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Iris Renoir
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Sujet: Private Practice   Private Practice EmptyMer 10 Avr 2024 - 16:04


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feat  @Milo Davis  

Mes mains sont moites. C’est la première fois que je ressens une telle chose avant de grimper sur scène. Assise sur mon tabouret, dans ma loge, je scrute mon reflet dans le miroir. Je ne suis pas remontée sur la scène depuis cette nuit où j’ai du m’enfuir de chez un amant. J’avais pris quelques jours pour me remettre de mes émotions, pour permettre à ma paume de cicatriser aussi. Handicapée d’une main, je ne peux pas effectuer les figures ni les effeuillages correctement. Je ne peux pas non plus prendre le risque de me lancer dans un porté, de mal me réceptionner et de me blesser plus durement encore. Je me suis maquillée et habillée en conséquence, mes cheveux sont relevés dans un chignon sophistiqué mais lâche, prêt à être dénoué dans un geste suggestif dès que l’occasion se présentera. Machinalement, mon doigt suit la ligne claire sur la paume de la main droite. Je crois que la garderai toujours, elle sera toujours là pour me rappeler de me méfier et surtout, d’avoir constamment un moyen de communication sur moi. Si mon téléphone n’avait pas été déchargé, j’aurai pu appeler mon petit ami plus rapidement et rien de tout ça ne serait arrivé.

Je sors de ma rêverie quand on m’appelle. Cela va bientôt être à mon tour. Le show d’ouverture, puis ils vont tous se succéder à un rythme effréné qui m’empêchera de penser et cela n’est pas plus mal. Pour le moment, je dois me concentrer sur mes pas et sur les chorégraphies que je connais sur le bout des doigts. Je crois que, par moment, je danse un peu en contre temps du groupe. Je ne le fais pas exprès cela dit, je fais comme je peux. Il est vrai que mon esprit divague et je ne peux rien y faire. J’essaie de me concentrer autant que possible. Et pour quelqu’un comme moi, cela n’est pas une chose aisée. Loin de là. D’autant que la salle est comble aujourd’hui, ce qui ne m’aide pas. J’ai l’impression de louper tout ce que j’entreprends mais personne ne me fait de remarques, j’en conclue donc que cela doit être uniquement dans ma petite tête.

Enfin, après plusieurs spectacles les uns à la suite des autres, notre soirée de travail est enfin terminée. Je file vers les douches, je me lave et je me rhabille. Je ne sais absolument pas ce que Clyde a prévu pour le reste de la nuit mais il me semble qu’il sort. Je n’ai pas demandé où, ni avec qui. Je refuse que ma mésaventure influe sur ce mode de vie que j’aime tant et qui nous convient bien. Je risque de passer la soirée seule à l’appartement mais ce n’est pas très grave. Je sais que tout ceci n’est que passager et que je devrais retrouver ma bonhommie naturelle d’ici peu. Mes collègues quittent tous le club les uns après les autres. Je décide de rester un peu, je commence par ranger les loges puis les vestiaires. Enfin, je passe un coup de propre sur nos accessoires avant de décider que cela en est assez. Pourtant, je ne rentre encore pas. Je crois que je n’ai pas envie de m’enfermer à chez nous, finalement. Je préfère aller prendre un verre au bar du club.

Et c’est ainsi que me voilà, assise sur le bout du bar. Je commande un cocktail dont j’ai déjà oublié le nom. Je scrute distraitement la salle, certains hommes me font un sourire et j’en vois un faire un pas vers moi avant d’hésiter. Il y a quelques semaines, j’aurais pris les devants mais là, je n’ose pas. Si lui aussi, il décidait de m’enfermer contre mon gré hein ? Et si je me retrouvais encore une fois obligée de m’échapper par la fenêtre de la salle de bain ? Et si cette fois, il n’y avait pas de salle de bain ? Je détourne le regard avant de le plonger dans mon cocktail que je n’ai pas encore touché. Ce n’est pas comme cela que je retrouverai ma vie d’avant, en fuyant les hommes qui essaient de m’aborder. Et moi, Iris, je ne suis pas comme ça. Je vais vers les autres, moi. Je suis sociable et papillonnante. Pas renfrognée sur un bout de comptoir à broyer du noir.

Alors, je prends mon verre et je descend de mon perchoir. Je fend la foule et je joue un peu des coudes pour me présenter devant l’homme de tout à l’heure. Je lève mon verre dans sa direction avant d’y tremper les lèvres. Je me penche un peu en sa direction, pour qu’il m’entende malgré la musique qui semble être poussée à fond ici. « Le spectacle t’as plu ? » Je ne sais pas pourquoi je commence comme ça. Parce que c’est bateau, parce qu’il y a quatre vingt dix pour cent de chances qu’il me dise oui. Et aussi parce qu’il faut bien commencer quelque part non ?
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Sujet: Re: Private Practice   Private Practice EmptyMer 10 Avr 2024 - 18:47


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feat  @Iris Renoir  

La soirée avait commencé comme tant d'autres, un simple rassemblement entre collègues pour décompresser après une semaine éprouvante. Je n'avais jamais imaginé qu'elle prendrait un tournant aussi... insolite. Entre les rires et les verres qui s'alignaient, un pari fou est lancé, et par un concours de circonstances que je peine encore à comprendre, je me retrouve au centre de l'attention, piégé par une promesse impensable : réaliser un strip-tease lors de notre prochaine rencontre. L'idée de me ridiculiser devant mes collègues, en particulier devant Lou, me terrifie autant qu'elle m'amuse. Mais l'orgueil, ce vil conseiller, me pousse à relever le défi avec autant de sérieux que si j'étais aux commandes de mon avion. C'est ainsi que je me retrouve, le lendemain, poussant la porte d'un club de strip-tease avec la ferme intention d'apprendre les meilleures techniques pour honorer ma parole.

Je me fonds dans l'obscurité du lieu, un brin mal à l'aise mais résolu. Les lumières tamisées, la musique envoûtante, et les mouvements fluides et assurés des danseurs sur scène m'offrent un spectacle dont je n'aurais jamais cru être un jour l'observateur attentif. Je note mentalement chaque déhanché, chaque regard langoureux lancé à la foule, chaque geste calculé pour captiver et enflammer l'imagination. Une fois le spectacle terminé, je me dirige vers le bar, non sans une certaine réticence. Commandant un verre, je m'efforce de rassembler le courage et la confiance nécessaires pour transformer ce que j'ai observé en une performance digne de ce nom. Mon esprit, habituellement si occupé par les itinéraires de vol et les conditions météorologiques, se trouve désormais embourbé dans des considérations sur le rythme idéal d'une chanson pour un strip-tease ou sur l'art de retirer un vêtement avec suggestivité. C'est un monde à des années-lumière de mes préoccupations habituelles, et pourtant, j'y trouve une étrange forme de libération. Peut-être, après tout, y a-t-il une part de moi qui aspire à briser les chaînes de l'image du séducteur invétéré, pour embrasser celle d'un homme capable de rire de lui-même, de ses peurs et de ses limites.

