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 If you are not too long, I will wait here for you all my life
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Sujet: If you are not too long, I will wait here for you all my life   If you are not too long, I will wait here for you all my life EmptyVen 26 Juil 2024 - 20:16

If you are not too long, I will wait here for you all my life
@Milo Davis & @Cassia Henderson


À mesure que l'heure du décollage approche, une vague d'excitation familière monte en moi, stimulée par l'anticipation de ce moment unique. Installé dans le cockpit, j'effectue un ultime balayage méticuleux des instruments, m'assurant que chaque jauge, chaque indicateur affiche des valeurs optimales. Les moteurs grondent d'une pulsation sourde et puissante, comme des fauves bridés mais prêts à déchaîner leur pleine ardeur. Mon regard croise celui de Clyde, mon copilote mais aussi un ami de longue date, qui me renvoie un sourire empreint d'une assurance tranquille. « Prêt pour le retour à Fall River, Clyde ? » lui demandai-je en ajustant les derniers réglages. « Plus que jamais, Milo. Bonnie me manque terriblement. Et toi, pressé de retrouver Cassia j’imagine ? » Je ressens un pincement au cœur en entendant sa question, mais je hoche la tête, un sourire se dessinant malgré tout sur mes lèvres à la pensée de Cassia. Après avoir obtenu l'autorisation des contrôleurs aériens, je donne l'instruction de débuter la procédure de roulage vers la piste d'envol. Les roues se mettent en branle dans une douce vibration, glissant sur le bitume avec cette familiarité si rassurante. Les bruits ambiants du cockpit, les voix dans les écouteurs, tout cet environnement fait partie intégrante de mon univers, de ma seconde nature professionnelle. « Si tu savais ! J’ai prévu de l’emmener voir ce nouveau film à l’eau de rose et de l’inviter au restaurant ! » lui annonçai-je en lui présentant les quelques clichés que j’ai pu trouver sur internet. « Je te comprends », répond Clyde en riant doucement. « On a beau aimer voler, rien ne vaut le retour chez soi, surtout quand quelqu'un nous attend. »

Nous atteignons enfin la piste de décollage, ce point de non-retour marquant le début des opérations les plus critiques. J'inspire profondément, sentant les battements de mon cœur s'accélérer subtilement sous l'effet de ce frisson d'excitation pure qui ne manque jamais de m'envahir. Ce tressaillement évoque tout ce qui fait la quintessence de ma passion pour ce métier. Les moteurs montent en puissance dans un rugissement croissant, tandis que je pousse délicatement les manettes des gaz. L'avion s'élance, prenant rapidement de la vitesse sur la piste, avant de décoller en un instant d'une grâce aérienne inégalée. Le sol s'éloigne à une vitesse vertigineuse sous nos semelles, et cette sensation de liberté absolue m'envahit, grisante. Les bâtiments, les routes, tout paraît si insignifiant, réduit à l'état de minuscules détails sans importance. L'immensité azurée du ciel s'étend devant moi telle une toile vierge et infinie, remplie de promesses d'évasion. Une vague de sérénité mêlée d'euphorie pure me submerge, évocatrice de ce sentiment qu'à chaque décollage, c'est une nouvelle chance qui m'est offerte de redécouvrir les cieux, de m'envoler vers l'inconnu. Chaque nuage laiteux, chaque rayon de soleil perçant l'horizon, devient un rappel poétique de la beauté de contempler notre monde depuis les hauteurs. Après des jours d'absence loin de Fall River, je suis irrépressiblement impatient de retrouver les bras accueillants de Cassia. La pensée de son souriant visage et de la chaleur de son étreinte rend ce vol déjà si spécial.

Pendant que nous abordons notre palier de croisière, j'échange un sourire complice avec Clyde, savourant chaque seconde dans les airs, chaque instant de redécouverte des cieux, conscient qu'avant peu, je serai auprès de Cassia. Le vol est en cours, et je me perds dans la routine rassurante des instruments et des commandes. Les hôtesses de l'air et les stewards s'activent à servir les passagers. Je les observe brièvement dans le rétroviseur du cockpit, admirant leur efficacité et leur professionnalisme. Alors que nous survolons des paysages majestueux, je ne peux m'empêcher de réfléchir à la complexité de ma relation avec Cassia. Andrew et ses menaces pèsent lourdement sur mon esprit, mais je garde espoir que la vérité finira par éclater. Le doux grondement des moteurs et le sifflement constant du vent contre le fuselage sont autant de mélodies familières qui m’apaisent et me recentrent. Clyde, attentif à mes moindres gestes, partage cette harmonie silencieuse qui règne entre nous. À mesure que nous volons à travers l'immensité azurée du ciel, Clyde et moi échangeons quelques plaisanteries légères pour détendre l'atmosphère. Soudain, un changement imperceptible dans le ton de Clyde attire mon attention. Je me tourne vers lui et remarque son expression préoccupée, une ride d'inquiétude se formant sur son front. « Milo, on a un problème, » annonce-t-il, sa voix tremblant légèrement.

Je me redresse immédiatement, l'adrénaline pulsant dans mes veines. Clyde ne plaisante jamais avec quelque chose d'aussi sérieux. Mon regard se pose sur les instruments de bord, cherchant frénétiquement la source de son inquiétude. « Qu'est-ce qu'il se passe ? » demandai-je en essayant de garder une voix calme et posée. « On perd du carburant, » répond Clyde, ses yeux fixés sur les jauges de carburant. « La consommation est anormalement élevée, et nos réserves diminuent plus vite que prévu. Si on ne trouve pas une solution rapidement, on ne pourra pas atteindre notre destination. » Mon cœur s'emballe alors que je scrute les indicateurs de carburant. Il a raison. Le niveau de carburant diminue à un rythme alarmant, bien plus rapide que la normale. Une multitude de scénarios possibles traversent mon esprit, mais il faut rester concentré et agir vite. « D'accord, on va s’en occuper ! » dis-je en prenant une profonde inspiration. « Première étape, sécuriser les passagers et l'équipage. Contacte les hôtesses et les stewards, informe-les de la situation sans créer de panique. » Clyde acquiesce, attrapant le micro pour transmettre les informations essentielles à l'équipage.

De mon côté, je contacte le contrôle aérien pour signaler l'urgence et demander une autorisation d'atterrissage prioritaire sur l'aéroport le plus proche. « Tour de contrôle, ici le vol 768 en direction de Fall River. Nous avons une perte de carburant et demandons une autorisation d'atterrissage d'urgence, » déclarai-je avec une voix aussi posée que possible. La réponse ne tarde pas à arriver, mais elle n'apporte aucune solution. Une cacophonie de voix s'élève dans mes écouteurs, et je peux entendre la panique qui règne dans la tour de contrôle. « Vol 768, ici tour de contrôle. Nous... nous ne pouvons pas vous autoriser à atterrir. Toutes les pistes sont fermées pour des raisons de sécurité. Aucun atterrissage d'urgence n'est possible à l'heure actuelle. » Mon estomac se noue. Cette situation est bien pire que ce que j'avais imaginé. Clyde me lance un regard empreint d'une inquiétude palpable. Nous sommes maintenant en territoire inconnu, avec peu de carburant et aucune piste pour nous accueillir. « Milo, que fait-on ? » demande Clyde, la panique perçant dans sa voix. Je prends une profonde inspiration, essayant de maîtriser la peur qui menace de me submerger. Il faut garder la tête froide. « On va trouver une solution, Clyde, » dis-je avec détermination. « Contacte les autres aéroports environnants. Il doit bien y avoir une piste libre quelque part. » Clyde se met immédiatement au travail, contactant les aéroports voisins, tandis que j'essaie de maintenir le cap et d'économiser le carburant autant que possible. Chaque minute compte, chaque décision est cruciale.

Le temps semble s'étirer à l'infini alors que nous continuons à chercher désespérément une piste d'atterrissage. Les jauges de carburant continuent de descendre, et l'angoisse monte à bord. Clyde me regarde, cherchant du réconfort et de la direction. « Milo, il nous reste peu de temps. Si on ne trouve pas une piste bientôt... » Je serre les dents, refusant de céder à la panique. Il y a toujours une solution, même dans les situations les plus désespérées. « On va y arriver, Clyde. Continue d'appeler, on ne peut pas abandonner. » L'urgence de la situation devient de plus en plus critique à mesure que nous perdons du carburant à une vitesse alarmante. Chaque seconde compte, et chaque décision doit être prise avec une précision absolue. Mon esprit tourne à plein régime, cherchant désespérément une solution pour sauver les passagers. Je prends une profonde inspiration et saisis le micro pour contacter de nouveau la tour de contrôle. « Tour de contrôle de Fall River, ici vol 768. Nous perdons du carburant beaucoup trop rapidement. Nous n'atteindrons jamais un endroit où atterrir en toute sécurité, » annonçai-je, ma voix chargée d'une gravité qu'il est impossible d'ignorer.

Le silence à l'autre bout de la ligne ne dure qu'un instant, mais il semble s'étirer en une éternité. Finalement, la voix du contrôleur répond, plus tendue que jamais. « Vol 768, nous comprenons la gravité de la situation. Quelle est votre demande ? » Je serre les dents, conscient du poids de la décision que je suis sur le point de prendre. « Nous demandons l'autorisation d'activer le plan d'urgence. Les passagers pourront amerrir en toute sécurité tandis que je demeurerai à bord de l'autre moitié pour maintenir le contrôle et tenter un atterrissage d'urgence », annonçai-je, chaque mot pesé avec soin. Une nouvelle pause s'ensuit, marquée par une activité frénétique dans la tour de contrôle. Je peux imaginer les regards échangés, les voix s'élevant en arrière-plan, l'urgence palpable de la situation. « Vol 768, répétez votre demande, » demande finalement la voix du contrôleur, incrédule. « Je demande l'autorisation d’activer le plan d’urgence », répète-je fermement. Un moment de silence, suivi de bruits confus et de discussions animées à l'autre bout. Puis, le chef des opérations prend la parole. « Vol 768, ici le chef des opérations de Fall River. Votre demande est approuvée. Nous coordonnons immédiatement les équipes de secours en mer. Soyez prêt à exécuter le plan d'urgence. »

Au même moment, je perçois l’écho de la voix de Lou, amplifiée par le chaos régnant dans la tour de contrôle. La dernière fois que j’ai entendu ce timbre de voix, c’est lorsque je lui ai annoncé le décès de Tom. Cette résonance, chargée de douleur et de désespoir, me frappe en plein cœur. « NON ! Vous ne pouvez pas faire cela ! Vous savez tous ce que cela signifie ! » hurle Lou, son regard plein d'inquiétude et de désespoir fixé sur Peter, le contrôleur aérien en chef. « Vous ne pouvez pas prendre cette décision sans en prendre une autre… » ajoute-t-elle en serrant son poing. « Vous savez tout comme moi ce que cela signifie… » Un silence pesant envahit la pièce, chaque seconde accentuant la tension palpable. Peter, le visage grave, finit par céder sous le poids de ses responsabilités. « Ouvrez les dossiers du personnel et dites-moi qui sont les deux contacts d’urgence des deux pilotes, » ordonne-t-il d’une voix sombre alors que mon père, averti par Tim précédemment, fait irruption dans la salle de contrôle. « Où est mon fils ?! » demande-t-il, sa voix trahissant son angoisse. Peter s’approche de lui, tentant de contenir la situation. « Aaron, calme-toi… Je vais tout t’expliquer… » dit-il en l'entraînant dans une autre pièce. Avant de refermer la porte, il jette un œil à la liste des contacts d’urgence. « Allez les chercher… » demande-t-il d’un ton résigné.

Immédiatement, Lou se précipite hors de la tour de contrôle, son cœur battant à tout rompre. Elle dévale les escaliers à toute vitesse, ne prenant même pas le temps d'attendre l'ascenseur. Chaque seconde compte, et la gravité de la situation la pousse à se surpasser. Arrivée sur parking, elle saute dans sa voiture et démarre en trombe, les pneus crissant sur le bitume. Le trajet jusqu’à l'hôpital semble durer une éternité, chaque feu rouge, chaque ralentissement de la circulation, augmentant son angoisse. Elle se faufile entre les voitures, klaxonne, ignore les regards furieux des autres conducteurs. Rien d'autre n'importe que d'atteindre Cassia le plus rapidement possible. En approchant de l'hôpital, elle freine brusquement et se gare en travers de l'entrée principale, se moquant bien de gêner la circulation. À peine sortie de la voiture, elle se précipite à l'intérieur, bousculant légèrement quelques personnes sur son passage. À l’accueil, elle demande avec insistance, presque en criant. « Où se trouve Cassia Henderson ? C'est une urgence ! » La réceptionniste, d'abord surprise par l'urgence dans la voix de Lou, tapote rapidement sur son clavier avant de lever les yeux et lui indique la direction. Lou ne prend même pas le temps de remercier la réceptionniste. Elle file en direction de la salle de repos, son souffle court, chaque pas résonnant dans les couloirs presque silencieux de l'hôpital. Les regards des passants se tournent vers elle, intrigués par son état de panique. Arrivée devant la porte de la salle de repos, elle l’ouvre brutalement, son regard affolé balayant la pièce à la recherche de Cassia. Elle la voit, assise dans un coin, apparemment perdue dans ses pensées. « Cassia ! » s’écrie Lou, articulant péniblement entre deux respirations haletantes. « Milo… » commence-t-elle, sa voix tremblant d'émotion. Tous les regards se tournent désormais vers elles, emplis d'interrogation et de peur.. « Je sais que tu ne m’apprécies pas mais… Milo a besoin de toi… Si tu ne viens pas, tu le regretteras toute ta vie, crois-moi… Tu as la chance que je n’ai pas eue… dit-elle à bout de souffle, les larmes aux yeux. »


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Cassia Henderson
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Sujet: Re: If you are not too long, I will wait here for you all my life   If you are not too long, I will wait here for you all my life EmptyVen 26 Juil 2024 - 21:48

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La journée était déjà bien entamée. J’avais commencé mon service très tôt ce matin, et on peut dire que les heures étaient passées à une vitesse folle tant il y avait à faire. Avec Anna, nous venions tout juste de nous octroyer une petite pause amplement méritée. Je prend une petite bouteille d’eau et prend place sur l’un des fauteuils présents en salle de pause. « Alors, Milo revient aujourd’hui ? » me questionne ma collègue et amie. « Oui, j’ai hâte... » dis-je un large sourire aux lèvres. « Quel est le programme pour vos retrouvailles ? » me demande t-elle curieuse. « On a prévu de dîner en tête à tête et ensuite d’aller au cinéma. » dis-je alors la voix pleine d’enthousiasme. Nous continuons un peu de parler tout en profiter du calme de la pièce. Perdue dans mes pensées, je pense à Milo. J’avais réellement hâte de le revoir. Ce vol long courrier n’était pas de tout repos, il m’en avait parlé. Je suis soudainement sortie de mes songes par le bruit de la porte qui s’ouvre assez brutalement. Puis une voix familière se fait entendre. Lou. Mon regard, intrigué, se pose sur la jeune femme. Cette dernière prononce le nom de Milo. Le rythme de mon myocarde accélère immédiatement. Je me lève, mon regard posé sur elle. Lou m’annonce que Milo avait besoin de moi. Que se passait-il ? Qui lui était-il arrivé ? Le ton de Lou est grave, la jeune femme semble être affolée. « Qu’est-ce qui se passe !? » demandai-je la voix tremblante. « Il faut que tu viennes avec moi. » annonce alors l’hôtesse de l’air. Je sens mes jambes faiblir, mon rythme cardiaque est anormalement élevé. « Va y Cassia. » me dit Anna comme pour me donner du courage. Je reprends alors mes esprits et suis Lou après avoir récupérer mes affaires.

