La conversation entre Milo et moi continue sur une note très sereine, très calme. Le pilote de ligne évoque un sujet dont nous avions déjà parlé tous les deux. Mon point de vue lui, n’avait pas changé. Je questionne alors Milo pour savoir ce qu’il en était le concernant. Le jeune homme semblait avoir changé d’avis à une condition, que je l’avertisse si je ne supportais plus mon moyen de contraception. « Je te le promets. » dis-je un léger sourire aux lèvres, heureuse de la réponse de Milo mais aussi du fait qu’il se préoccupe ainsi de moi. Nos lèvres se retrouvent à nouveau, mais les voix de nos amis se font entendre. Nous cessons alors immédiatement de nous embrasser. Milo se glisse alors dans mon dos et s’excuse d’avance pour ses prochains propos. Nos amis, près de nous à présent, le pilote de ligne évoque alors sa frustration quant au fait d’avoir tiré au sort à la courte paille la répartition des chambres, il propose alors à Tyler de remédier à cela. Une activité d’homme à homme. Un bras de fer et des pompes. Tyler, joueur, accepte. Le petit défi entre Tyler et Milo commence. Il est vrai que l’enjeu était de taille. Bon si Tyler venait à gagner je devrais repasser une autre nuit avec lui mais je n’avais pas envie de passer une nuit comme celle de la veille. Je rêvais d’une nuit dans les bras de Milo. Vraiment. Nous sommes tous autour de Milo et Tyler, à rire, à les encourager. Milo gagne le bras de fer. Et je ne peux pas nier le fait que je ressent beaucoup de fierté. Puis le pilote de ligne gagne également le second défi. Un large sourire se dessine sur mon visage. Milo s’approche alors de moi et bien me murmurer quelques mots. « Je n’en doutais pas… Un véritable super-héro... » dis-je en murmurant à mon tour.

La soirée continue toujours dans une bonne ambiance. Puis le temps de rentrer était arrivé. Nous reprenons donc les voitures pour prendre le chemin de la maison. Une fois rentrés, nous discutons encore un peu tous ensemble avant de rejoindre nos chambres. Après avoir pris une douche, j’enfile une tenue pour la nuit. Mais pas la même que la veille. Cette fois-ci j’enfile une nuisette en soie bleue. Je rejoint ensuite Milo dans la chambre. Un large sourire apparaît sur mon visage en voyant le jeune homme dans le lit. Je viens le rejoindre sans attendre. « Ne t’en fais pas, je n’ai pas dormi dans cette tenue hier soir… Cette tenue elle n’est rien que pour toi... » dis-je avant de lui voler un tendre baiser. Je viens m’installer alors délicatement sur lui, plaçant mes jambes de part et d’autre de son bassin. « Merci pour ce que tu as fait… Je suis vraiment heureuse de pouvoir passer la nuit avec toi. » avouai-je alors en venant l’embrasser amoureusement. « Je pense même que ça mérite une récompense... » dis-je la voix pleine de sous entendu, plongeant mon regard malicieux dans le sien.

La soirée continue dans une bonne ambiance, nos rires et discussions emplissant ambiant. Le temps de rentrer arrive finalement, et nous reprenons les voitures pour prendre le chemin de la maison. Une fois rentrés, nous discutons encore un peu tous ensemble, prolongeant la convivialité de la soirée avant de rejoindre nos chambres respectives. Pendant que Cassia prend sa douche, je décide de déménager mes affaires de ma chambre à celle de Cassia. L’idée de passer la nuit à ses côtés m’emplie d’une douce anticipation. Je glisse dans le lit, vêtu seulement de mon boxer, l'attendant avec impatience. Lorsqu'elle sort de la salle de bain, une vision captivante se présente à moi. Cassia porte une nuisette de soie bleue, sa silhouette gracieuse se dessinant sous le tissu délicat. Je fronce les sourcils, un mélange de surprise et de questionnement traversant mon esprit. Elle doit le remarquer puisqu'elle s'empresse de me préciser avec un sourire apaisant. « Ne t’en fais pas, je n’ai pas dormi dans cette tenue hier soir… Cette tenue elle n’est rien que pour toi... » Je souris, soulagé et charmé par son attention. Elle s'approche de moi et me vole un doux baiser, ses lèvres se pressant contre les miennes avec tendresse. Puis, avec une grâce naturelle, elle s'installe sur moi, plaçant ses jambes de part et d'autre de mon bassin. Son regard est intense, empli de désir et de complicité. « Merci pour ce que tu as fait… Je suis vraiment heureuse de pouvoir passer la nuit avec toi » souffle-t-elle, son souffle chaud caressant ma peau. Je n'ai pas le temps de répondre qu'elle me vole un nouveau baiser, ses lèvres étreignant les miennes avec une passion renouvelée. Lorsqu'elle murmure que cela mérite une récompense, je ne peux m'empêcher de sourire, un sourire plein de promesses et de désir.

Mes mains glissent doucement sous sa nuisette de soie, savourant la douceur de sa peau contre mes paumes. Mes doigts explorent délicatement son ventre, traçant des cercles invisibles qui la font frémir. Je sens son souffle se hâter, chaque caresse éveillant des frissons de plaisir. « J'adore lorsque tu agi ainsi » avouai-je, mes paroles murmurées contre ses lèvres. « J'adore lorsque tu prends des initiatives » Je m’arrête un instant, la regardant dans les yeux, captivé par la lueur qui y brille. « Est-ce que tu sauras être discrète ce soir ? » Mes mains continuent de glisser sous sa nuisette, caressant délicatement son ventre. Nos corps sont pressés l'un contre l'autre, et je sens la chaleur de son souffle sur ma peau. Nos baisers se font plus intenses, plus profonds, et je sens le désir monter en nous, irrépressible. Je m'arrête un instant, le regard plongé dans le sien. « Tu es vraiment insatiable, » murmurai-je avec un sourire taquin. « Et je dois dire que tu sembles très impatiente de faire une nouvelle exception. » Je me redresse légèrement, sentant le désir monter en moi. Mes mains glissent sur ses hanches, et je lève doucement la tête, plongeant mon regard dans le sien. L'excitation et la tendresse se mêlent dans ses yeux, et je ne peux résister à l'envie de l'embrasser davantage. Je me penche en avant, mes lèvres trouvant leur chemin jusqu'à son décolleté. J'embrasse sa peau avec avidité, savourant chaque instant, chaque sensation. Ses soupirs de plaisir résonnent à mes oreilles, et je sens ses doigts se crisper légèrement sur mes épaules. Mes lèvres explorent son décolleté, traçant une ligne de baisers brûlants le long de sa peau. Je savoure la douceur de sa peau contre mes lèvres, chaque baiser intensifiant le désir entre nous. Mes mains caressent doucement ses hanches, remontant lentement le long de son dos, la rapprochant encore plus de moi. Je continue d'embrasser son décolleté avec avidité.

Scène intime:

Scène intime:

Le lendemain matin, les premiers rayons du soleil filtrent à travers les rideaux, nous éveillant doucement. Cassia est blottie contre moi, sa chaleur réconfortante m'enveloppant. Nous échangeons un sourire complice, savourant ce moment de quiétude avant que le reste du monde ne s'éveille. « Je savais que j’étais au paradis… Pour me réveiller auprès d’un ange » murmurai-je, en caressant doucement son visage.  Nous filons ensuite sous la douche, nos gestes lents et tendres. Les gouttes d'eau chaude ruissellent sur nos corps, et nous nous volons plusieurs baisers, chaque contact réveillant un peu plus nos sens. « On devrait y aller, avant que nos amis ne se demandent où nous sommes, » lui proposai-je avant d’ajouter d’un ton taquin mais très expressif. « Sinon… Nous n’allons pas rejoindra avant plusieurs heures… » À contrecœur, nous quittons la chaleur réconfortante de la douche, mettant fin à ce moment d'intimité si précieux. Nous nous habillons rapidement, échangeant des regards complices et des sourires radieux, encore bercés par la douceur de notre étreinte. C'est main dans la main que nous descendons les escaliers, comme pour prolonger encore un peu ce contact si réconfortant, cette connexion si profonde qui nous unit.

En entrant dans la salle à manger, nous sommes accueillis par le sourire éclatant de Grace, assise à la table, une tasse de café fumant entre les mains. Son regard pétille de malice lorsqu'elle nous lance d'un ton taquin. « Bien dormi, vous deux ? », accompagnant sa question d'un clin d'œil complice qui ne laisse planer aucun doute sur le sens caché de ses paroles. Nous échangeons un regard amusé, nos joues se colorant légèrement sous le coup de l'émotion. Mais avant que nous ne puissions répondre, un cri strident déchire soudain le calme de la maison, nous faisant sursauter. C'est la voix de Léa, et elle semble terrorisée. Sans perdre une seconde, nous nous précipitons vers la terrasse, le cœur battant à tout rompre, craignant le pire. La scène qui s'offre à nous a quelque chose de surréaliste : Tyler, hilare, court après Léa en brandissant une araignée, visiblement ravi de l'effet qu'il produit sur la jeune femme. Léa, quant à elle, semble au bord de la panique, sa voix tremblant de peur tandis qu'elle supplie Tyler d'arrêter son petit jeu cruel. « Tyler, arrête ça ! ». Mais loin de se laisser attendrir, ce dernier redouble d'efforts, agitant la bestiole sous le nez de Léa qui pousse des cris de plus en plus aigus.

Finalement, Tyler se lasse de ce jeu du chat et de la souris et rentre à l'intérieur, l'araignée toujours à la main. Il se dirige droit vers Grace, un sourire malicieux aux lèvres, et agite l'animal devant elle, se délectant de son expression dégoûtée. « Beurk, Tyler, c'est dégoûtant ! » s'exclame Grace en reculant précipitamment, le nez froncé de dégoût. Mais Tyler ne semble pas décidé à en rester là. Avant que quiconque n'ait le temps de réagir, il se tourne brusquement vers Cassia et lance l'araignée dans sa direction, un éclair de défi dans le regard. Mon sang ne fait qu'un tour. Par réflexe, je tends la main et attrape l'animal au vol, juste avant qu'il ne touche Cassia. Je sais à quel point elle déteste ces bestioles, et l'idée qu'elle puisse en avoir une sur elle m'est insupportable « Tyler, sérieusement ? » dis-je en me tournant vers lui, partagé entre l'amusement et la réprobation. Tyler se contente de rire, visiblement très fier de lui, et me lance un regard de défi. « Allez, lance-la ! ». Je jette un coup d'œil à Cassia, qui semble partagée entre la peur et le soulagement. Je lui adresse un clin d'œil rassurant, comme pour lui dire que je gère la situation, avant de m'approcher lentement de Tyler, un sourire énigmatique aux lèvres. D'un geste vif, je fais mine de lui lancer l'araignée sur le torse, m'exclamant d'un ton triomphant. « Attrapes ! ». L'effet est immédiat. Tyler sursaute violemment et recule en catastrophe, les yeux écarquillés de surprise et de peur mêlées. Pris à son propre jeu, il s'enfuit à toutes jambes en direction du jardin, et je m'élance à sa poursuite, riant de bon cœur. S'ensuit une course-poursuite effrénée, ponctuée de cris et d'éclats de rire, sous le regard amusé de nos amis qui ne perdent pas une miette du spectacle.

