Nos deux corps luisants de sueur et d'amour défient les dernières lueurs mourantes de la nuit lorsque nous gagnons la salle de bain d'un pas chancelant. L'euphorie de nos retrouvailles après ces trois longues semaines de séparation me donne l'impression d'avoir les sens qui flottent hors de la réalité. Chaque mouvement est empreint d'une intensité presque irréelle, comme si nous étions dans une bulle, isolés du reste du monde. Sous la caresse ardente de l'eau ruisselant sur nos peaux nues, je ne peux m'empêcher d'attirer de nouveau Cassia contre moi pour l'embrasser. Ses lèvres rencontrent les miennes avec une passion renouvelée, une urgence qui reflète toute l'intensité de notre désir. L’eau chaude glisse le long de nos enveloppes charnelles, emportant avec elle les dernières traces de fatigue et de séparation. Je sens la chaleur de son corps contre le mien, nos respirations saccadées se mêlant dans l'air humide de la salle de bain. Mes mains parcourent son dos, savourant la douceur de sa peau sous mes doigts. Chaque contact, chaque caresse, est une promesse de plaisir et de tendresse. Nous nous perdons dans ce moment, dans cette étreinte qui semble ne jamais vouloir finir.
Ce n'est qu'à regret que nous finissons par quitter la douche, nos cheveux humides dégoulinant sur les draps déjà froissés. La fraîcheur de l'air contrastant avec la chaleur de nos corps ajoute une nouvelle dimension à notre complicité retrouvée. Cassia se saisit d'une serviette épaisse préalablement réchauffée pour l'enrouler autour de son corps dans un geste d'une sensualité à se damner. Puis je l’observe se glisser dans une nuisette en soie. Son regard brûlant vient accrocher le mien tandis qu'elle fait lentement glisser le tissu le long de sa peau nacrée. Chaque mouvement, chaque geste est empreint d'une grâce naturelle et d'une érotisme captivant. Je sens un grondement sourd rouler sur mes lèvres, un mélange de désir et de fascination pour cette femme qui se tient devant moi. Incapable de résister plus longtemps, je me presse de nouveau contre elle, mes mains trouvant leur chemin le long de ses hanches, de son dos alors que je la soulève délicatement et la porte jusqu’à notre lit. Cassia retrouve sa place, contre mon torse. Son souffle caresse ma peau, il se fraye un chemin sur mon buste alors que sa main repose contre mon cœur. Là où est sa place. Alors que l’extrémité de mon index trace un chemin invisible sur son épaule je sens Morphée la gagner. Je l’embrasse une dernière fois avant de m’endormir à mon tour.
Le lendemain, ce sont les premiers rayons de l'aurore naissante qui viennent me tirer des bras veloutés du sommeil. Comme à mon habitude, mon regard se porte aussitôt sur le doux visage de Cassia, encore abandonné aux douceurs des songes. Un sourire vient étirer mes lèvres à cette vision sublime qu'il m'a été trop longtemps refusée durant ces interminables trois semaines. Elle dort toujours à poings fermés, ses cils ayant déposé une ombre délicate sur ses pommettes hautes. Je me garde bien de la réveiller. Je sais qu’elle déteste par-dessus tout se réveiller toute seule, alors je me contente de la contempler avec un émerveillement renouvelé. Puis, cédant à une pulsion tendre, je me saisis de mon téléphone pour immortaliser ce tableau de quiétude parfaite avant de me pencher sur elle pour déposer un doux baiser sur son front. Cassia remue à peine dans son sommeil, un soupir de contentement venant effleurer ses lèvres pleines.
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Cassia Henderson
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Après être retournés dans la chambre à coucher, nous nous allongeons dans le lit blottis l’un contre l’autre. Je profite de ce moment pleine de quiétude. Être là, allongé près de Milo c’est tout ce dont j’avais rêvé depuis ces trois dernières semaines. Et c’est donc sereine, et dans les bras de l’homme que j’aime que je rejoins les doux bras de Morphée.
Lorsque j’ouvre délicatement les yeux, les rayons du soleil sont déjà bien présents dans la pièce. Le matin est donc bel et bien présent. Je me tourne légèrement et remarque que Milo est déjà réveillé. Un léger sourire se dessine instinctivement sur mes lèvres en l’apercevant ainsi, près de moi. « Bonjour toi... » dis-je en venant déposer un doux baiser sur ses lèvres. « Ce que c’est agréable de pouvoir à nouveau me réveiller à tes côtés... » Nous restons un petit moment, blottis l’un contre l’autre à profiter du début de journée qui débutait merveilleusement bien. Nous parlons de tout et de rien, nous rions, nous profitons de ce moment de quiétude. Au bout d’un petit moment, nous décidons de quitter la chambre pour aller prendre le petit-déjeuner. Dans une parfaite harmonie, nous préparons alors sur la petite table de la cuisine notre premier repas de la journée. Café, jus de fruits, petits gâteaux sucrés et fruits frais. Une fois installés nous commençons alors à déguster ces différents mets en tête à tête. Le moment est calme et agréable. Toutefois, je ne peux m’empêcher de repenser à la soirée d’hier, dans la maison familiale avec l’intervention inattendue d’Andrew. Je savais d’avance que Milo ne serait pas ravi d’apprendre ce que ce dernier avait osé faire. Mais je ne me voyais pas lui cacher un tel évènement. Après une longue hésitation donc, je décide de me lancer « Milo, il faut que je te parle de quelque chose... » commençai-je alors. « Hier soir pendant la soirée que j’avais organisé, Andrew est venu... » Je ne quitte par Milo du regard, scrutant la moindre de ses réactions. « Je t’assure que je ne sais pas comment il a su que j’avais organisé une soirée ni même comment il a su que j’étais dans la maison de ma mère et de Will... » Je poursuis donc « Il est arrivé comme si de rien était et… il m’a demandé en mariage. » annonçais-je alors sans faire durer davantage le suspens. « Je l’ai renvoyé directement chez lui tout en lui rappelant une énième fois que tout était terminé entre nous. » Je revois d’ailleurs ce regard furieux se planter dans le mien. « Je voulais que tu le saches et pas que tu l’apprennes de la bouche de quelqu’un d’autre... » C'était d'ailleurs inconcevable pour mo qu'une telle chose arrive.
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Milo Davis
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Cassia s'éveille lentement, les bras de Morphée se déliant petit à petit autour d'elle. Mon regard est irrévocablement attiré par ses moindres mouvements, savourant chacune de ses mimiques alors qu'elle émerge des limbes du sommeil. Son corps s'étire avec la langueur d'un chaton quittant la chaleur réconfortante de sa couchette, et je fonds intérieurement à cette vision sublime. Ses paupières papillonnent sous les rayons timides du petit matin, dévoilant ses orbes bistres qui viennent s'ancrer aux miennes. Un sourire vient étirer ses lèvres gonflées par la nuit dans une expression de félicité pure qui ne manque pas de provoquer le même émoi sur mon propre visage. « Bonjour Madame Davis... » je souffle avec une dévotion passionnée, portant ses doigts à mes lèvres pour un baiser révérencieux. « Tu pourras te réveiller à mes côtés toute la semaine prochaine... J'ai une semaine de repos avant de reprendre. Tu penses que tu pourras me faire une petite place dans ton armoire et une petite place dans ton lit et accessoirement une toute petite place dans ton cœur ? » La taquinerie feinte de mes propos est démentie par le regard brûlant que je pose sur elle, sachant pertinemment quelle sera sa réponse. Un sourire vient étirer les lèvres de Cassia qui opine avec une vigueur renouvelée, ses yeux pétillants de bonheur. Pendant de longues minutes, nous demeurons ainsi enlacés à savourer le calme apaisant de ce réveil partagé. La douce chaleur de son corps pressé contre le mien m'apporte un réconfort dont je ne m'étais que trop langui ces dernières semaines. C'est à regret que nous finissons par gagner la cuisine, nos deux âmes gonflées d'une plénitude nouvelle.
Tandis que je surveille la cuisson des pancakes, Cassia aborde un sujet qui manque de peu de me faire détourner les yeux de ma préparation. D'une voix lente, presque peinée, elle me rapporte la visite inopinée d'Andrew hier soir à la demeure familiale, lors de sa soirée d'anniversaire. Je fais mine d'absorber chacun de ses mots avec une attention polie mais déjà je sens un flot continu de ressentiments amers venir dévorer mes entrailles. Andrew a osé se présenter pour la demander en mariage, après tout ce qu'il a fait...après tout ce que je cache encore à Cassia... Silencieusement, je l'écoute narrer les événements, feignant l'ignorance la plus totale alors que déjà les renseignements d'Anna tournent en boucle dans mon esprit. Chaque mot est une pointe de plus plantée dans la coque de placidité dont je m'entoure pour ne pas laisser éclater la colère sourde que j'éprouve envers cet homme. Elle me confie l'avoir une nouvelle fois repoussé, réaffirmant que plus rien ne serait jamais possible entre eux. Lorsque Cassia mentionne avoir préféré m'en parler de vive voix plutôt que je l'apprenne par une tierce personne, une moue contrariée vient frissonner au coin de mes lèvres. Andrew... son seul nom suffit à réveiller ce flot continu d'animosité que je tente vainement de contenir tandis que je retourne les pancakes d'une main tremblante de rage. Je ne sais que trop ce qu'il s'est joué ces derniers mois...les menaces, les chantages, les mises en demeure auxquelles j'ai résisté pour préserver Cassia. Mais la regarder ainsi, la mine soucieuse et le regard tourmenté, alors qu'elle fait preuve d'une honnêteté totale m'empêche de céder à cette pulsion de tout lui dévoiler maintenant. Pas tant que je n'aurais pas réglé ce conflit à ma manière.
