Sujet: Re: I'm more than willing to rot in hell with you, Eternally yours. Mer 15 Nov 2023 - 0:26
Eternally yours MIWclickJim & Astoria xxx« I'm more than willing to rot in hell with you, Eternally yours. » Je n'aurais jamais cru me sentir aussi belle que ce soir, dans les yeux de celui que j'aimais depuis toujours sans espérer avoir une chance un jour, continuant pourtant de tomber sous son charme à chaque occasion, replongeant tête la première à chaque déception amoureuse comme si je n'avais pas assez souffert de ma rupture précédente. Étrangement, me retrouver près de Jim avait toujours été un pur bonheur, il m'apaisait, savait me faire rire, je craquais complètement pour ses beaux yeux et ses bras où j'adorais me retrouver, en voulant chaque fois un peu plus, incapable d'y rester tant ce n'était pas raisonnable dans la relation que nous avions jusqu'alors. Ce soir, tout était permis, tout était possible et je comptais bien lui montrer à quel point j'étais amoureuse de tout ce qui faisait sa personne, osant me jeter sur lui sans ménagement.
Sujet: Re: I'm more than willing to rot in hell with you, Eternally yours. Jeu 16 Nov 2023 - 0:54
I'm more than willing to rot in hell with you, Eternally yours.
-feat. @«Astoria Talis»
Une fois dans la salle de bain, je me rafraîchis et me regarde quelques minutes dans la glace... je remarque de grandes traînées rouges sur mes épaules, je pivote un peu et remarque l'étendue des dégâts... bah putain... je n'étais pas loin en l'appelant tigresse tout à l'heure, je n’ai jamais eu autant de marques sur le corps... et bon sang que je trouve ça sexy... je me passe un grand coup d'eau froide sur le visage et retourne dans ma chambre où ma petite amie m'attend.
J'entre et remarque la lumière éteinte, seule la lampe de chevet est encore allumée, alors je marche doucement, pensant que peut être elle se serait endormie en m'attendant. Oh... non, elle ne dors pas... est-ce… est-ce qu'elle pleure ? Merde... je... quest-ce que j'ai fait ?? ? Est-ce que je lui aurais fait mal ? ?? Oh, non... ne me dites pas qu'elle regrette... pitié, tout mais pas ça....
Je me précipite à ses côtés, mort d'inquiétude... et je me prends lamentablement les pieds dans son t-shirt qui était par-terre... je m’étale avec force, tentant de me rattraper comme je le peux aux bords du lit pour ne pas trop me faire mal. Je m'agrippe aux draps pour amortir ma chute ce qui a pour effet de faire glisser la jeune femme plus près de moi. Je me redresse un peu, tant pis pour le bleu sur ma hanche... je ne suis plus à ça près. Je glisse une main sur sa joue.
Sujet: Re: I'm more than willing to rot in hell with you, Eternally yours. Jeu 16 Nov 2023 - 20:16
Eternally yours MIWclickJim & Astoria xxx« I'm more than willing to rot in hell with you, Eternally yours. »
Mon cœur frappait dans mes tempes et je m'écroulais presque sur Jim en tentant de reprendre mon souffle. Il n'était pas en reste et je pouvais entendre son cœur dont le rythme était le même que le mien, se calmant après plusieurs minutes durant lesquelles j'étais aux abonnés absents, frissonnant du refroidissement de mon dos dans cette nuit d'octobre. Soudain, mon corps bascula et je rouvris les yeux pour me rendre compte que je venais de retrouver le contact du lit, mon regard croisant celui de l'homme que j'aimais et qui m'aimait sans plus avoir peur de le dire, sans craindre d'être rejeté de venir offrir un tendre baiser à l'autre. « Je t'aime... » soufflais-je contre ses lèvres, comblée de bonheur. Je le regarde se lever et la pièce reprend peu à peu sa forme devant mes yeux surpris de savoir qu'il existait un monde en-dehors de notre bulle. Ce n'est que lorsqu'il évoqua Maia que je réalisais que je n'avais pas vraiment retenu ma voix et j'écarquillais les yeux car, en effet, je n'avais pas vraiment envie de la croiser là tout de suite. J'acquiesce donc en me levant, mes jambes tremblant légèrement. « Euh oui, c'est mieux. Je... J'te prends ça. » dis-je après avoir regardé autour de moi pour trouver de quoi me couvrir. J'avais des étoiles dans les yeux, comme si je m'étais levé trop vite et je ne voyais pas vraiment où il avait jeté mon T-shirt, alors cette longue veste à capuche ferait bien l'affaire !
