▎ Job/Studies : diplômée en droit spécialité droit pénal, avocate depuis 3 ans chez Oliveira & associates et héritière de la Hawks Financial Corporate.
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- - there are roses in between my tights and fire that surrounds you.not all girls are made of sugar and spice and everything nice. some girls are made of sarcasm, wind, and everything fine.
forgiveness is warm. like a tear on a cheek. think of that and me when you stand in the rain. i loved you completely. and you loved me the same. that's all. the rest is confetti.
hey, sister, why you all alone? i'm standing out your window. hey, little sister, can i come inside, dear ? i want to show you all my love. i want to be the only one, i know you like nobody ever, baby.
Ce n'est pas vrai, tu n'y crois pas. Tu n'arrives pas à y croire. Voilà des semaines et des semaines que tu tentes en vain de rassembler des preuves pour faire tomber ton père. Tu avais beau fouiller partout, il n'avait laissé aucune trace apparente. Tu m'arrachais les cheveux à mesure que le temps passait, et que tu ne trouvais rien. Tu cherchais le moindre détail, juste une ébauche d'indice qui te conduirait à d'autres choses. Tu voulais aller au bout de cette vengeance et pouvoir révéler la vérité au monde entier. L'idée que ton père restait impuni pour tout ce qu'il avait entrepris et qui avait conduit au décès prématuré de ta mère, te donnait la nausée. Tu ne peux pas prétendre être du côté de la justice et laisser la situation telle qu'elle l'était actuellement. Ton amie d'enfance, Soleine t'avait appelé à la va-vite et t'avait donné rendez-vous dans un café. Votre relation n'était pas au beau fixe, puisqu'elle était au courant bien avant toi, mais elle t'avait dit qu'elle avait trouvé quelque chose. Alors elle cherchait des preuves autant que toi. Tu n'avais pas attendu longtemps avant de te rendre auprès d'elle. Ton cœur battait à tout rompre, l'idée qu'il y ait de quoi commencer quelque part faisait battre le sang jusque dans tes tempes. Tes mains tremblaient à mesure qu'elle avait commencé à parler. Elle regarda à droite, puis à gauche pour vérifier que personne n'était dans les environs. Il fallait être le plus discret possible si vous ne vouliez pas vous faire attraper. Il aurait fallu que M. Hawks soit au courant que sa fille chérie faisait réellement des recherches pour le faire tomber pour qu'il te barre le chemin. Tu l'avais prévenu pourtant, mais tes menaces ne l'avaient pas atteint. Il était persuadé que tu bluffais et que tu n'avais pas le cran, ni les ressources nécessaires pour l'affronter. Et pourtant, tu étais plus que déterminée à le faire. Tu irais jusqu'au bout, quitte à te brûler les ailes au passage.
Le dossier en main, tu l'avais ouvert rapidement pour en étudier les pièces. Il contenait un contrat avec les papiers d'identité d'une personne dont le nom t'était familier. En regardant de plus près, tu avais reconnu le visage. Tu étais certaine que cet homme était déjà venu à plusieurs reprises chez toi pour avoir des entretiens avec ton père. Mais il ne le voyait pas assez régulièrement pour que ce soit un homme avec qui ton père faisait légalement affaire. Tu étais persuadée qu'il avait quelque chose à voir avec ce que tu cherchais. Une autre feuille attira ton attention. La photo qui était agrafée au document laissait paraître un homme, trente-cinq ans dont le visage était plus ou moins commun. Tu ne l'avais jamais vu auparavant. En soulevant la photo, tu avais compris de suite de qui il s'agissait. Le tueur à gage qui avait assassiné froidement ta mère. Ton père avait donc tenté de le retrouver et avait fait des recherches sur lui. Il avait découvert son identité et désormais, seul l'avenir allait te dire s'il était encore vivant ou non. Il fallait que tu le saches, que tu le retrouves pour savoir qui l'avait engagé et pourquoi vouloir la mort de ta mère. C'était une information capitale, mais tu n'avais rien en main pour le découvrir. Un seul nom te vint à l'esprit : Uriah. Il avait les contacts et ressources nécessaires pour t'aider à savoir ce qui était advenu de ce meurtrier et comment le retrouver si cela était possible. Tu n'arrivais plus à tenir en place, cette information était si précieuse. Cela te donnait à nouveau de l'espoir. Espoir d'avoir enfin une piste sur laquelle te reposer depuis tant de semaines. Il ne te fallu pas beaucoup de temps avant de te retrouver devant le grand bâtiment qui contenait les bureaux d'Uriah. Tu prends l'ascenseur, le cœur battant comme jamais. Tu te mordilles la lèvre inférieure et tortilles tes mains, l'une dans l'autre. Tu es devenue intenable et ta main, contenant le dossier, tremble à nouveau. Les portes s'ouvrent au dernier étage et tes yeux cherchent le jeune homme du regard. Il est dans son bureau comme tu t'y attends. Tu ne laisses pas le temps à la jeune femme qui t'accueille - sûrement la secrétaire - de te demander qui tu viens voir ou si tu as rendez-vous que tu t'élances en direction d'Uriah, d'un pas décidé. Le temps de claquer la porte au nez de la même jeune femme que tu déposes le dossier devant le jeune homme, en l'ouvrant pile face à la photo du présumé tueur. « C'est la première fois depuis des semaines qu'on a enfin quelques choses Uriah, j'y crois pas. Il faut que je sache si cet homme est toujours vivant ou ... si mon père s'en est déjà occupé ». Tu ne tiens plus en place, tu es là, à faire les cent pas devant lui, prête à exploser. Tu dois sûrement être effrayante, mais tu ne peux pas t'en empêcher, tu es animée par une soif de vengeance et personne ne peut t'arrêter. « J'ai besoin de ton aide Uriah, je ne peux pas le laisser s'en sortir si facilement. J'ai jamais été aussi proche d'y arriver. Je sais, tu vas me dire de ne pas me faire trop d'espoir ou que je n'ai aucune chance face à mon père, mais je peux pas tout laisser tomber. Je ne peux pas abandonner ma mère. Je te promets de ne plus rien te demander d'autre, trouve moi juste sa localisation et je m'occupe du reste ». Tu viens enfin de te taire, suppliant presque le jeune homme du regard. Tu es clairement prête à aller voir cet homme, un flingue en main pour lui faire avouer tout ce que tu as besoin d'entendre.
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when i walk in a room i can make the whole place shimmer
J'avais jamais vu de nuit aussi calme. je la regarde enchaîner les cigarettes, ses larmes coulent en silence on entend toujours les cigales. on se blesserait même avec zéro mot, pourtant aucun mur sur cette terre ne pourrait étouffer le cri de nos phéromones.
Uriah Newell
- Spring affair -
▎ Messages postés : 710
▎ Pseudo : blueberry hills
▎ Faceclaim : Dan Jeannotte
▎ Crédits : blueberry hills
▎ Multi-comptes : Lidye, Soleine, Eamon, Charles & Rose
▎ Points récoltés : 26
▎ Your age : 39 ans (sept.1984)
▎ Your preference : He's only attracted with women and he's in love with every one of them... the truth is he's incapable of loving one, of having true feelings. Well... he thinks so.