Enfin, je parviens à rattraper Tyler et, d'un geste vif, je lui colle l'araignée sur le torse avant de le pousser sans ménagement dans la piscine. L'éclat de son plongeon résonne dans le jardin, provoquant l'hilarité générale, en particulier celle de Kyle qui, revenant les bras chargés de viennoiseries, n'a rien manqué de la scène. Satisfait de ma petite vengeance, je retourne à l'intérieur, prenant soin de me laver soigneusement les mains pour me débarrasser de toute trace de l'araignée. Puis, je m'approche doucement de Cassia, avec une infinie douceur, je dépose un baiser sur son front, comme pour chasser les dernières ombres de peur et la rassurer. « Tout va bien, maintenant, » lui confiai-je dans un souffle, mon sourire se voulant le reflet de l'amour et de la protection que je lui porte. Et tandis que je la serre dans mes bras, savourant la douceur de cette étreinte, Grace nous observe non sans un large sourire plus que suggestif.

Après avoir partagé un moment charnel des plus intenses, nous profitons simplement de la présence de l’autre. Nous discutons un peu avant de rejoindre les bras de Morphée. La nuit est meilleure que celle de la veille. Elle est sereine, reposante. Comme à chaque fois que je dors avec Milo. Ma réveiller à ses côtés et un véritable bonheur. Et à peine réveillée, Milo sait trouver les mots pour me faire plaisir, pour me montrer qu’il tient à moi. J’étais définitivement folle amoureuse de cet homme. Nous profitons que la maison soit encore bien calme pour prendre une douche, en tête à tête. Nous ne pouvons malheureusement pas nous éterniser, Milo le fait d’ailleurs savoir. « H’m… tu as raison... » dis-je un peu à contrecœur. Nous nous habillons alors assez rapidement avant de descende au rez de chaussé. Grace était déjà débout. Elle nous demande si nous avions bien dormi. Mais je sais rien qu’un timbre de sa voix et à son regard que sa question n’en était pas vraiment une.  Mais nous n’avons pas le temps de répondre quoi que ce soit, nous entendons Léa crier. Bien vite, je comprends ce qui se passe. Tyler brandissait une araignée dans sa direction. Je grimace rien que de voir l’animal en question de loin et je comprenais l’état de Léa. Après Léa, c’est Grace que Tyler décide d’embêter avec sa petite trouvaille. Puis, soudainement, il se retourne vers moi et lance l’araignée dans ma direction, par réflexe je me recule brusquement « Non ! » dis-je sans rien contrôler. Mais rapidement je suis soulagée, voyant que Milo avait attrapé l’arachnide. Le pilote de ligne décide alors de taquiner à son tour notre ami. Une course poursuite commence alors entre Milo et Tyler dans le jardin. Finalement, leur petit jeu se termine dans la piscine. Du moins pour Tyler. Lorsque Milo revient dans le salon, il s’approche de moi et dépose un baiser sur mon front, me rassurant. « Merci » dis-je en plongeant mon regard dans le sien. Un regard empli de gratitude.

Kyle entra dans la pièce avec des viennoiseries encore tièdes. Nous commençons alors à nous installer autour de la grande table pour prendre le petit déjeuner tous ensemble. Je prépare de l’eau chaude et du café dans le coin cuisine. Grace me rejoint « C’est fou comme tu sembles radieuse ce matin... » me dit-elle d’un ton taquin. Je me contente de sourire « Passer la nuit avec Milo te réussit plutôt bien… Je me demande ce que vous avez fait pour que vous soyez aussi détendus tous les deux de si bon matin... Enfin, j’ai ma petit idée quand même ...» dit-elle en riant légèrement. Je me met à rire à mon tour « Tu veux bien arrêter oui... » dis-je amusée. « En tout cas, je préfère largement vous voir ainsi tous les deux... » conclut-elle en m’adressant un léger clin d’œil. Nous échangeons un regard complice avant de nous retourner et de rejoindre le reste du groupe à table avec du thé et du café.

Pendant que Cassia et Grace s’affairent en cuisine, les rires et les cliquetis des ustensiles créant une ambiance chaleureuse, je m’attelle à préparer la table du petit-déjeuner avec Kyle. Nous disposons les assiettes, les tasses et les couverts, échangeant quelques plaisanteries sur notre séjour. Tyler, tout trempé, fait soudainement irruption dans la maison, l’eau dégoulinant de ses vêtements. « Allez, un peu de fraîcheur pour toi aussi, Milo ! » s'exclame-t-il en fermant ses mains et les rouvrant devant moi, m'aspergeant joyeusement. Je ris en esquissant une grimace théâtrale. « Merci, Tyler. Mais la prochaine fois, je te promets que l’araignée te servira de petit-déjeuner ! » dis-je en essuyant quelques gouttes d'eau sur mon visage. Tyler, toujours hilare, monte ensuite dans sa chambre pour se sécher, laissant des traces mouillées sur le sol derrière lui.

De son côté, Léa tente de se remettre de la vue de l'araignée, visiblement encore secouée. Je m’approche d’elle, mes pas légers sur le sol carrelé, et lui souffle que c’est terminé. « Ne t'inquiète pas, Léa. Tout est sous contrôle maintenant, » dis-je en posant une main réconfortante sur son épaule. Elle me remercie, ses yeux exprimant un mélange de soulagement et de reconnaissance. Elle dépose un baiser sur ma joue, sa main se posant doucement sur cette dernière. « Toujours cette barbe de quelques jours hein ! Pourtant tu sais que je te préfère sans ! » lâche-t-elle en plaisantant, un sourire malicieux aux lèvres. Je ris légèrement, secouant la tête. « Oui, je sais, Léa. Mais je pensais que cela ajoutait un certain charme, » répliquai-je avec un clin d'œil. « Et puis c’est parfait pour draguer ! Cela réhausse mon sex-appeal ! » Léa sourit et nous aide à finir de dresser la table. Ses mouvements sont fluides et gracieux, et ensemble, nous mettons la touche finale au petit-déjeuner. Je place les dernières tasses et ajustent les serviettes, tandis que Léa dispose les plats de fruits et de viennoiseries que Kyle a rapportés.

Nous prenons place autour de la table, le soleil matinal inondant la pièce de sa lumière dorée. L’ambiance est détendue et joyeuse, chaque personne appréciant la compagnie des autres. Les rires et les conversations s’entremêlent, créant un tableau de convivialité et de bonheur partagé. Alors que nous savourons notre petit-déjeuner, Kyle me regarde avec un sourire malicieux. Son regard curieux trahit son envie de connaître les détails que je me plais à garder secrets.  « Alors, Milo, » commence-t-il en me taquinant, « Tu disais hier soir que ton cœur est pris. Par qui, exactement ? »  Je sens tous les regards se tourner vers moi, une attente palpable dans l’air. Grace se pince les lèvres en souriant, ses yeux pétillant d'amusement. Je ne peux m’empêcher de sourire en retour, savourant ce moment de mystère. « Eh bien, Kyle, » dis-je en prenant un air faussement mystérieux, « Tu sais, être pilote de ligne a ses avantages. Avec une multitude de destinations à travers le monde, j’ai une multitude de maîtresses éparpillées aux quatre coins du globe. » Je lance cette réplique avec un clin d’œil, en prenant soin de garder un ton léger et amusé. Léa me lance un regard mi-intrigué, mi-amusé, tandis que Tyler éclate de rire. « Ah, Milo, toujours aussi insaisissable ! » s'exclame Kyle en secouant la tête. « Un vrai globe-trotter du cœur, hein ? » Je me contente de hocher la tête, jouant le jeu jusqu’au bout. « Que veux-tu, c’est la vie que j’ai choisie, » répliquai-je avec une pointe de théâtralité.  « Et ces maîtresses, elles savent qu’elles ne sont pas les seules ? » demande Tyler en riant. « Mais bien sûr, Tyler ! Elles sont toutes très compréhensives. » dis-je en riant à mon tour. Grace secoue la tête en souriant. « Tu es incorrigible, Milo. »

Alors que la conversation bat son plein autour de la table, je me lève pour aller chercher un pot de confiture dans la cuisine. J'ouvre le placard, attrape le pot et retourne vers la table, le posant au centre. Mes pas me ramènent naturellement derrière Cassia, et je pose mes mains sur ses épaules, sentant la chaleur réconfortante de son corps à travers le tissu léger de sa robe. Kyle, toujours curieux et taquin, lance une nouvelle question, un sourire espiègle sur les lèvres. « Milo, est-ce que tu as déjà dit « je t’aime » à une femme ? » Je sens les regards se tourner vers moi, l'attente palpable. Je prends une profonde inspiration avant de répondre calmement. « Non, je ne l'ai jamais dit. » Un silence étonné s’installe un instant. Kyle arque un sourcil, visiblement surpris par ma réponse. « Vraiment ? Avec toutes tes conquêtes, tu n’as jamais dit ces mots ? » Je secoue légèrement la tête, un sourire énigmatique aux lèvres. « Non, jamais. » Kyle, toujours persévérant, poursuit avec une autre question. « Alors, combien de femmes as-tu emmené en avion privé ? » Je souris, réfléchissant un instant avant de répondre. « Une seule… » dis-je simplement, en pesant bien mes mots, en regardant Cassia. Il semble encore plus intrigué. « Et y en a-t-il une pour qui tu serais prêt à sauter sans parachute ? » Je serre doucement les épaules de Cassia, ma réponse chargée de sous-entendus. « Il n’y a qu’une seule femme pour qui je serais prêt à sauter sans parachute. » dis-je avec un sourire mystérieux. Mes amis échangent des regards curieux, mais aucun d’eux ne pose de question supplémentaire. Ils savent que je joue souvent la carte de l'énigme, et cela ajoute une couche de mystère que tous semblent apprécier.

Une fois les thés et les cafés prêts, nous venons déposer les tasses sur la table. Je jette un regard furtif vers Milo qui semble discuter et plaisanter avec Léa. Je prends sur moi pour ne pas penser à mal. Pour cela, je me concentre sur la soirée d’hier soir et la nuit passée avec Milo. Le petit-déjeuner se déroule très bien. Chacun mange dans le calme et la bonne humeur. Puis Kyle semble s’intéresser soudainement à la vie sentimentale de Milo. Le jeune homme est questionné. Ce qui est certain c’est que Milo est  beaucoup plus à l’aise que moi pour gérer ce genre de situation. Il théâtralise très bien ses réponses tout en laissant beaucoup de suspens. Je suis tout de même surprise d’apprendre au travers de la conversation que Milo avait avoué à Kyle que son cœur était pris. Il n’en avait pas dit plus. C’est sans doute pour cela que Kyle voulait en savoir davantage ce matin. J’admire la manière dont Milo gère les questions qui lui sont posées. Ce dernier fait un rapide aller retour pour prendre un pot de confiture. Il se place derrière oi, posant ses mains sur mes épaules. L’interrogatoire n’est pas terminé. Kyle demande à Milo si il avait déjà dit je t’aime à une femme. Milo répond en étant tout à fait honnête. Sa réponse négative semble surprendre tout le monde. D’ailleurs, cela me rappelle également qu’il ne m’avait jamais dit qu’il m’aimait. Mais ce n’est pas pour cela que je mettais en doute ses sentiments. J’écoute attentivement les réponses de Milo et ne peux m’empêcher de sourire en repensant au voyage que nous avions fait tous les deux en avion privé. Tout comme je ne peux m’empêcher de sourire quand Milo annonce qu’il n’y avait qu’une seule femme pour qui il serait prêt à sauter sans parachute. Sa réponse est chargée de sous-entendus, je le sais, je le sens. « Cesse ce suspens Milo, donne nous son nom... » dit alors Tyler. « Oui, on veut son nom ! » ajoute Kyle d’un ton enjoué. « Ce que vous pouvez être obstinés et curieux… Laissez le donc tranquille avec ça... » dis-je en plaisantant un peu tout en souhaitant mettre fin à toutes ces questions. « Ah Cassy… toujours présente pour prendre la défense de son meilleur ami... » dit-il en me taquinant un peu.

