Le cockpit vibre d’une tension maîtrisée, celle qui précède toujours le point culminant de notre voyage dans les cieux. Les écrans s'animent de séries de chiffres verts et de courbes qui décrivent notre descente. J'ajuste légèrement le manche, sentant la résistance de l'air contre l'appareil, tandis que Clyde, à ma droite, scanne les instruments avec une vigilance de faucon. « Alignement descente en vue, on est pile dessus », annonce-t-il, sa voix calme et assurée coupant à travers le murmure des moteurs maintenant réduits à un ronronnement. Ce ballet aérien que nous avons répété des centaines de fois, ne demeure jamais strictement identique au précédent. Chaque atterrissage reste unique, chaque piste une nouvelle rencontre. Je hoche la tête, sachant que Clyde surveille chaque paramètre aussi passionnément que s'il était lui-même aux commandes. Notre complicité est telle que nos mouvements se miroitent, se complètent. « Train d’atterrissage sorti et verrouillé », confirme-t-il, sans même que j’aie besoin de lui demander. La lueur de la piste d'atterrissage se dessine maintenant nettement à travers le pare-brise, comme un ruban d'argent dans la nuit qui nous accueille à bras ouverts.
Le vent caresse l'avion, tentant de le séduire hors de notre trajectoire prévue, toutefois je demeure le seul maître à bord, dialoguant avec la machine et les éléments comme avec de vieux amis. « Vents latéraux, 10 nœuds », m'informe Clyde, toujours imperturbable. J’acquiesce silencieusement, mes mains répondant d'elles-mêmes à ses informations, ajustant l’avion à l’invisible touche du vent. Le monde extérieur se rétrécit, se focalisant sur le rectangle de lumière devant nous. « Tous les systèmes sont au vert », annonce Clyde, et je sens son regard sur moi, une présence rassurante, un rappel silencieux que je ne suis pas seul dans cette danse délicate avec la gravité. Les lumières de la piste semblent maintenant se précipiter vers nous, et la réalité de l’acier et du béton remplace la poésie de l'air et des nuages. Je sens le poids de l'avion qui cherche à rejoindre la terre, impétueux dans sa lourdeur, mais je le guide, doucement, insistant pour une rencontre douce, presque tendre. « Aérofreins armés », dit Clyde, un avant-goût de l'immobilité qui nous attend. Les réacteurs ralentissent davantage sous ma commande, un souffle qui s'éteint alors que la piste s'empare enfin de notre train d'atterrissage avec une étreinte ferme, un choc absorbé par le savoir-faire de notre partenariat.
Un frisson d'accomplissement nous parcourt, un frisson que seuls les pilotes connaissent, la fierté silencieuse d’un travail bien fait, d’un atterrissage si maîtrisé que les passagers pourraient croire avoir touché les nuages plutôt que le béton implacable. La machine ralentit, obéissante, et chaque ligne, chaque lumière, chaque repère de la piste passe en revue, saluant notre passage. Clyde se détend à mes côtés, sa tâche accomplie, et avec un sourire complice, il lance : « Toujours un plaisir de voler avec toi, surtout quand c’est aussi lisse qu'un verre de Scotch. » C’est plus qu’un compliment ; c’est un sceau d’approbation entre frères d’armes. Les dernières manœuvres se déroulent dans une harmonie silencieuse, chaque membre de l'équipage connaissant son rôle à la perfection, les dernières obligations du vol se font presque automatiquement, laissant mon esprit vagabonder vers Cassia, vers demain. Le bruit des roues qui touchent la piste résonne comme un point final à notre voyage dans les airs. Je désactive le mode autopilote et prends les commandes pour le roulage, guidant l'avion avec la familiarité de celui qui a parcouru mille et une pistes. Alors que je manœuvre l'appareil vers notre porte d’embarquement, Clyde me regarde avec un sourire malicieux qui se dessine à travers la lueur des instruments. « Beau travail, Milo. Comme toujours, impeccable. » Il retire son casque, se détendant après ces heures de vol. « Qu’en dis-tu d'aller fêter ça avec un verre ? Le genre qui laisse un bon goût après une journée comme celle-ci. » Son invitation me tire de ma concentration, et un sourire s'empare de mon visage alors que je réalise que nous sommes de retour sur la terre ferme. « Avec plaisir, Clyde. Mais juste un, tu sais que j’ai quelqu'un de spécial à retrouver demain. » Sa proposition me rappelle que malgré les turbulences, il y a toujours un moment pour célébrer la solidité de notre amitié.
Je regarde les lumières de l'aéroport, scintillant comme des promesses de fin de journée. L'appel du repos est tentant, mais l'amitié sincère qui s'est tissée entre Clyde et moi mérite bien un moment de détente. « Un verre pour la route, mais un seul ! », je concède avec un clin d’œil. Après tout, c’est avec Clyde que j'ai partagé le cockpit, nos joies, nos peines, et aujourd'hui, notre triomphe sur les éléments. Un verre c'est l'occasion de décompresser, de revenir sur terre après les hauteurs atteintes, de renforcer notre amitié au-delà de nos rôles de commandant et copilote. Un hommage à nos vols passés et à ceux qui nous attendent.
Nous quittons le cockpit, échangeant nos casquettes contre l'air plus détendu de la salle de pause. L'odeur du cuir et du café utilisé flotte dans l'air, une fragrance familière qui accompagne nos retours au sol. Clyde ouvre son casier avec un bruit métallique, tandis que je m'étire, mes muscles se dénouant après des heures dans la position confinée du siège de pilote. « Je crois que j'ai vraiment besoin de ce verre », je lâche en souriant, alors que j'enlève ma cravate avec un soupir de soulagement. « Et tu as bien raison, mon vieux », réplique Clyde, enfilant sa veste en cuir avec un air de cow-boy des temps modernes. « Une petite célébration discrète, rien de mieux pour clore le chapitre du jour. » Nous échangeons de l'endroit où aller – un petit bar discret que nous fréquentons souvent, connu pour son ambiance calme et ses boissons de qualité. C'est un lieu où les pilotes et le personnel de cabine peuvent laisser de côté leur responsabilité le temps d'un verre. Soudain, la porte s'ouvre sur un bruit doux et Lou entre, son uniforme impeccablement ajusté malgré les heures de vol. Elle nous surprend en pleine conversation, son visage s’illuminant lorsqu'elle entend parler de notre plan. « Ça a l'air tentant, votre histoire de verre », dit-elle avec un sourire espiègle, s'approchant. « Vous m'acceptez comme troisième roue du carrosse ? » Je lève les yeux vers elle, surpris mais pas mécontent de l'interruption. Lou possède cette manière bien à elle de rendre les moments ordinaires plus lumineux, et son esprit enjoué est contagieux. « Bien sûr, Lou. Plus on est de fous, plus on rit, n’est-ce pas ? » Clyde approuve d'un hochement de tête. « Lou, ta compagnie ne fait que rehausser le plaisir. On t'attendait, en fait, sans le savoir ! » Nous échangeons nos tenues formelles contre des vêtements plus décontractés, le rituel de transition de l'uniforme à la tenue civile marquant le passage d'une réalité à une autre. Les épaulettes et les insignes cèdent la place aux jeans et aux chemises simples.
En quittant la salle de pause, nous formons un petit groupe uni par toutes ces années de vol et les expériences partagées dans les cieux. Chacun porte les traces invisibles de nos vols : moi, la satisfaction d'un atterrissage réussi ; Clyde, la fiabilité d'un copilote hors pair ; et Lou, le charme d'une hôtesse qui sait ce que signifie vraiment s'occuper des autres. Ensemble, nous nous dirigeons vers ce bar familier, prêts à échanger nos récits aériens contre les plaisirs terrestres d'une bonne boisson et de la compagnie des amis. Le parfait interlude dans nos vies trépidantes, un moment de répit bien mérité.
La nuit tombe sur New York, étendant son voile étoilé sur les rues animées. Nous déambulons côte à côte, Clyde, Lou et moi, alors que les lumières de la ville se reflètent dans les vitrines. Nous nous engouffrons dans le bar choisi pour la soirée, un lieu réputé pour son ambiance feutrée et son décor qui évoque les speakeasies de l'ère de la Prohibition. Dès l'entrée, le tumulte de la ville s'estompe, remplacé par une atmosphère intimiste. Des accords de jazz s’échappent doucement des enceintes, se mêlant aux murmures des conversations. Les canapés de velours et les boiseries sombres confèrent au lieu une élégance discrète, et les serveurs, habillés de gilets et de nœuds papillons, naviguent entre les tables avec une aisance silencieuse.
Nous trouvons une table à l'écart, sous une lumière tamisée qui promet une certaine intimité. Lou commande un martini, Clyde opte pour un scotch on the rocks, et moi, je me laisse tenter par un bourbon vieux d'âge, un caprice pour célébrer la fin de la journée. Une fois les verres devant nous, la conversation s'engage sur des anecdotes de vol, mais rapidement, le sujet dérive. Lou me regarde avec un mélange de curiosité et de malice dans les yeux. « Alors, Milo, cette histoire avec Cassia... Tu ne nous as pas tout dit, n'est-ce pas ? C'est vraiment du sérieux ? C’est elle la femme de ta vie ? Ou elle n’est que de passage ? Un passage plutôt long si j’en crois ton comportement de samedi soir… » Sa voix est douce, mais insidieuse, creusant un sillon vers des territoires que j'hésite encore à explorer après son comportement lors de la soirée d’anniversaire de notre compagnie aérienne. Je reste un instant suspendu, mon verre en suspension. Les mots me manquent, peut-être parce que je cherche encore les réponses, ou parce que parler de Cassia réveille en moi un tourbillon d'émotions qui me déstabilise. Avant que je ne trouve quoi dire, Clyde intervient avec un rire qui brise la tension. « Lou, tu ne changeras jamais ! Toujours prête à jouer l'entremetteuse commère. Laisse donc Milo respirer. Il aura tout le temps de nous raconter ses aventures amoureuses quand il sera prêt. » Il lève son verre vers moi en signe de solidarité, et je lui rends son geste, soulagé.
Clyde change habilement de sujet, racontant une anecdote humoristique sur un vol transatlantique qui capte rapidement l'attention de Lou. Sa capacité à détourner la conversation me sauve de l'interrogatoire, me permettant de me reculer dans le confort du silence, d'observer et de siroter mon bourbon, reconnaissant. Le bar est un cocon loin du chaos, et ici, avec mes amis, je trouve un équilibre entre le besoin de solitude et l'affection des liens tissés à des milliers de pieds dans les airs. Nous levons nos verres, trinquons à la nuit qui nous enveloppe, et je souris, sachant que peu importe les questions sans réponse, pour l'instant, je suis exactement là où je dois être.
La lueur des bougies sur les tables projette des ombres douces sur nos visages, et l’ambiance du bar semble suspendue hors du temps. Le jazz murmure en toile de fond, une mélodie qui semble évoquer la nostalgie. Nos verres, presque vides, portent les marques d’une soirée avancée, et nos conversations dérivent naturellement vers le passé, vers ces jours où nous formions une équipe inséparable dans les cieux. Clyde, d’une voix chargée d’émotion, évoque les vols qu’on effectuait ensemble. « Vous vous souvenez de cette fois où on a traversé l'orage au-dessus de l'Atlantique ? On aurait dit que le ciel nous testait, qu’il voulait voir de quel bois on était fait. » Ses yeux brillent d’une lueur qui mélange l'adrénaline du souvenir à la sérénité du présent. Je hoche la tête, les images revenant claires comme si c’était hier. « Je n'oublierai jamais. C'était... » Les mots me manquent. C’était à la fois l'un des moments les plus effrayants et les plus exaltants de ma carrière.
Lou prend une grande inspiration et le silence se fait autour de la table, comme si nous anticipions tous la gravité de ses mots. « Ces vols... ils nous ont vraiment soudés, pas vrai ? » Elle marque une pause, son regard balayant le visage de chacun d’entre nous. « Après l’accident... j'ai cru que je ne remettrais plus jamais les pieds dans un avion. » Un frisson nous parcourt. L’accident... ce jour fatidique où nous avons perdu plus qu’un collègue, un ami. Le jour où notre quatuor a été brisé, où les certitudes se sont transformées en doutes, où le ciel ne fut plus un terrain de jeu mais un rappel de notre fragilité. Mais maintenant, Lou est là, avec un sourire timide mais déterminé. « Mais me voilà, de retour pour de bon. Je veux revoler, revivre ces moments avec vous les gars. » Sa voix est ferme, mais un tremblement trahit l’ampleur de sa décision. Clyde et moi, nous échangeons un regard, un mélange de surprise. « Lou, c’est une nouvelle formidable », finit-il par dire, sa voix trahissant son étonnement. « Le ciel n'était pas le même sans toi. » Clyde lève son verre, et je fais de même, un geste solennel pour marquer l’occasion. « À notre équipage, à notre amitié, et au courage qui nous pousse à surmonter nos peurs. À toi, Lou. Bon retour parmi nous. » Les verres s’entrechoquent dans un tintement clair et nous buvons en l’honneur de Lou, en l’honneur des souvenirs partagés et de ceux à venir. La nuit se poursuit, enveloppée de la douce mélodie du jazz et de la chaleur de notre compagnie retrouvée, comme un phare qui nous guide vers un avenir où le passé, avec ses joies et ses peines, reste une boussole pour nos âmes de voyageurs du ciel.
