Les lèvres de Cassia révèlent une délicatesse exquise, chaque contour dépeignant une histoire envoûtante. Le fin sourire qui danse sur la commissure de ses lèvres semble être une invitation mystérieuse à découvrir les secrets qui y sont cachés. L’arc de Cupidon, gracieusement dessiné, évoque une symphonie visuelle de grâce et de séduction, enveloppant son visage d’une aura magnétique. Ces lèvres, semblables à des pétales de rose, semblent protéger avec élégance les mystères insondables qui se cachent derrière, défiant tout homme de s’aventurer dans l’interdit de son univers captivant.
La proposition que je viens de lui soumettre semble l’intéresser. Qui n’a jamais rêvé de découvrir ces vertigineuses hauteurs ? Celles qui demeurent impossibles à explorer pour tout mortel restant si fermement ancré dans ses positions, qu’il en deviendrait fou d’imaginer la splendeur de ces hauts lieux. Depuis le cockpit d'un avion, l'immensité du ciel se déploie comme une fresque céleste infinie. Les nuages semblent être de doux coussins cotonneux flottant dans un océan d'azur, et le soleil, tel un joyau incandescent, baigne tout l'espace d'une lumière dorée. Les nuances changeantes du ciel, du crépuscule à l'aube, révèlent une palette céleste époustouflante, transportant les regards vers des horizons infinis, un spectacle qui transcende toute description humaine. À bord de cet oiseau d'acier, les passagers ont le privilège d'admirer la grandeur et la magnificence du monde depuis une perspective qui défie les limitations terrestres. Mais moi, je demeure aux premières loges de ce spectacle dont jamais je ne me lasserai. Cet incroyable sentiment de liberté qui en émane m’emporte dans un univers où je suis le seul maître à bord, libéré des contraintes terrestres, voguant à travers les cieux avec une énergie indomptable.
Heureux et surtout on ne peut plus satisfait de sa réponse, je me lève afin de lui apporter le dessert. Le repas s’achève à peine qu’on sonne à ma porte. Intrigué, mes sourcils se froncent. Qui cela peut-il bien être à une heure pareille ? Une ancienne conquête un peu trop collante ? Je ne pense pas. J’ai été suffisamment clair hier soir. Curieux, je jette un coup d’œil au judas de ma porte d’entrée. Mes yeux s’écarquillent. Mais que fait-il ici ? Comment sait-il que Cassia est chez moi ? Andrew est énervé et agacé, son regard portant les stigmates d'une jalousie palpable, une possession qui gronde sourdement.
Il sonne de nouveau, impatient, les traits tirés par une fureur grandissante. Ses poings cognent maintenant contre le bois de ma porte, produisant des bruits sourds et inquiétants. Les murmures incohérents se transforment en cris déchirants, trahissant une colère alimentée par l'alcool. Agacé, il jette brutalement sa vieille bouteille d’alcool vide contre le sol, le verre brisé créant une symphonie discordante dans l'air oppressant. Le tesson de bouteille à la main, Andrew semble déterminé, voire obsédé, à pénétrer dans mon sanctuaire. « CASSIA !! CASSIA HENDERSON !! » hurle-t-il d’une voix grave et puante de remords. « JE SAIS QUE TU ES ICI !! JE VEUX QUE TU RENTRES IMMÉDIATEMENT ! CASSIA RENTRE À LA MAISON ! » Sa voix, rauque et éraillée, trahit les ravages de l'alcool. Chaque mot qu'il hurle à travers la porte résonne d'une tonalité grave et puante, semblable à un grondement menaçant. Les inflexions de sa voix, autrefois peut-être chaleureuses, sont maintenant empreintes d'une amertume acide. Les cris de « CASSIA !! CASSIA HENDERSON !! » résonnent dans l'air, portés par une force brute qui évoque à la fois la frustration et l'obsession. L'alcool, tel un venin, imprègne chaque syllabe, transformant sa voix en un écho déformé de ce qu'elle était autrefois.