Dans la salle de bain des garçons, je prendre une grande inspiration, comme si je n'avais pas repris mon souffle depuis des heures, ce qui était clairement l'effet que Jim me faisait depuis des années tant il était incroyable et me faisait rater quelques battements de cœur. Je ne mis pas longtemps, faisant mes affaires rapidement, tentant de replacer mes cheveux en ordre en souriant comme une idiote. J'avais froid, alors je retournais bien rapidement dans la chambre de mon beau tatoué, marchant sur la pointe des pieds pour ne pas éveiller les curieux. Dieu merci, Zepp était sourd et ne risquait pas d'épier nos agissements, mais la bassiste devait nous maudire...
Jim partit et je me retrouvais seule, enveloppée par la chaleur qui régnait et venait essentiellement de nos corps pour le coup. Je m'assis sur le bord du lit, recroquevillant mes bras dans les manches bien trop grandes, les portant à mon nez pour y reconnaître cette odeur que j'aimais tant, ce mélange de parfum et de tabac qui n'appartenait qu'à lui... Attend !? On vient vraiment de faire l'amour là ? J'ouvre des yeux ronds et tombe sur mon reflet dans le miroir qui me regarde comme si j'étais folle. Tout le film passa dans mon esprit, de notre premier baiser à ce moment, là maintenant. Je me sentais toute petite tout à coup, m'approchant de mon reflet comme pour lui dire « tu vois, je savais que ça valait la peine d'attendre » en souriant d'un air rassurant. Je prenais alors conscience des marques sur le haut de ma poitrine et ouvrir un peu le zip de ma veste, découvrant sous cette lumière que ce n'était pas la lumière de la salle de bain qui donnait une couleur bizarre à ma peau, mais que j'étais bien marquée. Mon cœur bondit dans ma gorge alors que je défaisais la fermeture en entier, trouvant des dents imprimées dans ma cuisse. Je me mords la lèvre en rougissant, on ne m'avait encore jamais gratifié de telles marques et j'entendais déjà Helios hurler quand je lui raconterai ma soirée. Il n'apprécierait pas de savoir mon corps meurtri, mais moi, ça me rendait heureuse parce que j'y voyais là toute la force de notre passion, tout comme le dos de Jim avait bien subi mes attaques. Qui était le chat sauvage à présent ?
J'allais éteindre le plafonnier pour ne laisser que la petite lampe, m'allongeant sur le lit en soupirant, laissant mes pensées divaguer, mes émotions me sauter à la gorge. Mes yeux me piquaient et c'est quand je sentis un liquide chaud couler jusqu'au creux de mon oreille que je compris que je pleurais, ce qui me fit me rouler en boule sur le côté droit, mon épaule dénudé par cette veste dont je remontais la capuche sur ma tête pour me cacher. J'étais vraiment trop sensible pour un rien c'est pas possible ! J'avais déjà eu des copains, j'avais déjà couché avec eux, j'avais déjà aimé avant, mais là, je ne parvenais pas à gérer mon émotion, tout était trop fort à mesure que je prenais conscience de tout ce qu'impliquait cette fin de journée. Jim m'aimait, il voulait être avec moi peu importe que mes frères puissent se montrer mécontents, nous étions ensemble après que j'ai passé toute ma vie à ses côtés, dans l'ombre de ses relations, à les maudire alors que je peux enfin leur envoyer un beau doigt d'honneur. Jim était mon petit ami, j'adorais le penser, le dire et il n'était pas choqué que je puisse être amoureuse depuis une dizaine d'années, il avait accueilli la nouvelle avec surprise, mais joie.
