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▎ Your age : 30 ans (déc.1992)
▎ Your preference : son univers ne s'est jamais étendu à autre chose qu'aux hommes, seuls êtres jusqu'à présent capables de faire chavirer son coeur fragile.
▎ Job/Studies : après de longues études au MIT, Rose travaille dans une entreprise de base et sauvegarde de données informatiques. mais elle est surtout une indic pour le FBI grâce à ses talents de hackeuse
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Sujet: ROSELLI ⊹ pas perdre ce feeling Ven 10 Fév 2023 - 0:21
Tu galères avec tes cartons. Mais tu n'as pas le choix. Tu n'as pas voulu déranger Athéna, parce que la situation est un peu trop compliquée ces derniers jours, Jane n'est pas disponible et tu n'oserais jamais demander de l'aide à Elliott. Pas après ce qu'il s'est passé. Comme tu le disais, la situation est un peu trop compliquée ces derniers jours. Alors, tu te retrouves à sourire au type un peu pressé qui te loue son camion. Il t'aide pour les gros meubles, mais il a été clair : il monte un ou deux cartons, le reste, tu te débrouilles. Par chance excepté les quelques meubles et affaires de ton salon, tu n'as que tes vêtements, tes petites affaires et ton lit. Même seule, ton déménagement sera vite bouclé.
Et puis, au moins, ça te change un peu les idées, ça t'occupe l'esprit. Il a fallu que tu sèches tes larmes quand Elliott est parti après que tu le lui as demandé pour qu'on t'appelle pour te dire que tu avais l'un des deux appartements. Ton préféré des deux. Highland Avenue est un quartier que tu as toujours aimé. Plus que Lewinston Street (se demande-t-on réellement pourquoi quand on voit ce qui se passe par là-bas ?). Alors tu prends ce nouveau départ comme une façon d'alléger un peu ton lourd coeur.
Oui, tu aurais dû contacter Athéna. Mais tu n'as pas eu le courage de le faire. Et puis ça ne fait pas si longtemps que ça. Tu as été muette pendant plus de temps que ça par le passé. Avec fierté, alors que le camion s'en va pendant que le type n'a pas fait plus d'effort que ça, laissant ton sommier à l'entrée du bâtiment, tu réalises qu'il ne te reste plus que deux cartons à monter au loft. Et plus que ceux devant ta porte à entrer à l'intérieur.
Tu soupires. Tu ne mets pas longtemps, une fois le trottoir vidé, à fermer la porte de ton nouveau chez toi, laissant délibérément tes cartons à l'extérieur de celui-ci. Tu les récupéreras plus tôt. Au lieu de quoi tu prends la bouteille de vin qui n'a pas quitté ton frigo, bien protégée par ton bac à légumes vide de nourriture et plein de polystyrène pour la protéger. Tu la débouchones, prends un verre du carton "vaisselle" et le rince vaguement, attendant pour te servir de te mettre à l'aise. Avec ton chignon lâche, tes lunettes, ton shorty, ton t-shirt et surtout tes chaussettes épaisses qui te remontent jusqu'au genou, tu as un certain style, mais clairement pas le genre qui se porte en dehors de chez soi. Au moins, tu es bien. Tu te sers ton verre et commence à le siroter en scrollant ton téléphone. Tu n'as pas pris de mauvaises habitudes pour autant. Mais t'as besoin de décompresser sans être complètement ivre. De toute façon, tu aurais trop peur de le regretter. Encore une fois.
Pourtant, tu avales une grosse gorgée de ton verre quand le vibreur de ton téléphone se manifeste, laissant afficher une petite notification à l'écran d'un message. Ton coeur se serre fort. Ce n'est pas que tu ne veuilles pas lui répondre. C'est que tu ne sais pas quoi lui dire. Tu as peur de le blesser à son tour. Qu'un de vous deux ait mal, c'est déjà bien assez. Alors autant que ce soit toi.
Il a pris mon coeur en lot de consolation On fera p'tet pas l'tour de la Terre, mais ma plus grosse dépendance c'est toi.
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Sujet: Re: ROSELLI ⊹ pas perdre ce feeling Ven 10 Fév 2023 - 10:55
Plus de nouvelles de Rose depuis cette soirée fatidique où vous aviez sévèrement merdé, toi et tes bas instincts. Depuis ce jour, tu te posais mille questions, oscillant entre une volonté de faire l’autruche et l’autre, plus mature, de frapper à sa porte pour vous expliquer. Sans parler de celle, bien plus romanesque où tu débarquais chez elle en pleine nuit sous la pluie, un bouquet de roses à la main. Mais tu savais que tu n’étais ni dans un film, ni dans une des scènes que tu pouvais jouer sur scène. Enfin. Si tant était qu’on puisse appeler ça « jouer ». C’était sans doute cliché mais tu t’étais mis à jouer comme un pied. Ou du moins, plus avec la même ferveur. Tout te faisait foncièrement chier, à commencer par Roman qui n’avait de cesse de te rappeler que ce n’était pas Rose, qui ferait ta carrière. Roulement d’yeux. T’avais plus cinq ans et pourtant, on te considérait comme un gamin. Putain, quand allais-tu pouvoir enfin vivre sans avoir ton emmerdeur de meilleur pote sur le dos ? Attends… ça commence par « ja »… et ça finit par « mais ». Jamais. Ah oui, souviens toi ! C’est exactement pour cette raison que tu voulais qu’il soit ton agent. Parce qu’il ne lâchait jamais rien et savait être critique, pas de ceux qui brossent leur pote dans le sens du poil. Seulement voilà, tu n’avais plus la force d’affronter ses remarques, toutes plus débiles les unes que les autres. Pas plus que tu ne l’avais de supporter les sautes d’humeur de la seconde tête d’affiche : tu n’irais plus en répétition. et pour couronner le tout, tu éteignais ton téléphone que tu ne rallumais que pour envoyer quelques messages à Rose ou vérifier que tu n’aies pas raté une réponse de sa part : le comportement toxique par excellence, autant pour elle que pour toi qui te bousillais à chaque déverrouillage compulsif. Tu n’avais pas encore parlé de toute cette histoire à Athéna: tu n’avais aucune idée de la façon la plus appropriée de gérer ça et tu ne voulais pas l’entendre te gueuler dessus. Tu étais un con, tu le savais. Tu te détestais même pour ça. Inutile de tergiverser plus, tu avais perdu la seule qui aurait pu, peut-être, te faire sortir de cette carapace que tu t’étais forgée il y avait de cela huit ans. huit ans déjà?! la prise de conscience est vertigineuse. Impression de quitter Terre, tu frottais tes yeux rougis par la fatigue que te procurait ton nouveau statut d’insomniaque et tu soupirais. Tu avais l’impression que Charlie était encore là la semaine dernière. Tu commençais à te dire que finalement… tu avais sans doute un problème : tu battais en retraite, appelais la psy dans un move hasardeux auquel tu t’efforçais de ne pas penser, histoire de ne pas le regretter : si ça pouvait t’aider à retrouver ta fleur, tu ferais cet effort.
Ce n’est que lorsque Shaky a gratté a ta jambe, que tu as sursauté. Pas une peur bleue, simplement, il t’avait ramené dans cet instant présent que tu évitais pourtant de toutes tes forces. « qu’est ce que tu veux mon beau ? » avais-tu lancé à ton colocataire à quatre pattes, lui adressant un léger sourire, de ceux qui tentent de cacher que t’étais au fond du seau : même à ton chat, tu ne lui parlerais pas. T’étais devenu ridicule. Tu gratouillais son ventre et il entourait ta main de ses pattes, griffes à peine sorties. Amusé, tu mimais un soulevé de poids, le soulevant légèrement du sol, ce qui ne semblait pas lui déplaire. Au contraire. Peu à peu, tu rentrais dans son jeu, réveillant la tornade en lui : ton chat avait besoin de se dépenser, à en juger par sa course sans fin dans ton salon, sautant sur le canapé, puis sur la chaise, puis sur la table puis… « Non Shak’, pas le balcon ! » quel con, t’avais ouvert la fenêtre pour aérer, mais tu avais oublié de la refermer. Tu soupirais, t’apprêtais à aller le récupérer lorsque tu le vis passer chez les voisins. Voisins que tu ne connaissais d’ailleurs pas encore, trop pris par leur emménagement à en juger par le remue ménage que tu avais pu entendre ce matin. Eh merde. « Tu fais chier !! » avais tu pesté avant d’aller enfiler à la hâte un jogging : la première rencontre en calbut ? Très peu pour toi.
Tu t’étais finalement décidé à passer la porte après une préparation psychologique digne des meilleurs : tu n’avais aucune envie de socialiser et pourtant, voilà que tu t’apprêtais à sonner chez des inconnus. Tu passais un pied dans le couloir, tombais finalement nez à nez avec un stock de cartons et d’affaires encore dehors. « eh ben… y’en a qui ont confiance en leur prochain ! » avais tu pensé en fronçant les sourcils. Tu frappais timidement à la porte qui s’ouvrit quelques secondes plus tard. Tu ne pris même pas la peine de regarder ton interlocuteur et lançais « bonjour, je suis votre voisin… bienvenue dans l’immeuble ! Je … suis désolé de vous demander ça mais mon chat a... » tes yeux avaient fini par croiser les siens. Tout te revenait. Ses sourires, sa tendresse. Quelques images, osées mais jolies gravées dans ta mémoire, de ce moment qui n’avait appartenu qu’a vous et qui aujourd’hui te laissait dans un tel état. Tu n’en croyais pas tes yeux « Rose ?! » avais-tu balbutié, surpris « C’est toi la nouvelle voisine?! » Quelles étaient les probabilités pour qu’un truc comme ça n’arrive ? Bordel, tu aurais voulu t’enterrer. L’autruche, ce n’était pas une technique si mauvaise après tout…
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Sujet: Re: ROSELLI ⊹ pas perdre ce feeling Ven 10 Fév 2023 - 11:18
Il restait bien trois verres remplis à moitié dans ta bouteille de vin. Après avoir quasiment fini cul sec le précédent, tu t'étais resservie jusqu'en haut, n'en laissant qu'un fond dans la bouteille. Ce vieux réflexe que tu n'avais pas eu, pas même du temps de tes engueulades avec Arno, ou de tes hésitations quant à Brett. Pourquoi tu repenses encore à eux quand il s'agit de comparer ta situation ? Ça n'a rien à voir. Et pourtant, tu as ce vieux réflexe de boire toi qui n'es pas habituée, pourtant. T'es loin d'être alcoolique, bien entendu. Mais il n'y a que ça pour arrêter tes larmes ces derniers jours. Au pire, tu feras un tour aux toilettes pour vomir ce que t'as bu, comme ces deux derniers jours. Non, clairement, t'as pas l'estomac pour boire autant. Surtout que tu manges rien depuis... depuis Elliott. Tu n'y arrives simplement pas, te contentant de quelques jus de fruits, de cocktails... et d'eau quand ton corps rejette absolument tout ce que tu bois, réclamant un brin de nourriture.