Alors que je sirote mon verre, perdu dans mes pensées, je réalise que ce défi ridicule pourrait bien être l'occasion inattendue de montrer à mes collègues, à Cassia, et peut-être même à moi-même, une facette de ma personnalité jusqu'alors cachée derrière le masque du pilote toujours sûr de lui. Un Milo Davis capable de s'aventurer hors de sa zone de confort, prêt à affronter l'inconnu avec un sourire. Accoudé au bar, le verre de scotch à peine entamé entre mes doigts, je lance un regard distrait vers la scène désormais vide, repassant mentalement chaque mouvement que j'ai observé, essayant de graver dans ma mémoire les secrets de cet art si éloigné de ma réalité quotidienne. C'est alors que mes yeux se posent sur une des danseuses qui traverse la salle. Elle se déplace avec une grâce qui défie la gravité, comme si elle flottait au-dessus du sol tapissé de regards admiratifs. Son aura semble tissée de lumières et d'ombres, et pour un instant, le monde autour de moi s'efface.

Elle s'avance vers moi, descend de son perchoir, chaque pas empreint d'une assurance qui témoigne de son expérience sur scène. À l'instant où elle arrive à ma hauteur, elle capte mon regard avec une aisance déconcertante, son sourire en coin évoquant une complicité non dite, comme si elle avait le don de décrypter les âmes à la première rencontre. « Le spectacle t’as plu ? » Sa voix, un mélange parfait de douceur et de provocation, s'harmonise avec l'ambiance électrique du club, ajoutant à l'intensité de l'instant. Pris de court par sa question directe, je cherche mes mots, me sentant soudainement vulnérable sous son regard scrutateur. « Pourquoi me posez-vous cette question ? Vous doutez de votre performance ? » Je tente une riposte légère, cherchant à masquer mon trouble. « Étrangement, ce n’est pas mon cas… » Les mots, bien que tentant de jouer sur l'humour, sonnent creux à mes propres oreilles, semblant incapables de saisir pleinement l'impact de son art sur moi. Son sourire, cependant, s'élargit, et je perçois dans ses yeux une étincelle d'amusement face à mon embarras.

Poussé par une impulsion, je me décide à révéler la véritable raison de ma présence, une confession qui, dans ce cadre, semble presque surréaliste. « Je ne suis pas réellement là pour ce spectacle… » Je fais tourner mon verre entre mes mains, une gestuelle trahissant une certaine nervosité. « Vous n’allez pas me croire mais… J’ai perdu un pari avec des amis et je dois réaliser un strip-tease… » Un aveu sincère, malgré sa nature inattendue. « Comment faites-vous pour...vous exprimer de manière si... libre ? » Ce n'est pas tant la danse en elle-même qui m'intrigue, mais la capacité de se dévoiler avec une telle assurance, de transformer la vulnérabilité en une forme d'expression brute et captivante.
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Sujet: Re: Private Practice   Private Practice EmptyVen 19 Avr 2024 - 10:39


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L’appréhension du début s’efface quand je suis montée sur scène. J’aime tellement mon métier, j’aime mon mode de vie. Peu de gens le comprennent, encore moins ma famille mais cela m’est égal. Maman et papa m’ordonneraient de rentrer à Sainte Hyacinthe s’ils savaient ce qu’il s’est passé il y a quelques jours. Le mieux, c’est qu’ils n’en sachent jamais rien. De toute façon, je les vois une fois par an, quand je fais ma bonne action et que je vais passer une semaine chez eux. Je n’y pense plus tellement quand le moment vient de faire voler mes vêtements au travers la scène, tout en plongeant mon regard dans ceux des quelques spectateurs du premier rang. La musique me coupe un peu du reste du monde et j’exécute une chorégraphie que je connais à la perfection, moi qui ait tant de mal à retenir le moindre détail. Comme quoi, parfois, la mémoire est sélective. Après le show, je n’ai pas envie de rentrer. Pas si vite, du moins. Je me rhabille donc avant d’aller prendre un verre au bar, souvent c’est à ce moment que les clients viennent nous aborder. Mais là, ce soir, c’est moi qui fais le premier pas.

Je fend la foule pour aller aborder un type que j’ai repéré un peu plus tôt dans la soirée, pendant le spectacle. Je joue un peu des coudes, levant les bras pour ne pas que mon cocktail se renverse sur le sol. Je crois qu’il me regarde lui aussi et un sourire en coin se dessine sur mon visage. J’aime séduire, je n’y peux rien. Je crois que c’est un trait de caractère que je ne suis pas prête de perdre. Même si je ne suis plus un cœur à prendre parce que je suis éperdument amoureuse de Clyde. Je compartimente ma vie et mon petit ami sera toujours ma priorité. Les autres hommes ne sont que de passage. Ils vont et s’en vont. C’est ainsi que cela marche. Je n’offre même pas une nuit entière, à vrai dire. J’aime assez l’échange de regard qui s’opère alors que je traverse la salle jusqu’à lui, jusqu’à ce que je m’assois sur le tabouret à côté, sans vraiment prendre la peine de lui demander si le siège est libre. Je pose une question brutale et frontale. Je le vois cacher son trouble derrière un sourire en demi-teinte, je l’observe par dessus mon verre à cocktail. Bien envoyé, il a de la répartie. « Il faut toujours douter, non ? C’est ainsi que l’on s ‘améliore. » Je n’ai pas la prétention d’être parfaite. Un faux pas est vite arrivé, une inversion dans les pas de danse, le mauvais costume. Ce sont toutes des choses qui me sont déjà arrivé et qui m’arriveront encore, c’est certain. « Je suis ravie de l’apprendre. » Il ne doute pas de ma performance, c’est flatteur en un sens. Je le vois un peu hésitant sur son tabouret et cela m’amuse énormément. D’habitude, les hommes jouent les séducteurs dans l’espoir de repartir avec une danseuse à leur bras.

