▎ Multi-comptes : Uriah, Soleine, Eamon, Charles, Rose & Alejandra
▎ Points récoltés : 65
▎ Your age : 32 ans (août.1991)
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▎ Job/Studies : Infirmière en service de chirurgie cardiaque.
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LION - née le 15 août 1991 à Djerba
Lidye, c'est une femme bien éduquée. Ses parents lui ont appris à être polie en toute situation et même lorsqu'elle jure, elle se contente de simples métaphores et non pas de vrais jurons. Elle est libre. Elle a des principes, des valeurs, c'est vrai, mais elle ne les laisse pas prendre le dessus sur sa vie : elle agit toujours comme il lui semble être le plus juste, peu importe si il faut faire une entorse au règlement. Elle est excentrique. Ca plaît ou pas. Elle n'a pas peur de se montrer, de dire ce qu'elle a à dire, de faire des folies de temps en temps. Certes, ça peut vite devenir agaçant, mais on l'aime aussi pour ce qu'elle est. Elle peut être paradoxale, comme c'est le cas entre les croyances qu'on lui a apprises et, par exemple, sa relation aux hommes. Elle est jalouse. C'est pour cette raison que, finalement, ce ne soit pas plus mal qu'elle n'ait pas de relation officielle et exclusive. Ni de relation amoureuse sur le long terme. Elle a pourtant envie de se caser. À 27 ans, elle aimerait pouvoir compter un peu moins sur son boulot et un peu plus sur le côté personnel. Elle est loyale, on peut toujours compter sur elle, même s'il s'agit de se mettre dans une situation désastreuse. Elle agit plus que ce qu'elle ne réfléchit. Heureusement, elle agit majoritairement bien dans le cadre de son travail, mais elle ne craint pas la faute professionnelle : elle peut compter sur le reste de l'équipe pour l'aider de faire une bourde. Elle est impulsive et sang chaud. Même si elle se réveille toujours de bonne humeur, un rien peut la faire vriller.
› Lidye est un bout de femme énergique, toujours prête à se lancer dans toutes les aventures possibles et, souvent, la première à se secouer quand il le faut. › Elle a fait des études d'infirmière dans l'espoir de finir un jour en pédiatrie. › Après deux stages en pédiatrie, elle a dû se résoudre à l'évidence : ce n'était pas du tout fait pour elle. Elle n'a pas le tiers des réflexes que l'on demande dans ce type de service. › C'est en chirurgie cardiaque qu'elle a montré ce qu'elle valait et qu'elle était faite pour ce métier. › Elle est plein de vie, toujours de bonne humeur. › En dépit de son éducation très stricte et très religieuse, Lidye est décomplexée de tout. Elle n'a aucune vergogne à avoir plusieurs partenaires, à les changer chaque nuit... Elle a beau rêver de stabilité, elle n'arrive pas à s'impliquer à cause de son travail qui lui prend plus de temps que tout. Et elle préfère être seule que mal accompagnée, du moins sur le long terme, puisqu'elle n'est jamais vraiment "bien" accompagnée... › Elle a été élevée dans la tradition maghrébine et, même si elle n'est pas impliquée dans sa religion, elle est tout de même accrochée à la majorité des valeurs qu'on lui a inculquées. › Elle carbure au thé, coca-cola et autres sodas : le café ne lui fait aucun effet. › Sa sœur et elle sont de vraies ennemies jurées. Lidye ne supporte pas de voir quelqu'un lui ressembler autant faire des dramas toute la journée. C'est horrible à dire, mais elle aurait préféré être fille unique. › Elle n'est pas une grande sportive, mais elle a de la marge niveau endurance. › Elle tripote toujours ses cheveux quand elle ne les attache pas, ce qui énerve pas mal de monde au sein du service au vu du nombre de lavages de mains que ça implique. › Elle a une mémoire photographique. Elle peut presque ressortir mot pour mot un compte rendu ou un livre qu'elle a lu, peu importe le temps qui s'est écoulé depuis. › Elle a un métabolisme qui fonctionne très vite : elle a beau manger toute la journée (ce qu'elle fait la plupart du temps) elle ne prend pas un gramme. › Elle croit dur comme fer au fait que les hommes et les femmes sont égaux et défend la cause féministe dès qu'elle en ressent la nécessité.
Revenons un peu en arrière. Ce jour-là, ça avait été l'hécatombe. Elle avait craint pour son avenir au sein de l'hôpital. Elle n'était pas prête à mettre sa carrière au placard, elle tenait trop à ce qu'elle faisait pour en arriver là. Elle tenait bien trop à l'idée de pouvoir sauver des vies et de passer la sienne loin de sa famille. Pourtant, ce jour-là, alors que commençait son internat, elle s'était retrouvée en pleine panique. Ca faisait quelques temps qu'elle était infirmière, mais elle était loin d'avoir fini son internat et il était hors de question pour elle d'y mettre un terme. Si aujourd'hui, ça la fait un peu sourire, elle faisait beaucoup moins la maligne à l'époque. Il n'avait suffit que d'un sourire. Un simple et magnifique sourire. Elle l'aurait reconnu n'importe où. Même un masque n'aurait pas pu entacher le souvenir de ce sourire. Là où elle était surprise, c'était de n'avoir pas reconnu ce regard, qu'elle n'avait pas lâché une nuit durant. Mais comment avait-elle pu se retrouver dans une telle situation ? C'était typiquement son genre de faire des gaffes, mais qui pouvaient mettre sa carrière en péril, c'était la première fois. Elle n'avait pas su qu'il était un patient dans son service. Elle n'avait pas vu son visage, en réalité, et si peu physionomiste qu'elle était, il lui aurait à peine dit quelque chose si ça avait été le cas. Mais pas après cette fameuse nuit. Tandis qu'elle courrait dans l'hôpital à la recherche d'une personne bien spécifique, elle se maudissait pendant qu'elle s'essoufflait. Non, en fait, elle ne s'essoufflait pas, trop menée par l'adrénaline que lui provoquait cette panique. Subitement, elle avait dérapé, mais trop tard. Elle la bouscula quand même.
-Jules ! Jules Jules Jules ! C'est toi que je cherchais. Ca va, tu vas bien ? je t'ai pas fait mal ? Trop pressée qu'elle était, elle n'avait vu que trop tard qu'elle l'avait finalement trouvée. La rousse était la seule à pouvoir la sauver d'une telle situation. D'ailleurs, devant son œil interrogatif, elle continua sur sa lancée. J'ai merdé. Grosse connerie. Faut que tu me remplaces sur un dossier. Je t'en supplie. Je ferai ce que tu voudras, promis ! Ses yeux brillaient d'espoir. Si elle lui faisait faux bond, elle était dans la merde. Parce qu'elle avait déjà fait le changement auprès du docteur et avait assigné son amie à sa place...
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☾☾ « Mademoiselle Sloane, c’est à vous aujourd’hui ». Le dossier jaune dans les mains, j’avais repassé en dix secondes tops chronos la première page des yeux. Il me suffisait de voir le nom de la patiente et de sa dernière opération pour me rappeler exactement son cas et pouvoir le reproduire à l’oral. Ce n’était pas une chose aisée, mais j’avais pris l’habitude d’apprendre tous mes dossiers par cœur. Cela m’avait fait défaut une fois, une unique fois où je devais présenter le patient et où je n’avais aucune idée de quoi dire. Donc plus jamais. J’avais refermé le dossier pour ensuite prendre la parole et présenter le cas de la patiente que nous avions devant nous. Je faisais la tournée du Docteur Fitzgerald avec qui je travaillais une semaine sur deux. L’horreur. Il avait forcément quelque chose contre les internes puisqu’on avait droit à la totale sur le sale boulot et les corvées. Autant vous dire que travailler avec lui était un calvaire. Mais il n’empêchait que c’était un très bon médecin et que j’avais beaucoup à apprendre de lui. Alors je ne disais rien, je le laissais me donner des directives qui devaient être entreprises parfaitement jusqu’au moindre détail. Dans le cas contraire, c’était retourner à devoir remplir le stock du dispensaire ou faire les prochaines gardes de nuit aux urgences. Ew, rien que d’y penser, j’en avais la chair de poule. Je devais me faire force et patienter d’avantage. Une fois que je serais résidente, les choses sérieuses allaient débuter. Je pourrais peut-être enfin avoir un bistouri dans les mains, pour autre chose que des appendicites. Après avoir parfaitement récité ma leçon, je n’avais pas caché ma fierté et un sourire se glissa sur mes lèvres. Chose qui n’échappa pas à mon supérieur, forcément. Il me lança un regard glacé, comme pour me réprimander en silence. J’avais une folle envie de soupirer et d’afficher un plus large sourire comme pour le défier, mais ce serait de l’impertinence et je tenais à ce travail plus que tout au monde. « Vérifier ses constantes toutes les deux heures et appelez moi s’il y a la moindre complication post-opératoire. Tâchez d’ouvrir l’œil et de ne faire aucune erreur ». Vérifiez les constantes ? N’était-ce pas de la compétence des infirmières ? Bien sûr que si. Mais il s’agissait du docteur Fitzgerald rappelons-le. Il ne voulait jamais avoir les internes dans les pattes et leur confier des tâches qui n’avaient rien à voir avec leur formation. J’avais haussé les épaules, tant pis, si c’était ce qu’il me demandait, c’était ce que j’allais faire. Cela permettrait peut-être d’alléger les infirmières du service d’une patiente. Et puis ça allait aussi me permettre de m’éloigner de mon supérieur de la journée et de pouvoir enfin souffler un coup avant de reprendre cette longue journée. Prête à demander les papiers nécessaires au bureau des infirmières pour cette patiente, j’étais sortie de la chambre de la demoiselle quand je sentis quelqu’un me rentrer dedans. J’espère que je n’étais pas la responsable, maladroite que j’étais. « Jules ! Jules Jules Jules ! C'est toi que je cherchais. Ça va, tu vas bien ? je t'ai pas fait mal ? ». La douce voix de Lidye. Je vis sa longue chevelure effleurer son visage apeuré. J’avais froncé légèrement les sourcils, clairement quelque chose n’allait pas. Je connaissais cette fille depuis tellement de temps maintenant que je pouvais desceller la moindre émotion qu’elle pouvait ressentir. Et là, maintenant, tout de suite, elle était paniquée. « Non, je vais bien t’en fais pas pour ça. C’est moi qui devrais te retourner la question, tout va bien ? ». Je commençais légèrement à m’inquiéter, elle n’avait pas pour habitude d’être affolée pour un détail donc je m’étais dit que ça devait être sérieux. « J'ai merdé. Grosse connerie. Faut que tu me remplaces sur un dossier. Je t'en supplie. Je ferai ce que tu voudras, promis ! ». Chose qu’elle venait effectivement de me confirmer. Il fallait que l’on parle rapidement. Je lui pris légèrement le bras pour que l’on se place à un endroit du couloir où personne n’allait pouvoir nous entendre. Les commérages et rumeurs courraient vite dans cet hôpital donc il fallait surveiller ses arrières, même les murs avaient des oreilles. La remplacer sur un dossier ? Je redoutais le pire désormais. « Ok, ok… Respire un bon coup déjà et raconte-moi ce qu’il se passe. On avisera, promis ». Bien évidemment, j’étais prête à tout pour lui en venir en aide. C’était ma meilleure amie et j’étais capable d’aller jusqu’au bout du monde pour elle.
