Samedi soir. Milo était revenu à Fall River la veille, assez tard dans la soirée. J’avais bien évidemment été le chercher à l’aéroport. Malgré la joie immense des retrouvailles après quatorze jours d’absence, Milo avait décidé de continuer à jouer à son petit jeu : faire la grève concernant tout contact physique. Je devais bien avouer que cela était très frustrant. Déjà que son absence avait été assez difficile à gérer, le savoir à nouveau en ville sans pouvoir se montrer le moindre signe d’affection n’était pas évident non plus. En rentrant hier soir, tard tard, nous nous étions rapidement endormis dans le lit. Ce matin, j’avais enfin pu profiter du bonheur simple et pur de me réveiller aux côtés de Milo. Toutefois, sans aucun contact physique malgré tout. Apparemment Milo était bel et bien sérieux et décidé à continuer ce petit jeu.
La journée était passée relativement vite et ce soir nous étions de sortie tous les deux. Il y a quelques semaines déjà, la mère de Milo nous avait invité à dîner tous les deux. L’invitation acceptée, une date avait été rapidement fixée. Je n’étais en aucun cas angoissé par ce dîner, j’avais toujours beaucoup apprécié les parents de Milo et j’étais ravie de pouvoir les revoir et partager un moment convivial avec eux autour d’un bon dîner. Après s’être apprêtés, nous avions rapidement pris la voiture pour se rendre au domicile du pilote de ligne. J’avais pris soin de penser à apporter une excellente bouteille de vin, un grand cru, pour le père de Milo qui je savais appréciait beaucoup le vin. Par chance j’avais eu l’occasion de voir ma mère et William il y a quelques jours j’avais donc demandé conseil à ce dernier qui s’y connaissait merveilleusement bien dans ce domaine étant donné qu’il avait une entreprise d’importation et d’exportation de vin. Et pour la mère de Milo, j’avais pris soin de sélectionner un joli bouquet de fleurs. C’était la moindre des choses pour les remercier de leur invitation.
Le trajet se passe paisiblement. Bien que je venais de me rendre compte que Milo ne m’avait toujours pas précisé le statut que j’aurais à ce dîner. Avait-il oublié ? Peut-être que tout simplement il hésitait encore. Dans le fond, était-ce si important que cela ? Je cesse de me perdre dans mes songes lorsque nous finissons par arriver, doucement Milo gare la voiture dans l’allée de la maison familiale.
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Quatorze longues et interminables journées se sont écoulés… Je n’ai pas pu étreindre Cassia, humer les effluves enivrantes de son parfum et laisser mes sens s'imprégner de sa présence. Pour la plupart des couples, de telles retrouvailles seraient célébrées par des effusions de joie, des embrassades passionnées et une incapacité à se détacher l'un de l'autre. Mais pour nous, la situation demeure bien différente. J’ai pris la ferme décision de maintenir cette grève de contact physique : aucun baiser ou toute étreinte et geste tendre jusqu'à ce que Cassia admette enfin qu’elle est une femme exceptionnelle. Je lutte constamment contre cette envie presque viscérale de la serrer fort contre moi, de l’embrasser, caresser son doux visage.
Épuisé par le décalage horaire, la fatigue accumulée lors de mes récents voyages, ma formation et un retour plus tardif que prévu, je trouve le sommeil avant elle, incapable de résister plus longtemps à l'appel des bras de Morphée. Le lendemain, la journée défile à une vitesse surprenante. Entre quelques siestes réparatrices bien méritées et nos petites escapades habituelles dans les ruelles de la ville, je n'ai guère le temps de sentir les heures s'écouler. Le soir venu, un dîner très formel nous attend chez mes parents. Pendant que Cassia se prépare, joliment vêtue pour l'occasion, je l'observe en silence, adossé à l'encadrement de la porte de sa chambre, savourant chacun de ses mouvements élégants. Une atmosphère étrangement tendue règne entre nous, presque palpable. Serait-ce simplement le manque cruel de contact physique qui installe ce malaise, ou quelque chose de plus profond, d'inquiétant, couve-t-il sous la surface ? Je n’ai guère le temps de m’interroger plus longtemps qu’il nous faut partir.
En arrivant devant le portail de la maison familiale, je stationne la voiture et nous en sortons dans un silence presque solennel, lourd de non-dits. Une nervosité inhabituelle m'envahit tandis que je suis du regard Cassia qui marche quelques pas devant moi. Un long soupir m'échappe. Pourquoi cette anxiété soudaine ? Ce n'est certes pas la première fois qu'elle vient chez mes parents, mais les circonstances ont radicalement changé depuis notre dernière visite. Autrefois, nous n'étions que des meilleurs amis et rien de plus. Aujourd'hui, même sans avoir clairement défini notre relation, il est évident que nos sentiments ont évolué, transformant subtilement la dynamique entre nous et donnant une toute nouvelle dimension à cette réunion familiale.
Cassia monte les premières marches du perron avec une assurance qui force mon admiration. Une fois de plus, je suis complètement captivé par son élégance naturelle qui semble couler de source. Elle a pensé à chaque détail, tenant d'une main ferme une bouteille de vin finement sélectionnée pour mon père, et de l'autre, un bouquet de fleurs délicatement arrangées pour ma mère. « Cassia, attends ! » Je m'écrie soudain, me précipitant vers elle pour rattraper son pas rapide. Elle se retourne vers moi, un léger sursaut dans ses yeux surpris, et pour un instant magique, nous nous retrouvons face à face, nos regards parfaitement alignés. Je pose soigneusement le sac contenant la bouteille sur l'une des marches du perron. Je ne pourrais nier que ses lèvres me manquent atrocement. Mes mains trouvent naturellement leur place sur ses hanches, les enveloppant avec une douceur presque révérencielle, et sans un mot de plus, mes lèvres ébauchent les siennes dans un baiser empreint d'une passion à peine contenue. Ce baiser, tant attendu, marque la fin de quatorze jours interminables sans pouvoir l'étreindre, l'embrasser, ou même simplement partager des moments complices à ses côtés. « Même si tu refuses de l'admettre... Tu es exceptionnelle... » Je murmure contre ses lèvres, caressant tendrement sa joue alors que nos lèvres se rejoignent de nouveau pour un autre baiser ardent et profond. Juste à ce moment, la porte d'entrée s'ouvre brusquement, révélant la silhouette de mon père. Un sourire nostalgique se dessine sur mes lèvres, me faisant sentir comme si nous avions remonté le temps. « Tu es parfaite... Tout va bien se passer » je lui chuchote, enveloppant mes paroles avec un dernier baiser sur son front doux avant d'entrelacer nos doigts fermement.
« Ah ! Vous voilà enfin ! » Mon père s'exclame joyeusement en s'avançant vers nous avec une démarche légère et enjouée. « Ta mère est actuellement en pleine bataille épique avec son carré d'agneau ! » Il lance avec un clin d'œil complice, enlaçant chaleureusement Cassia. « Cassia ! Quel est donc ton secret pour rayonner ainsi année après année ? Milo, tu as vraiment trouvé une perle rare ! » Il continue, un large sourire éclairant tout son visage. « Oh, je le lui répète sans cesse ! » Je réponds en riant légèrement, l'atmosphère détendue malgré l'importance de l'occasion. Mon père, avec un air de connivence, reprend « Je vais te laisser le soin de mettre ta mère au courant, ou plutôt, de confirmer ses soupçons à propos de votre relation. Elle n'arrête pas de parler de vous deux ! Heureusement que vous venez dîner ce soir sinon j’allais demander le divorce » ajoute-t-il d’un ton plaisantin en nous guidant à l'intérieur avec un geste de la main plein d'entrain, prêt à nous plonger dans l'ambiance chaleureuse et familiale de la maison.
Nous nous installons confortablement dans le salon, mon père et moi, chacun tenant un verre de whisky pour accompagner cette conversation nocturne. L'atmosphère est calme, seulement animée par les éclats de rire émanant de la cuisine où Cassia et ma mère échangent joyeusement. Mon père pose son regard sur moi, un mélange de préoccupation et de tendresse y brillant, signalant le début d'un échange plus personnel et poignant. « Alors, comment se porte mon père ? Je sais que tu as réussi à lui rendre visite récemment à Londres... Ta grand-mère m’a appelé ! » Sa voix est douce, teintée d’une légère inquiétude. Je prends une profonde respiration, me préparant à décrire cette visite qui fut à la fois douce et déchirante. « C'était difficile, Papa. La maladie d’Alzheimer l'a beaucoup changé. » Je fais une courte pause, cherchant à organiser mes pensées. « Par moments, il retrouvait une part de son ancien moi, plaisantant même un peu. Mais parfois, il lutte pour se rappeler mon prénom, ou même qui je suis. C’est dur à voir. » Mon père acquiesce tristement, comprenant le poids de mes mots. « Je vois... Cela doit être particulièrement dur, sachant combien vous étiez proches. » Encouragé par son écoute, je poursuis « Mais il y a eu un instant vraiment spécial, Papa. Il a commencé à parler de son temps dans la Royal Air Force, quand il était pilote. C'était comme si ces souvenirs lointains le ramenaient à la vie. Il décrivait son avion, les missions... avec tant de clarté et de passion, comme s’il survolait à nouveau ces paysages lointains sous nos yeux. » Un sourire empreint de nostalgie se dessine sur le visage de mon père. « Ces moments-là sont précieux, ils nous montrent qu’une partie de lui se souvient encore, qu’il reste conscient à ce qu’il a été... » dit-il d’une voix presque solennelle. « Oui. C’est pour cela que je tiens à continuer de le voir aussi souvent que je peux, pour me souvenir de ces éclairs de mémoire, ces échos de sa vie passée tant qu’ils existent encore. » Mon père me serre l’épaule avec affection et solidarité. « Tu es un bon petit-fils, Milo. Je suis persuadé que ces instants passés avec toi illuminent ses journées, même s’il ne peut pas toujours nous le montrer. »
Nous restons là, dans la quiétude du salon, le crépitement timide du feu dans la cheminée accompagnant notre conversation. Les voix joyeuses de Cassia et ma mère résonnent encore depuis la cuisine, mais ici, entre mon père et moi, l'atmosphère est empreinte d'un calme introspectif. Je regarde les flammes danser, rassemblant mes pensées, et puis, doucement, je me lance. « Papa, il y a quelque chose que je n'ai jamais vraiment partagé avec toi... » Ma voix est hésitante au début, mais je sens le regard encourageant de mon père sur moi, m'incitant à continuer. « Tu sais lorsque je l’ai revu ça m'a beaucoup fait réfléchir. Voir à quel point ses souvenirs de pilote étaient vivants pour lui malgré sa maladie… ça m’a touché plus que je ne pourrais l'expliquer. » Je marque une pause, le souvenir de cette visite colorant mes mots d'émotion. Je respire profondément avant de reprendre. « C'est en partie pour ça que j'ai choisi de devenir pilote de ligne. Je voulais... je voulais lui ressembler, je suppose. À sa manière, il a toujours été mon héros. Voler, pour moi, c'était une façon de me sentir proche de lui, de partager quelque chose avec lui malgré la distance et, maintenant, la brume de sa mémoire. » Mon père reste silencieux un moment, absorbant mes confessions. Puis, il se penche vers moi, son expression empreinte de compréhension et de fierté. « Ton grand-père serait tellement fier de toi, tu sais ? Pas seulement pour avoir suivi ses traces dans les airs, mais pour l'homme que tu es devenu. » Ses mots me réchauffent le cœur et je sens un poids se lever de mes épaules. « Merci, Papa. Cela signifie beaucoup pour moi, d'entendre cela de ta part. Je... je voulais juste que tu saches, que quelque part, c’est ma façon de garder un lien avec lui. » Nous partageons un regard, un de ces regards qui disent plus que les mots pourraient exprimer. Mon père hoche la tête, un geste simple mais chargé d'affection et de respect. « Je comprends, Milo. Et je pense que c’est une belle manière de rendre hommage à son héritage. »
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Nous venions tous juste d’arriver à destination. Milo venait de garer la voiture dans l’allée de la maison familiale. En silence, nous sortons tous les deux de la voiture. Et sans attendre, je décide d’ouvrir la marche en direction de la porte d’entrée. Toutefois, alors que je venais de monter les premières marches du perron, Milo me demande soudainement d’attendre. Surprise, je me retourne vers lui. Le jeune homme vient poser alors le sac rigide contenant la bouteille de vin sur l’une des marches du perron. Je sens se mains se poser sur mes hanches, ce simple geste me procure un léger frisson. Et à ma grande surprise et surtout pour mon plus grand bonheur les lèvres de Milo viennent se poser sur les miennes. Un baiser tendre, passionné. Bien que surprise, je prolonge le baiser avec autant d’envie et de passion que Milo. Ce dernier me murmure que même si je refusais de l’admettre j’étais exceptionnelle. Un léger sourire se dessine sur mes lèvres « A force de me le répéter, je finirai peut être pas le penser aussi. Qui sait... » Nos lèvres se retrouvent une seconde fois pour un baiser langoureux. C’est à ce moment là que la porte d’entrée s’ouvre. Surprise, je cesse le baiser, comme si nous étions deux adolescents pris en flagrant délit, amusée tout de même par ce timing. Milo me chuchote quelques mots réconfortants avant d’entrelacer ses doigts aux miens.