La suite, par contre, me laisse perplexe. Il n’est pas là pour le show, tiens donc. Qu’est-il donc venu chercher dans un établissement pareil ? Je prête l’oreille, me penchant un peu parce que la musique est forte. Je crois que je m’entend étouffer un éclat de rire à l’aveu qu’il me fait. Il a perdu un pari, c’est vraiment pas de chance. Je me racle la gorge, je crois que je commence à comprendre la réelle raison de sa présence ici. Il veut savoir comment on fait, j’imagine. « Déjà, il faut savoir danser. Vous savez danser ? » Cela me paraît indispensable pour ne pas perdre le fil de la musique, pour calquer le moindre de ses mouvements. « Ensuite, il faut être un minimum à l’aise avec son propre corps. Jouer avec son public. C’est un tout… Cela s’apprend. » Je termine mon cocktail d’une traite avant d’appeler le barman pour qu’il me mette la même chose. Après j’arrête, je n’ai pas l’habitude de boire. « Qu’est-ce qui me dit que vous n’êtes pas un espion envoyé d’un autre club, hein ? » Je taquine. Il n’y a que très peu de chance que cela soit vraiment. Cependant, l’embarrasser m’amuse beaucoup, je dois bien l’avouer.
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Sujet: Re: Private Practice   Private Practice EmptyDim 21 Avr 2024 - 1:01


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Je suis captivé par cette jeune femme dont le nom m'échappe encore. Elle vient d'esquisser une réponse espiègle à ma remarque sur sa performance scénique, et un sourire mutin se dessine sur mes lèvres tandis que je lui rétorque, dans un élan quasi philosophique « On dit également que si l'on n'échoue pas de temps à autre, cela signifie que nous ne créons rien d'innovant... » En prononçant ces mots, je porte lentement mon verre d'alcool ambré à mes lèvres, savourant la brûlure douce et familière du liquide qui glisse dans ma gorge. Cela fait des années que je n’ai pas eu de conversation aussi délicieusement imprévue avec une strip-teaseuse depuis cette soirée mémorable, qui s’est achevée dans un tourbillon d'événements ardents et passionnés. Mais les temps ont changé ; aujourd'hui, au crépuscule de ma vie, je n'ai plus vraiment le luxe ni même le désir de répéter ce genre d'expérience charnelle. Pendant que je réfléchis à ces souvenirs enivrants, une part de moi se demande toujours pourquoi, par un caprice du destin, j'ai accepté de relever ce pari ridicule et déstabilisant. L'idée même de ce défi m'inquiète déjà, créant un nœud d'appréhension au creux de mon ventre.

Je me tourne vers le miroir du bar, tentant vainement de m'imaginer reproduisant les mouvements fluides et sensuels de la jeune artiste. L'idée semble si absurde que j'ai presque envie d'éclater de rire. Non pas que j'ai honte de mon corps - les heures passées à la salle de sport ont sculpté chaque muscle avec une précision quasi chirurgicale - mais l'idée de me dévoiler ainsi, de jouer ouvertement de mon physique de manière aussi provocante, me met profondément mal à l'aise. Mes pensées oscillent entre l'admiration pour le talent insouciant de la danseuse et l'appréhension grandissante face à mon propre défi à venir. Elle, avec une aisance si déconcertante, capte l'attention de tous dans la salle, ses mouvements épousant la musique avec une grâce hypnotique, chaque geste étant une invitation sensuelle à entrer dans son monde de fantasmes éphémères. Moi, malgré l'image de séducteur que j'ai soigneusement cultivée au fil des années, je réalise que séduire avec des mots et des regards est un art bien différent de celui de captiver un public avec la puissance brute de son propre corps.

Je termine lentement mon verre, le posant sur le comptoir avec une résolution renouvelée. C'est désormais décidé : même si je ne deviendrai jamais un expert du strip-tease, je vais apprendre de cette soirée bouleversante, en saisissant l'opportunité de surmonter une peur profonde, de repousser mes limites et de me dépasser. Peut-être est-ce là, dans ce défi certes inattendu mais ô combien riche de promesses, que se cache une chance inespérée de découvrir une nouvelle facette de moi-même. Un Milo Davis qui n'a plus peur du ridicule, qui accepte de rire de lui-même et qui, assurément, en sortira un peu changé, transcendé par cette expérience.

Les interrogations de la jeune femme sont parfaitement justifiées étant donné la confession pour le moins surprenante que je viens de lui faire à brûle-pourpoint. Je lui ai en effet avoué, avec une franchise désarmante, que mon dessein ce soir n'était pas de me comporter comme ces autres hommes, venus se rincer l'œil de manière aussi frivole que solitaire ou en groupe, mais que j'aspirais au contraire à monter moi-même sur scène dans un futur proche pour livrer une performance de strip-tease provocante. Je l'observe finir son verre avec une nonchalance étudiée, laissant son regard s'attarder sur moi avec une curiosité à peine dissimulée, avant de faire signe au barman d'une manière qui ne souffre aucune réplique pour commander un second verre. L'homme affiche une mine dubitative mais s'exécute néanmoins. Puis, rompant le silence chargé de sous-entendus, elle me lance une interrogation tellement inattendue que je manque de m'étouffer avec la gorgée de mon propre verre. « Vous pensez vraiment que je suis un espion envoyé par un club concurrent pour vous soutirer des informations ? » Je ne peux m'empêcher d'éclater de rire, malgré la surprise initiale, avant de me rapprocher d'elle pour répondre sur un ton léger et amusé « Je n'ai pas vraiment le profil de l'emploi recherché pour ce genre de mission, n'est-ce pas ? » Je laisse échapper un rire complice et ajoute, jouant délibérément sur les mots avec un clin d'œil malicieux à notre culture populaire « Si tel était le cas, je serais plutôt au service secret de Sa Majesté ! »

Autour de nous, les conversations entre les clients s'intensifient et le volume sonore monte d'un cran, créant une atmosphère presque assourdissante. Voulant à la fois discuter dans un cadre plus intime et éviter toute scène malvenue susceptible d'attirer l'attention sur nous, je me penche vers elle et murmure avec une sincérité désarmante « Vous savez s'il y a un endroit un peu plus calme où nous pourrions poursuivre cette discussion ? Je ne tiens vraiment pas à finir sur le podium ce soir devant tout le monde par mégarde... » Ma voix se teinte d’une voile de confession, dénuée de la moindre arrière-pensée.
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Dernière édition par Milo Davis le Mer 29 Mai 2024 - 22:49, édité 1 fois
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Sujet: Re: Private Practice   Private Practice EmptyMar 28 Mai 2024 - 9:36


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Il y a bien longtemps que je n’ai pas discuté, accoudée à ce bar, avec un homme qui a autre chose en tête que de me mettre dans son lit. A vrai dire, la conversation aussi inattendue que surprenante ne me déplaît pas. Cela me redonne un peu foi en les relations humaines après la mésaventure que j’ai subie. Après, on ne connaît jamais vraiment les gens. Il pourrait faire l’homme sympathique de prime abord pour finir par m’enfermer chez lui, comme l’a fait mon dernier amant en date. Je préfère ne pas y penser au risque de couper court à tout et cela serait vraiment dommage. Je le trouve de compagnie agréable et surtout, j’ai envie d’en savoir un peu plus sur le pari qu’il a perdu. Il doit s’essayer à l’art capricieux du strip tease. Le strip-tease, c’est un tout. Il ne suffit pas d’être canon et d’avoir un corps de dieu grec. Non. Il faut savoir danser, jouer avec le public, dégrafer nos vêtements au moment opportun. Faire un bon effeuillage est bien plus compliqué qu’il n’y paraît. Réellement. Je ne sais cependant pas si je serai une bonne professeur. Je suis peut-être trop dissipé pour ça, Clyde serait bien meilleur que moi dans l’exercice.

