Sujet: I'm more than willing to rot in hell with you, Eternally yours. Ven 3 Nov 2023 - 0:05
I'm more than willing to rot in hell with you, Eternally yours.
-feat. @ «Astoria Talis»
Zeppelin vient de quitter ma chambre, nous avons discuté un petit moment de notre cas, à une certaine jeune femme et moi-même. Et bon sang, heureusement qu'il est là, mon ami, mon frère. Il m'a rassuré comme jamais, moi qui avais peur d'avoir merdé en beauté avec la femme de mes rêves, étant donné ses réactions tout à l'heure plus le fait qu'elle ne réponde pas à mon message. Je ne remerciais jamais assez Zepp pour son aide, même si j'ai la sensation qu'il est un peu trop investi... ayant hâte d'assister à la suite de série de l'été.
Je me mets à ma fenêtre, les pieds posés sur le morceau de toit juste en dessous, comme je le fais très souvent pour ne pas faire entrer de fumée, et j'allume ma cigarette. Je pense que je l'ai largement mérité, d'autant plus que c'est la seule de ma journée. Je profite de l'air frais et de la lumière de la lune pour me repasser ces deux derniers jours en tête. J'ai enfin embrassé Astoria... et mieux que ça encore... elle m'a répondu. Plutôt deux fois qu'une, même.
C'est avec un grand sourire accroché aux lèvres que j'attrape mon téléphone. Mon cœur loupe un battement en voyant le nom de la jeune femme apparaître à l'écran. Elle m'a enfin répondu. C'est avec une légère hésitation que j'ouvre la conversation, et je me sens instantanément soulagé en découvrant que Zepp à raison, tout va bien.
« Coucou Jim ! =) Pardon de te répondre un peu tard.. J'ai été accueillie avec du chocolat chaud et des gâteaux alors on peut dire oui, bien rentrée !
Oh non, Jim... Tu n'as rien fait de mal, je te promets ! Je suis désolée, c'est pas toi, c'est moi ! C'était trop bizarre avec Zepp et Maia...
Ne t'excuse pas, tout va bien, promis ! Merci pour tout, c'était une soirée formidable.
Bonne soirée petit chat de gouttière - ton doudou de secours »
La signature de ce message fait instantanément fondre mon petit cœur... ho mon Dieu... c'est possible ça ? Qu'elle arrive à me rendre fou encore plus que je ne le suis déjà ? C'est pourtant ce qu'elle arrive à faire. Chaque phrase, chaque regard, chaque geste dans ma direction me rend un peu plus accro encore. Je lui réponds instantanément, bien plus rassuré et détendu qu'avant.
« Un accueil en bonne et due forme ça ! Tant mieux, alors.
Oufff tu me rassures, j'ai cru que tu regrettais... ou que j’étais allé trop loin... enfin je ne sais pas, mais j'ai eu peur d'avoir merdé. Ne t'en fais pas pour mes colocataires, j'ai eu une petite discussion avec eux, ils ne recommenceront pas.
Je suis heureux que tu aies apprécié tout autant que moi.
Bonne nuit à toi, ma petite brune préférée.
- Ton otage, dealer de bonbon orange »
Mon message envoyé, je jette mon mégot dans le cendrier qui est posé sur le rebord du toit et entre de nouveau dans ma chambre. Je ferme les volets et la fenêtre, me remets en caleçon et me glisse de nouveau sous mes draps. Son odeur est encore partout sur les coussins, sur les draps, sur le matelas et j'ai presque la sensation de ses mains sur mes côtes quand je ferme les yeux... mes rêves vont être agités cette nuit, je suis prêt à le parier...
Lundi 30 octobre, 10h
Mon portable sonne, il est 10 h, je m'étais mis une alarme pour ne pas me lever trop tard, conscient que j'allais pour une fois bien dormir, mais ne souhaitant pas me lever trop tard non plus. J'ai posé un jour de congé afin d'être tranquille et comme le 31 octobre est férié, je ne retournerai travailler que mercredi. Me sachant seul à la maison, je traîne un peu au lit, sur mon téléphone, regardant un peu les réseaux sociaux, prenant des nouvelles des gens que je ne croise pas souvent et qui étalent toute leur vie sur leur page.
Je finis par tomber sur une photo de Jelly postée sur son Instagram... mon cœur fait un backflip. J'ai pensé à elle toute la nuit... Comment je le sais ? Je me souviens parfaitement de mon rêve et si c'était un film il serait classé -18 et en crypté. Je crève d'envie de foncer chez elle pour la prendre dans les bras et l'embrasser... même si à cette heure-là elle doit être en cours... Je pourrais toujours aller la voir à la fac ? Non, je ne sais même pas à quelle heure elle termine, et ça pourrait la mettre mal à l'aise. Mon cerveau me hurle de lui envoyer un message... serait-ce raisonnable ? Et depuis quand je suis raisonnable, moi ? Ouais, allez, on s'en fout ! Et en plus, on est lundi... ça fait longtemps qu'on n'a pas joué de guitare ensemble... ça me fait une excuse pour là voir aujourd'hui. Si cette excuse peut me permettre de discuter un peu avec elle... J'ai écrit au moins 5 messages différents... et aucun ne me convient... depuis quand est-ce que je pinaille comme ça ? Ça ne me ressemble tellement pas. Je ne suis plus du genre à agir et réfléchir ensuite... bon, on va faire comme d'habitude, j’écris ce que j'ai envie de lui dire, comme ça vient, et j'assume !
« Hello, belle brune Bien dormi ?
Je me doute que tu es en cours et que tu ne verras peut-être pas ce message tout se suite, mais on est lundi... est-ce que tu veux toujours qu'on se voie pour les leçons de guitare ? Si ça te tente je suis disponible quand tu l'es, je ne travaille pas aujourd'hui. Tu pourrais me rejoindre à la coloc ?
Et puis... je pense que ça serait pas si mal qu'on discute un peu de ce qu'il s'est passé ce week-end... Et j'ai envie de te voir… Tu me manques...
Bref, viens quand tu veux je t'attendrai.
Bonne journée »
Voilà, là je me reconnais déjà plus, c'est peut-être maladroit, mais au moins c'est moi. Une fois mon message envoyé, je file prendre une bonne douche bien chaude, tout en ayant mis la musique à fond sur poste quand j'ai banché dans la pièce. Ma journée commence vraiment bien, je crois même que je ne me suis pas sentie aussi bien depuis longtemps. Ce qui est assez paradoxal, puisque je viens littéralement de dire à la femme qui tient mon cœur en otage que je voulais qu'on discute de notre relation... mais je ne sais pas, pour une fois dans ma vie je me sens en confiance... alors advienne que pourra.
Je sors de sous l'eau et finis de me préparer, enfile un jean bleu foncé et un haut à manches longues, noir et près du corps, puis je descends me faire couler un café, réfléchissant à ce que je vais pouvoir me faire à manger ce midi tout en répondant à quelques mails pour le boulot... oui je sais, je suis censé être en congé... mais que voulez-vous, c'est le problème quand on est indépendant, on n'a pas vraiment d'horaires fixes... Une fois ma boîte mail nettoyée, je me mets devant un film pour profiter de mon repas accompagné d'une bière.Je saute sur mon portable en entendant le son de notification. C'est Jelly qui me répond.
Sujet: Re: I'm more than willing to rot in hell with you, Eternally yours. Ven 3 Nov 2023 - 8:53
Spoiler:
Mes frères, vivez avec un bandeau sur les yeux en fait...
Eternally yours MIWclickJim & Astoria xxx« I'm more than willing to rot in hell with you, Eternally yours. » « Helios ! Mon Dieu ! » était la première phrase que j'avais prononcé en rentrant chez moi ce dimanche en début d'après-midi. Cette journée a été tellement étrange comparé à cette soirée de samedi, dans un décor irréel, auprès de mes proches, ma famille de cœur, dans cette grande maison chaleureuse, puis dans cette chambre où je n'aurais jamais imaginé mettre les pieds... J'y avais pourtant passé la nuit, une nuit tellement magique que j'en avais encore des étoiles dans les yeux toute la journée suivante et sûrement pour le reste de la semaine. J'avais embêté mon jumeau toute la soirée en me torturant l'esprit, incapable de garder pour moi mes émotions qui de toute façon transpirait par tous les pores de ma peau. Je portais encore le pull de Jim, il l'avait remarqué dès que j'avais ôté mon manteau, puisque l'odeur de cigarette n'était pas commune dans notre appartement. Bien que ce soit une mauvaise habitude de fumer, ça faisait partie du package des choses qui me rappelaient Jim et je respirais bien volontiers ce pull tout le reste de la journée, encore quand j'allais dans ma chambre pour prendre une douche. Le retirer fut presque un déchirement et oui je fais ma drama queen ! L'idée de lui rendre me rendait un peu triste...
Mais son message me rendit vite le sourire et je gloussais comme une collégienne à nouveau. Le guitariste s'inquiétait tellement de m'avoir choqué ou déplu, il fallait le rassurer rapidement et j'espérais que mon message était clair, sans en faire trop parce que sinon j'allais lui envoyer des dingueries et j'entendais d'ici mon double me dire « t'as qu'à lui faire un nude il pigera le message » tout en rageant d'avoir soumis l'idée bien entendu ! Je me contentais de rassurer Jim en utilisant ces petits surnoms mignons et la réponse ne tarda pas à venir. Mon cœur rata un bon à sa réponse. Non, je ne regrettais rien, vraiment rien si ce n'est d'avoir dû partir... Je pris tellement de temps à vouloir lui répondre que je finis par m'endormir sur ma réponse sans la rédiger, blottis contre ma peluche de fantôme jusqu'au petit matin.
Le réveil était difficile en ce lundi matin... Je m'étais réveillé toutes les heures en sursaut, cherchant les bras réconfortants de mon géant sans les trouver et avais finit par me faufiler dans la chambre d'Helios pour pouvoir trouver le repos, sa présence m'apaisant toujours. Je n'avais dormi que quelques heures au final et il était grand temps de se préparer pour les cours. J'avais hâte de retrouver mon crew, et ne fut pas déçue du voyage ! Marc repéra tout de suite mon air fatigué et me questionna sur mes activités du weekend. J'avais pris une grande inspiration avant de finalement lâcher : « Jim m'a embrassé ! » en couinant bien trop fort dans les oreilles de Declan qui allait finir sourd comme nos amis par ma faute ! Un débriefe devait être fait et alors que nous attendions le début de notre premier cours, je leur racontais cette fin de soirée, chacun y allant de son petit commentaire, surtout Marc qui jugeait être celui ayant permis tout ça, étant donné le fait que sans son petit coup fourré à New York, je n'aurais peut-être pas eu l'idée de faire le maquillage de Jim et entraîner cette réaction en chaîne. Ce mec est infernal mais je l'adore !
Nous nous retrouvons séparés pour les prochaines heures, regroupés par binômes pour un projet de recherche pour le cours de théâtre et je faisais équipe avec Declan pour cette fois. On tirait toujours au sort ce genre de devoir pour ne pas devoir à choisir les équipes arbitrairement. Je rallumais donc mon portable à la pause de midi, en discutant du cours passé. Mon portable vibrant dans ma main alors que je signais attira mon attention et je me stoppais et dans mes pas, manquant de me prendre Vanessa qui marchait derrière moi. Je ne signais que trois lettres, les trois plus belles lettres mises côte à côte, J-I-M et Marc tous s’agglutinèrent autour de moi pour lire le message. « Oh fuck ! » lâchais-je en portant la main à ma bouche. « Attends, je rêve là, nan ? » « Ah nan meuf ! Viens quand tu veux... si c'est pas une invitation ça encore ! » lança Marc en riant. Le beau tatoué voulait me voir pour qu'on discute de ce qu'il s'était passé... J'avais soudain la gorge serrée et la respiration aussi courte que s'il était présent dans le couloir avec nous. C'est Declan qui remarqua que je buguais complètement et me donna un coup de coude. « Aller ! Répond lui ! On laisse tomber les révisions cet aprem. » disait-il. « Bah... Mais on doit bosser, je... t'es sûr ? » Mes trois amis acquiescèrent et je repris mon portable les mains tremblant légèrement, pour répondre, sous les conseils plus ou moins avisés de ces trois idiots.
Citation :
Coucou toi Courte nuit, et toi ? Tu profite de ton jour off ? ^^
Je suis toujours partante pour un cours de guitare ! Ça fait trop longtemps qu'on a pas joué ensemble en plus ! =D Je finis tôt, je pourrais être là vers 16h30 si ça te va !
Je crois que c'est une bonne idée en effet... Je te rejoins dès que j'ai récupéré ma guitare !
Hâte de te voir
Ouais, on en fait ps trop, on se détend ! « Les gars ! Faut que j'me change ! » les interpellais-je alors, en panique à l'idée d'aller voir Jim dans cette tenue. Elle était très bien, oui, mais pas assez à mes yeux et dès que j'avais signé le mot « change » Marc sautillait déjà à l'idée de venir m'aider. Bon, les révisions attendraient apparemment... C'est ainsi que l'on se retrouva tous les quatre chez moi après les cours, fonçant dans la vieille berline de Declan qui nous avait si souvent ramenés. Je griffonnais un petit mot pour mon jumeau dès mon arrivée, histoire de ne pas oublier, juste pour lui dire de manger sans moi, la discussion serait sûrement intense et longue... Bien entendu, je lui envoyais un texto à la suite pour le prévenir que j'allais à mon cours de guitare à la coloc et sa réponse me fit rire autant que m'agacer. Sacré Helios...
Bon ! Une tenue ! Marc était déjà en train de vider mon armoire jusqu'à trouver plusieurs pièces à assortir. Un petit short à carreaux noirs et blancs, des collants, un Tshirt manche courte à col roulé bleu foncé pour faire ressortir mes yeux et une veste en simili cuir assortie à des talons compensés pour me sentir un poil plus grande, c'était parfait ! Vanessa m'aida même à me refaire un petit makeup tellement je n'y arrivais pas, trop d'excitation dans mon petit corps qui tremblait ! J'avais l'impression d'être une star avec tout ce monde autour de moi et dès que j'apparus hors de la salle de bain les garçons ouvrèrent la bouche à s'en décrocher la mâchoire. Ok, venant de Declan, ça me conforte un peu plus dans l'idée du bon choix de tenue puisqu'il n'est pas attiré par les hommes et je valide donc le tout. « Bon aller, on te dépose là-bas maintenant ! » J'étais leur jouet, c'est dingue ! On rit si fort que les voisins vont nous haïr et voilà que l'on reprend la route, il est presque 16h20. Je m'accroche à ma guitare tout le long du trajet et quand la voiture de Zepp est en vue, j'indique à Declan de se garer devant. Ça m'amuse de voir que jusqu'aux premières pluies, le batteur prendra toujours sa moto plutôt qu'autre chose.
Je salue mes amis qui m'ordonnent de faire un débriefe dès que je rentre ce soir et ça ne fait que me stresser davantage à vrai dire. Je n'ai jamais été aussi flippé de sonner à cette maison de ma vie ! Je n'ai pas longtemps à attendre pour voir apparaître le géant de l'autre côté et bien que je meurs d'envie de lui sauter dessus comme une junkie en manque de bisou, je me fais violence pour ne pas le faire, il flipperait sûrement... Alors quand il se penche vers moi, j'enroule simplement mes bras autour de sa nuque pour le serrer contre moi de toutes mes forces, ma joue froide se réchauffant au contact de la sienne, me faisant sourire. Je m'accroche quelques secondes à lui comme ça, avant de déposer une bise sur cette joue rosie peut-être autant que les miennes, tout près de la commissure de ses lèvres. Je sens son labret contre la mienne et je rêve de tourner la tête un peu plus... Mais c'était sans compter la discrétion légendaire de mon crew et ce klaxonne que Marc actionne sous les grognements de Declan qui voulait simplement mater apparemment... Je me détache de Jim en riant de leur attitude. « C'est un autre public aujourd'hui mais tout aussi gênant que Zepp comme tu peux voir... » Je me retourne pur leur signer de foutre le camp en vitesse, faisant les gros yeux dans le dos de Jim. Après quelques signes de mains à notre adresse, le voiture démarra et moi, je me sentais encore plus bête à présent.. Mon beau tatoué me fait entrer et j'apprécie fortement l'invitation. Je me sens toute petite malgré mes dix centimètres de talons aux pieds, comme lorsque je suis entré dans sa chambre samedi soir...
Sujet: Re: I'm more than willing to rot in hell with you, Eternally yours. Ven 3 Nov 2023 - 12:16
I'm more than willing to rot in hell with you, Eternally yours.
-feat. @ «Astoria Talis»
La réponse de ma belle brune s'affiche bien vite sur mon écran et mon cœur s'affole en découvrant ses mots. Elle me rejoint... elle va venir ici... et en plus elle a hâte de me voir... haaaaaaa je me laisse tomber, allongée dans le canapé, débordant de sentiments. Ache traîne bien trop souvent dans ce canapé je crois, il a fini par déteindre dessus et voilà que je suis maintenant contaminé par son côté drama queen...
J'ai tellement hâte qu'elle arrive... j'ai l'impression de me revoir ado, quand j'avais développé des sentiments pour un mec de ma classe dont je ne me souviens même plus du nom aujourd’hui... j'avais glissé un mot dans son casier et j'avais paniqué toute la journée ne sachant absolument pas comment il allait réagir. Bon, il s'avère que je m'étais trompé de casier pour glisser le mot dans celui d'une nana qui ne me connaissait même pas... je ne vous raconte pas la honte. Mais le fait est que le mélange de sensations dans mon corps me rappelle cette époque. Je reprends mon téléphone, décidant de lui répondre en priant pour que mon SMS ne déborde pas trop de niaiserie.
«Ouai ça fait du bien de me poser un peu de temps en temps.
Impeccable, je t'attends J'ai hate aussi.
A tout à l'heure, bon courage pour tes cours »
Ça va, c'est correct. Bon allez, on s'active un peu Jim, y' a un brin de ménage à faire quand même, et je vais profiter d'avoir un peu de temps pour aller faire quelques courses, le frigo s'est bien vidé depuis la soirée, il est temps de le remplir de nouveau.
Il n'est pas loin de 14:30 quand j'ai fini de passer l'aspirateur dans le rez-de chausser, et de faire les poussières, dans le garage aussi. Je monte à l'étage nettoyer un peu les parties communes et ma chambre puis je finis par passer la serpillière, le sol séchera pendant que je serai aux courses. Je ferme la porte d'entrée après avoir attrapé la liste de courses communes que nous laissons sur le frigo, c'est plus simple comme ça. Je saute dans mon van et part vers la grande surface la plus proche.
Je remplis le panier, barrant la liste au fur et à mesure que je les trouve les articles. De la nourriture, des conserves, quelques fruits et légumes, des produits d'hygiène de base et des produits ménagers, j'ai fini le produit pour le sol tout à l'heure, j'en reprends aussi. Tout en remontant les rayons jusqu'à caisse, j’ajoute quelques trucs qui me font envie et qui plairont sans soucis à mes colocataires. J'en profite aussi pour réfléchir à ce que je pourrais faire à manger ce soir... vous l'aurez compris, cette semaine, c'est moi qui suis de corvée. Selon le déroulé de la soirée, est-ce que Jelly restera manger avec nous ? Peut-être que je devrais prévoir pour quatre au cas où... au pire des cas, cas ne sera pas perdu. Je prends donc de quoi faire des lasagnes... après tout j'avais promis à la jeune femme de lui en faire un de ces jours.
Je passe en caisse et charge les sacs à l'arrière, les attachant sur les supports que j'ai accrochés pour maintenir les housses de guitare, ça fait double emploi, c'est très bien comme ça. C'est un véritable miracle, je n'ai tué personne dans le magasin, pourquoi est-ce qu'il faut toujours que je tombe sur la caisse qui n'avance pas… Et où le petit vieux de devant décide de payer en monnaie ? Ils ne connaissent pas la carte bleue, les anciens ? Bref, je gare mon van dans l'allée et rentre pour ranger mes emplettes. Une fois chaque chose à sa place, je regarde l'heure 16 : 00, parfaits, elle ne devrait pas tarder.
J'installe ce qu'il faut dans le salon pour aujourd'hui, il risque de faire trop froid dans le garage pour ça, et prépare ce que nous allons travailler aujourd'hui... enfin... si on arrive à bosser... je sais bien qu'on ne déconne pas avec la musique, l'un comme l'autre, mais sait-on jamais... la situation risque d'être un peu gênante au début.
La sonnette retentit... elle est là. Je me lève bien vite et vais lui ouvrir, un grand sourire collé aux lèvres. Je reste bouche bée en la voyant, elle est sublime, parfaite, et je me trouve attirée vers elle, comme un aimant, une fois de plus. Je me penche en avant, ne sachant pas trop si je peux l'embrasser où non, lui laissant le choix de le faire. Elle glisse ses bras autour de ma nuque, me provoquant un frisson alors que je glisse les miens dans son dos, faisant attention de ne pas faire tomber sa guitare au sol. Elle dépose un baiser sur ma joue, tout près de la commissure de mes lèvres, et je comprends donc que son chauffeur est encore présent. Enfin plutôt ces chauffeurs, je les vois dans la voiture garée devant, tous nous font signe.
- Effectivement, on n'est pas très loin du niveau Zeppelin. Mais laissons-lui la première place quand même, il serait capable de faire pire si on le détrône.
La jeune femme leur signe de se casser, je les salue de la main, attendant qu'ils soient loin de nous pour prendre la main de Jelly dans la mienne et l’entraîner à l'intérieur avec moi. Je ferme la porte derrière elle et viens immédiatement la reprendre dans mes bras, décrochant Riff de son dos pour le déposer contre le mur d’à côté. Je la serre tous contre moi, collant mon nez dans ses cheveux. Comme elle a mis des talons hauts, elle est un peu plus grande, sa tête se cale sur mon épaule pendant que j'enfouis mon nez dans ses cheveux.
- Bonjour... Tu m'as manqué.
J'ai parlé sans m'en rendre compte, mais ça m'est bien égal finalement, c'est n'est que la stricte vérité. Je dépose un baiser sur sa joue, glissant ma main sur l'autre pour la regarder dans les yeux. Approchant mes lèvres des siens, incapable de résister à cette envie... je la dévore littéralement des yeux, glissant mon pouce sur sa lèvre inférieure, mes yeux lui hurlent de me donner la permission de l'embrasser. Je verbalise ma demande pour être certain.
- Je peux ?
Elle hoche la tête et je réduis à néant l'écart présent entre nos lèvres. Mon cœur s’affole, mon corps s'embrase et bon sang que je me sens bien. Je revis littéralement, comme si j'avais été privé d'air depuis hier midi et que je trouvais enfin me masque à oxygène qui me manquait. J'ai l'impression qu'une nuée de papillons s’envolent dans mon ventre, quand elle répond à mon baiser, l'approfondissant en glissant ses mains sur moi. Ma langue vient chercher la sienne alors que son dos se heurte doucement à la porte d'entrée. Au moins, personne ne pourra entrer pour le moment.
Je finis par me détacher d'elle, à bout de souffle, un sourire stupide collé aux lèvres, sans doute un peu rouge aussi. Ma main n'a pas quitté sa joue, la caressant du bout du pouce. Je me rends compte que je lui ai un peu sauté dessus... elle n'a même pas eu le temps de poser son manteau. Moi qui voulais la jouer cool... tu parles, tu es à peine accro mon gars, et ça se voit de loin.
- Oups, désolé pour cette agression à peine entrée... il faut croire que tu m'as plus manqué que ce que je pensait.
Je recule un peu pour la laisser respirer et déposer sa veste sur le porte manteau. J'attrape la housse de sa guitare et lui fais signe de me suivre jusque dans le salon. Elle s'installe dans le canapé face alors que je ne sais pas trop par où commencer... à boire, c'est une bonne idée ça.
- Est-ce que... tu veux boire quelque chose ? J'ai du thé, du café ou des sodas ?
En allant dans la cuisine chercher ce qu'il nous faut, j'envoie un SMS sur la conversation WhatsApp de la colocation, pour prévenir mes amis.
« Yo, Jelly est à la maison. Pas de blagues nulles, ni de remarques qui la mettrait mal à l'aise en arrivant, c'est clair ? Ce message s'adresse surtout à toi Zepp, mais ne t'en fais pas Maia j'ai bien remarqué tes regards en coin, on se calme...
Souhaitez-moi bonne chance, je vous aime les gars »
Je vais me servir un café bien chaud et lui apporte également sa boisson, je prends aussi un paquet de petits gâteaux au chocolat que j'ai pris aux courses. Je m'installe à côté d'elle, n’osant pas vraiment instaurer le contact entre nous, alors que j'en meurs d'envie. C'est débile, comment est-ce que j'ai pu lui sauter dessus il y a à peine dix minutes pour l'embrasser comme si c’était la chose la plus normale du monde entre nous, et là tout de suite je rougis comme une écolière à la simple idée que nos genoux se touchent... Tu as un sérieux problème mon pote... C'est grave là... merde t'as bientôt trente-trois ans, arrête de te comporter comme un gamin ! Je me racle la gorge et entame la conversation.
- Bon, tu veux qu'on commence par quoi ? Tu préfères qu'on essaie de bosser un peu d'abord, où est-ce qu'on crève l’abcès tout de suite... je pense qu'on s'en sortira mieux une fois fixé non ?
Sujet: Re: I'm more than willing to rot in hell with you, Eternally yours. Ven 3 Nov 2023 - 14:19
Eternally yours MIWclickJim & Astoria xxx« I'm more than willing to rot in hell with you, Eternally yours. » Le trajet en voiture a été long, bien trop long alors qu'il ne s'agissait même pas de quinze minutes, je n'en pouvais plus ! Marc était à côté de moi à l'arrière et on en cessait de se hyper mutuellement à l'idée de ce qui allait se passer, à tel point que ça m'a foutu la trouille ! Il a passé sa main dans mes cheveux pour donner un peu plus de peps à ma crinière comme il dit, et je dois bien avouer que ça fonctionne ! Il est jaloux, il adorerait avoir d'aussi beaux cheveux que moi il me le dit tous les jours, en les prenant pour les mettre sur sa tête en demandant s'il était beau en brun. C'était le clown de notre groupe ce type... Declan était plus le papa gâteau, à toujours prendre soin de nous, calmer les ardeurs du blond, nous conduire et nous donner des conseils judicieux. Vanessa était la joie de vivre incarnée, une boule de douceur dont on a tous besoin. Quant à moi, j'étais la petite rebelle, la badass bitch qu'ils aimaient chouchouter parce que minipousse quand même ! S'ils savaient que les week-ends j'étais au Groov, ils en feraient un arrêt cardiaque !
Je sonne avec appréhension, mais tout s'envole quand Jim ouvre la porte, son regard fait vaciller mes jambes et heureusement que je venais m'accrocher à son cou, sinon je me serai ramasser par terre ! Des années qu'il me faisait de l'effet, mais depuis samedi soir, c'était encore pire, parce que la tête me tournait rien que de me souvenir de ce qui s'était passé ! Je sens encore ses mains sur mes fesses pour me coller à la porte et j'en rougis alors que je l'enlace chastement. Bien trop puisque mes amis klaxonnent comme pour en demander plus de notre part. Non, vous n'aurez pas de spectacle... Je leur tire la langue et mon géant est bien du même avis que moi, ils sont infernaux ! « Oh non ! Pitié pas Zepp niveau max en beauferie ! » riais-je en chassant mes camarades de classe. Marc leva ses pouces en l'air en me signant de foncer et je levais les yeux au ciel, me détournant pour suivre Jim qui m'entraînait déjà à l'intérieur.
Il faisait bon dans la maison, en partie par la sérénité que l'on pouvait sentir ici, comme un cocon familial où tout vous criait bienvenue. J'avais le même effet chez mes grands-parents, c'était rassurant, bien qu'ici, tout respire un peu plus le rock'n'roll et la jeunesse ! Je n'ai pas le temps d'esquisser un geste pour poser mon bébé et retirer ma veste que le grand brun vient m'enlacer de toutes ses forces, me coupant la respiration quelques secondes. J'enserre sa taille dès que je sens que Riff quitte mon épaule et m'abandonne à cette étreinte. Je lui ai manqué... Cette phrase fait monter une chaleur en moi, mes joues devenant rouge contre l'épaule de Jim, une point d'émotion faisant briller mes yeux. Je me baffe mentalement pour ne pas commencer à trop de niaiserie pour un simple manque... Mais je soupire contre son oreille. « Toi aussi... » en serrant un peu plus. J'ai toujours adoré les câlins du guitariste, on sent toute la puissance de son amour dans ce geste, comme s'il voulait nous engloutir tout entier, nous faire comprendre à quel point il avait besoin de nous sentir... Je pense que c'est en partie parce qu'il n'a plus de famille, ce qui m'attriste beaucoup tant je n'ose pas imaginer ma vie sans ma famille, sans mon double moi... Mais je ne pense pas à tout ça maintenant, je profite juste de sa proximité, de son odeur dont je m'enivre, de sa main qui vient caresser ma joue tout doucement. Je plonge mes prunelles océans dans les siennes, mettant quelques secondes avant de comprendre que c'est son doigt que je sens contre ma lèvre, réclamant une invitation.