La porte se referma et je m'entendis prendre une inspiration un peu difficile, reniflant au passage alors que Jim approchait vivement. Toujours cachée, je ne vis pas vraiment ce qui se passait, mais j'entendis un bruit sourd, une plainte et la couverture sur laquelle j'étais allongée bouger de quelques centimètres alors que mon géant venait de se rétamer. J'aurais pu rire de sa maladresse, mais je me redressais pour tomber sur son regard inquiet. Il était affalé n'importe comment et ça me fit sourire, bien que ses mots soient plus pressants. Je colle un peu plus ma joue contre sa main chaud en hochant la tête en signe positif. Oh oui, j'allais vraiment bien et je vins passer mes bras autour de son cou, des larmes coulant toujours. Bordel ça suffit, restez dans mes yeux ! « Désolée... Tout va bien, ne t'en fais pas... C'est juste... intense... » soufflais-je près de son oreille, la gorge serrée. Jim se redressa pour ne pas se faire plus mal qu'il ne l'avait déjà fait et je le suis pour venir sous les couvertures, laissant le hoodie glisser sur mes bras pour profiter un peu plus du contact de sa peau contre la mienne. Dès qu'il s'installe, mon corps vient se coller au sien, ma tête sur son torse, mes bras autour de sa taille, retrouvant cette aile que j'aime tant. « Tu t'es pas fait mal, ça va ? Comment t'as fait ton compte ? » demandais-je en embrassant son torse, incapable de me détacher de cette si douce position après toute la sauvagerie du monde. Le contraste était impressionnant et sa chaleur me permis de me détendre, de faire cesser mes larmes.
Nous restons un peu là, comme pour reprendre nos esprits et réaliser à quel point cette soirée est parfaite. Je n'aurais pas imaginé aller si loin, encore surprise par ces orgasmes partagés, son regard sur mon corps nu me faisant me sentir la plus belle femme du monde et j'espérais qu'il se considère tout aussi merveilleux. « Je suis tellement heureuse... Merci. Merci de m'aimer comme ça... » soupirais-je d'extase en frissonnant sous ses caresses si douces. Mes yeux commençaient à se fermer tout seuls alors que mes muscles se détendaient. Je voyais le réveil matin, amusée que Jim l'ait rebranché depuis dimanche et il était en effet tard... La vue des chiffres indiqués me firent m'écarter un peu du guitariste pour plonger mon regard dans le sien. « Ooooh... Il est plus de minuit. Bon anniversaire mon amour ! » lançais-je accompagné du plus beau sourire dont j'étais capable. Je dépose un baiser doux et passionné à la fois. « Je n'ai pas pensé à prendre ton cadeau, mais j'espère que celui de ce soir te plaît. » Oui, j'étais une petite coquine, et alors ? J'étais contente de voir que nous étions le 31 octobre, j'étais la première à lui souhaiter son anniversaire – comme tous les ans - et cette fois, contrairement aux années précédentes, je pouvais le faire en vrai ! Je l'aimais, rêvant de le suivre au bout du monde, de réécrire l'histoire pour ne pas lui donner une fin amère, je voulais être à lui pour toujours...
Sujet: Re: I'm more than willing to rot in hell with you, Eternally yours. Dim 19 Nov 2023 - 2:17
I'm more than willing to rot in hell with you, Eternally yours. feat. @Astoria Talis
La lumière tamisée quand je rentre dans ma chambre m'indique que ma copine s'est très certainement endormie, je vais tenter de ne pas faire de bruit pour ne pas la réveiller. Je referme tout doucement la porte derrière moi, le plus délicatement possible pour ne pas la faire grincer et surtout pour que petit claquement très chiant ne retentisse pas après avoir actionné la poignée. Ok c'est bon, mission accomplie ! Je me tourne de nouveau vers mon lit, profite un peu de cette magnifique vue qui s'offre à moi.
Astoria est roulé en boule sur mon lit, tourné vers moi, encore nue dans mon sweat à capuche, la fermeture éclair en est d’ailleurs un peu ouverte et laisse entrevoir son épaule ainsi que la naissance de sa poitrine où trône fièrement la marque de mes dents... Il faut croire que j'ai été un peu plus agressif que ce que je pensais, mais en repensant à l’état actuel de mon dos, elle me l'a bien rendu. Je suis un peu déçu de ne pas pouvoir voir son visage, elle s'est emmitouflée dans la capuche et je ne vois en dépasser que sa bouche et son menton.
