m'arrête un bref instant, fixant d'un air vide ces boutons mal alignés, avant de lever les yeux vers Cassia. Un lourd silence s'installe, un échange muet chargé de non-dits qui en dit long sur la profonde complexité de notre situation actuelle. Je reprends péniblement mon souffle, ajuste fébrilement les boutons correctement cette fois, mais ce petit incident banal a déjà ajouté une couche supplémentaire d'émotions à notre interaction tendue. Finalement correctement boutonné, je lui offre un sourire triste et forcé, empreint d'une intense mélancolie. « Excuse-moi pour cela...Pour tout… » Chaque pas que je fais en m'éloignant d'elle me pèse désormais comme une douloureuse torture, chaque mouvement loin de sa présence me donnant l'impression de vivre un adieu silencieux et déchirant.

Une fois sorti de la pièce, je vois Anna s'approcher de Cassia avec une préoccupation visible sur son visage. Elle pose délicatement sa main sur l'épaule de Cassia dans un geste empli de soutien et de camaraderie féminine. « Tout va bien ? Tu sais que tu peux me parler Cassy… Je n’aime pas te voir ainsi… » lui demande-t-elle avec une douceur polie mais empreinte d'une sincérité désarmante. Pendant ce temps, Clyde, ayant terminé sa diversion opportune avec Erin, m'aperçoit du coin de l'œil et se dirige d'un pas décidé dans ma direction. Sa démarche est rapide, son expression sérieuse, indiquant qu'il est déterminé à aborder de front ce qui vient de se passer. « Alors, tu lui as finalement parlé ? » me demande-t-il dès qu'il est à portée de voix, sans prendre de gants. Je hausse les épaules en jetant un regard lourd de sens vers la salle d'où nous venons à peine de sortir. « Je l'ai perdue, Clyde. Je l'ai vraiment perdue... Je crois que… » Ma voix se brise soudainement, la cruelle réalité de la situation pesant désormais lourdement sur mon cœur meurtri. Je n'arrive pas à finir ma phrase, submergé par l'éloignement émotionnel qui semble se creuser inexorablement entre Cassia et moi. Clyde, toujours prompt à me bousculer ou à m'encourager, intervient d'un ton ferme. « Tu crois que quoi au juste, Milo ? Il faut vraiment que tu apprennes à terminer tes phrases ! Je ne peux pas deviner ce qu'il se passe dans ta tête si tu ne me le dis pas clairement, tout comme elle d'ailleurs ! » Son intonation est un savant mélange de sérieux et de taquinerie, typique de notre amitié complice où il endosse souvent le rôle du motivateur impatient. À ces mots, un sourire nostalgique vient fleurir sur mes lèvres. Je nous revois, Cassia et moi, blottis sur le canapé de son salon, elle me suppliant gentiment mais fermement de terminer l'énoncé de mes phrases car mon manque de clarté la rendait littéralement folle. C'était une manie adorable qui l'amusait autant qu'elle la frustrait, et qui maintenant, ressurgit comme un doux mais lancinant souvenir de jours heureux révolus. « C'est drôle... Cassia me disait exactement la même chose ! » soufflai-je, la voix teintée d'une mélancolie insondable tandis que nous reprenons la formation. Cette petite révélation empreinte d'intimité me fait douloureusement réaliser à quel point chaque petit détail, chaque facette de notre relation fusionnelle me manque cruellement. Combien chaque aspect de notre complicité autrefois si naturelle reste gravé au fer rouge dans les tréfonds de mon esprit et de mon cœur, même en ces instants de séparation déchirante.

Nous pénétrons tous à nouveau dans la salle de formation, un retour à la routine marqué par une énergie collective qui se manifeste à travers les rires nourris et les échanges amicaux. L'un de mes collègues les plus taquins, toujours prêt à saisir la moindre occasion pour lancer une pique mordante, saisit opportunément l'opportunité que lui offre mon expérience récente pour lancer d'une voix forte à la cantonade. « Alors Milo ? Qu'est-ce que ça fait de se prendre un joli coup de foudre ? » Son commentaire grivois porte à travers la vaste salle, déclenchant une vague de rires moqueurs parmi les autres participants. Je ne peux m'empêcher de sourire malgré moi, appréciant malgré tout l'humour déplacé dans une situation aussi lourde de tensions. « Oh... C'est toujours nettement moins douloureux qu'un chagrin d'amour ! » répondis-je du tac au tac, mes paroles spontanées provoquant une nouvelle salve de rires tonitruants. Mon commentaire, bien que léger en apparence, porte en réalité une vérité autrement plus profonde que je sens peser de tout son poids sur mon cœur meurtri.
Alors que les derniers rires s'estompent, toute notre attention se recentre sur Cassia qui se tient désormais prête à poursuivre le déroulement de la formation. Elle commence à énoncer les prochaines procédures que nous allons devoir mettre en pratique, et mon sang ne fait qu'un tour lorsque mes oreilles captent soudain le terme « bouche à bouche ». La simple évocation de cette technique de réanimation résonne étrangement en moi, éveillant un troublant mélange de nervosité et d'anticipation confuse. Qu'ai-je donc bien pu faire au ciel pour mériter une pareille journée ? me demandai-je intérieurement avec une résignation teintée d'ironie, tandis qu'un lourd soupir m'échappe. Cette journée éprouvante semble se dérouler comme une véritable série de tests émotionnels et physiques inattendus, chaque moment m'apportant son lot d'épreuves et de réflexions intérieures déstabilisantes. En me préparant mentalement à la possibilité d'être une nouvelle fois amené à me retrouver dans une proximité extrême avec Cassia, je tente vainement de rassembler les dernières miettes de mon calme déjà bien entamé. Les émotions violentes de la journée, les interactions avec Cassia, et maintenant la perspective redoutée d'une promiscuité imposée me laissent dans un état second de réflexion intense. Chaque nouvel instant semble conçu comme pour mieux me rappeler tout ce que j'ai perdu, ce que j'essaie désespérément de reconquérir à tout prix, et ce que je devrais peut-être, contre mon gré, m'efforcer de laisser partir définitivement.


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Sujet: Re: The way to love is to realize that it might be lost   The way to love is to realize that it might be lost - Page 2 EmptyLun 29 Avr 2024 - 17:56

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A présent seuls dans la pièce où se déroulait la formation, Milo décidé de rester et de m’aider à ranger les différents défibrillateurs dans leur housse respective. Le pilote de ligne, contre toute attente, avait tenté un rapprochement physique en posant sa main sur la mienne mais pas que. Il m’avait ensuite demandé si je savais qu’il était toujours amoureux de moi. Sauf que depuis trois jours j’avais la désagréable sensation de ne plus rien savoir du tout. Je ne comprenais pas les paroles de Milo qui étaient en totale contradiction avec ses paroles de la dernière fois et sa volonté de rompre. Alors je lui donne mon ressenti sur cette situation ô combien incompréhensible. Le jeune homme m’avoue alors encore une fois que je lui manquais terriblement qu’il n’arrivait pas à m’oublier. Ce qu’il dit dit me touche énormément autant que cela m’attriste. Pourquoi me dire cela après avoir rompu ? Ma main sur son torse nu, à hauteur de son myocarde, je reste stoïque quelques secondes ne sachant absolument plus quoi penser. « Je pensais que c’était ta liberté qui te manquait... » dis-je d’un ton faussement détaché soulignant cette raison qu’il avait invoqué quelques jours plus tôt. Même si j’essayais d’être distante pour me préserver la tâche était difficile. La preuve en est, je n’avais pas réussi à retirer ma main de son torse. « Tu me manque aussi... » finis par avouer au jeune homme, même si je savais pertinemment que cet aveu ne changerait pas grand-chose. Milo continue en me disant que ce qu’il essayait de me dire c’est que ce qui m’arrivait actuellement n’était pas de ma faute, qu’il était le seul et l’unique responsable, qu’il aurait dû réussir à me protéger. « Me protéger de quoi … ? » demandai-je perplexe par ses paroles. « Milo, je… je ne comprends pas. Qu’est-ce que tu attends de moi exactement... » Il prônait sa liberté et avait voulu mettre fin à notre relation et d’un autre côté il ne cessait de dire qu’il était amoureux de moi et que je lui manquais.

Anna fait irruption dans la pièce pour nous annoncer qu’on allait bientôt reprendre la suite de la formation. Milo lâche ma main précipitamment.  Milo décide alors de quitter la pièce après avoir difficilement reboutonner sa chemise et après s’être à nouveau excusé. Une fois seule avec Anna, cette dernière s’approche de moi ? Soucieuse de savoir ce qui se passait. « Je n’en sais rien Anna, je n’y comprends vraiment rien... Il me dit que sa liberté lui manque, il met fin à notre relation et pourtant il ne cesse de me dire que je lui manque et qu’il est amoureux de moi… » dis-je d’une voix fébrile. « Ça me rend dingue... » dis-je en passant une main dans mes cheveux tout en essayant de contenir mes larmes. « Il n’est peut-être pas sûr de lui… Je veux dire pour la rupture… Bon, c’est décidé, ce soir on va prendre un verre. Ça te fera le plus grand bien de sortir un peu…. » J’esquisse un léger sourire qui se veut reconnaissant à mon amie avant que les participants à la formation ne reviennent dans la salle.