J'ai perdu l'usage de la parole, je m'en rends compte alors que j'ouvre la bouche sans qu'aucun son n'en sorte. Me voilà bien, tiens ! Je hoche la tête en me rapprochant de lui, mon cœur frappant pour s'échapper de ma poitrine. Cela empire quand nos lèvres se touchent enfin, tout mon corps tremble sous ses doigts et je plante rapidement mes griffes dans son dos, cherchant plus de proximité. Le métal de ses piercings vient me donner plus de fantasmes que j'en avais déjà, je me retrouve dans notre bulle, comme ce samedi soir, la musique de mes chansons me revenant en tête comme si elle jouait dans le salon, son « i feel the same » hantant mes rêves... Je ne sais pas s'il avance ou si c'est moi qui recule, mais alors que j'entrouvre la bouche pour jouer avec sa langue, je me retrouver contre quelque chose de froid, la porte d'entrée... Bordel ! Ça m'achève et mes baisers redoublent de force autant que les siens, me coupant le souffle de plus en plus, au point que j'ai du mal à me remettre lorsque l'on se détache. Pourtant, je reste accroché à son dos, mes doigts crispés sur son T-shirt comme pour rester ancré à la réalité du moment. Je ne me détache que lorsque Jim recule un peu plus pour nous laisser respirer, s'excusant de m'avoir sauté dessus sans vraiment le penser. Je souris et me passe une main dans les cheveux comme à mon habitude lorsque je suis gênée. « Nan, t'inquiète... Ce genre d'accueil est... fiou ! » soufflais-je sans trouver les mots, rougissant un peu plus si possible...
Je me décolle enfin de la porte et retire ma veste, ayant bien trop chaud pour me soucier d'avoir des manches courtes à l'heure actuelle. Autant j'avais froid dans la voiture, autant là, c'est beaucoup trop de couche de vêtements ! J'attrape ma guitare en me dirigeant vers le salon où des partitions sont installées sur la table basse. « Oh oui, un thé sera parfait. Avec du sucre. Merci. » Je souris en réponse à mon... ami ? Amant ? Embrasseur professionnel ? Je ne sais même plus comment qualifier Jim à ce stade-là ! Il part dans la cuisine en riant parce qu'il savait pertinemment qu'il me fallait au moins trois ou quatre sucres dans n'importe quelle boisson chaude pour ne pas tomber en dépression. Je tentais de calmer les pulsations de mon cœur en m'asseyant, regardant ce que Jim nous avait préparé pour aujourd'hui, Riff toujours dans son étui. Nos cours m'avaient manqué... Jouer toute seule était sympa, j'avais progressé rapidement, mais apprendre en sa compagnie était fascinant, toujours une anecdote, une astuce de position, des délires en tous genres... Un mois sans jouer avec Jim, et maintenant, ça allait donner quoi ? Est-ce qu'il avait réécouté mon CD depuis samedi ? Que pensait-il de mon jeu ? Trop de questions dans mon petit cerveau dont les neurones avaient grillé dès que ses piercings avaient touché mes lèvres.
J'étais penché en avant sur les partitions, une main caressant distraitement ma lèvre inférieure dont j'avais encore la sensation des baisers de mon géant... Il revint avec nos boissons et je me redressais, attrapant ma tasse. « Ça sent les épices. Oh, j'ai cette marque de thé aux épices à la maison aussi ! J'adore. » fis-je en humant le breuvage, avant de m'emparer de quatre sucres que je plongeais sans demander mon reste. J'avais de gros problèmes d'addiction en fait... Entre le sucre et le grand brun, j'étais foutu... Bon tant pis, ça tue personne, si ? Le sucre un peu plus... Bon, au pire je diminue ça et j'augmente les doses de Jim ! Tais-toi ma fille ça suffit... Le silence entre nous me rend nerveuse et mon esprit part dans des délires ! Heureusement que mon professeur ouvre la bouche pour me demander ce que je désire faire en premier. Je rougis en cachant ma gêne dans mon thé, buvant une petite gorgée. « Euh... J'te cache pas que là, tout de suite, je suis incapable de me concentrer à quoi que ce soit... »
Oh que non... Je prends une dose de courage – et de thé – avant de poser ma tasse et me tourner sur le canapé, me mettant un peu plus en face du guitariste. « Je sais pas trop comment commencer... Je pense que ma mixtape était plutôt explicite... Mais... Tu m'as dit ressentir la même chose, mais... enfin je sais pas trop ce que tu voulais dire par-là... Enfin, je sais pas si... si... » Oh putain Jelly ! Aligne un mot après l'autre sérieux ! Mes mains tremblent et ma respiration raccourcie. Je sens les mains de Jim se poser sur les miennes, m'enveloppant de leur chaleur, comme pour me donner du courage, ou en prendre lui aussi, et je relève les yeux vers lui. « Tu me connais, je ne suis pas du genre à batifoler sans sentiments. Les miens sont très forts pour toi. » réussis-je à dire, ma gorge se nouant. Je soutiens son regard, les yeux brillants, le cœur au bord des lèvres. Je me retiens de lui hurler que je l'aime depuis toujours, de chialer en me jetant dans ses bras de m'enfuir en courant par peur de ce que je viens de dire. Tout se mélange dans ma tête et elle commence à tourner, ce qui me fait m'accrocher aux mains de mon géant avec force.
Sujet: Re: I'm more than willing to rot in hell with you, Eternally yours. Sam 4 Nov 2023 - 2:11
I'm more than willing to rot in hell with you, Eternally yours.
-feat. @ «Astoria Talis»
Je me détache de la jeune femme pour reprendre mon souffle, l'esprit encore accaparé par la sensation de ses lèvres sur les miennes, ses ongles dans mon dos, s'accrochant toujours plus fort, je peine à me reconnecter à la réalité, prenant doucement conscience de cette attaque à peine passée la porte d'entrée... décidément je sais d'avance qu'on va avoir beaucoup de mal à bosser aujourd'hui.
Je l'avoue, je n'en ai pas honte, le cours de ce soir est plus une excuse pour pouvoir discuter, découvrir ce qu'on est l'un pour l'autre, ce qu'on voudrait, et ce qu'il y aura pour la suite... Et je souhaite du plus profond de mon âme qu'il y ait une suite... Mais je ne peux pas la forcer à quoi que ce soit... et même si pendant quelques instants je me dis que si elle veut juste s'amuser un peu... je pourrais céder, je me reprends rapidement. Je ne veux pas de ça... déjà parce que même si c'est bien plus qu'agréable, ça serait me torturer que de me dire que les sentiments qui me bouffent de l’intérieur ne sont pas partagés... en plus ça risquerait de tout foutre en l'air sur bien d'autres plans... Mon amitié avec Ache, que je refuse de gâcher pour une partie de jambes en l'air aussi plaisante puisse-t-elle être, et même mon avenir au sein des Scarlets, qui ont une place bien trop importante dans ma vie. Et en plus… Je ne sais pas tricher avec tout ça, je pense que c'est assez flagrant. Quand des sentiments sont en jeu, pour moi, c'est tout où rien.
Je m'excuse, un peu gêné, de m'être jetée sur elle comme ça, et me sens un peu rassuré quand ces mots semblent me dire qu'elle a apprécié l'accueil... Je ris, une connerie me venant en tête... Astoria me regarde, dubitative... alors tant pis, je ne ferais pas pire que Zepp de toutes façons.
- Heureux que ça te plaise... Je sais recevoir mes invités, tu penseras à me mettre cinq étoiles sur Google avis.
Elle me met une tape sur le bras une fois sa veste enlevée, levant les yeux au ciel avec tout de même un petit rictus sur les lèvres. Comme quoi, l'humour, aussi pourri soit-il, c'est toujours une bonne façon de dérider une situation, aussi déstabilisante soit-elle.
Nous partons vers le salon, ma belle brune prend place sur le canapé alors que je vais nous chercher de quoi boire et grignoter. Je ris de plus belle en l'entendant me demander du sucre avec son thé. Évidemment que j'allais lui ramener la boîte, je ne suis pas encore suicidaire, une Jelly sans sa dose de sucre, c'est une Jelly grognon, et même si je trouve ça toujours trop mignon de la taquiner avec ça, je veux qu'elle se sente bien, alors allons y.
- Et un sucre au thé pour la demoiselle, un !
Je mets de l'eau à chauffer dans la bouilloire, me faisant couler un café en parallèle. Je prends un sachet de thé aux épices, ce n'est pas tout à fait un Chaï mais ça s'en rapproche, alors je pense qu'elle aimera. Je mets son sachet à infuser tout en mettant un timer sur mon portable pour qu’il ne soit pas trop fort. Je profite de ce temps pour prévenir mes colocataires de la venue de la pianiste à la maison, afin qu'ils ne fassent pas de boulettes en arrivant.
Une fois mon café coulé, j’apporte le tout sur la table basse du salon sur un plateau de cuisine qui est bien pratique pour ne pas tout foutre par terre en chemin. En déposant sa tasse près d'elle, je vois qu'elle regarde les quelques partitions que j'ai déposées sur la table, ce sont des morceaux qui paraissent assez basiques dans leur structure, mais les ponts sont très intéressants à travailler, c'est un bon exercice de dextérité et je pense que c'est pas mal pour se remettre au travail après près d'un mois sans cours. Même si je ne doute pas qu'elle ait continué à travailler ce son côté. L'enregistrement qu'elle m'a donné en est une bonne preuve, elle se débrouille vraiment bien et je ne peux qu'être très fier du travail qu'elle a fourni.
Elle délaisse bien vite les pages pour se concentrer sur les notes d'épices qui se dégagent de sa boisson... est-ce que je lui dis que j'ai acheté ce thé exprès pour elle ? Quand je l'ai vu en rayon, j'ai immédiatement pensé qu'il pourrait lui plaire, un éclair de lucidité peut être... visiblement j'ai visé juste ! Je suis content que ça lui plaise, ce n'est pas grand-chose, mais me dire que j'ai bien choisi me réconforte beaucoup. Je souris en la voyant mettre quatre sucres dans sa tasse, décidément, c'est pire qu'une addiction cette affaire, mais visiblement on s'y fait puisque ça ne me surprend plus tant que ça.
Je m'installe à côté d'elle, une irrépressible envie de la prendre dans mes bras me traversant le corps et je lutte pour garder mes distances... laissant tout de même mon genou frôler le sien quand je replie mes jambes en tailleur pour être confortablement installé, une sale habitude peut être, mais je ne sais pas être assis normalement, j'ai toujours au moins une jambe repliée sous l'autre, ou même sous mes fesses.. Je n’ai jamais su pourquoi, mais je ne sais pas faire autrement. Je prends une grande gorgée de café, bien chaud pour me donner le courage de poser cette question qui me brûle les lèvres depuis hier... et je n'y arrive pas... enfin, presque, de façon détournée on va dire. Je comprends qu'elle est du même avis que moi, mieux que nous mettions les choses à plat maintenant.
- Oui je suis d'accord, je ne vais pas réussir à me concentrer des masses non plus je pense.
Un léger blanc s'installe, comme si aucun de nous ne savait par où commencer, chacun le nez caché dans sa boisson. Elle finit par prendre de l'assurance, après une bonne rasade de sucre, elle pose sa tasse sur la table et pivote un peu vers moi. Je me décale légèrement aussi pour être face à elle, l'accoudoir collé dans le dos. Je pose aussi mon breuvage, ce n'est pas le moment de se salir. Je la laisse prendre son temps, trouver ses mots, buvant ses paroles en retenant mon souffle. Oui, le CD qu'elle a déposé dans ma chambre samedi soir est explicite, et j'espère avoir visé juste ce soir là. Visiblement je ne suis pas le seul à avoir retourné cette situation maintes fois dans ma tête, on a l'air d'être aussi perdu l'un que l'autre... alors que tout pourrait paraître si simple vu de l'extérieur.
Je la vois perdre ses mots, commencer à trembler, cherchant quoi dire... la voir comme ça me fait beaucoup de peine. Je brise une partie de la courte distance nous séparant pour venir poser mes mains sur les siennes, caressant des doigts avec mes pouces pour lui donner du courage sans vouloir l'interrompre. Tu peux parler Jelly, je ne te jugerai jamais. Elle replonge ses yeux dans les miens me faisant prendre pied et ses mots finissent de m'achever. Elle... Elle a des sentiments pour moi. Elle l'a dit, ce n'est donc pas juste moi qui me fais une idée débile...
Je prends une grande inspiration, réalisant que j’étais en apnée tout ce temps. Un sourire débile sur mon visage. Je vois les larmes monter dans l'océan de ses yeux, ayant suivi le tremblement de sa voix, je sens ses mains agrippées plus fermement aux miennes. Je ressens toutes les peurs qu'elle vit en ce moment même et ne supporterait pas de faire durer ça plus longtemps.
- Tu sais.. J'ai bien compris tout ça... j'ai réécouté ta mix tape aujourd'hui... deux fois pour être exacte, et je peux t'assurer que j'étais tout à fait sérieux en disant que je ressens la même chose Astoria.
Tout en parlant, je mêle mes doigts aux siens, savourant ce contact un peu plus intime que le fait de se tenir la main comme des enfants. Mes yeux toujours rivés dans les siens, débordant de toute la tendresse que j'éprouve pour elle. Je vois une larme se faire encore plus présente au coin de son œil et même si j'ai envie d'aller la chasser de ce regard si doux, je n'arrive pas à lâcher ses doigts, mes mains tremblent tout autant que les siennes. Aller, jette-toi à l'eau Jim, elle a fait le premier pas, assume maintenant.
- Je sais qu'on ne dirait pas forcément comme ça... mais je ne joue jamais quand il s'agit de sentiments, je te l'ai déjà dit je crois... J'ai longtemps essayé de faire taire tout ça... peut être à cause de notre écart d'âge, ou encore de la relation de j'ai avec ta famille... mais je ne peux plus me voiler la face. Tu es constamment dans mes pensées... c'est à m'en rendre fou. Je souffle quelques secondes, mes yeux s’humidifient à leur tour... Je n'avais vraiment pas prévu de me mettre à chialer aujourd'hui... Je n'aurais jamais espéré que ça puisse être réciproque... mais visiblement, on pense la même chose alors... Alors je voudrais voir où tout ça peut nous mener... je veux une relation sérieuse avec toi, Astoria. Est-ce que... est-ce que tu voudrais tenter avec moi ?
Une larme dévale sa joue, puis une deuxième, elle serre mes doigts un peu plus fort et s'approche un peu plus. Je ne résiste plus, venant chercher de nouveau ses lèvres, laissant mes émotions prendre le dessus sur moi. Quelques larmes de soulagement s'échappent à leur tour de mes prunelles, mais je m'en moque bien à cet instant, je suis bien trop occupé à réaliser ce qu'il se passe. Ma main gauche quitte la sienne pour venir se glisser dans ses cheveux, cherchant à approfondir ce baiser à la saveur si particulière tant il transpire d'amour et de soulagement. J'en veux plus, toujours plus. Ma langue vient chercher sa moitié, entrant dans un ballet endiablé, plus rien n’existe autour de nous. Je n'ai plus aucune notion du temps qui passe ni du lieu où nous nous trouvons, seul compte notre petite bulle à nous, que je recherche à chaque fois que nous nous voyons.
Nous nous détachons l'un de l'autre, les yeux dans les yeux, souriant comme des imbéciles heureux, oui, c'est le mot, heureux. Je ne me suis pas senti aussi bien depuis très longtemps, comme si elle venait d'envelopper mon cœur meurtri de sparadrap, pour le recoller et le faire battre à nouveau, l'enveloppant d'une douce chaleur. Une main toujours dans ses cheveux, l'autre vient se placer dans son dos pour l'attirer un peu plus à moi, ressentant le besoin de la sentir tout contre moi.
Je viens déposer quelques baisers sur ses yeux, pour en chasser les larmes encore présentes et finit par embrasser tout son visage. Son front, cette cicatrice qui me rappelle ce jour où elle m'a fait suffisamment confiance pour me confier son secret, son nez, sa mâchoire... Je ne réalise toujours pas, je crois bien... Les petites voix dans ma tête me martèlent le crâne pour que je verbalise ces trois petits mots que j'ai tant de mal à prononcer quand il s'agit de sentiments amoureux... mais pour une fois, je suis parfaitement d'accord avec elle... Je repars à l'assaut de ses lèvres, y déposant une multitude de baisers... prenant une très légère pause pour souffler.
Sujet: Re: I'm more than willing to rot in hell with you, Eternally yours. Sam 4 Nov 2023 - 9:07
Eternally yours MIWclickJim & Astoria xxx« I'm more than willing to rot in hell with you, Eternally yours. » Jim a toujours eu cette capacité de me faire rire, peu importe ce qu'il se passait dans ma vie, il savait trouver le bon mot pour dérider une situation, aussi grave puisse-t-elle être. Lorsque je m'étais retrouvé dans leur salon l'an dernier, les deux musiciens m'avaient réconforté, presque sur ordre d'Helios qui ne pouvait pas être présent ce samedi-là, mais entre deux paroles rassurantes, ils avaient commencé à faire des blagues douteuses sur mon ex, l'une sur l'autre et j'avais pu sécher mes larmes. Alors cette plaisanterie sur les avis Google était la chose la plus Jim-mièsque qu'il puisse sortir pour nous faire nous décoller, parce qu'autrement, je serai resté dans l'entrée toute la soirée !
Je lui met tout de même une petite claque sur le bras en riant. « T'es infernal ! » lâchais-je en le suivant jusqu'au salon, déposant ma guitare dans un coin, à moiti prête à travailler. Mon sucre au thé serait le bienvenu, encore cette vieille vanne que tout mon entourage me sort chaque fois qu'une boisson m'est servie. Je ne sais pas si la blague les amusent ou bien s'ils veulent me faire passer un message, mais personne n'a jamais verbalisé le fait que ce soit trop. Peut-être Declan une fois, qui avait voulu me filer une dose plus légère de sucre dans mon thé et s'était fait rabrouer bien comme il faut ! Me faire ça juste avant de monter sur scène pour notre représentation de fin d'année... Il cherchait la mort, on est bien d'accord !
Si je m'intéresse un instant à notre cours de guitare, reconnaissant chaque partition sous mes yeux rien qu'en lisant les notes, je me dis qu'il va falloir s'échauffer sérieusement le cerveau pour qu'il ne flanche pas au bout de dix secondes, à penser plus à ce plaquage en règle contre la porte d'entrée plus qu'autre chose ! Je suis incapable de penser à autre chose que ses lèvres sur les miennes, à ses mains sur mon corps et c qui s'est passé samedi soir me revient en pleine face ! C'est le moment que choisit Jim pour venir me rejoindre avec nos boissons et je dois bien dire qu'observer mon géant de toute sa hauteur me met dans un état psychologique plus que bancal ! Pourquoi faut-il qu'il soit si beau, putain !? Je me rappelle encore la première fois que j'ai dit à mon jumeau que je trouvais l'ami de notre frère « trop mignon », j'avais neuf ans et demi et il allait arriver pour sa répétition dans le garage de nos parents. J'attendais ça avec impatience, sans vraiment chercher plus que ça, j'étais bien trop jeune pour comprendre mais les mots de mon double qui me disait « mais tu peux pas te marier avec lui, il a plein de dessins sur les bras, tu va en avoir aussi si tu le colle... » - oui on pensait à cette époque que c'était comme dans les malabars, ça collait... - J'aurai payé cher pour que quelqu'un filme ça ! Qu'on ait des souvenirs, mais tout était dans mon cœur, comme son regard quelques minutes après, à l'arrivée du guitariste qui nous avait ramené des bonbons. La tête renfrognée d'Helios était la chose la plus adorable qui soit et il prenait encore parfois la même quand je venais l'embrasser sur les joues avec ma bouche collante de sucre, bien que ses traits soient plus anguleux qu'autre fois.
Bon ! Il ne s'agit pas de mon frère ici, mais tout ce qui se rapporte à Jim, je le partage – un peu trop – avec Helios, alors forcément, je me dois d'y accorder quelques secondes de réflexion ! Sa tête dimanche quand je lui ai avoué ce qui s'était passé.. Ah bah la mine renfrognée dont je parlais ! Et il n'allait pas finir de l'afficher au vue de la conversation qui était en train de s'installer. Il m'avait prévenu ce midi, si ça se passait mal, que je rentrais en pleurant, il irait démembrer le guitariste avec les dents... Peut-être que cette idée me rendait nerveuse et que sa voix dans ma tête était une des raisons pour lesquelles je ne parvenais pas à aligner deux mots... J'avais beaucoup trop de choses à dire quand il s'agissait de Jim, de tout l'amour que je ressentais pour lui. Ce mec, c'était une évidence pour moi ! Mais lui dire ça pouvait risquer de le faire fuir alors je devais formuler les choses plus posément, le moment viendrait peut-être un jour de lui avouer à quel point je le désirais, depuis combien de temps je courais comme une abrutie derrière lui, à attendre le bon moment, le moment idéal qui ne venait jamais...
Mes mains tremblent sur mes genoux malgré mes poings fermés et sentir celles du tatoué venir me soutenir était une bouffée d'oxygène, pour une fois, lui qui me faisait cesser de respirer. J'osais alors lui avouer mes sentiments, déballant bien moins de choses que dans ma chanson, celle où je me disais que tout pouvait se jouer, que tout irait bien, que tout cela pouvait tout dire et ne rien dire du tout. Je voulais laisser l'amour percer, maintenant, tout de suite... Et je le faisais, parce que cette chanson était ancrée en moi, écrite depuis tellement longtemps que ça me faisait presque peur ! Peut-être lui dirais-je que ce Let love bleed red avait été écrit il y a au moins trois ans et que rien 'avait changé tout s'était intensifié au contraire... J'étais foutue, je l'ai déjà avouée, foutue ! Mon cœur entre les mains de Jim bien plus que mes mains, mes yeux plonger dans les siens, tout mon être se retenait. Je ne bougeais plus, respirais à peine en attendant de savoir quoi faire. Dès qu'il commença à parler, une petite voix sur mon épaule droite me hurla de me lever pour partir en courant, tandis que sur la gauche, on me disait de rester assise à regarder l'intensité de son regard bienveillant. Non, Jim n'était pas un joueur, et quand bien même il l'était, je savais qu'il ne me ferait jamais ça à moi. Pas alors que nous sommes amis depuis mon enfance, pas quand il partage autant de passions avec mon aîné, il ne risquerait pas de nous perdre pour une simple lubie du moment, un désir physique sans lendemain.
Je sentis bien une larme perlée au coin de mon œil à l'entendre dire qu'il avait écouté plusieurs fois le CD, me raccrochant à ses doigts qui venaient se glisser entre les miens, sa prise me rassurant quand mon prénom fut prononcé. Je crois que je n'ai jamais autant aimé mon prénom que dans sa bouche, à ce moment précis, parce qu'il venait de confirmer une seconde fois qu'il ressentait la même chose que moi... Une inspiration prise pour chacun d'entre nous, en chœur, et le musicien poursuivit pour mon plus grand bonheur. Je le rendais fou, je hantais ses pensées autant que lui les miennes, c'était impensable ! Un sourire timide se dessina sur mon visage et nous avions l'air bien malins tous les deux, moi raide comme un piquet et lui en tailleur penché sur moi pour me tenir les mains. Lui n'avait pas espéré que ce soit réciproque ? C'était pas ma réplique à moi ça plutôt ? Le script était un peu biaisé là et j'en haussais un sourcil sans m'en rendre compte. Par contre, je plantais complètement en entendant Jim me dire qu'il voulait quelque chose de sérieux avec moi. Je crois que ça venait de me frapper derrière la nuque avec violence et j'entrouvris la bouche, mes lèvres tremblantes. « Je... C'est tout ce dont je rêve... » balbutiais-je maladroitement, mon cœur explosant en ouvrant les vannes, les larmes commençant à rouler le long de mes joues sans bruit, pour tomber sur ma cuisse. L'émotion était bien trop grande pour mon petit cœur de guimauve et j'accueillis ce baiser avec envie, les lèvres humides de mes larmes qui rendaient l'échange salé, mais bien agréable.
Sa main quitta la mienne pour venir me plaquer un peu plus contre lui et je venais poser la mienne contre son flanc, refermant ma prise sur son T-shirt en tremblant toujours, serrant mes mains de toutes mes forces sans plus penser à rien. La sensation de ses lèvres contre le miennes était ce qu'il y avait de plus beau, de plus passionné et je ne pense pas avoir jamais été embrassé de cette manière par le passé ! Ses piercings me faisaient fantasmer, ils donnaient un goût plus sensuel à notre échange et je les sentis bouger quand sa langue vint chercher la mienne, mon autre main venant se poser sur sa joue comme si elle voulait se fondre avec sa peau, doublant l'entrain de notre baiser. Je n'ai pas envie de me détacher et pourtant, j'ai besoin d'air, je n'ai jamais eu autant besoin de respirer qu'à cet instant. Mon regard croise ses prunelles dorées et un sourire illumine mon visage autant que le sien. Mon Dieu qu'il est beau ! Il est mien, c'est certain à présent, il n'y a plus aucun doute, plus aucune peur, Jim veut la même chose que moi, il est prêt à m'offrir cette chance de vivre à ses côtés, de lui donner enfin toute la puissance de l’amour que je ressens pour lui, sans plus chercher à m'en éloigner par peur de me brûler les ailes.
Je l'aime quand il sourit, je l'aime quand ses yeux se font aussi brillant que les miens, laissant une trace humide sur ses joues à lui aussi, miroir de son cœur qui s'est torturé depuis des semaines sûrement, au moins depuis dimanche midi que nous nous sommes séparés après une nuit d'étreintes et de baisers. Je l'aime quand il embrasse mes yeux, me faisant sourire de cette douceur, de cette tendresse que je ne lui connais pas sous cette forme. Je l'aime encore plus quand nos lèvres se rejoignent inlassablement, comme si elles avaient été faites l'une pour l'autre, les miennes l'ayant attendu depuis tant d'années... Et je l'aime de l'entendre me dire je t'aime... QUOI ? J'ouvre les yeux en grand, me figeant tout à coup alors qu'il vient m'embrasser à nouveau, comprenant rapidement que j'ai comme une légère absence puisqu'il s'écarte pour m'observer. C'est comme lorsque j'étais collée contre la porte du van, lui bien trop près à me dire que je jouais avec le feu, je sentais tout ce qui se passait mais mon cerveau prenait mille ans à process l'information qui venait de m'être donnée. Il me faut quelques secondes à peine pour réaliser ce qu'il vient de dire, mon cœur tambourinant dans mes tempes pour remettre la machine en marche.
« Jim... » couinais-je en plantant mon regard dans le sien. « Je t'aime... » dis-je d'une voix si basse qu'il ne pouvait presque pas l'entendre, comme un murmure coincé dans ma gorge. « I love you, Jim ! Oh god I fucking love you ! » m'exclamais-je alors, venant m'emparer de ses lèvres, me jetant carrément sur lui pour le coup ! Mes bras s'enroulèrent autour de sa nuque alors que nos lèvres se rencontraient à nouveau, avec plus d'envie que jamais. Je laissais mon corps exprimer ce que mon cœur ressentait, libérant toutes ces années de secret bien caché, me penchant sur lui dans mon élan, nous faisant basculer sur le canapé tant mon entrain était fort. Je ne pouvais me retenir de sourire, de l'embrasser avidement comme si nous avions toujours été ensemble, adorant sentir ses bras se refermer sur moi, le sentir sous moi. Sa position en tailleur n'était pas la plus stable et j'en étais bien heureuse parce que me retrouver vautrée sur lui de la sorte accentuait ma passion et cette fois, ce n'est pas moi qui allais finir enroulée toute autour de lui.
Ma langue ne cessait de venir jouer avec la sienne, mes cheveux lâches nous recouvrant, mes larmes et mes sourires ne disparaissaient pas, j'étais heureuse, aux anges comme jamais ! Jim était tout ce que j'avais toujours désiré, je pouvais enfin lui montrer à quel point et si je me détache de ses lèvres, ce n'est que pour reprendre mon souffle, la sensation d'avoir courut un marathon faisant battre le sang dans mes temps. Je ne me relevais pas pour autant, la chaleur de son corps sous le mien et ses bras m’enserrant étant bien trop agréable. Je me contentais juste d'essuyer mes larmes d'un revers de main, main que je venais poser sur sa joue pour la caresser avec douceur. J'avais beaucoup donné, l'ayant sauvagement plaqué sur le sofa comme lui l'avait fait contre la porte samedi, en me soulevant. Ce souvenir me fit rougir d'avantage, mes joues déjà bien colorées par l'émotion. « Hum... Intense, c'était le mot l'autre jour ? » riais-je de moi-même en posant mon front contre son torse pour quelques minutes, mes cheveux me couvrant sans que je n'ai plus envie de me cacher. Tout était mélangé dans mon esprit, mais bien clair pour ce qui était en train de se jouer et je relevais les yeux de nouveau vers lui, venant embrasser le bout de son nez en souriant. « Je t'aime, Jim... T'imagines pas à quel point ça me fait du bien de pouvoir te le dire... » soupirais-je en le regardant tendrement, mes ardeurs calmées pour l'instant...
Sujet: Re: I'm more than willing to rot in hell with you, Eternally yours. Sam 4 Nov 2023 - 22:52
I'm more than willing to rot in hell with you, Eternally yours.
-feat. @ «Astoria Talis»
Combien de temps ça a duré ? Je suis incapable de vous le dire, mais pour moi ce moment est resté figé dans le temps une éternité, et pourtant j'aurais juré que nous ne sommes restés séparés que quelques secondes. Le monde autour de nous deux n'existe plus pour moi, et je m'en fous royalement, tout ce qu'il y a à présent, c'est elle, moi, nous. Ce « nous » que je me suis surpris à rêver, à espérer si fort ces derniers mois, sans jamais vraiment oser y croire et qui est maintenant à portée de main, de lèvres mêmes, plus vrai que jamais. Je pourrais rester comme ça, à l'écouter exprimer ce qu'elle ressent pendant des heures, je suis pendu à ses lèvres, rêvant de venir les embrasser une fois de plus.