Une fois nos assiettes dressées, nous gagnons la table où je m'efforce de dissimuler la tempête qui fait rage dans ma poitrine. Le petit déjeuner a un goût de cendre dans ma bouche alors que les mots d'Andrew résonnent en boucle dans mon esprit. Ses menaces voilées, son chantage si longuement préparé et mûri... Ma main tremble presque lorsque je porte ma tasse de café à mes lèvres mais je ne peux me résoudre à brusquer ou inquiéter Cassia davantage. Pas maintenant. Pas après ces retrouvailles tant attendues. « Merci de m'avoir dit la vérité Cassia. » J'enserre doucement sa main dans la mienne, ancrant mon regard au sien avec douceur. « Je suis désolé que tu aies dû vivre cela. » Un voile de tristesse passe dans ses prunelles tandis qu'elle opine lentement. « Je voulais que tu le saches et pas que tu l’apprennes de la bouche de quelqu’un d’autre... » J'expire un souffle long comme pour évacuer un peu de la tension crispant mes épaules.Ma voix est plus rassurante que je ne me sens. « Mais sache que tu n'es pas seule. Je suis là et je serai toujours là pour toi. » Mes doigts viennent redessiner pensivement les contours de sa paume tandis que j'ancre mon regard dans le sien.
Un long silence s'installe entre nous tandis que je mâchonne pensivement une bouchée de pancake. La tension est palpable, presque étouffante, alors que les mots d'Andrew continuent de résonner avec une force grandissante dans mon esprit. Je repousse finalement mon assiette d'un geste las, n'arrivant plus à faire semblant d'apprécier ce petit-déjeuner. « Cassia... » Mon ton est soudainement plus grave lorsque je prends la parole. « Il y a quelque chose que je dois te dire... » Relevant les yeux vers elle, j'ancre mon regard au sien avec une fermeté nouvelle. Je ne peux plus lui cacher la vérité plus longtemps. Elle mérite de tout savoir, de connaître les derniers événements dans les moindres détails. « Anna m'a contacté hier soir... » Ma voix est lourde alors que j'admets enfin l’un des secrets qui me ronge. « Elle était inquiète que je ne puisse pas venir et m'a prévenu pour Andrew... » Un poids semble s'envoler de mes épaules à l'aveu de ces quelques mots. Pourtant, dans le même temps, une sourde colère vient assiéger ma raison à la pensée de ce misérable qui continue de s'immiscer dans nos vies. Mes doigts se crispent compulsivement sur le rebord de la table tandis que je lutte pour contenir les émotions violentes secouant mes entrailles. Mon esprit demeure en pleine confusion alors qu'une part de moi-même continue d'hésiter à tout lui révéler concernant les menaces et le chantage abject d'Andrew. La voir ainsi, le regard empli d'une expectative inquiète, suffit à réveiller en moi une furieuse envie deprotéger son innocence à tout prix, même au détriment de la vérité.
Une fois de plus, je peux sentir cette sourde pulsion de quitter la pièce pour m'aérer l'esprit et reprendre pied dans la réalité. Ma poitrine se soulève d'une respiration profonde alors que je lutte pour conserver mon calme. Non, je ne peux pas la laisser ainsi dans l'ignorance...elle mérite de tout savoir... « Cassia, je... » Mais les mots restent bloqués dans ma gorge, incapables de franchir la barrière de mes lèvres scellées. Finalement, je secoue la tête avec lenteur, comme pour m'éclaircir les idées. « Que dirais-tu d'aller pratiquer un peu de tir à l'arc aujourd'hui ? Cela nous changerait les idées... » Mon changement soudain de sujet n'est qu'un piètre détour mais je n'ai d'autre choix que de saisir cette opportunité de reporter cet aveu douloureux qui me broie les entrailles.
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Me réveiller aux côtés de Milo était une sensation dont je ne me lasserai jamais. D’ailleurs, à peine les yeux ouverts, je ne pu m’empêcher de déclarer ô combien j’étais heureuse d’être ici avec lui, de bon matin. Le jeune homme m’annonce alors que je pourrais me réveiller à ses côtés toute la semaine prochaine étant donné qu’il avait une semaine de repos avant de reprendre le travail. A cette annonce mon regard s’illumine d’une joie immense « Tu m’en vois ravie. Vraiment... » dis-je en enroulant mes bras autour de son cou. Milo me demande alors si je pensais pouvoir lui faire un petite place dans mon armoire, dans mon lit et dans mon cœur. « Tu pourras prendre toute la place que tu désires... » Je reprends alors « Et pour ce qui est de la place dans mon cœur… Tu sais déjà qu’il est tout à toi... » dis-je avant de lui offrir un autre baiser.
Une fois à la cuisine, nous nous étions installés pour savourer un délicieux petit déjeuner en tête à tête. Milo s’était lancé dans la préparation et la cuisson de pancakes. Toutefois, je ne pus m’empêcher d’évoquer rapidement l’incident d’hier soir avec Andrew. Je ne pouvais me résoudre à cacher un tel évènement au jeune homme. Milo semble assimiler toutes mes paroles, restant tout de même concentré sur la cuisson des pancakes. A présent tous les deux à tables, je peut aisément ressentir la colère de Milo qui toutefois fait son possible pour rester calme. Milo me remercie de lui avoir dit la vérité. Ma main sans la sienne, je resserre doucement mon étreinte. Milo souligne le fait que je n’étais pas seule, qu’il était là et sera toujours là. « Je le sais... » dis-je en lui adressant un léger sourire rassurant. Je me sens soudainement plus légère, soulagée de lui avoir raconter cet incident. Mais quelques minutes plus tard, Milo lui semble perplexe, soucieux. Ce dernier m’annonce alors qu’il a quelque chose à me dire. Il m’annonce alors qu’Anna l’avait contacté hier soir car elle était inquiète qu’il ne puisse pas venir à la soirée et elle en avait profité pour le prévenir concernant Andrew. « Oh… Cela ne m’étonne pas d’Anna... » dis-je quelque peu amusée. « Je te remercie de me l’avoir dit... » Malgré tout je ne sais trop pourquoi j’avais l’impression que Milo n’était pas totalement soulagée après m’avoir dit ce qu’il avait sur le cœur. D’ailleurs, le jeune homme reprend la parole. Mon regard se pose sur lui, attentive à ses moindre mot. Mais contre toute attente, il me propose simplement d’aller pratiquer un peu de tir à l’arc, afin de se changer les idées. « Oui, c’est une très bonne idée. Et cela fait une éternité que je n’en ai pas fait... » L’idée était excellente. Et j’avais déjà hâte d’y être. Ravie, je me redresse légèrement pour déposer un tendre baiser sur ses lèvres. Et après avoir terminé de prendre le petit déjeuner, nous débarrassons et commençons à nous préparer pour sortir.
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Nous terminons notre petit-déjeuner. J’essaye tant bien que mal de dissimuler toute l’animosité que je ressens en pensant à Andrew. Le baiser que nous échangeons à la fin de notre rituel matinal n'a qu'un goût amer sur mes lèvres. Malgré la tendresse de son étreinte, je ne parviens pas à apaiser les tumultes qui continuent de faire rage en moi. Tandis qu'elle rejoint la salle de bain pour se préparer, je gagne l'extérieur d'un pas lourd, les poings crispés le long de mon corps. L'air frais matinal ne fait qu'aggraver le feu intérieur qui me consume, attisant davantage les braises ardentes de ma colère. Andrew...son visage n'a de cesse de se dresser devant mes yeux, arborant cet éternel rictus outrecuidant qui me donne des envies de violence. Comment a-t-il pu oser se présenter de la sorte et demander Cassia en mariage ? Après tout ce qu'il a fait, toutes les souffrances qu'il lui a infligées ? La simple pensée qu'il puisse encore se considérer digne de prétendre à sa main me met dans une fureur noire. Mes dents se serrent avec tant de force que j'en ai presque la mâchoire douloureuse. Un grondement rauque roule sur mes lèvres tandis que mon esprit s'égare sur des pensées de plus en plus sombres... Et par-dessus tout cela, ce lourd fardeau que je porte en silence depuis des mois, ce secret inavouable qui creuse un gouffre de culpabilité dans ma poitrine... Andrew et son odieux chantage... Dois-je en parler à Cassia aujourd'hui ? Lui révéler la pleine vérité sur cet homme et les menaces qu'il a proférées ? Mes doigts viennent fourrager dans mes cheveux avec une frustration grandissante. J'ai l'impression que ces tumultes vont finir par me consumer de l'intérieur si je ne trouve pas un moyen de les évacuer au plus vite. Une sourde pulsion me pousse à gagner ma voiture pour partir seul et prendre l'air, loin de tout cela...
