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 Viaggiare è vivere
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Cassia Henderson
  Cassia Henderson  
- Shade of winter -

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▎ Job/Studies : Cassia est infirmière au Charlton Memorial Hospital.
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Sujet: Re: Viaggiare è vivere   Viaggiare è vivere - Page 2 EmptyDim 29 Sep 2024 - 20:34

Viaggiare è vivere
@Milo Davis & Cassia Henderson


Les journées passent, et chaque jour ici est une nouvelle découverte encore plus merveilleuses que la précédentes. L’Islande est vraiment un pays magnifique et plein de surprises. Après avoir profité d’un bon bain chaud, nous nous rendons au restaurant de l’hôtel pour dîner en tête à tête. Encore une fois, les plats typiques d’ici sont eux aussi plein de surprises. Nous profitons de ce moment calme autour d’un bon repas pour évoque notre journée. Puis, le dîner terminé, nous remontons dans notre chambre. La pièce est baignée dans un doux silence apaisant. Je prends quelques minutes pour envoyer quelques photos à ma mère, profitant ainsi de ce moment pour lui donner des nouvelles. Je lui avais promis, tout comme à moi, de prendre du temps pour le faire. Étant en vacance,s je n’avais vraiment pas d’excuse. Je pose ensuite mon téléphone et me dirige vers la grande baie vitrée de la chambre, attirée littéralement par cette vue magnifique qui s’offrait à nous. Je me sentais incroyablement bien, calme, sereine, reposée. Ces vacances étaient réellement une très bonne idée.

Je sens la présence de Milo derrière moi. Ses bras entourent ma taille doucement. Je laisse alors mon dos se blottir contre son torse avant de remarquer que le jeune homme me tendait un paquet. Surprise, je me redresse un peu. Je me tourne pour faire face à Milo, un sourire intriguée sur mes lèvres. « C’est en quel honneur ? » demandai-je surprise et amusée. Je prend le paquet délicatement dans mes mains. Je ne me fais pas prier et déballe le cadeau. Je découvre alors un casque bluetooth à réduction de bruit. Mon sourire s’élargir immédiatement. Mon regard se pose sur Milo. « Merci beaucoup. C’est une excellente idée. Et il est magnifique. » dis-je en contemplant la boite. Bien évidemment, Milo avait sélectionné un produit récent, dernier cri. « Tu as fais une folie. Encore... » dis-je amusée avant de venir l’embrasser tendrement. Mon visage vient se nicher contre son torse.  « Merci. Merci pour tout... » dis-je la voix emplie d’émotions. Je voulais simplement le remercier d’être là, le remercier pour les bons moments, pour toutes ses attentions qu’il avait à mon égard. Le remercier d’être lui même. Je ferme un court instant les yeux pour profiter de ce moment. Mon regard se lève pour croiser le sien. « Je suis incroyablement chanceuse de t’avoir à mes côté... » dis-je les yeux presque humides par l’émotion que je ressentais. L’émotion était forte sans nul doute aussi à cause de la pression qui redescendait, du fait d’être enfin détendue et sereine. Cela me faisait un bien fou. Je me sentais incroyablement bien. Nous profitons de cette douce étreinte, puis, nous rejoignons le lit majestueux de la chambre. Nous décidons de regarder un film à suspens, un thriller policier assez intense. Puis nous rejoignons les bras de Morphée.

Plongée dans mes songes les plus profonds, je revois quelques scènes du film de hier soir. Je suis au milieu d'une ruelle, il fait nuit. Quelqu'un est là. J'essaie d'avancer mais je n'y arrive pas. Puis soudainement, je me revois devant l'hôpital, je revois le visage de cet homme qui m'avait pris à parti il y a quelques semaines. Je réussi à partir. Les scènes qui se déroulent n'ont aucun lien, c'est très étrange. Mais elles sont toutes angoissantes. Puis, je me retrouve dans une pièce. Il y a encore cet homme. Je tente de monter les escaliers mais je peine à avancer. Et lorsque j'y arrive c'est trop tard, il m'a attrapé la cheville et je tombe. J'essaie de me débattre. Je peux sentir sa main sur ma cheville. Je me retrouve allongée face à lui. Il m'empêche de crier. Je sens sa main se poser sur ma bouche alors que je me débats. Puis je sens ses mains venir serrer mon cou. J’ai l’impression de sentir une réelle pression autour de ma gorge. C’est une sensation des plus effrayantes. Je tente de m’échapper, de crier mais rien ne se passe. Soudainement, je me redresse dans le lit. «  Non ! » J’ai chaud. Terriblement chaud. Immédiatement je porte mes mains à mon cou, j’ai l’étrange sensation de ressentir encore cette pression sur ma peau.  Je me retourne vivement, il fait nuit dans la chambre. « Milo » dis-je en l’appelant. Je me précipite alors pour allumer la petite lampe de chevet mais en l’allumant je la fais tomber au sol. Fort heureusement il n’y a pas de casse. « Milo, Milo réveille toi ! Il y a quelqu’un ! » dis-je effrayée en me redressant dans le lit tout en examinant la pièce d’un coup d’œil affolé et apeuré.






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Sujet: Re: Viaggiare è vivere   Viaggiare è vivere - Page 2 EmptyLun 30 Sep 2024 - 0:43

Viaggiare è vivere
Milo Davis & @Cassia Henderson


Je ne peux m’empêcher de sourire en pensant à l'idée d’offrir des moments privilégiés à Cassia, que ce soit à travers ces vacances de rêve ou de simples petites attentions au quotidien. Chaque geste, chaque surprise est pour moi une manière de lui montrer combien elle compte, combien sa présence illumine ma vie. Il n'y a pas de plus grande satisfaction que de voir son visage s'éclairer, ses yeux briller d'émerveillement. Et aujourd'hui ne fait pas exception. Lorsque je la vois déballer le cadeau, son regard curieux et malicieux planté sur le paquet, je sens mon cœur s’emballer légèrement. C’est cet instant suspendu, cette attente avant qu’elle ne découvre ce que je lui ai préparé, qui me procure une satisfaction immense. « C’est en quel honneur ? » me demande-t-elle, une lueur de surprise et de tendresse dans la voix, presque comme si elle ne s’y attendait pas. Je souris, amusé par sa question, sentant déjà la réponse se former sur mes lèvres. « Parce que j’ai besoin d’un évènement particulier pour t’offrir quelque chose ? » lui répliqué-je avec douceur, ma question purement rhétorique. La vérité est simple : chaque jour passé avec elle est une raison suffisante pour lui faire plaisir, pour lui montrer à quel point elle est importante à mes yeux. Lorsqu’elle découvre le casque bluetooth soigneusement choisi pour elle, ses yeux s’illuminent instantanément. Elle le prend entre ses mains, le faisant tourner avec précaution, comme si elle appréciait chaque détail, chaque aspect de ce cadeau que je lui ai offert. Puis, avec une pointe d’étonnement mêlée d’amusement, elle murmure « Tu as fait une folie. Encore... » Je souris, feignant l’innocence. « De quelle folie parles-tu ? » répondis-je, en prenant un air faussement ingénu, mes yeux pétillant de malice. Cassia lève les yeux vers moi, croisant mon regard avec cette complicité silencieuse qui nous lie depuis si longtemps. « Ah, ceci ? Mais ce n’est rien, voyons ! » continuai-je sur un ton naturel, comme si ce geste n’était qu’une simple formalité. Mais au fond, je sais qu’elle perçoit combien ce geste compte pour moi, combien je tiens à la voir heureuse, entourée de ces petites choses qui rendent son quotidien plus doux. Son regard s'adoucit, et une émotion subtile traverse ses yeux, presque imperceptible mais bien présente. Elle me regarde avec une tendresse infinie et me souffle, sa voix à peine plus qu'un murmure « Je suis incroyablement chanceuse de t’avoir à mes côtés... » À ces mots, mon cœur se serre légèrement, pris par l’intensité de ce qu’elle exprime. Il y a dans sa voix une sincérité qui me touche profondément, et je ne peux m’empêcher de répondre avec la même intensité. « C’est moi qui suis chanceux… » murmurai-je, mes doigts glissant doucement sur sa joue. « Tu n’imagines pas à quel point tu es essentielle à ma vie, Cassia. » Je vois ses yeux briller légèrement, une émotion douce se frayant un chemin jusqu’à la surface. C’est un moment où les mots paraissent presque superflus, où le simple fait de se tenir l’un contre l’autre suffit à tout exprimer. Nous échangeons un baiser tendre, empreint de tout ce que nous ressentons l’un pour l’autre. Ce baiser, bien que doux, renferme une intensité qui dépasse le simple contact de nos lèvres. C’est un de ces moments où tout semble s’arrêter, où plus rien d’autre n’a d’importance que nous deux, ensemble.

Nos lèvres se séparent à regret, mais nous restons enlacés, savourant cette douce étreinte. Je sens son souffle régulier contre ma poitrine, et je réalise à quel point ces instants sont précieux. Cassia repose sa tête contre mon épaule, et nous restons ainsi quelques instants, plongés dans la quiétude de notre amour partagé, profitant du silence complice qui nous entoure. Finalement, après ce moment de calme et de tendresse, nous décidons de rejoindre le lit majestueux qui trône au milieu de la chambre. Les draps sont frais, invitants, et la chaleur de la pièce nous enveloppe doucement. Une fois installés, nous choisissons de regarder un film ensemble, un thriller policier intense, le genre qui nous garde tous deux en haleine. Le suspense monte, et je sens Cassia se blottir un peu plus contre moi, ses jambes effleurant les miennes sous les draps. Elle commente parfois les scènes, devinant avec une perspicacité surprenante les rebondissements à venir, et chaque fois, je ne peux m’empêcher de sourire. Ses observations sont toujours justes, parfois malicieuses, et j’adore l’entendre partager ses pensées avec cette vivacité qui la caractérise. En réalité, je l’écoute plus que je ne suis le film, car ce qui me captive le plus, c’est elle, ses réactions, ses petits commentaires qui me font sourire malgré moi. Le film se termine, et la fatigue commence doucement à nous gagner. Le calme retombe dans la pièce, et sans un mot, nous nous glissons sous les draps, cherchant la chaleur réconfortante de l’autre. Cassia se niche contre moi, sa tête posée contre mon torse, et je dépose un dernier baiser sur son front. La pièce plonge dans le silence de la nuit, un silence apaisant, presque protecteur. Je sens son souffle devenir plus lent, plus profond, alors qu'elle s'endort paisiblement contre moi. Tout semble parfait, tout simplement parce que nous sommes ensemble. Et alors que mes paupières se ferment à mon tour, je me sens comblé, enveloppé par la chaleur de cet amour inconditionnel que Cassia me porte.

La nuit a débuté paisiblement. Nous nous étions endormis blottis l'un contre l'autre, enveloppés par la tranquillité de notre suite, bercés par l’apaisement de cette journée parfaite. La chaleur réconfortante de Cassia contre moi m’a plongé dans un sommeil profond, presque comateux. Pourtant, quelque chose trouble cette paix. Ce n’est pas une sensation nette, mais une gêne diffuse, une tension sous-jacente qui me fait flotter dans un état de semi-conscience, à mi-chemin entre le rêve et la réalité. Puis, lentement, un son se fraye un chemin à travers les brumes de mon sommeil. « Non... » Une voix. Celle de Cassia. Elle est faible, mais tendue, presque suppliante, et je sens son corps se crisper à côté du mien. Un frisson me parcourt, mais je suis encore trop plongé dans mes rêves pour réagir pleinement. Puis j'entends à nouveau son murmure, plus urgent cette fois. « Milo... » C’est à cet instant que mon corps réagit avant même que mon esprit ne comprenne ce qui se passe. Comme une alarme interne qui se déclenche, je me redresse légèrement, encore engourdi, mon esprit embrouillé, mais une inquiétude croissante émerge en moi. Quelque chose ne va pas. Je tente de comprendre, mes pensées encore brumeuses, quand soudain un bruit sec retentit dans la pièce. La lampe de chevet bascule brusquement et tombe lourdement au sol avec un fracas sourd, brisant le silence de la nuit et me faisant sursauter violemment. Cassia, toujours à mes côtés, se redresse d’un coup, le souffle court, et je vois l’angoisse déformer ses traits. « Milo, Milo, réveille-toi ! Il y a quelqu’un ! » Sa voix est pleine de panique, et dans un instant glaçant, je comprends qu’il ne s’agit pas d’un rêve. Le regard de Cassia est affolé, ses yeux écarquillés par la peur balayent frénétiquement la pièce, cherchant une menace invisible dans l’obscurité. Elle se rapproche de moi, son corps tremblant contre le mien, cherchant instinctivement protection.

Je sens son cœur battre frénétiquement, et cette connexion, ce contact physique, enflamme mes instincts. Mon corps se réveille d’un coup, l’adrénaline envahissant mes veines. Mon esprit s’éclaircit brutalement, et je passe rapidement en mode analyse. L’obscurité de la chambre semble oppressante, comme si elle masquait quelque chose que nous ne pouvons pas voir. Le silence est lourd, pesant, presque palpable, un silence trop parfait pour être innocent. Je tends l'oreille, chaque sens en alerte, espérant capter un bruit, un signe de mouvement dans cette obscurité étouffante. Ma main se pose doucement sur l’épaule de Cassia, mes doigts effleurant sa peau dans un geste de réconfort. Je murmure, ma voix basse et apaisante malgré la tension palpable « Ne bouge pas… » Elle me regarde, ses yeux cherchant une réponse, une certitude que je ne peux pas encore lui donner. Mais je ne peux pas rester inactif. Je dois vérifier, protéger. Je me lève lentement du lit, sentant le froid du sol sous mes pieds nus, un choc qui m'ancre dans la réalité. Mes muscles sont tendus, chaque fibre de mon corps en éveil, prêt à réagir au moindre signe de danger. L’obscurité semble vouloir m’avaler, mais je la scrute, déterminé, mes yeux s'habituant peu à peu à la faible lueur qui filtre à travers les rideaux. Chaque ombre semble suspecte, chaque coin de la pièce pourrait dissimuler une menace. Mais je ne vois rien de concret. Rien, si ce n’est ce silence oppressant qui rend chaque souffle, chaque mouvement, presque assourdissant. Je me déplace prudemment vers la porte, mes sens en alerte maximale. Je sens le regard de Cassia sur moi, lourd de peur et d’espoir à la fois. Son souffle rapide me parvient malgré le silence de la chambre. Mon cœur bat à tout rompre, mais pas seulement de peur – il bat d’une détermination féroce. Je dois m'assurer qu’elle est en sécurité, qu'il n'y a aucun danger ici. Je pousse légèrement la porte, prêt à faire face à tout ce qui pourrait se trouver de l’autre côté. Mais rien. Le couloir est désert, silencieux, baigné dans la faible lumière des veilleuses nocturnes de l’hôtel. Mes yeux sondent chaque recoin, cherchant la moindre anomalie, un indice d'une présence qui ne devrait pas être là. Mais il n’y a rien. Juste ce silence inquiétant qui semble vouloir me rassurer, mais qui, à cet instant, ne fait que renforcer mon doute. Je referme doucement la porte et retourne vers Cassia, la gorge nouée. Quand mes yeux se posent à nouveau sur elle, je vois la peur toujours ancrée dans son regard, une panique qui refuse de la quitter. Ses mains tremblent encore légèrement, et son souffle reste saccadé, irrégulier. Elle cherche dans mes yeux une réponse, un réconfort, quelque chose pour la rassurer, et je m'empresse de lui offrir ce qu’elle attend, ce qu’elle mérite. « Il n’y a personne… » murmurai-je doucement, ma voix calme et posée, alors que je m’approche pour m'asseoir à ses côtés sur le lit. Mes mains se posent doucement sur son visage, mes pouces caressant tendrement ses joues dans un geste rassurant, presque instinctif, comme pour effacer les traces visibles de sa frayeur. « C’était peut-être un bruit venant de l’extérieur, ou un rêve… » continuai-je, cherchant à atténuer son angoisse, à chasser cette ombre qui pèse sur elle. « Mais tout va bien maintenant. Je suis là. » Mes mots se veulent apaisants, mais je sens que son esprit lutte encore contre les résidus de la peur.