Après le petit déjeuner, chacun aide pour débarrasser et ranger. Nous décidons de profiter un peu du calme avant de commencer une nouvelle activité tous ensemble. Chacun vaque donc à ses occupations. C’est très rapidement que nous nous retrouvons tous les deux dans la chambre avec Milo. Assis sur le lit, nous lisons ensemble quelques pages du livre qui était dans ma valise pour le week-end. De temps à autre, la lecture est interrompue par une envie incontrôlable de embrasser. Comme maintenant, nos lèvres se cherchent et se trouvent rapidement. Nous échangeons alors un langoureux baiser quand soudain, quelqu’un frappe à la porte. Une fois. Puis la porte s’ouvre immédiatement nous interrompant alors dans ce moment. Instinctivement, nos lèvres se séparent, je recule légèrement par réflexe, pour protéger au mieux notre secret. Mais c’était sans nul doute trop tard. Tout avait été très rapide. « Oh, je… je suis désolée. Je ne voulais pas vous déranger... » C’était Grace. La jeune femme referme d’ailleurs la porte aussitôt.

Depuis que nous nous sommes rencontrés sur le banc de l’école, pendant que je jouais avec mon petit avion rouge, nous ne nous sommes jamais réellement quittés. Partout où elle était, je répondais présent et inversement. Nous nous soutenions quoi qu’il en coûte, quitte à ce que nous ayons tort tous les deux. Combien de fois n’ai-je pas cessé une relation avec une fille parce qu’elle parlait de Cassia ? Combien de soirées n’avons-nous pas fuit pour nous retrouver uniquement seuls à seuls. Aujourd’hui ne fait pas exception. Même si je me joue facilement des questions de Kyle, Cassia ne tarde pas à venir à ma rescousse. Lorsqu’elle les somme d’arrêter d’être aussi curieux, je ne peux m’empêcher de resserrer légèrement mon étreinte sur ses épaules. Kyle ne loupe pas cette occasion pour souligner qu’elle prenait toujours la défense de son meilleur ami. Parce qu’aux yeux de nos amis c’est ce que nous sommes : des meilleurs amis, et rien de plus. « Ah Cassy… toujours présente pour prendre la défense de son meilleur ami... » plaisante Kyle, un sourire en coin. Je l’écoute prendre ma défense, un sourire complice flottant sur mes lèvres. Le lien qui nous unit est si fort, si indéniable, que même cette façade de simple amitié ne peut totalement masquer la profondeur de nos sentiments. Je me penche ostensiblement devant nos amis, dépose un tendre baiser sur la joue de Cassia, puis un autre sur son front, savourant la chaleur de ce contact. « Ne soyez pas trop jaloux de notre relation non plus ! Nous pourrions vous surprendre plus encore ! » lançai-je avec un clin d'œil malicieux. Les autres éclatent de rire, pris dans la légèreté du moment. Je retourne à ma place à côté de Cassia, et à l’abri des regards, ma main se pose discrètement sur son genou. Un geste simple, mais chargé de sens pour nous deux.

Nous reprenons notre petit-déjeuner dans la joie et la bonne humeur. Les conversations fusent, les rires éclatent, et l’atmosphère est empreinte de cette camaraderie qui nous lie tous. Les souvenirs de notre jeunesse affluent, rappelant les innombrables fois où nous avons choisi de rester ensemble contre vents et marées. Que ce soit pour fuir une soirée ennuyeuse ou pour se soutenir face à une difficulté, nous avons toujours été là l'un pour l'autre. Je jette un coup d’œil à Cassia, mon cœur débordant de gratitude et de tendresse. Même si les autres ne perçoivent en nous que de simple meilleurs amis, nous savons que c’est bien plus que cela.

Le petit-déjeuner terminé, chacun met la main à la pâte pour débarrasser et ranger, dans un bel élan de solidarité et de convivialité. Les rires et les conversations fusent, se mêlant joyeusement au tintement de la vaisselle et au cliquetis des couverts, créant une symphonie improvisée, reflet de l'harmonie qui règne entre nous. C'est dans cette ambiance bon enfant que nous nous affairons, échangeant sourires et plaisanteries tout en nous acquittant de nos tâches. Rapidement, la cuisine retrouve son aspect immaculé, comme si rien ne s'était passé, témoignage silencieux de l'efficacité de notre travail d'équipe. Une fois les tâches ménagères terminées, nous décidons d'un commun accord de profiter du calme relatif qui règne dans la maison avant de nous lancer dans une nouvelle activité tous ensemble. Chacun vaque alors à ses occupations, au gré de ses envies et de son humeur. Certains s'installent confortablement dans le salon, se plongeant avec délice dans la lecture d'un bon livre ou se perdant dans les méandres d'Internet, leur téléphone à la main. D'autres, attirés par la douceur du soleil matinal, choisissent de s'aventurer dans le jardin, savourant la caresse des rayons sur leur peau et s'enivrant du parfum des fleurs qui s'éveillent.

Cassia et moi, quant à nous, n'avons qu'une idée en tête : nous retrouver seuls, loin des regards indiscrets, pour partager un moment d'intimité si précieux. C'est presque instinctivement que nos pas nous mènent à notre chambre. À peine la porte refermée derrière nous, nous nous laissons tomber sur le lit, savourant le moelleux des draps et la présence rassurante de l'autre à nos côtés. Puis, d'un même geste, nous nous emparons du livre que j'ai glissé dans la valise de Cassia pour le week-end, ce roman que nous avons tant hâte de découvrir ensemble. Les pages se tournent doucement, au rythme de notre lecture, chaque mot, chaque phrase nous transportant un peu plus dans l'univers fascinant de l'histoire. Nos esprits se perdent dans les méandres de l'intrigue, nos cœurs vibrant à l'unisson des émotions des personnages. Mais parfois, submergés par le flot de sentiments qui nous traverse, nous ne pouvons résister à l'envie impérieuse de nous embrasser. Nos regards se croisent alors, miroirs de nos âmes, et sans qu'un mot ne soit prononcé, nos lèvres se cherchent et se trouvent, s'unissant en un ballet passionné. Le baiser se fait langoureux, nos souffles se mêlent, nos mains partent à la découverte du visage de l'autre, redessinant avec une infinie douceur les contours si familiers et pourtant toujours aussi envoûtants. Le monde extérieur semble s'effacer, relégué au second plan par la force de notre amour et l'intensité de notre désir.

Mais soudain, un bruit vient briser cet instant de grâce, nous ramenant brutalement à la réalité. Quelqu'un frappe à la porte. Une fois. Puis, sans attendre de réponse, la poignée s'abaisse et le battant s'ouvre, révélant une silhouette familière. Par réflexe, nos lèvres se séparent, Cassia s'écartant légèrement comme pour protéger notre jardin secret. Mais au vu de l'expression surprise et gênée qui se peint sur le visage de notre visiteuse, il est clair que notre geste est vain. « Oh, je… je suis désolée. Je ne voulais pas vous déranger… » balbutie Grace, les joues empourprées, avant de refermer précipitamment la porte, nous laissant seuls face à ce moment de vérité inattendu. Un silence pesant s'installe, lourd de non-dits et de sous-entendus. Cassia et moi échangeons un regard, mélange d'inquiétude et de tendresse, conscients que cet instant marque un tournant dans notre relation que je désire à tout prix maintenir secrète. Je prends une profonde inspiration, tentant de calmer les battements affolés de mon cœur et de retrouver un semblant de sérénité. Puis, d'une voix douce, presque un murmure, je lance à mi-voix, comme pour moi-même. « Cela devait bien arriver un jour… » Nous restons assis quelques instants en silence, le livre désormais oublié à côté de nous. Je pose ma main sur celle de Cassia, nos doigts s’entrelacent naturellement. Ce simple contact suffit à apaiser nos esprits. « On devrait peut-être aller voir Grace, » proposai-je doucement. « Lui expliquer, si besoin. » Nous nous levons du lit, prenant une dernière inspiration avant de quitter la chambre. En arrivant dans le salon, nous trouvons Grace assise à une table, feignant de lire un magazine. À notre approche, elle lève les yeux, un sourire timide se dessinant sur ses lèvres « Grace, » commençai-je doucement, « On voulait te parler… » Elle nous regarde, son sourire s’élargissant. « Ne vous inquiétez pas. Votre secret est bien gardé avec moi. Je suis juste contente de voir que vous êtes heureux ensemble. Cassy est beaucoup plus heureuse et épanouie ! Et toi Milo, cesse de la dévorer à ce point du regard sinon tu risques de faire des jaloux ! » dit-elle en désignant Tyler du regard. Un soupir de soulagement s’échappe de mes lèvres. « Merci beaucoup… C’est très important. Extrêmement. » J’insiste bien sur le dernier terme, sans pour autant révéler la menace qui plane toujours sur nous : Andrew. « Maintenant, allez profiter de votre moment ensemble. Nous avons tout le temps de passer aux activités de groupe plus tard. » réponds Grace en esquissant un clin d’œil complice. Puis nous retournons dans notre chambre.

Une fois la porte refermée, je ne peux m’empêcher d’attirer Cassia contre moi, nos corps se retrouvant dans une étreinte intime et réconfortante. Nos regards ne se quittent pas pendant qu’un sourire malicieux jouant sur mes lèvres. « Où en étions-nous déjà ? » lui demandai-je faussement innocent, ma main glissant doucement sur sa cuisse, caressant sa peau avec une tendresse calculée. Je feins l’innocence, mais mon esprit est déjà envahi par des pensées beaucoup moins innocentes. « Au fait… » commençai-je en jouant avec une mèche de ses cheveux. « J’ai retrouvé tes sous-vêtements dans ma valise… Si ils sont dans ma valise, cela signifie que tu ne portes rien sous cette charmante petite robe ? » lui confiai-je, ma curiosité gourmande et mon regard pétillant de désir.

Installés confortablement sur le lit, nous profitions d’un moment en tête à tête pour se retrouver un peu. Finalement, le début du week-end avait été assez compliqué à gérer mais depuis hier soir tout allait beaucoup mieux. Nous sommes soudainement interrompu en pleine embrassade par Grace. La jeune femme semble désolée et s’éclipse très rapidement. Milo semble réaliste, annonçant que se faire surprendre devait bien arriver un jour. Le jeune homme suggère qu’on aille avoir Grace, afin de lui expliquer. « Oui tu as raison... » Nous nous levons alors, prêts à quitte la chambre. Mais avant d’ouvrir la porte je décide d’être honnête avec Milo « Tu sais… Grace, elle était déjà au courant... » Je reprends alors pour lui donner plus d’explications « Hier, on discutait toutes les deux et… elle voyait bien que quelque chose n’allait pas alors je lui ai dit que nous étions ensemble... On peut avoir confiance en elle… » Nous descendons alors jusqu’au salon où se trouve Grace entrain de lire un magazine. La jeune femme sait de quoi on souhaite lui parler et elle nous rassure immédiatement en nous disant que notre secret était bien gardé. « Merci Grace... » dis-je avec un large sourire avant de faire demi tour avec Milo.

