▎ Job/Studies : diplômée en droit spécialité droit pénal, avocate depuis 3 ans chez Oliveira & associates et héritière de la Hawks Financial Corporate.
▎ En savoir plus :
- - there are roses in between my tights and fire that surrounds you.not all girls are made of sugar and spice and everything nice. some girls are made of sarcasm, wind, and everything fine.
forgiveness is warm. like a tear on a cheek. think of that and me when you stand in the rain. i loved you completely. and you loved me the same. that's all. the rest is confetti.
hey, sister, why you all alone? i'm standing out your window. hey, little sister, can i come inside, dear ? i want to show you all my love. i want to be the only one, i know you like nobody ever, baby.
Sujet: Au rythme des tachycardies (ezel) Dim 17 Oct 2021 - 22:14
Il est déjà tard quand tu fermes définitivement ce dossier d’un air satisfait. Des jours que tu travailles dessus d’arrache-pied et voilà que tes efforts payent puisqu’il est enfin en état d’être plaidé. Tu le connais sur le bout des doigts et tu sais que tu as toutes les chances de ton côté. Tu avais tous les éléments en ta possession pour faire tomber la partie adverse et tu savais que c’était exactement ce qui allait arriver, parce que tu n’as jamais douté de tes capacités en tant qu’avocate. Si tu en es là aujourd’hui, c’est grâce à toi et ton implication. L’écran de ton téléphone s’allume pour la énième fois, ce qui attire ton regard et te pousse à le prendre en main. 4 appels manqués et un nombre incalculable de messages. Merde. Tu as oublié cette soirée prévue avec tes amis, ou plutôt, anciens amis. Tu ne les fréquentes plus depuis bien longtemps, depuis que tu as fui la maison familiale pour être plus précis. Mais ça, ils ne le savent pas. D’ailleurs, ils ne savent rien de ce qui t’est arrivé ces derniers temps, ni de l’état d’esprit dans lequel tu trouves actuellement, bien loin des projets de vie que tu partageais avec eux auparavant. Il n’était plus question de travailler pour ton père, d’ouvrir ton propre cabinet plus tard et de t’unir à un bon partie pour vivre cette vie parfaite que tu t’étais imaginé jusqu’à présent. Non, tout ce ci était devenu futile à tes yeux. Ta vengeance était bien trop forte désormais pour que tu ne puisses voir autre chose. Elle te ronge de l’intérieur et s’imprègne en toi comme un poison et tu sais que si tu n’arrives pas à tes fins, c’est elle qui va te finir. Aveuglée par ta douleur, tu ne penses pas à tout cela. Non, toi, tu veux faire tomber ton père et rendre justice à ta mère.
Tu ranges le bazar que tu as mis dans la pièce à vivre et pousse à un soupire maintenant que tu te rends compte que tu es seule à l’appartement. Ça ne te dérange jamais, au contraire, ça te permet de réfléchir tranquillement, sans avoir à jouer un rôle, comme si tout allait bien. Tu ne veux pas inquiéter Anastasia ou même Milo, tu sais qu’ils lisent sur ton visage aisément et que si tu t’autorises à te laisser aller, ils vont le remarquer. Seule Ana connaît chaque détail de ton passé et tu ne veux pas mentir à Milo, ni te sens prête à tout lui dévoiler. Non seulement, tu as du mal à parler de ta mère, mais en plus, tu ne veux pas prendre le risque de le mettre en danger. Désormais, tu sais de quoi est capable ton père et il était hors de question d’impliquer plus de personnes que nécessaire. Et Ezel… Tu ne le mentionnes même pas tellement, il est inconcevable de délier tes lèvres face à lui. Il serait incapable de te comprendre de toute manière, tout ce qu’il aime faire, c’est traîner dans tes pattes et te râler dessus. Il t’agace, plus que de raison, mais tu ne dis mot par respect pour tes colocataires. Même s’il ne supporte pas ta présence dans l’appartement, tu y vis quand même et tu n’as pas le droit de faire la difficile. Pas dans ta situation actuelle. Tu n’as absolument nul part d’autre où aller, alors ce serait stupide de t’embrouiller avec l’un d’eux, avec Ezel en réalité. Il est la seule ombre capable de te virer d’entre ces murs, alors tu prends sur toi et tu fermes les yeux sur son comportement plus qu’exécrable. Ton sang boue à chacune de ses remarques lacérantes et il te faut parfois faire preuve de beaucoup de patience pour ne pas lui répondre comme il le mérite. Quoiqu’il en soit, ce soir, il n’était pas présent et ça, tu appréciais.
Ton téléphone te rappelle à l’ordre et tu constates un nouvel appel. Tu ne veux pas paraître impolie alors tu réponds… Et le regrette aussitôt. Ils insistent pour que tu viennes, tu t’excuses, prétexte l’heure tardive, mais ils veulent te voir, après tout, cela faisait longtemps, right ? Tu cèdes, sans vraiment le vouloir, mais il est déjà trop tard, ils t’attendent au QG et tu as trente minutes pour t’y rendre avant qu’ils ne débarquent chez toi… C’est-à-dire chez ton père. Tu soupires, tu n’as pas du tout la tête à faire la fête, encore moins à cette heure-ci, mais la jeunesse bourgeoise s’en fichait pas mal, tant que l’alcool coule dans leurs veines. Alors tu prends quelques minutes pour te changer et mettre une tenue plus adaptée et tu finis par peindre tes lèvres d’un rouge vif. Tu prends tes affaires et claques la porte derrière toi avant de dévaler les escaliers tout en répondant au message du Uber que tu as demandé plus tôt que tu serais bientôt là. Tu ne veux pas prendre le risque que ton père retrouve ta trace, alors tu lui as demandé de t’attendre deux rues plus loin. L’air est frais, heureusement que tu as pris ta veste. Tu claques tes talons sur le sol à mesure que tu avances, mais rapidement, tu sens que quelque chose ne va pas. Une ombre qui ne t’appartient pas te suit à la trace et ton myocarde commence à cogner contre ta poitrine. Non, tu te fais des films ma fille, il ne t’a pas retrouvé. Tu décides d’ignorer tes peurs et continues d’avancer au point de rendez-vous du taxi, mais ton instinct te pousse à y penser à nouveau. Tu te tournes pour identifier l’individu, personne, il a disparu. Le fruit d’une imagination débordante, n’est-ce pas ? Tu te dis que tu dois arrêter de bosser sur tes dossiers sordides aussi tardivement et reprends ta route avant de t’arrêter net. L’étranger est posté contre le mur à quelques mètres d’une voiture dont le monteur tournait encore. Comment avait-il pu se déplacer aussi vite ? Il ne t’en faut pas plus pour rebrousser chemin, tu n’as plus aucun doute, tu es suivie. Tu perds ton sang-froid et ta raison, si bien que tu t’engouffres dans une ruelle au hasard, tu ne peux pas les mener jusqu’à l’appartement, ce serait te jeter dans la gueule du loup. Tu tentes de joindre Ana, la seule qui sait, mais sans t’en rendre compte, c’est Ezel que tu appelles. Prise de panique, tu écoutes les bips sonores interminables durant de longues secondes avant de tomber sur sa messagerie. Merde. Tu peux entendre le bruit des pas dans ton dos, alors tu accélères ta cadence dans l’espoir de les semer. Ils ne connaissent pas les rues comme toi et tu joues avec eux quelques minutes avant de te jeter dans le hall de ton immeuble. Tu enlèves tes talons avec difficulté et montes les escaliers comme si ta vie en dépendait avant d’entrer dans l’appartement et verrouiller la porte. Terrifiée, tu poses ton dos contre la porte d’entrée, toujours dans la pénombre, tentant de reprendre ton souffle.
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J'avais jamais vu de nuit aussi calme. je la regarde enchaîner les cigarettes, ses larmes coulent en silence on entend toujours les cigales. on se blesserait même avec zéro mot, pourtant aucun mur sur cette terre ne pourrait étouffer le cri de nos phéromones.
Sujet: Re: Au rythme des tachycardies (ezel) Mer 20 Oct 2021 - 16:02
Une énième soirée à laquelle tu as été convié, où tu ne voulais pas te rendre mais tu y es quand même allé. Tout ça pour quoi ? Pour te changer les idées mais surtout ne pas la croiser elle, à l’appartement. Tu sais qu’en ce moment, elle y passe beaucoup de temps pour travailler sur un dossier qu’elle est en train de monter. Et tu sais aussi que les autres ne seront pas présents ce soir. Après tout, on est vendredi et qui dit vendredi, dit début de weekend et donc faire la fête. Il y a du monde où tu es. Des gens que tu connais et d’autres pas. Heureusement que les inconnus sont moins nombreux, sinon tu aurais rebroussé chemin. Finalement, plus les heures passent, et plus tu apprécies la soirée. Faut dire que l’alcool, mais aussi la drogue, y sont pour quelque chose. Et puis, tu n’es pas contre te faire draguer aussi. Quelques bières plus tard, tu sens l’alcool faire effet alors qu’une demoiselle paraît flirter avec toi. Tu entres dans son jeu, jusqu’à te laisser guider à l’étage dans l’une des chambres vide. Ses intentions sont claires. C’est toi qu’elle veut alors, pourquoi pas ? Surtout que tu es comme les scouts : toujours prêt à ce genre d’éventualité… Heureusement qu’elle ne sait pas que c’est une tout autre fille que tu imagines à sa place bien malgré toi. Tu as bien essayé de la chasser de tes pensées, mais elle revient constamment, quoi que tu fasses. Voilà pourquoi tu l’évites au maximum. Et c’est encore pire quand tu as de l’alcool dans le sang...
