C’est les yeux encore humides que je m’empresse de placer à la hâte des vêtements dans un sac de voyage. Le cœur lourd et complètement brisé. J'avais même l'étrange et désagréable sensation d'étouffer. La cause de mon état n’est autre qu’Andrew. J’avais appris il y a quelques heures qu’il me trompait. J’avais l’affreuse sensation que c’est tout mon monde qui s’écroulait autour de moi. Je me sentais trahie et humiliée. Andrew avait bien évidemment essayé de me retenir, s’excusant des milliers de fois, essayant même de me rassurer en disant qu’il n’y avait aucun sentiments partagés avec cette femme. Mais qu’importe. Le mal était fait. Je lui avais donné une énième chance, je supportais ses sautes d’humeur, ses remarques, ses dîners d’affaires interminables et voilà la manière dont il me remerciait. Une fois mon sac terminé, je quitte rapidement mon appartement. Je sais de quoi Andrew était capable et je savais qu’il finirait par venir ici.
J’avais rapidement appelé un taxi pour rejoindre l’aéroport. Une fois là-bas, je m’étais précipité pour acheter un billet pour New-York. Une fois l’enregistrement de mon bagage fait, il ne restait plus qu’à attendre. Le vol n’était prévu que dans quelques heures. C’est donc fébrile que je pris place sur un siège des plus inconfortables attendant impatiemment de quitter la ville. Mon téléphone ne faisait que de vibrer. Des appels et des messages d’Andrew par dizaines. Rien qu’à la lecture de son nom, des larmes commencèrent à s’échapper à nouveau. Je n’arrivais toujours pas à croire qu’il avait pu me faire une telle chose. A présent, la colère se mêlant à la tristesse. Lui qui était si jaloux, comment avait-il oser faire ce qu’il redoutait le plus qui lui arrive ? Un comble. J’avais finis par éteindre mon téléphone. Et quand l’heure d’embarquer arriva, je m’empressais de m’engouffrer dans l’immense appareil afin de rejoindre mon siège.
Le vol m’avait parut interminable. J’avais bien essayé à plusieurs reprises de fermer les yeux espérant somnoler ne serait-ce qu’un peu mais rien n’y faisait. Je ne cessais de repenser à Andrew, à cette femme. Je n’avais pas touché à mon plateau repas non plus. Je n’avais pas d’appétit. C’est au moment où l’on annonça que l’atterrissage allait commencer que je me rendis compte que je n’avais même pas prévenu Milo de mon arrivée. Une fois l’atterrissage terminé, je m’empresse de reprendre mon sac à main afin de descendre du boeing. J’avais besoin d’espace, j’avais besoin d’air. Et c’est avec une extrême impatience que j’attendais de pouvoir récupérer mon sac de voyage. Es yeux rougis par la fatigue et les larmes je rêvais de pouvoir tout oublier. Mais j’avais conscience que le chemin serait difficile.
Une fois mon sac récupéré je me dirige alors vers le hall. Mais je m’arrête soudainement en apercevant devant moi une silhouette bien familière. Milo. Etait-ce vraiment lui ? Oui. Je laisse échapper un léger soupire de soulagement. Le voir me faisait un bien fou, c’est comme si soudainement je n’étais plus seule à porter mes fardeaux. « Milo » dis-je surprise. Je laisse alors tomber mon sac à terre. L’émotion est forte, les larmes quasi présentes. Sans attendre je viens me blottir contre lui.
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Les jours défilent à une vitesse vertigineuse, engloutissant ma fatigue sous leur poids incessant. Plongé dans un tourbillon de formations, de théories aéronautiques et de séances pratiques intensives, je me sens parfois plus prisonnier de mon statut de pilote chevronné plutôt que véritablement valorisé. Cette routine épuisante, loin de l'adrénaline des décollages et des atterrissages que j'affectionne tant, teste les limites de ma patience, déjà mise à rude épreuve. Loin de l'effervescence de Fall River, et surtout de Cassia, mon absence prolongée forge en moi un sentiment étrange, mélange de soulagement coupable et de nostalgie latente. L'éloignement me procure une liberté amère, me permettant de m'évader sans contraintes dans mes interactions, libéré de la douce et dangereuse tentation qu'incarnent ses lèvres. Alors que se termine cette énième journée de labeur, mon unique désir se résume à retrouver la quiétude de mon foyer, à m'immerger dans la chaleur réconfortante d'un bain apaisant, et à me laisser emporter par les bras accueillants du sommeil. Cette perspective solitaire, bien que reposante, éveille en moi une pointe de mélancolie pour ces moments partagés avec Cassia, désormais relégués aux souvenirs d'un passé révolu.
La routine de la journée se dissipe peu à peu alors que je fais mes adieux distraits à mes collègues, le bruit de mon téléphone coupant à travers le murmure ambiant de conversations et de claviers. Un frisson d'espoir traverse mon esprit à l'idée que ce soit Cassia de l'autre côté de l'appel, son image illuminant instantanément ma pensée, malgré la complexité et les remous récents qui ont marqué notre relation. La douce mélodie de sa voix, un baume sur les incertitudes et les tensions accumulées, est ce que j'espère entendre. Mais, lorsque je décroche, ce n'est pas la voix familière et réconfortante de Cassia qui me répond, mais celle, amicale et enjouée, de Clyde, un collègue et pilote lui aussi pilote de ligne. Clyde, avec son énergie inépuisable et son penchant pour les plaisanteries, a le don de ramener une touche de légèreté dans mon quotidien parfois trop chargé. Néanmoins, en cet instant précis, une pointe de déception me traverse, dissipant brièvement l'illusion d'une surprise de la part de Cassia. Pourtant, je me laisse rapidement entraîner dans la conversation, la familiarité de notre échange effaçant la lassitude accumulée au cours de la journée. Sa voix, à défaut de celle de Cassia, apporte un réconfort différent, rappelant des souvenirs de complicité et d'aventures partagées. Je m'installe confortablement, m'adossant contre le mur le plus proche, tout en écoutant Clyde débiter les dernières anecdotes du quotidien, ses mots agissant comme un pont vers une normalité bienvenue après les turbulences émotionnelles des derniers temps. Malgré tout, au fond de moi, l'espoir de recevoir un appel ou un message de Cassia persiste, un fil ténu qui relie nos vies malgré la distance et les silences.
Dans le flot de notre conversation, une révélation inattendue vient interrompre le cours normal des choses, me plongeant soudainement dans une intense curiosité. « Attends, tu parles sérieusement de Cassia là ? » lançais-je, mon intérêt piqué au vif. La plaisanterie habituelle laisse place à une attention plus soutenue, Clyde connaît trop bien les limites à ne pas franchir avec moi, surtout quand il s'agit de Cassia. « Je te préviens, Clyde, si c'est une de tes blagues habituelles, je te promets que tu vas marcher sur l'eau, sans avion ! » menaçais-je faussement en riant, mais l'ombre de l'inquiétude teinte déjà mes mots. Clyde, avec la certitude qui le caractérise lorsqu'il est sûr de son coup, insiste. « Je te jure, Milo, elle est juste là, devant moi. Je vais tenter de la prendre discrètement en photo. » Sa voix est pleine d'une assurance qui me fait douter de mes propres réticences. « Fais attention, Clyde. On vit dans un monde où chaque geste est scruté. Imagine un peu les titres demain si tu te fais choper ! Un pervers sévit dans au septième ciel ! » plaisantais-je, à moitié sérieux, conscient des risques que cela implique. L'attente me semble interminable, chaque tic de l'horloge amplifiant mon impatience, jusqu'à ce que mon téléphone vibre, annonçant l'arrivée de la preuve tant attendue. L'image, une fois affichée, dissipe instantanément toutes mes doutes : c'est indéniablement Cassia. Mais dans quel but se trouve-t-elle à bord de cet avion, et sans m'en avoir soufflé mot ? « Elle atterrit quand, Clyde ? » mon ton se teinte d'une urgence nouvelle, chaque syllabe chargée d'un mélange de surprise et d'excitation. « Patience, Roméo ! Dans deux petites heures. Prépare ma Rolex, tu me dois bien ça ! » Clyde jubile, satisfait de son coup.
Je reste figé, le regard perdu au-delà de l'écran de mon téléphone. La photographie de Cassia, prise à la dérobée, suscite en moi un tourbillon d'émotions. Pourquoi maintenant ? Pourquoi ici ? Et surtout, pourquoi sans un mot ? Les réponses à ces questions semblent aussi floues que la pluie battante sur les vitres d'un avion en plein vol. Mais une chose est sûre : je serai là à son arrivée, prêt à accueillir ses silences comme ses paroles, et à naviguer à travers les turbulences de notre histoire, quelles qu'elles soient. Je me perds un moment dans l'observation de la photo qu'il m'a envoyée. Cassia y apparaît, son visage trahissant une tourmente intérieure, ses yeux semblant porter le poids d'un monde de préoccupations non exprimées. Son allure, d'ordinaire si sereine, s’est substituée par une apparence troublée, comme si elle portait en elle une décision lourde ou un secret inavoué. Je ressens un pincement au cœur à cette vue, un mélange d'inquiétude et de curiosité m'envahit.
Mon premier réflexe est de saisir mon téléphone pour l'appeler, pour entendre sa voix, pour lui demander ce qui la pousse à voyager ainsi sans m'en avoir parlé. Mais, je tombe sur sa messagerie, un rappel silencieux qu'elle est hors de portée, enfermée dans son propre monde de réflexions, haut dans le ciel. Cette absence de réponse me laisse songeur. Ce n'est pas le genre de Cassia de partir sans un mot, sauf si... sauf si c'était pour me surprendre. Mais quelle sorte de surprise nécessiterait une telle discrétion ?
L'idée de rentrer chez moi me traverse l'esprit, une envie de retrouver mon propre espace, mes propres pensées. Mais l'image de Cassia, seule et probablement tourmentée, me hante. La perspective de la voir, de comprendre ce qui la pousse à cet élan soudain, de décoder les non-dits qui s'accumulent entre nous, l'emporte sur tout. Alors, avec une résolution renouvelée, je décide de l'attendre.
Dans l'air chargé de l'aéroport, où le va-et-vient incessant des passagers crée une symphonie de pas pressés et de conversations éphémères, je reste ancré, immobile, absorbé par la pensée de revoir Cassia. L'idée de rentrer chez moi, d'abandonner cette attente emplie de promesses et d'incertitudes, m'avait effleuré l'esprit, mais s'était vite dissipée face à l'urgence de notre situation non résolue. Non, le choix était fait : je resterais là, dans ce hall bruissant, patientant pour le moment où nos chemins se croiseraient de nouveau.
Soudain, une voix familière me tire de mes réflexions. « Tu ne rentres pas chez toi, Milo ? » La question, posée par une collègue, reflète une curiosité bienveillante. Quelques minutes plus tôt, j'étais prêt à plonger dans l'intimité rassurante de mon domicile, mais maintenant, je suis ancré ici par un fil invisible mais puissant. « Pas encore, j’attends… Une amie ! » répondis-je, ma voix teintée d'une nuance d'émotion que je n'avais pas anticipée. « Ah, tu attends Cassia ? » Son intuition me surprend, m'obligeant à me demander si ma préoccupation pour Cassia est si évidente. « Mais tout l’aéroport est au courant de sa venue ?! Sauf moi, évidemment ! » grognais-je, moitié amusé, moitié agacé par cette révélation. Sa réponse, empreinte de taquinerie, me fait sourire malgré moi. « Mais non… Mais à chaque fois que tu parles d’elle, ou que tu penses à elle, tu souris. Et depuis dix bonnes minutes, tu n’arrêtes pas de sourire. Si tu veux être plus discret la prochaine fois, essuie le filet de bave. » Son commentaire, bien que léger, résonne en moi avec une vérité inattendue. Oui, Cassia occupe mes pensées, teinte mes jours de son absence et de son souvenir. Et maintenant, alors que je l'attends, chaque minute me semble à la fois un supplice.