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She's the type of person to look you right in the eye when she lies but not one to look in the eye when her heart is involved. it’s not that she’s faint of heart, she’d just rather it stop than skip a beat because she’s not one for feeling weak.
Lidye El-Azem
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Lidye, c'est une femme bien éduquée. Ses parents lui ont appris à être polie en toute situation et même lorsqu'elle jure, elle se contente de simples métaphores et non pas de vrais jurons. Elle est libre. Elle a des principes, des valeurs, c'est vrai, mais elle ne les laisse pas prendre le dessus sur sa vie : elle agit toujours comme il lui semble être le plus juste, peu importe si il faut faire une entorse au règlement. Elle est excentrique. Ca plaît ou pas. Elle n'a pas peur de se montrer, de dire ce qu'elle a à dire, de faire des folies de temps en temps. Certes, ça peut vite devenir agaçant, mais on l'aime aussi pour ce qu'elle est. Elle peut être paradoxale, comme c'est le cas entre les croyances qu'on lui a apprises et, par exemple, sa relation aux hommes. Elle est jalouse. C'est pour cette raison que, finalement, ce ne soit pas plus mal qu'elle n'ait pas de relation officielle et exclusive. Ni de relation amoureuse sur le long terme. Elle a pourtant envie de se caser. À 27 ans, elle aimerait pouvoir compter un peu moins sur son boulot et un peu plus sur le côté personnel. Elle est loyale, on peut toujours compter sur elle, même s'il s'agit de se mettre dans une situation désastreuse. Elle agit plus que ce qu'elle ne réfléchit. Heureusement, elle agit majoritairement bien dans le cadre de son travail, mais elle ne craint pas la faute professionnelle : elle peut compter sur le reste de l'équipe pour l'aider de faire une bourde. Elle est impulsive et sang chaud. Même si elle se réveille toujours de bonne humeur, un rien peut la faire vriller.
› Lidye est un bout de femme énergique, toujours prête à se lancer dans toutes les aventures possibles et, souvent, la première à se secouer quand il le faut. › Elle a fait des études d'infirmière dans l'espoir de finir un jour en pédiatrie. › Après deux stages en pédiatrie, elle a dû se résoudre à l'évidence : ce n'était pas du tout fait pour elle. Elle n'a pas le tiers des réflexes que l'on demande dans ce type de service. › C'est en chirurgie cardiaque qu'elle a montré ce qu'elle valait et qu'elle était faite pour ce métier. › Elle est plein de vie, toujours de bonne humeur. › En dépit de son éducation très stricte et très religieuse, Lidye est décomplexée de tout. Elle n'a aucune vergogne à avoir plusieurs partenaires, à les changer chaque nuit... Elle a beau rêver de stabilité, elle n'arrive pas à s'impliquer à cause de son travail qui lui prend plus de temps que tout. Et elle préfère être seule que mal accompagnée, du moins sur le long terme, puisqu'elle n'est jamais vraiment "bien" accompagnée... › Elle a été élevée dans la tradition maghrébine et, même si elle n'est pas impliquée dans sa religion, elle est tout de même accrochée à la majorité des valeurs qu'on lui a inculquées. › Elle carbure au thé, coca-cola et autres sodas : le café ne lui fait aucun effet. › Sa sœur et elle sont de vraies ennemies jurées. Lidye ne supporte pas de voir quelqu'un lui ressembler autant faire des dramas toute la journée. C'est horrible à dire, mais elle aurait préféré être fille unique. › Elle n'est pas une grande sportive, mais elle a de la marge niveau endurance. › Elle tripote toujours ses cheveux quand elle ne les attache pas, ce qui énerve pas mal de monde au sein du service au vu du nombre de lavages de mains que ça implique. › Elle a une mémoire photographique. Elle peut presque ressortir mot pour mot un compte rendu ou un livre qu'elle a lu, peu importe le temps qui s'est écoulé depuis. › Elle a un métabolisme qui fonctionne très vite : elle a beau manger toute la journée (ce qu'elle fait la plupart du temps) elle ne prend pas un gramme. › Elle croit dur comme fer au fait que les hommes et les femmes sont égaux et défend la cause féministe dès qu'elle en ressent la nécessité.
En principe, Lidye n'était pas supposée être autorisée à changer un nom dans un dossier et surtout pas au profit d'un interne. Car il y avait un monde entre le travail des internes, sans doute bien mieux pris au sérieux, et celui d'une infirmière. Mais dans cet hôpital, la ligne était parfois si floue que les médecins prenaient les infirmières pour des internes et... tristement, vice versa. Elle savait que Jules couvrait ses arrières autant qu'elle était prête à couvrir les siens. Mais sans explication, elle risquait de se retrouver face à un mur auprès duquel la collision serait violente. Surtout si elle venait à confirmer le fait qu'elle l'avait assignée à sa place. Avec ce patient, elle pouvait perdre son boulot, mais rien qu'en ayant fait quelque chose d'aussi bête elle le risquait tout autant. Elle aurait dû faire davantage attention. Elle était un peu maladroite en temps normal, mais sous le coup de la pression, elle accumulait les erreurs et les maladresses. Comme bousculer sévèrement son amie en essayant de s'arrêter à la suite d'un dérapage contrôlé qui, en fin de compte, ne l'était pas tant que ça. Elle avait essayé de reprendre sa respiration, bien qu'en vain. La panique la gagnait un peu plus au fur et à mesure que les secondes s'écoulaient. Jules était au courant de cette soirée, mais tellement peu... Déjà parce qu'elle n'était pas venue et ensuite parce que Lidye savait pertinemment que parler d'une aventure, c'était lui donner de l'importance. Et elle n'en avait aucune envie, surtout parce qu'elle refusait de donner de l'importance à ses aventures. Elle avait soupiré et essayé de trouver de quoi être le plus synthétique possible. - Je euh... Tu te rappelles la soirée masquée d'Oliver ? et d'un gars avec qui j'aurais passé la soirée... ? Elle s'était efforcée de respirer plus profondément, histoire de ralentir le rythme de parole. Eh bien, il est là et... on m'a mise sur son dossier... je sais que normalement tu peux pas prendre ma place parce qu'on a pas le même poste et tout, mais c'est l'autre timbré de docteur là, celui que j'aime pas, Stevenson. Il prend les infirmières pour des internes et... les internes pour des infirmières... du coup je me suis dit que, si ça te dérangeait pas, on pourrait peut-être échanger nos places pour la journée ? Petits yeux de chat Potté, elle espérait vivement que sa petite rousse adorée lui confirme qu'elle le ferait. Ce serait déjà deux soucis en moins à traiter : le premier, le patient, le deuxième, ce changement qui finirait par lui coûter beaucoup s'il s'apprenait.