Dans la pénombre chaleureuse du bar new-yorkais, avec le murmure lointain du jazz enveloppant nos âmes mélancoliques, le moment semble suspendu, prêt à accueillir les confidences les plus intimes. Lou, Clyde et moi, nos verres à la main, nous laissons porter par le courant des souvenirs. Le bruit des conversations alentour se fond en un chuchotement apaisant, nous offrant un cocon d'intimité au milieu de l'effervescence de la ville. Je saisis le silence, une occasion rare que me donne la nuit, pour honorer celui qui manque à notre table. « À Tom », je commence, ma voix légèrement voilée par l'émotion. Les regards se tournent vers moi, Clyde avec son expression sérieuse et Lou, les yeux brillants d'une tristesse non effacée. « Il nous manque à chaque vol, à chaque moment comme celui-ci où on se retrouve, à rire et à partager. Il était plus qu'un collègue... il était notre ami, une partie de notre famille dans les airs. » Je marque une pause, le souvenir de Tom, toujours vif, pulsant avec les battements de nos cœurs. Je me souviens de son rire, de sa compétence inégalable, de son amour pour les cieux qui était aussi profond que le nôtre. « Il a volé vers un horizon qu'on ne peut atteindre, mais il est toujours là, quelque part, veillant sur nous. » Mes yeux se posent sur Lou, et c'est avec une douceur empreinte de complicité que j'ajoute : « Tom aurait été fier de toi, comme nous le sommes tous. » Lou esquisse un sourire, une larme perlant au coin de son œil, mais elle est forte, d'une force forgée dans le feu des épreuves. Elle hoche la tête en signe de reconnaissance, ses mains serrant son verre comme pour y puiser l'assurance nécessaire pour les jours à venir. « À Tom… », répète Clyde, son verre se levant à son tour. « …qui continue de voler avec nous à chaque décollage, à chaque atterrissage, à travers chaque nuage et chaque rayon de soleil. »
Nous levons nos verres, un salut silencieux vers le ciel étoilé au-delà du plafond de velours du bar. « À Tom », disons-nous en chœur, et le son de nos voix se mêle à la musique, un hymne à l'amitié, au souvenir, et à l'amour non-dit mais ressenti, vibrant entre les murs de ce sanctuaire nocturne. Nous buvons, et c'est plus que de l'alcool qui coule dans nos veines ; c'est la reconnaissance, le deuil, l'espoir et la promesse de continuer à porter l'héritage de Tom dans nos cœurs, dans nos vols, dans nos vies. La soirée s'écoule, paisible et réconfortante, alors que nous partageons cette communion en silence, honorant notre collègue disparu, notre ami éternel.
Le silence qui suit notre toast à Tom se teinte d’un mélange de réconfort et de mélancolie, un moment suspendu dans le temps où chacun de nous se perd dans ses pensées. La lumière tamisée du bar enveloppe notre table d'une aura presque sacrée, comme si nous étions dans un sanctuaire dédié à nos confidences les plus intimes. C'est Clyde qui brise le silence, sa voix basse portant un poids inhabituel. « Vous savez... », commence-t-il, attirant notre attention. Il marque une pause, cherchant visiblement ses mots avec soin. « L'accident de Tom... ça m'a fait réfléchir. Profondément. Sur beaucoup de choses. » Il tourne son verre entre ses doigts, les yeux fixés sur le liquide ambré comme s'il pouvait y trouver les mots justes. « J'ai pris des dispositions. Pour ma femme, au cas où... au cas où il m'arriverait quelque chose. » Son aveu tombe dans le silence, un poids lourd de non-dits et de réalités auxquelles nous préférons ne pas penser. « ... tout ce qu'il faut pour qu'elle ne soit pas perdue si je... si je ne rentre pas un jour. » Lou et moi échangeons un regard, un mélange de surprise et d'admiration face à la prévoyance et à la profondeur d'amour que cela révèle. Lou pose doucement sa main sur celle de Clyde, un geste de soutien et de compréhension. « C'est courageux, Clyde. Et c'est la preuve d'un amour immense pour ta femme. » Je me sens soudainement petit face à son geste, conscient des risques que nous prenons chaque jour sans toujours penser aux conséquences pour ceux qui restent. « Tu as raison, Clyde. C'est... c'est important de s'assurer que nos proches soient protégés. Tom nous a tous enseigné une leçon, d'une manière ou d'une autre. » Clyde nous offre un sourire triste mais reconnaissant. « Je ne veux pas plomber l'ambiance, les amis. Mais c'est quelque chose que j'avais besoin de partager. Avec vous surtout. On ne sait jamais ce que demain nous réserve, et je... je veux juste être sûr que les gens que j'aime sauront toujours combien ils comptent pour moi. »
Le reste de la soirée se déroule dans une atmosphère de réflexion silencieuse, ponctuée de souvenirs partagés et de rires étouffés. La confession de Clyde a laissé une empreinte sur nous, un rappel de notre humanité, de notre vulnérabilité, et de l'importance de chérir chaque instant avec ceux que nous aimons. Dans l'atmosphère feutrée du bar, tandis que les conversations autour de nous s'estompent, un moment d'introspection s'installe entre Clyde, Lou et moi. Le sujet, empreint de gravité, émerge naturellement après un partage de souvenirs et d'émotions. C'est un sujet inévitable pour ceux d'entre nous qui côtoient quotidiennement les risques du ciel. « On a tous pensé à ce qu'il adviendrait si... enfin, vous savez », je lance, la voix teintée d'hésitation, rompant le silence qui nous enveloppait. « Je me demandais... à qui vous avez laissez votre dernière lettre ? Celle qui est dans nos casiers respetifs, juste au cas où. » Clyde, habituellement si sûr de lui, marque une pause, son regard plongé dans les reflets de son verre. « À ma femme, sans hésitation », dit-il après un moment, sa voix révélant une profonde émotion. « Elle connaît déjà tout de moi, bien sûr... mais il y a toujours des mots qui restent non-dits. Des mots pour lui rappeler combien elle est importante, combien elle a éclairé ma vie. » Lou, quant à elle, semble perdue dans ses pensées, jouant distraitement avec la tige de son verre. Sa confession arrive comme un murmure. « Pour moi, elle est pour Tom », avoue-t-elle, sa voix à peine audible. « Même s'il n'est plus là pour la lire... Il y a tellement de choses que je n'ai jamais eu le courage de lui dire quand j'en avais l'occasion. Je voudrais qu'il sache tout ce qu'il a représenté pour moi, que chaque moment passé avec lui a compté, qu'il a changé ma vie de la plus belle des manières. » Touché par leur sincérité, je ressens le poids de leur choix. C'est alors à mon tour de me dévoiler, un aveu difficile tant il met à nu ma propre vulnérabilité. « La mienne, enfin les miennes... sont pour Cassia », je murmure, le nom de celle qui hante mes pensées s'échappant dans un souffle.
Un silence chargé de non-dits s'installe entre nous, chacun méditant sur le sens de cette lettre, message d'adieu qu'on espère ne jamais avoir à envoyer. C'est une pratique tacite parmi nous, pilotes et équipage, une ligne fragile mais résiliente qui nous lie à ceux que nous aimons, présents ou partis. « Espérons que ces lettres restent là où elles sont, dans nos casiers, inutiles », rompt Clyde le silence, avec une note d'espoir. « Que nos vols continuent de nous ramener auprès de ceux qu'on aime, sans faille. » Nous trinquons, un geste silencieux vers l'espoir, l'amour et la vie que nous choisissons de célébrer face à l'incertitude de notre métier. Dans ce bar, sous les lumières tamisées de New York, nous partageons une compréhension mutuelle, unis par le lien indéfectible forgé dans les cieux et scellé par les mots laissés dans nos dernières lettres.
La soirée se poursuit, puis nous quittons le bar. Nous nous promettons, chacun à notre manière, de prendre soin de ceux qui comptent pour nous. Dans la fraîcheur de la nuit new-yorkaise, les étoiles semblent briller un peu plus fort, comme si elles veillaient sur nos pas et sur les promesses silencieuses que nous avons faites. La nuit enveloppe New York de son manteau sombre, les étoiles cachées par le halo lumineux de la ville qui ne dort jamais. Après avoir quitté le bar, je me dirige seul vers mon appartement, marchant dans les rues baignées par les lumières des réverbères et des enseignes clignotantes. Le murmure de la ville est un fond sonore constant, ponctué par le klaxon lointain des taxis, le rire étouffé des noctambules et le crissement des pas sur le trottoir. L'air est frais, une brise légère qui transporte les odeurs mélangées de nourriture de rue, d'asphalte humide et de cette énergie indéfinissable propre à New York. Je traverse Times Square, où les écrans géants projettent des cascades de couleurs vibrantes sur les visages des passants, créant un jour artificiel en pleine nuit. Les touristes, avec leurs appareils photo, tentent de capturer l'essence insaisissable de la ville, tandis que les New-Yorkais, comme moi, traversent la place avec une assurance née de l'habitude.
La solitude de ma marche contraste avec l'effervescence du bar où nous étions. Les confidences partagées avec Clyde et Lou résonnent encore dans ma tête, me faisant réfléchir sur la fragilité de nos vies et l'importance des liens qui nous unissent. Tom, notre ami perdu, semble marcher à mes côtés, un fantôme bienveillant dans la nuit new-yorkaise. Je passe devant Central Park, où les arbres s'érigent comme des sentinelles dans l'obscurité, leurs silhouettes formant un contraste saisissant avec les gratte-ciels illuminés qui bordent le parc. C'est un autre monde ici, une bulle de nature au cœur de l'urbanité, offrant un moment de calme et de réflexion aux âmes égarées et aux amoureux en quête d'un peu d'intimité sous le ciel nocturne.
Enfin, j'arrive aux pieds de mon immeuble. Je monte les marches avec une lenteur méditative, clé en main, prêt à retrouver la chaleur de mon foyer. L'appartement m'accueille dans son silence, un espace familier et rassurant après les tumultes de la soirée.
SHE IS MY WORLD
Et au premier battement de ses paupières, je l'ai reconnue. C'était bien elle, l'inattendue et l'attendue
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Dernière édition par Milo Davis le Sam 30 Mar 2024 - 1:58, édité 1 fois
Cassia Henderson
- Shade of winter -
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▎ Pseudo : s-a
▎ Faceclaim : Gal Gadot
▎ Crédits : philia
▎ Multi-comptes : non
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▎ Your age : trente-trois ans
▎ Your preference : hétérosexuelle
▎ Job/Studies : Cassia est infirmière au Charlton Memorial Hospital.
Aéroport international John F. Kennedy - New-York. L’avion dans lequel je me trouvais venait tout juste d’atterrir. Après deux petites heures de vols j’étais à présent, pour la seconde fois, arrivée dans la Grosse Pomme. Une fois descendue de l’avion, je me faufile rapidement à travers la foule afin de récupérer ma valise le plus rapidement possible. Milo n’était pas au courant de ma venue. Ou plutôt il avait été convenu que j’arrive demain dans la journée mais finalement j’avais décidé de lui faire une petite surprise et devenir un jour plus tôt. Cela avait été tout une organisation pour avoir ma journée, j’avais dû faire pas mal d’heures supplémentaires ces derniers jours et m’arranger avec quelques collègues pour compenser mon absence d’aujourd’hui. Mais je ne regrettais absolument pas. J’étais vraiment heureuse et impatiente de faire cette surprise à Milo. Une fois en dehors de l’aéroport, je me sentais déjà soulagée de ne pas l’avoir croisé. J’espérais simplement qu’aucun de ses collègues ne m’est vu et reconnu. J’avais orchestré ma venue prématurée avec Clyde qui normalement devait faire en sorte d’occuper Milo jusqu’en début de soirée. Après un peu d’attente j’arrive enfin à interpeller un taxi, une fois dans le véhicule je donne l’adresse de Milo pour que le chauffeur puisse m’y emmener le plus rapidement possible. Je prends d’ailleurs le temps d’envoyer un bref message à Clyde pour lui confirmer que j’étais bel et bien arrivée. Ce dernier étant censé donc à présent faire en sorte d’aller boire un verre avec Milo pour qu’il ne rentre pas tout de suite à son appartement.
Arrivée devant l’immeuble de Milo, je règle ma course au chauffeur de taxi puis je récupère ma valise et mon sac à main. Je pénètre dans l’immeuble et montre jusqu’à son étage. Je pénètre ensuite dans son appartement. Vide. Comme convenu. Clyde avait apparemment assuré le coup. Je dépose mes affaires dans la chambre. Je quitte ensuite rapidement l’appartement pour aller faire quelques courses pour le week-end. Ce n’était pas un week-end ordinaire. Demain c’était l’anniversaire de Milo et je comptais bien lui faire vivre une journée mémorable. Je fais donc quelques commissions pour cuisiner durant ces deux jours et demi sans oublier du vin et une bouteille de champagne. Une fois terminé, je rentre au plus vite chez Milo, qui selon Clyde, était encore occupé. Je range les courses, soulagée que tout ceci soit fait. Je prends ensuite le temps d’ouvrir ma valise pour y sortir ma trousse de toilette et la tenue que j’avais acheté tout particulièrement pour ce soir. L’heure était de mon côté, alors je prends le temps de prendre une douche pour me rafraîchir un peu. Je ne cessais de jeter un œil sur mon téléphone portable attendant le message de Clyde qui m’indiquerait que Milo était sur le chemin du retour. En attendant, j’en profite pour me changer. J’enfile alors l’ensemble en dentelle noir et rouge que j’avais particulièrement choisis pour l’occasion, surplombant alors le tout d’un peignoir court en soie noire. Je profite d’avoir encore un peu de temps devant moi pour allumer quelques bougies afin d’établir une ambiance la plus romantique possible.