Une fois ton affaire conclue, tu quittes la chambre sans plus de cérémonie, sous les remarques piquantes de la demoiselle que tu viens de vexer par ton attitude. Et dire que tu ne te rappelles même pas son nom. Tu sais qu’elle te l’a donné à un moment de la soirée, mais le souvenir de cet instant est flou dans ta mémoire embrumée. Et au fond, tu t’en fous. Là, maintenant, tout ce que tu veux, c’est rentrer chez toi te coucher. Et c’est ce que tu t’apprêtes à faire. Tu quittes les lieux en saluant quelques personnes sur ton passage. Seul dans les rues calmes de la ville, tu inspires un grand coup avant de t’en griller une. Ou plutôt un. Le dernier joint que tu es parvenu à sauver de la soirée. Ton "home sweet home" n’est qu’à quelques blocs de là. A peine une vingtaine de minutes à pied. Ça te fait du bien de marcher. L’air frais te permet de décuver. Silence de la nuit rompu par la sonnerie de ton vieux Nokia que tu extirpes de la poche de ton jean. Tu te demandes bien qui peut appeler à une heure pareille, un vendredi soir. Et la première personne qui te vient à l’esprit, c’est ta sœur. Sauf que n’est pas son nom qui s’affiche sur le petit écran mais celui de Lennon. Tu fronces les sourcils un instant. Tu dois bien être la dernière personne à qui elle voudrait parler. Alors pourquoi t’appeler ? Surtout à cette heure de la nuit… Et finalement, toutes les pièces du puzzle se mettent en place toutes seules et tu en arrives à la conclusion que quelque chose ne va pas. Mais avant que tu ne puisses décrocher, c’est déjà trop tard, elle a raccroché. Bien malgré toi, et après avoir poussé un juron, tu commences à presser le pas. Cinq minutes plus tard, et après avoir jeté la fin de ton joint, tu t’engouffres finalement dans l’immeuble et montes les marches quatre à quatre jusqu’à l’entrée de l’appartement où tu tentes d’insérer la clef dans la serrure. En vain. « C’est quoi ce délire » que tu pestes en marmonnant, tout en essayant plusieurs fois. Tu te dis que ce n’est pas possible. Que tu ne planes pas au point de ne pas réussir à ouvrir une foutue porte. Et finalement, tu comprends pourquoi tu n'y arrives pas… Sans attendre, tu tambourines plusieurs fois de ton poing dessus. « Bordel Lennon, t’as laissé les clefs sur la serrure ! Ouvre ! » que tu beugles derrière la porte close, te fichant pas mal de réveiller les résidents qui vivent au même étage.
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Sujet: Re: Au rythme des tachycardies (ezel) Dim 24 Oct 2021 - 17:02
Les questions continuent de se cumuler dans ton esprit à mesure que les secondes s’écoulent. Tu déglutis lourdement, la respiration toujours haletante et les mains posées contre le mur, comme pour t’empêcher de t’écrouler a même le sol. Tu sens tes jambes flageolantes, laissant toujours le contrôle de tout ton être à ta peur. Pas n’importe quelle peur, finalement. Vivre dans cet appartement, loin des yeux de tous, de ton père, était ce qui te permettait de vivre ta vie tranquillement. Loin de l’emprise paternelle plus exactement. Tu es la seule à savoir de quoi il est capable, mais trop confortable dans ta nouvelle petite vie, tu as vite mis de côté la possibilité qu’il soit toujours à ta recherche. Était-ce ces hommes ? Aucune idée. Tu ne sais pas si les hommes que tu avais l’habitude de croiser à ses côtés étaient toujours de son côté. À vrai dire, tu ne savais même pas s’ils étaient encore vivants. Si Monsieur Hawks s’était débarrassé du meurtre de sa femme et qu’il avait été dans la capacité de maquiller sa mort en envoyant un innocent en prison, faire disparaître des hommes de main n’était qu’un jeu d’enfant pour lui. L’idée te glace le sang et la vérité te fouette violemment. Ta mère n’est plus de ce monde. Tu le sais déjà, mais tu n’arrives toujours pas à t’y faire. Pas parce qu’elle avait fermé les yeux éternellement, non, mais parce que son décès était prématuré, injustifié, illégitime. Ce n’était pas parce que sa dernière heure était arrivée qu’elle avait quitté ton monde, mais parce que les démons de ton père s’en étaient pris à elle. Sans l’ombre d’un doute et de remords, Monsieur Hawks avait planifié le tout dans les moindres détails, tout cela pour protéger son business et demeurait un homme dangereux dans l’ombre. Quand tu penses à tous ses clients qui n’avaient pas la moindre idée du véritable homme qu’il était en plaçant leur argent entre ses mains… Ou peut-être que c’était justement parce qu’ils le savaient qu’ils agissaient ainsi. Tu ne sais pas. Tu ne sais plus. Le myocarde toujours en feu, tu tentes de ne pas trembler, comme si les inconnus étaient derrière la porte et qu’ils sentaient ta présence.
Le bruit de la clé dans la serrure te fait sursauter. Tu ne t’y attends pas et ton rythme cardiaque danse de plus belle. Tu fais face à la porte, ne réalisant pas que la source du boucant pouvait provenir d’un de tes colocataires qui rentrait. Cette idée ne t’avait même pas effleuré l’esprit. Tu reconnais la voix d’Ezel et tu te dis, sûrement pour la première fois de ta vie – que tu es heureuse de savoir que c’est lui. Mais toujours paniquée et sous le choc de ta récente mésaventure, tu ne réalises pas qu’il n’arrive pas à ouvrir la porte à cause de toi. C’est lorsqu’il tambourine à la porte que tu sursautes une seconde fois et que tu réalises qu’il te parle directement. Hésitante, la main toujours tremblante, tu déverrouilles la porte et l’ouvres délicatement, en faisant attention de ne pas être vue de l’extérieur. Il suffisait que tu relâches ton attention et qu’ils soient dans le couloir pour te reconnaître et t’extirper de là. Même Ezel n’aurait rien pu faire. « Est-ce que t’es seul ? » qu’elle lui demande sans penser que sa question pouvait être mal interprétée. Non, elle s’en fichait Lennon, qu’une demoiselle l’accompagne – enfin, vraiment ? – elle voulait surtout s’assurer qu’elle était hors de danger et en sécurité. À choisir, tu aurais quand même voulu qu’Ana soit derrière la porte. Elle sait elle, elle sait tout. Tu n’aurais pas eu besoin d’être décontenancée en la voyant, elle aurait compris tout de suite. Et si d’habitude, tu simules tes émotions pour ne rien laisser paraître devant Ezel, tu ne pouvais faire autrement à cet instant précis. Cela te demandait bien trop d’efforts de faire comme si de rien n’était, mais surtout, ton inquiétude n’était pas encore passée pour que tu feintes l’ignorance. Surtout, même si tu refuses de te l’avouer, tu es rassurée de le savoir derrière cette porte. Tu sais pourtant, qu’il ne pourrait sûrement rien faire dans l’hypothèse où ton père te trouvait. Il n’assisterait qu’impuissant à ton départ forcé. Mais le savoir à présent dans l’appartement, à tes côtés, ça t’apaise instantanément. Plus que tu ne veux l’admettre, d’ailleurs. « Désolé, question d’habitude » que tu lui dis en désignant la porte, comme pour justifier qu’elle ait été verrouillée. Bien sûr que tu mens, mais comment pouvait-il le savoir ?