L'attente se prolonge, étirant chaque seconde en une éternité silencieuse, alors que je fixe l'horizon de l'aéroport, guettant l'instant où l'avion de Cassia viendra caresser le sol de ses roues. Je me dirige vers le hall, mon cœur battant si vite, tandis que les passagers commencent à affluer, créant un tourbillon de retrouvailles et de séparations qui ne manque pas de piquer ma conscience. Observant ces moments chargés d'émotions, je ne peux m'empêcher de penser à ce que notre histoire aurait pu être, à ce qu'elle est, et à ce qu'elle pourrait devenir. Finalement, le flux de passagers s'intensifie, annonçant l'arrivée de son vol. Mon attention se fait plus aiguisée, chaque partie de mon être tendue vers l'entrée, espérant apercevoir Cassia émerger de la foule. Et là, parmi le flot incessant de visages anonymes, la silhouette de Cassia se détache, un havre de paix dans le chaos ambiant. Mon cœur s'emballe, un sourire involontaire naît sur mes lèvres. Si Clyde ne m'avait pas alerté, je serais à présent ailleurs, loin d'ici, loin d'elle. Mais l'idée de sa présence, proche, tangible, dissipe tous mes doutes, renforce ma décision. Pour Cassia, j'attendrais. Peu importe le temps nécessaire, peu importe les obstacles.
Dans cet instant suspendu, où nos regards se rencontrent, une vague d'émotions inonde mon être. Le bruit sourd de son sac heurtant le sol retentit comme un signal d'alarme. Quelque chose cloche, une intuition profonde m'alerte. Sans un mot, Cassia se jette dans mes bras, brisant la promesse faite de garder mes distances. Son étreinte, désespérée et fragile, me transperce le cœur. Son souffle ébranle mon nom, le teintant d'une urgence et d'une détresse qui ébranlent mon âme. « Je suis là… » je murmure, en la serrant contre moi, lui offrant tout le réconfort dont je suis capable. Tendrement, je relève son visage vers le mien, mes doigts effleurant sa peau avec une tendresse infinie. Les larmes, suspendues à ses cils, menacent de rompre les digues de ses yeux, me touchant au plus profond. Quel malheur a bien pu la frapper pour qu'elle se retrouve ainsi, vulnérable et effondrée dans mes bras ? L'idée qu'Andrew puisse être responsable d'une telle peine m'embrase de colère. « C’est fini, je suis là, avec toi » répétais-je, espérant apaiser les tempêtes qui la tourmentent. Ma main, délicate, caresse sa joue, effaçant du bout des doigts les traces de ses larmes naissantes. « Que s’est-il passé ? » ma voix se voulant un havre de paix dans le tumulte de ses pensées. « Je serais toujours là... » Mon cœur bat pour elle, prêt à composer une symphonie de réconfort et d'amour, pour apaiser ses peines et reconstruire son univers ébranlé.
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J’étais enfin arrivée à New-York mais étrangement le soulagement que j’avais tant espéré en m’éloignant de Fall River n’était pas présent. J’avais toujours cette boule au ventre, la gorge nouée et le cœur qui battait de manière anormale. Sans doute me sentirai-je mieux en la présence de Milo. C’est d’ailleurs pour cette raison que je n’avais pas réfléchis une seule seconde et que j’avais décidé de venir le rejoindre. Je savais qu’auprès de lui je trouverais le réconfort nécessaire et le force de continuer. Il avait toujours été un pilier dans ma vie. Là encore, il me soutiendrait plus que nécessaire.
Je m’apprêtais à sortir mon téléphone pour l’appeler et le prévenir de mon arrivée imminente mais je m’étais arrêté soudainement en apercevant mon meilleur ami là, à quelques mètres de moi. J’étais assez perplexe. Etait-il là pour le travail et notre rencontre était donc due au plus grand des hasard ? Les probabilités étaient tout de même très faibles. Peu importe. Je n’avais ni l’envie ni la force de me poser trop de questions. Nos regards se rencontrent, c’est d’autres émotions qui viennent alors me submerger à cet instant. Laissant tomber mon sac au sol, je viens alors me jeter dans les bras de Milo. Je me jette alors dans les bras de Milo. Le réconfort que me procure mon meilleur ami est imminent, là dans ses bras, contre son corps, je me sens soudainement moins vulnérable bien que toujours meurtrie par cette douleur qui me rongeait de l’intérieur. Il était là. Ces quelques petits me procuraient un bien indescriptible. D’ailleurs, doucement mais sûrement je commençais à me demander si sa présence ici était le fruit d’un pur hasard ou non. Étrangement, mon intuition me disait que non. A mon arrivée Milo n’était pas là en train de errer ou d’effectuer une tâche quelconque dans l’immense bâtiment, il semblait attendre quelqu’un. Il semblait m’attendre. « Comment est-ce que tu as su que j’étais là ? » demandai-je un peu perplexe bien que très heureuse de pouvoir voir mon meilleur ami et le serrer dans mes bras dès maintenant.
Ma présence impromptue dans la Grosse Pomme surprenait Milo. D’autant plus que je ne l’avais pas prévenu de mon arrivée. Ainsi, et sans doute aussi en voyant mon visage qui trahissait tout ma tristesse, c’est tout naturellement qu’il me demanda ce qu’il s’était passé. Oui, il savait au fond de lui que quelque chose d’anormal avait eu lieu. Je détourne le regard quelques secondes « Tu avais raison, à propos d’Andrew... » Et dire que je n’avais pas voulu y croire il y a quelques semaines. « Il voit une autre femme, je les ai vu... » dis-je dans une léger murmure entrecoupé d'un sanglot, la voix remplie d’émotions. Rien que d’en parler je sentais cet énorme nœud dans ma gorge se serrer à nouveau.
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Le visage de Cassia est marqué par une tristesse profonde, ses traits sont tirés, et ses yeux, habituellement pétillants, sont ternis par un voile de mélancolie. Les coins de ses lèvres, qui se courbaient si aisément en un sourire lumineux, restent immobiles, reflétant une peine silencieuse. Chaque battement de cils semble porter le poids de ses soucis, et son regard se perd dans le vide, comme si elle était plongée dans des pensées lointaines et douloureuses. L'éclat de vie qui animait son visage semble s'être éteint, laissant place à une vulnérabilité rarement exposée. Dans ses yeux, on décèle des larmes retenues, prêtes à déborder à tout moment, témoignant de la lutte intérieure qu'elle mène. La manière dont elle se blottit, cherche refuge et réconfort dans les bras de celui qui l'observe, trahit un besoin désespéré de soutien et d'apaisement. Son silence est lourd, chargé d'histoires non dites et de douleurs cachées, rendant son visage le miroir d'une âme tourmentée. L’état dans lequel je la retrouve maintenant m'est étranger. Cassia, habituellement rayonnante, semble avoir perdu toute sa lumière. Dans mes bras, je sens un frémissement, un soupçon de l'apaisement qu'elle cherche désespérément. La détresse qui l'envahit est palpable, et elle semble chercher refuge contre la tempête qui la tourmente. Je me retrouve face à une Cassia vulnérable, une image si rare que cela renforce mon inquiétude. Quel fardeau doit-elle porter pour se retrouver ainsi diminuée, presque effacée ? Je m'efforce de rassembler les morceaux de son sourire perdu, de recueillir la douleur qui la consume, espérant comprendre l'origine de ce mal qui l'a poussée jusque dans mes bras.
La question que Cassia me pose sur les raisons de ma présence ici ne me surprend guère. Admettre que les chances de me trouver là, précisément en ce moment, sont minimes serait un euphémisme. Et pourtant, c'est là que je suis, solidement ancré à ses côtés, pour elle et avec elle. Le visage de Cassia capturé sur la photo que Clyde m'a envoyée révélait une vulnérabilité palpable, une fragilité qui a immédiatement résonné en moi. Comment pourrais-je me résoudre à être ailleurs, alors que ma place est ici, auprès d’elle ? « On dirait bien que tu es devenue une célébrité parmi mes collègues » murmurais-je avec un léger sourire, déposant un baiser affectueux sur le sommet de sa tête. Il semblerait que ma présence ici n'ait pas besoin d'être justifiée par des mots. Souvent, il suffit que je mentionne Cassia, ou même que je souris en pensant à elle, pour que mon entourage perçoive l'ampleur de ce qu'elle représente pour moi.
Lorsque Cassia dévoile enfin la vérité derrière sa visite impromptue, je lutte contre l'impulsion de prononcer l'une de ces répliques éculées « Je te l'avais bien dit ». Elle a découvert de son propre chef la liaison d'Andrew, et quelque part, je ne peux m'empêcher de ressentir un soulagement amer qu'elle ait enfin percé à jour ses mensonges. Néanmoins, la voir si affectée, si profondément marquée par cette trahison, me déchire le cœur. Je regrette de ne pas avoir été là pour elle plus tôt, de ne pas avoir trouvé les mots justes pour la mettre en garde avec douceur et patience. Peut-être aurais-je pu l'épargner de cette peine, lui offrir un soutien plus constant pour l'aider à voir clair dans ce tumulte émotionnel. La voir si vulnérable, si brisée par les actions de quelqu'un qu'elle a aimé et en qui elle avait confiance, réveille en moi un désir protecteur. J'aurais dû être son rempart, son refuge face aux tempêtes, plutôt que la voix de la raison qu'elle n'était peut-être pas prête à entendre. « C’est fini, je suis là Cassia… » répétais-je en cernant sa taille.
Alors que je m'apprête à récupérer son sac pour nous permettre de quitter les lieux, une voix familière retentit derrière moi. Une de mes collègues, avec un sourire amusé, m'informe que Clyde cherche à me parler, tout juste revenu de vol. « Je suis là dans une minute » je promets, me tournant brièvement vers Cassia, un sourire rassurant aux lèvres. « Je reviens tout de suite. Après, on rentre. » Après un baiser tendre sur son front, je m'éloigne, la laissant entre les mains bienveillantes de ma collègue. Durant mon court échange avec Clyde, ma collègue saisit l'occasion pour engager la conversation avec Cassia. « Alors comme ça, vous êtes la fameuse Cassia dont Milo parle si souvent. Vous savez, même quand il ne mentionne pas votre nom, on peut voir à son sourire qu'il pense à vous » partage-t-elle, sa voix teintée d'affection et de confidence. « Il y a quelque chose dans la manière dont il regarde son téléphone à la vue de votre nom... c'est indescriptible. Il est évident qu'il y a une connexion spéciale entre vous. » Elle baisse la voix, comme si elle confiait un secret précieux. « Vous devriez l'avoir vu, inquiet, à l'idée que vous soyez dans cet avion. Je ne l'ai jamais vu comme ça pour qui que ce soit d'autre. C'est un Milo que nous ne connaissions pas, bien loin de l'image du séducteur qu'il laisse parfois entrevoir. » souffle-t-elle comme si de rien n'était. Lorsque je reviens vers elles, je peux sentir l'atmosphère chaleureuse qui s'est installée en mon absence. « Tout va bien ici ? » je demande, un brin de curiosité dans la voix, remarquant leur complicité naissante. « Oh, tout va parfaitement bien ! On échangeait juste quelques mots... femme à femme, tu sais. Mais je te laisse, il est temps pour moi de filer. À plus tard, Milo ! » dit-elle en s'éclipsant aussi rapidement qu'elle était apparue.