Pourtant, derrière cette rugosité, perce une note de désespoir, comme si Andrew était lui-même prisonnier de ses propres démons. Les modulations de sa voix, oscillant entre colère et imploration, peignent le tableau d'une personne en proie à un tourbillon émotionnel exacerbé par l'alcool. C'est un cri de détresse, distordu par les vapeurs de l'alcool, qui tente de forcer une issue là où il n'y a que fermeté. Cette voix altérée, déformée par l'alcool, est le reflet d'un homme dépassé par ses propres démons intérieurs, cherchant désespérément à briser les barrières de la raison. Ses hurlements indécents poussent certains habitants à ouvrir leur fenêtre et l’enjoignent à se taire.
Soudain, un silence pesant s'installe. Il recule d'un pas, vacillant, jetant un regard furtif autour de lui comme s'il cherchait une faille dans l'infranchissable. Son visage se durcit alors que la réalité de son état éthylique s'impose. Il se met à tambouriner frénétiquement à la porte, les gestes brusques trahissant une colère incontrôlable amplifiée par l'alcool. La tension atteint son paroxysme, la porte demeurant impassible face à la furie d'Andrew, pris dans une spirale destructrice orchestrée par les effets néfastes de l'alcool. Si Cassia n’était pas présente, il finirait à l’hôpital dans la minute, tellement son attitude jalouse et possessive, exacerbée par l'alcool, déborde de limites dangereuses. Cependant je ne peux décemment pas laisser mon amie avec un fou pareil. Qui sait ce qu’il serait capable de lui faire ?
Un soupir l'as me gagne alors que je me décide à l'affronter. Je me détourne une dernière fois en direction de Cassia. « Reste ici, et tu n’ouvres sous aucun prétexte. Je reviens très vite. » Son regard inquiet s'évanouit dans mes bras. Le revers de mon pouce caresse doucement son visage alors que mes lèvres se posent avec une tendresse protectrice sur son front. « Tout va bien se passer. Je suis là. Il ne t'arrivera rien. Je te le promets. » Le poids de mes paroles, empreint d'une assurance résolue, cherche à former un rempart rassurant autour d'elle. Mon geste protecteur vise à envelopper Cassia dans un cocon de sécurité, comme si mes bras pouvaient éloigner les tourments extérieurs. Mon baiser sur son front, empreint de réconfort, devient le sceau d'une promesse inébranlable de veiller sur elle. C'est un moment où chaque fibre de mon être s'engage à être son rempart, à la protéger des tumultes qui se profilent à travers la porte.
Déterminé à en finir, pour ce soir, avec cette crapule, j’entrouvre la porte afin de lui faire face. La tension demeure palpable, électrique comme l'orage sur le point d'éclater. Le duel de regard qui nous lie s'intensifie au fur et à mesure qu'il joue avec son tesson de bouteille, une menace silencieuse qui plane entre nous. Dans le reflet de ses yeux injectés de colère, on peut presque percevoir les flammes d'une rage incontrôlable qui embrase son être.
Andrew, pris dans la tourmente de sa propre fureur, semble prêt à exploser à tout moment. Chaque muscle de son corps est tendu, prêt à libérer cette colère dévorante. Le tesson de bouteille, tenu comme une extension de sa rage, devient l'emblème dangereux de son état mental instable. Il peut me sauter dessus à n’importe quel moment, une menace imminente, prête à déferler dans une tempête de violence. Sans avertissement, la confrontation atteint son paroxysme. Andrew, impulsif et sauvage, lance un premier assaut, son tesson de bouteille fend l'air avec une menace tranchante. Les étincelles de métal s'entremêlent avec l'éclat de sa colère alors que je me plie et esquive habilement. La pièce résonne du choc sourd de nos mouvements, la violence de la bagarre déchaînant un ballet chaotique. La lutte est brutale, les coups pleuvent, chacun cherchant à prendre l'ascendant. Entre les éclats de verre brisé et le grondement des émotions exacerbées, je maintiens une détermination ferme. Mon instinct protecteur envers Cassia devient le catalyseur de ma résistance, et chaque coup porté par Andrew est rencontré avec une défense déterminée.