Spoiler:
C'était top t'en fait pas
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Sujet: Re: Au rythme des tachycardies (ezel) Lun 25 Oct 2021 - 16:48
Tu as comme un mauvais pressentiment, sans comprendre pourquoi. Peut-être du fait qu'un appel de Lennon est inhabituel. Tu peux même affirmer que cela n'arrive jamais. Sûrement ce qui t'a fait presser le pas bien malgré toi, au point de presque courir, et monter les marches jusqu’à l'étage à la vitesse de l'éclair. Tu es essoufflé quand tu arrives devant la porte d'entrée, mais tu n'y prêtes pas attention. Sans attendre, tu tentes de déverrouiller la porte, sans pour autant y parvenir. Tu ne comprends pas sur le coup. Alors tu réessayes, parce que tu sais que tu utilises la bonne clef. Tu n'as pas assez bu pour te tromper. Quand enfin, tu comprends ce qui peut bien bloquer. Sans attendre et avec fracas, tu frappes de ton poing sur la porte pour que Lennon vienne t'ouvrir, ayant sans aucun doute oublié la clef sur la serrure. Une règle pourtant que vous vous devez de respecter pour ne pas bloquer les autres quand ils rentrent plus tard. Et c'est bien la première fois que cela arrive depuis des mois. Si la gosse de riche a fini par assimiler cette règle basique, ce soir semble avoir remis les compteurs à zéro. Il faut de longues secondes avant qu'elle ne daigne t'ouvrir d'ailleurs. « Évidemment que j'suis seul » que tu rétorques sans même songer à faire référence à une quelconque conquête que tu aurais pu ramener avec toi. Sans attendre, tu t'engouffres dans l'appartement, voyant bien les coups d’œil que Lennon jette dans le couloir. Et ça t'intrigue. Tu l'observes un court moment, une fois la porte refermée, et tu vois bien que quelque chose ne va pas. « Qu'est c'qui t'arrive ? » que tu demandes enfin lorsque la brune te fait face. Ta voix n'est pas agressive, mais plutôt tout le contraire. « Me prends pas pour un con s'te plaît. » que tu lâches lorsque l'héritière parle d'habitude et tandis que tu retires tes chaussures et accroches ta veste au porte manteau. Parce qu'encore une fois, elle a très vite assimilé les règles de l'appartement, et notamment celle de ne pas laisser la clef sur la porte. Tu remarques que l'appartement est calme, signe que les autres ne sont pas là. Et même plus étrange encore, que toutes les lumières sont éteintes, sauf dans l'entrée où vous vous trouvez. Tu la fixes de tes yeux inquisiteurs alors que les siens semblent te fuir. Sa tenue ne t'échappe pas, et tu préviens à la conclusion qu'elle s'apprêtait à sortir. Ou le contraire, qu'elle vient juste de rentrer.... Alors pourquoi t'appeler ? « J'ai pas l’intention de prendre racine dans l'entrée » que tu finis par dire d'un ton sarcastique après de longues secondes de silence, la brune semblant avoir perdu sa langue. Puis, sans attendre, tu te rends dans le salon, où tu allumes la lampe près du canapé. Puis, tu regardes ta montre et remarques qu'il est presque une heure du matin. Les autres ne rentrerons probablement pas ce soir. Tu as d'ailleurs vague souvenir d'une discussion où Milo affirmait partir pour le week-end et Ana partie tu ne sais pas trop où. De ce fait, ce n'est que Lennon et toi... Ce qui explique le coup de téléphone dix minutes plus tôt. « Tu m'as pas app'lé juste parc'que j'te manquais » que tu ironises en croisant les bras. « Alors ? Crache le morceau. Qu'est c'que t'a ? » que tu lui demandes finalement alors que la jeune femme te rejoint enfin.
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Sujet: Re: Au rythme des tachycardies (ezel) Sam 1 Jan 2022 - 15:27
« Je vois pas de quoi tu parles Jones ». Ton monde était à deux doigts de s’écrouler à nouveau il y a encore un quart d’heure et si tu n’étais pas capable de faire preuve de tant de sang-froid et de contrôle, voilà longtemps que tu te serais écroulée sur le sol, prise de panique. Mais tu gères ou plutôt, tu penses gérer. Clairement, Ezel est loin de croire un traître mot de toutes les excuses que tu tentes de lui faire avaler. Il est loin d’être stupide et tu n’as pas conscience de ce à quoi tu ressembles à cet instant précis. Tu hésites. Devrais-tu tout lui raconter ? Depuis le début ? Ou simplement lui expliquer que des inconnus te suivaient et que tu t’es rapidement réfugiée jusqu’à la maison, il n’avait pas besoin de connaître les détails de ta vie et ce n’est pas comme s’il en avait quelque chose à faire. Après tout, il t’a fait comprendre plus d’une fois qu’il ne voulait rien avoir à faire avec toi, de près ou de loin. Tu te tritures l’esprit en évitant son regard au possible. Encore une fois, Ezel n’est pas stupide, il allait savoir tout de suite si tu mens ou non – bien que ce côté de lui t’agace énormément – tu ne peux lui échapper. Le silence lourd s’impose de plus en plus, mais ton colocataire décide de le briser d’un ton sec et surtout, de se déplacer jusqu’au salon où il allume la lampe. Non, c’est encore trop tôt, les hommes qui t’ont suivi plus tôt sont peut-être toujours à tes trousses, guettant le moindre indice pour arriver jusqu’à toi. Tu te crispes, tu ne sais pas vraiment quoi faire pour te faire discrète sans éveiller de soupçons auprès de ton colocataire. Il ne doit pas savoir. Tu ne peux pas le mêler à tes histoires, surtout pas celle-ci. Surtout, il ne semble pas avoir oublié l’appel qui t’est complètement sorti de l’esprit. Encore une justification que tu vas devoir lui apporter. Tu profites de son déplacement vers le salon pour éteindre la lumière de l’entrée. Ta peur d’être démasquée est trop grande. Tant pis, merde. Tu t’élances vers ton colocataire et tu t’agrippes délicatement à son bras d’une main et utilises l’autre pour éteindre la lumière. Tu te mordilles à nouveau la lèvre inférieure et tentes de croiser son regard que tu n’aperçois qu’à peine maintenant que vous êtes plongés dans la pénombre. « Ne pose pas de questions. Dix minutes, c’est tout ce que je te demande. S’il te plaît » que tu lui dis en resserrant ton étreinte sur son bras sans lui faire mal. Comme pour le supplier d’accepter ta requête ou parce que tu as besoin qu’il reste à tes côtés pour être rassurée. Parce que tu ne peux pas le nier, savoir qu’il est là, à quelques centimètres de toi, si proche que tu sens son souffle sur ta peau, te fait un bien fou. Ça t’étonne d’ailleurs, mais il arrive à t’apaiser sans même s’en rendre compte. Tu sais que tu ne peux plus faire comme si de rien n’était à présent, il va bien sentir qu’il est arrivé quelque chose. Mais sous ton impulsivité et ta crainte, tu n’as pas su faire mieux. La lueur des lampadaires de l’extérieur est ta seule source de lumière dans l’appartement à présent. Tu tentes tant bien que mal de calmer ton myocarde qui refuse d’adoucir son rythme de battement qui reprend de plus belle lorsqu’un bruit sourd se fait entendre en bas de la rue. Tu paniques, on aurait dit qu’une balle avait été tirée ou peut-être qu’une personne a tapé dans une poubelle ? Tu ne sais pas, tu ne veux pas savoir. Ta seule réaction à cet instant précis est celle de poser rapidement ta tête contre le torse de ton colocataire, comme pour te blottir de peur contre lui et de serrer d’autant plus son bras du peu de force qu’il te reste.
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Sujet: Re: Au rythme des tachycardies (ezel) Lun 3 Jan 2022 - 18:13
Évidemment, Lennon ne voit pas de quoi tu parles, fait comme si de rien était. Mais tu la vois, la panique au fond de ses yeux. Cette façon qu'elle a de regarder par dessus ton épaule avant de vite verrouiller la porte derrière toi. Cette question, qu'elle ne te pose jamais mais surtout cet appel en absence alors qu'elle ne t'appelle jamais. Non, vraiment, quelque chose ne va pas, mais tu n'insisteras pas. Maintenant que tu es là et que tu vois qu'elle va bien... Tu déambules dans l'appartement, allumant la lumière histoire de voir quelque chose maintenant que tu es rentré. Et alors que tu t'apprêtes à regarder par la fenêtre, Lennon bondit presque pour t'en empêcher avant d'éteindre la lampe que tu venais d'allumer. Vous n’êtes désormais éclairés uniquement que par la lune qui brille dans cette nuit étoilée et sans nuage, le tout accompagné du lampadaire devant la résidence et qui diffuse une faible lumière orangée. Et alors que tu t’apprêtais à protester comme tu sais si bien le faire, ta colocataire prend les devants et t'en empêche. Arquant un sourcil interrogateur dans la pénombre, tu finis par soupirer, signe que tu abdiques à sa demande. Sa main sur ton bras et qui se resserre ne t'a, évidemment, pas échappée. Un bruit sourd, presque une détonation, se fait entendre à l'extérieur, te faisant sursauter imperceptiblement. Quant à Lennon, cela n'aura pas manqué de la faire pleinement paniquer. En une faction de secondes, elle se blottit contre quoi, la tête cachée contre ton chemisier. Proximité qui ne manque pas de te faire frémir, en plus de faire s'emballer ton palpitant. En d'autres circonstances, tu l'aurais sans aucun doute repoussée sans attendre et sans perdre une seconde pour la chambrer. Mais cette fois, là alors que vous êtes seuls tous les deux, ce n'est pas ce que tu fais... A la place, tu la prends dans tes bras et poses ton menton sur le sommet de sa tête avant de soupirer bruyamment. Tu restes ainsi, la brune blottie contre toi, durant de longues secondes sans prononcer le moindre mot. Et puis, quand tu la sens un peu moins crispée, tu te détaches légèrement. « C'est sûrement rien. Probablement des gamins qui jouent avec des pétards » que tu tentes de la rassurer en essayant de capter son regard. En vain. Alors, tu l'obliges à te regarder. De ta main droite tu soulèves doucement son menton. « J'vais voir ok ? » que tu demandes d'une voix plus douce et que tu tâches d'être rassurante, alors que tu te mets à afficher un sourire que tu espères, aura le même effet. Pourtant, Lennon ne semble pas vouloir te lâcher et, pour tenter de la calmer du mieux que tu le peux, tu ne coupes pas totalement tout contact. Au contraire. Sa main qui glisse contre ton bras, pour se retrouver près de la tienne. Et tu enlaces tes doigt autour des siens, avant de te diriger vers la fenêtre dont les volets sont toujours ouverts. Tu te mets de côté, avant de légèrement déplacer le rideau pour mieux voir. A l'extérieur tu ne captes rien. Pas âmes qui vive. Et ça a le dont, en plus de l'ambiance pesante instaurée par la brune qui a réussie à te faire psychoter même si tu n'en montres rien, de faire s'emballer ton rythme cardiaque. Et finalement, tu finis par voir une bande de jeunes courir à toute vitesse en s’esclaffant, un peu plus loin dans la rue. Tu avais raison. Et cette information te fait esquisser un nouveau sourire tandis que tu te tournes vers Lennon. Et c'est là, que tu remarques sa main toujours dans la tienne... Merde! Tu finis par la lâcher d'un coup, comme si son contact venait de te brûler. Puis, tu fais mine de fouiller dans tes poches d'où tu sors un briquet et un joint roulé un peu plus tôt dans la soirée que tu ne manques d'allumer instantanément tandis que tu t'assois sur le rebord de la fenêtre. « Tu vas m'dire c'qui t'es arrivé ? » que tu finis par demander, l'air un peu plus renfrogné, comme si la situation t’agaçait. Pourtant, tu laisses les lampes toujours éteintes... Puis tu finis par tendre le joint en direction de Lennon qui ne semble pas vouloir le prendre. Tu insistes, gardant le bras tendu et faisant un léger mouvement dans sa direction. « Allez miss coincée, ça te f'ra du bien ! » que tu taquines, avec un demi-sourire.