Aaron, le père de Milo nous salue chaleureusement. « Bonsoir Aaron, je suis contente de vous voir. » dis-je heureuse de le revoir et flattée par ses belles paroles. Nous entrons alors dans la maison et le père de Milo demande à ce dernier de lui laisser le soin de mettre sa mère au courant pour notre relation. Apparemment Robyn ne cessait de parler de nous. Je souris de bon cœur face à la remarque d’Aaron. « Vous dégusterez ça à l’occasion et vous me direz ce que vous en avez pensé. » dis-je en lui offrant la bouteille de vin. Aaron attrape alors cette dernière et jette un œil à l’étiquette. Il émet un léger sifflement d’entre ses lèvres « Un château Latour ? C’est trop Cassia, il ne fallait pas. Incroyable, c’est si rare de pouvoir en trouver. » Je suis heureuse que le présent plaise à Aaron « Ce n’est pas grand-chose. Et pour ce qui est d’avoir les bonnes adresses, William m’a donné un coup de main... » dis-je un léger sourire aux lèvres.
Nous allons ensuite saluer Robyn qui était toujours en pleine préparation du repas. Cette dernière est plus que ravie de nous voir, encore plus lorsqu’elle reçoit le bouquet de fleurs. Et alors que Milo et son père décide d’aller s’installer au salon, je propose à Robyn de rester pour lui donner un petit coup de main. « Ça me fait si plaisir de vous avoir à dîner tous les deux. Depuis le temps que j’attendais cela... » Je souris amusée par son enthousiasme si naturel « Et ça nous fait très plaisir d’être là aussi. Vraiment... » Nous continuons à échanger dans la bonne humeur, et lorsque Robyn met le carré d’agneau au four, nous prenons le chemin du salon pour rejoindre Milo et son père. Je dépose le petit plateau de crudité préalable préparé tout à l’heure sur la petite table basse. « Je vois que ces messieurs ont déjà commencé... » s’exclame Robyn, amusée malgré tout. « Du vin blanc Cassia, ça te convient ? » me demande t-elle en sortant deux verres « Oui ce sera parfait Robyn, merci. » dis-je en venant m’asseoir à côté de Milo.
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Le début de cette soirée se déroule dans une atmosphère chaleureuse et conviviale, ponctuée de rires et de récits échangés. Mon père partage avec enthousiasme ses propres aventures de pilote, renforçant l'idée qu'être pilote semble être une vocation familiale chez les Davis. Après tout, entre son propre père qui a brillamment servi dans la Royal Air Force et lui-même qui a également pris les airs, il n’est pas surprenant que j’aie choisi de suivre la même trajectoire. Je bois chacune de ses paroles, absorbé par les récits de ses vols audacieux et des différentes contrées qu'il a survolées. C'est dans ces moments-là que je me sens le plus lié à lui, à notre héritage familial. Tandis que nous partageons ces anecdotes, ma mère et Cassia rejoignent discrètement le salon.
Cassia s’installe à mes côtés sur le canapé, et sans même y penser, ma main trouve la sienne et se pose délicatement. Ma mère nous observe avec un sourire éloquent, ses yeux pétillants de malice et d’affection. « Alors Milo ? » lance-t-elle avec un ton qui en dit long, accompagné d’un regard entendu qui se veut taquin. Elle sait, bien sûr, et inutile de jouer à ce petit jeu de devinettes qui pourrait bien nous mener à une série de plaisanteries affectueuses mais incessantes pour le reste de la soirée. « Je pense que tu sais… » je réponds en jetant un regard empli de tendresse vers Cassia. « Ah ! Je le savais que vous alliez finir ensemble tôt ou tard ! » s’exclame-t-elle joyeusement, ne pouvant contenir son enthousiasme. « Chéri, ouvre donc cette bouteille de champagne ! » elle s’adresse à mon père avec une vivacité contagieuse. Mon père, avec un sourire complice, se lève pour aller chercher le champagne. « Je suis tellement heureuse pour vous ! J’ai toujours su que tôt ou tard, vous finiriez ensemble ! D’ailleurs, j’ai rencontré ta mère pas plus tard qu’hier, Cassia, je lui ai dit que vous veniez dîner et… » Elle continue, débordante de joie et de projets déjà formés dans son esprit. Au même moment, le pop sonore et festif d’une bouteille de champagne qui s’ouvre retentit dans la pièce, ponctuant parfaitement ses paroles. Avec un sourire rayonnant, il se dirige vers chaque invité, commençant par Cassia, à qui il tend une flûte scintillante de bulles fines. « Pour notre merveilleuse Cassia ! » dit-il en lui présentant le verre avec élégance. Ensuite, il s'approche de moi, remplissant une autre flûte. « « Et pour mon fils » annonce-t-il avec un ton de fierté évidente, me faisant un clin d’œil. Je prends le verre, nos regards se croisant dans une compréhension mutuelle et un respect profond. Puis, il distribue le champagne à ma mère. Avec un geste de la main, mon père invite tout le monde à lever son verre. «« À vous deux ! » déclare-t-il, son verre haut levé.
Alors que les éclats de rire et les conversations animées remplissent le salon chaleureux, ma mère se tourne vers Cassia avec un air rayonnant. D'un geste délicat, elle repose sa flûte sur la table basse. « Cassia, j'ai quelque chose à te proposer », commence-t-elle d'une voix douce mais emplie d'excitation. Ses yeux pétillent, trahissant les projets qui bouillonnent dans son esprit. Elle fait une courte pause, savourant ce moment de suspense avant de dévoiler son idée. Tout en attrapant un petit four délicat, elle s'assure d'avoir toute l'attention de Cassia, dont le regard bienveillant est rivé sur elle. « L'autre jour, une idée m'est venue à l'esprit. J'aimerais beaucoup réaliser une interview avec toi » explique ma mère avec enthousiasme. « Ton métier doit être tellement passionnant ! Les défis que tu relèves, les vies que tu changes... C'est une source d'inspiration incroyable. » Un léger sourire se dessine sur les lèvres de ma mère alors qu'elle poursuit. « Et il se trouve que je connais très bien le chef de service de l'hôpital où tu travailles, c'est un vieil ami de longue date. Nous discutons récemment, et ton nom nous est apparu comme une évidence ! Ton parcours exceptionnel et tes réalisations méritent d'être partagés. » Avec douceur, elle pose une main rassurante sur l'avant-bras de Cassia. « Je serais de pouvoir discuter avec toi plus longuement. Tu as tant de choses intéressantes et inspirantes à partager, surtout avec tes projets récents et ton parcours exemplaire. » Sa voix est emplie d'une sincère admiration. Ponctuant ses mots d'un clin d'œil complice, ma mère conclut : « Tu as le temps de réfléchir, de peser le pour et le contre. Cette proposition n'a rien d'une obligation, je veux simplement t'offrir cette opportunité. » Sans la presser davantage, elle laisse à Cassia le loisir de considérer cette offre à tête reposée.
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A présent installée aux côté de Milo, la main du jeune homme vient trouver la mienne. Un geste naturel mais qui ne passe pas inaperçu aux yeux de Robyn. La mère du jeune homme ne tarde pas d’ailleurs à la questionner. Même si elle se doutait déjà de la réponse elle souhaitait apparemment une confirmation de la bouche de Milo. Une fois fait, Robyn semble plus que ravie, elle réclame même du champagne à Aaron qui s’exécute sans perdre une seconde. Je lance un furtif regard à Milo, complice et attendri par la situation. Et comme beaucoup de monde présent dans notre entourage la mère de Milo souligne le fait qu’elle avait toujours su que nous finirions ensemble. Sa remarque me fait doucement sourire. « C’est très gentil Robyn, merci... » Et le plus amusant dans tout ceci c’est qu’elle avait croisé ma mère pas plus tard qu’hier. D’ailleurs, cela me fit penser immédiatement que je devrais sans doute lui parler aussi. J’étais resté vague jusqu’à maintenant sur ma relation avec Milo même si ma mère se doutait fortement de quelque chose depuis le jour où elle était venue me voir après ma sortie de l’hôpital et que Milo était là, prenant soin de moi pendant plusieurs jours. La discussion continue jusqu’à que le père de Milo ne débouche une bouteille de champagne, il effectue la distribution du doux nectar rapidement. Ce dernier me tend une coupe tout en portant un premier toast « Merci Aaron... » dis-je en prenant délicatement la coupe entre mes doigts. Milo est le prochain servi, et on pouvait aisément sentir dans la voix d’Aaron toute la joie et la fierté qu’il éprouvait pour son fils. Je trouvais cela très touchant et j’avais toujours pensé que Milo avait une chance inouïe d’avoir une telle relation avec son père. Une fois tout le monde servis, nous trinquons tous ensemble dans la bonne humeur.
Alors que les discussions vont bon train, Robyn s’adresse à moi en m’annonçant qu’elle souhaitait me proposer quelque chose. Je pose à mon tour ma coupe de champagne afin de l’écouter attentivement. A ma grande surprise la mère de Milo, journaliste, souhaitait réaliser une interview avec moi « Avec moi !? » dis-je plus que surprise me demandant bien quel en serait l’intérêt. Je ne tarde pas à le savoir, Robyn semblait penser que la passion de mon métier, ainsi que les défis relevés quotidiennement pourrait valoir un article. En plus de cela, Robyn avait apparemment de bons contact au sein de l’hôpital. Avec une grande délicatesse, la mère de Milo pose sa main sur mon avant bras en m’assurant qu’elle serait ravie de pouvoir discuter avec moi longuement sur mon parcours et mes projets « C’est une proposition très généreuse Robyn. Je suis flattée... Je vous promets d’y réfléchir très sérieusement et de vous donner une réponse au plus vite. » L’idée était vraiment très tentante mais je préférais y réfléchir un minimum avant d’accepter sa proposition. « Parfait, et prends ton temps. Il n’y a rien d’urgent et je garderai des disponibilités pour toi sans aucun problème. » ajoute t-elle en m’adressant un sourire des plus sincères.
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Pendant que la conversation autour de nous s’écoule agréablement, la douce étreinte de la main de Cassia dans la mienne offre un réconfort appréciable. Cependant, alors que ma mère continue d'expliquer l'opportunité passionnante d'une interview pour Cassia, je serre sa main un peu plus fort involontairement, submergé par un mélange d'excitation nerveuse et d'immense fierté. À cet instant, le désir irrépressible de l'embrasser passionnément me traverse presque. Je regarde Cassia, les yeux emplis de fierté. « Je suis extrêmement fier de toi... » lui murmurai-je doucement, captant le sourire affectueux et amusé de ma mère qui nous observait. « Oh, ne sont-ils pas adorables... ? » gazouille ma mère, se tournant vers mon père avec une lueur dans les yeux. « Je te l'avais dit, Chéri, ce n'était qu'une question de temps avant qu'ils commencent à penser à nous donner de beaux petits-enfants. » Étonnamment, son commentaire ne me fait pas sursauter comme il aurait pu le faire auparavant. Peut-être était-ce l'ambiance, la bonne nouvelle, ou simplement la façon dont se déroulait la soirée, mais je me retrouve à répondre calmement, « Oh… Prenons les choses une étape à la fois. J'ai encore tant de merveilles à lui montrer ! » Juste à ce moment, le minuteur de la cuisine sonne, interrompant la conversation. « Aaron, viens avec moi. Tu vas m'aider à découper la viande ! » appelle ma mère, sa voix joyeuse alors qu'elle se dirige vers la cuisine. Mon père se lève et la suit, un sourire obéissant sur son visage.
Resté seul avec Cassia, je saisis l'instant. Mes yeux balayent rapidement en direction de la cuisine pour vérifier que personne ne nous observe, puis mes lèvres trouvent les siennes dans un baiser tendre. « J'aime beaucoup cette robe... Mais qu’y a-t-il en dessous ? » je taquine légèrement, laissant ma main reposer sur son genou, mon ton joueur mais empli d'admiration.« Mais j'aime encore plus ce qu’il y a en dessous... » avouai-je avant de, l’embrasser de nouveau, l'idée de toute réserve précédente concernant l'affection physique complètement oubliée.
