Alors que la nuit avait bien commencé, elle s’était finalement arrêté assez vite. La faute à un mal de tête. Sans nul doute dû à cause de la soirée d’hier. Naïvement, j’avais pensé qu’en buvant un verre d’eau cela passerait. Mais il n’en fut rien. J’avais été soudainement prise d’une nausée. Je m’étais ensuite dirigé, non sans mal, à la salle de bain afin de me rafraîchir un peu. J’entends soudainement quelques coups à la porte avant de voir cette dernière s’ouvrir. C’est Milo. J’avais sans nul doute du le réveiller. Une once de culpabilité m’envahit alors. Ce dernier me demande si tout allait bien et ce qui se passait. « Je crois que les soirées trop arrosées ce n’est pas pour moi... » dis-je simplement en sous entendant que je payais mes excès de la veille. Pourtant, sur le moment il ne me semblait pas avoir bu tant que cela. J'étais encore bien consciente de ce que je faisais et de ce que je disais à la fin de la soirée. Je soupire longuement, sortant un gant de toilette pour imbiber de dernier d’eau froide. D’une main tremblante, j’ouvre aussi le tiroir où je rangeais les cachets que je prenais pour mes migraines. Cette dernière était assez légère comparé à ce que je pouvais parfois avoir, mais je ne voulais pas que ce mal de tête perdure plus longtemps.
Debout, je sens les nausées reprendre et ma tête vaciller. Je m’assois alors sur le rebord de la baignoire. Je jette un regard à Milo « Désolé, je t’ai réveillé... » dis-je avant d’avaler un cachet contre la douleur.
Carpe Diem
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Milo Davis
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Je la regarde, une expression de tendresse adoucissant mes traits alors que Cassia se passe un gant de toilette imbibé d’eau froide sur le visage. Ses mouvements sont lents, presque hésitants, et je vois sa main trembler légèrement, signe évident du mal-être qui l’habite. Ses paupières sont à moitié closes, et je comprends aussitôt qu’elle doit se battre contre une migraine particulièrement douloureuse. Ses traits sont tirés, et son souffle saccadé m’indique qu’elle tente tant bien que mal de résister à la douleur qui l’assaille. Je ressens une vague de tristesse mêlée de compassion me submerger en la voyant ainsi, si vulnérable, alors qu’elle me lance un regard désolé, presque coupable, comme si elle s’excusait de me réveiller et de m’inquiéter. D’un geste hésitant, elle ouvre le tiroir de la salle de bain pour en sortir ses cachets contre la douleur. Ses doigts semblent peiner à trouver la boîte tant ses gestes manquent d’assurance. « Je crois que les soirées trop arrosées, ce n’est vraiment pas pour moi… » dit-elle, sa voix faible, presque brisée, teintée de regret. Je reste silencieux, comprenant parfaitement ce qu’elle veut dire. Nous avons tous connu ces nuits où l’on dépasse un peu la limite, ces lendemains qui nous rappellent nos excès. Mais je ne la juge pas, pas une seconde. Au contraire, je suis là pour elle, prêt à l’aider à traverser ce moment difficile. Je la vois avaler son cachet, ses traits se crispant légèrement sous l’effet de la douleur qui semble la marteler sans relâche. Elle avale difficilement, une grimace marquant son visage, et je ressens une pointe de douleur moi aussi, comme si voir Cassia souffrir me faisait mal physiquement. Instinctivement, sans hésiter, je tends la main et la prends doucement dans mes bras, la serrant contre moi avec cette douceur qui me semble si naturelle quand il s’agit d’elle. Ses épaules se relâchent légèrement, et je sais que, malgré tout, ma présence l’apaise un peu. Elle se laisse aller contre moi, comme un enfant cherchant du réconfort, et je sens son corps se détendre, même si la douleur reste encore présente.