Dernière édition par Lidye El-Azem le Dim 8 Sep 2019 - 12:04, édité 1 fois
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☾☾ J'étais épuisée, clairement. J'avais enchaîné plusieurs gardes cette semaine, volontairement. Oui, ce n'était pas une surprise, j'étais une vraie workaholic. Impossible de détailler jusqu'au point le plus précis pourquoi. Il y avait des choses, que même moi, j'avais du mal à comprendre. Travailler me permettait de ne penser à rien d'autre, et c'était pratique pour se débarrasser de ce qui préoccupe. J'avais besoin d'un ou deux litres de café que j'allais très probablement consommer au cours de la journée. C'était assez paradoxale et ironique. Travailler me permettait de ne penser à rien d'autre, et c'était pratique pour se débarrasser de ce qui préoccupe. J'avais beau essayer de me noyer dans le travail, je ne pouvais pas pour autant empêcher mon esprit de retourner vers des sentiers risqués. Ses yeux rencontrant les miens me donnaient des frissons alors que seuls leur reflet me venait à l'esprit. Je me mordillais la lèvre inférieur, comme pour m'empêchais de m'enfouir à nouveau dans mes divagations. Je devais me concentrer sur Lidye qui venait de m'interpeller urgemment. Je pouvais sentir la tension qui flottait dans l'air et d'avantage autour de la jeune femme. Elle semblait perdue et paniquée en même temps. Et je la connaissais depuis assez longtemps pour savoir qu'elle ne faisait pas semblant ou qu'elle n'extrapolait pas. Alors je l'avais questionné pour en savoir plus, entendre les mots de ses maux. « Je euh... Tu te rappelles la soirée masquée d'Oliver ? Et d'un gars avec qui j'aurais passé la soirée... ? » J'essayais de suivre ce que la jeune femme disais et d'être toute ouï pour ne rien manquer. La soirée chez Oliver ... Oui ! Le prénom de l'organisateur initial de la soirée ne me disait rien, mais plus je tentais de me rappeler, plus les choses devenaient claires. Je savais pertinemment de qui elle voulait me parler. Ce que je ne comprenais pas, c'était pourquoi cette soirée la mettait tant mal à l'aise et anxieuse tout à coup. « Dis comme ça, je ne le sens pas Lidye... Mais oui, je m'en souviens. Tu me fais peur là ! » Toutes sortes de questions me passaient par la tête, mais j'avais pris la décision de les garder pour moi. Lidye était déjà pas mal secouée, et lui poser 1000 questions la fois n'aurait pas arrangé la chose. Je lui laissais le temps de reprendre sa respiration et de continuer à l'écouter. Toutes les réponses que j'attendais virent en une fois. « Eh bien, il est là et... on m'a mise sur son dossier... je sais que normalement tu peux pas prendre ma place parce qu'on a pas le même poste et tout, mais c'est l'autre timbré de docteur là, celui que j'aime pas, Stevenson. Il prend les infirmières pour des internes et... les internes pour des infirmières... du coup je me suis dit que, si ça te dérangeait pas, on pourrait peut-être échanger nos places pour la journée ? » Wow. C'étaient beaucoup d'information d'un coup. Mais au moins, j'avais le fin mot de l'histoire et j'étais prête à réagir et aider ma meilleure amie. Je savais pertinemment que nous n'avions pas le droit de faire une chose pareille, mais rien n'était trop risqué pour elle. Je pouvais totalement comprendre ce qu'elle ressentait. Décidément, nous étions deux handicapées sentimentales. Il n'y en avait pas une pour rattraper l'autre. On ne change pas une équipe qui gagne ! Bref, vous l'aurez compris, nous étions des cas désespérés. Stevenson... Ce titulaire était également un cas spécial. Si je pouvais même donner mon avis de manière éclairée et non censurée, je dirais même qu'il devrait consulter ou prendre des vacances. L'absence de capacité qu'il avait de retenir le nom et les visages de ceux avec qui il travaille me surprenais à chaque fois. Pourtant, le personnel de cet hôpital était peu renouvelé, et les mêmes têtes couraient dans les couloirs. J'avais beau essayé de comprendre, rien de logique ne me venait à l'esprit pour justifier cela. Mais qu'importe, je devais me concentrer sur Lidye. Bien sûr que je le ferais Lid', tout ce que tu veux. Je n'avais pas hésité une seule fois avant de prononcer ces quelques mots. Elle pouvait compter sur moi, tout comme je pouvais compter sur elle. Et puis, ce n'était pas comme si je ne pouvais pas le faire. « Mais... tu es sûre que c'est vraiment ce tu veux ? Je veux dire ... Si tu l'évites, c'est qu'il y a bien une raison là-dessous ? »
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Lidye, c'est une femme bien éduquée. Ses parents lui ont appris à être polie en toute situation et même lorsqu'elle jure, elle se contente de simples métaphores et non pas de vrais jurons. Elle est libre. Elle a des principes, des valeurs, c'est vrai, mais elle ne les laisse pas prendre le dessus sur sa vie : elle agit toujours comme il lui semble être le plus juste, peu importe si il faut faire une entorse au règlement. Elle est excentrique. Ca plaît ou pas. Elle n'a pas peur de se montrer, de dire ce qu'elle a à dire, de faire des folies de temps en temps. Certes, ça peut vite devenir agaçant, mais on l'aime aussi pour ce qu'elle est. Elle peut être paradoxale, comme c'est le cas entre les croyances qu'on lui a apprises et, par exemple, sa relation aux hommes. Elle est jalouse. C'est pour cette raison que, finalement, ce ne soit pas plus mal qu'elle n'ait pas de relation officielle et exclusive. Ni de relation amoureuse sur le long terme. Elle a pourtant envie de se caser. À 27 ans, elle aimerait pouvoir compter un peu moins sur son boulot et un peu plus sur le côté personnel. Elle est loyale, on peut toujours compter sur elle, même s'il s'agit de se mettre dans une situation désastreuse. Elle agit plus que ce qu'elle ne réfléchit. Heureusement, elle agit majoritairement bien dans le cadre de son travail, mais elle ne craint pas la faute professionnelle : elle peut compter sur le reste de l'équipe pour l'aider de faire une bourde. Elle est impulsive et sang chaud. Même si elle se réveille toujours de bonne humeur, un rien peut la faire vriller.
› Lidye est un bout de femme énergique, toujours prête à se lancer dans toutes les aventures possibles et, souvent, la première à se secouer quand il le faut. › Elle a fait des études d'infirmière dans l'espoir de finir un jour en pédiatrie. › Après deux stages en pédiatrie, elle a dû se résoudre à l'évidence : ce n'était pas du tout fait pour elle. Elle n'a pas le tiers des réflexes que l'on demande dans ce type de service. › C'est en chirurgie cardiaque qu'elle a montré ce qu'elle valait et qu'elle était faite pour ce métier. › Elle est plein de vie, toujours de bonne humeur. › En dépit de son éducation très stricte et très religieuse, Lidye est décomplexée de tout. Elle n'a aucune vergogne à avoir plusieurs partenaires, à les changer chaque nuit... Elle a beau rêver de stabilité, elle n'arrive pas à s'impliquer à cause de son travail qui lui prend plus de temps que tout. Et elle préfère être seule que mal accompagnée, du moins sur le long terme, puisqu'elle n'est jamais vraiment "bien" accompagnée... › Elle a été élevée dans la tradition maghrébine et, même si elle n'est pas impliquée dans sa religion, elle est tout de même accrochée à la majorité des valeurs qu'on lui a inculquées. › Elle carbure au thé, coca-cola et autres sodas : le café ne lui fait aucun effet. › Sa sœur et elle sont de vraies ennemies jurées. Lidye ne supporte pas de voir quelqu'un lui ressembler autant faire des dramas toute la journée. C'est horrible à dire, mais elle aurait préféré être fille unique. › Elle n'est pas une grande sportive, mais elle a de la marge niveau endurance. › Elle tripote toujours ses cheveux quand elle ne les attache pas, ce qui énerve pas mal de monde au sein du service au vu du nombre de lavages de mains que ça implique. › Elle a une mémoire photographique. Elle peut presque ressortir mot pour mot un compte rendu ou un livre qu'elle a lu, peu importe le temps qui s'est écoulé depuis. › Elle a un métabolisme qui fonctionne très vite : elle a beau manger toute la journée (ce qu'elle fait la plupart du temps) elle ne prend pas un gramme. › Elle croit dur comme fer au fait que les hommes et les femmes sont égaux et défend la cause féministe dès qu'elle en ressent la nécessité.
