▎ Multi-comptes : Uriah, Soleine, Eamon, Charles, Rose & Alejandra
▎ Points récoltés : 131
▎ Your age : 32 ans (août.1991)
▎ Your preference : In love with men, not able to be in love with a special one
▎ Job/Studies : Infirmière en service de chirurgie cardiaque.
▎ En savoir plus :
LION - née le 15 août 1991 à Djerba
Lidye, c'est une femme bien éduquée. Ses parents lui ont appris à être polie en toute situation et même lorsqu'elle jure, elle se contente de simples métaphores et non pas de vrais jurons. Elle est libre. Elle a des principes, des valeurs, c'est vrai, mais elle ne les laisse pas prendre le dessus sur sa vie : elle agit toujours comme il lui semble être le plus juste, peu importe si il faut faire une entorse au règlement. Elle est excentrique. Ca plaît ou pas. Elle n'a pas peur de se montrer, de dire ce qu'elle a à dire, de faire des folies de temps en temps. Certes, ça peut vite devenir agaçant, mais on l'aime aussi pour ce qu'elle est. Elle peut être paradoxale, comme c'est le cas entre les croyances qu'on lui a apprises et, par exemple, sa relation aux hommes. Elle est jalouse. C'est pour cette raison que, finalement, ce ne soit pas plus mal qu'elle n'ait pas de relation officielle et exclusive. Ni de relation amoureuse sur le long terme. Elle a pourtant envie de se caser. À 27 ans, elle aimerait pouvoir compter un peu moins sur son boulot et un peu plus sur le côté personnel. Elle est loyale, on peut toujours compter sur elle, même s'il s'agit de se mettre dans une situation désastreuse. Elle agit plus que ce qu'elle ne réfléchit. Heureusement, elle agit majoritairement bien dans le cadre de son travail, mais elle ne craint pas la faute professionnelle : elle peut compter sur le reste de l'équipe pour l'aider de faire une bourde. Elle est impulsive et sang chaud. Même si elle se réveille toujours de bonne humeur, un rien peut la faire vriller.
› Lidye est un bout de femme énergique, toujours prête à se lancer dans toutes les aventures possibles et, souvent, la première à se secouer quand il le faut. › Elle a fait des études d'infirmière dans l'espoir de finir un jour en pédiatrie. › Après deux stages en pédiatrie, elle a dû se résoudre à l'évidence : ce n'était pas du tout fait pour elle. Elle n'a pas le tiers des réflexes que l'on demande dans ce type de service. › C'est en chirurgie cardiaque qu'elle a montré ce qu'elle valait et qu'elle était faite pour ce métier. › Elle est plein de vie, toujours de bonne humeur. › En dépit de son éducation très stricte et très religieuse, Lidye est décomplexée de tout. Elle n'a aucune vergogne à avoir plusieurs partenaires, à les changer chaque nuit... Elle a beau rêver de stabilité, elle n'arrive pas à s'impliquer à cause de son travail qui lui prend plus de temps que tout. Et elle préfère être seule que mal accompagnée, du moins sur le long terme, puisqu'elle n'est jamais vraiment "bien" accompagnée... › Elle a été élevée dans la tradition maghrébine et, même si elle n'est pas impliquée dans sa religion, elle est tout de même accrochée à la majorité des valeurs qu'on lui a inculquées. › Elle carbure au thé, coca-cola et autres sodas : le café ne lui fait aucun effet. › Sa sœur et elle sont de vraies ennemies jurées. Lidye ne supporte pas de voir quelqu'un lui ressembler autant faire des dramas toute la journée. C'est horrible à dire, mais elle aurait préféré être fille unique. › Elle n'est pas une grande sportive, mais elle a de la marge niveau endurance. › Elle tripote toujours ses cheveux quand elle ne les attache pas, ce qui énerve pas mal de monde au sein du service au vu du nombre de lavages de mains que ça implique. › Elle a une mémoire photographique. Elle peut presque ressortir mot pour mot un compte rendu ou un livre qu'elle a lu, peu importe le temps qui s'est écoulé depuis. › Elle a un métabolisme qui fonctionne très vite : elle a beau manger toute la journée (ce qu'elle fait la plupart du temps) elle ne prend pas un gramme. › Elle croit dur comme fer au fait que les hommes et les femmes sont égaux et défend la cause féministe dès qu'elle en ressent la nécessité.