Je reprends alors les explications et décide d’en venir à la procédure à suivre pour pratiquer un bouche à bouche efficace. Après les consignes, je demande alors « Pour la pratique j’aurais besoin d’un volontaire. Qui souhaite venir vers moi ? » je regarde alors l’ensemble des participants et voit un homme faire un pas en avant mais soudainement j’entends une voix bien familière « Oui, Milo l’est ! » Clyde pousse alors son collègue et ami ce qui oblige Milo à s’avancer près de moi. Je sens mon rythme cardiaque s’accélérer. A quoi jouait Clyde exactement ? « Veinard ! » plaisante un autre des participants. « D’accord je… enfin tu peux t’allonger. Je vais montrer les gestes sur toi et ensuite on inversera... » Je laisse alors Milo s’allonger, j’explique en même temps chaque geste que j’effectue, je relève ensuite légèrement son menton et me penche vers lui. Bien évidemment l’exercice s’arrête ici, pour de nombreuses raisons qui ne sont pas uniquement professionnelle. Une fois terminé, je prends la place de Milo et m’allonge à mon tour sur le tapis placé sur le sol.



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Sujet: Re: The way to love is to realize that it might be lost   The way to love is to realize that it might be lost - Page 2 EmptyLun 29 Avr 2024 - 20:41

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Milo Davis & @Cassia Henderson


Ce n'est pas la première fois que je suis à l'origine d'une rupture. Dans le passé, souvent, mes relations éphémères se terminaient sans surprise, car nous savions tous deux, que notre liaison était destinée à être de courte durée. Parfois, ces fins étaient même accueillies avec un certain soulagement, une acceptation mutuelle que notre temps ensemble avait naturellement expiré. D'autres fois, la rupture se soldait par des larmes, celles de mon ancienne conquête, une scène plus douloureuse et chargée d'émotion. Bien que cela me touchait à ces moments-là, je dois admettre que cela ne m'a jamais véritablement affecté en profondeur. Ces séparations, bien qu'émouvantes, ne laissaient pas de cicatrices durables, comme si j'étais protégé par une certaine distance émotionnelle que je maintenais inconsciemment. Cependant, avec Cassia, tout semble différent. Chaque aspect de notre relation, même une rupture, prend une dimension entièrement nouvelle et profondément significative. Avec elle, j'ai l'impression de redécouvrir ce que signifie vraiment être lié à quelqu'un, de ressentir chaque nuance de douleur et de perte comme si c'était la première fois. Une simple rupture avec Cassia n'est pas juste une fin ; c'est comme si une partie de mon être était arrachée. Avec elle, la fin de notre relation n'est pas un simple au revoir ; c'est un déchirement profond, une remise en question de tout ce que je croyais savoir sur l'amour, la compatibilité et le partage de ma vie avec quelqu'un d'autre. Tout ce que j'avais expérimenté auparavant semble pâle et insuffisant en comparaison de la profondeur et de l'intensité de ce que je ressens avec elle. Cette différence notable souligne non seulement combien Cassia est spéciale à mes yeux, mais aussi combien cette rupture est douloureusement différente de toutes celles que j'ai vécues auparavant.

L'atmosphère dans la salle de formation prend une tournure inattendue lorsque Cassia demande un volontaire pour la démonstration du bouche à bouche. L'écho de pas s'approchant d'elle retentit dans la pièce, marquant un moment de tension alors que Clyde, toujours prêt à ajouter de l'humour à la situation, s'écrie avec enthousiasme : « Oui, Milo l'est ! » avant de me pousser légèrement vers l'avant. Coincé dans cette dynamique, je me retrouve contraint d'avancer, une légère poussée qui me met en avant sans échappatoire. Un de mes collègues, certainement animé d'une pointe d'envie, lance un « Veinard ! », commentaire qui est vite interrompu par un autre qui ajoute sur un ton taquin : « Laissez-les... Ils sont si mignons tous les deux, promis on ferme les yeux lorsque vous vous embrassez les amoureux ! » Ces mots, bien qu’exprimés en plaisanterie, ne font qu’accroître mon malaise, soulignant la complexité de la situation entre Cassia et moi. Je m’allonge alors sur le sol, le cœur lourd, tandis que Cassia s'approche pour commencer la démonstration. Alors que je la regarde se pencher, un flot de souvenirs nous enveloppe tous les deux. Des images de nous enlacés, de nos baisers partagés, surgissent dans mon esprit. C’est douloureux d'essayer d'oublier une personne qui vous a donné tant de raisons de se souvenir. Chaque geste de Cassia, chaque proximité forcée ravive des souvenirs que j'aurais préféré pouvoir mettre de côté pour l'instant.

Une fois que Cassia a fini d’expliquer comment procéder au bouche à bouche, les rôles s'inversent et c’est à son tour de s’allonger sur le sol pour que je pratique sur elle. Le commentaire vient d’un autre collègue qui, ne sachant rien de notre rupture récente, lance d'un ton à la fois provocateur et amusé : « Quelle belle princesse et quel beau prince charmant ! » Son ignorance de la situation rend ses paroles encore plus poignantes pour moi. Visiblement, à part Clyde, personne n’est vraiment au courant de notre récente rupture. Clyde reste silencieux, observant la scène avec une expression de soutien mêlée de préoccupation. Alors que je me penche pour effectuer la démonstration, mon esprit est partagé entre le besoin de maintenir une façade professionnelle et le tumulte émotionnel qui me consume. Le contact, bien que technique et professionnel, porte en lui une intimité qui, dans d’autres circonstances, aurait été naturelle et bienvenue, mais qui, aujourd’hui, pèse lourdement dans l'air chargé d’émotions non résolues. Je m'agenouille devant Cassia, tentant désespérément de garder mes yeux fixés ailleurs pour éviter le piège de son regard. Pourtant, malgré mes efforts, mes yeux finissent par revenir vers elle, inévitablement attirés comme par une force gravitationnelle. L'envie de l'embrasser, de caresser sa joue, s'intensifie avec la proximité. Lentement, je me penche vers elle, vers ses lèvres qui m'attirent de manière presque douloureuse. Son souffle chaud frôle le mien, et c'est une véritable torture, aussi bien physique que psychologique. Chaque fibre de mon être crie pour un contact, pour un baiser qui serait à la fois un adieu et une réconciliation. Mais la réalité de notre situation, lourde de complications et de non-dits, pèse sur mes épaules comme un manteau de plomb.

Soudain, un coup à la porte rompt ce moment suspendu entre désir et retenue. C'est Erin, qui apparaît avec un timing qui pourrait être comique si la tension n'était pas aussi palpable. « J'ai besoin d'un volontaire pour le bouche à bouche dans mon groupe ! » dit-elle en jetant un regard malicieux dans ma direction. Je reste figé, pris au dépourvu, incapable de formuler une réponse. Avant que je ne puisse réagir, Clyde intervient avec son humour habituel, détournant l'attention d'Erin et me sauvant d'une situation encore plus délicate. « Vas-y Tim... Promis on ne dira rien à ta femme ! » lance-t-il, provoquant un éclat de rire général dans la salle. Le pauvre pilote de ligne, Tim, un peu rouge, suit Erin, visiblement embarrassé mais résigné. Soulagé par cette interruption opportune, je me tourne vers Clyde, lui adressant un sourire et un regard rempli de gratitude. Il me répond par un clin d’œil complice, affirmant sans mots son soutien constant. Ce petit geste, simple mais profond, me rappelle combien il est précieux d'avoir un ami comme Clyde, surtout dans des moments aussi chargés d'émotion. Ce bref interlude me permet de reprendre mes esprits. Je prends une profonde inspiration et me redresse, prêt à continuer la formation avec un semblant de calme retrouvé. Mais dans mon cœur, la proximité avec Cassia continue de résonner, laissant un écho de ce qui aurait pu être, et de ce qui est encore douloureusement hors de portée.
Je tends ma main à Cassia pour l'aider à se relever. Nos mains se retrouvent l'une dans l'autre, et la familiarité de cette étreinte réchauffe momentanément l'air frais entre nous, tout en ravivant des souvenirs douloureux de jours plus heureux maintenant révolus. Malgré le tumulte des émotions internes, la formation continue son cours jusqu'à l'heure du déjeuner, un moment de pause qui semble arriver à la fois trop tôt et pas assez vite.

Alors que la salle commence lentement à se vider, chacun des participants s'engouffrant hors de la pièce pour profiter de leur pause, je reste en retrait, hésitant sur la manière de procéder. Finalement, je décide d'approcher Cassia, qui reste derrière avec Anna qui range quelques affaires. Je cherche une manière de briser la glace, de peut-être réparer ou au moins alléger l'atmosphère pesante entre nous. « Tu veux que j'aille te chercher quelque chose pour ce midi ? » je lui demande, tentant de garder mon ton aussi neutre et poli que possible, bien que mon cœur batte un peu trop vite à mon goût. Il est difficile, voire impossible, de mettre de côté mon instinct de prendre soin d'elle, même maintenant. « Sushi ? Tartelette aux fraises ? » je propose, sachant bien que ces petites attentions, ces détails familiers de ce qu'elle aime manger, ont toujours eu le pouvoir de lui arracher un sourire. Aujourd'hui plus que jamais, je souhaite revoir ce sourire. Je fais une pause, rassemblant mon courage, avant d'ajouter, « On peut déjeuner ensemble, si tu le souhaites ? » Il y a un léger tremblement dans ma voix que j'espère inaudible, une preuve de l'importance de sa réponse pour moi.