Une fois de retour dans la chambre, nous fermons la porte. Milo m’attire contre lui,nos deux corps se frôlant alors légèrement. Le jeune homme me demande, avec une fausse innocence où nous en étions. Une de ses mains vient tendrement se glisser sur une de mes cuisses. Puis le jeune homme évoque des sous-vêtements m’appartenant trouvé dans sa valise. Il insinue donc que si ces derniers étaient sa sa valise cela signifiait que je ne portais rien en dessous de ma robe. Je souris, amusée par sa remarque. « H’m… quelle perspicacité monsieur Davis... » Mes mains glissent le long de son torse pour venir ensuite se nouer autour de son cou « Ou bien… j’ai simplement voulu les glisser dans tes affaires, pour que tu tombes dessus, pour que tu penses à moi, pour que tu ne m’oublies pas... » dis-je d’un air un peu joueur et taquin. J'étais d'ailleurs satisfaite que Milo soit bel et bien tombé dessus un peu plus tôt durant le week-end, c'était l'objectif après tout. Une sorte de petit jeu entre nous.

Ma main s'aventure avec une lenteur délibérée sur sa cuisse, savourant la douceur de sa peau à travers le tissu fin de sa robe. Mes doigts glissent avec une sensualité exquise, remontant peu à peu le long de son dos, explorant chaque courbe, chaque creux de son corps. Et soudain, la révélation me frappe, aussi évidente qu'excitante. Sous mes doigts avides, nulle trace de dentelle, nul froissement de tissu. Le verdict est sans appel : Cassia ne porte aucun sous-vêtement. Un sourire irrépressible étire mes lèvres, mélange d'amusement et de désir à peine contenu. J'apprécie son audace, cette façon si particulière qu'elle a de me rendre fou d'elle, d'embraser mon imagination et ma curiosité d'un simple geste. « Tu ne portes rien… » soufflai-je contre ses lèvres, mon souffle brûlant se mêlant au sien en une caresse intime. « Et pourrais-je savoir pourquoi vous ne portez rien, Mademoiselle Henderson ? C'est très provocateur de votre part… » Tout en murmurant ces mots, je laisse mon index s'égarer sur le pourtour de son décolleté, traçant de lents cercles sur sa peau satinée, comme pour mieux souligner l'absence de barrière entre nous. « J'aime beaucoup cette petite robe d'ailleurs. C'est extrêmement sexy… » ajouté-je, mes yeux dévorant chaque centimètre de son corps sublimé par le vêtement. Incapable de résister plus longtemps à l'appel de son corps, je la soulève soudain à ma hauteur, mes mains fermes enserrant sa taille. Dans cette position, c'est elle qui doit arquer sa nuque pour m'embrasser, et j'adore ce sentiment de pouvoir qui m'envahit. « Je vais vous faire regretter de ne rien porter, Mademoiselle Henderson ! » lançai-je d'un ton faussement menaçant, mes yeux pétillant de malice et de désir. Avec une douceur infinie, je la dépose sur le lit, tel un trésor précieux. Puis, sans plus attendre, mes lèvres partent à l'assaut de ses cuisses, remontant avec une lenteur calculée, embrassant l'intérieur de ses jambes en une douce torture délibérée. Chaque baiser est une promesse, un avant-goût des délices à venir, et je me délecte des soupirs et des frissons qui agitent son corps, témoins silencieux de son plaisir grandissant.

Alors que l'air s'alourdit de désir, que la tension entre nous atteint son paroxysme, la voix de Tyler retentit soudain, brisant net l'intensité du moment. De notre chambre, nous pouvons distinctement l'entendre nous appeler. « Cassy ? Milo ? On vous attend ! On va se promener un petit peu !! » Je ne réponds pas, mes lèvres bien trop occupées à dispenser leur délicieuse torture sur la peau frémissante de Cassia. « Je te laisse lui répondre… » lui demandai-je entre deux baisers, accentuant volontairement mes caresses, rendant chaque effleurement plus intense, plus insistant. Mais soudain, une idée malicieuse germe dans mon esprit. Puisqu'elle a choisi de ne pas porter de sous-vêtement, je vais la priver du plaisir ultime, du moins pour le moment. Avec une innocence feinte, je me redresse, interrompant mes attentions juste au moment où son plaisir allait atteindre son apogée. Au même instant, la voix de Kyle se fait entendre à son tour, nous pressant de les rejoindre. « Ce n'est que le début, Mademoiselle Henderson… » murmurai-je en plongeant mon regard dans le sien, mes yeux brillant de promesses inavouées « Tu viens ? » lui proposai-je en me levant, un sourire énigmatique aux lèvres. « Et interdiction de porter le moindre sous-vêtement de la journée ! J'ai beaucoup de projets pour vous, Mademoiselle Henderson ! » Sur ces mots lourds de sens, je lui tends la main, l'invitant à me suivre dans cette journée qui s'annonce riche en émotions et en sensations. Car je compte bien la faire languir, attiser son désir jusqu'à ce qu'il devienne un brasier incontrolable. Chacun de mes gestes, chacune de mes paroles seront autant d'allusions subtiles, de promesses voilées, jusqu'à ce qu'elle n'en puisse plus, jusqu'à ce qu'elle me supplie de la posséder, de l'emmener au septième ciel. Et alors, seulement alors, je me ferai un plaisir d'exaucer son souhait le plus cher, de lui offrir cette délivrance tant attendue, tant méritée. Mais pour l'instant, place au jeu de la séduction, à cette danse sensuelle dont nous connaissons si bien les pas.

Nous échangeons un dernier regard complice, puis, main dans la main, nous quittons la chambre. Nous rejoignons nos amis à l'extérieur, prêts pour une promenade agréable sous le soleil éclatant. Nous marchons côte à côte, et je ne peux m’empêcher de sourire en pensant à ce qui s’est passé quelques instants plus tôt dans la chambre. La robe légère qu'elle porte virevolte doucement autour de ses jambes à chaque pas, et je me remémore avec une certaine satisfaction le fait qu'elle ne porte aucun sous-vêtement. « Alors, tu es prête pour cette promenade, Cassia ? » dis-je, ma voix teintée d’une légère malice. Pendant que nous marchons, je ne peux m’empêcher de glisser quelques allusions. « Tu sais, il fait assez chaud aujourd’hui… Peut-être que ta robe légère va être très appréciée. » Mon regard pétillant de malice se pose sur elle, captant chaque nuance de ses réactions. « J’ai l’impression que cette promenade va être particulièrement agréable pour moi, » murmurai-je en me penchant légèrement vers elle, assez bas pour que seul elle puisse entendre. « À chaque fois que je te regarde, je me souviens que tu ne portes rien sous cette robe… C’est très excitant ! » soufflai-je, mon ton aussi suggestif que possible.

A peine entrés dans la chambre, nos deux corps sont inévitablement attirés. Milo évoque alors l’ensemble de sous vêtements qu’il avait trouvé dans sa valise. Un petit jeu commence alors entre nous. Le jeune homme, désireux de savoir si oui ou non je portais des sous-vêtements en dessous de ma robe vient délicatement glisser une de ses main sous mon vêtement. Il constate rapidement que je ne porte rien. Toujours dans ce jeu, Milo me demande alors pourquoi je ne portais rien, soulignant que cela était très provocateur de ma part. « H’m… je me suis dis que cela vous plairait, monsieur Davis... » Le pilote de ligne en profite également pour complimenter la robe que je portais « Je suis contente qu’elle te plaise... » dis-je dans un léger murmure avant que Milo ne vienne me soulever légèrement à sa hauteur. Le jeune homme m’annonce qu’il allait me faire regretter de ne rien porter. Un léger rire émane de ma bouche à sa remarque. Délicatement, Milo vient me déposer sur le lit, puis ses lèvres partent immédiatement à l’assaut de mes cuisses, remontant doucement vers l’intérieur de mes cuisses. Je savais parfaitement ce que Milo s’apprêtait à faire, et j’en frissonnais d’avance. Le pilote de ligne commence alors la plus douce des torture. Je prends sur moi pour ne pas perdre pied, même si je savais que bientôt je n’aurai plus le contrôle. Mais nous sommes interrompus par le voix de Tyler. Milo continue sa douce torture me demandant de répondre à notre ami. « Oui, on arrive. Dans cinq minutes... » dis-je avec un peu de difficulté. Je commençais à sentir au fond de moi une vague de chaleur qui annonçait le point culminant de mon désir. Mais soudain, Milo se redresse. Milo ne semble pas vouloir continuer. Il m'annonce que ce n'est que le début. «  Vraiment !? Tu veux t'arrêter là...? » En plongeant mon regard dans le sien je comprends que oui. Milo semblait vouloir jouer. Entre temps la voix de Kyle se fait entendre, nous appelant. Il m'invite à me lever à mon tour. « Tu sais que c'est affreux de faire ça ... » dis-je tantôt amusée tantôt frustrée. Milo vient me dire qu'il m'interdisait de porter le moindre sous vêtements de la journée car il avait beaucoup de projet pour moi. « J'ai hâte de voir ça .. » dis-je la voix emplie de malice.

Nous rejoignons assez rapidement nos amis pour pouvoir profiter d'une belle balade en pleine nature. Milo me demande si je suis prête pour cette balade. « Oui, plus que prête... » dis-je un sourire amusée sur les lèvres. Milo ne cesse de faire des remarques à mon oreille. « Tu es vraiment incorrigible... » Je me tourne alors légèrement vers lui et lui murmure à mon tour, afin que personne n'entende « Tu as intérêt à te faire pardonner de m'obliger à me promener sans rien sous ma robe... » dis-je d'un ton faussement menaçant. Sur ces mots, je le devance et vais rejoindre Grace pour discuter un peu avec elle.

Entre temps, Tyler profite que Milo soit seul pour venir lui parler discrètement. « Hey Milo… L’autre soir on a pas vraiment eu l’occasion de discuter de tu sais quoi... » lance alors Tyler. « Tu sais ce que je t’ai dit avec Cassia… J’aimerais vraiment tenter ma chance… Toi qui l’a connaît bien, tu n’as pas des conseils à me donner ? » demande alors notre ami le plus innocemment du monde.

Pendant que nous marchons côte à côte, Cassia se penche vers moi, ses lèvres près de mon oreille. « Tu as intérêt à te faire pardonner de m'obliger à me promener sans rien sous ma robe... » murmure-t-elle d'un ton faussement menaçant, un sourire espiègle étirant ses lèvres. Je sens une vague d’excitation me parcourir à ses mots, mon cœur battant un peu plus vite. « Je te promets que tu ne seras pas déçue, » répondis-je doucement, mon regard capturant le sien avec une intensité brûlante. Cassia me lance un dernier regard, ses yeux pétillants de malice, avant de s’éloigner légèrement. Elle se tourne vers Grace, lui adressant un sourire avant de la rejoindre pour discuter. Je les regarde s’éloigner, un sourire amusé et satisfait sur les lèvres.