Elle savait très bien qu'elle peut compter sur sa meilleure amie. C'était pour ça qu'en cas de crise majeure, comme c'était actuellement le cas, elle pouvait compter sur Jules quelle qu'en soit la raison. Parce que Jules était comme une soeur pour elle, et elles étaient toutes les deux l'équivalent d'un double l'une de l'autre. À quelques exceptions près bien évidemment. Une fois qu'elle l'avait eu trouvée, Lidye avait d'abord eu besoin d'un petit moment pour reprendre correctement son souffle. Elle avait beau être sportive, entre le sport et l'angoisse il était difficile pour elle de réfléchir. Puis c'était bien connu : l'infirmière El-Azem était plutôt douée pour agir d'abord et réfléchir au pourquoi ensuite. Heureusement que ça ne lui portait pas à préjudice d'ordinaire. Sauf cette fois-ci, bien sûr, mais comment aurait-elle pu deviner quelque chose d'aussi... inimaginable ? De toutes les choses loufoques qui lui étaient arrivées en une seule vie, celle-ci était peut-être la pire, à vrai dire. Il fallait véritablement que quelque chose comme ça lui tombe dessus. Une erreur de dossier, c'était quelque chose. Plutôt courant en fait. Mais devoir s'occuper de quelqu'un avec qui vous aviez couché ? non c'était juste gênant, même pour quelqu'un comme Lidye. Surtout quand on savait qu'elle avait véritablement aimé ça plus qu'avec n'importe qui d'autre. Son coeur se tapait des sprints et ralentissait en fonction des expressions faciales de Jules. L'interne l'écoutait attentivement, sans laisser paraître d'expression qui laisserait deviner une réponse à tout ça. Mais la rousse était plutôt douée pour écouter et ne rien laisser paraître, bien évidemment. Prise de court, la tunisienne commençait à s'impatienter et tanguer d'un pas sur l'autre, trop inquiète de garder son poste. Sans doute la première fois qu'elle s'en faisait autant pour quelque chose. Et surtout pour son poste. La question de Jules lui donna le tournis, si bien qu'elle s'arrêta net de tanguer. Elle ne s'était pas posée la question. Elle savait que depuis sa soirée, Oliver n'arrêtait pas de se moquer d'elle. Sans doute que les échos des rumeurs étaient parvenus jusqu'à lui. Mais ils ne voulaient rien dire, personne n'était supposé savoir ce qu'il s'était passé. D'où l'intérêt de garder son masque... pendant. Elle soupira. - Non, bien sûr que non, Jules. Absolument rien. Mais change de point de vue : tu couches avec un mec que tu n'es pas supposé revoir, t'as vraiment pris ton pied et finalement tu dois t'occuper de lui et rester professionnel ? Le risque ? Avoir envie de recommencer. Pas parce que ça cache quelque chose. Mais parce que c'était plaisant, voilà tout. Et la déontologie est très claire : pas de relation intime entre un patient et un soignant. Même la famille doit être traitée par quelqu'un d'autre.
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☾☾ Jules observait sa meilleure amie. Elle pouvait lire la tension et la panique sur le visage de la jeune femme. Elle avait repensé rapidement à sa rencontre avec ce bout de femme enthousiaste. Comment elle s'était proposée pour lui faire visiter la ville et la mettre de suite à l'aise. Lidye avait tellement bien intégré la rouquine qu'elle ne s'était absolument pas sentie exclue une seule fois. Jules ne remercierait jamais assez la jeune femme d'être entrée dans sa vie. « Non, bien sûr que non, Jules. Absolument rien. Mais change de point de vue : tu couches avec un mec que tu n'es pas supposé revoir, t'as vraiment pris ton pied et finalement, tu dois t'occuper de lui et rester professionnel ?! ». C'était exactement ce qu'elle fit. Imaginer entrer dans une chambre, dossier en main, prête à résumer le cas d'un patient à son titulaire. Poser les yeux sur ce fameux patient et se rendre compte que ses traits lui étaient familier. Puis se rappeler, se rappeler que son regard s'était posé sur chaque parcelle de son corps, que ses mains avaient effleuré d'abord délicatement, puis plus brutalement sa peau. Weird. Super fucking weird. C'étaient les mots qui lui venaient en tête de suite. Mais pour autant, mise à part le léger malaise qu'elle aurait ressenti, elle ne pensait pas aller jusqu'à éviter le patient. La rouquine posa les yeux sur sa meilleure amie. Il ne s'agissait clairement pas simplement d'éviter une situation gênante. Si la belle brune en était allée jusqu'à la mettre sur le dossier du fameux patient, c'était parce que clairement, elle voulait fuir quelque chose. S'était-elle attachée à lui ? Si c'était le cas, Jules savait pertinemment que jamais Lidye n'allait l'accepter ou même l'admettre. Elles étaient pareilles à ce niveau-là donc jamais elle n'aurait pu la juger à ce niveau. Rien que le fait qu'elle en parle ainsi voulait tout dire. C'est à ce moment que Jules compris à quel point elle connaissait Lidye et à quel point elle arrivait à lire en elle. Pour autant, elle ne voulait pas la brusquer, sinon elle allait prendre le risque de la voir se renfermer sur elle-même. Alors Jules accepta de l'aider, les yeux fermés et jusqu'au bout. « Bonjour le malaise quoi. Rien ne t'empêche de filer dans sa chambre en pleine nuit pour reprendre là où vous vous en étiez arrêté la dernière fois, tu sais, promis, je ne vous signalerez pas ». Jules ne put s'empêcher de rire légèrement. Bien évidemment, elle usait de l'humour pour détendre l'atmosphère et permettre à Lidye de souffler un peu. La rouquine était consciente qu'en tant que personnel du médical, il leur était totalement interdit d'entretenir une quelconque relation intime avec les patients. Jules fit une petite moue de compassion pour la belle brune. Elle ne voulait pas pour autant qu'elle pense que Jules ne prenait pas son cas au sérieux. La rouquine croisa les bras fermement, et reprit la parole calmement. « Bon, plus sérieusement, dis-moi en plus sur le cas et le protocole mis en place pour le traiter pour que je le case dans mon planning ». Jules tenta de sourire tendrement à Lidye, comme pour lui faire comprendre qu'elle avait désormais une épaule sur laquelle elle pouvait se reposer, comme toujours. Elle voulait la rassurer et lui dire que tout allait bien se passer maintenant, qu'elle allait prendre les choses en mains.
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She's the type of person to look you right in the eye when she lies but not one to look in the eye when her heart is involved. it’s not that she’s faint of heart, she’d just rather it stop than skip a beat because she’s not one for feeling weak.
Lidye El-Azem
- Administratrice du forum -
▎ Messages postés : 915
▎ Pseudo : blueberry hills
▎ Faceclaim : Émeraude Toubia
▎ Crédits : midnight shadow (av)
▎ Multi-comptes : Uriah, Soleine, Eamon, Charles, Rose & Alejandra
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▎ Your age : 32 ans (août.1991)
▎ Your preference : In love with men, not able to be in love with a special one
▎ Job/Studies : Infirmière en service de chirurgie cardiaque.
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LION - née le 15 août 1991 à Djerba
Lidye, c'est une femme bien éduquée. Ses parents lui ont appris à être polie en toute situation et même lorsqu'elle jure, elle se contente de simples métaphores et non pas de vrais jurons. Elle est libre. Elle a des principes, des valeurs, c'est vrai, mais elle ne les laisse pas prendre le dessus sur sa vie : elle agit toujours comme il lui semble être le plus juste, peu importe si il faut faire une entorse au règlement. Elle est excentrique. Ca plaît ou pas. Elle n'a pas peur de se montrer, de dire ce qu'elle a à dire, de faire des folies de temps en temps. Certes, ça peut vite devenir agaçant, mais on l'aime aussi pour ce qu'elle est. Elle peut être paradoxale, comme c'est le cas entre les croyances qu'on lui a apprises et, par exemple, sa relation aux hommes. Elle est jalouse. C'est pour cette raison que, finalement, ce ne soit pas plus mal qu'elle n'ait pas de relation officielle et exclusive. Ni de relation amoureuse sur le long terme. Elle a pourtant envie de se caser. À 27 ans, elle aimerait pouvoir compter un peu moins sur son boulot et un peu plus sur le côté personnel. Elle est loyale, on peut toujours compter sur elle, même s'il s'agit de se mettre dans une situation désastreuse. Elle agit plus que ce qu'elle ne réfléchit. Heureusement, elle agit majoritairement bien dans le cadre de son travail, mais elle ne craint pas la faute professionnelle : elle peut compter sur le reste de l'équipe pour l'aider de faire une bourde. Elle est impulsive et sang chaud. Même si elle se réveille toujours de bonne humeur, un rien peut la faire vriller.
› Lidye est un bout de femme énergique, toujours prête à se lancer dans toutes les aventures possibles et, souvent, la première à se secouer quand il le faut. › Elle a fait des études d'infirmière dans l'espoir de finir un jour en pédiatrie. › Après deux stages en pédiatrie, elle a dû se résoudre à l'évidence : ce n'était pas du tout fait pour elle. Elle n'a pas le tiers des réflexes que l'on demande dans ce type de service. › C'est en chirurgie cardiaque qu'elle a montré ce qu'elle valait et qu'elle était faite pour ce métier. › Elle est plein de vie, toujours de bonne humeur. › En dépit de son éducation très stricte et très religieuse, Lidye est décomplexée de tout. Elle n'a aucune vergogne à avoir plusieurs partenaires, à les changer chaque nuit... Elle a beau rêver de stabilité, elle n'arrive pas à s'impliquer à cause de son travail qui lui prend plus de temps que tout. Et elle préfère être seule que mal accompagnée, du moins sur le long terme, puisqu'elle n'est jamais vraiment "bien" accompagnée... › Elle a été élevée dans la tradition maghrébine et, même si elle n'est pas impliquée dans sa religion, elle est tout de même accrochée à la majorité des valeurs qu'on lui a inculquées. › Elle carbure au thé, coca-cola et autres sodas : le café ne lui fait aucun effet. › Sa sœur et elle sont de vraies ennemies jurées. Lidye ne supporte pas de voir quelqu'un lui ressembler autant faire des dramas toute la journée. C'est horrible à dire, mais elle aurait préféré être fille unique. › Elle n'est pas une grande sportive, mais elle a de la marge niveau endurance. › Elle tripote toujours ses cheveux quand elle ne les attache pas, ce qui énerve pas mal de monde au sein du service au vu du nombre de lavages de mains que ça implique. › Elle a une mémoire photographique. Elle peut presque ressortir mot pour mot un compte rendu ou un livre qu'elle a lu, peu importe le temps qui s'est écoulé depuis. › Elle a un métabolisme qui fonctionne très vite : elle a beau manger toute la journée (ce qu'elle fait la plupart du temps) elle ne prend pas un gramme. › Elle croit dur comme fer au fait que les hommes et les femmes sont égaux et défend la cause féministe dès qu'elle en ressent la nécessité.
