Ma gaffe se mue en une conversation à part entière, étonnamment chargée d'émotion. Comment ai-je pu être aussi distrait pour oublier quelque chose d'aussi essentiel que son pyjama ? Je ferme les yeux un instant, la frustration me pinçant le cœur alors que je me remémore précisément où et comment cette pièce cruciale a pu être égarée. « Quel imbécile ! » me dis-je intérieurement, me maudissant pour cette omission.
Tandis que je fouille avec un zèle renouvelé dans la valise, espérant contre toute attente découvrir l'objet de notre quête, un « Hmm… » expressif s'échappe de mes lèvres, trahissant mon embarras et ma perplexité. Mais alors que je m'empêtre dans mes propres remords, une étincelle d'inspiration illumine soudain mon esprit.
« Je te propose l'un de mes tee-shirts en guise de pyjama ! Promis, ils sont propres ! » lançais-je en enrobant ma proposition d'un humour léger, tout en insufflant une véritable intention de réparation dans mes mots. C'est une solution de fortune, certes, mais teintée d'une intimité inattendue, offrant plus qu'un simple vêtement pour la nuit. « Et pour me faire pardonner, tu pourras dormir dans mes bras ! » Cette offre, énoncée avec un sourire dans la voix, est bien plus qu'une simple réparation ; c'est une invitation à partager une proximité plus profonde, un moment de tendresse qui transcende le simple fait de partager un lit. C'est ma façon de transformer une maladresse en opportunité, de tisser une complicité encore plus serrée entre nous, dans l'espoir que l'oubli de son pyjama se transforme en un souvenir partagé avec affection, plutôt qu'en motif de contrariété. « Bon… Je vais prendre une douche et me coucher. Si tu dois dormir dans mes bras, je tiens absolument à sentir bon. Ce n'est pas tous les soirs que j'ai le privilège de partager mon lit avec une femme aussi séduisante ! » Je glisse cette remarque avec un clin d'œil complice, marquant une pause dramatique pour souligner mes paroles, même si, en vérité, la compagnie féminine n'est pas une rareté dans ma vie. Cependant, je dois admettre, même intérieurement, que dormir à côté de Cassia incarne une expérience totalement à part.
Certes, j'ai partagé mon espace avec de nombreuses belles femmes, chacune laissant une empreinte éphémère dans le tissu de mon quotidien. Mais Cassia... Cassia est différente. Elle éclipse toutes les autres par une essence qui lui est propre, une aura qui transcende la simple attraction physique. Il y a chez elle ce quelque chose d'indéfinissable, une profondeur, une sincérité, ou peut-être une combinaison de qualités si uniques qu'elles défient toute catégorisation. C'est cette particularité, ce je-ne-sais-quoi, qui fait que chaque moment passé à ses côtés se pare d'une signification bien plus grande, rendant les instants partagés non seulement précieux mais inoubliables.
Ainsi, même si je plaisante sur l'unicité de ce soir, au fond de moi, je sais que la véritable exception n'est pas tant l'acte de partager un lit, mais plutôt avec qui je le partage. Cassia détient une place que personne d'autre n'occupe, une présence qui enrichit chaque expérience, la transformant en quelque chose de significatif, de vibrant. Elle incarne une sorte de magie, une lumière qui, sans effort, illumine les profondeurs de mon être, me faisant comprendre que, parmi toutes les rencontres, c'est avec elle que je découvre la véritable essence du partage et de la connexion.
L'eau fraîche de la douche agit comme un réveil sensoriel, revitalisant chaque fibre de mon être. Elle se fraye un chemin le long de ma peau, cascade vivifiante qui effleure mes muscles endoloris, les libérant de leur tension accumulée tout au long de la journée. C'est une sensation de pureté et de renouveau qui m'envahit, laissant derrière elle une traînée de fraîcheur et de détente. Rapidement, je m'enveloppe dans la simplicité de mon boxer, procédant avec soin à mon rituel nocturne de nettoyage, brossant mes dents jusqu'à ce que la sensation de propreté emplisse ma bouche, avant de me diriger vers Cassia, l'anticipation douce de sa compagnie illuminant mes pas. « Alors ? Mon parfum n'incombe pas tes capacités olfactives ? » je lance avec une pointe d'humour, une lueur taquine dans le regard. Je suis conscient de la chance que j'ai que le tee-shirt que j'ai choisi de porter ne porte que mon essence, un mélange unique de ma propre fragrance et de la fraîcheur de la douche. L'idée qu'il aurait pu retenir l'odeur d'une autre provoque en moi un frisson d'inquiétude à l'idée de la réaction de Cassia. Heureusement, ce soir, rien ne vient interférer avec notre intimité ; pas d'arôme intrusif, pas de souvenir olfactif d'une présence étrangère. Juste mon odeur, celle que j'espère qu'elle trouve rassurante, voire attirante.
Cette attention aux détails, au choix du tee-shirt, à la fraîcheur que j'apporte dans notre espace partagé, tout cela est révélateur du désir de créer un environnement où Cassia se sent entièrement à l'aise, chérie. C'est un témoignage silencieux de mon respect pour elle et pour le moment que nous sommes sur le point de partager, un geste qui, je l'espère, lui montre à quel point je tiens à ce que notre nuit ensemble soit exempte de toute distraction, centrée uniquement sur la pureté de notre connexion.
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J’avais toujours eu coutume de dire que chaque problème à sa solution. Et là, dans cette chambre alors que nous nous apprêtions à rejoindre les bras de Morphée, un problème était survenu. En préparant la valise pour le week-end, Milo avait omit d’emporter un pyjama pour moi. Je compris rapidement avec l’expression présente sur son visage que l’oubli n’était pas une vague plaisanterie. Et cela se confirma quand Milo, à son tour, se mit à fouiller dans la valise. Le jeune homme propose alors une solution. Un sourire se dessine sur mon visage. Malgré tout, la situation était assez amusante. Et Milo proposait une alternative à mon pyjama. « J’espère bien... » dis-je en riant légèrement que mon meilleur ami souligne le fait que ses t-shirts son propres. Milo finit par ajouter que pour se faire pardonner, je pourrais dormir dans ses bras. Mon sourire s’élargit face à ses mots. « H’m… c’est une mince compensation mais j’accepte malgré tout. » dis-je en faisant mine d’être un peu déçue. Bien évidemment ce n’était absolument pas le cas.
Milo s’éclipse de la chambre pour aller prendre une douche à son tour. Je profite d’être seule dans la pièce afin de choisir un de ses t-shirts pour la nuit. La salle de bain étant occupée par Milo, je me déshabille dans la chambre afin d’enfiler pour simple tenue de nuit donc un sous-vêtement pour le bas et un t-shirt de Milo. Il est certain qu’il y avait mieux pour me mettre en valeur qu’un t-shirt bien trop large pour moi. C’était certes une solution de fortune, mais ça fera l’affaire. Après tout, c’était pour dormir. Milo revient dans la chambre simplement vêtu d’un boxer. Ce n’était pas la première fois que j’avais l’occasion de voir Milo dans cette tenue. Toutefois, je ne pouvais nier qu’à chaque fois c’était un régal pour les yeux. Je me glisse sous la couette. Une sensation de douceur et de chaleur envahit alors tout mon corps. C’était agréable. « Non, ce t-shirt est impeccable... » dis-je en observant Milo venir se placer sous la couette à son tour.
Je viens m’allonger, me positionnant sur le côté. Une main maintenant légèrement ma tête. « Encore merci pour tout ce que tu as organisé. Ce chalet c'est un véritable havre de paix, je m'y sens vraiment bien. Ça me fait un bien fou d’être ici, avec toi... » dis-je le plus sincèrement du monde. Puis mon regard se pose sur ses bras. Les marques sur ses bras, souvenir de l’altercation de la veille, étaient encore bien visibles. Je viens toucher ces dernières du bout des doigt « Ça ne fait pas trop mal ? » Milo avait eu le réflexe de nettoyer et de panser les plaies tout de suite, la cicatrisation devrait donc bien se passer.
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La nuit enveloppe le monde extérieur dans son voile d'obscurité, tissant sa toile sombre à travers le paysage qui nous entoure. Elle s'infiltre avec une insistance silencieuse dans chaque recoin, chaque interstice, laissant derrière elle un manteau de mystère. Seules les flammes vivaces de la cheminée luttent contre cette avancée implacable, leurs lueurs dansantes projetant des ombres mouvantes sur les murs, créant un sanctuaire de lumière et de chaleur au cœur des ténèbres.
Nous voilà tous les deux, seuls dans cette bulle de lumière, isolés au milieu d'une forêt si dense, un labyrinthe naturel dont seules les éclaircies du jour peuvent percer le secret. Cet isolement offre un contraste saisissant avec la chaleur de notre refuge, où chaque crépitement du feu résonne comme une promesse de sécurité et d'intimité. C'est comme si le monde extérieur, avec ses mystères et ses menaces, avait momentanément reculé, nous laissant un espace suspendu hors du temps, un havre où seul notre lien compte.
Dans cette enclave éloignée de tout, sous le regard bienveillant des étoiles cachées par le feuillage dense, le sentiment d'éloignement du reste du monde se fait à la fois poignant et réconfortant. La notion que seul le soleil, avec sa lumière infaillible, pourrait nous retrouver dans cet enchevêtrement végétal, renforce l'intensité de notre isolement. Mais dans cette solitude partagée, loin de se sentir perdus, nous trouvons un sentiment d'appartenance mutuelle, une connexion renforcée par la singularité de notre situation, par cette nuit enveloppante qui, loin de nous effrayer, nous unit dans un cocon d'intimité et de tranquillité.
Dans la profondeur de son regard, Cassia incarne une bienveillance infinie, une lumière douce qui semble embrasser tout ce qu'elle touche. Ses yeux, scintillant sous l'éclat des flammes de la cheminée, puis ses lèvres esquissent un murmure de gratitude, un merci pour cette parenthèse de paix que nous avons créée ensemble. Loin des turbulences liées à Andrew, loin des complications du quotidien, nous avons trouvé un sanctuaire dans la solitude de l'autre. « Pourquoi me remercier ? Ton sourire s'en est déjà chargé. » Ma réponse, teintée d'un charme spontané, flotte dans l'air entre nous, un sourire en coin soulignant mes mots. C'est l'expression d'une confiance amusée en moi-même, une reconnaissance tacite de l'effet que j'espère avoir sur elle. Qui, en effet, pourrait résister à un homme capable de tisser des moments de bonheur simple, d'offrir un répit dans le chaos, avec rien de plus que sa présence et quelques mots choisis ?
Ce jeu de séduction, léger et teinté d'humour, est notre manière de naviguer dans les eaux parfois tumultueuses de nos vies. C'est une danse autour de l'intimité et de la reconnaissance mutuelle, où chaque geste, chaque sourire, devient une note dans la symphonie de notre relation. Dans cet instant, je ne suis pas seulement celui qui charme avec des mots, mais aussi celui qui reconnaît la valeur de ce que nous avons ici et maintenant : un refuge, un espace partagé de compréhension et d'affection, loin des regards du monde.
Les doigts délicats de Cassia, fins et précis, viennent accompagner la douceur de ses mots, glissant avec une tendresse presque palpable sur les marques laissées par mon récent affrontement avec Andrew. Ce contact, léger comme le battement d'ailes d'un papillon, réveille une sensibilité à fleur de peau, envoyant des ondes de réconfort à travers chaque fibre de mon être. C'est une connexion intime, un dialogue silencieux entre nos peaux, où la chaleur de son toucher semble sonder les profondeurs de mon âme. « La douleur physique n'est rien à celle que je ressens lorsque je te vois malheureuse, Cassia. » Ces mots, prononcés avec une sincérité vibrante, traduisent une vérité profonde, un sentiment d'empathie qui transcende la simple affection. C'est l'expression d'un lien qui, bien au-delà de la camaraderie ou de l'attraction, se forge dans les épreuves partagées et les soucis mutuels. Elle révèle un engagement émotionnel où le bien-être de Cassia devient une priorité absolue, où sa douleur devient mienne, où son bonheur est la clé de ma propre paix intérieure.
Dans cet échange, chaque geste, chaque parole devient une promesse tacite de soutien et de protection, un vœu silencieux de lutter contre tout ce qui pourrait assombrir son sourire. C'est une déclaration sans paroles de ma détermination à être pour elle un pilier, une épaule sur laquelle se reposer, une présence constante qui aspire à apporter lumière et réconfort dans les moments d'ombre.
Le tee-shirt, manifestement trop grand pour sa silhouette délicate, drape Cassia d'une manière qui lui confère une allure à la fois décontractée et irrésistiblement charmante. Elle semble enveloppée dans un nuage de douceur, le tissu flottant autour d'elle accentuant sa grâce naturelle. « Ah mais voilà ! J’ai trouvé mon voleur de tee-shirt ! » je lance avec une feinte indignation, feignant de découvrir un grand mystère résolu. « Je me disais bien qu’il en manquait un ! » Mon ton, léger et joueur, se mêle à mon geste alors que je me penche vers elle, la complicité pétillante dans nos échanges. « Je vais devoir sévir, Madame Davis ! C’est honteux de voler son mari de la sorte. Je vais devoir vous… » Ma phrase reste en suspens, un sourire espiègle ourlant mes lèvres, tandis que sans plus de cérémonie, je lance une offensive de chatouilles. Mes doigts agiles s'attaquent à ses hanches, remontent le long de ses bras, avant de s'aventurer jusqu'à ses pieds, dans un éclat de rires contagieux. Chaque coin et recoin que mes mains peuvent atteindre devient un terrain de jeu, une zone à explorer dans cette quête de rires et de joie partagée.