Je dépose un baiser tendre sur son front, un geste de protection, de réconfort, comme pour sceller cette promesse que je suis à ses côtés, prêt à la défendre contre tout. « Je reviens, » murmurai-je doucement, mes lèvres frôlant à peine sa peau, avant de me lever. Mes pieds nus effleurent le sol frais de la chambre, m’ancrant dans l’instant alors que je me dirige vers la petite cuisine de notre suite. Même en m’éloignant d’elle, mon esprit reste préoccupé par ce qui vient de se passer. Chaque geste que je fais, bien que mécanique, est imprégné de l’intention de la réconforter. Je mets de l'eau à chauffer, cherchant une tâche qui m’apporte un semblant de contrôle dans cette situation floue. Mon esprit, toujours en alerte, trouve un peu de répit dans cette routine familière, dans la recherche d'une solution à travers ces gestes simples. Je cherche une tisane dans l’un des placards, une infusion aux herbes qui, je l’espère, lui apportera du réconfort. Je prends le temps de choisir celle qui pourra l’apaiser, calmer ses nerfs encore à vif. Quelques minutes plus tard, la vapeur s'échappe doucement de la tasse, diffusant une légère odeur de camomille et de menthe. Un parfum doux, apaisant, comme une promesse de calme et de tranquillité retrouvée. Je verse la tisane dans une jolie tasse et retourne doucement vers le lit, mes pas légers pour ne pas troubler davantage cette nuit qui semble fragile. Quand j’arrive près de Cassia, elle est toujours assise, ses yeux fixés dans le vide, perdue dans ses pensées, comme si elle revivait encore et encore cet instant de terreur. Mon cœur se serre en la voyant ainsi, et je m’assieds doucement à ses côtés. Sans un mot, je lui tends la tasse chaude. « Tiens, cela va te faire du bien. » Je la regarde attentivement, essayant de déceler un changement dans son expression, quelque chose qui me dirait que la peur commence à s’effacer, que son esprit trouve un peu de repos. Je me glisse ensuite à ses côtés, revenant sous les couvertures, et l’enveloppe immédiatement dans mes bras. Elle se blottit contre moi sans hésiter, sa tête nichée contre mon torse, cherchant la sécurité que je peux lui offrir. Ses tremblements, bien que toujours présents, commencent à s’atténuer, et je passe doucement mes doigts dans ses cheveux, caressant tendrement son crâne dans un geste réconfortant, presque méditatif. J’espère, de tout cœur, chasser les derniers vestiges de son cauchemar ou de cette peur qui l'a envahie. Le silence dans la pièce est lourd, mais d'une manière étrange, il est aussi paisible. C’est un silence qui nous entoure, qui nous enveloppe, interrompu seulement par le bruit de nos respirations qui commencent à s'accorder. Nous restons ainsi un moment, simplement là, ensemble, à partager cette quiétude après la tempête. Après un instant, je sens que le poids de l’inquiétude commence à s’estomper un peu en elle. Mais je sais que parfois, parler peut aider, libérer ce qui pèse sur le cœur. Alors, d’une voix douce, sans la forcer, je lui demande « Tu veux en parler ? » Je garde ma voix aussi apaisante que possible, ne voulant pas la brusquer, mais lui offrant la possibilité de partager ce qu’elle a ressenti. Mes doigts continuent de caresser doucement ses cheveux, un geste qui, je l’espère, lui rappelle que je suis là, que je serai toujours là pour l’écouter, pour la comprendre.


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Sujet: Re: Viaggiare è vivere   Viaggiare è vivere - Page 2 EmptyLun 30 Sep 2024 - 19:30

Viaggiare è vivere
@Milo Davis & Cassia Henderson



Comme l’avait dit Milo un peu plus tôt dans la soirée, cette journée avait été parfaite. Et j’étais d’accord avec lui sur ce point. Et la soirée avait continué de la même manière. Après un délicieux dîner, nous étions revenus dans la chambre et Milo m’avait dévoilé un présent qu’il m’avait offert. Comme toujours, il avait le don de me surprendre. Et comme toujours, chacune de ses attentions me touchait énormément. Je remerciai alors le plus sincèrement du monde le jeune homme pour son cadeau, qui était une excellente idée. Puis j’avais souligné le fait que j’étais incroyablement chanceuse de l’avoir à mes côté. Depuis que nous avions entamé cette relation, le mot bonheur avait enfin pris du sens pour moi.

Alors que le début de la nuit avait été parfaitement paisible me voilà sujette à un cauchemar. Un affreux cauchemar. Je me réveille en sursaut. J’ai peur, peur de cet homme qui s’en prend à moi. Je réveille Milo afin qu’il m’aide. Là dans ce lit, redressée, je recherche désespérément cette présence effrayante mais je ne vois rien. Je me rapproche instinctivement de Milo, cherchent une protection, un réconfort. Milo me demande de ne pas bouger. Il se lève et fait le tour de la pièce. Il va même ouvrir la porte pour jeter un œil dans le couloir. Milo retourne vers moi et m’annonce qu’il n’y a personne. Je fronce le sourcils « Mais… j’étais pourtant certaine que... » J’avais même ressenti cette pression autour de ma gorge à mon réveil. Je passe une main sur ma nuque avant de soupirer légèrement « Excuse moi… Je t’ai réveillé... » dis-je un peu penaude. Milo évoque alors un simple bruit à l’extérieur ou un mauvais rêve. « Oui sans doute. Un très mauvais rêve... » Milo se lève à nouveau, et de là où je suis je le vois préparer une tisane. Il revient avec une tasse quelques minutes après. Je prend la tasse dans mes mains « Merci. » Je prend une gorgée de la boisson chaude avant de me blottir contre Milo. Je sirote la tisane en silence repensant à ce que j’avais cru voir et ressentir.  Milo rompt ce léger silence en me demandant si je voulais parler de ce mauvais rêve. « C’était assez incohérent. J’étais dans une ruelle, puis l’instant d’après devant l’hôpital et ensuite dans une sorte de cave. Mais à chaque fois il y avait toujours un homme qui cherchait à s’approcher de moi. Il a réussi à me faire tomber et... » Je soupire légèrement posant la tasse de tisane sur la table de chevet. « J’ai senti ses mains sur moi, sur mon cou... » dis-je en venant me blottir davantage contre lui. « Je ne regarderai plus jamais de thriller aussi tard le soir... » dis-je pour tenter de plaisanter un peu bien que j’étais encore un peu secouée par ce que j’avais cru ressentir et voir.




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Sujet: Re: Viaggiare è vivere   Viaggiare è vivere - Page 2 EmptyLun 30 Sep 2024 - 20:09

Viaggiare è vivere
Milo Davis & @Cassia Henderson


Je l'écoute avec une attention totale, mes yeux fixés sur elle alors qu'elle se confie, vulnérable, tentant de mettre des mots sur la peur qui l’a envahie. Son visage porte encore les marques de cette angoisse nocturne, ses yeux légèrement écarquillés, comme s'ils cherchaient à comprendre ce qui s’est passé dans les brumes de son cauchemar. Sa respiration est saccadée, bien qu'elle tente de la réguler, et je sens la tension qui émane de son corps. Chaque mot qu'elle prononce semble la ramener dans ces images troublantes, et je suis là, absorbant chaque détail, déterminé à la rassurer. « C’était assez incohérent, » murmure-t-elle d’une voix hésitante, comme si elle elle-même avait du mal à assembler les morceaux épars de son rêve. Elle est comme perdue entre les fragments d'une histoire qui n'a jamais eu de sens, mais qui a laissé une empreinte douloureuse sur elle. « J’étais dans une ruelle, puis l’instant d’après, devant l’hôpital, et ensuite dans une sorte de cave... » Sa voix tremble, et je continue de lui caresser doucement le dos, mes bras toujours fermement ancrés autour d’elle. Je veux qu’elle sache, par chaque geste, par chaque contact, que je suis là, qu’elle n’a rien à craindre tant qu’elle est dans mes bras. Elle marque une pause, les mots semblant la trahir alors qu’elle essaie de revivre les événements chaotiques de son cauchemar. « Mais à chaque fois, » continue-t-elle, sa voix encore plus faible, « il y avait cet homme… Un homme qui cherchait à s’approcher de moi. Il… il a réussi à me faire tomber, et... J’ai senti ses mains sur moi, sur mon cou... » Ses mots se brisent, et je sens son souffle devenir plus court, plus saccadé. Elle revit cette terreur, et mon cœur se serre. Instinctivement, je la serre un peu plus fort contre mon torse, cherchant à lui transmettre toute la sécurité que je peux. Je veux qu’elle ressente physiquement, à travers mes bras qui l’enveloppent, qu’elle n’est plus dans ce cauchemar, qu’elle est ici, avec moi, en sécurité. Sa voix vacille légèrement lorsqu’elle ajoute, dans une tentative désespérée d'humour « Je ne regarderai plus jamais de thriller aussi tard le soir... » Un léger soupir m’échappe, compréhensif, mais je reste concentré sur elle, sur ses besoins. Malgré son ton faussement léger, je sais que les images de son rêve continuent de la hanter, que la peur est encore là, nichée dans les recoins de son esprit. Chaque détail qu’elle partage est empreint d’une angoisse sourde, et je sens qu'elle a besoin de tout extérioriser, de vider ce qui pèse sur son cœur.

Alors je l’écoute attentivement, continuant de caresser son dos, son visage, ses cheveux, mes gestes lents et apaisants. Je veux qu’elle sache que je suis là pour elle, prêt à absorber ses peurs, à les dissoudre dans la chaleur de mon étreinte. Je glisse mes doigts dans ses cheveux, mes doigts parcourant délicatement ses mèches brunes comme une mélodie silencieuse. « C’était juste un mauvais rêve, Cassia. Rien de tout ceci n’était réel. » Ma voix est douce, rassurante, et je veux qu’elle sente la sécurité dans mes mots. « Tu es ici, en sécurité. Je suis là. » Malgré la douceur de mon ton, je ne peux m'empêcher de ressentir une certaine tension, une boule dans l'estomac. J'ai cette envie viscérale de la protéger, même des choses qui n'existent pas. C’est irrationnel, mais c'est là, ce besoin d'être son bouclier contre tout ce qui pourrait lui faire du mal. Elle se blottit encore plus contre moi, et je sens son corps commencer à se détendre légèrement, cherchant du réconfort dans la chaleur de mon étreinte. « Je suis désolé que tu aies eu un tel cauchemar… » murmurai-je, mes lèvres frôlant doucement son front alors que mes doigts caressent avec tendresse sa joue. Je veux que chaque geste, chaque mot, lui rappelle que je suis là pour elle. « Mais je suis là, Cassia. Je veille sur toi. Rien ne t’arrivera tant que je suis ici. » Elle relève légèrement la tête, et nos regards se croisent. Je vois encore l’ombre du cauchemar dans ses yeux, cette peur qui ne s’efface pas facilement. Mais au-delà de cette terreur, il y a aussi une lueur de confiance, de réconfort. Elle sait que je suis là, que je ne partirai pas. Je caresse doucement son cou, effleurant la peau là où elle a imaginé ces mains menaçantes dans son rêve, comme pour effacer symboliquement ce qui l’a tourmentée. Mes lèvres trouvent alors son cou, déposant un baiser doux, lent, à cet endroit précis. Un geste simple, mais rempli de tendresse et de protection, comme si je voulais effacer le moindre vestige de ce cauchemar. « C’est fini maintenant, » murmurai-je contre sa peau. « Je suis là. » Je sens son corps se détendre un peu plus sous mes caresses, ses tremblements s’estompant petit à petit. Je la garde contre moi, mes bras fermes autour d’elle, et je reste attentif à chaque petite réaction. Chaque frisson, chaque respiration plus calme me dit qu’elle est en train de revenir à elle, de sortir de cette angoisse qui l’avait enserrée. Peu importe le cauchemar, peu importe les ombres qui l’ont effrayée, je suis là pour la rassurer, pour la ramener à la réalité. « Tu sais que je ne te laisserai jamais tomber, n'est-ce pas ? » dis-je doucement, ma voix à peine un souffle contre son oreille.


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Sujet: Re: Viaggiare è vivere   Viaggiare è vivere - Page 2 EmptyLun 30 Sep 2024 - 21:13

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Finalement, tout ce que j’avais vu, tout ce que j’avais ressenti ne provenait que d’un mauvais rêve. Un très mauvais rêve. Milo c’était montré, comme toujours, très bienveillant, vérifiant même la pièce et le couloir afin de s’assurer qu’il n’y avait en effet personne. Après cela, il avait pris le temps de me préparer une tisane dans le but de m’apaiser sans nul doute. Puis il m’incite à parler, à lui expliquer ce dont j’avais rêvé. Alors je me livre à lui tout naturellement. J’avais encore du mal à comprendre pourquoi j’avais rêvé de tels évènements. La main rassurante de Milo ne quitte pas mon dos. Ce contact m’apaise. Il m’assure que cela n’était qu’un mauvais rêve, que rien de tout ce que j’avais vu ou ressenti n’était réel. Il ajoute que j’étais ici en sécurité et qu’il était là. Les mots de Milo m’apaisent un peu plus. Il dit être désolé que j’ai eu un tel cauchemar. « Tu n’as pas à l’être. C’est moi qui suis désolée de t’avoir réveillé... » A cette heure-ci en plus, Milo devait sans nul doute dormir profondément. Le jeune homme m’assure qu’il était là et qu’il ne m’arriverait rien tant qu’il était ici. Je soupire un peu, laissant s’échapper la tension et l’angoisse. Je sens les mains de Milo caresser délicatement mon cou comme pour panser cette blessure invisible que je ressentais. Je me blottis davantage contre lui. Remontant la couette sur moi. Après l’énorme frayeur de tout à l’heure, je ressentais à présent quelques frissons. Milo souhaite s’assurer que je savais qu’il ne me laisserait jamais tomber. « Oui, je le sais. » dis-je en lui adressant un léger sourire sincère. « Merci... » murmurai-je blottie contre lui.

Puis, les minutes passent. Je commencent à fermes les yeux doucement. Mes respiration devient lente, elle se cale au rythme de celle de Milo. La chaleur de son corps m’apaise également. Et doucement, je réussis à retrouver le sommeil et à rejoindre à nouveau les bras de Morphée.




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Sujet: Re: Viaggiare è vivere   Viaggiare è vivere - Page 2 EmptyLun 30 Sep 2024 - 21:35

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Les minutes s’égrènent lentement, et peu à peu, je sens Cassia se détendre dans mes bras. Son corps, encore tendu par les réminiscences du cauchemar, semble enfin trouver la paix. Ses paupières, alourdies par la fatigue, battent faiblement, luttant contre le sommeil qui s’installe progressivement. Puis, finalement, elles se ferment complètement, signe qu’elle a cédé à cette torpeur réparatrice. Je veille sur elle, incapable de détourner mon regard de son visage apaisé. Mes yeux scrutent chaque détail, comme si je cherchais à m’assurer que plus rien ne viendra troubler son repos, comme si je pouvais protéger ses rêves simplement par ma présence. Sa respiration devient plus régulière, douce et profonde, un signe rassurant qu’elle s’enfonce dans un sommeil plus serein. L’angoisse qui avait marqué ses traits semble s’effacer peu à peu. Je ressens une vague de soulagement m’envahir, et pourtant, je reste éveillé, alerte. Mon regard ne quitte pas son visage, et mes bras, fermement enroulés autour d’elle, restent immobiles, comme une promesse silencieuse de protection. Je sens la chaleur de mon torse se diffuser contre son dos, créant une barrière invisible mais tangible entre elle et toute menace, réelle ou imaginaire. Le silence de la nuit nous enveloppe doucement, un calme presque palpable, loin du tumulte de ses cauchemars. Et peu à peu, l’inquiétude qui m’avait noué l’estomac s’atténue, remplacée par cette certitude que tout va bien, qu’elle est en sécurité ici, avec moi. C’est seulement à ce moment-là que je m’autorise à fermer les yeux. Ma tête repose contre l’oreiller, juste derrière la sienne, mes bras toujours fermement enroulés autour de son corps fragile. Le sommeil me gagne lentement, m’attirant dans une douce torpeur, mais même dans cet état, une partie de moi reste en alerte, prêt à la protéger, même contre les ombres invisibles de ses rêves.