Tes yeux rivés sur ton téléphone, tu hésites à lui répondre. Tu as besoin de renouer le contact, mais tu en as tout autant peur, craignant terriblement la blessure infligée par vos chemins croisés de nouveau : tu peine trop à ramasser les miettes écrabouillées de ton coeur. Tu ne sors même pas, profitant des travaux dans tes nouveaux bureaux pour rester chez toi et télétravailler. Comme avant. À quoi ça sert d'avoir ouvert un endroit à Fall River pour que tu n'aies pas trop de trajet si c'est pour finir une fois encore chez toi devant ton ordinateur ? Au moins, tu peux cacher tes yeux bouffis et rougis par les larmes...
Tu inspires profondément, choisissant plutôt de verrouiller ton téléphone et de le reposer l'écran contre le plan de travail pour éviter toute tentation de le regarder et de te triturer encore plus les méninges à savoir quoi répondre à Elliott. Tu ne sais pas pourquoi tu fais la mort. Ce n'est pas ton genre. Mais si tu peux éviter de le blesser autant que tu l'es... tu le préserveras. Peut-être que c'est ça, finalement, l'amour. Mais non, Rose, c'est pas possible. Tu n'as jamais eu ce genre de sentiment pour Elliott.
Les légers coups retentis à la porte, tu soupires en te levant, attrapant au passage ton verre que tu continues à boire, sans même prendre la peine d'enfiler une veste alors que tu es tout sauf en vraie tenue pour recevoir des gens, encore moins tes nouveaux voisins. Ton shorty un peu court, tu aurais dû avoir le réflexe de baisser ton t-shirt lui aussi trop court et un peu trop moulant pour ne mettre mal à l'aise personne... et surtout pas toi, la très pudique Rose. Enfin, pas tout le temps bien entendu. ()
Tu ne penses même pas à vérifier au judas, toi qui pourtant as toujours la curiosité d'y placer un oeil pour ne pas être surprise. Mais tu as la sensation d'être brisée alors à quoi bon faire semblant et se forcer ? Pourtant tu aurais dû. Car tu n'aurais jamais ouvert pour découvrir l'homme que tu aimes. Car en s'accélérant c'est exactement ce que que te dis ton coeur.
« À cause de toi mon coeur saigne, car tous mes rêves t'appartiennent, il faudrait que tu reviennes... »
Tes réflexes endormis par cette vision, tu mets un temps avant de réagir en l'écoutant parler et... tu laisses malgré toi ton verre de vin t'échapper des mains, s'écrasant au sol faisant tout gicler sur tes chaussettes blanches et ton nouveau tapis. Tu ne réagis pas à cet événement. Trop abasourdie.
- Ellio... Comment il t'a retrouvée ?! Tu n'as pas joué la morte pour qu'il vienne te chercher, juste pour prendre le temps de digérer avant de chercher à te reconstruire. Nouvelle vois... Pardon ? Oh non. Tu n'as pas fait ça ?
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Sujet: Re: ROSELLI ⊹ pas perdre ce feeling Ven 10 Fév 2023 - 13:52
Tu y avais pensé et voilà que ça arrivait. Enfin, d’ailleurs, ça allait même au-delà de tes espérances. Tu avais eu beau prier, jamais tu n’aurais eu l’idée de demander au grand patron, celui là même auquel tu avais arrêté de croire depuis qu’il t’avait pris ta brune, que Rose ne débarque aussi près de toi. Littéralement. Toi, tu voulais seulement la revoir, lui parler. Et si les choses ne pourraient sans doute jamais plus être comme avant, au moins essayer d’arranger les choses. Au moins vous parler. Allez, quoi, vous n’étiez tout de même pas des étrangers ! Le coeur lourd, dépité face à son mutisme, force était de constater que visiblement… si. Vous n’étiez plus rien l’un pour l’autre et si tu avais évoqué votre amitié ; force était de constater qu’elle avait volé en éclats. Inexistante. Jamais plus tu ne la verrais, tu commençais à te faire une raison. Ou pas. La vie avait un sens de l’humour qui n’appartenait qu’à elle, et voilà que tu te retrouvais là, à frapper chez tes nouveaux voisins, ou, visiblement, ta nouvelle voisine. ta nouvelle voisine. ta Rose. Celle pour qui tu aurais donné père et mère, si ça avait pu te redonner ne fussent que cinq petites minutes avec elle.
Mais maintenant que tu étais là, face à elle, tu n’osais même plus parler. Encore moins la regarder en face. Les yeux rivés sur tes chaussures, tu relèves tes yeux noisette sur son visage, surpris de te voir. Comme si elle avait vu un fantôme. Merde. Pourquoi n’avais-tu pas fermé cette stupide fenêtre ? Pourquoi fallait-il toujours que tu ne fasses pas les choses, que tu ne penses à rien, ne réfléchisses pas ??? Tu soupirais. Trop tard pour te fustiger, le mal était fait, de toutes façons. Tu restais, un peu gêné et passais ta main sur ta nuque, hochant la tête. Elle ne semblait pas comprendre et tu lui fis signe de regarder sur le pallier « oui… j’habite au 42 A. J’me doute que là, comme ça, tu dois sérieusement revoir tes projets, surtout si… Enfin… » tu laissais ta phrase en suspends, ne sachant pas comment la terminer sans que ce soit culpabilisant pour la jeune femme, ce que tu ne voulais pas pour deux sous. Tu comprenais qu’elle ne veuille pas parler, du moins pas avec toi. Mais t’aurais encore préféré qu’elle t’insulte, plutôt que de te laisser dans le silence. Le pire des sentiments, c’était pas la haine : c’était l’indifférence, surtout lorsqu’elle était portée contre vous. « pardon… c’que j’essaye de dire c’est … que si c’est trop bizarre pour toi, de m’avoir là, juste derrière le mur de ton salon… je… j’partirai. J’suis pas très attaché à mon appartement, de toutes façons. » tu lui adressais un vague sourire, tentant de rester le plus bienveillant possible. Autant que ce qu’il y avait au fond de toi ? Impossible. Car ça aurait impliqué de lui laisser ton appart déjà meublé et de retourner dormir sur le canapé pourri de ta sœur, et supporter de la voir glousser devant le sourire de Lemony. Merci mais non merci. Tu préférais leur laisser leur intimité et surtout : ne pas t’infliger ça. « bref… heum… est-ce que je pourrais… récupérer mon chat… s’il te plait ? » avais-tu lancé, comme pour sortir de ce cercle que tu avais toi même resserré, piège autour de toi.
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Sujet: Re: ROSELLI ⊹ pas perdre ce feeling Ven 10 Fév 2023 - 14:20
Tu peines à respirer. Le vertige qui accompagne sa vision te prend aux tripes et tu as la sensation que tu vas défaillir. Comme ton verre éclaté au sol. Tu te retiens tout de même, refusant de t'ouvrir quoi que ce soit contre le verre brisé en mille morceaux. À l'image de ton coeur. Cruelle blague de l'univers que de le retrouver par ici, voilà que tu découvres que tu as emménagé là où il peut te retrouver. Pourquoi ? Quelle idée à la con. T'aurais mieux fait d'espérer l'appartement à Lewinston street. L'humour de ton karma, toi, ne te fait pas rire.
Incapable de dire un seul mot de plus tu essaies d'analyser ses sentiments. Le voir là te coupe le souffle. Pas que parce que ton coeur sombre peu à peu dans l'obscurité de ta peine. Mais parce que tes sentiments s'insinuent dans tout ton corps rien qu'en le voyant là. Égoïstement, tu aurais préféré qu'il soit là parce qu'il t'a retrouvée plutôt que par pur hasard. Mais tu n'es pas certaine que sa vision soit une bonne chose pour ton bien. Si tu ne lui as pas répondu, c'est aussi pour te protéger, toi. Lui avant tout, bien entendu. Mais toi aussi. Et tu n'es pas sûre que ce soit le cas en le voyant là.
- D... d'accord, balbuties-tu, hypnotisée par ses yeux et assaillie par la gêne de ne pas savoir quoi dire d'autre. Tu ne peux pas t'empêcher d'esquisser un petit sourire, plus jaune que sincère. Mais non, sois pas bête. Ça te fait de la peine qu'il ne supporte tellement pas ce que tu as cru exister entre vous qu'il envisage de partir, mais sans doute que ton silence a dû l'aider à se faire des idées et... Hé merde. On est adultes, Elliott. Je pense qu'on a la maturité nécessaire pour ne pas en arriver là. Jamais... je ne te demanderai jamais de partir.Reviens, lui avais même tu imploré, autrefois, dans une autre vie. Réminiscence du goût de ses lèvres sur les tiennes, il t'avait assuré être là. Tout ça pour quoi ? Il n'y aurait probablement plus jamais rien de plus. C'était peut-être mieux ainsi, mais l'inciter à partir c'était le sortir de ta vie définitivement. Alors, oui, c'est exactement ce que tu avais fait en étant silencieuse, mais tu ne comptais pas le rester à tout jamais. Tu ne comptais pourtant pas le retrouver déjà là.