Cet homme est plein d’esprit. Il a de la répartie et j’adore cela. Cela rend la discussion passionnante. Je trouve qu’il a raison. Si nous n’échouons pas, cela signifie que nous ne créons rien de nouveau. D’ailleurs, il faudrait que je suggère une nouvelle chorégraphie. « Je partage votre point de vue. Ce n’est pas l’échec le plus important, c’est d’en tirer les enseignements nécessaires pour rebondir. » Il porte son verre à ses lèvres et je fais de même. Je termine mon cocktail. Il est alcoolisé mais tellement sucré que cela ne se remarque même pas. Il ne faut pas que j’en boive beaucoup, je ne suis pas habituée et je n’ai pas envie de rentrer ivre chez moi.

Je me penche un peu quand il s’observe dans le miroir. Je prends le temps de le regarder un peu plus en détails. Physiquement parlant, il ferait un bon strip-teaseur. La musculature qui se dessine sous ses vêtements plairait au plus grand nombre, à n’en pas douter. Après, est-ce qu’il saura danser et se déshabiller en même temps, c’est un mystère. Si je suis bien son raisonnement, pour qu’il m’en parle à moi, c’est qu’il doit attendre que je l’aide à remporter son challenge. Je pourrais lui montrer quelques bases, à supposer que je me concentre suffisamment pour être une enseignante efficace. Quand il en a fini de son verre et de la contemplation de lui même, il se tourne de nouveau vers moi et je le gratifie d’un sourire, avant de lui poser les questions qui me semblent pertinentes. Avant de plaisanter un peu, l’accusant d’être un espion envoyé par un club concurrent. Je crois qu’il y en a un autre, dans un quartier pas super bien fréquenté. La clientèle doit être autrement différente que celle-ci, j’imagine. Il rit de mon trait d’humour et je me contente de hausser les épaules, un air un peu mutin se dessinant sur mes traits. « Qui sait ? Le propre des espions n’est pas de savoir passer inaperçu en toute circonstance ? » Si on peut le repérer à quinze kilomètres, j’imagine que c’est un espion un peu nul. « J’ai trouvé ! Vous êtes 007. C’est ça ? » Je m’exclame alors qu’il s’est rapproché de moi parce que la musique couvre la moindre de nos paroles.

Il s’approche encore, je me redresse mais je ne bouge plus. Avec un calme désarçonnant, il me demande s’il n’y a pas un endroit où nous pourrions poursuivre cette conversation. Je fronce les sourcils et tourne lentement la tête vers lui. « Vous voulez apprendre maintenant ? » Je pensais que cela pourrait attendre demain, ou un autre jour. Cela ne m’aurait même pas étonnée que cela soit une technique d’approche comme une autre. Mais non, il semble sincère. « Suivez moi. » Je descend de mon tabouret et je fend la foule en jouant de nouveau des coudes. Nous traversons la salle et je lui fais monter une flopée de marches. En haut de celles ci s’étend un couloir qui dessert quelques boudoirs plus intimistes. Je tourne la poignée du premier mais il est fermé, alors je poursuis et j’ouvre la seconde porte. J’entre et invite l’homme à en faire de même. « Au fait, je m’appelle Iris. » Je pense que cela facilitera nos échanges. « Alors dites moi… Que voulez vous savoir ? » Appuyée contre la porte, je croise mes bras sous ma poitrine. Après tout, c’est bien pour cela que nous sommes là, non ?  

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Sujet: Re: Private Practice   Private Practice EmptyDim 2 Juin 2024 - 16:22


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En conversant avec cette jeune femme séduisante, une partie de moi ne peut s'empêcher de se questionner sur les raisons profondes qui m'ont conduit dans ce lieu singulier. Pourquoi ai-je pris part à ce jeu audacieux où je me suis retrouvé, malgré moi, à perdre ? Me voilà désormais dans un club de strip-tease, quémandant des conseils pour réaliser moi-même un numéro de danse effrénée devant un public. Bien que je ne sois pas un novice dans ce genre d'établissements sulfureux, les circonstances de ce soir revêtent un caractère unique qui fait battre mon coeur un peu plus vite. Je sens le regard brûlant de la jeune femme balayer lentement les courbes musclées de mon torse. Suis-je flatté par cette contemplation admirative ? Indubitablement. Après tout, quel homme digne de ce nom ne se sentirait pas gratifié par une telle marque d'intérêt visuel ? Je me remémore, quelques années auparavant, la façon dont j'utilisais sciemment mes atouts physiques pour capter l'attention féminine. Aujourd'hui, bien que cette période libertine soit révolue, ou presque, l'appréciation directe de mes attributs charme encore des parcelles de mon égo masculin. Cependant, avec l'expérience et le temps, j'ai compris qu'il existe d'autres voies pour séduire, comme l'intelligence vive ou l'esprit aiguisé, qualités que semble posséder cette jeune séductrice. « En effet... Mais pensez-vous réellement que je puisse passer inaperçu ? » lui lançai-je d'un ton mi-sérieux, mi-taquin. Il est vrai qu'avec ma carrure imposante, il m'est ardu de me fondre dans la masse. Sans attendre, la jeune femme réagit avec une touche de malice dans le regard, s'exclamant d'une voix espiègle pour me demander si je ne serais pas l'agent 007 en personne. Sa remarque pleine d'humour déclenche chez moi un sourire amusé et complice. « Je ne peux décidément rien vous dissimuler... » répondis-je d'une voix basse empreinte de défi, mes yeux ancrés dans les siens avec une intensité croissante. Il est désormais évident que notre joute verbale prend un tournant à la fois ludique et intrigant. Elle a cette façon singulière de me défier, de me pousser dans mes derniers retranchements, qui rend notre échange non seulement captivant mais également propice à une forme d'excitation intellectuelle. Je réalise alors que cette soirée pourrait bien me réserver bien plus de surprises que je n'avais osé l'imaginer.