Le lendemain matin, c’est moi qui ouvre les yeux en premier. La lumière douce du matin s’infiltre à travers les rideaux de la chambre, baignant l’espace d’une clarté apaisante. C’est une lumière tendre, presque réconfortante, qui semble annoncer une journée calme, loin des tourments de la nuit précédente. Cassia est toujours blottie contre moi, son corps parfaitement aligné au mien. Je peux sentir la régularité de sa respiration, lente et apaisée, signe qu’elle est profondément endormie, enfin libérée des cauchemars qui l’ont tourmentée. Je ne bouge pas tout de suite, préférant savourer ce moment rare et précieux où je peux l’admirer en toute quiétude. Il y a quelque chose de magique, presque irréel, dans ces instants volés au quotidien, où le monde semble s’arrêter juste pour nous offrir cette bulle de tranquillité. Ses traits, si détendus dans le sommeil, sont empreints d’une douceur infinie. Ses lèvres sont légèrement entrouvertes, et ses cheveux tombent en cascade sur l’oreiller. Je me surprends à sourire, simplement heureux de la voir ainsi, en paix, comme si les inquiétudes de la veille n’étaient plus qu’un lointain souvenir. Mes doigts glissent doucement sur son visage, effleurant sa joue avec une tendresse infinie. Je savoure ce simple contact, ce geste qui, pour moi, est empli de tout l’amour que je ressens pour elle. Mes doigts tracent lentement la courbe de son menton, remontent délicatement vers ses tempes, puis se perdent dans ses cheveux en une caresse légère. Je me penche lentement, veillant à ne pas troubler la quiétude de son sommeil, et je dépose un baiser doux sur son front, puis un autre sur sa joue. Sa peau est douce sous mes lèvres, et je m’attarde un instant, savourant cette proximité, ce moment intime que personne d’autre ne peut partager. Je sens une vague de tendresse m’envahir, et je me dis que tant que je pourrai veiller sur elle ainsi, tout ira bien. Elle est là, près de moi, et c’est tout ce qui compte.

Allongé à ses côtés, je la regarde dormir paisiblement, ses traits détendus, comme si les épreuves de la nuit s’étaient dissipées. Mais mes pensées, elles, sont loin d’être apaisées. Cette nuit, ce cauchemar qu’elle a fait… Ce n’était pas juste un simple mauvais rêve, je le ressens profondément. Quelque chose de plus lourd, de plus sombre la hante, et je ne peux m’empêcher de penser que cela va bien au-delà d’une simple nuit agitée. Cassia est sous pression, peut-être plus qu’elle ne veut l’admettre. Son travail, aussi noble et important qu’il soit, commence certainement à la ronger de l’intérieur. Ses responsabilités à l'hôpital, son rôle au sein du pôle pour les femmes victimes de violences… tout cela pèse sur elle. C’est évident. Je soupire silencieusement, mes doigts glissant à nouveau sur sa joue avec une infinie douceur. Je me demande comment je pourrais l’aider à porter ce poids, à alléger ses nuits, à faire en sorte que ces cauchemars cessent de venir la hanter. J’ai toujours admiré sa force, son dévouement, cette passion qu’elle met dans tout ce qu’elle entreprend. Mais il est clair que cette passion commence à déborder, à l’étouffer. Peut-être que c’est cela, la vraie cause de ses cauchemars. Ces histoires terribles qu’elle entend chaque jour à l’hôpital, ces visages de femmes brisées, de vies à reconstruire… Elle porte tout cela avec elle, même ici, dans cet endroit si loin de tout, en Islande, ce paradis où nous devrions nous déconnecter du monde. Pourtant, elle ne peut pas complètement déconnecter. Elle emporte ce fardeau avec elle, comme une ombre qu’elle n’arrive pas à laisser derrière.

Et moi, dans tout cela ? Comment puis-je l’aider ? Comment puis-je la libérer, ne serait-ce qu’un peu, de ce fardeau ? Je réfléchis longuement, cherchant une solution, un moyen de l’apaiser. Peut-être que je devrais lui proposer de ralentir, de se ménager davantage. Mais je la connais. Cassia ne renoncera jamais à ses responsabilités. Elle tient à ce qu’elle fait, à ces femmes qu’elle aide. C’est un devoir qu’elle porte avec fierté, et je sais que ce serait vain de lui demander de s’en éloigner. Pourtant, elle doit trouver un équilibre, pour elle, pour nous. Je me demande si je pourrais l’aider à extérioriser tout ceci, à vider ce qu’elle a sur le cœur. Je sais qu’elle garde tout pour elle, qu’elle ne se plaint jamais, qu’elle ne veut pas m’inquiéter. Mais cette nuit, son esprit a crié à l’aide, même si elle n’ose pas l’admettre. Peut-être que je peux l’encourager à parler, à laisser sortir ces angoisses qu’elle dissimule si bien. En lui offrant une oreille attentive, peut-être que je pourrais alléger une partie de ce fardeau. Après tout, elle n’a pas à tout porter seule. Je pense aussi à des solutions plus pratiques. Peut-être qu’on pourrait intégrer des activités plus relaxantes dans son quotidien, quelque chose pour l’aider à se détendre vraiment, à relâcher la pression. Du yoga, de la méditation… Quelque chose qui lui permettrait de se reconnecter à elle-même, de retrouver son équilibre. Ou encore, des petites escapades régulières, comme ces vacances en Islande. Juste nous deux, loin du bruit, loin du stress du quotidien, loin des horreurs qu’elle voit tous les jours. Je veux lui rappeler qu’elle a le droit de prendre du temps pour elle, qu’elle n’a pas besoin de tout affronter seule. Mon regard se pose à nouveau sur elle, sur ses traits détendus, et je me fais une promesse silencieuse : je veillerai sur elle. Pas seulement physiquement, mais émotionnellement aussi. Je refuse de la laisser s’épuiser de cette manière. Elle mérite de vivre, pas de simplement survivre sous le poids de ses responsabilités. Je veux qu’elle sache qu’elle peut se reposer sur moi, qu’elle n’a pas à tout porter sur ses épaules. Je suis là, et je serai toujours là.

Je me penche vers elle, déposant un baiser doux sur son front, mes lèvres effleurant à peine sa peau. Mes doigts caressent sa tempe, traçant de légères lignes invisibles, comme pour chasser les dernières traces du cauchemar qui l’a troublée. Ensuite, je me rallonge à ses côtés, la gardant tout contre moi. Je refuse de laisser ces cauchemars devenir plus que ce qu’ils sont – des ombres. Des signaux, certes, mais des signaux que je peux comprendre et sur lesquels je peux agir.


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Sujet: Re: Viaggiare è vivere   Viaggiare è vivere - Page 2 EmptyMar 1 Oct 2024 - 18:38

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Grâce à la présence, aux gestes et aux paroles de Milo je sentais cette angoisse me quitter petit à petit. Ma respiration avait retrouvé un rythme normale et j’avais pleinement pris conscience que tout ce que j’avais vu et ressenti n’avait pas été réel. Blottie contre Milo, sous la couette, je commence à sentir mes paupières de plus en plus lourdes. Mes respiration se cale doucement sur celle de Milo et doucement mais sûrement je commence à rejoindre à nouveau les bras de Morphée.

A mon réveil, je sens les douces lèvres de Milo sur mon visage. Un léger sourire s’affiche sur mes lèvres. Je n’ai pas encore ouverts les yeux et pourtant je qui qu’il est là, à mes côtés. Comme toujours. Mon corps se blottie davantage contre le sien avant d’ouvrir doucement les yeux « H’m… j’adore ce genre de réveil. » Pas de contrainte, Milo près de moi, encore sous la couette. Que demander de mieux ? Je viens déposer un tendre baiser sur ses lèvres. Nous profitons de ce moment de sérénité avant de se lever. Nous nous octroyons un moment sous la douche avant de nous habiller. Aujourd’hui nous avions prévu de visiter la ville de Reykjavik. Nous nous y rendons alors en voiture, après avoir pris un bon petit déjeuner. Arrivés en ville, nous flânons un peu en ville. A midi nous trouvons un petit restaurant typique pour déjeuner. Et l’après-midi nous faisons quelques boutiques. Cette ville est elle aussi pleine de surprise. Les bâtiments typiques et parfois anciens nous offrent eux aussi un dépaysement total.

La journée se passe merveilleusement bien. Le soir nous rentrons, fatigués mais ravis, à l’hôtel. Je dépose les quelques achats que j’avais fait en ville. Puis, nous prenons un bain tous les deux. C’était devenu un petit rituel depuis que nous étions arrivés ici. Un petit moment détente après une journée bien remplie. « Cette journée était parfaite. Comme toutes celles que nous avons déjà passé ici. » dis-je ravie de ces vacances avec Milo. « Au fait, j’ai eu des nouvelles de Bonnie. Apparemment, l’Amazonie ce n’est pas si terrible. Clyde l'avait fait un peu marcher. Elle m'a dit que leur hôtel était très bien. Et leurs excursions sont assez intenses mais ils ont l'air ravis tous les deux.  » dis-je amusée en les imaginant là-bas.




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Sujet: Re: Viaggiare è vivere   Viaggiare è vivere - Page 2 EmptyMar 1 Oct 2024 - 19:58

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Lorsque Cassia s'éveille doucement, un sourire paisible illumine immédiatement son visage. Sa voix encore empreinte de sommeil glisse doucement dans l’air « H’m… j’adore ce genre de réveil. » Ces quelques mots me réchauffent le cœur, et sans attendre, nos lèvres se rejoignent dans un baiser tendre, plein de douceur et de cette complicité naturelle qui nous lie. Nous restons ainsi quelques minutes, blottis l’un contre l’autre, savourant la sérénité matinale qui règne dans notre suite, loin du monde, loin du bruit. Après un long moment à profiter de cette intimité, nous nous levons tranquillement. La lumière naturelle de l’Islande traverse les grandes fenêtres, baignant la pièce d'une lueur douce et apaisante, presque magique. Sans nous presser, nous nous glissons sous la douche. Ce rituel matinal est devenu notre moment privilégié depuis notre arrivée ici. L’eau chaude coule sur nos corps, apportant une sensation de détente immédiate, nous enveloppant dans une bulle de calme avant que la journée ne commence réellement. Une fois habillés, nous descendons prendre un petit déjeuner copieux. Les saveurs islandaises, riches et réconfortantes, éveillent nos papilles, et nous savourons chaque bouchée. Le café fumant, le pain frais et les fruits juteux complètent ce moment de détente. Tout est simple, mais parfait, à l'image de ces vacances. Aujourd’hui, nous avons prévu de visiter Reykjavik, la capitale de l’Islande. Après avoir pris la voiture, nous nous laissons guider par les paysages époustouflants qui défilent sous nos yeux. Les montagnes majestueuses, les champs de lave à perte de vue, et les cascades qui semblent surgir de nulle part. Chaque virage offre une nouvelle vue à couper le souffle, et Cassia ne manque pas de capturer ces instants avec son appareil photo, son regard brillant d’émerveillement.

Arrivés à Reykjavik, nous flânons dans les rues colorées, découvrant cette ville au charme unique. L’architecture islandaise, avec ses maisons aux toits de tôle colorée, donne à la ville une atmosphère chaleureuse et accueillante. Nous déambulons entre les petites boutiques artisanales et les cafés où les locaux semblent profiter du calme et de la simplicité de la vie. Chaque coin de rue est une découverte : des librairies aux galeries d’art, des petites échoppes vendant des produits locaux aux peintures murales qui décorent les façades des bâtiments. À midi, après plusieurs heures à explorer la ville, nos estomacs commencent à crier famine. Nous tombons sur un petit restaurant typique qui sert des plats islandais traditionnels. Le décor rustique, avec ses murs en bois brut et ses tables en bois massif, nous transporte dans une ambiance authentique. Nous dégustons des plats locaux, tels que du poisson frais et du pain de seigle noir, préparés avec un savoir-faire simple mais efficace. Le goût de l’Islande est sur nos lèvres, et Cassia et moi échangeons des regards complices, ravis de cette découverte culinaire. Nous nous offrons même un dessert à base de skyr, une spécialité islandaise, et finissons le repas le cœur léger, prêt à poursuivre notre aventure. L’après-midi, nous faisons quelques boutiques, et je remarque rapidement l’œil pétillant de Cassia lorsqu’elle tombe sur une écharpe en laine tissée à la main, aux couleurs de la terre et de la mer, une pièce unique qui semble avoir été faite pour elle. Nous parcourons les petites ruelles, et je sens que cette ville, avec son atmosphère tranquille et chaleureuse, nous offre un dépaysement total. Le temps semble filer, et avant que nous ne le réalisions, la journée touche à sa fin. Fatigués mais comblés par tant de découvertes, nous regagnons notre hôtel, les bras chargés de nos quelques achats.

De retour dans notre suite, nous déposons nos affaires, et nous décidons de reprendre notre rituel préféré : un bain chaud bien mérité. L’eau chaude nous enveloppe de nouveau, et c’est l’instant parfait pour nous détendre après cette journée pleine d’aventures. Cassia se blottit contre moi, sa tête reposant doucement sur mon épaule. « Cette journée était parfaite. Comme toutes celles que nous avons passées ici, » dit-elle, ses yeux pétillant de bonheur en me regardant.  Je souris, amusé par sa remarque, et elle ajoute, l’air malicieux « Au fait, j’ai eu des nouvelles de Bonnie. Apparemment, l’Amazonie n’est pas aussi terrible que prévu. Clyde l’avait un peu fait marcher. Elle m’a dit que leur hôtel est très bien et que les excursions sont assez intenses, mais ils sont ravis. » Je ris doucement, imaginant Bonnie découvrir que l’Amazonie n’était finalement pas si sauvage. Puis, je glisse, un sourire espiègle aux lèvres « J’ai une surprise pour toi. Demain, nous quittons l’hôtel pour aller un peu plus au nord de l’île. » Cassia me regarde intriguée, ses yeux brillants de curiosité, mais je garde le mystère entier, savourant l’anticipation. Le soir venu, nous dînons dans un charmant restaurant local. Encore une fois, nous sommes émerveillés par la cuisine islandaise : des saveurs simples mais délicieuses, parfaitement en harmonie avec l’environnement qui nous entoure. L’air est frais, presque mordant, lorsque nous sortons, mais la chaleur de nos échanges, de nos rires et de nos sourires, rend la soirée encore plus belle. De retour à l’hôtel, nous commençons à faire nos valises pour notre prochaine aventure. Cassia plie soigneusement ses vêtements, et je la regarde, attendri, avant de me glisser doucement dans son dos, mes bras l’entourant tendrement. Je dépose un baiser dans son cou, savourant le parfum délicat de sa peau, avant de lui murmurer : « Je suis tellement heureux de ces moments passés ensemble... » Comme à mon habitude, je lui prépare ensuite une tasse de thé, un dernier geste de tendresse avant de nous glisser sous les couvertures pour une ultime nuit dans ce lit majestueux, où tout semble plus doux, plus simple.