Je continue de marcher, mon esprit déjà en train de réfléchir à la meilleure façon de me faire pardonner auprès de Cassia. Je ne peux m’empêcher de penser à la promesse implicite de ses mots, à la façon dont je compte la surprendre et la ravir plus tard. En discutant avec Grace, Cassia jette de temps en temps des coups d’œil dans ma direction, ses yeux brillants de complicité et de défi. Je sais qu’elle s’amuse autant que moi de cette situation, et cela ne fait qu’augmenter mon désir de lui offrir quelque chose de spécial.

Après un moment, Tyler et Kyle se joignent à moi, entamant une conversation sur nos prochains plans pour la journée. Nous discutons des différentes activités possibles, mais mon esprit reste partiellement focalisé sur Cassia, sur la promesse de cette journée et de la soirée à venir. Nous continuons notre promenade, appréciant le paysage et la compagnie de nos amis. Le soleil brille, réchauffant nos peaux, et l’atmosphère est légère et agréable. Pourtant, malgré la beauté de l’endroit et la convivialité de nos échanges, une tension douce et excitante persiste entre Cassia et moi, une anticipation silencieuse de ce qui est encore à venir. Chaque fois que nos regards se croisent, un sourire complice s’échange entre nous, une promesse muette de plaisirs futurs. Cassia joue le jeu à la perfection, discutant joyeusement avec Grace tout en me jetant des regards de temps à autre, ses yeux remplis de malice et de désir.

Alors que nous sommes seuls, Tyler profite de l'occasion pour venir me parler discrètement. « Hey Milo… L’autre soir, on n’a pas vraiment eu l’occasion de discuter de tu sais quoi, » lance-t-il avec un sourire complice. Je lève un sourcil, curieux de ce qu'il va dire, bien que j'aie une petite idée en tête. « Tu sais ce que je t’ai dit avec Cassia… J’aimerais vraiment tenter ma chance… Toi qui la connais bien, tu n’as pas des conseils à me donner ? » demande-t-il le plus innocemment du monde. Je tousse légèrement, surpris et quelque peu agacé par sa demande. La relation que j'entretiens avec Cassia n'est pas officielle et cela commence à me peser. Malgré tout, je me force à sourire avant de lui répondre. « Eh bien, Tyler… » commençai-je lentement, pesant chaque mot. « Je ne suis pas certain que Cassia soit vraiment célibataire. » Tyler fronce les sourcils, intrigué par ma réponse. « Comment ça ? Elle n'a jamais mentionné quelqu'un… L’autre soir elle a même dit qu’elle était célibataire ! » Je hoche la tête, réfléchissant à la meilleure manière de détourner la conversation sans dévoiler notre secret. « Écoute, Cassia est une femme très spéciale, » dis-je en choisissant mes mots avec soin. « Elle mérite quelqu'un qui la comprenne vraiment et qui puisse être là pour elle, quoi qu'il arrive. » Tyler acquiesce, semblant réfléchir à mes paroles. « Tu as probablement raison, Milo. Je vais y réfléchir. » Il me donne une tape amicale sur l’épaule avant de s’éloigner, me laissant seul avec mes pensées. Je soupire, réalisant combien cette situation est compliquée. La relation entre Cassia et moi n'est pas officielle, mais elle est bien réelle et profonde, et la cacher devient de plus en plus difficile.

Alors que Tyler s'éloigne légèrement, je le rattraper et décide de lui donner un conseil sincère. Après tout, même si la situation est compliquée pour moi, je ne veux pas lui laisser de faux espoirs ou le voir se ridiculiser devant tout le monde. « Attends une seconde, Tyler, » l’interpellai-je en le rejoignant. Il se retourne, visiblement curieux de ce que j’ai à dire. « Écoute, si tu veux vraiment tenter ta chance avec Cassia, fais-le en privé, » dis-je d’un ton sérieux. « Parle-lui quand vous êtes seuls. Si jamais elle te repousse, au moins ce sera discret. » Tyler me regarde, surpris par ma franchise, mais il hoche lentement la tête. « Ouais, je suppose que c’est un bon conseil. Merci, Milo. » Je lui adresse un sourire quelque peu forcé. « Pas de problème. Juste… sois respectueux et honnête avec elle, d'accord ? » Il acquiesce de nouveau, semblant prendre mes paroles à cœur. « Bien sûr. Je vais m'assurer de le faire correctement. » Avec un dernier sourire, Tyler s’éloigne, laissant mes pensées se bousculer dans ma tête. J’espère qu’il comprendra que Cassia n’est pas vraiment disponible, même si je ne peux pas le lui dire directement. Je sais que notre relation doit rester secrète pour l’instant, mais voir d'autres hommes tenter leur chance avec elle me met mal à l'aise.

La promenade commence et après avoir échanges quelques paroles chargées de sous-entendus avec Milo, je décide d’aller discuter un peu avec Grace. Mais tout en discutant et en marchant je ne peux m’empêcher de regarder de temps en temps en direction de Milo. A chaque fois, nos regards se croisent et nous échangeons un doux regard complice. Finalement, le week-end ne se terminait pas si mal que cela.

Nous nous étions arrêtés au bord d’une petit rivière pour faire une petite pause et profiter de la fraîcheur que nous apportait le lieu. Assise sur un gros rocher, j’admire le paysage qui s’offrait à moi. Tyler s’approche et vient s’asseoir près de moi. « C’est magnifique comme endroit. » dis-je alors tout naturellement. « Oui, c’est très joli... » me dit le jeune homme. « On devrait faire cela plus souvent, se retrouver ensemble. Ce sont vraiment de chouettes moments. Et puis… je… je me disais aussi que l’on pourrait se retrouver plus souvent, juste toi et moi... » Je suis un peu surprise, mon regard se pose alors sur Tyler. « Toi et moi, en tête à tête ? Tu parles sérieusement ou c’est encore une de tes plaisanteries… ? » dis-je un peu intriguée. Tyler était un grand blagueur alors parfois ce n’était pas toujours évident de le prendre au sérieux. Il sourit légèrement « Non, je parle sérieusement... » Je suis un peu prise au dépourvu « Tyler... » Ce dernier me coupe « Attends, avant que tu dises quoi que ce soit, je t’assure que je suis sérieux. Tu me plais beaucoup Cassia, j’ai… j’ai toujours eu un faible pour toi. Depuis toutes ces années je n’ai jamais eu ni le courage ni l’occasion de te le dire… Aujourd’hui je me lance, l’autre soir tu as dit être célibataire alors je me suis dit que c’était l’occasion ou jamais... » J’étais presque gênée par cette déclaration « Ce que tu me dis me touche beaucoup Tyler, vraiment… Mais… ma vie sentimentale est plus compliquée qu’elle n’y paraît… » Tyler me questionne alors « Tu as vraiment quelqu’un alors ? Milo m’en a vaguement parlé... » Je lui adresse un léger sourire « Oui... » Je pose une main amicale sur son épaule « Je suis désolée, mais Tyler… tu es un ami génial, sur qui on peut compter. Et je ne veux surtout pas perdre cette amitié... » Le jeune homme m’adresse un léger sourire « Bien sûr que non. Notre amitié est très précieuse pour moi aussi… A croire que le timing est contre moi… J’espère que tu es heureuse avec ce mystérieux inconnu... » Je souris légèrement « Oui, très heureuse même ... » Je reprends alors « Tu mérite de trouver la perle rare Tyler. Ta perle rare… Et je suis certaine que ça arrivera... » Tyler me lance un léger sourire. « Merci. » Il vient alors déposer un baiser sur ma joue « Petit lot de consolation... » dit-il amusée mais sans nul doute un peu déçu au fond de lui. Puis il s’éloigne.

Tyler s’approche alors de Milo, qui avait sans doute vu la scène de loin. « Décidément tu l’as connais vraiment mieux que quiconque… Elle n’est pas célibataire. Pas de chance pour moi… Bon… Elle a dit être heureuse, c’est sans doute ce qui compte le plus... » annonce Tyler d’un air un peu dépité.

Je me tiens à l'écart, observant de loin Tyler discuter avec Cassia. Je ne suis pas vraiment inquiet, juste curieux de voir comment il s'y prend. Cassia est une femme forte et indépendante, et je sais qu'elle saura gérer la situation avec diplomatie. Alors que je continue de les observer, Grace s'approche de moi avec un sourire malicieux. « Qu'est-ce que tu fais là, Milo ? » demande-t-elle en me taquinant légèrement. Je hausse les épaules, essayant de paraître nonchalant. « Oh, rien de spécial. Juste… je regarde comment ça se passe entre Tyler et Cassia. » Grace éclate de rire et se penche vers moi, baissant la voix pour que personne d'autre n'entende. « Tu sais, Milo, je suis vraiment heureuse pour vous deux. Je le savais depuis longtemps, que tôt ou tard, vous seriez ensemble. » Je tourne la tête vers elle, surpris. « Vraiment ? » Elle hoche la tête avec un sourire tendre. « Oui, vraiment. C'était évident pour tout le monde, je pense. Sauf peut-être pour vous deux. » Elle me taquine doucement avant de poursuivre. « Mais si tu ne veux pas que tout le monde sache que vous êtes ensemble, tu devrais peut-être arrêter de la dévorer du regard. C'est assez évident. » Je sens mes joues chauffer légèrement sous ses mots et je laisse échapper un rire nerveux. « Tu as raison, Grace. Je dois faire plus attention. Je devrais peut-être regarder une autre femme qui sait ! » Elle pose une main réconfortante sur mon bras. « Ne t'inquiète pas. Votre secret est en sécurité avec moi. Mais sérieusement, Milo, vous devriez peut-être penser à rendre cela officiel. Vous êtes adorables ensemble. » Je lui adresse un sourire reconnaissant. « Merci, Grace. C'est juste… compliqué en ce moment. Mais je prends note de tes conseils. » Elle me donne une petite tape amicale sur l'épaule avant de s'éloigner, me laissant seul avec mes pensées. Je reporte mon regard sur Tyler et Cassia, me demandant comment cette conversation se déroulera et espérant que tout se passera bien.