▎ Job/Studies : chronicles writer in U Magazine
▎ En savoir plus : VIERGE - né le 22 septembre 1984 à Fall River
› Uriah, c'est le genre de personne qui fonctionne à l'adrénaline. Il aime le frisson, il aime avoir le vertige et le cœur qui tombe dans les méandres de l'inconnu. C'est comme ça qu'il s'amuse et c'est comme ça qu'il profite de sa vie. › À presque trente-neuf ans, on peut dire qu'il est un handicapé des sentiments. La raison est simple, il n'a jamais ressenti d'amour pour une fille : les femmes lui plaisent, il flirte, passe un bon moment, mais ça ne va jamais plus loin. C'est comme s'il était incapable de s'attacher à ce point. › Avant de finir en rédaction d'une petite chronique dans un magazine, Uriah a d'abord été un illustrateur. D'abord pour le plaisir, puis il s'est fait remarqué et l'a été en "freelance" tantôt pour un petit journal du coin, tantôt pour quelques maisons d'édition et librairies. Il a également fait quelques affiches pour des événements, mais plus durant son temps libre qu'autre chose. › Si à l'école il n'était pas tout à fait l'élève modèle - voire pas du tout - il a toujours été passionné d'histoire et d'art, seules matières qui n'ont jamais vraiment réussi à éteindre son attention... avec quelques cours de littérature, mais si peu... › À partir de sa majorité, il a commencé à voyager. Il revenait de temps en temps à Fall River, pour dire que ses parents lui lâchent la grappe et repartait aussitôt. Tous ses voyages ont toujours eu pour but d'assouvir sa passion et son besoin d'en apprendre plus sur les sujets qui l'intéressaient. Ainsi, il a beaucoup visité l'Europe et particulièrement la France, l'Italie, la Grèce et la Turquie, mais aussi des pays comme l'Egypte, qui regorgent d'Histoire et d'Art antiques. › Depuis tout petit, s'il y a bien quelque chose dont il est fier, c'est sa famille. C'est peut-être la partie la plus originale de tout ce qui le définit. Depuis sa naissance ou presque, ses parents sont agrégés famille d'accueil. Il en a vu passer des enfants que ses parents ont pu aider à s'en sortir, à qui ils ont pu offrir un bras pour se relever. L'originalité, de tout ça, c'est que certains ont fini par être adoptés. Les Newell comptent un nombre ahurissant d'enfants, dont la plus grosse partie a été adoptée. Et chaque enfant, que ce soit la loi ou la nature qui les a fait appartenir à la famille Newell, a sa place. Une vraie petite tribu qui se serre les coudes. › Uriah passe son temps dans les expositions, les librairies et tout ce qui est susceptible de relayer l'information artistique dans l'une de ses chroniques. › Il fait comme s'il s'en fichait, mais il tient beaucoup à son apparence. Il passe d'ailleurs beaucoup de temps à coiffer ses cheveux, à les cirer... bref, vous voyez l'idée... › Il déteste plus que tout les réseaux sociaux. Il a conscience que c'est important quand on veut être (re)connu, quand on travaille dans un magazine tout ça tout ça... mais il préfère tellement un vieux journal qui sent le bon papier et l'encre de plomb... Enfin, ça ne l'empêche pas d'avoir un compte sur quelques RS pour savoir ce qu'il se passe dans le monde et être à la page. › Il est polyglotte. Il parle anglais, français, italien, espagnol, portugais et arabe. Il se mélange légèrement l'italien et le portugais, mais se débrouille très bien en français, ce qui l'a beaucoup aidé lors de ses quelques voyages. › Son rêve ultime serait d'écrire un livre illustré par lui-même, peu importe le sujet ou encore le type d'ouvrage.
Assis à son bureau, Uriah a les yeux dans le vide et la tête tellement pleine de pensées qu'il n'arrive pas à les traiter. Depuis peu, il aide une certaine Lennon à résoudre une affaire. Au début, c'est à un de ses collègues qu'il l'a adressée, plus apte à résoudre une affaire telle que celle qu'elle lui a amenée. Mais son collègue, bien trop occupé, a réussi à le convaincre de tenter le coup lui-même. Après tout, même si ses papiers ne tournent qu'autour de deux sujets principaux, à savoir l'Histoire et l'Art, il lui faut beaucoup de recherche pour lier l'actualité au passé, ligne d'attaque de son collègue pour assurer son angle de persuasion. Il a donc accepté et pourtant, ce n'est pas comme s'il n'avait pas d'autres préoccupations, surtout en ce moment. Avec ce changement de personnel dans le service, cette nouvelle cheffe et ce monumental raté auquel il fait face avec elle... oui, Uriah a, pour une fois, bien du souci à se faire. Il sait très bien que sa place n'est pas en cause, bien heureusement, mais il lui suffit juste de réaliser à quel point sa responsable lui plaît pour prendre peur. Si ça venait à se savoir, sa réputation au travail - et en dehors - en prendrait un sacré coup. Adieu sa crédibilité, en somme. Gourou du travail quand il s'agit d'un article, il préfère donc s'engouffrer dans l'actualité pour n'en sortir que de nouveaux papiers, non pas sa tête. Se faire porter pâle ne serait pas une solution, dans tous les cas. Il déniche donc de ces cas, parfois à la limite de l'indécence tant ils sont vieux, et tente coûte que coûte de les rapprocher de l'actualité... et quand il ne peut pas, il procrastine, bien évidemment. Ce jour-là, il attend bien sagement, profitant d'être provisoirement placé dans un bureau fermé, que quelque chose tombe du ciel, une affaire ou un mail de l'un de ses contacts qu'il a mis sur le cas de Lennon Hawks et son père. Au début, il se méfiait un peu d'elle. Une fille de riche qui veut faire tomber son père et potentiellement se priver de ses privilèges ? Ca n'arrive jamais. Tous les gosses de riches qu'il a connus jusque là étaient bien contents de l'héritage familial, prêt à le dépenser de n'importe quel moyen possible pourvu qu'ils en profitent. Alors bien sûr, son instinct lui a d'abord dit de se méfier. Le plus possible. Puis finalement, il a vu en elle cette force et cette détermination qui l'ont convaincu, tout d'abord, de l'envoyer vers les journalistes en qui il a le plus confiance... avant de finalement céder et de s'en occuper seul. Le genre d'affaire dont il évite de parler à ses collègues et à ses responsables. Parce que ce n'est pas tout à fait son domaine d'expertise et que, pour le coup, ça pourrait être motif de licenciement, si on découvrait qu'il faisait autre chose que son job dans les locaux du magazine. Il se fait tirer de sa rêverie par le bruit d'une porte qui claque. En levant les yeux, il voit justement Lennon, devant lui, juste à temps pour voir voler les dossiers sur son bureau. Dossiers dont il se saisit quasiment aussitôt après qu'elle lui ait ouvert sur la photo qui l'intéresse, en l'écoutant parler, ponctuant ses phrases de petits "hmm". Il l'écoute avec attention et attend qu'elle ait finit avant de prendre la parole à son tour. - Respire un bon coup Lennon. Je te promets de ne pas essayer de te convaincre, mais commence par le début : qui est-ce ? Ce n'est pas vraiment difficile à deviner, bien sûr, mais il attend qu'elle le lui confirme et lui donne l'identité présumée de cet homme... si toutefois elle l'a.