Je souris en m'approchant un peu plus de mon lit, louchant sur ses lèvres que j'ai fortement envie d'aller embrasser de nouveaux, souhaitant uniquement aller nous blottir tous les deux sous la couette, pour dormir en la serrant tous contre moi. Enfin ça, c'était avant de comprendre que quelque chose ne va pas. Non, elle ne dort pas. Ses lèvres tremblent et... c'est une larme qui coule le long de sa mâchoire ?
La panique s'empare de moi, tout un tas d'idées se bouscule dans ma tête, et toutes me mènent à la même conclusion : c'est ma faute ! Je ne sais pas pourquoi elle pleure. Est-ce que je lui ai fait mal ? J'ai tenté d'être le plus doux possible, d'être à l'écoute, mais et si je n'avais pas tout compris ? Est-ce qu'elle regrette ? Elle s'est rendu compte que je suis bien trop vieux pour elle ? Que je ne la mérite pas ? Est-ce qu'elle ne voulait pas vraiment sans oser le dire ? Est-ce je suis juste un énorme connard ? Tout ça me fait tourner la tête, je n'arrive plus ni à bouger, ni à respirer d'ailleurs. Tout ce que je vois ce sont ses larmes et sa position, qui me paraît de plus en plus être un mécanisme de défense qu'autre chose.
Je reprends enfin mon souffle, avec un peu de chance, ce n'est pas encore trop tard... j'ai dû merder quelque part et peut être que je peux me rattraper. J'avance à grand pas dans l'obscurité, guidée par la lumière de ma lampe de chevet qui se dépose délicatement sur la peau de celle qui fait battre mon cœur, et qui le réduirait à néant si elle finissait par me rejeter. J'ai peur, oui, mais rester planté là sans bouger n'aidera à rien.
Avec cette pensée en tête, je me précipite auprès d'elle pour comprendre la raison du mal qui la ronge. Mais ça aurait été bien trop beau, je viens seulement m’asseoir à côté d'elle et que je caresse doucement ses cheveux, non ? Bah oui, c'est évident. Alors pour rester dans l’originalité, mes pieds décident de jouer les casse-cou et ils se prennent bêtement dans les vêtements que Jelly portait tout à l'heure. Pourquoi est-ce que je les ai envoyés sur mon tapis déjà ? Noir sur noir, impossible pour moi de les voir. Alors me voilà étalé au sol, ma hanche étant entrée en collision un peu trop fortement avec le sol à mon goût, une plainte de douleur m'échappe. Mais je n'ai pas le temps de m'en préoccuper.
Je me suis retenu à la couette dans ma chute, donc ma petite brune a glissé un peu plus près de moi, comme elle était allongée dessus. Je me redresse, pour être presque assis au sol, dans une position étrange certes, mais au moins je ne tomberai pas plus bas. Je viens glisser ma main sur sa joue, remontant un peu la capuche pour me laisser la regarder. Ma gorge se sert en voyant ses yeux gonflés de larmes et mon estomac se noue. Je tente de dépasser ma crainte et lui demande comment elle va d'une voix tremblante, redoutant la réponse, une inquiétude palpable dans le regard. Elle vient coller sa joue contre ma main, hoche un peu la tête et glisse ses bras autour de mon cou. Elle me rassure rapidement en soufflant à mon oreille. Ses mots, si doux, me troublent un peu plus... C'est moi qui la perturbe comme ça ? Je viens passer mes bras autour d'elle, la serrant un peu plus encore contre moi.
- Non, ne t'excuse pas... Mais, oh bon sang ma belle, ne me fais plus peur comme ça par pitié.
Je me lève un peu plus sans la lâcher, la plaquant contre mon torse pour venir nous allonger tous les deux, remontant la couette sur nous cette fois-ci. Je m'allonge sur le dos et elle vient immédiatement se coller à moi, Mon sweat glissant un peu plus encore sur son corps. Je passe ma main dans son dos pour le caresser de haut en bas, pour la réconforter et laisse mon autre main aller se déposer dans ses cheveux, glissant dans ses grandes mèches brunes, encore et encore pour l'aider à sécher ses larmes, mes lèvres contre son front.