Sur le trajet, je tente de questionner Anna. Je voulais savoir. Mais la jeune femme rester vague. Elle évoque simplement un problème sur le vol et d’une situation d’urgence. Je sens l’angoisse prendre possession de tout mon corps. Lou nous conduit rapidement jusqu’à l’aéroport. « Suis moi. » me demande t-elle. Avec hâte, nous traversons donc des halls et des couloirs. Je suis Lou le plus vite possible « Lou, s’il te plaît. Dis moi ce qui se passe... » La jeune femme ne s’arrête pas de marcher, elle se retourne brièvement vers moi « Il y a un problème… Assez important. Je ne pensais pas vivre cela encore une fois. J’espère que ça ne finira pas comme la dernière fois… » me dit-elle. « Comment ça comme la dernière fois !? » J’avais peur de comprendre ce à quoi elle faisait référence. Mais Lou ne répond pas. Et au bout d’un court moment, nous arrivons dans une grande pièce. L’atmosphère est assez pesante. Je reconnais quelque visage familiers. Comme certains collègues de Milo. Je suis surprise de voir Aaron. Le visage apeuré, je me tourne vers le père de Milo. « Aaron ? Mais… Qu’est-ce que vous faites ici ? » demandai-je. Je jette alors un regard tout autour de moi. « Est-ce que quelqu’un va enfin me dire ce qui se passe exactement ? » Mon timbre de voix trahissait clairement ma peur. Aaron s’approche alors de moi, délicatement il pose une de ses mains sur mon épaule, comme un geste réconfortant. « Assieds toi Cassia, on va t’expliquer... » me dit-il alors. La voix d’Aaron trahissait clairement sa propre inquiétude.




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Sujet: Re: If you are not too long, I will wait here for you all my life   If you are not too long, I will wait here for you all my life EmptyVen 26 Juil 2024 - 22:14

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La porte de la salle d'opération s'ouvre dans un grincement sinistre, brisant le silence tendu qui règne dans la pièce. Les silhouettes de Lou et Cassia se dessinent dans l'encadrement, leurs visages marqués par une angoisse palpable. Elles pénètrent lentement dans la salle, leurs pas résonnant sur le sol froid et métallique. L'atmosphère est lourde, presque suffocante, comme si l'air lui-même était chargé d'une tension électrique. Chaque respiration semble peser une tonne, chaque regard est empreint d'une inquiétude croissante qui se reflète dans les yeux de tous ceux présents. Sur l'un des écrans géants qui dominent la pièce, les constantes de l'avion apparaissent, diminuant progressivement au fil des secondes qui s'égrènent. Les voyants clignotent frénétiquement, les alarmes silencieuses défilent sans relâche, témoignant de la gravité de la situation. Les chiffres rouges, en baisse continue, accroissent la sensation d'urgence qui étreint les cœurs. Le faible bourdonnement des machines et le tic-tac régulier de l'horloge murale accentuent l'impression que chaque seconde compte, que le temps est un ennemi implacable. Les regards lourds et inquiets des personnes présentes se tournent vers Cassia, l'espoir et le désespoir se mêlant dans leurs yeux. Peter, le contrôleur aérien en chef, a le visage grave, ses traits marqués par une tension palpable. Ses épaules sont voûtées, comme si le poids de la responsabilité écrasait son âme. Il sait que chaque décision prise à ce moment précis peut être déterminante, que le sort de nombreuses vies repose entre ses mains tremblantes.

Mon père, Aaron, se tient aux côtés de Peter, le visage figé dans une expression d'angoisse profonde qui déforme ses traits d'habitude si assurés. Ses yeux, autrefois pétillants de vie et de malice, sont maintenant voilés par une douleur indicible, un chagrin si vaste qu'aucun mot ne saurait l'exprimer. C'est comme si son âme même était déchirée, mise à nu devant l'horreur de la situation. Ses mains, ces mains qui m'ont tant de fois réconforté, guidé et soutenu, tremblent maintenant de façon incontrôlable, trahissant la peur qu'il essaie désespérément de contenir. Il serre les poings, si fort que ses jointures blanchissent, comme s'il cherchait à puiser en lui une force qu'il ne trouve plus. Son corps entier est tendu, chaque muscle crispé par une tension insoutenable. « Est-ce que quelqu'un va enfin me dire ce qui se passe exactement ? » s'écrie soudain Cassia, sa voix brisant le silence pesant tel un coup de tonnerre déchirant la nuit. Sa question, chargée de détresse et d'incompréhension, résonne dans la pièce, amplifiée par l'acoustique froide et impersonnelle. Les murs semblent renvoyer en écho son désespoir, comme un miroir de l'angoisse qui étreint chaque cœur présent.

Avec une infinie douceur, contrastant avec la dureté de l'instant, mon père s'approche de Cassia. Chacun de ses pas est mesuré, comme s'il portait sur ses épaules le poids du monde. Il pose alors une main réconfortante sur son épaule, un geste empreint d'une tendresse paternelle qui cherche à l'apaiser, à la protéger ne serait-ce qu'un instant de la dure réalité qui les assaille tous. Ses doigts se referment délicatement sur son épaule, transmettant à travers ce simple contact toute l'affection et le soutien dont il est capable en cet instant de déchirement. C'est comme s'il cherchait, par ce lien physique, à lui insuffler un peu de sa force, à l'envelopper dans un cocon protecteur face à la tempête qui s'annonce. « Assieds-toi, Cassia, on va t'expliquer... » dit-il d'une voix douce mais ferme, chaque mot articulé avec soin malgré le tremblement presque imperceptible de ses lèvres. Son ton se veut rassurant, mais il ne peut dissimuler complètement la fêlure qui le parcourt, ce mélange de douleur et de résignation face à l'inévitable. Pendant qu'il guide Cassia vers un siège, Peter, son vieil ami devenu contrôleur aérien en chef, le regarde avec une intensité troublante. Ses yeux sont emplis d'une compréhension muette, d'une empathie qui n'a pas besoin de mots pour s'exprimer. D'un geste nerveux, presque compulsif, il se touche la nuque, massant sa peau comme pour chasser une tension insupportable. Ce tic, révélateur de son trouble intérieur, trahit l'angoisse qui le ronge, le poids écrasant de la responsabilité qui pèse sur ses épaules.

Mon père prend une profonde inspiration, cherchant ses mots avec soin, comme s'il voulait atténuer le choc de la nouvelle qu'il s'apprête à annoncer. « Cassia… » commence-t-il, sa voix à peine audible, étranglée par l'émotion qui menace de le submerger. « Nous faisons tout notre possible pour ramener Milo en sécurité. Mais la situation est critique, plus que nous ne l'avions imaginé, » annonce-t-il d'une voix grave, chaque mot semblant lui coûter un effort surhumain. « L'avion dans lequel il se trouve perd trop de carburant pour qu'il puisse atteindre sa destination. Les dommages sont trop importants, le temps trop compté. Milo… » Sa voix commence à se briser, l'émotion menaçant de le submerger tel un raz-de-marée dévastateur. « Milo a proposé de démarrer la procédure d'urgence, le seul espoir de sauver les passagers. L'avion va s'approcher le plus possible de l'océan, puis il se scindera en deux afin que les passagers puissent amerrir en toute sécurité, leur donnant une chance de survie. Puis la tête de l'avion continuera son vol jusqu'à… » Et là, sa voix s'éteint, incapable de prononcer les mots fatidiques. Peter s'approche d'eux, posant une main compatissante sur l'épaule de mon père. Il reprend d'une voix lourde de sens, chaque syllabe semblant peser aussi lourd que la culpabilité qui le ronge déjà d’avoir autorisé cette terrible manœuvre. « … Mais il faut que le pilote demeure aux commandes jusqu'au bout… jusqu'à l'inévitable. C'est le seul moyen de guider l'avion, de s'assurer que la séparation s’effectue au bon moment, au bon endroit, » annonce-t-il, la douleur transparaissant dans chacun de ses mots.

L'impact de cette révélation se fait sentir dans la pièce, tel un séisme dévastateur. Une vague de choc et de douleur traverse ceux qui l'entendent, leurs visages se décomposant à mesure que la réalité s'impose à eux. Cassia, les yeux écarquillés, lutte pour comprendre la gravité de la situation, pour accepter l'impensable. Ses jambes menacent de se dérober sous elle, son cœur se serrant à l'idée du destin tragique qui attend l'homme qu'elle aime. « Venez… Vous allez pouvoir lui parler, une dernière fois… » ajoute Peter, sa voix douce mais empreinte d'une tristesse incommensurable. « C'est le moins que nous puissions faire. Chaque seconde est précieuse, chaque mot compte. » lui annonce-toi en l’aidant à s’installer face au micro.


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Sujet: Re: If you are not too long, I will wait here for you all my life   If you are not too long, I will wait here for you all my life EmptySam 27 Juil 2024 - 14:32

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Lou m’avait bien fait comprendre que la situation était urgente, mais sans pour autant m’en dire plus. Là, en traversant l’immensité de l’aéroport l’attente était insoutenable. Nous arrivons alors dans une pièce. L’atmosphère y est clairement pesante. Je reconnais certains collègues de Milo, mais surtout j’aperçois immédiatement Aaron, son père. Ce dernier à l’air très inquiet. Et après s’être approché de moi il m’annonce que tout le monde ici faisait son possible pour ramener Milo en sécurité. Cela signifiait donc bel et bien qu’il était en danger. Je sens mon cœur battre anormalement vite. La situation est apparemment critique. Aaron m’annonce alors que l’avion dans lequel se trouvait Milo perdait trop de carburant, le temps était compté. Milo avait apparemment proposé de démarrer la procédure d’urgence. Cela n’annonçait rien de bon. Aaron m’explique alors de manière explicite en quoi consistait cette procédure d’urgence. Cette procédure était faite pour mettre en sécurité les passagers. Mais elle était incertaine voir dangereuse pour les pilotes. Le pilote devait demeurer aux commandes jusqu’au bout de la procédure. « Non, ce n’est pas possible. Il doit bien y avoir une autre solution… » dis-je avec beaucoup d’émotions dans la voix. Surtout de la peur. Il n’étais pas question que j’imagine ne serait-ce qu’une seule seconde cette procédure. Impossible d’imaginer Milo restant dans le cockpit, risquant sa vie. « Malheureusement, au vue de la situation, c’est la seule solution. » annonce alors un des agents qui étaient présents dans la pièce. Je sens une immense vague de chaleur envahir tout mon être. J’ai l’impression que mes jambes vont se dérober sous mon corps, l’impression que tout vacille autour de moi.

On m’invite alors à m’approcher. On m’annonce que j’allais pouvoir parler à Milo, une dernière fois. Une dernière fois. Ces mots résonnent lourdement en moi. Je n’y crois pas. Je ne veux pas y croire. J’ai l’impression d’être dans un très mauvais rêve. Ou plutôt, je veux l’être. Et avoir ainsi la possibilité de me réveiller et de réaliser que tout ceci n’est pas réel. On m’invite alors à prendre place devant le micro. La main tremblante, j’attrape ce dernier et le met en place. Le corps tremblant, je m’installe. J’ai la gorge nouée. A tel point que j’ai peur de ne pas pouvoir réellement parler. L’homme à côté de moi prend la parole en premier. Je ne fais même pas attention à ce qu’il dit, sans doute appelle t-il l’équipage. A vrai dire, j’ai du mal à réaliser o je suis et ce qui est en train de se passer. Puis, l’homme en question pose sa main sur mon épaule. Mon regard humide se pose sur lui et ce dernier me fait signe que je pouvais à présent parler. « Milo ? C'est Cassy... » Les mots sortaient difficilement de ma bouche. J’entends alors le jeune homme me répondre, et instinctivement des larmes se mettent à couler. « S’il te plais reviens… Dis moi que tu vas revenir... » dis-je la voix pleine d’émotions.




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Sujet: Re: If you are not too long, I will wait here for you all my life   If you are not too long, I will wait here for you all my life EmptySam 27 Juil 2024 - 15:21

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Le cockpit demeure plongé dans une tension palpable, l'atmosphère lourde et oppressante comme si l'air lui-même était chargé d'électricité. Les instruments de bord clignotent frénétiquement, leurs lumières vives et stroboscopiques créant un ballet hypnotique et angoissant. Les alarmes retentissent à intervalles réguliers, leurs sirènes perçantes déchirant le silence tendu, ajoutant à la cacophonie assourdissante des moteurs en souffrance. Le vrombissement des moteurs, autrefois si régulier et rassurant, est maintenant accompagné par le grondement sourd et menaçant des turbulences. L'avion est secoué avec une violence inouïe, chaque rafale de vent semblant vouloir arracher les ailes de la carlingue. Les vibrations sont si intenses que les dents s'entrechoquent et les os semblent résonner à l'unisson avec la structure métallique de l'appareil. Mais plus que tout, c'est l'indicateur de carburant qui retient mon attention. L'aiguille descend inexorablement vers le rouge, chaque graduation franchie témoignant de la gravité croissante de notre situation. Le carburant s'écoule à un rythme alarmant, comme le sable d'un sablier géant annonçant notre destin funeste. Chaque goutte perdue est un pas de plus vers l'inévitable, un compte à rebours implacable vers une issue que je refuse encore d'envisager. La situation est critique, et chaque seconde semble étirer le temps de manière insoutenable. Les minutes s'écoulent avec une lenteur agonisante, comme si l'horloge elle-même était prise dans les griffes de cette tempête impitoyable. Chaque décision, chaque action, chaque pensée est empreinte d'une urgence dévorante, d'une pression écrasante qui menace de nous submerger à tout instant.

Je jette un coup d'œil à Clyde, assis à ma droite, cherchant dans son regard un réconfort que je ne trouve pas. Son visage est marqué par la concentration et l'inquiétude, ses traits tendus témoignant de l'intensité de la lutte qui se joue dans le cockpit. Je le vois jouer nerveusement avec son alliance, faisant tourner le métal doré autour de son doigt, un geste machinal qu'il fait souvent lorsqu'il est stressé. Ce simple geste en dit long sur l'état de nos nerfs, sur la peur viscérale qui nous étreint et nous lie dans cette épreuve. « Tu tiens le coup, Clyde ? » lui demandai-je, essayant d'injecter un peu de calme dans ma voix malgré la gravité de la situation. Mes mots résonnent étrangement dans le cockpit, presque étouffés par le vacarme ambiant. Il me regarde, ses yeux trahissant une angoisse qu'il tente de dissimuler derrière un sourire forcé, un masque de bravoure qui ne trompe personne. « Oui, Milo. On va y arriver. On a déjà traversé pire, non ? » Sa voix est tendue, presque suppliante, comme s'il cherchait à se convaincre lui-même autant que moi. Je hoche la tête, mais au fond de moi, je sais que cette tempête est différente. Les conditions météorologiques sont d'une violence inouïe, et chaque turbulence nous secoue comme une feuille dans le vent, menaçant de nous arracher à la mince protection de la carlingue. « Fais attention à tes instruments, » dis-je, jetant un rapide coup d'œil aux indicateurs de vol qui oscillent dangereusement, leurs aiguilles dansant une valse folle et erratique. « La visibilité est quasi nulle, on doit rester concentrés. » Chaque mot est un effort, chaque syllabe semble peser une tonne sur ma langue. Clyde acquiesce, ses mains se resserrant sur le manche, ses phalanges blanchissant sous la pression.