Elle est tellement belle à cet instant... les rayons du soleil qui passent par la baie vitrée du salon créent comme un halo autour d'elle, soulignant sa silhouette, faisant ressortir encore plus la clarté de ses yeux. Sa tenue du jour a été bien étudiée, je remarque qu'elle y a prêté une attention toute particulière. Son haut bleu s'accorde à merveille avec ses prunelles et souligne parfaitement sa taille, elle la met particulièrement en valeur. De même que son short, assez long pour ne pas être indécent, mais suffisamment court pour laisser place à l'imagination. La mienne, tout du moins.
Elle termine sa phrase, les yeux suppliant de ne pas la laisser sans réponse alors que je peine à réaliser ses paroles. Plus je les comprends, plus je les intègre, plus mon sourire s'agrandit. Je finis même par avoir les larmes aux yeux moi aussi, alors je me lance. Il est hors de question qu'elle pleure de désespoir, les seules larmes que j'accepte de créer dans ses yeux sont celles de joie. Alors oui, je me jette à l'eau, lui exprimant tout ce que je ressens pour elle.
Ça me fait vraiment bizarre de lui dire tout ça de vive voix, tout ce que j'ai longtemps tue dans le fond de ma tête, mais me fait tellement de bien à la fois. Oui, je veux construire quelque chose de séreux avec elle, aller aussi loin que ce que le sort nous réserve, avancer ensemble dans les années à venir. Ça me fait flipper de penser à ce qu'il se passerait plus tard, je ne sais même pas ce que je vais faire demain, alors dans un an ou deux ? Je suis incapable de me projeter. Mais pour elle, avec elle, j'ai envie d'essayer.
Tout en lui disant ça, le visage de ma mère me vient en tête, je l'imagine parfaitement me regarder le levant bien la tête, elle n'était pas très grande elle non plus. La main sur mon bras, avec cet air qui dit « écoute un peu ta mère », elle me dirait un « alors, tu vois ? » puis se moquerait un peu de moi. Tout ceci en référence au fait que quand j’étais ado, je passais mon temps à lui dire que jamais je ne voudrais quoi que ce soit de sérieux dans ma vie, parce que de toute façon « ça ne sert à rien » et puis je préférais largement prendre soin d'elle que de me prendre la tête avec une autre personne.
Bien évidemment que je suis tombé amoureux plusieurs fois dans ma vie, mais je ne m'étais que rarement autorisé à laisser parler ses sentiments, peut être juste une fois ou deux en fait, n'ayant eu comme exemple que des histoires qui tournent mal. J'avais fait une exception avec Alex, pensant que finalement, ce n'était peut-être pas si mal, c'est véritablement le premier à qui j'ai laissé un accès à mon cœur, et vu ce qu'il en a fait... Je n'avais pas vraiment l'envie de réitérer l’expérience... jusqu'à aujourd’hui. Je me sens prêt à lui confier ce qu'il reste de mon petit cœur tout cassé... enfin pour ce qu'il vaut... mais j'ai envie de croire qu'elle ne le piétinera pas. Je lui fais confiance.
Je pense que j'ai raison de lui donner ma confiance à ce sujet, mon cœur s’emballe quand une larme dévale la joue d'Astoria pour s'écraser sur sa jambe alors qu'elle me dit vouloir la même chose que moi, plus que ça, c'est tout ce dont elle rêve. Mon ventre se tord de bonheur et un larme vient également s'échapper de mon œil, témoignant de mon soulagement et de ma joie.
- Alors rêvons ensemble... faisons ce chemin à deux, voir où il nous mènera.
J'aurais voulu lui en dire encore plus, mais je n'ai pas les mots, pas pour le moment. Ce n'est pas dans mes habitudes de verbaliser ce que je ressens, encore moins des sentiments amoureux. Je suis bien plus expressif par les gestes d'affection que par les mots. En parlant de gestes d'affection, nous en sommes visiblement tous les deux demandeurs, nous nous embrassons de nouveau. Ce baiser-là porte une saveur nouvelle, un amour passionné, un grand soulagement, de l'envie aussi et un petit goût salé, dû à nos larmes à tous les deux...
Je glisse mes mains dans son dos et ses cheveux, ressentant le besoin de la serrer contre moi, encore plus près, toujours plus près de moi. Une de ses mains vient sur mes côtes, elle agrippe mon pull et me fait frissonner, le souvenir de ses caresses sur mon corps l'autre soir me revenant en mémoire. Ces souvenirs bien présents dans ma tête, j'approfondis ce baiser, cherchant sa langue, voulant la connaître par cœur. Son autre main vient sur ma joue alors qu'elle se colle à moi, et les miennes... les miennes semblent vouloir se balader un peu partout sur elle. Une glissant sur son flanc pour y déposer quelques caresses, l'autre venant se poser sur sa cuisse un peu plus bas que la limite de son short, s'y agrippe un peu plus fort. Bordel, la sensation du collant en nylon sous mes doigts m'électrise complètement.
Nous nous séparons pour reprendre notre souffle, profitons de ce moment de calme pour nous regarder... elle est tellement belle... je sais que je le dis souvent, mais c'est vrai ! Sans déconner, vous l'avez bien regardé ? La plus belle femme sur laquelle j'ai eu la chance de poser mes yeux... et elle est avec moi. Qu'est-ce que je dois avoir l'air idiot en ce moment même... je ne me retiens pas d'embrasser tout visage... ayant envie de l'embrasser toute entière... de la découvrir sous ce nouveau jour. Mais je m'en tiens au visage pour le moment. En revenant sur ses lèvres, toutes les petites voix dans ma tête me hurlent de lui crier trois petits mots. Trois petits mots de rien du tout, qui signifient pourtant tellement de choses. C'est trois petits mots que j'arrive parfois à écrire, plus rarement à dire à mes amis proches, parce que oui, je les aime... mais pas cette façon-là. La petite voix qui me pousse le plus maintenant, c'est celle de ma mère, je sais qu'elle aurait été heureuse de me savoir aussi comblé qu'à l’instant présent. Alors comme si elle venait de me foutre un grand coup de pied au cul, je les prononce à voix haute, entre deux baisers.
Elle se fige complètement sous mes doigts, ne réagissant plus. Ho bordel, qu'est-ce que j'ai fait ? C'est... trop tôt peut-être ? Merde, je n'y avais pas pensé. Je m'écarte un tout petit peu d'elle, cherchant le moindre signe de ce qui se passe dans sa tête.
- Jelly ? Ca vas ?
Elle semble revenir à la réalité, plongeant ses grands yeux bleus dans les miens. Mon cœur rate un battement quand elle prononce mon prénom, avec autant de douceur que de passion dans la voix, une petite voix un peu plus aiguë qu'à l'habitude qui me fait fondre encore plus. Je n'entends pas vraiment ce qu'elle me dit, elle parle bas, mais je lis sur ses lèvres les mêmes mots que ceux que je viens de prononcer. Je soupire de soulagement, de bonheur aussi, et m’enflamme complètement quand elle me crie presque son amour au visage avant de littéralement me sauter dessus. C'est électrisant, vraiment.
Je la sens sourire contre mes lèvres, m'embrassant avec encore plus de passion que précédemment. Ses bras s'enroulent autour de mon cou, et voilà qu'elle me poussait plus fort en arrière, je perds l’équilibre, qui était déjà précaire et me retrouve allongé sur le dos, la tête contre l'accoudoir. Je bug quelques minutes, ne comprenant pas tout à fait ce qui se passe, un peu sonné d'autant de l'élan d'affection dont la jeune femme m’honore, elle se montrait bien plus réservée jusque-là, et je dois bien avouer que cette nouvelle facette d'elle me plaît beaucoup. Je me laisse donc totalement faire, entraînant JB dans ma chute en refermant mon étreinte autour de sa taille pour qu'elle reste bien sûr moi, hors de question qu'elle tombe du canapé par ma faute. Je m’étend un peu plus pour être plus à l'aise, la position mi tailleur, mi-allongée n'étant pas la plus pratique. Je replie ma jambe droite par-dessus les jambes, de Jelly, la retenant en otage toute collée contre moi.
Son baiser se fait bien plus insistant, j'ai chaud... de plus en plus... elle me fait perdre les pédales, ce n'est pas possible. Heureusement que son haut est glissée sous son short... je pense que mes mains se seraient faites un malin plaisir de se glisser dessous. Elles devront se contenter de caresser ses côtes par-dessus le tissu. La langue de JB vient chercher la mienne de nouveau, et je la laisse me prendre en otage sans soucis, elle pourrait faire absolument tout ce qu'elle veut de moi à ce moment précis, je n’opposerai absolument aucune résistance tant j'ai envie de plus. Elle finit par reculer un peu sa tête, me surplombant totalement, ses cheveux encadrant nos deux visages. Je la bouffe totalement du regard...
- I fucking love you too
Elle reste allongée sur moi, essuyant le quelques larmes qui restaient au coin de ses yeux du revers de sa main avant de venir la déposer sur ma joue. Ma main droite viens replacer ses cheveux derrière son oreille puis viens attraper la main présente sur ma joue pour porter ses doigts à mes lèvres, j'y dépose quelques baisers, puis sur le dos de sa main et sur son poignet. Elle fait allusion à nos premiers baisers de samedi soir, oui le mot est justement choisi et je ne pouvais être plus heureux qu'il nous décrive. Elle vient poser son front contre mon torse, et je la serre dans mes bras.
- Intense, oui... ça risque de venir notre mot tout court... toi aussi tu sais accueillir visiblement et ça me plaît beaucoup.
Elle dépose un baiser sur le bout de mon nez, ça me fait sourire. Elle me dit de nouveau qu'elle m'aime et bon sang, comme j'adore l'entendre le dire. Je pourrais l'écouter répéter ça en boucle toute la journée.
- Je t'aime Astoria, et tu n'imagines pas comme j'aime l'entendre de ta bouche...
Je viens à mon tour glisser mes doigts sur sa joue, l'attirant de nouveau à moi pour de nouveaux baisers, sur ses lèvres et sa mâchoire... Mes lèvres se perdent doucement jusqu'à son cou, m'aidant de mes doigts pour pousser quelque peu le col qui remonte trop haut à mon goût. J'y dépose plein de baisers, avides de cette peau... je meurs d'envie d'y planter mes dents... doucement bien sûr, mais bon sang ça me démange.
Je n'ai jamais compris pourquoi, mais j'ai toujours éprouvé ce besoin de mordre les gens que j'aime... la plupart du temps, je me contiens... mais pas maintenant... Je perds les pédales en l'entendant gémir tout doucement sous mes lèvres. Alors j'attrape doucement cette peau si sensible entre mes dents, resserrant un peu ma prise en grognant quand je la sens planter ses ongles dans mon torse. J'ai de plus en plus chaud, ho bordel je vrille... je pourrais dévorer chaque centimètre carré de sa peau. Je dépose plusieurs autres baisers sur ce même endroit, comme pour me faire pardonner d'y avoir laissé une petite marque... What ? Oh merde, ça a marqué... l'emprunt de mes dents est bien présente, la peau un peu rougit tout autour... mon doigt vient effleurer mon méfait, tout doucement, un peu honteux, mais un peu fière de ma connerie tout de même.
- Oups... désolé... je me suis peut-être un peu laissé emporter... J'allais maudire ce col roulé, parce que même si tu es sublime dedans, il n'est pas si pratique... mais en fait il risque d'être très utile pour cacher mes conneries. On a qu'à dire que j'ai marqué mon territoire ? Tu es officiellement à moi maintenant.
Sujet: Re: I'm more than willing to rot in hell with you, Eternally yours. Dim 5 Nov 2023 - 3:23
Eternally yours MIWclickJim & Astoria xxx« I'm more than willing to rot in hell with you, Eternally yours. » Rien que l'idée de vouloir la même chose me rendait heureuse, savoir que mon géant souhaitait la même chose que moi, entamer quelque chose de sérieux, voir où ça nous mènerait... J'avais toujours rêvé de ça, mes journaux intimes étaient remplis de bien plus de pages concernant Jim qu'il était légal d'avouer, ayant créer de longues vagues de soupirs de la part de mon jumeau qui lisait tout, qui partageait toute ma vie... Si je venais à rajouter quelques pages sur ce moment où le brun m'avouait ses désirs, sa façon de prononcer le mot « ensemble » qui me provoquait des frisons d'extase, dressant le duvet de mes bras. Je l'aimais tellement, depuis si longtemps, et je pouvais enfin cesser de lutter contre moi-même, tout était en train de se mettre en place, au-delà e mes espérances.
Je fonds sous ses baisers, je n'ai plus peur de croiser ses lèvres qui ne font que confirmer des années d'observation et de fantasme, Jim embrassait putain de bien ! Mon cœur d'adolescente n'en avait jamais douté, mais avoir cette confirmation samedi soir était comme une révélation, que je souhaitais poursuivre comme si je ovulais tester chaque angle d'attaque sur sa bouche pour être certaine de ressentir toute la puissance de ses sentiments. De cet amour qu'il me clamait alors, faisant planter mon cerveau autant que quand j'ouvrais une trentaine d'onglets à la fois sur mon vieil ordinateur. Sauf que là, ce n'était pas mon jumeau qui allait débugué la situation, mais bien moi, une fois mon cerveau remis en marche. Et il rattrapa son retard à une vitesse folle, saisissant l’occasion manquée contre son van des semaines auparavant et je lui dit enfin, pour la première fois de ma vie, à quel point je l'aimais, me jetant sur lui comme une morte de faim.
Je ne comprends pas vraiment ce qui se passe non plus quand je sens nos corps basculer, mais je ne me détache pas de Jim, hors de question d'être loin de lui une seconde de plus. Je l'embrasse comme si ma vie en dépendait, pour imposer à son esprit toute la force de mes sentiments à son égard, relâcher des années de retenues, de frustration dès qu'un.e de ses ancien.es partenaires était dans sa vie, comme cet Alex que je n'avais jamais apprécié puisqu'il m'avait volé le cœur de l'homme de ma vie... A présent, je crois que je ne lui en veux plus beaucoup d'être parti du jour au lendemain, sans que je ne connaisse vraiment la fin de l'histoire. Il avait fait souffrir Jim et je ne supportais pas cette idée, mais il m'avait offert la possibilité de succomber un peu plus à son charme, jusqu'à pouvoir le faire mien aujourd'hui, sur ce canapé, témoin de notre amour mutuel. Mutuel, bordel ! Je l'aimais, il m'aimait, mon cœur allait lâcher, c'était évident ! Mais il tenait bon, contrairement à ma respiration qui est plus que courte après un assaut aussi passionné, qui me surprend moi-même tant je n'ai jamais eu ce genre de comportement, même avec mes exs. Bon, il faut dire que Jim, c'était un cas à part ! Une dizaine d'années que j'étais amoureuse de lui, des mois de séduction pour en arriver à ce moment si intense... Je ris de la remarque du guitariste, lui donnant un petit coup de mon front avant de relever le visage vers lui, mes joues rosies par l'émotion. « Oublie pas les cinq étoiles, toi non plus. » lui lançais-je avant de venir embrasser son nez du bout des lèvres.
J'ai envie de l'embrasser, de toucher son visage comme si je le découvrais pour la première fois, comme j'avais pu le faire plus jeune, quand j'avais demandé à toucher les anneaux de ses lèvres avant de me demander comment il était possible de faire des trous par-là, croyant à ce moment que les boucles d'oreilles étaient destinées aux oreilles... Dieu que j'étais débile à huit ans, ouais ! Au moins, j'avais été éduqué tôt à cet univers si spécial et mes goûts étaient très éclectiques dans la vie, ce pourquoi je remerciais mon grand frère et ses amis, m'ayant apporté tellement jusqu'ici, continuant de le faire, de m'entourer. Et Jim allait me faire découvrir de nouvelles choses à présent, j'étais certaine d'avoir tout un monde à découvrir à ses côtés, rêvant de partager son intimité un peu plus. Rien que de commencer par un « je t'aime » est déjà énorme pour la journée, ça provoque tellement de choses au creux de mes reins que je ne sais plus si je dois sourire ou pleurer, être douce ou plus avide. « Je t'aime, Jim. Je t'aime tellement, je ne cesserai jamais de le dire. Plus jamais je ne me retiendrai... »
Oui, c'était niais et incroyablement dramatique, mais c'était moi, il n'allait peut-être pas flipper ! Et je comprends rapidement qu'il est sincère dans ses mots, m'attirant à lui à nouveau pour sceller nos lèvres. Mon géant laisse éclater sa passion à son tour, quittant mes lèvres pour venir poser ses lèvres piercées contre ma joue, ma mâchoire, descendant jusqu'à ma gorge, ce qui me fait lâcher un couinement aigu. Je me mords la lèvres inférieur pour me retenir tant je me trouve ridicule d'avoir réagi ainsi, bien que je n'aurais pas pu exprimer mieux mon appréciation. Il m'enveloppe toute entière, sa jambe est toujours autour des miennes et ça me fait sourire alors que j'enfonce mes ongles dans son torse en frémissant de plaisir. Et puis ce sont les dents de Jim que je sens contre ma gorge, ce qui me fait ouvrir de grands yeux ronds. La surprise me fait prendre une forte inspiration et mes doigts resserrent leur prise. J'en tremble tellement c'est jouissif, me ramenant bien loin en arrière, quand j'avais quinze ans et que c'était la course au suçon avec mes copines. On était bête mais en même temps, c'était vraiment agréable de se rendre compte de la bestialité de son partenaire !
Jim réalise ce qu'il vient de faire et s'écarte un peu, me permettant de me redresser un peu plus, mes mains se relâchant sur sa poitrine. Je pense qu'il n'est pas le seul à avoir laissé une trace... Le tatoué passe ses doigts sur ce qu'il semble avoir laissé et je dois bien avouer avoir envie de voir l'ampleur des dégâts. J'échappe un rire cristallin et plante mon regard dans le sien alors qu'il dit me trouver sublime. Bordel que c'est beau d se sentir belle dans les yeux de l'homme qu'on aime... « Je... Vraiment ? » interrogeais-je à propos de sa dernière phrase, le reste relevant du détail à ce stade, il y avait bien plus important ! Je me redresse en remettant mes cheveux en place, prenant la mesure des paroles de Jim d'un air songeur. « Officiellement... Oh... OH ! Oui ! Mille fois oui ! Toi et moi... » Il y a un nous, un véritable « nous » qui ne laisse plus aucun doute. Je crois que Jim vient d'officialiser notre relation, il est à moi, je suis à lui. Le chaton de gouttière a trouver son propriétaire. Je fonds complètement, le regardant, assise sur mes jambes, prenant la mesure de ses mots en me retenant de pleurer une nouvelle fois, parce que j'ai l'impression d'avoir assez chialé comme ça depuis samedi !
Plus doucement qu'auparavant, je viens me rallonger sur celui que je peux appeler mon petit ami, lui offrant un tendre baiser, plus chaste que les assauts précédant, avant de poser ma tête dans le creux de son épaule, mes bras passant sous son dos pour mieux me blottir contre lui. Je souris, je ne peux pas faire autrement et je reste là quelques instants. Le silence qui nous enveloppe n'est pas pesant, il me fait énormément de bien et je me concentre sur les battements de son cœur qui s'apaisent en écho aux miens. Restant dans cette position, je brise le silence. « Je crois que c'est mon cours de guitare préféré aujourd'hui. » fis-je en riant, rouvrant les yeux pour apercevoir les partitions toujours sur la table, me retrouvant comme dimanche matin dans son lit, incapable mentalement de bouger. Ça nous fit rire tous les deux comme des enfants, l'amour nous faisant régresser de la plus jolie des façons.
Je ne sais pas vraiment combien de temps s'écoule, ne faisant pas attention, appréciant juste les caresses délicates de mon géant le long de ma colonne vertébrale tandis que je caresse ses cheveux. Je crois que c'est la porte coulissante du garage qui me sort de ma rêverie, ce son peu familier me faisant me redresser pour en chercher l'origine. Je mets quelques secondes à comprendre que Zeppelin est en train de ranger sa moto et mon regard se tourne à nouveau vers le beau brun qui semble s'attendre au pire, comme moi. « Ah ! C'est vrai qu'il fait pas la fermeture le lundi... » fis-je en riant doucement. Je n'avais plus vraiment peur à présent que nous avions acté les choses, mais j'ignorais si Zepp était seul ou non et l'idée de le voir débarquer avec un.e invité.e surprise me fit me redresser doucement, forçant Jim à se relever également, à contre cœur tant nous étions bien. Et si Ache était avec lui ? Ça, c'était largement moins fun en fait...
Le roux entra par la porte qu'il avait ouvert ce jour où j'avais voulu embrasser Jim, un fameux lundi où je l'avais maudit sur dix générations ! Bon, au moins il était seul ! « Hey, vous deux ! Ça roule ? » demanda-t-il d'un air nonchalant, bien trop calme à mon goût. « Hey, Zepp ! Contente de te voir. » C'est quoi cette tête que je fais ? Comme si j'étais surprise de le trouver là alors que c'était chez lui... J'ai un grain et ça me fait lever les yeux au ciel. L'espion numéro un de la ville fronça les yeux e approchant, comme s'il cherchait un truc. Je mis quelques secondes à comprendre ce qu'il était en train d'observer. Bien que nous nous soyons relevés dans des positons plus présentables, j'avais les cheveux un peu en bataille et la façon dont j'étais assise, jambes repliées sous moi, la main de Jim sur ma cuisse, je compris tout à coup. « Nan...... Oh putain ! Attendez... J'interromps un truc là, nan ? Putain dites-moi que vous avez eu le temps de vous sauter dessus cette fois ! » J'éclate de rire, je ne peux pas me retenir. J'aurais pu être gênée comme dimanche midi à table, mais à quoi bon ? Zepp savait lire en moi depuis des années et il n'allait pas s'offusquer de savoir vautrer avec son colocataire, surtout pas après l'autre jour et ses remarques plus que douteuses...
Mon sourire en dit long et celui du batteur est le même que lorsque je démarrais une nouvelle saison d'une série que j'adorais. Je crois que là, pour le coup, on n'était pas prêts ! Il va vouloir en savoir plus, et peut-être que Jim s'inquiète en vérité. Il avait pris le temps de me rassurer dimanche matin, certain que ses amis n'allaient pas nous juger, ni trahir un secret, de rabrouer Zeppelin lorsqu'il avait sortit bien trop de blagues vaseuses. Mais en fait, Jim n'était pas au courant que son meilleur ami était mon confident quand il s'agissait de sa personne, ça pouvait le prendre au dépourvu et clairement, Zepp en savait long sur nos sentiments à tous les deux, ce vilain comploteur...
Sujet: Re: I'm more than willing to rot in hell with you, Eternally yours. Dim 5 Nov 2023 - 23:52
I'm more than willing to rot in hell with you, Eternally yours.
-feat. @ «Astoria Talis»
Astoria est là, allongée sur moi, me comblant de bonheur. Sa tête posée sur mon torse, ses mains sur mes côtes, ma jambe venant resserrer sa prise autour des siennes. J'aimerais dire que c'est uniquement pour faire barrière vers le vide et la table basse afin qu'elle ne risque pas de glisser, mais non, c'est uniquement pour la maintenir tout contre moi. Je n'ai pas envie de bouger d'ici, je voudrais que le temps s'arrête à ce moment là, nous laissant seuls tous les deux, profitant l'un de l'autre sans avoir à penser à quoi que ce soit d'autre.
Mes mains déposent quelques caresses dans le dos et sur les côtes de Jelly, mon nez posé contre ses cheveux, mes lèvres contre son crâne. Je ferme les yeux quelques secondes pour m'imprégner de ce moment, peinant à me dire que tout ceci est réel, que je ne suis pas en train de rêver. Et pourtant... Nous voilà en train de parler de l'intensité de ce qu'il viens de se passer. Je suis obligé de faire écho à ce qu'elle m'a dit après être entrée tout à l'heure, elle aussi sait réserver des accueils fortement sympathiques.
Elle me met un petit de coup de boule sur le torse, laissant son rire résonner dans tout le salon, devenant à coup sûr ma nouvelle mélodie préférée. Elle relève les yeux vers moi, me sortant de ma torpeur pour mieux l'admirer, et me fait une blague à son tour, me demandant de lui mettre cinq étoiles à elle aussi, avant de venir déposer ses lèvres sur le bout de mon nez. Je ris avec elle, mes mains venant serrer un peu plus sa taille contre moi. Je fais mine de réfléchir quelques secondes.
- Hummmm... je ne sais pas... un accueil comme ça, ça en mériterait... au moins sept, je penses. Et encore, une part de moi me dit que tu es largement capable de monter à dix.
Nous rions ensemble un court instant, avant de nous stopper, les yeux de l'un se perdant dans ceux de l'autre. Ce moment n'est pas gênant, ni lourd, ni étrange, rien de tout cela. Tout est si... naturel ? Moi qui avais peur que tout changer, de ne pas trouver comment agir ou quoi dire une fois l'étape d’un baiser passé, j'étais bien loin du compte. Je me sens si bien, là, comme ça, sous elle, dans ses bras... Un peu comme si nous avions toujours été aussi proches. Et dire qu'il y a quelques mois à peine je n'aurais jamais osé espérer ne serais-ce qu'elle me regarde comme je le fais, je me sens un peu stupide de ne rien avoir vu avant maintenant. Je comprends mieux pourquoi mon colocataire se moquait de moi comme ça. Je suis vraiment aveugle quand il s'agit de moi, c'est abusé.
Je lui répète que je l'aime, et à quel point j'adore qu'elle me dise ces trois petits mots elle aussi. C'est quelque chose de tout nouveau pour moi. Je crois que même avec mon ex, nous ne le disions presque jamais. J'aurais peut-être dû voir que quelque chose n'allait pas... mais bref, à cet instant précis, toute cette histoire sordide avec cet homme me paraît bien futile. Nos vies sentimentales ont été chaotiques jusqu'à présent, l'un comme l'autre ça n'a pas été évident peut être était-ce écrit comme ça, on devait ramer chacun de notre côté pour mieux voir ce qui était tout près de nous.
Je me souviens encore de l'année dernière, quand Jelly était arrivée à la colocation, pleurant tout ce qu'elle pouvait. Hélios nous avait envoyé un texto expliquant dans les grandes lignes qu'elle s'était faite larguer, et nous l'avions donc accueilli ici, sur ce même canapé pour essuyer ses larmes et traiter son ex de tous les noms, cherchant à la faire rire malgré la situation. J'avais eu très envie d'aller casser les genoux à ce type... et je savais de source sûre qu'Ache était en train de s'en charger, j'étais donc resté ici, à faire des câlins à la jeune femme pour la réconforter.
Elle me tire de mes songes en me parlant, disant qu'elle m'aime, mon nom prend une tout autre saveur entre ses lèvres, elle arriverait à me faire adorer le surnom qu'on m'a donné quand j'étais plus jeune... même si je le préfère grandement à mon vrai prénom. Elle répète une fois de plus qu'elle m'aime, bordel, elle m'aime... un courant électrique traverse tout mon corps, ma main vient se poser sur sa joue alors qu'elle me dit qu'elle ne cessera jamais de le dire, et qu'elle ne veut plus jamais se retenir... Je n'ai pas envie que tu te retiennes, ma belle. J'approche un peu son visage du mien.
- Tu n’as pas besoin de te retenir, jamais... pas avec moi. Sois juste toi-même, c'est comme ça que je t'aime.
Je viens ensuite déposer mes lèvres sur les siennes, doucement au début, puis avec plus de force, ma main toujours sur sa joue. Je glisse un doigt sous son menton pour faire très légèrement pivoter sa tête alors que mes lèvres partent en exploration sur elle, traçant un chemin jusqu'à son cou. Mon autre main vient déplacer un peu son col roulé qui m’empêche d'atteindre la base de sa gorge, je la sens frémir, sous mes lèvres, je l'entends couiner un peu, me faisant sourire contre sa peau, ravi de l'effet que je semble avoir sur elle. Je la sens planter ces ongles sur mon torse, m'arrachant un frisson incontrôlable dans tout mon corps.
Incontrôlable, c'est bien le mot, parce que je n'arrive pas à me retenir de venir planter mes dents dans le bas de son cou. Je ne serre pas trop évidemment, je ne veux pas lui faire mal... j'aime juste cette sensation des dents sur la peau, de montrer à quel point j'ai envie d'elle... Je grogne en sentant ses ongles s'enfoncer un peu plus sous ma peau, se moquant bien du tissu qui enveloppe. Je me détache doucement, réalisant ce que je viens de faire.
J'ai dû mordre un peu plus fort que ce que je pensais, je peux voir distinctement la marque de mes dents sur sa peau, cette dernière est un peu rouge tout autour d’ailleurs. Je ne pense pas qu'elle restera très longtemps visible, peut-être même moins qu'un suçon, mais je ne peux m’empêcher de ressentir une petit pointe de fierté à l'idée d'avoir marqué mon territoire. Elle est à moi, tout autant que je suis à elle. Elle se redresse, s'asseyant presque sur ma cuisse pour se recoiffer un peu.