- J'ai vraiment eu peur tu sais... peur d'avoir fait quelque chose de travers... peur de t'avoir blessé, physiquement où mentalement... ou encore, que finalement tu te rendes compte à quel point tu mérites mieux que moi.
Je n'ai aucune idée de pourquoi est ce que je lui dis tout ça, mais ça me fait un bien fou d'exprimer librement ce qui me pèse. Encore plus quand elle vient déposer ses lèvres sur les miennes pour me faire taire. Les battements de mon cœur reprennent un rythme plus normal, peur quittant petit à petit cet espace, mais elle reste toujours un peu présente dans ma tête. Et si... et si ce n'était qu'une question de temps finalement ? Qu'elle aussi finisse par prendre la fuite en me découvrant tel que je suis vraiment ? Un pot de colle géant en mal d'amour, qui a en permanence besoin d'être rassuré, qui est tout aussi maladroit dans ses mots que dans ses gestes, et qui aime peut-être un peu trop fort quand il s'y autorise ? Elle aussi va très certainement finir par s'en aller.. Comme tous les autres... alors je devrais faire quoi ?
Ce combat mental m'épuise... pour une fois dans ma putain de vie, je ne peux pas juste accepter qu'il se passe quelque chose bien, qui me rend heureux et simplement en profiter sans forcément chercher à quel foutu moment est-ce que ça va capoter ? Respire un bon coup... elle t'a dit qu'elle t'aime, et pas seulement maintenant... mais depuis des années ! Alors putain pourquoi est-ce qu'elle partirait ? Je me désespère. Ce n'est pas possible d'être con à ce point là... je fais taire ces petites voix, me concentrant sur la jeune femme qui est revenue s'allonger sur mon torse, caressant mes côtes du bout de ses doigts. Elle finit par me poser une question qui finit de me sortir de ce duel perdu d'avance avec mes démons intérieurs.
- Il faut croire que mon t-shirt est jaloux de ne plus être sur toi, il m'en veut alors il m'a bloqué les chevilles au sol. Je lui souris tendrement, son inquiétude me touche. Non ça va aller ne t'en fais pas, j'aurai juste un bon bleu je pense... ça soulignera les griffures que tu as faite sur mon cul.
Nous rions doucement tous les deux puis restons sans bouger dans un silence presque religieux, en parfait décalage avec ce qui s'est passé juste avant, seules nos respirations et les battements de nos cœurs rompent ce calme ambiant. Alors non, je n'ai rien dit, elle me parle aussi... et définitivement, j'oublie la panique qui m'a pris à la gorge tout à l'heure. Elle est tellement mignonne, je fonds complètement. Je la serre encore plus fortement dans mes bras, prêt à l'étouffer de tout mon amour.
- C'est plutôt à moi de te remercier de m'aimer... Je suis heureux moi aussi... encore plus de savoir que je participe à ton bonheur. Je t'aime.
Je recommence à caresser son dos, laissant même ma main glisser sous le vêtement qu'elle porte pour la réchauffer un peu plus. Un bisou sur son front, le sourire aux lèvres, je sens nos respirations se calmer, jusqu'à devenir très lente. Le sommeil nous gagne sans doute. Quand soudain elle relève la tête, me tirant de ma torpeur. Je jette un coup d’œil au réveil vers lequel elle a levé les yeux avant de m'embrasser de la plus belle façon du monde. Effectivement, nous sommes officiellement le 31 octobre, et comme tous les ans sans exception, elle est la première à me le souhaiter. Et cette année elle à très certainement la plus belle des façons de faire.
- Merci ma chérie, ça y est je suis officiellement vieux, le tiers de siècle me tend les bras.
La suite me fait rire, et je rebondis dessus.
- Comment ça, mon cadeau ? Tu m'en as déjà fait assez, tu ne crois pas ? Même si je dois bien avouer que celui de cette nuit est peut-être mon préféré. Je me mords la lèvre en la regardant droit dans les yeux. Parti comme ça... Je vais peut-être vraiment finir par apprécier fêter mon anniversaire.
Je l'embrasse avec passion, avant d'éteindre la lumière. Je rabats la couverture un peu plus haut sur nous, calant la jeune femme dans mes bras alors que je pivote légèrement pour me lover contre elle, rêvant que cet instant dure pour toujours, voulant lui appartenir pour l'éternité.