Le lendemain matin, nous quittons l’hôtel, prêts pour la prochaine étape de notre voyage. Cassia, toujours intriguée par ma mystérieuse surprise, ne cesse de me poser des questions, mais je reste silencieux, un sourire en coin. Quand nous arrivons à la plateforme, elle découvre un hélicoptère qui nous attend. Ses yeux s’écarquillent de surprise, et je croise les bras derrière mon dos, feignant l’innocence. « Tu pensais vraiment que tu allais découvrir l’Islande uniquement d’en bas ? » dis-je, faussement innocent, avant de laisser apparaître un sourire espiègle. « Nous allons faire le tour de l’île, au fur et à mesure… en hélicoptère. »


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Sujet: Re: Viaggiare è vivere   Viaggiare è vivere - Page 2 EmptyMar 1 Oct 2024 - 20:32

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Profitant d’un moment de détente ensemble dans ce grand bain, Milo m’annonce avoir une surprise pour moi. Il me dit que nous quitterons l’hôtel demain pour aller un peu plus au nord de l’île. Je le regarde intriguée mais je sais que Milo ne dira rien de plus. « J’ai hâte de découvrir ce que tu as préparé. » dis-je d’un ton espiègle. Après notre bain, nous nous habillons pour aller dîner. En rentrant, je prends le temps et le soin de ranger mes affaires correctement dans la valise. Milo se glisse derrière moi, ses paroles me font chaud au cœur. « Moi aussi. Tout est parfait, vraiment. » dis-je en me retournant pour lui faire face et pouvoir lui voler un baiser.

Après une nuit, plus paisible que la précédente, nous quittons l’hôtel. Je ne résister pas à l’envie de poser des questions à Milo mais ce dernier reste silencieux. Nous arrivons ensuite à une plateforme où un hélicoptère nous attend. Surprise, je me tourne vers Milo qui lui semble ravi de l’effet de sa surprise. Milo m’annonce que nous allions faire le tour de l’île, au fur et à mesure en hélicoptère. « Décidément, tu ne cesseras jamais de me surprendre. » dis-je un large sourire sur le visage avant de venir l’embrasser tendrement. Nous montons alors dans l’hélicoptère et faisons un tour pour visiter les alentours, vue du ciel.

Cela faisait deux jours que nous étions arrivés dans ce nouvel hôtel qui était tout aussi sublime que le précédent. Nos excusions ici étaient merveilleuses et aujourd’hui nous nous étions octroyé un moment dans un SPA. Après cela, nous avions été prendre une douche et nous changé pour dîner en ville. Le restaurant dans lequel nous avions dîné était très typique, l’ambiance y était chaleureuse et intime. Parfait pour d’un dîner en tête à tête. Après avoir quitté le restaurant, nous décidons de faire une petite balade avant de rentrer à l’hôtel. C’est donc main dans la main que nous flânons dans les rues du village.



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Sujet: Re: Viaggiare è vivere   Viaggiare è vivere - Page 2 EmptyMar 1 Oct 2024 - 21:25

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Lorsque je lui annonce que nous allions faire le tour de l’île, petit à petit, en hélicoptère, les yeux de Cassia s'illuminent instantanément d’une joie éclatante. Elle me fixe avec ce regard émerveillé que j’adore, un large sourire illuminant ses lèvres, avant de me glisser tendrement « Décidément, tu ne cesseras jamais de me surprendre. » Ses mots, doux et pleins de reconnaissance, me remplissent de bonheur. Son enthousiasme est contagieux, et lorsque, avec cette tendresse qui la caractérise, elle s’avance pour m’embrasser, je ne peux m’empêcher de sourire à mon tour. Rendre Cassia heureuse est pour moi la plus grande des satisfactions. Nous montons alors à bord de l’hélicoptère, prêts à découvrir l'Islande sous un angle encore plus spectaculaire. Tandis que les rotors commencent à tourner, l’adrénaline monte. Le sol se dérobe sous nos pieds et nous voilà en vol, laissant derrière nous les paysages que nous avions déjà explorés à pied. Depuis le ciel, l’Islande dévoile une nouvelle dimension. Sous nos yeux s’étendent des champs de lave noirs, des geysers qui jaillissent brusquement, des montagnes imposantes et des glaciers d'une blancheur immaculée. Chaque panorama qui défile est un tableau à couper le souffle, un spectacle naturel que rien ne pourrait égaler. Je me tourne un instant vers Cassia. Elle est fascinée, absorbée par la beauté grandiose qui s’offre à nous. Son regard est émerveillé, ses yeux pétillants de joie et d’excitation. Je la vois sourire, absorbée dans cette nouvelle perspective, et cela suffit à combler mon cœur. Voir l'Islande à travers ses yeux, avec cet enthousiasme sincère, rend ce moment encore plus magique.

Après cette fabuleuse balade aérienne, nous atterrissons en douceur, avant de rentrer à notre nouvel hôtel où nous sommes installés depuis deux jours. Cet endroit est tout aussi magnifique que le précédent, avec une vue imprenable sur les montagnes et une atmosphère paisible. Nos journées ici sont plus intenses, marquées par des excursions et des randonnées plus ardues, mais toujours aussi enrichissantes. L’Islande ne cesse de nous émerveiller, à chaque instant. Aujourd'hui, toutefois, nous avons décidé de ralentir le rythme et de nous accorder un moment de détente bien mérité au SPA de l'hôtel. Une pause bien nécessaire après tant d’aventures. Le moment passé au SPA nous revitalise entièrement. Les massages, les bains à remous, les saunas et les douches sensorielles ont eu raison de toutes nos tensions, nous apportant un apaisement total, tant pour le corps que pour l’esprit. C’est un véritable moment de bien-être, où chaque soin semble nous reconnecter avec nous-mêmes, nous recentrer.

De retour dans notre suite, nous nous préparons pour la soirée. La douche est rapide mais rafraîchissante, chassant les dernières traces de fatigue. J’enfile une chemise bien coupée, sobre mais élégante, tandis que Cassia, resplendissante, opte pour une robe simple mais d'une élégance naturelle qui lui va à ravir. Ses cheveux tombent en cascade sur ses épaules, et son sourire en dit long sur sa sérénité retrouvée. Le restaurant où nous avons réservé ce soir est un petit bijou, caché au cœur du village, typique et plein de charme. L’ambiance y est intime, chaleureuse. La décoration est rustique, avec des murs en bois et des bougies qui éclairent doucement chaque table, tandis qu’une cheminée crépite doucement au fond de la salle, apportant cette chaleur réconfortante propre aux lieux empreints de convivialité. Nous nous installons à une table près de la fenêtre, où l’air frais du soir se mêle agréablement à la chaleur du feu. Les plats, eux, sont une ode à la gastronomie locale. Chaque bouchée est un délice, faite de produits frais et locaux. Le poisson, savoureux, fond sur la langue, et chaque ingrédient semble raconter une histoire, celle des terres islandaises. Nous savourons chaque plat, échangeant des sourires complices tout au long du repas, heureux de partager ce moment privilégié dans un cadre aussi idyllique. Tout semble parfaitement aligné, comme si l’univers lui-même conspirait pour nous offrir cette soirée parfaite. Une fois rassasiés et comblés, nous quittons le restaurant, mais la soirée est encore loin d’être terminée. Main dans la main, nous décidons de prolonger cette parenthèse enchantée en flânant dans les petites rues pavées du village. L’air est frais, presque glacé, mais la chaleur de notre complicité et des moments partagés suffit à nous réchauffer. Les maisons pittoresques, éclairées par des lumières tamisées, les boutiques fermées pour la nuit, et le calme ambiant créent une atmosphère romantique, presque irréelle. C’est comme si le temps s’était arrêté pour nous deux, comme si l’univers nous laissait savourer chaque instant en toute intimité. À un moment, je m’arrête soudainement. Attirant Cassia à moi, je l'enlace tendrement, mes bras entourant sa taille dans un geste protecteur. Je plonge mon regard dans le sien, un sourire tendre sur les lèvres. « Je ne me lasserai jamais de ces moments avec toi, » lui murmurai-je doucement à l'oreille, ma voix à peine un souffle. Puis, avec une infinie tendresse, je dépose un baiser délicat sur son front.

La nuit est tombée, enveloppant le village d'une douceur tranquille, et nous continuons notre promenade main dans la main, profitant de ce calme qui règne autour de nous. L'air est frais, mordant légèrement nos joues, mais il y a une douceur dans ce froid, un contraste agréable avec la chaleur qui émane de nos corps rapprochés. Chaque souffle de vent semble nous lier un peu plus, rapprochant nos pas dans un rythme complice. Alors que nous marchons, je garde en tête une surprise soigneusement préparée pour Cassia, quelque chose d’unique, à la hauteur de ce moment magique que nous partageons. Sans qu'elle ne s'en doute, je la guide lentement, presque inconsciemment, vers un lieu bien particulier, là où la magie de l'Islande prend une dimension presque irréelle. La route devient plus silencieuse, plus intime, seuls quelques mots doux sont échangés à voix basse, comme si nous n’avions pas besoin de plus. Nos regards se croisent parfois, illuminés par les quelques étoiles qui percent à travers le voile sombre du ciel nocturne. Cassia semble apaisée, mais je sens une curiosité naissante dans ses gestes, comme si elle pressentait qu’il se prépare quelque chose d’inattendu. Après plusieurs minutes à marcher dans ce silence complice, nous arrivons enfin à destination. C’est un endroit reculé, loin des lumières du village, un lieu isolé que j’avais repéré plus tôt dans la journée, parfait pour le moment que je veux partager avec elle. Le terrain est dégagé, les montagnes s'étendent au loin comme des géants endormis, et le ciel, immense et infini, s’étire au-dessus de nous, noir et profond. Je ralentis légèrement le pas, puis m’arrête, me glissant doucement derrière elle, mes bras venant l’enlacer avec tendresse, comme si je voulais la protéger de la fraîcheur de la nuit, mais surtout l'entourer de la chaleur de mon amour. Je sens son corps se détendre instantanément contre le mien, sa confiance totale, son abandon apaisé dans cette étreinte. Je me penche doucement, mes lèvres effleurant son oreille, et murmure « Tu sais pourquoi je t’ai amenée ici ? » Elle secoue doucement la tête, un sourire doux et curieux naissant sur ses lèvres. Elle ne sait pas encore ce qui l'attend, mais je devine dans son regard qu'elle est impatiente de découvrir ce que je lui ai réservé. Je resserre légèrement mes bras autour de sa taille, savourant cet instant avant de dévoiler la surprise. « Regarde là-haut… » soufflai-je en pointant le ciel d’un mouvement subtil. Elle lève les yeux vers les étoiles, et c’est à cet instant précis que la magie opère. Les premières vagues lumineuses des aurores boréales apparaissent dans le ciel, comme des rubans fluides de lumière verte, violette, et parfois bleutée, ondulant avec grâce dans l'obscurité. Le ciel, autrefois silencieux, semble s'animer d'un ballet céleste, les couleurs dansant et virevoltant avec une légèreté qui semble irréelle. C’est un spectacle à couper le souffle, un moment suspendu dans le temps, où la nature révèle toute sa splendeur. Je resserre encore un peu plus mon étreinte, son dos fermement appuyé contre mon torse, et je laisse mes lèvres se rapprocher de son oreille, chuchotant doucement « Tu vois, c’est exactement comme cela que je me sens quand je suis avec toi. Comme si le monde s’arrêtait de tourner, et que tout ce qui compte, c’est ce moment, toi et moi. Rien d’autre n’a d’importance… »


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Sujet: Re: Viaggiare è vivere   Viaggiare è vivere - Page 2 EmptyMar 1 Oct 2024 - 22:04

Viaggiare è vivere
@Milo Davis & Cassia Henderson



Après avoir dîné dans un superbe petit restaurant, avec de délicieux produits locaux, nous avions décidé de prolonger la soirée et de nous balader un peu dans les petites ruelles du village dans lequel nous étions. Nous voulions réellement profiter de chaque instant et en voir le plus possible. Et puis ce soir, les températures n’étaient pas trop fraîches alors autant en profiter. Milo semblait exactement savoir où aller, je le suivais, lui faisant entièrement confiance sur la suite de la soirée. Alors que nous étions en train de marcher, Milo s’arrête. Il m’attire contre lui et me prend dans ses bras. Une étreinte que j’apprécie au plus haut point. Le jeune homme m’avoue qu’il ne se lassera jamais de ces moments avec moi. Touchée par ses paroles, un sourire se dessine sur mon visage. « Je ne m’en lasserai jamais non plus tu sais... » dis-je d’une voix sincère.

La nuit était à présent bien tombée et nous continuons notre petite balade nocturne, main dans la main. Après un petit moment de marche, nous arrivons dans un lieu assez isolé. La vue est dégagée, les montagnes s’étendent au loin. Tout est magnifique. Milo vient m’enlacer tendrement. Je sens la chaleur de son corps sur le mien et c’est une sensation des plus agréables. Il me demande si je savais pourquoi il m’avait emmené ici. Je secoue légèrement la tête pour lui répondre que non. Le jeune homme resserre légèrement son étreinte et me demande de regarder en hauteur. Je m’exécute alors et aperçoit de magnifiques aurores boréales. Je suis émerveillée par ce que je vois. « C’est magnifique... » soufflai-je la voix pleine d’émotion. Mon regard émerveillé croise le sien, un regard aussi plein de reconnaissance. Milo avait tout prévu, et je lui en étais très reconnaissante. Mon dos appuyé sur son torse je profite du spectacle qui s’offrait devant nous. Les lèvres de Milo s’approchent de mon oreille et viennent me murmurer quelques mots « Tu vois, c’est exactement comme cela que je me sens quand je suis avec toi. Comme si le monde s’arrêtait de tourner, et que tout ce qui compte, c’est ce moment, toi et moi. Rien d’autre n’a d’importance… » Les paroles de Milo sont très touchantes. Doucement, je me retourne pour lui faire face. Mon regard se pose sur le lien. « Merci. Merci pour tout ce que tu fais. Ces moments passés ici avec toi sont extraordinaire inoubliables. Merci pour tout... » dis-je avant de déposer un tendre baiser sur ses lèvres. « Je t’aime. » dis-je dans un léger murmure. Mon regard se pose sur celui de Milo. Sans un mot, je lui fais comprendre que je n’attendais rien en retour. Mon regard en dit long, et mes mains glissent tendrement sur son visage alors que mon pouce caresse tendrement sa lèvre inférieur. Je ressentais simplement le besoin de le lui dire là maintenant, dans ce cadre magnifique. Dans cet instant de bonheur intense. Je dépose un nouveau baiser sur ses lèvres avant de venir me blottir à nouveau contre lui pour continuer à admirer les aurores boréales.





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Sujet: Re: Viaggiare è vivere   Viaggiare è vivere - Page 2 EmptyMer 2 Oct 2024 - 0:01

Viaggiare è vivere
Milo Davis & @Cassia Henderson


Nous restons enlacés sous ce ciel étoilé, les aurores boréales continuant leur danse mystique au-dessus de nous, les paroles de Cassia viennent briser délicatement le silence. Sa voix est douce, pleine d’émotion, et résonne dans l’air calme de la nuit « Merci, Milo… Merci pour tout ce que tu fais, pour moi, pour nous. Ces moments passés ici avec toi sont extraordinaires, inoubliables. Merci pour tout… » dit-elle, sa voix à peine plus qu’un souffle.Je suis touché par la sincérité de ses mots, et mon cœur se serre doucement en l’entendant. Je la sens se blottir un peu plus contre moi, sa chaleur se diffusant à travers nos vêtements. Mes bras autour de sa taille se resserrent légèrement, instinctivement, comme pour lui offrir plus de réconfort et lui montrer à quel point je suis ému. Je tourne légèrement la tête pour la regarder, et même à la faible lumière des aurores, je peux voir la sincérité dans ses yeux. Ce bonheur que je me suis toujours promis de lui offrir. « Tu n’as pas à me remercier, Cassia… » lui soufflai-je doucement, ma voix légèrement rauque, chargée d’émotion. « C’est moi qui devrais te remercier. Tu rends tout ceci possible, tu rends tout cela si beau. Je suis heureux, vraiment heureux, d’être ici avec toi, de partager ces moments. C’est toi qui rend ce voyage extraordinaire… » Elle relève la tête pour croiser mon regard, ses yeux brillants d’une lumière que je ne vois que lorsqu’elle est profondément touchée. Je prends délicatement son visage entre mes mains, mes pouces effleurant doucement ses joues alors que je continue de parler, mes mots glissant dans la nuit avec une douceur que je ne réserve qu’à elle. « Ces moments sont inoubliables parce tues là. Je ne veux jamais que cela change. Je veux que chaque instant, chaque souvenir qu’on se crée ensemble, soit aussi précieux que celui-ci. Je veux te faire sourire, te faire rire, te rendre heureuse… toujours. » Puis je dépose un baiser doux sur son front, puis sur ses lèvres, avec toute la tendresse dont je suis capable. Nous restons ainsi, nos fronts se touchant, nos respirations s’entremêlant, absorbés par l’instant, par la grandeur de ce que nous partageons. L’aurore boréale danse toujours au-dessus de nous, mais à cet instant, elle n’est qu’un écho lointain de la beauté de ce que je ressens pour Cassia. « Merci d’être toi… » murmurai-je finalement, mes lèvres effleurant les siennes, savourant chaque seconde de ce moment précieux, alors que nous restons blottis l’un contre l’autre, nos cœurs battant à l’unisson sous la voûte céleste.