Vingt-heures. Je reçois un message de Clyde qui m’indique que Milo est à présent sur le chemin pour rejoindre son appartement. Mon myocarde s’emballe à l’idée de le revoir et de le surprendre. J’attends donc patiemment son retour. Je vérifie une dernière fois que tout est prêt. J’avais installé sur la petite table basse de son salon deux verres à vin et quelques petits amuses bouches. La porte d’entrée s’ouvre et se referme. Un large sourire se dessine sur mon visage. Je quitte alors la chambre pour venir le rejoindre dans l’entrée de l’appartement « Surprise… » dis-je d’une voix douce alors que je m’approche de lui, dans une démarche quasi féline, presque nue sous ce peignoir en soie. Mon regard ne le quittait pas d’une seule seconde voulant observer sa réaction.
Carpe Diem
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Milo Davis
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La clé tourne dans la serrure avec une familiarité rassurante, marquant la fin de cette éreintante course après une journée qui semble s'étirer sans fin. Mes pensées, encore embrouillées par le tourbillon des activités du jour, et des précédentes conversations autour d’un dernier verre en compagnie de Clyde, Lou, sont soudainement interrompues par une présence inattendue qui transforme immédiatement l'atmosphère de l'appartement. La surprise de voir Cassia ici, un soir où je ne l'attendais que demain, suspend mon souffle, et un instant de désorientation me saisit. L'air de l'appartement, habituellement imprégné de la quiétude des soirs solitaires, se charge d'une énergie nouvelle vibrante. Cassia se tient devant moi, une vision sublime qui défie la réalité de mon quotidien. Sa voix, douce et pleine d'anticipation, brise le silence. « Surprise… », dit-t-elle, et je suis captivé. Elle avance vers moi avec une assurance qui accentue chaque courbe de son corps sous le peignoir en soie noire. Le tissu, d'une élégance sans effort, glisse autour d'elle, suggérant la finesse de ce qui se cache en dessous sans tout révéler. Ce peignoir, étonnamment simple mais incroyablement sophistiqué dans sa coupe, flotte autour d'elle, attirant à lui la lumière diffusée par les lampes de l'appartement. Sous ce voile de soie, je devine la présence de sous-vêtements en dentelle, promettant une intimité à la fois délicate et intense. Cassia, avec son sourire qui ne quitte pas son visage et son regard fixé sur moi, semble lire dans mes pensées, savourant l'effet de sa surprise. Mon cœur, un instant figé par l'inattendu de la situation, se met à battre avec vigueur, poussé par un mélange de joie et de désir.
La dernière visite de Cassia à New York a marqué un tournant dans notre relation, une évolution inévitable au lendemain des révélations sur l'infidélité d'Andrew. Admettre que nous ne sommes que des amis serait une dissimulation de la réalité. Cette transition s'est faite progressivement, marquée par des gestes tendres, des mots chargés de significations et des attentions qui, bien que discrètes, révèlent la profondeur de nos sentiments. Cette relation sans étiquette, flottant quelque part entre l'amitié et l'amour, semble convenir à tous ceux qui nous entourent. Anna, avec sa perspicacité habituelle, Clyde et Lou, mes compagnons dans les cieux, et même ma mère, avec son intuition maternelle, semblent tous comprendre la nature de ce qui nous unit sans que nous ayons besoin de le définir. Aucun de nous ne ressent le besoin de nommer ce que nous partageons. Pourtant, ce soir, dans l'intimité de mon appartement, alors que Cassia avance vers moi avec une assurance qui rendrait n’importe qu’elle femme jalouse, il n'y a aucun doute sur ce que nous sommes l'un pour l'autre. Les barrières habituelles s'effondrent, laissant place à une vérité brute et émouvante : nous sommes deux âmes éconduites, errant dans le tumulte de nos vies, mais trouvant constamment refuge l'un dans l'autre.
Le tissu de soie, semblable à une seconde peau, reflète chaque inflexion de lumière, créant un jeu d'ombres et de lumières qui souligne sa silhouette avec une grâce presque irréelle. C'est comme si Cassia, consciente du pouvoir de sa tenue, avait choisi de m'offrir ce spectacle, consciente de l'effet magnétique qu'elle exerce sur moi. La dentelle, travaillée avec une précision qui défie l'entendement, encadre délicatement la soie, ajoutant une dimension de mystère. Chaque détail, de la texture du tissu à la manière dont il se drape autour d'elle, éveille en moi un sentiment d'émerveillement, mêlé à une intense anticipation pour les moments que nous allons partager. « Mais qui êtes-vous, Mademoiselle ? Que faites-vous chez moi ? » je lance, teintant ma voix d'une curiosité feinte, alors que je m'avance vers elle, le cœur léger et les yeux pétillants de malice. Mes mains, guidées par un élan spontané, trouvent les siennes avec une délicatesse presque révérencielle, l'invitant à se laisser emporter dans un tour sur elle-même. À mesure qu'elle tourne, la soie de son peignoir danse autour d'elle, reflétant chaque éclat de lumière, la transformant en une vision à couper le souffle. Je reste là, totalement captivé, non seulement par l'éclat de sa tenue, mais par l'essence même de sa présence.
Chaque mouvement de Cassia, chaque sourire qu'elle me lance au cours de sa pirouette, accentue l'effet magnétique qu'elle exerce sur moi. La soie noire souligne la grâce de ses mouvements, tandis que la dentelle esquissée sous le tissu ajoute une touche de mystère à son allure. Au moment même où nos regards se croisent à nouveau, je comprends pleinement l'étendue du pouvoir qu'elle détient sur moi. Cassia, dans sa splendeur et sa confiance, occupe une position de force absolue, un fait qu'elle souligne d'un sourire à la fois doux et triomphant. Je suis totalement sous le charme, emporté dans le tourbillon de son aura. Sa présence surprise, ce soir, est une affirmation de l'intimité unique que nous partageons, une intimité qui me rend vulnérable à ses moindres désirs. L'idée qu'elle pourrait me demander n'importe quoi en cet instant, et que je m'exécuterais sans la moindre hésitation, me traverse l'esprit avec une clarté déconcertante. Elle possède une influence sur moi que je ne saurais nier, un pouvoir doux mais incontestable qui me pousse à vouloir répondre à chacun de ses souhaits, à chercher son bonheur avant le mien.
La découverte de cette tenue suggestive ajoute un délicieux sentiment d’excitation à notre soirée, une surprise qui m'enchante profondément. Ce peignoir en soie, suggère bien plus qu'il ne révèle, éveille en moi une curiosité ardente doublée d'un désir intense. L'idée de lui retirer doucement, de parcourir du bout des doigts la douceur de sa peau, de me perdre dans l'ivresse de ses baisers, fait battre mon cœur avec une force nouvelle.« Je crois qu’il est temps de me révéler votre identité, Mademoiselle, sinon… » Ma voix, teintée de jeu et de promesses, se perd dans l'espace entre nous alors que je me faufile derrière elle. Je dépose avec légèreté mes lèvres sur son épaule, remontant doucement jusqu'à son cou. Ce contact, dépourvu de toute précipitation, fait frémir l'air autour de nous, électrisant la tension de notre jeu de séduction. Chaque instant d'attente, chaque frôlement, ne fait qu'amplifier le désir qui nous lie, rendant notre interaction encore plus enivrante. Sa capacité à me surprendre, à prendre les devants avec une telle assurance, attise les flammes de mon désir pour elle.« …sinon je vais devoir moi-même vous demander de décliner votre identité », je murmure, mes bras se glissant autour de sa taille avec une douce fermeté, mon visage se blottissant dans son cou pour y déposer un nouveau baiser.
L'air chargé de nos parfums mêlés, de cette attente délicieuse, rend l'instant presque hors du temps.« Je sais exactement comment vous faire crier, euh parler, Mademoiselle » Mon lapsus, intentionnel, est accompagné d'un sourire entendu, alors que je me recule légèrement, laissant l'espace entre nous se charger d'une anticipation mutuelle. D'un geste fluide et assuré, je retire ma veste, chaque mouvement calculé pour captiver son attention, pour l'inviter encore plus profondément dans notre danse de séduction.« Je crois que j’ai besoin d’un petit rappel… Je crois connaître votre nom… Davis, non ? » Je feins l'incertitude, prononçant volontairement mon propre nom à la place du sien, injectant une touche d'humour dans notre échange déjà chargé de désir. Ce jeu, cette feinte de confusion, accentue plus encore cette séduction à laquelle nous nous prêtons.
Dans ce jeu de séduction, je m'impose une règle, un défi que je relève avec une tension palpable : éviter, pour l'instant, le contact de nos lèvres. Cette proximité interdite, ce seuil que je m'interdis de franchir, charge l'air d’une électricité, d’un désir encore plus aigu. Je sens son souffle contre ma peau, chaud et tentateur, une invitation silencieuse que je choisis de décliner, nourrissant ainsi l'anticipation qui nous enveloppe. La décision de ne pas l'embrasser, pas encore, est un acte de volonté qui requiert toute mon attention. Je sais, avec une certitude qui frôle l'instinct, que si je me laisse emporter, même pour une fraction de seconde, par la douceur de ses lèvres, toutes mes réserves s'effondreront comme un château de cartes sous l'assaut du vent.
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Cassia Henderson
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J’attendais avec grande impatience le retour de Milo. J’avais déjà hâte de le retrouver après ces cinq jours sans le voir mais aussi hâte de le surprendre de la sorte. Lorsque la porte d’entrée s’ouvre, le rythme de mon myocarde accélère anormalement. Je décide alors de me montrer, observant la moindre de ses réactions. Milo semblait obnubilé par la tenue que je portais, imaginant sans nul doute ce qui se cachait en dessous du tissu en soie. Un sourire amusé se dessine sur mon visage dans le jeune homme me demande de décliner mon identité et la raison de ma venue chez lui. « Je vous l’ai dit monsieur Davis, c’est une surprise... » dis-je en entrant dans son petit jeu. Nos mains se trouvent dans un geste spontané, habituel. Invitée par Milo, je fais un léger tour sur moi même, exagérant une lenteur afin qu’il puisse observer les moindre détails. Le sourire de Milo en dit long sur mon effet de surprise et sur ce qu’il pensait de ma ténue pour l’occasion. Le pilote de ligne insiste à nouveau pour que je révèle mon identité, continuant de feindre l’innocence. Ses lèvres se déposent sur mon épaule puis remontent jusqu’à mon cou. Ce doux contact le fait frissonner et ne fait que décupler le plaisir que j’avais à le retrouver. Un léger rire émane de ma bouche quand Milo m’annonce savoir exactement comment me faire crier ou plutôt parler. Ce lapsus volontaire nous amuse tous les deux au plus haut point. « Je n’en doute absolument pas ... » dis-je en observant Milo se débarrasser de sa veste. Le jeune homme continue son petit jeu en me demandant si mon nom était bien Davis. Le sien. Son patronyme, celui que peut-être je porterai un jour. « H’m… non. Du moins, pas encore... » dis-je la voix pleine de sous-entendus pour continuer notre petit jeu de séduction.
Ma main trouve à nouveau la sienne, nos corps se rapprochent. Mes bras passent délicatement derrière sa nuque, mes doigts caressant cette dernière du bout des doigts. Mon regard plonge dans le sien avant que mes lèvres ne viennent déposer quelques baisers sur l’arête de sa mâchoire, frôlant ses lèvres brièvement pour continuer notre petit jeu. Mes mains redescendent le long de son torse, délicatement l’une d’entre elles se mêle à la sienne l’invitant à me suivre au salon. « Suis moi... » dis-je en faisant quelques pas afin d’avancer un peu. Je l’invite à s’asseoir sur le canapé, m’asseyant à mon tour à ses côté « Je te sers un verre ? » demandai-je en désignant la bouteille de vin qui se trouvait sur la petite table basse accompagné des amuses bouches. « Tu peux te le permettre. De ce qu’on m’a dit, tu as eu une longue journée. Et tu n’as bu qu’un seul verre avant d’arriver ici... » un léger sourire espiègle se dessine sur mon visage. Mes révélations allaient sans nul doute faire comprendre à Milo que Clyde avait été mon complice pour organiser ma venue prématurée ce soir.