La scène de bagarre, teintée de fureur et de chaos, éclate dans un ballet de mouvements rapides, chacun luttant pour dominer l'autre. Les bruits de la bataille, entremêlés de souffles rauques et d'éclats métalliques, résonnent comme une symphonie discordante dans l'atmosphère tendue. La protection envers Cassia demeure mon moteur, propulsant la volonté de surmonter cette tempête violente et de rétablir l'ordre. Il ne passera pas. Ni ce soir, ni jamais. « Dernier avertissement, laisse la tranquille. » Ma voix résonne dans l'air électrique, porteuse d'une fermeté qui tente de percer l'obstination d'Andrew. Il titube, son état alcoolisé amplifiant sa vulnérabilité. Ses propos commencent à devenir incohérents, dérivant dans l'absurdité d'une rage qui s'effiloche. Un filet de sang s'échappe de ses lèvres, trahissant la défaite imminente de son assaut impétueux.
Les mouvements de la bagarre deviennent moins assurés de son côté, son agressivité s'émoussant face à ma résistance déterminée. Chaque coup, chaque esquive, accentue sa chute inévitable. L'atmosphère, saturée de tension, se teinte de la réalisation amère de son échec. Sa posture vacillante, ses yeux injectés de colère reflétant désormais un éclat de désespoir, signalent la déroute imminente d'Andrew. Dans un dernier soupir de résignation, il recule, abandonnant toute prétention à la victoire. La symphonie discordante de la bataille s'achève sur une note d'inévitabilité. Andrew, humilié, se retire honteux, jurant vengeance dans son regard enflammé. Ses menaces sifflent dans l'air chargé, promettant une rancœur qui plane tel un nuage sombre.
« Tu le paieras, un jour ou l'autre ! » crache-t-il, avant de partir dans une démarche chancelante, laissant derrière lui le crépuscule de sa fureur. La protection envers Cassia, demeurée inébranlable, émerge comme la force qui a triomphé de la tempête, ramenant un calme précaire dans l'espace jadis déchiré par le tumulte.
Le calme s'éprend petit à petit de mon immeuble, les échos de la bagarre se dissipant dans l'obscurité de la nuit. Je regagne mon chez-moi, mes pas résonnant dans le silence qui succède à la tempête. Une bouffée de soulagement m'envahit, mais l'ombre des événements persiste. À l'ouverture de la porte, je trouve Cassia, une lueur d'inquiétude dans ses yeux. Je lui souris, l'air plus que satisfait et fier d'avoir écarté la menace. « Je ne veux pas que tu retournes vivre avec lui. Je ne veux pas te perdre. » Les mots, empreints d'une sincérité profonde, tombent comme une promesse dans l'atmosphère apaisée de mon foyer. Dans la quiétude retrouvée, nos regards se croisent, et je perçois dans les yeux de Cassia une gratitude mêlée de reconnaissance. Mes bras l'enveloppent, lui offrant un réconfort solide après l'orage qui a secoué nos vies. Le calme, fragile mais bienvenu, s'épanouit dans ces retrouvailles, unissant nos cœurs dans la résolution de défendre cet havre de paix nouvellement reconquis.
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A peine avais-je accepté la proposition de Milo de partager un moment des plus particuliers demain soir que je souhaitais déjà y être. Malgré ma phobie des hauteurs, je ne craignais pas réellement le moment. J’avais confiance en mon meilleur ami.
Le repas touchait doucement mais sûrement à sa fin. Une fois encore nous sommes interrompus. Un peu étrange vu l’heure tardive. Encore une énième conquête de Milo ? Ce dernier s’empresse d’aller jeter un œil au judas de la porte d’entrée. De mon côté, je me lève pour commencer à débarrasser un peu tout en observant Milo. Ce dernier semble surpris. La sonnette retentit une seconde fois. Mes sourcils se froncent légèrement « Qui –... » Je n’ai pas le temps de poser ma question quant à l’identité de la personne se trouvant derrière la porte d’entrée j’ai ma réponse quand je reconnais la voix d’Andrew. La voix d’un Andrew énervé mais aussi alcoolisé. Je suis stupéfaite, le rythme de mon myocarde accélère brutalement. Sans nouvelles de moi depuis deux jours et voilà dans quel état il se met. Je suis surprise certes mais aussi gênée. A vociférer de la sorte il allait alerter tous les voisins. Et je culpabilisais déjà de faire subir cela malgré moi à mon meilleur ami. Je sursaute légèrement en entendant un bruit de verre se briser au sol.