Cette escarmouche amicale, loin de toute véritable admonestation, est un prétexte pour plonger dans un moment de pur bonheur, de rire ensemble jusqu'à en perdre haleine. C'est une expression de notre intimité, une manière de dire sans mots que nos liens dépassent les simples vêtements partagés ou les possessions matérielles.
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L’heure du coucher était arrivé. Allongée dans ce vaste lit, je profitais pleinement de cette sensation de douceur et de chaleur. La fatigue était bien présente, je sentais d’ores et déjà tous les muscles de mon corps se décontracter. Mais avant de rejoindre les bras de Morphée, il me tenait à cœur de remercier sincèrement Milo pour ce séjour qu’il avait organisé ici, avec lui. Ici, dans ce chalet, dans ce petit havre de paix, Milo m’offrait clairement une douce et belle parenthèse à ma vie mouvementée de ces derniers jours. Et je lui en était très reconnaissante. La réponse de Milo me fait tendrement sourire. Il avait toujours eu les mots, Milo, pour m’apaiser, pour m’amuser. Pour être présent tout simplement. Bien que nous soyons dans notre bulle depuis des heures, l’esprit d’Andrew est parfois présent, c’est le cas quand mes yeux se posent sur les avants-bras du pilote de ligne. Encore une fois, Milo tente de me rassurer. Il relativise les faits. Mes sourcils se froncent très légèrement quand mon meilleur ami évoque non sa douleur physique mais plutôt sa douleur psychique quand à mon malheur. Cet aveu me touche autant qu’il me peine. J’avais complètement été transparente ces derniers jours, peut-être un peu trop. Je ne voulais pas que mes déboires sentimentaux affectent Milo. Une façon de le protéger, de le préserver, à ma manière. « Ne t’inquiètes pas. Et là maintenant, ici avec toi, je suis vraiment très heureuse. C’est tout ce qui importe... » Pour le moment, certes. Mais cela je ne préférais pas l’ajouter ni même le penser.
Le sujet devient tout autre quand, Milo décide de plaisanter un peu quant à son t-shirt manquant. Je ris légèrement face à ses gestes presque théâtralisés. Et quand Milo rétorque qu’il s’était bien rendu compte qu’il lui en manquait un, je saute sur l’occasion pour le taquiner un peu « Ah oui, vraiment ? Étrangement, tu ne t’ai pas fait la même remarque concernant mon pyjama... » C’était enfantin, une taquinerie. Comme nous le faisions toujours. Et puis maintenant qu’une solution avait été trouvé il valait mieux en rire. Milo voulait sévir. « Oh... » dis-je faussement apeurée. Il ne termine pas sa phrase. Mon regard, amusé et intrigué à la fois ne le quitte pas d’une seule seconde. Puis, soudainement les doigt de Milo viennent parcourir quasiment chaque parcelle de mon corps pour venir me chatouiller. Je n’aimais pas cela, il le savait bien évidemment. J’avais toujours été extrêmement chatouilleuse. Mon corps tente de se débattre comme il peut face à cette offensive de la part du jeune homme. Mon rire se mêla au sien alors que je tente désespérément de le supplier d’arrêter. Mais les mots émanent difficilement de ma bouche tant le supplice est virulent. Je me débats pendant de longue secondes. Puis finalement je réussis à me redresser légèrement, souple et agile, je finis par réussir à attraper une main de Milo. Et afin de faire cesser cette inoffensive torture je viens me placer à califourchon sur lui. J’emprisonne ses deux mains avec les miennes en les plaquant sur le matelas. Mon corps légèrement penché sur le sien, mon visage proche du sien également. « C’est bon… je crois que j’ai compris la leçon...Bien que ce châtiment n’était pas justifié. » dis-je en souriant de plus belle « Je suis innocente… Dois-je te rappeler que tu es un peu responsable si je suis ici dans ce lit avec un de tes t-shirts ? » Question rhétorique. « Je suis assez satisfaite de mes cours de self-defense... » dis-je pour le taquiner davantage. Oui, j’avais dans le passé pris ce genre de cours. Par pure précaution. « Mais je tiens à te rappeler que ce n’est pas bien de s’en prendre à plus petit sue soi... » dis-je en souriant de bon cœur. « Mais je suis généreuse, je te pardonne... » et sur ces mots je rapproche mon visage du sien. Mon regard se perd un instant dans le sien. Puis je viens déposer un doux baiser en bas de sa joue, près du menton, et surtout à un ou deux centimètres de ses lèvres à peine.
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Ma tentative de prendre l'avantage se révèle être une mésaventure calculée avec trop d'optimisme. Cassia, loin de se retrouver désarmée ou intimidée par mes attaques enjouées, réagit avec une agilité et une détermination qui prennent le dessus avec une aisance surprenante. En un clin d'œil, elle contre mes avancées, usant de sa vivacité pour me surpasser et finalement, m'immobiliser en prenant position au-dessus de moi. Les rires qui peuplaient l'air quelques secondes auparavant se muent en un sourire amusé sur ses lèvres, un sourire qui semble souligner sa victoire nonchalante.
« Plus petit que soi ? Dis celle qui vient de me maîtriser avec une facilité presque déconcertante. » Ma remarque, teintée d'un respect admiratif et d'une pointe de moquerie affectueuse, reconnaît sa capacité à me dominer dans cet affrontement amical. L'aperçu de son potentiel en self-défense, démontré dans l'intimité de notre lutte ludique, m'apporte une dose de réconfort inattendue. L'idée que les cours auxquels elle s'est assidûment consacrée lui offrent non seulement des compétences mais aussi une assurance en sa propre force est une source de satisfaction profonde pour moi.
L'ombre d'une pensée plus sérieuse traverse mon esprit, l'espoir que cette assurance et cette compétence puissent être ses alliées dans des situations bien moins amicales, notamment face à des menaces réelles comme une potentielle agression dans la rue ou, de manière plus personnelle, dans sa capacité à se défendre contre les intimidations d'Andrew. Au fond de moi, je nourris l'espoir fervent qu'elle saura, et surtout qu'elle aura le courage, d'utiliser cette force pour se protéger, affirmant ainsi son autonomie et sa résilience face aux défis qui pourraient se présenter à elle dans la vie.
Alors que nos regards s'entremêlent, le visage de Cassia s'approche du mien avec une lenteur qui semble suspendre le temps lui-même. Ses lèvres, auparavant une tentation à distance, se rapprochent dangereusement, éveillant en moi un désir ardent. Pourtant, au lieu de céder à l'appel de ce péché si doux, elles effleurent subtilement la zone près de mon menton, un frôlement qui laisse derrière lui un sillage de frustration mêlée à une excitation à peine contenue. Si je suivais les impulsions de mon cœur... Non, je n'ose même pas l'imaginer, conscient des répercussions que cela pourrait engendrer sur la toile fragile de notre amitié.
La proximité de son regard, si plein de promesses non dites, fait vaciller ma résolution. Mes mains, guidées par un désir presque magnétique, se mettent à explorer, avec une délicatesse hésitante, le contour de ses cuisses, avant de remonter doucement vers ses hanches. Chaque mouvement semble charger l'air d'une tension électrique, un ballet de sensations et d'émotions qui défient ma volonté.
« Cassia... » Ce murmure s'échappe de mes lèvres, réduit à un souffle, le seul mot capable de franchir les remparts que j'ai érigés autour de mes sentiments les plus profonds. C'est une confession voilée, un aveu de l'attraction irrésistible que je ressens, tout en restant conscient des limites que je me suis imposé pour préserver l'équilibre délicat de notre relation. Dans cet instant suspendu, mon cœur se trouve tiraillé entre le désir de s'abandonner à cette attirance et la peur de briser quelque chose d'irremplaçable, laissant transparaître la complexité de mes sentiments pour elle dans le silence chargé entre nous.
La frontière que je me suis imposée, ce fragile barrage contre les flots tumultueux de mes désirs, semble se rétrécir avec chaque instant partagé à ses côtés. Cassia reste, avant tout, une amie précieuse, mais l'attraction magnétique de ses lèvres devient une épreuve de plus en plus difficile à surmonter. L'idée de céder à une impulsion irrépressible, de nous laisser emporter par un moment d'abandon, s'infiltre dans mon esprit avec la douceur d'une tentation interdite. Et si, dans un élan de folie passagère, nous franchissions le seuil de l'inconnu ? Que deviendrait notre demain, notre relation dans trois jours, ou même dans trois ans ?
Cassia, avec tout ce qu'elle est, mérite une histoire digne de ce nom. Une histoire qui soit à la mesure de son essence, de sa lumière intérieure. Ce n'est pas tant la peur de l'instant qui m'arrête, mais plutôt la projection dans l'avenir, l'incertitude quant aux conséquences de nos actes sur la trame de son vécu. Elle est digne d'une romance qui enrichisse son âme, qui la fasse rayonner, et non d'une aventure née d'un moment d'égarement qui pourrait laisser derrière elle le goût amer des regrets.
Dans cette tension entre le désir et la raison, je me trouve à la croisée des chemins, conscient que chaque choix façonne non seulement notre relation mais également l'histoire personnelle de Cassia. C'est le désir de voir son bonheur fleurir, de la voir s'épanouir dans une relation qui la valorise et la respecte, qui guide ma retenue. Ainsi, tandis que la tentation de franchir cette limite s'intensifie, c'est l'amour dans sa forme la plus altruiste qui me retient, la volonté de préserver son histoire, de la protéger, même de moi-même, si cela est nécessaire pour son bien-être.
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Je venais de mettre fin à la douce torture que Milo avait décidé de m’infliger. Je remerciais intérieurement les cours de self défense que j’avais pris il y a quelques années. J’étais plutôt fière de moi d’avoir pris le dessus rapidement. L’effet de surprise avait sans doute joué en ma faveur. J’étais d’autant plus fière quand Milo insinua que j’avais aisément pris le dessus sur lui. Mon meilleur ami restait étrangement silencieux. Nos regards ne se quittaient pas. La faible distance entre nos deux corps, entre nos deux visages créaient une tension très voluptueuse. Et surtout très palpable. Le seul mot que finit par prononcer Milo est mon nom. Je reste suspendu à ses lèvres, attendant une quelconque suite potentielle. Mais rien. Ou alors, mon meilleur ami avait bel et bien prononcé quelques mots mais ils étaient passé inaperçus. Bien trop occupée à profiter pleinement de l’agréable sensation que me procurait ses mains sur le contour de mes cuisses. Ses mains si puissantes et douces à la fois.
Je me surprenais moi même à souhaiter qu’elles continuent leurs douce escapade plus longtemps et surtout sur le reste de mon corps. Je me surprenais également à vouloir goûter aux lèvres de Milo. Ses lèvres qui étaient si proches des miennes. Si proches, que je pouvais légèrement sentir son souffle contre mon visage. Oscar Wilde a dit« La meilleure façon de résister à la tentation, c'est d'y céder ». L’envie de céder à cette tentation était forte, omniprésente. Mais je ne pouvais malgré tout m’empêcher de songer aux conséquences. Et si je venais déposer mes lèvres sur les siennes, que se passerait-il ensuite ? J’appréhendais fortement que cela ait des effets néfastes sur notre amitié si particulière et vitale pour moi. Et si tout ceci n’était qu’un jeu pour Milo ? Tant d’interrogations aux réponses incertaines. Le risque me semblait trop important. Je ne voulais pas, pu plutôt je ne pouvais pas, prendre le risque d’accidenter notre amitié. Je me résous donc à ne pas céder à la tentation mais à y résister. J’affiche un léger sourire sur mes lèvres. Un doux sourire rassurant. « Je crois qu’on devrait vraiment se coucher cette fois-ci...On en a bien besoin tous les deux. » Une de mes mains vient se poser délicatement sur la joue gauche de Milo, la caressant délicatement, et mes lèvres viennent déposer un chaste baiser sur sa joue droite. Une mince compensation. Je finis par me redresser légèrement afin de m’allonger à nouveau à côté de Milo.
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Si ce n'était la crainte tenace de la perdre pour toujours qui enserrait mon cœur, j'aurais déjà cédé à l'impulsion de capturer ses lèvres avec les miennes. Une jalousie sourde envers Andrew et tous ces hommes qui ont eu, même pour un éphémère instant, le privilège de frôler ses lèvres envoûtantes, s'insinue en moi. Pour un court moment, mes yeux se ferment, emportés par un tourbillon de désir inavoué, juste au moment où Cassia rompt notre proximité, invoquant la nécessité de nous reposer pour la nuit.
Frustré, déçu, et surtout, foudroyé par une colère dirigée contre moi-même pour mon hésitation, je m'écarte du lit qui nous a réunis. Le besoin de m'éloigner, ne serait-ce que quelques instants, pour me rafraîchir l'esprit et apaiser le tumulte de mes émotions, devient impérieux. Dans la solitude de cet interstice nocturne, je cherche un souffle de clarté, un moyen de naviguer à travers ce maelström de sentiments qui me tiraillent, tiraillé entre le désir ardent de l'embrasser et la peur paralysante de franchir un seuil qui pourrait tout changer entre nous.