Sujet: (MADISON) say enough Ven 24 Mai 2024 - 8:54
Inspire, expires. Ton rythme cardiaque est un peu trop élevé et tu en as conscience pendant que tu essaies de t'appuyer sur le compte de celui-ci, deux doigts sur ta carotides, pour essayer de respirer. Des choses difficiles à voir, tu en as vues beaucoup depuis que tu es infirmière, mais depuis que tu as repris après l'accident, c'est la première fois, et cette sensation de nouveauté, de toute première fois de ta vie, s'efforce de prendre place au creux de ton estomac, te donnant un vertigineux sensation de malaise.
Tu croises vaguement le regard de ta responsable, qui semble comprendre. À ses yeux, de toute façon, même si ton accident date d'il y a deux ans environ, tu as repris trop tôt. Ton corps, de même que ton kiné, se pose près de cette certitude là où, toi, tu n'en pouvais plus d'être sur ton canapé. Même si ça t'a permis d'avoir du temps de qualité avec Ulysses, qui est devenu un de tes plus proches amis, tu ne peux pas nier que l'inaction est ta pire ennemie. Tu la hais plus que tout, préférant te rendre utile. Mais dans les yeux de Sharon, tu réalises bien qu'elle ne t'estime pas utile dans ce genre de cas. Peut-être que cela te renvoie à l'accident, bien que le diagnostic soit clair là-dessus : psychologiquement tu n'as que peu voire pas de séquelles. Après tout, un coma de trois mois n'est rien face à la douleur de ta meilleure amie, de ta soeur et de pas mal de gens par ici dont fait partie ton ami Noah, qui t'ont veillée trois mois durant en ne sachant pas si tu te réveillerais un jour. Mais les dommages causés par l'accident n'étaient finalement pas si grand : tu t'es réveillée, et c'est l'essentiel, n'est-ce pas ?
Tu ne tergiverses pas face au regard de Sharon, cela dit, acquiesçant à l'injonction silencieuse qu'elle te donne : va te reposer. C'est toujours ce qu'elle te dit, ironie quand tu penses qu'un peu plus de trois ans avant ça, vous étiez sans sens au pied de guerre, en chirurgie cardiaque, et que tous les services envoyaient ses infirmières aux urgences dans un roulement incessant sous prétexte de manque d'effectifs. Sur ce sujet, tu n'es plus au courant, comme si tu n'entrais plus dans la catégorie qui te force à être sans cesse là-bas.
Tu tournes les talons et te dirige vers la salle de repos, passant juste avant à ton casier pour déposer ta blouse d'infirmière. Il serait dommage qu'on te sollicite de nouveau, après tout. Puis c'est la procédure imposée par Sharon, bien que tous les services n'aient visiblement pas la même... ou alors c'est juste pour toi, puisque cette procédure est récente. Être couvée partout où tu vas commence à te faire grincer des dents très fort.
La salle de pause est vide quand tu rentres, mais le temps de t'asseoir sur un des canapés, tu sursautes en entendant des bruits de pas, encore choquée par le cas sur lequel tu étais quelques instants plus tôt. Tu lèves les yeux vers une tête blonde que tu ne connais pas.
- Bonjour, ânonnes-tu sans arriver à mettre un nom dessus. Sans même faire attention à si elle porte ou non une blouse, tes sourcils froncés dans une expression de surprise, tu continues. Vous... vous cherchez quelque chose ?