Puis les aurores boréales continuent de danser silencieusement au-dessus de nous, Cassia se tourne légèrement vers moi, son regard empreint d’une tendresse infinie. Puis, dans un souffle presque imperceptible, elle murmure ces mots qui me bouleversent à chaque fois « Je t’aime » Ces trois petits mots qui me semblent si simples à prononcer, et pourtant… Ils restent bloqués dans ma gorge, comme à chaque fois. Mon cœur bat à tout rompre, et je sens la chaleur de son amour m’envelopper, mais je suis incapable de lui répondre de la même manière. Ce n’est pas que je ne ressens rien. Bien au contraire. Mais ces mots-là, je ne les ai jamais dits, même si je les pense avec tout mon être. Je m’en veux de ne pas pouvoir les lui prononcer. Je vois dans ses yeux qu’elle le sait, qu’elle comprend. Ses lèvres esquissent un sourire doux, et elle n’attend pas ces mots en retour. Il y a tant de compréhension dans son regard, tant d’acceptation… C’est comme si elle m’offrait la liberté de ressentir sans forcément devoir le verbaliser. Je suis touché au plus profond de moi par cette bienveillance, par cet amour inconditionnel qu’elle me porte. Ses mains glissent doucement sur mon visage, ses doigts caressant tendrement ma peau, son pouce effleurant ma lèvre inférieure avec une douceur qui me bouleverse. Je ferme un instant les yeux, savourant ce contact, ce geste d’affection qui en dit bien plus que des mots. Puis, sans un mot de plus, elle dépose un baiser délicat sur mes lèvres. Un baiser empreint de tendresse, de douceur, de tout cet amour qu’elle n’a de cesse de me donner, sans rien attendre en retour. Je me laisse complètement submerger par l’instant, par la magie de ce que nous partageons. Lorsqu’elle se blottit à nouveau contre moi, ses bras autour de ma taille, son souffle chaud contre mon cou, je l’enlace à mon tour, la serrant un peu plus fort contre moi. Mon cœur veut lui dire tout ce que je ressens, mais les mots ne peuvent s’éclipser de l’ourlet de mes lèvres. Alors je m’exprime autrement, par mes gestes, par la manière dont je l’enlace, dont mes doigts s’égarent dans ses cheveux, dont mes lèvres effleurent doucement le sommet de son crâne. Nous restons ainsi, à admirer ensemble les aurores boréales, dans un silence apaisant. Et même sans ces trois mots, je sais qu’elle ressent tout ce que je ne parviens pas à dire. Parce qu’avec Cassia, chaque geste, chaque regard, chaque souffle partagé en dit bien plus que n’importe quelle parole. Je l’aime, je l’aime plus que je n’ai jamais aimé qui que ce soit. Et même si je n’arrive pas à le dire à voix haute, je sais qu’elle le sait. Et pour l’instant, c’est tout ce qui compte.

Sous ce ciel parsemé de lumières dansantes, je ne peux détacher mon regard de Cassia. Les aurores boréales illuminent le paysage autour de nous, mais elles ne rivalisent en rien avec la beauté et la douceur de la femme que j’ai dans mes bras. Ses yeux sont ancrés dans les miens, et dans ce silence partagé, tout semble se dire sans avoir besoin de mots. Je prends une profonde inspiration, réalisant à quel point ce moment est précieux. Sa présence, son amour inconditionnel, tout cela me bouleverse, et je sens le besoin irrépressible de lui dire ce que j’ai sur le cœur, de lui offrir une promesse qui vient de plus loin que les mots. « Cassia… » soufflai-je, ma voix basse mais pleine de cette intensité que je ressens. Mes mains encadrent doucement son visage, mes pouces caressant ses joues avec une tendresse infinie. Je veux qu’elle sache, qu’elle comprenne ce qu’elle représente pour moi, même si je ne peux encore dire ces mots qui m’échappent. « Je te promets que jamais je ne t’abandonnerai. » Son regard se fait encore plus intense, ses yeux brillent d’une lueur que je connais bien. Cette promesse, elle la comprend déjà. Mais je veux aller plus loin, je veux qu’elle sache que mon amour pour elle transcende tout. Je la serre un peu plus fort, mes lèvres effleurant les siennes dans un baiser doux, presque fragile, mais rempli de tout ce que je ressens. Je me recule légèrement, mes mains toujours posées sur son visage, et je poursuis « Et si un jour je ne suis plus avec toi… Si pour une raison ou une autre je ne suis plus à tes côtés… » Mes mots se perdent un instant dans le vent froid qui souffle doucement autour de nous, mais mon regard ne quitte jamais le sien. « Peu importe où tu te trouves, je veillerai toujours sur toi. » Puis je poursuis en la serrant encore un peu plus contre moi, comme pour lui prouver que je suis là, maintenant et pour toujours. « Peu importe la distance, peu importe ce qui peut arriver dans cette vie… Tu ne seras jamais seule. » Je lui parle avec une conviction que je n’avais jamais ressentie auparavant. « Même si je ne suis pas là physiquement, je veillerai sur toi, Cassia. Toujours. » Nos regards ne se quittent plus, nos âmes semblent s’être trouvées bien avant ce moment sous ce ciel magnifique, mais ce soir, c’est comme si nous nous redécouvrions encore. Elle est la personne que j’ai toujours cherchée, celle que je n’abandonnerai jamais, quoi qu’il arrive. « Je ne peux pas imaginer ma vie sans toi, » murmurai-je enfin, mes lèvres frôlant à nouveau les siennes. « Et même si la vie devait un jour nous séparer, sache que mon cœur t’appartiendra toujours. »


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Sujet: Re: Viaggiare è vivere   Viaggiare è vivere - Page 2 EmptyMer 2 Oct 2024 - 10:34

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@Milo Davis & Cassia Henderson


Observer les aurores boréales dans le ciel étoilé avait réellement quelque chose de magique. C’était un spectacle merveilleux. Une première pour moi. Je remercie sincèrement Milo pour ce voyage, il avait vraiment tout prévu et je savais que ce séjour ici deviendrait tout simplement inoubliable. Les paroles de Milo sont touchantes, je suis émue, vraiment. Nous vivions simplement un instant de grand bonheur. Tout était parfait. Après avoir échangé un baiser tendre, nous continuons à observer la danse, presque mystique, des aurores boréales. Poussée par la beauté de ce moment, je ne peux m’empêcher de prononcer les trois petits mots à Milo. Là en cet instant bien précis, j’en avais tout simplement ressenti le besoin. Immédiatement je fais comprendre au jeune homme que je n’attendais rien en retour. Je ne voulais pas qu’il se sente obligé de me dire quoi que ce soit. Milo m’enlace à son tour, me serrant contre lui un peu plus fort.  

Quelques minutes plus tard, Milo rompt doucement le silence en me faisant une promesse. Une promesse à laquelle je ne m’attendais pas. Du moins pas ici, pas maintenant. Le jeune homme me promet que jamais il ne m’abandonnera. Mon regard plongé dans le sien, je suis attentive à ses paroles et touchée. Je continue d’écouter Milo qui ressentais visiblement le besoin de me dire tout cela. « Je ne peux pas imaginer ma vie sans toi non plus Milo... » dis-je le plus sincèrement du monde. « Il n’y a que toi. Il n’y aura toujours que toi. » dis-je pour lui faire comprendre également que mon cœur lui appartenait. A lui et à lui seul.  

Nous restons encore un bon moment sous le ciel étoilé et éclairé par les magnifiques aurores boréales. Nous décidons ensuite de rentrer à l’hôtel. Et une fois dans la chambre, nous laissons notre désir s’exprimer. Un baiser, puis une second, puis quelques caresses et nous laissons notre amour s’exprimer en nous abandonnant totalement l’un à l’autre avant de rejoindre les bras de Morphée, ensemble.







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Sujet: Re: Viaggiare è vivere   Viaggiare è vivere - Page 2 EmptyMer 2 Oct 2024 - 13:53

Viaggiare è vivere
Milo Davis & @Cassia Henderson


Sous ce ciel infini, éclairé par les majestueuses aurores boréales, nous restons encore un bon moment, silencieux, enveloppés dans la douceur de la nuit. Le temps semble s’étirer, comme si l’univers tout entier conspirait pour nous offrir ce moment hors du temps, rien que pour nous. Les lumières dansantes dans le ciel continuent de tisser des vagues colorées, et je sens le souffle léger de Cassia contre mon torse, sa respiration s’accordant avec le rythme lent et apaisant de cette nuit magique. Mon regard ne quitte pas le spectacle céleste, mais mon esprit est déjà ailleurs, concentré sur la chaleur de son corps contre le mien, sur la tendresse de notre étreinte, sur cette connexion qui semble plus forte que jamais. Les minutes passent, mais ni elle ni moi ne bougeons, comme si nous voulions capturer chaque seconde, chaque battement de cœur, et les enfermer dans notre mémoire. Je dépose un baiser discret sur ses cheveux, respirant doucement son parfum. Il y a quelque chose de sacré dans ce moment, quelque chose que les mots ne peuvent pas vraiment capturer. La nature, la paix, et nous deux, enlacés sous ce ciel où tout semble possible. Finalement, après ce qui pourrait être des heures ou seulement quelques minutes - le temps semble avoir perdu toute signification - nous décidons de rentrer à l’hôtel. Le chemin du retour est tout aussi calme et complice. Main dans la main, nous marchons doucement, le silence seulement ponctué par le bruissement léger de nos pas sur le sol. L’air est encore frais, mais il y a une chaleur particulière qui émane de nous, une sorte de douceur après cette immersion dans la grandeur de l’univers. Cassia glisse ses doigts entre les miens, et je serre doucement sa main, un geste simple, mais plein de significations. Lorsque nous franchissons enfin la porte de notre chambre, une nouvelle énergie semble s’installer. L’atmosphère est différente, plus intime, plus chargée de ce désir que nous avons su contenir tout au long de cette soirée.

À peine la porte refermée, je m’approche doucement d’elle, mon regard plongé dans le sien, mes mains trouvant naturellement leur chemin vers ses hanches. Elle me fixe, un sourire en coin, une lueur espiègle dans les yeux. Le moment est venu de nous abandonner l’un à l’autre, de laisser nos corps parler là où les mots n’ont plus leur place. Je m’approche encore, mes lèvres effleurant les siennes, timidement d’abord, comme une promesse. Puis, je l’embrasse, doucement, savourant la douceur de ce premier contact, avant qu’un second baiser, plus profond, plus pressant, ne vienne tout consumer. Nos mains se cherchent, se trouvent. Mes doigts glissent le long de son dos, caressant doucement sa peau, tandis qu’elle s’accroche à moi, pressant son corps contre le mien avec une urgence contenue. Ses mains s’aventurent sous ma chemise, et je sens ses doigts parcourir ma peau, chaque geste éveillant en moi des sensations plus intenses. Le désir monte, s’installe entre nous comme une force indomptable. Nos respirations s’accélèrent, nos baisers deviennent plus ardents, nos caresses plus précises, plus sûres. Chaque geste, chaque mouvement, est un dialogue silencieux entre nos corps, une conversation où la passion se mêle à la tendresse. Je la soulève doucement, ses bras s’enroulant autour de mon cou, et nous nous retrouvons rapidement sur le lit, nos corps s'enlaçant avec une fluidité naturelle. L’instant est empli de ce mélange de douceur et d’intensité qui caractérise si bien notre relation. Mes mains explorent chaque courbe de son corps, apprenant à nouveau chaque centimètre de sa peau, redécouvrant avec émerveillement ce qui m’est pourtant si familier. Ses soupirs, ses frissons, tout cela me guide, me conduit à elle, encore et encore. Nous nous abandonnons entièrement, sans retenue, laissant nos corps s’exprimer là où nos mots s’arrêtent. Chaque baiser, chaque caresse, chaque regard échangé est une promesse, un rappel de cet amour profond que nous partageons. La chambre devient un refuge, un cocon où seuls nos désirs comptent, où chaque sensation est amplifiée par la profondeur de notre connexion. Le temps, une fois encore, semble s'effacer. Il n'y a plus de passé ni de futur, seulement ce moment, cet instant de pure harmonie entre nous. Nos corps bougent en parfaite synchronisation, nos cœurs battant à l’unisson, guidés par une passion qui ne faiblit jamais.  Lorsque finalement, apaisés, comblés, nous nous arrêtons, nos respirations encore saccadées, je la garde tout contre moi, sentant son cœur battre à travers sa poitrine. La fatigue commence à nous gagner doucement, mais elle est empreinte de cette satisfaction profonde, de cet apaisement que seul l’amour peut offrir. Je dépose un dernier baiser sur ses lèvres, puis un autre sur son front, avant de la serrer un peu plus fort contre moi. « Bonne nuit, mon Amour… » murmurai-je, mes mots presque emportés par le sommeil qui commence à me gagner.