L'air frais de la nuit, chargé des arômes secrets de la forêt, s'efforce en vain de calmer l'orage qui gronde en moi. Le vent, dans sa tentative douce de caresser mon visage, échoue à émuler la tendresse des effleurements de Cassia. Il devient évident que rien, ni personne, ne peut prendre sa place ou égaler la douceur de son toucher. Je prends plusieurs respirations profondes, tentant de trouver une quiétude éphémère, tout en lançant un regard furtif vers elle. Que sommes-nous en train de faire ? Et moi, que fais-je exactement ? La vérité douloureuse se fraie un chemin à travers mes pensées : je ne suis pas censé jouer avec ses sentiments. Cassia se distingue radicalement de toutes les femmes que j'ai pu connaître auparavant. Elle ne mérite pas d'être le jouet d'un homme volage, de quelqu'un qui flirte avec les limites de l'engagement et de la sincérité.
Elle est d'une valeur inestimable, méritant un amour et une dévotion qui transcendent le superficiel, qui surpassent la légèreté des liaisons éphémères. Elle mérite infiniment mieux que cela. Mieux qu'Andrew, sans l'ombre d'un doute. Mais, dans ce moment de réflexion solitaire, je me confronte à une vérité amère : pas moi non plus. Malgré mes meilleures intentions, malgré le désir ardent de me tenir à ses côtés comme l'homme qu'elle mérite, je me trouve confronté à mes propres limites, à la réalité de mes imperfections. C'est un moment de lucidité cru, où je dois reconnaître que l'amour véritable, celui qu'elle mérite, exige plus que ce que j'ai offert jusqu'à présent et pourrait lui offrir dans un avenir plus ou moins proche. Elle mérite une constance, une fidélité et une profondeur que je n'ai peut-être pas encore su démontrer. Ce constat pèse lourd sur mon cœur, me poussant à réfléchir sur la manière dont je peux évoluer, non seulement pour Cassia, mais pour devenir la version de moi-même capable d'offrir l'amour inconditionnel qu'elle mérite.
Après une éternité passée dans le tumulte de mes pensées, je fais finalement le choix de retourner vers elle. Chaque pas me rapproche de sa présence apaisante, mais c'est mon regard qui révèle l'ampleur de mes sentiments, une fois de plus. C'est incroyable – il suffit d'un seul échange de regards pour que je me sente irrémédiablement attiré vers elle, prêt à m'abandonner à ce que nous pourrions être ensemble. Si seulement elle savait le nombre de montagnes que je suis prêt à déplacer pour son bonheur, pour voir son sourire s'épanouir sans ombre. Pourtant, parmi toutes ces montagnes, il en est une que je peine à franchir : moi-même. La question de ma capacité à changer pour elle me hante. Puis-je réellement devenir l'homme qu'elle mérite ? Puis-je lui offrir la fidélité, la constance et l'amour inconditionnel qu'elle est en droit d'attendre ? Il est vrai que le simple fait de me questionner à ce sujet pourrait suggérer un potentiel pour le changement, une lueur d'espoir que peut-être, oui, je peux évoluer. Mais alors, qu'est-ce qui me retient ? Est-ce le spectre de mes relations passagères qui plane au-dessus de nous, l'habitude des liaisons sans lendemain, ou est-ce quelque chose de plus profond, une peur plus ancrée qui me freine dans mon élan vers elle ?
Cette hésitation, ce doute qui m'assaille au moment où je devrais m'avancer avec assurance, est révélatrice. Elle soulève des questions non seulement sur mes actions passées, mais aussi sur ma capacité à construire un avenir différent, un avenir avec elle. C'est un carrefour où je dois choisir entre le confort de mes habitudes et le défi de me transformer en quelqu'un de meilleur, quelqu'un capable de s'engager pleinement et sincèrement. Ce moment de réflexion, loin d'être un obstacle, devient un appel à l'introspection et à la croissance personnelle, un pas vers la compréhension profonde de ce que signifie aimer et être digne de cet amour.
Je prends place doucement à ses côtés, m'installant sur le bord du lit, juste à la limite de son espace personnel. Le revers de mon pouce, dans un geste empreint de douceur et de délicatesse, effleure sa joue, tracé d'une tendresse inexprimée. Dans ce silence partagé, les mots deviennent superflus, leur absence amplifiant le volume de nos émotions non dites. Le simple privilège de pouvoir être à ses côtés, de partager ce moment d'intimité silencieuse, remplit mon cœur d'une plénitude profonde.
Le monde extérieur, avec ses bruits et ses tumultes, semble s'estomper, laissant place à une bulle de tranquillité autour de nous. Dans cet instant suspendu, où seules nos respirations troublent le silence, je trouve une paix rare et précieuse. C'est une affirmation muette de l'affection que je lui porte, une manière de lui dire sans mots que sa présence est tout ce dont j'ai besoin pour me sentir complet. Cette proximité, ce simple contact de peau à peau, devient un langage universel entre nos cœurs, une communication plus éloquente que tous les discours. C'est dans ces moments de connexion pure, où le temps semble se dilater, que je prends conscience de la profondeur de mes sentiments pour elle, et de l'importance cruciale de ce partage silencieux dans l'expression de notre lien.
Un doux « Bonne nuit, Cassia » franchit mes lèvres, portant en lui tout le poids de mes sentiments inavoués. Je dépose un baiser tendre sur son front, un geste empli d'affection, avant de retrouver ma place à ses côtés dans le lit. La nuit qui s'étend devant nous promet d'être remplie de pensées et de réflexions, un espace où le silence et l'obscurité invitent à la contemplation intérieure.
Dans la pénombre enveloppante de notre chambre, j'ouvre mes bras à Cassia, une invitation silencieuse à se blottir contre moi, et, de manière plus symbolique, j'ouvre également mon cœur, prêt à accueillir tout ce qu'elle est prête à partager. Dans l'intimité de ces ténèbres, je me perds dans l'observation de son visage apaisé, chaque détail gravé dans ma mémoire avec une précision tendre. Parfois, je me surprends à replacer délicatement une mèche rebelle derrière son oreille, un geste doux qui souligne mon besoin de prendre soin d'elle, même dans son sommeil. Le désir ardent que Cassia puisse s'éloigner définitivement d'Andrew pour trouver la paix et le bonheur qu'elle mérite occupe mes pensées. J'aspire à être l'homme qui mérite sa confiance, son amour ; je veux être celui pour qui elle serait prête à tourner la page. Plus que tout, je souhaite être la raison pour laquelle son sourire s'illumine librement, sans ombre ni retenue, un sourire qui ne connaîtrait pas les limites imposées par les circonstances ou par les personnes toxiques de son passé.
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Cassia Henderson
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En fin de compte, la raison avait pris le dessus. La raison mais aussi la crainte de voir cette si belle et unique amitié changée à tout jamais par un simple geste, un simple baiser de ma part. Même si j’avais été inconditionnellement attiré par ses lèvres, j’avais résisté à la tentation. Par peur. C’était sans doute pleutre de ma part mais à présent il était trop tard pour changer d’avis. J’avais pris rapidement, pour être certaine de ne pas succomber à cette douce tentation, la décision de quitter ma position sur le corps de Milo afin de venir m’allonger à nouveau à ses côtés. Une position plus sage, moins persuasive. Mais Milo lui, se lève. Il quitte le lit dans lequel nous étions allongés et dans lequel nous nous apprêtions à passer la nuit. Sur le moment, je sens le rythme de mon myocarde s’accélérer. Avais-je fais quelque chose de mal ? Et si dans le fond, il n’avait pas apprécié ma manière d’agir avec lui. Je me demandais si, dans ce petit jeu de séduction, je n’avais pas été trop loin. Sans doute y avait-il des limites à ne pas franchir. De nombreuses interrogations se mêlent dans mon esprit. Devais-je aller le rejoindre ? Là encore, j’avais du mal à percevoir quelle était la bonne manière à adopter. Sans doute car en fin de compte, j’ignorais tout simplement la raison qui avait poussé Milo à quitter le lieu.
Milo revient. Je sens une once de soulagement en moi. Le jeune homme reprend doucement sa place à mes côtés. Son pouce effleure délicatement ma joue. Ce doux contact me rassure, bien que la pièce soit restée plongée dans un long silence. Mon meilleur ami finit par rompre ce silence en me souhaitant une bonne nuit. Des mots accompagné d’un tendre baiser porté à mon front. « Bonne nuit Milo. » dis-je en retour. Des mots remplis de sincérité mais aussi d’émotions cachées. Les bras de Milo s’ouvrent. Une invitation silencieuse mais explicite. Je n’hésite pas une seule seconde. Mon corps se rapproche davantage du sien pour venir me blottir contre lui. A ce moment précis, j’en ressentais tout simplement besoin inexplicable. Et là, dans ce lit, blottis dans les bras de Milo c’est comme si tous mes maux disparaissaient petit à petit. Fermant les yeux, je profitais de ce moment serein. Mais également de la douce chaleur de son corps. Et c’est assez rapidement, que je trouvais le chemin pour rejoindre les bras de Morphée.
La fatigue et la tension ressenties des derniers jours avaient finalement eu raison de mon esprit un peu agité et troublé du moment. Bien que réveillée quelques fois pendant la nuit, j’avais rapidement trouvé le sommeil grâce à la présence de Milo. Son corps émanait une telle douceur, un tel réconfort naturel qu’il avait l’effet d’un aimant sur moi. J’avais donc du, sans réellement m’en rendre compte dormi quasiment toute la nuit contre lui, enroulant parfois un bras ou une jambe autour de son corps. Une proximité, une intimité non contrôlée mais malgré tout très appréciée.
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Cassia se blottit contre moi avec une aisance qui témoigne de la profondeur de notre lien. Mes lèvres trouvent doucement le sommet de son crâne, déposant un baiser empreint de tendresse et de protection. C'est un geste silencieux, mais lourd de promesses, un murmure sans paroles qui lui assure que je serai toujours là pour elle, répondant à chaque appel, à chaque besoin de réconfort.
Bientôt, les bras de Morphée l'enveloppent, l'emportant vers un univers de rêves où je lui souhaite de ne trouver que paix et contentement. Dans la quiétude de la nuit, son souffle léger effleure mon torse, une sensation douce et rassurante qui rythme le silence autour de nous. Pendant de longs moments, je me perds dans la contemplation de son visage paisible, chaque respiration témoignant de son apaisement profond.
Elle semble si sereine, si pleinement heureuse dans son sommeil, une vision qui apaise également mon propre esprit tourmenté. Observant la tranquillité de son expression, je me laisse aller à l'illusion, peut-être à l'espoir, que, dans cet instant précis, je suis exactement l'homme qu'elle mérite. C'est une pensée qui réchauffe mon cœur et nourrit mon désir de devenir meilleur, de m'élever à la hauteur de cette image idéalisée, pour que, même éveillée, elle trouve en moi une source de bonheur et de sécurité.
Après une lutte épuisante contre mes propres pensées, le sommeil m'embrasse finalement, bien que de manière hésitante. Les questions qui me hantent, tournoyant dans mon esprit comme des feuilles emportées par un vent capricieux, refusent de s'apaiser. Chaque interrogation, chaque doute sans réponse, pèse lourd sur mon cœur, tirant mon esprit vers le fond d'un océan de réflexions incessantes. Cependant, la proximité de Cassia agit comme un phare dans cette tempête intérieure, sa présence à mes côtés offrant un rare sentiment de paix au milieu du tumulte.
Lorsqu'elle se retourne dans son sommeil, mon corps, instinctivement, s'ajuste pour maintenir cette connexion, pour ne pas perdre un instant de ce contact précieux. Ce simple geste, ce besoin de rester en harmonie avec elle même dans le sommeil, soulève une question fondamentale : est-ce Cassia qui a besoin de ma présence, ou suis-je celui qui trouve en elle un ancrage essentiel à mon propre équilibre ?
Cette interrogation reflète la complexité de nos liens, une danse délicate entre donner et recevoir, entre soutien et dépendance. Elle souligne une vérité peut-être inavouée : que notre relation, dans son essence, repose sur un besoin mutuel profond, une symbiose où nos âmes se cherchent et se trouvent, offrant l'un à l'autre un refuge contre les orages de la vie. Dans l'obscurité tranquille de cette nuit partagée, je réalise que, peut-être, la réponse importe peu. Ce qui compte véritablement, c'est ce que nous apportons l'un à l'autre : un sentiment d'appartenance, un amour inconditionnel, et la certitude que, peu importe qui de nous a le plus besoin de l'autre, nous sommes mieux ensemble.
Tandis que la lumière du matin filtre doucement à travers les rideaux, éclairant la chambre d'une douceur apaisante, je réalise avec une pointe d'urgence la délicate position dans laquelle nous nous trouvons. Cassia, dans son sommeil paisible, s'est rapprochée inconsciemment, et une partie de son corps repose désormais légèrement sur l'évidence de mon désir matinal. Cette proximité inattendue accentue mon embarras, rendant la situation encore plus délicate à naviguer.
La sensation de sa peau contre moi, bien qu'accidentelle, envoie un frisson à travers mon corps, soulignant la tension entre l'intimité de notre lien et la nécessité de gérer cette réalité physique avec discrétion. La gêne se mêle à une affection profonde pour Cassia, désirant protéger la sérénité de son sommeil tout en cherchant à préserver notre confort mutuel.
Dans cet instant suspendu, mon esprit s'emballe, cherchant la meilleure manière de rectifier la situation sans éveiller Cassia brusquement ni perturber la quiétude de son repos. C'est un équilibre précaire entre respecter la douceur de ce moment partagé et répondre avec tact à une situation naturelle mais potentiellement embarrassante.