Mais alors que j'envisage cette solution de fuite, Cassia franchit la porte du chalet dans un froufrou de tissu léger. La vision de sa silhouette élancée suffit à calmer quelque peu les démons rugissants en moi. Je ne peux pas partir ainsi et la laisser seule après ces retrouvailles...ce serait une insulte après la confiance dont elle vient de faire preuve. Lorsqu'elle s'approche de moi avec un sourire aux lèvres, j'accueille son baiser avec une tendresse renouvelée, inspirant à pleins poumons son parfum délicat. Puis, dans un geste qui me surprend presque moi-même, je saisis ses doigts pour y déposer les clés de la voiture. « Je préfère que tu conduises... » Ma voix est plus rauque que d'ordinaire, mais je ne peux m'empêcher d'ajouter. « Je n'ai pas envie de risquer un accident stupide parce que je suis énervé contre cet imbécile... » Le prénom d'Andrew n'a même pas besoin d'être prononcé pour que Cassia saisisse l'implication de mes paroles. Elle hoche la tête avec un regard compréhensif, trop habituée à mes accès de fureur pour s'en offusquer. Sans un mot de plus, je gagne la place du passager après avoir inscrit notre destination dans le GPS. Le trajet devrait me laisser le temps de reprendre pied et de rassembler suffisamment mon calme avant d'aborder les terribles révélations qui s'annoncent...si jamais j'en trouve le courage.
Le trajet se déroule dans un silence de plomb, seulement troublé par le bruit sourd du moteur. Cassia conduit avec une concentration tranquille, semblant deviner que j'ai besoin de ces moments de quiétude pour remettre de l'ordre dans mes pensées. Cependant, malgré tous mes efforts, le prénom d'Andrew ne cesse de tourner en boucle dans mon esprit, attisant un peu plus la colère sourde qui m'anime. Ma mâchoire se contracte de nouveau tandis que les souvenirs de sa visite de la veille refont surface. Je revois sa voiture non loin de sa demeure familiale. Je revois Andrew à l’aéroport me proférer des menaces et me faire chanter. Je revois cet homme gifler Cassia et l’envoyer à l’hôpital. Toutes ces images me dégoûtent plus encore… Pire : cette demande en mariage... cette audace déplacée... Comment ose-t-il seulement envisager d'usurper ma place auprès de Cassia après tous ses forfaits ? Et encore.. Cet évènement paraît presque infime aux côtés de ce lourd secret que je porte comme un boulet à la cheville depuis des mois... Son odieux chantage, ses menaces à peine voilées... D'un geste agacé, je chasse ces ruminations d'un revers de main avant d'ouvrir ma fenêtre en grand. L'air frais s'engouffre dans l'habitacle, apaisant quelque peu les ardeurs qui me consument de l'intérieur. J'expire longuement, espérant vider ainsi mon esprit de ces préoccupations épineuses, ne serait-ce que pour quelques instants.
Lorsque nous gagnons finalement le stand de tir à l'arc, le gérant me reconnaît immédiatement et ne peut s'empêcher une pique moqueuse. « Salut Milo ! Tiens tu n’es pas accompagné de la même femme que la dernière fois ! » lâche-t-il d’un ton taquin tandis que je saisis nos arcs respectives d'un geste vif. Avant d'entamer les premiers tirs, je m'approche de la cible de Cassia pour y apposer d'un geste délibérément joueur la photographie d'Erin et Lou que j’ai spécialement apporté pour l’occasion. « Comme ça tu pourras viser dans le mille ! » Je lui adresse un clin d'œil mutin pour appuyer ma plaisanterie, même si quelque chose d'autre pointe déjà au fond de mon regard.
Nous commençons à tirer nos premières flèches dans un silence studieux, mais je peux sentir un nœud douloureusement noué au creux de mon estomac. Une part de moi-même se doute que je ne pourrai éternellement repousser les échanges qui s'annoncent... Finalement, au bout de plusieurs longues minutes à me battre intérieurement, je me décide à briser la glace en prenant une profonde inspiration. « Cassia... Il faut que je te parle de quelque chose... » Ma voix est plus rauque que je ne l'aurais voulu. Je m'éclaircis la gorge avant de poursuivre. « Avant de quitter le Moyen-Orient, le colonel m'a approché... Il m'a demandé si je ne serais pas intéressé pour intégrer l'armée à plus long terme... » Je l'observe du coin de l'oeil, essayant de jauger sa réaction à ces premières révélations. Ce n'est qu'un premier pas, certes, mais il me permettra peut-être d'aborder ensuite des sujets plus épineux en douceur...
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Milo avait proposé une activité assez peu commune et pourtant assez sympathique. Le tir à l’arc. J’avais accepté sans hésiter une seconde. Cela fait une éternité que je n’avais pas pratiquer cette activité, et la simple idée de savoir que j’aurais à nouveau l’occasion de le faire me réjouissait beaucoup. Je me dirige alors sans tarder à la salle de bain pour me préparer. Milo ne m’accompagne pas prétextant avoir deux trois choses à faire. Je n’insiste pas. Lorsque je suis enfin prête, je prends mes affaires et rejoins Milo qui était à l’extérieur. Je m’approche du jeune homme, enjouée par l’activité à venir et nous échangeons un tendre baiser. Et contre toute attente, Milo dépose les clés de la voiture dans ma main m’annonçant qu’il préférait que je conduise. Mon regard, perplexe se pose lui lui. Le jeune homme ajoute qu’il ne voulait pas risquer un accident stupide parce qu’il était énervé à cause d’Andrew. « Milo... » J’étais navrée que mon récit de tout à l’heure le mette dans un tel état. « N’y pensons plus… C’est du passé... » Et avec ce que je lui avais répondu je doutais qu’Andrew ne revienne encore. J’accepte donc de prendre le volant et prend les commandes me laissant guide par la voix du GPS.
Le trajet se déroule en silence. Je connais assez bien Milo pour savoir qu’il avait besoin de silence afin de décompresser. Mais j’avais bel et bien l’impression que c’était compliqué aujourd’hui. Je commençais même à regretter de lui avoir avouer ce qui s’était passé la veille au soir. Lorsque nous arrivons à destination, je gare la voiture. Nous descendons du véhicule et rapidement le gérant du stand de tir s’approche de nous. Il salue Milo, soulignant au passage qu’il n’était pas accompagné de la même femme que la dernière fois. J’arque légèrement un sourcil à cette annonce. Bien évidemment j’avais envie d’en savoir plus mais ce n’était sans doute pas le moment. Milo se saisit alors de deux arcs et nous nous dirigeons un peu plus loin pour commencer l’activité. Avant de commencer, Milo s’approche de ma cible et y accroche une photographie d’Erin. Je ne peux m’empêcher de sourire malgré tout. Mon regard ne le quitte pas d’une seconde. « H’m… je ne sais pas si je droit trouver cela amusant… ou inquiétant étant donné que tu t’ai promené avec une photo d’Erin avec toi... » Bien évidemment je plaisantais. C’était une manière de détendre un peu l’atmosphère.
Nous commençons alors à tirer nos premières flèches. Et au bout d’un court moment, Milo m’annonce qu’il devait me dire quelque chose. Je porte alors toute mon attention sur le jeune homme « Je t’écoute... » dis-je simplement pour l’encourager à continuer. Milo m’annonce alors qu’avant de quitter le Moyen-Orient, le colonel l’avait approché. Mon cœur se serre à l’entente de ses premiers mots. Je devinais presque instantanément la suite des paroles du jeune homme. Et sans surprise Milo m’avoue que le colonel lui avait demandé si il ne serait pas intéressé pour intégrer l’armée sur le long terme. « Oh, je vois... » J’avais un peu de mal à trouver les mots suite à cette annonce. « Tu… tu as dû lui faire une très bonne impression pour qu’il te fasse une telle proposition… Ça ne m’étonne pas de toi... » dis-je un faible sourire aux lèvres. « Et, est-ce que tu lui as déjà donné une réponse ? » Est-ce que Milo avait déjà répondu ? Est-ce que cette proposition le tentait ? Tant de questions me traversaient l’esprit.