Sujet: Re: I'm more than willing to rot in hell with you, Eternally yours. Dim 19 Nov 2023 - 16:10
Eternally yours MIWclickJim & Astoria xxx« I'm more than willing to rot in hell with you, Eternally yours. » Je me sens bête de pleurer comme ça, de ressentir avec autant de force les émotions qui m'envahissent, bien que mon professeur de théâtre m'ait dit mille fois que ça faisait de moi une réelle comédienne, que je faisais passer quelque chose d'intense lorsque j'étais sur scène, faisant pleurer le public avec moi de me lamenter comme une Ophélie ou une Juliette, de rêver comme une Hermia dans la forêt des fées... Et ce soir, j'étais heureuse comme je ne l'avais jamais été, mon bonheur ayant besoin de sortir par tous les pores de ma peau, dévalant le long de mes joues sous cette capuche qui me protégeait à peine, les fesses quasiment à l'air, c'était une scène bien étrange sur laquelle tombait Jim en revenant vers moi.
Son inquiétude était sincère, sa chute aussi... Je ne comprends pas ce qui se passe, comment il a fait pour se retrouver à moitié assis par terre dans une position inconfortable et je suis partagé entre l'envie de rire et celle de panser ses blessures. Mais c'est lui qui parle le premier, me demandant si out allait bien, sa main contre mon visage humide. Je le rassure autant que je peux et je sens à sa façon de me serrer dans ses bras qu'il a vraiment eu peur que quelque chose cloche. De mon point de vue, c'était plutôt confus, j'étais tellement remplie de sentiments forts que mon cerveau n'a pas analysé la situation en amont, mais ne effet, il aurait pu s'agir de bien des choses... Je m'excuse tout doucement, en me serrant contre lui, caressant ses cheveux un instant, avant de le laisser nous entraîner sous les couvertures. La fermeture éclair de ma veste a finit de s'ouvrir alors que nous sommes allongés et elle glisse de mes épaules, ma poitrine peut sentir la chaleur de son torse et je me sens tout de suite mieux.
Sa main dans mes cheveux me fait frissonner et je suis contente d'être sous la couette, ça atténue un peu la sensation de fraîcheur qui me prend. Je rouvre les yeux lorsque la voix de mon géant me parvient, insinuant le fait qu'il ait pu me blesser et mon regard tremblant rencontre le sien, tout aussi brillant. « Quoi ? Je... Ne dis pas ça, tu as tout fait comme il faut, tu es celui que je veux... Jim, je t'aime depuis la première fois que je t'ai vu, c'est pas pour reculer aujourd'hui qu'une histoire est possible entre nous. » Je tentais de lui faire comprendre à quel point il se trompait, personne n'était mieux que lui à mes yeux, personne d'autre n'était digne de mon amour et j'avais vécu assez d'expérience pour le comprendre maintenant, c'était lui depuis le début. Je venais certes de lui avouer l'étendue de mon amour, aussi bizarre que ça puisse être mais je ne mentais pas, dès la première fois où il était venu répéter avec Achilles à la maison, j'avais été subjugué par ce grand type un peu nigaud, drôle et maladroit, qui jouait si bien de cet instrument encore inconnu à l'époque, moi qui avait plus l'habitude d'entendre mon grand frère jouer du piano. J'étais fascinée par ses tatouages, bien moins nombreux qu'aujourd'hui, par sa gentillesse à notre égard. Partager des bonbons, le voir se comporter tendrement avec Helios aussi, parce que ce qui me touchait était qu'il accepte mon double et il l'avait toujours fait. Il nous avait vu grandir tous les deux en résonance, jamais loin l'un de l'autre, créant une relation avec nous deux sans distinction, bien qu'il ne donne ses bonbons violets qu'à moi. J'étais si innocente dans ma façon de « l'aimer » à l'époque, pensant à lui comme je pensais à Achilles, comme un grand frère de plus qui serait toujours là pour moi, tout comme les autres Scarlet avec qui j'avais une relation privilégiée. Je les aimais tous avec passion dans mon enfance, mais c'était à l'aube de la puberté que mon corps s'était transformé en cette espèce d'aimant attiré par le guitariste, mon cœur battant plus fort dès qu'il était là et mes joues rosissants de plus belle. Comment avait-il fait pour ne pas le voir avant ? Même Helios trouvait qu'il était aveugle parce que je n'étais vraiment pas subtile à treize ans...