Le matin est encore jeune lorsque je me réveille. La lumière douce de l’Islande filtre à travers les rideaux, baignant la chambre d’une lueur apaisante. À mes côtés, Cassia dort encore paisiblement, ses traits détendus, sa respiration calme et régulière. Je la regarde quelques instants, simplement heureux de la voir ainsi, plongée dans un sommeil paisible. Ses cheveux sont légèrement éparpillés sur l'oreiller, et son visage dégage cette sérénité que j’aime tant. Je me lève discrètement, prenant soin de ne pas la réveiller, et me dirige vers ma valise. Une petite idée me traverse l’esprit, une surprise que j’ai soigneusement préparée pour elle. Fouillant dans mes affaires, je finis par trouver ce que je cherche : une petite peluche représentant un husky, au pelage doux et aux yeux brillants. Je souris en la prenant dans mes mains, sachant à quel point ce simple geste va la faire sourire. Sans attendre, je retourne doucement vers le lit, le husky en main, et je me glisse à nouveau sous les couvertures, me rapprochant de Cassia. Elle dort toujours, ses lèvres légèrement entrouvertes, sa tête nichée contre l’oreiller. Je décide alors de la réveiller d'une manière amusante, presque enfantine. Je prends la peluche et m'approche doucement de son visage avec, mimant un petit chien qui s'agite joyeusement. « Woof, woof ! » fis-je à voix basse, tout en faisant bouger la peluche près de son visage. Cassia émerge doucement du sommeil, ses paupières papillonnant tandis qu’un sourire se forme sur ses lèvres avant même qu’elle n’ouvre les yeux. Je continue à m’amuser, faisant aboyer doucement la peluche, mimant ses mouvements avec exagération comme un enfant qui joue. « Regarde, c’est un petit husky qui est venu te réveiller ce matin ! Il avait très envie de te rencontrer, tu sais. » Je me penche vers elle, un sourire complice accroché à mes lèvres, et je murmure doucement  « Tu sais, ce n’est pas seulement une peluche. » Elle me regarde avec curiosité, attendant que je poursuive. « J’ai prévu une surprise pour toi aujourd'hui. Nous allons faire une balade en traîneau, tiré par des huskys. »


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Sujet: Re: Viaggiare è vivere   Viaggiare è vivere - Page 2 EmptyMer 2 Oct 2024 - 16:38

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Après avoir passé un moment intime et intense en rentrant dans notre chambre d’hôtel, nous nous blottissons l’un contre l’autre avant de nous endormir paisiblement. La nuit est paisible, reposante. C’est Milo qui me réveille au matin. Du moins j’ai comme un doute lorsque je crois entendre des aboiements. J’ouvre les yeux doucement, mais non il s’agit bien de Milo. De Milo et d’une peluche. Je souris, muée et me redresse légèrement. Milo est bien là, près de moi avec une adorable peluche husky. Je pose mon regard sur la peluche. Elle était magnifique. Mais je me demandais bien pour quelle raison le jeune homme l’avait apporté avec lui dans sa valise. « Elle est adorable. » dis-je en posant instinctivement ma main dessus. Puis Milo me confie que ce n’était pas seulement une peluche. Je le regarde intriguée « Ah oui ? » demandai-je curieuse d’en savoir plus. Milo m’annonce alors qu’il avait prévu une surprise pour moi aujourd’hui. Nous allions faire une balade en traîneau, tiré par des huskys. Mes yeux s’écarquillent légèrement de surprise mais aussi de joie. « Vraiment !? C’est génial ! » dis-je très enthousiaste à cette idée. Mes bras viennent alors s’enrouler autour de Milo et mes lèvres viennent l’embrasser passionnément, amoureusement. « Je suis certaine que ça va être génial. J’ai tellement hâte d’y être. » dis-je un large sourire sur les lèvres.

Nous prenons tout de même notre temps pour prendre une douche, nous habiller et prendre un petit déjeuner avant de quitter l’hôtel pour se rendre sur le site où l’activité était prévue. Une fois arrivés là-bas, nous rejoignons plusieurs touristes qui sont présents pour la même activité que nous. Des guides sont là et nous accueille chaleureusement avant de nous expliquer un peu le déroulement de l’activité. Ils en profitent également pour faire un petit point sur les règles se sécurité et savoir vivre à respecter envers tout le monde mais aussi envers les chiens.








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Sujet: Re: Viaggiare è vivere   Viaggiare è vivere - Page 2 EmptyMer 2 Oct 2024 - 17:41

Viaggiare è vivere
Milo Davis & @Cassia Henderson


J'ai toujours pris plaisir à surprendre Cassia, à lui offrir des moments inattendus, ces instants de bonheur qui marquent nos souvenirs communs. Même dès le réveil, je trouve des moyens de rendre chaque journée spéciale, de la teinter d’une touche d’extraordinaire. Ce matin-là ne faisait pas exception. Dès qu’elle avait découvert notre activité du jour, son excitation avait été palpable. Son sourire, éclatant, ne l’avait plus quitté. Ses bras s’étaient enroulés autour de moi, son visage illuminé, et ses lèvres avaient trouvé les miennes dans un baiser à la fois passionné et tendre. Je sentais dans ce geste toute sa gratitude, tout son amour. « Je suis certaine que ça va être génial. J’ai tellement hâte d’y être » dit-elle, son visage radieux et ses yeux pétillants. Nous décidons de prendre notre temps, savourant cette matinée avec une douce légèreté. Sous la douche, entre des éclats de rire et des regards complices, chaque geste, chaque sourire semblait chargé d’une promesse de bonheur à venir. L’eau chaude ruisselait sur nos corps encore alourdis par le sommeil, mais il y avait déjà cette excitation dans l’air, ce frémissement qui annonçait une belle journée. Après nous être habillés, nous descendons prendre un copieux petit déjeuner. La salle est baignée par la lumière du matin, et tout semble paisible, presque irréel. Le calme du petit-déjeuner contraste avec l’impatience joyeuse de Cassia, mais je sens qu’elle savoure chaque instant, chaque gorgée de café, chaque bouchée de viennoiserie, consciente que la journée sera exceptionnelle.

Le trajet jusqu’au site se fait sous le signe de la sérénité. La nature environnante, sauvage et grandiose, nous enveloppe, nous offrant un spectacle dont seuls les paysages islandais ont le secret. Le ciel est dégagé, les montagnes se dressent à l'horizon, majestueuses, et tout semble parfaitement aligné. Cassia ne cesse de jeter des regards impatients vers l’horizon, ses doigts entrelacés aux miens, son excitation communicative. « Tu es prête pour ceci ? » lui dis-je en la taquinant, sachant pertinemment que son impatience débordait. Elle me répond par un sourire malicieux, et je sens qu’elle n’attend plus qu’une chose : être au milieu des huskys, les sentir bondir avec cette énergie que seuls ces chiens possèdent. Lorsque nous arrivons enfin, la magie opère instantanément. Un groupe de touristes est déjà là, tout aussi impatients de vivre cette expérience unique. L’atmosphère est animée, chargée d’anticipation. Les guides, chaleureux et accueillants, nous adressent de larges sourires en nous saluant. Leur bonne humeur est contagieuse. Le guide parle avec passion de ses chiens, racontant des anecdotes avec humour, mais lorsque vient le moment d’aborder les règles de sécurité, tout le monde se recentre. Il y a un respect évident pour ces créatures majestueuses, et l’importance de respecter leur énergie et leur force est soulignée à plusieurs reprises.

Je jette un coup d'œil à Cassia, et je la vois déjà perdue dans l’anticipation de ce qui l’attend. Ses yeux brillent d’une lueur que je connais bien, cette curiosité insatiable et cette joie pure qui la caractérisent. C’est l’un des traits que j’admire le plus chez elle : sa capacité à s’émerveiller de tout, comme si chaque expérience était une première fois. Ses doigts se resserrent autour des miens, un geste inconscient qui témoigne de son excitation. Je me penche vers elle et murmure doucement à son oreille « Ça va être génial, tu verras. » Je sens son sourire s’élargir, et mon cœur se réchauffe en voyant à quel point elle est heureuse. Les chiens sont enfin prêts. Ils sont magnifiques, impatients eux aussi, leurs corps tendus vers l’avant, prêts à bondir dès qu’on leur en donnera le signal. Je prends un instant pour observer la scène : Cassia, les chiens, le paysage enneigé qui s’étend à perte de vue. Tout est parfait. Ce moment, je le grave dans ma mémoire, sachant que c’est l’un de ceux que je garderai précieusement. C’est pour cela que j’aime la surprendre, que j’aime organiser ces instants. Parce qu’avec elle, chaque moment devient une aventure, chaque jour est une nouvelle page à écrire ensemble. Lorsque vient enfin le moment de s’installer dans le traîneau, je vois à quel point elle est impatiente. Le guide donne le signal, et les huskys bondissent en avant, tirant le traîneau avec une énergie incroyable.

Le vent froid fouette nos visages, mais rien ne pourrait nous détourner de la beauté du moment. Les paysages défilent à une vitesse grisante, la neige scintille sous le soleil d’hiver, et les montagnes, plus imposantes que jamais, nous entourent comme des gardiennes silencieuses. Soudain l’un des huskies, débordant d’énergie et d’enthousiasme, semble ne plus pouvoir se contenir à l’idée de rencontrer Cassia. Dès que nous nous approchons du groupe de chiens, je remarque une boule de poils grise et blanche qui se dirige vers elle à toute allure, ses yeux brillants d’excitation et sa queue battant l’air avec une frénésie incontrôlable. Cassia n’a même pas le temps de réagir que le husky bondit sur elle, ses pattes avant s'appuyant fermement sur ses épaules comme s’il l’avait toujours connue. Avec une joie débordante, il commence à lui lécher le visage avec l’enthousiasme propre à un chiot, chaque coup de langue rapide et affectueux recouvrant chaque centimètre de sa peau. Je ne peux m’empêcher de rire à mon tour, emporté par cette scène si spontanée et attendrissante. Voir Cassia submergée par l’amour débordant de ce chien est un spectacle adorable. « Il est vraiment attaché à toi, on dirait ! » plaisantai-je en m'approchant pour lui venir en aide, tout en savourant la joie évidente qui éclaire son visage. Mes mains viennent entourer ses épaules, essayant de l'aider à se stabiliser alors que le chien continue de sauter joyeusement autour d’elle, tirant avec une énergie débordante. Malgré la situation quelque peu chaotique, je ne peux m’empêcher d’admirer l’éclat de bonheur dans ses yeux, son rire contagieux qui résonne dans l’air froid. Je m’approche un peu plus et, d’un ton taquin, je dis en riant « Peut-être qu'il veut te garder pour lui tout seul ! » avant de déposer un baiser rapide sur sa joue, à l’un des rares endroits que le chien avait épargnés. « On dirait bien que tu as un nouvel admirateur, » dis-je en souriant, une pointe de jalousie feinte dans la voix. « Mais heureusement pour lui, je suis prêt à partager. »


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Sujet: Re: Viaggiare è vivere   Viaggiare è vivere - Page 2 EmptyMer 2 Oct 2024 - 18:38

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Une fois arrivés sur le site où avait lieu l’activité, nous sommes chaleureusement accueillis avec d’autres touristes. J’avais hâte de pouvoir commencer et je ne cachais absolument pas mon enthousiasme. L’activité commence par la présentations des différentes personnes présentes, puis un des guide évoque un peu l’histoire de ce entre et parle avec une grande passion des chiens qui l’entourait. Mains dans la main, nous sommes attentifs aux paroles du guide. Puis Milo vient me murmurer doucement que l’activité sera géniale. « J’en suis certaine. » dis-je le plus sincèrement du monde. Une fois prêts, on nous invite à nous installer dans le traîneau pour débuter l’activité. Et au signal du guide, les huskys se mettent en route, traînant ainsi avec eu le traîneau.

Les paysages se mettent alors à défiler devant nos yeux et tout est magnifique. Ma puissance des chiens est également extraordinaire, surprenante même. Au bout d’un moment, nous faisons une pause. Nous descendons du traîneau et soudainement l’un des chiens se dirige vers moi, débordant apparemment d’énergie.  Le husky bondit sur moi réclamant quelques caresses. Bien sur surprise je me prend au jeu et lui accord les caresses demandées. Milo est amusée par la scène m’aide à me stabiliser « Il est adorable. » dis-je en continuant à le caresser. Les remarques de Milo me font rire. « Prêt à partager, vraiment ? » demandai-je surprise pour le taquiner un peu. « Moi qui pensais que tu serais atrocement jaloux... » dis-je amusée. Puis le chien est rappelé pour retrouver les autres chiens. La petite pause était terminée. Il était temps de retourner à bord du traîneau pour continuer la ballade.







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Sujet: Re: Viaggiare è vivere   Viaggiare è vivere - Page 2 EmptyMer 2 Oct 2024 - 20:52

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Je sors mon téléphone de ma poche, capturant discrètement des photos de Cassia avec le husky. Chaque cliché saisit un instant d’une pureté rare : elle, riant aux éclats, ses cheveux légèrement en bataille, son visage éclairé par une joie si naturelle que la scène semble presque irréelle. Le chien, toujours aussi fougueux, bondit autour d’elle, comme s’il avait trouvé en Cassia une nouvelle amie inséparable. À travers mon objectif, je parviens à immortaliser ces moments de spontanéité, de bonheur simple, où chaque sourire et chaque éclat de rire résonne comme une mélodie dans l’air frais de l’Islande. Chaque photo est parfaite, non pas à cause du cadre ou de la lumière, mais à cause de la vie et de l’authenticité qui émanent d’elle. Je me concentre, cherchant le meilleur angle, lorsque Cassia, me voyant tout absorbé derrière mon appareil, ne peut s’empêcher de me taquiner. Elle me connaît trop bien pour laisser passer une occasion de me faire rire. « Prêt à partager, vraiment ? Moi qui pensais que tu serais atrocement jaloux… » lance-t-elle avec un clin d’œil malicieux, son sourire espiègle éclairant son visage. Je lève un sourcil, feignant une profonde indignation, et je m’amuse de sa remarque. D’un ton faussement outré, je réplique « Moi, atrocement jaloux ? Jamais ! » Je secoue la tête d’un air exagérément théâtral, comme si l’idée même était inconcevable, avant d’ajouter, d’un air faussement humble, un sourire narquois sur les lèvres « Tu ne trouveras jamais mieux que moi... Je suis la perfection incarnée. Et surtout… l'humilité née ! »Décidé à pousser la blague un peu plus loin, je fais mine de gonfler légèrement les pectoraux, prenant une pose absurde de vantardise devant elle, comme si j’étais en pleine démonstration de mon prétendu « génie physique ». « Je suis un spécimen unique, Cassia. Tu devrais te sentir chanceuse ! » dis-je, prenant un air dramatique, comme un héros tout droit sorti d’un film épique.

Sur le chemin du retour après cette journée incroyable avec les huskies, une étrange sensation commence à peser sur mes épaules. Quelque chose cloche. Le guide, habituellement si sûr de lui, jette des regards rapides autour de lui, son visage se plissant légèrement sous l’effet de l’inquiétude. Ses mouvements, auparavant fluides et assurés, deviennent plus lents, plus calculés. Les vents se lèvent, sifflant autour de nous, et je sens une tension palpable dans l’air. Les nuages s’accumulent au-dessus de nos têtes, lourds et menaçants, comme une couverture sombre prête à s’abattre sur nous. « Il semblerait que nous ayons pris un léger détour, » finit par dire le guide, sa voix teintée d’une pointe d’hésitation. Il lance un regard circulaire sur le groupe, tentant de nous rassurer malgré l’évidence qui s’impose : nous ne sommes pas où nous devrions être, et quelque chose approche. « Une tempête de neige est en route. » Je croise immédiatement le regard de Cassia, ses yeux remplis d’interrogation et d’une inquiétude naissante. Elle cherche du réconfort, et je lui glisse ma main dans la sienne, la serrant doucement. Son contact est réconfortant, mais malgré mes efforts pour rester calme, je sens une montée d’adrénaline s’emparer de moi. La situation est imprévisible, et la tempête semble se préparer à frapper plus tôt que prévu. « Ne vous inquiétez pas, » reprend le guide, sa voix se voulant apaisante. « Il y a une cabane à quelques minutes d’ici, un refuge pour les randonneurs surpris par le mauvais temps. Nous allons nous y abriter le temps que la tempête passe. » Je hoche la tête en silence, sentant une légère nervosité monter en moi, mais je la chasse rapidement pour ne pas inquiéter Cassia davantage. Je jette un coup d'œil au ciel, devenu gris foncé, presque noir à certains endroits, alors que le vent siffle de plus en plus fort à nos oreilles. Des flocons de neige commencent à tomber, d'abord légers et épars, mais rapidement plus lourds, plus denses.

Nous suivons le guide, mais le chemin, autrefois clair, devient de plus en plus difficile à distinguer sous l'épais tapis de neige qui s'accumule rapidement. Chaque pas semble plus ardu, les flocons qui tourbillonnent dans l'air nous piquent le visage, et je sens le froid pénétrer à travers mes vêtements. Mon seul souci, à cet instant, est de garder Cassia au chaud, en sécurité. Je la regarde discrètement, ses joues rougies par le froid, ses cils parsemés de petits cristaux de neige, et malgré la situation, je lui adresse un sourire rassurant. « On va y arriver, ne t’inquiète pas, » lui murmurai-je, d’une voix que j’essaie de rendre aussi apaisante que possible. Les minutes qui suivent sont tendues. Le froid mordant s’intensifie, la neige recouvre tout autour de nous, rendant chaque pas de plus en plus difficile. Puis, enfin, une petite silhouette sombre se dessine devant nous, à peine visible au milieu des arbres enneigés. Une cabane. Un soulagement discret traverse le groupe.