En entrelaçant nos mains, je sens une connexion instantanée se reformer entre nous, malgré le tumulte des récents événements. Je récupère son bagage et nous nous dirigeons vers ma voiture. Alors que nous roulons vers mon domicile, un silence confortable s'installe entre nous, ponctué seulement par le contact rassurant de nos mains entrelacées sur le levier de vitesse.
La circulation dense ne fait qu'allonger le trajet, mais ce bref retard nous offre un moment de calme inattendu, un répit dans le tourbillon de nos vies. Une fois arrivés, je me dépêche d'ouvrir la porte de mon appartement, accueillant Cassia dans ce havre de paix que j'ai hâte de partager avec elle.
Sans tarder, je m'empresse de préparer un bain chaud, pensant que la chaleur et le confort de l'eau pourraient apaiser son esprit tourmenté. « Je t'ai préparé un bain, pour que tu puisses te détendre. Pendant ce temps, je vais nous cuisiner quelque chose de spécial. » Mon enthousiasme est palpable alors que je m'attelle à la préparation d'un dîner. « Tu sais, j'ai pensé à te faire plaisir avec un plat qui, je l'espère, te réconfortera. Un risotto à la truffe, ça te tente ? Je sais combien tu apprécies la cuisine italienne, et je veux que ce soir, tu te sentes choyée. » Tout en mettant l'eau à chauffer et en rassemblant les ingrédients, je réfléchis à la meilleure façon de rendre ce repas mémorable. C'est une petite manière de lui montrer combien elle compte pour moi, une tentative de guérir, ne serait-ce qu'un peu, les plaies ouvertes par les épreuves récentes. Ce dîner, préparé avec soin et affection, est mon moyen de lui dire sans mots que je suis là pour elle, maintenant et toujours.
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Bien que rassurée et heureuse de voir Milo dès ma sortie de l’avion, j’étais tout de même interloquée par sa présence ici, dans ce hall. C’était tout simplement trop beau pour que cela soit dû au hasard. Comment donc avait-il su que je serai là ? Milo me fait comprendre implicitement qu’un de ses collègues m’avait reconnu. Il est vrai qu’à l’intérieur de l’avion, tellement obnubilé par mes sombres pensées, je n’avais absolument pas fait attention à qui j’avais bien pu croiser ou non. Un mystère résolu.
Milo, bien qu’il ignorait la raison de ma venue soudaine ici trouve tout de même les mots pour me consoler avant de m’inciter à lui raconter ce qui avait bien pu se passer à Fall River pour que je décide de venir le rejoindre sans même prendre le temps de le prévenir. Je lui explique sans plus attendre la raison de ma venue, la cause de mon malheur. Milo avait eu raison concernant Andrew. En plus d’avoir le cœur brisé je ressentais une grande culpabilité de ne pas avoir voulu le croire. En plus de me sentir trahie et humiliée je me sentais également complètement idiote. Ses mains autour de ma taille, ses baisers chastes sur le haut de ma tête me procurait un bien fou, un véritable antidote à mes maux. Nous sommes interrompus par une collègue à Milo lui indiquant qu’un collègue à lui, Clyde, voulait le voir. Mon meilleur ami se veut rassurant, m’annonçant qu’il n’en avait pas pour longtemps et qu’après nous pourrions rentrer. « D’accord... » dis-je en le laissant filer, mais restant tout de même en compagnie de sa collègue. Bien que moi je ne la connaisse pas j’avais la sensation que elle me connaissait bien. « Oui, c’est bien moi... » dis-je un faible sourire aux lèvres. Bien que ma joie de vivre habituelle avait disparue, je ne voulais en aucun cas paraître désagréable aux yeux de cette jeune femme si sympathique. Ses paroles me font chaud au cœur, « Oui c’est vrai, il faut dire que l’on se connaît depuis si longtemps… On a du mal à se passer l'un de l'autre... » Et ce qu’elle me confie par la suite me fais à la fois plaisir mais je m’en voulais un peu d’avoir pu provoquer une once d’inquiétude envers Milo. J’aurais sans doute mieux faire de le prévenir avant mon décollage.
Le jeune pilote de ligne revient rapidement. Je salue à mon tour la jeune femme avant qu’elle ne prenne congé. Nos mains s’entrelacent presque instinctivement. Et c’est ainsi, main dans la main que nous quittons l’aéroport. Le lieu m’est totalement inconnu alors je me laisse guider, avec une confiance aveugle, par Milo. Le trajet dans la voiture est plus ou moins long mais qu’importe. Le calme me fait du bien tout comme la présence de Milo. Une fois arrivés chez le pilote de ligne, je me débarrasse de mes chaussures ainsi que de ma veste. J’avais l’impression de vivre au ralenti depuis quelque heures. Mon meilleur ami revient vers moi m’annonçant m’avoir préparé un bain pour que je puisse me détendre. « Merci beaucoup... » Il propose immédiatement de se mettre aux fourneaux en attendant. En ayant une pensée toute particulière pour mon adoration quant à la cuisine italienne. « Ça à l’air vraiment délicieux. Mais tu sais… je n’ai pas très faim... » avouai-je à mon meilleur ami. Est-ce que cela valait la peine qu’il se mette à concocter un plat si délicieux ? Bon, le proverbe dit que l'appétit vient en mangeant. Mais je me demandais malgré tout si ce diction marchait après que l'on ait appris que son conjoint était infidèle. Je fais un peu le tour de la pièce à vivre, perdue dans mes pensées alors que Milo lui s'activait en cuisine. Le bain. J’avais déjà oublié. « Je vais aller prendre ce bain, tu as raison ça me fera sans doute du bien... » dis-je simplement en me dirigeant vers la salle de bain.
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Puis-je réellement tenir rigueur à Cassia pour avoir douté de mes paroles il y a quelques semaines ? La réponse est catégoriquement non. Bien que sa méfiance à mon égard ait été un coup dur pour moi, lui en vouloir serait non seulement inutile mais aussi injuste. Elle est déjà suffisamment accablée par les récents événements, ajouter du poids à sa peine ne ferait qu'aggraver son tourment. Néanmoins, je sais qu'il nous faudra, tôt ou tard, aborder cette question délicate ensemble. La douleur de n'avoir pas été cru, de l'avoir vue choisir de faire confiance à Andrew plutôt qu'à moi, malgré les preuves de son infidélité que j'avais tenté de lui présenter, demeure une épine dans mon cœur. Alors que je me concentre sur la préparation du risotto, ces pensées refont surface, ravivant un mélange d'émotions contradictoires. J'avais espéré qu'elle voie clair dans le jeu d'Andrew dès le début, mais elle avait choisi de fermer les yeux, peut-être par amour, peut-être par peur, ou peut-être simplement parce qu'elle n'était pas prête à affronter la vérité. Cette période d'aveuglement volontaire nous a coûté cher, à tous les deux, mais principalement à elle. Tout en remuant le risotto, je me promets de trouver le bon moment pour discuter ouvertement avec elle de tout ce qui s'est passé. Ce sera douloureux, mais nécessaire pour cicatriser les plaies encore ouvertes de notre relation. Nous avons besoin de cette conversation pour avancer, pour reconstruire sur des bases plus saines et transparentes. Mais pas maintenant. C’est encore trop tôt pour que nous abordions cet épineux sujet. Pour l'instant, je me concentre sur le présent, sur ce risotto, sur le réconfort que je peux lui apporter, même si c'est juste à travers un plat cuisiné.
Quand Cassia réapparaît, enveloppée dans le peignoir que j'avais soigneusement disposé pour elle, une vague de tendresse m'envahit instantanément. Je ne résiste pas à l'envie de la serrer dans mes bras, de respirer l'odeur fraîche de ses cheveux mouillés. Ce contact, bien que bref, me revigore profondément, dissipant la fatigue accumulée tout au long de cette semaine éprouvante. Je suis là, pleinement, pour Cassia. Sans attendre, je la prends délicatement dans mes bras, la soulevant avec une aisance qui nous est familière, et la dépose doucement sur le canapé avant de m'y installer moi-même, blotti contre elle. Je l'entoure de mes bras, l'attirant contre moi, tandis que mes lèvres trouvent sa joue dans un geste d'affection profonde. « Je t’écoute… Si tu le souhaites. » murmurais-je doucement à son oreille. Je ne rajoute rien, conscient que tout mot supplémentaire pourrait sembler superflu. Elle sait que je suis là, prêt à écouter tout ce qu'elle a à partager, ou simplement à lui offrir le réconfort de mon silence. Ce que je désire par-dessus tout, c'est qu'elle se sente en sécurité, qu'elle puisse libérer son esprit des ombres et des souffrances passées.
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Nous étions arrivés chez Milo. L’appartement semblait être un lieu de vie très agréable. Et à peine présents, mon meilleur ami avait déjà pris le temps de me faire couler un bain avant de se mettre en cuisine pour nous préparer un bon petit plat pour le dîner. Je m’étais donc octroyé une pause détente à la salle de bain. Il est vrai que l’effet de l’eau chaude sur ma peau me faisait un bien fou, mes muscles se détendaient petit à petit chacun leur tour. Là dans cette baignoire, je fermais les yeux quelques instants pour essayer de faire le vide dans mon esprit. Mais c’était encore très compliqué.
Une fois que l’eau du bain commençait à refroidir je décidai de quitter ce dernier. Milo m’avait soigneusement et affectueusement préparé un peignoir. J’enfile donc ce dernier avant de le rejoindre. Après une douce et silencieuse étreinte, mon meilleur ami me soulève et vient me déposer sur le canapé, il vient me rejoindre sans perdre une seconde. Et instinctivement, je viens chercher la douceur et le réconfort dont j’ai besoin en venant me blottir contre lui. Le pilote de ligne me fait explicitement remarquer qu’il était là, prêt à m’écouter si je le souhaitais. « Je crois qu’il n’y a plus grand-chose à dire à présent… mis à part que c’est une belle ordure... » dis-je un peu lasse de la situation. Je soupire légèrement avant d’ajouter « Le pire dans toute cette histoire c’est que… je l’ai découvert en voulant lui rendre service… Il avait un rendez-vous d’affaire très important. Il m’en avait parlé pendant des jours et ce matin, quand je me suis levée, j’ai vu qu’il avait oublié sa mallette avec ses dossiers importants dedans… Alors je me suis préparée et je suis allée lui apporter à son bureau... » En relatant les faits à Milo c’est comme si je revivais la scène qui avait eu lieu le matin même. C’était encore douloureux, comme si je vivais le moment pour la seconde fois. « J’ai frappé, je suis entrée et… il était là avec cette femme, dans son fauteuil à s’embrasser, lui la chemise à moitié ouverte et… » je n’avais pas la force de continuer, ma voix était devenue tremblante. « L’homme d’affaire infidèle, c’est tellement stéréotypé... » dis-je avec une voix pleine d’amertume. J’essuie une larme du revers de ma main « Je me sens si trahie, si… humiliée... » avouai-je au jeune homme.