Et aujourd'hui, j'étais là, dans les bras de l'homme qui me faisait craquer depuis toujours, premier crush, le plus fort que j'ai jamais eu. Alors non, je ne comptais aller nulle part, j'estimais le mériter, lui, mériter de recevoir tout l'amour que je lui offrais depuis des années dans l'ombre, surveillant ses arrières sans penser à moi dans l'affaire, au point de souffrir, plus que de raison et c'est là que Helios prenait le dessus, tentant ce qu'il pouvait pour trouver des red flags et me faire décrocher un peu. Si tout était à refaire, je ne changerais rien pourtant, parce que ça m'avait forgé pour être celle que j'étais.
Et mon cerveau reprend conscience de son mal physique à lui, le pauvre s'étant rétamé violemment. Il avait fait pire, mais le bruit sourd entendu me faisait me dire qu'il allait avoir un beau bleu. Sa phrase me fit rire, j'imaginais son T-shirt l'attraper pour l'empêcher de me rejoindre. « Oh mon amour... » soufflais-je en riant doucement pour ne pas réveiller tout le quartier. Je me mis à rougir en l'entendant parler des traces de griffures, grimaçant. « Oups... C'est vrai que j'y ai été un peu fort... Pardon. » m'excusais-je en voyant les quelques marques déjà présentes sur le haut de son buste, allant de sa clavicule à son épaule pour certainement retomber dans son dos. J'embrasse du bout des lèvres son pectoral le plus proche où de petites dei-lunes rougissent, priant pour que ça ne se voit plus demain... Mouais, j'me connais mais bon, c'est beau de rêver !
Je suis bien là, me rapprochant encore un peu plus de mon amoureux, le remerciant de me donner autant de joie, alors qu'il en fait de même et je souris de l'entendre encore une fois me dire qu'il m'aime, ça fait vibrer mes tympans de la plus belle musique qui soit et je veux en faire ma sonnerie de téléphone. Je baille un peu, il est tard et je me rends compte à quel point en levant les yeux vers le réveil de Jim, écarquillant les yeux de voir que nous avons changé de jour. Je lui souhaite officiellement son anniversaire et l'embrasse comme j'ai toujours rêvé de le faire pour cette fête qui était la plus importante pour moi. Le goût de ses lèvres a un effet euphorisant, ses piercings froids sont un régal et je ne m'en lasserais certainement jamais, ce fantasme de les sentir contre ma bouche s'intensifiant de minute en minute.
Je m'excuse de ne pas avoir son cadeau sous la main, ayant prévu de venir le lendemain pour lui offrir – encore – un présent, loin de me douter que j'allais passer la nuit ici après ce « cours » de guitare. Il s'en offusque bien entendu, lui qui trouve que j'en fais trop avec ça et je ris, ravie que notre première ensemble lui ai plut autant qu'à moi. « Ce n'est jamais assez, non. La statuette c'était pour un pré-cadeau, là il te faut un cadeau officiel. Et ça a encore plus de sens maintenant, tu verras. » dis-je en souriant fièrement alors qu'il s'extasie de ce qu'il a déjà eu ce soir, me faisant me mordre la lèvre à mon tour, mon cœur s'emballant. Ses lèvres rencontrent les miennes et je pose ma main sur sa joue pour approfondir notre baiser avant de devoir me détacher de lui. « Je vais te faire aimer chaque jour qui passe. » soupirais-je près de ses lèvres, avant de le laisser éteindre la lumière. Je retire cette veste qui me tient trop chaud dans les bras de Jim, et la dépose sur le bord du lit, histoire qu'elle ne vienne pas se mettre dans ses pattes comme le T-shirt... Je me cale tout contre lui, ma tête sur son torse, un bras autour de sa taille, son souffle contre mon oreille. Je crois que je ne me suis jamais endormie aussi rapidement de ma vie...