Le guide pousse la porte d’un coup d’épaule, et une chaleur relative nous accueille à l’intérieur. L’endroit est rudimentaire mais suffisant pour nous abriter de la tempête. Il y a quelques bancs en bois alignés contre les murs, un vieux poêle à bois rouillé trônant dans un coin, et des couvertures épaisses, bien que usées, empilées contre le mur. C’est modeste, mais ici, à l’abri du vent hurlant et du froid glacial, cela nous semble presque luxueux. Je fais entrer Cassia en premier, veillant à ce qu’elle soit la plus proche possible du poêle, qui commence déjà à diffuser une douce chaleur. Autour de nous, les autres membres du groupe font de même, s'installant pour attendre que la tempête passe. Le bruit du vent est assourdissant à l’extérieur, mais ici, dans cette cabane modeste, un calme relatif s’installe. Je regarde Cassia, son visage éclairé par la lueur vacillante du feu, et malgré la situation, je suis frappé par sa beauté. « Tu vas bien ? » lui demandai-je doucement, mes yeux cherchant les siens.


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Sujet: Re: Viaggiare è vivere   Viaggiare è vivere - Page 2 EmptyMer 2 Oct 2024 - 21:18

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Cette activité en traîneau avec les huskies était tout simplement formidable. Les animaux étaient surprenants et attachants, les paysages qui défilaient devant nos yeux était incroyable. Cette journée était parfaite, comme toutes celles passées ici. Et comme tout ce que nous avions fait depuis notre arrivée, la journée resterait elle aussi inoubliable. Les taquineries avec Milo vont bon train. Et je ris aux éclats lorsque Milo m’annonce que je ne trouverais jamais mieux que lui, il était la perfection incarnée et surtout l’humilité née. « Oui surtout l’humilité née... » dis-je en riant de bon cœur. Nous continuons à nous taquiner un peu avant de reprendre la balade, une fois la pause terminée.

Sur le chemin du retour, j’ai comme l’impression que le froid est soudainement plus saisissant. Sur le moment, je mis cela sur le compte de la fatigue qui commençait à arriver. Mais finalement, le guide finit par nous avouer que nous avions fait un détour, le temps se gâtait. Une tempête de neige arrivait. Surprise, je me tourne immédiatement vers Milo. Sa main glisse dans la mienne en signe de réconfort. Le guide se veut rassurant, et je suis rassurée lorsqu’il nous annonce qu’il y avait une cabane, une sorte de refuge pour les randonneurs pas très loin d’ici. Nous pourrions donc être à l’abri. Nous suivons alors le guide, et à plus les minutes passent à plus la visibilité baisse au loin. Le froid est de plus en plus imposant. Je le sens à travers mes vêtements pourtant chaud. Milo me rassure. Et en guise de réponse, je lui adresse un léger sourire. Nous finissons par arriver au refuge. Le guide ouvre la porte. Le lieu était très simple, rudimentaire. Mais au moins nous serons à l’abri. Il y avait un poêle. Au moins nous pourrons nous réchauffer aussi. Milo me fait entrer en première et m’incite à m’installer près du poêle. Je m’assois alors sur le banc suivis de Milo. Dehors la tempête grondait. Nous n’avions plus qu’à attendre. Milo me demande si je vais bien. « Oui ça va. Au moins, nous sommes à l’abri. » dis-je pour relativiser un peu. « Et toi, ça va ? » demandai-je soucieuse.

Nous attendions depuis une petite heure à présent. Quelques discussions s’étaient mises en place naturellement. Puis le guide passe vers chacun de nous pour nous proposer à boire et une barre de céréales. Tout le monde le remercie. Il avait été prévoyant. Mais en regardant les barres de céréales je m’aperçois que ces dernières contiennent de la noix. « Je dois passer mon tour. Je te donne ma part. » demandai-je à Milo en lui tendant la barre de céréales. Je prends alors mon gobelet pour boire un peu d’eau avant de reposer cette dernière à côté de moi.





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Sujet: Re: Viaggiare è vivere   Viaggiare è vivere - Page 2 EmptyJeu 3 Oct 2024 - 16:05

Viaggiare è vivere
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« Je vais bien parce que nous sommes ensemble, » dis-je à Cassia, un sourire rassurant aux lèvres malgré la situation. Assis côte à côte dans cette petite cabane en bois, à l’abri de la tempête qui fait rage dehors, je sens que tant que nous sommes ensemble, rien d’autre ne compte. Cela fait maintenant plus d’une heure que nous attendons, blottis contre le froid qui hurle à l’extérieur, mais ici, au milieu des couvertures et de la chaleur humaine, une ambiance particulière s’est installée. Les autres membres du groupe, d’abord silencieux et réservés, commencent à échanger doucement des histoires, des anecdotes de vie. Chacun cherche à se réchauffer, non seulement par le feu, mais aussi par la chaleur des mots, par cette complicité éphémère qui se tisse entre des inconnus pris au piège par les éléments. Le guide, toujours aussi prévoyant et calme malgré les circonstances, s’approche de chacun de nous et distribue des gobelets d’eau ainsi que des barres de céréales. « Merci, » répondons-nous tous en chœur, reconnaissants pour cette petite attention qui, dans un moment pareil, prend des airs de festin. Cassia jette un coup d'œil à la barre qu’il lui tend, et je vois son sourire s’effacer légèrement lorsqu’elle examine rapidement l’emballage. « Je dois passer mon tour, » murmure-t-elle en me tendant doucement la barre, un sourire un peu désolé aux lèvres. « Je te donne ma part. » Je hoche la tête, compréhensif puisque la barre contient des noix et Cassia y est allergique. « Merci, » dis-je simplement, avant de la glisser dans ma poche. Puis je me tourne vers Cassia, mon regard se perdant un instant dans le sien. Alors, sans réfléchir, je me penche vers elle, un sourire en coin, et murmure « J’ai envie de pouvoir t’embrasser sans prendre de risque pour ta santé ! » Puis je profite de ce moment pour lui voler un baiser rapide mais plein de tendresse. Je resserre doucement mes bras autour d’elle, l’attirant un peu plus contre moi pour qu’elle reste bien au chaud. Nos corps se blottissent l’un contre l’autre, trouvant un réconfort dans cette étreinte. Je dépose un baiser léger sur le sommet de sa tête, mes lèvres effleurant ses cheveux, et je murmure tout bas, dans un souffle à peine audible « Tant que nous sommes ensemble, tout va bien. »

Une vingtaine de minute plus tard, des guides s'approche de notre petit groupe, son regard balayé d'une certaine gravité mais teinté de bienveillance. Il observe chacun de nous avant de demander « Nous avons besoin d’aide pour aller chercher du bois dans le bâtiment d’à côté. Qui se porte volontaire ? » Sans hésiter, je lève la main. « Je viens avec vous, » dis-je en me levant doucement. Avant de quitter ma place, je me penche vers elle et dépose un baiser doux sur son front, un geste à la fois réconfortant et rassurant. « Je reviens vite, » lui murmurai-je, mes lèvres effleurant à peine sa peau froide. Alors que je me redresse, prêt à partir, un des huskies, visiblement tombé sous le charme de Cassia, se précipite vers elle. Sans hésitation, il se glisse entre ses jambes et s’enroule autour d’elle comme un gardien attentif, ses pattes posées délicatement sur ses bottes. Ses grands yeux brillants la fixent avec une affection débordante, comme s'il voulait s’assurer que tout allait bien en mon absence. Je me retourne vers eux, l’air faussement vexé, et lance en plaisantant « En voilà un qui est content de me voir partir, dis donc ! » Mon sourire s’élargit, et je feins une mine jalouse, avant d’adresser un clin d’œil à Cassia. Le chien semble se ficher complètement de ma présence, préférant profiter de la chaleur de Cassia.
Je me tourne vers le guide, prêt à l’accompagner pour notre petite expédition sous la tempête. Dès que je franchis le seuil de la cabane, le vent glacé me frappe de plein fouet. La morsure du froid est immédiate, perçant à travers mes vêtements comme des aiguilles, mais je serre les dents et garde le cap. Le guide marche à mes côtés, la tête légèrement baissée pour éviter le vent cinglant. Quelques huskies, ravis de cette opportunité de se dégourdir les pattes, se faufilent joyeusement entre nous, bondissant dans la neige fraîche comme des enfants jouant sous une première neige. Leurs truffes humides pointent vers le ciel, flairant l'air dense et chargé de flocons. Ils trottinent autour de nous, insensibles aux éléments, comme si ce blizzard n'était qu'une douce brise. Je les observe un instant, admiratif de leur endurance naturelle face au froid. « Ils sont aussi contents d’être dehors que nous de rentrer au chaud, » plaisantai-je en lançant un regard complice au guide. Il rit doucement, hochant la tête, et me répond avec un sourire « Ces chiens-là, ils sont faits pour ce genre de conditions. Nous, un peu moins. » Nous continuons à avancer, nos pas s'enfonçant profondément dans la neige qui recouvre le chemin, jusqu'à atteindre une petite cabane de stockage à moitié ensevelie sous une épaisse couche blanche. La porte en bois grince sous la pression du guide, révélant un intérieur simple, mais rempli de bûches entassées soigneusement contre les murs. Nous commençons à récupérer du bois, remplissant nos bras aussi vite que possible pour ne pas rester trop longtemps dehors. Le froid est brutal, mais l'effort me réchauffe un peu.

En revenant vers la cabane, les bras chargés de bois, quelque chose d’étrange attire soudainement mon attention. Un bruit sourd, comme des griffes raclant sur du bois, résonne dans l’air glacé, perçant le silence oppressant de la tempête. Je fronce les sourcils, mon cœur se met à battre plus rapidement alors que je cherche du regard la source de ce bruit inquiétant. Et là, juste devant nous, un ours massif, planté devant la porte de la cabane, gratte frénétiquement à la porte, ses griffes longues et puissantes creusant des sillons profonds dans le bois. L’ours émet plusieurs grognements, des sons graves et menaçants qui semblent vibrer dans l’air, rendant l’atmosphère encore plus tendue. Il semble affamé, ses mouvements sont désordonnés, presque frénétiques, comme s’il était en quête désespérée de nourriture. Son énorme tête se balance de gauche à droite alors qu’il continue de griffer la porte, ignorant tout le reste. Mon estomac se noue à la vue de cet animal imposant. Il dégage une puissance brute, une force de la nature indomptée qui pourrait s’abattre à tout moment. Instinctivement, les huskys qui nous accompagnaient se mettent à aboyer frénétiquement, leurs voix déchirant le calme ambiant. Ils forment une barrière bruyante entre nous et l’ours, leurs crocs visibles, prêts à défendre leur territoire. Leur courage est admirable, mais l’ours ne semble pas du tout intimidé par ces aboiements furieux. Il se redresse lentement sur ses pattes arrière, son corps massif dominant tout autour de lui, et ses yeux sombres se posent finalement sur nous. Un regard lourd, perçant, chargé d’une curiosité dangereuse. Je sens mon corps se tendre de toutes parts. Mon souffle devient court, presque imperceptible, et mes doigts se serrent plus fermement autour du bois que je tiens encore. Le guide, à mes côtés, se fige instantanément, ses traits passant de la surprise à une expression de calme calculé. Il tend une main ferme sur mon bras, me retenant sur place. « Ne bouge pas, » murmure-t-il d’une voix grave, à peine audible sous le vent. « Il va finir par partir… Ne fais aucun mouvement brusque. » Ses mots se veulent rassurants, mais mon cœur continue de tambouriner dans ma poitrine.

L’ours, cependant, grogne à nouveau, plus fort cette fois, comme un avertissement, ses yeux fixés tour à tour sur nous et sur la porte de la cabane. Nous sommes à découvert, et je sens qu’il nous a parfaitement identifiés. Son regard ne dévie pas, et dans ses prunelles, j’aperçois une lueur, quelque chose qui oscille entre la curiosité et une menace grandissante. L’ours jauge la situation, incertain, mais l’air chargé de tension nous lie à ce moment, comme si une seule erreur pouvait tout faire basculer. Je retiens mon souffle, tentant de contrôler la montée d’adrénaline qui pulse dans mes veines. Mon esprit est tourné vers la cabane, vers Cassia, qui est sans doute à l’intérieur, totalement inconsciente du danger qui rôde dehors. Mon ventre se noue à l’idée qu’elle puisse être à la merci de cet ours si celui-ci venait à entrer. Le simple fait d’imaginer qu’elle pourrait être en danger décuple mon instinct protecteur. Je serre les poings, sentant l’adrénaline alimenter chaque fibre de mon corps, prêt à réagir à la moindre menace directe. Les huskys, héroïques malgré leur taille modeste face à l’imposante créature, redoublent d’aboiements, certains d’entre eux avançant d’un pas, comme pour repousser l’ours, tenter de l’intimider avec leur énergie bruyante. Mais l’ours ne cède pas. Au contraire, ses grognements deviennent plus graves, plus insistants, et je comprends que ces sons ne sont pas de simples avertissements. Il commence à avancer, lentement mais résolument. Un pas, puis un autre. Ses yeux sombres s’animent d’un éclat plus vif, presque menaçant. Il n’est plus simplement curieux. L’ours évalue sa prochaine action, et il semble sur le point de décider que nous sommes plus une gêne qu’autre chose. Mon regard se tourne brièvement vers le guide, espérant un signe, une directive, une solution. Il reste stoïque, mais je vois dans ses yeux la tension qui monte. « Reste calme, surtout pas de geste brusque, » répète-t-il à voix basse, presque un murmure. Je hoche la tête faiblement, essayant de me concentrer, mais c’est difficile de ne pas céder à la panique grandissante. Cassia, dans la cabane, me traverse l’esprit à nouveau. Elle ne sait pas ce qui se passe dehors, et l’idée qu’elle soit sans défense me tourmente. Le guide semble lire mes pensées. « On va le distraire doucement et le mener loin d’ici, » chuchote-t-il. « Il ne nous attaquera pas si on reste calmes. » Je respire profondément, prêt à suivre ses directives. Chaque mouvement compte, chaque respiration doit être contrôlée.


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Sujet: Re: Viaggiare è vivere   Viaggiare è vivere - Page 2 EmptyJeu 3 Oct 2024 - 18:43

Viaggiare è vivere
@Milo Davis & Cassia Henderson


Installés dans ce petit refuge, nous devions tous attendre que la tempête s’arrête dehors. Le guide était assez rassurant. Ce n’était peut-être pas la première fois que cela lui arrivait. Il avait même prévu de quoi boire et manger un peu. Au moins, nous étions à l’abri et le poêle présent dans la pièce, bien que vétuste, apportait un peu de chaleur. Près de Milo, je me blottie un peu plus contre lui. Rien de mieux que la chaleur humaine. Le jeune homme me murmure que tant que nous étions ensemble, tout allait bien. « Oui » dis-je en affirmant l’exactitude de ses paroles.

Puis un court instant après, l’un des guides demande des volontaires pour les aider à aller chercher du bois dans le bâtiment d’à côté. Sans hésiter, Milo se porter volontaire. Cela m’inquiète un peu de savoir qu’il allait aller dehors. Sans que j’ai le temps de dire quoi que ce soit, Milo dépose un baiser sur mon front et me dit revenir vite. « Fais attention à toi, s’il te plaît. ». A peine levé, un des husky s’approche de moi et prend place à mes côté. Je souris à la remarque de Milo avant de caresser un peu la chien qui ne demandait que cela.