Lorsque la jeune femme acquiesce à ma requête avec un sourire entendu, me faisant signe de la suivre d'un mouvement gracieux de la main, j'obtempère sans attendre, une pointe de curiosité aiguillonnant mes pas. Je l'observe se frayer un chemin à travers la foule ondoyante du club, esquivant avec une agilité féline les groupes de fêtards et les tables encombrées. Ses mouvements fluides et délicats me rappellent ceux d'un chaton espiègle tentant de s'échapper d'un pot de confiture, ajoutant une touche d'humour malicieux à la scène. Nous traversons l'espace animé de la piste de danse, manquant de percuter quelques couples enhardis par l'ambiance électrique, puis gravissons une volée de marches menant à un étage nettement plus retiré. Là, un couloir s'étire, bordé de portes donnant sur des alcôves feutrées, conçues pour accueillir des conversations privées loin du vacarme enivrant de la salle principale. Elle tente d'ouvrir la première porte mais elle est verrouillée. Sans se départir de son calme, elle poursuit sa route jusqu'à la seconde qu'elle déverrouille d'un tour de poignet expert, un petit sourire triomphant flottant sur ses lèvres alors qu'elle m'invite à entrer d'un geste courtois, refermant la porte derrière nous.

Une fois à l'intérieur du boudoir capitonné, le contraste avec l'atmosphère électrisante que nous venons de quitter est saisissant. Le calme règne, presque palpable, comme si nous avions pénétré dans une dimension parallèle. C'est alors qu’elle profite de cette quiétude pour se présenter officiellement à moi d'une voix suave. « Je m’appelle Iris » prononce-t-elle simplement, son prénom semblant résonner dans cet espace confiné telle une promesse de mystères indicibles. Inspiré par ce cadre intimiste, je décide de jouer le jeu de l'énigme, désireux d'ajouter une touche de sophistication à notre échange naissant. « Voyons voir si vous êtes une femme de lettres, Iris... » Je marque une pause calculée, captant son regard de biche, avant de me lancer dans mon petit défi poétique d'une voix grave. « Je suis une énigme qui vous transporte dans l'Antiquité gréco-romaine. Une sculpture gracieuse, figée dans toute sa beauté intacte. Mes bras sont hélas absents, mais mon charme reste entier. Dans l'oeil avisé de l'artiste, mon histoire est immortalisée à travers les âges. Née sur une île baignée par les flots bleus de la Grèce antique, en des temps immémoriaux où la légende et l'histoire s'entremêlaient. Mon nom est indissociable de celui de cet endroit mythique. Trouvez-le, et vous dévoilerez du même coup mon prénom mystérieux. Je suis une énigme de marbre, une beauté éternelle à percer. Mon prénom est un secret, à vous de le révéler. » La regardant de biais, adossée contre la porte capitonnée, je sens qu'en d'autres circonstances plus légères j'aurais pu être tenté de la séduire. Mais ce soir est différent. Ce soir, je suis ici dans un but bien précis : apprendre, comprendre, et peut-être même me révéler sous un jour nouveau. « Je veux tout savoir... Montrez-moi... Apprenez-moi... » lui demandai-je en réduisant l'espace entre nous d'un pas délibéré, chaque mot chargé d'une soif sincère d'apprentissage et non de convoitise charnelle. Ce n'est pas seulement le strip-tease que je désire maîtriser, mais aussi l'art de captiver un public, tout comme elle l’exerce si naturellement.
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Sujet: Re: Private Practice   Private Practice EmptyLun 1 Juil 2024 - 14:48


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feat  @Milo Davis  

J’ai toujours la mésaventure subie il y a quelques temps dans un coin de ma tête. J’y pense quand je fais face à cet inconnu, bien séduisant au demeurant. Peter aussi l’était, cela ne l’a pas empêché de m’enfermer chez lui toute une nuit, me forçant à m’échapper par la fenêtre de la salle de bains. Je garde des stigmates de cette déconvenue. Une cicatrice barre la paume de ma main, je sens encore le goudron froid sous la plante de mes pieds et bien que j’affiche un grand sourire, mes sens sont un peu plus en alerte. Je sais que cela ne va pas durer parce que rien ne dure jamais vraiment chez moi mais il n’en reste pas moins que cette fameuse nuit m’a montré combien mon mode de vie peut être dangereux. Mais Clyde et moi sommes heureux de cette manière, je suis heureuse de cette manière. Jusque là, les deux seuls gênés par ces choix (qui ne les concernent pas, soit dit en passant) sont mes parents. Et peut être même mon frère mais il fait bonne figure lors de ma visite annuelle à Saint Hyacinthe.

J’ai choisi de ne pas me méfier, cependant. Certainement parce que je suis dans un endroit connu, dans lequel personne n’ignore qui je suis et je m’y sens en sécurité. Je sais qu’une de mes collègues finira par s’inquiéter de voir toujours mes affaires dans mon vestiaire et avertira la direction. Peut être que mon petit-ami est encore là lui aussi, je ne sais pas du tout ce qu’il a prévu de faire. Je remise donc tout ceci au bas de la liste de mes préoccupations et je me concentre sur mon interlocuteur. Enfin surtout sur sa demande incongrue. Lui apprendre les bases du strip-tease. Je vais m’y atteler bien que je persiste à penser que je ne suis pas la meilleure pour cela. La question qu’il me pose est un piège. Il n’y a pas de bonne réponse. Si je dis oui, je le drague ouvertement. Si je dis non, je serai une fieffée menteuse. « J’imagine que cela dépend de l’endroit. A une formation traitant de l’art de devenir un parfait espion en dix leçons, je pense que vous passeriez inaperçu. » Je lève mon verre avant de le terminer. Cela sera le dernier, je ne veux pas être ivre. Il entre dans mon jeu, prétendant être l’agent 007. L’échange de regard qui s’en suit se charge d’une tension à l’intensité croissante, le jeu qui naît petit à petit entre nous rend le tout étrangement excitant.