Un léger silence s’installe le temps de quelques secondes. Une accalmie qui ne dure malheureusement pas. Cette fois-ci Andrew se met à tambouriner de manière brutale sur la porte d’entrée. Je m’approche de Milo, ainsi de la portée également. Oui son attitude était virulente mais je ne pouvais pas le laisser déranger le voisinage et Milo de la sorte. Peut-être que lui parler le calmerait. Mais avant que je ne décide quoi que ce soit, Milo se tourne vers moi et me demande de rester ici et de n’ouvrir sous aucun prétexte. « Milo, non…Ne sors pas le voir s’il te plais. Il est complètement hors de lui et il est ivre... » Un geste tendre de sa part et le voilà qu’il me rassure sur le fait sue tout va bien se passer et qu’il ne m’arrivera rien.Je comprends à travers le regard de mon meilleur ami qu’il ne m’écoutera pas. Il était décider à affronter Andrew, pour moi.
Milo finit par rouvrir la porte. Et ce que je redoutais le plus finit malgré tout par arriver. Un affrontement entre les deux hommes. Je ne vois rien mais j’entends tout. L’envie d’ouvrir la porte et de m’interposer est forte. Rapidement, le raffut devient moindre. Des mots, des paroles sont à nouveau échangées. Puis Milo revient. L’inquiétude se lit aisément sur mon visage, tel un livre ouvert. Le jeune homme me sourit. Sans doute une tentative de me rassurer. Il me dit ne pas vouloir que je retourne près d’Andrew, qu’il ne voulait pas me perdre. Mon regard ne quittent pas le sien. L’émotion me gagne un peu. Une culpabilité mêlée d’une importance once de soulagement. Je trouve le réconfort dans ses bras. « Je te remercie… Mais s’il te plais, ne refais plus jamais ça. J’ai eu si peur qu’il te fasse du mal... Tu n'as riena u moins ? » avouai-je à mon meilleur ami. « Je suis vraiment désolée... Je ne pensais pas qu'il essaierait de venir me chercher, encore moins ici... » Je trouvais la situation presque gênante. « Je vais aller nettoyer le désordre qu'il a mis dehors... » dis-je en reculant légèrement, me détachant ainsi de lui.
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Ses yeux alertes inspectent chaque aspect de ma personne. Comme si Cassia cherchait la moindre trace de blessure suite à cette violente altercation. L'inquiétude se dessine dans ses prunelles, une lueur d'angoisse qu'elle ne peut contenir. Ses doigts effleurent délicatement les zones potentiellement meurtries, une quête muette de réassurance dans le creux de mes épaules et le contour de mon visage. Malgré les coups que nous nous sommes échangés, je tiens encore debout, une sentinelle indomptable dressée face à l'adversité. Les marques de la bataille s'effacent devant ma détermination, mais dans le regard de Cassia persiste cette anxiété témoignant de l'impact émotionnel. Rien ni personne n’aurait pu parvenir à me braver ce soir. Pas lorsqu'il s'agit de la sécurité de mon amie. Je m'efforce de la rassurer par un sourire, tentant de dissiper les ombres d'inquiétude qui planent dans ses yeux. Mes paroles, murmurées avec une douceur réconfortante, cherchent à apaiser les tourments silencieux qui dansent dans son regard. La violence de l'affrontement peut s'atténuer, mais l'inquiétude persiste, tissée dans le fil ténu de la connexion qui unit nous unit. « Je recommencerai autant de fois qu’il le faudra. Personne n’a le droit de se comporter de la sorte avec toi. Encore moins un sombre crétin qui prétend t’aimer. » Ce n’est pas la première fois que je me bats pour elle, et certainement pas la dernière. Andrew ne s’arrêtera pas à cette unique confrontation. L’animosité qui l’animait le trahit. J’ose à peine imaginer ce qu’il pourrait se produire si Cassia retournait vivre avec lui. « Si il revient, il sera reçu exactement de la même manière. Sauf que l’un de nous finira sur un brancard. » affirmais-je d’un ton presque menaçant. Pour une fois que mes séances de musculation me serve à autre chose que de frimer sur la plage l’été.