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À mesure que Cassia dévoile son histoire, je l'accueille avec une attention inébranlable, mon esprit luttant contre l'envie de visualiser cette scène désolante : lui, confortablement installé dans son fauteuil, chemise négligemment ouverte, avec une femme autre que Cassia sur les genoux. Je me contiens, évitant toute remarque qui pourrait souligner ce que je perçois comme une certaine naïveté de sa part. Pour moi, l'infidélité d'Andrew n'est pas une surprise, contrairement à Cassia qui semble juste réaliser l'ampleur de la trahison. D'un côté, je ressens une forme de soulagement coupable de la voir enfin ouvrir les yeux sur la vérité d'Andrew, une prise de conscience tardive mais salutaire. De l'autre, mon cœur se serre pour elle, témoignant de la sincérité de ses sentiments envers cet homme indigne de sa confiance et de son amour. Malgré mon envie de critiquer sa cécité passée, je choisis de rester silencieux, respectant sa douleur et sa vulnérabilité dans ce moment de révélation douloureuse. Je l'écoute, partageant silencieusement sa peine, tout en sachant que depuis le début, ils n'étaient pas destinés à être ensemble. Leur incompatibilité me paraissait évidente : Cassia, avec sa tendresse naturelle et son cœur pur, face à Andrew, aussi délicat qu'un éléphant dans un magasin de porcelaine. Cet écart entre leurs natures ne faisait que souligner l'inévitable conclusion de leur relation.
Tandis que Cassia se confie, je parsème son visage de baisers doux sur sa joue, un geste tendre pour lui rappeler mon soutien indéfectible. Une larme s'échappe malgré elle, trahissant la profondeur de sa douleur – une douleur infligée par celui qui aurait dû la chérir. L'indignation me saisit ; voir Cassia ainsi meurtrie réveille en moi un désir ardent de la protéger. « Comment puis-je t'aider, Cassia ? » je lui demande, la voix chargée d'une promesse silencieuse de réparation, prêt à traverser monts et vallées pour effacer cette peine de ses yeux. « Je suis désolé… » Ces mots s'échappent de mes lèvres, non pas pour excuser les fautes d'Andrew, mais pour reconnaître mes propres manquements. Peut-être aurais-je dû être plus insistant, plus clair sur les dangers qu'il représentait pour elle. Peut-être aurais-je dû trouver les mots pour la convaincre avant que la situation ne dégénère. Dans ce moment de vulnérabilité partagée, je réalise que ma mission n'est pas de changer le passé, mais de lui offrir un avenir où elle peut se sentir aimée, en sécurité, et surtout, écoutée.
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La trahison d’Andrew avait un effet des plus bouleversant sur moi. Doucement mais sûrement je commençais à me remettre en question. Pourquoi avait-il agit de la sorte ? Peut-être était-ce parce que dans le fond je n’étais pas si attirante et séduisante que cela. Peut-être n’en faisais-je pas assez pour lui, pour notre couple. Les possibilités étaient immenses et en ce moment même je me notais littéralement dedans. Je termine malgré tout, le bref récit de ce moment qui sans doute, restera à jamais gravé dans ma mémoire. Milo, sans nul doute pour me réconforter comme il le pouvait parsème mon visage de doux baisers avant de me demander comment il pouvait m’aider. Mon regard se perd dans le vide quelques longues secondes avant de se reporter sur mon meilleur ami « Honnêtement Milo, je ne sais pas si il y a vraiment quelque chose à faire pour m’aider... » Mis à part m’aider à remonter le temps et changer le cours des choses afin de m’éviter tout contact avec Andrew dans le but d’éviter de souffrir un jour. Non vraiment, je ne voyais pas. « Tu n’as pas à t’excuser... » dis-je dans un léger murmure alors que le bout de mes doigts viennent caresser tendrement son visage. « C’est plutôt à moi de le faire… Pour ne pas avoir voulu te croire la dernière fois... » Ô oui, je regrettais et encore le mot était très faible. « Je ne suis qu’une idiote... » dis-je à moi même tout en soupirant légèrement.
A cet instant, je me demandais ce que je ferais sans Milo dans ma vie. Encore une fois, il avait prouvé aujourd’hui qu’il était là en toute circonstance, il était ma force quand cette dernière me manquait cruellement. Exactement comme aujourd’hui. « Merci… » dis-je simplement avant de continuer « Merci infiniment pour ce que tu fais pour moi. Merci d’être encore une fois présent pour moi... » Puis quelque chose me vient en tête « Merci de ne pas m’avoir dit que tu m’avais prévenu pour Andrew… même si je sais que ça a dû te traverser l’esprit un bon nombre de fois depuis mon arrivée... » Humour ? Sans doute, mais tout de même avec une légère point d’amertume. Mon regard se plonge dans celui de mon meilleur ami « Je ne sais pas ce que je ferai sans toi... » avouai-je le plus sincèrement du monde.
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La tristesse et l'incertitude qui teintent chaque mot prononcé par Cassia me touchent profondément, me rappelant la profondeur de nos liens et la résonance de sa douleur en moi. Dans ce moment de vulnérabilité partagée, je me sens d'autant plus déterminé à lui offrir tout le réconfort dont elle a besoin. « Cassia, te traiter d'idiote serait non seulement injuste mais aussi faux. Tu as fait preuve d'une grande bravoure en t'ouvrant à l'amour, en te permettant de ressentir avec tant d'intensité. C'est une preuve de force, pas de faiblesse. » J'essaie de transmettre à travers mes mots non seulement un soutien, mais aussi une perspective qui pourrait l'aider à voir sa situation sous un angle moins cruel, à reconnaître la valeur de son cœur généreux et courageux.
Les mots de Cassia, empreints d'une pointe d'humour noyée dans l'amertume, m'arrachent un sourire teinté de mélancolie. Je perçois derrière cette tentative de légèreté la profondeur de sa peine, et cela renforce mon désir de la soutenir. « Te balancer un « je te l'avais bien dit » serait non seulement inutile mais aussi cruel dans un moment comme celui-ci. » Mes yeux se posent sur elle, chargés d'une tendresse inébranlable. « Sache que je suis à tes côtés, Cassia, sans la moindre condition. Pour t'écouter, te soutenir, ou simplement partager le silence si c'est ce dont tu as besoin. » Mes paroles se veulent être un refuge, une promesse silencieuse que, peu importe l'orage, elle ne sera jamais seule à l'affronter.
L'expression de gratitude de Cassia imprègne mon cœur d'une chaleur réconfortante, consolidant mon engagement indéfectible à demeurer à ses côtés, pour la soutenir dans cette épreuve et dans toutes celles à venir. « Sans moi ? » Je laisse échapper un léger rire, accompagné d'un hochement de tête, rejetant catégoriquement l'idée même de son absence dans ma vie. « Imaginer un univers où je ne serais pas là pour veiller sur toi, te soutenir ou simplement partager un moment de complicité, c'est envisager l'impossible. » Mes mots sont empreints d'une sincérité inébranlable, une promesse tacite que, peu importe les tempêtes, je serai toujours son phare dans la nuit, son ancre dans la tourmente.
Je respire profondément, rassemblant mes pensées pour trouver les paroles capables d'apaiser son cœur meurtri. « Je serais toujours là… » Mes mots se veulent un phare de réconfort dans la tempête émotionnelle qu'elle traverse, une assurance que, malgré les obstacles, sa résilience et notre unité seront les pierres angulaires d'un nouveau départ.
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Milo venait de me proposer son aide. Mais qu’y avait-il à faire dans ce genre de situation. Bien que le problème en soit n’était pas réellement réglé puisque j’avais pris la fuite tout de suite. Quoi qu’il en soit, je ne voyais pas de quelle manière on pouvait m’aider, ni de quelle manière je pouvais aller mieux. Du moins rapidement. Car le fait de me sentir si mal à cause d’Andrew était une désagréable sensation qui me rongeait de l’intérieur. Je me sentais tout bonnement idiote de ne pas avoir cru davantage Milo il y a quelques semaines. Mon meilleur ami me fait remarquer que l’utilisation de cet adjectif me concernant n’est pas approprié. Il relativise alors mes décisions passées. « Tu as peut-être raison, mais regarde le résultat. Regarde moi ce soir... » On ne peut pas dire que ça m’est réellement réussie de m’ouvrir ainsi à l’amour. Du moins avec Andrew.
Encore une fois, Milo réaffirme sa volonté d’être présent pour moi, pour m’écouter, me soutenir ou même partager le silence avec moi. Je sais qu’il serait ô combien difficile de lui exprimer tout ma gratitude pour tout ce qu’il faisait. « Un univers sans toi, c’est en effet inenvisageable... » dis-je en lui adressant un regard complice. Et quand mon meilleur ami me répète qu’il sera toujours là, un léger sourire rassuré se dessine péniblement sur mes lèvres « Je le sais, et je ne t’en remercierai jamais assez... » dis-je en venant déposer un tendre baiser sur sa joue avant de nicher mon visage au creux de son cou.
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La profondeur de son ressenti résonne en moi avec une intensité qui m'émeut jusqu'au tréfonds de mon être. Lorsqu'elle exprime son désarroi, en se qualifiant de manière si dure, je ne peux m'empêcher de la voir sous un tout autre jour. Ce que je vois devant moi, ce n'est pas l'image d'une jeune femme emprisonnée dans les mailles de l'échec ou de la trahison. Non, je vois une battante, une âme résiliente qui, malgré les coups durs et les trahisons, se tient là, debout, plus forte et plus courageuse que jamais. Ce n'est pas l'acte de tomber amoureuse qui l'a affaiblie, bien au contraire, c'est cette capacité à aimer, même face à l'injustice et la douleur, qui la couronne de bravoure et d'une force indéniable.
La certitude qu'elle exprime, affirmant qu'un monde sans ma présence lui serait inconcevable, infuse une chaleur réconfortante dans mon cœur. « Je serai toujours là pour toi » une promesse que je formule avec toute la force de mon être et que je maintiendrai sans faillir. Sa gratitude, le doux baiser qu'elle dépose sur ma joue, et la tendresse avec laquelle elle se blottit contre moi, chaque geste et chaque mot de sa part cimentent davantage ma détermination à être son roc, son refuge. Sa voix empreinte d'une douceur qui vient apaiser les tumultes de mon esprit. Ce simple aveu résonne en moi, infusant une profonde gratitude qui concerne non seulement l'ensemble de nos partages mais aussi l'immense privilège que représente pour moi la possibilité de l'épauler dans les moments difficiles. « Je suis, moi aussi, infiniment reconnaissant » confiais-je d'une voix chargée d'émotion : pour chaque instant que nous avons partagé, pour chaque éclat de rire qui a illuminé nos journées, pour chaque larme qui a témoigné de nos peines partagées. Elle dépasse de loin le simple rôle d'amie. Elle est devenue une composante vitale de mon existence, un pilier sur lequel je me repose autant que je me dévoue.
L'ambiance de l'appartement est baignée dans une douceur enveloppante, accentuée par le scintillement discret des lumières de New-York qui se projettent à travers les grandes fenêtres, créant un tableau vivant de la ville nocturne. Cette atmosphère intime, loin du chaos urbain, nous offre un havre de paix où les soucis semblent se dissiper, même si ce n'est que pour un instant. « Tu préfères qu'on se mette à table pour savourer le dîner ou tu souhaites rester encore un peu ainsi, blottie contre moi ? » murmurais-je, mes lèvres effleurant doucement son front dans une caresse rassurante. « Peu importe le choix, tant que je suis à tes côtés, je me sens comblé. Ton bien-être est tout ce qui compte pour moi en cet instant. » Mon étreinte se resserre légèrement, signe tangible de ma présence réconfortante.
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En arrivant ici à New-York, pour rejoindre Milo je savais que j’avais fais un bon choix. Que j’avais fais le bon choix même. Je savais qu’auprès de lui je trouverai non seulement une oreille attentive mais aussi le réconfort nécessaire pour panser mes blessures internes. Les mors que nous échangeons, ses douces paroles, ont le don de me faire penser à autre chose le temps d’un court instant.