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Sujet: Re: Au rythme des tachycardies (ezel) Mar 4 Jan 2022 - 12:39
Son contact t’apaise. Plus que de raison, mais impossible d’y penser alors que tu as clairement la frousse. Tu te dis que ce n’est qu’une question de temps avant qu’il ne te repousse, après tout, il n’a aucune raison de te rassurer, déjà parce qu’il ne devait rien comprendre de la situation, mais surtout, parce que ça ne devait lui faire ni chaud, ni froid. Au lieu de ça, tu sens ses bras t’enfermer dans une espèce de bulle et bien que tu ne t’y attends pas, tu profites de la sécurité que cela t’apporte. Tu n’arrives pas à savoir si c’est son rythme cardiaque qui se déchaîne ou le tiens, tu n’as même pas le temps de te poser la question que tu sens le menton d’Ezel se poser sur ta tête. Tu te sens bien là, comme si rien ne pouvait t’atteindre, comme si tes peurs s’évaporaient parce qu’il était là. Pas assez pour te convaincre de son hypothèse sur les gamins, mais assez pour envisager que ce n’est pas non plus ta propre hypothèse qui doit être vraie. Son contact plus intime encore en soulevant ton menton te donne des frissons et ton myocarde loupe un battement, ce qui te pousse à froncer les sourcils dans la pénombre. T’emballes pas Len, c’est à cause de ce que tu viens de vivre. C’est tout. Rien de plus. Pourtant, l’idée qu’il approche la fenêtre et se mette potentiellement en danger te terrifie, alors tu t’accroches en refusant silencieusement qu’il s’y rende. Trop fière de l’admettre. T’as l’impression que ta tête tourne lorsque tu sens ses doigts se mêler aux tiens, prenant une place presque naturelle, comme si vos mains étaient faites pour s’entrelacer. Sa grande main douce et chaude se referme sur la tienne, faisant bondir d’autant plus ton myocarde sur le point de lâcher face à tant d’émotions. Tu l’observes jusque dans le moindre détail, d’abord parce que tu es à l’affût. En voyant ton colocataire se détendre à son tour, tes muscles font de même, le pire est passé, tu es en sécurité à présent. Le peu de lumière qui entre dans l’appartement éclaire son visage et tu te surprends à l’observer lui, plus qu’autre chose. Pire encore, perdue dans tes pensées, tu laisses tes prunelles se promener sur chaque parcelle de son visage et tu ne peux qu’admettre une vérité qui t’écorche : à cet instant, tu le trouves beau. D’une beauté mystérieuse, froide et sombre, mais si attirante à la fois. Tu reprends tes esprits, étonnée par toi-même lorsqu’il se tourne vers toi et te lâche brusquement la main. C’était tellement confortable que tu n’as même pas remarqué qu’il te tenait encore fermement. Et ça te tort instantanément l’estomac, parce que tu regrettes que le contact soit rompu, tu regrettes la chaleur de sa main, la douceur de sa peau… « Je pensais qu’il m’avait retrouvé… » que tu lâches en murmurant presque, plus pour te parler à toi-même qu’à lui répondre. Tu te reprends et regardes Ezel… faire son Ezel. « Je ne dois pas être encore habituée à ce quartier, moins sécurisé que là où j’habitais avant » que tu mens en tendant le bâton pour te faire battre volontairement. Tu sais qu’il va sûrement en profiter pour te faire encore des remarques sur ta situation antérieure et ô combien tu n’as toujours pas ta place ici. Mais peu importe, ça suffisait pour détourner son attention du véritable problème. « D’ailleurs… Merci » que tu lui lances alors que ça te fait mal de devoir le faire. Tes iris se déposent à présent sur ce joint qu’il te tend en faisant le malin, agrémenté d’un surnom toujours aussi agréable à entendre d’entre ses lèvres. Même s’il ne te voit sûrement pas, tu roules des yeux, décidée à ne pas entrer dans son jeu. Tu réduis à nouveau la distance qui te sépare de lui pour lui prendre l’objet du délit de la main et le lancer sans hésitation par-dessus la fenêtre tout en lui tenant le poignet pour qu’il ne puisse te stopper. « T’es déjà un idiot, te rends pas plus bête avec cette merde. T’es vraiment un gamin… » que tu lui lances avant de t’arrêter net dans ta course. C’est sûr, tu vas l’énerver, tu sais que l’herbe, c’est loin d’être gratuit. Mais tu n’y penses pas à ce moment précis parce qu’après avoir jeté la substance en te penchant légèrement par-dessus la fenêtre, tu t’es redressée brusquement pour te retrouver à quelques centimètres à peine de son visage. C’est toi l’idiote. T’es là, face à lui, silencieuse, scrutant ses lippes alors que tu te mordilles la tienne sans vraiment t’en rendre compte, la main toujours posée sur cette peau qui t’attire honteusement. Prise de court et le cœur battant à tout rompre, tu te laisses quelques secondes pour profiter de cet instant rien qu’à vous deux et tu fais finalement un pas en arrière sans lâcher son poignet. Qu’est-ce tu fous merde ?!
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Sujet: Re: Au rythme des tachycardies (ezel) Mar 4 Jan 2022 - 14:56
Cette proximité entre vous te perturbe plus que de raison. Tu n’as pas l’habitude d’être dans ce genre de configuration. Du moins, pas avec Lennon en tout cas. Même tout le contraire. Depuis qu’elle est là, tu n’as de cesse de lui faire comprendre que tu ne l’acceptes pas. Le fait est que tu n’as pas eu ton mot à dire, Milo et Ana ayant été plus que ravis d’accueillir une quatrième personne. Mais pour toi, Lennon n’a rien à faire dans cette colocation. Et pourtant. Pourtant… Tu t’es fait à sa présence. Tu t’es habitué à sa répartie qui t’amuse grandement, à ses éclats de rires dans la cuisine, à ses airs de pimbêches quand elle est en présence de sa meilleure amie. Tu t’es surpris à t’inquiéter lorsqu’elle rentrait bien plus tard que d’habitude, sans prévenir. Et pire que tout, tu t’es mis à jalouser ton colocataire, bien plus proche d’elle que tu ne l’es. Cette fille, bien malgré toi, fait naître une myriade d’émotions que tu n’arrives pas gérer. Et ça ne te plaît pas. Putain ça non ! Tu pourrais la repousser. La chambrer sur l’attitude qu’elle adopte depuis que tu as mis un pied à l’appartement. Faire du grand Ezel comme tu sais si bien le faire habituellement. Mais la panique qui l’anime a résolu de te faire changer tes plans. Tu tentes de la rassurer. Te montre attentionné. Ce qui n’arrange en rien cette sensation bizarre que tu ressens depuis qu’elle s’est blottie contre toi. Bordel Ezel, reprends-toi ! Alors, quand tu réalises qu’il n’y a pas de danger dehors, tu coupes court à tout contact. Tu redeviens ce type détestable au possible, qui balance des piques à tout va d’un air nonchalant. Malgré tout, tu ne peux nier que ce moment partagé, et qui est en train de se poursuivre, a changé quelque chose. Imperceptiblement. Tu t’inquiètes pour la brune, parce que tu sais que son attitude n’est pas née de rien. Alors, tu poses la question. Sachant pertinemment qu’elle n’y répondra pas. Et tu avais raison. La réponse de Lennon est nébuleuse. Tu arques un sourcil, prêt à creuser et savoir de qui elle parle. Mais l’héritière décide de poursuivre sur un autre chemin avant que tu ne puisses prononcer le moindre mot. Tirant sur ton joint, tu décides de ne pas insister. Après tout, tu te fiches bien de savoir qui est cette personne qui lui colle une frousse bleue, pas vrai ? Pas vrai ? Tu ricanes, face à sa remarque. « Tu peux toujours y retourner » que tu rétorques, attrapant des deux mains la perche qu’elle te tend. De quoi redevenir ce connard insupportable que tu t’évertues à être depuis le début. « L’habitude, tu l’auras jamais, princesse » que tu ajoutes, appuyant sur ce surnom détestable que tu t’amuses à lui donner de temps en temps, et qui ne fait qu’accentuer encore un peu plus cette différence de classe sociale entre vous. Et pourtant, tu te radoucis quand elle te remercie. Lui proposant même de partager le joint que tu es en train de fumer. Et si tu savais que la brune n’accepterait pas l’invitation, tu ne t’attendais pas à ce qu’elle l’attrape pour le balancer dehors. Une protestation s’échappe de tes lèvres alors même que tu amorces un geste pour l’en empêcher. Mais trop tard, le mal est fait. « T’as peur de pétards et c’est moi l’gamin… » que tu répliques à voix plus basse pour la provoquer gentiment, son visage bien trop proche du tien, au point que ton myocarde s’est mis en apnée alors même que tu réalises qu’il te suffirait d’un léger mouvement pour que tes lèvres rencontrent les siennes… « Arrête de faire ça… » que tu lâches dans un souffle, presque un murmure, en fronçant légèrement les sourcils. Tu parles bien évidemment de cette façon qu’elle a de se mordiller la lèvre inférieure. Cette manie que tu as repérée bien rapidement et qui a le dont de te faire perdre pied. Même dans la pénombre… Et subitement, tu réalises que sa main se trouve toujours sur ton poignet, comme si sa peau venait de chauffer la tienne à cet endroit. Lennon s’éloigne légèrement, mais tu ne le remarques pas. Car dans l’instant, tu te lèves presque d’un bon pour aller allumer la lampe sur pied qui trône près du canapé. Sans un mot, tu te diriges vers le meuble où se trouve toutes les bouteilles d’alcool, avant de prendre deux shooters pour les remplir de vodka. « Pas d’herbe, ok, mais tu vas pas refuser de la vodka premier prix quand même ?! » que tu t’exclames, un brin sarcastique, en revenant vers Lennon pour lui en tendre un. Et quand elle attrape le petit verre, tu vides le tien cul sec non sans esquisser une grimace. Tu as bien besoin de ça pour te remettre les idées en place. « Et tu m’dois un joint » que tu dis en pointant Lennon du doigt, plissant légèrement les yeux pour te donner un air faussement menaçant, avant de te resservir un shooter.