Quelques minutes plus tard, alors que nous nous réunissons autour de la table pour dîner, la conversation prend un autre tournant. « Au fait, Milo… Ta cousine nous rejoindra pour le dessert. Elle est juste de passage et… » commence ma mère, mais elle est rapidement interrompue par l'intervention moins enthousiaste de mon père. « ...Et elle s’est essentiellement invitée elle-même ! » grogne-t-il, m'envoyant un regard complice. Je soupire intérieurement ; les interactions avec ma cousine sont toujours chargées d'une énergie particulière. « Oh, quelle joie de la revoir... » je murmure sarcastiquement. « Ça aurait été sympa d’être prévenu… Au moins, j’aurais pu me préparer mentalement ! » j’ajoute, secouant la tête dans un désespoir feint. « Ce n'est pas comme si vous ne saviez pas qu'il n'y a jamais eu de grand amour entre nous ! » Alors que je termine ma tirade avec une pointe de sarcasme difficile à masquer, ma mère pose sa main sur mon bras, un geste apaisant qui cherche à calmer l'atmosphère légèrement chargée par mes mots. « Milo, essaie d'être un peu plus compréhensif » me dit-elle doucement, son regard empreint d'une bienveillance maternelle. « Elle est ta famille après tout, et elle ne reste que pour le dessert. Un petit effort, pour moi, s'il te plaît? » Sa voix a ce ton inimitable qui mélange la persuasion douce à une fermeté de fond, celle utilisée pour apaiser les tensions familiales depuis des années. Je pousse un soupir, un peu contrit par ses paroles. « D'accord, Maman. Pour toi, je vais faire un effort. Mais au premier mot de travers je renverse la table ! » réponds-je, lui offrant un sourire faible mais sincère. Après tout, si cela peut rendre la soirée plus agréable pour tous, je peux bien tolérer quelques heures en compagnie de ma cousine.
Peu après, mon père nous sert, l'ambiance redevenant plus chaleureuse sous l'effet des plats délicieusement préparés par ma mère. La conversation se lance sur des sujets plus légers, chacun partageant des anecdotes et des récits de la journée. Les plats se succèdent, passant de l'entrée au plat principal. Ma mère a vraiment fait des merveilles en cuisine : le carré d’agneau est juteux et tendre, accompagné de légumes rôtis qui fondent presque dans la bouche. Alors que nous dégustons ce festin, je prends le temps de regarder les visages autour de la table. Malgré la petite tension anticipée avec l'arrivée prochaine de ma cousine, je me sens heureux de partager ce moment avec mes parents et Cassia. Ce sont ces petites soirées, pleines de rires et de discussions, qui tissent les souvenirs les plus doux. « Milo, n'oublie pas de passer le vin » rappelle mon père, me tirant de mes pensées. Je m'exécute, passant la bouteille de vin rouge à Cassia d'abord, puis aux autres, m'assurant que tous ont leur verre rempli pour accompagner le plat principal.
Le dîner progresse dans une ambiance animée et chaleureuse, chaque plat servi ajoutant une couche supplémentaire de convivialité parmi nous. Alors que nous passons au fromage, mon père, toujours intéressé par mon choix de carrière, lance une nouvelle conversation qui pique immédiatement mon intérêt. « Et sinon Milo, tu as eu l'occasion de voir ces nouveaux modèles d'avion ? » commence-t-il, sa voix teintée de curiosité et d'excitement. « Je crois que ce sont ceux que tu apprends à piloter… Ils sont révolutionnaires, paraît-il ! » Il s'enthousiasme en décrivant la technologie. « Ils peuvent se détacher en deux parties pour que le fuselage de l'avion se scinde en deux ! Imagine un peu, une telle ingénierie ! » Mais son ton s'assombrit un peu en ajoutant, « Cela dit, cela signifie que le commandant de bord doit rester à bord… » Ma mère, qui a écouté la conversation d'une oreille tout en se servant, interrompt soudainement, son ton légèrement réprobateur. « Vous n'allez pas gâcher l'ambiance en évoquant des détails aussi morbides. Vous allez rentrer tous les deux en un seul morceau, entendons-nous bien. » Elle lance un regard à la fois sévère et protecteur à mon père, qui hausse les épaules en signe d'apaisement. Se tournant vers Cassia avec un sourire rassurant, elle continue sur un ton plus léger, mais non moins ferme. « Cassia, je compte sur toi pour prendre soin de mon fils et le ramener à la raison et à la maison ! » Sa voix est pleine d'affection et de confiance, soulignant l'importance qu'elle attache à la présence de Cassia à mes côtés.
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La proposition de Robyn bien que surprenante était aussi extrêmement flatteuse. Et j’étais bien évidemment sérieuse lorsque je répondis à la mère de Milo que j’allais réfléchir sérieusement à sa proposition et y donner suite rapidement. En même temps, je sens la main de Milo resserrer son étreinte sur la mienne, mon visage se tourne vers lui lorsqu’il me murmure doucement qu’il était extrêmement fier de moi. Je lui offre un sourire en guise de remerciements avant que sa mère, attendrie pas la scène, ne commence à évoquer le fait d’avoir des petits-enfants. Milo lui répond alors calmement et avec diplomatie qu’il fallait prendre les choses étape par étape et qu’il avait encore beaucoup de merveilles à me montrer. Sa réponse, bien que tout à fait correcte, me surprend quelque peu. Lui qui l’autre jour n’avait cesser de répéter qu’il ne voulait pas fonder une famille, j’étais surprise qu’il ne montre pas son refus catégorique à sa mère. Juste à ce moment là, la sonnerie du four retenti indiquant que le plat était prêt. Les parents de Milo quitte alors le salon pour se diriger à la cuisine.
A présents seuls au salon, les lèvres de Milo viennent embrasser les miennes. Un tendre baiser que je prolonge tout naturellement. Un sourire malicieux se dessine sur mon visage quand Milo vient évoquer ce que je portais en dessous de ma robe. « Je pense en effet que tu aimeras, c’est toi même qui a choisi ce que je porte… Paquet numéro neuf... » dis-je en faisant référence à l’ensemble en satin que Milo m’avait acheté et glisser dans on calendrier de l’avent qu’il avait confectionné pour sa longue absence. Nous échangeons un second baiser « Je vois que tu as abandonné ta petite grève... » dis-je ravie d’avoir de nouveau des contacts physiques avec lui.
Nous passons ensuite tous les quatre à table et la mère de Milo nous informe que la cousine de ce dernier nous rejoindra pour le dessert. Elle était apparemment en ville et avait souhaité venir. Milo ne semblait pas ravi de cette future entrevue mais il promis de faire un effort pour sa mère. Le dîner continue à se dérouler merveilleusement bien, Robyn avait préparé un dîner des plus délicieux et les discussions allaient bon train, toujours dans la bonne humeur. Puis, comme bien souvent Milo et son père commence à parler travail, avion. Mais ce n’était pas très au goût de Robyn qui leur demande gentiment malgré tout d’éviter des détails morbides. Puis la mère de Milo se tourne vers moi et m’avoue compter sur moi pour prendre soin de Milo et de le ramener à la raison ainsi qu’à la maison. « Ne vous inquiétez pas, je prends soin de lui. Mais vous le connaissez, il peut être aussi têtu qu’une mule parfois... » dis-je amusée mais aussi sérieuse. Robyn rit de bon cœur « Oh, tu ne m’apprends rien ! Et puis, je sais bien de quoi tu parles... » dit-elle en désignant du pouce son mari pour me faire comprendre que lui aussi était obstiné.
Une fois le dîner terminé, je me lève pour aider Robyn à débarrasser « Tout était délicieux Robyn, vous êtes un véritable cordon bleu... » dis-je en me rendant avec elle à la cuisine. « Merci Cassia, c’est gentil. Et je suis contente que vous ayez tous les deux apprécié... » Nous rangeons la vaisselle dans le lave vaisselle avant de faire un rapide rangement dans la cuisine. Nous revenons ensuite à table pour rejoindre Milo et Aaron. La sonnerie de la porte d’entrée retentit un court instant plus tard. « Oh ça doit être Kelly ! » dit Robyn en se hâtant d’aller ouvrir la porte. Et quelques seconde splus tard, la mère de Milo revient accompagné de Kelly. Elle embrasse déjà Aaron puis Milo « Milo, ça me fait plaisir de te voir. Ça fait longtemps... » dit-elle avant de faire quelques pas pour arriver à ma hauteur, je me lève pour venir la saluer à mon tour « Salut Kelly. Ça me fait plaisir de te revoir. » dis-je le plus sincèrement du monde. « Ouai, salut... » dit-elle sans même me regarder avant de venir s’installer à table avec nous.
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La sonnerie retentit à travers la maison, et sans même avoir besoin de regarder, je sais instinctivement qui vient de franchir le seuil. Un long soupir s'échappe de mes lèvres alors que j'anticipe déjà l'assaut de sa présence envahissante. Lorsqu'elle entre, elle m'embrasse distraitement et jette à peine un regard à Cassia. Ma cousine a toujours été une figure trop exubérante à mon goût, jamais à court de mots ni d’opinions tranchées. « Comment se porte mon cousin préféré ? » lance-t-elle avec un enthousiasme qui se veut chaleureux mais qui sonne un peu trop fort dans le calme de notre salon. Elle s'installe audacieusement en face de Cassia, la scrutant de haut en bas. « Ah, c’est toi la nouvelle conquête ? » dit-elle, un brin de jugement dans la voix. « Hmmm… J'espère que tu es aussi sympa que Léa. » Elle lâche cette remarque alors que ma mère nous rejoint avec le café, essayant de détendre l'atmosphère.
À l'intérieur, je me torture l'esprit, me demandant pourquoi je n'avais pas trouvé une excuse pour partir plus tôt, surtout en sachant ce que Cassia cachait sous sa robe. « Léa était vraiment quelqu'un… C'est dommage que ça n'ait pas marché entre vous, Milo. Elle avait tout pour elle : beauté, intelligence, grâce… Une vraie perle ! » Elle poursuit, insensible à la tension croissante autour de la table. Mon père, sentant que la conversation pourrait rapidement déraper, intervient avec un raclement de gorge peu subtil. « Et alors, tu comptes rester combien de temps à Fall River ? » tente-t-il de rediriger la conversation sur un sujet moins glissant. Un sourire ironique se dessine sur mes lèvres. « Pas trop longtemps, j'espère… » murmurai-je sous mon souffle, recevant immédiatement un coup de coude discret de ma mère en guise de réprimande. « Quelques jours seulement… Juste le temps de passer un peu de temps avec mon cousin préféré, en tête-à-tête ! » répond-elle avec un clin d'œil provocateur, insistant sur le 'seul à seul' d'une manière qui ne laisse présager rien de bon.