Je verbalise ma pensée, trouvant finalement une utilité à son col roulé qui m’embêtait tant, me donnant envie de lui enlever même s'il lui va parfaitement. J'insiste un peu sur le fait qu'elle est officiellement à moi, le mot officiellement choisi avec soin pour lui poser cette question, même si je pense qu'au vu de ce qu'on s'est dit juste avant nous sommes ensemble pour de bon. Elle comprend vite ce que j'ai voulu dire, me confirmant ce que je pensais plus tôt. Nous sommes ensemble.
- Toi et moi, oui. Ensemble. Contre le monde entier s'il le faut !
Bon plutôt contre sa famille qui, je pense, ne sera pas aussi heureuse de me voir débarquer dans leur vie avec une nouvelle étiquette collée sur la poitrine. Mais je n'ai pas envie d'y penser pour le moment. Je pose ma sur mon torse, sentant une petite sensation de brûlure quand le tissu bouge. Je tire un peu sur mon col pour regarder en dessous, je ris un peu tout en découvrant les marques rouges qui apparaissent par-dessus mon tatouage. Je relève mon haut pour montrer son œuvre à Jelly.
- Je ne suis pas le seul à marquer mon territoire visiblement... On a de jolies griffes, petites tigresses.
Je ris en remettant mon pull en place et ma petite amie vient finalement se rallonger sur moi, comme précédemment, plus doucement ceci dit. Ma. Petite. Amie. Penser à elle en ces termes me comble complètement. Elle m'embrasse doucement avant de venir blottir sa tête sur mon épaule, et je la sens glisser ses bras sous mon dos. Je referme les miens autour d'elle, venant déposer ma tête par-dessus la sienne. Son souffle dans mon cou me donne des frissons incontrôlables qui font se dresser tous les poils de mon corps. Je ferme les yeux, me concentrant sur sa respiration, laissant mes doigts jouer dans ses cheveux et déposant quelques baisers sur son front. Elle finit par briser le calme qui nous entoure, en me disant que ce cours est son préféré. Je souris dans ses cheveux, laissant quelques rires franchir mes lèvres.
- Je suis d'accord, le meilleur de ma vie. Même si on aura absolument pas bossé... ce n'est pas grave, on a tout le temps du monde pour ça. Et on n'est même pas obligés de s'en tenir au lundi.
Nous rions ensemble comme deux enfants qui viennent de faire une bêtise. Nous avons dû rester un certain temps dans cette position, car je vois le soleil qui décline de plus en plus en face de moi. Je ne me suis même pas aperçu du temps qui s'est écoulé, trop occupé à caresser le dos d'Astoria du bout de mes doigts, tout en profitant de ses mains qui se glissent dans mes cheveux. Je tourne la tête vers l’écran de la télévision, pour lire l'heure sur le décodeur posé juste en dessous. Il est déjà 17:50... Pffff mes colocataires ne devraient pas tarder à rentrer et il va falloir que j'aille préparer à manger, les lasagnes, c'est bon, mais ça demande de la préparation.
En parlant du loup, j'entends la porte du garage qui s'ouvre, Zepp viens d'arriver, il doit être en train de rentrer Abi dans le garage et d'enlever ses équipements. Je ne sais pas vraiment décrire si je me sens stressé ou pas. Dans le fond, pas vraiment, c'est mon meilleur ami, et il sait ce que je ressens pour la jeune femme depuis longtemps. Ce qui me met un peu plus mal à l'aise ce sont les remarques qu'il pourrait faire pour rire, ou encore la réaction que pourrait avoir Jelly face à lui... est-ce qu'elle s'en fichera ? Ou est-ce qu'elle sera tout aussi stressée que dimanche midi ?
Elle réalise que c'est notre batteur qui rentre et se redresse rapidement, s'asseyant à côté de moi. Elle est toujours accrochée à mon haut, et me fait donc m’asseoir à ses côtés. Je décale ma jambe de sur les siennes pour la libérer et viens la glisser sous mon autre cuisse, me retrouvant à moitié en tailleur.
- Non, il finit un peu plus tôt en début de semaine. Je vois le stress dans les yeux ma brunette, je viens poser ma main sur sa cuisse, la caressant du pouce pour la rassurer. Ne t'en fais pas, tout va ben se passer, il sait que tu es là et il ne fera rien de stupide.
Enfin je l'espère, très fortement même, mais j'ai confiance en mon ami, je sais qu'il tient à nous deux et ne fera rien qui pourrait nous mettre dans un réel embarras... bon par contre on va se prendre une tornade de questions et de remarques, ça je le vois venir de très loin... mais on va dire que ça ne sera qu'un juste retour de bâton pour toutes ces soirées où je l'ai embêté à parler de mes sentiments.
Il entre, dans la décontraction la plus totale, comme si tout était normal, et je le remercie du plus profond de mon être pour ça. Il nous salue et ma copine lui souhaite le bonjour également, joyeusement, je suis soulagé de voir que tout semble normal, même si elle semble un peu surprise de voir Zeppelin entrer dans sa propre maison. Je salue également mon ami de ma main droite, me tournant un peu plus vers lui pour le voir, sans pour autant décoller ma main gauche de la cuisse de JB.
- Hey bro, ça va nickel, et toi ? Ça a été ta journée ?
Il ne prend même pas le temps de me répondre, s'approchant de nous à toute vitesse, les yeux plissés, rivés sur ma main et la cuisse de celle qui a volé mon cœur. Il se met à signer très vite face à nous, tout en s'asseyant sur le canapé à côté de celui où nous sommes, ne nous lâchant pas des yeux. Je sais très bien qu'il a tout à fait compris qu'il arrive après la bataille, mais il cherche à nous taquiner. Jelly éclate de rire après avoir lu les signes du batteur, et je pouffe un peu également signant pour mon ami. Bien décidé à le taquiner un peu aussi.
- Ah si, si tu nous interromps grandement là, d’ailleurs autant finir ce qu'on avait commencé non ?
Pour souligner mes gestes, je place ma main droite sur la joue de Jelly, et viens chercher ses lèvres, avec un peu de retenue quand même, pas envie de traumatiser mon ami pour le moment. Je me détache d'elle et regarde mon ami, les yeux et la bouche grands ouverts. Il est planté, ça y est. Je ris doucement en glissant à l'oreille de ma petite amie.
- On a enfin réussi à le faire taire ? Bah merde alors... si j'avais su que c'était si simple, j'aurais fait ça bien avant.
Puis je me tourne de nouveau vers Zepp qui tente de communiquer avec nous à toute vitesse, semblant me demander si ça y est, c'est officiel.
- Oui Zepp, on est ensemble. La main de Jelly vient se mêler à mes doigts qui caressent toujours sa cuisse. Ça y est tu vas enfin pouvoir profiter de tes soirées sans devoir supporter mes crises existentielles.
Il semble sincèrement heureux pour nous, riant quand même de ma dernière phrase en venant me mettre un léger coup de poing dans l'épaule. Jelly me jette un coup d’œil interrogatif, ah oui... elle ne sait pas que Zepp a été témoin de tout, ou presque, mes états d'âme.
- Ouais... j'ai peut-être empêcher Zepp de dormir quelques fois... besoin de comprendre ce qui se passait dans ma petite tête et il faut dire qu'il est plutôt de bons conseils ce petit con.
Nous rions tous ensemble quelques instants, mes doigts toujours mêlés à ceux de ma petite brune, les serrant avec douceur contre sa cuisse. Mon portable vibre dans ma poche, celui de Zeppelin aussi... ça doit donc être Maia. Je lis rapidement son message. Elle nous dit qu'elle va aller manger avec une collègue ce soir, et qu'elle rentrera peut-être tard. Elle finit en mettant un petit émoji qui fait un clin d’œil, me souhaitant bonne chance avec la mini Talis. Je n'ai pas le temps de lui répondre que Zepp pose un pavé... mais quand est-ce qu'il a eu le temps d'écrire tout ça ? Il lui dit que c'est good, qu'on ne l'attendra pas, mais insiste sur le fait que je ne plus célibataire et qu'il ne faudra donc pas qu'elle s'étonne si elle entend pas mal de bruit venant de ma chambre en rentrant cette nuit.
Je passe ma main sur mon visage, dépité, je passe mon portable à Astoria pour qu'elle lise le SMS, elle me regarde l'air choqué et signe rapidement pour disputer Zepp. Je réponds en mettant un émoji qui lève un majeur bien haut, suivi d'un visage qui rougit. Je jette un cousin au visage du rouquin qui éclate de rire dans le canapé, mais quel petit con celui-là aussi quand il s'y met.
Mon regard s'arrête sur l'écran de mon portable, 18:20, il est temps que je prépare à manger... je me tourne vers ma petite brune préférée.
- Bon... Maia ne rentre pas pour le repas… Tu veux rester manger ici ce soir ? Que je sache combien je prépare... Je pourrais te ramener après si tu en as envie... sauf si... sauf si tu veux rester dormir avec moi ?
Je croise les doigts pour qu'elles me disent oui, j'ai passé la meilleure nuit de ma vie dans ses bras... j'ai adoré la sensation de me réveiller tout contre elle, et je voudrais pouvoir recommencer tous les jours.
Sujet: Re: I'm more than willing to rot in hell with you, Eternally yours. Lun 6 Nov 2023 - 3:06
Eternally yours MIWclickJim & Astoria xxx« I'm more than willing to rot in hell with you, Eternally yours. » S'il fallait accueillir Jim en le couvrant de baisers à chaque fois, je le ferais, rien que pour apercevoir ce sourire qui me fait craquer... Cette capacité d'être aussi drôle qu'excitant relevait de l'exploit dont seul lui était capable à ma connaissance ! J'étais persuadée que jamais je ne pourrais être fâchée contre lui, même ses blagues pourries me font rire, aussi gênantes soient-elles parfois. C'était un peu comme avec mon jumeau, même s'il pouvait se montrer agaçant et m'embêtait ans arrêt, le bouder plus de cinq minutes m'était impossible. Bon, la comparaison était un peu étrange dite comme ça, mais ce sont les deux hommes que j'aime le plus sur cette planète, donc bon...
Nous rions de sa remarque sur ma note Google et mon rictus se fait plus appréciateur, fière de valoir dix sur cinq en terme d'accueil. « Si on peut aller au-delà de cinq, tu exploses le compteur. » dis-je en me mordant la lèvre inférieure, es yeux plongés dans les siens. Était-il encore plus séduisant qu'hier ou était-ce moi qui délirait ? C'était comme si depuis notre premier baiser, je le voyais sous un autre jour et cette façon qu'il avait de m'attirer contre lui avait changé, plus pressante et pleine d'amour, ce qui devait me donner cette impression... Mon cœur manque de s'arrêter à chaque fois que le guitariste me dit m'aimer, ces trois mots ayant une portée si spéciale dans mon cœur... Je sais que je suis du genre hypersensible, que je me laisse emporter facilement par mes sentiments au point de passer dix piges à me languir sur le même gars qui n'en avait rien à faire de base... C'est dire si je suis tenace aussi ! Je n'ai jamais eu peur de confier mon cœur à quelqu'un, et malgré le fait que mes exs l'aient bien piétiné chacun leur tour, il s'est reconstruit grâce à mes proches. À Helios, ma moitié, celui qui m'apportait tellement. Grâce à mon crew dont j'avais fait la connaissance en première année de licence, ces trois idiots qui partagent mes passions. Grâce à ma famille de sang, mais également ma famille de cœur, les Scarlet Zombies. Et je n'ai même pas peur de dire que je devais beaucoup à Jim, depuis des années, pour sa bienveillance et ses jeux de mots douteux, pour ses câlins que lui seul était capable de fournir.
Alors non, je ne me retiendrais plus jamais de lui dire à quel point je l'aime. J'oserais peut-être même lui avouer que ça ne datait pas d'hier ! Il voulait que je sois naturelle après tout, et je sentais qu'il était sincère, que je pouvais me détendre et ne plus faire semblant de ne pas le regarder du coin de l'œil toute la soirée, de fantasmer dans mon coin en rougissant de le voir par la suite. « Promis. » répondis-je à ce la, m'avançant un peu pour que nos lèvres se croisent à nouveau, le laissant découvrir ma peau en soupirant d'extase, incapable de retenir mes réactions, même si je l'avais voulu. J'attendais ça depuis tellement longtemps, je voulais être sienne, qu'il me fasse vivre le grand amour, m'enlacer dans la rue, poser ses mains sur mes hanches dans le jardin, m'embrasser en sortant de scène, tout ce que je l'avais vu faire avec d'autres, avec cet autre qui me l'avait volé durant des mois... Maudit Alex dont je rêvais de prendre la place, élaborant des plans machiavéliques débiles avec mon jumeau pour le faire « tomber » dans les escaliers ou avoir un « accident » parce que les freins de sa voiture ont lâché. Ouais, je pense que vous comprenez pourquoi j'ai fini par fréquenter les Serpents en fait...
Jim et Astoria, Astoria et Jim, je n'en reviens pas de pouvoir enfin nous associer, de nous affirmer « ensemble ». Wow ! Ce mot dans la bouche de mon géant fait monter une boule d'émotion en moi, je sens ma gorge de nouer et mes yeux me piquer. Mon cœur battait à tout rompre et je suis persuadé qu'il pouvait le sentir dans mes mains posées contre sa poitrine, ou bien c'est moi qui sentais le sien ? « Ensemble... » je répète pour lui confirmer une fois de plus la chose. J'en ai complètement oublié qu'il avait agressé ma gorge et que je me retrouvais avec une marque, ça me passait au-dessus de très loin ! Comme un peu tout vu ma taille... Bref ! Là, tout ce à quoi je pensais, c'était nos deux noms dans un cœur que j'avais écrit au collège dans mes agendas de l'époque, et la furieuse envie d'appeler Helios pour lui hurler ma joie... Oui, c'est bizarre de peser à mon frère et alors ? On a tous envie de partager sa joie avec son meilleur ami, non ?
« Oh merde ! » m'exclamais-je en portant mes mains à ma bouche pour étouffer ma surprise. Une vraie tigresse, en effet, tout ça me fit rougir bien plus que la veste du costume de Jim samedi soir. « Je t'ai pas fait mal au moins ? Pardon... » Je ris nerveusement de mon agressivité, surprise de mon attitude. D'accord, je me connaissais, je savais de quoi j'étais capable et n'avais jamais eu peur de planter mes ongles dans mes partenaires ou de leur sauter sauvagement dessus, mais je n'avais jamais eu ce genre de comportement avec Jim alors ça me faisait bizarre de voir mes griffes dans sa peau. Heureusement qu'il 'en amusait, ça me permettait de ne pas trop m'en vouloir, il n'avait pas mal, c'était le principal. Tout comme je ne sentais pas vraiment ma nuque, bien qu'en passant les doigts dessus, je constatais qu'il y avait un peu de relief où les dents s'étaient enfoncées, ce qui faisait s'envoler les papillons vivant en colocation dans mon estomac.
Je viens doucement enfouir mon visage contre sa nuque, me faisant plus douce cette fois-ci dans mes gestes, mes hormones un peu plus tranquilles maintenant. Être là, contre celui que je peux enfin appeler mon petit ami – mon Dieu que c'est étrange et beau – était incroyable, je me sentais si bien. Ses gestes faisaient courir des fourmis sur tout mon corps et j'étais heureuse que Jim ait pensé à notre cours du lundi pour me demander devenir. Certes, Riff n'avait pas quitté son étui depuis mon arrivée, mais c'était devenu de plus en plus difficile de se concentrer sur les leçons alors que nous nous rapprochions bien trop ces dernières semaines... J'avais envie de jouer avec lui, ça m'avait manqué nos lundis, mais il avait raison, on pouvait très bien se voir pour d'autres occasions maintenant, ne plus utiliser cette excuse pour se voir. « Le lundi, c'était le bon moment pour t'avoir au moins une heure rien qu'à moi. On va pouvoir pleinement profiter, j'en suis heureuse... Mais je veux quand même que tu continues de m'apprendre à jouer, hein ! » précisais-je pour qu'il ne croit pas que j'avais pris le premier truc venu pour être avec lui. Oui, la guitare était une bonne excuse puisque les autres ne pouvaient pas m'apprendre – non Kim est trop occupé chut ! - mais j'aimais sincèrement cet instrument et désirais me perfectionner, Jim m'apprenait tellement.
Les minutes passent et mon cœur ralentit, bien que mon cerveau accélère, lui. Il se refait le film de tout ce qui s'est passé depuis le début de l'été, chaque message invitant à quelque chose de plus qu'une amitié, à cette séance de maquillage bien trop excitante, cette nuit que j'avais passée dans ses bras. Pourquoi est-ce que tout paraissait comme une évidence alors qu'il avait fallu plusieurs mois pour que l'on puisse enfin s'avouer nos sentiments et enfin être ensemble ? L'univers se fou de ma gueule... Roh et il continue de le faire en me dérangeant dans la meilleure position qui soit. Je soupire en me redressant, Zeppelin vient de rentrer et est dans le garage. Je savais qu'il ne dirait rien, qu'il serait plutôt ravi quand je lui dirais ce qu'il venait de se passer, mais... « C'est pas tant Zepp qui m'inquiète que de savoir s'il ramène quelqu'un... » genre, un grand brun tout sec qui a toujours l'air d'être blasé de la vie et que j'aime appeler mon idole, mon modèle, mon héros...
Lorsqu'il entre dans la pièce, il est tout seul, je le vois en premier et nous échangeons de larges sourires, Jim devant se tourner un peu plus pour le saluer à son tour. « Très calme, une veille de jour férié quoi ! » répondit le roux en venant nous rejoindre, bloquant complètement sur nous. Il aurait presque manqué le canapé tant il fixait la main de Jim, demandant s'il ne nous avait pas interrompu. Mon rire retentit une fois la surprise passée et je porte mon attention sur les signes de Jim qui décide d'embêter notre ami en m'attrapant pour terminer ce que nous étions en train de faire. Ce baiser m'amuse beaucoup, tant par sa spontanéité devant Zeppelin que par la tête qu'il fait et sa bouche grande ouverte que j'aperçois du coin de l'œil en me détachant de mon amoureux. Jim vient souffler à mon oreille une remarque très judicieuse sur le fait d'avoir fait taire le rouquin et je lui lance un regard. « Tu vas gober les mouches, Zepp. » l'informais-je en riant.
« Wow ! J'étais pas prêt ! Mais... Ça y est ? Vous deux ? C'est bon, c'est fait ? Vous êtes ensemble ou bien ? » se met-il à signer à une vitesse folle, qui aurait fait tourner de l'œil les moins habitués. Heureusement que nous pratiquions au quotidien cette langue, et je me demandais lequel était le pire pour « marmonner » les signes avec autant de rapidité, Zepp ou Marc... Je hochais la tête et ce fut le beau tatoué qui signa les mots, ces mots qui me rendaient encore plus heureuse dans cette langue. Il pourrait le dire dans n'importe quelle dialecte que j'en serais heureuse et j'avais hâte de moi-même pouvoir aller signer ces mots à mes camarades de classe. « Oh bordel ! Mais enfin ! » s'exclama Zepp en se levant d'un bon comme si la nouvelle était digne d'un touchdown au football ! J'avais presque envie de le remercier de m'avoir conseillé, presque coacher, mais ce fut Jim le plus rapide et je ne compris pas vraiment. « Crises existentielles ? » signais-je à mon tour, de manière interrogative. Qu'entendait-il par là ?
« Oh... » soufflais-je en hochant doucement la tête de haut en bas, ayant compris après explication. Jim avait embêter Zepp avec ça ? Avec moi ? Nos conseils étaient donc bien les mêmes alors... Quelle conne j'étais ! Moi qui avait conseillé Jim des paroles inspirantes de son colocataire alors qu'il lui avait dit les mêmes, sûrement à quelques semaines d'intervalle. « Oh ouais ! Vous allez enfin me laisser dormir ! » fit le batteur en riant de plus belle s'étalant de tout son long sur le canapé d'en face. « Euh... Ouais, y a peut-être moyen que moi aussi je l'ai soûlé avec mes messages, en fait... » chuchotais-je à Jim pendant que son colocataire reprenait ses esprits, ce qui était débile puisqu'il ne nous entendait pas après tout !
Après un regard d'excuse à Zeppelin pour tous ces moments de doutes, ces passages à la boutique pour lui parler de mes problèmes, mes messages le soir pour savoir si Jim avait dit quelque chose sur moi... Mais il était de trop bonne constitution pour nous en vouloir, il était un grand frère en or pour moi ! « Je suis tellement content pour vous... » ajouta-t-il en plantant ses beaux yeux bleus sur nous. Comme pour lui montrer à quel point j'étais heureuse moi aussi, je me rapprochais un peu plus de Jim pour venir poser ma tête contre son épaule, ce qui, je pense, nous fis fondre tous les trois comme des gamins. Les garçons reprirent leur sérieux une seconde quand leurs portables vibrèrent. Je compris que Maia venait d'envoyer un message et l'ambiance est partagé, Jim soupirant de lassitude et Zepp riant comme un âne. Quand on me montra le message qu'il venait de rédiger, je fronçais les sourcils en souriant malgré tout. « Toi ça suffit ou t'es privé de dessert ! » le grondais-je en quelques signes, ce qui ne fit pas cesser son rire.
Il me dépitait et m'amusait en même temps. Maia allait être contente pour moi, pour nous, mais il me faudrait la rassurer sur mes intentions qui n'étaient pas de la tenir éveillée toute la nuit. Nous n'avions même pas dépassé le stade du baiser, Zepp nous prenait vraiment pour des animaux ! Jim attire mon attention pour me demander si je veux rester dîner et mon regard s'illumine comme dans un magasin de bonbons. J’acquiesce vivement la tête et m'apprête à lui répondre lorsqu'il ajoute une deuxième question qui me fait dresser les cheveux sur la tête. « Je peux ? » demandais-je comme une idiote. Meuf, c'est ton mec maintenant, tu peux réveille toi ! « Je... Bien sûr que je veux. » dis-je en me collant à lui, enlaçant sa taille comme une enfant qui ne veut pas se détacher de son père qui part au travail. « Faut juste que je prévienne Helios pour ne pas l'inquiéter. » ajoutais-je en me décollant.
Je n'arrivais pas à regarder ailleurs, Jim était tellement doux dans sa manière de me demander de rester, presque comme s'il avait peur que je ne veuille pas de lui alors que j'avais limite supplier de passer la nuit avec lui samedi soir. Il devait aller préparer le repas de ce fait et m'embrassa avant de se lever, baiser que je prolongeais un peu en posant ma main sur a joue, juste le temps d'en avoir eu assez pour mettre dix étoiles, puis je le laissais filer à la cuisine, me retrouvant seule avec Zeppelin. « Vous êtes franchement trop adorables... Tu rayonnes Jelly, je suis vraiment heureux que tu ais sauté le pas. » me confia mon ami en changeant de canapé pour venir m'offrir une étreinte qui me fit un bien fou. « T'as pas idée... Il m'a dit qu'il m'aime, t'y crois ça !? J'ai tellement d'émotions en moi... Regarde, j'en tremble encore ! » signais-je, lui montrant mes mains en riant avec lui. « Tu vois, je t'avais dit de ne pas avoir peur princesse. J'espère que ça te dérange pas que je l'ai dit à Maia, on attend ça depuis tellement longtemps pour vous. On pensait même que c'était fait dimanche... Désolé de t'avoir mis mal à l'aise... Mais t'inquiète, on ne dira rien devant les autres. Je sais que Ache est pas facile, tu lui diras quand tu te sentiras prête. »
Il avait raison, je craignais un peu la réaction de mon aîné, lui qui était à des années lumières de pouvoir apprécier qu'un de ses amis pose les mains sur moi... Il serait même pire qu'Helios sur ce coup-là ! Autant j'avais toujours tout raconté à ma moitié sur mes sentiments concernant le guitariste, autant je m'étais bien gardé de les avouer à mon grande frère ! Peut-être avait-il vu à l'époque quelque-chose, parce que je rougissais vachement quand j'étais au collège et que Jim entrait dans la maison, mais je pense qu'il ne se doute pas un seul instant du fait que j'ai toujours aimé Jim sans m'arrêter, même lorsque j'étais en couple, il était dans un coin de ma tête, me faisant ce petite effet que mes exs n'ont jamais su me donner. « Merci Zepp. Bon, j'vais déjà appeler Helios pour le prévenir que je reste ce soir, ça promet ! Tu le connais... » Pendant que je me lève pour m'éloigner de la cuisine ouverte et parler à mon double, le batteur m'informa monter se doucher avant de mettre la table. Comme prévu, mon jumeau grogna pas mal et après quelques minutes de discussion qui s'apparentait plus à une ado demandant à son père de pouvoir faire une soirée pyjama chez sa pote quand tout le monde sait que ce n'est pas pour dormir dans la bonne chambre, qu'autre chose, mais je parvins à obtenir son approbation, promettant de lui offrir son restaurant favori dès la fin de semaine, après nos cours, rien que tous les deux dans notre bulle à nous.
Tout sourire, je pris la direction de la cuisine d'où émanait déjà une bonne odeur. « Tu fais quoi ? » demandais-je en me glissant à ses côtés, penchée pour mieux voir ce qui mijotait comme je le faisais à la maison avec ma moitié. « Je vais enfin avoir la preuve de tes talents. Zepp est monté se doucher, t'as besoin d'aide pur un truc ? » Autant me rendre utile si je squattais toute la soirée, voire toute la nuit ! Rien que cette idée me rendait folle de bonheur et je ne pouvais que sourire, dégageant mes cheveux, prête à jouer les commis.
Sujet: Re: I'm more than willing to rot in hell with you, Eternally yours. Mar 7 Nov 2023 - 0:33
Astoria Talis aime ce message
I'm more than willing to rot in hell with you, Eternally yours.
-feat. @ «Astoria Talis»
JB jure, portant ses mains à sa bouche, ses joues s’empourpres et elle s’excuse grandement en inspectant la marque de ses ongles dans mon torse. Si ça m’a fait mal ? Pas le moins du monde, au contraire... je dois avouer que j'y trouve un petit côté extrêmement sexy, excitant... Un rire nerveux la prend alors qu'elle se cache dans ses mains, et je ris avec elle avant de la rassurer, remettant mon haut en place sur mon ventre.
- Ho non ça ne m'a pas fait mal du tout, ne t'en fais pas... au contraire...
Je rougis un peu à mon tour, tournant un peu la tête sur le côté, moi je ne peux pas me cacher dans mes cheveux, c'est pas juste ! Même si j'assume tout à fait mes penchants, c'est toujours un peu gênant d'en parler à quelqu'un à qui on est lié intimement et c'est toujours plus étrange de le dire de vive voix, même si on avait déjà survolé le sujet par message. Je tousse un peu puis redirige mes yeux vers elle, prête à affronter son regard, je souffle un peu et continue
- Pour tout de dire, j'aime bien ce genre de « petites attentions »... Tu peux marquer ton territoire autant que le veux, ça ne me dérange absolument pas.
Elle glisse sa main dans son cou, à l'endroit où je l'ai mordue un peu plus tôt, laissant l'emprunte de ma mâchoire apparaître à mes yeux. C'est assez jouissif à voir, je dois bien l'avouer. Sa peau est déjà un peu moins rougie, à moins que ça ne soit qu'une impression liée à teinte garance qu'a pris le reste de son visage. Le fait est que je ne regrette absolument pas mon geste et que j'aurais même plutôt envie d'aller recommencer un peu partout sur elle. Quoique, même si elle ne m'a pas repoussée, rien ne me confirme qu'elle a aimé plus que ça... peut être que son petit couinement si mignon n'était dû qu'à l'effet de surprise...
- Est-ce que ça t'a dérangé ? Dis le-moi parce que je suis du genre à mordre souvent... si ça te gêne, j’essaierai de ne plus faire.
Pour ponctuer sa phrase, j'ai le droit à un bisou bien plus chaste que ce qui s'est passé avant, puis elle vient se rallonger sur moi, sa tête venant se caler entre mon épaule, mon torse et mon cou. Bon sang, son souffle qui vient lentement caresser ma gorge me fait frissonner tout entier, à peu près autant que ses mains qui se glissent dans mon dos. Je décale un peu ma tête pour la poser sur la sienne, bloquant un peu l’accès à mon cou, ce n'est clairement pas le moment de péter un plomb à cause de ça, et je n'ai pas trop envie de briser ce moment en lui dévoilant à quel point cette zone de mon corps est érogène. Ça attendra un peu.
Voilà qui est mieux, non seulement ma gorge est protégée par mon menton, mais en plus j'ai tout le loisir de respirer le parfum de ses cheveux et d'embrasser son front. C'est parfait. Mes mains viennent caresser son dos, tout le long de sa colonne vertébrale ainsi que son flanc. Je pourrais presque m'endormir comme ça, tout est tellement naturel pour moi, je me sens parfaitement à ma place pour la première fois de ma vie, comme si tout mon corps n'avait jamais attendu qu'elle.
Nous parlons de notre cours du jour, et nous sommes d'accord sur le fait que c'est très certainement le meilleur que nous n'avons jamais passé ensemble, justement parce que maintenant nous sommes vraiment ensemble. Ce qu'elle me dit me touche beaucoup, déjà parce que je suis vraiment heureux qu'elle ait franchi ce pas pour nous donner une occasion de nous rapprocher, mais aussi parce qu'elle me confirme que ce n'était vraiment pas juste une excuse comme ça, qu'elle est vraiment intéressée par la guitare, et par le fait que je lui apprenne ce que je suis en mesure de lui apprendre.