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Milo Davis
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Combien de couples tombent dans le piège de la négligence, une fois l'euphorie des premiers instants dissipée ? Ils s'abandonnent à une routine confortable mais dépourvue de surprises, où l'effort pour raviver la flamme du désir devient secondaire, voire inexistant. Avec Cassia, la dynamique de notre relation semble radicalement différente. Nous nous efforçons constamment de nous surprendre avec de petites attentions significatives, comme lui apporter son déjeuner préféré sans occasion particulière. Ces gestes, simples en apparence renforce notre relation. Même lorsque nous nous retrouvons, malgré nous, séparés. Ce soir, Cassia m’a agréablement étonné. Sa surprise inattendu, la tenue qu'elle a choisie pour m'accueillir se mêlent en une affirmation éloquente de son désir et de sa compréhension de ce qui éveille mon imagination. Le peignoir en soie noir, d'une finesse éblouissante, dessine les contours de son corps avec une précision qui embrase mon esprit de visions de ce qui se cache en dessous.
Mon cœur s'emballe, fou d'elle, de son audace, de la manière dont son regard rencontre le mien, révélant sans mots la profondeur de notre désir mutuel. Lorsqu'elle joue avec mon nom, suggérant avec une pointe d'humour qu'elle ne le porte pas encore, un sourire amusé vient naturellement ourler mes lèvres. L'idée de l'épouser, ici et maintenant, sans bague ni cérémonie formelle, ne me semble pas absurde. Au contraire, elle s'impose avec une évidence troublante .Ses bras s'enroulent autour de mon cou avec une tendresse qui en dit long, ses doigts jouant doucement dans ma nuque, éveillant chaque fibre de mon être. La différence de taille entre nous, loin de constituer un obstacle, intensifie notre attraction, renforçant cette délicieuse dynamique de pouvoir qui s'opère lorsque nous sommes ensemble. Cassia maîtrise l'art de la séduction avec une aisance qui me laisse à la fois frustré et intensément désireux. Ses lèvres frôlent l'arête de ma mâchoire, s'aventurant dangereusement près des miennes sans jamais les toucher, un jeu de tentation qui mène ma frustration à son paroxysme. Puis, avec une assurance qui m'enchante, elle prend ma main dans la sienne, m'invitant à la suivre dans le salon. Chaque contact, chaque geste entre nous est une promesse, un avant-goût du ravissement à venir, alimentant un désir insatiable qui ne demande qu'à être assouvi.
Le salon se révèle à travers une mise en scène délicatement orchestrée : une bouteille de vin au reflet ambré patiente à côté de deux verres éclatants de propreté, entourés d'une sélection d'amuses-bouche soigneusement disposés. Pourtant, malgré l'attrait de cette préparation, mon attention reste irrémédiablement captivée par l'amuse-bouche le plus séduisant de tous, Cassia, qui continue de m'ensorceler avec ses regards chargés de promesses. La révélation de son complot avec Clyde m’amuse. « Ah… Je comprends tout à présent, Madame Davis… Vous êtes une petite cachottière ! », je réplique, l'humour dans la voix, alors que je réduis l'espace nous séparant, flirte avec la limite de notre intimité sans jamais franchir le pas. Le frôlement de nos lèvres, électrisant mais éphémère, est un jeu de séduction qui s'intensifie à chaque mouvement, à chaque souffle partagé.« Un verre ? Je suis déçu… Je pensais beaucoup plus au… » Je laisse ma phrase en suspens, l'air chargé d'anticipation, alors que l'extrémité de mon index trace un chemin invisible le long de son décolleté, un geste audacieux qui souligne l'intensité de mon désir. « …dessert », je conclue, un murmure contre sa peau, tandis que mes lèvres trouvent leur chemin vers son cou, puis s'aventurent avec audace sur le haut de sa poitrine.
Si Cassia avait pour ambition de me plonger dans un état d'ivresse désirante, alors elle pouvait se targuer d'une réussite éclatante. Dans ce moment suspendu, mon univers se réduit à elle, à l'anticipation de ses baisers, à l'image de ses mains explorant mon corps avec une aisance qui fait frémir mon être tout entier. Cependant, ce jeu tacite de séduction, où chacun de nous flirte avec les limites de la tentation, éveille en moi une étincelle d'audace. Une question ludique me traverse l'esprit : qui, de nous deux, succomberait le premier à cette tension électrique ? Pourquoi devrais-je la laisser monopoliser le rôle de l'objet du désir ? Dans un mouvement lent, presque théâtral, je commence à déboutonner ma chemise, m'étirant de façon délibérément exagérée pour capter son attention. « Comme vous me l'avez dit… J'ai eu une longue journée… », je laisse ma voix traîner dans l'air, chargée d'un sous-entendu que seul notre jeu partagé peut déchiffrer. Ma main, dans un geste lent et intentionné, remonte doucement le long de sa jambe, frôlant sa peau d'une caresse qui est à la fois une promesse et une provocation. « Je crois que j'ai besoin de vos doigts de fée, Mademoiselle… », j'ajoute, plongeant dans son regard avec une feinte ignorance qui ne fait qu'ajouter du piment à notre interaction.« …Mademoiselle dont je ne connais toujours pas le nom. Je suis vraiment un très vilain garçon », je continue, jouant le jeu de l'oubli, la tension entre nous palpable comme jamais. « J’ai votre nom sur le bout des lèvres. Mais… », je marque une pause dramatique, me mordant presque la langue pour ne pas succomber à l'envie irrésistible de goûter à ses lèvres qui me narguent avec tant d'aisance.« …Je pense avoir besoin d'aide pour m'en souvenir. » Mes mots sont un fil tendu entre nous, un dernier rempart que je m'efforce de maintenir alors que tout en moi hurle de céder à l'appel du désir. Ce jeu de séduction, où chaque geste, chaque parole est soigneusement pesée pour augmenter l'intensité de notre attraction, est un duel où le prix ultime est l'abandon de l'un à l'autre.
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Après quelques paroles échangées dans l’entrée de son appartement, je décide de l’inviter à venir prendre place sur le canapé du salon, devant nous se dressant une petite table basse soigneusement préparée. Une bouteille de vin, deux verres à vin, quelques amuses bouches disposés et prêt à être dégusté et quelques bougies pour apporter une ambiance chaleureuse et romantique à ce moment en tête à tête. Sans tarder, je lui propose un verre de vin tout en révélant que c’est grâce à son collègue et ami Clyde que j’avais réussi à orchestrer cette soirée comme je le souhaitais du début à la fin. Sa remarque quant au fait que j’étais une cachottière me fait doucement sourire. Mais ce qui me fait davantage sourire c’est que Milo pensait déjà au dessert. Ses lèvres sur mon cou me procure de délicats frissons et que dire lorsque ces dernières s’aventure sur le haut de ma poitrine ? « Le dessert ? Vous êtes bien impatient et gourmand... » dis-je en prenant sur moi pour ne pas lui sauter littéralement dessus. Ses simples baisers sur ma peau faisaient naître en moi un profond désir. C’est alors que Milo se met à déboutonner sa chemise. Je l’observe faire, non sans me rincer l’œil, bien évidemment. Et je comprends rapidement que lui aussi souhaite me faire languir. Sa remarque quand au fait qu’il avait eu une longue journée m’amuse beaucoup. Sa main remonte alors délicatement le long de ma jambe. Une pure provocation. Je voyais très clair dans le petit jeu qu’il était en train de mettre en place. Le pilote de ligne quémande mes doigts de fée, « Mais bien sûr... » il s’attarde ensuite et toujours sur la question de mon nom. Mais quel acteur. Alors quand il demande mon aide pour m’aider à m’en souvenir, mon visage s’approche de lui. « Je ne peux décidément pas refuser de vous aider... » Mes lèvres frôlent sensuellement les siennes, mon regard se plonge dans le sien alors que l’une de mes mains vient caresser tendrement sa joue. Mes lèvres finissent par se sceller aux siennes et nous échangeons un tendre baiser. Ce baiser avait une saveur particulière, le premier depuis presque cinq jours. Un baiser de retrouvailles. « Henderson… Mademoiselle Henderson... » soufflai-je légèrement avant de capturer à nouveau ses lèvres. Nous avions du temps à rattraper.
Après avoir échangé quelques tendres baisers pour sceller nos retrouvailles, je nous verse deux verres de vin. Je tends l’un des verres à Milo avant de prendre le mien en main à mon tour. « A notre week-end. » dis-je en venant légèrement percuter son verre avec le mien pour trinquer officiellement à ce week-end qui commençait, plutôt que prévu c’est sans doute ce qui ajoutait une touche particulière. Je prends une première gorgée de vin avant de venir me placer derrière Milo, mes doigts commencent alors à masser délicatement ses épaules. Un geste tendre, sensuel mais qui avait aussi pour but de le détendre réellement avec une longue journée.
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Dans un murmure qui résonne entre nous comme une mélodie longtemps attendue, Cassia laisse échapper son nom, infusant chaque syllabe d'une douceur qui me touche au plus profond. Sa voix, chargée d'une tendresse émouvante et d'une attente palpable, s'entremêle avec le souffle chaud qui caresse mon visage, préambule d'un instant que nos cœurs ont désiré avec une intensité croissante au fil des jours. Ses lèvres trouvent les miennes, franchissant le seuil de l'attente pour nous plonger dans l'abîme du désir. Ce premier baiser, après cinq jours d'une absence qui m'a semblé une éternité, est une révélation, un ouragan de sensations qui balaie tout sur son passage. C'est une collision de mondes, une fusion de nos âmes qui semblent se reconnaître et s'unir dans un soupir de soulagement et de passion. Le contact de ses lèvres contre les miennes éveille un feu qui consume toute réserve, tout doute. Le baiser s'approfondit naturellement, nos bouches s'ouvrant dans un dialogue silencieux qui dit plus que les mots ne pourraient jamais exprimer. Il y a une urgence, un besoin de rattraper le temps perdu, de se noyer dans l'instant présent et d'oublier le monde autour de nous. Ses mains trouvent leur chemin dans mes cheveux, tirant légèrement, augmentant l'intensité de notre étreinte, tandis que mes bras l'enveloppent, la rapprochant encore plus de moi. La douceur de ses lèvres, la manière dont sa langue danse avec la mienne, tout contribue à une symphonie de sensations qui me submerge, me transporte au-delà de la simple physicalité pour toucher quelque chose de plus profond, plus primal. « Je devrais peut-être m’absenter plus souvent… » soufflais-je alors que nos lèvres se perdaient une nouvelle fois l’une contre l’autre.
Je la regarde, captivé, alors qu'elle s'approche de la table pour nous servir un verre de vin à chacun. Son aisance et son élégance naturelle dans chaque geste sont fascinantes à observer. Cassia, en plus de capturer mon désir à chaque instant, semble avoir affiné ses connaissances en œnologie, choisissant le vin avec une assurance qui témoigne de sa familiarité croissante avec cet art. Chaque mouvement qu'elle effectue, de la sélection de la bouteille à l'élégant service du vin, est réalisé avec une grâce qui ne fait qu'ajouter à son attrait. Sans prononcer un mot, je l'observe se mouvoir avec une fluidité tentatrice, ses gestes précis et délibérés capturant toute mon attention
Sa présence derrière moi, proche mais hors de vue, enflamme mon imagination. Assis, les yeux fermés, je me laisse aller sous les mains expertes de Cassia. La sensation de ses doigts parcourant mon dos, explorant chaque courbe et chaque tension avec une précision presque intuitive, m'envoie dans un état de relaxation profonde. Chaque mouvement qu'elle effectue, chaque pression qu'elle applique, semble être en parfaite harmonie avec ce dont mon corps a besoin en cet instant. La chaleur de ses mains se diffuse à travers ma peau, pénétrant mes muscles endoloris, libérant lentement mais sûrement les nœuds de tension accumulés tout au long de la journée. « Je devrais vraiment m’absenter plus souvent… » soufflais-je en fermant les yeux un court instant. Le glissement de ses mains sur mon dos apaisent non seulement mes muscles, mais aussi mon esprit.
Cassia se trouve juste derrière moi, son souffle régulier à peine audible au-dessus de la musique douce qui joue en arrière-plan. La proximité de son corps, la chaleur de sa présence, tout contribue à créer une bulle de sérénité autour de nous. Il y a quelque chose de profondément réconfortant à savoir qu'elle est là, concentrée sur moi, désireuse de me procurer du réconfort et du plaisir à travers ses mains. À chaque passage de ses mains sur mon dos, je me sens plus détendu, plus ancré dans l'instant présent.Je ne peux m'empêcher de soupirer de contentement, un son qui témoigne du plaisir et de l'apaisement que m'apporte ce massage. « Je ne me lasserai jamais de cette sensation dont tu as le secret… », je murmure, tournant lentement mon corps vers elle, chaque mouvement chargé d'une intensité palpable. Il y a quelque chose d'indescriptiblement captivant dans le contact de ses mains sur ma peau, une sensation si profonde qu'elle semble résonner jusqu'à l'essence même de mon être. Ses doigts glissent avec une délicatesse rassurante sur mes épaules, traçant des chemins invisibles qui s'inscrivent dans ma mémoire, un langage tactile qui communique bien plus que les mots ne pourraient le faire. Par moments, ses mains s'aventurent sur mon torse, leurs caresses douces mais fermes éveillant une myriade de sensations qui s'entremêlent et dansent sous ma peau.