Je glisse ma main vers l’interrupteur et éteins la lumière de la salle de bain, plongeant la pièce dans une douce pénombre, sachant que la luminosité ne ferait qu’empirer sa migraine. « Viens, » lui murmurai-je doucement, ma voix à peine un souffle, empreinte de cette tendresse qui ne faiblit jamais lorsqu’il s’agit d’elle. Je veux l’accompagner vers le lit, l’épargner de tout effort inutile. Elle se laisse guider, ses pas incertains, sa tête posée contre mon torse, et nous regagnons la chambre avec précaution, le silence de la maison renforçant l’intimité du moment. Je l’aide à s’allonger, tirant la couette avec délicatesse pour la recouvrir, m’assurant qu’elle est bien enveloppée de chaleur. Je prends soin de lisser les draps autour d’elle, cherchant à créer un cocon de douceur, un abri contre la douleur. Puis je m’allonge à ses côtés, m’approchant tout près d’elle, comme pour l’entourer de ma présence, la protéger de tout ce qui pourrait la faire souffrir davantage. La chambre est paisible, plongée dans une semi-obscurité, et je prends soin de créer un cocon de calme autour d’elle, pour qu’elle puisse trouver un peu de répit. Mon regard se pose tendrement sur elle, observant chaque détail de son visage, chaque petit mouvement de ses paupières mi-closes. Mes doigts effleurent sa peau avec une infinie douceur, traçant de légers cercles sur son bras, cherchant à la rassurer par ce simple contact. « Si tu en as besoin, tu as une bassine ici, et je suis là… » murmurai-je doucement, déposant un léger baiser sur sa tempe, mes lèvres à peine un frôlement contre sa peau, une caresse délicate qui se veut apaisante. Cassia hoche faiblement la tête, les yeux mi-clos, tentant de me sourire malgré la douleur qui ne la quitte pas. Je sens la chaleur de son corps contre le mien, et je garde mes bras autour d’elle, offrant la chaleur de mon étreinte comme un rempart contre son mal-être. Ses cheveux effleurent mon menton, et je respire son odeur familière, celle qui a le don de m’apaiser moi aussi. « Qu’est-ce que je peux faire pour t’aider ? » lui demandai-je avec sincérité, ma voix empreinte de cette douce inquiétude qui ne me quitte pas depuis que je l’ai vue souffrir. Je veux qu’elle sache que je suis là, que je veille sur elle, prêt à faire tout ce qu’il faut pour lui offrir un peu de réconfort. Je reste éveillé un moment, veillant sur elle, mon cœur apaisé de la sentir se détendre contre moi.
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Et au premier battement de ses paupières, je l'ai reconnue. C'était bien elle, l'inattendue et l'attendue
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Milo était venu me rejoindre à la salle de bain. Sans doute avais-je dû le réveiller. Je lui fais comprendre brièvement que je payais mes excès de la veille lors de cette soirée entre filles. Pourtant, je ne pensais pas avoir bu autant. Quoi qu’il en soit j’en payais les conséquences en plein milieu de la nuit. Le jeune homme m’attire contre lui et prend soin d’éteindre la lumière de la pièce. Je laisse un soupire, presque incontrôlé, s’échapper de ma bouche. L’obscurité me faisait le plus grand bien. Puis, doucement mais sûrement je suis Milo qui nous guide à nouveau dans la chambre. Je m’allonge doucement dans le lit si confortable qui est le notre. Milo prend soin de m’envelopper parfaitement sous la couette, créant ainsi un véritable petit cocon. Il m’indique la présence de la bassine au cas où. Ainsi que sa présence à lui. « Merci... » dis-je dans un léger murmure. Je me blottie doucement contre Milo, fermant les yeux, luttant contre la douleur. Le pilote de ligne me questionne sur ce qu’il pouvait faire pour m’aider. « Malheureusement, comme à chaque fois, il n’y a pas grand-chose à faire. A part attendre que ça passe... » dis-je d’une voix presque fébrile.
Les minutes passent. Je ne saurais dire au bout de combien de temps je commence à sentir le sommeil me gagner à nouveau. Parfois j’ouvre à nouveau les yeux, encore gênée par la douleur. Mais finalement, le cachet fit effet. Et une fois la douleur presque invisible, je sens une vague de fatigue m’envahir. Je m’endors alors à nouveau, blottie contre Milo, espérant que le reste de la nuit soit plus paisible.
