scène intime:

Scène intime:

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Scène intime:

Allongés sur le lit, nous continuons à profiter tendrement l’un de l’autre, par des gestes, des mots. Bien qu’épuisée, je voulais profiter de chaque minute, chaque seconde avec Milo. Comme si au fond de moi, je craignais que tout ceci disparaisse à nouveau. Après de tendres déclarations, nous finissons par nous endormir l’un contre l’autre.

Au matin, c’est avec difficulté que j’ouvre les yeux. Fort heureusement je n’avais pas à mettre de réveil, ne commençant le travail qu’en milieu de journée. J’avais même du me rendormir à plusieurs reprises tant mes paupières étaient lourdes. La matinée passa relativement vite, après avoir pris un petit déjeuner avec Milo, nous avions fait un rapide rangement avant de profiter tout simplement de la présence de l’autre. Avant de me préparer pour partir travaille,r j’avais souhaité prendre une douche. Milo était venu me rejoindre. Et ce qui devait être initialement une simple douche rapide se transforma en un long moment de plaisir charnel. Si bien que, je m’étais mise en retard. Mais qu’importe, j’avais tellement souhaité retrouver Milo que tout le reste me semblait à présent très peu important.

Je venais tout juste d’arriver aux vestiaires. « Ah te voilà, je commençais à m’inquiéter un peu... » me dit alors Anna déjà prête. « Oui je suis en retard. Désolé... » dis-je alors en déposant mes affaires et en commençant à me changer. Chaque geste que je faisais me demandais un effort considérable. « Est-ce que ça va ? Tu as une petite mine… Un problème avec Milo ? » me demande t-elle soucieuse. Un sourire se dessine sur mon visage « Non il n’y a pas de problème. Aucune problème même... » dis-je alors d’un ton un peu rêveur. Anna se met alors à sourire de bon cœur, les yeux pétillants de malice « Oh… Je vois. Alors vous avez rattraper le temps perdu ça y est ? Tes petits achats de l’autre jour ont eu leur effet... » Tout en continuant à me préparer je lui réponds « Oui. Beaucoup d’effets même... » Anna rigole de bon cœur « Je comprends mieux ton air fatigué. N’oublie pas de dormir un peu quand même sinon tu vas finir épuisée... » me dit-elle en rigolant. Nous discutons alors encore un peu. Anna me demande quelques détails alors je le lui en donne. Nous avions l’habitude de parler de tout. Puis, nous nous mettons rapidement au travail.

Vingt-heure.
Accompagnée d’Anna je quitte le hall de l’hôpital. Milo est là, il était venu me chercher. Je viens l’embrasser tendrement avant de laisser Anna le saluer à son tour. « Salut Milo. Contente de te voir. » dit-elle un sourire aux lèvres. « Bonne soirée les amoureux. Et… faites attention. Allez y doucement... » Anna me lance un sourire amusé avant de se retourner pour prendre le chemin de sa voiture. Je me tourne à nouveau vers Milo « Comment s’est passé ta journée ? » demandai-je curieuse de savoir si il avait passé une bonne journée ou non. Je prends sa main dans la mienne « J’ai hâte de rentrer. J’ai quelque chose à te donner. » dis-je pour aiguiser sa curiosité.