Tes chaussettes trempées, tu finis par baisser les yeux vers elles et constater qu'elles sont imbibées de vin.
- Ton ch... Tu n'as pas le temps de finir ta phrase. Non seulement tu n'as pas vu de chat mais, avec précaution tout en étant rapide, tu le plante là, prudente à ne pas marcher sur un bout de verre et te précipites aux toilettes pour recracher absolument tout l'alcool que tu as ingurgité depuis... la vieille sans doute. Tu aurais peut-être dû manger tout ce temps plutôt que d'absorber du liquide pas forcément désaltérant.
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Sujet: Re: ROSELLI ⊹ pas perdre ce feeling Ven 10 Fév 2023 - 15:08
Le coeur en miettes, être face à Rose était une torture. Passer d’amis à amants le temps d’une nuit… pour ne plus jamais être que de simples voisins, c’était ça, que vous vous apprétiez à accomplir ? Elle avait quand même un étrange sens de l’humour, ta vie. Rassuré de voir sa réaction, tu mordillais l’intérieur de ta joue, pensif. Dans une autre vie, avoir Rose comme voisine aurait été la meilleure des sensations. Le genre de celles qui vous retourne le coeur et vous remplit de joie – du moins assez pour pouvoir courir à toutes vitesse dans la rue, hurler que la vie est magnifique, revenir, frapper chez la voisine, l’embrasser à pleine bouche puis sauter de joie. Enfin. Si la voisine était Rose. Sinon… passer directement à l’étape « sauter de joie. » la frustration en toi est à son paroxysme. Si elle savait, comme tu avais envie de la prendre dans tes bras. De retrouver le goût de ses lèvres sur les tiennes et de ne plus jamais la lâcher. Mais t’étais totalement paralysé. Même ton cerveau fonctionnait à l’envers. Ce qui d’ailleurs, te faisait avoir un discours absurde : celui de l’éventualité d’un déménagement de ta part. Non. Même elle, trouve ça idiot, ce qui te retire un poids : tu es bien plus attaché à ton loft que ce que tu viens de prétendre. Et puis… si en plus Rose habitait dans ces murs… ça te faisait une raison supplémentaire de rester, non ? Le coeur lourd, tu te contentais d’hocher la tête avant de lui adresser un petit sourire timide « j’veux pas que tu croies que j’suis pas content de ta présence ici, ou que je te propose de me barrer pour t’éviter. J’suis vraiment content de te voir. Mais… J’ai compris ce que tu m’as dit, l’autre matin. J’veux juste pas te rendre malheureuse d’une façon ou d’une autre Rose. J’ai déjà fait assez de mal comme ça, tu crois pas? » ton regard fuyait. Comme depuis quelques temps, tu parlais trop. Toi, qui en temps normal savais plus ou moins gérer tes silences voilà que tu ne t’arrêtais plus, quand tu étais devant Rose. Comme si… Comme si consciemment ou non, quelque chose voulait sortir. Comme si tu voulais qu’elle comprenne ce que tu ne parviendrais jamais à dire à voix haute. Légèrement mal à l’aise à cause de la tournure que prenait la conversation, t’avais demandé après ton chat. Mais Rose n’eut pas le temps de finir sa phrase qu’elle courut… aux toilettes ? Tu fronçais les sourcils, entrant sans même porter attention au verre éclaté au sol, t’infligeant une coupure et une paire de chaussettes foutues « aoutch quel con ! » avais tu pesté, avant de frapper à la porte derrière laquelle Rose semblait s’être cachée « Rose … ? Est-ce que ça va ? » ne voulant pas faire ton lourdeau, tu te retirais, attrapais le tapis plein de morceaux de verre et imbibé de vin « je reviens dans une minute, j’suis chez moi si t’as besoin ! » tu laissais volontairement la porte de ton appart ouvert, le temps de t’occuper du tapis : tu jetais les morceaux de verre à la poubelle et mettais le tapis dans ta machine à laver avec du détachant, peut-être y avait il encore quelque chose à faire pour lui ? Machine lancée, tu regardais l’étendue des dégats sur ton pied ? Rien de grave, tu désinfectais et mis un pansement, juste au cas où, avant de rejoindre Rose aussi vite que tu le pouvais « ça va mieux… ? »
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Sujet: Re: ROSELLI ⊹ pas perdre ce feeling Ven 10 Fév 2023 - 15:33
Tes yeux ne cessent de croiser et fuir les siens, tu as envie dire quelque chose, quelque chose d'intelligent, de sensé, de brillant, mais tout ce que tu arrives, à faire, c'est grommeler avec hésitation.
- Ça ne fait rien. En d'autres circonstances tu serais heureuse de le savoir ton voisin. Mais pour le coup, tu n'es pas complètement clean non plus, et tu dis tes mots toujours sans le regarder. Comme la dernière fois. Parce que tu ne les penses pas. Ou pas exactement. Ça ne fait rien tant que ce choix ne le rend pas, lui malheureux comme tu l'es. Parce que tu te rappelles encore la chaleur de son corps, le goût et l'odeur de sa peau chaude. Le seul souvenir qui te permet de ne pas lui vomir dessus alors que tu te rues dans tes toilettes, sans vraiment fermer la porte, la poussant juste avec ton pied, tête au dessus de la cuvette pour libérer ton estomac.
Tu ne lui réponds pas, incapable de le faire. Tes bras accrochés à la cuvette tu poses ton front sur l'un deux, réalisant à quel point il est brûlant. Tu l'entends à peine te dire qu'il revient, sans même réaliser qu'il est parti. Mal comme jamais, tu t'efforces de respirer tout en sachant très bien que tu as plus envie de pleurer qu'autre chose. Pleurer ton coeur brisé, pleurer tes sentiments, mais surtout pleurer ta position ridicule au dessus de ta cuvette.
Incapable de manger, manger vraiment, tu n'as pas touché plus d'une tranche de pain jusque là, éparpillée sur plusieurs repas. Autrement dit, rien. Ton estomac te brûle d'une force incroyable, et tu as mal. Au coeur, surtout. Tu ne pensais pas que le revoir pouvait te faire autant de bien et autant de mal à la fois. Persuadée de l'avoir fait fuir, quand tu entends sa voix au travers de la porte entrebâillée, tu n'arrives pas à retenir tes larmes. Incapable de lui répondre, tes reniflements déconstruits et pourtant suffisamment bien retenus pour être écartés dans les temps comme seul indicatif de ta présence.
Ta tête te brûle, ton corps est douloureux, ton estomac est tordu dans tous les sens et chaque morceau détruit de ton coeur explose encore et encore avec une violence désagréable.
- Laisse-moi, murmures-tu pour toi, suffisamment bas pour qu'il ne puisse pas comprendre tes mots.
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Sujet: Re: ROSELLI ⊹ pas perdre ce feeling Ven 10 Fév 2023 - 15:48
Réponses froides, comme automatiques. Vos échanges te faisaient un mal de chien. Enfin, si toutefois on pouvait qualifier ça ainsi. « oui, non, peut-être », ça n’avait vraiment rien de débats enflammés jusqu’au bout de la nuit. Tu l’avais regardée partir, incrédule et avais soupiré. Comme tu aurais voulu qu’elle te dise quelque chose. N’importe quoi. Même une baffe aurait été meilleur que ce que tu ressentais comme bouillonnant en sous-sol. Et si c’était de te voir, qu’elle s’était mise à vomir ? Tu grimaçais à cette idée, préférant t’occuper de son tapis pour t’occuper l’esprit. Le coeur gros, tu hésitais. Cette porte qui te séparait d’elle te frustrait, tu la détestait tant elle matérialisait cette frontière qui s’était érigée entre vous. Mais elle était entrebâillée. Peut-être y avait-il alors encore un espoir ? Tu soupirais, l’ouvrant lentement, comme pour ne pas brusquer la jeune femme. Doucement, tu t’agenouillais derrière elle, retenant ses cheveux, comme tu l’avais fait autrefois pour ta sœur, peut-être même pour elle, il y avait de cela quelques années. Quand tout n’était pas si difficile entre vous. Ta main se posait d’un geste léger sur son dos que tu caressais de ton pouce, inquiet. Sous la mèche brune qui barrait ton front, mille questions se posaient, à commencer par ce qui l’avait rendue aussi malade. Les larmes aux yeux, tu te retournais, histoire de lui laisser un minimum d’intimité mais aussi… pour ne pas qu’elle te voie pleurer « Rose s’il te plait… parle moi je t’en supplie ! Dis moi n’importe quoi, que j’suis un connard, que t’aurais préféré rester à la gare plutôt que de passer cette soirée avec moi, que c’était une erreur, que tu regrettes, n’importe quoi, insulte moi mais dis quelque chose ! Ça me tue de pas savoir ce que tu penses. De pas savoir pourquoi tu dis rien ! S’il te plait… on vaut mieux que ça, non ? Tu l’as dit tout à l’heure. On est adultes… alors… me fais pas le coup de la boudeuse. J’le supporterai pas, venant de toi. J’supporte pas de plus pouvoir te voir ou te parler… » les mots roulaient en flots douloureux de ta bouche jusqu’à tes oreilles, peut-être même espérons le : les siennes. Toi qui avais tellement de mal à t’ouvrir, il fallait bien admettre que cette fois-ci, ça t’avait fait du bien.