Voilà un mois que j'étais de retour en ville, c'était comme si je ne l'avais jamais quitté. Bien que je revenais pour les vacances ou bien lorsqu'il y avait des repas de famille, j'avais passé un peu plus de dix années de ma vie à New York. Ma vie là-bas, était parfaite, j'avais mon mari Lucas, mes amies, mon poste de sage-femme en chef. Tout était parfait, jusqu'à ce qu'un accident, bouscule ma vie. Durant deux ans, j'avais essayé de continuer à vivre, mais plus rien n'était pareille. J'ai donc décider de revenir vivre à Fall River dans la maison de mes grands-parents, qu'ils m'avaient légué quelques années plutôt avant leur décès. En un mois, j'avais entrepris des travaux de rénovation et de décoration dans mon nouveau chez moi. J'avais repris contact avec de vieilles connaissances. Et surtout, j'avais décroché un poste de sage-femme à l'hôpital de la ville, certes mon poste était moins important, mais je faisais le métier qui me passionnait. J'avais l'impression de revivre et d'avoir retrouvé mes origines. La tristesse et le manque de Lucas étaient toujours présents, mais je sentais que j'allais mieux.
Ce matin, j'avais pris ma garde à huit heures. Lors de ma prise de poste seulement trois femmes enceintes et à terme étaient présente en salle d'accouchement. La matinée se passa très bien, les trois merveilleux bébés et en bonne santé virent le jour en début d'après-midi. Le service était plutôt calme, je profitai de journée pour remplir de la paperasse durant une bonne heure, je décidais d'aller prendre une pause-café. Après avoir prévenu mes collègues, je partis en salle de pause s'en oublier mon bipeur. Tout en étant perdu dans mes pensées, je rentrais dans la salle de pause sans me rendre compte qu'il y avait quelqu'un. La voix d'une jeune femme me fit sortir de mes pensées, tout en tournant le visage vers la jeune femme, je lui souris tout en lui répondant.
Bonjour, désolé, je ne vous avais pas vu... Oui, une grande tasse de café bien chaude. Je finis ma garde dans quelques heures... Et il n'y a que le café qui arrive à me maintenir.
Je rigolais légèrement à ma dernière phrase, tout en pensant à mon ancien poste, où l'on m'appelait "Miss café", tellement j'en buvais. Je me servis une tasse de café, puis je m'approchais d'elle afin de la saluer.
Enchanté, je suis Madison, Madison James. Je suis sage femme, j'ai commencé il y a un mois. Et vous ?
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Lidye, c'est une femme bien éduquée. Ses parents lui ont appris à être polie en toute situation et même lorsqu'elle jure, elle se contente de simples métaphores et non pas de vrais jurons. Elle est libre. Elle a des principes, des valeurs, c'est vrai, mais elle ne les laisse pas prendre le dessus sur sa vie : elle agit toujours comme il lui semble être le plus juste, peu importe si il faut faire une entorse au règlement. Elle est excentrique. Ca plaît ou pas. Elle n'a pas peur de se montrer, de dire ce qu'elle a à dire, de faire des folies de temps en temps. Certes, ça peut vite devenir agaçant, mais on l'aime aussi pour ce qu'elle est. Elle peut être paradoxale, comme c'est le cas entre les croyances qu'on lui a apprises et, par exemple, sa relation aux hommes. Elle est jalouse. C'est pour cette raison que, finalement, ce ne soit pas plus mal qu'elle n'ait pas de relation officielle et exclusive. Ni de relation amoureuse sur le long terme. Elle a pourtant envie de se caser. À 27 ans, elle aimerait pouvoir compter un peu moins sur son boulot et un peu plus sur le côté personnel. Elle est loyale, on peut toujours compter sur elle, même s'il s'agit de se mettre dans une situation désastreuse. Elle agit plus que ce qu'elle ne réfléchit. Heureusement, elle agit majoritairement bien dans le cadre de son travail, mais elle ne craint pas la faute professionnelle : elle peut compter sur le reste de l'équipe pour l'aider de faire une bourde. Elle est impulsive et sang chaud. Même si elle se réveille toujours de bonne humeur, un rien peut la faire vriller.