Il décide que les cours doivent commencer maintenant, me demandant un coin à l’écart de la foule. Je ne sais pas si cela est une bonne idée d’aller se déshabiller à l’abri des regards mais soit, j’obtempère. Après tout, je ne risque rien. Ce n’est pas mon petit-ami qui me fera une scène parce qu’il m’a vue m’éclipser en compagnie d’un charmant jeune homme. Je fend la foule comme je l’ai toujours fait, jouant des hanches et des coudes pour me frayer un chemin. On manque plusieurs fois de se faire percuter par des danseurs mais nous parvenons à les esquiver à chaque fois. En haut des marches situées en bout de piste, je dois m’y prendre à deux fois pour réussir à trouver une salle libre. Quand la porte se referme, le calme règne. Il est presque assourdissant après avec subi le vacarme d’en bas. Je reste appuyée contre celle ci, donnant enfin mon prénom et lui demandant le sien. « Oh je n’ai jamais été douée pour les devinettes. » En réalité, bien que je sois plutôt vive d’esprit, l’école n’a jamais été mon truc. Je ne suis pas assez concentrée pour retenir quoi que ce soit. Suffisamment pour avoir des notes correctes et puis c’était subitement oublié. Je fronce les sourcils, je réfléchis pour ne pas me planter et avoir l’air d’une cruche. « Voyons voir… J’ai du mal à vous imaginer avec un prénom tel que Vénus. Donc je dirais Milo ? Mais sans grande conviction, je suis sure que vous vous appelez James Bond. » Je finis sur une touche d’humour quand il s’approche de moi d’un unique grand pas.

Il veut savoir. Bah oui, j’ai bien compris mais c’est vague. Savoir quoi ? La danse, l’art de l’effeuillage. Je suis à deux doigts de lui dire d’aller voir Clyde et me retrouver pour un coca ensuite. J’éclaircis ma voix parce que nous sommes si proches que cela en est un peu perturbant. Je me dérobe en passant à côté de lui d’un pas chassé. « Alors déjà, le plus important c’est de trouver la musique, la chorégraphie se calera dessus. Est-ce que vous voulez partir sur quelque chose de burlesque ou de plus intime ? » Je pense que ‘You can leave your hat on’ est LA chanson du strip de base. Je prends mon téléphone et je la lance. « Il faut toujours regarder le public, sans faire attention au reste et encore moins à ses vêtements. Je vous montre. » Une fois ma phrase terminée, je ne le quitte pas des yeux mais je me débarrasse de mon tee shirt tout en me déhanchant, dévoilant le sous vêtements que je porte dessous. « A vous !En plus c’est facile de faire sensuel avec les boutons de chemise. » D’un geste du bras je le désigne. Autant se lancer maintenant qu’il n’y a personne.
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Sujet: Re: Private Practice   Private Practice EmptyDim 7 Juil 2024 - 18:46


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feat  @Iris Renoir  

À mesure que le temps passe, une anxiété grandissante m'envahit, et une question résonne en moi : comment échapper à ce foutu pari ? Chaque seconde qui s'égrène me rapproche de ce moment redouté où je devrai me dévoiler devant mes collègues. Pendant que je discute avec Iris dans ce boudoir isolé, une partie de moi calcule frénétiquement des échappatoires possibles, envisageant tous les scénarios pour éviter l'embarras imminent. L'énigme que je lui ai proposée était un moyen de gagner du temps, de me distraire de l'inévitable. Je l'observe, son front légèrement plissé en signe de concentration, ses yeux brillants de défi. Elle semble plonger dans ses pensées, évaluant chaque mot de mon énigme, jusqu'à ce que, soudainement, un éclair de compréhension illumine son visage. « Voyons voir… J’ai du mal à vous imaginer avec un prénom tel que Vénus. Donc je dirais Milo ? Mais sans grande conviction, je suis sure que vous vous appelez James Bond. » s'exclame-t-elle avec un sourire triomphant. C'était exact. La fameuse sculpture sans bras, beauté intemporelle née de l'île de Milos, mon prénom déguisé dans cette histoire d'antiquité. Je souris, satisfait de son intelligence et de sa vivacité d'esprit. Pour toute réponse, j'acquiesce d'un simple mouvement de tête, impressionné et soulagé à la fois. Elle a résolu mon énigme, et pour un instant, cela me fait oublier l'approche du strip-tease. Mais alors que je la félicite, la réalité me rattrape. L'horloge tourne, et le poids de la soirée à venir pèse lourdement sur mes épaules. Comment pourrais-je faire face à cette épreuve ? L'envie de me défiler devient presque palpable. Peut-être pourrais-je prétendre une urgence soudaine ? Ou alors, serait-il plus sage de simplement assumer ce défi, peu importe les conséquences ?

Perdu dans mes pensées, je réalise que l'échappatoire n'est peut-être pas aussi simple que de trouver la solution à une énigme. C'est un jeu de courage et de face à face avec mes propres peurs. Je prends une profonde inspiration, me rappelant que parfois, les défis les plus redoutés peuvent aussi se transformer en moments les plus mémorables. Alors que je tente de dissiper mon appréhension face au pari qui m'attend, je me retrouve absorbé par la présence d'Iris. Elle passe tout près de moi, et son parfum subtil se mêle à l'atmosphère électrique du club, créant une aura presque magique autour d'elle. Sa proximité m'envoûte un instant, capturant toute mon attention. Elle se penche vers moi, ses yeux pétillants de malice, et me demande d'une voix douce, mais claire, si je préfère quelque chose de plus burlesque ou intime pour mon initiation au strip-tease. La question me prend de court. J'hésite, pesant les nuances entre l'exubérance du burlesque et la subtilité de l'intime. Après un moment de réflexion, je lui réponds, « Je préfère quelque chose de plus intime. » Il me semble que cela correspond mieux à la manière dont je souhaite gérer ce défi, en restant fidèle à une approche plus personnelle et discrète. Iris hoche la tête en signe de compréhension et esquisse un sourire encourageant. Elle se dirige ensuite vers l'appareil de musique et commence à fouiller parmi une sélection soigneusement préparée. Puis, elle lance You Can Leave Your Hat On de Joe Cocker, un classique indémodable des scènes de strip-tease. Dès les premières notes, un sourire involontaire se dessine sur mes lèvres. Le choix de la musique, sensuelle et amusante à la fois, allège mon esprit et éveille en moi une certaine excitation pour le défi à venir. Iris revient vers moi et commence à me donner des conseils, m'expliquant les mouvements de base tout en soulignant l'importance de la confiance et de la connexion avec le public. « Il faut toujours regarder le public, sans faire attention au reste... » commence-t-elle, « ...et encore moins à ses vêtements. Je vous montre. » Iris ne me quitte pas des yeux. Je la regarde se débarrasser de son tee-shirt tout en se déhanchant, dévoilant ainsi ses sous-vêtements. Je ne la quitte pas du regard. Si d’ordinaire je me serais levé et tenté ma chance, ce soir il n’en n’est rien.