La tension dans la pièce monte d'un cran alors que ma cousine continue de lancer ses remarques piquantes, visiblement amusée par l'effet qu'elles produisent. Cassia, malgré son apparente calme, ne peut masquer une légère crispation autour des yeux - elle sent l'hostilité voilée dans chaque mot. « Et donc, Cassia, qu'est-ce que tu fais dans la vie ? » demande ma cousine avec un sourire qui se veut innocent mais qui ne trompe personne. « J'espère que c'est quelque chose d'excitant... Léa, par exemple, était avocate. Elle avait toujours des histoires fascinantes à raconter. Pas étonnant qu'elle ait laissé une impression si durable, n'est-ce pas, Milo ? » Elle tourne brièvement les yeux vers moi, cherchant une approbation que je refuse de lui donner. « Milo tu ne m’as pas dit qu’elle était…aide soignante ou un truc dans le genre. Un métier en bas de la hiérarchie sociale… » clame-t-elle en continuant de dévisager Cassia. « Ah, l'hôpital... C'est mignon, » réplique ma cousine, faussement désintéressée. « Mais pas vraiment le genre de carrière qui fait tourner les têtes, hein ? Je suppose que chacun trouve son chemin. » Son ton condescendant me fait bouillir intérieurement, mais je garde mon calme pour ne pas envenimer les choses. « Bref… » intervient ma mère, essayant de sauver Cassia d'autres piques. Ma cousine semble sur le point de rétorquer, mais elle est interrompue par l'arrivée de mon père avec un nouveau plateau de desserts. "Allons, essayons de garder les choses légères," dit-il en posant le plateau sur la table. « Qui veut du tiramisu ? » Alors que mes parents commencent à discuter des desserts, ma cousine se penche vers Cassia et murmure assez fort pour que je l'entende, « Tu sais, Léa était aussi une excellente danseuse. Milo adorait l'emmener danser. Elle adorait aussi les sensations fortes. Tous les week-ends Milo l’emmenait sauter en parachute ! J'imagine que tu as des talents cachés aussi ? »
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Le dîner terminé, j’avais donné un coup de main à Robyn pour débarrasser et ranger un peu la cuisine. Nous étions ensuite retournés à table près de Milo et de son père. Et un court instant plus tard, la cousine de Milo, Kelly était arrivée. La jeune femme avait salué tout le monde de manière très chaleureuse, excepté moi. Du moins, c’est la sensation que j’avais eu. Peut être que je me trompais, après tout j’avais déjà eu l’occasion de rencontrer Kelly, certes il y a très longtemps, mais je ne me souviens pas que le courant n’était pas passé. J’avais même eu l’impression qu’à l’époque on s’était même plutôt bien entendues. Kellys ‘installe en face de moi et demande sans y aller par quatre chemin si c’était moi la nouvelle conquête. Outre le fait que je n’appréciais pas ce terme là, je n’appréciais pas trop non plus sa manière de poser la question. Alors que j’allais répondre, la jeune femme reprend la parole. Décidément elle n’avait pas sa langue dans sa poche. Elle se lance alors dans une belle éloge de Léa, une ancienne petite amie de Milo, apparemment très appréciée par Kelly. Fort heureusement, Aaron décide de la faire immédiatement changer de sujet de conversation, lui demandant pour combien de temps elle serait présente en ville. Milo ne peut s’empêcher une petite remarque ironique et est de suite réprimander silencieusement par sa mère. Kelly n’est là que pour quelques jours. Étrangement je suis soulagée de l’apprendre. Mais je le suis moins lorsqu’elle évoque sa volonté de passer du temps seule avec Milo.
J’avais bon espoir d’éviter tout discussion avec Kelly mais malheureusement cette dernière reporta vite son attention sur moi me questionnant sur mon métier et toujours en me comparant à Léa. « Je suis infirmière au Charlton Memorial. Et il ne faut pas se fier aux apparences, il y a aussi des choses fascinantes à ra conter dans ce domaine...» En bas de la hiérarchie sociale ? Chacun trouve son chemin ? Mais elle était qui pour parler ainsi ? Je ne dis rien, par respect pour Aaron et Robyn, mais je sens nettement ma tension accroître très rapidement. Fort heureusement, les parents de Milo tente de changer de sujet, une fois encore. Aaron demande alors des volontaires pour une part de tiramisu « Ce sera avec grand plaisir pour moi. » dis-je en lui adressant un léger sourire. Puis Kelly se penche légèrement vers moi me parlant encore de Léa et du fait que Milo adorait l’emmener danser et qu’en plus de cela elle adorait les sensations fortes comme sauter en parachute. En somme, tout le contraire de moi. Kelly me demande implicitement si j’avais également des talents cachés. Elle commençait sérieusement à m’agacer « Une chose est certaine, je ne possède pas ta logorrhée verbale… Fort heureusement d’ailleurs. Ca m'évite d'indisposer mon entourage. Je suis certaine que tu sais de quoi je parle... » Elle ne cessait de parler dans un flux continue, cela devait être fatiguant pour son entourage à force. Je me redresse légèrement comme si de rien n’était et continue la conversation « Et toi Kelly, qu’est-ce que tu fais dans la vie ? » demandai-je curieuse de savoir ce qui rythmait sa vie.
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L’atmosphère autour de la table devient de plus en plus tendue, un voile de malaise s'étendant subtilement entre les convives. La façon dont Kelly s’adresse à Cassia est non seulement déplacée mais également irritante. Je sens une colère sourde monter en moi malgré la promesse faite à ma mère de rester calme. Cassia, cependant, garde son sang-froid remarquable et décide de renverser la vapeur en questionnant Kelly sur sa propre carrière. « Et toi Kelly, qu’est-ce que tu fais dans la vie ? » demande Cassia avec une politesse feinte. Je suis abasourdi par la réponse de Kelly. Avec un sérieux imperturbable, elle déclare, « Je suis actrice dans des films pour adultes. » Un silence choqué s'abat sur la table. Mes parents, pris au dépourvu, manquent de s'étouffer sur leur café, leurs yeux écarquillés par la surprise. Kelly laisse planer le silence un moment, scrutant les réactions avec un air de défi, puis elle joue dramatiquement avec ses cheveux, les faisant tournoyer comme elle imagine qu'une star de cinéma pourrait le faire. Son rire clair brise le silence. « Ah, parce que vous m’avez cru ? Vous me voyez vraiment en actrice de film pour adulte ? » Elle éclate de rire, visiblement très amusée par l'effet de sa blague. La tension retombe un peu grâce à son rire, bien que l’embarras persiste. « Kelly, tu ne devrais pas faire ce genre de plaisanteries » réprimande doucement ma mère, tentant de maintenir une certaine décence autour de la table. « Désolée, je ne pouvais pas résister » confie-t-elle finalement, un sourire espiègle toujours accroché à ses lèvres.
L'atmosphère autour de la table se charge d'une tension palpable alors que Kelly, apparemment insensible à l'inconfort qu'elle provoque, plonge sa cuillère dans son tiramisu avec une désinvolture calculée. « Je suis organisatrice de mariage ! D’ailleurs, j’espère ne pas devoir organiser le vôtre d’ailleurs… » annonça-t-elle, comme pour imposer le respect par la nature même de son secteur d'activité avant que son regard inquisiteur ne se pose à nouveau sur Cassia. « Mais du coup Cassia... Tu ne dois pas être beaucoup disponible avec tes horaires, n'est-ce pas? » Elle pose la question avec une fausse naïveté qui ne trompe personne, poursuivant sans même attendre une réponse. « Milo va finir par se lasser de t’attendre tout le temps, et en plus, tu dois gagner moins que lui… » Sa voix est empreinte d'une fausseté alarmante, comme si elle déroulaient les faits d'une équation mathématique évidente.
Le coup de grâce vint avec une insinuation déplacée « Tu es avec lui pour son argent ? » demanda-t-elle, provoquant un silence gêné autour de la table. Je sentais la moutarde me monter au nez, ma patience s’érodant rapidement face à son audace. « Fais attention à toi, Milo. Il ne faudrait pas qu’elle te mette sur la paille… Au moins Léa gagnait extrêmement bien sa vie... » Elle lança cette dernière pique avec un sourire qui se voulait innocent, mais qui ne faisait qu'accentuer la rudesse de ses mots. Ma mère intervint, son ton clairement réprobateur. « Kelly, je pense que tu vas un peu loin » dit-elle fermement, essayant de rétablir une certaine cordialité sans pour autant dissimuler son mécontentement. Le reste du dessert se déroule sous un nuage d'énergie contenue, les efforts de tous étant dirigés vers le maintien d'une paix fragile, alors que les dernières remarques de Kelly résonnent encore légèrement dans l'air, désormais un peu plus tiède. La soirée semble se stabiliser, toutefois, la tranquillité est de courte durée ; Kelly, ne pouvant apparemment pas s'empêcher de provoquer, lance une nouvelle pique à l’encontre de Cassia. « Enfin, Cassia, c'est quand même incroyable que tu puisses prétendre comprendre les subtilités du travail de Milo. Avec ton petit boulot, comment peux-tu vraiment saisir l'ampleur de ce qu'il fait ? » dit-elle, un sourire narquois aux lèvres, ignorant les regards désapprobateurs des autres convives.
Cette fois-ci, je sens mon sang bouillir. J’ai supporté assez de ses commentaires désobligeants. « Excuse moi Maman, je t’ai promis de rester calme… » dis-je d'abord en me tournant vers mes parents avec un regard qui se voulait rassurant mais ferme, « …mais je ne peux pas laisser passer ça. » Je me tourne ensuite vers Kelly, ma voix chargée d'une colère froide. « Kelly, je pense que tu as assez joué. Cassia n'est pas ici pour être ridiculisée ou pour subir tes jugements infondés. Elle comprend parfaitement mon travail, et elle n'a pas besoin de ton approbation ni de tes commentaires désobligeants. » Kelly ouvre la bouche, probablement pour rétorquer, mais je ne lui en donne pas l'occasion. « C'est suffisant. Tu as dépassé les bornes toute la soirée avec tes insinuations et tes remarques blessantes. Cassia est ici parce qu'elle est importante pour moi, et que je l’aime. Je ne tolérerai jamais que tu la traites avec un tel manque de respect. » Le silence pesant qui suit la remise en place de Kelly n'avait fait qu'accentuer la tension dans l'air. Chaque tic-tac de l'horloge sur le mur semble résonner comme un rappel de l'atmosphère chargée autour de la table. Les regards étaient baissés, chacun absorbé par ses pensées, mâchonnant le reste de son repas plus par nécessité que par envie. Je jette un coup d'œil à Cassia, cherchant du réconfort dans ses yeux. Soudain, je sentis une bouffée de frustration monter en moi, une vague irrépressible que je ne pouvais plus contenir. « Excusez-moi » dis-je d'une voix brève, poussant ma chaise en arrière avec plus de force que nécessaire. Les yeux de tous se levèrent vers moi, surpris par le bruit soudain. Je me lève, sentant le besoin impérieux de m'éloigner de cette table, de cette pièce où l'air semble devenu trop lourd à respirer. « Je pense qu'il vaut mieux que je parte » annonçai-je, ma voix trahissant mon agitation malgré moi.
La décision de quitter la table n'est pas facile à prendre, et l'air lourd de déception qui s'abat sur la pièce lorsque je me lève ne fait qu'ajouter à mon malaise. Ma mère, dont les traits sont empreints de contrariété, me suit du regard, clairement mécontente de voir la soirée prendre une telle tournure. « Milo, vraiment, tu vas nous quitter juste comme ça ? » Son ton se veut réprobateur, mais il y a une note d'inquiétude sous-jacente qui me fait déjà regretter ma décision impulsive. « Tu ne penses pas que c'est un peu excessif ? Nous pourrions tous essayer de calmer les choses » insiste-t-elle, espérant probablement que je revienne sur ma décision. Avant que je puisse répondre, Kelly, qui observe la scène avec un intérêt marqué, intervient avec un opportunisme qui ne lui ressemble que trop. « Voyez-vous ça… » commence-t-elle, sa voix chargée de faux regret, « …tout cela ne serait jamais arrivé si Cassia n'était pas là. C'est évident que sa présence est la source de tous ces problèmes. » Son commentaire fait l'effet d'une étincelle sur une traînée de poudre, exacerbant encore l'atmosphère déjà tendue. Ma mère, cependant, ne laisse pas cette remarque passer. « Kelly, ce n'est pas le moment de faire des insinuations comme celle-là » dit-elle sévèrement, son regard fixé sur Kelly avec une intensité qui la fait reculer d'un pas. « Cassia est notre invitée, et elle mérite le respect comme tout le monde ici. » Je sens une bouffée de gratitude envers ma mère pour sa défense, mais le mal est fait. « Je suis désolé, Maman » dis-je finalement, la tristesse teintant ma voix. « Je ne pense pas que rester soit la meilleure solution ce soir. Je ne veux pas que la situation s'aggrave à cause de moi. »
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Bien que fortement agacée par le comportement de Kelly, qui se voulait sans nul doute provocateur, je faisais de mon mieux pour rester calme. Je répondais, en prenant le soin de défendre comme je le pouvais mes points de vue. J’avais ensuite demandé à Kelly ce qu’elle faisait dans la vie. A l’entendre parler. C’est d’un naturel déconcertant que la jeune femme répond alors qu’elle était actrice dans des films pour adulte. Un silence s’installe alors autour de la table. Soudainement, je regrette d’avoir poser cette question qui à priori était des plus banale et des plus inoffensives. Kelly finit par nous dire qu’elle plaisantait. Robyn réprimande gentiment la jeune femme qui ne semble pas gênée le moins du monde. C’était un sacré phénomène. Kelly finit par me répondre un peu plus sérieusement en me disant qu’elle était organisatrice de mariage. Ce qu’elle ajoute dans la foulée me surprend. Pourquoi tant de méchanceté gratuite ? Je n’ai même pas le temps de réagir que la cousine de Milo s’adresse à nouveau à moi personnellement en soulignant le fait que je n’étais pas beaucoup disponibles avec mes horaires. « Disons que ça varie selon les périodes. J’ai en effet des plannings assez chargés mais parfois c’est plus calme... » Sa remarque quant au fait que Milo pourrait se lasser de m’attendre me surprend. Cela n’avait pas de sens, lui même étant bien souvent absent. Mais encore une fois elle enchaîne sans me laisser le temps de répondre. Cette fois-ci elle évoque le sujet du salaire soulignait fortement le fait que je devais gagner moins que Milo. Puis sans se démordre elle me demande clairement si j’étais avec Milo pour son argent. « Excuse moi !? » Avais-je réellement bien entendu ? Là elle allait un peu loin, trop loin même. Robyn tente de limiter les paroles de sa nièce mais c’est peine perdue. Apparemment Kelly avait décideé de me pousser à bout car elle continue en prétextant que je ne pouvais pas comprendre les subtilités du travail de Milo. Mais avant que je n’ai le temps de répondre, Milo prend la parole afin de prendre ma défense et de remettre sa cousine à sa place. Les paroles du jeune homme me touche, d’autant plus qu’il venait de dire devant ses parents qu’il m’aimait mais malheureusement la situation n’était pas encline aux déclarations d’amour. Milo finit par se lever, poussant fortement sa chaise en annonçant qu’il souhaitait partir. « Milo, attends... » Je ressens toute la peine de Robyn et Kelly décide d’en remettre une couche. « Kelly, je ne sais pas pour quelle raison tu ne m’apprécies pas mais je ne mérite aucunement tes insultes. Premièrement, je ne suis pas avec Milo pour son argent, je me suis toujours débrouillée seule et bien avant d’être avec lui. Deuxièmement, j’ai pleinement conscience de l’ampleur de son travail, tu peux me croire. Et pour terminer, sache que la soirée se déroulait merveilleusement bien avant que tu arrives. Ton comportement est même irrespectueux envers Aaron et Robyn qui ont organisé cette soirée et t’ont gentiment invité. Ou plutôt accepté ta présence imposée... » Je me lève à mon tour « Je suis désolé Aaron et Robyn mais je ne pouvais pas ne rien dire... » je leur lance à tour de rôle un regard désolé « Tu n’as pas à t’excuser... » répond le père de Milo. Je me tourne vers le jeune homme et prend sa main dans la mienne « Vous nous excusez quelques minutes ? » Et après l’approbation de ses parents je quitte la salle à manger emmenant avec moi Milo.