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Un ricanement amusé m'échappe face à la plaisanterie de Cassia à propos de la photographie d'Erin. « Je ne savais pas que je comptais te remplacer si vite ! » Je ne peux m'empêcher de la taquiner avec un clin d'œil mutin. Son sourire malicieux répond au mien, et je sens une chaleur réconfortante se répandre en moi. J'entre dans mon propre jeu avec un petit rire, ajoutant d'un air faussement sérieux. « En effet, je compte la demander en mariage très prochainement. J'espère que tu accepteras d'être mon témoin ? » dis-je, ma voix teintée d'une ironie claire. Sans m’en apercevoir je glisse une subtile référence à la demande en mariage d'Andrew, qui ne cesse de me revenir à l'esprit. Je prends une profonde inspiration, savourant ce moment de légèreté. « Tu sais, Erin est vraiment sympa, mais je doute qu'elle puisse te remplacer. » dis-je avec un sourire ironique. Nous continuons à échanger des plaisanteries, créant une bulle de bonheur et de complicité qui nous enveloppe. Les tensions de la veille semblent s'éloigner, remplacées par la chaleur de notre connexion retrouvée. Je savoure ces moments de bonheur partagé, chaque éclat de rire renforçant notre relation. Je me penche vers elle, prenant doucement sa main dans la mienne. « Tu sais, malgré toutes les blagues, je suis vraiment heureux de te retrouver. » lui avouai-je, ma voix douce et sincère. Nous restons ainsi, nos mains entrelacées, savourant la tranquillité et la complicité de ce moment.
Cependant, à mesure que nous débutons l'activité de tir à l'arc, je peux aisément deviner que mes pensées ne sont plus vraiment tournées vers nos chamailleries amicales. Mon arc se tend avec raideur tandis que je décoche mes premières flèches d'un geste sec. L'image d'Andrew se dessine presque dans mes traits hostiles, comme si c'était son visage que j'imaginais à la place de la cible. Lorsque j'annonce à Cassia la proposition du colonel pour réintégrer durablement l'armée,son regard se teinte de surprise et de perplexité. Cette nouvelle lui tombe dessus sans crier gare, preuve que beaucoup de choses se trament encore dans l'ombre dont elle n'a pas connaissance. Face à son air perplexe, je poursuis d'une voix mesurée. « Je lui ai répondu que nous verrions si j'étais encore en forme à la retraite... » Un mince sourire vient éclairer brièvement mes traits avant que j'ajoute. « Mais il a insisté pour que j'y réfléchisse sérieusement... » Un lourd silence retombe entre nous tandis que j'arrête de tirer, baissant mon arc d'un geste pensif. Mon regard se fait soudain plus lointain, comme happé par d'intenses réflexions intérieures. « Ces dernières semaines loin de toi m'ont beaucoup fait réfléchir, Cassia... » Mon ton est soudain plus grave tandis que j'ancre mes yeux dans les siens. « Sur nous... Sur notre avenir... Sur ce que je veux vraiment... » Je pousse un profond soupir chargé de lassitude avant de poursuivre d'une voix rendue rauque par l'émotion. « Je suis perdu, en ce moment... Je ne sais plus trop comment m'en sortir avec tout ce qui nous arrive. J'ai l'impression d'être tiraillé de toutes parts… » Mes doigts se crispent sur la poignée de mon arc tandis que je livre ces troubles avec une honnêteté désarmante. Finalement, après ce qui me semble une éternité, mes yeux s’éveillent d'une lueur nouvelle lorsque nos regards se croisent. « Il y a une chose dont je suis certain, Cassia... C'est de toi... » Une profonde inspiration semble gonfler ma poitrine tandis que nos regards ne cessent de s’étreindre.
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L’activité du tir à l’arc commençait. Étonnée mais aussi amusée, je constate que Milo avait fait en sorte d’avoir une photo d’Erin afin de l’accrocher sur ma cible. Je décide alors de charrier un peu le jeune homme. Bien évidemment, je plaisantais je n’étais pas réellement jalouse. Je comprenais son geste et son humour par le biais de ce geste. A son tour, Milo plaisante en m’annonçant qu’il comptait demander la jeune femme en mariage prochainement et espère que j’accepte d’être son témoin. Il continue sur sa lancée en ajoutant que Erin était sympa. Il finit par me dire qu’il doutait qu’elle puisse me remplacer. Je souris amusée mais aussi attendri par la fin de sa phrase. Et lorsque Milo me dit que malgré toutes ses plaisanteries il était vraiment heureux de me retrouver je réponds « Je le sais. Et sache que moi aussi je suis vraiment très heureuse de te retrouver. » Un sourire sincère se dessine alors sur mon visage.
Nous commençons donc l’activité. Mais rapidement Milo entame un sujet de conversation des plus sérieux. L’armée. Le jeune homme m’avoue que le colonel lui avait proposé de rejoindre l’armée sur le long terme. Je me doute que Milo, avec son professionnalisme sans faille, avait dû faire bonne impression. J’essaie de rester neutre, tentant déjà de savoir ce que Milo en pensant et si il avait déjà répondu au colonel. Apparemment Milo avait déjà répondu sur le ton de la plaisanterie avant que le colonel insiste un peu. Milo lui avait répondu qu’il devait réfléchir. Un silence s’installe entre nous. Milo m’avoue que ces dernières semaines loin de moi l’ont fait réfléchir, sur nous et notre avenir entre autre. Le pilote de ligne m’avoue être perdu, et me fait part de son impression d’être tiraillé de toutes parts. « Je comprends... » Toutefois Milo essaie de me rassurer en me disant que ce dont il était certain c’était de moi. Un faible sourire se dessine sur mon visage. Mon regard ne quitte pas le sien. « Si tu te sens tiraillé c’est qua dans le fond, peut-être… une part de toi souhaite accepter la proposition du colonel... » Ce n’était qu’une supposition. Seul Milo pouvait réellement répondre à cette question. « Quand est-ce que tu dois donner ta réponse définitive ? » demandai-je alors curieuse mais aussi anxieuse de la réponse que le jeune homme allait me donner.
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Un lourd silence s'installe, chargé d'une multitude de non-dits que nous n'osons encore briser. Je pose lentement l'extrémité de mon arc sur le bout de ma chaussure, prenant un soin méticuleux à ne pas l'abîmer en le gorgeant involontairement d'eau ou de terre. Ce geste anodin me permet de gagner quelques précieuses secondes, tandis que les révélations sur la proposition du colonel tournent en boucle dans mon esprit. Je m'arrête volontairement avant de soupirer, comme si l'aveu qui s'apprête à franchir mes lèvres me coûtait un effort presque physique. « Je n'ai pas de date précise... Je dois... » Ma voix s'éteint à nouveau, trahie par cette sale manie qui m'étreint dès que les émotions deviennent trop prégnantes.
Pourquoi faut-il que je n'arrive jamais à finir mes phrases dans ces moments-là ? Une furieuse incompréhension gronde soudain au creux de ma poitrine. Pourquoi est-ce que je ne pouvais pas simplement me taire au lieu d'ébruiter chaque nouveau rebondissement ? Avec les autres femmes qui ont jadis croisé ma route, tout était tellement plus simple. Un baiser, un moment charnel partagé, et les non-dits s'envolaient aussi vite qu'ils étaient nés, engloutis dans l'insouciance du plaisir retrouvé. Mais avec Cassia, c'est différent. Comme une force mystérieuse, un cruel besoin de tout lui révéler, de ne rien lui cacher, vient constamment saper ma retenue si chèrement acquise. Pourquoi en est-il ainsi avec elle, tandis qu'avec nulle autre je n'ai jamais éprouvé pareille pulsion dévastante ? Je n'ai jamais vécu - et surtout accepté de vivre - une relation aussi longue et profonde que la nôtre. D'ordinaire, une fois les premiers ébats de la passion assouvis, je disparaissais sans laisser de traces, fuyant au loin la perspective d'un attachement trop contraignant. Mais là... Quelque chose d'autre me retient auprès d'elle, une impérieuse nécessité de dévoiler les tréfonds de mon âme, quitte à m'exposer dans ce qu'il y a de plus vulnérable. « J'ai accepté sa proposition parce que nous étions séparés, Cassia. » Mes mots trouvent enfin le chemin de l'aveu, ma voix retrouvant une fermeté soudaine. Je plante mon regard droit dans le sien, défiant presque les derniers vestiges de ma propre pusillanimité. « Si je ne t'avais pas quitté, jamais je ne serais parti... » Cette simple phrase résonne entre nous avec la puissance d'un serment. En la prononçant, c'est moi-même que je rappelle à l'ordre, ré-affirmant haut et fort que je demeure le seul responsable de notre rupture. Pas Andrew, pas les circonstances extérieures... Rien que mon propre égarement, ma propre lâcheté qui nous a menés sur ce chemin de croix. Un soupir las vient clore cet aveu tandis que mon regard s'adoucit à nouveau, comme si les mots prononcés venaient d'alléger une partie du fardeau qui pesait sur mes épaules. « Je ne sais pas... J'ai besoin de temps, mais je ne me voyais pas te dissimuler tout ceci... » Un sourire désabusé vient étirer brièvement mes lèvres. Décidément, cette femme me connaît trop bien pour que je puisse encore longtemps lui cacher quoi que ce soit. Nos vies sont devenues bien trop imbriquées l’une dans l’autre pour que je parvienne encore à ériger de solides frontières autour de mes secrets...