Alors que la musique enveloppe la pièce, je me laisse entraîner par ses conseils et par l'ambiance que crée ce morceau emblématique. Chaque conseil d'Iris est une perle de sagesse, et je commence à me sentir moins comme un novice et plus comme un participant actif dans cette danse de séduction. Grâce à son aide, je commence à envisager ce strip-tease non pas comme une épreuve, mais comme une opportunité de me révéler sous un jour nouveau, jouant avec les nuances de mon caractère que même moi je découvre à l'instant. Lorsque Iris, avec un clin d'œil complice, m'annonce que c'est à mon tour de montrer ce que j'ai appris, mon cœur s'emballe légèrement. « A vous ! En plus c’est facile de faire sensuel avec les boutons de chemise. » me rassure-t-elle en désignant ma chemise. Cela me donne un point de départ, une manière d'initier le mouvement sans me sentir complètement perdu. Je me lève, d'abord timidement, mes mains légèrement tremblantes. Je fais quelques pas et me positionne devant elle, conscient de son regard attentif sur moi. Respire. Je me répète mentalement ce conseil simple mais puissant pour calmer mes nerfs. Inspirant profondément, je me concentre sur la musique qui joue toujours en arrière-plan, laissant ses rythmes sensuels m'envahir. Encouragé par la chaleur de son sourire, je commence à défaire lentement le premier bouton de ma chemise. Chaque geste est mesuré, presque théâtral, tandis que je tente de me rappeler des mouvements fluides et assurés qu'Iris m’a montrés plus tôt. J'enlève le second bouton, puis le troisième, gagnant en confiance à mesure que le tissu commence à s'ouvrir, révélant peu à peu ma peau. Le rythme de la musique guide mes mouvements. Je laisse mes hanches suivre le tempo, un balancement doux qui ajoute une touche de dramatique à l'acte d'effeuillage. Mes mains glissent le long de ma chemise ouverte, et je joue avec le tissu, le tirant légèrement avant de le laisser retomber.

Je continue mon effeuillage, emporté maintenant par l'élan de confiance que les premiers pas ont suscité. Fort des encouragements silencieux d'Iris, je sens mon audace croître avec la musique, toujours enveloppante et rythmée. Lentement, mes doigts se dirigent vers la ceinture de mon pantalon. Je fais glisser la boucle avec une détermination tranquille, dévoilant ainsi le début de la braguette. Mes mains, bien que légèrement tremblantes, s'emparent de la fermeture éclair. Je prends une profonde inspiration et commence à la descendre très lentement, accentuant chaque petit clic métallique en rythme avec la mélodie sensuelle. À mesure que la fermeture s'ouvre, un frisson d'anticipation me parcourt l'échine
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Sujet: Re: Private Practice   Private Practice EmptyVen 20 Sep 2024 - 10:09


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Je n’ai jamais eu à apprendre quoi que ce soit à qui que ce soit. Je ne pense pas être la plus douée dans l’exercice, je ne suis même pas une élève très assidue. Clyde aurait été bien meilleur que moi, c’est vers lui que Milo aurait du se tourner. Enfin, je pense que mon petit-ami a autre chose à faire en cette soirée. Il est probablement en charmante compagnie. Cela ne m’inspire aucune jalousie, c’est même le principe de notre couple. Et puis je dois avouer que je m’amuse bien, moi aussi. Je sais qu’après ma petite leçon, je rentrerai directement dans mon appartement, je prendrai une douche puis je me pelotonnerai dans le canapé en attendant que Clyde rentre. Mais pour le moment, je dois être une professeure et Milo mon apprenti. Mon padawan, comme dans Star Wars. Quoi que non, James Bond n’évolue pas dans le monde de Star Wars. Assez tergiversé, j’allume la musique après lui avoir demandé ce qu’il voulait comme show, plus sensuel et bien plus burlesque. Le burlesque a son charme, bien que cela n’est pas ce que je pratique en priorité.

La musique s’échappe de mon téléphone et j’essaie de lui enseigner. Je lui explique, joignant le geste à la parole. Mon tee-shirt s’envole à travers la petite pièce pour atterrir à mes pieds. Je m’arrête là, cependant, et je me recule pour que Milo puisse essayer à son tour. Debout, les mains sur les hanches, je l’observe. Il commence à enlever ses boutons de chemise. C’est facile pour les hommes en chemise, il n’y a rien de plus sexy qu’un déboutonnage en règle. Je hausse un sourcil. Ce n’est pas mal mais les gestes sont un peu trop exagérés. Je le laisse néanmoins continuer jusqu’à ce que cela dévoile son torse. Je dois avouer qu’il est plutôt beau gosse mais il ne se passera rien ce soir. Oh, je pourrais. Nous sommes enfermés dans cette pièce, à l’abri des regards, et personne ne me le reprochera. Simplement, je n’en ai pas envie et c’est une raison suffisante pour que cet échange reste la leçon qu’il est.

Je coupe la musique quand il déboucle sa ceinture. « Pas mal. » Je concède, dans un sourire. Pour une première fois, je dois avouer qu’il s’est bien débrouillé. Il se déhanchait plutôt en rythme, que ses mains ne tremblaient pas. « Tes gestes n’étaient peut être pas assez naturels. » Je penche ma tête sur le côté avant de ramasser mon tee-shirt et de le remettre sur mon dos avant que je n’attrape froid. « On va recommencer. Avec une musique un peu plus lente peut être… Attends. » Je m’assied sur le fauteuil avant de parcourir ma playlist Spotify. C’est une playlist que je me suis crée pour nos entraînements avec Clyde, ceux que nous faisons à la maison, juste entre nous deux. Je choisis Glory Box. Cette chanson est encore plus sensuelle que You can leave your hat on. « Je te remontre encore une fois. » J’arrange mes cheveux et je recommence. Je me déhanche sur la musique, sans le quitter des yeux. Je tourne et je virevolte. Mon tee shirt tombe à ses pieds, pour la seconde fois de la soirée.