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Je reste allongé, attentif, jusqu’à ce que la respiration de Cassia devienne régulière et paisible. Je l’observe, son visage détendu, et je sens un poids se lever de mes épaules en la voyant sombrer dans un sommeil réparateur. Je reste immobile, veillant sur elle comme une sentinelle, attendant patiemment que sa migraine se dissipe dans l'obscurité silencieuse de la chambre. Chaque mouvement, aussi subtil soit-il, est dicté par le besoin de la protéger, de la maintenir dans cet état de quiétude. C’est seulement quand je suis certain qu’elle dort profondément que je laisse mes paupières se fermer, m’abandonnant à mon tour à la fatigue qui m’envahit, mon esprit apaisé par le simple fait de la savoir en sécurité, bercée par le calme de la nuit.
Le lendemain matin, je m’éveille avant elle. Une douce lueur tente de filtrer à travers les rideaux, mais je ne bouge pas, conscient de l’importance de maintenir la chambre plongée dans l’obscurité. L'obscurité est notre alliée, un cocon protecteur qui prolonge la tranquillité de la nuit. Je me tourne lentement, veillant à ne pas déranger Cassia qui repose encore contre moi. Ses cheveux sont légèrement éparpillés sur l'oreiller, formant une auréole autour de son visage, et son souffle est léger, presque imperceptible, mais régulier. Son visage est empreint d'une sérénité que je n'ose troubler, et je ressens une paix intérieure en la voyant ainsi. Je ne fais aucun geste brusque, restant immobile pour préserver cette atmosphère paisible. Mon regard glisse vers la bassine posée à côté du lit. Elle est vide, et un sentiment de soulagement m’envahit en constatant que la nuit s’est finalement passée sans incident. Je m’étais inquiété de la voir si mal la veille, sa douleur me laissant impuissant, mais cette petite victoire me rassure. C’est un soulagement profond, presque tangible, de voir qu'elle a trouvé un certain apaisement. Je souris doucement, content de savoir qu’elle a pu passer une nuit calme malgré tout. Mes doigts effleurent délicatement sa joue, écartant une mèche de cheveux qui s’est glissée devant ses yeux. Ce simple geste, aussi léger soit-il, est empli d'affection, une promesse silencieuse de veiller sur elle. Je me penche lentement et dépose un baiser léger sur son front, une caresse à peine perceptible, pour ne pas risquer de la réveiller. Son souffle est tiède contre ma peau, et je reste un instant ainsi, profitant de cette proximité, de ce calme que nous partageons encore. Ce moment me semble précieux, un instant volé au tumulte de la vie, un instant où tout ce qui compte est là, blotti contre moi.
Elle murmure quelque chose dans son sommeil, un mot indistinct, mais doux, et se blottit un peu plus contre moi, comme cherchant à s'ancrer davantage dans ma chaleur. Mon bras l'enlace instinctivement, et je la serre doucement contre mon torse, savourant ce moment où tout semble en suspens. Ses traits sont apaisés, ses paupières délicatement fermées, et je ressens une gratitude infinie de l’avoir à mes côtés, de partager ces instants de vulnérabilité et de tendresse, où il n'y a rien d'autre à faire que d'être là, ensemble. Je continue de l'observer, silencieusement, profitant de cette vue que je ne me lasserai jamais de contempler. Ses paupières fermées, ses lèvres légèrement entrouvertes, sa respiration douce et régulière… Tout en elle est apaisant, chaque détail venant renforcer l'amour que je ressens pour elle. Elle est là, à mes côtés, et ce simple fait suffit à rendre ce moment parfait. Je décide de rester encore un moment ainsi, profitant de chaque seconde où je peux la voir si tranquille, si belle, avant que la journée ne commence vraiment. Je garde la pièce plongée dans la pénombre, ne bougeant pas, ne respirant presque plus, pour ne pas troubler son sommeil. Le temps semble s’écouler lentement, chaque minute devenant précieuse, et je m’imprègne de ce moment intime, de cette complicité silencieuse qui ne nécessite aucun mot. Les bruits extérieurs sont lointains, étouffés, comme s’ils n’appartenaient pas à notre réalité. Ici, dans cette chambre, il n’y a qu’elle et moi, et je veux que ce moment dure éternellement. Peu importe ce que la journée apportera, pour l’instant, je suis exactement là où je dois être, à veiller sur la femme que j'aime, à savourer chaque instant de cette sérénité partagée.
SHE IS MY WORLD
Et au premier battement de ses paupières, je l'ai reconnue. C'était bien elle, l'inattendue et l'attendue