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Notre petit jeu de séduction continue. C’était un jeu pour lequel nous étions très doués tous les deux. Je finis par céder et par venir l’embrasser tendrement. Ce baiser j’en avais rêver tous les jours. Un baiser tendre mais aussi très passionné qui traduisait nettement le manque que nous avions pu ressentir tous les deux ces derniers jours. La remarque de Milo sur le fait qu’il devrait s’absenter peut-être plus souvent me fait doucement sourire. Nos lèvres ne résistent pas à l’appel de se sceller à nouveau, tout comme nos langues ne résistent pas à l’appel de se mêler l’une à l’autre.
Nous trinquons ensuite à cette soirée ou plutôt à notre week-end. J’étais vraiment heureuse de pouvoir retrouver Milo, d’avoir pu utiliser pour la première fois cet abonnement au sein de sa compagnie et de pouvoir lui éviter un aller retour fatiguant entre New-York et Fall River. Sa demande quant à sentir mes doigts de fée sur lui n’était pas passé inaperçue. Je me glisse donc derrière lui et commence un massage d’abord sur ses épaules. Milo réitère le fait de devoir s’absenter plus souvent. Un léger rire émane de ma bouche. Je dépose un tendre baiser sur son épaule « Hors de question… » dis-je d’une voix espiègle. Je continue à masser délicatement ses épaules puis je descend doucement au milieu puis sur le bas de son dos avec une grande délicatesse car je savais ô combien son dos était sensible. Les soupirs de contentement de Milo ne sont qu’une motivation à continuer ce moment de partage. Le pilote de ligne semblait grandement apprécier ce moment, ses paroles le confirmaient d’ailleurs. « Profite… Et c’est un vrai plaisir pour moi... » dis-je le plus sincèrement du monde. Il est vrai que cela faisait un petit moment que je ne lui avais pas offert ce genre de petit moment de détente. Mais avec son absence la semaine et les week-ends qui filaient trop vite, c'était parfois compliqué de trouver le temps pour tout faire. Milo se retourne légèrement, je lui offre alors mon plus beau sourire avant de continuer mes mouvements sur mon dos. Parfois mes mains s’aventuraient délicatement sur son torse avant de revenir à leur premier objectif : le détendre et le soulager. « J’ai l’impression que ton dos est encore plus sensible en ce moment… Je me trompe ? » demandai-je soucieuse de son bien être. Je sentais la tension omniprésente dans son dos et ses épaules. Ressentait il une sensibilité particulière en ce moment où était ce dû simplement à sa journée ? Ou peut-être bien les deux.
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La manière dont Cassia a réagi lorsque j'ai légèrement plaisanté sur le fait de prolonger mes absences me marque profondément. Il y a dans son regard une lueur de tristesse, si fugace qu'elle aurait pu échapper à un observateur moins attentif, mais pour moi, elle est aussi claire que le jour. Ce simple éclair dans ses yeux est un rappel poignant de combien mes périodes loin d'elle pèsent sur son cœur. Sa réponse, teintée d'une vulnérabilité à peine masquée, résonne encore en moi, éveillant une prise de conscience aiguë de l'impact de mes voyages sur notre relation. Face à cette réalisation, une question lancinante me hante : comment Cassia va-t-elle réagir à la nouvelle de ma prochaine absence, qui s'étendra sur deux semaines complètes ? L'idée même de le lui annoncer me remplit d'une appréhension sourde, un mélange complexe de culpabilité et de tristesse. Mes voyages, bien que nécessaires, ont toujours été une épreuve pour nous deux, mais cette séparation prolongée risque de tester notre lien de manière inédite.
Je me trouve déchiré entre le devoir professionnel qui m'appelle loin d'elle et le désir profond de rester à ses côtés, de ne pas laisser ces absences grignoter lentement mais sûrement le tissu de notre relation. L'équilibre fragile sur lequel nous avons construit notre quotidien ensemble semble vaciller face à l'annonce imminente de cette séparation. Je me surprends à envisager différents scénarios de réaction de sa part, oscillant entre la compréhension et la détresse. Cassia a toujours été d'un soutien indéfectible, encourageant mes ambitions et accueillant mes retours avec une joie qui rend chaque retrouvaille plus douce. Pourtant, la perspective de lui révéler que nous allons être séparés encore plus longtemps que d'habitude me remplit d'une inquiétude que je ne peux ignorer. Comment lui exprimer que, malgré la distance et le temps, elle demeure ma constante, mon phare dans la nuit ? Comment lui assurer que chaque jour passé loin d'elle est un jour où je me sens incomplet, aspirant à nos prochaines retrouvailles ?
Cassia continue son massage, ses doigts experts s'attardent sur une zone particulière de mon dos, suscitant une réaction instantanée de ma part. Un frisson involontaire me parcourt, accompagné d'un soupir qui trahit une sensibilité que j'avais tenté de dissimuler. Pour un moment, je reste perplexe, me demandant comment elle a pu identifier avec une telle précision l'endroit où le stress et la fatigue s'étaient accumulés, transformant ma peau en une carte de mes jours éreintants. Puis, un sourire se dessine sur mes lèvres, l'évidence s'imposant à moi avec la douceur d'une évidence longtemps oubliée : Cassia est infirmière. Son savoir, son expérience, lui permettent de lire en moi comme dans un livre ouvert, de déceler les maux cachés sous la surface avec une aisance qui frôle le surnaturel. Sa capacité à percevoir et à apaiser les tensions est une part de l'alchimie unique qui nous unit, une preuve de sa profonde compréhension de l'être humain, et par extension, de moi.
Alors que je me tourne vers elle, nos regards se croisent, suspendant le temps dans un échange lourd de non-dits. Il y a une intensité dans son regard, une quête silencieuse de vérité qui semble fouiller au plus profond de moi. « Je ne voulais pas t'inquiéter », je murmure, chaque mot chargé d'une vulnérabilité que je révèle rarement. Ma voix, teintée de la sincérité la plus crue, porte en elle l'aveu de mes hésitations, de mes peurs, de ce désir profond de la protéger des ombres qui parfois traversent mon esprit. « C'est pour ça que je ne t'en ai pas parlé. » Ces mots pèsent lourd entre nous, marquant l'espace de leur résonance particulière. Ils sont l'expression d'un conflit intérieur, celui de vouloir partager chaque parcelle de ma vie avec elle et, en même temps, de la préserver des tempêtes qui peuvent l'assombrir. Je réalise, dans cet instant de confiance partagée, à quel point omettre de lui révéler certaines choses crée une distance que je n'avais jamais souhaitée. « Rien de grave… » Les mots glissent hors de ma bouche, teintés d'une assurance que je ne ressens pas entièrement. Une fois de plus, je choisis de minimiser mes propos, une décision dictée par le désir de la protéger, de la tenir éloignée des ombres qui pourraient assombrir son regard lumineux. Au fond de moi, une bataille silencieuse fait rage, un conflit entre le besoin de partager ma réalité avec elle et l'instinct de la préserver de toute inquiétude inutile. Pourquoi, en effet, l'inquiéter avec des problèmes dont je peux m'occuper seul ? Pourquoi entacher la sérénité de nos moments partagés avec des nuages qui, je l'espère, se dissiperont bientôt ?
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Alors que mes mains continuaient leurs délicats mouvements sur les épaule et le dos de Milo, je pouvais aisément ressentir toute la tension qui s’y accumulait. J’avais donc fait part de mon impression quant à sa sensibilité du dos accrue ces dernier temps. Milo se tourne légèrement, nos regards se croisent. Et dans cet échange silencieux je comprends rapidement que j’avais vu juste. Milo m’annonce qu’il ne voulait pas m’inquiéter et que c’est pour cette raison qu’il ne m’avait rien dit. Mon regard ne quitte pas le sien, essayant de déceler sans nul doute une autre information qu’il pourrait ne pas vouloir me dire. Ce n’était rien de grave, selon Milo. Mes mains passent autour de lui, caressant alors tendrement son torse tandis que mon menton vient se poser sur son épaule. « Est-ce que tu as été voir ton médecin ? Tu sais que c’est important... » dis-je d’une voix douce mais aussi inquiète et concernée par sa santé. Le fait que Milo n’avais pas voulu m’en parler avant ne me vexe pas. Je sais très bien qu’il ne souhaitait pas m’inquiéter pour rien. Mais malgré tout, si il souffrait plus que d’habitude je voulais le savoir. « Tu sais que tu peux tout me dire... » ajoutai-je en déposant un doux baiser sur son épaule. C'était d'ailleurs le ciment de notre relation, depuis toujours. Nous avions toujours eu cette habitude de tout nous dire, d'être toujours honnête l'un envers l'autre.
C’est là que quelque chose me vient en tête. Il y a deux jours j’avais reçu du courrier au nom de Milo. Ses résultats d’analyse de sang concernant le dépistage d’infections sexuellement transmissibles. Je n’avais bien évidemment pas ouvert la lettre. Dans un mouvement fluide, je me lève du canapé et me dirige dans l’entrée afin d’ouvrir mon sac à main et d’y sortir une enveloppe. Je reviens avec le courrier près du pilote de ligne, reprenant ma place à ses côtés. Je dépose l’enveloppe devant lui, sur la table basse. « Comme convenu, j’ai pensé à l’emmener avec moi... » J’avais informé Milo que j’avais reçu ses résultats d’analyse chez moi. Nous avions convenu donc de l’ouvrir lors de ma venue à New-York. Je sais que l'ouverture de cette enveloppe et la découverte des résultats inquiétait quelque peu Milo. Il redoutait une quelconque répercussion sur moi, sur nous. De mon côté, j'étais plus confiante.
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Sans grande surprise, Cassia engage la conversation sur un terrain qui lui est familier et qui nous est commun : ma santé. Avec cette préoccupation teintée d'affection dans sa voix, elle me questionne sur ma récente visite – ou plutôt mon absence de visite – chez le médecin, soulignant l'importance de ce geste avec une insistance qui trahit son inquiétude. Face à son interrogation, je réponds par un sourire, ce masque temporaire derrière lequel je cache souvent mes hésitations et mes résistances. Elle connaît déjà la réponse qui s'apprête à franchir mes lèvres, tout comme je peux anticiper sa réaction à ma nonchalance feinte. « Non… Ce n’est nécessaire. Ce n’est rien… J’ai l’habitude tu sais… » Ma réponse, délibérément détachée, flirte avec la désinvolture, une attitude que je sais être un terreau fertile pour son irritation. Bien avant que notre relation ne prenne la profondeur qu'elle a aujourd'hui, Cassia manifestait déjà sa frustration face à mon manque de préoccupation pour ma propre santé. Elle, avec son dévouement infirmier à la cause du bien-être, trouve mon insouciance non seulement frustrante mais aussi, à certains égards, irresponsable. « Promis, je te préviendrai quelques heures avant de mourir ! » J'ajoute cette boutade d'un ton léger, tentant de tempérer l'atmosphère avec de l'humour, bien que conscient du risque que cela représente. Cet essai de plaisanterie vise à alléger le poids de nos échanges sur ce sujet, mais je sais, au fond, que cela ne fait que souligner notre divergence sur cette question. « Je sais… Mais je n’ai pas envie que tu t’inquiètes inutilement pour moi. » Je réitère mes propos en me tournant vers elle. Je cherche à la convaincre, et peut-être à me convaincre moi-même. Le baiser qu'elle dépose sur mon épaule, doux et réconfortant, traverse mon être d'un frisson. Ce simple contact de ses lèvres sur ma peau est une réminiscence de la profondeur de notre relation qui résiste et s'épanouit malgré – ou peut-être à cause de – nos petits désaccords et de nos différences.
Mon regard se perd dans le sillage de Cassia alors qu'elle s'éloigne, chaque pas qu'elle fait résonnant comme un tic-tac d'horloge, suspendant le temps autour de nous. Je ne peux m'empêcher d'admirer la grâce de sa silhouette, une admiration teintée d'une anxiété croissante à mesure qu'elle revient vers moi, l'enveloppe contenant les résultats de mon dépistage d'infections sexuellement transmissibles fermement en main. Mon cœur se serre à la vue du papier, porteur de nouvelles qui pourraient changer la donne entre nous. L'ombre d'une peur sourde commence à s'insinuer en moi, l'idée même de pouvoir avoir transmis quoi que ce soit à Cassia me glaçant le sang. Lorsqu'elle s'assoit à mes côtés, l'air chargé d'une tension palpable, je saisis l'enveloppe avec des mains tremblantes, la peur de l'inconnu faisant battre mon cœur à tout rompre. « Peu importe les résultats… Tu sais que je… » t'aime. Ma voix s'étrangle dans ma gorge, les mots se perdant dans le tumulte de mes pensées. J'inspire profondément, tentant de calmer le tourbillon d'émotions qui me submerge, conscient que les prochaines secondes pourraient changer notre relation à jamais.
Le silence qui s'installe entre nous est lourd, chargé d'attente et d'anticipation. Cassia, d'une patience angélique, reste à mes côtés, son soutien silencieux étant le seul ancrage qui me retient dans cet océan d'incertitude. Son regard, empreint de compréhension et de compassion, semble me dire qu'elle est là, peu importe le verdict que contient cette enveloppe. Mon esprit est un champ de bataille où se confrontent la peur de l'inconnu et la volonté de faire face aux conséquences de mes actions passées. L'idée de lui avoir causé du tort, même involontairement, est insupportable, un fardeau que je sais ne jamais pouvoir porter. C'est cette pensée, plus que toute autre, qui me pèse alors que mes doigts s'attardent sur le sceau de l'enveloppe, hésitant encore à révéler son contenu. Le temps semble s'étirer, chaque seconde devenant une éternité alors que je lutte avec la décision d'ouvrir ou non l'enveloppe. Cassia, toujours présente, sa main trouvant la mienne, m'offre la force dont j'ai besoin pour affronter la réalité, quelle qu'elle soit. Sa présence, son toucher, sont des rappels tangibles que, quelle que soit l'issue, nous la traverserons ensemble.