L'angoisse de se faire prendre au piège par cette proximité qu'elle a eu avec quelqu'un qui fait désormais partie non seulement des patients de l'hôpital mais surtout des patients de son service, ça la prend aux tripes à tel point qu'elle en aurait presque la nausée. Elle a beau se défendre, quelque chose cloche avec cette défense. Juste qu'elle ne s'en rend pas compte. Mais visiblement, Jules si. Parce qu'elle connaît Lidye presque à la perfection. Parfois, c'en est effrayant, mais il a été facile pour chacune d'elles d'en apprendre sur le fonctionnement de l'autre. Et leur amitié fait qu'elles connaissent presque tout l'une de l'autre, à force de parler... alors oui, forcément, Jules doit savoir que quelque chose cloche dans tout ça. Mais pas Lidye. Parce qu'il faudrait qu'elle accepte de s'en rendre compte avant tout. Elle l'écoute et ses yeux ne tardent pas à rouler. Jules est incorrigible. Sa tentative pour détendre l'atmosphère et surtout le stress de la tunisienne commence à fonctionner, mais il faut dire que, quelque part, ça ne l'amuse pas plus que ça. Elle le lui fait remarquer. - Très drôle, Jules. Mais je ne prendrais pas ce risque. Puis je n'ai aucune raison de recommencer. Pas vrai ? Même si, en vrai, elle aimerait bien remettre le couvert juste pour s'amuser... ça faisait tout de même partie du frisson et du charme de cette "aventure d'un soir", l'idée de ne pas connaître son identité et de se dire qu'elle ne le reverrait jamais. Alors, forcément, ça continue de l'angoisser... et quelque part, c'est comme si le charme était rompu. Alors pourquoi cette sensation de risque qui faisait accélérer son coeur sous le coup de la panique ? La réflexion de Jules avait au moins eu le mérite de la faire sourire et ricaner légèrement. Très bien... commence-t-elle en fouillant sa mémoire. Elle a tellement pris peur et la fuite rapidement, qu'elle a à peine fait attention au protocole signalé par le docteur. Alors, elle lui donna toutes les informations dont elle se rappelait. Puis elle ajouta. Puis si t'as besoin des conclusions du docteur, j'ai laissé le dossier au poste infirmier. Un poids vient de s'envoler ; Jules a accepté le dossier sans plus, mais accepté tout de même. Et pour Lidye, ça veut dire que, pour l'instant, elle est sortie d'affaires.
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☾☾ Lidye et Jules. Jules et Lidye. Les deux jeunes femmes étaient différentes à bien des égards et pourtant, tant de choses les rapprocher. À commencer par leur vision des choses concernant les relations amoureuses. Hésitantes, méfiantes et peu enclines à ouvrir la porte de l’amour, les deux jeunes femmes n’avaient que très peu foi en ces histoires sorties tout droit de romans à l’eau de rose. La chaleur d’un corps n’était bonne à prendre que si elle était temporaire et s’attacher serait bien trop inutile. Elles n’avaient que très peu d’espoir sur la stabilité d’une relation sur le long terme et puis, finalement, qui voulait s’embêter avec tout cela ? Pas Jules, ni Lidye. Étaient-elles bien trop brisées pour admettre vouloir y goûter ? N’avaient-elles pas rencontrés celui qui devait les faire chavirer ? Devaient-elles se lancer si c’était le cas ? Tant de questions, mais pas de réponse à l’horizon. Jules avait déjà entendu tellement de choses sur les histoires d’amour, qu’elle se disait que parfois, il suffisait d’un rien pour se laisser convaincre. Un petit espoir, un petit bonheur, un petit quelque chose en soi pour faire à nouveau battre le cœur, fané par le temps. « Rien n'est jamais fini, il suffit d'un peu de bonheur pour que tout recommence » avait dit Zola. Au fond d’elle-même, Jules voulait que Lidye ressente ce petit bonheur pour lui faire réaliser qu’elle avait tellement de choses à offrir de plus qu’elle ne pouvait le penser. La jeune femme voulait en avoir le cœur net. Elle se lança le défi de tenter de faire réagir la jolie brune pour savoir si elle se trompait ou non. Mais clairement, son instinct lui disait que quelque chose se cachait sous le dossier de ce patient. « Ah oui, je suis assez d’accord… Aucune raison en vue en effet ! » Après tout, si Lidye était persuadée qu’il n’y avait rien avec cet homme et que ce n’était que l’histoire d’une ou plusieurs nuits. S’il s’agissait juste de se débarrasser d’un cas pour éviter la gêne de se retrouver face à lui sur son lieu de travail, tout allait bien se passer non ? « Mais du coup… Il ressemble à quoi ce fameux jeune homme ? » La rouquine s’empressa d’observer sa meilleure amie. Elle savait qu’elle allait sur un chemin miné, mais il fallait qu’elle sache. Sa curiosité naturelle, mélangée à son envie de jeter la brunette dans les bras de ce patient, la poussait à titiller Lidye. « Je crois que je pourrais ajouter un nom supplémentaire à mon panel alors tu sais, je me renseigne. Ça me changerait de Noah et tout la clique, un peu de nouveau quoi ! » La jeune femme ne comprit pas pourquoi prononcer le nom de Noah dans cette phrase l’avait troublée. Elle se sentait presque indignée d’oser dire qu’elle voulait voir quelqu’un d’autre en plus. Elle avait même presque l’impression de le tromper. Alors qu’il ne se passait rien entre eux et qu’il n’allait sûrement jamais rien se passer. Jules ne l’aurait jamais autorisé. La rouquine secoua légèrement la tête de gauche à droit, comme pour se remettre les idées en place et se concentrer sur le problème actuel. Ce n’était pas peu probable qu'elle fasse ce genre de choses. Lidye savait pertinemment que la rouquine était volage et qu’elle ne s’attacherait pour rien au monde à une personne du sexe opposé. Son récit était crédible et elle allait peut-être réussir à tirer quelque chose de ce discours, ne serait-ce qu’une simple réaction minime.« D’accord, je m’en occupe, tu peux compter sur moi, tu m’as donné envie d’aller à la rencontre de ce mystérieux patient maintenant ». Bien évidemment qu’elle s’en fichait en vrai. Mais toute cette combine était une manière de voir comment allait réagir la jolie brune. Peut-être que ça allait même lui permettre de se remettre en question sur ce qu’elle ressentait réellement. Il suffisait juste qu’elle mette un peu de doute dans l’esprit de Lidye pour savoir que ce n’était pas n’importe qui pour elle.
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Lidye El-Azem
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Lidye, c'est une femme bien éduquée. Ses parents lui ont appris à être polie en toute situation et même lorsqu'elle jure, elle se contente de simples métaphores et non pas de vrais jurons. Elle est libre. Elle a des principes, des valeurs, c'est vrai, mais elle ne les laisse pas prendre le dessus sur sa vie : elle agit toujours comme il lui semble être le plus juste, peu importe si il faut faire une entorse au règlement. Elle est excentrique. Ca plaît ou pas. Elle n'a pas peur de se montrer, de dire ce qu'elle a à dire, de faire des folies de temps en temps. Certes, ça peut vite devenir agaçant, mais on l'aime aussi pour ce qu'elle est. Elle peut être paradoxale, comme c'est le cas entre les croyances qu'on lui a apprises et, par exemple, sa relation aux hommes. Elle est jalouse. C'est pour cette raison que, finalement, ce ne soit pas plus mal qu'elle n'ait pas de relation officielle et exclusive. Ni de relation amoureuse sur le long terme. Elle a pourtant envie de se caser. À 27 ans, elle aimerait pouvoir compter un peu moins sur son boulot et un peu plus sur le côté personnel. Elle est loyale, on peut toujours compter sur elle, même s'il s'agit de se mettre dans une situation désastreuse. Elle agit plus que ce qu'elle ne réfléchit. Heureusement, elle agit majoritairement bien dans le cadre de son travail, mais elle ne craint pas la faute professionnelle : elle peut compter sur le reste de l'équipe pour l'aider de faire une bourde. Elle est impulsive et sang chaud. Même si elle se réveille toujours de bonne humeur, un rien peut la faire vriller.