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Sujet: Re: The way to love is to realize that it might be lost   The way to love is to realize that it might be lost - Page 2 EmptyLun 29 Avr 2024 - 21:12

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Une fois tous les participants revenus dans la salle, je tente de reprendre un peu mes esprits. Dès que Milo s’approchait de moi où venait me dire de belles paroles je me sentais complètement perdue. Je reprends donc au plus vite le cours de la formation et évoque les bons gestes à effectuer pour pratiquer un couche à bouche correct. Alors que je venais de demander un volontaire, Clyde s’empresse d’annoncer à voix haute que Milo l’est et semble obliger ce dernier à s’approcher de moi en le poussant légèrement. Bien que très surprise et perplexe par cette situation, je tente malgré tout de rester le plus professionnelle possible. La situation semble amusée les collègues de Milo qui apparemment n’était pas au courant pour notre rupture. Cela faisait d’autant plus mal. Je montre alors les gestes à effectuer sur Milo, puis nous inversons les rôles. Là sur ce sol, Milo penché sur moi, je sentais mon rythme cardiaque accélérer de manière anormale. Sentir ses mains m’effleurer pour à son tour effectuer les gestes techniques, sentir son souffle chaud près de mes lèvres, tout cela me rappelait de très nombreux souvenirs. Des souvenirs à présent douloureux. Puis, nous sommes finalement interrompus par l’arrivée d’Erin qui demande un volontaire pour sa démonstration des gestes à adopter pour pratiquer le bouche à bouche. Je ne réponds rien, je reste même allongée, perdue dans mes pensées et concentrée afin de ne pas perdre pieds là devant tout le monde. Finalement, c’est Tim qui est désigné pour rejoindre Erin dans l’autre salle. Dans le fond je ressentais un soulagement de savoir que ce n’était pas Milo qui allait suivre Erin. D’ailleurs, le jeune homme me tend la main, je la saisie rapidement pour me relever.

Après ce dernier exercice, nous marquons le début de la pause déjeuner. La salle commence alors à se vider doucement. Je reste avec Anna pour ranger quelques affaires. Milo s’approche de moi et me demande si il voulait qu’il aille me chercher quelque chose pour le repas de ce midi, proposant même deux de mes pêchés mignons : sushis et tartelette aux fraises. Suis-je surprise ? Non, cette attention de sa part mon égard continuait cette contradiction avec sa volonté de rompre omniprésente depuis trois jours. « Non, merci. Je n’ai pas très faim. » dis-je simplement et de manière très polie. Anna me lance un long regard. Puis Milo me propose de déjeuner ensemble si je le souhaitais. Anna, sans nul doute pas très à l’aise entre nous deux prend la parole « Je vais vous laisser. Si tu as besoin, tu sais où me trouver... » me dit-elle avant de prendre ses affaires et de quitter la pièce. Je la suis du regard avant de reporter mon attention sur Milo. Mais sur le moment c’est trop difficile, les mots ne me viennent pas. Je détourne le regard, terminant de ranger mes affaires. Puis finalement résignée, je laisse échapper un léger soupire « Milo, à quoi tu joues exactement ? Je… je t’assure que je suis complètement perdue... » avouai-je alors que ma voix devenait tremblante à la fin de ma phrase. « Tu as voulu rompre... Tu souhaites vraiment faire comme si de rien n'était...? » demandai-je eprplexe par le comportement du pilote de ligne. Un comportement que je tentais en vain de comprendre.



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Sujet: Re: The way to love is to realize that it might be lost   The way to love is to realize that it might be lost - Page 2 EmptyLun 29 Avr 2024 - 22:58

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Suis-je réellement surpris par la réponse de Cassia ? Absolument pas. Si elle avait accepté mon offre, cela m’aurait, en vérité, pris au dépourvu. Je connais Cassia par cœur ; son comportement lorsqu'elle est contrariée est de se replier, de garder ses distances, et aujourd’hui, elle reste fidèle à elle-même. Elle décline poliment ma proposition de lui apporter l'un de ses plats préférés, les sushis et une tartelette aux fraises. Ce refus, bien que prévisible, n’en est pas moins un peu décevant. Juste alors, Anna, sensible à la tension palpable entre nous, trouve le moment opportun pour nous laisser seuls. Elle glisse à Cassia, d'un ton rassurant, qu’elle sait où la trouver si elle a besoin de quelque chose, nous donnant ainsi un espace pour parler plus librement. Cassia laisse échapper un soupir doux et fatigué, son expression trahissant une lassitude profonde alors qu’elle confie se sentir perdue. Mon comportement n'a pas aidé, oscillant entre rupture et réconciliation, créant un climat d'incertitude qui doit être épuisant pour elle. Je cherche à recentrer notre conversation sur ses propres sentiments plutôt que sur les complications de nos interactions. « Et toi… Que souhaites-tu, Cassia ? » je lui pose la question, délibérément esquivant son interrogation précédente pour l'encourager à exprimer ce qu’elle désire vraiment. Ce moment n'est pas juste pour clarifier où je me tiens, mais aussi pour comprendre ses attentes et ses besoins.

À ce moment précis, la bonne humeur de Clyde vient percer la gravité de notre échange. Il apparaît à la porte avec son énergie habituelle, annonçant joyeusement : « Vous venez déjeuner avec nous ? La femme de Tim vient de nous apporter le ravitaillement ! » Son intervention, typique de sa personnalité enjouée, injecte une note de légèreté bienvenue dans l'atmosphère tendue. Anna, qui a tout entendu, ne tarde pas à se joindre à Clyde, renforçant l'invitation avec un enthousiasme communicatif. « Cassia, tu viens ? » Elle pose la question avec un sourire encourageant, comme pour nous inciter à mettre de côté nos soucis le temps d'un repas. « Il fait beau en plus ! » ajoute Clyde, soulignant l'opportunité de profiter d'un peu de soleil, en pointant vers la fenêtre où les premiers rayons commencent à illuminer la journée. C'est comme si l'univers lui-même nous invitait à prendre une pause, à respirer un peu d'air frais. Je me tourne vers Cassia, espérant qu'elle acceptera de nous rejoindre, non seulement pour le repas mais aussi pour la possibilité de briser la glace dans un cadre moins formel. « Tu viens ? » Je pose la question doucement, mon regard chargé d'espoir, espérant qu'un moment ensemble en dehors des murs de la salle de formation pourrait nous aider à mieux comprendre où nous en sommes et, idéalement, où nous pourrions aller.

Clyde et moi finissons par quitter l'enceinte de l'hôpital, les portes automatiques glissant derrière nous avec un souffle silencieux, laissant derrière elles les souvenirs d'une matinée chargée. Nous sommes prêts à nous retrouver avec le reste de notre groupe pour un déjeuner en plein air. Le soleil, haut dans le ciel, verse sa chaleur généreuse sur la ville, et l'air frais, parfumé des senteurs printanières des arbres en fleur, semble souffler la promesse d'un nouveau départ, ou du moins d'un bref répit après les tensions de la matinée. Nous marchons côte à côte, nos pas rythmés par une conversation légère mais attentive. Nous échangeons des anecdotes et des observations, chacun essayant à sa manière de chasser l'ombre des complications qui ont marqué les heures précédentes. Cette marche s’apparent à un moment de transition afin de décompresser et reprendre notre souffle. À mesure que nous approchons de l'espace vert où nos collègues ont élu domicile pour le déjeuner, l'ambiance change radicalement. Le tableau qui s'offre à nous contraste fortement avec l'environnement hospitalier d'où nous venons. Des rires et des discussions animées flottent dans l'air, les collègues étalés sur des couvertures ou assis sur des bancs de parc, appréciant sandwiches et salades dans une atmosphère détendue et ensoleillée. Au milieu de cette scène bucolique, Erin, fidèle à son énergie habituelle, est déjà au centre de l'attention. Elle flirte ouvertement avec un pilote, un tout nouveau venu, qui semble tout aussi captivé par elle que par le repas. Ses rires clairs résonnent dans l'air, et ses gestes, exubérants et pleins d'assurance, tranchent nettement avec le sérieux habituel de l'environnement hospitalier. Son énergie semble être un catalyseur, ses interactions entraînant les autres dans un tourbillon de bonne humeur qui allège l'atmosphère. Bien que certains pourraient la trouver un peu trop, son humour et sa présence légère sont indéniablement contagieux, et même les plus sérieux parmi nous se retrouvent à sourire à ses facéties.

Alors que Clyde et moi approchons de l'aire de pique-nique où nos collègues se sont rassemblés, une énergie joyeuse semble nous envelopper. Soudain, une petite silhouette énergique bondit de l'un des bancs et se précipite vers nous. Avec des cris de joie, elle appelle, « Tonton Milo ! » Sa voix enfantine résonne avec un enthousiasme contagieux. C'est la fille aînée de Tim, reconnaissable entre mille avec ses boucles virevoltantes et ses bras tendus vers moi dans une course effrénée. Ses petits pieds frappent le pavé avec une rapidité impressionnante, et son visage radieux est illuminé d'un large sourire. Touché par cette démonstration d'affection spontanée, un sourire sincère étire mes lèvres alors que je m'accroupis pour l'accueillir à ma hauteur. J'ouvre grand les bras, l'invitant dans une étreinte chaleureuse. « Hé là, ma grande ! Comment tu vas ? » Je l'accueille contre moi, sa petite taille se blottissant confortablement dans mes bras. Son énergie et sa gaieté infusent en moi une dose de bonheur simple mais profond. Elle s'agite avec impatience, impatiente de partager ses dernières aventures. « J’ai un rôle dans le spectacle de l'école ! Je vais être une princesse ! » Ses mots s’entrechoquent joyeusement alors qu'elle détaille ses répétitions et son excitation palpable pour le spectacle à venir. L'innocence et l'enthousiasme de ses récits sont un baume apaisant sur les tensions de la journée. Clyde, observant la scène, affiche un sourire bienveillant. Son regard passe de la fillette à moi, illuminé d'une compréhension silencieuse et d'un amusement doux. « On dirait que quelqu'un est content de te voir, Milo, » commente-t-il avec un clin d'œil complice, avant de se tourner vers les autres pour les saluer d’un geste de la main. Cette interaction, si légère et joyeuse, me rappelle l'importance des petites joies, des liens d'affection qui peuvent souvent servir de contrepoids aux défis plus lourds de la vie. Rejoindre les autres, sentir l'effet libérateur de l'interaction avec la fille de Tim, cela m'aide à reléguer, ne serait-ce que temporairement, les complications de la matinée et la douleur persistante de ma rupture récente avec Cassia. Pour un moment, entouré de rires et de conversations, je me permets d'oublier mes soucis et de me réjouir de la simplicité d'un déjeuner en plein air.