La conversation entre Tyler et Cassia semble se terminer sur une note légère. Tyler, s’approche de moi et me glisse quelques mots. Je ne suis pas surpris qu’il soit déçu. Je me contente de lui adresser un simple sourire réconfortant en tapotant son épaule. « Si elle est heureuse avec cet homme, c’est le plus important oui… Et puis vous êtes toujours amis ! » dis-je alors qu’il arqua un sourcil. « Vous finissez toujours les phrases de l’autre, c’est fou ! Je vais finir par croire que vous êtes connectés l’un à l’autre ! » Puis, toujours aussi énergique, Tyler s'approche de Léa et commence à l'éclabousser en riant. Kyle, voyant l'amusement général, retire son tee-shirt et plonge dans le lac pour les rejoindre. Rapidement, une bataille d'éclaboussures s'engage entre Kyle, Léa et Tyler, chacun finissant en sous-vêtements dans l'eau fraîche du lac. Léa, les yeux pétillants de malice, se tourne vers Cassia, Grace et moi-même. « Allez, venez nous rejoindre ! » crie-t-elle avec enthousiasme. Je me contente de sourire en la regardant, puis je me tourne vers Cassia. Je me glisse doucement dans son dos, l'enserrant de mes bras protecteurs tout en déposant un baiser tendre sur son front. Nos amis, insouciants et joyeux, insistent de nouveau pour que nous les rejoignions dans l'eau. Cassia me jette un regard plein de malice et de complicité. Nous savons tous deux que, sans sous-vêtements, il est impossible pour elle de se joindre à eux. « Désolé les amis, » ma voix s'élève, pleine de fausse contrition. « Je la garde dans mes bras, elle ne pourra pas vous rejoindre. » Tyler, toujours prêt à plaisanter, éclate de rire. « Oh allez, Milo ! Lâche-la un peu, viens t'amuser ! » Je secoue la tête en souriant, resserrant légèrement mon étreinte autour de Cassia. « Je suis bien ici. Et puis, quelqu'un doit veiller sur elle, non ? » Grace et Léa échangent un regard complice avant de se tourner vers nous, des sourires entendus sur leurs visages. « Vous êtes vraiment incorrigibles, tous les deux, » dit Grace en riant. Kyle, toujours prêt à une nouvelle taquinerie, nage jusqu'à la rive et nous regarde avec un sourire narquois. « On dirait que Milo a trouvé son excuse pour ne pas se mouiller ! »

J’étais encore un peu perplexe de la discussion que je venais d’avoir avec Tyler. Ces aveux m’avaient surpris. Je n’avais jamais rien vu. Pour moi il avait toujours été un très bon ami, le grand blagueur de la bande, sur qui on pouvait toujours compter. Je me sentais un peu mal également qu’il ait cru, à cause du jeu de l’autre soir, que j’étais célibataire. Si nous nous étions affichés tel un couple avec Milo, Tyler n’aurait pas cru alors que j’étais réellement célibataire. La situation n’était vraiment pas simple. J’avais l’impression de mentir à nos amis. Enfin, parfois c’était bien plus qu’une simple impression. Dans certaines situations, le mensonge était de mise, sans pour autant que je ne le veuille réellement. J’avais vraiment hâte que cette situation change et que l’on puisse enfin s’afficher ensemble, officiellement. Bien vite, Tyler retrouve sa joie de vivre et commence à éclabousser Léa. Kyle décide lui de s’octroyer une baignade improvisée dans le lac, tout comme Léa et Tyler. Léa se tourne vers nous et nous demande de venir les rejoindre. Je me lèvre délicatement et viens rejoindre Milo. Le jeune homme vient se glisser dans mon dos et m’enlace délicatement avec ses bras. Bien évidemment je ne pouvais pas rejoindre nos amis pour une baignade. Seul Milo et moi en connaissions la raison. Nos amis s’amusent à nous taquiner chacun notre tour. « Désolée, elle est bien trop fraîche pour moi... » dis-je en riant légèrement.  L’ambiance est détendue et joyeuse, cela fait du bien. Je me retourne doucement vers le pilote de ligne « C’est malin, me voilà privé d’une baignade... » dis-je pour le taquiner un peu. En soit, cela ne me dérangeais pas vraiment. Et puis, l’eau était sans nul doute trop fraîche pour moi. « Tu ne veux pas aller te baigner ? Si tu veux les rejoindre, tu peux... » dis-je alors à l’attention de Milo. Je ne souhaitais pas qu’il se prive de ce genre de moment pour moi. Si il avait envie de profiter de cette baignade improvisée il pouvait, je ne lui env voudrait aucunement.

Je reste derrière Cassia, savourant la douceur de notre étreinte, mes bras l'enveloppant avec tendresse. Je respire son parfum enivrant, m'imprégnant de son essence si particulière qui me fait chavirer à chaque fois. Mes lèvres se posent délicatement sur son front, y déposant une myriade de baisers aussi tendres que rassurants. Cassia se blottit un peu plus contre moi. Je sens sa chaleur irradier à travers ses vêtements, se mêlant à la mienne en une douce symbiose.  Soudain, une idée espiègle germe dans mon esprit. Après tout, pourquoi ne pas pimenter un peu les choses ? Jouer avec ses sentiments, titiller sa jalousie, juste pour le plaisir de la voir réagir, de sentir à quel point elle tient à moi. Au même moment j’ai l’impression que Cassia lit dans mes pensées puisqu’elle me glisse que je pouvais me baigner et les rejoindre. Je me penche doucement, et lui murmure alors à son oreille d'une voix suave, presque un ronronnement. « Tu sais, je pourrais aller me baigner avec Léa... La prendre dans mes bras, rire avec elle, être complice comme nous le sommes... » Je laisse volontairement mes mots flotter dans l'air, lourds de sous-entendus, attendant sa réaction avec une impatience dissimulée. Et comme je m'y attendais, je sens Cassia se raidir imperceptiblement entre mes bras, son corps se tendant sous l'effet de mes paroles. Un sourire satisfait étire mes lèvres. J'aime la faire réagir ainsi, jouer avec ses émotions, tester les limites de notre amour. C'est ma façon à moi de lui montrer à quel point elle compte, à quel point notre relation est unique et précieuse. Mais je sais aussi qu'il ne faut pas pousser le jeu trop loin. Alors, resserrant mon étreinte autour d'elle, je dépose un baiser apaisant dans son cou, juste sous son oreille. Un geste tendre pour lui signifier que tout ceci n'est qu'une plaisanterie, que mon cœur lui appartient, à elle et à elle seule.

Alors que nous savourons notre moment de tranquillité, j'entends soudain Léa m'interpeller depuis l'eau. « Milo ! Est-ce que tu pourrais me prendre mon téléphone portable ? J’ai oublié de le déposer avant de me baigner » Je soupire légèrement, un sourire amusé sur les lèvres, avant de relâcher doucement Cassia. « Je reviens tout de suite, » lui dis-je en déposant un baiser sur son front. Cassia me sourit en retour, ses yeux pétillants de compréhension. Je me dirige vers l'eau, mes yeux fixés sur le téléphone de Léa. Alors que je m'approche, je bute soudainement sur une pierre, perdant l'équilibre. En une fraction de seconde, je me retrouve la tête la première dans le décolleté de Léa. Elle éclate de rire, un son léger et taquin, alors que je me redresse rapidement, le visage rouge de gêne. « Eh bien, Milo, je retrouve les mêmes sensations que lorsque nous étions ensemble, » plaisante-t-elle, son sourire espiègle narguant ma maladresse. Je tente de m'excuser, mais avant que je puisse dire quoi que ce soit, elle me saute sur le dos, ses bras enroulant mes épaules. « Pour cette petite maladresse, tu me dois un service. Tu vas me raccompagner sur la plage, chevalier ! » déclare-t-elle en riant, déposant un baiser léger sur ma joue. Je secoue la tête, amusé malgré moi, et commence à marcher vers la berge avec Léa sur le dos. Nos amis, voyant la scène, éclatent de rire et lancent des commentaires taquins. « Allons, Milo, montre-nous ta force ! » crie Tyler, riant aux éclats.

Cassia observe la scène de loin, je peux deviner une pointe de jalousie dans ses yeux. Je lui adresse un regard rassurant, espérant qu'elle comprenne que tout cela n'est qu'un jeu innocent. En arrivant sur la plage, je dépose doucement Léa, qui se remet debout en riant. « Merci, Milo. Toujours aussi galant, » dit-elle en m’ébouriffant les cheveux « J'espère que tu ne m'en veux pas pour cette petite plaisanterie. » Je secoue la tête en souriant. « Pas du tout, Léa. Juste… fais attention à où tu poses tes affaires la prochaine fois. » Elle rit de nouveau avant de s'éloigner pour rejoindre nos amis dans l'eau. Je me retourne vers Cassia, qui s'est rapprochée de la berge. Je m'approche d'elle, glissant une main autour de sa taille. « Désolé pour cela, » dis-je doucement, cherchant son regard. « Léa est… toujours aussi taquine. »

La baignade était impossible pour moi. Une conséquence du petit jeu avec Milo. Mais dans le fond cela ne me dérangeait pas vraiment, l’eau du lac était bien trop fraîche pour moi. Je me tourne vers Milo et l’incite à rejoindre nos amis si il en avait envie. Après tout, si lui voulait aller se baigner il pouvait le faire. Le jeune homme semble vouloir s’amuser, jouer avec les nerfs, me rendre jalouse. Chose aisée quand il s’agit de Léa. Milo suggère le fait d’aller se baigner avec la jeune femme, la prendre dans ses bras, être complice avec elle comme il l’est avec moi. Je me tend légèrement face à ses paroles même si je sais que Milo plaisante. « Ne te gênes pas... » dis-je d’un ton faussement détachée. Mais mon regard ainsi que ma voix me trahissait, sans aucun doute.

Finalement, Léa demande de l’aide à Milo. Ce dernier s’approche donc de la jeune femme mais sans réellement comprendre pourquoi il trébuche légèrement et son visage se retrouve dans le décolleté de Léa. Sur le moment je me demande si il n’avait pas fait exprès, pour me rendre encore plus jalouse et accentuer son petit jeu. La remarque de Léa m’agace un peu mais je tente de ne rien montrer. C’est difficile. Léa en profite pour taquiner Milo et elle se retrouve sur le dos du jeune homme pour revenir au bord de l’eau. Le pilote de ligne se retourne alors vers moi et s’excuse. Rien n’était donc prémédité. Il ajoute que Léa est toujours aussi taquine. « Je vois ça... » dis-je simplement en lui adressant malgré tout un léger sourire.

Après avoir passé une bonne partie de la journée à se promener, nous étions revenus dans la maison. Après avoir vaqué chacun à nos occupations, je décide de préparer quelques petits mets à déguster. Seule dans la cuisine, je suis rejoins par Milo. Ce dernier s’approche de moi. Je pensais qu’il allait me donner un coup de main, mais il reste derrière moi. Déposant des baiser par ci par là dans mon cou ou sur ma joue. Jusque là rien de méchant. Mais lorsque je sens une de ses mains venir remonter sous ma robe le long de ma cuisse, je frissonne légèrement. Je me crispe aussi. Nous étions dans la cuisine et l’un de nos amis pouvait arriver sans prévenir d’une seconde à l’autre. « Milo... » dis-je d’un ton léger tout en continuant à éplucher et à découper quelques crudités. Puis je sens la main du jeune homme glisser vers mon intimité « Qu’est-ce que tu fais… Quelqu’un pourrait nous surprendre... » dis-je un peu perplexe face à cette audace.

Scène intime:

Alors que je m’étais mise en cuisine pour préparer quelques mets à déguster pour tout à l’heure, Milo était venu me rejoindre. J’avais tout d’abord penser qu’il était venu me donner un coup de main, mais rapidement j’avais compris que ce n’était pas le cas. L’une des mains du jeune homme était venue se perdre sous ma robe, remontant le long de ma cuisse avant de venir s’aventurer sur mon intimité. J’étais quelque perplexe face à cette audace. Nous devions garder notre relation secrète et Milo s’aventurait dans ce genre d’intimité alors que nos amis n’étaient pas loin. C’était prendre le risque de se faire surprendre. « Je t'ai prévenu que j'allais te faire regretter de ne rien porter… ». Les mots de Milo me font sourire malgré tout « Je te signale que c’est toi qui a voulu que je ne porte rien... » dis-je en observant le jeune homme s’agenouiller devant moi. Les lèvres du pilote de ligne se posent sur mes jambes avant de remonter rapidement vers mon intimité. « Milo… Quelqu’un peut arriver à tout moment... » dis-je en murmurant avec difficultés tant les sensations qu’il me procurait étaient divines. Ma respiration est saccadée, je me mordille fortement la lèvre pour contenir les gémissements émanant de ma bouche. Je lâche rapidement le couteau que j’avais dans les mains. Sans rien contrôler, mes mains viennent glisser dans les cheveux de Milo puis elle viennent prendre appui sur ses épaules. Mes jambes deviennent fébrile face à cette douce torture. Milo se relève et m’enlace avec fermeté et tendresse. Nos regards emplis de désir se croisent et nous échangeons alors un baiser passionné et fougueux, oubliant complètement que dans la pièce d’à côté nos amis sont présents.