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Les mains tremblantes et les yeux rougis par le manque de sommeil, la jeune femme n’arrivait plus à tenir en place. Cela faisait bien longtemps qu’elle n’avait rien en main. Elle avait l’impression de courir derrière une cause perdue, qu’elle perdait son temps et que jamais elle ne vengerait la mort de sa mère. Elle se sentait pathétique et prête à jeter l’éponge même si l’envie n’y était pas. Et il avait fallu que Soleine fasse son apparition, tel un ange, pour effacer la totalité de ses doutes. Elle tenait enfin quelque chose. Peut-être que ces documents n’allaient les mener à rien et qu’ils allaient se retrouver face à un cul-de-sac, mais qu’importe. Lennon voulait à tout prix aller jusqu’au bout pour au moins se dire qu’elle avait de son mieux et qu’elle avait essayé. Et elle savait pertinemment qu’elle n’arriverait à rien toute seule. C’est d’ailleurs pour cette raison qu’elle avait contacté Uriah en premier lieu. Elle avait mené sa petite enquête pour tenter de trouver une personne qui serait prête à écrire un article si elle trouvait de quoi faire tomber son père. Mais au-delà de la capacité d’écrire, elle cherchait quelqu’un qui aurait le courage de le faire pour que justice soit faite. C’est comme ça qu’elle apprit l’existence d’Uriah. Bien évidemment, son histoire ne concernait en rien le domaine du jeune homme, mais il avait quand même accepté de l’aider. Raison pour laquelle, elle avait déboulé dans le bureau où se trouvait exactement celui qu’elle était venue voir. Il voyait bien l’état dans lequel cette histoire la mettait. « Je suis désolée, j’ai clairement l’air d’une cinglée. Mais j’arrive pas à faire autrement. J’attendais de trouver un début de piste depuis si longtemps ! ». Avant même de savoir si cette piste allait donner réellement quelque chose ou non, la jeune femme y mettait énormément d’espoir. Trop d’espoir ? C’était ce qu’ils allaient découvrir si Uriah acceptait de faire des recherches que Lennon ne peut engager.
À la question du jeune homme, Lennon fixa son regard, stoïque l’espace de quelques secondes, sur la photo en question. Les mots ne sortirent pas tout de suite, tant il était difficile pour elle d’en parler avec détachement. Elle avait l’impression que sa bouche s’était asséchée brutalement, alors elle se mordilla la lèvre inférieure délicatement. Il fallait qu’elle fasse taire ses émotions et qu’elle se concentre sur les recherches. Maintenant qu’elle était tombée sur ces informations, elle ne pouvait pas tout faire foirer. La jeune femme ne faisait clairement pas le poids face à son père qui lui, avait les contacts et les moyens d’effacer ses traces. « Le présumé salaud qui a tué ma mère ». Réellement « présumé » ? Lennon avait assez étudié du droit pour savoir que tant qu’un juge ne déclare pas une personne accusée d’une infraction selon un procès respectant les droits et libertés, seul la présomption d’innocence dominait. Mais elle était persuadée que la personne actuellement emprisonnée pour l’homicide de sa mère avait été payée par son père et qu’il n’était pas le réel coupable. Et ce n’était pas non plus une coïncidence que la photo et les informations de cet autre homme figurent dans un dossier plein pareil. Sans compter toutes les notes qui avaient été griffonnées et qui laissaient présager qu’il était le réel meurtrier.
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Dernière édition par Lennon Hawks le Dim 7 Juin 2020 - 14:35, édité 1 fois
Uriah Newell
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▎ En savoir plus : VIERGE - né le 22 septembre 1984 à Fall River
› Uriah, c'est le genre de personne qui fonctionne à l'adrénaline. Il aime le frisson, il aime avoir le vertige et le cœur qui tombe dans les méandres de l'inconnu. C'est comme ça qu'il s'amuse et c'est comme ça qu'il profite de sa vie. › À presque trente-neuf ans, on peut dire qu'il est un handicapé des sentiments. La raison est simple, il n'a jamais ressenti d'amour pour une fille : les femmes lui plaisent, il flirte, passe un bon moment, mais ça ne va jamais plus loin. C'est comme s'il était incapable de s'attacher à ce point. › Avant de finir en rédaction d'une petite chronique dans un magazine, Uriah a d'abord été un illustrateur. D'abord pour le plaisir, puis il s'est fait remarqué et l'a été en "freelance" tantôt pour un petit journal du coin, tantôt pour quelques maisons d'édition et librairies. Il a également fait quelques affiches pour des événements, mais plus durant son temps libre qu'autre chose. › Si à l'école il n'était pas tout à fait l'élève modèle - voire pas du tout - il a toujours été passionné d'histoire et d'art, seules matières qui n'ont jamais vraiment réussi à éteindre son attention... avec quelques cours de littérature, mais si peu... › À partir de sa majorité, il a commencé à voyager. Il revenait de temps en temps à Fall River, pour dire que ses parents lui lâchent la grappe et repartait aussitôt. Tous ses voyages ont toujours eu pour but d'assouvir sa passion et son besoin d'en apprendre plus sur les sujets qui l'intéressaient. Ainsi, il a beaucoup visité l'Europe et particulièrement la France, l'Italie, la Grèce et la Turquie, mais aussi des pays comme l'Egypte, qui regorgent d'Histoire et d'Art antiques. › Depuis tout petit, s'il y a bien quelque chose dont il est fier, c'est sa famille. C'est peut-être la partie la plus originale de tout ce qui le définit. Depuis sa naissance ou presque, ses parents sont agrégés famille d'accueil. Il en a vu passer des enfants que ses parents ont pu aider à s'en sortir, à qui ils ont pu offrir un bras pour se relever. L'originalité, de tout ça, c'est que certains ont fini par être adoptés. Les Newell comptent un nombre ahurissant d'enfants, dont la plus grosse partie a été adoptée. Et chaque enfant, que ce soit la loi ou la nature qui les a fait appartenir à la famille Newell, a sa place. Une vraie petite tribu qui se serre les coudes. › Uriah passe son temps dans les expositions, les librairies et tout ce qui est susceptible de relayer l'information artistique dans l'une de ses chroniques. › Il fait comme s'il s'en fichait, mais il tient beaucoup à son apparence. Il passe d'ailleurs beaucoup de temps à coiffer ses cheveux, à les cirer... bref, vous voyez l'idée... › Il déteste plus que tout les réseaux sociaux. Il a conscience que c'est important quand on veut être (re)connu, quand on travaille dans un magazine tout ça tout ça... mais il préfère tellement un vieux journal qui sent le bon papier et l'encre de plomb... Enfin, ça ne l'empêche pas d'avoir un compte sur quelques RS pour savoir ce qu'il se passe dans le monde et être à la page. › Il est polyglotte. Il parle anglais, français, italien, espagnol, portugais et arabe. Il se mélange légèrement l'italien et le portugais, mais se débrouille très bien en français, ce qui l'a beaucoup aidé lors de ses quelques voyages. › Son rêve ultime serait d'écrire un livre illustré par lui-même, peu importe le sujet ou encore le type d'ouvrage.