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Sujet: Re: The way to love is to realize that it might be lost   The way to love is to realize that it might be lost - Page 2 EmptyMar 30 Avr 2024 - 17:41

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La formation avait pris fin pour offrir à tout le monde un moment pour aller déjeuner. Les participants commencent alors à quitter la salle doucement mais sûrement, certains déjà en train de se mettre d’accord sur ce qu’ils allaient manger ce midi et où ils allaient se rendre pour déjeuner. Milo s’approche de moi, me proposant d’aller me chercher de quoi manger. Le jeune homme prend soin bien évidemment de proposer des mets qui naturellement me feront particulièrement très plaisir. Mais je ne peux me résigner à accepter. Tout d’abord parce que je n’avais pas vraiment faim et puis je ne me voyais pas accepter son offre sachant que hier soir encore j’avais versé des larmes en repensant à cette relation à présent terminée. C’est à ce moment là qu’Anna décide de s’éclipser afin de nous laisser seuls. Je profite donc d’être en tête à tête avec Milo pour lui demander à quoi il jouait. Se rendait-il seulement compte que son comportement n’était pas cohérent avec le fait d’avoir souhaité une rupture entre nous ? Je lui avoue être perdue avant de lui demander s’il souhaitait vraiment agir comme si de rien n’était. Mais Milo ne répond pas à ma question, à la place il m’en pose une autre, il me demande ce que moi je souhaitais. Un léger soupire s’échappe de mes lèvres « Tu veux vraiment savoir ce que je veux !? Ce que je veux c’est que… que tout soit comme avant. Mais c’est impossible. » Impossible car Milo avait voulu rompre et que plus rien donc, ne serait comme avant. « Ce que je souhaite n’a plus d’importance maintenant…. » dis-je d’une voix déterminée et résolue, presque fataliste. A ce moment là, Clyde arrive nous annonçant que la femme de Tim avait apporter à manger pour tout le monde. Anna qui était aux côtés de Clyde me demande alors si je venais me joindre à eux soulignant le fait qu’il faisait beau dehors. Milo me demande à son tour si je comptais venir. Je ne sais pas j’hésite. « Bien sûr qu’elle va venir ! » di- Anna sans trop me laisser le choix. Mon regard se pose sur mon amie « D’accord, j’arrive... » dis-je d’un ton résigné.

Une fois la salle rangée, je me dirige à l’extérieure de l’enceinte de l’hôpital pour rejoindre tout le monde afin de partager un déjeuner en plein air. Je marche derrière à quelques mètres de Milo et de Clyde, je m’efforce de rester le plus en retrait possible. Arrivée à hauteur du lieu du déjeuner, une petite fille s’approche de Milo apparemment très heureuse de le revoir. Le tableau est touchant, vraiment. Mais aussi à la fois très frustrant et mélancolique pour ma part. Sans attendre, je me dirige vers Anna et prends place à ses côtés. Erin était là également, déjà à flirter avec un des pilotes de ligne. Ma collègue et amie, Anna, me tend une assiette mais je n’ai pas vraiment faim. Je décide de simplement picorer un morceau de pain pour le moment tout en écoutant brièvement les conversations qui s’écoulaient autour de nous. Assise près d’Anna et d’un collègue de Milo, nous discutons sereinement tout en plaisantant un peu. « Et si nous allions tous boire un verre ce soir ? Bien évidemment, tout le monde est convié même vous mesdames... » dit-il en nous désignant avec Anna et Erin. Je suis un peu surprise, mais après tout cela prouvait que tout le monde s’entendait bien et passait un moment convivial même lors de ce genre de formation obligatoire. « Je suis partante ! Si on m’offre des verres... » annonce Erin. Anna me regarde. Je suis hésitante, no en fait je n’en ai pas envie. Je le fais comprendre à Anna qui attend une réponse de ma part « Nous aussi ! » annonce finalement Anna à son tour en parlant aussi en mon nom. Je lui donne alors une légère tape sur le bras. Cette dernière semble amusée « On voulait sortir de toute manière, c’est l’occasion…. » me dit-elle comme pour se justifier. Sauf que Milo risquait d'être présent aussi et que cela ne m'aiderait sans doute pas à me sentir mieux.



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Sujet: Re: The way to love is to realize that it might be lost   The way to love is to realize that it might be lost - Page 2 EmptyMar 30 Avr 2024 - 18:36

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Malgré la présence rafraîchissante et l'innocente innocuité de la petite fille de Tim qui bourdonne avec excitation tout autour de moi, impatiente de me partager dans les moindres détails les coulisses de son spectacle de fin d'année à l'école, mon esprit reste malheureusement inexorablement prisonnier des derniers mots lourds de sens prononcés par Cassia il y a à peine quelques instants. Ses paroles résonnent avec une pesanteur quasi insoutenable dans les tréfonds de mon être, créant une véritable cacophonie dissonante d'émotions contradictoires que je peine terriblement à arriver à canaliser correctement. « Tu veux vraiment savoir ce que je veux !? Ce que je veux c'est que... que tout redevienne comme avant entre nous. Mais c'est désormais impossible... » L'écho douloureux de cette bouleversante confession plane tel un spectre au-dessus de moi, obscurcissant peu à peu mon horizon. Mais c'est la partie suivante de sa prise de parole qui vient réellement me toucher en plein cœur d'une flèche acérée : « Ce que je souhaite n'a plus d'importance maintenant... ». Comment peut-elle seulement envisager que ses propres désirs les plus profonds et intimes, ses véritables besoins n'aient désormais plus la moindre importance ou la moindre valeur à mes yeux ? Cette déclaration pour le moins troublante et alarmante me laisse à la fois sincèrement perplexe mais aussi douloureusement conscient du fossé presque infranchissable qui semble s'être peu à peu creusé entre nous deux, distançant nos esprits et nos cœurs autrefois si proches et étroitement liés.

La chaleureuse arrivée de la femme de Tim réussi brièvement à me tirer de mes sombres pensées alors qu'elle me salue avec un aimable sourire avant de rejoindre son mari et leur fille qui vient de se ruer en courant vers lui avec un enthousiasme empli d'innocence et de bonne humeur. Je les observe un bref instant, un maigre sourire teinté d'une indéniable nostalgie se dessinant presque malgré moi sur mes lèvres à la vision de ce tableau d'une famille visiblement solide et étroitement unie par les liens de l'amour. Une vision devenue presque cruelle pour moi tant elle me rappelle avec force que je ne pourrai très certainement jamais offrir un jour une image similaire à Cassia, une pensée désarmante qui ne fait qu'ajouter une nouvelle couche supplémentaire à la douloureuse mélancolie qui m'étreint déjà. « Qu'est-ce qu'il y a Milo ? » me demande soudain Clyde d'une voix légèrement inquiète en détectant visiblement les premiers signes de mon amer malaise intérieur. Sa main se pose avec un geste d'un réconfort tout fraternel sur mon épaule pendant qu'il me tend d'une autre main un verre de quelque chose de fort, probablement pour m'aider à me détendre un peu.

Pendant ce temps, l'un de nos jeunes collègues relance avec entrain l'idée d'aller tous ensemble boire un ou deux verres en ville ce soir afin de pleinement décompresser après les émotions de cette journée pour le moins chargée. La voix d'Erin ne tarde d'ailleurs pas à se faire entendre, parfaitement fidèle à son habitude de toujours vouloir arrondir les angles avec un brin d'humour décalé. Elle accepte volontiers la proposition mais à la seule condition expresse que ses propres verres lui soient bien évidemment intégralement offerts. Mon attention reste pourtant cramponnée presque malgré moi sur la silhouette désormais quelque peu à l'écart de Cassia qui semble s'être murée elle aussi dans un silence quasi méditatif. Anna accepte l'invitation en y ajoutant Cassia avant que le regard insistant de Clyde ne se tourne finalement vers moi. Un froncement de sourcil trahissant son silencieuse interrogation. « Tu vas y aller ? » me demande-t-il d'une voix presque trop compatissante à mon goût. « Je ne sais pas si c'est vraiment une bonne idée... » finissai-je par lâcher d'une voix trahissant sans peine mon intense hésitation. Le souvenir encore frais des derniers échanges tendus avec Cassia exerçant un poids conséquent sur ma décision finale. Je termine d'une traite rapide le reste du verre que Clyde m'a tendu un peu plus tôt, peut-être dans une ultime tentative désespérée de puiser un peu de courage liquide au fond de celui-ci. « Je vais lui parler... Au point où on en est tous les deux, qu'est-ce que je risque de toute façon ? Si ce n'est une gifle peut-être ? » tentai-je de plaisanter d'un ton que j'espère léger et détaché, mais mon cœur est bien loin d'y être vraiment. Clyde me donne une tape amicale et encourageante dans le dos, comme pour me signifier silencieusement que, quoi qu'il puisse se passer et quelle que soit l'issue de ma prochaine discussion avec Cassia, il sera présent pour me soutenir et me permettre de me relever le cas échéant.