› Lidye est un bout de femme énergique, toujours prête à se lancer dans toutes les aventures possibles et, souvent, la première à se secouer quand il le faut. › Elle a fait des études d'infirmière dans l'espoir de finir un jour en pédiatrie. › Après deux stages en pédiatrie, elle a dû se résoudre à l'évidence : ce n'était pas du tout fait pour elle. Elle n'a pas le tiers des réflexes que l'on demande dans ce type de service. › C'est en chirurgie cardiaque qu'elle a montré ce qu'elle valait et qu'elle était faite pour ce métier. › Elle est plein de vie, toujours de bonne humeur. › En dépit de son éducation très stricte et très religieuse, Lidye est décomplexée de tout. Elle n'a aucune vergogne à avoir plusieurs partenaires, à les changer chaque nuit... Elle a beau rêver de stabilité, elle n'arrive pas à s'impliquer à cause de son travail qui lui prend plus de temps que tout. Et elle préfère être seule que mal accompagnée, du moins sur le long terme, puisqu'elle n'est jamais vraiment "bien" accompagnée... › Elle a été élevée dans la tradition maghrébine et, même si elle n'est pas impliquée dans sa religion, elle est tout de même accrochée à la majorité des valeurs qu'on lui a inculquées. › Elle carbure au thé, coca-cola et autres sodas : le café ne lui fait aucun effet. › Sa sœur et elle sont de vraies ennemies jurées. Lidye ne supporte pas de voir quelqu'un lui ressembler autant faire des dramas toute la journée. C'est horrible à dire, mais elle aurait préféré être fille unique. › Elle n'est pas une grande sportive, mais elle a de la marge niveau endurance. › Elle tripote toujours ses cheveux quand elle ne les attache pas, ce qui énerve pas mal de monde au sein du service au vu du nombre de lavages de mains que ça implique. › Elle a une mémoire photographique. Elle peut presque ressortir mot pour mot un compte rendu ou un livre qu'elle a lu, peu importe le temps qui s'est écoulé depuis. › Elle a un métabolisme qui fonctionne très vite : elle a beau manger toute la journée (ce qu'elle fait la plupart du temps) elle ne prend pas un gramme. › Elle croit dur comme fer au fait que les hommes et les femmes sont égaux et défend la cause féministe dès qu'elle en ressent la nécessité.
Sujet: Re: (MADISON) say enough Dim 2 Juin 2024 - 12:45
Ton téléphone vibre : un même d’Ulysses. Alors que voir son nom sur ton écran te fait sourire, tu choisis de skip la notification quand la tête blonde que tu n’identifies pas tout de suite se pointe en salle de repos. Vu les aises qu’elle prend, c’est à ce moment là que tu captes qui elle est. Tu lui souris donc.
- Vous avez bien raison, rien de mieux qu’une bonne tasse de café dans ces cas-là. Vous avez commencé tôt ? Si elle avait été une infirmière, tu aurais su son nom avant qu’elle ne te le donne. Tu essaies de fouiller dans ta mémoire ce qu’on a pu te dire au sujet des nouveaux. Un nouveau neurologue, trois manipulateurs en imagerie et… Ah, oui, voilà, une sage femme. Ce n’est pas un domaine avec lequel tu as beaucoup été amenée à travailler, ce sont plutôt les chirurgiens de ton service. Mais le service de natalité et de gynécologie s’occupe lui-même d’apporter ses infirmières sur les grosses interventions qui pourraient nécessiter un chirurgien cardiaque. Alors ceci explique cela, non ?
- Oui, enchantée. Lidye El-Azem. Je suis infirmière en chir cardiaque. Je… Tu te racles la gorge. Ce n’est peut-être pas idéal, là, comme ça, de dire ce qu’il en est vraiment, mais quand bien même ? Je ne suis de retour qu’en tiers temps depuis quelques mois. L’histoire de votre accident de voiture à Jules a toi a fait le tour des couloirs, tu le sais. T’as même entendu des bruits de couloirs qui supposeraient que tu es décédée ce soir-là, plutôt que d’être tombée dans un coma de trois mois. Mais est-ce que ça signifie qu’une nouvelle arrivée a également entendu la sombre histoire de Sloane & El-Azem 1 ? Car oui, avec Ayem dans l’hôpital en tant que médecin, tu es devenue la numéro un de vous deux. Ou peut-être même es-tu repassée seconde, avec toute l’absence que tu as eue.
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