Elle a l'air fatiguée, mais il n'y prête qu'à peine attention. Il ressent davantage cet engouement au sujet de ce qu'elle a trouvé et, quelque part cette tension qu'elle dégage. Il se doute que, quelque part, ça doit l'angoisser. Elle sait ce qu'elle risque. Lui aussi, il le sait : ce qu'elle risque et ce qu'il risque lui. Lui, il sait que s'il se plante, c'est toute sa carrière qui s'effondre. Déjà qu'il n'a rien à faire dans ce genre d'investigations. Mais d'un autre côté, s'il réussit à trouver les preuves suffisantes pour incriminer le père de Lennon et le faire enfermer quelque temps, sa notoriété ne fera que gagner en puissance... le fait que, potentiellement, sa vie puisse être en danger ne l'inquiète pas vraiment outre mesure, en revanche. Il sait très bien se protéger et, il sait pour l'avoir vu, dans ce genre de cas, il y a forcément un protocole de sécurité mis en place. Puis rien ne l'empêche de le signaler en tant que source anonyme. Bref, il n'a pas peur et n'est pas près de l'être. Il lui adresse un sourire rassurant : oui, elle a l'air d'une cinglée mais ça ne l'inquiète pas plus outre musique. Il a l'habitude des gens qui ont l'air cinglés... et des vrais cinglés aussi, de toute façon. - C'est déjà un bon début. Affirme-t-il devant le dossier tout de même un peu épais qu'elle a mis devant lui. C'est peut-être rien, mais ça suffit à creuser. Uriah qui joue les détectives, c'est très peu courant, mais s'il arrive à dénicher des histoires pour sa chronique, il peut bien trouver autre chose. Et puis l'oeil averti d'un journaliste n'est peut-être pas celui d'un détective, mais il arrive juste après dans la liste. Il regrette aussitôt d'avoir posé sa question : la réaction de Lennon lui confirme ce qu'il pensait déjà au sujet de l'identité du type. Merde. Elle a vraiment réussi à dénicher le truc qu'il leur manquait, c'est incroyable. Il n'en revient pas. Il lui faut, à son tour, un petit moment de silence avant de s'adresser à elle. D'accord. Très bien. On va creuser cette piste ensemble. Je vais voir ce que je peux trouver sur lui et son entourage pour tirer des informations et voir ce que je peux en faire. Sans aucun témoignage, on va avoir du mal à prouver quoi que ce soit... même si ce dossier est tout de même une sacrée preuve. Elle s'emballe, il le remarque. C'est pour ça qu'il essaie de refroidir un peu ses ardeurs. C'est bien qu'elle le prenne à coeur, mais il craint véritablement les faux espoirs. Les fausses pistes. Celles desquelles on ne se dépêtre pas facilement. Il réfléchit un instant. Tout se bouscule davantage encore dans sa tête, les informations défilent à tout allure. Si tu peux, essaies de trouver des documents qui pourraient innocenter le type qui purge une peine qui n'est pas la sienne. Il est peut-être de mèche avec ton père, mais ils ne peuvent pas avoir assuré leurs arrières à ce point. Et en l'innocentant on pourra décrédibiliser le témoignage de ton pater.
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C’était délicat. Trop délicat ? Lennon avait elle gardé un semblant de lucidité dans toute cette histoire ? Elle avait l’impression d’être une pauvre folle qui avait besoin d’être raisonnée. Mais quelque chose en elle lui disait qu’il fallait qu’elle s’accroche à ce dossier et qu’elle tente de creuser d’avantage. Il est vrai qu’elle agissait plus par rapport à ses émotions et non à ce qui était logique mais surtout réel. Mais c’était bien plus fort qu’elle. Elle ne pouvait s’empêcher de se rappeler sans cesse le jour où elle avait appris que sa mère s’était fait agresser en pleine rue et qu’elle y avait perdu la vie. La profonde tristesse qui s’était installée ce jour-là dans son cœur avait par la suite était remplacée par la colère et l’amertume du jour où elle apprit qu’en réalité elle avait été assassinée de plein gré. S’en suivit le dégoût pour son géniteur qu’elle ne pouvait désormais qualifier autrement quand elle sut qu’il était derrière tout cela. Comment avait-il pu calculer tout un stratagème pour couvrir la mort de la femme de sa vie ? Comment avait-il pu salir ses mains au point de risquer nos vies ? Jamais Lennon n’avait compris, et jamais elle n’allait lui pardonner pour cela. Non seulement, elle le blâmait et le tenait responsable de la mort de sa mère, mais en plus, il fallait qu’il en soit puni. Il était hors de question qu’il s’en sorte aussi aisément, sans conséquences. Il devait payer pour avoir laissé sa femme défunte assumer des choses qu’il avait lui-même entreprit. La jeune femme serra ses poings inconsciemment. Repenser à tout cela lui donner un léger mal de tête. Ces migraines apparaissent toujours au même moment. Impossible de les éviter lorsqu’elle pensait à sa mère et au sort que la vie lui avait réservé. C’était tellement injuste et elle n’avait pas mérité du tout de mourir ainsi. Du moins, par pour ces raisons-là.
Puis Uriah lui dit que c’était un bon début. C’était toujours bon à entendre de la bouche d’un journaliste non ? Cela voulait dire que peut-être, il y avait matière à étudier et que cela allait enfin donner quelque chose. Cela faisait tant de temps qu’elle cherchait en vain à mettre la main sur la moindre des informations. Mais son père était intelligent et avait le goût du détail. C’est pour cela qu’il veillait à ne laisser aucune trace sur son passage. Elle était tellement reconnaissante que le jeune homme veuille bien l’aider. Elle se sentait tellement désespérée et frustrée en même temps ces derniers temps, que d’entendre le jeune homme exprimé un certain intérêt pour ce dossier lui avait redonné de l’espoir. Ils allaient peut-être tomber sur des informations cruciales qui mèneraient à d’autres preuves. Ou peut-être que ce dossier allait directement les mener sur ce qu’ils cherchaient depuis tout ce temps : des réponses. C’était tout ce que Lennon voulait. Surtout, que ce dossier ne comportait pas n’importe quelle information, mais clairement l’identité du tueur à gages qui avait été engagé, du moins, c’était ce que montraient les documents présents sous leurs yeux. « Il y a une adresse ». Lennon le savait parce qu’elle n’avait pas pu s’empêcher d’aller regarder la photo de l’homme qui était peint comme le tueur présumé. Elle voulait regarder droit dans ses yeux et savoir si elle devait avoir de la peine pour lui ou si elle devait le haïr corps et âme. Et en regardant cette photo, elle s’était rendu compte qu’une adresse avait été griffonnée à l’arrière. Curieuse et impatiente, il était évident qu’elle s’était déjà rendue sur les lieux. Elle y avait trouvé une petite maison, assez ancienne, qui mériterait quelques travaux de rénovation. Le quartier n’était pas le plus accueillant de la ville, mais elle voulait à tout prix pouvoir observer cet homme de loin. « Je ne l’ai pas vu, juste une vieille dame qui je suppose, était sa mère ». Elle l’avait observé pendant que la vieille dame rentrait de ce qui semblait être une promenade avec son chien. Elle avait eu envie de frapper à la porte et de lui crier au visage que son fils était un meurtrier et qu’il ne méritait pas de vivre. Mais elle n’en fit rien. Pourquoi ? Parce que Lennon avait peur. Peur de découvrir la vérité. « Je l’ai juste observé de loin et ne me suis pas approchée de la maison. Et si… » La jeune femme prit un temps de pause avant de continuer. Toutes les hypothèses étaient bonnes à prendre après tout. Son père était devenu un tel homme que rien ne l’étonnerais aujourd’hui. « Et si mon père l’avait assassiné à son tour ? ». Cette idée lui faisait froid dans le dos, mais clairement elle sentait son géniteur totalement prêt à agir de la sorte. Pourquoi avoir tout un dossier avec ses informations sinon ? Mais s’il était mort… C’en était terminé de la preuve que le meurtre avait été commis par quelqu’un d‘autre. Son enthousiasme se fit moins présent lorsque l’idée d’un père meurtrier en plus d’escroc lui vient à l’esprit. « Oui, je peux tenter de trouver des relevés de compte qui prouveraient qu’il y a eu un virement. Cet homme n’a pas pu accepter d’aller en prison à la place de quelqu’un d’autre sans contrepartie ». Le duo Luriah était lancé et rien ne semblait désormais pouvoir les arrêter face à la résolution de cette affaire.