Plongés dans un léger silence, je me perds dans mes pensées. Toujours les mêmes qui revienne. Celles qui m’obligeaient à me remettre en question, encore plus que d’habitude. Milo me sort de mes songes en me demandant si je préférais qu’on se mette à table pour dîner ou si je souhaitais plutôt rester encore ainsi, blottie contre lui. Mes yeux se ferment le temps de quelques petites secondes quand je sens le doux contact de ses lèvres effleurer la haut de ma tête. Mon meilleur ami me rassurer en me précisant qu’il n’avait pas de réelle préférence et ce qu’il ajoute concernant mon bien être me fait sourire. Mais pourquoi tous les hommes n’étaient pas comme Milo ? Ou alors était-ce notre relation qui, petit à petit, avait bâtit un lien si solide qu’il frôlait tout simplement la perfection ? « H’m… tu t’es donné de la peine pour préparer ce dîner, ce serait dommage de le laisser de côté... » Même si je n’avais pas grand appétit, je sais que je ferai un effort parce que ce plat, Milo y avait mit du cœur. Je le savais. « J’aurai tout le loisir d’être blottie contre toi pour le reste de la soirée... » Ô oui, de ses bras réconfortants, de sa simple présence même, j'allais en avoir encore grandement besoin.
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Mes lèvres frôlent tendrement son front une ultime fois, avant que je ne me détache délicatement de notre étreinte pour préparer la table. Même absorbé par cette tâche, mon regard ne peut s'empêcher de se poser sur Cassia, veillant sur elle à distance. Je peux presque toucher du doigt le tourbillon d'émotions qui doit l'assaillir, tiraillée entre la douleur et la confusion. Il est essentiel qu'elle comprenne que la faute ne repose pas sur ses épaules, que les actions d'Andrew ne reflètent que son propre manque. Cette pensée me guide vers elle, me poussant à m'agenouiller à ses côtés, cherchant le contact de sa main dans un geste de soutien infaillible. « Cassia, ne porte pas le poids de ses erreurs. Ce n'est en rien ta faute... » ma voix se veut douce, rassurante. « Sache que si nous... » Je marque une pause, conscient de la portée de mes mots, de cet aveu qui risque de tout changer entre nous. « Si nous étions ensemble, je ne te ferais jamais subir cela. Chaque jour, je m'efforce de m'éloigner de l'homme que j'étais, pour être celui dont tu pourrais être fière, ton homme. » L'aveu franchit mes lèvres avant que je ne puisse le retenir.
Réalisant soudain l'ampleur de mes paroles, je me redresse, troublé. « Et si tu doutes ne serait-ce qu'un instant de ton attrait ou de ta valeur à cause de ce qu'il s'est passé, laisse-moi te dire que... » Mes mots s'emmêlent, témoignant de mon embarras grandissant. « Enfin... je crois qu'il est temps de passer à table » je balbutie, cherchant à échapper à la complexité de nos émotions. « Avant que je ne me perde davantage dans mes pensées. » Un léger rire nerveux s'échappe de mes lèvres, dans l'espoir d'alléger l'atmosphère qui s'est soudainement alourdie de non-dits et de confessions imprévues.
Face à face, dans l'ambiance intime et chaleureuse de mon appartement new-yorkais, je dépose délicatement devant nous deux petites assiettes de risotto à la truffe, dont l'arôme riche et terreux emplit la pièce. Je remarque l'hésitation de Cassia, conscient qu'elle n'a peut-être pas l'appétit, mais sachant combien il est important qu'elle se nourrisse, surtout maintenant. Je lui souris doucement, cherchant à adoucir l'atmosphère avec une proposition qui, je l'espère, saura lui apporter un peu de réconfort. « Ce soir, j'ai pensé à un petit programme pour nous : après ce dîner, je m'occuperai de la vaisselle. Ensuite, comment te sentirais-tu à l'idée de te blottir dans le canapé avec moi ? J'ai sélectionné quelques livres qui, j'en suis sûr, capteront ton intérêt. Si tu le souhaites, je pourrais même te faire la lecture à voix haute, te plongeant dans des mondes lointains et apaisants. » Mon regard se fait complice, tandis que je continue, espérant éveiller sa curiosité. « Pour demain matin, je t'ordonne un repos absolu. J'ai en tête une petite activité surprise, spécialement conçue pour te permettre d'expulser cette lourdeur qui pèse sur ton cœur. Je ne te révèlerai rien pour l'instant, donc inutile d'user de ton regard implorant pour tenter de percer mon secret ! » Ma main trouve la sienne sur la table, un contact léger mais empli de promesses, de soutien, et d'une affection inébranlable. « Bon je suis clément ce soir, voici un petit indice pour demain : prépare-toi à enfiler une tenue de sport. Je te promets, rien de trop intense, juste de quoi te faire sentir revigorée et libre. » Mon enthousiasme pour le plan que j'ai en tête est palpable, je veux voir un sourire illuminer son visage, la voir oublier, ne serait-ce qu'un moment, les ombres du passé. « Et pour demain soir, j'ai organisé une sortie spéciale. J'espère que cela te plaira. » Je laisse planer un peu de mystère, espérant susciter sa curiosité et peut-être même un brin d'excitation. « Ah, et il y a quelque chose d'important que j'aimerais partager avec toi. J'y pense depuis un moment, et je crois que ce week-end sera l'occasion parfaite. » Mon regard se pose sur elle, empli d'affection et de tendresse, cherchant à capter son attention non seulement avec mes paroles mais aussi avec la promesse non dite d'un avenir où les peines du passé pourront être apaisées, voire oubliées. Mon espoir est que ces petits plans puissent lui apporter un peu de légèreté et de joie, lui rappelant que malgré les tempêtes, il y a toujours des éclaircies à l'horizon.
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Bien que l’appétit n’était pas au rendez-vous ce soir, je ne pouvais refuser catégoriquement de goûter le plat que Milo avait pris soin de préparer. Ce plat il ne l’avait pas choisi au hasard, il avait cuisiné un plat typiquement italien, pour moi. Seule, sur le canapé je me pers aisément dans mes songes. Andrew, mon appartement, mon vol d’aujourd’hui, mon retour qui n’était encore pas programmé d’ailleurs. Je suis interrompue par Milo et ses paroles me surprennent quelque peu c’est comme si il lisait dans mes pensées, ou alors avais-je peut-être parler sans m’en rendre compte ? Là, agenouillé à côté de moi, il tente de me déculpabiliser, de me rassurer. « J’essaie Milo, mais c’est difficile... » avouai-je à mon meilleur ami. Ces sombres pensées culpabilisantes tournaient en boucle. Ses paroles me font chaud au cœur, elles sont aussi symbole d’un espoir entre nous. Mon homme. J’en rêvais tellement. Mon meilleur ami tente également de me rassurer sur mes valeurs mais aussi sur mon attrait. Bien que surprise qu’il se soit engagé sur ce terrain là, ces mots faisaient bien évidemment toujours plaisir à entendre. D’ailleurs le pilote de ligne se rend sans doute compte qu’il en avait un peu trop dit et propose de passer à table. Je me lève alors du canapé et viens déposer un doux baiser sur sa joue « Merci » Un petit mot mais qui était symbole d’une grande reconnaissance envers Milo.
A présent installés pour dîner, Milo dépose délicatement deux petites assiettes de risotto à la truffe. L’odeur était exquise. Et pourtant, j’avais du mal à prendre on couvert pour y goûter avec ma gourmandise habituelle. Milo énumère un programme pour la soirée. « Ce programme est parfait. Mais laisse moi t’aider un peu s’il te plais, je ne suis pas malade… Et c’est la moindre des choses de t’aider. Après tout, tu m’héberges chez toi, encore… et en plus je n’ai même pas pris le temps de te prévenir de mon arrivée... ». Mon meilleur ami éveille ensuite ma curiosité en évoquant cette fois-ci le journée de demain. Mis à part un repos absolu le matin Milo avait apparemment une idée derrière la tête pour la suite de la journée. Mais il ne souhaitait pas en dire plus. J’esquisse un léger sourire. Milo avait toujours eu ce côté mystérieux, quant à moi j’avais du mal à accepter l’inconnue. J’ai tout de même le droit à un petit indice. « Je me contenterai de ce petit indice alors. Et je te fais confiance pour la suite... » Milo savait ce que j’aimais et surtout il connaissait mes limites. La soirée de demain était apparemment aussi organisée. Décidément. Puis ma curiosité est piquée à vif quand mon meilleur ami évoque quelque chose d’important à partager avec moi. Je pose mon regard sur Milo, intriguée. « D’accord… Et je suppose que là encore tu ne m’en diras pas plus… ? » dis-je un peu amusée. « Très bien, j’accepte de ne rien avoir à l’avance… J’ai hâte de découvrir de quoi il s’agit. » Mon côté curieuse ne pouvait pas se cacher éternellement.
Et tout en discutant sur les différents activités qu’offraient la Grosse Pomme, je me décide à goûter le plat de Milo. Et c’est une explosion de saveurs dans la bouche. Un léger sourire se dessine sur mon visage « Ce risotto est vraiment délicieux Milo, il est même parfait... » Oui le riz était exactement cuit comme il le fallait, la dose de truffe n’était pas conséquente et donnait avec une justesse incroyable le goût de la truffe au plat. Et il n’y avait rien à dire sur l’assaisonnement. « En fait, tu as de vrais talents culinaires » dis-je pour le complimenter. Lui qui avait souvent douter de sa manière de cuisiner.
La suite du repas se déroule agréablement. Les sujets de discussion sont principalement tournées sur la ville de New-York et la formation de Milo. Puis le repas terminé, nous débarrassons avant de faire rapidement la vaisselle. Milo avait insisté pour que j’aille me reposer mais moi j’avais fortement insisté pour l’aider. Une fois tout rangé et nettoyé, nous nous étions alors installés sur le canapé. Quelques livres étaient posés sur la petite table basse, parfois je lisais, parfois Milo me lisaient quelques passages à voix haute. Un moment de détente et d'évasion.
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La culpabilité qui éclipse sans doute son esprit en ce moment m'affecte profondément. Je ne peux pas rester les bras croisés et la voir s'accabler d'une faute qui n'est pas la sienne. Si elle pouvait seulement entrevoir la profondeur de mon désir pour elle. Je brûle d'envie de lui avouer que je me sens prêt à franchir un nouveau cap avec elle, mais la vérité, c'est que je suis encore sur mon chemin personnel. Chaque jour, je m'efforce de devenir une meilleure version de moi-même, pour elle, pour nous. Néanmoins, dans le sillage de la tempête qu'Andrew a laissée derrière lui, j'hésite. La dernière chose que je souhaite est d'ajouter à sa peine. Mon cœur et mon esprit sont en conflit, tiraillés entre l'envie de m'avancer et la peur de précipiter les choses, de la faire souffrir davantage.
La satisfaction de voir Cassia manger, même en petites quantités, m'apporte une certaine joie. Sa proposition de m'aider avec les tâches, malgré son état, souligne sa nature attentionnée, mais je préfère qu'elle se repose. Son arrivée inattendue a peut-être bousculé mon quotidien, mais sa présence ici, maintenant, illumine chaque recoin de mon espace, de mon cœur. L'anticipation de sa réaction face aux activités surprises de demain me fait sourire intérieurement. Je brûle d'impatience de voir son visage s'illuminer de surprise et de bonheur.