Après ces lourdes confessions, nous reprenons notre séance de tir à l'arc, comme pour mieux nous ancrer dans le concret, nous extraire du tumulte émotionnel. Je bande à nouveau mon arc avec des gestes retrouvés et ajuste ma position, les yeux rivés sur la cible au loin. Pendant quelques minutes, plus aucun mot n'est échangé, seulement le sifflement régulier de nos flèches fendant l'air. Concentration et respiration se combinent en un rituel qui, peu à peu, fait redescendre la pression accumulée. Je me laisse porter par le rythme apaisant des tirs, savourant le calme avant la tempête qui s'annonce inévitablement après tant de secrets éventés. Du coin de l'œil, j’observe Cassia ajuster sa position, ses sourcils légèrement froncés par l'intense focalisation. Soudain, au moment où elle armes à nouveau son arc, je remarque un infime défaut dans sa posture qui va à l'encontre de ses habitudes. Un rien qui fausse ta précision habituelle... Sans réfléchir, je baisse mon arme et m'avance vers elle d'un pas vif. Une fois à ses côtés, je pose ma main sur son bras pour corriger doucement ta position. « Attends, tu devrais... » Penché vers elle, mon corps frôle presque le sien dans cette proximité soudaine. L'odeur enivrante de sa peau vient effleurer mes narines, m'enivrant par avant-goût de cette chaleur que je connais si bien. Dans un geste instinctif, presque involontaire, je me penche un peu plus et dépose un tendre baiser au creux de sa nuque offerte. Mes lèvres caressent sa peau soyeuse tandis qu'un murmure rauque s'échappe dans un souffle brûlant. « Ce qui compte le plus à mes yeux, c'est toi... » Ce n'est qu'un instant, une brève seconde de vulnérabilité cédée à mes pulsions les plus primaires. Pourtant, dans cet infime laps de temps, c'est comme si le monde venait de s'arrêter sur son axe pour ne plus laisser place qu'à nous deux. Comme une vérité brute, ardente, qui vient tout balayer sur son passage...
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Après ces trois semaines de formation au sein de l’armée et après le retour de Milo en ville, je pensais naïvement que tout ceci serait à présent derrière nous. Apparemment il n’en était rien. J’essaie de comprendre ce que souhaite Milo mais ce n’est pas chose aisée. Je lui demande alors quand est-ce qu’il doit donner sa réponse définitive au colonel. Le jeune homme me répond qu’il n’avait pas de date précise. Mais cette information ne me rassure pas. Il devrait donner, malgré tout, une réponse, tôt ou tard. Milo me précise que pour ces dernières semaines il avait accepté la proposition du colonel car nous étions séparés, sinon il ne l’aurait pas fait. Cet aveu quant à lui, me rassure quelque peu. Milo me réaffirme qu’il ne savait pas encore quelle décision prendre, il avait besoin de temps. Je pouvais le comprendre. Le jeune homme souligne le fait qu’il ne pouvait pas me dissimuler une telle information. « Je te remercie de ton honnêteté... » remerciai-je alors le jeune homme en toute sincérité.
Nous reprenons alors, après ces confessions, la séance de tir à l’arc. Côté à côté, nous nous concentrons sur nos cibles respectives. Malgré toute la concentration dont je fais preuve, je ne peux m’empêcher de repenser à cette histoire d’armée. Dans le fond j’avais peu que Milo accepte, mais avais-je réellement le droit de lui demander de refuser ? Jamais je ne l’obligerait à faire quelque chose qu’il ne voudrait pas. Jamais je ne serais un obstacle à ses rêves et ses désirs professionnels. Alors que j’étais en train de tendre mon arc, faussement concentrée, Milo s’approche de moi. Il pose sa main sur mon bras, me conseillant sa ma posture. Je le laisse faire. Je frissonne légèrement quand le jeune homme penché vers moi vient déposer un baiser dans ma ma nuque. Il vient ensuite me murmurer que ce qui comptait le plus à ses yeux c’était moi. Un léger sourire se dessine sur mes lèvres. Je tire alors la flèche qui atteint sans difficulté la cible. Puis soudainement, ma main légèrement tremblant, je repose l’arc, me retournant vers Milo. « Tu es ce qui compte le plus à mes yeux également... » avouai-je d’une voix douce et sincère. Mon regard fuit sans trop le vouloir le sien. « Je… je suis désolée Milo, mais je ne sais pas si je pourrais t’aider à prendre ta décision... » dis-je d’une voix presque penaude. « Je ne vais pas te mentir, je ne veux pas que tu partes à nouveau là-bas mais… je ne veux pas non plus t’empêcher de faire quelque chose dont tu as envie... » J’étais moi aussi tiraillée. « Tu attends sans doute de moi de l’aide pour t’aider à décider mais… je crois que je n’en suis pas capable... » dis-je d’une voix fébrile.
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De toutes les femmes que j'ai pu fréquenter, Cassia demeure la seule et unique à qui je me confie lorsque quelque chose me tracasse. Elle est mon ancre dans la tourmente, celle qui me comprend sans que j'éprouve le besoin de dire un mot. Avec elle, je peux tout dire, sans craindre quelque jugement de sa part. Elle me connaît mieux que quiconque, devine mes pensées et mes peurs, souvent avant même que je les exprime. Notre amitié perdure et se renforce depuis des années, au gré de nos rires et larmes. Chaque moment passé avec elle est précieux, et je chéris particulièrement nos conversations tardives, où nous partageons nos rêves et nos inquiétudes sous un ciel étoilé. Lorsqu'elle me confie d'une voix fébrile à quel point je compte à ses yeux, ses yeux fuient les miens d'une manière qui lui est propre, un mélange de vulnérabilité et de tendresse. C'est à cet instant que je réalise pleinement combien elle est essentielle à ma vie. Ses paroles, bien que parfois hésitantes, sont toujours sincères et chargées d'émotion. Elles me réconfortent et me donnent la force de continuer. Je me souviens de cette soirée où, assis sur le vieux banc du parc, elle a pris ma main dans la sienne. Ses doigts tremblaient légèrement, mais son regard était déterminé. Elle m'a confié combien elle redoutait et appréhendait d'un jour ressentir la peur de me perdre et combien notre amitié lui était précieuse. Ses mots, prononcés avec une douceur infinie, ont résonné en moi comme une mélodie apaisante. Lorsque ses yeux fuient les miens, je sais qu'elle ressent cette même intensité, ce même lien inexplicable qui nous unit. A travers ces regards esquivés, il y a une promesse tacite, celle d'être toujours là l'un pour l'autre, quoi qu'il advienne.
Aujourd'hui, nous nous exerçons au tir à l'arc dans le calme apaisant de l'après-midi. Le chant des oiseaux et le bruissement des feuilles forment une douce symphonie en arrière-plan, mais l'ambiance entre Cassia et moi est teintée d'une tension palpable. Elle cesse soudainement de tirer, les traits de son visage marqués par l'hésitation. Après un moment de silence pesant, elle s'excuse, admettant avec une sincérité désarmante qu'elle ne peut m'aider à prendre la bonne décision. La proposition du colonel est certes des plus appréciables et flatteuses : devenir un membre à part entière de l'armée de l'air américaine. C'est une offre prestigieuse, une reconnaissance éclatante de mes compétences et de mon potentiel. Cependant, d'un autre côté, j'adore mon métier actuel. Être pilote de ligne est ma passion depuis ma prime jeunesse. L'idée de quitter ce monde pour un autre, aussi honorable soit-il, me laisse perplexe et tiraillé, en proie à un dilemme cornélien.