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J'avais jamais vu de nuit aussi calme. je la regarde enchaîner les cigarettes, ses larmes coulent en silence on entend toujours les cigales. on se blesserait même avec zéro mot, pourtant aucun mur sur cette terre ne pourrait étouffer le cri de nos phéromones.
Uriah Newell
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▎ Your age : 39 ans (sept.1984)
▎ Your preference : He's only attracted with women and he's in love with every one of them... the truth is he's incapable of loving one, of having true feelings. Well... he thinks so.
▎ Job/Studies : chronicles writer in U Magazine
▎ En savoir plus : VIERGE - né le 22 septembre 1984 à Fall River
› Uriah, c'est le genre de personne qui fonctionne à l'adrénaline. Il aime le frisson, il aime avoir le vertige et le cœur qui tombe dans les méandres de l'inconnu. C'est comme ça qu'il s'amuse et c'est comme ça qu'il profite de sa vie. › À presque trente-neuf ans, on peut dire qu'il est un handicapé des sentiments. La raison est simple, il n'a jamais ressenti d'amour pour une fille : les femmes lui plaisent, il flirte, passe un bon moment, mais ça ne va jamais plus loin. C'est comme s'il était incapable de s'attacher à ce point. › Avant de finir en rédaction d'une petite chronique dans un magazine, Uriah a d'abord été un illustrateur. D'abord pour le plaisir, puis il s'est fait remarqué et l'a été en "freelance" tantôt pour un petit journal du coin, tantôt pour quelques maisons d'édition et librairies. Il a également fait quelques affiches pour des événements, mais plus durant son temps libre qu'autre chose. › Si à l'école il n'était pas tout à fait l'élève modèle - voire pas du tout - il a toujours été passionné d'histoire et d'art, seules matières qui n'ont jamais vraiment réussi à éteindre son attention... avec quelques cours de littérature, mais si peu... › À partir de sa majorité, il a commencé à voyager. Il revenait de temps en temps à Fall River, pour dire que ses parents lui lâchent la grappe et repartait aussitôt. Tous ses voyages ont toujours eu pour but d'assouvir sa passion et son besoin d'en apprendre plus sur les sujets qui l'intéressaient. Ainsi, il a beaucoup visité l'Europe et particulièrement la France, l'Italie, la Grèce et la Turquie, mais aussi des pays comme l'Egypte, qui regorgent d'Histoire et d'Art antiques. › Depuis tout petit, s'il y a bien quelque chose dont il est fier, c'est sa famille. C'est peut-être la partie la plus originale de tout ce qui le définit. Depuis sa naissance ou presque, ses parents sont agrégés famille d'accueil. Il en a vu passer des enfants que ses parents ont pu aider à s'en sortir, à qui ils ont pu offrir un bras pour se relever. L'originalité, de tout ça, c'est que certains ont fini par être adoptés. Les Newell comptent un nombre ahurissant d'enfants, dont la plus grosse partie a été adoptée. Et chaque enfant, que ce soit la loi ou la nature qui les a fait appartenir à la famille Newell, a sa place. Une vraie petite tribu qui se serre les coudes. › Uriah passe son temps dans les expositions, les librairies et tout ce qui est susceptible de relayer l'information artistique dans l'une de ses chroniques. › Il fait comme s'il s'en fichait, mais il tient beaucoup à son apparence. Il passe d'ailleurs beaucoup de temps à coiffer ses cheveux, à les cirer... bref, vous voyez l'idée... › Il déteste plus que tout les réseaux sociaux. Il a conscience que c'est important quand on veut être (re)connu, quand on travaille dans un magazine tout ça tout ça... mais il préfère tellement un vieux journal qui sent le bon papier et l'encre de plomb... Enfin, ça ne l'empêche pas d'avoir un compte sur quelques RS pour savoir ce qu'il se passe dans le monde et être à la page. › Il est polyglotte. Il parle anglais, français, italien, espagnol, portugais et arabe. Il se mélange légèrement l'italien et le portugais, mais se débrouille très bien en français, ce qui l'a beaucoup aidé lors de ses quelques voyages. › Son rêve ultime serait d'écrire un livre illustré par lui-même, peu importe le sujet ou encore le type d'ouvrage.
Pour quelqu'un qui n'est pas particulièrement détective, du moins pas plus que ça, Uriah essaie un maximum de raisonner avec logique. C'est pour cela qu'il use d'un maximum de parcimonie dans ses réponses à Lennon. Il ne veut pas lui donner de faux espoirs et en même temps, il ne peut pas non plus nier l'évidence de cette avancée dans leur "enquête". Négliger une telle preuve serait complètement stupide, il ne peut pas le voir autrement, à vrai dire. Non, il y a forcément de quoi faire. Et Lennon avance dans cette direction.
Elle lui annonce qu'il y a une adresse et l'expression sur le visage d'Uriah semble mener la demoiselle à en dire plus. Oui, elle s'y est rendue, c'est à cette question muette qu'elle répond à voix si haute. Il soupire. Il comprend son engouement. Mais même s'être rendue seule là bas, c'est de la folie. Il n'a pas envie de la voir victime des agissements de son père ou du réseau de celui-ci. Il y a eu assez de dégâts et de dommages collatéraux comme ça.
- D'accord. Il est expéditif sur ce simple mot, laissant comprendre qu'il va y avoir plus. Lennon, s'il te plaît. Ne prends plus de risques inconsidérés comme celui-ci. Si tu enquêtes, n'y va jamais seule. Au moins qu'il y ait un témoin. Son père semble suffisamment sans scrupules pour avoir éliminé sa femme, alors autant protéger sa fille avant qu'il ne soit trop tard... Même si Uriah ne croyait pas un seul instant que la jeune femme l'écouterait sur ce conseil qui ressemble beaucoup plus à un ordre qu'à une simple demande. Il soupire à nouveau. Je ne sais pas. Tu ne l'as peut-être pas vu parce qu'il se cache. Malgré toutes les discrétions possibles, il y a pu avoir certaines informations de ton enquêtes qui sont arrivées jusqu'à ses oreilles, ou alors il fuit une autre situation... ou juste ton père, en fait. Tu ne sais pas. Et on ne saura pas tant qu'on n'aura pas plus enquêté. Je te suggère qu'on s'y rendre tous les deux d'ici la fin de la semaine, si ça te convient.
Il hoche la tête. Très bien, parfait. Bon, au moins, les tâches sont fixées. Ils vont pouvoir avancer. C'est une bonne chose.
▎ Job/Studies : diplômée en droit spécialité droit pénal, avocate depuis 3 ans chez Oliveira & associates et héritière de la Hawks Financial Corporate.