Cassia délaisse notre étreinte avec une préoccupation tangible dans son regard, comme si elle cherchait à effacer toute trace de son passage dans ce chaos. Un nouveau souci m'étreint, et je me hâte d'attraper un sac poubelle, ainsi que la pelle et la balayette, pour entreprendre la tâche de réparation. Le silence pesant qui s'installe est troublé par le bruissement du sac plastique, un rappel de la tempête qui vient de secouer notre foyer.
Quelques instants plus tard, mes yeux découvrent les conséquences de sa visite inopportune. Le spectacle qui s'offre à nous me surprend. Les murs, jadis immaculés, portent désormais les stigmates de la violence, des marques sombres qui témoignent de la fureur de la bataille. Ma porte en bois, autrefois solide et impénétrable, est désormais ébréchée, son intégrité compromise. Les meubles, autrefois en place, ont été renversés et abîmés, laissant dans leur sillage un désordre chaotique. La réalité de la confrontation brutale s'impose dans toute sa splendeur destructrice, comme une cicatrice béante dans l'intimité de notre espace partagé. La réparation s'annonce longue et difficile, mais le plus important demeure inchangé : nous sommes toujours là, prêts à surmonter les défis, unis par une force qui transcende les adversités. En ramassant les morceaux de verre maculés de sang, je sens le regard de mon amie se poser sur moi, chargé d'inquiétude. « Je n'ai rien. Quelques égratignures, rien de plus. Ne t'inquiète pas. Il n'est pas né celui qui me passera sur le corps. » Ma voix, malgré les marques de la lutte, résonne d'une détermination indomptable. Je ne laisserai personne s'en prendre à elle, et ma résolution est gravée dans chaque fragment de verre taché de rouge qui gît à mes pieds.
Cassia, semble encore secouée par les événements, trouve un réconfort dans mes paroles. Je vois l'ombre de sa gratitude dans ses yeux, une lueur d'espoir qui se profile à l'horizon. Elle sait que ma protection est inébranlable, un bouclier solide contre les tempêtes qui pourraient se dresser sur notre chemin. « Andrew veux que tu reviennes, n'est-ce pas ? On va y retourner ce soir. Tu récupères toutes tes affaires, et on s'en va. » Ma voix, empreinte d'une fermeté inébranlable, affirme notre résolution de mettre un terme à cette situation. Je ne plaisante pas, et elle le sait. « Nous n'en avons pas pour longtemps. Si il est là, il ne bougera pas. Je m'en occupe. Toi, tu récupères toutes tes affaires et tu t'installes chez moi. » Mes mots résonnent tel un pacte silencieux scellé dans le sang et les éclats de verre, une promesse de protection et de sécurité. Nous ne reculerons pas face à la menace, déterminés à trouver la paix et la sérénité que nous méritons, unis par la force de notre amitié.
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J’avais eu peur pour Milo. Pour mon meilleur ami, pour mon âme sœur. Je ne le cachais pas, de toute manière il aurait été impossible de cacher cette angoisse subie lors de cette virulente altercation. Milo me rassure. Comme toujours. « S’il revient... » Ces mots résonnent plusieurs fois dans mon esprit. J’aimerais pourvoir dire qu’il ne reviendra pas, mais je savais au fond de moi que l’obstination et la colère d’Andrew, sans doute décuplé après ce soir, allait le faire revenir. Sans aucun doute. Tôt ou tard.
Bien que soulagée que tout se soit bien terminée pour Milo, la gêne et la culpabilité,elles, demeuraient. En plus d’avoir sans doute perturbé la tranquillité et la soirée des habitants avoisinants, Andrew avait aussi fait quelques dégâts devant la porte d’entrée de l’appartement. Il fallait réparer cela. Je devais réparer cela. Milo se hâte d’attraper une pelle et une balayette ainsi qu’un sac poubelle. Rapidement, nous voilà tous les deux devant la porte d’entrée, à réparer les dégâts causés par Andrew. Délicatement j’entreprends de ramasser les plus imposants morceaux de verres afin de les déposer dans le sac poubelle. Il y a quelques traces sur le mur également, ainsi que sur la porte d’entrée.Mon cœur se serre. Mes yeux se posent sur Milo. Ce dernier le sent. Il me rassure à nouveau en me disant qu’il n’avait rien mis à part quelques égratignures. « Quelques égratignures c’est déjà trop... » La culpabilité ne faisait que croître au fil des minutes. « Milo, je suis vraiment désolée. Dans le fond tout cela, c’est de ma faute… Je ne lui avais pas dit où j’étais mais il m’avait prévenu par message qu’il me cherchait... » J’avais ignoré ces nombreux messages et appels téléphoniques. Et voilà le résultats. « Je paierai les réparations nécessaires. » ajoutai-je déterminée à réparer au mieux les dégâts causées par ma relation chaotique avec Andrew.