Je m'efforce de contrôler ma respiration, espérant tempérer mon propre émoi face à cette proximité, tout en planifiant un mouvement qui me permettrait de délicatement repositionner Cassia ou moi-même. L'objectif est clair : naviguer cette circonstance avec autant de délicatesse que possible, afin de maintenir l'intégrité de notre moment de complicité, tout en gérant les réalités de nos corps avec maturité et respect.
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La nuit qui venait de passer avait été agréable et surtout réparatrice. Je me sentais déjà en bien meilleure forme que la veille. Ce sont les doux rayons lumineux matinaux qui vinrent m’extirper doucement mais sûrement de mon sommeil. Je peine à émerger de ce profond sommeil. Le fait d’être encore, ou à nouveau blottit, contre le corps doux et rassurant de Milo y est sans doute pour beaucoup dans cette difficulté. Mes yeux finissent par s’ouvrir délicatement. Je réalise en effet, que mon corps repose quasiment entièrement sur celui de mon meilleur ami. Mon bras repose tranquillement sur le bas de son ventre, tandis qu’une de mes jambes est enroulé contre le haut de sa cuisse. Milo ne bouge pas, il semble calme. Je me demande s’il dors encore. Il y avait une seule manière de le savoir, c’était de vérifier. Je lève légèrement mon visage vers le sien. Un léger sourire apparaît en constant que Milo était déjà réveillé. « Hey... » dis-je encore pour le saluer avec une voix encore un peu endormie. « Tu as passé une bonne nuit ? » demandai-je curieuse de savoir si le pilote de ligne avait tout comme moi, passer une nuit des plus agréables.
Je me mets à bouger légèrement afin d’étirer doucement les muscles de mes membres encore un peu engourdis. Mais dans ce léger mouvement, en effleurant le très bas de son ventre, je suis plus que surprise de constater un fait inhabituel. Enfin, quand je dis inhabituel c’était un peu exagéré. Disons qu’il ne l’est sans doute pas pour Milo. Mais il l’est pour moi de constater ce fait là sur mon meilleur ami. Je me sens soudainement gênée. Je jette un bref coup d’œil en direction de mon meilleur ami. Je me voyais mal le taquiner la dessus. Milo devait être de son côté, gêné de constater que son désir avait pris le dessus. Avait-il ressentit ma gêne ? Avait-il constaté que j’avais, sans le vouloir, effleurer la conséquence de son désir matinal ? Cela faisait beaucoup de questions de bon matin. Je me recule alors légèrement. « Je... je vais...» Je m’étais mis à parler sans rien avoir à dire en fin de compte. Essayant de vouloir combler ce léger silence et ce léger malaise. Je passe une main dans mes cheveux. Un geste presque nerveux. « Je vais aller préparer le petit-déjeuner. » proposai-je. Ainsi, je quitterai le lit et la chambre laissant Milo seul avec son incontrôlable désir.
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La voix de Cassia brise le silence matinal, un doux murmure qui accompagne le lent soulèvement de ses paupières lourdes de sommeil. Ses yeux, clairs et pénétrants, trouvent les miens dans un échange silencieux, chargé d'une intimité soudainement troublée. Je capte les contours de ses questions, son timbre empli de curiosité et peut-être d'une pointe de surprise, mais les mots peinent à franchir le seuil de mes lèvres, tant l'atmosphère s'est chargée d'une tension palpable.
Ses gestes, encore empreints de la torpeur du sommeil, semblent incertains, presque maladroits, jusqu'à ce qu'un contact accidentel révèle la présence inattendue de mon désir matinal. La réaction de Cassia est immédiate ; elle se redresse avec une rapidité qui trahit son embarras, bafouillant quelques mots précipités avant de s'éclipser sous prétexte de préparer le petit-déjeuner. La précipitation de son départ laisse un silence pesant derrière elle, et je me retrouve seul, étendu dans le lit, naviguant entre la confusion et l'auto-réprobation.
Dans ce moment de solitude, je ne peux m'empêcher de songer avec une ironie amère à la chance, si l'on peut dire, qui a été la nôtre de ne pas avoir franchi le pas vers un baiser la veille. L'idée d'une situation encore plus embarrassante, si cela avait été le cas, me traverse l'esprit, exacerbant la complexité de nos sentiments et la délicatesse de notre lien. Cette pensée, loin de me réconforter, souligne avec acuité le caractère précieux mais fragile de notre relation, un équilibre toujours en mouvement entre proximité et respect mutuel, entre désir et décence.
Je reste ainsi, allongé, réfléchissant aux mots et aux gestes qui pourraient réparer la maladresse de l'instant, cherchant le moyen de naviguer cette situation délicate avec la grâce et la compréhension qu'elle mérite. C'est un rappel que, même dans les moments de proximité la plus tendre, les imprévus peuvent surgir, nous mettant au défi de les gérer avec sensibilité et maturité.
Dans l'intimité de notre chambre encore enveloppée dans les ombres douces de l'aube, je me retrouve confronté à une situation délicate, rendue d'autant plus embarrassante par la présence récente de Cassia à mes côtés. Après son départ précipité pour préparer le petit-déjeuner, je saisis l'occasion pour gérer cet imprévu avec discrétion.
Je prends une profonde inspiration, cherchant à calmer l'embarras qui m'assaille et à concentrer mon esprit vers une résolution pragmatique. Conscient que rester allongé n'offrira aucune solution, je me lève avec précaution, veillant à ce que les draps dissimulent ma situation le temps de quitter le lit. Une fois debout, j'opte pour une méthode éprouvée, celle de diriger mes pensées vers des sujets aussi éloignés que possible de toute stimulation sexuelle, comme des problèmes mathématiques complexes ou des tâches ménagères ennuyeuses, dans l'espoir de détourner l'attention de mon corps de son état actuel.
Sachant que l'activité physique peut également aider, je décide de faire quelques exercices de respiration profonde, accompagnés de légères étirements, pour relâcher la tension accumulée et favoriser un retour à la normale. Les mouvements sont mesurés, conçus pour être aussi discrets qu'efficaces, permettant à mon corps de se détendre progressivement.
Finalement, conscient que l'eau froide peut avoir un effet bénéfique immédiat, je me dirige vers la salle de bain, où j'ouvre le robinet de la douche et laisse l'eau froide couler sur mes mains et mon visage, envisageant même une immersion rapide sous l'eau glacée si nécessaire, pour accélérer le processus.
Tout au long de cette démarche, je reste profondément attentif à l'absence de Cassia, souhaitant régler la situation avant son retour, pour éviter tout embarras supplémentaire. C'est avec une détermination silencieuse que je m'attelle à cette tâche, une preuve de ma volonté de préserver la sérénité du matin et le respect mutuel qui définit notre relation.
Quelques instants après avoir retrouvé une certaine sérénité, je me dirige vers la cuisine où Cassia s'affaire déjà à préparer notre petit-déjeuner. Sans pouvoir résister à l'attraction que j'éprouve pour elle, je me glisse discrètement derrière elle et l'enlace, mes bras enveloppant doucement sa taille. Je dépose un baiser tendre et délicat dans le creux de son cou, un geste d'affection qui, je le sais, ne fait qu'attiser les flammes de mon désir. Cependant, la proximité de Cassia, le parfum de sa peau, le rythme apaisant de sa respiration, tout contribue à me tranquilliser, à me rappeler pourquoi chaque moment passé à ses côtés est si précieux.
« Je dors toujours bien lorsque je suis avec toi », je murmure contre sa peau, insinuant dans ces mots toute la sincérité de mes sentiments, tout en feignant une légèreté de ton. C'est ma manière de lui dire combien sa présence m'est essentielle, combien elle influence positivement mes nuits, mes jours, ma vie.
Je poursuis sur une note plus légère, cherchant à insuffler de l'humour dans notre matinée : « Je vais vraiment finir par ne plus rentrer dans mon uniforme avec tes bons petits plats ! » Cette plaisanterie se veut un compliment déguisé, une reconnaissance de ses talents culinaires, mais aussi une expression de ma gratitude pour ces gestes quotidiens qui enrichissent notre quotidien. C'est dans ces interactions simples, ces échanges de tendresse et ces moments de complicité, que je trouve un véritable réconfort, une assurance que, quelles que soient les tempêtes intérieures, sa présence est mon ancre, mon havre de paix.
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Le réveil était des plus doux. Ce n’était pas la première fois que je me réveillais aux côté de Milo mais à chaque fois c’était un moment des plus agréables pour moi. Toutefois, le réveil de ce matin ne ressemblait à aucun des autres que j’avais vécu auprès de mon meilleur ami. Apparemment, ce matin le corps de Milo était des plus réactifs et des plus éveillés. Je me sentais soudainement un peu gênée. C’était la première fois que cela arrivait. Avais-je été un peu trop présente durant cette nuit ? Surprise et un peu perplexe par la délicate situation, j’avais du mal à penser sereinement. Milo devait être sans doute gêné par la situation. Si ça se trouve il espérait peut-être que je ne remarque rien. Sauf que c’était raté. Et il avait sans doute du comprendre que j’avais bel et bien remarqué par ce léger effleurement qui avait eu lieu il y a quelques secondes à peine. Mon esprit réfléchissait à toute vitesse sur la meilleure attitude à adopter. Et la seule idée qui me vint à l’esprit était de proposer d’aller préparer le petit-déjeuner. Un prétexte pour quitter le lit et la chambre afin de laisser Milo gérer son petit embarras matinal. Mes gestes et mes paroles sont incertains. Ils traduisaient clairement ma surprise et ma gêne. Mais peu importe. Je quitte le lit. Mais la réalité me fait remarquer que je n’étais pas très vêtue alors je prends rapidement quelques affaires à moi, sortis de la valise la veille au soir. Je bredouille même maladroitement un « je m’occupe de tout, prends ton temps » avant de quitter la chambre. Ces mots maladroits avaient juste pour objectif de rassurer Milo et de lui faire comprendre qu'il n'y avait pas de préoccupation à avoir.
En cuisine, je dresse une table rapide. Deux verres que je remplis de jus d’orange, deux tasses prête à recevoir un bon café bien chaud. Je sors également de quoi préparer une pâte à pancake et entreprend rapidement la cuisson de ces derniers. Je finis par entendre la douche se mettre en marche. Un sourire amusée finit malgré tout par arriver sur mon visage. La situation était certes embarrassante mais avec le recul on pouvait en plaisanter je pense. Milo finit par arriver en cuisine. Il se place derrière moi, enlaçant tendrement ma taille et dépose un baiser au creux de mon cou. Sa réponse tardive quant à ma question de tout à l’heure me fait sourire. « H’m… ça fait plaisir à entendre. Même si j’ai comme l’impression que j’ai été peut-être un peu trop envahissante cette nuit... » Je ne faisais pas référence qu’à ce petit imprévu de tout à l’heure. Mais de la nuit dans son intégralité. Milo tente d’insuffler une légère touche d’humour et un changement de sujet. « Beau parleur… Ce ne sont que des pancakes. » dis-je amusée mais malgré tout flattée. J’invite Milo à se mettre à table et je m’installe à mon tour. « Alors, quel est le programme de la journée ? » demandai-je curieuse de savoir ce que nous pouvions faire pour continuer ce week-end idyllique.
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Dès l'aurore, je me trouve enveloppé par l'arôme envoûtant de son parfum, une alchimie subtile qui enchaîne mes sens dans une danse de béatitude. Mes lèvres, guidées par une attraction irrésistible, retrouvent le chemin vers le velours de sa peau au creux de son cou. Ce contact éphémère, empreint d'une intensité vibrante, fait écho en moi, tissant une paix profonde à travers mon âme. La caresse de ses contours sous mes baisers, la tiédeur émanant de son être, tout se ligue pour intensifier ce sentiment de tranquillité qui m'envahit. Nous sommes suspendus dans un instant hors du temps, une communion qui enrichit notre complicité. Chaque toucher, chaque effleurement se transforme en une déclaration muette, un dialecte des âmes qui transcende la parole.
Tout en restant dans son sillage, les crépitements de l'huile chaude sur la poêle fusionnent avec l'arôme alléchant des pancakes qu'elle prépare. « Moi, un beau parleur ? Jamais ! Je n'ai aucune idée de ce dont tu parles. Je plaide l'innocence face aux accusations, Madame Davis ! » Même avec l'ombre de l'inévitable capitulation à ses charmes qui plane sur moi, je ne peux m'empêcher de laisser entendre que, un jour – seul l'avenir dira quand –, notre destinée commune se concrétisera. « D'ailleurs, à ce propos… » Avant même qu'elle ait le temps de réagir, je l'enlace, la soulevant avec aisance pour la déposer sur le comptoir de la cuisine. « …C'est vous que je risque de dévorer, Madame Davis ! C'est bien mal de tenter ainsi son époux ! » je gronde avec une feinte sévérité, capturant une touche de confiture du bout du doigt pour la déposer délicatement sur le bout de son nez.