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Sujet: Re: ROSELLI ⊹ pas perdre ce feeling Ven 10 Fév 2023 - 16:01
Dans cette position, tu n'as pas la force de l'affronter. Ta tête est lourde et ton corps est un véritable chewing gum qui ne parvient pas à tenir debout. Tu n'arrives même pas à te relever. Tu fermes les yeux à son contact chaud et réconfortant. Tu ne pensais pas qu'il se serait aventuré. Tu te serais attendue à ce qu'il cherche son chat et te laisse tranquille. Peut-être même aurais-tu préféré, alors que la chaleur de son corps derrière ton dos t'empêche de sombrer dans les limbes qui cherchent à aspirer tes dernières forces.
Les larmes continuent de dévaler tes joues de manière disgracieuse, augmentant le nombre de reniflements incontrôlés qu'on entendait si bien dans ce silence entre vous. Manque de forces ou d'énergie, tu réalises que ta tenue n'est pas adaptée. Tu as froid, tu devrais manger quelque chose, et ton carrelage ne te réchauffe clairement pas. Même si sa présence à lui, si.
Tu fermes les yeux en entendant toutes ces paroles venant de lui. Elliott, c'est pas un grand loquace et tu le sais, depuis toutes ces années. L'entendre presque te supplier de lui dire que c'est une erreur est un supplice. Ça n'en est pas une. Ça ne le sera jamais. Mais le lui dire c'est prendre le risque qu'il te brise le coeur de nouveau.
Avec une lourdeur tellement inattendue tu passes ta main sur ta bouche, comme pour être présentable alors que tout autour de vous démontre que tu ne l'es pas. Ta tête toujours appuyée sur ton autre bras tu la décales légèrement et pose les yeux sur lui. Le supplice ne fait que continuer.
Ta gorge est sèche et tes cordes vocales semblent en grève. Tes yeux vitreux sont la preuve même que tu ne vas pas bien. Tu ne t'es jamais mise dans un tel état pour personne d'autre dans ta vie. Mais tu n'as jamais eu l'occasion de ressentir de telles choses non plus auparavant. Ni te faire jeter par le seul homme qui a réussi à te donner envie de recommencer, qui t'a faite monter au septième ciel et plus loin encore.
- J'ai... faim.
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Sujet: Re: ROSELLI ⊹ pas perdre ce feeling Sam 11 Fév 2023 - 0:19
Tu n'avais pas souvenir d'avoir déjà vu Rose dans cet état. Pas que découvrir de nouvelles choses d'elle ne te dérange, au contraire, mais voir autant de détresse dans ses gestes, ça te brisait le coeur . Tu restais silencieux, à l'affût du moindre bruit. De la moindre demande qui trahirait un besoin, quel qu'il fut. Surtout, ne pas la laisser dans le mal. Elle était là, ta mission. Tendrement, ta main se posait sur son épaule et tu grimaçais. Elle devait avoir froid dans cette tenue . Tu attendais qu'elle se redresse et retirais ta veste que tu lui tendais. «prends là si tu veux. Tes affaires sont encore en carton, tu dois avoir froid ...» que t'avais lancé, d'un ton bienveillant, avant de lui tendre les bras afin qu'elle s'appuie sur toi «viens. J'ai quelques trucs dans mon frigo. Tu pourras te poser, grignoter un peu ... Et si tu as besoin, je pourrai t'aider pour tes cartons, si tu en as envie. » instinctivement, ta main caressait sa joue tendrement. Comme ce contact t'avait manqué...
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Sujet: Re: ROSELLI ⊹ pas perdre ce feeling Sam 11 Fév 2023 - 7:38
T'as faim. Mais t'as jamais prétendu que tu voulais manger. Il t'a simplement demander de lui parler de partager ce que tu avais en tête. Et tu as en tête un gros hamburger tout en sachant que tu seras incapable de le manger. Ton estomac autant en pls que toi, tu sais très bien que plus de deux bouchées de quelque chose te mettront de nouveau dans cet état. Et tu es déjà assez mortifiée qu'il t'ait vue dans cet état.
Et en même temps vous êtes amis. N'est-ce pas là le genre de moments gênants que deux amis sont supposés vivre ? Probablement pas mais tu ne veux pas en débattre.
Sa veste sur tes épaules tu croises de nouveau son regard. Pourquoi il fait ça ? Il n'a de cesse de dire que tu es importante pour lui, qu'il tient à toi. Mais après ce qu'il s'est passé, ne serait-il pas préférable que vous fassiez vos vies un temps chacun de vos côtés ? Oui, et en même temps difficile quand on devient voisins. Super il doit penser que tu le suis. Quelle meuf désespérée tu fais.
Tu ne t'es jamais affamé de toute ta vie. Et surtout pas pour quelqu'un d'autre, surtout pas par amour. Pourtant, c'est la seule douleur qui te fait un peu oublié que ton coeur va mal. Enfin, Elliott à côté de toi c'est tout ton être qui va et qui a mal.
Tu secoues la tête négativement avec lenteur signifiant le peu de forces qui t'animent encore.
- Non... J... Je veux p...pas te déranger. Je me debr...ouillerai. pourtant même toi tu sais que c'est faux.
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Sujet: Re: ROSELLI ⊹ pas perdre ce feeling Lun 13 Fév 2023 - 11:09
Le coeur en miettes. Torture de voir Rose dans un tel état sans même comprendre pourquoi, sans pouvoir, surtout, y faire quelque chose. Le tout sans paraître intrusif ou déplacé, bien évidemment. Hm. Challenge accepted. Enfin, de toutes façons, tu n’as pas conscience de la difficulté de ta position. Ou plutôt : tu sais, mais tu te résignes. Tu préfères te jeter là, la tête la première dans la gueule du loup, tant pis pour l’égo, tant pis pour la gêne qui t’empêcherait de bouger si tu l’écoutais, comme tétanisé. Tu l’observais, inquiet, mordillant ta lèvre inférieure, geste trahissant ta nervosité. Tu proposais, quitte à te prendre un stop. Il fallait qu’elle reprenne des forces, c’était tout ce qui t’importait : elle ressemblait à un oisillon tombé du nid alors voilà. Inconscience, débilité, appelez ça comme vous voulez, tu l’avais invité chez toi. Pas seulement parce que l’idée de la recevoir te plaisait assez, mais aussi parce que tu pourrais garder un œil sur la situation. Tu ne voulais pas la fliquer pour autant, simplement… prendre soin d’elle. Comme si ces mots que t’étais incapable d’accepter et qui, pourtant, tournaient en boucle dans ta tête, ceux là même que tu refusais de lui dire, transpiraient par tes gestes. Avec un peu de chance, peut-être qu’elle finirait par comprendre ? Tu réfléchis. Comprendre quoi après tout ? Que derrière tes grands airs, tu étais le type le moins courageux de Fall River ? Que tu préférais couper court face à tes émotions plutôt que de les affronter ? Putain. Ca la foutait mal, pour un comédien. Tu mordais cette fois-ci plus fort ta lèvre, la marque rouge de tes dents restant à la lisière de tes lèvres pour quelques secondes. Ce n’était pas le moment de autoflageler. Tu soupirais, laissant à Rose l’espace dont elle aurait besoin et secouais la tête à ses mots, essayant de la rassurer, d’une voix douce dont tu essayais de contrôler le volume. Comme si… tu avais peur de réveiller vos deux coeurs écorchés : « Dis pas de bêtises. Tu sais très bien que ça me fait plaisir ! Et puis tu ne peux pas continuer ton déménagement comme ça… Rose s’il te plait… tu ne tiens même pas debout… laisse moi m’occuper de toi. » tu lui tendais la main, un sourire bienveillant fiché sur le visage, espérant qu’elle la saisirait…
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Sujet: Re: ROSELLI ⊹ pas perdre ce feeling Lun 13 Fév 2023 - 11:18
Et pourtant... pourtant, quelques instants auparavant, même si tu n'avais pas commencé à boire, tu avais quand même l'estomac vide et tu n'avais pas cette sensation que tes forces te lâchaient. Comme si tu les avais toutes perdues alors que ton regard croisait celui d'Elliott. Comme un rappel brutal et incertain que tout ce que tu pensais faire, tout ce que tu étais prête à construire, ou plutôt à reconstruire s'envolait encore et encore. Et pourtant... pourtant tu n'as jamais envisagé plus que l'instant présent. Parce que tu as trop peur de tout gâcher, tu as trop peur de le faire fuir comme tu as fait fuir ton ex. Et le gars pour qui tu étais presque prête à tout foutre en l'air.
Mais Elliott, c'est différent. Parce qu'alors qu'à deux reprises tu lui as fait comprendre que tu n'avais pas besoin de lui et de sa pitié, il est resté. Deux solutions : soit il avait vraiment pitié de toi au point d'apaiser sa conscience à tout prix, soit votre amitié est plus forte que ça. Mais les deux solutions te donnent le tournis et la nausée. Tu ne veux aucune d'elle, tu préfèrerais encore une troisième option, une qui va pourtant dans le sens de l'amitié, mais plus développée. Peut-être pas de l'amour. Mais quelque chose de fort, comme ce que tu ressens pour l... Non, Rose. Pense à autre chose.
Comment lui dire que tu as pu, quasiment toute seule, même si ton estomac n'était pas vraiment plein, avancer ton déménagement ? Ce n'est pas le type qui a conduit son camion qui t'a été d'une grande aide. Et en même temps, comment refusé quelques instants volés à Elliott ? Même si ce n'est pas ce que tu veux, ce dont tu es persuadée d'avoir besoin, c'est toujours mieux que rien, non ?
Tu ne sais pas. Mais tu n'as pas non plus la force d'argumenter.
Alors tu soupires et t'efforces de te lever en saisissant la main d'Elliott pour y parvenir.
- Comme tu veux. Ces paroles t'arrachent le coeur. Parce que si toi t'en as envie, tu es certaine, complètement persuadée, que c'est la pitié qui parle pour lui et qu'il n'a pas plus envie que ça de t'avoir dans les pattes. Mais comment se débattre avec la seule volonté d'être proche de lui, alors même que c'est ce qui te fait le plus de mal ?