Je descend de la petite table sur laquelle j’étais montée lors de ma démonstration d’un geste souple. Je m’écarte, je vais me placer sur l’accoudoir du petit fauteuil. Je me fiche de paraître encore en sous-vêtement, je ne suis pas du genre pudique. Je ne pense pas qu’on puisse être pudique et strip teaseuse en même temps. « Allez, à ton tour. » D’un signe du menton, je l’incite à recommencer encore une fois. Je sais qu’il a juste à remplir un défi passé avec ses amis mais quitte à lui apprendre, j’aimerais que cela soit bien fait.
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Sujet: Re: Private Practice   Private Practice EmptySam 5 Oct 2024 - 16:52


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Lorsque Iris se tient devant moi, ses yeux perçants évaluant chacun de mes mouvements, je me sens légèrement nerveux, bien que déterminé. Chaque correction qu'elle me donne est précieuse. Elle analyse mon dernier essai, et après un moment de silence, lâche un « Pas mal ». Je sais que c'est une appréciation tiède, un encouragement minimal qui m'indique clairement qu'il y a encore beaucoup de chemin à parcourir. Elle reprend la parole, ajoutant « Tes gestes n'étaient peut-être pas assez naturels. » Je la regarde se pencher avec grâce pour ramasser son tee-shirt, ses cheveux tombant en cascade autour de son visage. Elle l’enfile avec une aisance déconcertante, comme si tout cela n'était qu'une seconde nature pour elle. Chaque geste qu'elle fait est empreint d'une élégance simple, une sorte d'assurance qui la rend fascinante. Elle se tourne vers moi et poursuit, « On va recommencer, avec une musique un peu plus lente, peut-être… Attends. » Elle attrape son téléphone et s'assied sur un fauteuil en face de moi. Pendant qu'elle fouille dans ses playlists, je sens une vague de questionnements m'envahir à nouveau. Pourquoi ai-je accepté ce pari ridicule ? Pourquoi ai-je accepté de me mettre dans cette position ? À chaque seconde, je m’enfonce un peu plus dans une situation qui semble à la fois absurde et… inattendue. Peut-être est-ce une manière de me dépasser, de me prouver que je peux aller au-delà de mes limites, mais la vérité est que je n'ai jamais pensé que ça irait aussi loin.

Soudain, une mélodie commence à se diffuser, des notes profondes et suaves qui semblent imprégner l'air autour de nous. Glory Box de Portishead, une chanson qui a ce pouvoir d’installer une ambiance mystérieuse, presque hypnotique. Les premières notes suffisent à transformer la pièce en une scène intime, comme si nous étions seuls au monde, entourés par cette musique envoûtante. Iris se lève, me lance un sourire espiègle, et annonce « Je te remontre encore une fois. » Je m'appuie contre le mur, les bras croisés, me préparant à être spectateur à nouveau, et surtout à apprendre. Elle se place au centre de l'espace dégagé, arrange ses cheveux d'un geste rapide, puis laisse son corps suivre le rythme lent et sensuel de la musique. Ses mouvements sont lents, précis, mais sans la moindre rigidité. Elle se laisse porter, glissant sur la mélodie avec une fluidité déconcertante, presque comme si elle était dans une transe. Ses hanches se balancent doucement, ses bras s'élèvent avec grâce, son corps tout entier épousant la musique dans une danse organique. Ses yeux, rivés aux miens, semblent me défier de comprendre ce qu'elle fait au-delà de la simple imitation. Ce n'est pas qu'une suite de mouvements ; c'est un langage, une histoire racontée sans mots, uniquement par la sensualité de son corps. Je suis fasciné par la façon dont elle réussit à être à la fois puissante et vulnérable, détachée et complètement présente. Elle virevolte, tourne sur elle-même, puis se rapproche lentement, jouant du regard, puis avec le bas de son tee-shirt. Dans un geste fluide, elle le fait glisser le long de son torse, laissant le tissu tomber une fois de plus à ses pieds, tout en me fixant sans la moindre gêne. C’est à la fois sensuel et magnifiquement exécuté, sans aucune vulgarité. Chaque mouvement est contrôlé, maîtrisé, comme une danse savamment chorégraphiée. Lorsqu’elle termine, elle descend de la petite table qui lui servait de promontoire et revient vers le fauteuil, s’y installant nonchalamment, s'asseyant sur l’accoudoir avec une élégance naturelle. « Allez, à ton tour, » dit-elle avec un signe du menton, ses yeux brillants de curiosité et de défi. Ce moment est différent. Ce n'est pas juste une démonstration, c'est un appel, une invitation à dépasser cette barrière que je semble encore hésiter à franchir.

Je prends une profonde inspiration et me redresse. Mes pieds semblent lourds tandis que je m’avance vers le centre de l’espace, sentant le poids des attentes, mais aussi une certaine fierté. La musique tourne en boucle, continuant à diffuser son envoûtante mélodie, et je laisse mes bras retomber le long de mon corps, essayant de relâcher la tension qui y est accumulée. Je me place devant Iris, ses yeux me scrutant toujours, et commence à laisser mes mains glisser lentement sur ma chemise. Je commence par la partie la plus simple : les boutons. Mes doigts descendent, défaisant un bouton après l’autre, tandis que je tente de rendre chaque geste plus naturel, moins mécanique. J'essaie de ne pas me précipiter, de ressentir la musique et de la laisser guider mes mouvements. C’est plus difficile qu’il n’y paraît. Je sens la rigidité dans mes épaules, la tension dans mes bras, et pourtant je m'efforce de donner l’impression d’être à l’aise, comme elle me l’a montré. Je fais glisser la chemise de mes épaules, lentement, en marquant chaque instant, chaque mouvement, comme pour en exagérer l'importance. Le tissu tombe au sol, et je reste là, le torse nu, le regard planté dans celui d'Iris, cherchant une validation silencieuse. Elle m'observe, puis un sourire léger se dessine sur ses lèvres. « Voilà, » murmurai-je finalement, ma voix plus calme que je ne l'aurais pensé, alors que mon cœur tambourine dans ma poitrine.

Je profite de l'instant, de la légère complicité qui s'est installée entre Iris et moi, pour poser une question qui me trotte dans la tête depuis que ce pari insensé a été lancé. La performance en elle-même, même si elle est intimidante, n'est qu'une partie du défi. L'autre partie, celle qui me préoccupe réellement, concerne ma femme et la manière dont elle pourrait réagir face à toute cette mise en scène. Le regard attentif d'Iris m'encourage à aborder ce sujet plus personnel. Je prends une inspiration, puis, sans vraiment chercher à dissimuler une pointe de nervosité, je m'adresse à elle « J’aurais besoin de ton avis… » Elle me regarde, intriguée, levant légèrement un sourcil. Je continue, choisissant mes mots avec soin  « Voilà, ce strip-tease, je vais devoir le faire en public. Devant mes amis, mes collègues... et évidemment, ma femme sera présente. » Je marque une pause, observant sa réaction. Elle semble curieuse et attentive, prête à écouter la suite. « Je me demande comment faire pour que tout ceci se passe bien, pour qu'elle ne se sente pas trop jalouse ou mal à l'aise. Je sais que cela pourrait paraître anodin, mais… » Je laisse ma phrase en suspens, ne sachant pas comment formuler exactement l'appréhension que je ressens.
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