Ce jeu espiègle, cette danse entre la taquinerie et l'affection, dessine les contours d'une relation où la légèreté et la profondeur s'entremêlent. Dans ce ballet de gestes et de mots, nous tissons ensemble la trame d'une intimité qui, bien qu'encore non déclarée, semble inévitablement nous conduire vers un futur partagé, souligné par ces moments de complicité qui nourrissent l'espérance d'un amour à venir. « Le programme de la journée ? Hmm… J’ai envie d’être auprès de toi. C’est tout ce qui me rend heureux Cassia. » Cet aveu se teinte d’une once de sincérité. Il n’y a qu’elle qui puisse réellement me rendre heureux. Je porte le sourire qu’elle m’a donné. « Plus sérieusement, je te propose une petite balade en forêt et après… Je ne dirais rien de plus. Je te laisse la surprise ! »
Sans un mot de plus, je laisse mes lèvres effleurer sa joue, s'attardant juste à la frontière de ses lèvres dans un geste tendre et révélateur. « Je te promets qu'un jour, tu porteras mon nom, tu deviendras Madame Davis ! » je murmure, insufflant à mes paroles le poids d'un engagement futur, laissant entrevoir un avenir où nos vies seraient inextricablement liées. « Enfin… À condition que je survive à toutes mes heures de vol, bien sûr ! » j'ajoute avec une pointe d'humour teintée d'une réalité que je porte chaque jour.
La vie d'un pilote est pavée d'incertitudes, chaque décollage une promesse de retour teintée d'un risque latent. Mon expérience dans les airs, bien que vaste, ne saurait effacer cette vérité fondamentale : le vol, pour tout ce qu'il offre de liberté et de beauté, porte en son cœur un élément d'incertitude. Chaque fois que je prends les commandes, je fais face à la possibilité que quelque chose d'inattendu se produise, que ce soit un moteur récalcitrant ou une tempête soudaine.
Mais en cet instant, alors que je partage cette promesse avec Cassia, ces risques semblent s'éloigner, relégués au second plan par la force de ce que je ressens pour elle. La perspective de l'avenir, de devenir son partenaire pour la vie, illumine la réalité de mon métier de pilote d'une lumière différente. C'est une promesse que je fais non seulement avec l'espoir mais avec la ferme intention de la tenir, de naviguer à travers les tempêtes et les ciels clairs pour revenir auprès d'elle, pour construire ensemble une réalité où nos deux vies s'entremêlent indéfiniment.
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Cette légère gêne qui s'était immiscée entre nous dès le réveil était déjà en train de disparaître. Encore un fait qui soulignait si bien la ténacité de notre amitié si unique. Milo plaisante d'ores et déjà. Il me complimente sur ma manière de cuisiner. Cela me fait plaisir bien évidemment même si je n'avais préparé qu'une pâte à pancake. Milo c'était un beau parleur. Il l'avait toujours été. Et je savais que cette faculté l'aidait grandement à allonger sa liste de conquêtes. Car oui, il faut l'avouer : la genre féminine aime les beaux discours et les louanges. Bien évidemment, Milo nie toutes accusations. Et mon myocarde a de nouveau un léger louper quand il me nomme, tout comme la veille, par son patronyme. Je pensais que cela lui était passé. Mais non, il s'en amusait encore.Cassia Davis, ça sonnait si bien. Et sans que je n'ai le temps de réellement réagir, mon meilleur ami vient l'enlacer et me soulever avec une aisance et une dextérité sans nom. Me voilà sur le comptoir de la cuisine. À nouveau. Nos regards ne se quittent plus. Milo me gronder faussement en me disant que c'était moi qu.il allait dévorer et que c'était bien mal de tenter son mari de la sorte. J'esquisse un léger sourire. Malgré tout, j'ai comme un doute. Parlait-il des pancakes ou alors faisait il une subtile allusion à son petit accident matinal de tout à l'heure ? Mon esprit cesse de tergiverser quand Milo décide de jouer davantage en badigeonnant très légèrement le bout de mon nez de confiture. Je souris amusée. « De tenter son époux ? Mais monsieur Davis, je n'ai rien fait de la sorte. C'est vous, qui vous faites des idées ... » Mon regard est toujours plongé dans le sien. Ma réponse est autant valable pour les pancakes que pour le petit moment gênant de tout à l'heure. Et nous voilà, à nouveau reparti dans ce jeu de séduction.
Plus sérieusement, j’en demande ensuite davantage sur le programme de la journée. La première partie de réponse de Milo me touche. Car je savais que, même s’il avait l’air de plaisanter il était sincère dans ses propos. Je le savais, car dans le fond, je pensais exactement la même chose. Milo finit par me dire qu’il proposait une balade en forêt et qu’à la suite de cette balade suivrait une surprise. Tout en attrapant un petit morceau d’essuie-tout pour me nettoyer le bout du nez je réponds un sourire aux lèvres « J’ai hâte de découvrir cette surprise alors... » Je savais qu’il ne dirait rien. Qu’il garderait la surprise jusqu’au bout. Ses lèvres viennent ensuite effleurer ma joue, s’attardant légèrement à la commissure de mes lèvres. Cette promesse me surprend. Elle m’intrigue tant elle me comble de joie. Mais était-ce une véritable promesse ? Si c’était le cas, nous étions là en quasi pleine révélations de sentiments inavoués, non ? « Fais attention à ce que tu dis, tu sais que j’ai une excellente mémoire... » Et donc que je me rappellerai de cette promesse et que je saurais la le lui rappeler si besoin. Mais ce qu’ajoute Milo me fait perdre instantanément mon sourire « H’m… arrête, tu sais que je n’aime pas quand tu parles ainsi... » Le simple fait d’imaginer que quelque chose pouvait lui arriver me brisait le cœur. Je savais que je ne supporterait tout simplement pas l’arrivée d’un malheur le concernant.
Nous passons ensuite à table pour partager le petit-déjeuner. Suite à ce premier repas de la journée nous nous changeons afin d’aller profiter pleinement d’une bonne balade en pleine air. Et cela fait un bien fou d’être au grand air et de n’avoir aucune contrainte. La forêt qui arbore le chalet est des plus splendides, nous offrant ainsi une petite randonnée très agréable. Nous marchons, nous discutons, nous plaisantons. C’est comme si le temps s’était soudainement suspendu. Mais ce n’était malheureusement pas le cas. Les heures filent, l’après-midi est déjà bien entamée. Nous sommes à présent en route pour une activité mystère. Une surprise, selon Milo. Nous étions maintenant presque arrivés, « Maintenant que nous sommes bientôt arrivés, tu peux m’en dire un peu plus sur cette surprise, non ? » demandai-je de plus en plus intriguée. J'allais de toute manière bientôt le découvrir, le mystère pouvait donc être levé.
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Le temps file entre nos doigts avec une telle vélocité que même notre promenade à travers les sentiers ombragés de la forêt semble incapable de ralentir son cours. Je me laisse bercer par le son de la voix de Cassia, absorbant chaque nuance, chaque inflexion alors qu'elle partage avec moi des récits de ses aventures quotidiennes. Certains captivent mon attention par leur originalité ou leur drôlerie, d'autres m'entraînent moins, mais ce qui me fascine par-dessus tout, c'est le timbre de sa voix et la chaleur de sa présence à mes côtés. Sa narration devient la bande-son de notre marche, un murmure doux qui se mêle aux bruissements des feuilles sous nos pas.
Lorsque le sujet de son travail surgit dans la conversation, mon écoute se fait plus attentive. Elle décrit les défis inhérents à son milieu professionnel, les conditions parfois éprouvantes auxquelles elle doit faire face jour après jour. Elle parle des réorganisations incessantes qui semblent effriter les fondations de leurs efforts collectifs, un cycle apparemment sans fin de changements qui mettent à l'épreuve sa patience et sa détermination. Sa voix porte une nuance de frustration, un écho de la résilience qu'elle doit mobiliser face à ces obstacles.
Dans ce moment partagé, écoutant Cassia exprimer les tribulations de son quotidien professionnel, je me sens encore plus proche d'elle. Chaque mot révèle une facette de sa personnalité : sa force, sa capacité à persévérer malgré les vents contraires, son engagement indéfectible envers sa vocation. Ces révélations, loin de m'éloigner, me rapprochent d'elle, me donnant un aperçu plus profond de l'individu complexe et résilient qu'elle est. Cette promenade en forêt, loin d'être une simple évasion de la routine, devient un espace de partage et de connexion, un moment précieux où les masques tombent et où les vraies conversations prennent place, renforçant le lien invisible mais indéniable qui nous unit.
Alors que nous continuons notre promenade, Cassia, avec une curiosité piquée, m'interroge soudain sur la surprise que j'avais évoquée précédemment. Adoptant un air faussement étonné, je réponds avec une feinte ignorance, « Une surprise ? De quelle surprise parles-tu ? Ai-je mentionné quelque chose à ce sujet ? » Ma réponse, teintée d'une malice calculée, se veut mystérieuse, mon sourire en coin trahissant l'amusement que me procure cette petite mise en scène. « Il semble que tu fasses erreur... » je poursuis, savourant le moment de confusion que je viens de semer.
Puis, avec un sursaut théâtral de mémoire, je m'exclame, « Ah, mais oui, cela me revient à présent ! » Avant qu'elle ait le temps de réagir, je m'agenouille soudain devant elle, adoptant la pose classique d'une demande en mariage. Son cœur doit manquer un battement face à cette scène inattendue. Mais non, ce n'est pas encore le moment pour une telle déclaration. Au lieu de cela, je me penche simplement pour renouer mon lacet, dissolvant la tension dramatique avec une pointe d'humour. « Je ne te demande pas encore en mariage, tu as encore le temps de prévenir tes parents ! » lançais-je, léger, transformant ce qui aurait pu être un moment de profonde solennité en une plaisanterie affectueuse.
Ce jeu taquin, ce flirt entre le sérieux et le léger, est emblématique de notre relation, où les moments de complicité se tissent avec une aisance joyeuse. Cette fausse demande en mariage, bien qu'elle soit une blague pour l'instant, sème peut-être les graines d'une future réalité, un avenir où les rires partagés d'aujourd'hui pourraient un jour se transformer en engagements sincères. Pour le moment, cependant, nous nous contentons de savourer l'instant présent, notre chemin jalonné d'humour et d'affection, où chaque faux pas est une occasion de se rapprocher encore plus.
Alors que je suis penché, concentré sur la tâche de nouer mes lacets, un joggeur matinal s'approche de nous, son allure détendue contrastant avec l'intensité de son approche envers Cassia. Manifestement sans la moindre retenue, il se lance dans une tentative de séduction peu subtile, proposant à Cassia de se joindre à lui pour un café, sous prétexte de faire plus ample connaissance. « Bonjour. Excusez-moi mais je vous trouve magnifique. Je m'appelle... » commence-t-il, mais il n'a pas l'occasion de terminer sa phrase.
Je me redresse rapidement, m'interposant entre lui et Cassia, me faisant clairement voir pour marquer mon territoire. « Ma femme n'est pas libre ni disposée à écouter votre prose de dragueur du dimanche » déclairais-je, ma voix portant un mélange de fermeté et d'avertissement à peine voilé. Ma réaction est instinctive, presque protectrice, soulignant le lien non officiel mais profondément ressenti entre Cassia et moi.
Le joggeur, visiblement pris au dépourvu par ma présence soudaine et ma déclaration, s'empresse de rectifier le tir. « Oh, vous êtes ensemble, je ne vous avais pas vu et... Bon, tant pis pour moi, bonne journée. » Il s'éclipse aussi vite qu'il est apparu, reprenant son jogging et nous laissant derrière lui, dans un mélange de soulagement et de tension dissipée.
Jaloux ? Absolument. Mais cette jalousie n'est pas seulement une réaction à la tentative de séduction maladroite de ce passant ; elle révèle aussi la profondeur de mes sentiments pour Cassia. C'est une affirmation, peut-être encore muette, de l'exclusivité émotionnelle que je ressens pour elle, et de mon désir inébranlable de la protéger, même face à des menaces aussi bénignes qu'un joggeur matinal un peu trop entreprenant. Ce petit incident, loin de nous perturber, renforce notre complicité, un rappel tacite que, quelles que soient les circonstances, nous formons une unité, un nous contre le monde.
Sans laisser l'incident perturber la sérénité de notre moment, je glisse ma main dans la sienne avec une aisance naturelle, comme si nos paumes étaient destinées à s'unir. Ensemble, nous reprenons notre promenade, nos pas nous guidant vers une destination paisible et prometteuse. À l'horizon, un lac étincelant sous les premiers rayons du soleil matinal s'offre à notre vue, son eau miroitante promettant une échappée belle loin du tumulte de la forêt.
Au bord de ce lac, un bateau nous attend, amarré avec patience, comme s'il avait anticipé notre arrivée. C'est dans cet écrin de tranquillité, loin des sentiers battus, que je décide de lui lancer, mi-sérieux, mi-amusé : « À défaut d'avoir le vertige, j'espère que tu as le pied marin ! » Ma voix, teintée d'une légère taquinerie, cherche à détendre l'atmosphère, à la préparer à l'aventure nautique qui nous attend.
Cette transition, du sol ferme de la forêt à la fluidité incertaine des eaux du lac, symbolise une nouvelle étape de notre journée ensemble, une promesse d'évasion et de découverte partagée. C'est une invitation à laisser derrière nous la terre et ses complications, pour embrasser ensemble la liberté que seule la navigation peut offrir. Dans cet instant, main dans la main, nous sommes prêts à explorer de nouveaux horizons, à laisser le courant nous emporter vers des moments d'intimité renforcée, soutenus par la complicité et l'aventure qui nous unit.