Finalement, avec une résolution tremblante, je romps le sceau, libérant les résultats de leur prison de papier. Mes yeux parcourent rapidement les mots imprimés, mon cœur suspendu à chaque ligne, chaque mot, jusqu'à ce que la réalité de notre situation se dévoile enfin, mettant fin à l'angoissante attente qui avait enveloppé notre monde. Alors que mes yeux parcourent fébrilement les lignes du document, mon cœur bat à tout rompre, résonnant d'une tension insoutenable. Les mots semblent danser devant moi, flous dans l'instant d'angoisse qui précède la compréhension. Puis, lentement, le sens se clarifie, et une vague de soulagement m'envahit : je ne suis porteur d'aucune maladie ou infection sexuellement transmissible. Un soupir de soulagement s'échappe de mes lèvres, mais une idée taquine se glisse dans mon esprit, me poussant à jouer une dernière carte dans notre jeu de séduction et de confiance.
Je lève les yeux vers Cassia, adoptant un air sombre, feignant une gravité qui contraste avec le soulagement qui m'inonde. « Cassia… il y a quelque chose que tu dois savoir… » ma voix est teintée d'une gravité feinte, et je peux voir une ombre d'inquiétude traverser son regard, son corps se tendant en préparation à des nouvelles qu'elle redoute. Je laisse le silence s'étirer un instant, savourant la tension dramatique avant de finalement laisser échapper un petit sourire en coin, révélateur de la supercherie. « Je suis désolé… Tu vas devoir me supporter un peu plus longtemps que prévu ! » je m'exclame, laissant la joie et le soulagement transparaître dans ma voix. Avant qu'elle puisse réagir à ma plaisanterie, je m'approche rapidement et l'embrasse passionnément, scellant nos lèvres dans un baiser qui dissipe toute tension restante.
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Depuis l’accident il y a quelques années, le dos de Milo était devenu extrêmement sensible. Parfois cette sensibilité était plus accrue lors de certaines périodes. Comme en ce moment, apparemment. Mais Milo n’en m’avait pas parlé afin de ne pas m’inquiéter. Je le questionne alors quant à une consultation chez son médecin. Milo répond négativement. Sa réponse ne m’étonne pas vraiment à vrai dire. Le jeune homme argumente cette non consultation en disant que ce n’était rien et qu’il avait l’habitude. « Ce n’est pas rien, c’est ta santé Milo... » Ma voix était douce mais je voulais malgré tout souligné le fait qu’il devait prendre soin de lui et ne pas prendre ses maux de dos comme une fatalité. Le pilote de ligne s’autorise même une plaisanterie. Pour toute réponse je lui donne une légère tape sur le bras pour lui faire comprendre que sa plaisanterie était de mauvais goût. Milo m’annonce qu’il ne souhaitait pas que je m’inquiète inutilement pour lui. Pour le coup, je n’étais pas d’accord avec lui. « Tu sais bien que ce n’est pas inutilement… Et je m’inquiète toujours pour toi... » dis-je dans une douce confession avant de déposer un tendre baiser au coin de ses lèvres. Bien évidemment qu’avec son métier et avec la distance que ce dernier impliquait, je m’inquiétais bien souvent de savoir où il était, de savoir si tout se passait bien, de savoir si il allait bien tout simplement.
Tout en discutant, il m’était venu en tête quelque chose d’important. Il y a deux jours j’avais reçu une lettre adressée à Milo. L’enveloppe provenait de l’hôpital, il s’agissait sans aucun doute de ses résultats d’analyse de sang. J’avais donc sortie cette enveloppe de mon sac à main pour venir la déposer devant Milo. Ce dernier souhaite me rassurer, il ne termine pas sa phrase mais j’avais compris. « Je le sais... » dis-je en lui adressant un léger sourire. « Et tu sais que peu importe les résultats, je serai à tes côtés. » D’ailleurs ma main vient trouver la sienne dans un signe de réconfort et pour lui donner le courage d’ouvrir cette enveloppe. Milo se décide alors à ouvrir l’enveloppe, il déplie la feuille qui s’y trouvait à l’intérieur. Je l’observe parcourir les écrits rapidement. Je tente de décrypter la moindre émotion présente sur son visage mais je ne décèle rien de très concret. Un soupire s’échappe . Etait-ce un soupire de soulagement ou au contraire de frustration ? Milo m’annonce alors qu’il que je devais savoir quelque chose. « Je t’écoute... » dis-je avec une voix assez angoissée. Milo s’excuse et m’annonce que j’allais devoir le supporter un peu plus longtemps que prévu. Je soupire de soulagement. « Tu plaisantes vraiment avec n’importe quoi ! » dis-je malgré tout en riant légèrement en attrapant à mon tour la feuille d’analyse. Tout était impeccable. Je pose la feuille sur la petite table basse « Tu vois, je t’avais dis qu’il y avait très peu de chance que les résultats soient positifs... » Milo s’approche de moi et vient m’embrasser passionnément. Un répond auquel je réponds avec la même intensité. Je me redresse très légèrement, incitant Milo à venir s’asseoir confortablement sur le canapé, alors que je passe une jambe au dessus des siennes, me retrouvant ainsi assise à califourchon sur lui. « Et si on fêtait cette bonne nouvelle… ? » dis-je avant de nicher mon visage au creux de son cou afin d’y parsemer de tendres baisers tandis que mes mains descendaient doucement en bas de son ventre.
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C'est une impulsion irrésistible, un trait de ma personnalité si profondément ancré que je ne saurais l'ignorer même si je le voulais. La plaisanterie, cette tendance à alléger chaque moment de sérieux par un trait d'humour, est pour moi une seconde nature. Même dans les situations les plus graves, j'ai ce besoin irrépressible de teinter l'air d'une note de légèreté, comme si chaque mot sérieux devait être contrebalancé par un sourire ou un rire. Et là, tenant en main les résultats de mes analyses, cette partie de moi refuse obstinément de se taire, poussée par une nécessité intérieure de désamorcer la tension par l'humour. C'est sans doute ma manière à moi de réagir face à l'incertitude, un mécanisme de défense qui me permet de garder la tête hors de l'eau dans un océan d'émotions potentiellement submergeantes. « Tu t’ennuierais si j’étais normal… Et puis si je n’étais pas là pour te faire des petites frayeurs, tu m’aurais sans doute moins remarqué ? » Il semble que cette facette de ma personnalité trouve un écho chez Cassia, stimulant ce penchant taquin à chaque occasion. Sa réaction à mes blagues, même les plus inopportunes, est comme un feu vert qui m'encourage à pousser encore plus loin, à ne jamais laisser un moment de gravité se conclure sans y apporter ma touche personnelle.
Alors qu'elle parcourt les résultats que je viens de révéler, mon besoin de jouer le trouble-fête reprend le dessus. Je ne peux m'empêcher de l'embrasser tendrement dans le cou, un geste affectueux qui se veut aussi distrayant. Je l'observe attentivement, cherchant dans ses yeux une trace de l'impact de mes mots, une étincelle de joie ou un signe de complicité face à cette facette de moi qu'elle connaît si bien. Son expression, un mélange d'amusement et de résignation face à mon incorrigible penchant pour la plaisanterie, me remplit d'une affection profonde.
Dans un mouvement fluide et délibéré, Cassia s'installe à califourchon sur moi, ses yeux pétillants d'une malice qui promet des instants chargés de tension et de désir. Je la regarde faire, feignant l'innocence, un sourire en coin trahissant mon amusement face à son geste audacieusement suggestif. Sa proximité immédiate, la chaleur de son corps à travers le fin peignoir en soie noire, tout concourt à éveiller en moi une curiosité ardente mêlée d'anticipation. « Et tu as une petite idée de comment fêter cette bonne nouvelle ? Car moi je n’en n’ai aucune… » je demande, la voix empreinte d'une fausse perplexité, jouant le jeu de l'ignorance alors que mon esprit s'emballe, imaginant mille et une possibilités de ce qui pourrait se dissimuler sous ce voile de soie.
Chaque mouvement de Cassia, chaque frôlement de tissu contre ma peau, attise davantage mon imagination, me plongeant dans une rêverie où la frontière entre réalité et fantasme s'estompe doucement. Malgré mon apparente incompréhension, une part de moi est pleinement consciente de l'intention derrière son geste, de l'allusion à peine voilée à une intimité plus profonde, à un partage de plaisirs cachés. Je me retrouve captivé, non seulement par l'idée de ce que cache le peignoir, mais par la totalité de l'expérience : la sensation de son poids sur moi, la douce pression de ses cuisses contre mes flancs, le parfum subtil qui émane de sa peau. Tout en elle éveille mes sens, me tirant plus profondément dans le jeu de séduction qu'elle orchestre avec une habileté envoûtante. Pourtant, je maintiens ma façade d'innocence, répondant à son allusion suggestive par une feinte confusion, savourant le jeu de pouvoir subtil qui se joue entre nous.
Alors que Cassia reste assise à califourchon sur moi, un sourire espiègle danse sur mes lèvres, trahissant l'innocence feinte que je tente de maintenir. Ma main se lève doucement, les doigts effleurant le tissu de soie du peignoir avec une légèreté presque aérienne. Je rencontre son regard, jouant parfaitement le rôle du naïf, tout en laissant mes doigts se faufiler avec une précision calculée vers le nœud délicatement noué à sa taille. Avec une lenteur exagérée, je dénoue le nœud, permettant au peignoir en soie de s'ouvrir lentement, révélant le trésor caché à l'intérieur. Le tissu glisse avec grâce, comme une cascade de nuit étoilée, pour dévoiler enfin sa lingerie en dentelle noire et rouge. C'est une vision à couper le souffle, un mélange parfait de sophistication et de tentation qui embrase mes sens et enflamme mon imagination.
La dentelle noire, délicate et raffinée, épouse les courbes de son corps avec une précision artistique, tandis que les touches de rouge ajoutent une dimension de passion ardente à l'ensemble. La lingerie, un chef-d'œuvre de séduction, semble conçue pour capturer l'essence même du désir, chaque détail, chaque motif de dentelle racontant une histoire de tentation et de promesses non dites. Je reste un instant suspendu, captivé par la beauté de la scène devant moi, mon cœur battant à un rythme effréné face à l'intensité du moment. Mon regard, parcourant avec avidité chaque détail de la dentelle, des motifs complexes à la façon dont elle se marie avec le rouge passion, est un hommage silencieux à sa beauté et à la confiance qu'elle place en moi. C'est un instant de pure admiration, où la beauté de Cassia, rehaussée par sa lingerie audacieuse, me rappelle à quel point je suis éperdument épris d'elle.
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Alors que Milo venait d’ouvrir l’enveloppe contenant ses résultats d’analyse, le temps paraissait soudainement incroyablement long. Il l’était d’autant plus que je n’arrivais absolument pas à déceler la moindre émotion sur le visage de Milo. Finalement, malgré une tentative de plaisanterie de la part de Milo, j’apprends que ses résultats sont négatifs. Il avait réussi à trouver le moyen de plaisanter avec quelque chose d’aussi sérieux. Incroyable. Sa réponse à ma remarque me fait sourire « H’m… Oui sans doute, tu as probablement raison... » Nous venions donc d’apprendre une excellente nouvelle donc. Je ne m’étais pas réellement trop inquiéter vis à vis de ses analyses, Milo m’avait affirmé avoir toujours fait très attention, il y avait donc peu de chances que les résultats soient positifs pour une quelconque infections. Mais Milo devait être à présent pleinement soulagé et je l’étais donc aussi. Ravis de cette bonne nouvelle, nos lèvres se scellent dans un baiser des plus passionnés. Milo, assis au fond du canapé, semble soudainement beaucoup plus serein. Je m’approche alors, m’installant sur lui délicatement, et dépose de doux baisers dans son cou tandis que mes mains descendent sur le bas de son ventre. Je propose naturellement à Milo de fêter cette bonne nouvelle. Milo, encore une fois, feinte l’innocence en me demandant si j’avais une petite idée de la manière dont on pourrait célébrer cette nouvelle. « J’ai en effet ma petite idée... » dis-je en souriant de plus belle alors que mes lèvres continuent de parsemer sa peau de doux baisers.