▎ Job/Studies : diplômée en droit spécialité droit pénal, avocate depuis 3 ans chez Oliveira & associates et héritière de la Hawks Financial Corporate.
▎ En savoir plus :
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forgiveness is warm. like a tear on a cheek. think of that and me when you stand in the rain. i loved you completely. and you loved me the same. that's all. the rest is confetti.
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Sujet: Re: Au rythme des tachycardies (ezel) Lun 21 Fév 2022 - 23:57
T’as la tête en vrac tellement les émotions vont et viennent, traversant ton esprit sans te laisser le temps de tout assimiler. Tu essaies tant bien que mal d’y mettre de l’ordre et de trouver du répit, en vain. Ton myocarde reprend de plus belle presque à chaque fois qu’il pose un regard sur toi ou dès que sa peau se glisse sur la tienne. Tu n’es pas bête, tu sais pertinemment ce que ça signifie, mais tu ne l’acceptes pas. Tu ne le veux pas. Vraiment ? Tu sais pas. Tu sais plus. Tu t’en fiches. T’es là, comme la dernière des idiotes à te poser à nouveau une tonne de questions et à te torturer l’esprit alors que la réponse est évidente. Ezel n’est qu’une personne de passage dans ta vie. Il ne sait rien de toi si ce n’est ce que tu veux bien lui montrer. Il ne te comprendra jamais et ce ne sont que des émotions éphémères que tu tentes de repousser. Inutile de lutter, tout cela allait passer. Voilà longtemps que tu es loin de ton chez toi, ton vrai chez toi. Loin de tes habitudes, de tes fréquentations, de ton milieu social. Trop longtemps que tu ne peux pas être réellement toi-même. Trop longtemps que personne ne t’a donné l’attention que tu espères. Ce n’est pas parce que c’est particulièrement lui. Non, Milano ou n’importe qui d’autre t’aurait fait le même effet, c’est sûr. Quelques minutes où tu t’es autorisée à baisser ta garde, voilà tout, rien de plus. Ezel n’est rien d’autre… Qu’Ezel. Ce qu’il te prouve en mordant à l’hameçon pour te charrier sans regret. « Je ne te ferais pas ce plaisir Jones » que tu réponds à sa proposition de retourner dans ton milieu. Pas maintenant, c’était trop tôt. Pas tant que l’ombre de ton père flotte au-dessus de ta tête, telle l’épée de Damoclès. A nouveau, tu ne te gênes pas pour rouler ouvertement des yeux. Tu as tellement l’habitude d’entendre ses remarques que tu ne relèves plus ce surnom stupide qu’il t’a donné. « C’est toi qui dis ça ? Laisse-moi rire ». Ce n’est pas parce que tu n’as jamais entendu l’histoire d’Ezel dans le moindre détail que pour autant tu ne sais rien à son sujet. Plus d’une fois, tu as été témoin de conversations à son sujet et tu as également laissé ta curiosité prendre le dessus en posant des questions sur lui à tes autres colocataires. Lui non plus, il ne s’y fait pas vraiment à cette vie qui s’est imposée à lui dès son plus jeune âge. Cette malchance qui a l’air de le poursuivre depuis toujours, n’est pas un choix, tu l’imagines l’avoir subi en assistant impuissant à ces épreuves qu’il a dû surpasser. Tu sais aussi qu’il y a une personne qu’il chérit énormément, qu’il sait ce que c’est de vouloir se sacrifier pour protéger quelqu’un d’autre : sa sœur. Ça te fait bizarre d’ailleurs, de l’imaginer être responsable de quelqu’un d’autre que lui-même, mais tu ne doutes pas une seule seconde qu’il doive le faire à la perfection. Cela ne fait pas si longtemps que tu connais ton colocataire et tu es bien loin de pouvoir dessiner chaque détail de sa vie, mais tu sais qu’il est quelqu’un sur qui on peut compter, qu’il est loyal une fois sa confiance gagnée. Ça t’étonne de penser ça de lui, mais tu ne peux nier la véracité de ces propos. Ça ne change pas le fait qu’il est un être insupportable 90% du temps, si bien que tu ne relèves pas sa remarque sur les pétards. Tu ne veux toujours pas t’ouvrir à lui à ce sujet et préfères ignorer ses tentatives d’en savoir plus. Tes iris perdus dans les siens, tu t’arrêtes net dans le mouvement de ta lèvre lorsque tu comprends que c’est de ça dont il s’agit. Arrivais-tu à le perturber avec ce geste si anodin ? Un air interrogateur sur le visage, tu scrutes ses sourcils qui viennent de se froncer légèrement, comme pour confirmer ta pensée. Non, c’est ton imagination. Le grand Jones ne pouvait pas laisser la princesse mettre le bordel dans son esprit, c’était inenvisageable. Tes lèvres toujours scellées, tu l’observes se mouvoir jusqu’à ce que la lumière t’oblige à cligner plusieurs fois des yeux, le temps d’abandonner la pénombre. Une fois accoutumée, tu te retrouves avec un shooter dans la main et tu ne te fais pas prier avant de suivre ton colocataire et de vider le verre en une fois. Le liquide te brûle la gorge, clairement ce n’est pas la meilleure vodka que tu as pu consommer, mais ça te fait un bien fou, comme si c’était ce dont tu avais besoin après cette folle soirée. « C’est dégueulasse ton truc » que tu lâches, affirmant ouvertement que ton palet est habitué à beaucoup mieux. Mais ça fera l’affaire que tu te dis en traversant le salon pour récupérer la bouteille de la cuisine et l’apporter avec toi pour te resservir. « Je pense qu’on mérite un deuxième verre… Ou plusieurs autres » que tu lâches en remplissant également son verre sans prendre la peine de lui demander son avis. Tu sais que tu vas regretter si tu te mets à consommer si rapidement. Toi, t'as l'habitude d'apprécier chaque gorgée pour profiter de l'arôme de la boisson, pas d'ingurgiter ce liquide immonde que tu n'aurais jamais touché en temps normal. Foutu pour foutu... « Dans tes rêves Jones. Demande-moi tout ce que tu veux, mais pas ça, j’ai une réputation à tenir » que tu rétorques à sa dernière phrase, un sourire en coin avant d'enfiler ton deuxième shot. C’est que tu es avocate désormais, tu ne peux pas t’amuser à mettre en péril ta réputation et ton boulot alors que tu as tant travaillé pour obtenir ce poste et cette position. Mais tu sens déjà que c’est une mauvaise idée de lui avoir proposé de lui rendre un autre service, mais ta curiosité t’a poussé à le faire quand même. Tu ne l’expliques pas, mais ce jeu qui se joue entre vous depuis le début te donne envie de le provoquer davantage, alors même que tu es conscience que ça ne finira sûrement pas bien.