Cassia, avec sa franchise habituelle, me confie qu'elle ne souhaite pas que je reparte de nouveau au Moyen-Orient. L'inquiétude dans sa voix est palpable, mais elle ajoute qu'elle ne veut pas non plus m'empêcher de réaliser une chose dont j'ai envie. Ses paroles, empreintes de bienveillance et d'amour, me touchent profondément, faisant vibrer chaque fibre de mon être. Je ne peux réprimer un tendre sourire face à son dilemme, une preuve supplémentaire de l'immensité de son cœur. Je pose délicatement mon arc sur la table et m'approche d'elle à pas feutrés pour l'enlacer tendrement. Sa dernière phrase, chargée d'incertitude, me grève le cœur. « Tu attends sans doute de moi de l'aide pour t'aider à décider mais… je crois que je n'en suis pas capable. » Le revers de mes pouces effleure sa joue avec douceur tandis que mes lèvres cherchent les siennes dans un mouvement de tête lent, empli de tendresse. Ce contact fugace, mais intense, est notre manière de nous rassurer mutuellement, de trouver réconfort l'un auprès de l'autre. « Nous avons encore beaucoup de choses à nous dire, mais pas maintenant. Pour l'heure, il est temps de transpercer mon cœur, symboliquement évidemment, » glissai-je en la taquinant, essayant d'alléger l'atmosphère d'un trait d'humour. « Allez Cupidon, montre-moi de quoi tu es capable ! » ajoutai-je non sans lui voler un doux baiser du bout des lèvres. La tendresse de ce geste contraste avec l'intensité de nos émotions, comme une parenthèse enchantée dans ce monde qui nous impose parfois des choix cornéliens. Cherchant à détendre l'atmosphère et à nous offrir un moment de répit bienvenu, je propose d'une voix complice. « Après cette petite séance sportive, que dirais-tu de déguster une délicieuse glace à la vanille ? » Mon ton se veut léger, presque insouciant, même si j'ai conscience qu'il me reste encore beaucoup de choses à lui confier, des non-dits qui pèsent sur mon cœur. Mais pour l'instant, je veux simplement savourer cet instant de complicité avec elle, me laisser porter par la douceur de sa présence et oublier, l'espace d'un moment, les décisions cruciales qui m'attendent.
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Je tente par tous les moyens de rester concentrée sur notre activité. Toutefois, l’annonce que venais de me faire Milo me tourmentait assez, je devais bien l’avouer. Les informations que je venais d’apprendre tournaient en boucle dans mon esprit. Je ne pouvais pas nier le fait que j’appréhendais ce que pourrais décider Milo. Si le jeune homme n’avait pas encore répondu au colonel c’est qu’au fond de lui il ne souhaitait pas refuser l’offre sans y réfléchir un peu. Cela signifiait donc que tout au fond de lui, intégrer l’armée à long terme serait une idée tentante pour Milo. La simple idée de l’imaginer partir à nouveau là-bas me terrifiait. Mais je ne pouvais pas non plus me résoudre à l’obliger de refuser une offre comme celle-ci. Une offre, une opportunité pour sa carrière professionnelle. Je ne cache pas mon tiraillement émotionnel à Milo. Je lui dit tout. Comme toujours d’ailleurs. Et ce que je souligne également c’est que je ne me sentais pas capable de l’aider réellement à prendre une décision concernant l’offre du colonel. Et j’en étais vraiment désolée. Milo m’écoute, m’observer. Il est là, et ses bras son positionné tendrement autour de moi Le contact de ses mains sur mon visage est tendre, délicat et apaisant. Le pilote de ligne annonce que nous avons encore beaucoup de chose à nous dire mais que ce ne serait pas pour maintenant. Je me demandais bien à quoi il faisait référence exactement. Doucement mais sûrement, Milo suggère de continuer notre activité et d’aller déguster ensuite une délicieuse glace à la vanille. « Oui pourquoi pas. C’est une excellente idée. » Je prolonge tendrement son baiser avant de reprendre mon arc en main et de continuer l’activité aux coté de Milo. Une activité très agréable d’ailleurs, je trouvais qu’il y avait un côté très décontractant là-dedans. Le fait de devoir se concentrée aidait sans nul doute à penser à autre chose. Avec cette activité, Milo nous offrait un petit moment d’évasion, en tête à tête. Et comme toujours, ce moment restera sans nul doute gravé à jamais dans ma mémoire.
Une fois l’activité terminé, nous délaissons les arcs et les flèches pour un moment de quiétude accompagné d’une douce glace à déguster. Installés sur un banc, en tête à tête, partageons en toute sérénité un moment de doux partage. Les discussions vont bon train, nous évoquant la suite de la journée, je demande également des nouvelles des parents de Milo, nous évoquons aussi le week-end entre ami qui approchait à grand pas. Comme toujours, ces grandes discussions, entrecoupées, de plaisanteries et de rires, était des plus agréables. Et cela faisait un bien fou de pouvoir à nouveau partager ce genre de moment avec Milo après ses trois semaines d'absences.
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Nous reprenons notre activité de tir à l'arc, chacun se concentrant sur ses tirs, mais avec une légèreté retrouvée. Les flèches volent et atteignent leurs cibles, symboles de nos efforts pour viser juste dans nos vies respectives. L'air se gorge du son mélodieux des cordes qui se tendent et des flèches qui sifflent, tandis que le vent s'engouffre délicatement dans les feuilles des arbres environnants. Chaque tir nous rapproche un peu plus de la sérénité que nous cherchons, comme si chaque flèche emportait avec elle un fragment de nos doutes et de nos incertitudes qui planent suite à notre discussion.
Une fois notre séance terminée, nous délaissons les arcs et les flèches, heureux de cette parenthèse sportive et apaisante. Les muscles de mes bras sont encore chauds de l'effort, mais mon esprit est déjà plus léger. Nous décidons de prolonger ce moment de quiétude par une douce récompense : une glace à la vanille. Nous nous installons sur un banc en bois, à l'ombre d'un grand chêne centenaire, où la brise légère apporte une fraîcheur bienvenue. Les rayons du soleil se faufilent entre les feuilles, créant un jeu d'ombre et de lumière sur nos visages détendus. En tête-à-tête, nous savourons lentement notre glace, profitant de chaque bouchée fondante qui rafraîchit nos palais. Le goût riche et crémeux de la vanille se mêle à la douceur de l'instant présent. Nos discussions vont bon train, fluides et naturelles, comme si aucune séparation n'avait eu lieu. Nous évoquons la suite de la journée, de nos petites routines réconfortantes et des plaisirs simples qui nous attendent, comme la perspective d'un bon repas ou d'un livre captivant à dévorer. Cassia me demande des nouvelles de mes parents, et je lui raconte avec enthousiasme les dernières aventures de mon père, toujours aussi passionné par son métier de pilote, et de ma mère, plongée dans ses reportages captivants aux quatre coins du monde. Même si ils ne sont pas officiellement informés que nous sommes de nouveau ensemble, je pense qu’ils se doutent fortement de quelque chose.
Puis nous évoquons aussi le week-end entre amis qui approche à grands pas, un événement que nous attendons avec impatience depuis des semaines. Nous anticipons avec enthousiasme les moments partagés, les rires qui résonneront dans l'air, et les activités prévues, comme une randonnée dans les bois ou une soirée jeux de société. J’ai hâte de pouvoir retrouver nos amis, même si j’appréhende un peu le fait que nous devions nous cacher en permanence aux yeux du monde. Nous échangeons des anecdotes, rappelant les souvenirs des précédents week-ends ensemble, et les petites mésaventures qui font maintenant partie de notre histoire commune, comme la fois où nous nous sommes perdus en forêt lors d'une promenade nocturne. Comme toujours, ces grandes discussions sont entrecoupées de plaisanteries et de rires. Cassia possède ce don particulier de rendre chaque moment léger et joyeux, même dans les instants les plus sérieux. Sa présence est une véritable bouffée d'air frais, et il fait bon partager ces instants de complicité avec elle. Nos regards se croisent souvent, témoignant de cette compréhension mutuelle qui ne nécessite pas de mots, comme si nos âmes communiquaient dans un langage qui leur est propre. Après trois longues semaines d'absence, retrouver ce genre de moment privilégié avec Cassia me procure un bien fou, comme un baume apaisant sur mon cœur. C'est comme si le temps s'était suspendu, et que nous retrouvions notre rythme naturel, cette harmonie parfaite qui nous lie depuis tant d'années. Le monde extérieur disparaît, ne laissant place qu'à notre bulle de tranquillité, où seuls comptent nos rires, nos confidences et notre amitié indéfectible.