Quand elle exprime son appréciation pour le risotto, un sentiment de modestie m'incite à relativiser mon talent culinaire. « Je ne prétends pas rivaliser avec les grands chefs, mais préparer ce plat pour toi a été un véritable plaisir. Néanmoins, il faut l'admettre, c'est toi qui excelle dans l'art culinaire, ta capacité à marier les saveurs est sans égale ! » Notre conversation prend alors un tournant plus léger, naviguant entre des anecdotes savoureuses et des éclats de rire spontanés qui éclairent nos visages. Avec une attention toute particulière, je m'efforce d'éloigner les thèmes susceptibles de remuer des souvenirs douloureux, cherchant à infuser notre soirée d'une atmosphère empreinte de douceur et de proximité. L'ombre d'Andrew, potentiellement assombrissante, est intentionnellement mise de côté.
Le repas touche à sa fin et, malgré mes insistances pour qu'elle se repose, Cassia insiste pour participer au rangement. Je l'observe avec un sourire tendre, légèrement taquin. « Laisse-moi m'occuper de tout... y compris de te rendre heureuse » murmurais-je, scellant ma promesse d'un baiser sur sa joue. Je lui concocte ensuite un thé chaud, agrémenté d'une touche de miel, pour adoucir la soirée, avant de nous installer confortablement dans le salon. « Fais attention, c'est brûlant » prévenais-je en posant la tasse sur la table basse.
Je glisse ensuite délicatement derrière elle, prêt à débuter la lecture du livre qu'elle a choisi, « Un jour » de David Nicholls. L'ironie du choix m'amuse discrètement ; je me demande si Cassia saisit toute la portée symbolique de cette sélection. Ce roman, qui narre l'évolution de deux amis traversant les vicissitudes de la vie, chacun suivant son propre chemin, avant de réaliser qu'ils sont véritablement faits l'un pour l'autre, résonne étrangement avec notre propre histoire. Alors que je me plonge dans la lecture, je ne peux m'empêcher de marquer des pauses, capturant l'instant d'un regard ou d'un baiser déposé sur sa joue, affirmant notre complicité silencieuse.
Blottie contre moi, Cassia trouve refuge et chaleur, tandis que mes bras l'enlacent avec tendresse, le livre entre nos mains devenant presque secondaire. Dans l'intimité de mon appartement à New York, le temps semble s'être arrêté, créant un cocon loin de l'agitation incessante de la ville. Les lumières tamisées de l'intérieur contrastent avec l'éclat vibrant des gratte-ciels, dont les illuminations percent l'obscurité de la nuit, dessinant une toile de fond spectaculaire à notre soirée. Cassia et moi sommes enveloppés dans une ambiance intimiste, un monde à part, où les soucis du quotidien s'effacent devant la chaleur de notre complicité. Dehors, New York continue de vivre à son rythme effréné, mais ici, dans cet espace que nous avons créé, tout est calme, paisible. Les bruits de la ville semblent lointains, presque irréels, comme étouffés par les murs de mon appartement. Nous sommes seuls au monde, ou du moins, c'est l'impression qui domine, renforcée par la vue imprenable sur la skyline qui s'étend à perte de vue devant nous. Les lumières des buildings scintillent comme des étoiles tombées du ciel, un spectacle urbain qui ajoute une touche de magie à notre soirée.
Le canapé devient notre refuge, un lieu où Cassia peut trouver réconfort et apaisement dans mes bras. La douceur du thé chaud, le parfum des pages du livre que je lis à voix haute pour elle, tout contribue à créer une atmosphère de sérénité et de bien-être. La lumière des lampadaires et des appartements alentour filtre à travers les fenêtres, jetant des ombres douces qui dansent sur les murs, tandis que le bourdonnement de la vie en dehors semble appartenir à un autre monde. C'est dans cet instant, isolés du reste de la ville par les étages qui nous séparent du sol, que je réalise à quel point notre relation est précieuse. New York, avec ses millions d'habitants et ses milliers de lumières, n'est plus qu'une toile de fond à notre histoire. La ville qui ne dort jamais est le témoin silencieux de notre intimité, de notre bulle de tranquillité dans le chaos. Et tandis que Cassia s'abandonne à la quiétude du moment, je comprends que ces instants partagés valent tout l'or du monde.
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Cassia Henderson
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Après avoir terminé le dîner préparé par Milo, nous nous installons sur le canapé. Chaque geste, chaque mot de la part de mon meilleur ami était une véritable source de satisfaction. Il souhaitait me faire oublier tout ce qui avait pu m’emmener ici, chaque petites intentions étaient méticuleusement réfléchies. Là, dans ce canapé, avec ma tasse de thé, un bon roman et mon meilleur ami, j’avais la douce et très agréable sensation d’être dans une petite bulle de bien être. Le choix du livre s’avère fait grandement écho à notre propre histoire, cela est parfois amusant lors de certains passages. Mais cela me faisait aussi beaucoup réfléchir à notre relation et à ce que je souhaitais réellement tout au fond de mon cœur. La soirée bien engagée, le sommeil commençait à me gagner et je voyais également que Milo de son côté, de part sa formation assez intense, avait une petite mine également. Malgré ma contre argumentation, Milo ne souhaitait pas que je dorme sur le canapé du salon et voulait que je prenne la chambre à coucher. Il fut un temps où, la question ne se serait pas posée. Nous aurions dormis ensemble tout simplement. Mais depuis quelques semaines nous avions remis quelques limites pour le bien de notre relation. Avant d’aller me coucher, je profite des quelques derniers instants avec Milo. Je finis par me lever déposant un tendre baiser sur sa joue « Merci infiniment pour cette douce soirée. » Le temps de quelques heures il avait fait en sorte que je m’évade complètement afin d’oublier le pire. « Fais de jolis rêves » dis-je en déposant un dernier baiser sur sa joue avant de quitter le salon pour me diriger vers la chambre.
Je me change rapidement pour enfiler une tenue légère pour la nuit et je me faufile dans ce grand lit vide. La fatigue était bien présente, pourtant je n’arrivais pas à trouver le sommeil. Les mauvais souvenirs font rapidement surface, comme si la solitude étaient leur source d’alimentation. Dès que mes yeux se ferment, mon esprit s’éveille malgré tout, relançant en boucle les images de ce matin, mon myocarde bat anormalement fort dans ma poitrine. Je ne cesse de remuer dans ce grand lit. Le temps passe. Cela faisait au moins une bonne heure et demie que je cherchais le sommeil, en vain. Une seule solution me venait en tête pour apaiser mes maux et mes craintes : Milo. Alors je me lève et quitte la chambre pour me diriger à pas de loup au salon. La pièce était plongée dans une pénombre intense, impossible de voir si Milo dormait ou non. Alors c’est le plus discrètement possible que je viens me faufiler sous le grand plaid qui faisait office de couverture, venant m’allonger et me blottir contre Milo.
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Dans la pénombre apaisante de mon appartement new-yorkais, les dernières lueurs de la ville semblent nous envelopper dans une étreinte douce, guidant Cassia et moi vers les portes du sommeil. Interrompant notre lecture commune, j'insiste pour que Cassia prenne mon lit, malgré ses réticences. Sa protestation ne parvient pas à fléchir ma résolution. Le baiser qu’elle dépose sur ma joue, empreint d’une acceptation teintée d’une douce mélancolie, me touche profondément. Il n'y a pas si longtemps, je m'étais promis de maintenir une distance physique avec elle, une promesse qui s'estompe avec chaque geste tendre de la soirée. Tandis que Cassia se dirige vers la chambre, laissant derrière elle un sillage de parfum subtil, je m'organise pour la nuit sur le canapé. Je dresse mon campement nocturne avec un plaid doux et un oreiller confortable, m'installant dans une simplicité volontaire qui contraste avec le luxe discret de l'appartement. Mon choix vestimentaire pour la nuit, un simple boxer, reflète cette simplicité, une habitude bien ancrée dans mon quotidien. Avant de m'installer définitivement, je jette un dernier regard à mon téléphone posé sur la table basse, hésitant un instant à vérifier de nouveaux messages. Cependant, la présence de Cassia ici, dans mon espace, fait que tout le reste semble insignifiant. La nuit s'étend devant nous, un océan de tranquillité au cœur de la métropole qui ne dort jamais, et je me sens étrangement en paix avec cette décision. Dans le silence de l'appartement, seul le murmure de la ville au loin me tient compagnie, un rappel constant du monde vibrant au-delà de ces murs. Dans cette bulle de calme, je m'abandonne enfin au sommeil, le cœur léger mais l'esprit occupé par les émotions de la journée.
La progression de la nuit m'enveloppe dans un sommeil profond et réparateur, une nécessité après une semaine éreintante. L'épuisement accumulé s'efface sous le poids de la fatigue, me permettant de m'abandonner facilement aux bras de Morphée. Pourtant, au cœur de cette tranquillité nocturne, une sensation familière me tire doucement de mon sommeil. Une présence chaleureuse se dessine contre mon dos, son parfum distinct flottant dans l'air, me signalant sa présence indubitable. C'est Cassia, sans l'ombre d'un doute. Mon cœur se serre à la réalité de sa proximité. Malgré ma résolution de garder une certaine distance pour préserver notre amitié des complications, je me retrouve incapable de résister à son appel silencieux. Mes yeux s'ouvrent, s'adaptant lentement à l'obscurité, alors que je confirme sa silhouette à mes côtés. Dans un geste plein d'affection, je me retourne pour embrasser son front, me levant ensuite avec précaution. Avec une facilité qui me surprend moi-même, je soulève Cassia dans mes bras, son corps léger comme une plume. En chemin vers la chambre, je tente de masquer mon acte spontané par une boutade. « Je suis somnambule, c’est très dangereux de réveiller un somnambule » dis-je, un sourire en coin, amusé par cette excuse improvisée. De retour dans la chambre, l'envie de me réinstaller sur le canapé me traverse l'esprit, mais la tentation de rester à ses côtés l'emporte. Je me glisse doucement à côté d'elle dans le lit, me blottissant contre son dos. Ma main trouve naturellement la sienne, entrelaçant nos doigts dans un geste d'intimité retrouvée. « C’est plus confortable tout de même ! » murmurais-je, laissant un baiser tendre sur son cou. Dans cet instant, le monde extérieur s'estompe, laissant place à un sentiment de plénitude. New York, avec ses lumières et son agitation, semble à des années-lumière, alors que nous trouvons refuge l'un dans l'autre, le cœur apaisé et l'esprit tranquille. « Tu sais bien que je suis incapable de te résister » avouais-je dans un murmure, mes mots chargés d'une sincérité profonde et d'un sous-entendu que seul le cœur peut véritablement saisir. En inspirant doucement, son parfum unique enveloppe mes sens, me rappelant à quel point elle est essentielle à mon existence, à quel point sa présence me bouleverse et me comble. Oui, je suis véritablement incapable de lui résister. Il n'y a qu'à voir son regard, ces yeux qui captivent et qui implorent, pour que je me retrouve à plier, prêt à répondre à chacun de ses désirs, à chacune de ses attentes. Cette faiblesse, si l'on peut la nommer ainsi, ne vient pas d'un manque de volonté, mais d'un amour et d'une connexion si profondes qu'elles transcendent la simple notion de résistance.