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Sujet: Re: Au rythme des tachycardies (ezel) Sam 26 Fév 2022 - 11:47
L’ambiance change du tout au tout. L’atmosphère se charge en électricité alors que vous semblez vous rapprocher. Tension palpable, tu es presque en apnée. Pourtant, ton cœur lui, s’est emballé. L’espace d’un instant, tu es un peu ailleurs, pris dans ce tourbillon d’émotions qui te traversent. Et tu te laisses volontiers emporter… jusqu’à reprendre pied dans la réalité. Tu réalises subitement ce qui est en train de se passer. De qui se trouve face à toi. Impossible qu’il puisse se passer quoique ce soit entre vous. Alors pourquoi tu as le palpitant qui s’emballe comme ça ? Tu n’aimes pas ça. Bordel non, ce n’est pas toi ça. Tu t’éloignes de Lennon, besoin urgent de diluer ce que tu ressens avec de l’alcool. Rien de mieux pour te remettre les idées en place. Tu allumes, perçant ainsi la bulle d’intimité que vous veniez de créer. Tu tentes de te raisonner. Lennon ne t’intéresse pas. Ce n’est pas une fille pour toi. Tu détestes ces gens de la haute. Encore plus quand il ne s’agit de personne comme elle, qui ont tout et qui ne sont pourtant pas contents. Toi, tu as trimé pour en arriver où tu es. La vie ne t’a pas épargné. Elle ? Tout lui a été apporté sur un plateau. Des facilités que tu n’as jamais connues. Et pourtant, ça ne lui convient pas. Elle a préféré fuir ses parents pour venir vivre ici, dans les bas quartiers. Oui, voilà, cette fille, tu détestes tout ce qu’elle est. Tu essayes de t’en persuader. Depuis le premier jour, tu n’as rien fait pour être aimable et très vite tu as décidé de lui faire sentir qu’elle n’était pas la bienvenue ici, malgré ce que peuvent en dire tes autres colocataires…
Alors pourquoi tu lui proposes un verre ? Pourquoi tu as cette drôle de sensation au creux de l’estomac quand tu la regardes avaler la vodka ? Pourquoi tu te mets à rire face à la grimace qu’elle esquisse ? La réponse est évidente, mais tu ne veux pas l’accepter. Hors de question. « J’ai jamais dit que c’était bon » que tu rétorques à la brune en haussant légèrement les épaules, faisant comme si de rien était. Maquant efficacement le trouble qui t’habite. « Mais au moins ça a le mérite de faire effet rapidement » que tu ajoutes en la regardant partir à la cuisine pour aller chercher la bouteille de vodka et vous resservir. Tu bois à nouveau ton verre cul sec, espérant ainsi noyer les émotions qui tourbillonnent en toi. Tu arques un sourcil face à sa remarque, avant de rigoler. « Une réputation hein ? » que tu répètes comme un perroquet. « Ta réputation on s’en fout ici » que tu dis finalement tout en te resservant un nouveau verre, la bouteille qui se vide rapidement. Qui donc pourrait être au courant après tout ? Ce qui se passe à la coloc’, reste à la coloc’. « T’as déjà essayé au moins ? » que tu t’enquiers alors, persuadé qu’elle n’a jamais touché à la beuh de sa vie. Et ça t’amuserait, de la faire essayer. Tu as tout ce qu’il faut dans ta chambre. Elle n’a qu’un mot à dire et tu iras chercher le nécessaire. « Tout ce que je veux mhmh… » que tu lâches avant de t’asseoir sur le canapé du salon. Et tu vois bien, à l’expression que Lennon t’offre, qu’elle regrette d’avoir dit ça. Trop tard pour elle désormais, ce qui est dit est dit. Tu fais mine de réfléchir, alors que tu sens les effluves d’alcool perturber tes sens. Faut dire aussi, que tu étais en soirée avant de débarquer ici. Et donc tu as déjà quelques verres d’avance dans le nez. Les secondes s’égrainent et finalement tu as trouvé une option. Pas la plus maligne assurément, pas non plus la compliquée, mais c’est tout ce que tu as eu comme idée sur l’instant. « Danse pour moi » que tu lâches tout à coup alors que tu es toujours affalé sur le canapé et que Lennon se tient debout face à toi. « Quoi ? T'as bien dit tout ce que je veux non ? » que tu demandes face à la tête que la brune te lance. « Auriez vous peur de vous ridiculiser mademoiselle Hawks ? » que tu ajoutes, petit sourire en coin. Et puis, tu réalises qu’il n’y a pas de musique. Et ce n’est certainement pas avec l’antiquité qui te sert de téléphone que tu vas pouvoir en lacer. « Sur la musique de ton choix » que tu lâches à l’héritière tout en buvant un énième verre de Vodka. Assurément le dernier, sinon tu sais que demain matin tu vas le regretter. « Allez mademoiselle Hawks j’attends ! » que tu t’exclames tandis que tu te cales dans le canapé.
▎ Job/Studies : diplômée en droit spécialité droit pénal, avocate depuis 3 ans chez Oliveira & associates et héritière de la Hawks Financial Corporate.
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Sujet: Re: Au rythme des tachycardies (ezel) Mer 23 Mar 2022 - 0:52
La boisson au goût âcre traverse ta gorge pour se réfugier dans ton estomac avant de commencer sa descente vers tes veines. Si ce n’est clairement pas ce que tu as l’habitude de consommer, cela ne t’empêcher pas d’enfiler plusieurs shots, comme si tu pensais que quelque chose allait changer à force de boire. Tu pouffes légèrement aux dires de ton colocataire, il savait indéniablement de quoi il parlait, toujours expert en alcool et stupéfiants apparemment. « Est-ce que t’es en train d’avouer que tu veux me faire boire volontairement ? ». Tu ne sais pas vraiment à quoi il veut jouer, ni ce qu’il pense tirer de cette situation, alors que d’ordinaire, il se serait déjà enfermé dans sa chambre, ignorant ta présence dans cet appartement. Non, là, c’était comme s’il cherchait à nouer maladroitement un contact ou… malgré lui ? Tu ne sais pas, quoiqu’il en soit quelque chose te pousse à ne pas lâcher l’affaire. L’envie d’avoir le dernier mot ? L’opportunité de pouvoir enfin répondre à toutes ses piques ? Ou peut être ce besoin que tu as de croiser ses prunelles. Tu te surprends même à vouloir à nouveau sentir la chaleur de sa peau… Merde. Ce n’est pas toi et tu n’es définitivement pas là pour ça non plus. Pas lui, celui qui te regarde comme celle que tu n’es pas et qui t’as fait sentir comme une étrangère depuis le début. « J’ai besoin de cette réputation pour payer ma part du loyer je te rappelle ». Invraisemblable comme situation. Jamais tu n’aurais imaginé avoir à dire une chose pareille. Oui, tu as besoin de garder une bonne réputation en tant qu’avocate si tu veux pouvoir exercer, soit attirer la clientèle et ainsi recevoir ton salaire mensuel sur ton compte en banque. « Les factures ne se payent pas toute seule, tu dois le savoir » que tu lui lâches sans regret au visage. Il n’hésitait pas une seconde pour te rappeler ta condition, pourquoi ne pas le faire à ton tour ? La meilleure des défenses, c’est l’attaque que tu te bornes à te répéter dans la vie de tous les jours, ton colocataire n’allait pas être une exception à cette règle. Mais cette pique ne t’empêche pas de vouloir t’enivrer de la boisson. Tu as besoin de te remettre de tes émotions et encore plus d’un soutien pour supporter l’air aigri de ton colocataire. « Pourquoi poser une question dont tu as déjà la réponse ? ». Bien sûr que non, tu n’y avais jamais touché et ça ne t’intéressait définitivement pas. Tu voyais déjà très bien les ravages que provoquaient les stupéfiants dans la vie des gens, encore plus maintenant que tu es avocate, alors pourquoi changerais-tu d’avis ce soir ? « J’ai pas besoin de ça pour fuir la réalité » que tu te justifies en le regardant droit dans les yeux sans gêne, parce que t’es loin d’être stupide toi, tu sais très bien qu’il n’est pas satisfait de la vie qu’il mène et que ça l’aide à accepter plus facilement ce quotidien qu’il semble subir plus qu’autre chose.