Milo a bien évidemment compris ce que souhaitait Andrew. Il me propose d’aller chez lui ce soir pour que je récupère toutes mes affaires. Mais le simple fait d’imaginer une nouvelle confrontation m’angoisse au plus haut point. « Oui, il veut que je revienne. Comme toujours... » je reprends alors « Tu souhaites aller chez lui ce soir pour que je récupère mes affaires ? Milo… Tu as bien vu dans quel état il était tout à l’heure. Imagines dans quel état il sera si il nous vois à nouveau. Et si il me vois faire mes valises définitivement... » Une véritable tempête, voilà ce que ce serait. « Milo s’il te plais, non… Je n’ai pas envie que tu te confrontes à nouveau à lui, je n’ai pas envie de le revoir maintenant... » Ma voix était presque suppliante. Dans le fond ce dont j’avais envie, c’était de terminer ce nettoyage. Refermer cette porte et essayer de profiter de la soirée avec mon meilleur ami. Comme il était convenu initialement.
Et c'est ce que nous avons fini par faire. Une fois le nettoyage terminé, une fois que tout était remis en ordre, nous tentions de faire comme si rien ne s'était passé. L'ordre et la propreté avait aidé, au début. Mais, la voix d'Andrew résonnait encore dans ma tête. Installés au salon, sur le canapé devant la télévision, du thé posé sur la table basse, j'avais malgré tout un peu de mal à me concentré sur le programme qui défilait devant mes yeux.
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Le regard chancelant de Cassia perturbe mon assurance. La visite inopportune d’Andrew a eu raison de son sourire, laissant place à une appréhension palpable. Ses yeux reflètent une crainte profonde à l'idée de se retrouver de nouveau face à lui, comme si cette confrontation était un cauchemar qu'elle redoute de revivre. La simple pensée d'encore affronter Andrew lui semble dangereuse, et il est difficile de lui donner tort. La tension est tangible, et compte tenu de l'altercation que nous venons d'avoir, il est clair que nul doute n'est permis. L'atmosphère est lourde de conséquences, et l'un de nous finira certainement étendu sur un brancard ce soir si nous replongeons dans cette bataille. Malgré ma détermination à la protéger, la peur demeure, insinuant son ombre dans nos cœurs, rappelant que la bataille est loin d'être gagnée. « Tu as raison. » Fait exception que j’admette qu’elle ait raison. « Je n’ai pas envie que tu retournes dans ses bras sous prétexte qu’il se sera excusé mielleusement. Je le vois déjà te dire qu’il est désolé, que ce n’était pas lui, qu’il avait trop bu et toutes autres excuses impardonnables. Tu mérites vraiment mieux que lui Cassia. » Un nouveau soupir me gagne. « Je connais déjà la suite de l’histoire, il va s’excuser, t’offrir un bouquet de fleur, tu vas retourner avec lui en me disant qu’il t’a promis de changer… Et dans une semaine, tu me diras qu’il a été insupportable… » J’ignore si elle se rend compte réellement de la portée de ces actes. Aujourd’hui il tambourine contre une porte mais demain, contre qui ou quoi va-t-il se défouler ? « Qu’est ce qu’il faut que je fasse ou dise pour que tu comprennes que tu n’es pas heureuse avec lui ? » Secrètement, parfois, je me murmure que sa vie serait certainement plus simple si je n’en faisais plus parti. Ils ne pourraient plus se disputer à mon sujet. Peut-être que cela changerait-il quelque chose ?