Je fais quelques pas et entre dans une pièce qui servait à présent de bureau très spécieux. Je ferme la porte derrière nous et fais face au jeune homme. « Je sais que Kelly a dépassé les bornes mais … tu ne peux pas décider de partir ainsi. Tes parents se faisaient une joie de passer cette soirée avec nous. Cela fait longtemps que tu ne les as pas vu… Ta mère s'est donné énormément de peine à préparer ce dîner... » Je m’approche doucement de lui, plaçant délicatement mes mains sur son visage pour tenter de l’apaiser « Ce n’est pas à toi de partir mais à elle… » ajoutait-je sincèrement. « Laisse là finir sa part de tiramisu et elle s’en ira... » Je n’avais aucunement envie que cette soirée soit écourtée à cause de sa cousine qui avait décidé d’avoir une dent contre moi.
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La colère brûlante qui s'agite en moi est attisée par les provocations incessantes de Kelly. Chaque mot qui sort de sa bouche, imprégné d'une audace et d'un mépris insupportables, me révolte un peu plus profondément. C'est un cuisant rappel des tensions de longue date avec ma tante : le comportement irrespectueux semble malheureusement être un trait de caractère qui ne s'est pas perdu entre les générations. Assise à côté de moi, Cassia partage ses pensées sur cette situation verbalisant l'indignité qui a teinté notre soirée familiale. En mon for intérieur, je bouillonne littéralement ; une rage primitive me pousse presque à l'action, mais je mobilise chaque once de ma volonté pour garder le contrôle de moi-même. La main de Cassia trouve la mienne alors je suis à deux doigts de traîner Kelly par les cheveux jusqu’à l’extérieur. À l’abri des regards et des oreilles indiscrètes, les mains de Cassia cernent mon visage. Mes pupilles ne cessent de s’exciter alors que Cassia me fixe intensément. Plusieurs minutes me sont nécessaires pour me contenir. Pour m’empêcher de l’envoyer valser par la fenêtre du salon. « Je sais que Kelly a dépassé les bornes mais … tu ne peux pas décider de partir ainsi. » me dit Cassia d'une voix apaisante, plongeant son regard limpide dans le mien. Ses yeux, empreints d'un calme résolu, semblent chercher à diluer l'orage qui gronde férocement en moi. « Tes parents se faisaient une joie de passer cette soirée avec nous. Cela fait longtemps que tu ne les as pas vu… » Sa voix, d'une douceur inébranlable, contraste grandement avec la tension sous-jacente de ses paroles. « Ta mère s'est donné énormément de peine à préparer ce dîner... » Ses mains montent doucement pour caresser mon visage tendu, ses pouces effleurant délicatement mes joues dans un geste d'une incroyable tendresse apaisante. « Ce n'est pas à toi de partir, mais à elle » ajoute-t-elle, sa sincérité transperçant le voile de ma frustration. « Laisse là finir sa part de tiramisu et elle s’en ira... » Il y a quelque chose de profondément efficace dans la manière dont Cassia s'adresse à moi : une combinaison unique de son empathie naturelle et de sa capacité à rester ancrée dans la réalité, même dans les moments les plus tumultueux. Elle a cette faculté singulière de me ramener à la raison, peu importe l'intensité de la crise qui fait rage en moi. « Tu as raison » murmurai-je finalement, une vague de détente passant à travers mon corps sous l'effet de ses caresses lénifiantes.
Alors que nous nous apprêtons à retourner admirer le spectacle de Kelly, je ressens le besoin impérieux de partager quelque chose avec Cassia, quelque chose que j'ai gardé en moi depuis trop longtemps. Je veux qu'elle comprenne à quel point elle compte pour moi. « Tu sais, Cassia », commençai-je, cherchant ses yeux pour y plonger les miens, « Je sais que j'ai toujours été du genre à garder mes émotions pour moi, mais il y a quelque chose que je ne peux pas garder sous silence plus longtemps. C'est à propos de toi. Je veux que tu saches que je ne supporte pas que l'on s'en prenne à toi. » Je resserre doucement mes bras autour d'elle, sentant sa chaleur contre moi, et poursuis. « Je peux gérer beaucoup de choses dans la vie, mais quand il s'agit de toi, c'est différent. Je sais que c'est un peu égoïste de ma part, mais je ne peux pas m'en empêcher. Je suis prêt à endurer beaucoup de choses pour moi-même, mais te voir blessée ou malheureuse est quelque chose que je ne peux pas supporter. » Un frisson parcourt ma colonne vertébrale alors que je lui murmure « Je ne laisserai personne te blesser… Jamais… La seule qui ait le droit de t’embêter, c’est moi ! » Je lui vole un baiser, un geste doux et réconfortant dans le tumulte de mes émotions. « Tu sais qu’il n’y a que toi qui puisse me calmer… C’est une grande responsabilité, Mademoiselle Henderson ! »
Quelques minutes plus tard, alors que nous nous apprêtons à rejoindre mes parents, je me détourne une dernière fois vers Cassia, mon regard rempli de détermination. « Une réflexion de sa part et il faudra refaire les murs ! » Je glisse ma main contre la sienne, un geste de soutien et de complicité, avant de partir rejoindre ma famille, avec la certitude que Cassia est toujours à mes côtés.
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A présent seuls dans ce spacieux bureau, je tente d’apaiser Milo qui je le sais est à deux doigts de perdre le contrôle. Il est plus qu’évident que Kelly n’est pas resté à sa place, que sa volonté était de blesser intentionnellement et c’est réussi. Mais malgré cela, je prends sur moi. Pour Milo, pour ses parents. Je n’avais aucunement envie que la soirée s’écourte à cause de Kelly. Aaron et Robyn ne méritait pas cela, Milo non plus d’ailleurs. Mes mains sur ses joues, mes pouces viennent caresser délicatement ses dernières pour l’apaiser davantage. Je sens une légère once de soulagement quand Milo me dit que j’ai raison. Alors que nous nous apprêtions à quitter la pièce, le jeune homme m’avoue qu’il ne supportait pas que l’on s’en prenne à moi. Cet aveu me touche beaucoup. « Je le sais Milo, je le sais... » Et je comprenais ô combien il était difficile pour lui de supporter la présence de sa cousine qui avait décidé d’être blessante à volonté. Un léger sourire se dessine sur mon visage lorsque Milo ajoute que la seule personne autorisée à m’ embêtée c’était lui. Nous échangeons un doux baiser et je ne suis pas peu fière lorsque Milo me dit qu’il n’y avait que moi qui puisse le calmer. « Oui je sais, et j’accepte volontiers cette responsabilité... » dis-je le plus sincèrement du monde.
Milo se retourne une dernière fois vers moi, profitant que nous soyons encore seuls pour faire une remarque à propose de sa cousine. J’esquisse un léger sourire « Espérons qu’elle décide de se calmer un peu alors... » Toujours main dans la main, nous revenons au salon. Au même moment Robyn passe l’encadrement de porte. Son regard se pose instinctivement sur Milo. Sans doute craignait elle que l’on prenne nos affaires et que l’on partent immédiatement. « J’espère qu’il reste du dessert et du café... » dis-je pour détendre un peu l’atmosphère et faire comprendre à la mère de Milo que nous comptions rester encore un peu. Un large sourire se dessine sur son visage « Oh mais oui bien sûr, bien sûr ! Venez vous asseoir... » nous invite t-elle chaleureusement avant de venir déposer un baiser sur la joue de Milo sans nul doute pour le remercier. Nous reprenons notre place. Kelly avait terminé sa part de dessert, apparemment tout cela ne lui avait pas coupé l'appétit. Au moins, elle ne tarderait sans doute pas à partir.
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Si Cassia n'était pas intervenue à ce moment précis, je suis convaincu que j'aurais été retrouvé au plus profond du jardin, en train d'enterrer un corps. Heureusement, Cassia a cette capacité unique de m'apaiser, comme elle l'a toujours fait. Son influence sur moi est déconcertante, bien plus forte que je ne l'admets. Je me rappelle encore comment, dans notre jeunesse, elle était la seule à pouvoir modérer mes ardeurs là où tous les autres échouaient. Ce soir encore, grâce à elle, nous décidons de rester plutôt que de partir précipitamment. Ma mère est manifestement heureuse de cette décision ; elle me serre dans ses bras avec affection avant que nous ne retournions à notre place autour de la table. Ma main reste fermement dans celle de Cassia, un lien tangible de notre connexion profonde. Je perçois le regard perplexe de Kelly, qui nous observe, surprise et un peu déçue que nous n'ayons pas quitté les lieux avec fracas. Elle termine rapidement sa part de tiramisu, sans doute impatiente de s'en aller. Pour être honnête, je ne souhaite rien de plus que son départ rapide et définitif. Contre toute attente, alors qu'elle ouvre la bouche pour parler, je redoute le pire. Mais, pour une rare fois, Kelly prononce des mots réfléchis. « Bon… Merci beaucoup pour ce dessert, c’était excellent ! » dit-elle avec une sincérité feinte. Elle se lève, échange des embrassades avec mes parents, nous adresse un salut lointain et s’éclipse enfin. Sa sortie, aussi inattendue que sa politesse, marque la fin d'une soirée qui aurait pu tourner au vinaigre, mais qui, grâce à Cassia, se termine en douceur.
Alors que je me lève pour commencer à débarrasser la table, ma mère me suivit dans la cuisine, prête à m'aider comme à son habitude. Pendant que je m'occupais de la pile d'assiettes et des couverts, je remarque du coin de l'oeil mon père engagé dans une conversation animée avec Cassia. Le ton de sa voix grave et la lueur bienveillante dans ses yeux trahissent une profonde sincérité. « Cassia… » dit-il d'une voix douce mais empreinte d'une chaleur incontestable « Je suis vraiment ravi que tu sois ici avec Milo ce soir. Tu es une personne remarquable, une belle jeune femme exceptionnelle. » Chacun de ses mots simples mais emplis d'affection résonne dans la pièce comme un témoignage d'estime, porteur d'une tendresse et d'une reconnaissance profondes. Son regard bienveillant se pose sur Cassia avec une sincérité palpable. « Sache que tu es la bienvenue chez nous » continue-t-il, sa voix légèrement teintée d'une émotion à peine contenue, « Et que tu peux toujours compter sur moi, comme sur un second père. Si jamais tu as besoin de quoi que ce soit, n'hésite pas une seule seconde à me le dire. » Puis, avec un sourire empli de fierté et d'espoir, il ajouta, « Je compte sur toi pour veiller sur mon fils. Tu as toujours su le calmer et le guider dans les bons choix. C’est un grand bonheur pour nous de te voir à ses côtés, sachant qu'il est en de bonnes mains. » Mon père pose alors une main affectueuse sur l'épaule de Cassia, en signe de confiance et d'approbation.