T’es dans la merde. Genre, vraiment dans la merde. Ton instinct te pousse à fuir cette pièce ou même l’appartement tiens, et c’est sûrement ce que tu aurais fait si tu n’avais pas encore peur de ce qui pouvait éventuellement t’attendre dans les rues. Tes yeux suivent sa silhouette qui prend place confortablement dans le canapé et tu roules ouvertement des yeux, regrettant chaque mot que tu as prononcé plus tôt, lui donnant une liberté et un pouvoir sans nom. Lorsque sa requête sort d’entre ses lèvres, tu es étonnée, ce qui se voit au froncement de tes sourcils. What the actual f is wrong with you que tu as envie de lui balancer. Tu sais que l’alcool a un rôle primordial dans cette histoire, parce que jamais Ezel n’irait aussi loin s’il était sobre, pas avec toi du moins. Non pas qu’il repousserait une opportunité de te mettre mal à l’aise, mais parce qu’il converse avec toi depuis déjà trop longtemps. « Me ridiculiser ? Tu me sous-estimes beaucoup trop Jones, tu n’as pas idée de quoi je suis capable » que tu lui lances sans hésiter. Non, il ne sait pas jusqu’où tu peux aller pour obtenir ce que tu souhaites, sinon, il ne prendrait pas le risque de te parler de la sorte. Au-delà d’être une Hawks, tu es surtout Lennon, la fille de ta mère. Il était loin d’imaginer à quel point tu pouvais être déterminée et pleine de ressources. Tu fixes ses prunelles et t’approches de lui lentement avant de poser chacune de tes mains sur le canapé, laissant ton visage à quelques centimètres du sien. « C’est toi qui vas regretter à la fin ». Son nom que tu susurres d’une voix assurée, mais délicate. Tu te relèves sans jamais le quitter du regard, un sourire en coin pour marquer la fierté que tu ressens à cet instant précis, bien que ton myocarde venait de louper un battement dû à la proximité de vos lèvres. Tu t’empares de la bouteille pour en boire plusieurs gorgées directement à la bouteille, ça ne pouvait pas être pire que ce que tu t’apprêtes à faire. Tu prends ton téléphone en main et lances "crazy in love" de Sofia Karlberg qui colle bien à l’atmosphère que tu souhaites. Tu débutes par déposer un de tes pieds sur la table basse, laissant entrevoir l’une de tes jambes. Prête à sortir un peu plus tôt, tu étais même habillée pour l’occasion, ornée d’une petite robe noire, de talons hauts et du rouge vif peint sur tes lèvres. Tu laisses tes doigts se balader sur ta peau en te penchant légèrement, mettant d'autant plus en valeur ton décolleté. Tu bascules tes cheveux sur un côté d’un geste sensuel, assez pour laisser ton cou s’ouvrir à la vue de tous et laisser ton doux parfum embaumer la pièce. Tu te mordilles la lèvre inférieure et bascules la tête en arrière en passant l’une de tes mains sur ton cou, puis le long de ta poitrine avant qu'elle ne s'étire sur ta taille fine. Tu reposes le pied au sol, tournes le dos à ton seul spectateur, relèves tes cheveux des deux mains et tu laisses ton corps se mouvoir au rythme lent de la musique, laissant le contrôle à tes courbes. Une fois prise par la mélodie, tu replonges tes yeux dans les siens le temps de faire le tour du canapé et de te retrouver derrière lui, puis tu fais passer tes deux mains délicatement sur son torse en approchant tes lèvres de son oreille. « T’as pas idée de ce dans quoi tu t’es lancé Jones » que tu lui susurres. Tu as la main et tu le sais, tu te sens puissante et dans ton élément. Tu souris, imaginant l’expression de son visage et tu reprends ta place face à lui pour te déhancher en tirant légèrement le bas de ta robe vers le haut afin de laisser davantage de peau apparaître jusqu’à tes cuisses. Tu lèves les bras vers le haut pour commencer à explorer chaque parcelle de ton corps à l’aide de tes mains, toujours au rythme de la musique. Tu sens tes pensées s’embrumaient petit à petit bien que tu luttes pour garder le parfait contrôle de tes sens. Ce n’était clairement pas sur ce terrain que ton colocataire allait te battre et tu l’imaginais déjà pris dans son propre piège, maintenant qu’il pouvait constater que tu étais loin d’être la sage fille qu’il pense que tu es.
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Sujet: Re: Au rythme des tachycardies (ezel) Dim 3 Avr 2022 - 12:04
Petit sourire en guise de réponse, tout simplement. Réaction qui peut avoir deux interprétations. Est-ce que tu veux la rendre saoule ? Tu n'en sais rien au fond. Faut dire que la soirée prend une tournure absolument inattendue. Tu es presque en train d'apprécier ce moment avec Lennon. C'est fou comme les choses changent entre vous quand les autres ne sont pas là pour être témoins de ta façon d'être. Enfin, c'est surtout que tu as déjà bu pas mal à la soirée d'où tu viens... Ouai, ça doit être ça. C'est forcément ça n'est ce pas ? Parce que sinon, tu te serais forcément braqué lorsqu'elle a commencé à parler réputation. Probablement lui aurais-tu lancé une remarque acerbe avant de la laisser en plan pour te diriger vers ta chambre. Mais ce n'est pas ce que tu fais. Le seul geste que tu as, c'est de lever les yeux au ciel. Non, vraiment, tu ne comprendras jamais. Ici, dans cette colocation, on se fout bien des apparences. Ou presque. Faut dire que depuis qu'elle a débarqué, tu ne fais rien pour qu'elle se sente comme chez elle. Mais curieusement, ce soir, les choses changent alors que tu te remémores l'état dans lequel elle se trouvait lorsque tu es rentré. Cette vulnérabilité qu'elle a laissé s'exprimer alors même qu'elle vous a habitué au contraire. C'est assurément pour ça que tu es encore là. Que tu la regardes avec ce petit sourire idiot au coin des lèvres. Que tu lui proposes un joint pour se détendre, alors même qu'elle n'y a jamais touché et qu'elle est absolument contre la drogue. Tu la provoques gentiment, pour voir si elle va craquer... Mais non. Lennon reste fidèle à ses principes et tu dois bien avouer que ça te plaît en un sens...Dommage que tu n'en as pas préparé un deuxième car tu en aurais bien besoin pour faire genre. Et elle a raison l'avocate, la drogue, c'est ton moyen de partir ailleurs. Ou affronter la réalité lorsqu'elle devient trop dure à supporter. Mais tu n'as rien sur toi présentement, pour fuir la gêne qui commence à être tienne... Alors, à la place, tu vas t'asseoir dans le canapé. Et Lennon aurait dû savoir qu'il ne fallait pas te lancer sur un tel sujet qu'est celui des défis. Une idée germe dans ton esprit aussi vite qu'un éclair se formant dans le ciel et tu lui proposes sans attendre qu'elle te montre ses talents de danseuse. Pas sûr qu'elle en ait, et probablement ne sait-elle même pas danser. Mais elle a bien dit tout ce que tu veux pas vrai ? Et c'est un sourire satisfait qui s'affiche lorsque tu ne manques pas de le préciser, et de la provoquer. Mais elle n'a pas dit son dernier mot la brune. Alors, tu désignes l'espace devant toi, pour qu'elle se lance. Pour qu'elle te montre ce dont elle est capable justement. Tu t'installes confortablement dans le canapé, prêt à profiter de ce qui va suivre. La musique se joue et tu arques un sourcil. Tu n'imaginais pas ce genre de chanson. Tu ne pensais pas qu'elle choisirait quelque chose de si...lascif. Tu en es presque à retenir ta respiration alors que Lennon commence à se mouvoir. Et tu es captivé par ce que tu vois. Elle est si... sensuelle. Sexy. Merde. Tu as le cœur qui bat d'avantage alors même qu'elle s'approche de toi en faisant le tour du canapé. Tu te redresses légèrement tandis qu'elle vient souffler quelques mots à tes oreilles, souffle qui te provoque un frisson. « Je n'demande qu'à voir Hawks » que tu rétorques comme ultime provocation, sans te laisser démonter par la situation pendant que ses mains glissent sur ton torse. Tu es presque figé par la situation. De plaisir ou de dégoût ? On pourrait se poser la question si ton geste était perceptible... Mais ce n'est pas le cas. Et heureusement pour toi, Lennon finit par se déplacer devant toi. Et c'est presque un soupire de soulagement qui s'échappe de tes lèvres, car tu ne sais ps ce que tu aurais fait sinon. L'envie de l'attirer à toi de plus en plus forte... Pourtant, le soulagement laisse place à l’incrédulité lorsque tu la vois faire. Robe qui se soulève, dévoilant d'avantage de peau, une fraction de seconde tu t'imagines le vêtement s'échouer sur le sol avant de chasser cette pensée tout aussi rapidement qu'elle est arrivée. Tu as chaud, tout à coup... Et finalement, comme pour te sauver de la situation, la musique finit par se taire, te faisant reprendre pied dans la réalité. Et ce sont des applaudissements que tu offres à ta colocataire, avant de t'incliner légèrement pour faire une pseudo révérence pour saluer la prestation. « Si j'avais eu des billets j't'en aurais balancé quelques uns » que tu lâches, taquin, toujours dans la provocation. Mais c'est surtout pour faire bonne figure, et ne pas montrer le trouble qui t'habite désormais. « Mais ok j'm'incline » que tu dis d'une voix sérieuse, avant de te lever, surplombant Lennon de ta hauteur. Et le temps semble suspendu un instant. Ces lèvres teintées de rouge que tu aurais bien envie d'embrasser là, tout de suite... Mais comme à ton habitude, tu viens tout gâcher Ezel. « J'suis sûr qu'ça aurait plus à Milo » que tu dis d'une voix acerbe avant de te détourner pour aller te servir un nouveau verre d'alcool. Parce que tu sais que ton colocataire a un faible pour la brune. Et ça te fait chier. Chose que tu as bien du mal à cacher ce soir... Tu bois ton verre cul sec, avant de te tourner à nouveau vers la demoiselle. « T'as rel'vé haut la main le défi alors vas y, j'attends ta sentence ! » que tu t'exclames d'une voix mi amusée tout en écartant les bras durant quelques secondes, pour ensuite les croiser sur ta poitrine.
▎ Job/Studies : diplômée en droit spécialité droit pénal, avocate depuis 3 ans chez Oliveira & associates et héritière de la Hawks Financial Corporate.
▎ En savoir plus :
- - there are roses in between my tights and fire that surrounds you.not all girls are made of sugar and spice and everything nice. some girls are made of sarcasm, wind, and everything fine.
forgiveness is warm. like a tear on a cheek. think of that and me when you stand in the rain. i loved you completely. and you loved me the same. that's all. the rest is confetti.
hey, sister, why you all alone? i'm standing out your window. hey, little sister, can i come inside, dear ? i want to show you all my love. i want to be the only one, i know you like nobody ever, baby.