▎ En savoir plus :
- - there are roses in between my tights and fire that surrounds you.not all girls are made of sugar and spice and everything nice. some girls are made of sarcasm, wind, and everything fine.
forgiveness is warm. like a tear on a cheek. think of that and me when you stand in the rain. i loved you completely. and you loved me the same. that's all. the rest is confetti.
hey, sister, why you all alone? i'm standing out your window. hey, little sister, can i come inside, dear ? i want to show you all my love. i want to be the only one, i know you like nobody ever, baby.
Tu sais que la réponse d’Uriah va te tomber dessus comme une sentence et tu es prête à accuser le coup. Tu n’es plus une enfant et il est vrai que tu ne peux plus te permettre d’agir de manière impulsive sans penser aux éventuelles conséquences. Et comme tu t’y attendais, Uriah prend la parole et te demande de ne rien faire seule. Tu sais que tu prends tes précautions et qu’en tant qu’avocate, tu es conscience qu’il ne faut jamais laisser de trace derrière soi. Mais effectivement, tu oublies vite que celui que tu « traques » est ton père, pas n’importe quel client ou délinquant contre qui tu plaides généralement. Personne ne le connaît aussi bien que toi, ce qui doit te mettre la puce à l’oreille. Si ton hypothèse est juste et que ton père s’est déjà occupé de tout, il ne lui en faudra pas longtemps avant de découvrir que tu suis sa piste. Il ne lui faudra pas longtemps non plus pour que tu sois sa proie et qu’il découvre là où tu habites à présent. C’est exactement ce que tu ne veux pas, une seule trace et c’est tout ton plan qui sera à jeter. Tu sais qu’il a ce don d’orateur et qu’il mettra tout en œuvre pour te convaincre d’abandonner, mais surtout, de rentrer à la maison. Là où tu préfères mourir plutôt que de remettre les pieds. Tu ne pourras vivre avec toi-même et tu aurais beaucoup trop l’impression d’être sa complice.
Tu secoues la tête pour chasser ces mauvaises pensées rapidement. Tu préfères te concentrer sur ta petite enquête. Tu acquiesces silencieusement pour valiser la mise en garde de ton ami. Il n’a pas tort, tu as bien entendu et tu feras davantage attention à partir de maintenant. « C’est possible, une fois que l’on se frotte à Monsieur Hawks, il est difficile de se balader les mains dans les poches en toute sérénité ». Et ça te tue d’avoir tant raison. Mais maintenant que tu as enfin quelque chose dans les mains, tu préfères rester positive. Les relevés bancaires, c’est ta prochaine mission. Tu n’as pas besoin d’y réfléchir très longtemps pour savoir comment t’y prendre d’ailleurs et là, pas de surprise, ce nom que tu haïs porter va t’y amener. « Pour les relevés, je dois juste me présenter à la banque, mon père ne m’a pas coupé les vivres. Au contraire, il n’attend que ça, que j’utilise ma carte pour me localiser ». Ça te fait d’ailleurs froid dans le dos. Toutes ces petites choses qui te prouvent que ton père est quelqu’un de mauvais, loin de cette image que tu avais de lui durant toutes ces années. « Ce qui veut aussi dire qu’on me laissera consulter les comptes. Mais c’est aussi prendre le risque qu’il soit mis en courant de ma venue et qu’il apprenne nos plans ». Il faut que tu trouves une excuse, ou plutôt une raison pour t’y rendre, quelque chose qui justifierait que tu demandes à avoir accès aux opérations effectuées sur les comptes de la famille. « Et tout cela, dans l’hypothèse où mon père n’utilise pas un compte avec un faux nom ou dans un autre établissement bancaire, sinon, c’est foutu ». Toutes ces hypothèses qui peuvent mettre un terme aux peu de choses que vous avez en main. Mais connaissant ton paternel, il ne ferait confiance à aucune autre banque. « Des idées pour justifier que je consulte les comptes ? Les « riches » ne font pas ça habituellement, il ne faudrait pas qu’ils me soupçonnent ». Et comme tu n’as consulté des comptes bancaires qu’avec ton titre d’avocate et sûrement pas à propos de tes propres comptes, tu n’as pas vraiment l’imagination débordante à ce sujet.
code by solosands
when i walk in a room i can make the whole place shimmer
J'avais jamais vu de nuit aussi calme. je la regarde enchaîner les cigarettes, ses larmes coulent en silence on entend toujours les cigales. on se blesserait même avec zéro mot, pourtant aucun mur sur cette terre ne pourrait étouffer le cri de nos phéromones.
Uriah Newell
- Spring affair -
▎ Messages postés : 710
▎ Pseudo : blueberry hills
▎ Faceclaim : Dan Jeannotte
▎ Crédits : blueberry hills
▎ Multi-comptes : Lidye, Soleine, Eamon, Charles & Rose
▎ Points récoltés : 26
▎ Your age : 39 ans (sept.1984)
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▎ Job/Studies : chronicles writer in U Magazine
▎ En savoir plus : VIERGE - né le 22 septembre 1984 à Fall River
› Uriah, c'est le genre de personne qui fonctionne à l'adrénaline. Il aime le frisson, il aime avoir le vertige et le cœur qui tombe dans les méandres de l'inconnu. C'est comme ça qu'il s'amuse et c'est comme ça qu'il profite de sa vie. › À presque trente-neuf ans, on peut dire qu'il est un handicapé des sentiments. La raison est simple, il n'a jamais ressenti d'amour pour une fille : les femmes lui plaisent, il flirte, passe un bon moment, mais ça ne va jamais plus loin. C'est comme s'il était incapable de s'attacher à ce point. › Avant de finir en rédaction d'une petite chronique dans un magazine, Uriah a d'abord été un illustrateur. D'abord pour le plaisir, puis il s'est fait remarqué et l'a été en "freelance" tantôt pour un petit journal du coin, tantôt pour quelques maisons d'édition et librairies. Il a également fait quelques affiches pour des événements, mais plus durant son temps libre qu'autre chose. › Si à l'école il n'était pas tout à fait l'élève modèle - voire pas du tout - il a toujours été passionné d'histoire et d'art, seules matières qui n'ont jamais vraiment réussi à éteindre son attention... avec quelques cours de littérature, mais si peu... › À partir de sa majorité, il a commencé à voyager. Il revenait de temps en temps à Fall River, pour dire que ses parents lui lâchent la grappe et repartait aussitôt. Tous ses voyages ont toujours eu pour but d'assouvir sa passion et son besoin d'en apprendre plus sur les sujets qui l'intéressaient. Ainsi, il a beaucoup visité l'Europe et particulièrement la France, l'Italie, la Grèce et la Turquie, mais aussi des pays comme l'Egypte, qui regorgent d'Histoire et d'Art antiques. › Depuis tout petit, s'il y a bien quelque chose dont il est fier, c'est sa famille. C'est peut-être la partie la plus originale de tout ce qui le définit. Depuis sa naissance ou presque, ses parents sont agrégés famille d'accueil. Il en a vu passer des enfants que ses parents ont pu aider à s'en sortir, à qui ils ont pu offrir un bras pour se relever. L'originalité, de tout ça, c'est que certains ont fini par être adoptés. Les Newell comptent un nombre ahurissant d'enfants, dont la plus grosse partie a été adoptée. Et chaque enfant, que ce soit la loi ou la nature qui les a fait appartenir à la famille Newell, a sa place. Une vraie petite tribu qui se serre les coudes. › Uriah passe son temps dans les expositions, les librairies et tout ce qui est susceptible de relayer l'information artistique dans l'une de ses chroniques. › Il fait comme s'il s'en fichait, mais il tient beaucoup à son apparence. Il passe d'ailleurs beaucoup de temps à coiffer ses cheveux, à les cirer... bref, vous voyez l'idée... › Il déteste plus que tout les réseaux sociaux. Il a conscience que c'est important quand on veut être (re)connu, quand on travaille dans un magazine tout ça tout ça... mais il préfère tellement un vieux journal qui sent le bon papier et l'encre de plomb... Enfin, ça ne l'empêche pas d'avoir un compte sur quelques RS pour savoir ce qu'il se passe dans le monde et être à la page. › Il est polyglotte. Il parle anglais, français, italien, espagnol, portugais et arabe. Il se mélange légèrement l'italien et le portugais, mais se débrouille très bien en français, ce qui l'a beaucoup aidé lors de ses quelques voyages. › Son rêve ultime serait d'écrire un livre illustré par lui-même, peu importe le sujet ou encore le type d'ouvrage.