- Tu sais que je pensais la même chose ? Je me dis que j'aurais dû oser te proposer qu'on se voie dans d'autres circonstances... je compte bien te proposer plein de choses maintenant. Et il est absolument hors de question qu'on abandonne les cours du lundi... mon but, c'est de t’apprendre presque tout ce que je sais. Je ris deux secondes devant son visage perplexe. Oui presque, je tiens à garder ma place dans mon propre groupe quand même. Plus sérieusement, ça me motive à bosser en plus.
Et c'est bien vrai, je n’ai jamais autant taffé que depuis que je donne des cours à Astoria, bah oui, il fallait que je me replonge sur les bases, que je trouve comment amener tel ou tel sujet, essayant de trouver des mots pour expliquer des choses qui me paraissent intuitives. Sans oublier de tout faire pour être irréprochable sur les techniques de base, hors de question de me lourder comme une merde face à elle. Peu importe les années de travail, ça peut arriver à tout le monde de se louper, mais bon, quand t'es semi-pro, et que la musique est une des choses les plus importantes de ta vie, tu te sens vachement con de te louper devant quelqu'un que tu veux impressionner, encore plus quand elle attend que tu lui apprennes à jouer. Je crois que ça se ressent quand je joue, j'ai plus de facilité encore qu'avant sur certains ponts que j'avais un peu de mal à maîtriser.
Un regard vers le décodeur TV me fait prendre conscience du temps qui passe, mais je n'ai pas envie de m'en occuper. Préférant largement rester là, à câliner ma copine, au diable la bouffe, on mangera tard, voilà, je ne veux pas bouger pour le moment. Je la sens se détendre dans mes bras, signe qu'elle ne veut pas bouger elle non plus. Les battements de son cœur ralentissent, comme si ils se synchronisaient avec le mien, je le sens contre mon corps et dans mes mains. J'aurais presque l'impression de m'endormir moi aussi. Ma main gauche quitte son flanc et vient se glisser dans ses cheveux pour les caresser, comme sa main joue avec les miens.
Nous nous faisons finalement sortir de notre petite bulle de tendresse par mon colocataire qui rentre dans le garage. Je rassure ma petite brune, lui signifiant que ce n'était que Zepp et qu'il ne ferait rien d'idiot, elle a peur qu'il soit accompagné, et je la comprends, son grand frère vient souvent à l'improviste chez nous pour décompresser de ses journées, mais il ne viendra pas ce soir, du moins, il n'arrivera pas avec Zepp, il m'aurait prévenu avant de rentrer.
- Ne t'en fais pas, il m'aurait prévenue si venait avec du monde, il est seul.
Et nous en avons la preuve juste après mes mots, Zeppelin entre dans la pièce, étonnamment détendu, nous échangeons quelques banalités avant qu'il ne fonce dans le canapé à côté de nous, manquant de s'asseoir à côté, fixant ma main sur la cuisse de ma petite amie. Astoria et moi nous moquons gentiment de lui, lui faisant croire qu'il nous a encore interrompus, avant que je vienne m'emparer des lèvres de la jeune femme. Zeppelin nous fait éclater de rires, son mode fan-girl semble s'être activé malgré lui, et il nous félicite grandement après que j'ai officialisé notre relation.
Je le taquine, lui disant qu'il va enfin avoir la paix vu que je ne fais plus le saouler avec mes états d'âme d'ado. Même si je sais parfaitement qu'il adore ce genre de potins, et qu'il m'aurait tué de ne pas lui en avoir parlé plus tôt, je ne peux que le remercier pour ses conseils et son soutien. Jelly n'était pas au courant que je m'étais confié à Zepp, alors je lui dis, après tout, je n'ai absolument rien à lui cacher, encore moins maintenant. Et puis le batteur était beaucoup trop heureux d'en apprendre plus. D’ailleurs il éclate de rire, se laissant tomber sur le dos dans le canapé, tout en nous disant qu'ON allait enfin le laisser dormir. Comment ça ON ? Je regarde la femme de mes rêves, interrogateur.
- Quoi, toi aussi ?
Elle répond rapidement à ma question... je ris à mon tour, on n'est pas possible et bon sang Zepp, tu avais toutes les infos en main, je comprends mieux pourquoi il me poussait vers elle toujours plus. Il savait pour de vrais, ce n'était pas juste une intuition due à son sixième sens de sourds. Il finit par se calmer, se redresse sur le canapé et nous regarde, un peu trop fiers peut être, il nous dit à quel point il est heureux pour nous. Je souris bêtement moi aussi, sur un petit nuage, pour ce soir, rien ne pourra entraver ma bonne humeur.
Astoria dépose sa tête sur mon épaule et je glisse mon bras sur les siens, la serrant contre moi quand je sens son bras se glisser dans mon dos. Je viens déposer un baiser sur son front juste avant que mon portable ne vibre, tout comme celui du rouquin. Maia nous informe qu'elle va rentrer tard ce soir, tant pis, je lui laisserai une part de lasagnes au frigo, elle me tuerait sinon !
Mon frère me dépite, très fortement par sa rapidité à taper sur clavier, surtout pour écrire des conneries ! Je fais lire les messages à JB, qui sourit à Zepp, visiblement amusé par les bêtises de l'homme face à nous, avant de le menacer de le priver de desserts. Il nous regarde, outré, avant de rire de plus belle. Je me joins volontiers à eux, cette soirée est vraiment parfaite. Mais elle le serait encore plus si ma brune format doudou acceptait de rester ici pour la nuit, je rêve de passer une nouvelle nuit dans ses bras. Je lui pose la question, lui proposant d'abord de rester manger, ne voulant pas me montrer trop insistant. Je lui propose de la ramener après si elle le souhaite, ou de rester dormir avec moi ce soir. Sa réponse me fait sourire encore plus qu'avant, elle est beaucoup trop mignonne et je fonds complètement.
- Bien évidemment que tu peux... tu viens absolument quand tu veux.
Elle me dit qu'elle doit juste prévenir Hélios, ouais... il ne va pas être dupe bien longtemps... je suis même quasiment certain que Jelly lui a déjà dit qu'on s'était embrassé... ça me fait un peu stresser, parce que je ne sais absolument pas comme il va réagir. Notre relation a toujours été un peu plus conflictuel que celle que j'ai avec sa sœur. J'ai beau l'adorer de tout mon cœur, j'ai toujours eu l'impression qu'il y avait une pointe de rivalité entre nous. Je m'attends à tout venant de lui, mais j'espère sincèrement qu'il finira par accepter notre relation. Déjà parce que je ne compte pas partir, et aussi parce que ça ferait bien trop de mal à Astoria. Je me promets à cet instant de faire le maximum pour le convaincre qu'il n'a rien à craindre de moi, tout en croisant les doigts qu'il ne soit pas sur le dos de sa sœur en permanence.
-Oui, tu ferais mieux de le prévenir... je dois m'attendre à un message incendiaire ? Tu lui en as peut-être déjà parlé... enfin, tu fais ce que tu veux, si tu veux le dire à ta famille fais le, mais juste prévient moi, que je sois préparé en cas de coups de poing inopinés.
Je ris doucement, pour lui faire comprendre que tout va bien, et qu'elle est libre d'en parler autour d'elle ou non. Je finis par embrasser ma belle brune rien qu'à moi, et me lève pour aller préparer à manger, laissant mon frère et ma copine dans le salon. Ils ont sans doute des choses à se dire eux aussi. Je m'attache les cheveux, ayant trouvé deux élastiques dans ma poche, j'en laisse toujours trainer deux ou trois dans mes fringues et après je m'étonne de plus en trouver nul part faudra que je les ranges un jours.
Je sors tous les ingrédients dont je vais avoir besoin et commence à préparer la sauce tomate. C'est le plus important de la recette, et aussi ce qui prend le plus de temps. Je coupe les oignons et l'ail, les dépose dans un grand fait-tout avec un fond d'huile d'olive pour qu'ils cuisent. Je découpe des tomates en petits quartiers et les ajoute avec le reste, ajoute un peu d'eau pour laisser le tout mijoter un bon moment. A côté, je fais cuire les feuilles de pâte dans une casserole d'eau.
J'étais en train de préparer la viande hachée quand j'entends ma copine au téléphone à côté. Elle négocie, enfin, plutôt supplie son double de la laisser faire. Une part de moi trouve ça bien trop mignon, je connais bien leur relation et je sais à quel point ils sont proches. En faisant entrer pour de bon Astoria dans ma vie, j'y invite inévitablement Helios. Mais une toute petite voix dans mon crâne me dit qu'il abuse un peu... après tout, Jelly est adulte et si lui a le droit de sortir comme il veut, ce n'est pas normal qu'elles doivent batailler comme ça pour une nuit... mais je chasse bien vite cette idée de ma tête, il est très protecteur, et si j'avais une sœur je ferais très certainement pareil en y réfléchissant.
La viande est prête, je l'ajoute à la sauce tomate, ainsi que plein d'herbes aromatiques et épices. Je touille bien la sauce, plutôt content de l'odeur qui se dégage du plat. Je baisse un peu la puissance du feu et sort les pâtes de l'eau, encore quelques minutes pendant lesquelles je vais préparer la béchamel et je pourrais dresser le plat. Un sourire apparaît sur mes lèvres en entendant ma brunette entrer dans la cuisine.
- Ce soir, c'est lasagnes ! Je t'en avais promis, non ? J'espère que tu aimes ça.
Elle se penche un peu pour regarder ce qui cuit dans la grande marmite avant de me demander si elle peut m'aider à quelque chose. Je réfléchis quelques secondes et me rends compte que j'ai oublié de prendre du fromage râpé aux courses... zut !
- Heu oui, si ça ne te gêne pas, il doit y avoir un gruyère dans le frigo et une râpe à fromage dans le tiroir à côté, est-ce que tu veux bien en rapper une bonne moitié ? En plus de m'avancer, ça m’empêchera de me râper la main... j'ai déjà testé, je ne recommande pas du tout.
Nous rions ensemble une nouvelle fois de ma maladresse. Elle dégage ses cheveux pour les mettre dans son dos et elle attaque sa tâche. Elle se concentre pour ne pas faire les mêmes bêtises que moi, et je fais de même pour ne pas me brûler en mélangeant la sauce qui va bientôt être prête. Je coupe le feu en dessous, la laisse refroidir doucement et sort du frigo et des placards ce qu'il me faut pour la couche supérieure de mon plat. Je remarque que ma chérie se bagarre avec ses cheveux qui viennent devant ses yeux dès qu'elle baisse un peu la tête. Je m’essuie alors les mains et attrape l'élastique qui reste dans la poche arrière de mon jean. Je me place derrière elle et commence à glisser mes doigts dans ses cheveux pour les réunir en une queue de cheval haute, tout en faisant attention à ne pas trop tirer dessus. Une fois mon méfait accompli je viens déposer un baiser juste derrière son oreille droite.
Sujet: Re: I'm more than willing to rot in hell with you, Eternally yours. Mar 7 Nov 2023 - 13:26
Eternally yours MIWclickJim & Astoria xxx« I'm more than willing to rot in hell with you, Eternally yours. » Si je m'inquiète d'avoir planté mes ongles aussi fort dans le torse de mon géant, ce dernier semble bien trop détendu, avouant même à quel point il aimait ce genre de contact, ce qui me fit rougir de plus belle. J'étais un peu interloquée, mais il est vrai qu'en général, ce genre de griffure peut avoir quelque chose d'assez excitant, ce que Jim me confirme en me disant que j'ai le droit de marquer mon territoire si l'envie m'en prend. Je retire mes mains de mon visage, toujours un peu rosi par mon laisser-aller, posant délicatement mes doigts sur son T-shirt, à l'endroit où j'avais laissé ma marque, caressant doucement le tissu. « D'accord... » fis-je d'un air pensif, mon esprit vagabondant déjà bien loin de mon corps, s'imaginant des nuits torrides et ça me fait me rappeler qu'il m'a mordu dans le cou. Ce n'était rien de bien grave, juste quelques petites traces qui disparaîtraient le lendemain et me donnait l'impression d'être de retour au lycée, quand c'était le jeu du moment de marquer ses partenaires pour signifier leur appartenance. Jim s'inquiéta alors de mon ressenti sur tout ça, craignant de m'avoir peut-être un peu refroidi. Je lui souris tendrement. « Oh non. Ne t'inquiète pas, je trouve ça pas mal excitant... » Je me mords la lèvre inférieure en rougissant comme une tomate d'avoir osé avouer ça tout haut, laissant une trace de mes dents sur ma lèvre d'ailleurs.
Pour cacher ma légère gêne, je venais me rallonger sur le guitariste, MON guitariste, mon Jim à moi... J'adorais ces mots dans ma tête, pouvoir enfin les prononcer sans plus avoir peur de me prendre un râteau. J'avais envie de l'enlacer, de me fondre en lui par la douceur de notre étreinte. Me retrouver dans cette position me semble encore tiré d'un rêve dont je n'ai vraiment pas envie de me réveiller. Je plonge toute entière dans ce rêve, respirant son odeur qui m'enivre tellement, ce parfum si significatif de sa personne, mêlé de tabac et de parfum, ce serait à coup sûr mon Amortentia si nous étions dans Harry Potter ! Penser à ça me faisait sourire et je l'imaginais déjà en train de porter une longue robe de sorcier, me donnant envie de remettre ma jupe d'écolière d'un vieux costume que j'avais fait une fois pour un spectacle au lycée. Oui, tout un tas de trucs me passent par la tête et je ne peux pas contrôler le flot de mes pensées, il me fait complètement perdre la tête !
J'arrive tout de même à articuler que j'adore nos cours de guitare, que je suis heureuse que nous ayons eu cette excuse pour nous retrouver là ce soir, parce qu'autrement, j'aurais eu bien trop peur pou me pointer devant chez lui ! Déjà qu'il avait fallut le courage de mes camarades de classe pour prendre un peu plus confiance en moi et me dire que j'avais ma chance après cette soirée de fête, l'invitation bien envoyée cette fois-ci... J'entends déjà les couinements de joie de mon crew dès que je serais rentré chez moi. Ils allaient attendre mon débriefe de ma part et je savais bien que je serais incapable de me retenir plus de dix secondes avant de tout leur balancer. Un peu comme avec Helios dimanche après-midi, quand il m'avait demandé si j'avais bien dormi. Autant je pouvais fermer mon visage et adopter diverses expressions lorsque j'étais sur scène, autant quand il s'agissait de Jim, je perdais toute capacité de concentration et mes yeux devenaient le reflet de mes pensées, dégoulinant de toutes les émotions qui me traversaient. Et autant dire qu'il y en avait eu dimanche soir à la maison...
Jim et moi sommes sur la même longueur d'ondes, nous aimons os cours et voulons les continuer, trouvant à présent bien plus d'occasions pour passer du temps ensemble. Je l'entends me dire qu'il apprécie de m'apprendre ce qu'il sait et je souris, fronçant un peu les sourcils à ce « presque » qui m'intrigue et je comprends bien rapidement le fond de sa pensée. « Hahaha ! Si tu crois que ça va m'empêcher de le faire... » Je ris de cette remarque, car j'avais déjà émis l'idée auprès de mes deux géants favoris que mon désir d'apprentissage était un plan machiavélique pour tous les remplacer un jour. « Moi aussi, ça me motive de fou, je passe mes soirées à jongler entre les instruments. » J'adorais la guitare, j'arrivais à exprimer tout un tas de choses avec et je pense qu'il ne me dira pas le contraire puisqu'il avait écouté mon CD et découvert mes chansons, des textes que j'avais écrit il y a plusieurs années pour certains, es nouveaux comme I need to know qui me hantait depuis la fin de l'été et qui était parfaite arrangée ainsi. Je pouvais également remercier Achilles qui avait pris le temps d'arranger le tout pour arriver à un résultat vraiment génial et je m'en voulais tellement de lui avoir menti sur la raison qui m'avait poussé à faire cette mixtape... Il allait me démolir le jour où il comprendrait et je m'en excuse déjà d'avance de toutes les fibres de mon être...
Parlant de lui, je m'inquiète quand Zeppelin ouvre la porte du garage, me demandant si un invité surprise ne serait pas avec lui et ça me fait me relever, je n'étais pas vraiment prête à affronter mon frère. Autant les colocataires de mon petit ami étaient plus qu'au courant de mes sentiments, autant j'avais réussi à me cacher d'Ache et comptait bien le faire encore un peu, histoire de voir si notre relation naissante avait un réel avenir, pur ne pas tut foutre en l'air et risquer pour de vrai la place de Jim dans le groupe... Voir le rouquin entrer dans la pièce me rassure tout autant que m'inquiète, au vu de son attitude bien trop investie. Je crois que je l'ai contaminé avec mes longues conversations où je lui expliquais quelques fois à quel point j'avais envie d'une relation avec Jim, que je le trouvais exceptionnel même lorsqu'il faisait le con se tâchait ou trébuchait. Ses maladresses faisaient partie de lui, ses coups de folies, ses sourires, sa peine que l'on pouvait lire parfois, comme lorsque nous étions au cimetière pour donner des bonbons à sa maman... tout chez lui me donnait envie de le serrer dans mes bras, de le protéger alors que de mon mètre douze les bras levés, c'était plutôt l'inverse qui devrait se produire...
Et c'était le cas, puisque le beau tatoué avait toujours été là pour moi, son premier sauvetage étant d'avoir retiré les jellybeans orange de mes mains pour que je ne sois pas malade... Oui, à l'époque j'associais cette couleur avec ce médicament horrible qui m'avait fait détester les oranges pendant des années et par extension, tout ce qui portait cette couleur et avait vocation à entrer dans mon organisme. Alors que j'adorais cette couleur, elle était incroyable pour mettre mes yeux en valeur, mais quand on est enfant, on est un peu bête... Par contre, si je pouvais manger des carottes et boire du jus d'orange aujourd'hui, il était hors de question d'avaler des bonbons orange, ils étaient une part de notre relation avec Jim, je lui offrirais toujours mes bonbons orange et lui, ses violets...
Zeppelin nous amuse beaucoup, lui qui a entendu tant de fois cette histoire de jellybeans, ayant été pour beaucoup ans l'attribution de mon surnom au fil des ans d'ailleurs... Il était encore plus impliqué que nous, cette façon de nous regarder comme on peut le faire devant une série qui prend un tournant décisif, ses mots, ses signes qui ravissent mon cœur. Moi aussi je suis heureuse pour nous, peut-être pas autant que Zepp qui va pouvoir retrouver le calme de ses pensées et se concentrer sur sa propre relation avec une toute autre brunette... Lui n'avait pas besoin d'aide, il savait appliquer ses propres conseils apparemment ! Son sourire lorsqu'il lit sur les lèvres de Jim sa demande pour me faire passer la nuit avec lui me fait rougir et je me sens toute chose à l'idée de retourner dans cette chambre, de me lover sous les couvertures à ses côtés sans me cacher de ses colocataires. Mes lèvres s'étirèrent plus largement, je pouvais venir quand je voulais, rien que ça, c'était une explosion de bonheur dans mon cœur et je me serrais tout contre lui comme pour le remercier de cette invitation qui n'était pas tombé dans l'oreille d'un sourd – sorry Zepp hahaha.
Maintenant, il allait falloir expliquer à mon double la situation, parce que je n'allais pas disparaître pour me pointer comme une fleur au loft demain, il me tuerait... Si les garçons prenaient ça comme un simple moyen d'informer Helios de mes projets, c'était en réalité bien plus profond que ça. Depuis cet incident qui avait mené ma moitié à se faire tabasser, nous étions encore plus pots de colle avec l'autre. Il craignait tellement qu'il m'arrive quelque chose avec les Serpents, surtout vu le gang rival qui lui avait fait du mal. Sa peur était justifiée et moi aussi j'étais inquiète dès qu'il sortait de l'appartement sans moi. Je n'avais pas su le protéger et mon cœur s'était fendu en le retrouvant dans un état dont je ne veux pas me souvenir pour l'instant, tant j'avais eu envie de mourir ce jour-là, partageant la souffrance et la peur de mon jumeau. Alors oui, il me fallait le prévenir, lui dire ce qui se passait, le laisser paniquer à l'idée de me savoir loin de lui, rager de l'endroit où j'allais certainement terminer ma soirée, parce qu'il avait le droit de savoir. « Je... Oui, il sait pour samedi soir... » soufflais-je en me mordant la lèvre à nouveau. « Mais il ne te frappera pas, hein ! C'est pas lui le plus violent de nous deux, je t'assures. »ajoutais-je en riant un peu. « Pour l'instant, je n'ai envie de rien d'autre que nous. Que tu connaisses mes sentiments est déjà énorme, les autres, je veux prendre mon temps... » « Bon, à part pour la groupie numéro un, là... » Je terminais ma phrase en signant, parc que le batteur était toujours en train de nous mater en souriant, partager entre le fait de lire sur nos lèvres et celui de nous filmer pour nos arrières petits-enfants, j'en étais persuadée...
Il s'excusa à peine d'être là et ça me faisait rire. Ok, Helios et les colocs, c'était déjà pas mal concernant la famille qui était au courant de notre relation, de notre couple. Mon Dieu, que ça sonne si doux à mes oreilles, notre couple... bon, j'arrête de faire ma fangirl moi aussi et je laisse Jim aller en cuisine, discutant rapidement avec Zepp avant de téléphone à ma moitié. Cette conversation téléphonique me fait sourire je sais que l'extérieur, ça ne sonne pas comme une sœur qui dit à son frère qu'elle découche, mais plus à une supplication à un parent, mais c'est notre dynamique, pour s'assurer d'être en sécurité, de ne pas exclure l'autre, de rassurer. Alors je rassure. « Mais oui, je te promets... Je t'envoie des messages avant de dormir... Bah oui je vais dormir avec lui ! J'ai pas dix ans, hein... » J'éclate de rire quand il me dit « plus » dix ans. « Je te tiens au courant, oui. Je t'aime... non je t'aime plus que ça encore.. Bisous ma vie. » Je raccrochais, toute contente de ma négociation rondement menée, bien qu'elle me coûte un restaurant un peu cher, mais Helios en vaut la peine, et Jim en vaut la peine également...
Dans la cuisine se dégage une bonne odeur de viande et de tomate qui me met l'eau à la bouche. En plus de l'homme qui est de dos et qui me donne bien trop chaud ! Je trouve ça super un homme qui cuisine, très attirant, c'est peut-être dû au fait que j'adore manger, surtout des pâtisseries, alors il me faut un homme capable de s'assumer et de ravir mes papilles. Oui, je suis loin de toutes ces nanas qui font attention à leur ligne en ne mangeant que de la salade sans sauce... Ma constitution est excellente, nous sommes tous fins dans la famille, et grand pour les deux asperges qui me servent de frères... Je métabolise très rapidement, et avec toute l'énergie que je dégage, je n'ai pas le temps de prendre un gramme, mon corps transforme tout de suite toutes les calories en énergie. J'ai peut-être un problème de santé en fait... Mouais on s'en fout, Jim fait des lasagnes et ça sent super bon ! « Oh trop bien ! J'adore ça ! » m'exclamais-je, les yeux pétillants, venant tout près de lui.
J'ai à cœur de l'aider et demande ce que je peux faire, même si ça me semble déjà bien avancé. Je peux m'occuper du fromage et en entendant mon petit ami me répondre, j'écarquille les yeux. « Euuh.. Ouais nan toi tu touche à rien qui t'arrache des bouts de peau. Il faut garder tes mains entières, ça peut servir. » assurais-je avant de me tourner vers le frigo, prenant conscience de ma phrase à double sens. J'ai envie de m'assommer avec la porte, et puis, je me souviens que mon géant est vraiment à moi et je rigole en lui envoyant un petit sourire amusé, les joues rougies, encore peu habituée à ce genre de répliques entre nous. J'attrape la râpe dans le tiroir indiqué et me place un peu à l'écart de Jim histoire d'être certaine que ses doigts ne finissent pas dans le repas de ce soir. J'enroule mes cheveux pour les mettre dans mon dos, n'ayant pas prévu d'élastique, et mes mèches derrières les oreilles. Et me voilà en train de râper le fromage. Le morceau est assez gros, j'y mets un peu de force, penchée sur ma tâche, mes cheveux s'évadant de mon dos pour venir m'envahir. Une mèche tombe devant mes yeux et je souffle dessus pour l'inciter à repartir, hochant vivement la tête pour les renvoyer derrière. Mauvais plan de ne pas avoir prévu le coup... En même temps, pour la guitare ça ne me dérange pas, je peux les passer d'un côté de ma tête sans que cela me gêne, mais pour être au-dessus de la nourriture, c'est moins pratique ce genre d'arrangements...
Je sens un frisson me parcourir du sommet de mon crâne au creux de mes reins, sentant mes cheveux bouger. Jim est dans mon dos, rassemblant mes cheveux pour les attacher. Je ne bouge plus pendant l'opération, me retenant de couiner tant je trouve son geste adorable. Mon cœur fond de sentir la douceur de ses gestes et sa dextérité avec un élastique qu'on les hommes aux cheveux longs en général. Ça me met dans un état émotionnel inexplicable et je sens l'émotion me piquer les yeux, qui se mettent à briller autant que mon sourire au contact des lèvres de mon beau tatoué dans mon cou. Je relève la tête pour l'observer par-dessus moi, me tournant légèrement. « Merci. » soufflais-je d'une petite voix presque enfantine. J'en perdais tous mes moyens et vais envie de me prendre à son cou pour ne plus le lâcher. Je m'abstenais cependant, sinon personne n'allait manger ce soir et je pense que Zepp nous en voudrait de louper les fameuses lasagnes de son colocataire. Alors, toute sage, je repris ma tâche pendant que Jim en faisait de même. Une fois ma partie terminée, je lui passais le fromage et posais mes coudes sur le comptoir pour le regarder assembler le plat, beaucoup plus concentrée sur le visage et les lèvres de mon amoureux qu'autre chose, je le reconnais... Regardez-le aussi...
Ses yeux croisent les miens, il a dû sentir que je le matais et je me sens prise en flag comme jamais, heureuse de ne plus avoir à faire semblant. Mais je rougis toujours autant de ses prunelles dorées qui semble pénétrer mon âme, ça oui, l'effet est même décuplé ! « Pardon... Enfin... non en fait ! Je peux te reluquer comme je veux, t'es mon copain. » C'était tellement évidant et pourtant encore si bizarre, je riais de moi-même. « J'en reviens toujours pas, mais tu l'es. Et tu es incroyablement beau quand tu cuisine. » ajoutais-je en venant me rapprocher de lui pour passer mes bras autour de sa taille. Je m'en fiche qu'il ait encore du fromage plein les mains parce qu'il vient de terminer le dressage des lasagnes, j'ai envie de me blottir contre lui. Je ne me détache même pas quand la voix de Zeppelin retentit, ça accentue mon sourire. « Et bah ! On est pas prêt de bouffer si vous vous sautez dessus dès que j'ai le dos tourné... » Il rit et ça me fait rire aussi, je lui tire la langue avant de cacher mon visage dans le torse de mon géant.
Sujet: Re: I'm more than willing to rot in hell with you, Eternally yours. Mer 8 Nov 2023 - 1:58
I'm more than willing to rot in hell with you, Eternally yours.
-feat. @ «Astoria Talis»
Comment ça, « Si tu crois que ça va m'empêcher de le faire » ? Bah non en fait, je ne suis pas d'accord ! Je prends un visage outré. Bien évidemment, j'espère qu'elle deviendra aussi douée que possible, elle le mérite, et je suis certain qu'elle pourrait se faire connaître dans la musique. Mais il est strictement hors de question qu'elle me pique ma place chez les Zombies... Je sais bien qu'elle n'est pas vraiment sérieuse, mais pour la forme, j'en rajoute une couche.
- QUOI ? Tu oserais me remplacer ? Mais qu'est-ce que je vais devenir sans les Zombies ? J'ébouriffe ses cheveux de ma main en riant. Non mademoiselle Talis, il en est hors de question ! Je ne me laisserais pas faire si facilement ! Je préférerais qu'on fasse un feat quand tu te seras lancée... ça serait bien plus sympa.
Elle mêle son si beau rire au mien, et nous restons là, à nous câliner dans le canapé, dans notre petite bulle rien qu'à nous, sans aucun autre bruit. Enfin, aucun jusqu'à ce que Zepp n'entre dans la pièce dans se soucier du bruit qu'il peut bien faire. Ma chérie s'est redressée bien vite, s'asseyant à côté de moi, avec les cheveux encore un peu en bataille qu'elle essaie de dompter un minimum.
Notre ami se précipite face à nous, un peu trop enthousiaste peut-être... j'ai l'impression de le revoir quand nous avions fait passer quelques auditions pour le groupe et que Kim nous avait présenté Zepp... il avait eu le même genre de réaction quand on lui avait annoncé qu'on le prenait dans le groupe. Tout excité, sautillant sur place avec une tête d'imbécile heureux. Et bien, là, tout de suite, c'est pareil ! Il nous regarde avec ses yeux de merlan frit et plante complètement lorsque j'embrasse Astoria pour lui montrer que non, cette fois, il n’interromps rien si ce n'est un moment de tendresse.
J'ai fini par expliquer à Zepp que oui, c'est officiel, nous sommes enfin ensemble. Il reste sur le canapé à côté de nous, à nous dévisager alors que je parle à ma copine, lui proposant de rester manger avec nous ce soir, et aussi de rester dormir avec moi. Je suis le plus heureux du monde quand elle me dit vouloir rester pour la nuit. Elle se colle à moi, ses bras autour de ma taille et je la serre contre moi un peu plus fort aussi. Je lui confie une petite partie de mes craintes quand elle me dit devoir prévenir son jumeau qu'elle découche cette nuit.