Concentré sur ma tâche dans la cuisine, je ne peux m'empêcher de ressentir une profonde gratitude envers mon père pour sa générosité, sa bienveillance et son accueil inconditionnel envers Cassia. Une vague de chaleur réconfortante m'envahit, sachant que nous formions désormais une véritable famille. Dans le calme qui suivait le départ précipité de Kelly, mon père prit une profonde inspiration, ses yeux balayant brièvement la pièce avant de se fixer sur Cassia avec une gravité douce. Il s’approcha lentement, son expression empreinte d’une sincérité et d’un regret palpable. « Cassia, » commença-t-il, la voix basse et contrite, « Je tiens à m’excuser pour le comportement de Kelly ce soir. Ce n’était pas approprié, et je suis vraiment désolé que cela ait perturbé notre soirée. » Il marqua une pause, cherchant les mots justes pour exprimer son désarroi sans semer plus de discorde. « Kelly peut parfois être… impulsive. Et même si cela n’excuse en rien ses manières, je veux que tu saches que nous apprécions énormément ta patience et ta compréhension. » Il pose de nouveau une main réconfortante sur l'épaule de Cassia, son regard empli de gratitude. « Tu es un membre précieux de cette famille, et ton bien-être nous tient à cœur. J’espère que tu ne laisseras pas cette mésaventure ternir ton opinion sur notre famille ou sur notre accueil. » Il esquisse un sourire faible mais chaleureux, essayant de détendre l'atmosphère. « Nous sommes tous très heureux et fiers de t’avoir parmi nous, et j’espère que nous pourrons mettre ce petit incident derrière nous. » Il termine, espérant que ses paroles avaient apaisé l'air et redonné à Cassia la sérénité qu'elle méritait.
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Cassia Henderson
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Nous retournons à table pour terminer notre part de dessert et notre café. Grâce au parents de Milo, les discussions reprennent tout à fait normalement. Et un court instant plus tard, Kelly décide de s’en aller. C’est un soulagement, je devais bien l’avouer. Elle échange de chaleureuses embrassades avec les parents de Milo et nous salue de loin. Après son départ, Milo et sa mère s’en vont terminer de mettre un peu d’ordre dans la cuisine. Quant à moi, je m’affaire à ranger un peu le salon. Le père d’Aaron s’approche alors de moi pour me parler. Ses paroles sont douces, sincères et réconfortantes. J’appréciais beaucoup les parents de Milo, depuis toujours, alors entendre Aaron me dire qu’il était ravi que je sois avec Milo et qu’en plus de cela il me trouvait remarquable, exceptionnelle. Ce qu’il ajoute ensuite me surprend quelque peu mais me touche davantage. « C’est très gentil Aaron. Ça me touche beaucoup, vraiment... » Aaron me confie alors qu’il comptait sur moi pour veiller sur Milo et le guider dans les bons choix comme j’avais toujours su le faire. « Vous pouvez compter sur moi. » dis-je le plus sincèrement du monde.
Puis Aaron tient à s’excuser pour le comportement de sa nièce. « Vous n’avez pas à vous excuser Aaron. Et ne vous inquiétez pas, cela ne change rien. Je vous ai toujours beaucoup apprécié avec Robyn et c’est toujours le cas. Pour ma part, cet incident est déjà oublié... » dis-je en lui adressant un léger sourire alors que ma main vient chaleureusement se poser sur son avant bras. A ce moment là, Milo et sa mère revienne au salon « Merci beaucoup d’être venus dîner. Et promis, la prochaine fois j’éviterai soigneusement d’accepter la venue de Kelly si elle est en ville... » J’esquisse malgré tout un léger sourire. « Tiens Cassia, j’ai fait du tiramisu en bien trop grande quantité. Je vous en ai mis de côté. Je sais que vous adorez cela tous les deux... » me dit-elle en me tendant un boite hermétique dans lequel se trouvait du fameux dessert italien. « Merci beaucoup, c’est adorable. Et merci pour ce dîner. Je vous assure que j’ai passé une belle soirée. » dis-je pour les rassurer tous les deux malgré les mots durs de Kelly.
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La bienveillance habituelle de ma mère ne cesse de m'émerveiller. Ce soir, alors qu'elle tend une grande boîte hermétique remplie de tiramisu maison, un sourire amusé illumine mon visage. La douceur de ce dessert, préparé avec soin et amour, est un réconfort après une soirée pleine d'émotions. Je m'approche pour échanger une étreinte chaleureuse avec mes parents, leur exprimant ma gratitude pour leur accueil toujours aussi chaleureux et pour le délicieux repas qu'ils ont préparé. « Prends bien soin de toi, Milo, et surtout prends soin de Cassia. Et n’oublie pas de bien veiller sur elle » ajoute ma mère avec un clin d'œil taquin. Sa voix, teintée d'amusement et de tendresse, réchauffe mon cœur. Elle connaît bien l'importance que Cassia a pour moi et ses paroles sont un doux rappel de son soutien indéfectible. A son tour, mon père se lève et vient m'enlacer. « À bientôt mon grand, on se retrouve là-haut pour un prochain vol ! » Sa voix est pleine d'enthousiasme pour notre passion partagée, l'aviation. C'est notre petit jardin secret, où père et fils peuvent partager des moments uniques, suspendus entre ciel et terre. Son étreinte est robuste et réconfortante, emplie de la promesse de futures aventures ensemble.
Puis, le moment de partir arrive. Nous montons dans la voiture, les derniers mots de mes parents résonnant doucement à mes oreilles. Je regarde par la fenêtre, la maison familiale s'éloignant progressivement. Une sensation de chaleur persiste, portée par l'amour et la sécurité que seule une famille peut offrir. Cassia à mes côtés, je me sens prêt à affronter ce que le futur nous réserve, fort du soutien constant de mes parents. Le rire léger de Cassia brise le silence, et je lui souris, reconnaissant pour chaque moment partagé, chaque conseil murmure, chaque geste de tendresse.
Nous prenons finalement congé, la boîte de tiramisu en main, prêts pour le chemin du retour. La nuit, fraîche et étoilée, offre un contraste apaisant après l'oppressante atmosphère de la soirée qui vient de s'achever. En silence, nous avançons vers la voiture, chacun plongé dans ses réflexions, tentant de digérer les tensions et les échanges difficiles qui ont marqué les heures précédentes. Le début du trajet se fait dans un calme relatif, la douce lumière des étoiles scintillant au-dessus de nous, mais l'esprit encore agité. Pourtant, à mesure que nous nous éloignons, les souvenirs désagréables de l'attitude de Kelly commencent à s'imposer à moi comme un refrain entêtant et désagréable. À côté de moi, Cassia perçoit mon malaise croissant ; elle glisse sa main dans la mienne, un geste tendre et réconfortant, tentant de me distraire de mes sombres pensées.
Malgré sa présence rassurante, je sens une frustration bouillir en moi, une tempête émotionnelle alimentée par les provocations encore fraîches dans ma mémoire. Poussé par ce tumulte intérieur, je me résous à arrêter la voiture sur le côté de la route. « Je suis désolé, je... j'ai besoin de prendre l'air un instant » dis-je à Cassia d'une voix basse avant de sortir précipitamment du véhicule. L'air frais de la nuit me frappe le visage, une bouffée d'oxygène qui me revigore immédiatement. Je m'éloigne quelques pas de la voiture, les yeux fermés, respirant profondément. Chaque inhalation est un effort pour calmer le tourbillon de colère qui m'assaille, pour éloigner les images et les mots de Kelly qui hantent ma tranquillité. C'est déconcertant et profondément frustrant de réaliser comment quelques paroles mal intentionnées peuvent ternir une soirée qui avait tout pour être joyeuse et conviviale. Je reste là un moment, sous le ciel nocturne, cherchant à retrouver mon équilibre. Le silence de la nuit, ponctué seulement par le bruit lointain de quelques voitures, m'aide peu à peu à mettre de l'ordre dans mes pensées.
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L’heure du départ était arrivé pour nous. Je salue chaleureusement les parents de Milo les remerciant une dernière fois pour l’invitation et la soirée. Aaron et Robyn nous raccompagne jusqu’au perron pour des derniers au revoirs. Une fois dans la voiture, Milo met en route le véhicule et nous prenons ainsi doucement le chemin pour rentrer à mon appartement. Le boite hermétique contenant le tiramisu dans mes mains, je regarde le paysage nocturne défiler. Mon regard se pose ensuite sur Milo, ce dernier semble pensif. Sans nul doute est-il en train de repenser à la venue marquante de sa cousine. Je viens glisser tout naturellement ma main dans la sienne espérant pouvoir l’apaiser à nouveau et le faire penser à autre chose. Et alors que je pensais que c’était réussi, Milo se gare sur le bas côté et arrête la voiture. Il s’excuse, prétextant qu’il avait besoin de prendre l’air un instant « Milo... » Mais ce dernier était déjà ouvert sa portière et était déjà dehors. Mon regard suit le pilote de ligne qui s’éloigne de la voiture de quelques mètres. Je comprends que Milo ait besoin de se calmer, de décompresser. Je le connaissais mieux que quiconque. Mais au bout de quelques longues minutes, je me décide à aller le rejoindre. Je sors à mon tour de la voiture et fais quelques pas vers lui. L’air était frais mais qu’importe. Une fois à sa hauteur, je viens poser une main délicate sur son bras. « Ne ressasse pas ce qui s’est passé avec Kelly ce soir… Concentrons nous sur le fait que nous avons passé un bon moment avec tes parents. C’est le plus important... » Je n'avais aucune idée de l'effet de mes paroles sur ses tourments de ce soir mais une chose est certaine je ne pouvais pas le laisser se torturer l'esprit de la sorte. J'avais pleinement conscience qu'il n'avait pas apprécié du tout les paroles de sa cousine à mon égard ni au sien d'ailleurs. Kelly m'avait beaucoup blessé ce soir, mais je tentais de me conforter avec l'idée qu'elle avait faux sur toute la ligne me concernant.
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L’air frais de la nuit semble incapable de calmer le tumulte qui rage à l'intérieur de moi. Le comportement de Kelly pendant la soirée avait été non seulement déplacé mais aussi profondément blessant et humiliant, surtout à l’égard de Cassia. Cela me révolte et me fait peur à la fois ; je ne peux supporter l'idée que Cassia puisse penser, ne serait-ce qu'un instant, que les paroles venimeuses de Kelly reflètent mes propres pensées. Enveloppé par l'obscurité de la nuit, je sens l'angoisse monter en moi, un serpent insidieux qui se nourrit de mes pires craintes. Cassia, toujours attentive, me rejoint bientôt. Sa main trouve mon bras dans l'obscurité et sa simple toucher semble dire qu'elle comprend, qu'elle sait. Elle me connaît mieux que personne d'autre ; elle peut lire en moi comme dans un livre ouvert.
Ses paroles initiales m’apaisent, créant une bulle de calme autour de nous, mais les mots venimeux de Kelly résonnent encore dans ma tête. Tourmenté, je me tourne vers Cassia, cherchant son regard dans la pénombre. « Tu sais que je ne pense pas tout cela de toi, Cassia ? Que jamais je n’ai pensé ou penserai que tu es avec moi pour l’argent ? Que jamais je ne penserai que tu ne comprends pas mon métier… » Ma voix est urgente, presque désespérée, alors que je scrute son visage, cherchant une quelconque trace de doute ou de blessure. « Jamais je n’ai pensé que tu étais en bas de l’échelle sociale ou que sais-je… » J’ajoute, chaque mot chargé d'un mélange de peur et de supplication. Ma plus grande terreur, à cet instant précis sous les étoiles témoins de notre conversation, est qu’elle puisse croire que je partage les opinions mesquines de Kelly.
Je me tiens là, vulnérable, exposant mes craintes les plus profondes à la femme que j'aime. Je suis terrifié à l'idée que les paroles de Kelly aient pu semer le doute dans son esprit, que cette soirée ait ébranlé la confiance et l'amour qu’elle a pour moi. En cet instant, plus que jamais, j’ai besoin qu’elle voie la sincérité dans mes yeux, qu’elle entende la vérité dans ma voix, qu’elle ressente l'intégrité de mon âme. C’est elle, et elle seule, qui peut apaiser ce feu intérieur qui me consume.