› Lidye est un bout de femme énergique, toujours prête à se lancer dans toutes les aventures possibles et, souvent, la première à se secouer quand il le faut. › Elle a fait des études d'infirmière dans l'espoir de finir un jour en pédiatrie. › Après deux stages en pédiatrie, elle a dû se résoudre à l'évidence : ce n'était pas du tout fait pour elle. Elle n'a pas le tiers des réflexes que l'on demande dans ce type de service. › C'est en chirurgie cardiaque qu'elle a montré ce qu'elle valait et qu'elle était faite pour ce métier. › Elle est plein de vie, toujours de bonne humeur. › En dépit de son éducation très stricte et très religieuse, Lidye est décomplexée de tout. Elle n'a aucune vergogne à avoir plusieurs partenaires, à les changer chaque nuit... Elle a beau rêver de stabilité, elle n'arrive pas à s'impliquer à cause de son travail qui lui prend plus de temps que tout. Et elle préfère être seule que mal accompagnée, du moins sur le long terme, puisqu'elle n'est jamais vraiment "bien" accompagnée... › Elle a été élevée dans la tradition maghrébine et, même si elle n'est pas impliquée dans sa religion, elle est tout de même accrochée à la majorité des valeurs qu'on lui a inculquées. › Elle carbure au thé, coca-cola et autres sodas : le café ne lui fait aucun effet. › Sa sœur et elle sont de vraies ennemies jurées. Lidye ne supporte pas de voir quelqu'un lui ressembler autant faire des dramas toute la journée. C'est horrible à dire, mais elle aurait préféré être fille unique. › Elle n'est pas une grande sportive, mais elle a de la marge niveau endurance. › Elle tripote toujours ses cheveux quand elle ne les attache pas, ce qui énerve pas mal de monde au sein du service au vu du nombre de lavages de mains que ça implique. › Elle a une mémoire photographique. Elle peut presque ressortir mot pour mot un compte rendu ou un livre qu'elle a lu, peu importe le temps qui s'est écoulé depuis. › Elle a un métabolisme qui fonctionne très vite : elle a beau manger toute la journée (ce qu'elle fait la plupart du temps) elle ne prend pas un gramme. › Elle croit dur comme fer au fait que les hommes et les femmes sont égaux et défend la cause féministe dès qu'elle en ressent la nécessité.
Elle sait très bien que Jules peut tout à fait comprendre sa réticence à voir une de ses conquêtes d'une nuit dans l'hôpital. Mais elle ignore pour quelle raison, Jules a l'air de refuser de comprendre. Ou d'ignorer les arguments de Lidye, ce qui, en soit, est bien pire encore. Pourtant, sur le point de leur vie "amoureuse", elles sont tellement raccord que c'en est effrayant. Alors, oui, Lidye ne comprend pas l'entêtement de sa rousse préférée à ne pas comprendre là où elle souhaite en venir. Enfin, Lidye espérait LE bon. Mais pour le trouver, elle aurait dû chercher et tenter. Et les relations sérieuses qui n'aboutissent à rien, ça la refroidit carrément. En d'autres termes, il en est hors de question pour elle. Puis petit à petit il semble à la tunisienne que son amie comprend ce qu'elle veut dire et ce qu'elle ressent. Il était temps ! Lidye se veut tranquille, apaisée. Pourtant, en elle, c'est un violent ouragan qui a lieu, similaire à la tornade qu'elle a été en débarquant jusqu'à son amie. Elle ne sait plus quoi penser, toute cette situation la rend complètement dingue et n'importe qui ayant un peu de bon sens est capable de le remarquer. Avec le plus de confiance possible, elle lance, pour toute réponse : - Exactement, aucune. Ce n'est pourtant pas ce qu'elle a dit il y a quelques secondes de cela, mais elle veut montrer que ça ne l'atteint pas, que c'est juste de perdre son poste qui l'angoisse. Et la gêne face à cette situation, aussi - même si, le patient, lui, ça le fait simplement rire, apparemment. Elle réfléchit. Elle ne l'a vu qu'une seule fois le visage découvert, et à travers son masque, il n'y avait que ses yeux et son sourire bien particuliers... Je dirai qu'il est très grand... et sinon, même sans masque, ça change pas vraiment de la description que je t'avais faite. Ou comment dire qu'elle n'a pas la force de le décrire une nouvelle fois. Les montagnes russes étaient passées après cette nuit là, et elle n'était pas certaine d'avoir autant de ferveur en le décrivant. Mieux valait que Jules garde en tête la description du gars... Même si rien qu'à y penser, l'estomac de Lidye fait un nouveau saut dans le vide. Elle ne relève pas au sujet de Noah. Ca la déçoit un peu qu'en dépit de ses efforts, il ne se passe rien entre eux. Lidye adorerait les voir ensemble, pour elle, ils sont une réelle évidence. Elle fait en sorte de ne pas remarquer le trouble de sa copine. Ne pas relever, c'est aussi ça pour elle. Puis finalement elle soupire de soulagement. Merci Jules, tu es la meilleure ! Elle sourit, tout en pensant qu'elle a raison, que ça vaut le coup. Ca se voit bien que ce sourire n'a aucun rapport avec le fait que Jules vient d'accepter, mais plutôt pour la suite de sa phrase. Le silence de son côté, elle en profite pour ne rien ajouter de plus.
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☾☾ Cette situation lui semblait familière et lui donnait un léger pincement au cœur. Jules donnerait vraiment tout pour que sa meilleure amie rencontre enfin quelqu’un qui soit digne d’elle. Il était fort plaisant de découvrir de nouvelles peaux et de humer de nouveaux parfums, mais elle ne pouvait pas nier que la stabilité était quelque chose qui lui manquait. Et sans ce critère, il était hors de question de pouvoir se poser enfin avec quelqu’un. Lidye et Jules voulaient juste trouver la bonne personne, même si elles ne voulaient pas forcément l’admettre. Pouvait-on leur en vouloir ? Pas si sûr. Le cœur a ses raisons, que la raison ignore. Cette phrase illustrait parfaitement leur état d’esprit. Il fallait avouer que la rouquine était également intriguée. Elle avait hâte de pouvoir mettre une tête sur la personne que Lidye lui avait décrit. L’imagination permettait tellement de possibilités que c’en était presque gênant. Et puis elle ne pouvait nier non plus qu’elle était curieuse de mener sa petite enquête auprès du jeune homme en question. Était-il à la hauteur, là était la véritable question. Jules pouvait faire preuve d’humour à tout-va, mais elle tenait énormément à Lidye, ce qui incluait qu’elle était capable de beaucoup pour la protéger, elle et son cœur. Certes, elle était petite de taille, mais il ne fallait pas oublier qu’elle savait pertinemment où se trouve les os qui se cassent le plus aisément.
Bien que cela l’amusa, Jules reprit ses esprits et se concentra à nouveau sur la belle brune. Elle ne voulait pas juste accepter de la remplacer et passer à autre chose parce qu’elle sentait qu’il y avait autre chose sous toute cette histoire. Elle savait également qu’en parler avec Lidye était possiblement compliqué. Pourtant, elle se devait de fouiller d’avantage pour en découvrir un peu plus. Il était hors de question que Lidye se torture intérieurement en se posant une multitude de questions sans réponses, si tel était le cas. Du moins, Jules savait que c’était ce qu’elle faisait la plupart du temps et que ça la rongeait par moment. Peut être que c’était le bon moment pour qu’elle explose un coup et qu’elle s’avoue certaines choses. « Tu es sûre de ne plus vouloir le revoir ? ». Jules était consciente qu’elle se lançait sur un terrain miné, mais tant pis, maintenant le grand saut avait été fait et il était trop tard pour revenir en arrière. Dans tous les cas, la rouquine voulait approfondir ce sujet avec Lidye. Si revoir ce patient ne l’atteignait pas, pourquoi voulait-elle tant qu’elle prenne sa place ? Pourquoi se mettait-elle dans tous ces états si elle était si indifférente qu’elle le prétendait ? « Tu sais que tu peux tout me dire. Et je sais aussi que tu te protèges du mieux que tu le peux pour ne pas souffrir ». Ce qui n’était absolument pas un reproche, et Lidye le savait. Elles se ressemblaient énormément là-dessus donc ce serait l’hôpital qui se moquerait de la charité si c’était une critique. « Tu n’as pas à me remercier, c’est normal entre nous ». Et il était vrai que ce n’était pas la première fois qu’elle usait de ce genre de « magouilles » pour se sortir du pétrin l’une de l’autre. Mais elles n’avaient jamais dépassé une certaine limite qui rendrait leurs actions illégitimes. Ce n’était que des petits services rendus entre copines. Jules prit un air sérieux et une voix douce avant de reprendre la parole. « Moi, j’ai surtout l’impression qu’il te plaît plus que ce que tu voudrais t’avouer. Ou peut être que tu en es consciente, mais que le dire à haute voix rendrait tout cela plus réel, et ça te faire peur ». Soit Jules avait vu juste, soit elle était complètement à côté de la plaque. Dans tous les cas, elle se devait de crever l’abcès et de tenter de savoir ce qui tourmentait Lidye. Elle sentait bien qu’elle n’était pas comme d’habitude dans son comportement. Rien que de la voir tenter de faire comme si de rien n’était et que cela ne la touchait pas, en disait long.