La sueur perle sur nos fronts, collant nos cheveux à notre peau moite. Chaque manœuvre demande une précision millimétrée, chaque ajustement est un pari risqué contre les éléments déchaînés. Nos gestes sont tendus, nos muscles crispés par l'effort et la tension. Le moindre faux mouvement pourrait nous précipiter dans l'abîme, nous arracher à la vie dans un éclair aveuglant. « Tu penses à quoi ? » me demande-t-il soudainement, cherchant à briser le silence oppressant qui s'est installé entre nous, un silence chargé de non-dits et de peurs inavouées. Sa question me prend au dépourvu, m'arrachant un instant à l'urgence du moment. Je prends une profonde inspiration, l'air semble soudain plus lourd, plus difficile à aspirer dans mes poumons. « À Cassia. À quel point j'ai envie de la revoir. » Mon regard se perd un instant dans le vide, dans les souvenirs de son sourire, de sa voix, de la chaleur de sa peau contre la mienne. Pendant une fraction de seconde, j'oublie presque où je suis, la réalité de notre situation semblant s'estomper dans les brumes de la nostalgie. « Et toi, Clyde ? » demandai-je, cherchant à mon tour à me raccrocher à quelque chose de tangible, à une ancre dans cette tempête d'émotions qui menace de me submerger. Il sourit faiblement, un sourire teinté de mélancolie et de douleur contenue. « A Bonnie… Je veux juste rentrer à la maison. » Ses doigts jouent encore avec son alliance, la faisant tourner inlassablement, comme une prière silencieuse adressée à l'univers. Ce geste, si simple et pourtant si poignant, trahit son désir ardent de retrouver les bras de sa femme, de se blottir dans la sécurité de leur amour.

Un éclair zèbre soudain le ciel devant nous, illuminant le cockpit d'une lumière aveuglante, presque surnaturelle. Pendant un instant, tout est blanc, comme si le monde avait cessé d'exister en dehors de cette clarté éblouissante. L'avion tremble violemment sous l'impact des turbulences, les forces de la nature cherchant à nous arracher à notre fragile refuge de métal et de verre. « Tiens bon, Clyde. On va passer à travers cette tempête. » Je m'efforce de mettre toute ma conviction dans ces mots, de les transformer en une promesse inébranlable. Mais au fond de moi, le doute s'insinue, sournois et pernicieux, se nourrissant de chaque seconde qui passe, de chaque goutte de carburant qui s'évapore dans le néant. Clyde acquiesce, ses yeux fixés sur l'horizon invisible, sur ce mur de nuages noirs et menaçants qui semble vouloir nous engloutir. « Oui, Milo. Ensemble. » Sa voix est à peine audible, presque noyée dans le grondement assourdissant des moteurs, mais je perçois la détermination qui y vibre, la volonté farouche de s'accrocher à l'espoir malgré tout. Les minutes s'égrènent, chaque seconde semblant s'étirer en une éternité de souffrance et d'incertitude. Nous échangeons des instructions, des observations, des mots de réconfort, cherchant dans cette communion forcée la force de continuer, de lutter jusqu'au bout. La tempête fait rage autour de nous, déchainant sa fureur avec une violence inouïe, mais nous restons concentrés, déterminés à ramener cet avion et ses précieux passagers en sécurité.

Soudain, un voyant rouge s'allume sur le tableau de bord, tel un phare sinistre annonçant notre perte. Le carburant est presque épuisé, nos réserves réduites à néant par les caprices du destin. Mon cœur se serre, la réalisation de l'inévitable s'abattant sur moi comme un couperet. « Bon… Tu sais ce que la procédure d'urgence exige ? Tu vas aller avec le reste de l'équipage et t'occuper des passagers pendant que je m'occupe du reste… Je scinderai l'avion au dernier moment, vous aller amerrir et moi… » Les mots se bousculent dans ma gorge, chaque syllabe écorchant ma langue comme du verre brisé. Je n'ose pas finir ma phrase, refusant d'admettre tout haut ce que nous savons tous les deux. Mais Clyde m'interrompt brusquement, sa voix chargée d'une émotion brute et viscérale. « Non Milo… Je ne peux pas t'abandonner. » Ses yeux plongent dans les miens, un tourbillon d'amour, de loyauté et de désespoir s'y reflétant avec une intensité insoutenable. Je lis dans son regard la même détermination qui m'habite, le même refus d'accepter l'inacceptable. Nous nous regardons en silence, nos âmes se parlant dans un langage que seuls ceux qui ont frôlé la mort ensemble peuvent comprendre. Dans cet instant suspendu, nous ne sommes plus seulement des pilotes, des collègues ou des amis. Nous sommes des frères, unis par un lien indéfectible forgé dans les flammes de l'adversité.

Subitement, la voix de Cassia se fait entendre dans le cockpit, déchirant le silence oppressant comme un éclair dans la nuit. Mon cœur se serre à cette simple sonorité, chaque vibration de sa voix résonnant dans mon âme comme un glas funèbre. Je sais trop bien ce que cela signifie, ce que cette communication implique. Ils ont été chercher les personnes qui comptent le plus pour nous, conscients que ces instants pourraient bien être les derniers, les ultimes mots échangés avant que le destin ne nous arrache à ceux que nous aimons. À ce moment précis, je vois Clyde fondre en larmes, son visage se tordant sous le poids d'une douleur indicible. Les dernières paroles de Bonnie résonnent encore dans sa tête, comme une litanie douloureuse, un refrain tragique qui le hante sans répit. Ses épaules se secouent sous le poids de l'émotion, chaque sanglot déchirant l'air comme un cri silencieux. Je ressens chaque spasme, chaque convulsion de son chagrin comme un coup de poignard en plein cœur, une douleur si vive qu'elle menace de me submerger. « Cassy ? » dis-je d'une voix tremblante, les mots peinant à sortir de ma gorge nouée, comme si chaque syllabe était une montagne à gravir. L’écho de sa voix semble désorientée et triste. Lorsqu’elle me demande de revenir, de lui dire que je vais revenir, je dois me pincer les lèvres pour me retenir de pleurer à mon tour. « Je… je suis désolé. Je sais que je t'ai toujours promis de revenir m'éteindre dans tes bras, de passer mes derniers instants blotti contre toi, mais je crois que cette fois-ci cela ne sera pas possible… » Chaque mot est une déchirure, une souffrance que je peine à dissimuler, un aveu d'impuissance face à l'inéluctable. Les battements de mon cœur s'accélèrent, synchronisés avec la perte rapide de carburant, chaque pulsation scandant le compte à rebours de notre fin imminente.

Le temps nous échappe, s'écoulant entre nos doigts comme le sable d'un sablier impitoyable. Je sais, avec une certitude absolue et terrifiante, que c'est la dernière conversation que nous aurons ensemble, les derniers mots d'amour que je pourrai lui offrir. Mon âme se brise en mille morceaux à cette idée, chaque fragment s'éparpillant dans le néant comme les débris de notre avion condamné. « Tu es une femme exceptionnelle, ne l’oublie jamais. Je… Je suis heureux d’avoir pu te rencontrer et évoluer à tes côtés. Promets-moi d'être heureuse, » continuai-je, la voix brisée par l'émotion, chaque mot prononcé au prix d'un effort surhumain. « Promets-moi d'aimer à nouveau, de tomber amoureuse, de rire de nouveau… même si je ne suis plus là. Promets-le moi, s'il te plaît… Je veux pouvoir te voir heureuse d'où je serai, savoir que tu as trouvé la force de continuer sans moi. » Ces paroles sont les plus difficiles que j'aie jamais prononcées, un testament d'amour et de renoncement, un ultime cadeau à celle qui a illuminé ma vie. Je lutte pour maintenir le contrôle de l'avion, mes mains tremblantes sur les commandes, mais mes pensées sont ailleurs, tournées vers Cassia. Ses yeux, miroirs de son âme, dans lesquels j'ai si souvent plongé avec délice. Son sourire, soleil de mes jours, qui a éclairé mes heures les plus sombres. La douceur de sa voix, berceuse de mes nuits, qui a apaisé mes tourments les plus profonds. Tout ce que je vais perdre, tout ce qui va m'être arraché dans ce maelström d'acier et de feu.

Le cockpit devient une chambre d'échos de nos vies, un mausolée de nos espoirs et de nos rêves brisés. Les souvenirs se bousculent dans mon esprit, fragments d'une existence qui touche à sa fin, éclats de bonheur qui ne seront bientôt plus que des ombres dans la mémoire de ceux qui nous ont aimés. Clyde, à côté de moi, est en larmes, son visage ravagé par le chagrin. Ses doigts demeurent crispés sur les commandes, comme un dernier acte de défiance contre le destin, une tentative désespérée de s'accrocher à la vie qui nous échappe inexorablement. Je ressens sa douleur comme la mienne, nos âmes soudées dans cette tragédie commune, unis dans ce ballet funèbre au-dessus des nuages. « Je veux que tu saches que je suis désolé pour tout, pour tout ce que je te fais vivre ces dernières semaines, » murmure-t-il, sa voix entrecoupée de sanglots. « Il y a tant de choses que j'aurais aimé vivre à tes côtés, tant de mots que j'aurais aimé te dire… tant d'amour que j'aurais voulu te donner. » Mes paroles s’apparentent comme des coups de poignard dans mon cœur déjà meurtri, un rappel cruel de tout ce que nous allons perdre, de toutes les promesses que nous ne pourrons jamais tenir. Les instruments de bord continuent de biper, chaque alarme un rappel brutal de notre situation désespérée. L’océan s’étend sous nous, infini et impitoyable, tandis que je tente de trouver une lueur d’espoir dans cette nuit sans fin. « Je t’a… » commençai-je, mais la radio se coupe brutalement à la première syllabe. Le silence qui suit est assourdissant, une absence cruelle de connexion qui me laisse figé, la gorge serrée. Je frappe la console, désespéré de rétablir le contact, mais rien n’y fait. La ligne est morte, emportant avec elle mes derniers mots, mon dernier adieu.


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Sujet: Re: If you are not too long, I will wait here for you all my life   If you are not too long, I will wait here for you all my life EmptySam 27 Juil 2024 - 20:10

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J’avais encore du mal à réaliser la situation. Du mal à réaliser que je me trouvais bel et bien dans cette pièce, prête à parler à Milo à travers un micro. Des derniers mots. Je ne voulais pas y croire. Fébrile, j’interpelle alors Milo à travers le micro. Je veux qu’il revienne. Je veux l’entendre dire. Lorsque j’entends à mon tour la voix de Milo, je peux sentir toute l’émotion dans sa voix. Le jeune homme commence par s’excuser, il évoque cette promesse qu’il ne cesse de me faire. « Ne dis pas cela, s’il te plais... » dis-je péniblement. Milo reprend la parole, me disant que j’étais une femme exceptionnelle, qu’il était heureux d’avoir pu me rencontrer et évoluer à mes côtés. Il me demande de lui promette d’être heureuse. Mais sans lui, c’est impossible. Milo me demande une autre chose impossible : d’aimer à nouveau. De rire à nouveau, de trouver la force de continuer sans lui. Mon visage se secoue légèrement de droite à gauche. Entendre ses mots était tout simplement insupportable. « Milo ? Non... » Ma gorge se serre. J’ai du mal à parler. « J’ai besoin de toi, tu le sais bien... » dis-je entre deux sanglots. Milo continue alors de parler, de me dire ce qu’il avait sur le cœur. Le jeune homme dit être désolé pour tout ce qui se passait ces dernières semaines. « Ce n’est pas grave… Je… Je ne t’en veux pas Milo... » Le jeune homme continue alors à parler. Ses aveux me touchent autant qu’ils me brisent le cœur. « Ne parle pas ainsi… s’il te plaît… Tu vas revenir… Je t’aime... » dis-je alors dans un énième sanglot. En bruit de fond, on peut entendre quelques bips venant sans doute du cockpit, ces derniers ne font qu’accentuer l’atmosphère déjà très tendue. Milo prend alors à nouveau la parole. « Je t’a… ». mais rien. Nous sommes coupés. « Milo !? » tentai-je alors d’appeler le jeune homme. « Non, non non… Milo ? Tu m’entends ? » Plus de réponses. Nous avions été coupés.

En larmes, je me retournes alors vers les membres de la compagnie aérienne. « Qu’est-ce qui se passe !? » demandai-je alors la voix emplie de tristesse et de colère. « La radio du cockpit doit être hors service... » me répond un des hommes présents dans la pièce. « Faites quelque chose, n’importe quoi ! Milo doit revenir... » dis-je alors en fondant en larmes de plus belle.




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Sujet: Re: If you are not too long, I will wait here for you all my life   If you are not too long, I will wait here for you all my life EmptySam 27 Juil 2024 - 20:59

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Les dernières paroles de Cassia me transpercent comme des lames acérées, chaque syllabe un coup de poignard dans mon cœur déjà meurtri. Sa voix, tremblante et désespérée, résonne dans le cockpit, s'accrochant à chaque fibre de mon être, imprimant sa douleur dans mon âme. « J'ai besoin de toi, tu le sais bien... » Ses sanglots, déchirants, me parviennent par-dessus les grésillements de la radio, chaque hoquet un écho de mon propre chagrin. Je sens mon cœur se serrer, une douleur sourde et implacable envahissant ma poitrine, me coupant le souffle. C'est comme si une main invisible s'était glissée dans ma cage thoracique, pressant mon cœur jusqu'à l'implosion. Chaque mot qu'elle prononce me rappelle cruellement notre situation désespérée, l'inéluctable tragédie qui se profile à l'horizon. « Ce n'est pas grave… Je… Je ne t'en veux pas, Milo... » Sa voix se brise, chaque mot empli d'une douleur que je ne peux apaiser, d'un chagrin que je ne peux consoler. Je ferme les yeux un instant, essayant de retenir mes propres larmes, mais la peine est trop grande, trop écrasante. Des images de notre vie ensemble, de nos rêves brisés, défilent devant mes yeux, chaque souvenir un autre coup porté à mon âme déjà en lambeaux. Entendre Cassia, si vulnérable et empli de chagrin, me détruit de l'intérieur, réduisant mon cœur en cendres. C'est comme si on m'arrachait une part de moi-même, comme si on m'amputait de ce qui fait de moi un être humain. « Ne parle pas ainsi… s'il te plaît… Tu vas revenir… Je t'aime... » Ses derniers mots sont un cri de désespoir, une supplication déchirante qui résonne dans le cockpit comme un glas funèbre. Je voudrais pouvoir la rassurer, lui promettre que tout ira bien, mais je sais que ce serait un mensonge. Un mensonge cruel et inutile face à l'implacable réalité qui nous attend. Puis, soudainement, le silence. Un grésillement froid et impitoyable remplace sa voix, ce son maudit qui sonne comme un arrêt de mort. La radio est hors service, et cette réalité s'abat sur moi avec une violence inouïe, me coupant le souffle. C'est comme si on m'avait arraché le cœur, laissant un trou béant et sanguinolent dans ma poitrine.