Milo avait toujours eu ce don de me rendre complètement dingue, de le suivre peu importe la situation. J’avais une confiance aveugle en lui. Et dans cette cuisine donc, je finis par m’abandonner complètement à ce moment d’intimité. A ce moment là, plus rien ne comptait mis à part Milo et moi, et notre relation si unique. La possibilité de se faire surprendre à tout moment rendait finalement le moment encore plus intense. Si intense, que je commence rapidement à ressentir une immense vague de chaleur tout au fond de moi. Une vague de chaleur qui se transforme bien vite en un plaisir ultime. Plaisir que je contrôle à tout prix afin de ne pas nous faire prendre. Reprenant mes esprits et mon souffle, mon regard se pose sur Milo « Tu es complètement dingue... » dis-je en souriant légèrement, complètement satisfaite et ravie de ce moment partagé avec lui. Je viens alors déposer mes lèvres sur les siennes pour un énième baiser passionné.

Cette situation m’amuse et m’excite grandement. Voir Cassia se retrouver submergée par un plaisir dont je suis responsable me procure une satisfaction intense. Je sens sa main fouiller ma chevelure, ses doigts se crispant dans mes mèches avec une ferveur croissante. Cassia lutte pour se contenir, pour ne pas céder entièrement à l’extase qui monte en elle. Son souffle s’accélère, ses soupirs deviennent plus fréquents, et je ne peux m'empêcher de sourire, ravi de son abandon progressif. Lentement, je remonte le long de son corps, parsemant sa peau de baisers doux et brûlants. Nos regards se croisent, et je lis dans ses yeux une lueur de désir incontrôlable. Lorsque nos lèvres se rencontrent enfin, c’est un baiser intense, empli de toute la passion qui nous consume. « C’est toi qui me rends dingue, » soufflai-je contre ses lèvres, mon souffle chaud caressant son visage. Avec une tendresse mêlée de désir, je replace discrètement sa robe, réajustant le tissu pour masquer notre petit secret. Puis, sans cesser de la fixer, je la plaque doucement contre le rebord du plan de travail. Mes mains cernent son visage, mes pouces caressant ses joues avec une délicatesse infinie. « J’ai très envie de toi, » murmurai-je, ma voix basse et rauque, trahissant l’intensité de mon désir. Je sens la tension électrique entre nous, chaque fibre de mon être réclamant plus de ce contact, de cette proximité. Mes mains glissent lentement de ses joues à sa taille, savourant chaque courbe, chaque frisson. Mon pouce effleure à nouveau le bord de son décolleté, un geste presque involontaire, tant je suis captivé par sa présence. « On doit retourner avec les autres, » finissais-je par lui souffler à voix basse. Puis dans un mélange de complicité et de désir j’ajoute « Ce soir, promis » avant de déposer un rapide baiser sur mes lèvres. Avec un dernier regard plein de promesses, nous nous éloignons légèrement l'un de l'autre, reprenant notre contenance avant de rejoindre nos amis dans la pièce principale. Tandis que Cassia finit de préparer les mets, je m'efforce de calmer mon esprit en ébullition, mais l'anticipation de notre soirée à venir me maintient dans un état d'excitation latente.

La journée continue, chaque instant passé à ses côtés une délicieuse torture, jusqu'à ce que nous puissions enfin être seuls de nouveau. Le soleil commence à décliner, teintant le ciel de nuances orangées, signalant la fin de notre escapade. Le temps de repartir pour chacun arrive, apportant avec lui un mélange de nostalgie et de satisfaction pour ces instants partagés. Nous nous rassemblons tous devant la maison, échangeant des rires et des souvenirs de ces jours merveilleux. Tyler, toujours le cœur sur la main, serre fortement Cassia dans ses bras. « Tu vas me manquer, Cassy, » murmure-t-il, son ton empreint de sincérité. Grace, qui n’a rien perdu de la scène, s’approche discrètement de moi. Elle me donne un coup de coude complice et chuchote à mon oreille. « Ferme la bouche, tu baves ! » Son sourire malicieux et son regard plein de sous-entendus me font sourire malgré moi. « Et surtout prends soin d’elle ! C’est une femme exceptionnelle ! Si tu lui brises le cœur, je te brise le cou ! » ajoute-t-elle en s’éloignant légèrement, me laissant seul avec mes pensées.

Nous montons dans la voiture, échangeant des regards complices. Le trajet de retour est empreint d’un silence confortable, chacun savourant les souvenirs de ce week-end et l’anticipation de ceux à venir. Arrivés chez elle, nous déchargeons rapidement les valises, trop impatients de nous retrouver seuls. À peine la porte refermée derrière nous, je prends Cassia dans mes bras, la serrant contre moi. « Je n’ai pensé qu’à toi durant tout le trajet, » murmurai-je en enfouissant mon visage dans ses cheveux, respirant son parfum familier et apaisant.

 Nos lèvres se trouvent dans un baiser passionné et fougueux. Et délicatement, Milo vient replacer ma robe correctement. Ses mains se posent sur mon visage et ses pouces caressent tendrement mon visage. Le pilote de ligne m’avoue avoir très envie de moi. Un léger sourire de dessine sur mon visage, ravie de faire cet effet là à Milo.  « J’ai très envie de toi aussi... » murmurai-je alors à mon tour alors que mes mains viennent se balader sur son torse. Milo suggère que l’on retourne près de nos amis. « Ce soir, promis ». Les paroles de Milo me font languir d’avance. Nous échangeons un dernier baiser avant que Milo ne retourne au salon. Quant à moi, je termine de préparer les quelques plats que j’avais prévu de faire. Non sans penser encore à Milo.

La journée continue. Et après avoir partagé un moment de convivialité autour d’un apéro dînatoire, le temps des au-revoirs était venu. Nous nous saluons tous chaleureusement. Tyler me prend dans ses bras. « Toi aussi Tyler. Prends soin de toi... » dis-je le plus sincèrement du monde. Une fois que tout le monde était prêt à partir, chacun monta dans le véhicule dans lequel il était venu et pris le chemin du retour. Le trajet se passe dans un silence assez reposant, serein. Nous échangions de temps en temps sur quelques moments partagés lors de ce week-end.

Une fois arrivés à mon appartement, nous déchargeons rapidement les valises. Et à peine la porte fermée, Milo vient me prendre dans ses bras. Il m’avoue n’avoie pensé qu’à moi durant tout le trajet. « H’m… moi aussi... » dis-je en venant me blottir davantage contre lui. Mes lèvres viennent se poser sur les siennes pour l’embrasser tendrement. « Enfin seuls... » dis-je entre deux baisers. « Au fait… il me semble que tu m’as fait une promesse tout à l’heure... » dis-je en plongeant mon regard dans le sien, un sourire complice et espiègle sur les lèvres.

Les mots que Cassia prononce résonnent en moi comme une douce mélodie, éveillant en moi un désir ardent. Sans pouvoir me contenir, je l'attrape par la taille et la soulève délicatement à ma hauteur. Nos lèvres se rencontrent dans un baiser passionné, nos souffles se mêlant, nos corps se pressant l'un contre l'autre avec une urgence partagée. « Tu me rends fou, » murmurai-je contre ses lèvres avant de l'emmener sous la douche, mes mains fermement posées sur ses hanches. Chaque pas résonne dans l’air tiède de la salle de bain, l'anticipation palpable entre nous.

En entrant dans la salle de bain, je fais glisser la fermeture éclair de sa robe le long de son dos, révélant peu à peu sa peau douce et nue. Mes doigts suivent la courbe de son dos, et je ne peux m’empêcher de m’émerveiller une fois de plus devant la beauté de son corps. La robe glisse lentement jusqu'à ses pieds, et Cassia se tient devant moi, sa silhouette gracieuse illuminée par la lumière tamisée. Mes yeux parcourent chaque centimètre de sa peau, savourant la vue de son corps redécouvert. « Tu es magnifique, » soufflai-je, ma voix chargée de désir. Je l’embrasse de nouveau, mes lèvres dévorant les siennes avec une passion renouvelée. Mes mains se posent sur ses hanches, glissant doucement vers le bas de son dos avant de la tirer doucement sous le jet d’eau tiède. L’eau glisse le long de nos corps, créant une caresse sensuelle et apaisante.

L’eau ruissèle le long de nos enveloppes charnelles respectives. Mes mains explorent chaque courbe, chaque ligne de son corps, tandis que nos lèvres se retrouvent dans des baisers langoureux et profonds. Je sens son souffle chaud contre ma peau, chaque frémissement de son corps sous mes caresses. « J’ai tellement envie de toi, » soufflai-je, mon regard ancré dans le sien. Nous laissons l’eau couler sur nous, nous enveloppant dans une bulle de chaleur et d’intimité. Mes mains continuent leur exploration, redécouvrant chaque recoin de son corps avec une tendresse et une passion infinies. Nos baisers se font plus intenses, nos gestes plus pressants, alors que nous nous laissons emporter par le courant de notre désir. La salle de bain devient notre sanctuaire, un lieu où seuls existent nos corps entrelacés, nos souffles courts et nos murmures d’amour. Nous savourons chaque instant, chaque sensation, perdus dans notre bulle de plaisir et de complicité. Finalement, nous nous étreignons sous le jet d’eau, savourant la chaleur de nos corps et de l’eau qui coule sur nous.

Le moment charnel terminé, nous restons quelques instants sous l'eau tiède, savourant la proximité et la chaleur de nos corps encore entremêlés. Nos souffles se calment peu à peu, et un sourire satisfait s'étire sur mes lèvres. Je regarde Cassia, ses cheveux humides encadrant son visage radieux, et je sens une vague de tendresse m'envahir. Sans un mot, je me penche et la soulève à nouveau, mes bras fermement enroulés autour de sa taille. Elle passe ses bras autour de mon cou, et nous échangeons un regard complice. La sensation de sa peau contre la mienne, encore chaude et humide, est incroyablement apaisante. Je sors doucement de la douche, faisant attention à ne pas glisser sur le sol mouillé, et nous nous dirigeons vers la chambre.

En entrant dans la chambre, j'approche doucement du lit. Je sens le poids léger de Cassia dans mes bras, sa confiance en moi, et cela me remplit de bonheur. Délicatement, je la dépose sur le lit, ses cheveux se répandant en une cascade sombre sur les draps. Nos regards se croisent, et je ne peux m'empêcher de sourire en voyant l'éclat de ses yeux. Je m'allonge à côté d'elle, me penchant pour déposer un baiser tendre sur ses lèvres. « Tu es incroyable, » avouai-je, mes doigts glissant doucement le long de son bras. Mes bras l'enveloppent, la tenant fermement contre moi, tandis que je caresse doucement son dos. Le rythme régulier de son souffle commence à m'apaiser, et nous restons ainsi, savourant la quiétude et l'intimité de l'instant. « Je pourrais rester ainsi pour toujours, » dis-je doucement, mes lèvres effleurant son front.