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LION - née le 15 août 1991 à Djerba
Lidye, c'est une femme bien éduquée. Ses parents lui ont appris à être polie en toute situation et même lorsqu'elle jure, elle se contente de simples métaphores et non pas de vrais jurons. Elle est libre. Elle a des principes, des valeurs, c'est vrai, mais elle ne les laisse pas prendre le dessus sur sa vie : elle agit toujours comme il lui semble être le plus juste, peu importe si il faut faire une entorse au règlement. Elle est excentrique. Ca plaît ou pas. Elle n'a pas peur de se montrer, de dire ce qu'elle a à dire, de faire des folies de temps en temps. Certes, ça peut vite devenir agaçant, mais on l'aime aussi pour ce qu'elle est. Elle peut être paradoxale, comme c'est le cas entre les croyances qu'on lui a apprises et, par exemple, sa relation aux hommes. Elle est jalouse. C'est pour cette raison que, finalement, ce ne soit pas plus mal qu'elle n'ait pas de relation officielle et exclusive. Ni de relation amoureuse sur le long terme. Elle a pourtant envie de se caser. À 27 ans, elle aimerait pouvoir compter un peu moins sur son boulot et un peu plus sur le côté personnel. Elle est loyale, on peut toujours compter sur elle, même s'il s'agit de se mettre dans une situation désastreuse. Elle agit plus que ce qu'elle ne réfléchit. Heureusement, elle agit majoritairement bien dans le cadre de son travail, mais elle ne craint pas la faute professionnelle : elle peut compter sur le reste de l'équipe pour l'aider de faire une bourde. Elle est impulsive et sang chaud. Même si elle se réveille toujours de bonne humeur, un rien peut la faire vriller.
› Lidye est un bout de femme énergique, toujours prête à se lancer dans toutes les aventures possibles et, souvent, la première à se secouer quand il le faut. › Elle a fait des études d'infirmière dans l'espoir de finir un jour en pédiatrie. › Après deux stages en pédiatrie, elle a dû se résoudre à l'évidence : ce n'était pas du tout fait pour elle. Elle n'a pas le tiers des réflexes que l'on demande dans ce type de service. › C'est en chirurgie cardiaque qu'elle a montré ce qu'elle valait et qu'elle était faite pour ce métier. › Elle est plein de vie, toujours de bonne humeur. › En dépit de son éducation très stricte et très religieuse, Lidye est décomplexée de tout. Elle n'a aucune vergogne à avoir plusieurs partenaires, à les changer chaque nuit... Elle a beau rêver de stabilité, elle n'arrive pas à s'impliquer à cause de son travail qui lui prend plus de temps que tout. Et elle préfère être seule que mal accompagnée, du moins sur le long terme, puisqu'elle n'est jamais vraiment "bien" accompagnée... › Elle a été élevée dans la tradition maghrébine et, même si elle n'est pas impliquée dans sa religion, elle est tout de même accrochée à la majorité des valeurs qu'on lui a inculquées. › Elle carbure au thé, coca-cola et autres sodas : le café ne lui fait aucun effet. › Sa sœur et elle sont de vraies ennemies jurées. Lidye ne supporte pas de voir quelqu'un lui ressembler autant faire des dramas toute la journée. C'est horrible à dire, mais elle aurait préféré être fille unique. › Elle n'est pas une grande sportive, mais elle a de la marge niveau endurance. › Elle tripote toujours ses cheveux quand elle ne les attache pas, ce qui énerve pas mal de monde au sein du service au vu du nombre de lavages de mains que ça implique. › Elle a une mémoire photographique. Elle peut presque ressortir mot pour mot un compte rendu ou un livre qu'elle a lu, peu importe le temps qui s'est écoulé depuis. › Elle a un métabolisme qui fonctionne très vite : elle a beau manger toute la journée (ce qu'elle fait la plupart du temps) elle ne prend pas un gramme. › Elle croit dur comme fer au fait que les hommes et les femmes sont égaux et défend la cause féministe dès qu'elle en ressent la nécessité.
Il est difficile pour Lidye d'imaginer personne mieux placée que Jules pour comprendre ce qu'elle ressent. Non seulement son besoin de ne pas être trompée sur son "Grand Amour". Une fois lui a suffit, la douleur ne lui convient pas, elle s'y refuse catégoriquement. Mais aussi sur cette volonté de ne pas s'attacher tant que ce n'est pas nécessaire. Pourtant, elle n'y peut rien, elle ne peut rien y faire. Elle ressent ce petit quelque chose d'étrange au creux de son estomac, ce petit quelque chose qu'elle n'arrive pas à analyser correctement. De la peur très certainement. Quelque chose qu'elle n'aurait peut-être jamais dû ressentir en temps normal. Ce qui l'effraie d'autant plus : cela veut dire que la situation est tout sauf normale. Et ça ne l'aide pas à mieux réfléchir. Enfin, elle a tout de même bien pensé en s'adressant à Jules plutôt qu'à n'importe qui. Rien que dans le lot des infirmières du service, on se serait moquée d'elle simplement parce qu'elle ne souhaite pas prendre son poste auprès d'un homme qui la met dans tous ses états ? Ou simplement parce que c'est une trouillarde qui travaille mal. Oui, c'est davantage cette option que la première. Les infirmières du service peuvent être carrément cruelles entre elle. Et Lidye le redoute. Et puis, au niveau des internes, qui d'autre que Jules pour accepter un tel travail ? Personne. "On ne fait pas le travail des infirmières" lui a déjà sorti un des internes avec son air hautain en se détournant sans aucune manière d'elle, la laissant bêtement essayer d'expliquer que c'était le travail d'un interne, pas le sien... la distinction des docteurs et des chefs de service ne se fait pas vraiment en ce qui concerne leurs "subalternes", finalement...
Lidye, elle connaît bien Jules. Elle aurait dû se douter qu'elle ne s'en sortirait pas si facilement. Ce qui ne l'a pas empêchée d'espérer, autant le préciser. Elle s'en mord pourtant aussitôt les doigts avec les questions de son adorable rousse. Mais pourquoi avait-il fallu qu'une telle chose tombe sur elle ?! - Je... Elle est prise au piège... mais c'est sans compter son entêtement inconditionnel et sa volonté de ne pas s'embourber dans les situations. La question ne se pose même pas, Jules. Je n'ai pas envie de m'occuper de son cas et surtout pas si ça veut dire me risquer à avoir des ennuis. Tout cela d'un ton las mais déterminé. Elle sait que son amie ne souhaite pas la mettre en position délicate, qu'elle veut juste l'aider, mais Lidye n'en voit pas les aboutissants. Je sais. Et s'il y a quelque chose à dire je te promets de te le dire. Mais la seule chose dont je veux me protéger c'est le renvoi. Elle a réponse à tout mais elle ne veut certainement pas que Jules voit son désarroi. Il y aurait tellement de choses à dire sur cette nuit, cette nuit qui l'a comme marquée au fer rouge. Mais ce n'était que la nuit. Elle ne connaît pas se gars, elle a vu son apparence, qui il est à l'extérieur, mais sa personnalité ne l'intéresse pas, elle s'y refuse. Elle soupire. Alors qu'elle aurait juré que sa collègue lâcherait l'affaire à partir du moment où elle l'a remerciée et que la réponse a été qu'il s'agissait d'un acte normal entre elles, Lidye a baissé sa garde. Et finalement, pour quoi faire ? Ecoute, pense ce que tu veux, c'était juste une nuit mémorable et encore fraîche dans mon esprit. Je n'ai pas envie de faire une bourde, une faute professionnelle et que mon poste en pâtisse. J'aime cet hôpital, j'aime travailler ici, j'aime le fait de pouvoir discuter avec toi à chacune de nos pauses, je n'ai pas envie d'avoir des bornes à faire pour qu'un hôpital accepte ma candidature. Je tiens juste à mon travail et je tiens à toi. Le reste passe ensuite. Lui, je ne le connais pas. Je ne sais rien de lui, disons que nous n'avons pas vraiment eu le temps d'échanger plus que ça...
Sujet: Re: (FB) JULES ⊹ heeeelp ! Dim 3 Jan 2021 - 15:12
we have each other
You can count on me like one two three I'll be there.
☾☾ Pendue aux lèvres de la brunette, tu attends patiemment d’en savoir plus. L’objectif n’étant pas de brusquer la jeune femme, au contraire, tu sais que si tu avances trop vite, elle va se refermer comme une huître. Sans compter que tu ne veux pas te fâcher avec elle, bien que la solidité de votre amitié fait qu’il vous en faut sûrement plus pour vous prendre la tête à ce point. Il n’en reste pas moins que le sujet est délicat, presque tabou et que tu dois faire néanmoins attention à tes paroles pour ne pas la vexer ou pire, la blesser. Fière d’avoir réussi à la coincer, tu n’insistes pas plus, encore une fois dans l’intention de ne pas la braquer. Tu comprends assez aisément que Lidye vient de dresser une limite et qu’elle crie haut et fort que tu ne dois pas la dépasser. Message reçu, tu lui souris tendrement. « Très bien, je te laisse t’en sortir pour cette fois. Qui a son dossier actuellement, que je puisse me renseigner sur Monsieur avant d’aller le voir ? ». Et tu as hâte, clairement, de faire la rencontre de ce mystérieux patient qui met tant le bazar dans l’esprit de ton amie. Tu comprends parfaitement sa motivation, en tant que personnel hospitalier, vous aviez l’interdiction de vous impliquer dans les soins à apporter à des patients qui vous serez proches. Famille, amis, amants. Tu comprends également que Lidye a partagé les draps du jeune homme et qu’elle s’en sert pour éviter de le croiser. Ça ne tient pas pourtant, ce n’est pas une unique nuit qui fait entrer le règlement de l’hôpital en jeu.