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Sujet: Re: ROSELLI ⊹ pas perdre ce feeling Lun 13 Fév 2023 - 11:59
Pas du genre à battre en retraite. Sans doute pour cette raison que tu fais semblant de ne pas comprendre les appels de Rose ; ceux qui te demandent de la laisser seule, de se débrouiller. Comme on demande à un inconnu de ne pas se mêler de nos propres affaires et qui, sans doute, te fait le plus mal d’ailleurs. Tu avais pesé le pour et le contre, peut-être un peu vexé des nouvelles considérations que Rose avait envers toi, clairement revues à la baisse. Mais tu ne restais pas pour toi. Tu restais pour l’aider. Du moins, c’est ce dont tu t’efforces de te persuader – sans succès. Oui, Rose ne pouvait pas rester dans cet état, tu ne trichais pas là dessus. Ce sur quoi tu te voilais en revanche volontiers à la face, c’était sans doute… ton besoin de l’avoir auprès de toi. Tu savais que ça pouvait ressembler à de la pitié, mais ça n’en était pas pour deux sous : tu voulais la savoir bien. Ou du moins, le mieux possible. Une fois la demoiselle relevée, tu passais ton bras autour de sa taille, histoire de la soutenir, littéralement. Mais une fois à la porte, plusieurs obstacles vous barraient la route… A commencer par ses cartons. Dans un sourire, tu lui demandais, amusé : « tu me fais confiance ? » clin d’oeil malicieux, tu poursuivais : « accroche toi à mon cou. » et tu passais sans attendre une main dans son dos, l’autre, dans le creux de ses genoux, la portant sans presque aucun effort : sa légèreté t’inquiéta : soit t’étais particulièrement fort, soit… elle avait perdu du poids. Tu mordillais ta lèvre inférieure, soucieux, et ne la reposais qu’une fois dans ton salon, confortablement installée sur le canapé. Sur le fauteuil, Shaky dormait paisiblement. Tu refermais rapidement la fenêtre pour ne pas qu’il s’échappe : une fois mais pas deux ! Et tu filais monter légèrement le chauffage et trouver pour Rose de quoi se couvrir : un sweat, un jogg’ et un plaid que tu posais à côté d’elle : « la salle de bains est à ta gauche. La deuxième porte. Tu peux aller te couvrir un peu si tu as froid. Je vais faire à manger pendant ce temps là. Sauf si… ça te dit qu’on commande ? » tu lui adressais un sourire et déposais un baiser sur son front, ta main se posant instinctivement sur son épaule que tu caressais du bout des doigts. Et après une hésitation, tu te sentis obligé de clarifier la situation : « je ne sais pas ce que tu penses là, tout de suite et sans doute que je ne le saurai jamais. Mais…. Juste en cas : j’suis pas quelqu’un à agir par pitié. C’est pas mon délire. J’aime simplement prendre soin des gens que j’aime. »
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Sujet: Re: ROSELLI ⊹ pas perdre ce feeling Lun 13 Fév 2023 - 12:13
Vous ne tardez pas à arriver à ta porte d'entrée. Vous vous arrêtez et ton cerveau ne fait pas la connexion du pourquoi, à vrai dire. Tu le regardes, d'abord étonnée. Et puis, un sourire, un tendre sourire qui faisait si bien ressortir à l'extérieur ce que tu ressentais à l'intérieur quand il s'agissait de lui, naît sur tes lèvres et tu acquiesces la tête. Bien sûr que tu lui fais confiance. C'est peut-être ça l'erreur que tu fais encore et encore. Laisser ta confiance à quelqu'un responsable de ton coeur brisé. Tu devrais l'envoyer chier, lui dire que tu le détestes et que tu ne veux plus jamais le voir, par conséquent que tu n'as aucune confiance en lui. Non seulement tu en es incapable, mais en plus de ça c'est tellement loin de ce que tu ressens pour lui.
Tu t'accroches à lui avec l'énergie du désespoir : littéralement comme au figuré. Dans cette position de presque apesanteur, c'est plus fort que toi. Tu caches ta tête dans le creux de son cou. Comment peux-tu être si mal et si bien à la fois ? Mais tu reprends vite le dessus quand il te dépose sur son canapé. Il n'est pas question de ça entre vous. Plus. Plus jamais, même, peut-être. C'est douloureux, ça t'empêche de respirer et pourtant, paradoxe ultime de ta vie, tu respires mieux maintenant que tu es dans la même pièce que lui. Tu réalises comme ton propre silence a été un poids sur ton coeur alors qu'il t'envoyait des messages. Mais même maintenant, tu ne sais pas quoi lui dire.
Tu regardes le sweat et le jogging qu'il te dépose à côté de toi. Ses vêtements à lui. Tu chasses aussi vite tes pensées de ta tête. Tes vêtements sont au fond d'un sac lui-même au fond d'un carton. Difficile de te sortir tes propres vêtements.
- Euh... oui, si tu veux. Pourquoi pas.
Ses paroles te font l'effet d'une décharge électrique. Tu ignores pourquoi il a eu besoin de préciser mais ça te fait autant de bien que de mal. Des gens qu'il aime. Sauf qu'il ne t'aime pas comme ça, pas comme tu voudrais... Tu soupires. T'efforçant de penser à autre chose que la sensation de ses lèvres quelques instants auparavant sur ton front ou de la douceur de sa main sur ton épaule, tu saisis le sweat.
Tu as compris le message, et pourtant tu n'as ni l'envie ni la force d'aller jusqu'à la salle de bain pour te changer. Esprit de contradiction ou volonté de te venger, t'en sais rien. Mais même malgré ça, tu n'es pas vindicative, toujours pas. Pourtant, tu enlèves vite fait ton t-shirt pour enfiler son sweat, vite gênée à l'idée d'en faire de même avec ton shorty, préférant enfiler le jogging par dessus.
Tu fermes tes yeux et tu soupires un peu trop longuement.
- Je suis désolée, Elli. Je ne... je suis désolée. Désolée d'être là, désolée d'être dans cet état, désolée de ne pas être capable de lui dire ce que tu ressens, désolée de l'avoir ghosté... bref, désolée quoi.
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Sujet: Re: ROSELLI ⊹ pas perdre ce feeling Lun 13 Fév 2023 - 12:58
Tes sentiments dansaient la java. Du moins, tu luttais assez contre eux pour que dans ta tête, ce soit le bordel complet. Tu essayais de comprendre, de te rassurer, d’analyser. Mais en vérité, plus tu suranalysais la situation et ce qui se passait dans ton crâne, plus ça t’épuisait. Rose contre ton torse, le visage niché au creux de ton cou, ton coeur éclatait. Mais pas de la même manière que lorsqu’elle était contre toi : fachée contre toi, c’était ton monde qui se dépeuplait. Tu te sentais incomplet, comme si un trou béant demeurait là, au plus profond de ton âme. Sentiment violent qui te désarçonnait : tu ne te sentais complet qu’à son contact. Mais lorsqu’elle était tout contre toi, c’était d’une façon différente, que ton coeur éclatait. Vos de corps l’un contre l’autre, vos lèvres se capturant et vos êtres suppliant de rester liés pour l’éternité, ton palpitant s’emballait, des feux d’artifice s’emparant de tout ton corps. putain, pourquoi avait-il fallu que tu penses à ça, là, maintenant ? Pourquoi fallait-il que tu meures d’envie de l’embrasser ? tu luttais comme tu pouvais. Et à défaut de rejoindre les siennes, tes lèvres s’étaient déposées sur son front. Peut-être pour minimiser la frustration, sans doute pour n’avoir jamais aucun geste déplacé envers elle. Tu laissais Rose tranquillement se poser sur le canapé, en profitant pour aller nourrir ton chat qui te suivait avec un empressement certain. « gros lard ! » avais-tu lancé, moqueur, à son égard. Comme s’il pouvait comprendre. Parfois, tu avais l’impression. Surtout quand il venait te consoler ; beaucoup, ces derniers temps. C’était sans doute idiot, il y avait de fortes chances, d’ailleurs, pour que Shakespeare ne profite de tes instants de faiblesse pour réclamer des caresses et devenir le centre de ton monde, mais tu t’en moquais : lui était là. Il t’acceptait comme tu étais, avec tes points forts et tes nombreuses imperfections. Tu souriais en le regardant, caressais sa tête du bout des doigts et revenais vers Rose qui… Se changeait. Nom de dieu. Des réminiscences de votre nuit passée ensemble se bousculaient dans ta tête. Toi qui l’enlâcais, vos deux corps l’un contre l’autre… vite. Il fallait que tu chasses ces idées de ta tête. T’avais l’impression qu’elle allait éclater. Mais tu n’y parvenais pas. Le rouge te montait aux joues tandis que ton regard, aimanté par Rose, se perdait totalement en perpétuel vas et vient entre la jeune femme et les souvenirs de cette soirée. Mais quelque chose clochait. Tu ne comprenais pas encore quoi, jusqu’à ce que tu n’humectes ta bouche d’un coup de langue ; geste anodin mais qui, pourtant, te ramena sur Terre lorsque tu réalisais : tes lèvres avaient un goût de sang. Tu sentis quelque chose couler de ton nez, et tu compris : même ton corps, ne voulait plus cacher cet état de fait : Rose te faisait buguer. Rapidement, tu te pinçais le nez et t’exclamais, surpris « merde !! » pas le temps de lui expliquer, pas envie non plus de lui dire ce qui se jouait dans ta tête. Tu filais dans la salle de bains, nettoyer les dégâts et stopper le saignement… en un mot, reprendre le pas sur tes émotions bien trop présentes en cet instant pour que tu y sois habitué. Tu jetais sur ton visage des litres d’eau fraîche et soufflais un coup. Putain, mais qu’est ce qui n’allait pas chez toi ? Mâchoires serrées, revenais vers elle, blanc comme un linge. Tu t’asseyais à côté d’elle, ramenant tes jambes contre toi, ta tête se posant sur tes genoux tandis que ta main, elle, partait à la recherche de la sienne « de quoi tu parles Rose ? T’as pas à t’excuser. C’est plutôt à moi de te demander pardon. Je donnerais n’importe quoi pour… » tu soupirais : n’importe quoi pour quoi exactement ? Changer ta réponse ce soir là ? Eh merde. T’étais pas encore prêt pour cet aveu. Si bien qu’à la place, tu t’étais contenté d’un baiser sur le dos de sa main. « comment tu te sens… ? » t’étais tu enquéri, inquiet de l’état dans lequel elle se trouvait.