Elle me dit qu'il est au courant de ce qui s'est passé ce weekend... bon, je n'ai pas été insulté par message pour le moment, c'est plutôt un bon point, je pense. Enfin, j'espère... je m'attends toute fois à avoir une petite discussion avec le blond. J'espère de tout cœur qu'il va pas péter une durite. Il a fait de la boxe, même s'il n'est pas de nature violente, je n'ai pas trop envie de me prendre une droite. Bon, après je ne vous le cache pas... ce n'est pas lui qui me fait le plus peur... vraiment pas. Son grand frère est bien plus inquiétant à mes yeux, parce que lui je ne suis pas certain de réussir à le raisonner s'il craque. Hélios ne me fait pas trop peur... même si ça ne va sans doute pas être de la tarte au début, mais après une bonne discussion, je pense qu'on arrivera à calmer les choses. Et au pire, il n'aura pas le choix que de faire avec, Ache non plus d’ailleurs.
- Effectivement, je me doute bien que t'es plus violente que lui... personne ne manie la carabine à plomb comme toi... Je souris un peu, et elle semble avoir compris mon sous entendu... Hélios lui, n'est pas armé jusqu'aux dents. Plus sérieusement, je ne me fais pas trop de soucis pour le sale gosse... clairement c'est plus Achilles qui me fait un peu peur... on s'est déjà pas mal embrouillé pour des conneries, jamais rien de grave hein, mais pour un sujet comme celui-là... ce n'est pas impossible qu'il me casse la gueule. Mais bon s'il faut en passer par là... adviennent que pourra.
Je ris un peu nerveusement, passant ma main dans mes cheveux pour les remettre en arrière, avant de redevenir plus sérieux. Je suis assez d'accord avec ce qu'elle me dit ensuite, ça me paraît pas mal de ne pas en parler pour le moment… Sans forcément mentir à tout le monde, juste rester suffisamment discret afin de voir ou ça nous mène avant de nous attirer les foudres de nos amis. Bon bien évidemment mes colocataires savent déjà, mais eux, bah ce n'est pas plus mal, je pense qu'Astoria va passer mal de temps ici maintenant donc ils ne se poseront pas trop de questions.Je suis également prêt à parier que les trois mousquetaires seront au courant de tout à peine ma copine de retour chez elle.
- Oui, je suis d'accord avec toi. On n'est pas obligés de le crier sur tous les toits pour le moment... regardons déjà si ça fonctionne, histoire de ne pas ajouter de l'huile sur le feu pour rien. Je finis ma phrase en signant, me tournant un peu plus vers mon coloc qui ne nous a toujours pas quitté des yeux depuis tout à l'heure. Ouais, t'es peut-être un peu trop content que la saison deux de ta série préférée soit lancée toi. Tu ne veux pas un seau de pop-corn en plus ?
Il nous regarde, signe un « faites comme si je n'étais pas là »... crois-moi Zepp t'as pas envie que je fasse comme si t'étais pas là. Je finis par voler un dernier baiser à cette qui fait battre mon cœur et m'échappe dans la cuisine. Il est temps de se coller à la préparation du repas de ce soir, il ne va pas se faire tout seul.
J'ai prévu de faire des lasagnes, c'était la recette préférée de ma maman, et j'adore en faire, ce n'est pas très compliqué, pas si long que ça, et c'est super bon ! J'attache mes cheveux pour qu'il ne me gêne pas, me lave les mains et attaque la préparation. Je prête une attention toute particulière à mes gestes pour ne pas me couper bêtement, c'est si vite arrivé, j'aimerais bien éviter de finir quinze pansements sur les mains ce soir. Tout est découpé et entrain de mijoter doucement parfait, encore un peu de patience et tout sera prêt pour aller au four.
J'entends JB parler à Hel dans le salon et je souris en l'entendant se justifier. Elle rit en lui disant qu'elle va dormir avec moi et qu'elle n'a pas dix ans... j'entends déjà le sale gosse me traiter de tous les noms à l'autre bout du fil. Non elle n'a pas dix ans, et c'est tant mieux. Nous sommes deux adultes consentants Hélios, il faudra bien que tu finisses par le comprendre, ta sœur est une femme, et elle est libre de faire ce qu'elle a envie.
Elle finit par me rejoindre dans la cuisine, comme attirée par l'odeur qui s'échappe de la casserole. Elle me questionne sur le repas que je prépare, je lui explique à peu près où j'en suis et suis très heureux de l'entendre me dire qu'elle adore. Je lui propose de s'occuper du fromage à râper si elle veut m'aider, ça fait un risque en moins pour moi. Elle se moque un peu de moi et je ne peux m'empêcher de lever un sourcil plus haut en relevant le double sens de sa phrase.
- Ah oui ? Et à quoi elles pourraient bien servir, mademoiselle Talis? Vous m'avez l'air bien informée sur le sujet.
Je souris bêtement, un peu fier de voir le rouge lui monter aux joues. Elle finit par rire et me sourire à son tour, tout en s'installant pour s’atteler à sa tâche. Je la détaille alors qu'elle se met dos à moi. Je lui ai dit à quels points elle est belle ? J'ai un doute. Mais bon sang... elle vraiment incroyable... et elle est amoureuse de moi. Je n'ai sans doute jamais été aussi heureux qu'à cet instant présent.
Elle fait une torsade avec des cheveux, les place dans son dos, mais ça ne sert pas à grand chose, ils semblent dotés de leur propre volonté ce soir et n’en font qu'à leur tête, revenant sans cesse devant ses yeux. Elle souffle dessus doucement pour essayer de les faire partir de son champ de vision, et je ne peux pas m'empêcher de trouver ça bien trop mignon. Je m’approche d'elle et viens doucement attacher ses cheveux, profitant d'être près d'elle pour déposer quelques bisous derrière son oreille droite et glisser mes mains sur ses hanches.
- De rien, ça serait dommage que tu te salisses en voulant les pousser. Je t'ai dit à quel point tu es belle aujourd’hui ?
Je dépose un dernier bisou sur son front, puis retourne à ma tâche. Je dépose les différentes couches dans le plat les unes après les autres, je termine par la béchamel encore fumante et dépose le fromage que Jelly vient de me donner sur le dessus. Et voilà c'est prêt à aller au four, je prends le plat et le glisse dans le fourneau préchauffé à l'avance et lance un chrono pour 30 minutes. Je sens un regard insistant sur moi alors je tourne la tête vers ma copine qui me bouffe littéralement des yeux. Je glisse ma langue sur ma lèvre inférieure en l'entendant parler de moi comme de son copain, et rougis un peu plus quand elle me dit qu'elle me trouve beau...Ça me fait un peu bizarre, mais surtout beaucoup d'effet de me sentir aussi désirable dans ses yeux. Elle vient glisser ses mains autour de ma taille pour se blottir contre moi, j'attrape un torchon pour m'essuyer les mains afin de ne pas lui mettre de fromage partout en lui répondant.
- Oui je suis ton copain, tu me mates comme tu veux. Je ne compte pas me priver non plus, tu sais... Tu es carrément sexy quand tu m'aides à faire à manger.
Je jette le carré de tissu près de l'évier et viens saisir les lèvres de la jeune femme avec les miennes, bien trop content de pouvoir le faire sans avoir besoin de calculer le pour et le contre. Je la saisis par la taille et la soulève doucement pour l'asseoir sur le plan de travail, voilà, je n'ai plus besoin de me baisser comme ça. Je souffle à son oreille.
- Je t'aime.
Je repart à l'assaut de ses lèvres, me collant un peu plus à elle en sentant ses bras venir entourer ma nuque.
Un bruit attire mon attention dans le salon, c'est encore une fois mon colocataire qui fait irruption dans la cuisine en se moquant gentiment de nous. Un peu comme il l'a fait samedi soir quand elle me maquillait. On ris tous les deux de la remarque de notre amis et ma copine lui tire la langue avent de venir cacher son visage contre mon torse. Je tourne la tête vers mon frère et signe d'une main.
- On fait comme t'as dit, comme si t'étais pas là. Mais ne t'en fais pas, les lasagnes sont dans le four. Et ne te plains pas, cette fois, elle n'a pas fini à quatre pattes.
Mon ami éclate de rire, se cachant les yeux pour surjouer en criant qu'il ne veut pas imaginer Jellybean faire ce genre de choses et qu'il préférait devenir aveugle que de voir des choses comme ça. Ma petite chérie, qui est encore un peu rouge après avoir lu mes signes, éclate de rire avec moi. A notre tour de nous moquer de notre ami. Je glisse mes mains sous les cuisses d'Astoria pour la porter jusque dans le salon, elle s'accroche à moi comme un petit koala à son eucalyptus, sous le regard mi-attendri mi-moqueur du rouquin qui nous suit. Je m'assois dans le canapé, faisant attention à ne pas écraser les jambes de ma brunette sous mon poids, pour venir l'installer sur mes genoux. Zepp allume la télé et nous cherche quelque chose à regarder en attendant que le repas soit prêt.
Sujet: Re: I'm more than willing to rot in hell with you, Eternally yours. Mer 8 Nov 2023 - 21:11
Eternally yours MIWclickJim & Astoria xxx« I'm more than willing to rot in hell with you, Eternally yours. » Jim me fait tellement rire avec son air choqué l'idée de prendre sa place dans le groupe fait remonter la drama queen en lui et je me dis que Achilles déteint sur vraiment trop de monde. Mon sourire s'élargit quand il vient ébouriffer mes cheveux, geste que j'adore venant de lui, mais qui m'embête bien le soir quand je dois démêler ma tignasse... « Oh t'es pas drôle... Mais de toute façon, les Scarlet sans toi, ce serait pas pareil, je pourrais pas... Qui partagerait mes bonbons et me ferait rire en permanence, hein ? Faisons un featuring, j'adorerais chanter avec Ache en plus ! » Je rêvais de partager la scène avec mon aîné, ce serait la consécration pour moi, il était mon idole incontestée et je savais que le groupe allait remettre le pied à l'étrier et retourner sur le devant de la scène, faire une tournée autre que le Massachussetts, ils allaient grandir et j'étais aux premières loges.
Si Achilles est mon héros absolu, il est aussi une source de crainte pour moi, comme pour mon géant qui se soucie énormément de ce que notre relation pourrait causer comme dégâts à leur amitié. J'y avais un peu pensé je dois dire, mais pas assez, mon cœur n'ayant d'yeux que pour Jim. Mon aîné est peut-être le membre de la famille le plus « dangereux » en terme de protection des siens, après moi et mes flingues et papa avec les siens. « Oh... C'est vrai qu'il est pas facile et très protecteur, surtout avec Aria et moi... Mais ça fait des années que je me prépare, je m'occuperai de son cas s'il est trop virulent avec toi. » Jim en valait la peine, je l'observais depuis tellement d'années, avec ses forces et ses faiblesses, ses humeurs, ses maladresses qui me faisaient rire autant que m'inquiéter. Mon cerveau m'avait fait avoir tellement de rêves étranges que j'en avais même eut sur la façon de parler à Achilles de notre relation. Alors oui, je comptais bien ne pas laisser mon grand frère nous séparer, pas maintenant que je vivais un rêve éveillé. Si j'étais heureuse, il devrait accepter... Mais pour le moment nous étions d'accord, les gens déjà au courant se comptaient sur le doigt d'une main et à cet instant, il en manquait deux dans la pièce, ce qui était amplement suffisant pour notre petite famille pour le moment. Il fallait voir si nous étions compatibles sur le plan amoureux, ce qui pour ma part me faisait un peu peur. Je nourrissais tellement d'espoir et d'amour dans mon coin depuis le collège, et si ça ne marchait pas ? L'idée qu'il puisse me déplaire à un moment ne m'avait jamais effleuré l'esprit, c'était à la charge d'Helios de trouver les points négatifs en général. Mais peut-être que c'est moi qui finirait par le soûler ?
Je préfère impliquer Zeppelin dans notre conversation, il prend bien trop de plaisir à nous mater comme si nous étions une série télévisée, alors qu'on le voit en fait ! Il est drôle, j'adore le voir aussi investi, il a l'air heureux pour nous et ça me réchauffe le cœur de savoir qu'il est de notre côté. Il a tout fait pour me donner confiance, tout en me protégeant, et je sais aujourd'hui qu'il a donné le même genre de conseils à Jim, ce qui me touche énormément. Je converse un peu avec lui avant d'appeler ma moitié, il n'allait pas sauter au plafond... Enfin, me savoir heureuse était la plus belle chose du monde à ses yeux, donc il ne serait pas trop sévère, mais l'idée qu'un homme puisse me briser le cœur lui faisait extrêmement peur. Il avait bien vu mon dernier ex et le chagrin causé, tout autant qu'il connaissait mes sentiments pour Jim depuis l'enfance, il était donc normal qu'il craigne de me voir tomber de très haut. À moi de le rassurer, à « nous » puisque le guitariste faisait partie de l'équation à présent.
Je rejoins ensuite mon amoureux dans la cuisine, prenant comme une claque mentale tellement je le trouve encore plus beau maintenant que je peux l'appeler mon petit copain. Je n'ai pas fini de bassiner mon crew avec ça, j'entends Marc se moquer d'ici ! Mais là, tout de suite, ce sont les rires de Jim que j'entends, parce qu'il a capté le double-sens de ma phrase en même temps que moi et sa réplique est tordante. Mon Dieu que je prends un coup de chaud ! Je me mords la lèvre avant de lui répondre. « À pleins de choses avec un peu d'imagination... Je te montrerai. » Je lui fais un clin d'œil avant de rire avec lui, incroyablement gênée et pourtant soulagée de pouvoir faire ce genre de blague vaseuse en face à face. C'était bien plus facile par message parce qu'on pouvait se cacher derrière des smileys rieurs, mais là, il voyait bien mes joues roses, je ne pouvais pas nier l'effet que ses remarques provoquaient en moi.
Bref ! On a dit qu'on aidait en cuisine ! J'attrape tout ce qu'il faut et me met à râper du fromage et après quelques minutes d'installation et des mèches rebelles, je les vois disparaître enfin de ma vue, grâce aux mains de mon géant, dont il sait se servir pour attacher mes cheveux au moins. Ça me fait sourire que d'y penser en sentant ses doigts dans mes cheveux, sa délicatesse me faisant frissonner de partout. Et en plus, il me dit que je suis belle, ce qui fait exploser mon cœur un peu plus qu'à l'ordinaire, je l'admets c'est possible ! Et ces baisers dans ma nuque, son souffle près de mon oreille, ça me rend folle. J'accepte avec un plaisir immense toutes ses attentions, rêvant de ses mains sur mes hanches depuis tellement longtemps, ce genre de proximité inespérée me rendant vraiment heureuse. Retiens-toi de tout lâcher pour le coller au réfrigérateur, c'est pas le moment, on est pas seuls... Le reluquer de loin est aussi fascinant que de l'avoir contre moi, et à présent que je n'ai plus besoin de me cacher pour le faire, je dois dire que je ne le quitte plus des yeux, même s'il fait le truc le plus banal du monde comme mettre de la viande et de la sauce dans un plat. Helios me bafferait d'être si niaise pour un mec, mon crush l'ayant toujours agacé, tant par peur que mon cœur souffre que par jalousie je pense. Non, j'en suis sûre en fait, parce que c'est pareil pour chaque personne qui l'approche, je sors les griffes pour qu'on ne touche pas à ma moitié de vie, les jugeant tous indignes de ma merveille. Ok, dis comme ça, c'était un peu étrange et ça nous valait depuis le collège une réputation bien cringe, mais au moins ça tenait les gens malveillants à l'écart...
Mon copain me prend sur le fait en train de le regarder et s'en amuse autant que moi, employant le terme sexy pour me décrire, phrase que je n'aurais jamais imaginé entendre de sa bouche, surtout à mon égard, provoquant une montée de chaleur dans mes joues que je tentais de camoufler en me collant à lui. Mais c'était bien inutile car lui aussi montrait quelques signes de gêne, comme à chaque fois qu'on lui faisait un compliment. Je relève les yeux vers lui et ses lèvres viennent rencontrer les miennes avec ce naturel incroyable qui s'est installé entre nous, si rapidement. Le contact de ses piercings contre ma bouche déclenche une furieuse envie de planter mes ongles dans son dos mais je n'en ai pas le temps, surprise par la façon dont il s'agrippe à mes hanches pour me soulever de terre. Je ne comprends pas tout de suite que j'ai atterri sur le comptoir où quelques minutes avant je râpais du fromage. Mon bas-ventre est en feu à m'en faire presque mal tant l'émotion déborde par tous les pores de ma peau. Je pose ma main sur sa joue avec douceur, lui caressant alors qu'il me dit encore qu'il m'aime. Je souris en venant chercher avidement un nouveau baiser, ne m'éloignant que de quelques millimètres pour soupirer contre ses lèvres « Je t'aime... » avant d'enrouler mes bras autour de son cou, le serrant pour l'attirer contre moi, caressant ses lèvres de ma langue pour aller chercher la sienne et j'aurais voulu que ce contact dure pour toujours...
Mais c'était sans compter notre charmant batteur qui trouvait toujours le pire moment pour apparaître. Je grogne légèrement en me détachant de Jim, un poil gênée mais certainement pas autant que lui de trouver son meilleur ami et sa petite sœur de cœur dans cette position peu conventionnelle. D'ailleurs, la remarque de Jim a pour effet de lui faire se boucher les yeux (lui il le fait.. tmtc) tandis que moi je lui frappe le torse en riant presque aussi fort que notre groupie attitrée qui finit par rouvrir les yeux. « J'ai demandé une comédie romantique, pas un film porno, ça suffit ! » fit-il en se détournant pour aller au salon en attendant que le repas soit prêt. Je colle mon front contre le torse de mon petit ami en reprenant mon souffle, tant la situation est drôle. « Il est infernal... Et toi aussi. » Les deux m'amusaient énormément, cette dynamique propre à eux, n'ayant pas peur de s'envoyer les pires vannes même devant autrui, comme mon jumeau et moi. Ils étaient de vrais frères.
Et pour aller rejoindre ce frère, Jim me soulève du plan de travail et j'étouffe un petit couinement en m'accrochant à lui. Apparemment, j'ai gagné un porteur, mes pieds ne toucheront plus jamais terre. Le faisaient-ils de toute façon en sa présence ? C'était une nouvelle façon de s'asseoir sur un canapé et je me sentais toute drôle en me retrouvant à califourchon sur Jim sur ce canapé, trop près d'un tiers. Histoire de ne gêner personne – et surtout pas moi – je me détachais du guitariste, prenant une positon plus adéquate, me calant dans ses bras, ma tête sur son torse, les jambes par-dessus les siennes pour ne pas m'éloigner de trop. Je m'étais souvent retrouvé à la coloc avec les Scarlet Zombies, bien plus accroché à mon double moi qu'autre chose en général, à observer du coin de l'œil l'homme de mes rêves. Et j'étais dans ses bras maintenant, me sentant tellement bien que si mon estomac n'avait pas hâte de goûter les lasagnes, je serais resté là pendant des heures.
Ce repas était parfait, je n'ai pas cessé de complimenter Jim pour les lasagnes. Nous avons bien ri tous les trois et c'était bien dommage que Maia travaille tard. Elle est rentrée un peu après que nous ayons terminé de manger, épuisée par ses séances kiné. Me dire que je restais passer la nuit me faisait le même effet que ma première pyjama party quand j'avais sept ans, bien que je ne profiterais toujours pas de la flamboyante bassiste ce soir et que tout le monde le savait dans cette maison ! Il était temps pour nous de monter, histoire de s'isoler un peu, de retrouver notre bulle rien qu'à nous. Maia disait pouvoir me passer des fringues si j'en avais besoin pour le lendemain, de me servir sans souci et je la serrais dans mes bras pour lui dire bonne nuit. C'est en les quittant que je me rendis compte que je n'aurais pas de câlin d'Helios ce soir, que le dernier remontait à ce matin et ça me faisait bizarre.. Même samedi dernier, il m'avait embrasser avant de rentrer. J'en aurai de mon amoureux oui, y'avait plutôt intérêt d'ailleurs, mais ma routine en prenait un coup. On monte les marches main dans la main et je m'arrête sur le pas de sa porte. « Oh mais... j'ai zappé de demander à Maia un pyjama... »
Bon c'était un peu débile et ça fit bien le guitariste à mes côtés, qui offrit de me prêter un T-shirt et mes yeux s'illuminèrent à cette idée, comme si cette simple phrase me mettait aux aguets. Bon cette fois je le laisserai choisir plutôt que d'aller renifler toutes ses fringues, il me prendrait pour une tarée... « Oh, ça me fait penser ! Je n'ai pas pu laver ton pull pour te le rendre, mais comme j'ai le même dans la même taille, je t'ai amené le mien si jamais tu en avais besoin en attendant. » Je l'avais sorti de mon armoire pendant que mes camarades de classe cherchaient ma tenue, le pull de Jim trônant sur ma chaise de bureau à moi à l'heure actuelle. Cette petite phrase dites et le vêtement sortit de mon sac, je partis me doucher, un T-shirt de mon chéri en main, toute heureuse. Dès que je fus seule dans la salle de bain de Maia, je sautillais comme une gamine en couinant, mon visage dans le vêtement pour étouffer ma voix. « Fiou ! Bon, respire meuf, tout va bien se passer. Tu t'es déjà retrouvé dans son lit samedi, et ça a été, il est délicat... » pour un type qui mord... Bref ! Je parlais à mon reflet dans le miroir en créant un chignon avec l'élastique de Jim. Ma douche fut assez rapide, terminant par de l'eau froide pour me calmer les nerfs avant de traverser le couloir, bien plus assurée que le week-end passé.
Jim était déjà assit sur son lit, une jambe replié sous l'autre, checkant son portable. Je déposais mes affaires sur mon sac, à côté de son bureau. « Pas de message incendiaire d'Helios ? » demandais-je en le voyant taper sur son clavier, un sourire sur le visage. Normalement, ma moitié avait été sage, mais je me méfiais légèrement tout de même... En regardant dans le miroir de la chambre, je détachais mes cheveux, les laissant libre la nuit pour ne pas avoir de marque d'élastique. Ce petite objet d'ailleurs termina autour de mon poignet par réflexe du quotidien et je fis le tour du lit pour déposer mon portable sur la deuxième table de nuit, venant presque timidement près de Jim. À genoux sur le lit, je me penchais pour déposer un baiser sur ses lèvres qui m'avaient manqué durant la douche et je me laissais tomber au creux de ses bras. « Enfin seuls... » soupirais-je en fermant les yeux un instant pour apprécier le silence qui régnait ici. « On passe toujours de bonnes soirées chez vous. J'ai bien cru qu'on n'arrêtait jamais Zepp avec ses sous-entendus. » Ce n'était pas si gênant au final, il n'avait fait que nous faire quelques remarques un peu salaces comme dans la cuisine tout à l'heure, nous scrutant du coin de l'œil en souriant, autant attendrit que mesquin. Je l'adorais ce type ! Sans lui, je pense pouvoir affirmer que je ne serai pas là ce soir, sans Maia et ses idées de génie non plus parce que clairement, déposer ce CD avait été la meilleure décision de ma vie ! D'ailleurs, la boîte était toujours ouverte à côté du poste, le disque dormant à l'intérieur. Je trouvais ça tellement adorable que je me serrais un peu plus contre mon amoureux.
Sujet: Re: I'm more than willing to rot in hell with you, Eternally yours. Jeu 9 Nov 2023 - 4:08
I'm more than willing to rot in hell with you, Eternally yours.
-feat. @ «Astoria Talis»
Protecteur, c'est le mot juste pour décrire mon ami, le grand brun sait activer le mode pitbull si on touche à sa famille, surtout à ses sœurs, et je le comprends. Je n'ai pas ce frère, ni de sœur, enfin pas à ma connaissance en tout cas, mais jamais je n'ai permis qu'on fasse du mal à ma mère, alors en ce sens, je conçois parfaitement qu'il montre les dents... Et je sais pertinemment que la manière que j'ai d'approcher sa frangine ne lui plaira absolument pas. Le pire, c'est que je pense qu'il se doute de quelque-chose, il semblait même s'en être rendu compte avant moi, puisqu'il m'en a parlé alors que nous commencions à peine nos cours de guitare. À ce moment-là, même si elle me plaisait, je refusais de voir que c'était possible, et je lui avais répondu qu'il ne se passerait rien... Je m'étais bien trompé et je suis certain que ça nous vaudra l'engueulade de l'année... À souhaiter pour moi qu'elle se termine comme toutes les précédentes, une bonne bière et une discussion plus calme.
La suite de sa phrase me fait toute fois tiquer... qu'est-ce qu'elle entend par « des années qu'elle se prépare » ? Je voudrais rebondir dessus, mais je me dis qu'avec Zeppelin qui épie nos lèvres pour lire tout ce qu'il peut, je ferais mieux de m'en faire une note mentale et de lui en reparler plus tard ce soir. C'est bien le point positif à ce qu'elle passe la nuit ici, c'est qu'on va avoir tout le loisir de discuter et de se câliner, toute la nuit. Cette pensée efface immédiatement le souvenir des frères de ma copine de mon esprit, et me colle un grand sourire aux lèvres.
D'autant plus que nous semblons être du même avis tous les deux, au moins pour ce qui est de qui doit être au courant de notre relation pour le moment. Ça me donne tout de même bon espoir pour la suite, d'aussi loin que je me souvienne, on a toujours été plus ou moins sur la même longueur d'onde tous les deux. Bon, je l'avoue, je n'ai pas beaucoup d'expérience en termes de couple, mais je ne sais pas, je le sens bien... enfin, mes anciennes relations se sont assez mal finies et la dernière en date était catastrophique. C’était la première fois que je voulais vraiment m’investir... et bon sang, je l'ai fait. A tel point que je n'ai même pas vu qu'il se foutait totalement de ma gueule. Ça m'a pas mal refroidi pour la suite et je m'étais promis de ne plus laisser ce qu'il reste de mon cœur à qui que ce soit.
Sauf que ce n'est pas si simple, et ce petit muscle décide visiblement tout seul, sans questionner le cerveau, pour qui il décide de battre. J'ai bataillé pendant des semaines, à me dire que c'était mal, que ça ne marcherait jamais, que je n'avais aucune chance... Avant de complètement baisser les armes, n'arrivent plus à retenir mes sentiments pour la jeune femme. Ça me fait peur, ça me terrifie même, mais je ne me suis jamais senti aussi bien que dans ses bras, jamais autant à ma place que quand elle est dans la même pièce que moi, jamais aussi apaisé que cette nuit lové contre elle... Alors cette fois, j'ai envie d'y croire, peu importe que ma tête me dise de faire attention, de me protéger. Elle a dit m'aimer, et n'a pas cessé de me le prouver depuis samedi soir, alors encore une fois, ces petites voix vont gentiment la fermer et me foutre la paix.
J'ai donc laissé ma chérie et mon meilleur ami discuter dans le salon, sans pouvoir lire ce qu'ils se disent pour aller préparer le repas. Ça ne m'a jamais dérangé de me mettre derrière les fourneaux, au contraire, j'aime bien, ça me rappelle de bons moments. Bon, ok, il faut mettre de côté ma maladresse légendaire qui fait que je me coupe ou me brûle une fois sur deux... et ça m'est arrivé deux ou trois fois de complètement foirer le repas... mais globalement je me débrouille bien. Astoria vient me rejoindre en cuisine après avoir prévenu son jumeau qu'elle ne rentrerait pas ce soir, pour mon plus grand bonheur. Elle semble vouloir m'aider à terminer le plat principal, j'accepte qu'elle s'occupe du fromage et elle trouve rapidement ce qu'il lui faut.
Elle me taquine un peu sur le fait que je suis capable de me blesser avec tout et surtout n'importe quoi, et qu'il vaut mieux par conséquent me tenir éloigné de la râpe à fromage... soi-disant que ça serait mieux que mes mains restent entières... apparemment elles pourraient servir. Son regard lourd en sous-entendus me donne plusieurs idées toutes plus intéressantes les unes que les autres, je mords dans l'anneau droit qui orne ma lèvre inférieure, le rouge me monte un peu aux joues quand je lui réponds, les yeux plantés dans les siens.
- Tu piques ma curiosité là... de l'imagination j'en ai plein, mais j'ai hâte que tu me montres.
Je lui lance un petit clin d’œil avant de me remettre au travail, tournant la tête de temps en temps pour l'admirer et rire un peu quand ses grandes mèches brunes décident de l'embêter. Bien évidemment, j'étais obligé d'aller là voir d'un peu plus près quand elle bataillait avec ses cheveux, utilisant un élastique pour la libérer de cette gêne. Je profite tout de même de ce contacte pour déposer quelques baisers dans son cou et sur sa tempe, laissant mes mains se poser sur ses hanches. Je n'en reviens pas de pouvoir faire ça... sans qu'elle prenne peur ou encore qu'elle détale en courant, et surtout qu'elle semble apprécier mes gestes.
Nous reprenons chacun notre tâche et très vite le plat se retrouve dans le four, prêts pour trente longues minutes de cuisson.