Avec toutes ses soeurs, Uriah est très protecteur, déjà. Il est typiquement le genre à vouloir les empêcher de se faire mal ou de se faire du mal. Et, avec Lennon, c'est un peu la même histoire. Elle est peut-être fille unique, mais il a le même attachement pour elle que pour les filles de sa famille. D'autant que Lennon est une fille unique, dont la vie est vite pourrie par la présence d'un paternel au coeur si endurci qu'il a couvert le meurtre de sa femme. Une vérité qui en effraierai plus d'un. Mais pas Uriah. Si il peut aider cette jeune femme qui le touche, il le fera. C'est comme ça qu'il est, et c'est comme ça qu'il sera certainement jusqu'à la fin de ses jours. C'est pour ça que lorsqu'il voit cette lueur dans les yeux de Lennon, comme si elle s'attendait à ce qu'il lui demande d'être plus précautionneuse, il sourit. Oui, il sait qui elle est, il sait que c'est certainement ce qu'elle a fait. Mais c'est plus fort que lui, il ne peut s'empêcher de la mettre en garde pour qu'elle reste le plus possible sur les siennes.
Uriah a bien du mal à voir les choses avec aussi peu de sérieux que Lennon. Il l'a bien compris, elle dédramatise surtout, mais le danger est bien là et il est bien moins taquin que ça, même si le ton de Lennon reste plus neutre, voire las qu'amusé, pour dire la vérité. Certainement. Maintenant si tu veux savoir la vraie raison pour laquelle tu ne l'as pas trouvé, il ne te reste plus qu'à mettre la main sur lui et lui demander. Uriah, lui, a une autre théorie. Après tout, Lennon est une Hawk. Et sans la connaître, sans doute peut-on penser qu'elle est pareille que son père. Uriah, lui, sait très bien que ce n'est pas le cas, après tout, il est là, avec elle, à tout faire pour l'aider. Alors, forcément, il sait que ceux qui sautent à la première vue ne peuvent pas réellement savoir de quoi ils parlent. C'est toi qui vois. Je ne peux pas te forcer à prendre le risque de mettre de nouveau ton père sur ta piste. S'il n'a aucun remords sur ce qui est arrivé à ta mère, je crains qu'il puisse t'arriver la même chose. Le risque est non négligeable et tu es la seule à pouvoir décider si ça vaut le coup de le prendre ou pas. Il l'écoute tergiverser, tranquillement et silencieusement. Elle a l'air décidé malgré tout et il n'est pas là ni pour l'empêcher d'aller jusqu'au bout, ni pour l'y encourager. Il veut l'aider, et c'est elle qui prend la décision ou non d'aller plus loin dans tout ça. Je ne sais pas Lennon... Il soupire. Il a bien une idée. Mais il préférerait qu'elle oublie un peu tout ça. Après, rien ne t'empêche de prétendre à un besoin de comptes pour un crédit auprès d'un particulier ou, je ne sais pas moi, à un doute sur une fraude. Il va dans son sens, oui, mais il préférerait qu'elle aille dans le sien et qu'elle fasse surtout attention à elle.
▎ Job/Studies : diplômée en droit spécialité droit pénal, avocate depuis 3 ans chez Oliveira & associates et héritière de la Hawks Financial Corporate.
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Allais-tu y arriver ? En avais-tu l’étoffe ? À première vue, cela semblait compromis. Mr Hawks est un homme intelligent et il a plus d’un tour dans son sac, acceptant même l’idée de couvrir le meurtre de la femme de sa vie par des mensonges et tout cela, sans aucun remords. Que pouvait-on réellement attendre de lui à partir de là ? Toi qui es sa fille unique, tu sais ce qu’il est capable ou non de faire. Le masque était tombé et plus aucune illusion ne pouvait t’aveugler. Tes idées sont claires et organisées et tu ne voudrais rebrousser chemin pour rien au monde. Tu es décidée, assurément. Tu n’as que faire de ses histoires d’argent ou de la double vie qu’il mène dans l’ombre. Tout ce que tu souhaites, c’est que la vérité sur la mort de ta mère éclate au grand jour et qu’il paye pour en être le complice. Non, tu ne lui pardonneras jamais. Ce n’était peut-être pas lui qui avait cueilli la vie de ta mère, mais à tes yeux, il était celui qui avait mis une arme entre les mains du meurtrier. Au-delà d’un simple complice, il était le seul fautif dans l’histoire, le seul qui mérite de souffrir dans cette histoire. Tu sais que tu devrais prendre du recul dans cette histoire, mais tu t’en fiches. Tu veux trouver de quoi le mettre derrière le barreau et le confronter à ce seul moment pour lui faire regretter tous ses agissements.
« Ne t’inquiète pas pour moi Uriah, il ne me touchera pas. Malgré ce qui est arrivé à ma mère, je sais qu’il ne supporterait pas qu’il m’arrive quoi que ce soit, il ne me fera pas de mal » que tu réponds pour apaiser l’inquiétude que tu lis aisément sur son visage. Il était légitime de se poser la question, mais tu n’avais aucun doute à ce propos. Ton père ne toucherait pas un seul de tes cheveux, au contraire, ça l’agace plus qu’autre chose de ne pas t’avoir sous sa coupe pour te protéger. Il sait de quoi sont capables ses ennemis à présent que sa femme n’est plus à ses côtés, nul doute qu’ils seraient prêts à s’en prendre à leur fille. Mais encore fallait-il la retrouver. Tu es sûre de toi et tu penses que tu as bien brouillé les pistes. Clairement, ils ne s’attendront pas à te retrouver dans un quartier modeste, mal fréquenté même. Quoiqu’il en soit, tu n’as aucune peur à ce propos, ton père te cherche pour être sûr de pouvoir te contrôler et ne pas détruire ses plans, pas parce qu’il souhaite te faire du mal ou te voir disparaître. « Ça vaut le coup ». Le ton assuré, tu n’as pas hésité pour lui répondre de suite après qu’il ait parlé. Oui, cela vaut le coup, il s’agit de venger la mort de ta mère. « Je me débrouillerais pour trouver quelque chose, il y a une première à tout après tout ! ». Maintenant que tu vis avec tes colocataires, tu as plus ou moins appris à t’adapter à toute situation, alors tu sais que tu allais trouver une bonne raison de consulter ces fameux comptes. « Merci pour ton aide, Uriah. Je sais que je prends des risques et que la situation peut devenir très vite dangereuse, j’en suis consciente. Mais rien ne pourra m’arrêter, il mérite que tout s’effondre autour de lui et de prendre conscience qu’il a perdu ». Quitte à te mettre en danger que tu tentes de lui faire comprendre. Tu ne pourras de toute façon pas vivre une vie « normale » tant que tu n’auras pas atteint cet objectif et tu refuses de laisser l’ombre de ta mère planer au-dessus de ta tête.