Je prends une profonde inspiration, sentant l'air frais emplir mes poumons, comme si chaque molécule d'oxygène me donnait le courage nécessaire pour les mots qui vont suivre. Je termine ma glace, savourant la dernière bouchée avec une lenteur délibérée, cherchant à prolonger cet instant de répit avant de me lancer. Je sais que je dois absolument lui dire quelque chose, et maintenant me semble le moment idéal. Le calme environnant, la douceur de notre échange, tout semble propice à cette confession qui brûle mes lèvres depuis si longtemps. Je me tourne vers Cassia, mon cœur battant plus fort, comme s'il voulait s'échapper de ma poitrine. « Cassia, » dis-je doucement, captant immédiatement son attention. Ses yeux se posent sur moi, pleins de curiosité et d'affection, ces yeux dans lesquels j'aime tant me perdre. « Il y a quelque chose que je dois te dire. » Je marque une pause, rassemblant mon courage, cherchant les mots justes pour exprimer ce que je ressens.« Une fois que tout ceci sera terminé, une fois que… » Je ne peux pas tout lui révéler, pas encore. Les secrets que je porte sont encore trop lourds, trop dangereux. Toutefois, je ressens ce cruel besoin de me confier à elle à présent, de lui ouvrir mon cœur comme jamais auparavant. « J'aimerais que l'on vive pleinement notre histoire, sans se cacher, avec une étiquette. » Mes mots résonnent dans l'air, porteurs d'une promesse que je veux sincère et durable, comme gravée dans le marbre de l'éternité. « J'ai envie de vivre comme un couple normal avec toi, » continuai-je, mes yeux ancrés dans les siens, cherchant à lui transmettre toute la sincérité de mes paroles. « De pouvoir me réveiller auprès de toi chaque matin, t'entendre me dire que j'ai oublié d'acheter le pain ou de fermer le bouchon du dentifrice. » Je souris, imaginant ces scènes quotidiennes qui me semblent soudain si précieuses, comme autant de petits trésors à chérir. « J'ai envie de tout partager avec toi, » dis-je, ma voix tremblante d'émotion, comme si chaque syllabe était chargée de l'amour que je lui porte. « Les bons moments comme les mauvais, les rires et les larmes, les victoires et les défaites. Je ne veux pas que notre relation ressemble à toutes les autres. Je veux une histoire qui soit unique, à notre image. Je veux te rendre heureuse, te voir sourire, t'entendre rire, et être celui qui essuie tes larmes quand la vie est trop dure. » Mon regard se fait plus intense, cherchant à transmettre toute la profondeur de mes sentiments, comme si mes yeux étaient le miroir de mon âme. « Je veux que tu te sentes en sécurité avec moi, » conclus-je, ma voix à peine plus qu'un murmure, mais chargée d'une conviction inébranlable. « Que tu saches que quoi qu'il arrive, je serai toujours là pour toi. Tu es la personne la plus importante dans ma vie, et je suis prêt à tout pour que tu le saches, pour que tu le sentes, chaque jour, chaque heure, chaque minute. » Ma main se pose sur la sienne, entremêlant nos doigts comme pour sceller cette promesse.
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Installés sur un banc en bois placé sous un magnifique chêne centenaire, nous discutons sereinement nous en dégustant une délicieuse glace. Les sujets sont divers. Nous finissons pas nous attarder un peu plus sur le week-end entre amis qui arrivait à grand pas. Un week-end attendu très impatiemment par tous.Ce petit moment de quiétude était le bienvenu, surtout après une semaine mouvementée et la longue absence de Milo des dernières semaines. Un léger silence s’était installé entre nous. Un léger silence que Milo brisa en m’annonçant, une nouvelle fois, qu’il souhaitait me dire quelque chose. Le jeune homme capte alors immédiatement mon attention. Mon regard se pose sur lui, empli d’interrogation. Milo m’annonce alors qu’une fois que tout ceci sera terminé il aimerait que l’on vive pleinement notre histoire, sans se cacher. Une histoire avec « une étiquette ». Les mots de Milo me touchent profondément. Bien qu’une fois encore je ne savais pas ce qui devait se terminer pour que l’on puisse enfin vivre pleinement notre histoire. Mes yeux ne quittent pas Milo une seule seconde. Ce dernier ajoute qu’il aimerait vivre comme un véritable couple avec moi, que l’on puisse se réveiller chaque matin ensemble, m’entendre râler pour une quelconque raison. Je souris amusée en imaginant ce genre de petite scène quotidienne. Je continue d’écouter Milo, et je sens une grande émotion me gagner. Milo avait toujours su trouver les mots pour me toucher au plus profondément. Et je devais bien avouer que les paroles de Milo me rassuraient énormément. Je me posais toujours autant de question vis à vis de cette obligation mystère à garder notre relation secrète. Il n’y avait pas un jour sans que je ne me torture l’esprit pour comprendre ce qui pouvait pousser Milo à vouloir agir ainsi. C’était vraiment très frustrant. Et ce que venais de me dire Milo, me réconfortait énormément. La main de Milo se pose sur la mienne et nos doigts s’entremêlent tendrement. « Milo… Je ne sais absolument pas ce qui doit être terminé mais… Ce que je sais c’est que rien ne me ferait plus plaisir que de vivre pleinement notre histoire. Au grand jour, sans se cacher... » avouai-je alors un léger sourire aux lèvres. « Et moi aussi j’ai envie de me réveiller chaque matin à tes côtés, tout comme j’ai envie de râler parce que tu auras oublier de ramener du pain ou autre chose... » Je viens déposer un doux baiser sur ses lèvres « Et sache que tu me rends déjà heureuse et que je me suis toujours senti en sécurité avec toi. Quant à notre relation, elle a toujours été unique et elle le sera toujours, j'en suis certaine ... » dis-je en repensant à notre propre histoire, depuis le début. Ce début où nous n’étions que des enfants, des amis. « Et je t’aime... » dis-je en venant capturer à nouveau ses lèvres amoureusement.
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Jamais je ne me lasserai de l’entendre prononcer ces trois petits mots. Trois petits mots qui signifient tout. Chaque fois qu’elle les dit, c’est comme si le monde s’arrêtait un instant, comme si toutes les incertitudes et les peurs s’évanouissaient, ne laissant place qu’à la pureté de ses sentiments. Ces mots résonnent en moi, touchant une corde sensible que je n'avais jamais su exister avant elle. Le revers de mes pouces ébauche sa joue avec une tendresse infinie, traçant des cercles légers sur sa peau douce. J’aimerais pouvoir prononcer à mon tour ces mots magiques, ces mots qui expriment tant en si peu de lettres. Mais quelque chose en moi les retient, les maintient cloîtrés derrière mes lèvres. C’est comme si une barrière invisible, faite de peurs et de doutes, m’empêchait de les libérer. Elle me regarde avec cette patience et cette compréhension qui me bouleversent à chaque fois. Ses yeux, remplis de douceur et d’attente, me pressent doucement mais fermement de lui répondre, de lui offrir cette preuve verbale de mon amour. Et pourtant, malgré toute la volonté que je mets à essayer de les prononcer, ils refusent de sortir. Je sens mon cœur battre plus fort, comme s'il cherchait à compenser le silence de ma voix. Seul un « Moi aussi… » parvient à franchir l’ourlet de mes lèvres, un murmure presque inaudible comparé à la force des sentiments qu’il essaie de traduire. Ce n’est pas que je ne ressente pas ces trois petits mots, bien au contraire. Ils bouillonnent en moi, prêts à éclater, à remplir l’air de leur vérité. Mais la peur de leur signification, de l’engagement qu’ils représentent, m’étouffe. Cassia sourit, un sourire qui en dit long sur sa compréhension et son amour. Elle sait que ces mots sont là, même si je ne parviens pas encore à les dire. Elle sent leur présence dans chaque geste, chaque regard, chaque étreinte que nous partageons. Elle ne me presse pas, elle attend, patiente et aimante, sachant que le jour viendra où je pourrai les dire sans hésitation, sans peur. Et dans ce silence, rempli de tant de non-dits, je me promets de travailler sur moi-même, de briser ces chaînes invisibles qui me retiennent. Parce qu’elle mérite de les entendre, de les recevoir pleinement. Parce que je sais que mon amour pour elle est réel, profond, et inébranlable. Parce que je veux que ces trois petits mots soient enfin libres de danser dans l’air, porteurs de toute la force et la sincérité de mes sentiments pour elle.
Je tiens Cassia dans mes bras, savourant la chaleur de son corps contre le mien. Le silence de ce moment suspendu, où seul le doux murmure du vent dans les arbres nous accompagne, m'offre la force de lui confier mes craintes les plus profondes. « Tu sais, » repris-je doucement, ma voix à peine plus qu'un murmure dans le crépuscule. « Tout cela est tellement nouveau pour moi. Je n'ai jamais vécu une relation aussi intense, aussi profonde. Et pour être honnête, cela m'effraie un peu. » Je sens Cassia se redresser légèrement, ses yeux cherchant les miens avec une tendresse infinie, m'encourageant à poursuivre. « J'ai peur de ne pas être à la hauteur, » avouai-je, dévoilant une vulnérabilité que je ne me permettais pas auparavant. « Peur de ne pas savoir comment gérer une relation aussi sérieuse, de faire les mauvais choix, de te décevoir. » Ma main vient caresser doucement sa joue, traçant les contours délicats de son visage avec une infinie douceur. « Mais malgré toutes ces craintes, je sais une chose avec certitude, » murmurai-je, mon regard ancré dans le sien. « C'est avec toi que je veux passer ce cap. Tu es la seule femme avec qui je me sens prêt à affronter l'inconnu, à plonger dans cette aventure qu'est la vie à deux. » Je laisse échapper un rire nerveux, tentant d'alléger l'intensité du moment. « Tu sais, avant toi, je n'avais jamais vraiment envisagé de construire quelque chose de sérieux avec quelqu'un. Mes relations étaient éphémères, superficielles. Mais avec toi, tout est différent. Tu m'as fait découvrir ce que signifie réellement aimer, ce que c'est que de vouloir partager sa vie avec une personne. » Mon étreinte se resserre autour d'elle, comme si je craignais qu'elle ne s'évanouisse. « Tu es la seule femme avec qui je souhaite construire quelque chose » confiai-je, ma voix vibrante d'émotion.