Une fois à l'intérieur, nous nous efforçons une dernière fois de nous débarrasser des stigmates d'Andrew qui hantent encore notre esprit. Cassia s'installe devant la télévision, cherchant un répit dans la distraction, tandis que je m'attèle à la tâche de soigner les quelques coupures qui parsèment mes avant-bras. La lumière tamisée de la pièce jette une lueur apaisante sur la scène, créant une atmosphère de réconfort. Les gestes sont délicats, empreints d'une sollicitude mutuelle. Je désinfecte les égratignures avec précaution, veillant à ne pas causer davantage de douleur. Le contact du coton imbibé de désinfectant sur ma peau abîmée est à la fois rafraîchissant et apaisant. Une fois les plaies nettoyées, j'applique un peu d'antiseptique et des bandages afin de favoriser la guérison. Chaque geste est empreint de soin et d'attention, un acte de réparation tant physique qu'émotionnelle. Le silence qui règne est ponctué par le doux murmure de la télévision en arrière-plan, une présence rassurante dans cet instant d'intimité. Au fur et à mesure que je panse mes blessures, je ne peux m'empêcher de jeter un regard en direction de Cassia, assise là, distraitement concentrée par l'écran. Cette épreuve nous a rapprochés, et malgré les souffrances passées, nous trouvons une forme de réconfort dans cette proximité, une promesse silencieuse de protection mutuelle qui transcende les mots.
Quelques minutes plus tard, je la rejoins, glissant doucement mon bras derrière son épaule. Mes lèvres se posent tendrement sur son front, marquant ce moment de quiétude d'une douce affection. Dans cette étreinte, je ressens une paix profonde qui nous enveloppe, un instant de grâce qui dissipe les tourments et les soucis qui ont pu nous tourmenter. Ce moment de quiétude est un refuge, un havre de sérénité où nos âmes se retrouvent et se réconfortent mutuellement. Le monde extérieur s'estompe, laissant place à une intimité précieuse, où chaque geste, chaque souffle, renforce notre lien. Nous pouvons être vulnérables l'un envers l'autre, trouver du réconfort dans la chaleur de nos étreintes, et savoir que peu importe ce que l'avenir nous réserve, nous pouvons nous retrouver dans ces instants de paix. « Je suis là. Il ne peut plus rien t’arriver. » soufflais-je afin de la rassurer. Alors, dans cet écrin de sérénité, je murmure doucement à son oreille : « Tu veux que je veille sur toi ce soir ? » Mon désir d'apaiser ses craintes, de la protéger davantage, se reflète dans mes paroles. « Mon canapé ne sera pas jaloux si il ne me voit pas ce soir » ajoutais-je d’un ton taquin afin de détendre l’atmosphère.
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Contre toute attente, Milo concède que j’ai raison. Cela n’arrive pas souvent, c’est même exceptionnel. En temps normal je l’aurai sans doute taquiné, mais le soulagement était tel que je n’en avais pas vraiment le courage. Toutefois, Milo en profite pour exprimer le fond de sa pensée. Une histoire déjà vécue à plusieurs reprises. Une dispute, des réconciliations, et à nouveau une dispute. Oui on pouvait bel et bien qualifier ma relation avec Andrew de chaotique. Soudainement, je me rend compte que mes péripéties avec Andrew affectent Milo plus que je ne le pensais. Je jette un bref regard vers mon meilleur ami, n’osant pas le regarder plus longtemps, car un peu honteuse, je détourne rapidement mon regard ailleurs « Honnêtement ? Je n’en ai aucune idée... » Je ne pouvais être plus sincère que cela.
De nouveau à l’intérieur de l’appartement, je trouve refuge dans le salon. Milo, lui soignait ses quelques blessures. Stigmates de son affrontement avec Andrew. Incroyable, ce dernier n’était pourtant plus là et pourtant, il avait réussit à laisser des marques presque indélébile. Régulièrement, je jette des regards en direction de mon meilleur ami. Comme toujours il est appliqué dans la tâche qu’il exécute. Ce devrait être moi qui devrait être en train de soigner et panser ses blessures. Mais la culpabilité me rongeait tellement que je n’avais pas le courage de faire face aux blessures du jeune homme. Des blessures dont j’étais la cause.