La nuit s'écoule paisiblement, nos corps enlacés, nos souffles se mêlant dans un rythme doux et apaisant. Le lendemain matin, alors que le soleil perce à travers les rideaux, je me réveille seul dans le lit, le parfum de Cassia encore présent sur les draps. En fin de matinée, j'entends l'eau de la douche couler. L'idée me traverse l'esprit et, sans vraiment réfléchir, je me lève et la rejoins sous l'eau chaude. Ce qui devait être une simple douche se transforme rapidement en un moment de pure intimité. Mes mains glissent sur son corps humide, nos baisers se font plus pressants, et bientôt, la chaleur de l'eau n'est plus la seule à nous envelopper. Chaque geste, chaque caresse est empreint de désir, et nous nous abandonnons l'un à l'autre dans cette étreinte passionnée. Après ce long moment de plaisir partagé, Cassia se prépare rapidement, un sourire satisfait aux lèvres, avant de partir pour sa journée. Quant à moi, je passe une bonne partie de la journée à réparer les dégâts causés par nos ébats passionnés de la veille. Je m'attèle à la tâche avec détermination, savourant ces instants de tranquillité après l'intensité des moments passés ensemble. Je file ensuite au magasin de bricolage pour acheter tout le nécessaire afin de réparer le plan de travail, me concentrant sur chaque détail pour m'assurer que tout soit parfait. La journée file à une vitesse folle, et avant que je ne m'en rende compte, il est déjà presque vingt heures. Je passe rapidement par mon appartement pour me changer, puis je me rends à l'hôpital pour aller chercher Cassia.

Lorsque je la vois sortir du hall avec Anna, un sourire naît sur mes lèvres. Cassia s'avance vers moi, et je réponds avec plaisir à son baiser, avant de saluer Anna. « Bonne soirée les amoureux. Et… faites attention. Allez-y doucement... » lance-t-elle en riant, une lueur malicieuse dans les yeux. Mes sourcils se froncent d'un air curieux, me demandant à quoi elle fait allusion, mais je me contente de sourire. Une fois qu'Anna nous laisse seuls, Cassia se tourne vers moi, son regard pétillant. « Comment s'est passée ta journée ? » me demande-t-elle avec un sourire. Je lui raconte rapidement mes activités, mes tentatives de réparation du plan de travail, et le fait que j’ai dû acheter un nouveau rideau de douche. Puis, avec une étincelle dans les yeux, elle ajoute. « J'ai hâte de rentrer. J'ai quelque chose à te donner. » Sa voix est teintée de mystère, et cela attise instantanément ma curiosité. Je lui rends son sourire, intrigué par cette annonce, et nous nous dirigeons ensemble vers la voiture, impatients de découvrir ce que la soirée nous réserve encore. Je la regarde intensément, laissant mon regard se perdre dans le sien, une lueur de malice dans mes yeux. Avec un geste doux, je replace délicatement l'une de ses mèches derrière le creux de son oreille, savourant ce contact intime. Un sourire mystérieux se dessine sur mes lèvres tandis que je prends la parole. « Quelque chose à me donner ? Ah oui ? » dis-je en laissant planer un instant de suspense. « Moi aussi, j'ai quelque chose pour toi... Enfin, plusieurs choses pour toi, et aussi quelque chose à te dire. » Je la vois esquisser un sourire, intriguée par mes propos, et je poursuis, jouant volontairement sur le mystère. « Alors, qu'est-ce que tu préfères ? Rentrer tout de suite ou accepterais-tu une invitation à dîner ? » Je garde mon regard ancré dans le sien, observant ses réactions, impatient de connaître sa réponse. L'air est chargé de cette tension douce et excitante, celle qui précède toujours les moments les plus mémorables.

Puis je me penche légèrement vers elle, réduisant doucement la distance entre nos visages. L’ambiance autour de nous s’efface progressivement, comme si le monde entier se concentrait uniquement sur ce moment précis, sur cet échange intime que nous sommes en train de partager. Mon regard se fixe dans le sien, où je lis un mélange d’attente et de curiosité. La chaleur entre nous monte d’un cran, amplifiée par l’excitation palpable que je ressens à l’idée de ce qui pourrait suivre. D’une voix basse et suave, presque un murmure, je m’adresse à elle, chaque mot choisi avec soin, caressant son oreille comme un secret que je ne dévoilerais qu’à elle. « Dis-moi… Tu as un autre body à me présenter ce soir ? Nous pouvons aussi passer directement au dessert... »  Mon souffle effleure sa peau, et je peux presque sentir le léger frisson qui la parcourt en réponse. Mon ton est empreint d'une malice subtile, mais la passion sous-jacente est indéniable. Cette simple question n'est pas seulement un clin d'œil à la nuit que nous avons partagée, mais une invitation claire et irrésistible à recommencer, à replonger ensemble dans ce tourbillon de désir et d'intimité. Je la laisse savourer mes mots, créant une anticipation palpable dans l’air entre nous. L’idée de la voir de nouveau dans un ensemble aussi sensuel que celui de la veille me hante, et chaque fibre de mon être désire revivre ces instants où nos corps se cherchaient, se trouvaient, pour ne plus se quitter.