Le calme régnait dans la cabane. Mais soudainement, le husky se met à aboyer. Surprise, je tente de le calmer un peu en le caressant mais le chien se redresse et se dirige vers la porte aboyant encore. Nous sommes tous surpris par son attitude. Puis soudainement, nous entendons un bruit sourd venant de l’extérieur. « Il veut peut-être sortir. » me dit l’un des touristes. Mais le bruit sourd persiste. « Il y a quelque chose dehors, non ? » demande une jeune femme. Il y avait en effet un bruit assez étrange. Je pense immédiatement à Milo. Je referme alors mon manteau et ouvre la porte afin de jeter un œil afin de savoir ce qui se passait dehors avec l’un des touristes. Mais à peine sortis, nous apercevons un ours imposant à quelques mètres de là. « Vite, rentrons ! » me dit l’homme en me tirant par le bras. Il referme la porte derrière nous. Le chien aboie encore plus fort. Mais immédiatement, mes pensées vont vers Milo qui était dehors avec le guide. Comment allait-il faire ? Allait-il devoir attendre que l’ours décide d’aller voir ailleurs ? Je ne pouvais m’empêcher de m’inquiéter.





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Sujet: Re: Viaggiare è vivere   Viaggiare è vivere - Page 2 EmptyJeu 3 Oct 2024 - 21:20

Viaggiare è vivere
Milo Davis & @Cassia Henderson


Les aboiements des huskys se font de plus en plus pressants, leurs cris résonnant dans l'air glacé comme un signal d'alerte désespéré. Leurs crocs visibles, ils forment un véritable barrage sonore, une défense instinctive contre l’ours qui, lui, reste impassible, massif et imperturbable. Ses yeux noirs et perçants ne montrent aucun signe de recul, et ses mouvements lourds et déterminés trahissent son intention : il est prêt à obtenir ce qu'il est venu chercher. L'un des huskys, plus courageux et téméraire que les autres, avance soudainement, se positionnant comme une barrière entre l’ours et le reste du groupe. Son pelage blanc et noir est hérissé, ses aboiements redoublent d'intensité, trahissant son instinct protecteur. Il semble prêt à se battre, à protéger les siens, peu importe le danger. Mais l'ours, d'un seul coup de patte, balance avec une force démesurée. Le coup est d'une brutalité implacable. Tout se passe en une fraction de seconde. L'énorme patte de l'ours fauche le husky, l’envoyant voler sur plusieurs mètres avant qu'il ne retombe lourdement dans la neige. Un silence presque assourdissant s'abat sur la scène, brisé seulement par le halètement irrégulier du pauvre chien, sonné et immobile dans la neige froide. Mon cœur se serre violemment dans ma poitrine. Le temps semble s'arrêter. Je sens une vague d'adrénaline envahir chaque fibre de mon corps, une chaleur glacée qui traverse mes veines. Le guide, toujours incroyablement calme malgré la tension palpable, garde les yeux rivés sur l’ours, ses traits tendus mais maîtrisés. Je vois dans son regard qu’il réfléchit à toute vitesse, cherchant désespérément une solution. « Est-ce que tu as quelque chose à lancer pour le distraire ? » murmure-t-il, sa voix à peine un souffle, tendue mais calculée. Ses yeux ne quittent pas l'ours, qui grogne à nouveau, les poils de son dos se dressant légèrement.

Mon esprit tourne à toute allure, et dans ma poche, mes doigts rencontrent un objet familier : la barre de céréales que Cassia m'a donnée plus tôt. Une simple barre, un détail insignifiant, mais à cet instant précis, elle devient une lueur d'espoir, une possible diversion. Je sors la barre lentement, mes mouvements mesurés, chaque geste pensé pour ne pas attirer l’attention de l’ours. Je lance la barre à une distance raisonnable, suffisamment loin pour qu'il se détourne de nous. Pendant une fraction de seconde, rien ne se passe. Puis, l’ours renifle l’air, s’arrêtant dans son grognement. Son museau s’agite, attiré par l'odeur de la nourriture. Il s’avance lentement, puis, d’un mouvement rapide, se dirige vers la barre. L'ours baisse la tête, renifle à nouveau, puis attrape la barre de céréales entre ses dents puissantes. Il grogne légèrement, satisfait de sa trouvaille, et commence à s'éloigner lentement, mettant une distance de sécurité entre lui et nous. C'est notre chance. « Doucement… » murmure le guide, prenant un pas en avant pour s'approcher du husky blessé. Il s'accroupit et, avec une précaution infinie, soulève le chien entre ses bras. Le husky gémit faiblement, mais semble conscient. Mon soulagement est palpable, mais la tension ne me quitte pas encore.

Nous avançons lentement, chacun de nos pas calculé avec soin, effleurant à peine le sol pour éviter d'attirer l'attention de l’ours. Le vent continue de souffler autour de nous, la neige tombant en lourds flocons, mais je ne ressens plus le froid. Mon seul objectif est de rentrer, de retrouver Cassia en sécurité dans la cabane. Finalement, après ce qui semble être une éternité, nous atteignons la porte. Je jette un dernier coup d’œil à l’ours, qui est maintenant à une bonne distance, toujours occupé à sa trouvaille. Mon souffle est enfin plus régulier, et la cabane nous paraît être un sanctuaire. À l'intérieur, Cassia nous attend, son visage crispé par l'inquiétude. Ses yeux trouvent immédiatement les miens, cherchant des réponses, cherchant à savoir si tout va bien. Le guide dépose doucement le husky au sol et commence à l'examiner, vérifiant rapidement s’il est blessé gravement, ou non. Je m'approche de Cassia, le cœur encore battant, mais soulagé. Je prends son visage entre mes mains et l’embrasse tendrement sur le front, sentant sa chaleur contre moi. « Tout va bien, » murmurai-je, mes lèvres effleurant sa peau.


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Sujet: Re: Viaggiare è vivere   Viaggiare è vivere - Page 2 EmptyVen 4 Oct 2024 - 18:52

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@Milo Davis & Cassia Henderson



Milo c’était porté volontaire pour aider un des guides à aller chercher du bois dans la cabane tout près de celle où nous nous trouvions. Le fait qu’il soit volontaire ne me surprenait pas, mais je ne pouvais pas m’empêcher d’être un peu inquiète pour lui malgré tout. Après une bonne dizaine de minutes, le husky qui s’était confortablement installé contre moi commence à s’agiter et à aboyer. Il semble nerveux. Nous sommes plusieurs à nous demander ce qui lui arrivait. Sans compter ce bruit étrange que nous entendions. Après une petite hésitation, je décide, avec un des touristes également présent dans la cabane, de jeter un œil afin de comprendre ce qui se passait dehors. A peine dehors, nous apercevons un ours à quelques mètres de là. Immédiatement nous refermons la porte. Je ne pouvais cacher mon inquiétude pour Milo. Les minutes semblent durer une éternité. La porte finit par s’ouvrir, et Milo entre avec le guide. Je me précipite vers Milo. Ce dernier doit ressentir ma forte inquiétude, il prend délicatement mon visage entre ses mains et déposer un baiser sur mon front tout en m’assurant que tout allait bien. « J’ai eu si peur pour toi… Nous avons vu l’ours. » soufflai-je alors soulagée de voir que tout allait bien.

Mon regard se pose sur le guide qui venait de déposer le husky au sol. Je fronce les sourcils. « Que s’est-il passé ? » demandai-je alors. « Il a reçu un coup de patte de la part de l’ours. » me répond le guide. Je m’approche alors du chien, me mettant accroupi près de lui. L’animal avait l’air surtout désorienté. « Est-ce qu’il va bien ? » La guide me répond alors « Je pense. Il a reçu un mauvais coup mais il n’a rien de cassé. » Je caresse alors délicatement l’animal pour tenter de lui apporter un peu de réconfort. Puis, je me relève afin de revenir m'installer près de Milo. Je crois qu'on se rappellera longtemps de cette petite aventure.




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Sujet: Re: Viaggiare è vivere   Viaggiare è vivere - Page 2 EmptyVen 4 Oct 2024 - 20:34

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Milo Davis & @Cassia Henderson


Dès que je pose les bûches au sol, le crépitement du bois brisant le silence tendu, j’entends la voix tremblante de Cassia qui me parvient doucement « J’ai eu si peur pour toi… Nous avons vu l’ours. » Je tourne immédiatement la tête vers elle. Son visage, d’habitude si serein, est marqué par l’inquiétude. Ses yeux brillent encore d’une tension non résolue, celle qui accompagne la peur de perdre quelqu'un. Sans réfléchir, je m’approche rapidement d’elle, mes bras l’entourant dans une étreinte protectrice, cherchant à dissiper ses craintes. « Hé, tout va bien maintenant, » murmurai-je doucement, pressant mon corps contre le sien, comme pour lui prouver que je suis là, en sécurité, à ses côtés. « Je suis là, et tout est sous contrôle. » Mes paroles sont apaisantes, mais je peux sentir les tremblements subtils qui parcourent encore son corps, la rigidité de ses muscles qui peinent à se relâcher. Je dépose un tendre baiser sur sa tempe, mes lèvres effleurant sa peau douce, dans l’espoir d’adoucir la tension qui semble l’envelopper. Elle ne dit rien, mais je sens qu’elle tente de se calmer, que mes gestes l’aident à retrouver un semblant de sérénité. Alors que je m’éloigne brièvement pour déposer les bûches près du poêle, je la vois se tourner vers le husky blessé, l’attention instantanément reportée sur l’animal. Ses genoux touchent le sol avec une grâce habituelle, et ses doigts glissent dans la fourrure dense du chien, ses caresses lentes et délicates, presque comme une prière silencieuse pour apaiser la douleur de l’animal. Le guide, toujours penché sur le husky pour vérifier son état, relève la tête et adresse à Cassia un regard bienveillant. « Il a reçu un mauvais coup mais il n’a rien de cassé. » Ses paroles, bien qu'inquiétantes au premier abord, apportent un peu de soulagement. Le regard de Cassia s’adoucit, ses doigts continuant de tracer des lignes rassurantes sur le pelage du chien. Je la vois murmurer des mots doux à l’animal, des paroles que je n’entends pas, mais dont l’effet apaisant est palpable. Le husky ferme doucement les yeux, comme s’il répondait à cette tendresse. Lorsqu’elle se redresse lentement pour venir s’asseoir à côté de moi près du feu, je sens encore la légère tension qui l’habite. Je pose une main rassurante sur son genou, caressant doucement sa peau à travers ses vêtements, dans un geste instinctif de réconfort. Nos regards se croisent, et je vois dans ses yeux une myriade d’émotions : un mélange de soulagement, de peur encore résiduelle, et peut-être même de gratitude. « Je te promets, tout va bien maintenant, » dis-je doucement, mon sourire se voulant apaisant. Sa respiration se fait un peu plus régulière, mais je devine que l’épisode avec l’ours reste encore gravé dans son esprit, tout comme dans le mien. Pour tenter de dissiper ce poids, je la tire un peu plus près de moi, l’entourant de mes bras avec la promesse silencieuse de protection. Mes doigts glissent doucement dans ses cheveux, caressant son cuir chevelu d’un geste lent et délicat, espérant lui offrir un peu de paix dans ce moment d’après-crise.

La tempête, après avoir grondé pendant des heures, nous maintenant enfermés dans la petite cabane en bois, finit enfin par s’apaiser. Le vent, qui hurlait en faisant danser les flocons de neige de manière presque sauvage, ralentit, et peu à peu, un silence presque surnaturel s’installe. Ce calme soudain semble absorber les derniers murmures de la tempête, et la neige retombe paisiblement sur le sol, formant un épais manteau blanc et immaculé autour de nous. Le guide, toujours vigilant, sort pour jeter un coup d’œil à l’extérieur. Il revient après quelques instants, un sourire de soulagement se dessinant sur son visage. « C’est bon, on peut rentrer, » annonce-t-il. Un soupir collectif de soulagement traverse le groupe, brisant le silence qui s'était installé. Il est temps de rentrer. Tandis que nous nous préparons à partir, enfilant nos épais manteaux et ajustant nos écharpes, un des huskys, celui qui s'était déjà montré particulièrement affectueux avec Cassia, trotte joyeusement dans sa direction. Avant qu’elle ne puisse réagir, le chien bondit avec toute son énergie, posant ses grandes pattes sur ses épaules et léchant joyeusement son visage. « Il a vraiment l’air de s’être attaché à toi, » dis-je, amusé par cette scène attendrissante. Le husky, toujours plein d’énergie, semble vouloir prolonger ces adieux affectueux. Avec une dernière léchouille, le husky redescend sur ses pattes et trottine vers son maître. Le chemin jusqu’à l’hôtel se fait sous une atmosphère apaisée, la fatigue s'installant progressivement dans nos corps après une journée aussi intense. La morsure du froid se fait encore sentir, malgré nos vêtements chauds, mais je pense déjà à ce qui nous attend à l’hôtel : un bain chaud, notre refuge après cette aventure. Rien que l’idée me réchauffe l’esprit.

Dès que nous franchissons la porte de notre suite, laissant derrière nous l’agitation et la neige de la journée, je me dirige sans perdre de temps vers la salle de bain. Le bruit apaisant de l’eau qui coule emplit rapidement l’espace, et la vapeur chaude commence à s’élever, brouillant légèrement l'air et apportant une sensation immédiate de réconfort. Je sens déjà la promesse d’une détente totale. Nous nous débarrassons de nos vêtements mouillés, alourdis par la neige fondue et le froid. Nous restons un moment à savourer la chaleur croissante de la pièce alors que je l’aide à entrer dans la baignoire. L’eau chaude enveloppe nos corps, apaisant instantanément nos muscles fatigués. Je m’installe derrière elle, mon torse contre son dos, et la sensation de son corps pressé contre le mien, de l’eau chaude caressant nos peaux, est à la fois réconfortante et intime. Je glisse mes bras autour de sa taille, mes mains trouvant naturellement leur place sur son ventre sous l'eau. « Je suis tellement bien ici… avec toi, » murmurai-je à son oreille, mon souffle caressant la douceur de sa peau. Je dépose un baiser délicat sur son épaule, mes lèvres effleurant à peine sa peau, tandis que mes mains continuent de la caresser doucement sous l’eau, traçant des cercles apaisants sur son ventre.


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Sujet: Re: Viaggiare è vivere   Viaggiare è vivere - Page 2 EmptySam 5 Oct 2024 - 17:01

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Milo tente de me rassurer sur le fait que tout allait bien. L’ours semblait s’être éloigné de la cabane. C’était donc une bonne chose. Je ne peux m’empêcher de prendre des nouvelles du husky. Apparemment l’animal ne risquait rien, il avait juste été bien sonné. Nous restons encore un bon moment dans le refuge avant que le guide nous annonce enfin que nous pouvions rentrer. La tempête était à présent passée. Nous nous préparons à repartir dehors un des husky, le même que tout à l’heure, bondit sur moi, posant ses pattes sur mes épaules avant de me lécher le visage. Je ris légèrement face à cet élan de tendresse canine. Milo me fait remarquer que le chien avait l’air de s’être attaché à moi. « Oui, en effet. Il est vraiment adorable. » dis-je en le caressant encore un peu avant de partir.


Nous rentrons à l’hôtel. Et une fois dans notre suite, Milo se dirige à la salle de bain afin de commencer à faire couler l’eau chaude pour remplir la baignoire. Nous nous débarrassons rapidement de nos vêtements. Milo m’aide à rentrer dans la baignoire puis nous nous installons dedans. Mon dos contre son torse, je me prélasse de cette position out comme de l’eau chaude sur ma peau. Ses bras glissent autour de ma taille et ses mains trouvent place sur mon ventre sous l’eau. Le jeune homme me dit à quel point il était bien ici, avec moi. Un large sourire se dessine sur mes lèvres. « Je suis bien aussi. Ses vacances sont extraordinaires. Et elles font beaucoup de bien... » que ce soit à moi ou à Milo. « Malgré la petite péripétie d’aujourd’hui... » dis-je en riant légèrement. Bon, ça fera un souvenir malgré tout. Nous profitons encore un bon moment de ce tendre moment avant de commencer à dîner dans la suite. La journée avait été bien remplie, nous avions donc décidé de manger en tête à tête ici, dans notre suite. Et après un délicieux repas, nous rejoignons le lit, ensemble comme toujours.





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