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Sujet: Re: ROSELLI ⊹ pas perdre ce feeling Lun 13 Fév 2023 - 13:33
Tout te paraît tellement irréel. Tu ignores encore si c'est le fruit de ton imagination ou non mais tu as la sensation que certains de vos gestes te ramènent à cette nuit partagée, à la douceur d'Elliott. Loin de la brutalité de la réalité à laquelle vous vous êtes si vivement rappelés au réveil.
Tu enfiles vite ses vêtements, sans même réellement voir que ses yeux sont dans ta direction, ne pouvant par la suite t'empêcher par la suite de humer le col de son sweat. L'odeur de la lessive mêlée à son odeur à lui. C'est peut-être con. Mais quitte à tirer une croix sur lui, sur ce qu'un "vous" pourrait t'apporter, ce sweat te suffit. Pour l'instant.
Tu relèves la tête avec douceur, incapable de comprendre ce qu'il se passe pendant que le dos d'Elliott s'éloigne vers ce qu'il t'a désigné être sa salle de bain. En d'autres circonstances, tu te serais levée, serais allée t'assurer que tout va bien. Mais comme aspirée par le vortex d'un monde parallèle, tu ne parviens pas à lutter pour t'échapper de son canapé. Bordel. À croire que lorsqu'Elliott et un canapé sont dans le même contexte t'es pas foutue de bouger.
Il revient au bout de ce qu'il te semble une éternité. Blanc comme un cachet d'aspirine tu te demandes comment. Est-ce possible que tu aies une sorte de gastro que tu lui aurais refilé aussi rapidement ? Non. Tu es peut-être pas médecin mais tu as du bon sens. Tu sais qu'il faut plusieurs heures, parfois plusieurs jours avant qu'un microbe couvé ne se déclare.
Tes yeux s'arrondissent sous le coup de la surprise. Pourtant tu ne luttes pas, le laissant se servir de tes genoux comme repose-tête, un peu plus réticente, hésitante a l'idée de le laisser prendre ta main. Et pourtant tes instincts les plus basiques semblent au repos et tu cèdes.
- Non. le coupes tu subitement, avec la lenteur qui est tienne en l'absence de ton habituelle énergie. J'aurais dû te répondre... Je... ta gorge se noue et tu sens l'envie de pleurer te remonter du fin fond de l'estomac. Je n'ai pas envie d'abîmer notre amitié... si toutefois c'est tout ce qui doit exister entre vous. "Relation" aurait été plus correct. mais je crois que j'ai peur. tu te mords la lèvre inférieure. Faut-il vraiment préciser de quoi ? Tu lui souris, chassant le frisson grisant qui venait d'émaner du dos de ta main où viennent de se poser ses mains. Je n'ai plus froid, déjà.
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Sujet: Re: ROSELLI ⊹ pas perdre ce feeling Lun 13 Fév 2023 - 14:45
Il ne manquait plus que ça. Tu levais les yeux au ciel, comme une envie de te mettre des claques, soudain. Pas que t’aies eu une passion sortie de nulle part pour te faire du mal, t’étais pas encore devenu sado-maso, mais ça aurait au moins eu le mérite de te réveiller. Ces saignements de nez, tu n’en avais plus eu depuis des années. Le petit Elliott fragile de 18 ans, lui, en avait régulièrement. Comme si affronter la vie était trop difficile. Comme si, d’une façon ou d’une autre, tes émotions, si fortes soient elles avaient besoin de transpirer de tes pores. Sortir, par tous les moyens, tant pis si ça impliquait un nez enflé comme un ballon : t’avais qu’a pas tout garder pour toi. Cette réaction physique, tu ne l’avais plus eue depuis des années. Charlie, une fois encore. Putain, comme si ta vie se résumait à elle. Ca te pesait et si jusqu’ici tu l’avais accepté, tu commençais à vraiment en avoir assez de ce système de protection débile que ton cerveau avait mis en place. Bref. Petit Elliott n’était pas devenu si grand, à en juger par ses réactions malgré les années passées.
L’air de rien, tu t’étais assis à côté de Rose. Tu n’osais pas avoir le moindre contact avec elle, mais c’était plus fort que toi : d’abord recroquevillé sur toi même, ta tête sur tes genoux, tu avais fini par t’installer, la tête cette fois-ci sur ses genoux. Toi qui jusqu’ici sentais la frustration s’emparer de la moindre parcelle de ton être, tu sentais une légère lueur s’allumer au creux de ton plexus. Comme si, enfin, tu retrouvais une énergie qu’on t’aurait arraché. Ta main ne quittait pas la sienne. Tu avais besoin de sentir qu’elle était là, qu’elle ne disparaîtrait pas une fois encore. Si bien que tes doigts, inconsciemment, s’étaient refermés sur les siens qu’ils entrelaçaient. Et puis tu t’étais excusé. Surpris de sa réponse, tu restais d’abord sans voix. Stupide. Tu te redressais, hésitais, ton regard dans le sien. Sans que tu le veuilles, un léger sourire s’était dessiné sur ton visage, rassuré : ce n’était pas qu’elle ne voulait pas de toi. En fait, vous étiez dans le même bateau. C’était évident, mais pourtant, tu n’avais pas réalisé ça. Tu caressais tendrement sa joue et secouais la tête « hey, c’est pas grave. J’me suis juste dit que tu me trouvais lourd. Et t’aurais eu raison. J’suis désolé d’avoir été insistant. J’étais juste… Inquiet ? » tu soupirais, regardant sa main que tu n’avais pas lâché et tu pris une grande inspiration, comme pour te donner du courage « j’ai peur moi aussi. D’abîmer notre relation, bien sûr, mais surtout.. de te perdre. Ca a l’air idiot, je sais. Mais... » tu grattais ta nuque comme pour tenter de reprendre une contenance avant de poursuivre « ces quelques jours sans toi ont été un calvaire.Alors imagines une vie ? » tu te stoppais net, les mots que tu t’apprêtais à lui dire étant si difficiles à dire pour toi qui ne parlais jamais de ce que tu pensais, que tu fermais les yeux pour ne pas avoir à affronter son regard « écoutes Rose… y’a… y’a quelque chose sur lequel j’me suis mal exprimé l’autre soir. Je ne suis peut-être pas bon à marier, mais j’peux pas me passer de toi. »[/i] eh merde. Toujours pas. Tu essayais par tous les moyens, mais ça ne sortait pas. Ça t’agaçait contre toi même. Tu soupirais et hochais la tête à sa remarque, battant en retraite contre ta tête dure comme du marbre [b] « bon à savoir. On… qu’est ce que tu veux manger ? » lançais tu en allumant l’application de livraison à domicile
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Sujet: Re: ROSELLI ⊹ pas perdre ce feeling Lun 13 Fév 2023 - 15:04
La chaleur de ses doigts entrelacés dans les tiens apaise un peu ton coeur en mille morceaux. Qu'une personne ait autant le pouvoir de le reconstruire que de le détruire à nouveau t'échappe totalement. Si ta relation avec Arno t'a fait un mal de chien, il n'aurait jamais été en mesure de le réparer avec toi. Et pourtant, la présence d'Elliott suffit à rapprocher les morceaux les uns des autres comme pour te faciliter la dure tâche de les recoller.
Tes yeux dans les siens, tu finis à regret par détacher ton regard du sien, tournant la tête vers le vide de son appartement. Enfin... non, vers son chat. Gros tas, ça lui va assez bien, à vrai dire. Mais tu te gardes bien de le mentionner à voix haute. C'est pas ton chat. Et puis t'es pas bien placée pour parler de poids quand tu réalises qu'en quelque jour tu t'es largement amincie. Les joies du refus de manger et des peines de coeur, visiblement.
- Tu sais, j'ai tendance à toujours tout gâcher. Avec tout le monde. Depuis Arno, j'ai l'impression d'être incapable de ne pas faire du mal aux gens autour de moi. Jane excepté, bien sûr. Jane, ta cousine. Ta meilleure amie. Ton tout. Ce n'est peut-être pas une relation comme celle qui lie Elliott à Athéna, mais à tes yeux c'est ce qui s'y rapproche le plus dans ta vie. Vous n'avez que peu d'écart l'une et l'autre et pourtant elle représente tout ce que tu aurais adoré trouver chez une soeur. Que tu n'as pas eue. Mais tu n'aurais voulu personne d'autre que Jane pour remplir ce rôle dans ta vie.
Tu soupires, évitant son regard, essayant d'inspirer. Ces mots qu'il prononce te font un bien fou et en même temps tu as parfaitement conscience de ce qu'ils signifient. Rester amis. Tu veux tellement plus avec lui et... Tu finis par reposer ton regard dans le sien.
Tu ne veux pas d'une vie sans lui, mais tu ne veux pas d'une vie dans laquelle vous n'êtes que deux amis. Chaque contact et chaque regard te rappelle à ce fragment d'éternité que vous avez partager et si, sur le moment, tu t'en es contentée tout en sachant que ça n'arriverait peut-être plus jamais, tu ne veux pas t'y résoudre. Pourtant, tu étires douloureusement tes lèvres en un petit sourire.