Nos regards se croisent, et bien que Milo continue à jouer la carte de l’innocence il ne peut cacher le désir présent dans ses yeux. D’ailleurs, ses gestes commencent à le trahir. Ses mains, doucement mais sûrement, viennent défaire le nœud léger du peignoir en soie. Une fois défait, le tissu glisse subtilement le long de mes bras dévoilant ainsi ma lingerie en dentelle. Une lingerie qui semblait apparemment plaire à Milo qui ne la quittait pas du regard. Très délicatement, je fais tomber le peignoir et le pose délicatement sur le canapé, un peu plus loin. Me rapprochant de Milo, je saisis doucement ses mains pour les placer délicatement sur mes cuisses. Une envie, une demande silencieuse, de vouloir sentir ses mains sur ma peau sur un endroit très érogène de mon corps. Mes mains quant à elles s’affairent à déboutonner son pantalon et à faire doucement glisser ce dernier le long de ses jambes pour le lui retirer. Délicatement, je me repose à nouveau sur le bassin de Milo. Un léger sourire se dessine sur mon visage en sentant sa virilité réagir à la situation. « J’ai l’impression que mon idée te plaît bien ... » dis-je d’une voix espiègle et complice alors que mes lèvres viennent se poser à nouveau sur les siennes.
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L’un contre l'autre, dans un instant de calme après cette euphorie libératrice, je contemple Cassia, émue par la beauté de ce moment partagé. Avec une tendresse infinie, je repousse une mèche de cheveux de son front, là où des perles de sueur témoignent de l'intensité de notre étreinte. Mon désir, loin de s'apaiser, me pousse à vouloir couvrir de baisers chaque parcelle de sa peau - sa poitrine, ses lèvres, le creux de son ventre... Pourtant, c'est son regard qui capte toute mon attention, qui arrête le temps. Il y a, dans la profondeur de ses yeux, un monde entier de désir, un univers d'émotions qui semble m'appeler, me retenir captif. Peut-être est-ce parce que dans ce regard, je trouve une promesse, une invitation à explorer ensemble les confins de notre passion.
Malgré les voyages, les distances, les séparations imposées par le temps et l'espace, une vérité demeure immuable : je reviens toujours vers elle. C'est dans ses bras que je trouve ma paix, ma fin de journée, là où tous les tumultes du monde s'apaisent, là où les tempêtes de mon cœur trouvent enfin leur port d'attache. Dans ses bras, je ne me contente pas de m'éteindre ; je me régénère, puisant la force de repartir, de continuer à vivre et à rêver. Elle est mon point de retour éternel, le foyer où brûle le feu de mon âme.
Je l’aime, dans le silence de mes non-dits, mais je l’aime. Cet amour que je porte pour elle transcende la simple expression verbale, s’inscrivant dans chaque geste, chaque regard, chaque souffle partagé. C'est un amour d’une intensité qui défie toute logique, toute raison, un sentiment si puissant qu’il semble parfois déborder des contours de mon propre être.
Je l’aime d’une force sauvage et indomptable, d’une passion qui consume et qui réchauffe tout à la fois. Cet amour m'envahit, me submerge, inonde chaque parcelle de mon esprit, chaque battement de mon cœur. Il est là, dans la façon dont mon regard la cherche sans cesse, dans la manière dont ma main frémit au contact de sa peau, dans l'écho de son nom qui résonne inlassablement au fond de moi.
Je l’aime dans un murmure inaudible, dans une confession que je n’ose formuler, mais qui se lit, je l’espère, dans l’infini des petits riens que je lui dédie. Cet amour, je le vis en silence, je le cris dans le secret de mes pensées, je le célèbre dans l'intimité de nos moments partagés. Il est l’étoile qui guide mes nuits, la lumière qui éclaire mes jours, l’ancrage qui me retient lorsque tout semble vouloir m’échapper.
Je l’aime, et ce sentiment vertigineux est mon plus grand mystère et ma plus belle vérité. Cet amour que je lui porte est une énigme complexe, un labyrinthe dans lequel je me perds avec délice, cherchant sans cesse à en déchiffrer les nuances, à en explorer les profondeurs. Il est une force qui me propulse vers l'avant, qui donne un sens à mon existence, qui colore mon monde de nuances insoupçonnées.
Je l’aime, d’une force qui dépasse l’entendement, d’une manière qui redéfinit mon concept même de l'amour. C'est un feu qui brûle sans consumer, une vague qui emporte sans noyer, un horizon toujours nouveau à explorer. Cet amour, même non avoué, est le fil conducteur de ma vie, la mélodie qui accompagne mes jours. Elle est le secret le mieux gardé, le trésor que je porte au plus profond de moi, la promesse d'un toujours dans lequel nous sommes éternellement entrelacés.
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Après ce moment intense, Milo était parti rapidement prendre une douche. Si nous avions eu l’impression que le temps s’était étrangement suspendu lors de ce moment, il n’en était rien. Le temps avait en effet bien filé et Milo ne souhaitait pas être trop en retard. J’enfile une de ses chemises avant de quitter la chambre à coucher. Je me dirige vers la cuisine pour préparer deux tasses de café. Milo ne tarde pas à me rejoindre vêtu de son uniforme. « Je ne me lasserai jamais de te voir dans cet uniforme... » dis-je fière de lui mais aussi toujours impressionnée comme si c’était la première fois que je le voyais avec. « Tu penses rentrer vers quelle heure ? » demandai-je par simple curiosité.
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Après cette fervente étreinte, je me sépare à regret de Cassia, un grognement de frustration s'échappant de mes lèvres. La réalité m'appelle, impérieuse, même en ce jour qui devrait être dédié à la célébration. Aujourd'hui, mon statut d'astreinte m'oblige à attendre dans une pièce anonyme, suspendu à l'incertitude de ma prochaine mission. Cette perspective ne m'enchante guère, mais les responsabilités pèsent, inévitables.
Après m'être échappé de l'étreinte de l'eau, ragaillardi et prêt à affronter le jour, je me glisse dans l'étoffe familière de mon uniforme de pilote de ligne. Chaque pièce de cet habit professionnel, de la chemise impeccablement repassée à la veste noire aux épaules structurées, me revêt d'une aura de responsabilité et de dignité. La cravate, dont les couleurs échoient à celles de ma compagnie aérienne, tente de s'enrouler autour de mon cou dans une étreinte de rigueur, ponctuant l'ensemble d'un air d'autorité tranquille. La lourdeur de mon insigne de pilote, épinglée méticuleusement sur ma poitrine, est un rappel constant du poids des vies que je transporte, du respect du code de l'air qui m'incombe. Mes épaulettes, ornées de galons, parlent d'années d'expérience et de dévotion à cet art du vol, à cette science de naviguer parmi les nuages. Elles tracent un chemin de dévouement et d'accomplissement personnel, chaque bande une étape franchie dans ma carrière.
Enfilant ensuite mon pantalon, ajusté mais confortable, conçu pour endurer les longues heures aux commandes, je me sens complètement transformé. L'uniforme n'est pas qu'une question d'apparence ; c'est une métamorphose, une seconde peau qui me rappelle à mes devoirs et à mon amour pour l'aviation. Pourtant, alors que je me prépare, l'urgence de mon retard se fait moins pressante, moins impérieuse. La présence de Cassia, avec sa douceur et son amour, allège le fardeau du temps qui court. Son sourire, ses gestes, sa manière de transformer le quotidien en moments d'éternité, tout cela rend la course contre la montre moins importante. L'air sérieux et professionnel de mon uniforme trouve un contrepoint dans son regard amusé, dans la chaleur de ses yeux qui me rappelle qu'au-delà du pilote, je suis aussi simplement un homme aimé et amoureux. En boutonnant ma veste, je jette un dernier regard au miroir, affirmant mon identité de pilote prêt à s'envoler vers de nouveaux horizons. Mais ce reflet capture également l'homme derrière l'uniforme, celui dont le cœur bat un peu plus fort à la pensée de revenir chez lui, de retrouver Cassia.
En entrant dans la cuisine, je la trouve, silencieuse et magnifique, enveloppée dans l'une de mes chemises. Un spectacle si tendre, si intimement lié à l'écho de notre relation, que je ne peux m'empêcher de fondre intérieurement. Ma tentative de nouer ma cravate se heurte à la distraction que représente sa présence. « Et moi, je ne me lasserai jamais de t’admirer… » Ces mots s'échappent de moi naturellement, tandis que je m'avance pour voler un baiser, un geste aussi nécessaire que respirer. « Le plus rapidement possible… » Je murmure contre ses lèvres, « Je ne suis pas encore parti et tu me manques déjà… » Ces moments matinaux, empreints d'une douceur et d'une intimité rare, demeurent si rares dans le tumulte de notre quotidien. Est-ce donc cela, la quintessence de la vie de couple ordinaire ? Une question qui flotte dans mon esprit alors que je nous observe. Il y a quelque chose de profondément réconfortant, presque miraculeux, dans la banalité de nos interactions, dans la simplicité de nos gestes partagés. Un sourire, presque idiot, étire mes lèvres alors que je nous contemple, nous perdant dans l'ordinaire et pourtant unique routine de notre union. Nous comporter comme un « véritable petit couple » n'a rien de l'ordinaire, au contraire, nous n’avons pas réellement eu l’occasion de vivre comme tel. A chaque fois que nous nous retrouvons, nous demeurons libérés de toute obligation professionnelle.
« Cassia, pourrais-tu m’aider avec ma cravate ? » demandais-je, la voix teintée d'un sérieux feint. C'était un prétexte, bien sûr. Après des années à naviguer les cieux, les nœuds et les liens n'avaient plus de secrets pour moi. Mais ce matin, j’avais soif d'un autre type de proximité que seule sa présence pouvait satisfaire. Elle s'approche, un sourire en coin, ses yeux pétillants trahissant l'amusement face à ma demande si inhabituelle. Alors qu'elle se concentrait sur la tâche, minutieuse, je ne pouvais m'empêcher de me pencher légèrement, réduisant la distance entre nous. Son parfum, une mélodie douce et familière, remplissait l'air, tirant sur les cordes de mon cœur une mélodie d'affection profonde. « Attends, tu as oublié quelque chose... » murmurais-je, une lueur espiègle dans le regard. Avant qu'elle puisse réagir, je l'attirais doucement vers moi par la taille, comblant l'espace qui nous séparait avec une tendresse impatiente. Nos lèvres se trouvèrent dans un baiser volé, doux et pourtant chargé d'une promesse, d'une affirmation de nos sentiments mutuels.
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▎ Your age : trente-trois ans
▎ Your preference : hétérosexuelle
▎ Job/Studies : Cassia est infirmière au Charlton Memorial Hospital.
Installée à la cuisine devant une tasse de café, je suis encore plongé dans mes songes les plus doux. Repensant à mon arrivée de la veille, à notre réveil de ce matin. Je songe également à ce qui allait m’occuper une bonne partie de la journée : de la cuisine. Je voulais réellement faire passer un agréable moment à Milo pour son anniversaire et je savais que le fait de cuisiner pour lui, lui ferait grand plaisir. Le pilote de ligne arrive à la cuisine vêtu de son uniforme. Un uniforme qui me rendait incroyablement fier de lui. Je ne me lasserai jamais de le voir dans cette tenue qi lui allait si bien. Sa réponse à ma remarque me fait incroyablement chaud au cœur. Je questionne ensuite Milo quant à son retour. Ce dernier reste assez évasif, lui même ne devait pas connaître l’heure exact à laquelle il pourrait rentrer. Nous échangeons de doux baiser entre chaque paroles « Tu me manques déjà aussi… Mais promis, je serais là quand tu rentreras. Je ne compte pas sortir, j’ai pas mal de petites choses à faire ici... » dis-je en lui adressant un léger clin d’œil malicieux. Milo me connaissait, il se doutait bien que je voulais sans nul doute préparer un petit quelque chose pour l’occasion.
Alors que Milo terminait de se préparer il me demande de l’aide pour nouer sa cravate. « Oui, bien sûr. » dis-je en m’approchant de lui. J’étais quelque peu surprise il n’avait jamais eu d’aide pour nouer sa cravate, c’était une habitude pour lui. Je m’affaire donc à la tâche, faisant en sorte de nouer parfaitement sa cravate. Et alors que j’allais reculer une fois la tâche terminé, Milo me fait remarquer que j’avais oublié quelque chose. Mon regard perplexe se pose sur lui avant que son bras enlace ma taille pour m’attirer contre lui et que ses lèvres prennent possession de mes lèvres. Mes bras viennent s’enrouler autour de son cou prolongeant alors passionnellement ce baiser. Un baiser riche en émotion et en promesses non dites pour le moment. « H’m… tu devrais vraiment y aller, sinon tes collègues ne te verront pas de la journée... » dis-je amusée avant de lui voler un dernier baiser. « Fais attention à toi, et passe le bonjour à Clyde de ma part... » dis-je en l’accompagnant jusqu’à la porte. Je ne voulais pas louper une seule minute à ses côtés. Je voulais être là pour un dernier baiser avant qu’il ne franchisse le pas de la porte. A nous voir, nous étions sans doute l'image parfait du couple ordinaire. La femme accompagnant son mari à la porte, lui souhaitant une bonne journée avant de le laisser partir travailler. C'était assez contradictoire avec cette volonté que nous avions de ne pas porter d'étiquette, mais tout nous semblait si naturel.