Ravie de revoir Milo après ces quelques heures de séparation, je ne peux m’empêcher de lui demander comment c’était passé sa journée. Apparemment le jeune homme avait été bien occupé, il en avait profité pour réparer ce qu’il pouvait dans l’appartement. Puis, avec hâte je prends sa main dans la mienne. J’étais impatiente de rentrer car j’avais quelque chose à lui donner. Un cadeau que j’avais commandé il y a plusieurs semaines déjà et que j’avais enfin reçu. Un cadeau d’ailleurs, que je ne pensais jamais pouvoir lui donner. Milo semble intrigué. Et à son tour il m’avoue avoir quelque chose pour moi mais aussi quelque chose à me dire. « Oh… Tu m’intrigues... » dis-je malgré tout amusée. « On peut aller dîner si tu veux oui. » Cela me faisait plaisir que Milo propose, lui qui, il y a encore quelques jours peinait à prendre des repas corrects. Le jeune homme se pencher alors vers moi et me demande si j’avais un autre body à lui présenter ce soir tout en proposant de passer directement au dessert. Je ris amusée par sa remarque « Il est fort probable que oui... » dis-je alors en restant tout de même un peu mystérieuse.

Nous trouvons alors rapidement un petit restaurant afin de dîner en tête à tête. Nous ne nous attardons pas trop, la fatigue étant bien présente et puis Milo souhaitait également m’emmener quelque part avant de rentrer. Nous sortons de la voiture et marchons main dans la main. Nous arrivons devant la devanture d’une boutique d’instruments de musique. Intriguée, je me tourne vers Milo qui semble ravi de l’effet que cela produit sur moi. Nous entrons alors dans me magasin. « Tu vas m’annoncer que tu veux te mettre à jouer d’un instrument de musique ? » demandai-je pour le taquiner un peu tout en regardant les différents rayons de la boutique.

La réponse de Cassia à ma question sur la présentation d’un nouveau body ce soir éveille en moi une curiosité brûlante. Je ne peux m’empêcher de lui voler un rapide baiser, capturant un instant de cette anticipation qui plane entre nous. Nous décidons de sortir dîner en ville, mais sans trop nous attarder. La fatigue commence à se faire sentir après les derniers jours intenses que nous avons vécus, et pourtant, un autre désir me pousse à ne pas faire de cette soirée une simple sortie. J’ai un plan, une idée que je souhaite partager avec Cassia avant de rentrer. Après avoir savouré notre repas dans une petite brasserie agréable, nous quittons le restaurant et montons en voiture. Le trajet se fait en douceur, un léger silence confortable s’installe, interrompu par des échanges de regards complices. Je prends une route que Cassia ne reconnaît pas immédiatement, et son regard curieux se pose sur moi, cherchant à deviner mes intentions. Je souris, volontairement mystérieux, mais je ne dis rien, préférant laisser l’effet de surprise opérer.