Le long silence qui suit est insoutenable, chaque seconde semblant s'étirer dans l'éternité, un supplice sans fin. Je suis seul avec mes pensées, avec l'écho des derniers mots de Cassia qui tourne en boucle dans mon esprit, chaque répétition une nouvelle torture. Je donnerais tout pour entendre à nouveau sa voix, pour lui dire une dernière fois à quel point je l'aime, mais le destin est cruel et impitoyable. Clyde, à côté de moi, lutte pour garder son calme, mais je vois les fissures dans sa façade. Ses yeux humides rencontrent les miens, et je lis dans son regard la même terreur, la même résignation que je ressens au plus profond de moi. C'est comme regarder dans un miroir, voir ma propre douleur reflétée dans les yeux d'un autre. Le cockpit demeure rempli de l'écho des alarmes et des clignotements incessants des instruments, une symphonie cacophonique de la fin. Chaque son, chaque lumière est un rappel de notre situation désespérée, de l'inéluctable destin qui nous attend. La perte de carburant nous laisse peu de temps, chaque goutte qui s'échappe un compte à rebours vers notre fin. Les conditions météorologiques continuent de se détériorer, transformant le ciel en un champ de bataille impitoyable. Les vents hurlent comme des loups affamés, secouant l'avion comme un jouet entre les mains d'un enfant capricieux. Les turbulences sont si violentes que j'ai l'impression que l'appareil va se disloquer, chaque secousse nous rapprochant un peu plus de l'inévitable. Je regarde Clyde jouer nerveusement avec son alliance, ses doigts tremblants autour du petit anneau d'or. Ce geste, si anodin en apparence, est chargé d'une signification déchirante. Je sais ce que cela signifie. Il pense à Bonnie, à tout ce qu'il risque de perdre.  Je veux lui dire que tout ira bien, que nous allons nous en sortir, mais les mots restent coincés dans ma gorge, un mensonge avorté sur mes lèvres. Comment mentir alors que la vérité est si évidente, si cruelle ? Comment offrir de l'espoir quand il n'y en a plus, quand chaque seconde nous rapproche de la fin ? « Clyde ? » murmurai-je, ma voix à peine audible dans le tumulte, un chuchotement perdu dans la tempête. « Je suis désolé. Désolé de ne pas pouvoir rentrer avec toi. » Ces mots, si simples en apparence, sont les plus difficiles que j'ai jamais prononcés. C'est un aveu d'échec, une reconnaissance de notre impuissance face au destin.

Ses larmes coulent librement maintenant, traçant des sillons sur ses joues, et je sens les miennes monter, malgré mes efforts pour rester fort. C'est une bataille perdue d'avance, une digue qui cède sous la pression d'un chagrin trop grand pour être contenu. Le poids de la situation est écrasant, un fardeau trop lourd pour nos épaules. L'idée de ne jamais revoir Cassia, de ne jamais pouvoir la tenir dans mes bras, est insupportable. Clyde hoche la tête, sa main se posant brièvement sur mon épaule, un geste de réconfort autant que de solidarité. Un geste simple, mais chargé d'une signification profonde. Dans ce moment de désespoir absolu, nous sommes ensemble, unis dans notre chagrin et notre impuissance. « On a fait tout ce qu'on pouvait, Milo. » Sa voix est rauque, étouffée par les larmes, mais il y a une résignation dans ses mots, une acceptation de l'inévitable. C'est un constat amer, une pilule difficile à avaler, mais c'est la vérité. Nous avons donné tout ce que nous avions, mais parfois, même cela n'est pas suffisant. Pendant que l'avion continue sa descente inexorable vers les ténèbres, tandis que les alarmes hurlent et que les lumières clignotent, je ferme les yeux, laissant les larmes couler librement. Dans mon esprit, je vois le visage de Cassia, son sourire radieux, ses yeux pétillants de vie. C'est cette image que je veux emporter avec moi, ce souvenir de notre amour que je veux graver dans mon âme. Car même si la fin est inévitable, même si la mort nous attend, j’emporte avec moi son. Il transcende le temps et l'espace, il défie les lois de l'univers.

Le lourd regard de mon père se pose sur celui de Cassia, ses yeux emplis de larmes qui coulent librement sur ses joues. Son visage, d'ordinaire si serein, demeure marqué par une expression de désespoir et de supplication. Dans la salle de contrôle, le silence est presque palpable, brisé seulement par les grésillements intermittents de la radio maintenant hors service. Mon père, un homme fort et résilient, semble soudainement vieilli de plusieurs années. La nouvelle de la perte de contact avec l'avion l'a profondément ébranlé. Ses mains tremblent légèrement alors qu'il tente de réconforter Cassia, mais il est évident que lui-même est au bord de l'effondrement. La douleur de perdre un fils, combinée à l'impuissance de ne rien pouvoir faire, est inscrite sur chaque ligne de son visage. Cassia, les yeux rougis par les pleurs, implore désespérément les techniciens et les ingénieurs qui s'activent autour d'eux. « Faites quelque chose, n’importe quoi ! Milo doit revenir... » Sa voix est brisée, mêlée de colère et de tristesse. Chaque mot est une prière lancée dans le vide, un appel à l'aide désespéré pour sauver l'homme qu'elle aime.

Les collègues présents, eux aussi, semblent profondément touchés. Ils me connaissent, certains d'entre eux ont partagé de nombreux vols et des moments inoubliables en ma compagnie. L'un des pilotes les plus expérimentés serre les dents, ses poings fermés témoignent de son sentiment d'impuissance. Lou ne peut retenir ses larmes. Peter, le contrôleur aérien en chef, un homme d'habitude stoïque et impassible, est maintenant visiblement troublé. Il se tourne vers ses subordonnés, sa voix habituellement ferme est empreinte de tension. « Essayez de rétablir la communication par tous les moyens possibles. On ne peut pas abandonner maintenant. » Ses ordres sont clairs, mais son ton trahit l'angoisse qui le ronge. Les écrans de la salle de contrôle continuent de clignoter, reflétant la lueur d'espoir qui s'amenuise à chaque seconde. Chaque tentative de rétablir le contact se solde par un échec, chaque minute qui passe rend la situation de plus en plus désespérée. Les techniciens se bousculent, essayant différentes fréquences, différents protocoles, mais la radio reste désespérément muette. Le chef de la maintenance, un homme d'habitude si optimiste, secoue la tête en signe de défaite.

Mon père, le regard lourd et le cœur brisé, se tourne vers Cassia. « Nous faisons tout ce que nous pouvons, je te le promets. Milo est un excellent pilote, il sait ce qu'il fait. » Mais même ses paroles réconfortantes semblent vaines face à la réalité impitoyable. La porte de la salle de contrôle s'ouvre brusquement, laissant appareaître ma mère. Son visage est ravagé par l'angoisse, ses yeux rouges et gonflés témoignent des heures passées à pleurer. Elle avance précipitamment vers elle, son regard rempli d’une terreur palpable. « Cassia, je t'en prie... » commence-t-elle, sa voix brisée par les sanglots. « Faites quelque chose, n’importe quoi ! Milo doit revenir... » Chaque mot semble lui coûter un effort immense, comme si elle luttait contre une douleur insoutenable. Sa détresse est évidente, chaque fibre de son être implore de trouver une solution, un miracle pour ramener son fils sain et sauf. Ma mère s'effondre littéralement dans les bras de Cassia, cherchant du réconfort, ses jambes ne la portant plus sous le poids de la douleur et de l'impuissance.

Autour d’elles, l'ambiance est lourde, les techniciens et les membres de l'équipage jettent des regards attristés, partagés entre leur propre douleur et la volonté de continuer à chercher une solution. La scène est déchirante, chaque personne présente ressentant l'ampleur du drame qui se joue. « Je veux qu’il revienne... je veux juste qu'il revienne... » répète ma mère, sa voix se perdant dans les sanglots. « Il ne peut pas nous laisser, il ne peut pas me laisser... » Le contrôleur aérien en chef, observant la scène, sent son propre cœur se serrer. Il prend une profonde inspiration, tentant de contenir l’émotion qui menace de l’envahir. « Nous faisons tout notre possible, » dit-il d'une voix grave. « Ne perdons pas espoir. » Mais dans la salle, le sentiment d'impuissance est écrasant. Chacun ressent la douleur de ma mère, mon angoisse, et cette peur viscérale de perdre un être cher. La solidarité se mêle à la tristesse, et malgré les efforts pour rester professionnels, la détresse humaine transparaît dans chaque geste, chaque regard. « Milo… » murmure ma mère, sa voix se brisant encore plus. « Mon fils… reviens-nous… »


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Sujet: Re: If you are not too long, I will wait here for you all my life   If you are not too long, I will wait here for you all my life EmptyLun 29 Juil 2024 - 16:22

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La communication venait d'être coupée. J'aurais pourtant voulu encore tenter dire de choses à Milo. Je ne réalisais pas ce qui était en train de se passer. Toutefois, cette interruption soudaine me ramenait à la réalité. En me tournant vers les membres de la compagnie présents dans la pièce, je leur demande de faire quelque chose. Peu importe ce qui était mis en œuvre, je voulais tout simplement que Milo revienne. Je ne pouvais oser imaginer qui lui arrive quelque chose, oser imaginer vivre sans lui tout simplement. L'atmosphère dans la pièce est tendue. L'un des membres de la compagnie demande à ce que la communication soit rétablie par tout les moyens, ajoutant qu'il ne pouvait pas abandonner maintenant. Face à cette demande ou plutôt cet ordre, les techniciens s'affairent alors le plus rapidement possible. Le fait d'entendre Milo, de connais autre la situation dans laquelle il se trouvait était source d'angoisse. Mais ce silence radio l'était sans nul doute encore plus. Aaron, se tourne vers moi. Il essaie de me rassurez en me disant que tout était mis en œuvre pour Milo et que ce dernier était un excellent pilote, qu'il savait donc ce qu'il faisait.

Soudain, la porte de la pièce s’ouvre. C’est Robyn, la mère de Milo. Cette dernière a bien entendu appris la nouvelle. Elle est inquiète, angoissée, pire même, elle est en détresse. Cette dernière se dirige vers moi et trouve refuge dans les bras. Mes sanglots se mêlent aux siens. Tout naturellement, elle réclame son fils, elle veut qu’il revienne. Comme nous tous. « Je sais Robyn, je sais ... » soufflai-je alors dans un énième sanglot  « Je suis désolée ... » Ce sont les seuls mots que je trouve à dire et que j’arrive à prononcer. Désolée de ne pouvoir lui apporter une bonne nouvelle, désolé de ne pouvoir lui dire les yeux dans les yeux que tout allait bien. Le contrôleur aérien présent dans la pièce essaie sans doute de nous rassurer et précisant que tout le monde faisait tout son possible et qu’il ne fallait pas perdre espoir. Robyn réclame le retour de son fils. Tout comme je l’avais fait quelques minutes auparavant. Je sens la mère de Milo, très fébrile. Je l’aide à s’asseoir tout en l’accompagnant. Je reste près d’elle, nos mains se trouvent et ne se quittent plus, comme pour sceller un réconfort mutuelle. Parfois, nos regards se croisent. Nous avions conscience de ce qui était en train de se passer. A présent nous étions obligés d’attendre des nouvelles. Attendre que les techniciens et contrôleurs aériens tentent de rétablir la communication. Attendre des nouvelles de l’atterrissage ou plutôt de l’amerrissage. Une attente longue et angoissante.




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Sujet: Re: If you are not too long, I will wait here for you all my life   If you are not too long, I will wait here for you all my life EmptyLun 29 Juil 2024 - 17:26

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Les différents techniciens s'affairent autour de leurs postes, leur concentration intense visible sur leurs visages marqués par la fatigue et la tension. Chaque écran est une fenêtre sur l'espoir, chaque touche enfoncée une prière muette pour rétablir le contact avec l'avion perdu dans l'immensité du ciel. Les regards se croisent, inquiets mais déterminés, animés par une volonté farouche de ne pas abandonner. Les doigts volent sur les claviers, les communications se multiplient dans un ballet frénétique de mots et de signaux, chaque échec étant accueilli par un silence lourd et pesant, comme une gifle invisible. Mon père, le visage ravagé par l'angoisse et les longues minutes d'attente, s'avance lentement vers ma mère et Cassia. Ses pas sont lourds, chaque mouvement trahissant la profondeur de son désespoir. Il s'arrête à quelques pas d'elles, le regard voilé par une tristesse insondable. Ses yeux, rougis par les larmes contenues et la fatigue, cherchent un réconfort dans ceux de ma mère et de Cassia. Ses traits sont tirés, marqués par l'inquiétude et le chagrin. Il sait; Il sait ce qu’il va se produire. Il sait ce qu’ils vont vire dans les prochains jours. « Je suis désolé, » murmure-t-il, sa voix brisée par l'émotion. « Et merci… Merci d'être venue. Milo a besoin de toi. Nous avons besoin de toi Cassia... » Il tend sa main, hésitant un instant, avant de poser doucement sa main sur l'épaule de Cassia. Elle relève les yeux vers lui, son regard empreint de douleur et de compréhension. La détresse de mon père est palpable, chaque mot qu'il prononce semble être un effort surhumain. Il serre légèrement l'épaule de Cassia, un geste de réconfort aussi pour lui-même, cherchant à puiser un peu de force dans cette relation humaine.

Autour d'eux, les techniciens redoublent d'efforts, leurs mouvements devenant de plus en plus frénétiques à mesure que le temps passe. L'atmosphère est électrisée par une tension presque palpable, chaque seconde s'étirant en une éternité d'angoisse. Les regards se fixent sur les écrans, les doigts courent sur les claviers, tentant désespérément de rétablir un lien, de ramener un peu de normalité dans ce chaos. Mais chaque tentative infructueuse est comme un coup de poignard supplémentaire, enfonçant un peu plus le couteau dans la plaie béante de leur espoir. Mon père, toujours immobile près de ma mère et de Cassia, sent ses propres forces l'abandonner. Il lutte pour ne pas céder à la panique, pour garder une apparence de contrôle. « Il va revenir, » murmure-t-il, sa voix à peine audible, comme une prière silencieuse. « Il doit revenir... » La tension dans la salle de contrôle est à son comble, chaque respiration semble suspendue dans l'air épais de désespoir. Les techniciens continuent de s'affairer, leurs visages se crispent de plus en plus à chaque seconde qui passe. Les écrans montrent des constantes vitales qui virent au rouge, clignotant avec une urgence désespérée, accentuant encore l'angoisse qui étreint chaque cœur présent. Ma mère, la gorge nouée par les larmes, lutte pour ne pas s'effondrer. Elle sent la main de son époux sur son épaule, un point d'ancrage dans cette tempête de désespoir. Son autre main dans celle de Cassia. Elle ferme les yeux un instant, puis les rouvre, déterminée à rester forte. « Faites quelque chose, » implore-t-elle, sa voix brisée par le chagrin. « N’importe quoi ! Je ne veux pas perdre mon fils ! Il est tout ce que j’ai… » L'angoisse augmente à vue d'œil, chaque seconde qui s'écoule semble rapprocher un peu plus de l'inévitable. Les techniciens s'acharnent, refusant d'abandonner malgré l'apparente impossibilité de la tâche. La salle est plongée dans une atmosphère de désespoir et de détermination, chaque personne présente sentant le poids écrasant de l'incertitude.

Sur l'écran géant, les constantes de l'avion virent soudainement au rouge, clignotant avec une urgence alarmante. Chaque battement de cœur présent dans la salle s'accélère, l'angoisse montant en flèche, palpable et suffocante. Les techniciens, la sueur perlant sur leurs fronts, redoublent d'efforts, leurs gestes se font plus pressants et nerveux. « On perd du temps, » lance l'un des techniciens, les yeux fixés sur les données alarmantes. « Si on ne rétablit pas le contact bientôt, on risque de les perdre définitivement. » Le contrôleur aérien en chef, Peter, serre les dents et ferme les poings, essayant de contenir sa propre panique. Son regard, habituellement si assuré, est désormais voilé par la peur. « Faites tout ce que vous pouvez, il n’est pas question que nous perdions un autre pilote aujourd’hui ! » ordonne-t-il d'une voix autoritaire, malgré la terreur palpable qui l'étreint. Les chiffres et les alarmes sur l'écran géant semblent se moquer de leur désespoir, chaque clignotement rouge amplifiant l'atmosphère de terreur et de désespoir. Ma mère, les yeux fixés sur l'écran, laisse échapper un murmure désespéré, sa voix brisée par l'angoisse en regardant Cassia les yeux embrumés de tristesse à venir « Il va revenir, hein ? Il te l’a dit n’est ce pas ? » Ses paroles résonnent dans la salle, un écho douloureux de l'inquiétude qui pèse sur chaque âme présente. Les techniciens, épuisés mais déterminés, ne quittent pas leurs écrans des yeux. Chaque seconde qui passe semble une éternité, chaque tentative échouée un coup de plus au moral déjà fragile de tous. Les regards sont rivés sur les écrans, les mains tremblantes sur les claviers, mais malgré la situation désespérée, personne ne renonce. Le contrôleur aérien en chef s'avance à son tour, les traits marqués par la fatigue et la tension accumulées. Ses épaules semblent porter tout le poids du monde, mais il se redresse, décidé à ne pas céder à la panique. « Nous faisons tout notre possible, » répète-t-il, sa voix cherchant à rassurer autant qu'à motiver. « Nous ne les abandonnerons pas. » Mais la peur est omniprésente, étouffant chaque espoir naissant. Les voix se font plus basses, les regards plus sombres, et le silence pesant qui suit chaque échec est insoutenable. Le temps presse, les chiffres rouges continuent de clignoter, et l'incertitude demeure, oppressante. Chacun retient son souffle, espérant contre toute logique, priant pour un miracle.