- Je ne peux pas vivre dans une vie où tu n'existes pas non plus, Elliott. Mais ce n'est qu'une question de temps avant que je gâche notre rel... notre amitié. Trop d'ambiguïté dans ce mot. "Relation". Pourtant c'est exactement ce que tu veux, pourquoi t'es pas foutue de le dire à voix haute ?
Tu hausses les épaules.
- Peu importe, ce que tu veux. De toute façon c'est pas non plus comme si t'allais tout manger. Il va te falloir un peu plus de temps que juste un repas pour réhabituer ton estomac à recevoir de l'énergie sous forme de calories.
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Sujet: Re: ROSELLI ⊹ pas perdre ce feeling Mar 14 Fév 2023 - 0:10
Tu détestais marcher sur des œufs et voilà que tu étais en train de le faire.. depuis une éternité. Du moins, c’était l’impression que tu avais. C’était périlleux, équilibre instable d’un jeu de jenga dont les pièces avaient été retirées les unes après les autres. Il ne restait plus rien, ou du moins pas grand-chose de cette amitié qui, pourtant, t’avait fait redécouvrir des sentiments… Mais pouvait on vraiment parler d’amitié, dans ce cas précis ? Ta raison hurlait que oui, sans doute pour se protéger : surtout, ne pas se mouiller. Ton coeur, lui, plus lourd, te hurlait le contraire : tu voulais plus, tu le savais, mais t’avais peur. Tellement peur que tu faisais l’autruche, sans même réaliser que tu allais perdre Rose, à jouer au plus malin. Complètement perdu entre tes capacités et ton bon sens, tu décidais de fuir, prenant quelques secondes avec ton chat. Tu marquais un silence, t’installant à côté d’elle que tu écoutais silencieusement. Ta main sur la sienne, tu secouais légèrement la tête. En désaccord avec ses dires, tu la coupais « Non Rose. Tu gâches rien… » tu hésitais, ton pouce caressant légèrement sa main « j’suis tout autant responsable. C’est pas ta faute. J’ai… j’ai merdé quand je t’ai dit ce que j’ai dit… je te demande pardon… j’aurais pas du ... » tu soupirais : en fait, tu n’en pensais pas un mot de tout ce laïus et pourtant, tu avais choisi la fuite, celle qui vous laissait seulement deux options : ne plus vous côtoyer ou rester amis. Mais ni l’une ni l’autre ne te convenait : t’étais pris au piège, réalisant que tes peurs te faisaient atteindre bien des limites qui se refermaient autour de toi : il était grand temps de sortir de ta zone de confort. Tu haussais les épaules et lui adressais un sourire « j’suis pas ce qu’on peut appeler « fort en relations ». Je casse tout ce que je touche. Mais… peut-être qu’a deux, notre super-pouvoir s’annule ? Ça vaut au moins le coup d’essayer, non … ? Peu importe ce qu’on est ou ce qu’on sera dans le futur. J’ai besoin de toi auprès de moi, c’est tout ce que je sais… » tu souris légèrement en pensant au mot qu’elle avait manqué d’employer : relation. Peu importe ce que vous deviendrez dans le futur, tant que Rose était dans tes bras. Tu finissais par commander deux burgers et déposais un baiser sur son front avant de ranger ton téléphone « on mange dans une demi-heure. On pourrait peut-être prendre un apéro en attendant ? »
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Sujet: Re: ROSELLI ⊹ pas perdre ce feeling Mar 14 Fév 2023 - 0:25
Il a beau dire ce qu'il veut tu sais pertinemment que c'est faux. Simplement parce qu'avant Elliott, il y a eu deux hommes pour qui tu as eu des sentiments forts et pour chacun d'entre eux tu as gâché la situation. Bien sûr, rien de comparable. Elliott et ses sourires faisaient découvrir de nouvelles figures de pirouettes à ton coeur, le contact de sa peau contre la tienne de nouveaux plaisirs et la chaleur de ses lèvres sur ta peau des sensations qui t'étaient encore inconnues, comme si tu en avais été privée toute ta vie. Alors, non, ça n'a rien de comparable, réalisant tout ce qu'une nuit partagée a pu te faire découvrir en une seule fois, accro à l'adrénaline qui a donné un second souffle à ton coeur.
Mais tu sais que tu vas tout gâcher. Parce que tu es celle qui a "trompé" son mec aux yeux de tant alors que tu n'as fait qu'avoir des doutes et un crush sur un autre, tu es celle que tous les autres voient comme la connasse qui a brisé le coeur d'Arno alors que c'est lui qui a fait mal au tien en te mettant à la porte sans même chercher à comprendre ce que tu ressentais ou si tu ressentais simplement des choses réelles. Et voilà que les relations que tu as eues auparavant sont d'une fadeur incroyable, si peu colorée à côté de ce que provoque un simple regard du brun.
Vieille habitude, tu balances ta tête contre le dossier de son canapé comme tu l'avais fait précédemment dans cette tentative de séduction inconsciente qui avait fonctionné : mais tu n'en es plus là, c'est la seule habitude de ce geste qui reste ancrée dans tes mouvements.
- Ce n'est pas grave. Je comprends. Ce n'est pas grave. Tu le dis et le répètes davantage pour toi que pour lui. Parce qu'à force de le dire et le penser, ça finira par être vrai. Il t'a rejetée, et c'est comme ça. Tu ne l'as pas particulièrement invité à rester serein non plus, ton visage angoissé à l'idée qu'il réagisse mal au réveil n'était pas plus engageante que la sienne. Et c'était toi qui avais supposé tacitement l'erreur en vous demandant ce que vous aviez fait.
Tu le regardes, incapable de bouger. Tu aurais voulu qu'il te rassure, qu'il te dise qu'essayer pourrait rendre les choses réelles, mais tu rêves beaucoup trop fort, Rose. Tu sais que c'est simplement impossible. Parce que c'est Elliott. Parce que son attitude avec les femmes, tu la connais, et tu sais qu'il est comme ça depuis qu'elle n'est plus là. Seulement, tu n'es pas elle, et tu ne veux pas la remplacer. Tu voudrais seulement l'aider à supporter sa peine et rester ad vitam aeternam dans ses bras si toutefois c'était possible.
Ses paroles te font autant l'effet d'une hache qui détruit les morceaux restants de ton coeur que celle d'une colle chaude et réconfortante qui viendrait les réparer. Tu blanchis subitement, les aigreurs d'estomac rappelées par ce simple mot. Comme si tu n'avais pas assez recraché de liquide pour l'instant.
- Un apéro ? La dernière fois qu'il a été question de lui et de toi dans la même pièce avec de l'alcool, on sait tous ce que ça a donné. Et si une partie de tout ça était plus que satisfaisante, tu n'as aucune envie de recommencer l'expérience et de faire exploser ce qui veut bien rester en un seul morceau au fond de toi.
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Sujet: Re: ROSELLI ⊹ pas perdre ce feeling Mar 14 Fév 2023 - 10:48
Ca te faisait mal, de voir à quel point Rose pouvait se rendre responsable de ce qui s’était passé. Sans doute parce que toi, tu savais que tu étais l’unique responsable de toute cette merde. Ou du moins, tu avais fini par t’en convaincre : Rose n’avait pas à porter le chapeau, elle semblait déjà bien assez mal. Un peu perplexe, la scène qui venait de se terminer se jouait en tâche de fond de ton cerveau fatigué. Tâche de fond devenant peu à peu la seule et unique qui occupait la moindre parcelle de ton mental. Tu ne comprenais pas pourquoi elle était dans un tel état. Pourquoi elle semblait avoir perdu tant de poids en si peu de temps, pourquoi, surtout, elle s’était mise à rendre son quatre heures inexistant après quelques mots échangés avec toi : étais-tu la cause de tout ce merdier ? Au creux de ton estomac, tu sentais que ça se nouait, tout comme dans ta gorge. Tu fermais les yeux, parcourant mentalement l’appartement de Rose. Tu tentais de te rappeler du moindre indice qui pourrait te mettre sur la voie ; quelque chose te disait que ce n’était pas une gastro et… merde t’exclamais-tu mentalement en réalisant : le verre qui s’éclatait au sol, la tâche de vin sur le tapis et, cerise sur le gâteau, la bouteille bien entâmée sur la table de la cuisine, que tu avais aperçue depuis l’encadrement de porte d’un rapide coup d’oeil, tandis que tu la rejoignais pour la soutenir dans son malaise. Tes deux neurones connectés, ta main se portait à ton visage lorsque tu compris. Tu ne voulais pas croire que c’était ce qui se passait entre vous qui l’avait poussée à se mettre dans un tel état mais le doute persistant te coupait le souffle. Après tout, toi, tu ne dormais plus, ne sortais plus réellement, et seul ton chat était témoin de tes craquages mentaux ; ça suffisait à répondre — du moins partiellement, à tes craintes non ? Le coeur lourd, tu nichais ton visage dans son cou, et murmurais, en quasi état de choc vis à vis de ta découverte « pardon Rose… j’te demande pardon... » mais ta voix aussi brisée que ton coeur, fort était à parier qu’elle n’ait même pas entendu. Alors tu la serrais dans tes bras, comme pour panser tout le mal qui s’était installé. Mais il était probablement trop tard pour réparer les choses. « me refais jamais ça... » t’étais tu contenté de lancer. Tant pis si elle ne comprenait pas. Tu passerais pour le fou qui murmure de la merde a l’oreille des femmes, ce n’était pas comme si tu n’avais pas de multiples étiquettes déjà sur le dos, récoltées au fil des soirées et des défis tous plus cons les uns que les autres.