Finalement, je gare la voiture et nous sortons, toujours main dans la main, comme si le simple contact de sa peau contre la mienne pouvait prolonger ce moment d’intimité. Nous marchons quelques minutes avant d’arriver devant la devanture d’une boutique d’instruments de musique. Cassia s’arrête, intriguée, ses yeux cherchant des réponses dans les miens. Je la vois se tourner vers moi, une lueur d’étonnement brillant dans son regard, et cela me ravit. J’adore provoquer ce genre de réactions chez elle, mêlant surprise et curiosité. Je souris, feignant l’innocence, avant de pousser doucement la porte du magasin et de l’inviter à entrer. Les rayons sont remplis de guitares, de pianos, de violons, et bien d’autres instruments, tous méticuleusement alignés. L’atmosphère est chaleureuse, baignée dans une lumière douce, presque intime, malgré le caractère public du lieu. « Tu vas m’annoncer que tu veux te mettre à jouer d’un instrument de musique ? » me demande-t-elle avec un sourire en coin, alors qu’elle parcourt la boutique du regard. Je la laisse explorer un instant, mon sourire s’élargissant à sa question. Mon regard se perd sur les étagères avant de revenir se poser sur elle. « Le plus bel instrument qu’il existe, c’est d’entendre ta voix… » lui répondis-je, mes mots laissant planer un instant de douceur et de sincérité dans l’air. Je parcours les différents rayons du regard, m’arrêtant un moment sur un piano à queue, avant de me tourner de nouveau vers Cassia et de l’attirer doucement près de moi. « Tu te souviens de ton anniversaire ? » lui demandai-je, ma voix à peine un murmure alors que je me remémore cette soirée intime que nous avons partagée. Ses yeux se posent sur moi, et je vois défiler en elle les souvenirs de cette soirée. « J’ai pensé… » continuai-je, plongeant mes yeux dans les siens, « … que tu aimerais peut-être avoir ton propre piano. » Mon ton est empreint de douceur, et je guette sa réaction, impatient de voir l’éclat dans ses yeux se transformer en une émotion que je partage déjà avec elle. « Ce piano-là, » ajoutai-je en désignant un magnifique instrument en bois sombre, « Il est à toi, si tu le veux. » Mon regard ne quitte pas le sien, et je me rapproche un peu plus d’elle, glissant une main sur sa joue. « Parce que chaque note que tu joues, chaque mélodie que tu crées, c’est un cadeau pour moi. Et je veux que tu aies cet instrument pour exprimer tout ce que tu as en toi… »

Je plonge mon regard dans celui de Cassia, capturant ce moment où l’émotion semble avoir pris possession de l’air entre nous. Chaque battement de cœur se fait plus intense, chaque respiration plus profonde, et je sens que ce que je m’apprête à lui dire est quelque chose que j’ai longuement réfléchi, quelque chose que j’attendais le bon moment pour lui avouer. « Tu te souviens aussi du cadeau que je t’ai offert ce soir-là ? » lui demandai-je doucement, mon ton chargé de douceur et d’une légère nervosité. Cassia me fixe avec cette lueur d’intelligence et de tendresse dans les yeux, une lueur qui me fait fondre à chaque fois. Elle hoche la tête, un sourire naissant sur ses lèvres. « La clé, » dis-je en poursuivant, laissant mes doigts glisser doucement le long de son bras, jusqu’à ce que ma main trouve la sienne et l’étreigne avec une tendresse infinie. « Depuis ce jour, » continuai-je, ma voix devenant légèrement plus grave sous le poids de ce que je m’apprête à lui dire, « Je n’ai cessé de penser à l’avenir, à ce que je voulais vraiment. Et ce que je veux, Cassia, c’est toi. Toujours toi. Mais pas seulement à travers les moments volés entre deux vols, ou les nuits passionnées suivies de journées où nous devons retourner à nos vies séparées. » Je prends une profonde inspiration, le moment semble suspendu, comme si le monde autour de nous attendait de voir où cette conversation allait nous mener. « J’ai envie de vivre avec toi, chaque jour… » Mon cœur bat la chamade alors que je prononce ces mots, mais je sens une certitude tranquille m’envahir. C’est ce que je désire plus que tout, et je veux que Cassia le sache. Je guette sa réaction, mon pouce caressant doucement le dos de sa main, cherchant à lui transmettre tout l’amour et le respect que j’ai pour elle, pour ce que nous avons construit ensemble. « J’ai très envie que l’on s’installe ensemble, Cassia. Qu’on commence ce nouveau chapitre de notre vie. »  Je l’observe attentivement, essayant de déceler la moindre hésitation dans son regard, mais je ne vois que de la surprise mêlée à une tendresse profonde.