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Milo Davis
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Il y a quelque chose de profondément étrange et pourtant incroyablement réconfortant dans cette sensation de normalité qui m'enveloppe ce matin. Je quitte l’appartement avec une aisance qui me surprend moi-même, comme si cette routine, notre routine, s'était inscrite dans le marbre de l'ordinaire. La normalité de ce départ, de ce matin comme un autre, contraste vivement avec l'exceptionnalité de nos moments partagés. Rarement Cassia avait été témoin de ces matins où, uniforme ajusté, je m'apprête à affronter le monde extérieur, à embrasser le ciel dans le cockpit de mon avion. Je la regarde m’accompagner jusqu’à la porte d’entrée et lui dérobe un dernier baiser. Le dernier sinon je risque véritablement d’accumuler un sacré retard. « Tu sais quel est la première cause des retards dans l’aviation ? » Une question posée dans l'air du matin, portant déjà en elle sa propre réponse, que je scelle par un baiser. « …les femmes des pilotes ! On ne s’en méfie pas assez, mais c’est la première cause de retard ! » L’amusement dans ma voix se mêle à cette difficulté notable de délaisser la chaleur de ses bras « Promis je lui passe le bonjour… Vous avez bien orchestré votre coup tous les deux ! » ajoutais-je en appelant le monte-charge. Attendre l'ascenseur, un exercice qui d'ordinaire mettrait ma patience à rude épreuve, se transforme ce matin en une bénédiction déguisée. Chaque seconde gagnée est une seconde de plus avec Cassia, un souffle supplémentaire dans le tumulte de ce monde.
En franchissant précipitamment les portes du hall, l'uniforme impeccable mais l'esprit en tumulte, je savais déjà que mon retard ne passerait pas inaperçu. Les couloirs, habituellement un parcours tranquille vers mon poste, résonnaient ce matin de l'urgence de mes pas. La conscience du temps qui s'était filé entre mes doigts, dilué dans les moments volés avec Cassia, pesait lourdement sur moi. Mais c'était un poids que je portais avec une étrange fierté, un secret sourire intérieur témoignant de la raison de mon manquement.
À peine avais-je trouvé refuge dans la quiétude relative de la salle de pause, cherchant un moment de répit avant d'être catapulté vers une nouvelle destination, que Lou, rayonnante et débordante d'énergie, fit irruption dans la pièce. Son entrée, aussi lumineuse que son sourire, brisait l'aube de cette journée particulière. « Joyeux anniversaire ! », s'écria-t-elle, sa voix se mêlant harmonieusement au murmure ambiant de la salle, injectant une dose instantanée de joie dans l'atmosphère déjà chargée de caféine et de plans de vol. À peine Lou avait-elle terminé sa salutation que Clyde nous rejoignait, sa démarche assurée annonçant sa présence avant même que sa voix ne s'élève au-dessus du bruit de fond. « Tiens, tiens, si ce n'est pas notre star ! » lança-t-il avec un ton qui oscillait entre l'amusement et le reproche affectueux, sa voix s'imposant avec aisance. Son commentaire, teinté de son humour habituel, résonna dans la salle, attirant quelques regards amusés de nos collègues. « J'ai failli envoyer une équipe de recherche, tu sais ? » Sa remarque provoqua chez moi une réaction instinctive, un roulement des yeux qui avait presque acquis le statut de rituel entre nous, aussi prévisible que bienvenu. « Un petit contre-temps… », tentais-je de me défendre, ma voix se perdant presque dans un effort vain pour masquer la véritable raison de mon retard matinal. Ma réponse évasive ne fit qu'élargir le sourire déjà malicieux de Clyde, qui ne manqua pas de saisir l'occasion pour une réplique cinglante. « Et il s’appelle comment ce petit contre-temps ? », lança-t-il, son œil pétillant de malice, soulignant son insinuation par un clin d'œil complice qui ne laissait aucune place au doute sur son sous-entendu. « Cassia te passe le bonjour, Clyde. Vous vous êtes bien joués de moi tous les deux ! Et je n’y ai vu que du feu ! » lançais-je, un sourire complice éclairant mon visage tandis que je me joignais à la conspiration amicale tissée en mon honneur. C'était dans ces moments de franche camaraderie que se révélait l'essence même de notre cohésion d'équipe.
Alors que Lou, avec une anticipation pleine de malice, me tend un paquet soigneusement emballé, mon étonnement se mêle à l'excitation. « Oh… », un souffle de surprise m'échappe alors que je dévoile le contenu du paquet. Mes doigts découvrent une paire de boutons de manchette élégants, un choix si parfaitement en accord avec mes préférences qu'un sourire rayonnant illumine mon visage. « Lou, tu n'as rien oublié de mes goûts, merci ! », m'exclamais-je, touché par son attention. Un geste affectueux, un baiser déposé sur sa joue, scelle ma gratitude, alors que l'ambiance se fait plus chaleureuse, si possible. Puis vient le tour de Clyde, qui, avec un clin d'œil complice, me présente son cadeau. Une belle bouteille de rhum, un trésor ramené des Caraïbes, son dernier périple. La vue de cette bouteille, promesse de moments conviviaux à venir, m'arrache un nouveau sourire. « Merci, Clyde… C'est plus que parfait. Vous me connaissez trop bien, tous les deux ! », m'émerveillais-je, sincèrement touché par ces marques d'attention qui transcendent la simple courtoisie pour atteindre la complicité la plus pure.
Le soleil commence à décliner, peignant le ciel d'une palette de couleurs chaudes alors que je fais enfin mon retour vers l'appartement que je partage avec Cassia. La journée a été longue, marquée par les défis habituels du travail et par l'attente impatiente de ce moment : le retour à la maison, à notre sanctuaire commun. En tournant la clé dans la serrure et en poussant la porte, un sentiment de soulagement profond m'envahit.
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Et au premier battement de ses paupières, je l'ai reconnue. C'était bien elle, l'inattendue et l'attendue
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Cassia Henderson
- Shade of winter -
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C’est tout naturellement que j’accompagne Milo jusqu’à la porte d’entrée, en quête d’un dernier baiser avant son départ. Un léger rire émane de ma bouche lorsque Milo m’avoue que la première cause des retards dans l’aviation sont causés par les femmes des pilotes. « Ah, ces femmes... » dis-je d’un ait détaché et plaisantin. Puis quand l’ascenseur arrive, Milo monte dedans, je lui adresse un dernier sourire accompagné d’un geste de la main avant que les portes de l’ascenseur ne se referme.
Milo était à présent parti pour plusieurs heures. J’étais donc seule dans cet appartement New-yorkais, mais qu’importe. Nombreuses étaient les tâches à faire durant cette journée pour que cette soirée d’anniversaire soit la plus parfaite possible. La soirée se passerait en tête à tête car c’est ce que souhaitais Milo. Et je n’y voyais pas d’inconvénients non plus, si c’est ce qui lui faisait plaisir alors j’étais partante. Je termine ma tasse de café avant de me mettre ensuite en cuisine. Je commence tout d’abord par préparer le dessert que j’avais prévu de lui servir ce soir. Des tartelettes aux citrons meringuées. Un de ses dessert favoris. J’avais préféré opter pour des tartelettes individuelles, trouvant cela plus présentable au moment du service. Pour ce qui est de l’apéritif j’avais concocté quelques verrines au saumon et à l’avocat, parfait pour une entrée tout en fraîcheur et en saveur. Quant au plat, j’avais dû me rendre dans une boucherie réputée pour acheter des filets de bœufs. Cette viande sera l’élément principal du plat de résistance et sera agrémentée de quelques copeaux de truffes pour relever le tout. Au niveau de la cuisine, tout était prêt. Au réfrigérateur se trouvait deux petites assiettes dans laquelle se trouvait dans chacune d’elle une tartelette au citron accompagné de sa meringue légèrement dorée, accompagné de quelques framboises et fraises fraîches pour colorier l’assiette et ajouté une touche supplémentaire de fraîcheur. Les verrines parfaitement dressées et prêtes à être dégustées étaient disposés à côté. Et à part, se trouvait les pièces de viandes prêtes à être cuites accompagné de leur linguines fraîches acheté chez un traiteur. La journée était passé relativement vite. Je prends tout de même le temps de faire un peu de rangement afin que tout soit impeccable. Je dresse ensuite quelques bougies sur la petite table du salon et y dispose deux flûtes de champagne disposées sur des sous verres. Le salon fera sans doute idéal pour prendre l’apéritif et commencer la soirée. Je dresse ensuite une jolie table dans le coin salle à manger. Je jette un dernier coup d’œil un peu partout pour être certaine de ne rien avoir oublié avant de me rendre à la salle de bain pour prendre une douche. A la sortie de la salle de bain, je prends le temps de me sécher les cheveux et de m’apprêter. J’enfile une jolie robe de couleur pourpre, sachant pertinemment que la couleur et la coupe de cette dernière allait plaire à Milo. Avant que ce dernier n’arrive, je sors de ma valise une boite parfaitement bien emballé dans laquelle se trouvait son cadeau d’anniversaire. Je viens déposer la boite dans un coin du salon pour lui offrir au moment propice.
Le timing est quasi parfait puisque quelques minutes plus tard, la porte d’entrée s’ouvre. Naturellement, je viens accueillir Milo. Je le laisse retirer sa veste ainsi qu’une bouteille de rhum et u autre petit paquet. Je viens déposer un doux baiser sur ses lèvres. « Comment était ta journée ? » demandai-je soucieuse de savoir si il avait passé une bonne journée.
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Milo Davis
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La porte de l'appartement se referme doucement derrière moi, marquant la fin d'une journée riche en émotions et en événements. La sensation du retour à la maison enveloppe mes sens, une transition douce du monde extérieur vers l'intimité de notre espace commun. Dans mes mains, je porte les témoignages de l'affection et de l'amitié de mes proches : les boutons de manchette soigneusement choisis par Lou, reflet de sa connaissance attentive de mes goûts, et la bouteille de rhum des Caraïbes, un cadeau de Clyde, souvenir de ses aventures lointaines. Avec une précaution respectueuse, je dépose les cadeaux sur la console de l'entrée, un geste qui semble marquer symboliquement le passage du domaine public au sanctuaire privé de notre foyer. Ma veste, témoin de la journée écoulée, glisse de mes épaules pour trouver sa place habituelle sur le porte-manteau, un soupir de soulagement m'échappant alors que je me déleste de son poids.
Le silence réconfortant de notre appartement, un havre paisible suspendu au cœur du tumulte de la ville, se trouve délicatement interrompu par la voix mélodieuse de Cassia. Sa question, empreinte de tendresse, porte sur les péripéties de ma journée. À cet instant, nos lèvres se retrouvent dans un baiser doux et réconfortant. Le contact de mon pouce effleurant délicatement les contours de son visage est un geste tendre, une manière d'esquisser les traits de celle qui incarne à mes yeux tant de beauté et de force. « Ma journée a été merveilleuse... » commençais-je, laissant l'émotion teinter mes mots. « Je me suis réveillé aux côtés d'une femme hors du commun, qui m'a accordé le plus précieux des cadeaux : sa confiance. Et ce soir... je me sens l'homme le plus comblé au monde de la retrouver. » Ces paroles s'échappent de mes lèvres avec une sincérité inébranlable. Mon regard se perd un instant dans l'observation de sa silhouette, magnifiée par une robe pourpre qui l'enveloppe avec grâce. Cette couleur, vibrant reflet de sa passion et de son énergie, lui sied à la perfection, soulignant son élégance naturelle et l'intensité de sa présence. « Wahou… » m'échappe, dans un sifflement admiratif, avant d'ajouter, sur un ton faussement interrogateur et empreint d'une pointe de désir à peine voilé : « …et je suis supposé résister à l'envie irrépressible de te prendre dans mes bras, là, tout de suite ? » Sa réponse vient caresser mes espoirs, promettant une intimité retrouvée, exclusive et intense : « Je prends une douche, et après, je serai entièrement à toi... uniquement à toi. » Un dernier baiser, empreint de la douce anticipation de ce qui nous attend, et je me dirige vers la salle de bain, laissant derrière moi les vestiges de la journée pour me plonger avec délectation dans l'expectative de notre soirée.
L'eau chaude cascade sur ma peau, chaque goutte une promesse de renouveau, emportant avec elle la fatigue et les soucis de la journée. La douche est brève, une transition, un interlude qui me sépare de l'instant où je pourrai à nouveau être auprès d'elle. Je coupe l'eau, m'enveloppe dans une serviette, et, avec une hâte palpable, retourne vers l'espace où elle m'attend. En entrant dans le salon, l'air est empreint d'une anticipation douce, teintée du parfum léger de Cassia qui flotte comme une promesse. Elle est là, encore plus radieuse que dans mon souvenir immédiat. Son sourire accueillant est le bienvenu le plus chaleureux que l'on puisse imaginer. « Regarde ce que j'ai reçu aujourd'hui », dis-je, animé d'une excitation enfantine, désireux de partager avec elle les marques d'affection de nos amis. Je lui montre d'abord les boutons de manchette que Lou a choisis pour moi. « Lou a vraiment l'œil pour ces choses... » Je laisse Cassia examiner de plus près le cadeau, la finesse de la conception, la manière dont ils captent la lumière. Puis, je lui présente la bouteille de rhum des Caraïbes, un cadeau de Clyde, vibrant d'histoires non dites et d'aventures lointaines. « Et Clyde, fidèle à lui-même, a ramené cela de ses voyages. On dirait qu'il cherche à s'assurer qu'on ne s'ennuie jamais. »
SHE IS MY WORLD
Et au premier battement de ses paupières, je l'ai reconnue. C'était bien elle, l'inattendue et l'attendue