« oui, un apéro ! » répondais-tu, amusé devant l’air surpris de la jeune femme avant que tu n’explicites : « vu ton état… de l’alcool ne serait pas une bonne idée. Mais…. J’ai du coca, des jus de fruits et des chips et autres curlys plus que tu ne pourras en manger dans toute une vie ! » tu lui adressais un clin d’oeil et embrassais sa joue en signe de réconfort, avant de joindre le geste à la parole : tu t’affairais, sortant un florilège de bouteilles de softs et quelques paquets de saloperies à grignoter : bonheur en sachet dans lequel tu te réfugiais beaucoup trop, lorsque ton moral était au plus bas. Beaucoup trop ces derniers temps, comme en attestaient tes traîtresses de poubelles, que tu n’avais pas eu le temps de sortir.
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Rose Quinn
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▎ Job/Studies : après de longues études au MIT, Rose travaille dans une entreprise de base et sauvegarde de données informatiques. mais elle est surtout une indic pour le FBI grâce à ses talents de hackeuse
▎ En savoir plus : SAGITTAIRE - née le 15 décembre 1992 à New York
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Sujet: Re: ROSELLI ⊹ pas perdre ce feeling Mar 14 Fév 2023 - 11:21
Non, tu ne peux pas. Tu ne sais pas comment réagir. Votre proximité, ses gestes tendres pour toi. Tu préférerais qu'il n'agisse pas comme ça, quitte à ce que ça entache un peu votre amitié. Mais comment tu vas faire pour te remettre de tout ça, pour tourner la page sur tes sentiments, dont tu ignores encore s'ils sont naissants ou s'ils existaient déjà bien avant, réveillé par la chaleur de votre contact. Non, Rose. Arrête. Tu te fais du mal. Ça ne sert à rien. Elliott ne veut pas de toi, c'est ce qu'il a largement sous entendu, alors pourquoi te ferais-tu du mal pour lui ? Ça ne sert à rien. Autant garder entre vous une simple amitié. Même si elle sera forcément loin de celle que vous aviez lorsque tu es revenue. Tu ne pourras pas faire semblant et faire semblant de bien t'entendre avec le seul homme que tu désires vraiment, celui que tu veux à côté de toi tous les matins, ça ne sert strictement à rien.
Sa tête dans ton cou tu essaies de ne pas trop bouger pour t'échapper. D'abord parce tu as un besoin vital de tout contact avec lui, mais ensuite parce que tu aurais peur d'aggraver la situation avec lui si jamais tu fuyais. Tu ne comprends qu'à peine ce qu'il dit, un "pardon" murmuré contre ta peau. Tu ne comprends pas trop. Tu voudrais qu'il ne s'excuse pas, rendant la chose encore plus difficile. Tu ne veux pas lui faire la tête mais tu sais que tu es incapable de reprendre votre amitié là où vous l'aviez laissée, de côté lorsque tu l'as embrassé pour la première fois, amenant la situation à déraper. En fait, c'était ta faute à toi. Si tu n'avais pas initié tout ça, vous n'en seriez pas là.
Tu fermes les yeux, incapable de résister à la douceur de ses mots contre ta peau. Lui refaire ça. Mais ça quoi ?
- Promis, murmures-tu sans vraiment savoir ce que tu lui promets.
Tes joues rosissent sous le coup de la honte. Oui, tu n'as peut-être pas le bénéfice de la sobriété parfois, c'est une certitude.
Tu réprimes un haut le coeur en pensant à plus de nourriture tout en te disant qu'en vérité, ça pourrait être une très bonne idée.
- Je me suffirais d'un jus de fruits, souffles-tu sans faire vibrer tes cordes vocales d'un vrai son, à deux doigts de t'endormir sous le coup de la faim, alors que tu luttes. Tu luttes parce qu'il est hors de question que tu rates une seconde à proximité de lui, désormais que tu as conscience que le temps passé ensemble est compté, cette "amitié" risquant de ne pas pouvoir être pérenne très longtemps...
Il a pris mon coeur en lot de consolation On fera p'tet pas l'tour de la Terre, mais ma plus grosse dépendance c'est toi.
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Sujet: Re: ROSELLI ⊹ pas perdre ce feeling Mar 14 Fév 2023 - 17:06
Tu n’es pas certain de ce dont tu t’excuses lorsque tu le fais. De lui avoir fait du mal, oui bien évidemment : elle était la dernière personne que tu voulais voir souffrir. Celle pour qui t’aurais tout lâché quitte à t’en péter les genoux, pour des raisons qui t’appartenaient. Qui t’appartenaient, oui. Et non plus « que tu ignorais. » de là à dire que malgré ton déni, il y avait quand même une avancée ? Il n’y avait qu’un pas, que tu franchissais cette fois-ci de bon coeur. Tu ne savais pas encore comment se terminerait cette histoire entre Rose et toi. Tu regrettais simplement, en faisant le bilan, que votre relation aie si rapidement tourné au vinaigre. En fait, tu commençais même à te dire qu’il aurait peut-être mieux valu que jamais vous ne vous retrouviez, mais à cette idée, ton coeur perdait de ses couleurs. Comme si un monde sans Rose signifiait un monde de grisaille. Pas de feux d’artifices. Pas de confettis. Un monde qui ne t’allait pas et dont tu ne voudrais pour rien au monde. Sauf que voilà : lorsque vous vous étiez réveillés l’un sur l’autre, ta Rose avait paniqué. Comme si la douceur de ce moment devait appartenir au passé : ce qui se passe dans ce canapé reste dans ce canapé. Désarçonné, t’avais tenté de recoller les morceaux, peut-être un peu trop frontalement : harceler quelqu’un de messages, ce n’était sans doute pas la bonne solution mais sur le coup, c’était tout ce que tu avais trouvé, tout ce qui avait, surtout, trahi ton anxiété à l’idée de la perdre et qui la ferait sans doute fuir, à long terme. Et merde. Mais pas question d’abandonner. Ton coeur et ton corps s’entêtent de signaux plus ou moins clairs. De mains entrelacées. D’une tête sur une épaule ou d’un baiser sur une joue. Tu ne voulais pas te séparer d’elle. Ni maintenant, ni jamais. Mais votre temps était compté. Si tu ne faisais rien, tu savais que votre amitié finirait par disparaître. Lentement mais sûrement, elle deviendrait fade, translucide, abîmée par ce point de non retour que tu avais franchi sous prétexte de la protéger de toi même et de tes vieux démons. Tu frémis à l’idée de cette échéance qui t’empêchait subitement de respirer et, l’air de rien, tu proposais de passer aux choses sérieuses : un apéro, comme s’il allait annuler cet autre apéro, celui là même où tout avait basculé. A croire qu’alcool et Collins ne faisait qu’un. Ce qui t’agaçait au plus haut point. Comme si Roman avait passé le mot à l’intégralité de ton entourage. Non. Il n’était pas comme ça. Si d’autres pensaient comme lui, peut-être y avait-il une raison ? Sans doute qu’ils s’inquiétaient trop pour toi. Mais ce n’était pas le sujet. De toutes façons, tu n’avais aucune intention de sortir la moindre goutte d’alcool ce soir, au vu de l’état de Rose. Et puis, de toutes façons, tu n’étais pas vraiment en état toi même pour être totalement honnête. Tu hochais la tête, lui servant un verre que tu lui tendais et te servais à ton tour, avant de checker ton téléphone : le livreur n’allait pas tarder à vous sauver de la famine qui s’emparait de vos estomacs.
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Sujet: Re: ROSELLI ⊹ pas perdre ce feeling Mar 14 Fév 2023 - 17:20
Tu aurais préféré que jamais il ne te voie dans cet état. Tu n'oses même pas imaginer combien il doit se moquer de toi intérieurement, peut-être trop respectueux ou trop moqueur pour le faire à voix haute. Tu t'es mise dans un sale état pour un mec. T'es pathétique, ma pauvre meuf. Et pourtant tu n'arrives pas à te dire que, potentiellement, Elliott étant qui il est, tu n'arrives pas à lui en vouloir. On parle quand même d'un de tes plus vieux amis, peut-être même l'un des meilleurs fut un temps... comment juste lui en vouloir de ne pas passer plus de temps avec toi, de ne pas passer l'étape d'après avec toi ? Vous en aviez déjà grillé suffisamment dans une simple amitié pour ne pas continuer à vous faire du mal. Te faire du mal ? Tu es presque sûre que tu n'es pas la seule qui souffre.
Douce violence que ce contact que vous vous imposez l'un à l'autre. Tu sais que tu n'as pas le droit, que tu ne l'auras jamais plus. Et que tu n'aurais pas dû l'avoir un jour. Mais ces contacts ils te font du bien comme jamais. Alors même qu'ils entaillent ton coeur un peu plus profondément à chaque fois. Tu ne veux pas le perdre, c'est réellement ta peur la plus profonde, celle qui se cache sous tes yeux quand tu vas dormir depuis cette fameuse fois... Et pourtant il est là, caché pas loin cet instant fatidique que tu crains d'arriver, tu en es persuadée. C'est obligé. Il se lassera forcément de ton amitié alors que toi t'en veux plus.
Tu le regardes un instant. Tu donnerais n'importe quoi pour avoir le courage de te blottir dans ses bras, la tête contre son torse, même allongée, vautrée, dans ce canapé qui te rappelle encore et toujours le tien... que tu aurais dû laisser à la décharge et qui se retrouve pourtant à être le premier meuble à avoir passé le seuil de ton appartement. Sentimentale, va.
Tu soupires alors que tu le vois regarder son téléphone. Qu'il prenne soin de toi, ça te fait complètement fondre... et en même temps, tu sais que tu vas t'effondrer s'il continue à le faire, tu vas finir par simplement pleurer toutes les larmes de ton corps comme tu l'as fait après qu'il était parti, après que vos peaux s'étaient détachées pour ne plus appartenir qu'à deux amis bien gênés par la situation.
Enfonçant davantage ta tête sur le dossier du canapé, comme pour te retenir d'avancer vers lui, tu te mets à fixer le plafond, te mordillant l'intérieur de la joue pour retenir l'élan de larmes et de sanglots qui s'apprête à te secouer. Tu es pathétique, ma pauvre fille.
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