Après avoir dîner en tête à tête dans un restaurant de la ville, Milo avait souhaité m’emmener quelque part. Une boutique qui vendait de nombreux instruments de musique. Intriguée, j’entre avec lui dans la boutique et lui demande si il allait m’annoncer qu’il voulait se mettre à jouer d’un instrument. Je me demandais bien pourquoi il avait voulu qu’on vienne ici avant de rentrer à l’appartement. Milo m’attire alors doucement contre lui et me demande si je me souvenais de mon anniversaire. « Oui, bien sûr. » dis-je alors avant de le laisser continuer. Milo m’annonce alors qu’il avait pensé que j’aimerai avoir mon propre piano. La surprise est présente. Est-ce que Milo était réellement en train de me dire qu’il souhaitait m’offrir un véritable piano ? Cela se confirme. Le jeune homme me désigne le magnifique piano à queue qui se trouvait juste devant nous. « Il est à toi, si tu le veux.  Parce que chaque note que tu joues, chaque mélodie que tu crées, c’est un cadeau pour moi. Et je veux que tu aies cet instrument pour exprimer tout ce que tu as en toi…» Les mots de Milo me touchent profondément. « Milo, tu sais que je serais très heureuse d’avoir mon propre piano, j’en ai toujours rêvé mais… Mais c’est hors de prix... » dis-je émue,  ne pouvant m’empêcher de penser aux côté financier malgré tout.

Puis Milo évoque le second cadeau qu’il m’avait offert ce soir là. Une clé. Oui je m’en souvenais parfaitement. C’est là qu’il m’avait annoncé avoir trouvé un nouvel appartement en ville. Nos mains se trouvent et s’enlacent. Milo m’avoue que depuis ce jour là il n’avait cessé de penser à l’avenir,à ce qu’il voulait. Moi. Milo voulait plus que quelques moments volés entre deux vols ou quelques nuits passés ensemble lorsque cela était possible. Il m’annonce avoir envie de vivre avec moi, chaque jour. A ces mots, le rythme de mon myocarde s’accélère et je sens mes yeux s’humidifier légèrement. J’ai du mal à croire ce que Milo est en train de me dire.  Et pourtant, le jeune homme affirme vouloir que l’on s’installe ensemble afin de commencer un nouveau chapitre de notre vie. Ma main serre davantage la sienne. Mes yeux brillants se plongent dans les siens. « J’en ai très envie aussi... » dis-je la gorgée nouée. Je souris de plus belle avant de venir passer mes bras autour de son cou « Moi aussi, je veux que l’on s’installe ensemble. Je veux vivre avec toi et profiter de chaque instant à tes côtés... » Et sur ces mots, je viens l'embrasser tendrement comme pour sceller officiellement  cette décision.