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Le sommeil se faisant désirer et les angoisses étant à nouveau présentes dans mon esprit, j’avais tourné un bon nombre de fois dans le lit. Au bout d’un long moment, j’avais finalement décidé de rejoindre Milo sur le canapé. Nul doute que sa présence allait apaiser une fois encore mes maux et me permettre de rejoindre les bras de Morphée. Bien que j’ai tenté d’être la plus discrète possible, je sens que Milo sort de son sommeil. Et sans un mot, il se lève du canapé et me soulève. Je souris face à sa remarque concernant son somnambulisme « Toutes mes excuses…. » chuchotai-je tendrement à son attention. Dans ses bras, Milo nous emmène dans la chambre. Un instant, la crainte qu’il décide de retourner malgré mon appel silencieux sur le canapé me traverse l’esprit. Mais une once de soulagement s’empare de moi quand je sens mon meilleur ami se glisser à son tour dans le lit. Milo se blottit contre mon dos, sa main trouvant d’un geste naturelle la mienne afin que nos doigts s’entrelacent. « Très confortable oui... » dis-je soudainement apaisée par la présence du jeune homme. Et l’aveu de Milo concernant le fait qu’il ne pouvais pas me résister me fait sourire. Pour toute réponse je viens déposer un doux baiser sur sa main avant de m’installer définitivement dans une position confortable.
Le lendemain matin. Cela faisait déjà un petit moment que j’étais réveillée. Milo dormait toujours à côté de moi à poings fermés. J’avais bien essayé de retrouver le sommeil mais ce fut peine perdue. Bien que le sommeil était venu rapidement une fois blottie contre le corps chaud doux et rassurant de Milo, les réveils avaient été nombreux au cours de la nuit. Je décide de me lever, étant la plus discrète possible pour ne pas réveiller Milo qui avait sans nul doute besoin de récupérer de se semaine éreintante. Une fois à la cuisine, je prépare une petite table pour le petit-déjeuner. Le café était prêt à être servi, j’avais éplucher et couper quelques fruits frais et sorti quelques biscuits trouvés dans un placard. Rien d’extraordinaire mais c’était une manière de remercier Milo pour tout ce qu’il avait fait la veille pour moi. Attendant patiemment qu’il se réveille, j’avais trouvé refuge sur le canapé du salon et avais repris la lecture du roman non terminé de la veille.
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Le réveil ce matin se fait dans une douceur exceptionnelle, bercé par les premières lueurs du jour qui filtrent à travers les rideaux, venant délicatement effleurer ma peau. La sensation est apaisante, réconfortante, mais le constat de l'espace vide à mes côtés me fait ouvrir les yeux plus grands. Cassia s'est éclipsée avant mon réveil, laissant derrière elle une trace invisible de sa présence nocturne. Un sentiment de tendresse profonde m'envahit alors, me rappelant avec émotion notre soirée précédente. Nous étions là, tous les deux, dans un cocon d'intimité rare, partageant les mots d'un livre, échangeant des regards et des sourires, tissés d'une complicité silencieuse et puissante. Ce moment, si simple et pourtant si profond, reste gravé en moi comme un précieux souvenir, une bulle de temps où rien d'autre n'existait que notre partage, notre union à travers les pages d'une histoire qui semblait, l'espace d'un instant, être la nôtre.
Je m'étire lentement, laissant derrière moi les derniers vestiges du sommeil, remplacé par une anticipation douce et réconfortante à l'idée de retrouver Cassia. La lumière matinale se fraie un chemin à travers les rideaux, enveloppant la chambre d'une aura dorée qui promet une journée ensoleillée et pleine de promesses. New York, cette ville qui ne dort jamais vraiment, commence à s'éveiller dans un murmure lointain et presque irréel, mais dans cet espace, dans cet instant, règne un calme réconfortant. C'est un moment suspendu, où le tumulte de la ville semble retenu à distance, offrant un havre de paix et de tranquillité.
Je me redresse lentement, quittant le confort enveloppant de la couverture pour affronter la fraîcheur vivifiante de l'air matinal. Guidé par l'envie de retrouver Cassia, je parcours le chemin jusqu'au salon où elle m'attend. Là, elle est assise, plongée dans la lecture du livre que nous avions entamé la veille, un symbole puissant de la tranquillité qui nous unit et de la continuité de notre partage. Sa présence, une promesse de moments encore à savourer ensemble, transforme l'espace autour d'elle en une bulle de calme et de sérénité. La vue de Cassia, absorbée dans les pages, est un rappel de la simplicité et de la beauté de nos instants partagés, ancrant encore plus profondément le lien qui nous unit.
Je quitte le confort chaleureux du lit, la douceur de la couette contrastant avec l'air frais du matin qui s'infiltre dans la pièce. Guidé par la présence apaisante de Cassia, je me dirige vers le salon où elle m'attend. Assise confortablement, elle a repris notre lecture de la veille, le livre reposant délicatement sur ses genoux. C'est une scène qui parle de continuité, de la douce routine que nous avons construite ensemble, un pilier de notre quotidien.
Avec une légèreté dans le cœur, je m'avance vers elle, mes pas étouffés par le tapis moelleux. Je l'entoure de mes bras dans un élan spontané d'affection, la chaleur de mon étreinte enveloppant son dos. Un baiser doux et tendre trouve sa place sur sa joue, un bonjour muet mais empli d'émotions. « Tu as décidé de continuer sans moi ? » soufflais-je une pointe de reproche feinte teintant ma voix, tout en laissant transparaître l'affection et l'amour profond que j'éprouve pour elle.
Le jour se lève sur New York, révélant un paysage urbain baigné dans la douce lumière de l'aube. À travers les grandes fenêtres de l'appartement, la ville s'éveille peu à peu, ses gratte-ciels étincelants se découpant contre le ciel aux teintes pastel. Cette vue imprenable sur la métropole, avec ses avenues s'étirant à l'infini et ses rivières scintillantes sous les premiers rayons du soleil, gagne en splendeur sous le regard partagé de notre complicité matinale. Chaque building, chaque lumière qui s'allume, raconte une histoire, la promesse d'une journée pleine de possibles.
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Le jour était en fin levé sur la belle et grande ville de New-York. Ne trouvant plus le sommeil je m’étais levée à pas de loup pour aller préparer un petit déjeuner. Et en attendant patiemment le réveil de Milo, je m’étais laissé prendre par la suite de la lecture du roman de David Nicholls, commencée la veille. Assez rapidement, je suis interrompue dans mon élan par deux bras m’enlaçant affectueusement. Milo. Je souris instinctivement. « Hey... » dis-je pour le saluer alors que son tendre et doux baiser au creux de mon cou me fait légèrement frissonner. Je dépose délicatement le livre sur la table basse « H’m… seulement quelques pas. J’étais curieuse d’en savoir un peu plus sur la suite de leurs histoires... » J’adorais lire, cela depuis toujours. Et il m’était difficile de m’arrêter quand j’étais prise littéralement dans une histoire. Et je devais bien admettre sur cette histoire là me plaisait beaucoup, sans nul doute parce que j’avais parfois l’impression de la vivre moi même.
D’un léger signe de tête, j’invite Milo à ma suivre dans le coin cuisine. « Je nous ai préparer de quoi prendre un petit-déjeuner. » Je servis avec deux tasses de café avant de venir les déposer sur la petite table préparée en amont. Le repas serait simple j’avais fait avec ce que j’avais trouvé dans les réfrigérateur et les placards. Mais il serait certainement largement suffisant. « Alors, est-ce que j’ai maintenant le droit d’en savoir un peu plus sur l’activité de ce matin ? » demandai-je en prenant une gorgée de café. Milo allait-il vouloir encore garder le secret ou allait-il décider de m'en dire davantage tout en sachant que j'allais de toute manière bientôt le découvrir de mes propres yeux.
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Le matin révèle ses premiers rayons à travers les vitres de l'appartement, baignant la pièce dans une lumière douce et réconfortante, annonçant le début d'une journée prometteuse. Le petit-déjeuner préparé par Cassia se dresse devant moi, une véritable ode à la simplicité et à l'amour, chaque geste qu'elle fait en versant le café révélant une élégance naturelle qui ne cesse de m'émerveiller. Autour de nous, New York s'éveille doucement, sa symphonie matinale filtrant à travers les murs, mais c'est la présence de Cassia, son aura de tranquillité et de bien-être, qui illumine véritablement l'espace, rendant ce moment unique. Depuis qu'elle a franchi le seuil de cet appartement, mon sourire ne m'a pas quitté, nourri par le simple plaisir de sa compagnie, comme si le monde extérieur s'était momentanément effacé pour ne laisser place qu'à notre bulle de sérénité partagée.
Face à elle, je suis touché par sa curiosité intrinsèque qui a toujours su égayer nos moments ensemble. Cette soif d'aventure, cette étincelle dans ses yeux quand elle pressent une surprise, font de Cassia une source constante d'émerveillement pour moi. « Prépare-toi pour une escapade sportive, car notre destination est un lieu spécialement choisi pour... » je marque une pause, capturant son regard empli d'expectative. « Disons que ce sera l'occasion idéale pour évacuer toute tension. Un endroit conçu pour se défouler et retrouver son centre, loin de l'agitation de la ville. » Sa curiosité maintenant à son comble, je cache un sourire espiègle derrière ma tasse, préservant le mystère de notre destination comme le gardien d'un secret précieux, promesse d'un moment exclusivement nôtre.
Le jour se lève sur New York, enveloppant la ville d'une lumière dorée qui s'infiltre à travers les gratte-ciels, annonçant le début d'une nouvelle journée pleine de promesses. Après avoir partagé un petit-déjeuner qui nous a apporté à la fois réconfort et force, nous quittons la quiétude de mon appartement pour nous immerger dans le rythme effréné de la métropole qui s'éveille. Les rues s'animent sous nos pas, se remplissant peu à peu de l'énergie caractéristique de la ville qui ne dort jamais. Les stands de hotdogs, symboles emblématiques de l'effervescence new-yorkaise, commencent à s'installer, leurs arômes alléchants se mêlant à l'air du matin. Notre marche est une traversée à travers le cœur battant de New York, une ville aux mille visages, où chaque coin de rue réserve une nouvelle découverte. Main dans la main, nous avançons, unis face à l'immensité de la cité, trouvant dans le simple contact de nos paumes une source inépuisable de soutien et de réconfort. Cette étreinte silencieuse, ce lien tangible qui nous unit, est un havre de paix au milieu du chaos urbain, un rappel constant de notre complicité et de la force de notre relation. Alors que la ville se réveille autour de nous, nous nous dirigeons vers un endroit spécial, loin de l'agitation habituelle, un lieu où Cassia pourra trouver un exutoire à ses tensions. La salle de sport vers laquelle nous nous dirigeons n'est pas seulement un espace de remise en forme, mais le décor d'un défi amical, une occasion pour nous de partager un moment de complicité et de libération.
La salle de sport, loin d'être notre destination habituelle pour une routine matinale, devient le théâtre d'une aventure un peu spéciale ce matin. Je veux offrir à Cassia une occasion unique de se libérer, de laisser derrière elle le poids des émotions qui l'ont assaillie ces derniers temps. Alors que nous avançons vers le ring, situé au cœur de l'espace vibrant d'énergie, un sourire complice illumine mon visage. « Prête à laisser s'envoler toute tension ? » je lui murmure avec tendresse, scellant mes mots d'un baiser affectueux sur son front. Mon intention n'est pas de la défier mais de l'inviter dans un jeu amical, une forme de catharsis ludique. « Tu sais, il n'y a aucune crainte à avoir. Avec ta délicate force de bébé chat, je suis en sécurité ! » mon rire, léger et chaleureux, se veut rassurant, tandis que je la taquine doucement, une marque d'affection qui souligne notre complicité. « Et puis, je suis curieux de voir comment tes cours de self-défense t'ont préparée pour ce moment. » L'excitation est palpable dans ma voix. L'idée de la voir en action, de partager ce moment d'apprentissage et de dépassement de soi, m'enthousiasme. C'est une occasion pour nous deux de nous découvrir sous un nouveau jour, de renforcer notre complicité à travers le sport et le jeu.