Que je le veuille ou non, mon regard ne cesse d'être irrésistiblement attiré à travers la foule grouillante tout autour de moi, à la recherche presque obsessionnelle de la silhouette familière de Cassia. Une fois que je l'ai enfin repérée au détour d'un petit groupe, je n'hésite pas une seconde et me fraie un chemin pressé pour venir la rejoindre au plus vite. Guidé par un mélange d'anxiété palpitante mais aussi d'un besoin quasi vital et impérieux de mettre enfin clairement les choses au point entre nous. « On peut discuter ? » lui demandai-je d'un ton soudain presque suppliant dès que je l'ai atteinte, l'urgence de la situation se faisant aisément perceptible dans l'intonation tendue de ma voix tandis qu'Anna se tient juste à ses côtés, spectatrice muette mais néanmoins témoin de la tension désormais palpable qui règne entre nous. Comprenant immédiatement le sous-texte profond de ma requête, Anna esquisse alors un sourire empreint de compréhension et de compassion avant de s'éclipser avec tact de la scène, nous laissant enfin seuls face à face au milieu de cette agitation environnante. « Je vais aller me chercher un petit truc à grignoter ! » lance-t-elle avant de s'éloigner, créant ainsi une bulle momentanée d'intimité autour de nous.

Partageant la même impulsion, nous nous écartons alors légèrement du reste du groupe, cherchant à gagner un semblant d'accalmie et de quiétude propice à tenir une conversation pour une fois pleinement libre et sincère entre nous. Mon regard tombe presque par réflexe sur le morceau de pain que Cassia tient distraitement entre ses doigts immobiles, aussi ridiculement sec et rendu complètement inappétissant que l'estime que je porte encore à Andrew après ses agissements. Je ne peux d'ailleurs réprimer une sourde vague de colère qui vient bouillonner avec une intensité renouvelée au creux de mes entrailles à la seule pensée de tout ce qu'Andrew lui fait malheureusement subir par ricochet, de tout ce fardeau émotionnel qu'il nous impose à tous les deux par son attitude insensée. « Tu sais très bien que ce que tu souhaites au plus profond de toi compte énormément à mes yeux... » lui dis-je enfin d'une voix d'où perce une douceur pleine de sous-entendus tandis que, dans un réflexe presque instinctif, ma main vient délicatement se poser sur sa joue dans un geste de tendresse à la fois familière mais qui m'avait semblé si longtemps totalement interdite ces derniers temps. « Moi aussi j'ai envie que tout redevienne un jour comme avant entre nous Cassia... Si seulement tu savais à quel point j'en ai envie... »  La lourde réalité de notre situation actuelle me pèse en effet de tout son poids sur les épaules, et bien que je sache pertinemment au fond de moi que ce retour en arrière tant espéré semble à présent presque impossible, une partie de mon esprit se refuse pourtant mordicus à abandonner cet infime mais précieux espoir. « J'aimerais tellement pouvoir tout te dire Cassia... Vraiment tout... » lui confiai-je dans un souffle chargé de vulnérabilité, une faiblesse que je m'étais efforcé de ne plus jamais réellement laisser transparaître depuis des années.

De loin, je peux presque sentir peser sur moi les regards à la fois discrets mais néanmoins scrutateurs de Clyde et d'Anna, tous deux silencieux témoins à la fois extérieurs mais aussi si proches de cette scène d'une grande intensité émotionnelle. Leur présence périphérique me rappelle d'ailleurs que, malgré l'intimité de notre échange, nous ne sommes en réalité jamais complètement seuls, toujours inévitablement entourés par ceux qui nous connaissent, nous soutiennent ou tout simplement nous observent, curieux de voir comment nous continuerons à naviguer dans ces eaux si tumultueuses à l'avenir.

« Pourquoi Milo l'a quitté ? Il semblait heureux avec elle... Je ne comprends pas très bien... » demande Anna à Clyde d'un ton empreint d'une curiosité à peine dissimulée. Clyde, fidèle à ses habitudes de discrétion et de respect de la vie privée, se contente de répondre d'une voix d'une parfaite placidité polie « Je ne peux malheureusement pas te le dire Anna. » Son ton se veut définitif, refusant poliment mais fermement d'en dire davantage, choisissant de protéger les secrets que je lui ai confiés malgré la pression amicale d'Anna. Clyde tourne ensuite brièvement la tête sur le côté, ses sourcils se fronçant légèrement d'un air vaguement préoccupé ou contrarié par quelque chose, un signe qui ne trompe pas sur son état d'esprit intérieur. Il finit par nous rejoindre d'un pas mesuré alors que je sens désormais peser sur moi son regard insistant. Il se racle faussement la gorge dans le but évident d'attirer mon attention sur lui. « Milo... » lâche-t-il simplement d'une voix soudain lourde d'une gravité pour le moins inhabituelle chez lui.
Pendant quelques brèves secondes, je me perds en conjectures, ne comprenant pas immédiatement les raisons d'un tel ton si sérieux de sa part. Mais alors que nos regards finissent par se croiser, je remarque par-dessus son épaule une voiture familière et jusqu'alors dissimulée de ma vue, garée non loin de nous : celle d'Andrew. Le choc de cette apparition aussi soudaine qu'inattendue est rapidement suivi d'une vive vibration dans la poche de mon pantalon. J'en sors vivement mon téléphone portable pour découvrir un nouveau message fraîchement reçu de sa part. Ce vil serpent manipulateur et sans scrupules faisant une fois de plus montre de son arrogance et de sa condescendance habituelle en continuant de me narguer d'un ton méprisant sur sa prétendue toute-puissance : « Il serait vraiment dommage de tout gâcher, Milo. » À la lecture de ces quelques mots d'une menace à peine voilée, je me fige l'espace d'un instant avant de tendre mon téléphone à Clyde d'un geste presque automatique, cherchant à partager avec lui la preuve de l'urgence de la situation. Sans même attendre sa réaction, je me dirige ensuite d'un pas déterminé vers la voiture d'Andrew, bien décidé à régler les choses une bonne fois pour toutes. Mais ce dernier n'a visiblement pas l'intention de me faciliter la tâche puisqu'il s'empresse de démarrer en trombe avant même que je n'aie pu l'atteindre, filant à toute allure loin de ma portée. Cette impuissance renouvelée à pouvoir enfin confronter directement la source de tant de troubles et de malheur ne fait que nourrir davantage la sourde frustration qui vient brutalement me brûler de l'intérieur.

Clyde, après avoir jeté un rapide coup d'œil au message d'Andrew à son tour, laisse échapper un profond soupir chargé de lassitude avant de river son regard sur la silhouette de Cassia, désormais en pleine conversation animée avec Anna, totalement inconsciente de la tempête qui vient de se jouer à seulement quelques pas d'elle. « Il t'aime toujours...Plus qu’il ne le sait lui-même ! » murmure-t-il alors d'une voix à la fois douce mais aussi rendue presque rauque par une pointe de compassion et de mélancolie contenue, son commentaire semblant s'adresser davantage à lui-même qu'à moi.


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Après une certaine hésitation et après avoir fortement été incité par Anna, j’accepte de rejoindre tout le monde à l’extérieur pour partager un déjeuner en plein air. Bien que l’appétit n’était pas réellement présent, je fais malgré tout acte de présence. En pleine discussion avec Anna, j’aperçois Milo arriver vers nous. A notre hauteur, il me demande sans détour si nous pouvions discuter. Sans trop attendre, Anna prétexte vouloir aller se chercher quelque chose à grignoter, nous laissant ainsi en tête à tête. « Je t’écoute... » dis-je alors à Milo, prêt à écouter ce qu’il souhaitait me dire. Le jeune homme souhaite apparemment me dire que ce que je souhaitais comptais énormément à ses yeux. « Milo... » commençais-je à dire mais je m’interromps lorsque sa main vient se poser sur ma joue. Un geste tendre, plaisant mais qui me semblait bien étranger depuis quelques jours maintenant. Milo m’avoue alors que lui aussi souhaitait que tout redevienne un jour comme avant entre nous. « Un jour… ? Mais moi c’est maintenant que je le souhaite… On a déjà perdu tant d’années... » dis-je d’une voix fébrile faisant référence à toute ces années où ni lui ni moi n’avions osé faire le premier pas. Mais mon regard devient intrigué quand Milo me dit qu’il aimerait tellement pouvoir tout me dire. « Mais me dire quoi exactement Milo ? Tu… tu m’as déjà tout dit l’autre jour, non ? Je ne comprends pas… Qu’est-ce qui se passe ? » Mais nous sommes interrompus par l’arrivée de Clyde qui souhaite apparemment dire quelque chose à Milo. Ce dernier regarde ensuite son téléphone. Une information qu’il souhaite apparemment partagé avec son collègue et ami avant de marcher précipitamment vers une direction inconnue, du moins pour ma part.« Milo ? » Alors là je ne comprenais plus rien. Nous étions en pleine conversation, nous parlions relativement calmement ensemble, Milo avait eu un geste tendre à mon égard, un geste que je n'avais pas rejeté et à présent le voilà qui partait précitamment sans rien me dire. Puis Clyde m’annonce que Milo m’aimait toujours, même plus qu’il ne le savait lui même. Mon regard se pose sur Clyde « Ah oui ? Il a une drôle de manière de le montrer... » dis-je un peu lasse de cette situation.

Je vois Milo revenir vers nous. Mon regard ne le quitte pas d’une seule seconde. Et quand le pilote arrive à nouveau à ma hauteur « Je peux savoir à quoi tu joues exactement ? Si ton objectif est de me rendre dingue, c’est réussi... » dis-je alors un peu contrariée par la scène qui venait de se dérouler. Milo souhaitait me parler, il se montrait tendre et d'un coup il prenait la poudre d'escampette pour ensuite revenir à nouveau vers moi. C'est situation allait me rendre dingue, ça avait même commencé d'ailleurs.