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J'avais jamais vu de nuit aussi calme. je la regarde enchaîner les cigarettes, ses larmes coulent en silence on entend toujours les cigales. on se blesserait même avec zéro mot, pourtant aucun mur sur cette terre ne pourrait étouffer le cri de nos phéromones.
Uriah Newell
- Spring affair -
▎ Messages postés : 710
▎ Pseudo : blueberry hills
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▎ Multi-comptes : Lidye, Soleine, Eamon, Charles & Rose
▎ Points récoltés : 26
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▎ Your preference : He's only attracted with women and he's in love with every one of them... the truth is he's incapable of loving one, of having true feelings. Well... he thinks so.
▎ Job/Studies : chronicles writer in U Magazine
▎ En savoir plus : VIERGE - né le 22 septembre 1984 à Fall River
› Uriah, c'est le genre de personne qui fonctionne à l'adrénaline. Il aime le frisson, il aime avoir le vertige et le cœur qui tombe dans les méandres de l'inconnu. C'est comme ça qu'il s'amuse et c'est comme ça qu'il profite de sa vie. › À presque trente-neuf ans, on peut dire qu'il est un handicapé des sentiments. La raison est simple, il n'a jamais ressenti d'amour pour une fille : les femmes lui plaisent, il flirte, passe un bon moment, mais ça ne va jamais plus loin. C'est comme s'il était incapable de s'attacher à ce point. › Avant de finir en rédaction d'une petite chronique dans un magazine, Uriah a d'abord été un illustrateur. D'abord pour le plaisir, puis il s'est fait remarqué et l'a été en "freelance" tantôt pour un petit journal du coin, tantôt pour quelques maisons d'édition et librairies. Il a également fait quelques affiches pour des événements, mais plus durant son temps libre qu'autre chose. › Si à l'école il n'était pas tout à fait l'élève modèle - voire pas du tout - il a toujours été passionné d'histoire et d'art, seules matières qui n'ont jamais vraiment réussi à éteindre son attention... avec quelques cours de littérature, mais si peu... › À partir de sa majorité, il a commencé à voyager. Il revenait de temps en temps à Fall River, pour dire que ses parents lui lâchent la grappe et repartait aussitôt. Tous ses voyages ont toujours eu pour but d'assouvir sa passion et son besoin d'en apprendre plus sur les sujets qui l'intéressaient. Ainsi, il a beaucoup visité l'Europe et particulièrement la France, l'Italie, la Grèce et la Turquie, mais aussi des pays comme l'Egypte, qui regorgent d'Histoire et d'Art antiques. › Depuis tout petit, s'il y a bien quelque chose dont il est fier, c'est sa famille. C'est peut-être la partie la plus originale de tout ce qui le définit. Depuis sa naissance ou presque, ses parents sont agrégés famille d'accueil. Il en a vu passer des enfants que ses parents ont pu aider à s'en sortir, à qui ils ont pu offrir un bras pour se relever. L'originalité, de tout ça, c'est que certains ont fini par être adoptés. Les Newell comptent un nombre ahurissant d'enfants, dont la plus grosse partie a été adoptée. Et chaque enfant, que ce soit la loi ou la nature qui les a fait appartenir à la famille Newell, a sa place. Une vraie petite tribu qui se serre les coudes. › Uriah passe son temps dans les expositions, les librairies et tout ce qui est susceptible de relayer l'information artistique dans l'une de ses chroniques. › Il fait comme s'il s'en fichait, mais il tient beaucoup à son apparence. Il passe d'ailleurs beaucoup de temps à coiffer ses cheveux, à les cirer... bref, vous voyez l'idée... › Il déteste plus que tout les réseaux sociaux. Il a conscience que c'est important quand on veut être (re)connu, quand on travaille dans un magazine tout ça tout ça... mais il préfère tellement un vieux journal qui sent le bon papier et l'encre de plomb... Enfin, ça ne l'empêche pas d'avoir un compte sur quelques RS pour savoir ce qu'il se passe dans le monde et être à la page. › Il est polyglotte. Il parle anglais, français, italien, espagnol, portugais et arabe. Il se mélange légèrement l'italien et le portugais, mais se débrouille très bien en français, ce qui l'a beaucoup aidé lors de ses quelques voyages. › Son rêve ultime serait d'écrire un livre illustré par lui-même, peu importe le sujet ou encore le type d'ouvrage.
Elle n'a pas l'air de prendre au sérieux son inquiétude, lui qui est loin de prendre la menace du père de la jeune femme à la légère. Il a conscience que si sa fille enquête sur lui pour le traîner devant la justice, ce n'est pas pour rien. Mais il n'a aucune envie de la savoir prendre des risques, surtout pas des risques vains. S'il n'a rien de particulier contre ce type, Uriah a vite compris les risques impliquant de se mêler de la vie de cet homme d'affaire. Et il ne compte pas faire de bêtises ou un pas de travers. Rester dans l'ombre, aider Lennon, c'est déjà bien assez éreintant psychologiquement pour sombrer dans la paranoïa : autant qu'elle ne le fasse pas se retourner davantage dans l'inquiétude.
- Si tu le dis. De mon côté, je n'ai pas confiance. Je ne le connais peut-être pas, mais avec tout ce que je sais sur lui, je préfère éviter de faire l'audacieux. Il lui adresse un sourire, mais il n'y croit pas vraiment. Elle a beau le défendre, c'est uniquement parce qu'il est son père, Uriah en est persuadé. Elle a beau essayer de lui ôter l'inquiétude qui tire ses traits, Uriah est homme lucide, il sait pertinemment qu'un mauvais type reste un mauvais type, enfants ou pas. Et s'il a été capable de laisser sa femme mourir et de couvrir le meurtre plutôt que de chercher à faire enfermer celui qui a ôté la vie de son grand amour, Uriah n'a aucun doute sur le fait que cet homme soit capable de pire envers sa propre fille.
Il soupire en la regardant dire tout ça. Il n'est pas dupe. Elle rêve de vengeance parce qu'elle a été privée de sa mère trop tôt, la gamine. Elle a beau être tout à fait mature pour son âge, de ne pas être inconsciente, elle transpire l'enfant qui a eu besoin de grandir plus vite, confrontée à des horreurs qu'elle n'aurait pas dû voir. Et Uriah sait très bien que ce qu'elle cherche n'est pas ce dont elle a besoin. Mais comment convaincre quelqu'un avec autant de certitudes et de convictions ? Il n'essaiera tout simplement pas, il n'en est pas capable et sait très bien qu'il n'a pas les arguments qui pourraient ramener Lennon à la réalité.
- D'accord. Très bien. Mais garde quand même toujours quelqu'un avec toi. On sait jamais, ton père ne te fera peut-être pas de mal, mais ses hommes de main probablement que si... et c'est plus simple d'avoir deux témoignages contre un plutôt que parole contre parole. La vengeance ne mène pas à grand chose. Mais est-elle seulement en mesure de le comprendre ?