Je m’approche de Cassia, le gravier sous nos pieds craquant doucement dans la nuit tranquille. Mes mains, tremblantes d'émotion, trouvent leur chemin vers ses hanches, les enveloppant doucement alors que je me perds un instant dans la recherche de ses yeux dans l'obscurité enveloppante. « Tu me connais… » ma voix se brise légèrement, trahissant mon anxiété. Je me racle la gorge, tentant de masquer ma nervosité alors que je continue, « Tu sais que je suis incapable de penser toutes ces horreurs à ton sujet… » Mes mots flottent entre nous, chargés d'une urgence palpable et d'un besoin désespéré de validation. Je fixe profondément dans ses yeux, cherchant les puits de compréhension et de réconfort qu'ils ont toujours été pour moi. Mes mains serrant un peu plus fort sur ses hanches, comme si je pouvais lui montrer à quel point les mots de Kelly m'avaient blessé non seulement parce qu'ils l'avaient visée elle, mais aussi parce qu'ils mettaient en doute l'intégrité de notre relation. « Ces mots… ils ne sont pas moi, Cassia. Jamais je n’aurais pu imaginer dire des choses si cruelles, » je continue, ma voix maintenant un murmure presque suppliant.
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Bien que je comprenais que Milo ressente l’envie d’être un peu seul, je n’avais pu me résoudre à le laisser trop longtemps seul dehors, à quelques mètres de la voiture. J’étais donc venue le rejoindre, essayant de trouver quelques mots susceptible de l’apaiser un peu. Le jeune homme se tourne pour me faire face, son regard cherchant avec hâte le mien. Milo semblait inquiet. Je comprenais à présent, il craignait que je pense que les paroles de Kelly étaient l’écho de ses paroles à lui, des paroles répétées ou même interprétées. Milo se hâte alors de m’assurer que jamais il n'avait pensé que j’étais avec lui pour l’argent, que jamais il n’avait pensé que je ne comprenais pas son métier ou encore que j’étais en bas de l’échelle sociale. « Bien sûr... » m’empressai-je de lui répondre avant d’ajouter « Milo, je t’assure qu’ il ne m’est jamais venu à l’idée que tu puisses penser tout cela de moi... » On se connaissait depuis si longtemps. Je savais que Milo était fière de ce que je faisais et concernant l’argent nous nous étions déjà d’ailleurs disputés à cause du simple fait que je voulais mon indépendance la plus totale sur ce point. Le pilote de ligne s’approche de moi, ses mains se posant sur mes hanches, je pouvais ressentir une vive émotion dans sa voix. Milo semble vouloir encore se justifier. Ses mains viennent se resserrer davantage sur moi alors qu’il me répète que les mots de Kelly n’étaient pas les siens, que jamais il n’aurait pu ne serait-ce qu’imaginer dire des choses si cruelles. « Milo... » mes mains viennent doucement encadrer son visage, mes pouces caressant tendrement ses joues « Je le sais. Jamais je n’ai douté de toi. Je te le promets... » dis-je le plus sincèrement du monde. Mes pouces viennent caresser délicatement sa lèvre inférieure avant de venir l’embrasser tendrement. « J’ai confiance en toi, je sais ce que tu penses de moi, de nous… » dis-je dans un léger murmure alors que mes lèvres effleurent encore les siennes « C’était ses mots, pas les tiens… Oublions ça... » Ses mots avaient été vraiment très blessants, ils résonnaient encore en moi. Mais je ne montrait rien. Il valait mieux oublier et passer à autre chose.
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Toutes les paroles semblent vaines lorsque je me retrouve dans cet état d'anxiété profonde. L'idée même que Cassia puisse penser, ne serait-ce qu'un seul instant, que je partage les opinions venimeuses de Kelly me bouleverse et m'attriste profondément. Je ne peux pas supporter l'idée qu'elle puisse croire que je cautionne de tels propos ou que j'accepte qu'on parle de la femme que j'aime avec si peu de respect. La pensée de voir Cassia blessée par ces paroles me révolte tellement que je suis prêt à affronter qui que ce soit, y compris toute ma famille. Les mains de Cassia trouvent mon visage, ses paumes chaudes apportant un apaisement immédiat à mon trouble intérieur. Son pouce caresse doucement ma lèvre inférieure, un geste tendre qui m'invite à me calmer et à me recentrer sur l'essentiel : nous. Le vent commence à se lever, soufflant autour de nous, mélangeant nos cheveux et fraîchissant l'air de la nuit. Je me laisse aller au confort de son baiser, une promesse silencieuse que rien ne peut altérer notre relation. « Ah oui ? Tu sais ce que je pense de toi ? Tiens donc… Dites-moi tout, Mademoiselle Henderson ! Qu’est-ce que je pense donc ? » Ma voix teintée d’une taquinerie qui nous est familière cherche à alléger l'atmosphère. « Si ce n’est que tu es une femme exceptionnelle et que je suis fou amoureux de toi… » Je l'embrasse à nouveau, plus passionnément cette fois, mes lèvres cherchant les siennes dans un élan d'amour et de réaffirmation.
Dans la quiétude oppressante de la nuit, un grondement sinistre se fit soudain entendre. Une voiture délabrée, éjectant des vapeurs âcres, ralentit brusquement à notre hauteur. Son moteur émit un rugissement menaçant, rompant le silence spectral qui nous enveloppait. Le véhicule, semblant tout droit sorti d'une autre époque, crachait de lourds relents d'échappement. Ses pneus usés à la corde criaient sous le poids de la carcasse métallique, produisant un vacarme disproportionné par rapport à sa taille modeste. Dans un crissement de pneus strident, la vieille épave s'arrêta net juste à côté de nous. Un homme apparut presque immédiatement de l'habitacle, sa démarche chancelante et incertaine trahissant une ébriété avancée. Vêtu de loques imprégnées de l'odeur piquante et entêtante de l'alcool, il arborait un regard vitreux et absent. Murmurant des mots à peine audibles, il oscillait entre rires gras et grognements rocailleux. Lorsque ses yeux injectés de sang se posèrent sur Cassia, un sourire inquiétant et presque bestial étira ses lèvres gercées. Il jouait négligemment avec un cran d'arrêt, d'une manière qui ne présageait rien de bon. « Monte dans la voiture et verrouille les portes » murmurai-je à Cassia, une note d'urgence dans la voix, tout en gardant un œil sur cet homme qui s'approchait de nous avec une démarche équivoque.
L'homme nous dévisagea avec mépris, son unique œil clair scrutant nos moindres mouvements. Il fit quelques pas incertains vers nous, sa main serrant l'arme avec une confiance qui se voulait intimidante. « Hé, où pensez-vous aller comme ça, les tourtereaux ? » lança-t-il d'une voix éraillée, trahissant son ivresse. Protégeant instinctivement Cassia, je me plaçai entre elle et cette menace. « Écoutez, vous feriez mieux de partir maintenant. Vous n'avez rien à gagner ici, » tentai-je de le raisonner avec fermeté. « Je ne suis pas d’humeur ce soir. Alors je vous conseille vraiment de vous éloigner, » insistai-je, espérant dissuader l'homme de ses intentions obscures. À ma grande horreur, il éclata d'un rire gras et sonore, dépourvu de toute chaleur. « Et si c'était exactement ce que je voulais ? » rétorqua-t-il d'un ton acerbe, agitant le couteau de manière provocante. « Je vais vous laisser partir... après m'être un peu amusé avec vous deux, et surtout avec la jolie demoiselle ! » ajouta-t-il avec un sourire cruel, avançant d'un pas chancelant et mal assuré vers moi.
La tension dans l'air est palpable, comme si une étincelle peut déclencher une explosion à tout moment. L'homme, avec un sourire méprisant toujours accroché à ses lèvres gercées, fait un pas incertain vers moi, son couteau brandi de manière menaçante. « Assez joué ! » je crie, alors que j'évite adroitement un coup maladroit mais dangereux de sa part. L'adrénaline me donne une clarté presque surnaturelle et je parviens à anticiper ses mouvements lents et imprécis. D'un mouvement rapide, j'assène un coup de poing au visage de l'ivrogne, puis un autre à son estomac, le faisant grogner de douleur. Dans un effort désespéré, il tente de me frapper à nouveau, mais je l’esquive avec agilité. Profitant de son déséquilibre, je le pousse avec force. Il trébuche en arrière, perdant finalement son équilibre et s'écrasant contre le pare-brise de sa propre voiture. Le verre se fissure sous son poids, et son couteau glisse de sa main pour atterrir sur le bitume avec un bruit métallique.
Sans perdre un instant, je me précipite vers l'arme, la saisissant avant que l'homme ne puisse réaliser ce qui se passe. Mon regard balaie rapidement les environs avant de fixer les pneus usés de sa voiture. D'un geste résolu, je plante la lame dans l'un d'eux, le pneu émettant un sifflement aigu alors que l'air s'en échappe rapidement. L'homme se redresse péniblement, grognant de douleur et de frustration, ses yeux furieux fixés sur moi. Je marche vers lui, le couteau à la main, mon expression impénétrable. Arrivé à quelques pas de distance, je plante brusquement le couteau dans le capot de sa voiture, le métal rencontrant une résistance avant de céder sous la force de ma frappe. « Écoute bien, » je dis d'une voix basse et menaçante, mon visage tout près du sien. « La prochaine fois, ce ne sera pas le pneu ni le capot de ta voiture, mais quelque chose de bien plus précieux. Va t’en maintenant, et ne reviens jamais. » L'homme me regarde, l'incertitude et la peur dansant dans ses yeux. Il hoche la tête, péniblement conscient de sa défaite, et sans un mot de plus, il titube autour de sa voiture, monte tant bien que mal et disparaît dans la nuit, laissant derrière lui le bruit de son moteur et un pneu à plat.
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En plus de ne pas avoir accepté les paroles blessantes de Kelly à mon égard, Milo craignait que je pense que ses mêmes paroles ne soit que l’écho de ses pensées ou pire encore qu’elles ne soient que des paroles répétées. C’est donc tout naturellement que je le rassure. Je sais que Milo n’avait jamais pensé une seule seconde tout ce qu’avait pu dire Kelly tout à l’heure. Je le connaissait trop bien, on se connaissait trop bien. Finalement, mes paroles et mes gestes semblent apaiser quelque peu le jeune homme. Et pour alléger l’atmosphère Milo souhaite savoir ce qu’il pensait de moi. Je souris amusée par sa remarque et avant que je n’ai le temps de répondre le pilote de ligne m’enlève les mots de la bouche. « H’m… Justement c’est exactement ce que je voulais dire. Que tu penses que je suis une femme exceptionnelle... » Mon regard se pose dans le sien « Tu vois, je commence à y croire et peut-être même à le penser aussi... » Et sur ces mots nous échangeons un autre baiser, beaucoup plus passionné.
Bien que la fraîcheur de le nuit me faisait frissonner, être dans les bras de Milo et échanger ce voluptueux baiser avec le don de me réchauffer. Nous sommes malheureusement interrompu par le bruit d’une voiture en assez mauvais état sui finit par ralentir et s’arrêter vers nous. Du véhicule, sort un homme avec une démarche peu assurée, chancelante. Il était sans nul doute ivre, ses mots murmurés étaient incompréhensibles. Sa présence ici ne présageait rien de bon et cela se confirma lorsqu’il montra un cran d’arrêt avec lequel il semblait vouloir jouer sans nul doute pour nous intimider. Sans attendre, Milo me demande de monter dans la voiture et de verrouiller les portes. Mon regard, surpris et inquiet se pose sur lui « Milo... » Mais que comptait-il faire exactement ? Malgré tout, je tente de faire un pas de côté voulant inciter Milo à me suivre mais l’homme ivre prend la parole et nous demande où est-ce que l’on pensait aller. Milo se place instinctivement devant moi et l’homme ivre et lui conseiller fortement de partir. Mais l’homme malintentionné ne semblait pas vouloir partir, pas maintenant, pas avant s’être amusé un peu avec nous et surtout avec moi. Mon rythme cardiaque accélère anormalement, une de mes mains vient attraper le bras de Milo, cramponnant ce dernier, trahissant ainsi ma peur. La suite de déroule ensuite très vite, l’homme menaçant fait un pas vers Milo en brandissant son couteau et les deux hommes commencent alors une confrontation. Je recule de quelques pas. Milo avait deux avantages certains : sa carrure et le fait qu’il soit sobre contrairement à l’homme face à lui mais cela n’enlevait rien à la peur que je ressentais. J’avais l’impression que mes jambes et mes mains tremblaient de manière incontrôlées non pas à cause du froid mais de la situation actuelle. L’homme envoyé au tapis sur son pare brise, Milo s’empare de son couteau pour lui crever un pneu puis dans le capot de sa voiture avant de le menacer. Sans attendre, l’homme remonte avec difficulté dans sa voiture pour repartir rapidement.