Je ne sais plus vraiment comment on en est arrivé là, mais je ne vais pas m'en plaindre. Elle est assise sur le plan de travail, je me suis fait une place entre ses jambes pour venir me coller à elle, mes mains accrochées à ses hanches. Elle glisse sa main sur ma joue alors que je l'embrasse encore et encore, elle répond à mon « je t'aime », glisse ses bras autour de ma nuque et approfondit ce baiser, demandant à ma langue de venir rencontrer son double. J'aurais pu rester comme ça des heures, vraiment. Mes mains ont bien de mal à rester sagement posées à leur place, glissant un peu plus bas sur ses cuisses avant de remonter sur son bassin, ne demandant qu'à découvrir les la peau qui se cache sous ce tissu.
C'est à ce moment là que Zeppelin se décide de revenir parmi nous, nous gratifiant une fois de plus de sa beaufitude. Ma copine grogne un peu de devoir nous séparer, ce qui me fait sourire de plus belle avant de me tourner vers mon frère pour lui répondre avec le niveau de langage. Il se cache les yeux, surjouant largement et ces signes me font hurler de rires.
- Un porno tout de suite... non pour ça on aurait attendu d'être dans ma chambre quand même. Je fais un clin d’œil à mon frère de cœur avant de poursuivre. Et puis ne te pleins pas, t'as déjà assisté à bien pire que ça venant de moi. Là au moins, on est tous les deux habillés.
Zepp place ses mains devant ses yeux de nouveau et se met à crier que, je cite « Ha non je ne veux pas imaginer ça ! Ho mon dieu, ces images étaient sorties de ma tête pourquoi t'en as reparlé » J'éclate de rire, cachant un peu ma tête dans le cou de Jelly qui n'a absolument pas la référence de ce dont je suis en train de parler. D'un côté, je comprends mon colocataire, il n'avait pas forcément envie de me voir dans une position aussi intime avec un de mes ex, mais d'un autre côté, il n'avait qu'à faire un peu plus attention à la chaussette accrochée à la poignée de porte indiquant que je n'étais pas seul dans la salle de bain. D'un regard, Astoria me demande ce qui a bien pu se passer, autant lui expliquer de toute façon je n’ai absolument rien à cacher et puis je préfère largement en rire aujourd'hui, même c'était plus que gênant sur le moment.
- Disons... que peut être, Zeppelin serait entré dans la salle de bain alors que j'y étais occupé dans la baignoire en très charmante compagnie... je n'en dirai pas plus, mais ça a suffi à le traumatiser visiblement.
La jeune femme vire au rouge et son front contre mon torse, elle me dit que nous infernaux tous les deux, et elle n'a pas tort. Je ris de plus belle et lui réponds.
- Tu t'en rends compte que maintenant ? Navré de te décevoir ma belle, mais ça fait partie du package.
Je souris et finis par la soulever de son assise pour l’emmener dans le salon, où mon colocataire nous attend pour lancer une série. Je m'assois sur le canapé et ma copine semble un peu gênée de la position dans laquelle nous sommes. Elle se détache de moi, lançant quelques regards au rouquin qui est bien trop concentré sur l'écran face à nous pour se rendre compte de ce qui se passe à côté de lui. Je laisse ma brunette s'installer un peu plus confortablement, toujours à moitié sur moi ceci dit. Elle laisse ses jambes allongées sur les miennes, venant se blottir tout contre moi, sa tête contre mon torse. Je glisse mes bras autour de ses épaules, la serrant fort dans mes bras.
Le repas est passé assez rapidement, entre les bêtises habituelles de mon frère et les miennes, faisant rire ma copine tout du long et les compliments qu'elle a pu me faire sur le repas qui avait l'air à son goût. Bien entendu, j'étais gêné d'entendre tant de flatteries de sa part, mais une petite part de moi était vraiment aux anges. Maia est rentrée plus tardivement, complètement exténué, elle est rapidement partie se reposer, la pauvre, son travail n'est pas facile tous les jours et visiblement la journée a été longue.
Nous sommes rapidement montés à l'étage, la main d'Astoria venant chercher la mienne sur le trajet et chacun se dirige vers sa propre chambre. Ma copine s'est arrangée avec Maia pour qu'elle puisse lui emprunter quelques vêtements au besoin, au moins elle portera des fringues propres demain. C'est sur le pas de ma porte qu'elle s'arrête, me disant qu'elle n'avait pas pensé à lui demander un pyjama. Je ris doucement de l’innocence de cette phrase, et ce n'est pas l'envie qui me manque de la taquiner un peu plus. Je me penche à son oreille, un grand sourire aux lèvres, tout en fermant la porte derrière nous.
- Tu n'es pas obligée d'en mettre un, tu sais ? Je la vois devenir écarlate, les yeux écarquillés. Je ris quelques secondes avant de reprendre. Je rigole, pas de panique, prends un de mes t-shirts, ça fera l'affaire.
Je lui attrape un de mes hauts dans mon placard, et je lui tends, son regard à cet instant me fait fondre, c'est adorable. Il fond d'autant plus vite quand elle m'annonce m’avoir apporté son pull pour remplacer celui qu'elle m'a emprunté, effectivement, une chance qu'elle ait acheté le même en bien trop grand pour elle. Elle me tends le hoodie et s'enfuit rapidement dans la salle de bain de Maia. Je reste quelques secondes assis sur mon lit, le nez dans le vêtement qu'elle vient de me prêter... C'est trop bien, il sent comme ses cheveux. Je le pose sur ma chaise de bureau et prends de quoi m'habiller un minimum après une petite douche. Je ne reste pas longtemps dans la salle de bain, quelques minutes, le temps de me laver le corps et les dents.
Une fois de retour dans ma chambre, je prends le temps d’enfiler un pantalon de jogging qui fera parfaitement office de pyjama pour cette nuit, et me cale dans mon lit, assis à moitié en tailleur, le dos contre la tête de lit. Je traîne un peu sur mon portable, écumant les réseaux sociaux en attendant que ma copine ne vienne me rejoindre. Je lui souris en la voyant entrer, je vais vraiment finir par être jaloux, mes fringues lui vont beaucoup trop bien. Elle me demande si je ne me suis pas fait incendier par son double.
- Non, rien en vue pour le moment, je peux m'estimer heureux je pense, j'ai au moins une nuit de répit.
Elle détache ses cheveux et vient poser son téléphone sur la table basse de l'autre côté de mon lit. Elle monte à genoux à mes côtés et vient m'embrasser avant de retrouver sa place au creux de mes bras. Je dépose également mon portable à sa place et viens envelopper Astoria de mes bras.
- Oui, enfin seuls.
J'enfouis mon nez dans ses cheveux et nous fais glisser dans le lit pour nous allonger pour confortablement encore. Elle me fait rire en me parlant du comportement de mon ami pendant le dîner.
- On ne l'arrêtera jamais, tu sais... quand on est ensemble, c'est encore pire. Un peu comme si la beaufitude de l'un entraînait celle de l'autre.
Nous rions tous les deux, c'est vrai que Zepp a été intenable ce soir, comme un gamin à qui on a donné beaucoup trop de sucres. En parlant de sucre... je repense à ce que disait ma petite brune un peu plus tôt.
- Dis moi... tout à l'heure, t'as dit un truc qui me turlupine.
Elle me serre un peu plus dans ses bras, levant les yeux vers moi, une lueur étrange dans le regard.
- Non, je ne parle pas de quand tu me disais que mes mains pourraient servir. Je ris en déposant un baiser sur son front. Non, je parle quand tu as dit que... ça fait « des années » que tu te prépares à affronter ton frère... Tu entendais quoi par là ?
Sujet: Re: I'm more than willing to rot in hell with you, Eternally yours. Jeu 9 Nov 2023 - 22:42
Eternally yours MIWclickJim & Astoria xxx« I'm more than willing to rot in hell with you, Eternally yours. » Je n'en reviens pas de sortir des phrases à double-sens en permanence, il me fait vriller le cerveau c'est pas croyable ! Le voir rougir me fait rougir de plus belle, sa façon de mordre son piercing enflammant beaucoup mon bassin à mon goût. C'est très difficile de râper du fromage tout à coup et il m'a fallut tellement de concentration pour ne pas me couper quelque chose que c'était ridicule. J'adorais pourtant cette sensation, savoir que Jim répondait à mes avances, qu'il avait établi le contact entre nous, créant une relation toute nouvelle entre nous, aussi magique qu’inimaginable pour moi qui en rêvait depuis gamine...
Mon émoi ne diminua pas quand je fus assise sur le plan de travail, le corps de Jim bien trop près du mien, ses lèvres chaudes sur les miennes. Je m'abandonnais totalement à ses baisers, à ses caresses sur mes cuisses qui me faisait redoubler d'intensité pour lui faire comprendre à quel point il m’attirait. C'était sans compter sur Zepp et sa capacité à toujours arriver au pire moment ! Ni lui, ni moi ne voulions partager ce genre de souvenirs, il avait bien trop à cœur que je reste sa petite princesse innocente et je n'avais pas songé que notre relation à tous les deux allaient changer également. J'étais habituée des blagues salaces entre les deux musiciens, pour les voir depuis toujours s'envoyer ce genre de piques, mais jusqu’ici, aucune ne m'avait jamais autant touché et j'en donnais une tape sur le torse de mon géant pour qu'il cesse, malgré les rires qui me prenaient. « Quoi ? » m'exclamais-je en lisant les signes de Jim. Comment ça bien pire ? Mon air presque choquée mais curieuse ordonnait silencieusement d'avoir une réponse et pendant qu'il me racontait cette mésaventure, j'avais en fond sonore le rire de Zeppelin qui ne cessait de dire « Lalalalalalala chut nan ! » en boucle, et j'imitais mon ami en plaquant mes mains sur mes yeux en riant. Mon Dieu ces deux-là !
Les images qui me venaient en tête étaient bien trop graphiques pour les laisser s'exprimer hors de mon esprit et je préférais rire en les regardant tous les deux d'un air dépité. Heureusement que nous avions fini par nous installer au salon, la télévision captant le regard du batteur qui nous ignorait un peu, du moins il épiait en secret, pare que je voyais bien son sourire taquin de temps à autres et ses regards en biais. Je ne faisais que rougir, là collée contre Jim en souriant comme une collégienne, échangeant quelques baisers, avant de devoir nous séparer pour qu'il puisse sortir le plat du four. Tous les trois, c'était comme une petite famille, il ne manquait plus que Maia et lorsqu'elle arriva, la conversation s'éleva d'un niveau. Sa journée avait été épuisante et je voyais bien sur son visage qu'elle rêvait d'un bon bain et de son lit confortable.
Après m'avoir indiqué la possibilité de me servir dans ses penderies, je suivis mon géant à l'étage, histoire de nous isoler un peu, sous les regards plus qu'entendu de nos deux amis... Ils n'avaient pas fini d'en parler ! Une petite douche me ferait le plus grand bien, chaud pour délier mes muscles, ou froide pour calmer mes ardeurs, l'avenir nous le dirait... La question du pyjama se posa et je me sentais toute petite face à mon petit ami, ma respiration se coupant à cette proposition si indécente. C'était plus que tentant, en effet, parce que m'imaginer peau contre peau me rendait folle, mais j'avais tellement peur de me retrouver si vulnérable face à l'homme que j'aimais en silence depuis des années... Je crois que je recommençais de respirer uniquement après que son rire retentit dans l'entrée de sa chambre. J'avais un peu de mal à reprendre mon souffle, et ma couleur de peau habituelle au vu de mon état dans le miroir que je croisais. Je n'osais même pas répondre plus qu'un merci lorsqu'il me tendit son T-shirt, mes pensées divaguant bien trop loin. J'avais passé ma nuit de samedi dans ses bras, lui ne portant qu'un caleçon, dévoilant tous ces tatouages que j'adorais admirer chaque fois que c'était possible, sa chaleur m'enveloppant avec plus d'intensité dans cette tenue. Mais le réveil avait été incroyablement gênant, bien qu'excitant je ne pouvais pas nier la pointe d'envie qui m'était venu en sentant cette bosse contre mon postérieur, gardant en mémoire encore cet épisode, avec l'envie qu'il ait une suite...
Ouais, il fallait une douche super froide en fait là ! Il me fallait au moins ça et j'étais presque soulagée de m'isoler quelques minutes, prenant soin de me démaquiller, n'ayant aucune crainte quant à mon apparence, ayant la chance incroyable de ne pas avoir trop d'imperfections, quelques boutons du à la fatigue parfois, mais rien alors que je bouffais limite mon poids en sucre par semaine ! C'était peut-être du au fait que le reste du temps, je faisais attention à ne pas abuser, que je me défoulais en faisant du sport, divisait ma vie entre tellement d'activité que ça consommait tout ce qui aurait pu être mauvais pour moi. Je l'ignorais mais j'étais bien heureuse tout ça ! Une fois que je m'étais lavé et avait emprunter une brosse à dents dans le stock de Maia pour garder l'haleine fraîche, je retournais dans la chambre de Jim, ayant encore du mal à m'y faire tellement je n'avais jamais passé cette porte avant samedi dernier. Il était là, torse nu et pantalon de jogging, des mèches rebelles devant les yeux, concentré. Son sourire est contagieux, et rassurant aussi.
Helios n'est pas venu l'embêter, ce qui me soulage parce que je savais de quoi était capable mon jumeau quand il cherchait à protéger mon cœur de guimauve. Laissant mes cheveux se répandre en cascade tout autour de mon buste, je grimpe sur le lit de Jim pour venir me coller à lui, l'embrassant tendrement au passage, bien plus sobrement que dans la cuisine. Moi qui avais tant rêvé de me retrouver dans ses bras, j'y étais vraiment à ma place, je l'avais su dès la première fois où je l'avais rencontré. Oui bon, non ok pas dès la première fois parce que j'avais huit ans et bordel que ça aurait été chelou ! Mais disons dès la première fois où je l'ai regardé avec des yeux d'adolescente, m'éveillant soudain, prenant conscience des battements de mon cœur en se morfondant de ne pas pouvoir être là où j'étais pourtant ce soir... J'entends la voix de mon géant résonner contre mon crâne alors qu'il me dit que l'on ne pourra jamais faire cesser les idioties de Zeppelin, son nez dans mes cheveux, le mien pratiquement contre son torse. Il sent bon le gel douche et la chaleur, bien moins le tabac à présent, ce qui n'est pas vraiment un problème pour moi en soit, étant donné que j'y suis habituée venant de mes proches.
Le silence s'installe quelques minutes, on profite chacun de la présence de l'autre et je laisse ma main se poser sur son flanc opposé, caressant cette aile qui m'a tant fait frémir. Je pourrais rester ainsi, sans parler, durant des heures alors que j'adorais bavarder pourtant ! C'est la voix de mon amoureux qui me sort de ma rêverie et je relève mon regard pur croiser le sien, inquiète d'avoir fait quelque chose de mal, mon estomac se contractant en même temps que les muscles de mes bras. « Je... » De quoi parlait-il ? De ce sous-entendu sexuel que je lui avais fait en prenant la râpe à fromage ? Je cherchais ce qui avait pu être dit ou fait durant toute la soirée, mon cerveau se mettant à analyser chacune de mes paroles pour capter quelque chose de déplacé, sans trouver et ma respiration se raccourcis légèrement tandis que mes yeux bougeaient comme s'ils cherchaient dans ma tête eux aussi.
Jim cru comprendre ce qui me perturbait et, comme s'il lisait mes pensées, me rassura que le fait qu'il ne s'agissait pas de ma remarque déguisée, ce qui me permit de reprendre un peu mon souffle. « J4ai dis quoi, alors ? » demandais-je d'une petite voix. Et là, je percutais enfin ! Je n'aurais pas pensé qu'il relèverait cette phrase, je n'y pensais même plus, c'était sorti tellement naturellement. J'ouvrais mes yeux en grand, mes deux billes bleues le fixant, ma bouche à demi-ouverte. Le rouge était en train de de monter aux joues, mes yeux me piquaient comme si j'allais pleurer. Je me sentais tellement mal à l'aise que je me redressais, sortant de son étreinte par la même occasion, pour me détourner de ses prunelles dorées. « Eh bien... hum... » en cherchant quoi dire, je me rendis compte que mon visage se reflétait dans l'écran de la télévision et aussitôt, je relevais mes jambes pour passer mes bras autour et venir poser ma tête dans ce petit cocon. « Fallait que je tombe sur un mec qui écoute... » soupirais-je, en riant tout de même à moitié, surtout de ma propre personne. Il n'allait pas lâcher l'affaire, pas maintenant qu'il me voyait me recroqueviller comme une gamine prise en faute, je le savais très bien. « J'ai dit ça parce que c'est la vérité... »
C'était tellement cringe, je ne savais plus où me mettre et dans mon petit cocon fait de cheveux et de jambes, ma voix étouffée, je m'entendais à peine prononcer les mots qui suivirent. « En fait... Ça doit faire genre sept ou huit ans que je suis amoureuse de toi... » Je m'accrochais à mes propres bras à me faire entrer les ongles dans la peau, prête à ce qu'il se foute de moi comme d'autres avaient pu le faire par le passé. Je pensais à ma moitié ne cet instant, lui qui me disait que c'était trop, trop tôt pour aimer, Jim étant trop vieux pour moi, trop proche de notre famille... Je venais vraiment de balancer à Jim que j'étais dingue de lui depuis toujours ? Je m'en figeais, une larme roulant le long de ma joue pour tomber sur ma cuisse.
Je n'entendais pas vraiment grand-chose tant le sang battait dans mes tempes, trop concentrée sur ma respiration archaïque. « Dis quelque chose... s'te plaît... » suppliais-je sans oser relever la tête, ma voix plaintive étouffée, tant par ma position que par le sanglot que ma gorge retient. Il allait penser que j'étais tarée, j'allais tout péter là non ? Zeppe et Maia trouvait ça mignon, que ce crush d'enfance se soit développé petit à petit, que personne ne trouve autant grâce à mes yeux que leur colocataire, ces pauvres gars n'ayant pas tout ce que je recherchais chez un homme, sans même faire le lien moi-même au départ ! Tout était pourtant sous mes yeux ! Même Helios n'arrêtait pas de me dire de me calmer quand le groupe venait à la maison, de moins faire ma groupie durant leurs concerts, que Jim allait me capter à des kilomètres et trouver ça super gênant venant de la petite sœur de son meilleur pote, que Achilles allait m'éclater la tête de baver sur ses potes. J'aurais mieux fait de fermer ma gueule en fait !
Sujet: Re: I'm more than willing to rot in hell with you, Eternally yours. Ven 10 Nov 2023 - 1:10
I'm more than willing to rot in hell with you, Eternally yours.
-feat. @«Astoria Talis»
C'était une douche rapide, après tout, j'en ai déjà pris une ce matin, mais j'ai pas mal bougé alors dans le doute, je préfère me laver quand même et éviter de sentir la sueur. J'entends l'eau s'allumer dans la salle de bain d'à côté, signe que ma copine se douche aussi, ça me fait sourire de la savoir aussi proche de moi. Je sors rapidement de sous l'eau, me sèche et enfile un caleçon, puis je me penche au-dessus de l'évier m’examinant un peu la tronche dans le miroir.
Ouai, on voit bien que je ne dors pas si bien que ça en ce moment, de légères marques teintées de violet sont apparues sous mes yeux, et j'ai l'air crevé. Il faut voir le point positif de tout ça, j'ai déjà passé deux nuits avec Astoria, bon la première était un accident puisque nous nous étions tous les deux endormis dans le canapé après avoir regardé des films, mais dans les deux cas, j'avais extrêmement bien dormi. Peut-être sera-t-elle le remède à toutes mes insomnies ? Surtout que maintenant que je suis certain de ne pas être totalement fou, qu'il y a bien quelque chose entre nous, je vais pouvoir virer ce poids de ma conscience. Je soupire, un sourire accroché aux lèvres.
- Bah mon vieux... si tu t'attendais à ce que tout ça prenne cette tournure-là...
J'attrape ensuite ma brosse à dent, c'est pas mal non plus ça, si je peux éviter de puer de la gueule demain matin. En parlant de demain matin... J'ai encore une fois mis qu'un caleçon moi... l'habitude de dormir à moitié à poil sans doute, mais les souvenirs de dimanche matin me revienne en tête et le rouge me monte rapidement aux joues. Ça serait peut-être mieux pour tout le monde si je mettais un pantalon par-dessus. Je sais bien que jamais ça n'empêchera une réaction physique de ma part, qu'elle soit contrôlée ou non, mais au moins ça camoufle un peu les dégâts. Je me rince la bouche, vérifie que mes piercings sont bien en place et bien fermés, puis je retourne dans ma chambre.
J'enfile donc mon bas de jogging, il est en tissu tout doux et c'est ultra confortable. Ce vieux pantalon gris foncé ne me sert d’ailleurs qu'en guise de pyjama, quand je n'ai pas envie de me fringuer et que je sais bien que de toutes façons, je ne vais rien faire d'autre de ma journée. J'hésite à mettre un haut... mais finalement non, déjà parce que je me connais, je vais encore avoir trop chaud cette nuit et puis bon, ça ne sera vraiment pas la première fois qu'elle me voit torse nu... je pense qu'elle y a déjà suffisamment baladé ses mains pour que la vue du haut de mon corps la gêne.
Je m'installe donc sur mon lit, avachi contre la tête de lit. Les barreaux froids qui l'ornent me font frissonner quelques secondes avant qu'ils ne prennent la température de mon corps. Je replie ma jambe gauche sous ma cuisse droite et me retrouve donc une fois de plus à moitié en tailleur. Je prends mon téléphone et fais le tour de mes réseaux sociaux, je réponds à quelques commentaires sur mes postes insta ou sur ceux du groupe et je termine par regarder rapidement mes mails. Avec tout ça, je n'ai même pas surveillé si mon fournisseur principal m'avait répondu ou non... Ah, super, il l'a fait ! Il me revoit le livreur jeudi matin, parfait, je vais pouvoir...
Je perds totalement le fil de mes pensées quand j'entends la porte de ma chambre s'ouvrir et que je lève les yeux vers Astoria qui entre. Vous voyez toutes ces pubs à la con ou y' a une mannequin qui sort de la piscine au ralenti et que le mec en face bave complètement ? Bah, c'est tout à fait le ressenti que j'ai de la situation actuellement. Elle est magnifique. Mon t-shirt lui arrive à peu près à mi-cuisse, le col bien trop grand glisse sur le côté et laisse apparaître une de ses clavicules... cette vision est paradisiaque de mon point de vue. Je rougis légèrement quand elle lève les bras pour se détacher les cheveux, ce geste fait remonter mon haut sur son corps, laissant apercevoir le bas de sous vêtements. Impossible pour moi de détourner mon regard d'elle, elle m'hypnotise complètement. Elle finit par me sortir de ma contemplation en me demandant si je n'ai pas été embêtée par son double.
Je croise les doigts, il n'a rien tenter pour le moment, je peux m’estimer heureux, il me laisse au moins une soirée de répit... même si j'ai le sentiment qu'il est actuellement en train de me maudire en toutes les langues qu'il connaît. Elle me sourit et vient très vite sur le lit, volant un baiser sur mes lèvres que je lui offre avec plaisir. Elle se laisse tomber sur le côté et trouve bien vite sa place contre moi, sa tête sur ma poitrine et sa main de nouveau sur mon flanc, caressant du bout des doigts la portion si sensible de peau qui s'y trouve. Une salve de frissons me parcours de dos et je viens l'entourer de mes bras, la serrant un peu plus contre moi.
Nous sommes restés un petit moment comme ça, sans rien dire, une de mes mains glissant doucement le long de son dos pour le caresser doucement. J'enfouis un peu plus mon nez dans ses cheveux, profitant de son parfum alors que je sens son souffle sur ma poitrine. Je repasse cette fin d'après midi dans ma tête plusieurs fois, peinant encore un peu à réaliser tout ce qu'il s'est passé. Mais ça s'est bien passé, et je n'aurais pas pu rêver mieux que le moment que nous en train de vivre actuellement. En repensant à tout ce qui s'est déroulé ce soir, je songe à cette phrase qu'Astoria a prononcée tout à l'heure, et qui m'a fait tiquer un peu... je brise le silence qui s'était instauré pour lui demander ce qu'elle entendait par là.
Son regard sur le moment me brise le cœur... mince, qu'est-ce que j'ai dit ? J'ai mis les pieds dans le plat ? Est-ce que... est-ce qu'elle a un souci avec Achilles dont je ne suis pas au courant ? Ça ne m'avait peut-être pas effleuré l'esprit tout a l'heure, mais vu l'état dans lequel elle semble se mettre... non y' a vraiment quelque chose d'autre derrière tout ça. Elle se redresse, sortant de mes bras et elle s'assoit dos à moi. Je me relève un peu à mon tour... elle commence à me faire peur là...
Dans le reflet de l’écran de a télévision qui est en face de nous, je la vois replier ses jambes contre elle, et cacher sa tête dans ses genoux, ses cheveux finissent de l'engloutir complètement, comme si elle voulait disparaître. Je viens poser ma main sur son épaule tout doucement, pour ne pas lui faire peur et je penche la tête sur le côté pour espérer voir son visage, c'est peine perdue. C'est actuellement une version bien plus canon du cousin machin qui se trouve sur mon lit. Je prends la parole après l'avoir entendu souffler qu'il avait fallu qu'elle tombe sur un mec qui écoute. Évidemment que j'écoute quand c'est pour toi Jelly.
- He, Ça va ? Si t'as pas envie d'en parler ce n'est pas grave, c'est juste une question, comme ça.
Elle secoue un peu la tête et rit un peu... ouais y' a pas à dire elle me fait peur, je glisse ma main le long de son bras, j'ai l’impression qu'elle a la gorge serrée au son de sa voix, comme si elle se retenait de pleurer. Elle me dit que c'est la vérité... d’accord, donc tu te prépares mentalement à t'occuper de ton frère s'il devient trop virulent ? Ok Ache est du genre à taper avant de parler, mais il n'est pas violent à ce point là... je… non ce n'est pas possible, je le connais trop bien, j'aurais vu des signes si c'était ça. Ah, ok ! Bon bah, c'est cool, alors ce n'est pas ça du tout ! ATTENDS, QUOI ?
J'ai mal entendu, c'est pas possible... comment ça, elle est amoureuse de moi depuis sept ou huit ans ? Mon cerveau me lâche complètement, je me sens tellement con d'un coup. Purée, donc depuis toutes ces années, elle n'a pas lâché l'affaire ? Je n'ose même pas imaginer ce que ça doit représenter pour elle à ce moment même. Je comprends un peu mieux son état. Je n'arrive pas à réaliser, mon cerveau refuse complètement d'intégrer cette information... elle avait quoi du coup... douze ou treize ans ? Oh, mon Dieu... Les larmes me montent aux yeux, l'émotion me prend à la gorge. Je crois bien que personne n'est jamais resté autant attaché à moi. Elle m'a connu dans tous les états possibles sur ces années et pourtant, là où tous les autres ont pris la fuite, elle est encore là... à m'avouer ce qu'elle ressent pour moi.
Je la vois enfoncer ses doigts dans ses bras et je finis par me réveiller de ma léthargie quand je l’entends me supplier de dire quelque chose. Je me rapproche encore plus d'elle, venant l'entourer complètement dans mes bras, saisissant ses doigts au passage pour qu'elle ne se blesse pas. J'ai du mal à trouver les mots suite à une telle déclaration.
- Je... je ne sais pas trop quoi dire, à part, merci. Merci de me l'avoir dit, merci d'être resté à mes côtés malgré tout, merci de m'avoir attendu... je crois que j'ai un peu de mal à process l'information que tu viens de me donner... Ça me paraît tellement impossible. Un petit rire sort de ma gorge, je n'en reviens pas d'avoir été aveugle tant de temps. Et vraiment... je crois que je vais aller voir un opticien, parce que là, c'est vraiment chaud de ne rien avoir remarqué...
Je nous laisse quelques secondes de battements pendant lesquelles je viens l'entourer également de mes jambes, je caresse ses cheveux doucement les dégageant de son visage pour venir retrouver le contact de ses grands yeux bleus qui me fascinent tant. Je glisse ma main sous son menton pour lui faire tourner délicatement la tête vers moi. Je lui souris, les yeux encore un peu humides de mon côté aussi, j’essuie une larme de sa joue avec mon pouce et viens l'embrasser avec toute la tendresse du monde. Ce baiser n'est pas très long, il n'en a pas besoin, il se veut bien pu rassurant qu'autre chose. Je la serre contre moi, faisant basculer sa tête contre mon torse et glisse à son oreille.
- Je suis désolé de t'avoir fait attendre aussi longtemps.
Je viens déposer mes lèvres contre sa tempe, plusieurs fois, elle relève la tête vers moi, alors j'en profite pour déposer quelques baisers sur son front, sur le bout de sous nez, au coin de ses yeux aussi pour chasser les larmes qui menacent encore de s'en échapper. Elle vient finalement chercher mes lèvres dans un nouveau baiser tout aussi doux. On se sépare, le sourire aux lèvres, je la regarde dans les yeux, venant caresser sa joue.
-Du coup, je comprends mieux maintenant... Je ne vais pas te dire que c'était exactement pareil pour moi... déjà parce que je ne te mentirais pas, et en plus... tu avais douze ans, et moi vingt-cinq, ton père m'aurait très clairement assassiné. Nous rions tous les deux quelques secondes avant que je ne retrouve mon sérieux. Mais les temps ont bien changé, et même s'il est fort probable que je risque encore ma peau, je suis sûr de ce que je ressens pour toi maintenant. Je t'aime Astoria.
Je me sens bien mieux de la voir avec ce magnifique sourire qui illumine son visage, je viens chercher un nouveau baiser qui se veut un peu plus intense que les précédents.