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Le temps filait malgré tout et nous rapprochais donc de l’heure à laquelle cette fameuse surprise évoquée plus tôt dans la journée allait faire son apparition. J’avais réussi, jusque là, à ne pas trop en demander davantage à Milo. Mais là, ma curiosité prenait clairement le dessus. Milo fait mine de rien. Faisant croire que je faisais erreur sur une potentielle surprise. Je lève les yeux au ciel malgré tout amusée par sa petite comédie bien menée, il fallait bien l’admettre. Je ne réponds rien, le laissant continuer son petit jeu. Mon meilleur ami se décide enfin à m’en dire plus. Enfin, cela c’est ce que je croyais. Mais encore une fois je me faisais berner. Je vois le corps de Milo se baisser pour venir s’agenouiller devant moi. Je le regarde, stupéfaite. Je me demandais bien qu’elle mouche l’avait encore piqué. Sa posture était assez explicite. Du moins pour toute personne étant fleur bleue comme moi et ayant vu tous les films à l’eau de rose qui pouvait exister et être visionnés. Malgré ma volonté, mon myocarde s’emballe. Mais Milo souligne rapidement le fait qu’il ne me demandais pas encore en mariage et que j’avais encore le temps de prévenir mes parents. Quel goujat ! « Vraiment très amusant… » dis-je en lui lançant une légère tape amicale. « Prends garde, si tu continues ainsi je vais peut-être reconsidérer la réponse envisagée que je t’ai donné hier... » Bien sûr c’était une plaisanterie. Mais cela je le gardais bien pour moi.
Sans qu’on le voit venir, un joggeur arrive à notre hauteur. Il commence par me saluer et me complimente immédiatement. Je suis surprise, mais aussi très flattée. « Bonjour -- » Alors que les présentations allaient être faites, Milo se relève rapidement et interrompt le jeune inconnu. Il prétend ouvertement que je suis sa femme et que je n’étais donc pas libre ni disposée à écouter ses flatteries. Le ton de Milo est assez glacial. Le jogger s’excuse platement avant de continuer son chemin. L’occasion est trop tentant pour taquiner mon meilleur ami, je ne peux pas passer à côté « Ta femme ? Étrange, je n’ai pas le souvenir que tu ais fait ta demande. Ni même le souvenir d’avoir accepté... » Je décide de continuer mon petit jeu « Dommage, il était plutôt mignon... » J’observe la réaction de Milo. Il ne semble pas d’accord avec moi. Je ris légèrement, fière de mon petit effet « C’est bon, je plaisante. » dis-je en continuant de marcher à ses côtés tout en exerçant une légère pression sur sa main avec la mienne. Un geste qui se voulait être rassurant.
Ce petit imprévu ne perturbe pas le reste de la balade. On finit par arriver au bord d’un magnifique lac. Milo me fait rapidement comprendre ce qui nous attendait. Un large sourire apparaît sur mon visage. « Une balade en bateau !? C’est génial... » dis-je la voix enjouée d’avance par la petite aventure nautique qui nous attendait. Ma main toujours dans la sienne, j'entreprends alors d'avancer vers le lac pour aller voir ce bateau de plus près, pour avancer davantage vers cette nouvelle aventure que nous allions partager tous les deux.
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Jaloux ? Oui, peut-être un peu. Assez, en tout cas, pour sentir un frisson d'irritation traverser mon être lorsque je perçois un intrus tenter de captiver l'attention de Cassia de manière si flagrante. Je pouvais presque prédire le déroulement de son jeu de séduction, ses phrases toutes faites déroulées avec la lassitude d'un rituel bien rodé, ses invitations à partager un café dans l'espoir d'une proximité non méritée. Une expression légèrement boudeuse se dessine sur mon visage, trahissant mon agacement, mais elle s'estompe progressivement à mesure que l'importun prend congé, reprenant son jogging sans se retourner.
Les commentaires de Cassia, empreints de légèreté et d'humour, m'encouragent à enfouir cette émotion révélatrice. Si je pouvais, je dissimulerais cette jalousie sous des couches d'indifférence, mais son existence même est un testament de mes sentiments profonds pour elle. Cet instant de vulnérabilité, bien que je cherche à le masquer, ne fait qu'ajouter une couche de complexité à notre relation, révélant la profondeur de mon attachement et mon désir instinctif de la protéger, même contre des menaces aussi banales qu'une approche maladroite.
Dans cet échange, où je lutte pour maintenir une façade de sérénité, je découvre les contours d'une affection qui dépasse la simple attirance. C'est une prise de conscience, douce et en même temps déconcertante, de l'ampleur de mes sentiments pour Cassia, et du chemin que je suis prêt à parcourir pour elle, jaloux ou non. La jalousie, si elle est un aveu de mes propres insécurités, est aussi un signal de l'importance que Cassia occupe dans ma vie, un rappel que notre lien est précieux, digne d'être chéri et protégé. « Ah, tu le trouvais mignon ? Lui ? Avec son air de poisson hors de l'eau ! » m'exclamais-je, un brin de surprise teintant ma voix alors que je posais un regard interrogateur sur Cassia, avant de réaliser qu'elle se jouait de moi, taquinant ma jalousie naissante. Je riposte avec fausse naïveté, « Il est aussi mignon que ta collègue, Erin » avant d'ajouter avec un air faussement détaché, « C'est vrai qu'elle est très belle. Blonde, élancée... Qui ne succomberait pas à son charme ? » Cette remarque, lancée avec une légèreté de façade, cache une vérité plus complexe. Erin et moi avons partagé des moments, certes passionnés, mais dénués de la profondeur ou de l'engagement qui caractérise ce que je ressens pour Cassia. Ces liaisons passagères, bien qu'intenses, n'ont jamais franchi le seuil d'une connexion véritablement significative.
L'évocation d'Erin, loin d'être un aveu d'intérêt persistant, sert plutôt à souligner, par contraste, l'unicité de ma relation avec Cassia. Les flirts et les aventures précédentes pâlissent en comparaison avec l'intensité des émotions que Cassia éveille en moi, mettant en perspective la superficialité de ces liaisons antérieures. C'est une prise de conscience, à la fois subtile et profonde, de l'importance réelle de Cassia dans ma vie, soulignant que, malgré les distractions passagères, c'est auprès d'elle que réside mon véritable attachement.
Nous franchissons le seuil du bateau à moteur, et je prends soin de guider Cassia à l'intérieur avec une main protectrice. Alors que nous nous installons confortablement et avant de mettre en marche le moteur pour débuter cette nouvelle aventure, je me tourne vers elle, poussé par une curiosité mêlée d'une pointe d'inquiétude. « Tu le trouvais vraiment mignon ? » Cette question, teintée d'une légère appréhension, traduit mes doutes intérieurs. Et si, au fond, Cassia nourrissait une préférence pour ce type d'homme ? Ce joggeur, avec sa tête de mauvais dragueur et son allure sportive, incarnait-il dans son esprit l'idéal masculin ?
Cette interrogation, bien que posée sur un ton léger, cache une véritable crainte : la peur de ne pas correspondre à l'image du partenaire idéal qu'elle pourrait avoir en tête. Dans cet instant de vulnérabilité, où l'eau du lac luit doucement sous les premiers rayons du soleil, je me retrouve à sonder les profondeurs de son regard, cherchant une réponse, un signe qui pourrait dissiper mes inquiétudes ou confirmer mes craintes.
Ce moment de doute souligne l'importance de Cassia dans ma vie, révélant à quel point l'idée même qu'elle puisse convoiter un autre type d'homme fait vaciller mes certitudes. C'est une réflexion sur mes propres insécurités, sur ma volonté de me montrer à la hauteur de ses attentes, de comprendre ce qu'elle désire réellement chez un partenaire et, peut-être, de m'adapter pour être l'homme qui pourrait combler son cœur.
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Face à ce jeune inconnu, j’avais malgré tout été surprise de voir ce quasi excès de jalousie venant de la part de mon meilleur ami. J’avais consciencequ’il ne cautionnait absolument pas ma relation avec Andrew car il ne le supportait tout simplement pas. Nous en avions déjà parlé à de nombreuses reprises. Mon meilleur ami m’avait confié ne pas aimé le caractère d’Andrew, sa façon de vivre, ses façons de faire. Mais là, cet inconnu, on ne savait rien de lui. Alors pourquoi réagir ainsi ? La réaction de Milo soulevait de nombreuses interrogations dans mon esprit. L’occasion de taquiner un peu Milo sur sa réaction était trop belle, trop tentante pour passer à côté. Mon meilleur ami se rend rapidement compte que je me jouais un peu de lui. Il décide de rentrer dans mon petit jeu en évoquant ma collègue Erin. A l’entente de ce nom, je fronce légèrement les sourcils. Est-ce qu’il la trouvait vraiment mignonne ? Je sais qu'il avait déjà eu l'occasion de la croiser par mon propre biais d'ailleurs. Il continue sur sa lancée. Oui elle était belle. Une très belle femme. A peine plus grande que moi, blonde, de jolies formes. Milo lance alors une question rhétorique. Je suis soudainement très agacée. J’essaie de ne pas le montrer. Moi qui venait de taquiner mon meilleur ami sur sa jalousie. Il serait mal venue que je lui fasse à mon tour une petite scène. Je ne peux m’empêcher de répondre malgré tout à cette question. « Presque personne. C’est bien pour cette raison, que la plupart du personnel masculin de l’hôpital l’a connaît bien. Très bien, même. Si tu vois ce que je veux dire... » Habituellement je prônais la solidarité féminine mais mais dans ce cas là. Erin avait eu pas mal d’aventures avec des collègues. Elle ne s’en cachait pas vraiment.
Milo était vraiment plein de surprise pour ce week-end. Et très honnêtement cela me faisait un bien fou. Toutes ces activités qu’il avait secrètement et rapidement organisé m’aidaient à me vider l’esprit et à me recentrer un peu sur moi même uniquement. Ce week-end c’était vraiment une agréable parenthèses. J’avais l’impression d’être dans une petite bulle où rien ni personne ne pourrait perturber mon bien-être. Et tout cela, c’était grâce à mon meilleur ami. A défaut d’avoir le vertige, j’appréciais les activités aquatiques ou nautiques. Alors cette petite promenade en bateau m’enchantait au plus haut point. Rapidement, nous montons à bord du bateau à moteur. Milo, toujours au petit soin pour moi, m’aide à m’installer confortablement. Et alors que Milo allait mettre le moteur en route, il me demande si j’avais réellement trouvé le joggeur de tout à l’heure mignon. Je suis surprise. Malgré tout je suis tiraillée entre l’envie d’être sincère ou et l’envie de me jouer encore de lui pour lui redonner la pareille concernant ma collègue. « Non » dis-je simplement. J’avais choisis la sincérité. « Et pour être honnête, je l’ai à peine regardé. Ou plutôt je n’ai pas eu le temps de le regarder plus attentivement... » dis-je un peu amusée. Milo l’avait fait fuir assez rapidement. « Et toi. Erin, tu l’as trouve vraiment si belle !? » Je me surprenais à demander. Je craignais la réponse. « Je croyais que tu préférais les brunes... » dis-je pour dédramatiser d’avance sa future réponse.
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La réaction de Cassia face à ma mention d'Erin m'arrache un sourire amusé, une lueur de malice dansant dans mes yeux alors que je capte le subtil changement dans son expression. Il est évident qu'une étincelle de jalousie a illuminé ses traits au moment où j'ai décrit sa collègue, et loin de m'en offusquer, je trouve cet aspect de sa personnalité étonnamment attachant. Je suis parfaitement conscient du tempérament volage d'Erin, une caractéristique que nous partageons, ce qui explique sans doute l'aisance de notre relation. Mais le voir reflété dans les yeux de Cassia ajoute une dimension inattendue à notre dynamique.
La petite moue boudeuse que Cassia arbore à ce moment pourrait me faire fondre sur place. Il y a quelque chose d'irrésistiblement séduisant chez elle, surtout lorsqu'elle laisse transparaître sa jalousie, même de manière subtile. Cet éclat de vulnérabilité, loin de révéler une faiblesse, met en lumière la profondeur de ses sentiments, rendant ce moment particulièrement touchant.
Cette révélation spontanée de jalousie, plutôt que de semer le doute ou l'incertitude entre nous, renforce mon affection pour elle. C'est un rappel que derrière nos façades de confiance et d'indépendance, nous sommes tous deux profondément humains, susceptibles d'être touchés par l'insécurité et le désir d'être l'unique objet de l'affection de l'autre. Surtout maintenant, dans cette ambiance intime et complice, je réalise à quel point Cassia m'est chère, et combien sa réaction, loin d'être un point de tension, est un lien qui nous rapproche, une preuve de l'importance que nous accordons chacun à l'autre. « Ah oui ? C’est vrai que j’ai eu des échos de certaines de ses aventures. Rien d’intéressant… Elle doit s’amuser autant que moi ! » ajoutais-je comme si de rien n’était. Inutile de lui décrire les tenants et aboutissants de ma relation avec sa collègue.
La question de Cassia, loin de me laisser de marbre, touche une corde sensible, exacerbant mes soupçons sur l'ombre de jalousie qui plane entre nous. « Tu veux savoir si je la trouve à mon goût, petite curieuse ? » répliquais-je, l'ombre d'un sourire taquin ourlant mes lèvres alors que je mets le moteur en marche. L'éloignement progressif de la berge offre le cadre parfait pour poursuivre cette conversation délicate.
Je me tourne vers elle, capturant son regard dans le mien. « C'est indéniable, elle a ses atouts. Une femme qui ne laisse pas indifférent, capable de faire tourner bien des têtes, » admettais-je, ma voix teintée d'une neutralité calculée. Mon commentaire, volontairement mesuré, cherche à ne pas alimenter inutilement ses inquiétudes.