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Installés à la table de la cuisine pour partager le petit-déjeuner préparer par mes soins, j’en profitai pour essayer d’en savoir un peu plus sur l’activité que Milo souhaitait faire ce matin. La veille je n’avais eu le droit qu’à un faible indice, rien d’assez concret pour que je devine de quoi il s’agissait. Milo décidé de me donner quelques indices supplémentaires. C’est une matinée sportive donc qui nous attendait. « Un peu de sport, ça me va… J’ai hâte de voir exactement ce qui m’attends ». Je ne m’étais jamais fait prier pour pratiquer un peu de sport. Je trouvais au contraire que c’était un bon moyen de se défouler et de se vider l’esprit.
Une fois le petit déjeuner terminé, je pars donc me changer pour enfiler une tenue dans laquelle je serai à l’aise pour pratiquer du sport. C’est donc main dans la main que nous quittons l’appartement de Milo et que nous traversons les rues de la ville. Je ne pouvais pasnier que j’étais quelque peu impressionnée par la taille et la dynamique de New-York. Nous arrivons à une salle de sport. Jusque là rien de très étonnant vis à vis de ce qu’avait dit Milo un peu plus tôt dans la matinée. Ce qui fut plus étonnant c’est lactivité en elle même. En arrivant dans le bâtiment je m’attendais à courir sur un tapis de course ou à pratiquer quelques gainages. Un ring. Milo semblait fier de ce petit effet. « Prête, enfin je crois... » dis-je un peu amusée car ce serait une grande première pour moi. Mon meilleur ami me rassure quant au fait que je n’avais pas de crainte à avoir, sous entendant que je n’avais aucune force. « Vous me semblez bien sû de vous monsieur Davis... » dis-je d’une voix faussement pleine de défis. J’attrape alors une paire de gants pour les enfiler tout en écoutant Milo faire un commentaire sur mes cours de self-défense. Un léger sourire se dessine sur mon visage « Sois indulgent, tu sais que j’ai arrêté ces cours il y a quelques temps déjà... » Pour la simple et bonne raison que je pensais en avoir fait le tour. Et ayant les bases pour me défendre en cas de besoin, je ne voyais plus l’intérêt de continuer. Une fois prête, je me place en face de Milo. « C’est quand tu veux. » dis-je peu sûre de moi mais impatience malgré tout.
Nous commençons alors à enchaîner quelques exercices. Milo en défense et moi en offensive. Je frappe avec aisance, maîtrisant tout de même ma force pour ne pas m’épuiser trop vite. La bonne humeur est omniprésente, nos regards et nos sourires échangés sont complices. Milo me taquine parfois sur me force de chaton comme il lui plaît à la nommer alors je lui montre que je suis capable de mieux, de frapper plus fort, de ne pas me laisser faire. Puis, les rôles sont inversés, c’est à moi d’esquiver les coups bien évidemment contrôlés par le pilote de ligne et c’est à ce moment là que les techniques apprises au cours des leçons de self-défense portaient incontestablement leurs fruits. Et là dans ce jeu qui s’était installé entre nous, je me laissais complètement allée, prise au jeu, je ne pensais à rien d’autre qu’à ce moment que nous étions en train de partager tous les deux.
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La répartie de Cassia face à mon commentaire taquin sur sa force de « bébé chat » ne manque pas de m'étonner et de m'égayer. Je me plais à imaginer Cassia, luttant avec une détermination comique contre un pot récalcitrant, se débattant avec une énergie farouche pour vaincre l'adversité d'un simple couvercle. Cette image, à la fois attendrissante et hilarante, me fait sourire alors que je l'observe se mouvoir avec une agilité surprenante sur le ring.
Ses mouvements, fluides et précis, me prennent presque au dépourvu. « Impressionnant, l'agilité d'un chat n'est pas un mythe, apparemment ! » je m'exclame, un brin de fierté dans la voix, admirant sa capacité à esquiver et à riposter avec une vivacité qui défie mes attentes. Sa posture, empreinte d'une assurance combative, me fait prendre conscience de la force qui sommeille en elle, une force qu'elle ne soupçonne peut-être même pas elle-même.
Son regard, empli d'une détermination farouche, me fait penser à celui d'un félin prêt à défendre son territoire. « On dirait bien que le chaton est prêt à montrer ses griffes ! Grrr ! » je la taquine, un sourire espiègle aux lèvres, admiratif devant sa ténacité. Cette séance, loin d'être une simple démonstration de force physique, devient un moment de découverte mutuelle, où Cassia me prouve qu'elle possède une résilience et un courage qui forcent mon respect. Et dans cette salle de sport, entre rires et esquives, nous partageons un instant de complicité unique, un rappel que, sous sa douceur apparente, Cassia recèle une force et une détermination digne des plus grands guerriers.
À mesure que les rôles s'inversent et que je me retrouve en position offensive, une hésitation palpable s'empare de moi. Chaque geste, chaque mouvement est soigneusement mesuré, retenu, car l'idée même de lui infliger la moindre douleur me répugne. Je simule des erreurs dans mes enchaînements, préférant feindre l'imprécision plutôt que de risquer un contact qui pourrait la blesser. Avec Cassia, la lutte intérieure que je mène est bien plus complexe que n'importe quel combat physique. L'affection et le respect que je lui porte m'imposent une retenue absolue. Je m'efforce de maintenir un équilibre délicat entre l'engagement dans notre exercice et la protection de son bien-être. Chaque fois que je m'apprête à lancer un coup, une partie de moi se rappelle à l'ordre, me rappelant la fragilité et la préciosité de la personne qui se tient en face de moi. Ce n'est pas seulement une question de maîtrise technique, mais un acte de respect profond et d'affection, un témoignage silencieux de mon engagement à ne jamais lui faire de mal, quelles que soient les circonstances. Ainsi, dans ce ballet où je dois passer à l’offensive, je trouve une nouvelle manière d'exprimer mon soin pour elle, en veillant scrupuleusement à ce que chaque faux mouvement, chaque coup retenu, parle de ma volonté de la protéger, même au cœur de l'action.
Lorsque nous faisons une pause dans notre entraînement, je saisis une bouteille d'eau et la tends vers Cassia. Nos fronts brillants de sueur témoignent de l'énergie que nous avons déployée, de l'effort soutenu que cette séance nous a demandé. C'est un moment de répit, mais aussi d'admiration mutuelle. Je m'approche d'elle, et, dans un geste tendre, je dépose un baiser sur sa joue, un signe de ma fierté. « Je suis impressionné, vraiment. Tu as la force et l'agilité... d'un bébé chat redoutable ! » Je lance, un sourire en coin, en essuyant la sueur de mon front avec une serviette. Je ne peux m'empêcher de la taquiner un peu, ajoutant avec un mélange de sérieux et d'espièglerie : « Tu sais, il y a quelque chose de vraiment attirant dans ta façon de te battre... Ta détermination, ta combativité, c'est... disons que c'est assez excitant. » Ma voix se fait plus douce, presque suggestive, soulignant la tension ludique qui s'est installée entre nous.
La séance reprend avec un changement de tactique : j'enfile des pattes d'ours de boxe, transformant notre entraînement en quelque chose de plus ciblé, de plus symbolique. « Imagine que ces pattes d'ours sont le visage d'Andrew » je lui suggère, un ton encourageant dans la voix. « Utilise-les pour te libérer de tout ce poids, de chaque souvenir qui t'entrave. » Mon intention est claire : je veux qu'elle canalise toute sa frustration, sa colère, et même sa peine dans chaque coup porté. « Frappe comme si chaque coup pouvait effacer une partie de cette douleur, comme si tu pouvais te libérer de ces chaînes avec ta force et ta détermination. » C'est plus qu'un simple exercice physique ; c'est une catharsis, une manière pour Cassia de reprendre le contrôle, de se réapproprier son histoire en laissant derrière elle les trahisons et les douleurs du passé.
SHE IS MY WORLD
Et au premier battement de ses paupières, je l'ai reconnue. C'était bien elle, l'inattendue et l'attendue
(c)crackintime
Cassia Henderson
- Shade of winter -
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▎ Crédits : philia
▎ Multi-comptes : non
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▎ Your age : trente-trois ans
▎ Your preference : hétérosexuelle
▎ Job/Studies : Cassia est infirmière au Charlton Memorial Hospital.
Je devais bien admettre que je fus surprise par l’activité proposée par Milo. Mais finalement, je m’étais rapidement prêté au jeu. Le moment est agréable, rempli de complicité et amusant lorsque Milo prend plaisir à me comparer à un chaton. Se défouler de cette manière faisait un bien fou. Milo avait vraiment eu une très bonne idée en nous amenant ici.
Nous décidons de faire une pause, bien méritée. Milo me tend une bouteille d’eau, je le remercie d’un sourire sincère avant de prendre quelques gorgées pour m’hydrater et me rafraîchir. Mon meilleur ami m’avoue être impressionnée mais il ne tarde pas à me taquiner de nouveau. « H’m… le bébé chat t’a bien fait transpirer malgré tout j’ai l’impression... » dis-je pour le taquiner à mon tour. Sur un ton sérieux mais espiègle il m’avoue trouver quelque chose d’attirant dans ma manière de me battre. Je souris quand Milo m’avoue que cela était assez excitant. Bien que surprise par l’adjectif utilisé, j’esquisse un léger sourire. Étrangement j’avais du mal à croire qu’il pouvait y avoir quelque chose d’attirant en moi dans ce genre de moment. « Vraiment ? J’ai un peu de mal à y croire mais … merci pour les compliments » dis-je en plongeant mon regard dans le sien, presque un peu gênée.
Nous reprenons notre séance. Cette fois-ci Milo enfile des pattes d’ours de boxe. Ses consignes sont claires il me demande d’imaginer Andrew. A ce nom mon cœur se serre. Mais je compris rapidement où Milo voulait en venir. Cet instant était prévu pour que je me défoule, pour que j’extériorise mon chagrin et ma colère. J’hésite tout de même. Et puis finalement, je décide de me lancer. Cela n’allait pas me faire de mal, ce serait sans doute le contraire. Alors je commence à frapper dans les pattes d’ours. Avec ces protections, il était quasiment impossible que je fasse mal involontairement à Milo alors je frappe plus fort. Andrew. Ce nom ne cessait de résonner en moi et provoquait une immense once de colère en moi. Sans que je le veuille je repensais à la scène de la veille. J’avais envie de lui hurler dessus mais au lieu de cela j’intensifie mes coups, toujours plus fort. Je suis surprise de voir que je devais parfois faire un pas ou deux pour atteindre de nouveau ma cible, cela signifiait que Milo lui reculait un peu. Je ne réfléchissais plus, je frappais aussi fort que je le pouvais. Déversant toute ma colère et ma peine sur ces pattes d’ourse. Et dire qu’il y a encore quelques jours Andrew me promettait monde et merveilles, un voyage, une famille et j’en passe. Et finalement tout ce qu’il m’avait offert c’était des crises de jalousies à répétitions, des réprimandes et de l’infidélité. Mes yeux s’humidifient légèrement, ma force s’intensifie une dernière fois dans les derniers coups que je porte « Stop » dis-je en m’arrêtant soudainement « Stop... » soufflai légèrement à bout de souffle. Ma vision est quelque peu troublée par les larmes qui tentent de s’échapper. « J’ai besoin… d’une pause... » dis-je en me retournant légèrement et en retirant les gants de boxe.