Un court instant plus tard, Milo finit par venir me rejoindre. Son bras se glissant délicatement et naturellement derrière mon épaule. Mon visage lui, vient se nicher contre son épaule à lui instinctivement. Mon meilleur ami me rassure une énième fois, me répétant qu’il était là et qu’il ne pouvait rien m’arriver. « Je sais... » dis-je dans un faible murmure. Ses lèvres s’approchent de mon oreille afin de venir me murmurer une proposition. Cette proximité, cette chaleur palpable me fit légèrement frissonner. Une sensation uniquement perceptible par moi même. Incroyable, c’est comme si il lisait dans mes pensées. Je savais par avance que j’aurai sans doute du mal à trouver le sommeil. Et je savais aussi par avance que la présence de Milo aurait le don de m’apaiser. Ce ne serait pas la première fois que nous dormirons ensemble. « Je vais finir par croire que tu as le don de lire dans mes pensées… » avouai-je au jeune homme. Je me redresse légèrement afin de pouvoir faire face à Milo « Tu dormirais avec moi ce soir ? Tu es sûr que ça te ne dérange pas ? » Je connaissais la réponse. « De toute manière, on s’était mis d’accord que tu ne dormirais sur ce canapé que pour une nuit... » dis-je d’un ton taquin à mon tour.
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La réponse de mon amie me laisse perplexe. Cassia vient de me répondre qu'elle n'a aucune idée de ce que je dois faire ou dire pour qu'elle comprenne qu'elle n'est pas heureuse avec lui. Intérieurement, les bras m'en tombent. La réponse me paraît si simple, si évidente : elle doit le quitter, une bonne fois pour toutes. Mon inquiétude grandit à mesure que je prends conscience de la complexité de la situation. Cassia est piégée dans une relation malsaine, une toile d'araignée d'émotions toxiques tissée par Andrew. Je veux tant la protéger, la sortir de cette situation néfaste, mais je comprends que ce n'est pas aussi facile qu'il n'y paraît.
Pourtant, notre amitié est un rempart solide, une source de soutien inébranlable dans laquelle elle peut puiser la force nécessaire pour briser les chaînes qui la retiennent. Alors que nous nous enlaçons, dans cet instant de vulnérabilité partagée, je sais que je suis prêt à l'accompagner dans le difficile chemin vers la liberté et le bonheur, où elle mérite de se trouver.
Un sourire taquin étire mes lèvres, et je la taquine gentiment : « Ah si si ! Cela va beaucoup me déranger. Entre tes ronflements, le fait que tu me grimpes dessus, et tes miaulements de chaton le matin. Oh la la, j'en frémis d'avance ! » Mon ton léger est un moyen de détendre l'atmosphère, de lui rappeler que, quelles que soient les difficultés, nous serons là l'un pour l'autre, prêts à affronter les défis ensemble. « En plus, tu vas attirer à toi toute la couette ! » renchérissais-je en éteignant la télévision, ajoutant un peu d'exagération comique à la situation. « … Que pour une nuit, c’est cela oui », répétais-je en la regardant d’un air malicieux, mes yeux pétillant d'amusement. « Tu sais que tu peux rester ici tout le temps que tu voudras. Surtout si tu continues d’être une excellente cuisinière. Si je ne rentre plus dans mon uniforme, je serais obligé de justifier le pourquoi du comment : excès de bon petit plat. » Mon sens de l'humour prend le dessus, transformant ce moment en une parenthèse légère et plaisante, où nos rires sont une promesse de complicité et de camaraderie.
Après nos taquineries et nos rires partagés nous nous levons du canapé. La pièce est plongée dans une douce pénombre, les lumières tamisées créant une atmosphère chaleureuse et apaisante. Nous nous dirigeons vers ma chambre, marchant côte à côte. Une fois sous les couvertures douillettes du lit, les draps frais et propres nous accueillant avec douceur. La fatigue de la journée commence à se faire sentir, mais la sérénité qui règne dans la pièce nous apaise. Je me tourne dans sa direction avec un sourire reconnaissant, et nos regards se croisent dans cette intimité partagée. « Je serais toujours là… », murmurais-je d’une voix empreinte de sincérité. Ma main se pose de manière réconfortante sur la sienne. « Je veille sur toi, même la nuit. » Les ténèbres de la nuit nous enveloppent, Morphée peine à se frayer un chemin parmi les tumults de cette journée plus que mouvementée.
SHE IS MY WORLD
Et au premier battement de ses paupières, je l'ai reconnue. C'était bien elle, l'inattendue et l'attendue