Soudain, sur l'écran géant, le radar affiche notre position : perdue au beau milieu de l'océan Atlantique. Une vague de tension traverse la salle de contrôle. Un technicien se lève précipitamment et annonce, la voix tremblante. « L'avion ne va pas tarder à se positionner à une distance favorable pour l’amerrissage du corps de l’avion. » Ces mots font l'effet d'une cloche de glas. Chacun comprend ce que cela signifie : bientôt, je serais seul aux commandes. Les minutes s'écoulent avec une lenteur insupportable. Chaque seconde semble s'étirer à l'infini. Les techniciens et le personnel de contrôle se concentrent intensément sur leurs écrans, leurs visages empreints d'une gravité oppressante. Puis, enfin, un technicien lève les yeux de son poste, le visage livide. « Le corps de l'avion se détache, » annonce-t-il d'une voix étranglée par l'angoisse. Peter, le contrôleur aérien en chef, réagit immédiatement. « Prévenez les autorités portuaires les plus proches et le Pentagone. Que des équipes de secours soient dépêchées sur place immédiatement ! » ordonne-t-il, la voix vibrante de tension. Les techniciens s'activent, les communications se multiplient, l'urgence de la situation palpable dans chaque geste. Pendant ce temps, le reste de l'avion poursuit sa course, les alarmes retentissant de manière stridente dans le cockpit. Les secondes s'égrènent, chaque battement de cœur résonnant comme un coup de marteau. Puis, soudainement, l'avion disparaît des radars. Un silence de mort s'abat sur la salle de contrôle. Un technicien retire son casque, ses épaules s'affaissant sous le poids de l'échec et de la tristesse. L'air semble se figer, le temps suspendu dans une attente insoutenable.

Ma mère, déjà en proie à une profonde angoisse, s'effondre littéralement. Ses cris déchirants résonnent dans la salle alors qu'elle s'accroche désespérément à Cassia. « Non ! Milo ! » hurle-t-elle, son cœur brisé par la douleur. Les larmes coulent librement sur son visage, chaque sanglot une lame de plus dans le cœur de ceux qui l'entourent.


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Sujet: Re: If you are not too long, I will wait here for you all my life   If you are not too long, I will wait here for you all my life EmptyMer 31 Juil 2024 - 18:58

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Depuis tout à l’heure, les mots de Milo résonnaient. Mais il m’était tout simplement impossible d’imaginer vivre sans lui. Il était ma raison de vivre, depuis bien des années maintenant. L’attente est longue. Terriblement longue même. Pour tout le monde, mais surtout aussi pour les parents de Milo, tous les deux présents dans la pièces. Si Aaron tente de garder espoir et essaie de cacher sa grande inquiétude, il est impossible de le faire pour Robyn. Ni pour moi d’ailleurs. Aaron me remercie d’être venue, ajoutant que Milo avait besoin de moi tout comme eux. « Vous n’avez pas à me remercier. Je serai toujours là... » dis-je d’une faible voix. Chaque membre de la compagnie présent dans la pièce s’affaire au mieux pour arranger la situation, essayer de donner ne serait-ce qu’un semblant de bonne nouvelle. Robyn est vraiment très affectée par la situation. Nous le sommes tous, mais de différentes manières. Robyn ressentait la peur de perdre son fils unique, la chair de sa chair, tout comme Aaron. Les autres personnes présentes avaient peur de perdre un collègue, un ami. Quant à moi j’avais peur de perdre mon âme sœur, l’amour de ma vie. Soudainement, sur l’écran géant, les constantes de l’avion virent au rouge. Rapidement, cette forte angoisse reprend le dessus. Mes yeux ne pouvais quitter l’écran et pourtant cela me faisait mal de le regarder. Robyn, complètement attristée par la situation. Elle évoque des paroles que Milo avait eu à mon égard. « Oui, il me l’a dit... » dis-je alors avec un sanglot dans la voix. Il me le disait toujours. Il me le promettait toujours.

Un des techniciens annonce ensuite que l’avion n’allait pas tarder à se positionner pour un amerrissage. Tout le monde dans la pièce suit attentivement alors les différentes étapes. Puis, on nous annonce que le corps de l’avion se détache. Mon cœur bat anormalement vite, je suis tendue, je suis angoissée. Et là, soudainement le signal de l’avion disparaît des radars. La mère de Milo s’effondre littéralement. J’avais du mal à réaliser. Décidément, je crois que je ne voulais pas comprendre ce que tout cela pouvait signifier. « Non, non non... » dis-je en me levant brusquement. « Pourquoi n’y a t-il plus de signal !? » demandai-je alors. « Où est l’avion ? » questionnai-je encore. « Où est Milo !? » demandai-je alors désespérément alors que les sanglots s’emparent de moi.




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Sujet: Re: If you are not too long, I will wait here for you all my life   If you are not too long, I will wait here for you all my life EmptyMer 31 Juil 2024 - 23:34

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Peter observe Cassia se lever, vacillante, ses épaules secouées par des sanglots silencieux. C'est comme si le poids du monde entier s'était abattu sur elle, la pliant sous son fardeau insoutenable. Chaque larme qui coule sur ses joues est un cri de douleur muet, un appel à l'aide silencieux qui résonne dans le cœur de Peter. Sa détresse le touche profondément, une douleur muette résonnant en lui à la vue de cette jeune femme désespérée. C'est comme si son chagrin trouvait un écho dans sa propre âme, comme si leurs souffrances s'entremêlaient en une symphonie déchirante de perte et d'angoisse. Il inspire profondément, rassemblant son courage et sa compassion. Puis, avec une détermination teintée de douceur, il se décide à s'approcher d'elle, conscient de la délicatesse de la situation. Chaque pas est un acte de volonté, une lutte contre l'impuissance qui menace de le paralyser. « Cassia, » murmure-t-il doucement en posant une main réconfortante sur son épaule, son toucher aussi léger qu'une plume. Avec une tendresse infinie, il l'incite à le suivre à l'écart du reste du groupe, lui offrant un refuge, un havre de paix dans le tumulte de ses émotions.

Ils s'éloignent légèrement, cherchant un coin un peu plus tranquille où ils peuvent échanger sans les regards intrusifs des autres. C'est un moment suspendu dans le temps, un instant volé à l'angoisse et à l'incertitude qui règnent dans la salle de contrôle. Peter prend une grande inspiration, rassemblant son courage et sa force. Puis, avec une douceur infinie, il plonge ses yeux dans ceux, noyés de larmes, de Cassia. C'est comme plonger dans un océan de douleur, chaque larme un appel à l'aide silencieux qui lui brise le cœur. « Cassia, je suis vraiment désolé de vous annoncer cela, » commence-t-il, sa voix empreinte de gravité et de compassion. Chaque mot est un poids sur sa langue, une sentence qu'il peine à prononcer. « L'avion a disparu des radars. Nous faisons tout notre possible pour rétablir la situation, mais je dois être honnête avec vous : il faut vous préparer au pire. » Les mots sont durs à entendre, tranchants comme des lames, perçant le cœur de Cassia avec une précision impitoyable. Peter les prononce avec toute la douceur dont il est capable, chaque syllabe enveloppée de tendresse et de compassion. Mais il sait qu'ils la frapperont avec une violence inouïe, qu'ils déchireront son âme déjà à vif. « Je suis tellement désolé, » répète-t-il, sa propre voix brisée par l'émotion. C'est un écho de la souffrance de Cassia, un miroir de son chagrin qui se reflète dans chacun de ses mots. « Nous faisons tout ce que nous pouvons, mais la situation est extrêmement critique. » Il fait une pause, cherchant à ancrer ses mots dans une réalité tangible malgré l'incertitude qui les entoure. C'est une bouée de sauvetage qu'il lui tend, un fil d'espoir ténu auquel s'accrocher dans la tempête. « Milo est un pilote exceptionnel. S'il y a une chance de s'en sortir, il la trouvera. Mais je dois vous demander de rester forte, pour lui et pour vous-même. »

Peter serre doucement son épaule, son toucher aussi léger qu'une plume mais porteur d'une force incommensurable. Par ce geste, il lui transmet tout le soutien et la solidarité dont il est capable, une promesse muette de ne jamais l'abandonner, de marcher à ses côtés dans cette épreuve. « Vous n'êtes pas seule, » murmure-t-il, sa voix un baume sur les blessures béantes de Cassia. « Nous sommes tous avec vous. » Les mots se veulent réconfortants, un phare dans la nuit de son désespoir, un rappel qu'elle n'est pas abandonnée dans cette tourmente. Pourtant, Peter sait que ces mots ne suffiront pas à apaiser la douleur de Cassia, qu'ils ne sont qu'une goutte d'eau dans l'océan déchaîné de son chagrin. Mais dans cette salle de contrôle plongée dans l'angoisse, où l'incertitude règne en maître, ils représentent la seule promesse qu'il puisse lui offrir. C'est une promesse de ne pas abandonner, de continuer à se battre pour me ramener, coûte que coûte.

Soudain, un éclat de lumière traverse l'écran géant, attirant l'attention de tout le monde dans la salle de contrôle. L'avion, disparu depuis un moment, réapparaît enfin sur le radar. Un murmure de soulagement parcourt la salle, mais il est de courte durée. Les techniciens se penchent immédiatement sur leurs écrans, analysant les données avec une intensité renouvelée. « Peter ! » s'exclame l'un des techniciens, sa voix tremblant d'urgence. « L'avion est de nouveau sur nos radars, mais il y a un problème majeur. Le niveau de carburant est extrêmement bas. À ce rythme, il ne tiendra pas plus d'une demi-heure. » Peter, sentant un nœud se former dans son estomac, se tourne vers l'écran géant. Les chiffres rouges et les alarmes clignotantes ne laissent aucun doute sur la gravité de la situation. Il prend une profonde inspiration, essayant de contenir sa propre panique. « Que Dieu leur viennent en aide… » se murmure-t-il à lui-même.

Peter se tourne ensuite vers Cassia, qui observe la scène avec une intensité déchirante, ses yeux fixés sur l'écran, pleins d'espoir et de peur. Il s'approche d'elle, sentant le besoin de la soutenir dans ce moment de tourmente. « L'avion est réapparu, mais le carburant est extrêmement bas, » commence-t-il doucement, sa voix se voulant rassurante malgré la gravité de la situation. « Nous faisons tout notre possible pour les aider, mais il est essentiel que vous restiez forte. Milo a besoin de vous, même à distance. » Dans la salle de contrôle, le temps semble s'étirer, chaque minute se transformant en une éternité. L'espoir et la peur se mêlent dans une danse frénétique, alors que chacun retient son souffle, en attendant le crash.


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Sujet: Re: If you are not too long, I will wait here for you all my life   If you are not too long, I will wait here for you all my life EmptyJeu 1 Aoû 2024 - 20:00

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Le signal de l’avion venait de disparaître. Que venait-il de se passer exactement ? Est-ce que l’amerrissage avait réussit ? Où était passé le nez de l’avion. Et surtout où était Milo ? Il y avait dans d’interrogations qui traversaient mon esprit. Une angoisse si forte qui prenait possession de mon mon être. Et si vraiment, je ne revoyais jamais Milo ? Comment vivre sans lui ? Comment être heureuse sans lui ? Je repensais alors à nos derniers mots échangés. Est-ce que au moins je lui avait dit à quel point je l’aimais ? Je n’en étais soudainement plus certaine. Mes pensées s’embrouillent, je n’ai absolument plus les idées clairs. Je pose alors, sous le coup de l’angoisse et de la colère, tout un tas de questions. Peter s’approche alors de moi. Doucement il m’invite à le suivre un peu à l’écart du groupe. Mes pas semble lourds et pourtant si incertains à la fois. J’ai l’impression qu’à tout moment mon corps risque de vaciller. Peter est honnête avec moi. Il m’annonce que l’avion avait disparu des radars. Tout le monde faisait son possible pour rétablir la situation mais il préférait être honnête avec moi. Je devais me préparer au pire. Ces quelques mots me brisent le cœur. Je n’ai pas les mots. « Non… Ce n’est pas possible... » dis-je d’une faible voix. « Il ne peut pas... » Je n’arrivais même pas à terminer ma phrase. Milo ne pouvait pas ne pas revenir. Il ne pouvait pas disparaître. Peter dit être désolé avant d’ajouter que tout le monde faisait ce qu’il pouvait mais que al situation était extrêmement critique. J’avais l’impression que tout mon monde s’écroulait. Peter me demande de rester forte pour Milo et moi même. « Je ne sais pas… Je ne sais pas si j’y arriverai... » dis-je complètement perdue. Peter se veut doux et rassurant, il souligne le fait que je n’étais pas seule. Mais sans Milo, je l’étais. « Merci... » dis-je alors avant que l’un des membres de la compagnie n’interpelle Peter. L’avion était apparemment de nouveau présent sur les radars. Mais cela n’annonçait malheureusement pas une bonne nouvelle car l’avion manquait de carburant.

Mes yeux sont fixés sur l’écran. Peter m’explique brièvement la situation. Et comme je le pensais, cela n’avait rien de rassurant. J’écoute les paroles du jeune homme, et lorsque ce dernier me dit que Milo avait besoin de moi, même à distance mon cœur se serre « Et moi j’ai besoin de lui... ». Je passe une main nerveuse dans mes cheveux « Peter… Qu’est-ce… Qu’est-ce qui va se passer maintenant ? Ils … Ils vont pouvoir poser l’avion … ? » J’avais clairement besoin de réponse.



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Sujet: Re: If you are not too long, I will wait here for you all my life   If you are not too long, I will wait here for you all my life EmptyJeu 1 Aoû 2024 - 20:29

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Peter observe Cassia avec une profonde empathie, son regard plongé dans le sien comme pour sonder les tréfonds de son âme meurtrie. Il voit dans ses yeux un tourbillon d'émotions - angoisse, détresse, peur, espoir - qui se mêlent en une danse frénétique, un ballet tragique qui lui serre le cœur. Avec une infinie douceur, il se rapproche d'elle, chaque pas mesuré, chaque geste empreint de délicatesse. Il sait que les mots qu'il s'apprête à prononcer auront le poids d'une sentence, qu'ils s'abattront sur elle comme une lame acérée. Mais il est prêt, prêt à écouter chacun de ses mots avec une grande attention, prêt à recueillir chaque fragment de sa douleur. Cassia, le regard suppliant, lève vers lui des yeux noyés de larmes. Sa voix tremblante s'élève dans le silence pesant de la salle de contrôle, chaque mot un appel à l'aide, une prière désespérée. « Peter… Qu'est-ce… Qu'est-ce qui va se passer maintenant ? Ils … Ils vont pouvoir poser l'avion … ? » Sa question flotte dans l'air, lourde de sens, chargée d'un espoir ténu mais inébranlable.