Sujet: Re: Au rythme des tachycardies (ezel) Sam 30 Avr 2022 - 20:27
T’es fière et t’es loin de le cacher. À voir cette expression sur le visage de ton colocataire gonfle indéniablement ton ego, même si tu n’es pas en mesure d’en expliquer les détails. Peu importe qu’il a apprécié ou non – même si tu es persuadée que oui, il restait un homme – une chose était sûre, tu l’avais surpris. Il fallait dire que ton petit spectacle était loin de coller à l’image que tu veux bien montrer de toi au quotidien. C’était exactement l’effet recherché et ta spécialité par la même occasion : surprendre les gens et leur prouver qu’ils pouvaient se tromper en ayant des a priori. Mais pourquoi ? Pourquoi donc est-ce que tu t’entêtais tant à vouloir l’entendre dire qu’il a tort ? Quelle importance qu’il ait une idée fausse te concernant ? T’aimes pas ça et ça te frustre. Cette sensation étrange qui parcoure ton corps à chaque fois que la distance entre vos deux corps diminue ou la douceur de sa peau que tu gardes en tête. Rien de tout cela n’a de sens. Tu as beau essayer de comprendre, tu n’arrives pas à expliquer ces petites choses qui t’agacent plus que de raison, du moins, avant d’ouvrir les yeux sans vraiment être totalement lucide. Serais-tu attirée par Ezel ? Plutôt mourir. Non, ce n’était pas possible. Tu as passé une folle soirée, vécu un ascenseur émotionnel en peu de temps, puis la boisson qui embrouille ton esprit… Rien de plus. Tu n’es pas si stupide, Lennon, right ?
Pourtant, tout semble se mettre en place lorsque cette idée se pose comme une évidence que tu rejettes violemment. Voilà pourquoi tu aurais autant envie d’obtenir son approbation alors que tu ne fais même pas les mêmes efforts avec Ana ou Milo. Non, impossible. Tu ne peux pas. Tu ne veux pas. Exécrable à souhait, il n’hésitait pas à se jeter sur la moindre occasion de t’exclure en te donnant cette image que jamais tu n’as portée. Tu devais à tout prix t’accrocher à ses paroles du quotidien qui te mettent hors de toi et qui font que tu ne te sens jamais vraiment chez toi dans cet appartement. Il était nocif et sans ambition réelle, bien loin de celui qu’il te faut. Il ne te faut que quelques secondes pour te rendre du ménage qui se tourne dans ta tête : tu tentes en vain de ternir son image à tes yeux pour te persuader que tu ne ressens rien à son égard. Te voilà déchirée entre ce qu’il te montre tous les jours et ce que tu as découvert ce soir, quelqu’un de bien différent et de moins irritable. « T’en auras jamais eu assez pour me satisfaire dans tous les cas » que tu lâches brutalement à ton colocataire, comme pour vous remettre chacun à vos places, du moins celles qu’il pense que vous avez. Ce n’est pas ce que tu voulais dire, mais l’idée qu’il te plaît te chamboule et tu ne veux pas l’accepter. De toute façon, ce n’était rien de nouveau, vous aviez l’habitude de vous balancer des remarques acerbes l’un à l’autre, mais clairement, tu n’es pas fière de celle-ci, n’étant pas du tout le genre de personne à faire une différence selon le statut social ou financier.
Prête à jouer encore un peu le jeu pour lui faire perdre pied, il t’arrête net en parlant de Milano, ce que tu as du mal à comprendre. D’ailleurs, ça se voit à ta tête puisque tu es étonnée de sa réponse. « Milo ? Pourquoi tu dis ça ? » que tu lui demandes, voulant définitivement creuser davantage le terrain. Il est vrai que tu t’entendais très bien avec lui, tu es même persuadée qu’une fois que tu en auras fini avec ton histoire familiale, tu continueras à le voir, parce que tu l’apprécies énormément et qu’il a une place particulière dans ta vie, tout comme Ana aussi d’ailleurs. « Attends une minute… ». Tu marques une pause tout en l’observant alors qu’il se déplace pour se resservir un verre. Devrais-tu faire de même alors que ta lucidité à quitter ton corps depuis un moment ? Il est évident que tu n’as pas l’habitude de boire de cette manière alors même que de base, tu ne tiens pas l’alcool plus que ça. C’est d’ailleurs l’alcool qui te désinhibe, te pousse à ne plus te retenir, osant dépasser les limites que tu t’étais imposée. Tes lèvres vermillon s’étirent et tu ne peux t’empêcher de pouffer de rire comme une adolescente. « Ezel Jones serait-il jaloux ? ». C’est tellement flagrant que tu ne peux t’empêcher de t’en amuser avant que cela ne te frappe : pourquoi serait-il jaloux ? Non, ce n’est que dans ta tête, t’es pompette et tes pensées se jouent de toi. « Merci pour le compliment Votre Excellence » que tu lui réponds alors que tu commences à perdre doucement tes repères. « J’ai envie de tenter un truc depuis tout à l’heure… » que tu lui avoues en te mordillant la lèvre, loin de la contenance que Lennon Hawks a l’habitude d’afficher en temps normal. « Mais je ne sais pas jusqu’où tu es prêt à aller ce soir, à toi de me dire ». Tu vas le regretter, c’est sûr. Pourtant, tu es toujours là, à le provoquer, persuadée que tu vas gagner à son propre jeu en étant cette joueuse confiante alors que seul l’effet de la boisson te guide. En parlant de celle-ci d’ailleurs, tu imites ton colocataire en laissant l’élixir te brûler la gorge, t’auto-condamnant pour le reste de la nuit.
when i walk in a room i can make the whole place shimmer
J'avais jamais vu de nuit aussi calme. je la regarde enchaîner les cigarettes, ses larmes coulent en silence on entend toujours les cigales. on se blesserait même avec zéro mot, pourtant aucun mur sur cette terre ne pourrait étouffer le cri de nos phéromones.
Sujet: Re: Au rythme des tachycardies (ezel) Lun 2 Mai 2022 - 15:14
Aurais-tu imaginé que la soirée puisse prendre une telle tournure ? Absolument pas. Et pourtant, tu es là, assis dans le canapé, à regarder Lennon se déhancher pour toi. Tu parais impassible, petit sourire en coin qui se glisse de temps en temps sur tes lèvres face à la vue qu'elle t'offre, mais malgré les apparences, tu n'en mènes pas large. Tu ne la pensais pas capable d'une telle chose, et tu te doutes que l'alcool que vous avez bu tout au long de la soirée n'y est pas pour rien. Ses mains qui glissent sur toi, des mots prononcés dans un murmure au creux de ton oreille, et tu as chaud subitement. Spectacle terminé, tu ne peux que t'incliner face à la demoiselle. Remarque acerbe pour te répondre, petite pique bien sentie. « Ok je vois » que tu souffles en plissant les yeux et serrant les mâchoires, avant de te détourner pour te servir un nouveau verre, comme pour mieux digérer ce qu'elle vient de lancer. Tu pourrais rétorquer quelque chose. La répartie étant ta grande spécialité, surtout face à Lennon. Et pourtant tu ne fais rien, ravalant ta salive pour éviter tout propos blessant envers elle. Tu en aurais des choses à lui dire suite à cette remarque. Notamment le fait qu'elle n'a qu'à se trouver une nouvelle colocation si elle a autant d'argent qu'elle le prétend. Ou se trouver un sugar daddy qui puisse la satisfaire. Mais non. A la place, tu lâches une remarque sur votre colocataire, que tu sais aurait adoré être à ta place. Et tu le regrettes presque aussitôt les mots sortis de ta bouche. Tu manques de t'étouffer lorsque la brune énonce la possibilité d'une jalousie. Et elle n'imagine pas à quel point elle peut avoir raison... « Ne prends pas tes désirs pour une réalité princesse » que tu rétorques sans attendre pour la contredire tout en t'essuyant la bouche, à moitié sur la défensive. « Mais faudrait être complètement aveugle pour ne pas voir qu'tu lui plais » que tu ajoutes en haussant les épaules, comme si ce n'était rien d'important. Tu sais que tu aurais mieux fait de te taire, mais c'est comme si les paroles avaient décidées de sortir toutes seules de ta bouche. Tu sondes la réaction de ta colocataire, et cette dernière semble surprise par ce qui apparaît tout à coup comme une révélation que tu viens de faire. Et tu le regrettes aussitôt. Mentalement, tu t'insultes d'idiot. « Bref » que tu dis pour clore le sujet et ainsi éviter de le développer. Tu n'as pas spécialement envie de parler de Milo et de ses hormones en ébullitions dès que Lennon est dans la même pièce que lui. « Votre excellence ? Rien qu'ça ! Fais gaffe j'pourrais y prendre goût. » que tu relèves et affirmes tout en rigolant légèrement. Tu regardes la jeune femme qui semble avoir une idée derrière la tête d'après ce qu'elle dit. Mais paraît plus qu'hésitante. Lèvre carmin qui se mordille, tu fronces les sourcils. « Je t'ai dit d'arrêter d'faire ça... » que tu grondes, écho à la demande que tu as faite un peu plus tôt. Et Lennon n'imagine pas à quel point ce geste anodin peut avoir de l'effet sur toi. Ces lèvres que tu aimerais capturer, là, tout de suite... Pensée que tu fait disparaître tout aussi rapidement. « Tu d'vrais savoir que j'n'ai pas d'limite » que tu commences alors que tu t'appuies contre le plan de travail de la cuisine tout en croisant les bras. « Alors vas-y, crache le morceau » que tu dis pour qu'elle se lance, curieux de voir ce qu'elle a derrière la tête.