Cependant, conscient de l'ambiguïté que mes mots pourraient susciter, je choisis de clarifier mes sentiments d'une manière plus personnelle et directe. « Mais tu sais, je suis plutôt attiré par les brunes, aux yeux bruns. Timide, peut-être un peu jalouse, et infirmière de surcroît ! » je poursuis, un sourire complice éclairant mon visage alors que je dresse ouvertement son portrait, « Connais-tu des femmes qui correspondent à cette description ? Je cherche la femme de ma vie ! Je devrais peut-être passer une petite annonce , destinée uniquement à ce genre de femme ! Qu’en penses-tu ? » Cette question, posée sur un ton léger mais chargé de significations, est une tentative de dissiper les nuages de doute, de lui montrer que, malgré les tentations extérieures, c'est elle qui occupe mes pensées. C'est une manière détournée de lui exprimer mon attachement, de souligner que, dans le vaste monde des possibles, c'est sa singularité qui m'attire, sa présence qui compte. En lui dépeignant son propre portrait, je cherche à lui faire comprendre que, parmi toutes les femmes, c'est elle qui a capturé mon cœur, elle qui se distingue à mes yeux, bien au-delà de toute autre.
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En montant sur ce bateau à moteur, je pensais que nous allions vivre une énième petite parenthèse loin de tout et de tout le monde. Cette fois-ci sur un magnifique lac. Mais c’est sans compter la question de Milo qui nous faisait faire un léger pas en arrière. Le joggeur. Apparemment ma remarque concernant ce dernier avait laissé quelque peu perplexe mon meilleur ami. Alors je décide de lui répondre sincèrement. Non je ne l’avais pas trouvé particulièrement attirant. Et puis je n’avais posé les yeux sur lui que quelques secondes à peine. Suite à cela, je n’avais pas pu m’empêcher de retourner la question à Milo concernant ma collègue Erin. Milo reformule mes propos par une question. Le jeune homme avait bien évidemment compris là où je souhaitais en venir. Il savait ce que je voulais savoir. Milo est sincère. Il ne nie pas le fait qu’Erin a des atouts. Elle en a beaucoup même, je le sais je travaille souvent avec. Milo reste assez vague dans sa réponse, mais je comprends malgré tout que oui, Erin lui plaît. Elle lui avait même sans douter taper dans l’œil les quelques fois où ils avaient pu se croiser lors de soirées où j’étais venue accompagnée de Milo. Toutefois, mon meilleur ami confirme le fait qu’il était plutôt attiré par les brunes. Il s’amuse ensuite a dresser un portrait qui me ressemble fortement. Je l’observe manœuvrer le bateau tout en me parlant. « Tu devrais peut-être tenter le coup oui… » dis-je amusée par sa dernière remarque concernant une potentielle petit annonce pour trouver la femme de sa vie. « Ou alors, dès que tu penses l’avoir trouvé, dis lu simplement ce que tu ressens... » Mes mots étaient parsemés de sous-entendus. Bien que en surface, cela ne semblait être qu’un conseil. Cette discussion était révélateur de ses nombreux sentiments non dévoilés qui planaient au dessus de nous. Plus que d’habitude depuis que nous étions arrivés ici. Mais comme toujours, j’avais du mal à être certaine de ce que pensais réellement Milo. Son discours, dressant mon propre portrait, concernant la femme de sa vie, était contradictoire avec son attirance non dissimulé pour Erin. J’étais donc un peu perplexe.
Je finis par me redresser légèrement, je viens déposer un doux baiser sur sa joue « Je pense aussi que… tu mérites de trouver la femme de ta vie. Je te le souhaite. Vraiment... » Je ne savais pas de quoi demain sera fait, mais quoi qu'il en soit je sais qu'au fond de moi, je serai heureuse si Milo l'était également.
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Cassia, avec sa douce insistance, me pousse à ouvrir mon cœur, à partager l'océan de sentiments que je tente de naviguer. Un soupir léger s'échappe de mes lèvres, accompagnant un sourire empreint de mélancolie. « Comment pourrais-je exprimer tout ce que je ressens pour elle ? Tu sais... Le jour où je me sentirai vraiment prêt, peut-être que j'aurai le courage de me dévoiler complètement. J'espère qu'à ce moment-là, ma nature volage aura laissé place à quelque chose de plus stable, de plus digne de toi. Mais, parler de tout cela maintenant semble prématuré, non ? Qui sait, un jour, peut-être... »
La brise légère qui balaye le lac vient caresser nos visages, jouant avec les mèches de cheveux de Cassia, ajoutant une note de grâce à sa beauté déjà saisissante. Je ne peux m'empêcher de la regarder avec un mélange d'admiration et d'envie, mes lèvres se pinçant dans une tentative de retenir les mots et les gestes qui menacent de franchir la barrière de ma retenue. Abandonnant momentanément le gouvernail, je me rapproche d'elle, encadrant son visage de mes mains, mes pouces dessinant de douces caresses sur ses joues. L'intensité de ce moment me submerge, me faisant frôler la limite de ma propre résolution. « Penses-tu que si nos chemins s'étaient croisés différemment, si nous n'avions pas traversé tout ce que nous avons vécu, nous aurions pu être ensemble ? »
Cette question, évocatrice de tant de possibilités non explorées, trahit la profondeur de ma réflexion sur nous. Mais en même temps, je me rends compte du danger de ces pensées à haute voix. En flirtant avec ces hypothèses, je risque non seulement de révéler mes propres espoirs et craintes mais également de perturber l'équilibre délicat de notre relation actuelle. C'est un jeu dangereux, où chaque mot prononcé, chaque sous-entendu, pourrait soit nous rapprocher soit nous éloigner définitivement. La peur de me brûler les ailes dans ce feu de désirs et de possibles reste tapie dans l'ombre de cette confession voilée, rappelant la fragilité de nos cœurs et la prudence avec laquelle nous devons naviguer ces eaux tumultueuses de l'affect.
Après notre escapade empreinte de contemplations profondes et de moments partagés de rire, nous faisons route vers le chalet, où l'atmosphère paisible de la forêt nous enveloppe à nouveau. La nuit tombe rapidement, drapant le monde d'un voile de fraîcheur. Sans tarder, je m'emploie à raviver les flammes dans la cheminée, leur lueur dansante projetant une chaleur bienvenue dans l'espace qui nous accueille. Le feu crépite, répandant une lumière tamisée qui ajoute une couche d'intimité à notre refuge.
Tourné vers Cassia, je saisis l'opportunité d'approfondir encore notre lien. « Pour ce soir, je te propose une petite séance de massage. Je crois que tu en as beaucoup besoin après ces derniers jours... » Ma voix, teintée de préoccupation et d'affection, souligne mon désir de lui offrir un moment de détente, un geste tendre pour alléger les tensions accumulées.
Cette offre, bien plus qu'une simple attention, est une invitation à partager un moment de vulnérabilité et de soin mutuel, une façon de lui montrer que je suis là pour elle, pas seulement dans les paroles et les promenades, mais aussi dans les gestes. Alors que le feu danse dans la cheminée, notre soirée se transforme en une oasis de tranquillité, un temps suspendu où les soucis s'évanouissent au profit de la présence rassurante de l'autre. Ce massage, promesse de relaxation et de connexion, devient un symbole de mon engagement envers elle, une déclaration silencieuse de mon souhait de prendre soin de Cassia, de veiller sur son bien-être avec toute la douceur et l'attention dont je suis capable. Dans le sanctuaire de notre chalet isolé, nous trouvons un havre de paix, un espace pour guérir et se rapprocher, bercés par le crépitement rassurant du feu et la promesse d'une affection partagée.
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Et au premier battement de ses paupières, je l'ai reconnue. C'était bien elle, l'inattendue et l'attendue
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Cassia Henderson
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Le petit jeu de séduction auquel nous étions en train de jouer depuis un peu plus de vingt-quatre heures maintenant était certes amusant, divertissant mais aussi assez troublant également. J’avais pleinement conscience que nos mots, nos paroles avaient une part de sincérité mais je ne cessais de me demander quel était ce degré exact de sincérité. Alors quand Milo évoque l’envie, la possibilité de trouver la femme de sa vie, je ne peux que le lui souhaiter. Voir mon meilleur ami heureux était une satisfaction indescriptible. Et comme dans un dernier élan, une dernière tentative d’avoir la vérité, d’entendre les mots que, au plus profond de mon être, je souhaitais entendre je tente de persuader Milo d’ouvrir son cœur. Ce fut une vaine tentative. Milo prétexte ne pas être prêt et surtout être encore trop tenté par sa nature volage. « Oui, un jour peut-être... » Je répète ses mots comme pour me convaincre moi même. La vue qui s’offrait à nous était des plus splendides. Au milieu de ce lac, on avait la sensation d’être si petit face à cette nature environnante. Milo se rapproche de moi. Ces mains douces et puissantes à la fois viennent encadrer mon visage, caressant mes joues au passage. Mon meilleur ami me pose une ultime question. Une question à laquelle je n’avais pas de réponse exacte. Malheureusement. Mon regard plongé dans le sien. Avait-il donc déjà songé à « un nous ». A une relation autre qu’une amitié. Cette question trahissait ses songes les plus secrets. Par peur de perdre cette amitié si exceptionnelle, je n’avais jamais osé franchir le pas. Toutefois, il m’était déjà arriver de penser que si nous nous étions rencontrés plus tard ou tout simplement dans un autre contexte, un contexte dans lequel nous n’aurions pas franchis tant d’étapes, tant d’épreuves ensemble, j’aurai sans nul doute succomber au charme du pilote de ligne. « C’est difficile de répondre avec exactitude à ta question. Mais je pense que oui... » dis-je avec une grande sincérité.
Après cette journée en pleine air, nous prenons le chemin du chalet. A peine rentrés, Milo s’empresse de continuer à faire tourner la cheminée, pour notre confort. Milo me propose alors une séance massage pour la soirée. Surprenant, toujours. J’hésite. Etait-ce raisonnable avec toute cette tension qui régnait autour de nous. Mais après tout, ce ne serait pas la première fois. Milo m’avait déjà massé dans le passé, tout comme je l’avais déjà fait. En tout bien tout honneur, en amis. « Ce serait difficile de refuser une telle proposition. Mais avant, je vais aller prendre une douche. » dis-je simplement en lui faisant signe que je ne serai pas longue.
Je ne tarde pas à prendre possession de la salle d’eau. Retirant d’abord la veste de sport qui m’avait tenue bien chaud lors de cette journée nature. Puis je retire rapidement mon pull ainsi que mon pantalon. Je ne sais pourquoi, mon regard vient alors se poser sur la veste que je venais de poser sur le petit meuble en bois. Et mon cœur commence alors à s’emballer. Je sens même une bouffé de chaleur, traduisant mon angoisse, s’emparer de tout mon corps et s’attarder dans ma poitrine. Une araignée était en train de se promener sur ma veste, la quittant pour se rendre sur le coté du meuble. L’arachnide en question ne devait pas mesurer plus de six ou sept centimètres. Mais c’était bien trop pour moi. Je ne supportais pas la simple vue de ce genre d’animal. J’en avais une peur irrationnelle même. Sans rien contrôler, je pousse un premier cri. Je recule le plus vite possible. Je devais m’éloigner encore plus. « Milo ! Viens vite, viens vite ! » dis-je en ouvrant la porte de la salle de bain. Mon regard ne quittait pas le meuble pour ne pas perdre de vue mon l’ arachnide. « Quelle horreur, quelle horreur... » dis-je à moi même. Milo arrive, je lui désigne du doigt la cause de ma frayeur « Là-bas … Elle est affreuse, s’il te plais...Enlève là... » demandai-je à mon meilleur ami d’une voix qui le suppliait presque. Je n’exagérais rien, je ne contrôlais rien. Soudainement, je me rendis compte que là dans ce couloir, à côté de Milo, je ne portais que mes sous-vêtements et rien d’autre. Je sens le regard de mon meilleur ami sur moi, je sens presque une gêne d’être dans cette tenue face à lui. Par réflexe, je tente de cacher un peu mon corps, mais le résultat n’est pas satisfaisant. Mais un problème à la fois. Je reporte mon attention sur la salle de bain « S’il te plais, vite avant qu’elle n’aille je ne sais où... »Car voir une arraigné était une sensation affreuse pour moi, mais ne plus la voir était angoissant.
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La silhouette de Cassia se détache de mon regard, elle se dirige vers la salle de bain, et je me retrouve à la suivre des yeux, captivé. C'est une étrange danse entre la retenue et le désir, une lutte intérieure où je me contente de désirer sans franchir le pas. Quelle ironie, n'est-ce pas ? Alors qu'elle s'accorde un moment d'intimité, je me prépare à orchestrer une suite idyllique pour sa détente. Je commence à ouvrir les boutons de ma chemise, quand soudain, le son de sa voix, teinté d'une urgence inattendue, perce le calme de la soirée. Mon cœur s'emballe, l'inquiétude prend le dessus. Sans un instant d'hésitation, je me précipite à travers le chalet, bondissant par-dessus le canapé dans un élan de protection, jusqu'à la retrouver, un mélange de peur et de surprise peint sur son visage. Elle pointe du doigt en direction de la salle de bain, son geste fébrile trahissant la source de son trouble. Un rapide coup d'œil me révèle la cause de son inquiétude : une araignée, minuscule mais suffisante pour ébranler sa sérénité. Dans l'échange de regards qui suit, je décèle son embarras, sa tentative de se couvrir, ajoutant une touche d'innocence à la scène. Un sourire se dessine sur mes lèvres, devant sa vulnérabilité si touchante. Je finis de me défaire de ma chemise et la drape doucement autour de ses épaules frêles, un geste protecteur qui se veut rassurant. En relevant délicatement son visage vers le mien, je lui murmure l’une de ces phrases réconfortantes dont j’ai le secret « Je suis là... Il ne peut rien t'arriver. » Ma déclaration est ferme, un serment silencieux de sécurité et de soutien. Si le simple fait d'envoyer Andrew aux oubliettes ne me fait pas peur, que dire d'une petite araignée ?