Peter prend une profonde inspiration, rassemblant son courage et sa force. Il sait qu'il ne peut se résoudre à lui mentir, à lui inventer une belle histoire avec le happy end tant attendu. La vérité, aussi brutale soit-elle, est ce qu'il doit lui offrir, un phare dans la tempête, un guide dans les ténèbres. « Cassia, » commence-t-il doucement, sa voix empreinte de gravité. Chaque syllabe est un poids sur sa langue, une sentence qu'il peine à prononcer. « Je sais combien c'est difficile à entendre, mais je dois être honnête avec vous. » Il marque une pause, rassemblant ses mots, cherchant la force de les prononcer. « Le nez de l'avion va continuer sa route jusqu'à épuisement total du kérosène. Une fois que le réservoir sera vide, il va s'écraser en plein océan. Au mieux, il tombera sur la terre ferme, si ils se trouvent au-dessus, mais même cela ne présage rien de bon. » Les mots pèsent lourd dans l'air, chaque syllabe comme un coup de massue, chaque phrase un verdict implacable. Ils s'abattent sur Cassia avec une violence inouïe, déchirant le voile fragile de son espoir, mettant à nu la réalité crue et impitoyable. « Je sais que c'est insupportable à entendre, » poursuit-il, sa voix se faisant plus douce, mais tout aussi sérieuse « Mais vous devez vous préparer au pire. La situation est extrêmement critique. » Il s'approche encore, franchissant la distance qui les sépare, abolissant les barrières de la retenue et de la pudeur.

Soudain l’un des techniciens, le visage grave, s’approche de Peter et de Cassia. Il consulte ses notes une dernière fois avant de prendre la parole, sa voix trahissant une profonde inquiétude. « Il y a peu de chance que l’avion atteigne la moindre parcelle de terre, » annonce-t-il, la voix lourde de désespoir. « L’avion ne dispose pas d’assez de kérosène pour tenir aussi longtemps. » Le silence qui suit est assourdissant. Les visages autour de lui se figent dans une expression de douleur contenue, chacun comprenant la portée de ces mots. Le technicien poursuit, conscient de l’impact de ses paroles. « Tout ce que nous pouvons faire maintenant, c’est attendre. Et se préparer au pire… » Peter se tourne vers Cassia, son regard empli de compassion et de compréhension. Il sait ô combien cette situation est insoutenable pour elle. Avec une douceur infinie, il lui propose une alternative « Cassia, » commence-t-il doucement, sa voix apaisante malgré la gravité de la situation. « Vous avez traversé tant d’émotions aujourd’hui. Si vous le souhaitez, je peux vous faire raccompagner chez vous. Vous pourrez vous reposer, et je vous tiendrai informée de la moindre évolution. »


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Sujet: Re: If you are not too long, I will wait here for you all my life   If you are not too long, I will wait here for you all my life EmptySam 3 Aoû 2024 - 20:01

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Selon Peter, nous devions nous préparer au pire. Je devais me préparer au pire. Mais j’avais réellement du mal à intégrer l’information. Je ne pouvais imaginer vivre sans Milo. Cela m’était tout simplement impossible. Milo faisait partie de ma vie, c’était mon pilier, mon âme sœur. Peter se montrer sincère et doux. Il tente de me rassurer mais en même temps il est très rationnel. Je jette régulièrement des regards en direction d’Aaron et Robyn qui ont sans nul doute eux aussi beaucoup de mal à vivre cette situation.  Soudainement, l’avion réapparaît sur les radars. Mais la situation est toujours aussi critique. Mes yeux observent alors les différents écrans. Je peux y voir tous un tas d’informations, de données mais qui ne me parlent absolument pas. Complètement perdue, je demande finalement à Peter de m’expliquer ce qui allait se passer. J’avais besoin de savoir. Le jeune homme prend alors une profonde inspiration, comme si il souhaitait se donner du courage pour répondre à ma question. Comme depuis le début, il est honnête avec moi. Peter m’expliquer alors que le nez de l’avion va continuer sa route jusqu’à épuisement total du kérosène. Ce dernier s’écrasera donc en plein océan, au mieux sur la terre ferme. Dans les deux cas, cela ne présageait rien de bon. A croire qu’i n’y avait définitivement plus d’espoir. « Mais… Vous avez demandé des secours sur place… Ils pourront peut-être… Ils...Ils pourront intervenir... ».  Peter ne me cache rien. Il me demande même de me préparer au pire. A ces mots, je sens mes yeux s’humidifier à nouveau et ma vision se troubler. Se préparer au pire. Mais comment ? Je ne savais pas comment m’y prendre. Je ne voulais pas. Dans un élan d’empathie, Peter propose à ce qu’on me raccompagne chez moi afin que je me repose et qu’il me tienne informée de la moindre évolution. « Non… Non pas question... » dis-je en secouant légèrement la tête de droite à gauche. « Je veux rester ici... » Je ne supporterai pas d’être loin d’ici. Et puis je devais rester avec Aaron et Robyn. D’ailleurs mon regard se dirige vers eux. Je remercie à nouveau Peter. Puis fébrile, je vais rejoindre les parents de Milo. Je reprends place près d’eux, en silence. Il fallait attendre. Une attente infernale. Mon regard se posait parfois sur l'écran géant, parfois dans le vide, me perdant ainsi dans mes propres pensées.



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Sujet: Re: If you are not too long, I will wait here for you all my life   If you are not too long, I will wait here for you all my life EmptySam 3 Aoû 2024 - 22:38

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Peter observe Cassia, ses épaules voûtées par le poids de l’angoisse et de l’épuisement. Lorsqu’elle décline son offre de rentrer chez elle, il comprend parfaitement. La détermination de rester, de ne pas s’éloigner de la seule source d’informations, est palpable. Il n’ose pas lui dire ce qu’il sait au fond de lui : même si les secours interviennent, leur priorité sera de sauver les passagers, et non de chercher le nez de l’avion perdu dans l’océan. Le cœur lourd, Peter la regarde retourner vers mes parents, leur détresse mutuelle formant une bulle de douleur partagée au milieu de la salle de contrôle. Ma mère, les yeux rougis par les larmes, tend une main tremblante vers Cassia. Mon père, malgré sa façade stoïque, affiche des traits tirés par l’inquiétude et le chagrin. Ensemble, ils forment une image déchirante de désespoir et d’espoir mêlés.

Peter se retourne vers ses techniciens, ses pensées enchaînées aux dernières paroles de Cassia et à son regard empli de supplications silencieuses. Il sait que chaque minute compte, que chaque seconde est une bataille contre le temps et la fatalité. Pourtant, il doit rester fort, pour elle, pour ma famille, pour tous ceux qui attendent des nouvelles, un signe, une lueur d’espoir. Les techniciens continuent de travailler frénétiquement, leurs mains courant sur les claviers, leurs yeux fixés sur les écrans. Chaque signal, chaque chiffre, chaque indication est scrutée avec une intensité presque désespérée. Peter ne peut se permettre de faillir, pas maintenant. Il se redresse, rassemblant tout son courage, et retourne à son poste, déterminé à faire tout ce qui est en son pouvoir pour ramener cet avion, pour ramener ses occupants, pour offrir une lueur d’espoir à Cassia et à ma famille.

Dans ce moment de tension extrême, Peter jette un dernier regard vers Cassia, mes parents à ses côtés. Il inspire profondément, se promettant intérieurement de ne rien laisser au hasard. Chaque seconde qui passe est cruciale, chaque décision, chaque action. Il sent le poids de la responsabilité sur ses épaules, mais il sait qu’il doit rester fort, pour eux, pour nous tous. Et tandis que les chiffres rouges continuent de clignoter sur l’écran géant, rappel constant de la précarité de la situation, Peter et son équipe redoublent d’efforts, cherchant désespérément la moindre chance, le moindre espoir de ramener cet avion perdu quelque part au-dessus de l’océan Atlantique. À côté de lui, un technicien se redresse, le visage grave, et échange un regard lourd de sens avec Peter. « Le kérozène est épuisé. Il perd de l’altitude, » murmure-t-il, sa voix à peine audible dans le silence pesant. L’avion, représenté par une petite icône sur l’écran, descend à une vitesse alarmante. Le curseur indiquant l’altitude chute rapidement, et une ligne rouge apparaît pour signaler le danger imminent. Chaque mètre perdu est une montée en puissance de l'angoisse collective. Peter sent son cœur se serrer, la peur et l'impuissance le submergeant malgré son rôle de leader. Il jette un coup d'œil vers Cassia, qui se tient près de mes parents. Sa détresse est palpable, ses mains tremblantes serrées autour des leurs. Mon père, le visage marqué par la fatigue et la peur, tente de la réconforter, mais lui-même semble au bord de l'effondrement. Ma mère, les yeux rougis par les larmes, regarde l'écran avec une intensité désespérée, comme si elle espérait que sa seule volonté puisse changer le cours des événements. Peter respire profondément, essayant de rester calme et rationnel. Mais la situation est critique. « On doit faire quelque chose, » murmure-t-il, presque pour lui-même, alors qu'il se tourne vers les techniciens. « On ne peut pas les laisser comme ainsi... » Un autre technicien, les mains tremblantes sur le clavier, secoue la tête. « Nous avons essayé de contacter tous les avions et navires à proximité, mais aucun ne pourra intervenir à temps. Nous devons nous préparer au pire. » Peter hoche lentement la tête, son regard se posant sur Cassia.  « Combien de temps reste-t-il ? » demande Peter, sa voix grave et résignée. Le technicien consulte rapidement ses instruments avant de répondre, le visage fermé. « Quelques minutes tout au plus. »

La salle de contrôle est plongée dans un silence oppressant. Les regards sont fixés sur l'écran géant où l'icône de l'avion continue de descendre inexorablement. Chacun retient son souffle, conscient que chaque seconde qui passe les rapproche d'une conclusion inévitable. Les chiffres continuent de chuter. L'un des techniciens, les yeux rivés sur son écran, murmure d'une voix tremblante. « L'avion est désormais sous le niveau de la mer. » Ces mots résonnent comme une sentence irrévocable, scellant le sort de l'avion et le mien. Mon père, debout à côté de Peter, échange un regard lourd de compréhension avec lui. Aucun mot n'est nécessaire pour exprimer la gravité de la situation. Mon père inspire profondément, son visage marqué par la douleur et la résignation. Il se tourne vers ma mère et Cassia, leurs visages dévastés par l'angoisse et l'impuissance. « Viens, » murmure-t-il à ma mère, sa voix douce mais ferme. « Il n'y a plus rien à faire ici. C'est fini. » Ma mère, les yeux remplis de larmes, hoche lentement la tête, incapable de formuler une réponse.  Mon père pose une main réconfortante sur l'épaule de Cassia, l'invitant doucement à quitter la salle. « Allons-y, » dit-il avec un ton empreint de tristesse. « Milo aurait voulu que nous restions forts. » Peter les observe, son cœur lourd, partageant leur peine. Il sait que cette décision est la seule chose raisonnable à faire. Le regard de Cassia croise le sien, et il y lit une douleur qu'il ne pourra jamais apaiser. « Je suis vraiment désolé, » murmure-t-il, sa voix brisée par l'émotion.


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Sujet: Re: If you are not too long, I will wait here for you all my life   If you are not too long, I will wait here for you all my life EmptyDim 4 Aoû 2024 - 19:38

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Assise auprès d’Aaron et Robyn, je ne suis présente que physiquement depuis quelques minutes. Mon regard posé dans le vide, je suis submergées par mes propres pensées. Des pensées sombres, des pensées qui lacèrent mon cœur à vif. La simple idée de devoir vivre sans Milo me plonge dans un anéantissement le plus total. Cette simple idée me dévastait complètement. J’essayais de ne pas craquer à nouveau, pour Aaron et Robyn qui eux également souffrait énormément de la situation. J’avais envie de hurler tout ma peine, tout mon désespoir. Malgré tout, quelques larmes coulaient sur mes joues par intermittence.

Puis la situation s’accélère. Le point de non retour approchait à grand pas. L’avion était à présent en manque total de kérosène. L’avion perdait de l’altitude. Bien que mes yeux étaient fixés sur le grand écran, je ne réalisais pas. Je ne réalisais pas que Milo était à l’intérieur de cet avion, qu’il n’allait sans doute pas revenir de ce vol. Un des techniciens annonce que l’avion est à présent sous le niveau de la mer. Immédiatement, mes pensées vont vers Milo. Il m’est tout simplement insupportable de l’imaginer en danger, blessé ou pire encore. Un long silence s’installe dans la pièce. Je sais ce qui se passe, mais je ne veux pas l’admettre. Puis Aaron, réaliste, annonce qu’il n’y avait plus rien à faire. Les larmes coulent alors le long de mon visage. Aaron vient poser une main délicate sur mon épaule et m’invite à quitter la pièce avec eux. « Milo aurait voulu que nous restions forts. » Les mots d’Aaron résonnent dans la tête. Rester forts ? Mais comment était-ce possible ? Mon regard se pose alors sur Peter. Il prononce à mon égard quelques mots. Empathique, comme depuis le début.

Telle une coquille vide, je suis Aaron et Robyn. Mes pas sont lourds. J’ai l’impression de ne pas avancer, que mon corps tout entier ne répond plus de rien. Nous quittons l’aéroport. Aaron au volant, est concentré sur la route. Il est fort, pour sa femme, pour moi sans doute, même si je sais qu’au fond de lui sa détresse est immense. « Tu ne devrais pas rester seule Cassia. Rentre avec nous... » propose le père de Milo. Mon regard croise le sien par le biais du rétroviseur. Puis Robyn acquiesce en silence à la proposition de son mari. J’hésite. L’envie de rester seule, de hurler ma peine et ma colère est bien présente. Mais je devais aussi être présente pour les parents de Milo. J’accepte alors la proposition d’Aaron en hochant légèrement la tête. Arrivés chez eux, l’atmosphère est très pesante. Bien évidemment tout dans la maison rappelait Milo. Le temps semble suspendu. Nous échangeons quelques mots, ensemble. Mais c’est très difficile de ne pas craquer. Nous veillons tard. Aucun de nous n’a réellement sommeil, aucun de nus ne veux aller fermer les yeux paisiblement. Pourtant, très tard, nous décidons malgré tout d’aller nous reposer un peu, ou du moins essayer. Je trouve alors refuge dans la chambre de Milo. J’avais hésité. Assez longuement même. Une fois seule, je laisse à nouveau mes larmes couler. Le manque était déjà immense, c’est comme ci était né un trou béant dans mon cœur, dans mon âme.

La nuit fut courte. Je crois même ne pas avoir dormi en fin de compte. J’avais laissé mon chagrin prendre le dessus pendant de longue heures. Et au petit matin, les yeux cernés mais surtout rougis je m’étais levée pour rejoindre les parents de Milo. Nous avions échangés une longue, douloureuse et réconfortante étreinte. J’avais passé encore un peu de temps avec eux avant de rentrer chez moi. « Et surtout si tu as besoin de quoi que ce soit... » Aaron ne termine pas sa phrase, trop troublée, trop ému. « Merci... » dis-je dans un léger murmure. « Vous aussi… N’hésitez pas... » L’émotion était tellement forte que j’avais du mal moi aussi à formuler des phrases. Nous échangeons une dernière étreinte, sachant que nous nous reverrons très bientôt.

En rentrant chez moi. Je pose mes affaires dans l’entrée. Je me dirige dans la cuisine pour prendre un verre d’eau bien fraîche. Mais soudainement, je sens des vertiges arriver. Etait-ce le manque de sommeil, les fortes émotions, la douleur interne que je ressentais en continue depuis hier ? Peut-être l’ensemble. Je me dirige rapidement aux toilettes pour rendre le peu que j’avais dans l’estomac depuis hier. Je reste un moment assise, tremblante de la tête aux pieds. Sans nul doute dans un état de choc. Milo avait disparu. Je trouve finalement la force de prendre une douche rapide avant de venir m’effondrer dans mon lit. Éclatant en sanglot, je laissai une énième fois la douleur prendre le dessus. « Milo… s’il te plais... » les larmes coulaient en continu sur mes joues « Reviens… j’ai besoin de toi...Je ne peux pas vivre sans toi... » soufflai-je alors à moi même, là allongée dans mon lit.