Nous étions enfin seuls dans mon appartement. C’était agréable de pouvoir être enfin proche l’un de l’autre sans devoir se cacher. Enfin, nous pouvions être à nouveau nous même. Rapidement, Milo nous guide vers la salle de bain. Ma robe quitte rapidement mon corps pour finir par terre. Les mots, les compliments de Milo me touchent beaucoup. Moi qui est toujours douté de moi, avec lui, je me sentais extrêmement bien. Là, dans cette douche nous nous abandonnons complètement l’un à l’autre dans un moment charnel des plus plaisant. Il n’y avait que nous, personne d’autre. Pour clôturer ce moment, Milo me prend dans ses bras et nous nous dirigeons ensuite vers la chambre où il vient me déposer délicatement sur le lit. Nous nous allongeons l’un contre l’autre, partageant quelques tendres baiser. « Tu es incroyable. » Je souris face à cette remarque. « J’étais justement en train de me dire la même chose te concernant... » avouai-je avant de me blottir davantage contre lui. Puis Milo m’avoue pouvoir rester ainsi pour toujours. « Moi aussi. Je suis tellement bien avec toi... » dis-je alors qu’une de mes mains caresse tendrement son bras. Puis, doucement mais sûrement nous rejoignons tous les deux les bras de Morphée.


Deux jours plus tard.
Cinq heure du matin. Je venais tout juste de récupérer mes affaires dans mon casier. Mon service de nuit était enfin terminé et j’allais pouvoir rentrer chez moi. Je traverse alors les longs couloirs puis le hall d’entrée de l’établissement. Je ne rêvais que d’une chose, quelques heures de sommeil. Mais aussi et surtout retrouver Milo qui devait sans nul doute être déjà rentré. Peut-être dormait-il déjà. Peu importe, nous aurons tout le plaisir de nous retrouver plus tard dans la journée, à notre réveil. En sortant du bâtiment, je suis surprise de remarquer une silhouette familière. Plus que familière même. Un large sourire se dessine sur mon visage. « Milo ! » Je me rapproche de lui avec hâte « Je pensais que tu étais déjà rentré depuis un petit moment... » Je viens alors me blottir dans ses bras avant de déposer un tendre baiser sur ses lèvres. A cette heure-ci, il n’y avait personne dehors. « C'est une belle surprise. » dis-je ravie de pouvoir le voir plus tôt que prévu.

Deux jours se sont écoulés, et me voilà de retour, fendant les airs à bord de mon fidèle appareil. Il est quatre heures du matin, une heure où le monde semble suspendu entre deux réalités, encore enveloppé dans les bras de Morphée. À travers le cockpit, je peux apercevoir la lueur pâle et délicate des premières heures de l'aube, qui commence à percer timidement l'obscurité de la nuit. C'est un spectacle d'une beauté à couper le souffle, comme si la nature elle-même s'éveillait doucement, dévoilant ses couleurs pastel. Avec l'aide de mon copilote et ami de toujours, Clyde, j'entame la procédure d'atterrissage. La piste s'étend devant nous, telle un ruban d'asphalte illuminé par les lumières clignotantes qui guident notre descente. Ces phares dans la nuit sont comme des étoiles terrestres, nous indiquant le chemin vers la terre ferme. Nous touchons le sol en douceur, l'avion épousant la piste avec grâce et précision. Le rugissement des réacteurs, qui jusqu'alors emplissait l'habitacle, s'apaise progressivement jusqu'à devenir un murmure rassurant. C'est toujours un moment particulier, cette transition entre le domaine des airs et celui des hommes. Une fois l'avion immobilisé et les procédures de sécurité méticuleusement effectuées, Clyde se tourne vers moi, un sourire complice éclairant son visage. Ses yeux pétillent de malice lorsqu'il me demande, sur un ton mi-sérieux, mi-taquin. « Alors, cette surprise pour Cassia, toujours d'actualité ? Je t’ai prévenu Milo, si tu finis célibataire, tu ne viendras pas te plaindre ! » Je ne peux réprimer le sourire qui étire mes lèvres à la mention de cette dernière.  « Oh oui, elle va être épique. » répondis-je en riant, le bonheur irradiant de chaque fibre de mon être. « Je te raconterai tout en détail dès que je la verrai. » Clyde me donne une tape amicale dans le dos, partageant mon excitation, alors que nous descendons de l'avion. Son soutien indéfectible est un trésor inestimable, un pilier sur lequel je peux toujours compter. Je récupère rapidement mes affaires, mon esprit déjà tourné vers les retrouvailles tant attendues. Machinalement, je jette un coup d'œil à ma montre, ce magnifique cadeau que Cassia m'a offert pour mon anniversaire. Ce bijou de technologie et d'élégance ne quitte jamais mon poignet, comme une partie d'elle qui m'accompagne partout.

Malgré l'heure matinale, l'excitation de la revoir me maintient éveillé et alerte, faisant courir l'adrénaline dans mes veines. Soudain, une idée aussi impulsive qu'irrésistible s'empare de moi : et si je lui faisais une nouvelle surprise en la récupérant à la fin de sa garde de nuit à l'hôpital ? Sans plus attendre, je me dirige d'un pas vif vers ma voiture, l'air frais du matin me revigorant, chassant les dernières traces de fatigue. Chaque inspiration semble remplir mes poumons d'une énergie nouvelle, d'un enthousiasme débordant. Le trajet jusqu'à l'hôpital se déroule dans un silence apaisant, seulement brisé par le doux ronronnement du moteur. C'est un moment hors du temps, comme une parenthèse enchantée où la ville encore endormie m'appartient. Les rues sont pratiquement désertes, baignées d'une quiétude irréelle. Tandis que je fends les artères de la cité, mon cœur s'emballe à la perspective de ces retrouvailles impromptues. J'imagine déjà l'expression de surprise et de joie sur le visage de Cassia lorsqu'elle me verra, ses yeux s'illuminant de cet éclat si particulier qui me fait chavirer à chaque fois. Chaque kilomètre parcouru me rapproche un peu plus de celle qui fait battre mon cœur, de celle pour qui je braverais tous les océans et tous les ciels.

Alors que l'hôpital apparaît enfin à l'horizon, dressé dans la lumière naissante de l'aube, je sens une vague d'émotion me submerger. Dans quelques instants, je pourrai enfin la serrer dans mes bras, respirer son parfum enivrant et me noyer dans la douceur de ses baisers. Après ces jours loin d'elle, après ces heures passées à voguer dans l'immensité du ciel, c'est dans son étreinte que je me sens enfin entier, enfin à ma place. C'est à ses côtés que je me sens capable de conquérir le monde, de réaliser les rêves les plus fous.

Arrivé à l'hôpital, je trouve une place de stationnement et sors de la voiture. L'air frais du petit matin me fait du bien, me permettant de me réveiller pleinement. J'attends patiemment à l'extérieur, observant les premières lueurs du jour transformer le ciel. Puis, je la vois. Cassia franchit le seuil du hall de l’hôpital, visiblement surprise de me voir là. Son expression de surprise se transforme rapidement en une lueur de ravissement. Elle se dirige vers moi, ses pas rapides trahissant son enthousiasme. Nos regards se croisent, et malgré l'épuisement évident de sa garde de nuit, ses yeux brillent d'une joie sincère. Après une rapide vérification pour s'assurer qu'aucun regard curieux ne nous observe, je m'approche d'elle et nous échangeons un tendre baiser. Ce moment de retrouvaille est à la fois doux et passionné, chargé de toute l'attente des derniers jours. « Milo ! » souffle-t-elle, son sourire illuminant son visage. « Je pensais que tu étais déjà rentré depuis un petit moment... » Je lui rends son sourire, caressant doucement sa joue. « Je ne pouvais pas attendre une minute de plus pour te voir. » Nous restons ainsi quelques instants, savourant notre proximité retrouvée, avant de nous diriger vers la voiture. Je lui ouvre la portière, puis nous nous installons à l'intérieur.

Nous rentrons à son appartement, le silence complice de l'aube enveloppant notre chemin. Une fois la porte refermée derrière nous, je me tourne vers Cassia, mes bras s'ouvrant pour l'attirer contre moi. La fatigue de sa garde de nuit semble s'évaporer lorsqu'elle se blottit dans mes bras, un sourire doux illuminant son visage « J'ai quelque chose à te montrer, » lui murmurai-je à l'oreille, mon souffle chaud caressant sa peau. Sa curiosité est immédiatement piquée, et elle recule légèrement pour me regarder avec une expression interrogative. Je retire ma veste lentement, mon regard ancré dans le sien, puis commence à déboutonner ma chemise. L'anticipation dans ses yeux est palpable. Lorsque ma chemise s'ouvre complètement, je dévoile un tatouage sur mon torse. Cassia fixe le tatouage, son prénom n'y figurant pas. À la place, elle voit une liste de prénoms de mes anciennes conquêtes, écrits avec élégance mais barrés d'une ligne fine. « Qu’en penses tu ? » dis-je en essayant de garder mon sérieux. « C'est la liste de toutes mes anciennes conquêtes. »

Alors que je venais tout juste de sortir de l’hôpital, m’apprêtant à rentrer chez moi avec hâte pour retrouver Milo et dormir un peu, j’eus la très bonne surprise de voir que Milo était là. Devant l’établissement, visiblement en train de m’attendre. Sans attendre une seconde je viens le rejoindre avec hâte. Il n’était parti que quelques jours mais comme toujours je trouvais cela bien trop long à mon goût. Milo m’avoue qu’il ne pouvait pas attendre une minute de plus pour me voir. Un large sourire se dessine sur mes lèvres, touchée et flattée par les paroles du jeune homme. Nous profitons de cette douce étreinte qui scelle nos retrouvailles avant de nous diriger vers la voiture de Milo. Rapidement, nous nous installons à l’intérieur du véhicule.

Nous prenons alors le chemin pour rentrer à l’appartement. Une fois rentrés, nous fermons la porte d’entrée derrière nous. Milo se tourne vers moi et m’attire contre lui. Je trouve refuge dans ses bras chaleureux et réconfortants. Milo m’annonce avoir quelque chose à me montrer. « Ah oui ? Et quoi donc ? » demandai-je curieuse. Je m’attends alors à ce que Milo me montre quelque chose qu’il avait vu lors de son escapade. Comme il le faisait bien souvent. Le pilote de ligne commence par retirer sa veste et déboutonne sa chemise. Je le regarde faire tantôt intriguée, tantôt amusée. Puis lorsque sa chemise s’ouvre complètement, Milo dévoile alors un tatouage. Bon en soit cela n’avait rien de grave, bien que c’était étonnant. Non ce qui me surprend au plus haut point c’est de découvrir le prénom de ses anciennes conquêtes écrits avec élégance et barrés d’une ligne fine. Milo me demande ce que j’en pense. Je reconnaissais bien évidemment certains des prénoms que je pouvais voir. « Tu veux vraiment savoir ce que j’en pense ? » demandai-je perplexe, ne pouvant cacher mon incompréhension. « Dis moi que c’est une plaisanterie... » J’étais fatiguée mais quand même, je comprends rapidement que Milo n’aurait pas fait une telle chose. Instinctivement je viens essayer de frotter sur le dit tatouage pensant qu’il ne s’agissait que d’une marque au stylo ou d’un gadget. Mais rien ne semblait partir. « Milo !? » demandai-je alors pour l’inciter à me dire enfin que oui, il ne s’agissait que d’une plaisanterie.