Dans les yeux de Cassia, cette créature pourrait bien être un géant terrifiant, mais à mes yeux, elle n'est rien de plus qu'un obstacle mineur. Et même si elle était plus menaçante, je suis prêt à affronter n'importe quel danger pour elle. C'est une promesse implicite que, quelles que soient les épreuves, je serai toujours là pour la protéger, pour transformer ses peurs en un souvenir lointain. Dans ce moment partagé, un lien indéfectible se renforce, prouvant que, face à l'adversité, notre relation devient notre plus grande force.
L'intruse octopode, avec son pelage hirsute, semble avoir élu domicile dans un recoin de la salle de bain, sans doute charmée par l'aura envoûtante de Cassia. Avec une délicatesse calculée, je tente de capturer l'arachnide, mais elle se dérobe astucieusement, se réfugiant sous le lavabo dans un élan de survie. Refusant de me laisser entraîner dans une chasse interminable, je m'approche avec une résolution tranquille de l'endroit où elle s'est cachée. Avec la patience d'un prédateur en quête de sa proie, je progresse silencieusement, mes mouvements mesurés et précis. Lorsque je l'atteins enfin, un geste rapide et assuré met fin à sa fugue – un acte de protection autant qu'une nécessité. La créature s'écrase sous le poids de ma main, laissant derrière elle une trace viscérale de son passage éphémère dans notre monde. Un regard sur la paume de ma main révèle les vestiges de l'acte, une tache sombre plus proche de la dépouille d'un repas abandonné que d'un ennemi vaincu. Après m'être soigneusement essuyé et lavé les mains, effaçant toute trace de l'affrontement, je retourne auprès de Cassia avec une assurance retrouvée. L'air est maintenant libéré de la présence indésirable, et je peux lui offrir un sourire victorieux, un gage silencieux que la sécurité a été rétablie. Ce petit geste, loin d'être insignifiant, est une démonstration de mon engagement à veiller sur notre sérénité, à chasser les ombres, si petites soient-elles, pour protéger notre bulle de tranquillité. Dans cet instant de triomphe modeste, je me tiens prêt à affronter bien plus pour la paix de Cassia, affirmant ainsi que, peu importe la nature de l'obstacle, je serai toujours là pour le surmonter à ses côtés. « C'est fini. Je suis là Cassia. » murmurais-je tout doucement, enveloppant Cassia dans une étreinte réconfortante. Mes lèvres trouvent le sommet de son crâne, y déposant une série de baisers délicats, un geste apaisant destiné à dissiper les ombres de peur ou de détresse qui pourraient encore l'entourer. Avec une tendresse mesurée, mes doigts glissent sur son visage, traçant des lignes de réconfort sur sa peau, effleurant ses joues dans un geste de protection et d'affection.
Lentement, mes yeux se lèvent pour rencontrer les siens, et dans ce regard échangé, une connexion profonde s'établit, un dialogue silencieux qui communique bien plus que les mots ne sauraient le faire. C'est dans la profondeur de son regard que je trouve une tranquillité partagée, une promesse muette que, tant que je serai à ses côtés, elle ne sera jamais seule face à ses peurs. Ce moment, suspendu hors du temps, scelle notre proximité, réaffirmant mon engagement à la soutenir, à la protéger, et à être la constante sur laquelle elle peut toujours compter.
Son regard intense me capture, me tenant en otage de ses profondeurs insondables. L'impulsion de céder à cette attraction magnétique, de fusionner avec la douceur de ses lèvres, devient presque insoutenable. Le désir de goûter à l'ivresse de son baiser, s’évertue à s’éprendre de moi. Je lutte contre cet appel, cette envie dévorante, mais la lutte semble vaine. Ses lèvres, si proches et si tentantes, m'ensorcellent, tirant mon visage inexorablement vers le sien. Mon cœur bat si rapidement, sur le point de succomber à cette étreinte interdite...
Pourtant, dans un sursaut de lucidité, je m'arrête aux portes de ce geste irréversible. La réalisation soudaine que ce n'est ni le lieu ni le moment pour céder à mes désirs m'envahit. Cassia se trouve dans un état de détresse rendant ce moment intime particulièrement délicat. Mon respect pour elle, pour son intégrité et son bien-être, me pousse à renoncer à cette impulsion. Je refuse catégoriquement de laisser planer le moindre doute sur mes intentions, de lui donner à penser que je pourrais exploiter sa vulnérabilité à mon avantage.
Ainsi, au lieu de franchir la limite que nos lèvres étaient sur le point de briser, je choisis un geste plus mesuré, plus tendre. Mes lèvres trouvent refuge sur sa joue, frôlant délicatement la limite de ce qui aurait pu être, dans un baiser presque retenu. Cet acte, bien que loin de l'accomplissement de mon désir, est empreint d'une affection profonde, d'un respect qui transcende le simple geste d'amour. Dans cette caresse, je lui promets silencieusement que sa confiance et sa sécurité sont ma priorité, que je suis là pour elle, dans le respect et la patience, attendant un jour où les circonstances nous permettront de partager pleinement nos sentiments sans réserve ni hésitation.
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Alors que je m’apprêtais à aller prendre une douche réconfortante et relaxante après cette belle et longue escapade en plein air, je fus malheureusement interrompue par une invité surprise. Une invité surprise dont je me serais bien passé. Une araignée. L’arachnide avait du s’accrocher ma veste alors que nous étions encore dehors, sur le chemin du retour. Sauf que ma phobie concernant ces animaux m’avait fait rentré dans une légère crise de panique. Impossible pour moi de m’en débarrasser moi même. J’étais donc sortie de la salle de bain, en sous-vêtements, pour m’éloigner rapidement de la cause de mon angoisse soudaine. J’avais alerté également Milo de la présence de cet invité non désiré, lui demandant, lui suppliant même de s’en débarrasser au plus vite. Ma gêne est présente et sans doute perceptible car Milo déboutonne sa chemise et vient la poser délicatement autour de mes épaules. Encore une fois, il trouvait la solution à un mal-être aussi furtif qu’il puisse être. Mon meilleur ami continue sur sa lancée en ajoutant qu’il était là et qu’il ne pouvait rien m’arriver. Le jeune homme ne tarde pas à entrer dans la salle de bain à la recherche de l’invité non désiré. Je me contente d’observer la scène de loin, très loin. Il m’était impensable d’imaginer entrer à nouveau dans cette pièce en sachant qu’une araignée y résidait. J’avais conscience que cette phobie pouvait être risible, mais je ne contrôlais rien de tout cela. C’était plus fort que moi. Un petit claquement indique que la lutte entre l’arachnide et Milo est terminée. Ce dernier nettoie soigneusement le lieu de l’affrontement ainsi que ses mains avant de venir à moi. Un léger sourire aux lèvres, un sourire victorieux, il confirme que l’araignée n’est plus. « Merci beaucoup » dis-je en venant trouver refuge dans ses bras. Je me sentais à présent soulagée. Puis mon visage se redresse, nos regard se croisent et décident subitement de ne plus se quitter. Et encore une fois, la proximité nous jouait des tours. Encore une fois, ses lèvres et même son corps tout entier m’attiraient tel un aimant. Finalement les lèvres de Milo dévient légèrement et viennent se poser sur ma joue. A la frustration se mêle la raison. Etait-ce sans doute mieux ainsi.
Nous finissons par retourner chacun de son côté. Milo au salon, et moi dans la salle de bain où je pu enfin prendre une douche sereine. Je troque mes vêtements chauds de randonnée pour quelque chose de plus léger. Un mini short en tissu noir et un débardeur bleu. Je rejoins Milo dans le salon, lui adressant un léger sourire dès que je l’aperçois à nouveau. « Alors, cette séance de massage où a t-elle lieu ? » demandai-je curieuse et envieuse aussi de pouvoir profiter de ce moment avec Milo.
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L'incident avec l'arachnide velue est désormais relégué au passé, un simple écho dans le flot de notre soirée. Cassia, visiblement soulagée, me lance un regard empli de gratitude avant de se diriger de nouveau vers la salle de bain, assurée de sa sécurité retrouvée. Malgré la résolution de la situation, je me retrouve encore captivé par sa présence, mon regard inévitablement attiré par la grâce de sa démarche.
La chemise, que j'avais drapée autour de ses épaules délicates, s'ajuste à elle avec une élégance naturelle, soulignant sa silhouette d'une manière qui éveille mon imagination. La simplicité avec laquelle le tissu épouse son corps m'amène à fantasmer sur d'autres contextes, d'autres moments où sa proximité ne serait pas dictée par le besoin de réconfort, mais plutôt par le désir et l'intimité partagés. Cette vision fugace de Cassia, enveloppée dans quelque chose de si personnel à moi, déclenche une cascade de pensées et d'émotions, m'invitant à envisager les possibilités d'un avenir où nos vies seraient encore plus étroitement liées, où les barrières entre nous se dissoudraient sous le poids de notre affection mutuelle.
Cependant, la possibilité d'une telle proximité semble lointaine, voire irréalisable pour le moment. La raison ? Cassia est actuellement en couple avec un individu pour lequel mon estime est, pour le dire poliment, particulièrement basse. La simple pensée de sa présence près d'elle suffit à me faire bouillir de frustration. L'idée qu'elle puisse, une fois de plus, succomber à ses charmes superficiels me remplit d'une inquiétude profonde. Un bouquet de fleurs et quelques phrases bien tournées, typiques de sa séduction de pacotille, et voilà que je crains le pire. L'imaginer retomber dans le piège de ses manœuvres séductrices, si transparentes et pourtant apparemment efficaces, m'est insupportable.
Ce scénario, où Cassia se laisserait de nouveau berner par des gestes romantiques éculés, me révulse au plus haut point. Ce n'est pas tant la jalousie qui me consume, quoique présente, mais plutôt une profonde préoccupation pour son bien-être et son bonheur. Je ne peux m'empêcher de souhaiter, avec une intensité brûlante, qu'elle ouvre les yeux sur la superficialité de cet homme, qu'elle reconnaisse son propre mérite et la valeur d'une affection sincère et profonde, loin des stratagèmes creux d'un séducteur de bas étage. Mon cœur, chargé d'espoir et d'angoisse, aspire à un avenir où Cassia serait libérée de cette emprise toxique, capable de voir au-delà des illusions pour trouver un amour véritable et durable.
Alors que Cassia s'accorde un moment de solitude dans la salle de bain, je me consacre entièrement à la mise en place d'un cadre idyllique pour le massage que je lui ai promis. Je déploie une table de massage au cœur du salon, choisissant un emplacement stratégique près de la cheminée dont les flammes dansent avec vigueur, projetant une chaleur réconfortante et une lueur tamisée dans la pièce.
Je me lance ensuite dans une quête minutieuse dans l'armoire, à la recherche des meilleures huiles de massage que j'ai en ma possession, sélectionnant celles dont les arômes se marieront le mieux à l'ambiance chaleureuse et apaisante que je souhaite créer. En plus des huiles, je rassemble une variété de bougies, choisissant avec soin celles qui diffuseront une lumière douce et des parfums subtils, contribuant à l'atmosphère de détente et d'intimité.
Pour cette soirée spéciale, rien ne doit être laissé au hasard. Je veux que chaque détail, de la température de la pièce à la sélection musicale douce en arrière-plan, contribue à faire de ce moment une expérience mémorable pour Cassia. C'est une occasion de lui montrer à quel point elle compte pour moi, de la choyer et de lui offrir un havre de paix et de bien-être, loin des préoccupations du quotidien. Dans cet espace que nous partageons, entourés par le crépitement rassurant du feu et la douce lueur des bougies, je souhaite lui offrir non seulement un massage, mais une véritable déclaration d'affection, un geste qui, je l'espère, lui parlera plus profondément que les mots.
Dès l'instant où Cassia émerge de la salle de bain, mon attention se fixe entièrement sur elle, capturé par l'aura de tranquillité qu'elle dégage après ce moment de détente. « Ici » dis-je doucement, mon regard glissant vers l'espace que j'ai méticuleusement préparé pour elle. La table de massage, située stratégiquement près de la chaleur accueillante de la cheminée, attend son invitation silencieuse. « Je t'invite à t'allonger sur le ventre, sans ton débardeur. » Durant quelques instants je fais mine de regarder ailleurs. Je ne souhaite pas indisposer mon amie.
Puis, dans un geste visant à créer un environnement de confort mutuel et à équilibrer la dynamique de notre intimité, j'ajoute, « Et pour que cela soit un peu plus équitable… » Lentement, je commence à me défaire de mes propres vêtements, me retrouvant finalement en boxer, mirant sa propre tenue simplifiée. « Voilà, là ça sera plus équitable. » L'idée derrière ce geste est simple : pourquoi serais-je le seul à rester pleinement vêtu ? Cela instaure une atmosphère de confiance réciproque, où aucun de nous ne se sent sur-exposé ou inconfortable.
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