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Sujet: Re: If you are not too long, I will wait here for you all my life   If you are not too long, I will wait here for you all my life EmptyDim 4 Aoû 2024 - 20:25

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Dans la salle de contrôle, un silence pesant remplit l’air. Les techniciens et le personnel, encore sous le choc, continuent de fixer les écrans, bien que l’icône de l’avion ait disparu. Tim et Lou échangent un lourd regard, chacun lisant dans les yeux de l’autre la douleur et l’impuissance partagées. Les silhouettes de Cassia et de mes parents s’éloignent lentement, quittant la pièce avec une démarche alourdie par la peine. La scène est déchirante, et chaque pas qu’ils font semble marquer l’acceptation d’une réalité inéluctable. Tim, les poings serrés, regarde Cassia, sa douleur silencieuse visible dans chaque mouvement. À côté de lui, Lou essaie de maintenir sa contenance, mais ses émotions sont trop fortes pour être contenues. Ses yeux suivent Cassia et mes parents alors qu’ils franchissent la porte. Un sanglot silencieux lui échappe, ses épaules tremblent légèrement avant qu’elle ne puisse plus se contenir. Lou fond en larmes, ses pleurs silencieux se transformant en sanglots incontrôlables. Elle porte une main tremblante à sa bouche, essayant de retenir le flot de tristesse qui l’envahit. Tim, la voyant dans un tel état, se penche vers elle, posant une main réconfortante sur son épaule. « Lou, » murmure-t-il, sa voix empreinte de tristesse et de compréhension. « On va s’en sortir, d’accord ? » Lou secoue la tête, les larmes coulant librement sur ses joues. « C’est tellement injuste, » sanglote-t-elle. « Ils ne méritaient pas ça. Personne ne mérite ça. Tout recommence… Comme avec Tom… » Tim resserre sa prise sur l’épaule de Lou, essayant de lui transmettre un semblant de force. « Je sais, » dit-il doucement, sa propre voix brisée par l’émotion. « Mais on doit rester forts, pour eux. Pour Milo, pour Cassia, pour tous ceux qui comptent sur nous. » Lou hoche la tête, bien que ses pleurs ne diminuent pas. Tim la guide doucement vers une chaise, l’aidant à s’asseoir. Autour d’eux, le reste du personnel tente de continuer à travailler, bien que la tension soit palpable. Les regards sont lourds, chacun comprenant la gravité de la situation, mais essayant de garder un semblant de professionnalisme. Finalement Lou quitte la salle, sous les conseils de Peter.

Lou assise sur le canapé de son petit appartement, ses jambes repliées contre sa poitrine. La pièce est plongée dans une semi-obscurité, la seule lumière venant des lampadaires de la rue filtrant à travers les rideaux. Elle a pleuré toute la nuit, ses yeux rouges et gonflés témoignent de la douleur intense qui la traverse. Cette situation lui rappelle cruellement le décès de Tom. Les souvenirs de ce drame refont surface, ravivant des blessures qu'elle pensait cicatrisées. Les larmes coulent silencieusement sur ses joues, chaque sanglot lui rappelant la perte, l'angoisse, et le sentiment d'impuissance qu'elle ressent à nouveau. Elle se remémore les moments passés avec Tom, les rires, les projets avortés, et surtout la douleur de l’avoir perdu. Sa poitrine se serre, et elle sent cette douleur familière, un poids lourd et oppressant qui semble l'empêcher de respirer. Lou se lève péniblement, ses jambes tremblantes, et se dirige vers la cuisine. Elle attrape une tasse de thé refroidi, essayant de trouver un semblant de réconfort dans ce geste banal. Mais le liquide a un goût amer, comme tout ce qui l'entoure en ce moment. Elle repose la tasse, se sentant vide et épuisée. La nuit a été interminable, chaque minute marquée par des larmes, des souvenirs douloureux et l'incertitude de ce qui va suivre.

Le matin arrive enfin, apportant avec lui une lueur d'espoir ténue. Lou se traîne jusqu'à la salle de bain, se regardant dans le miroir. Ses traits sont tirés, son visage pâle. Elle prend une profonde inspiration, se forçant à se redresser. Elle se prépare rapidement, enfilant des vêtements simples et pratiques. Ses mains tremblent légèrement lorsqu'elle attache ses cheveux en une queue de cheval désordonnée. Elle sort de chez elle, l'air frais du matin lui piquant le visage. Elle marche d'un pas lent mais déterminé vers l'appartement de Cassia. Chaque pas semble lourd, comme si le poids de la nuit passée la suivait. Lorsqu'elle arrive enfin devant la porte de Cassia, elle hésite un instant avant de sonner. Le son de la sonnette résonne dans le silence matinal, et Lou sent son cœur battre plus fort.


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Sujet: Re: If you are not too long, I will wait here for you all my life   If you are not too long, I will wait here for you all my life EmptyLun 5 Aoû 2024 - 9:08

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Je n’arrivais pas à réaliser que je ne reverrai plus jamais Milo. Il m’était impossible de l’accepter. Les images de la veilles tournaient en boucle dans ma tête. Je n’arrivais pas à trouver le sommeil, ni l’appétit, ni la tranquillité. J’avais la très désagréable sensation que mon cœur était serré dans un étau. Je n’avais qu’une envie, de réaliser que finalement tout ceci n’était qu’un très mauvais rêve. Mais ce n’était pas le cas. Rien ne passait, la douleur interne était toujours là et j’avais même l’impression qu’elle grandissait au fil des heures.

Cela faisait déjà un bon moment que j’étais rentrée et je n’avais pas bougée de la chambre. Je m’étais même mise à regarder des photographies sur mon téléphone portable. Des souvenirs divers avec Milo. J’avais même relus quelques échanges de messages. Et je m’étais mise à espérer qu’un nouveau message de lui arrive. Amères illusions. Très amères. Perdue dans mes pensées les plus sombres, j’entends la sonnette de la porte d’entrée. Je me relève immédiatement. Je me mets alors désespérément à croire que Milo se trouvera derrière la porte quand j’ouvrirais celle-ci. Mais très rapidement, la réalité me rattrape. Finalement, je n’allais peut-être pas sortir d’ici, ni donc ouvrir la porte d’entrée. Mais je me rappelle alors que ma mère devais venir. Je l’avais mise au courant de la situation. Elle avait été extrêmement touchée elle aussi. Elle avait décidé de rentrer immédiatement de son voyage d’affaires avec Will pour être près de moi. Je m’efforce donc de quitter mon mit et la chambre pour traverser, difficilement, l’appartement. J’ouvre la porte d’entrée et tombe nez à nez avec Lou. Je ne m’attendais clairement pas à sa visite. « Salut... » dis-je simplement d’une voix assez faible. Vêtue d’un simple jean et d’un débardeur bleu je devais sans nul doute avoir très mauvaise mine. Mes yeux me brûlaient tant j’avais versé de larmes ces dernières heures. J’avais même du mal à rester debout, alors je recule légèrement « Entre... » dis-je simplement à la jeune femme. Je n'avais pas trop les mots, j'étais déjà surprise de sa venue ici et en plus de cela formuler une phrase me semblait une montagne à franchir. Tout comme me lever et marcher ou même penser.



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Sujet: Re: If you are not too long, I will wait here for you all my life   If you are not too long, I will wait here for you all my life EmptyLun 5 Aoû 2024 - 12:31

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Lou se tient devant la porte de Cassia, les yeux encore rougis par les larmes de la nuit passée. Ses mains tremblent légèrement alors qu'elle sonne à la porte. L'attente semble interminable, chaque seconde accentuant son appréhension. Enfin, la porte s'ouvre doucement, révélant Cassia. Son visage est marqué par la fatigue et l'inquiétude, ses traits tirés et ses yeux cernés. Elle a visiblement passé une nuit aussi mauvaise que celle de Lou. « Salut Cassia, » murmure-t-elle, sa voix légèrement tremblante. « Je suis désolée de te déranger. Je… je ne vais pas rester longtemps. » Cassia hoche la tête, ouvrant la porte plus largement pour laisser entrer Lou. « Entre. » Lou entre dans l'appartement, prenant une profonde inspiration. L'atmosphère à l'intérieur est lourde, empreinte de tristesse et d'incertitude. Elle jette un coup d'œil rapide autour de la pièce, notant les signes d'une nuit sans sommeil, puis elle se tourne vers Cassia, tentant de trouver les mots justes « Comment tu tiens le coup ? » demande-t-elle doucement, ses yeux cherchant ceux de Cassia.

Cassia ferme la porte derrière elle, puis se tourne vers Lou. Après un moment, elle relève la tête et plonge son regard dans celui de Cassia. « Cassia, je… je dois te dire quelque chose, » commence-t-elle, sa voix tremblante légèrement. « Je sais que ce n'est ni le moment ni l'endroit idéal, mais je ne peux plus garder cela pour moi, surtout après ce qui vient de se produire... Je suis désolée pour toutes les fois où j'ai dragué Milo. Je sais que c'était déplacé et irrespectueux envers toi, » poursuit Lou, ses yeux brillant de larmes non versées. « Je ne me rendais pas vraiment compte à quel point mes actions pouvaient te blesser… Je… Enfin il me fait tellement penser à Tom. Milo est… enfin, était… » se reprit-elle en pensant qu’à présent mon souvenir demeurait la seule chose qu’il restait. « …quelqu'un de spécial pour moi, et parfois, je me suis laissée emporter par mes sentiments sans penser aux conséquences. Je veux que tu saches que je regrette sincèrement mes actions, » continue Lou, ses mains tremblant légèrement. « Je n'avais pas l'intention de te faire du mal ou de créer des tensions entre nous. Milo t'aime, t’aimait, tellement, et je vois maintenant à quel point vous êtes faits l'un pour l'autre. » Un silence s'installe entre elles, lourd de confession « Je sais que ce que tu traverses en ce moment est insoutenable. Et je veux que tu saches que je comprends mieux que quiconque ce que tu ressens, parce que... parce que j'ai perdu Tom exactement de la même manière. » Lou s’arrête un bref instant top submergé par l’émotion avant de reprendre. « Tom était tout pour moi, » poursuit Lou, sa voix se brisant légèrement. « Il était pilote, comme Milo, et il aimait autant le ciel que la vie elle-même. Et un jour il n'a jamais pu revenir... » Les larmes commencent à rouler silencieusement sur les joues de Lou, tandis qu'elle se replonge dans ces souvenirs douloureux. « Je me souviens de cette attente interminable, de l'angoisse de ne pas savoir, » continue Lou, ses mots entrecoupés de sanglots étouffés. « Les appels qui ne viennent jamais, les nuits sans sommeil, et cette douleur constante, cette absence... » Du revers de la main, Lou essuie sa joue. « Je voulais te dire tout ça pour que tu saches que tu n'es pas seule dans cette épreuve. Je suis passée par là, et même si chaque histoire est différente, la douleur de perdre quelqu'un qu'on aime est universelle. »

Soudain la conversation entre Lou et Cassia est interrompue par la sonnerie de la porte. Le son résonne dans l'appartement, tirant les deux femmes de leur échange émotionnel. Lou se lève précipitamment, saisissant cette interruption comme une excuse pour prendre congé. « Je ne vais pas te déranger plus longtemps, » dit Lou en esquissant un sourire forcé. Elle fouille dans son sac, cherchant quelque chose avec une détermination visible. « Avant de partir, il y a quelque chose que je dois te donner. » Cassia la regarde, intriguée, tandis que Lou sort une petite clé USB de son sac. Elle la tient un instant dans sa main, semblant peser la gravité de ce qu'elle s'apprête à dire, avant de la tendre à Cassia. « Peter m'a demandé de te donner ceci, » explique Lou d'une voix douce mais empreinte de gravité. « Il a extrait votre toute dernière conversation afin que tu puisses la réécouter si tu en as envie… Cela t’appartiens désormais ! »


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Sujet: Re: If you are not too long, I will wait here for you all my life   If you are not too long, I will wait here for you all my life EmptyLun 5 Aoû 2024 - 13:05

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En ouvrant la porte je ne m’attendais absolument pas à voir Lou. La jeune femme avait un visage marqué par la fatigue elle aussi. Je sais qu’elle était proche de Milo. Sans trop chercher à comprendre la ou les raisons de sa venue ici je l’invite à rentrer. Lou me demande comment je tenais le coup. Mon regard se pose furtivement sur elle avant de regarder vaguement autour de moi. « Je… Je crois que je ne le tiens pas du tout... » dis-je un peu perplexe. Je me sentais vide, inutile, exténuée, seule. Lou commence alors à prendre la parole. Elle souhaitait apparemment s’excuser pour toutes les fois où elle avait dragué Milo. Sur le moment, je sens une légère once d’agacement. En effet ce n’était pas le moment. Mais en continuant à écouter la jeune femme je comprends que sa démarche part d’une bonne attention. Son attention me touche beaucoup d’ailleurs. « Lou... » commençai-je par dire, cherchant mes mots. « Tu n’as pas à t’excuser… Ça n’a plus d’importance maintenant... » Je ne pouvais pas continuer de lui en vouloir pour ce qui avait pu se passer entre nous. « Plus rien n’a d’importance... » Cela résumait assez bien mon état d’esprit. Et bien que nos derniers échanges avaient été plus que tendus, il n’y avait à présent qu’elle qui pouvait me comprendre mieux qui quiconque. « Je sais, Milo m’en avait parlé… Je suis désolée... » dis-je la voix emplie d’émotions.  

Soudain, notre conversation est interrompue par la sonnerie de la porte. Lou se lève alors, voulant déjà repartir. La jeune femme m’annonce avoir quelque chose à me donner. Elle me tend alors une clé USB et me dit que Peter avait extrait la dernière conversation que j’avais eu avec Milo. A cette annonce, je sens mon rythme cardiaque s’accélérer. Ma main tremblante attrape la clé USB. « Merci… Merci beaucoup... » dis-je en serrant le petit objet dans ma main. Je raccompagne Lou jusqu’à la porte « Lou… Merci beaucoup d’être venue me voir. Ça me touche beaucoup... » avouai-je à la jeune femme. Nous échangeons alors un dernier regard, chargé en émotions. Puis j’ouvre la porte. Lou s’éclipse, saluant brièvement ma mère au passage. Mon regard se pose alors sur ma mère. Son regard trahissait toute la peine qu’elle ressentait également. Et sans pouvoir me contrôler, je tombe tout simplement dans ses bras.