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Sujet: Re: The way to love is to realize that it might be lost   The way to love is to realize that it might be lost - Page 2 EmptyMar 30 Avr 2024 - 20:23

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Clyde répond à Cassia avec une gravité et une douceur qui témoignent de sa compréhension des enjeux émotionnels actuels. Son regard est empreint de compassion alors qu'il pèse soigneusement ses mots, conscient de l'impact qu'ils peuvent avoir. « Il est… perdu en ce moment et… quelque peu déboussolé, je crois, » confie-t-il à voix basse, presque comme s'il partageait un secret douloureux. En parlant, il se mord la joue intérieurement, signe de son inquiétude et de son conflit intérieur, reflétant sa lutte pour rester fidèle à son ami tout en voulant soutenir Cassia. Il marque une pause, cherchant dans le regard de Cassia un signe de compréhension. « Je ne peux rien te dire de plus, Cassia… J’espère que Milo t’avouera tout un jour… » ajoute-t-il doucement. Sa voix est emplie d'espoir et d'encouragement, mais aussi d'une pointe de regret. Il sait que les secrets entretenus créent des barrières, mais il respecte profondément la nécessité que je parvienne un jour à lui partager mes propres vérités lorsque le temps sera venu.

Lorsque je rejoins finalement Cassia, Clyde me tend mon téléphone d'un geste entendu, son regard appuyé chargé de sens, avant de s'éclipser discrètement pour nous laisser seuls face à face. Le ton acerbe qu'elle emploie presque immédiatement pour s'adresser à moi, bien que teinté d'une frustration évidente, ne me surprend cependant guère, surtout après les récents événements pour le moins tumultueux. « Je peux savoir à quoi tu joues exactement Milo ? Si ton réel objectif était de me rendre complètement dingue, alors c'est chose faite... » Lâche-t-elle d'une voix où perce une certaine agressivité verbale mais non dénuée pour autant d'une pointe de douleur sous-jacente. Malgré la dureté de ses paroles, je ressens profondément le poids émotionnel de notre situation, pleinement conscient que les circonstances ont irrémédiablement changé la dynamique de notre relation. « Je ne peux pas te l'expliquer Cassia... Du moins pas pour le moment. Un jour peut-être... » Finis-je par répondre dans un soupir à la fois las et empli de regrets, ma voix trahissant mon impuissance face à tant de non-dits. Je sais pertinemment que je lui dois des explications, des vérités qu'elle mérite amplement d'entendre de ma part, mais les mots semblent irrémédiablement me manquer alors que le moment ne semble, encore une fois, toujours pas approprié. « Je sais que nous avons perdu tant d'années ensemble... Je sais que nous perdons un temps précieux... Je sais que tout ce qui t'arrive aujourd'hui est uniquement de ma faute... » Ajoutai-je ensuite, mes paroles à présents lourdes de culpabilité tandis que la réalité de notre éloignement forcé et de tout ce que nous avons manqué par le passé, ainsi que ce que nous continuons encore à perdre chaque jour un peu plus, vient peser de tout son poids sur mon cœur meurtri. Je finis par trouver la force de planter à nouveau mon regard dans le sien, soutenant son regard insistant plutôt que de fuir lâchement une fois de plus. Elle mérite au moins cela venant de ma part, que j'aie enfin le courage d'assumer mes actes et mes responsabilités en faisant face. « Je te propose de... » Commençai-je avec une once d'hésitation dans la voix, prêt à formuler une sorte de proposition, une tentative de réparation ou peut-être même une nouvelle voie à explorer tous les deux ensembles, quand soudain, la voix d'Anna vient interrompre ce moment de tension palpable. « Il est temps pour nous tous de reprendre la formation ! » Nous interpelle-t-elle avec une fermeté certaine mais néanmoins non dénuée d'une certaine douceur bienveillante, semblant visiblement consciente de l'intensité particulière qui régnait lors de notre échange.

Tim, qui a profité de cette courte pause pour passer un rapide moment en famille, en salue d'ailleurs les membres avec une affection renouvelée, sa femme et ses enfants répondant par quelques gestes tendres. Tout le petit groupe autour de nous semble d'ailleurs profiter de ces dernières minutes pour remercier chaleureusement la compagne de Tim pour le copieux déjeuner qu'elle a préparé, certains aidant même à ranger les restes des victuailles dans sa lourde valise de pique-nique familial. À contrecœur, nous nous décidons finalement à rejoindre le reste du groupe pour reprendre la direction de la salle de formation, laissant derrière nous l'air libre et les conversations non menées jusqu'à leur terme. Chacun de nos pas en direction de la salle résonne alors en moi d'un écho sourd de ce qui aurait pu être dit, de ce qui aurait pu être changé entre nous. La journée reprend cependant rapidement son cours régulier, mais les mots non formulés et les sentiments laissés en suspens entre nous restent désormais comme en apesanteur, flottant dans les airs avec une présence presque palpable...

La formation reprend son cours avec une atmosphère nettement plus studieuse et concentrée. Après les événements mouvementés ayant ponctué la matinée et la pause déjeuner pour le moins tendue, chacun semble désormais bien décidé à se replonger dans le travail, peut-être dans l'espoir d'échapper quelques heures aux éventuelles complications personnelles. Alors que les heures s'égrènent au fil de l'après-midi, l'atmosphère générale semble progressivement se détendre quelque peu tandis que les interactions au sein du groupe gagnent en dynamisme. Des simulations pratiques sont mises en place afin de permettre à chacun de mettre concrètement en application les théories discutées jusqu'alors. Cependant mes yeux demeurent incontestablement rivés sur la silhouette et la voix de Cassia. Je n’arrive pas à penser à autre chose qu’à notre rupture. La journée s'achève finalement sur un rapide débriefing durant lequel chacun est invité à partager librement ses réflexions sur le déroulement de cette session.

Une fois cette éprouvante journée de formation, l'ensemble du groupe se dirige sans plus attendre vers un bar local particulièrement prisé des pilotes de ligne des alentours, le fameux « Sky Lounge ». Réputé pour son ambiance détendue et chaleureuse ainsi que ses vues imprenables sur les pistes d'atterrissage des hélicoptères, cet établissement tient véritablement lieu de quartier général officieux où l'ensemble de la compagnie aérienne aime à se retrouver pour décompresser après les longues heures d'entraînement intensif.

À notre arrivée, le bar est déjà bien animé et ne désemplit pas, résonnant de rires francs et de conversations joyeuses. Les pilotes s'y échangent en toute décontraction leurs plus folles anecdotes de vols ainsi que leurs meilleurs souvenirs de voyages, dans une ambiance digne d'un pur esprit de camaraderie. Des bières bien fraîches, des cocktails aux couleurs vives ainsi que de simples sodas sont rapidement commandés alors que chacun s'installe confortablement, prêt à lâcher la bride après les efforts fournis plus tôt dans la journée.


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Sujet: Re: The way to love is to realize that it might be lost   The way to love is to realize that it might be lost - Page 2 EmptyMar 30 Avr 2024 - 20:58

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Alors que Milo était de nouveau enclin à discuter et que moi aussi, nous sommes finalement interrompu par Clyde. Un dialogue silencieux comment alors entre les deux collègues. Je les observe, je ne comprends rien à la situation. Je suis d’autant plus perplexe quand Milo décide de partir je ne sais où me laissant alors seule avec Clyde. Ce dernier semble vouloir prendre la défense de son collègue et surtout ami en soulignant le fait que Milo était perdu et déboussolé en ce moment. Mon regard se pose alors sur Clyde, allait-il m’en dire davantage ? Apparemment pas puisqu’il s’empresse même de me dire qu’il ne pouvait rien me dire de plus mais qu’il espérais qu’un jour Milo m’avouera tout. « Si toi aussi tu te mets à être mystérieux et faire des cachotteries... » dis-je un comprenant que Clyde ne voulait ou ne pouvait m’en dire plus. Décidément, il n’y avait que moi qui ignorait tout un tas de choses j’avais l’impression. Quelque peu frustrée par le départ précipité de Milo je ne me gêne pas pour lui faire une remarque à son retour. Se rendait-il compte au moins qu’il me rendait dingue avec son comportement ? Milo m’avoue qu’il ne pouvait pas m’expliquer, du moins pas pour le moment. Attendre, encore et toujours. « Et c’est ça que tu voulais me dire ? Qu’un peut-être, tu m’expliqueras… ? » demandai-je alors afin de savoir si la conversation était terminée ou pas. Milo reprends la parole pour me proposer quelque chose mais finalement Anna nous annonce qu’il était temps que la formation reprenne. Chacun prend alors une direction différente. Je prends le temps d’aller remercier la femme de Tim pour la belle attention qu’elle avait eu en venant ici pour apporter le déjeuner à tout le monde.