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Et au premier battement de ses paupières, je l'ai reconnue. C'était bien elle, l'inattendue et l'attendue
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Cassia Henderson
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La déclaration de Milo me touchait vraiment au plus haut point. Elle me rassurait également dans ce moment de grande interrogation quant à l’obligation de devoir garder notre relation secrète pour le moment. Je ne pouvais que partager les envies de Milo quant à un avenir commun. Je lui avais alors répondu avec une grande sincérité que moi aussi je partageais ses volontés. Ne pouvant bien évidemment pas m’empêcher à la suite de lui dire tout haut que je l’aimais. Milo me réponds. Pas avec ces trois petits mots, à sa manière. Je sais qu’il n’est pas encore prêt pour cela et je l’accepte. Le pilote de ligne m’avoue que tout cela est nouveau pour lui, c’était la première fois qu’il vivait une relation aussi intense, cela l’effrayait. « Je le sais Milo… » Les paroles du jeune homme ne m’tonnait pas trop. Nous en avions déjà vaguement parlé mais pas de manière aussi expressive. « Tu n’as pas à t’inquiéter. Tu es à la hauteur, crois moi. N’en doute pas s’il te plais... » Milo avait toujours eu des œillères concernant ses qualités, notamment ses qualités quant à son comportement à mon égard. Mais malgré ses doutes Milo se dit vouloir passer ce cap avec moi. Le jeune homme se lance dans un autre aveu. Il me confesse qu’avant moi il n’avait jamais vraiment envisagé de construire quelque chose de sérieux avec quelqu’un. Il évoque alors ses relations éphémères qui n’ont jamais été un secret pour moi d’ailleurs. Il m’annonce qu’avec moi tout était différent et que je lui avais fait découvrir ce que signifiait vraiment aimer. J’étais la seule femme avec qui il souhaitait construire quelque chose. Les yeux humides et la voix fébrile je réponds alors « Et toi tu es le seul homme avec qui je souhaite construire quelque chose aussi. Tu es aussi la personne qui m’a fait découvrir ce qu’était une véritable relation aimante et saine… Et pour cela je dois te dire merci... » J’avais toujours eu des relations stables, mais aucune d’entre elles n’avait été si intense que celle que n’entretenait avec Milo. Mes sentiments pour ce dernier n’était en rien comparable avec les sentiments que j’avais pu avoir jadis pour un autre homme.
Avec ces tendres révélations, nous continuons de profiter de ce moment de quiétude. Nous décidons même d’aller marcher un peu avant de rejoindre la voiture et de retourner au chalet afin de terminer le plus sereinement possible le reste de la journée.
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Milo Davis
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Après ces tendres révélations, nous continuons de profiter de ce moment précieux, savourant la présence de l'autre comme un trésor inestimable. La sérénité de l'instant semble s'étendre à l'infini, enveloppant le monde d'une douceur éthérée. Dans un accord tacite, nous décidons de marcher le long des bords du lac, prolongeant cet instant de grâce suspendu hors du temps. Le soleil commence à parvenir à son apogée. Les couleurs se reflètent sur la surface miroitante du lac, créant un spectacle enchanteur qui ajoute une touche de magie à notre promenade. Chaque pas semble nous transporter dans un monde où seul notre amour existe, où les soucis du quotidien s'évanouissent comme la brume matinale. De temps en temps, pris d'une envie espiègle, je m'amuse à chatouiller Cassia, mes doigts effleurant ses côtes avec une tendresse taquine. Ses éclats de rire cristallins résonnent dans l'air frais du soir, semblables à une mélodie enchanteresse qui transporte mon cœur. Son rire est contagieux, et bientôt, nous rions tous les deux aux éclats, nos voix se mêlant en une symphonie de bonheur. Dans ces moments d'insouciance, nous oublions les craintes et les incertitudes, nous abandonnant à la joie pure de l'instant présent. À d'autres moments, je la taquine affectueusement, sous-entendant qu'elle ne me fait pas peur avec sa force de chaton. Le chemin longeant le lac est bordé de vieux arbres majestueux, gardiens silencieux de cet endroit hors du temps. Leurs branches se balancent doucement au rythme de la brise, comme si elles dansaient une valse lente et gracieuse. Les feuilles bruissent doucement, créant une mélodie apaisante qui semble chanter la beauté de notre amour. Nous marchons main dans la main, nos doigts entrelacés, savourant la tranquillité de cet endroit. Lorsque l’astre du jour commence à étendre son voile sur le paysage, nous décidons qu'il est temps de rentrer. Avec un soupir de contentement, nous reprenons la voiture pour retourner au chalet, notre refuge secret loin du monde. Le trajet est ponctué de plaisanteries et de discussions légères, l'atmosphère entre nous douce et complice. Nous partageons des anecdotes, rions des petits travers de l'autre, chaque mot renforçant notre intimité. Le soleil enveloppe la route de son voile mystérieux, mais je me sens en sécurité et heureux, accompagné de Cassia, ma lumière dans l'obscurité.
Une fois arrivés au chalet, je ne peux résister à l'envie de la prendre dans mes bras. Je me glisse dans son dos, mes bras entourant sa taille avec une tendresse possessive, comme pour la garder près de mon cœur pour toujours. Je dépose de doux baisers sur sa nuque, savourant la douceur de sa peau, sentant son corps se détendre contre le mien. « Je suis tellement heureux de rester avec toi toute cette semaine, » lui soufflai-je à l'oreille, ma voix douce et sincère, chargée de toute l'affection que je ressens pour elle. « Surtout que si j'ai bien compté, c'est ta mauvaise semaine ? » ajoutai-je avec une pointe de douceur, cherchant dans son regard la confirmation de mes suppositions. « J’ai même téléchargé une application sur mon téléphone pour savoir quand je dois demander à effectuer uniquement des vols courts courriers. Comme promis, je t’accompagnerai chaque mois durant cette période si particulière pour toi ! » lui dis-je en sortant mon téléphone portable afin e lui montrer le résultat de mes hypothèses. « Tiens, dis moi si j’ai eu raison ou pas. » Il me tient à cœur, comme je le lui ai promis, de l'épauler durant cette période difficile. « Promis je penserai à tout cette semaine, même à refermer le bouchon du dentifrice ou baisser la lunette des toilettes ! » glissai-je non sans une pointe de malice dans la voix. « Ton nouveau poste commence cette semaine d’ailleurs ? Enfin… Comment cela va s’organiser avec ton métier actuel ? C’est en plus ou tu vas devoir te dédoubler ? » lui demandai-je en m’intéressant réellement au devenir de son avenir professionnel.
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Après cette séance sportive de tir à l’arc et ces doux aveux nous décidons d’aller nous promener un peu afin de prolonger ce moment en tête à tête et de profiter de ce que la nature avait à nous offrir. Une fois notre ballade terminée, nous décidons de reprendre le chemin du chalet. Cette bâtisse si chaleureuse et accueillante qui appartenait à Milo et dont j’avais découvert l’existence il y a déjà quelques mois de cela.
Une fois arrivée au chalet, Milo se glisse dans mon dos et ses bras viennent quant à eux entourer ma taille. Un large sourire se dessine sur mon visage face à ce doux contact. « Je suis heureuse aussi de te savoir en ville toute la semaine... » Puis ce qu’ajoute Milo me surprend quelque peu. Enfin en fait, non. Sachant à quel point il était prévenant, qu’il sache ce genre d’information ne m’étonnait pas vraiment dans le fond. « Tu as en effet bien compté... » dis-je pour affirmer ce qu’il pensait être juste. Milo m’avoue avoir même téléchargé une application sur son téléphone afin de savoir exactement quand il devait demander à effectuer des vols courts courriers afin de rester auprès de moi lors de cette période mensuel pas très sympathique. Je regarde alors l’écran de téléphone de Milo sur lequel était affiché ce dont il me parlait. « Oui tout est bon... » dis-je un peu amusée en vérifiant sir les calculs étaient corrects. « Milo, c’est vraiment adorable tu sais… Mais si jamais tu es coincé avec le travail ce n’est pas grave. J’ai plus que l’habitude de gérer cette période du mois... » dis-je attendrie malgré tout par sa volonté d’être à mes côtés. D’ailleurs je ne résiste pas à l’envie de lui voler un tendre baiser. Et sur ce ton enjouée, Milo me demande plus de détails concernant mon nouveau poste à l’hôpital. « Oui le pôle ouvre officiellement la semaine prochaine. » Je me lance ensuite dans les explications supplémentaires. « Les premiers temps je vais devoir me consacrée uniquement à l’ouverture du pôle, il y a énormément à faire... » Surtout d’un point de vue administratif. « Puis je reprendrais mon poste actuel mais sans doute à temps partiel dans un premier temps afin de pouvoir me consacrer correctement au bon fonctionnement du nouveau service le reste du temps... » Les semaines à venir risquaient d’être très denses, mais c’était pour la bonne cause.