Je m’approche de Milo, d’un pas tremblant « Milo, est-ce que tu vas bien ? » Malgré avoir assisté à toute la scène je voulais m’assurer qu’il n’avait pas été blessé. « Remontons dans la voiture et rentrons… s’il te plaît... » dis-je d’une voix presque suppliante, sans doute craignant malgré moi que l’homme ne revienne.
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Une fois l'altercation terminée, je me détourne et regarde autour de moi. À ma grande surprise, Cassia n'est pas montée en voiture comme je le lui avais demandé. Elle est là, debout, ses yeux grands ouverts fixés sur moi, oscillant entre la peur et le soulagement. Je marche vers elle, mes pas résonnant sur l'asphalte encore humide de la nuit. Son visage, éclairé par les phares, est parcouru par une émotion indescriptible. Je lis et devine aisément toute la peur qu’elle à dû ressentir. Pour toutes réponses à son interrogation, je la serre dans mes bras, fermement mais avec toute la tendresse que je ressens pour elle. Elle tremble encore, sous le choc de ce qu'elle vient de voir. Je baisse la tête et l'embrasse tendrement. Finalement, Cassia murmure contre mes lèvres, « Remontons dans la voiture et rentrons…s’il te plaît. » Sa voix est faible, presque brisée, sans doute demeure-t-elle encore secouée par notre mésaventure.
J'acquiesce silencieusement, comprenant parfaitement le tumulte d'émotions qui doit l'agiter après tout ce qu'elle vient de vivre. Cassia monte du côté passager, et tandis qu'elle s'installe, je peux voir son regard se fixer une dernière fois sur l'endroit sombre d'où nous venons de fuir. Ses yeux scrutent l'obscurité, comme pour se convaincre que l'homme qui nous a menacés est vraiment parti, que la menace est désormais derrière nous. Je démarre la voiture et nous nous éloignons lentement de la scène, le moteur ronronnant doucement dans la nuit qui s'approfondit. Le trajet jusqu'à son appartement se fait presque sans un mot, chacun perdu dans ses pensées après la soirée tumultueuse. Des images de l'affrontement reviennent par vagues, interrompues par des moments de gratitude silencieuse pour l'issue favorable. Lorsque nous arrivons, je me dépêche de sortir de la voiture pour l'aider à descendre, protecteur et attentif.
Nous montons ensemble à l'appartement, et une fois la porte d’entrée refermée et verrouillée derrière nous, je l’enserre immédiatement dans mes bras. Cassia se blottit contre moi, cherchant du réconfort dans mon étreinte. Elle a besoin de sentir ma présence rassurante, de savoir que je suis là, que rien ni personne ne pourra l’atteindre tant que je serai à ses côtés. Ma main trouve la sienne, nos doigts s'entrelaçant naturellement alors que je nous conduis dans la salle de bain. Là, sous la lumière douce et apaisante, je l’observe à travers le miroir pendant que nous nous déshabillons lentement. L'eau commence à couler, enveloppant la pièce d'une vapeur réconfortante. « Je ne laisserai personne te faire du mal, Cassia... Jamais. Je suis prêt à tout pour te protéger, même à donner ma vie » , je lui murmure tendrement, affirmant mon engagement envers elle alors que nous rentrons tous deux sous la douche chaude.
Cassia tremble encore par moments, son corps réagissant au stress et à la peur encore présents dans son esprit. Je la prends dans mes bras, la serrant contre moi sous l'eau chaude qui coule sur nous, laissant les gouttes emporter avec elles les vestiges de l'angoisse.
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Et au premier battement de ses paupières, je l'ai reconnue. C'était bien elle, l'inattendue et l'attendue
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Cassia Henderson
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Bien que soulagée que l’homme soit parti, je n’en demeurais pas moins craintive qu’il décide finalement de revenir. Sait-on jamais, au vu de son état d’ébriété et qui sait encore quel substance illégale il avait pu prendre, il pourrait ressentir l’envie soudaine de revenir à nous. Je questionne Milo sans attendre afin de m’assurer qu’il allait bien. Pour toute réponse, le jeune homme vient me serrer dans ses bras avec une tendresse infinie. Et sans attendre, nous remontons dans la voiture. Milo remet en marche la voiture et reprends sans attendre le chemin de l’appartement. Le reste du trajet se fait en silence. La fatigue commençait non seulement à être présente, et je ne pouvais m’empêcher de repenser à cette scène à laquelle j’avais assisté et à laquelle Milo avait été l’un des protagonistes.
Une fois rentrés, Milo verrouille la porte immédiatement derrière lui avant de me prendre dans ses bras. Un étreinte dans laquelle je trouve refuge. J’avais besoin de sentir Milo contre moi, de savoir qu’il était bel et bien là et que tout allait bien. Sa main trouve rapidement la mienne et nous prenons le chemin de la salle de bain. Je commence alors à retirer ma robe tandis que Milo commence à faire couler l’eau de la douche. Milo me réaffirme sa volonté de ne jamais laissé quelqu’un me faire du mal et qu’il était prêt à tout pour me protéger même à donner sa vie. Ses mots bien que réconfortants peuvent être tout de même source d’une potentielle angoisse en imaginant que quelque chose pouvait arriver à Milo par ma faute. « Je sais... » dis-je simplement avant de rentrer sous la douche, poussée par l’envie de me réchauffer et espérant que cette dernière permette d’oublier les mauvais souvenirs de cette soirée. Une fois sous la douche, je trouve à nouveau refuge contre Milo. « J’ai eu peur. » j’ajoute alors « Et j’ai eu très peur pour toi aussi... » avouai-je alors. Peut-être que de le dire à voix haute m’aiderait à extérioriser et à oublier. Mon visage se relève légèrement, je me hisse sur la pointe des pieds et viens langoureusement embrasser Milo. Sans nul doute une manière inconsciente de me prouver qu'il était bel et bien là, en bonne santé, de trouver refuge en sa présence mais aussi de rattraper le temps perdu.
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Milo Davis
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Dans l'atmosphère chaude et humide de la douche, nos respirations s'entremêlent, se retrouvant presque naturellement. Cassia me regarde avec une intensité qui me transperce, ses yeux éclairés d'une lueur qui reflète une multitude d'émotions. Ces émotions, auparavant tumultueuses et alarmantes, se sont calmées sous l'effet rassurant de mes paroles et de mes caresses. Le son de l'eau qui coule autour de nous semble s'estomper, comme si le bruit du monde extérieur ne pouvait plus nous atteindre, réduisant notre existence à cet espace restreint et profondément intime que nous partageons.
Cassia, les yeux dans les miens, murmure avec une voix douce et tremblante, « J’ai eu peur… Et j’ai eu très peur pour toi » Sa confession ajoute une couche de sincérité et de vulnérabilité à l'atmosphère déjà chargée d'émotions. La vérité, c’est que j’ai davantage eu peur pour elle que je n’ai eu peur pour moi-même. Il semble que, même dans des moments aussi chargés et intenses que celui que nous venons de vivre, ma préoccupation reste invariablement la même, fondamentalement ancrée autour d'une seule et unique personne : Cassia. Elle continue de me fixer, ses yeux cherchant peut-être une confirmation que la peur qu'elle a ressentie était partagée, que le danger n'a pas altéré la force de nos liens. « Tu es ce qui m'est le plus précieux, Cassia » je lui dis, ma main caressant doucement sa joue, traçant les contours de son visage comme pour mémoriser chaque détail avec mes doigts. « Je ferais tout pour te protéger, toujours. »
Doucement, je penche ma tête vers elle, mes yeux se fermant à demi alors que je me rapproche. Je sens son souffle chaud contre ma peau, un avant-goût de la proximité que nous sommes sur le point de partager. Cassia lève légèrement son visage vers moi, ses yeux se fermant en anticipation du contact à venir. Nos lèvres se rencontrent enfin dans un baiser tendre qui rapidement se transforme en quelque chose de plus profond et plus passionné. Ce baiser trahit tout ce que les mots ne peuvent pas : un mélange de gratitude, de soulagement, et d'un désir ardent qui a été temporairement mis en pause par les événements de la soirée. Ma main caresse son visage, mes doigts glissent dans ses cheveux mouillés, les tirant doucement pour approfondir notre baiser. Le baiser devient plus exigeant, plus impérieux, comme si nous essayons de nous rassurer mutuellement de notre présence et de notre sécurité à travers ce contact. Nous nous perdons dans le baiser, le monde extérieur complètement oublié. Seul ce moment existe, un moment de passion pure où toutes les peurs semblent se dissoudre dans l'intensité de notre relation. La chaleur de l'eau qui coule sur nous ajoute une couche de sensualité à notre étreinte, chaque goutte renforçant le sentiment d'urgence et de besoin entre nous.
Finalement, à contrecœur, nos lèvres se séparent, et nous nous regardons, respirant lourdement, nos fronts reposant l'un contre l'autre. Dans cet espace confiné et brumeux, où l'eau chaude continue de créer un halo de vapeur autour de nous, nos regards se fixent avec intensité. Nos yeux, reflétant des émotions mêlées, se cherchent dans le moindre détail, cherchant assurance et consolation après les épreuves de la nuit. « Promets moi de toujours penser à toi d'abord... avant moi... » lui demandais-je doucement, la voix légèrement éraillée par l'émotion et la tension résiduelle. Je me remémore exactement le moment où, dans l'urgence de la situation, je lui ai demandé de monter en voiture et de verrouiller les portes. Ce souvenir revient avec une clarté pénétrante, rappelant les dangers auxquels nous avons échappé de peu. Même si Cassia n’a pas suivi mes instructions, choisissant de rester derrière dans un acte de bravoure ou peut-être de peur paralysante, je ne peux pas lui en vouloir. Elle agissait selon son instinct, peut-être incapable de se détacher de moi dans un moment aussi critique. « Je sais que tu as voulu rester... pour m'aider, mais cela m'a terrifié bien plus que tu ne peux l'imaginer » ajoutais-je, les mots filtrant entre nous avec la sincérité d'une confession nocturne.
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Et au premier battement de ses paupières, je l'ai reconnue. C'était bien elle, l'inattendue et l'attendue
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Là sous cette douche, l’eau coule sur nos deux corps. Cette sensation délicate de l’eau chaude sur ma peau me fait un bien fou tout comme les révélations que je venais de faire à Milo. Le jeune homme réitère sa volonté de toujours me protéger. Sur ses mots nous échangeons un baiser ardent et passionné. Nos lèvres ne semblent plus vouloir se quitter, les mains de Milo viennent se perdre dans mes cheveux alors que les miennes remontent le long de son torse. Par manque de souffle, nous sommes contraints d’arrêter le baiser. Pour autant nos deux corps restent collés l’un à l’autre tels deux aimants. Nos regards ne se quittent pas non plus, et c’est à cet instant là que Milo me demande de lui promettre de toujours penser à moi d’abord, avant lui. Cette promesse est difficilement envisageable. Milo comptait tellement pour moi. Et ce n’avait jamais été dans ma nature de penser à moi avant les autres. « Milo, tu sais bien à quel point je tiens à toi... » dis-je pour tenter de lui faire comprendre qu’une telle demande était difficilement envisageable. Le jeune homme souligne ensuite le fait que j’étais resté auprès de lui lors de l’altercation avec l’homme ivre au lieu d’aller dans la voiture. Milo m’avoue alors que cela l’avait terrifié de le savoir près de lui et non en sécurité dans la voiture. Mon regard dans le sien, je me rends compte que j’aurais sans nul doute dû l’écouter « Je suis désolée, j’ai voulu aller dans la voiture mais en voyant qu’il était armé… je n’ai pas pu me résigner à te laisser seul... » avouai-je dans un léger souffle. Peut être qu’il aurait mieux valu que j’aille dans la voiture comme me l’avait demandé Milo mais il m’avait été impossible de le faire. Fort heureusement cette histoire avait été rapidement réglée, grâce à Milo. « Oublions cette histoire, d’accord ? » Je n’avais guère envie d’en reparler encore et encore. Je préférais qu’on essaie d’oublier. Mon visage ne niche au creux de son cou, déposant un baiser sur ce dernier « Malgré tout, je dois bien avouer que tu es terriblement sexy quand tu t’énerves ainsi... » dis-je dans un aveu tantôt amusée tantôt sérieux.