La formation reprend et l’après midi passe étrangement vite et doucement à la fois. Je ne cesse de repenser à Milo, à cette rupture. J’avais tout simplement envie de rentrer chez moi. Mais Anna insistait pour aller boire un verre comme convenu en soirée. Nous nous rendons donc au « Sky Lounge ». Le lieu était déjà bien animé à notre arrivée. Nous nous installons à une table avec Anna et nous commandons un verre. Mon regard scrute alors les lieux « Tu cherches Milo ? » me demande Anna. « Pas spécialement, je regardais s’il était là ou non c’est tout... » dis-je simplement. « Vous avez réussi à parler un peu aujourd’hui ? » me demande mon amie « Pas vraiment. J’en ai assez Anna, il a voulu rompre et il se comporte comme si tout allait bien… Je t’assure que ça me rend dingue... » Nous continuons notre discussion. Au loin Erin flirtait ouvertement avec un des pilotes de ligne, cela n’avait rien de très étonnant. Puis, Luke arriva à notre table « Bonsoir mesdemoiselles… Je voulais vous dire de vive voix que la formation avait été très intéressant. Bien plus que d’habitude... » Je lui lance un bref regard, suivit d’un sourire forcé pour le remercier « Merci, c’est gentil. » dit Anna qui prend le temps de lui répondre « Milo n’est pas avec toi ? J’ai l’impression qu’il y a de l’eau dans le gaz entre vous je me trompe ? » Mon regard, surpris, se pose à nouveau sur lui. « Je ne savais pas qu’il y avait des commérage chez les pilotes de ligne... » dis-je simplement pour éviter de répondre à la question. Je n’avais pas envie de répondre à cette question et je ne le ferai pas. Toutefois, cela n’empêche pas Luke de rester assis près de nous et de relater quelques aventures de pilotage.



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Sujet: Re: The way to love is to realize that it might be lost   The way to love is to realize that it might be lost - Page 2 EmptyMar 30 Avr 2024 - 21:35

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En arrivant au Sky Lounge, un sentiment persistant d'inquiétude vient cependant ternir quelque peu l'atmosphère habituellement si détendue qui règne d'ordinaire dans ce repaire de prédilection des pilotes. Malgré les éclats de rire et les conversations animées emplissant déjà les lieux, je ne peux m'empêcher de lancer des regards furtifs et méfiants à travers la foule compacte, scrutant attentivement les alentours du parking à la recherche de la moindre trace suspecte d'Andrew ou de sa voiture.  La confrontation récente avec cet homme, bien que ne s'étant heureusement pas déroulée de manière physique, ne cesse de me hanter et je redoute par-dessus tout qu'il ne décide de me suivre ou d'interférer à nouveau de manière plus directe dans ma vie déjà bien trop compliquée. Clyde, parfaitement au fait de la situation préoccupante, partage d'ailleurs mes craintes et scrute lui aussi les environs avec une attention toute particulière. Après quelques minutes d'observation, il semble cependant se convaincre que nous ne sommes à priori pas suivis et me donne une petite tape rassurante sur l'épaule, m'incitant à tenter de me détendre quelque peu. D'un discret hochement de tête, il me désigne alors Cassia du regard, celle-ci se tenant nonchalamment près du bar en compagnie d'Anna et de Luke, ce collègue dont la réputation de séducteur n'est plus à refaire au sein de notre compagnie aérienne. Voir celle qui fut autrefois ma Cassy proche de Luke ne peut m'empêcher de ressentir une désagréable pointe de jalousie venir se mêler à la spirale de complications ayant récemment miné notre relation.  

Souriant et charmeur comme à son habitude, Luke semble en effet totalement absorbé par la conversation en cours, un verre de vin rouge déjà bien entamé à la main. Son bras frôle presque celui de Cassia dans une proximité qui m'est désormais étrangère. Je m'avance alors lentement dans leur direction, les poings néanmoins légèrement crispés, tentant tant bien que mal de dissimuler le malaise croissant que cette scène de complicité fait naître en moi. Une boule amère vient se former dans ma gorge tandis que la jalousie mordante commence à cisailler mes entrailles. Clyde, marchant d'un pas prudent à mes côtés, s'en aperçoit immédiatement et m'intime dans un murmure pressant de garder mon calme et de ne surtout pas laisser mes sombres pensées, bien trop vite teintées de soupçons et d'une jalousie mal placée, prendre ainsi le dessus sur ma raison. Mais malgré tous ses avertissements, je ne peux m'empêcher de demeurer jaloux, d'une jalousie âpre et dévorante. Jaloux parce que je sais pertinemment que je ne pourrai plus jamais la faire rire avec insouciance, l'approcher et la toucher avec cette même désinvolture qui semble couler de source chez Luke. « Tu sais ce que je lui ai demandé en la quittant ? » demandai-je alors à Clyde d'une manière presque rhétorique, le ton légèrement éraillé par l'émotion. « Non...Qu'est-ce que tu lui as demandé ? » me répond-il après une courte hésitation, conscient que je m'apprête à livrer une confidence lourde de sens. « D'aimer à nouveau... » lui confiai-je d'une voix grave avant de marquer une pause emplie d'amertume. « Mais la vérité c'est que moi-même j'en suis totalement incapable... »

Sur ces mots qui me brûlent la bouche, je fais demi-tour, bien décidé à quitter les lieux. Si Cassia semble réellement heureuse aux côtés de Luke, alors soit. Après tout ce que je lui ai fait subir, je n'ai plus vraiment le droit de la priver d'un quelconque bonheur même si celui-ci me fend le coeur. « Je crois que je devrais partir... » ajoutai-je non sans un profond pincement au coeur en me dirigeant vers la sortie d'un pas lourd. « Attends ! » me lance précipitamment Clyde en me rattrapant. « On vient à peine d'arriver Milo... On prend un verre d'abord et on avisera après ! » D'un geste résolu, il commande aussitôt deux bières au comptoir, bien décidé à ne pas me laisser m'enferrer davantage dans ma propre tourmente. La voix bourrue du barman nous rappelle où nous sommes et semble calmer quelque peu les affres qui me tenaillent.

Comme par un fait exprès, Clyde s'installe non loin de la table où Cassia et Anna sont déjà attablées. Il m'esquisse une mine faussement innocente en ajoutant d'un ton malicieux « Au moins ici tu pourras la regarder sans que cela ne paraisse trop suspect ! » Ses paroles me ramènent brutalement au moment présent, juste à temps pour voir Luke poser avec une désinvolture dérangeante sa main sur celle de Cassia tandis qu'il gigote dans tous les sens, certainement en train de lui faire l'un de ses insupportables numéros de séducteur. La jalousie remonte en moi comme un raz-de-marée incontrôlable. « Tu sais à quoi j'ai pensé Milo ? » me glisse alors Clyde d'un air soudain très sérieux. « Et si nous allions cambrioler Andrew ? » Je manque m'étrangler avec ma première gorgée de bière, depuis quand mon ami a-t-il perdu la raison ? « Je ne sais pas si c'est une blague Clyde, mais alors là... Je crois qu'on peut dire adieu à l'uniforme et bienvenue au beau jogging orange de la prison ! » rétorquai-je sur un ton des plus sérieux. « Bon alors... Sinon on lui vole son téléphone ? » me propose-t-il comme si cette seconde idée demeurait meilleure que la première. « Tu es vraiment encore plus fou que moi mon ami ! » ajoutai-je en riant jaune, secoué par l'improbabilité de ses suggestions. Malgré tout, quelle que soit la tournure de notre conversation, mes yeux restent irrémédiablement rivés sur Cassia, suivant ses moindres gestes et mimiques à la trace. C'est une véritable torture de la voir ainsi si proche de Luke.

Au fur et à mesure que les minutes s'égrènent, Erin, bien alcoolisée, finit par nous rejoindre d'un pas chancelant. Elle s'assoit lourdement à nos côtés, et commence aussitôt à me prendre le bras d'un geste insistant, puis la main d'un air concupiscent. « Oh la nymphomane nationale ! » ne peut s'empêcher de lancer Clyde d'un ton goguenard tandis que je retire vivement ma main de son étreinte. « Erin, je n'ai pas le temps ni l'envie de m'amuser à te dire que c'est fini entre nous, je suis... » La fin de ma phrase se meurt sur mes lèvres. J'allais lui dire que j'étais avec Cassia, mais c'est faux. Je ne le suis plus depuis bien trop longtemps : trois jours. Du coin de l'oeil, je peux d'ailleurs voir Anna se pencher vers Cassia avec un air de conspiratrice. « Hey... Milo est là, regarde ! » lui glisse-t-elle d'une voix forte en me désignant ouvertement du doigt. « J'ai une idée : tu lui sautes dessus, et tu l'embrasses ! » poursuit-elle avec excitation comme s'il s'agissait de la chose la plus naturelle au monde. « Tu verras bien s'il te repousse ou non ! Et au moins tu seras fixée ! »


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Sujet: Re: The way to love is to realize that it might be lost   The way to love is to realize that it might be lost - Page 2 EmptyMar 30 Avr 2024 - 22:36

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Installée à une table avec Anna, je ne savais pas si le fait de ne pas voir Milo me soulageait ou au contraire m’angoissait. Rapidement, c’est Luke qui vient nous rejoindre à notre table. Ce n’était pas une présence que j’appréciais beaucoup mais je ne voulais pas paraître impolie non plus. Le pilote de ligne s’était lancé dans des récits de certaines de ses aventures dans les airs. Des explications qui nécessitait apparemment selon lui des besoins tactiles. Sa main sur la mienne, je le regarde interloqué par un tel geste. Je ne tarde pas d’ailleurs à retirer ma main. Au bout d’un moment, voyant que je n’étais pas réellement réceptive à sa présence Luke quitte notre table, prétextant vouloir parler à un de ses collègues. C’est à ce moment là que Anna me fait remarquer que Milo était là. Elle montre même le jeune homme du doigt. Je lui fais baisser immédiatement sa main « Anna, niveau discrétion c’est raté... » Puis mon amie me propose d’aller lui sauter dessus et de l’embrasser afin de voir si il allait me repousse ou non. Ainsi je serais fixée. « S’il te plaît, arrête l’alcool pour ce soir… Ça ne te réussit visiblement pas... » dis-je un peu amusée malgré tout. En regardant dans la direction de Milo, impossible de ne pas remarquer la présence d’Erin. Cette dernière semble collée à Milo et cela à le don de m’agacer. Mais avais-je le droit d’être jalouse après tout ?