Sujet: Re: I'm more than willing to rot in hell with you, Eternally yours. Ven 10 Nov 2023 - 13:02
TW:
Bouchez vos yeux.. même si vous verrez rien XD
Eternally yours MIWclickJim & Astoria xxx« I'm more than willing to rot in hell with you, Eternally yours. » Pourquoi avait-il fallu que je l'ouvre, hein ? Les mecs flippaient en général quand on leur avouait l'intensité de nos émotions, je le savais bien pour en avoir fait l'expérience par le passé... Tu dis à ton copain que tu l'aimes et il te remercie en évitant ton regard, pour te larguer trois jours plus tard, paie ton honnêteté ! Pourtant, ça ne m'avait jamais empêché d'être sincère avec moi-même et mes sentiments, je ne pouvais pas les retenir et je pense que le fait d'avoir un jumeau y est pour beaucoup dans mon cas. Je passe ma vie à dire à Helios que je l'aime de toute mon âme, à le serrer contre moi à chaque occasion, sa bouille me manquant dès que l'on n'est pas ensemble plus de 48 heures, alors forcément je ne pouvais pas être dans la retenue avec un homme dont j'étais amoureuse ! Ça m'avait fait tellement de mal de ne pas pouvoir exprimer à Jim toute la portée de mes sentiments toutes ces années, mais j'étais terrorisée à présent qu'il ne répondait plus...
Je venais de lui avouer avoir passé la quasi totalité de mon existence à me morfondre d'amour pour sa personne. Mon esprit me faisait sas cesse rêver de lui, contaminant mon cœur qui battait toujours plus fort en sa présence, mon corps voulant se rapprocher de lui par tous les moyens, même si ça n'était pas dans le sens que je voulais. J'avais de la chance qu'il soit très câlin et passe sa vie à enlacer ses proches, dont je faisais partie. Je n'avais jamais vraiment eu « peur » de son look de grand gothique maquillé et tatoué, j'avais grandi avec cette image comme norme, voyant depuis l'enfance les passions de mon aîné, sa façon de s'habiller que j'avais copié durant des années, que j'adorais reproduire pour certaines occasions, ce petit côté badass me faisant bien trop kiffer ! Alors Jim... Jim était juste merveilleux à mes yeux, une boule de lumière intense qui porte du noir et des jeans moulants. Ses yeux dorés me faisaient chavirer, ses bras savaient me serrer avec la force adéquate, ses mots étaient toujours doux envers moi. Sans parler de cette façon qu'il avait toujours eu de me tendre des bonbons, mes violets, avec ce sourire qui faisait bouger les anneaux accrochés à sa lèvre inférieure. Oh et cette bouche...
Ouais bon il faut que je me calme ! Je lui avais fait peur, son inquiétude première à me mettre la main sur l'épaule doucement, s'excusant de m'avoir posé une question qui me mettait dans un état de stress horrible. Je suis recroquevillé sur moi-même, comme si j'allais pouvoir me mettre assez en boule pour me rapetisser de minute en minute jusqu'à disparaître. Le bout de mes doigts devenait plus pâle, je sentais mes ongles s'incruster dans ma peau. Ça ne me faisait pas vraiment mal tant j'étais dans un état second, mais ça me rappelait mes premiers pas sur scène, la panique du public me faisant serrer les poings si fort que j'en avais encore des marques en forme de demi-lune, ayant cette mauvaise habitude en cas de crainte. Mes ongles me servaient à tout et n'importe quoi et toute émotion trop intense me faisait les planter quelque part, que ce soit dans mes paumes en cas de panique, comme dans le dos de mes partenaires sexuels... J'ai un grain, ouais...
J'implore Jim de parler, même si c'est pour qu'il me dise que j'abuse dans mes propos, que c'est ridicule... Je le sens se rapprocher de moi, ses bras me faisant prisonnière. J'entrelace nos doigts quand il les détachent de mes bras, pour garder un point d'ancrage dans ce monde malgré le noir qui règne à l'intérieur de mes paupières. C'est à ce moment-là que je me fige complètement, lorsque mon géant me remercie. Mon cœur manque un battement alors qu'il semble intégrer l'information en lui, comprenant la mesure de mes paroles, l'intensité élevée de mes émotions. Il ne fuit pas, il est touché que je puisse être à ses côtés, de l'avoir attendu toutes ces années. Jusqu'à la fin je l'aurais attendu, je me connaissais, ce n'était même pas une pensée en l'air, je l'aimais tellement... Un petit rire s'échappe de ma gorge en l'entendant parler d'opticien, et je me mets à l'imaginer avec des lunettes. Je secoue la tête sur mes genoux, mes cheveux bougeant en rythme. En effet, s'il n'avait jamais rien remarqué, il était bien le seul parce que ça faisait bien trop longtemps que Zeppelin avait découvert mon secret et tentait de me résonner. Au début tout du moins, me disant que Jim était malheureusement un peu vieux pour moi et que je ne devais pas m'empêcher d'être heureuse dans la vie, avec quelqu'un de mon âge, son discours changeant avec les années, quand il avait compris que chaque rupture me ramenait vers le beau tatoué...
Un peu cause perdue ouais je sais... au moins, Zepp ne s'était jamais moqué de moi, ça le touchait et lui faisait un peu de peine en même temps, mais il ne riait pas de mon crush d'ado. Et il ne m'avait jamais trahi non plus, moi qui aurais pensé qu'il partagerait l'information avec quelqu'un un jour, au détour d'une blague... Mais non. Et tant mieux ! Helios se chargeait bien de mon cas de toute manière, ayant même entamé une liste de pour et de contre avec moi, des années plus tôt, que je possédais encore dans un tiroir. Ça me faisait rire de la lire de temps en temps, les ratures et dessins faits n'ayant plus aucun sens à force, mais j'adorais voir que tous mes points en faveur de Jim se vérifiaient toujours... Le guitariste se rapproche un peu plus et tous ses membres m'entourent, je me sens un peu mieux de savoir qu'il ne se moque pas de moi. Je me laisse totalement faire quand sa main vient s'approcher pour me faire relever la tête, mes yeux et mes joues encore imprégnés de larmes qu'il essuie délicatement, alors que je m'appuie contre cette main si chaude. Je pousse ce qui semble le soupir le plus profond de mon existence et sens les lèvres de mon petit ami se poser sur les miennes avec une tendresse infinie.
Mon corps bascule contre le sien et mon oreille se colle contre son cœur, mes yeux se fermant pour en apprécier chaque battement, ma main gauche se posant sur son torse, l'autre repliée contre ma poitrine. Nouvelle excuse de la part de Jim pour cette attente si longue et je souris en relevant le col du T-shirt de ma main droite pour enfouir mon nez dedans, les joues roses. « Ça en valait la peine... » soufflais-je en restant collée contre lui, laissant ma main libre passer sous son bras pour le serrer contre moi en effleurant sa peau. J'adorais sentir ses lèvres sur ma peau, souriant alors qu'il embrasse chaque recoin de mon visage avec douceur, trouvant agréable le contact de ses piercings au coin de mes yeux et je me redresse un peu pour venir lui offrir un baiser tout aussi doux que ce moment de pur bonheur. Mon Dieu que ça en valait la peine, oui...
Jim a raison de dire qu'il se aurait eu bien des ennuis avec mon père s'il avait tenté quelque chose avant aujourd'hui, les hommes de ma famille n'étant pas réputés pour leur acceptation de n'importe quoi et n'importe qui. J'étais la petite princesse de mon père, la protégée d'Achilles, et la chose la plus précieuse pour mon jumeau et les trois formaient un solide rempart contre les garçons ! « Je vois d'ici mon père te poursuivre avec un fusil de chasse comme dans les films. » lâchais-je en riant, lui envoyant une œillade entendue. Mais les choses ont changé, aujourd'hui tout est possible, je ne suis plus une petite fille et je prends mes responsabilités, mon amoureux ayant prouvé maintes fois sa valeur auprès des miens pour ne pas se faire buter à la première seconde... Bon, bien que je pensais pouvoir maîtriser un temps soit peu mon père et Helios, j'avais vraiment peur de la réaction d'Achilles, surtout depuis cet été et sa façon de s'offusquer rien que pour des cours de guitare qui n'avaient rien de romantique à la base... Il allait m'en vouloir de la tournure des événements, mais il allait encore plus se senti trahi de la part de Jim... Cela me faisait vraiment peur, bien que je me sois déjà préparée à cette éventualité et sache déjà trouver des arguments pour lui faire entendre raison... Reste à savoir si ça fonctionnera !
Sujet: Re: I'm more than willing to rot in hell with you, Eternally yours. Sam 11 Nov 2023 - 18:20
I'm more than willing to rot in hell with you, Eternally yours.
-feat. @«Astoria Talis»
Elle pleure, je le sens bien, n'y tenant plus je glisse mes bras autour des siens, je décroche ses doigts de ses bras, pour qu'elle cesse de se faire mal toute seule, elle vient mêler ses doigts aux miens, je les caresse du bout de mes pouces. Elle ne parle pas, ne dis rien. Je la rassure du mieux que je peux, encore un peu sous le choc d'une telle déclaration. Je n'aurais jamais pensé qu'elle puisse être tombée amoureuse il y a aussi longtemps... C'est déjà si improbable pour moi qu'elle le soit aujourd’hui.
Les larmes me montent aux yeux en prenant pleinement conscience de ses sentiments à mon égard. Elle n'est pas partie, jamais. Elle m'a vu faire toutes les conneries du monde, faire n'importe quoi de ma vie, dans les meilleurs moments comme dans mes moments les plus sombres... et elle est encore là, à me dire qu'elle m'aime, et qu'elle le fait depuis des années sans que je n'ai jamais rien remarqué.Je suis vraiment trop con.
Alors je la remercie, sincèrement touchée de ses mots, encore plus, car je sais qu'elle le pense et qu'elle ne triche pas, jamais. Je l'ai bien vu au fil de ses précédentes relations, quand elle s'engage auprès de quelqu'un, elle ne joue pas. Elle est sincère et honnête. Maintenant que j'y pense... c'est vrai que chacun de ses ex avait quelques points communs avec moi. J'ai toujours cru que c'était simplement dû à l'image de son frère avec laquelle elle a grandi, couplée à une envie de se rebeller face au monde quand elle était ado. En fait, je suis vraiment un abruti... Son frère me ressemble aussi... donc si son type de mec, c'est des gars qui ont le même look que son frère, forcément que j'en fais partie.
Je vais vraiment aller consulter en fait... c'est vraiment grave de ne jamais avoir rien compris... J'ai vraiment une si mauvaise estime de moi-même pour ne pas avoir imaginé une seule seconde que je puisse lui plaire ? Il me faut des lunettes, là. Je crois que je suis plus aveugle que Zepp n'est sourds. Je verbalise mes pensées et j'ai bien fait, je l'entends rire un peu entre ses bras. Ce son me réchauffe le cœur, moi qui avais si peur d'avoir brisé quelque chose entre nous, je ne sais pas pourquoi, mais j'ai la sensation que c'est en fait tout le contraire.
Je comprends toute fois bien mieux certaines réactions de mes amis tout à coup. Les questionnements d'Achilles qui à dû remarquer tout ça bien avant moi, ce qui est un peu un comble parce que lui-même n'est pas foutu d'admettre ses propres sentiments. Les regards en coin de Zepp, qui doit être au courant de tout depuis le début, c'est pour ça qu'il avait l'air si content quand je lui ai parlé de mes sentiments pour ma brunette, moi qui étais au fond du gouffre à l'idée de passer pour le plus connard de l'univers. Bon sang, tout devient clair... les attentions de Jelly pour moi, à chaque fois, les regards assassins d'Hélios, de plus en plus violents ces derniers temps. La réaction d'Astoria à la boutique quand Laura était venue faire des siennes... Je revois même certains regards que les jumeaux avaient pu lancer à Alex quand nous étions ensemble... moi qui pensais que c'était juste parce que je passais moins de temps avec eux pendant cette période... c'était tout autre chose en fait.
Je m'approche un peu plus d'elle encore, glissant mes jambes de part et d'autre des siennes pour venir la coller contre moi. Je lâche une de ses mains pour venir glisser mes doigts sous son visage pour relever un peu sa tête. Regarde-moi Jelly... je suis là, je ne partirai pas. Nos regards se croisent, je caresse sa joue, chassant les larmes qui y glissent lentement. Je lui souris tendrement et viens l'embrasser. C'est un baiser chaste, doux, tendre, il n'a pas besoin de s'éterniser pour que je lui montre à quel point ses mots m’ont touché.
Je l'attire à moi, elle vient poser son oreille contre mon cœur, sa main contre mon torse. Elle replie ses jambes contre elle pour se recroqueviller tout contre moi. Je m'excuse de nouveau de l'avoir fait attendre, je suis sincère... Bon sang si j'avais compris plus tôt la nature de ces sentiments pour moi, j'aurais tenté quelque chose avant. Enfin pas trop avant quand même, je n'aurais pas accepté de ressentir quoi que ce soit d'autre pour elle que l'amitié alors qu'elle était encore mineure. Je ne veux pas finir mort ou en prison et clairement, ça aurait été bien trop étrange. Mais bon... elle est adulte maintenant... si elle est capable de vivre seule, ou presque, dans son propre appartement et de s'occuper de tout un tas d'armes à feu pour un gang... elle est bien capable de discerner ce qu'elle ressent et de prendre des décisions affectives en âme et conscience. Enfin je l'espère...
Elle vient cacher son nez dans le t-shirt que je lui ai prêté et me dit que ça en valait la peine. Le battement de mon cœur s'emballe à l'entente de ses mots. Je sens ses bras venir se glisser dans mon dos, faisant frissonner ma peau sous son toucher, je souris contre ses cheveux, caressant son dos du bout des doigts. J'embrasse sa tempe, puis tout son visage, voulant chasser toute marque de tristesse de ses traits. Elle relève la tête et vient à son tour chercher mes lèvres avec toute la tendresse du monde. Je la serre un peu plus fort dans mes bras, profitant de ce moment, de nos lèvres scellées avec tout l'amour du monde, de ses mains qui s'agrippent dans mon dos, des frissons que je sens naître tout autant le long de ses bras que de ma colonne vertébrale.
Je me sépare d'elle par manque d'air, et à contre cœur. Un immense sourire collé à nos lèvres, mes doigts viennent caresser sa joue. Je cherche quoi répondre à sa déclaration, malheureusement la mienne serait bien moins poignante. Je ne me suis rendu compte de mes sentiments que depuis quelques mois... et même si je pense que mon cerveau a simplement refusé de reconnaître qu'elle était bien plus qu'une petite sœur pour moi bien avant que mon cœur me hurle que je l'aime... Ça ne fait pas plus d'un an, peut être deux, que j'ai réellement cessé de la voir comme une enfant, comprenant qu'elle était maintenant devenue une magnifique jeune femme.
Je ris en lui expliquant que de toute façon, si j'avais tenté quoi que ce soit quelques années auparavant, je serais mort et personne n'aurait retrouvé mon corps. Elle rit et confirme mes dires, son père est armé et sait se servir de son fusil. Elle me regarde avec un œil taquin et j'ajoute
- Je vais vraiment me remettre au sport moi, ça peut être mal d'avoir un peu plus de cardio si je dois courir pour éviter les balles.
Je ris de bon cœur avant de reprendre mon sérieux, lui répétant que je prends le risque de ce que sa famille voudrait me faire subir, que mes sentiments sont sincères et que rien d'autre n'a d'importance à mes yeux. Elle me dit qu'elle m'aime, me le répète avec toute l'intensité de son âme avant que je ne vienne de nouveau chercher ses lèvres. Ces mots font écho en moi, allumant un immense brasier dans le creux de mes reins, qui propage sa chaleur dans intégralité de mon corps. Mon baiser s'en ressent, mes lèvres se font bien plus avides des siennes, cherchant à lui faire comprendre combien elle me fait de l'effet.
Sujet: Re: I'm more than willing to rot in hell with you, Eternally yours. Dim 12 Nov 2023 - 13:51
Eternally yours MIWclickJim & Astoria xxx« I'm more than willing to rot in hell with you, Eternally yours. » Me coller contre son torse est la sensation la plus douce qui soit, sa chaleur m'enveloppe et m'aide à apaiser les maux de mon âme. La peur du rejet était présente quelques minutes avant, la passion qui m'anime pouvant en effrayer plus d'un, mon expérience avec les hommes me le prouvant bien souvent... Mon jumeau m'avait ramassé plus d'une fois, crachant sur ces mecs qui ne comprenaient rien, selon lui, à la chance qu'ils avaient de mon intérêt. C'est lui qui m'a toujours relevé, qui m'a forgé à me voir tel que je suis, une petite boule de lumière et d'énergie au sourire enjôleur et aux câlins réconfortants, doublé d'un physique plus qu'agréable. C'était un peu étrange, oui, de dire que mon frère m'avait aidé à me sentir canon, que dans ses yeux j'étais la personne la plus merveilleuse qui soit, mais c'était la vérité, et je le lui rendais bien, car il était tout pour moi et je criais haut et fort qu'il était l'homme de ma vie depuis toujours.
Me sentir désirable dans les yeux de Jim était tout autre en revanche, parce que l'amour qui m'animait n'avait rien de comparable, il était tout autre – et heureusement ! Ses bras autour de moi, ses doigts chassant mes larmes, je l'aime encore plus lorsque je croise son regard, ne pensant pas que ce serait possible à ce stade. L'embrasser est comme un rêve et je ne me fais pas prier pour répondre à son baiser, si doux, ôtant ma crainte alors qu'il me dit qu'il m'aime une nouvelle fois. Je me recroqueville à nouveau, mais c'est pour être plus près de lui encore, ma main sur sa poitrine, sentant son cœur battre. Il bat pour moi et ça me fait sourire, me donne envie de l'embrasser à nouveau, jamais rassasiée.
Lui n'aurait pas pu tomber amoureux de moi avant cette année, je savais bien que ça aurait été déplacé de sa part et comme il le dit, mon père lui aurait fait sa fête ! Il ne rigole pas avec la loi et même s'il apprécie Jim dans l'ensemble, il n'aurait jamais toléré une telle union avant mes dix-huit ans... Et moi, une fois majeure, comme une conne, j'avais trouvé un autre mec... Je ne nierais pas avoir éprouvé de forts sentiments pour ce Serpent, ce serait mentir parce que je m'abandonne à mes partenaires et lui m'a fait me sentir plus grande. Il était un peu plus âgé que moi, parce que je ne sais pas prendre des gens de mon âge... Oui, tout était bien trop tourné autour du guitariste en fait... Mon cœur s'était brisé en mille morceaux, j'avais été humiliée et portait encore quelques traces de cette déception en moi. Et comme toujours, mes proches avaient été là, Jim avait été là, avec sa tendresse infinie et ses blagues idiotes qui me faisaient rire entre deux sanglots. Un peu comme maintenant, quand il me dit qu'il doit se mettre au cardio. Je hoche la tête de haut en bas en riant, certaine qu'il passerait en effet un sale quart d'heure tôt ou tard... Je prenais la deuxième option, même si je savais que ma moitié était déjà en train de se morfondre chez nous à la simple pensée de cette union. Non pas qu'Helios soit contre, il est juste très protecteur et possessif, ce que je suis également envers lui. Mais je sais qu'il entendra raison, qu'il saura voir ce que je vois. Après tout, c'était bien lui qui disait qu'un jour, je me marierai avec Jim – et qu'on vivrait tous les trois dans une grande maison... ouais je sais, chut - et même si on avait dix ans à l'époque, je comptais bien lui rappeler !
Sujet: Re: I'm more than willing to rot in hell with you, Eternally yours. Dim 12 Nov 2023 - 18:23
I'm more than willing to rot in hell with you, Eternally yours.
-feat. @«Astoria Talis»
Son rire est l'une des plus belles choses que j'ai pu entendre de ma vie, je ne saurai pas comme vous l'expliquez... C'est un peu comme si tout le reste disparaissait autour de nous, le simple fait d'entendre sa voix, de sentir son regard sur moi, de la savoir à mes côtés... J'ai l’impression que plus rien de ne compte en dehors de notre bulle, que tout ce que j'ai pu connaître avant n'est plus, et que plus rien ne pourra jamais m'atteindre. Je me laisse porter pas ce courant de chaleur qui envahit mon corps à peine des lèvres trouvent les miens, au moindre contact de mes mains sur son corps, ou de ses doigts sur ma peau.
J'ai la sensation de ne plus être tout à fait présent, que mon corps se soustrait totalement à mon contrôle, que mon cœur pourrait s'échapper à tout instant de ma poitrine. Ses mots me comblent, ses paroles me touchent. Ses lèvres qui viennent me chercher encore et encore, avec toujours plus d'envie, de passion... C'est une toute nouvelle facette de Jelly que je découvre à cet instant. Bien plus intense, plus vrai, presque sauvage quand elle me saute dessus pour me plaquer contre mon lit...
Je tente par tous les moyens de garder la tête froide, de rester en contrôle de ce qui se passe... J'ai peur de brûler les étapes, d'aller trop vite pour elle, de tout faire foirer... et pourtant, tout en elle m’appelle, son corps faisant écho au mien au moindre mouvement, son souffle se mélangeant au mien, nos soupirs créant la plus belle des mélodies. Je me sens glisser, emporté par le désir, par ses lèvres, par ses mains qui s’agrippent à mes cheveux... par elle toute entière.
Son regards se plante dans le mien, je détourne un peu les yeux, aussi rouge que l'enfer, et je ne serais pas surpris que la température ambiante y ressemble, elle aussi. Elle semble bloquer quelques minutes, ne bougeant absolument pas... J'en ai trop dit peut-être ? Trop fait ? Elle a peur ? Je n'en sais rien et cet instant me semble être une éternité. Elle finit par glisser sa main sur ma joue pour me faire regarder de nouveau dans sa direction.
Elle reprend ses esprits et vient de nouveau s’emparer se mes lèvres, ma main remonte jusqu'à ses cheveux, venant les empoigner au niveau de sa nuque. Je tire un peu dessus pour planter à mon tours mes yeux dans les siens, j'ai bien compris le message qu'elle me fait passer... mais j'ai besoin de l'entendre de sa bouche.
Sujet: Re: I'm more than willing to rot in hell with you, Eternally yours. Dim 12 Nov 2023 - 20:58
Eternally yours MIWclickJim & Astoria xxx« I'm more than willing to rot in hell with you, Eternally yours. » La folie, c'est bien ce qui me prend en ce moment, les baisers de Jim dans ma nuque me faisant perdre pied comme jamais. J'ignore si c'est vraiment le fait que j'adore ressentir ce genre de frisson dans l'intimité ou bien le simple fait que ce soit Jim... J'ai tellement prié pour que ce jour arrive, pleurer toutes les larmes de mon corps chaque fois que je le voyais heureux avec son ex, me disant que c'était peine perdue, finissant par me calmer dans les bras de mon jumeau d'épuisement, mon cœur souffrant fortement... Me décider à me détacher de cet amour à sens unique n'a pas toujours été facile pour moi, j'ai échoué dans plus d'une relation et aucun n'a su me faire ressentir le même émoi que le guitariste, il leur manquait à tous quelque chose.
Quelque chose dont je venais de prendre conscience... C'était lui. ça avait toujours été lui. Il était ce qui me fallait dans la vie et dès notre premier baiser samedi soir, j'avais pris une claque énorme, comme si un camion venait de me percuter. La peur que j'avais ressentie pour ce CD déposé avant la soirée m'avait noué l'estomac et j'avais été tenté plus d'une fois d'aller le récupérer, Zepp me dissuadant, détournant mon attention, mon jumeau me gardant près de lui au cas où. Et au final, ils avaient permis cette discussion aujourd'hui, ces échanges si passionnés entre mon géant et moi...
Bien entendu, j'avais un peu peur de ce qui allait se passer, je ne pouvais pas nier le fait que l'inconnu m'attendait avec un homme que je connaissais pourtant presque par cœur tant j'avais passé mon existence dans les pattes des Scarlet Zombies. Mais je ne reculerai pas, j'avais envie de me rapprocher de Jim, de créer un lien fort entre nous, de me sentir pleinement être sa petite amie, lui crier des je t'aime dans l'intimité, de chercher ce qu'il aime, de partager avec lui mes désirs. Je me laisse aller à mes baisers, jusqu'à mordre une nouvelle fois le fantôme de a gorge, mes ongles plantés dans son flanc que je jurerais être en train de caresser gentiment quelques secondes plus tôt. Je sais que, dès l'instant où je pose mes dents contre cette partie de son cou, il va faire ce qu'il m'a promis et j'ai tellement hâte que ma respiration s'intensifie rien qu'à cette idée, mes hanches lui faisant comprendre à quel point il fallait les satisfaire, le peu de tissu qui nous séparait n'ayant plus aucune résistance depuis quelques minutes.
Sujet: Re: I'm more than willing to rot in hell with you, Eternally yours. Lun 13 Nov 2023 - 2:26
I'm more than willing to rot in hell with you, Eternally yours.
-feat. @«Astoria Talis»
Il fait chaud, bon sang ce qu'il fait chaud... et pourtant, il est strictement hors de question pour moi de me décoller d'elle. Je me sens comme aimanté à elle, incapable de songer à enlever mes mains de son corps. Ses baisers, ses caresses, tout me fait perdre le nord, alors je ne vous parle pas de ses gémissements. Son regard qui me hurle qu'elle en veut plus, ses ongles qui s'enfoncent dans mes épaules et dans mon dos à mesure que je laisse mes lèvres découvrir sa peau... Je suis en train de signer mon arrêt de morts... et je le signe de bon cœur ! Tant pis, je n'ai plus envie de réfléchir... plus envie de penser... plus envie de me retenir... merde.
Peu importe ce qui se passera par la suite, je n'en ai plus rien à foutre, plus une fois dans ma vie, j'ai envie d'être égoïste, d'écouter mon cœur, et d'arrêter de penser sans cesse à ce que les autres vont dire... là tout de suite, c'est le dernier de mes soucis. Je préfère amplement donner toute mon attention à ma petite amie, qui refuse de calmer le jeu, j'ai tenté de ralentir cette passion qui nous enflamme, de peur de nous brûler, mais elle n'est pas de cet avis, elle refuse d'être sage, ne voulant plus se retenir... alors merde. Si je dois finir mes jours à pourrir en enfer, alors je veux y aller avec elle. On y sera ensemble, pour toujours, et je crois que même là-bas la température montera d'un cran tant mon corps s'embrase sous ses caresses.
Moi qui avais peur de sa réaction suite à ma confidence... Elle caresse ma joue, pour me faire lever les yeux vers elle. Elle se mord la lèvre, les yeux brillent d'une lueur nouvelle, j'y vois du désir, de l'envie, de l’excitation aussi. Son sourire est contagieux, et je n'ai rien le temps de dire de plus, que ma petite amie se jette à nouveau sur mes lèvres, se moquant visiblement de mon avertissement, elle ondule son bassin contre le mien, me donnant encore plus chaud si c'est seulement possible, cherchant ma langue avec la sienne.
Sujet: Re: I'm more than willing to rot in hell with you, Eternally yours. Lun 13 Nov 2023 - 14:44
Eternally yours MIWclickJim & Astoria xxx« I'm more than willing to rot in hell with you, Eternally yours. » À cet instant, planté au-dessus de Jim, nos regards brillants et nos sourires en accord, je crois que j'étais en train de tomber amoureuse de lui à nouveau, comme un coup de foudre qui me prenait. J'ignorais que c'était possible, mais force était de constater l'immense bouffée d'émotions qui me prend aux tripes dès lors qu'il me demande si je suis certaine de vouloir aller plus loin. Oui. Mille fois oui même ! J'en avais tant rêvé, prenant un peu plus la mesure de son capital séduction avec les années, du mien aussi et puisque je ne me retenais pratiquement plus depuis le début de l'été pour lui faire comprendre mes sentiments, j'étais heureuse d'avoir fait mouche, de voir dans les yeux de mon guitariste tout ce que je ressentais depuis quasiment dix ans.
Sujet: Re: I'm more than willing to rot in hell with you, Eternally yours. Mar 14 Nov 2023 - 3:21
I'm more than willing to rot in hell with you, Eternally yours.
-feat. @«Astoria Talis»
Alors que je pensais être plus avide que jamais de ses lèvres, elle me prouve qu'elle est encore un cran au-dessus de moi. Ses mains sur ma nuque qui m'attirent une fois de plus à elle, m'empêchent de reprendre mon souffle et me maintiennent prisonnier. Personne ne m'avait encore jamais embrassé comme ça et bon sang, j'adore. Je ne sais pas comment décrire ce qu'elle me fait ressentir à cet instant... C'est un peu comme si... comme si j'avais enfin trouvé ma place. Comme si j'avais enfin trouvé cette personne qui pourrait combler ce trou béant qui a toujours été présent au creux de ma poitrine. Comme elle s'amuse à le dire... petit chat de gouttière aurait enfin trouvé sa propriétaire.
Cette passion débordante, dévorante, qui l'anime à ce moment-là me rend encore plus extatique que je ne l'ai jamais été. J'ai l'impression de perdre pied un peu plus à chaque instant, comme si mon corps allait me lâcher. Le moindre de ses mouvements sur ma peau me donne la sensation de brûler. Ces griffes qui se plantent dans mon dos me font frissonner et grogner autant qu'elles me donnent d'idées bien plus salaces qu'il se passe actuellement dans ce lit. Sa langue vient trouver la mienne et ses ongles raclant la base de mes cheveux me donne encore bien plus envie d'elle.