« D’accord, d’accord, on va faire en sorte de te protéger d’un renvoi imaginaire alors ». Tu ne peux t’empêcher de rire en t’amusant de la situation. Tu sais que tu vas t’attirer les foudres de la jeune femme, mais c’est plus fort que toi. Et tu as raison, quelques minutes plus tard, elle prend un air plus sérieux et te sort un discours digne des films au cinéma, si bien que tu serais prête à l’applaudir. « Ne t’inquiète pas Lidye, ça n’arrivera pas, je vais prendre la relève ». Tu prends toi aussi un air un peu plus sérieux que tout à l’heure. Tu vois bien que la brunette a du mal à se détendre et qu’elle est crispée. « J’aime aussi travailler avec toi au passage, mes journées ne seraient pas les mêmes sans toi ». Tu ne lui dis pas souvent à quel point elle est importante dans ta vie, à quel point elle est devenue ta famille et à quel point elle t’est indispensable. Mais il y a parfois, ces petits moments éphémères, où l’émotion prend le dessus et où vous vous faites des petites déclarations. « Je m’en occupe, promis et je ne reviens pas sur le sujet… Parce qu’on sait toutes les deux qu’il faut que tu te poses les bonnes questions ». Les bonnes questions, sur elle-même, sur ses ressentis, sur ce patient. Tu n’as pas besoin d’en dire plus pour qu’elle puisse comprendre. En revanche, elle a réussi à piquer ta curiosité et tu es à présent impatiente de découvrir l’identité de celui qui met la jeune femme dans tous ses états. « Tu veux que je te fasse un debrief une fois que je l’aurais vu ? ». Fidèle à toi-même, tu n’as pas pu t’empêcher de lui donner un coup de coude léger avec un regard qui voulait tout dire. Qui sait, peut-être qu’elle veut quand même connaître son état et être sûre qu’il va bien.
CODAGE PAR AMATIS
She's the type of person to look you right in the eye when she lies but not one to look in the eye when her heart is involved. it’s not that she’s faint of heart, she’d just rather it stop than skip a beat because she’s not one for feeling weak.
Lidye El-Azem
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▎ Multi-comptes : Uriah, Soleine, Eamon, Charles, Rose & Alejandra
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▎ Your age : 32 ans (août.1991)
▎ Your preference : In love with men, not able to be in love with a special one
▎ Job/Studies : Infirmière en service de chirurgie cardiaque.
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LION - née le 15 août 1991 à Djerba
Lidye, c'est une femme bien éduquée. Ses parents lui ont appris à être polie en toute situation et même lorsqu'elle jure, elle se contente de simples métaphores et non pas de vrais jurons. Elle est libre. Elle a des principes, des valeurs, c'est vrai, mais elle ne les laisse pas prendre le dessus sur sa vie : elle agit toujours comme il lui semble être le plus juste, peu importe si il faut faire une entorse au règlement. Elle est excentrique. Ca plaît ou pas. Elle n'a pas peur de se montrer, de dire ce qu'elle a à dire, de faire des folies de temps en temps. Certes, ça peut vite devenir agaçant, mais on l'aime aussi pour ce qu'elle est. Elle peut être paradoxale, comme c'est le cas entre les croyances qu'on lui a apprises et, par exemple, sa relation aux hommes. Elle est jalouse. C'est pour cette raison que, finalement, ce ne soit pas plus mal qu'elle n'ait pas de relation officielle et exclusive. Ni de relation amoureuse sur le long terme. Elle a pourtant envie de se caser. À 27 ans, elle aimerait pouvoir compter un peu moins sur son boulot et un peu plus sur le côté personnel. Elle est loyale, on peut toujours compter sur elle, même s'il s'agit de se mettre dans une situation désastreuse. Elle agit plus que ce qu'elle ne réfléchit. Heureusement, elle agit majoritairement bien dans le cadre de son travail, mais elle ne craint pas la faute professionnelle : elle peut compter sur le reste de l'équipe pour l'aider de faire une bourde. Elle est impulsive et sang chaud. Même si elle se réveille toujours de bonne humeur, un rien peut la faire vriller.
› Lidye est un bout de femme énergique, toujours prête à se lancer dans toutes les aventures possibles et, souvent, la première à se secouer quand il le faut. › Elle a fait des études d'infirmière dans l'espoir de finir un jour en pédiatrie. › Après deux stages en pédiatrie, elle a dû se résoudre à l'évidence : ce n'était pas du tout fait pour elle. Elle n'a pas le tiers des réflexes que l'on demande dans ce type de service. › C'est en chirurgie cardiaque qu'elle a montré ce qu'elle valait et qu'elle était faite pour ce métier. › Elle est plein de vie, toujours de bonne humeur. › En dépit de son éducation très stricte et très religieuse, Lidye est décomplexée de tout. Elle n'a aucune vergogne à avoir plusieurs partenaires, à les changer chaque nuit... Elle a beau rêver de stabilité, elle n'arrive pas à s'impliquer à cause de son travail qui lui prend plus de temps que tout. Et elle préfère être seule que mal accompagnée, du moins sur le long terme, puisqu'elle n'est jamais vraiment "bien" accompagnée... › Elle a été élevée dans la tradition maghrébine et, même si elle n'est pas impliquée dans sa religion, elle est tout de même accrochée à la majorité des valeurs qu'on lui a inculquées. › Elle carbure au thé, coca-cola et autres sodas : le café ne lui fait aucun effet. › Sa sœur et elle sont de vraies ennemies jurées. Lidye ne supporte pas de voir quelqu'un lui ressembler autant faire des dramas toute la journée. C'est horrible à dire, mais elle aurait préféré être fille unique. › Elle n'est pas une grande sportive, mais elle a de la marge niveau endurance. › Elle tripote toujours ses cheveux quand elle ne les attache pas, ce qui énerve pas mal de monde au sein du service au vu du nombre de lavages de mains que ça implique. › Elle a une mémoire photographique. Elle peut presque ressortir mot pour mot un compte rendu ou un livre qu'elle a lu, peu importe le temps qui s'est écoulé depuis. › Elle a un métabolisme qui fonctionne très vite : elle a beau manger toute la journée (ce qu'elle fait la plupart du temps) elle ne prend pas un gramme. › Elle croit dur comme fer au fait que les hommes et les femmes sont égaux et défend la cause féministe dès qu'elle en ressent la nécessité.
Sujet: Re: (FB) JULES ⊹ heeeelp ! Sam 23 Jan 2021 - 16:28
heeeelp
❝ jules & lidye ❞
Si elle n'a aucunement l'intention d'incomber Jules avec une tâche aussi "ingrate" pour un interne que celui de l'infirmerie, elle sait très bien que son amie ne compte pas les fois où elles s'entraident. C'est peut-être pour cette raison précise que c'est envers l'interne qu'elle est venue chercher de l'aide et non pas une autre infirmière, capable de lui demander de lui renvoyer l'ascenseur et de lui reprocher que ce ne soit pas fait jusqu'à ce que le tir soit rectifié. Et puis elle n'a pas particulièrement envie de rendre des comptes à quelqu'un d'autre. Jules en sait bien plus sur sa vie que tout le reste des gens réunis qui travaillent à l'hôpital. Pour ses collègues, la tunisienne est un véritable mystère. Elle ne raconte jamais rien à personne sur sa vie et, la vérité, c'est que c'est mieux ainsi. Et c'est avec soulagement qu'elle constate que l'accord tacite entre les deux amies est toujours de vigueur : si Jules s'est tentée à une question elle n'a pas insisté quand Lidye l'a esquivée.
Elle baisse les yeux, complètement dépitée.
- Moi. Et Costa, le nouveau chouchou du service. Ce n'était pas exactement vrai. C'était juste un interne comme les autres. Mais ses oreilles entendaient sans cesse ses mérites vantés par le corps infirmier. Elle fusille la rousse du regard au sujet du renvoi imaginaire. Elle connaissait les limites et l'hôpital avait une sorte de tolérance zéro qui n'aide pas tout à fait la brune à garder son calme, à vrai dire. Mais Jules se reprend subitement comme si elle avait compris d'elle-même que ça n'était drôle que pour elle-même. Parce que, Lidye, elle, ne rit pas du tout. L'angoisse la gagne un peu plus à chaque instant et elle se maudit de ne pas être capable de faire la part des choses, à vrai dire. Un petit sourire naît sur le visage de la brune quand elle lui renvoie une gentillesse, une vraie et sincère, comme elle en fait si peu... Et fidèle à elle-même, la voilà qui brise l'ambiance, provoquant un roulement d'yeux chez l'infirmière. Incorrigible, celle-ci !
Elle se retient de lui répondre "oui". Elle lui lance un regard entendu. Bien évidemment, la logique voudrait qu'elle réponde "non", mais elle préfère laisser son amie choisir. T'es lourde, Jules. dit-elle en roulant à nouveau des yeux, pourtant prête à laisser filtrer un léger sourire qui étire le coin de sa lèvre.