Pendant ce temps là, Luke s’approche de la table de Milo et Clyde. Son verre de vin à la main « Alors Milo, ça m’a l’air un peu tendu entre toi et Cassia... » Il tentait d’avoir des informations. Cela ne lui avait pas passé inaperçu que nous n’étions pas ensemble ce soir. « Laisse moi deviner, comme toujours tu t’es lassé ? Tu es incroyable… Une femme comme ça, on la garde ! » Erin se redresse légèrement et pose son regard sur Milo « Vraiment ? Toi et Cassia s’est terminé ? » demande t-elle surprise mais un léger sourire sur les lèvres. « Je me demande bien de quoi tu peux te lasser chez elle… En plus je suis certain qu’au lit ça doit être quelque chose... » dit-il d’un air empli de curiosité avant de s’en aller un peu plus loin pour rejoindre une autre conversation.

Mon regard avait du mal à quitter la table de Milo. Voir Erin si proche de lui me rendait dingue aussi. « J'ai besoin d'un autre verre... » dis-je finalement en me levant pour ensuite me diriger vers le bar après qu'Anna m'ait demandé de lui ramener un second cocktail pour elle aussi. Apparemment elle appréciait bien l'établissement et son ambiance.



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Sujet: Re: The way to love is to realize that it might be lost   The way to love is to realize that it might be lost - Page 2 EmptyMar 30 Avr 2024 - 23:00

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Milo Davis & @Cassia Henderson


Pendant que nous discutons, ou plutôt que j'écoute d'une oreille distraite les éloges de Clyde tout en essayant tant bien que mal d'échapper aux mains un peu trop baladeuses d'Erin, Luke s'approche soudain de notre table d'un pas altier. Ses propos ne m'étonnent guère, reflétant ce trait de caractère arrogant qui lui colle à la peau. En revanche, il a bel et bien remarqué la distance certaine qui s'est instaurée entre Cassia. D'ordinaire, nous aurions été assis à la même table, riant et discutant avec insouciance comme au bon vieux temps. Mais là, chacun semble campé sur ses positions avec son petit groupe d'amis. Cassia avec Anna d'un côté, Clyde et moi de l'autre, dans une séparation qui en dit long sur l'éloignement qui s'est insidieusement creusé entre nous deux.

Les propos de Luke commencent rapidement à m'agacer, surtout lorsqu'il me demande sans détours, avec ce petit sourire suffisant qui me donne des envies de meurtre, si je me suis définitivement lassé des charmes de Cassia. Il n'a pas totalement tort sur ce point. Toutes les autres femmes que j'ai fréquentées par le passé, je m'en suis en effet lassé aussi vite qu'en un claquement de doigts. Cette question perfide ne tombe pas dans l'oreille d'une sourde, puisqu'Erin réagit au quart de tour, ravivant le déplaisant souvenir de notre rupture pour le moins houleuse. Clyde se claque le visage dans un soupir à fendre l'âme. « Oh non, il ne manquait plus que ça... » marmonne-t-il d'un air consterné. Mais les prochaines paroles de Luke sont encore pires que tout. D'un ton gouailleur qui me donne de violentes envies de le frapper, il sous-entend clairement que Cassia au lit doit être « quelque chose. » Un manque de respect total et assumé qui, en plus de m'agacer au plus haut point, me dégoûte profondément. Je me lève d'un bond, mon verre encore à la main, je suis à deux doigts de le lui lancer en pleine figure. Mais par un miraculeux coup du sort, je parviens à me retenir in extremis, la mâchoire contractée par l'effort surhumain que ce self-control me demande. « Notre relation ne vous regarde ni l'un ni l'autre », lâchai-je d'une voix blanche en les regardant tour à tour, Erin et Luke, avant de tourner les talons pour me diriger d'un pas vif vers le bar où j'aperçois Cassia de dos, bien décidé à l'arracher à cette conversation malsaine.

Une fois arrivé près du bar, mon regard reste inexplicablement captivé par Cassia. Le tumulte de la conversation précédente résonne encore en moi, amplifiant chaque battement de mon cœur à mesure que je m'approche d'elle. Sans un mot, mes mains trouvent instinctivement leur place sur ses hanches, la familiarité de ce geste apportant une étrange tranquillité à mon esprit troublé. La manière dont Luke a parlé d’elle réveille une vague de colère qui n'a cessé de gronder en moi. Ces mots irrespectueux, jetés avec désinvolture au milieu de rires et de boissons, ont laissé une empreinte amère qui me pousse à agir. Tout en me maintenant proche d'elle, je sens le poids des regards de la soirée, mais ils s'estompent, ne laissant que Cassia et moi dans une bulle d'intimité soudaine. Cassia, se retourne pour faire face à mon arrivée inattendue, affiche une expression de surprise mêlée de curiosité. Ses yeux cherchent les miens, sondant, peut-être, les raisons de mon approche brusque et de mon silence inhabituel. Je peux sentir la tension entre nous, un mélange de questions non posées et d'émotions non exprimées qui flotte dans l'air. Alors que je plonge dans ses yeux, un mélange de détermination et de besoin sincère me submerge. Le désir de protéger notre relation, de réaffirmer ce qui nous unit malgré les tempêtes récentes, devient impérieux. Je me penche vers elle, guidé par un élan qui va au-delà de la simple réaction à l'insulte de Luke. Mon mouvement vers elle est lent, presque révérencieux, comme si j'approchais quelque chose de sacré. La chaleur de la salle, les bruits des discussions et le cliquetis occasionnel des verres s'estompent dans une cacophonie lointaine. Tout ce qui compte en cet instant, c’est le moment où mes lèvres s’approchent des siennes, cherchant à sceller dans un baiser la promesse silencieuse que rien, pas même les mots tranchants d'un soir agité, ne pourrait nous ébranler.


MY WOLRD IS HER
Et au premier battement de ses paupières, je l'ai reconnue. C'était bien elle, l'inattendue et l'attendue
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Cassia Henderson
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Sujet: Re: The way to love is to realize that it might be lost   The way to love is to realize that it might be lost - Page 2 EmptyMer 1 Mai 2024 - 9:20

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@Milo Davis & Cassia Henderson


Finalement, à plus les minutes défilaient à plus je regrettais d’être venue ici ce soir. Au début, nous devions simplement sortir en ville pour prendre un verre avec Anna. Puis ma collègue et amie avait accepté de prolonger la journée avec le groupe de pilote de ligne qui avait suivi la formation d’aujourd’hui concernant les gestes de premiers secours. En soit, l’idée n’était pas mauvaise mais la présence de Milo me rendait quelque peu perplexe. La présence de Luke qui tente d’avoir des informations nous concernant était assez difficile à supporter également. Tout comme le fait de voir Erin aux côté de Milo. D’ailleurs, cette image m’était insupportable. Alors je décide de me lever pour aller chercher deux autres verres pour moi et Anna. Je me dirige donc vers le bar et commande deux nouveaux cocktails. Soudainement, je sens une présence derrière moi, deux mains se posant sur mes hanches. Surprise d’un tel geste je me retourne immédiatement et me retrouve face à face avec Milo. Mon regard plonge dans le sien, essayant de comprendre la raison et nature de ce geste si familier. Je reste silencieuse, pensant que le pilote de ligne allait dire quelque chose, me donner une explication. Mais rien, lui aussi reste silencieux avant de venir se pencher vers moi, doucement, très doucement, jusqu’à que ses lèvres approchent des miennes. Je sens son souffle chaud, nos lèvres s’effleurent légèrement. Mais que faisions nous exactement ? Mes mains viennent se poser délicatement sur son torse comme pour essayer d’arrêter son avancée vers moi, mon visage se détourne légèrement « Milo... » dis-je d’une voix presque suppliante. Je n’y comprenais plus rien, pourquoi vouloir un baiser ? C’est à ce moment là qu’Anna arrive « Cassia, je vais devoir y aller. Finalement Jay est rentré plus tôt du travail et il a oublié ses clés pour rentrer… Je suis désolé, on remets ça à un autre soir ? Désolé de vous avoir dérangé...» Mon regard se pose sur Anna « Oui, oui va y ne t’en fais pas. Rentre bien et passe le bonjour à Jay... » dis-je avant que la jeune femme ne quitte l’établissement. Mon regard se pose à nouveau sur Milo, toujours là face à moi. « Il faut qu’on parle... » dis-je alors simplement d’une voix presque fébrile.

Mon regard balaie la salle. Il y avait bien trop de monde ici pour pouvoir trouver un endroit tranquille afin de discuter. Alors je glisse sur le côté faisant quelques pas, invitant du regard Milo à me suivre. Je prends ma veste pour l’enfiler et me dirige vers la sortie. Une fois dehors, sur le parking, je fais face à Milo. « Milo, s’il te plaît dis moi ce que tu veux. Pour nous... » je reprends alors « Tu as voulu rompre il y a trois jours, prétextant que ta liberté te manquait et prétextant que tu ne pourrais jamais m’offrir la vie de famille dont je rêve mais depuis tu te comportes comme si rien n’avait changé. Je dois t’avouer que c’est très perturbant… » je continue sur ma lancée « Tu ne cesse de me répéter que je te manque, que tu es amoureux et là… ce semblant de baiser… Tu sais le fait d’avoir rompu est une situation très douloureuse mais là… ça l’est encore plus... » dis-je dans un aveu fébrile. « Alors je veux qu’on mette la situation au clair. Et ne me demande pas mon avis car c’est toi qui a voulu rompre… » Je voulais que l’on parle, que l’on éclaircisse cette situation et non avoir en retour d’autres questions.




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