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Sujet: Re: If you are not too long, I will wait here for you all my life   If you are not too long, I will wait here for you all my life EmptyLun 5 Aoû 2024 - 14:30

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La douleur est un sentiment que les mots peinent à décrire, mais ce jour-là, dans l'appartement de Cassia, elle prend une forme presque tangible. La mère de Cassia, Élisabeth, ressent cette douleur dès l'instant où elle franchit le seuil de la porte. Les murs semblent trembler sous le poids du chagrin, l'air est lourd de non-dits et de tristesse. Elle n'a même pas eu besoin de voir le visage de sa fille pour comprendre à quel point la situation est désespérée. Lorsque Cassia, les yeux rouges et gonflés de larmes, s'effondre dans ses bras, Élisabeth sent son propre cœur se briser en mille morceaux. Elle serre sa fille contre elle, ses mains tremblantes caressant doucement les cheveux de Cassia, essayant désespérément de lui transmettre un peu de réconfort. Chaque sanglot de Cassia résonne comme un coup de poignard dans le cœur d'Élisabeth. Élisabeth sent les larmes monter à ses propres yeux, mais elle s'efforce de rester forte pour sa fille. Elle inspire profondément, essayant de puiser dans une force intérieure qu'elle n'est pas sûre de posséder. « Je suis là… » murmure-t-elle doucement, ses mots se perdant presque dans les sanglots de Cassia. La douleur de voir son enfant souffrir ainsi est indescriptible. Élisabeth se sent impuissante, déchirée entre le désir de soulager la peine de Cassia et la réalité cruelle qu'elle ne peut rien faire pour ramener Milo. Elle sent la chaleur des larmes de Cassia contre son cou, chaque goutte amplifiant son propre sentiment de désespoir. « Je suis là, Cassia, je suis là, » répète Élisabeth, comme une litanie, essayant de maintenir sa voix stable malgré la tempête émotionnelle qui fait rage en elle.

Elle resserre son étreinte, se jurant intérieurement de ne jamais lâcher prise. La détresse de Cassia est une blessure ouverte qui ne se refermera jamais complètement, et Élisabeth sait qu'elle devra trouver un moyen de l'aider à traverser cette épreuve. Les minutes passent, chaque seconde étant une éternité de souffrance partagée. Élisabeth sent son propre cœur battre avec une lourdeur qu'elle n'a jamais connue auparavant. La douleur de sa fille est devenue la sienne, un fardeau qu'elle porte avec amour et désespoir. « On va trouver un moyen, Cassia, on va trouver un moyen… Milo va revenir. Il va trouver un moyen pour revenir… Pour toi… » chuchote Élisabeth, ses mots empreints de promesses et d'une détermination farouche, même si elle-même n'est pas sûre de ce que l'avenir leur réserve.

Élisabeth prend une profonde inspiration, cherchant en elle la force nécessaire pour apaiser, ne serait-ce qu'un peu, la détresse de sa fille. Elle guide doucement Cassia vers le canapé, ses mains fermes mais tendres sur les épaules tremblantes de sa fille. « Viens t'asseoir, ma chérie, » murmure Élisabeth, ses mots doux et réconfortants, empreints de l'amour maternel inconditionnel. Cassia se laisse tomber sur le canapé, ses jambes ne supportant plus le poids de son chagrin. Élisabeth s'agenouille devant elle, essuyant délicatement les larmes sur le visage de sa fille avant de se lever pour préparer un thé, comme elle nous en avions l’habitude autrefois. Elle se dirige vers la cuisine, ses gestes automatiques, guidés par des années de pratique et d'amour. Elle met de l'eau à chauffer, sort la boîte de thé préféré de Cassia et prépare deux tasses. Chaque mouvement est empreint d'une tendresse infinie, chaque geste une promesse silencieuse de réconfort. Le bruit familier de l'eau bouillante, le parfum apaisant du thé qui infuse, tout cela crée une ambiance de douceur et de sérénité, une parenthèse de calme dans la tempête de leur chagrin. Élisabeth revient dans le salon avec un plateau, déposant délicatement une tasse fumante devant Cassia. « Tiens, ma chérie » dit-elle doucement en s'asseyant à côté d'elle, tendant la tasse à Cassia.

Élisabeth observe sa fille avec une attention accrue, ses yeux perçant à travers le voile de douleur qui enveloppe Cassia. Elle peut voir la fatigue, l'épuisement émotionnel qui pèse lourdement sur ses épaules. Chaque soupir, chaque tremblement de sa main sur la tasse de thé, est un appel silencieux à l'aide, un cri du cœur que seule une mère peut entendre. Elle pose doucement sa tasse sur la table basse et prend les mains de Cassia dans les siennes, les pressant légèrement pour capter son attention. « Cassy, » commence-t-elle, sa voix douce mais ferme. « Je pense que tu ne devrais pas rester seule ici. Je sais que tu es forte, que tu veux te montrer courageuse. Mais parfois, être fort signifie accepter de l'aide, accepter de ne pas tout affronter seul. Viens t’installer à la maison pour quelques temps, » propose Élisabeth, sa voix empreinte d'une douceur inébranlable. « Je pourrais te préparer des repas, on pourrait parler, ou simplement rester silencieuses ensemble. Tu n'as pas à tout supporter seule. »


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Sujet: Re: If you are not too long, I will wait here for you all my life   If you are not too long, I will wait here for you all my life EmptyLun 5 Aoû 2024 - 20:08

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Lou venait tout juste de partir, croisant au passage ma mère qui venait de sonner à la porte. Après avoir remercié Lou, je la laisse partir. Mon regard croisant celui de ma mère, je tombe littéralement dans ses bras. Je ne pouvais contenir ma douleur, ma peine devant elle. Cela m’était impossible. Ma mère, toujours aussi bienveillante m’assure qu’elle est là, pour moi. Sa simple présence me rassure un peu bien qu’elle ne retire aucunement la détresse que je pouvais ressentir. Je reste là, blottie dans les bras de ma mère. Les larmes, les sanglots se déversent sans que je ne puisse rien contrôler. Ma mère me dite que nous allions trouver un moyen, elle ajoute que Milo allait revenir, qu’il trouverait un moyen, pour moi. J’aimerai y croire, tout comme elle. Mais depuis hier soir je ne croyais plus en rien. Je n’arrivais plus à être optimiste. « Si seulement tu avais raison... » dis-je avec avec difficulté entre deux sanglots.

Ma mère me guide vers le canapé où je prend place, fébrile. Les douces mains de ma mère viennent essuyer les larmes qui coulent sur mes joues. Puis elle va à la cuisine pour préparer du thé. Quelques minutes plus tard, ma mère revient vers moi, me tendant une tasse de thé. « Merci. » dis-je en prenant cette dernière en main. Je prends une gorgée de la boisson chaude, mais même cette dernière à un goût amer. Définitivement, je n’ai plus goût à rien. Tremblante, je repose la tasse sur la table basse. Ma mère attrape mes mains dans les siennes, elle me propose de ne pas rester seule mais plutôt de venir m’installer chez elle. Je sais que sa proposition part d’une bonne attention et qu’elle souhaite plus que tout veiller sur moi. Malgré tout j’hésite. Depuis que j’étais rentrée ce matin, je n’aspirais qu’à une chose: être seule. Mais était-ce bien ? Je n’en étais pas certaine. Au moins, là-bas, j’aurais une oreille attentive, une épaule sur laquelle me repose en cas de coup dur. « Tu as sans doute raison... » dis-je alors acceptant ainsi sa proposition. Et puis, ici beaucoup de chose me rappelait Milo. Tout à l’heure encore j’étais tombé sur une de ses chemises.

Nous restons dans le salon un bon moment. Alternant discussion et silence. Et puis, ma mère m'invite alors à préparer un sac avec quelques affaires à moi. Ce fut un effort colossal. Et finalement, je réussi à préparer un sac de voyage, avec le nécessaire, sans oublier la chemise de Milo, mon ordinateur portable ainsi que la clé USB que Lou m'avait donné tout à l'heure.



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Sujet: Re: If you are not too long, I will wait here for you all my life   If you are not too long, I will wait here for you all my life EmptyLun 5 Aoû 2024 - 21:34

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Pendant que Cassia rassemble ses affaires, sa mère, Élisabeth, s'affaire silencieusement dans la cuisine. Elle range et nettoie les tasses qu'elles ont utilisées, ses gestes méthodiques et apaisants. L'eau chaude coule sur la vaisselle, emportant avec elle les résidus de thé, tout comme elle espère que ce moment de réconfort pourra emporter une part de la douleur de Cassia. Le silence dans l'appartement est lourd, entrecoupé seulement par le bruit de l'eau et les pas feutrés de Cassia allant et venant, rassemblant ses vêtements, ses livres, et quelques objets personnels. Élisabeth, une fois les tasses soigneusement rangées, essuie ses mains et rejoint Cassia. « Tu es prête, ma chérie ? » demande-t-elle doucement. Cassia acquiesce lentement, jetant un dernier regard autour d'elle. Ensemble, elles descendent les escaliers et se dirigent vers la voiture. Le trajet vers la maison de sa mère est silencieux, entrecoupé de quelques murmures rassurants de la part d'Élisabeth.

En arrivant à la maison familiale, une chaleur familière les accueille. La porte s'ouvre et Will, le beau-père de Cassia, apparaît sur le seuil. Son visage, marqué par l'inquiétude et la tendresse, s'illumine en voyant sa belle-fille. Sans hésiter, il avance et la prend doucement dans ses bras, l'enveloppant dans une étreinte réconfortante. « Bienvenue à la maison, Cassia, » murmure Will, sa voix profonde et rassurante. « Nous sommes là pour toi. » Élisabeth pose une main sur l'épaule de Will, échangeant avec lui un regard empreint de compréhension. « Allons à l'intérieur, » dit-elle doucement, guidant Cassia à travers le seuil de la maison. À l'intérieur, l'ambiance est chaleureuse et apaisante. La maison est remplie de souvenirs heureux, de moments de joie partagés. Will prépare une tasse de thé pour Cassia, tout comme elle l'aime, avec une touche de miel pour adoucir l'amertume de cette journée. Puis Élisabeth s'assoit à côté de sa fille, lui tenant la main, offrant tout le soutien et l'amour qu'une mère peut donner. « Prends ton temps, » murmure Élisabeth, caressant doucement les cheveux de Cassia. « Nous sommes là pour toi, pour aussi longtemps que tu en as besoin. » Pour distraire Cassia et lui changer les idées, Will a une idée. Il se lève doucement du canapé, se dirige vers une étagère en bois patiné par le temps et en sort une pile de vieux albums photos de famille. Ses gestes sont empreints de délicatesse, comme s'il manipulait des trésors inestimables. « Cassia, tu te souviens de ces albums ? » demande-t-il, un sourire nostalgique sur les lèvres. « Que dirais-tu de les regarder ensemble ? »


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Sujet: Re: If you are not too long, I will wait here for you all my life   If you are not too long, I will wait here for you all my life EmptyLun 5 Aoû 2024 - 21:58

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J’avais accepté de venir passer un peu de temps chez ma mère et Will. J’avais malgré tout un peu hésité avant d’accepter, mais en y réfléchissant cela était sans nul doute une bonne idée. Même si je savais que par moment j’aurais sans doute envie d’être seule et loin et tout et de tout le monde. Si tel était le cas, je pourrais sans problème prendre l’air à ma guise. Et en cas de besoin, je savais que ma mère ne serait jamais loin. Après avoir erré un court instant dans les différentes pièces de l’appartement, afin de récupérer quelques affaires à mettre dans mon sac de voyage, je retourne près de ma mère. Cette dernière, toujours d’une voix emplie de couleur me demande si je suis prête. J’acquiesce d’un léger signe de tête « Oui, je pense avoir pris le nécessaire... » Et puis de toute manière, si jamais il me manquait quelque chose je pourrais revenir. Je jette un dernier regard autour de moi avant de quitter l’appartement en compagnie de ma mère.

En arrivant à la maison familiale, la porte s’ouvre sur Will. Je peux apercevoir dans son regard exactement les mêmes émotions que tous les gens que je croisais depuis hier. Il vient me prendre dans ses bras, me souhaitant la bienvenue à la maison, ajoutant que lui aussi, tout comme ma mère, était là pour moi. « Merci... » murmurai-je alors la voix emplie d’émotions. Nous entrons alors à l’intérieur. Je dépose mon sac de voyage dans l’entrée avant de suivre ma mère jusqu’au vaste salon. Will quant à lui, revient rapidement avec une tasse de thé. Leur sollicitude, leur amour me touchent profondément. Ma mère me demande de prendre mon temps, réaffirmant le fait qu’ils étaient là pour moi, aussi longtemps que j’en avais besoin. Pour toute réponse, je lui adresse un faible sourire. Je m’en voulais de ne pas leur montrer à quel point j’étais reconnaissante, mais j’en en avais pas la force pour le moment. Perdue dans mes pensées, je suis interrompue par la voix de Will. Mon regard se pose alors sur lui. Je le vois avec des albums dans la main. Je les connais bien ces albums nous les avions regardé des dizaines de fois ensemble. « Bien sûr que je m’en souviens... » Will me propose alors de les regarder ensemble. « Oui, pourquoi pas... » dis-je alors en me décalant légèrement, laissant ainsi la place à Will de venir s’asseoir à coté de nous. Will commence alors à tourner les pages du premier albums. Les photographies défilent, des photographies de moi étant bébé, puis enfant. Des photographies de nous lors d’évènements familiaux ou lors de vacances.



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Sujet: Re: If you are not too long, I will wait here for you all my life   If you are not too long, I will wait here for you all my life EmptyLun 5 Aoû 2024 - 22:40

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En tournant les pages de l'album, les souvenirs continuent de défiler, chacun apportant son lot d'émotions et de nostalgie. Will, assis à côté de Cassia, tourne délicatement une nouvelle page, révélant plusieurs photographies. Immédiatement, Élisabeth et lui échangent un regard significatif. Sur cette page, des images de Cassia et moi, se dévoilent, capturant des moments précieux de notre jeunesse. Nous sommes ensemble sur la plupart des clichés, nos visages rayonnants de bonheur et de complicité. « Oh, regarde cette photo, » murmure Élisabeth, sa voix tremblante d'émotion. Sur la première photo, Cassia et moi sommes assis sur un banc de l'école primaire, tenant fièrement un petit avion rouge. Nos sourires éclatants témoignent de notre joie innocente et de notre amitié naissante. « Je me souviens de cette journée, » dit Elisabeth, les yeux brillants. « Milo t'avais prêté son avion, et tu ne voulais plus le lui rendre. » Will tourne doucement une autre page, révélant une photo de nous deux, plus âgés cette fois-ci, lors d'une fête d'anniversaire. Je souffle sur les bougies de mon gâteau, et Cassia est à mes côtés, ses mains jointes en prière silencieuse pour mon vœu. « Cette fête, » se rappelle Will en souriant, « Milo avait insisté pour que Cassia soit là. Il disait qu'elle portait toujours bonheur. » Une autre photo montre Cassia et moi en train de jouer au bord d'un lac. Nos pantalons retroussés, nous éclaboussons joyeusement l'eau, insouciants et heureux. Le soleil éclaire nos visages, reflétant la pureté de notre amitié. « Vous étiez si jeunes, » murmure Élisabeth, une larme roulant sur sa joue. « Tellement heureux. Milo a toujours été là pour toi ma chérie, » dit-elle doucement. « Dans les bons comme dans les mauvais moments. Je suis certaine qu’il trouvera un moyen de revenir ! »

Elisabeth, toujours attentive aux émotions de sa fille, remarque immédiatement la profondeur de l’émotion qui étreint Cassia. Les larmes brillent dans ses yeux, et son souffle se fait plus court, trahissant l'intensité des souvenirs ravivés par les photographies. Sans hésiter, Elisabeth pose l’album sur la table basse et se penche vers Cassia. Doucement, elle entoure ses épaules de ses bras, l'attirant dans une étreinte réconfortante. « Oh, ma chérie, » murmure-t-elle, sa voix tremblante légèrement. « C'est normal de ressentir tout cela. Laisse-toi aller. » Pendant que Cassia et sa mère passent un moment de réconfort ensemble, le téléphone de Cassia vibre doucement sur la table basse. Elle s’excuse auprès d'Élisabeth et saisit son téléphone. Un message non lu de mon père apparaît sur l'écran. Le cœur battant, elle ouvre le message.

Papa : « Bonjour Cassia. J'espère que tu vas aussi bien que possible dans ces moments difficiles. J'aimerais beaucoup te voir pour discuter de quelques choses importantes. Serais-tu disponible ? »


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