Comme je m’y attendais, Cassia esquisse un sourire doux, mais je peux voir l’ombre d’une inquiétude passer dans son regard. Elle détourne légèrement les yeux vers le piano devant nous, caressant du bout des doigts les touches en ivoire comme si elle craignait de les abîmer rien qu’en les touchant. « Milo, tu sais que je serais très heureuse d’avoir mon propre piano, » commence-t-elle doucement, sa voix pleine de cette douceur qui me fait fondre à chaque fois. « J’en ai toujours rêvé, tu le sais, mais… » Elle s’interrompt, cherchant ses mots, puis finit par lâcher dans un murmure presque coupable. « Mais c’est hors de prix… » Je m’approche d’elle, ne pouvant m’empêcher de sourire devant cette inquiétude que je connais trop bien. Ses préoccupations sont toujours si pragmatiques, si pleines de bon sens. C’est l’une des nombreuses choses que j’aime chez elle, mais je ne peux pas la laisser se soucier de cela, pas maintenant. Doucement, je prends sa main dans la mienne, l’obligeant à me regarder dans les yeux. « Cassia, » dis-je avec une fermeté tendre, « Ton bonheur n’a pas de prix. » Je marque une pause, laissant le poids de mes paroles imprégner l’air entre nous. « Je ne parle pas seulement de ce piano, » continuai-je, « Je parle de tout ce que je veux t’offrir, tout ce que je veux que nous construisions ensemble. » Je vois une lueur d’émotion passer dans ses yeux, et je sais que mes mots l’ont touchée. « Ce piano, » dis-je en désignant l’instrument devant nous, « Ce n’est qu’un symbole, Cassia. Un symbole de tout ce que je veux pour toi, pour nous. Si je peux t’offrir un peu de ce bonheur que tu apportes dans ma vie, alors chaque centime en vaudra la peine. » Je m’approche encore d’elle, nos visages proches maintenant, et je caresse doucement sa joue. « Ne t’inquiète pas pour le prix. Ce qui compte, c’est que tu sois heureuse, que tu puisses réaliser ce rêve que tu as toujours eu. Je veux que tu joues sur ce piano, que tu crées des mélodies qui empliront notre maison de cette même douceur que je trouve en toi. » Je me penche pour déposer un léger baiser sur son front, un geste simple mais chargé de tout l’amour et l’assurance que je veux lui transmettre. « Laisse-moi prendre soin de toi, comme tu prends soin de moi. »

Je sens la main de Cassia se serrer doucement contre la mienne, ses doigts s’entrelacent avec les miens comme pour sceller un pacte silencieux. Ses yeux, brillants d’émotion, cherchent les miens avec une intensité qui fait battre mon cœur plus vite. Je vois dans ce regard tout ce qu’elle veut me dire, tout ce qu’elle ressent, et avant même qu’elle ne prononce un mot, je sais que nous partageons le même désir, le même rêve. Je réponds à son baiser, mes mains caressant délicatement son visage, savourant chaque instant de cette intimité. Lorsque nos lèvres se séparent, je laisse ma main glisser doucement sur sa joue galbée, mon pouce effleurant sa peau douce avec une tendresse infinie. « Tu n’imagines pas à quel point je suis amoureux de toi. » Je vois ses yeux briller davantage, et je sais qu’elle comprend la profondeur de mes sentiments. « Je suis fou de toi, » continuai-je, mes mots emplis de sincérité. « Tu me rends meilleur, chaque jour, chaque instant. » Je m’arrête un instant, laissant le poids de mes paroles se déposer entre nous, puis je reprends, le ton plus sérieux mais toujours empreint de douceur. « Les aventures d’un soir, tout ce que j’ai pu chercher ailleurs… Tout cela me semble tellement loin, tellement insignifiant. » Je secoue doucement la tête, comme pour chasser ces souvenirs désormais sans importance. « Quand je suis avec toi, il n’y a plus que nous. Tu es tout ce dont j’ai besoin, tout ce que je désire. »

Milo a toujours été plein de surprise. Et il le sera toujours, de cela je n’en doute pas. Le jeune homme m’annonce vouloir m’offrir ce magnifique piano à queue. L’instrument est merveilleux, parfait même. Et j’avais toujours rêve de posséder mon propre piano mais je savais que ce genre d’instrument coûtait extrêmement cher. Je ne peux m’empêcher alors de le souligner à Milo. Le jeune homme alors tente de me rassurer, m’assurant que mon bonheur n’avait pas de prix et il ne parlait pas uniquement du piano. Il ajoute que je ne devais pas m’inquiéter pour le prix et insiste sur le fait qu’il voulait me voir jouer sur ce piano. « Laisse-moi prendre soin de toi, comme tu prends soin de moi. » Les mots de Milo me touchent beaucoup, j’ai du mal à trouver les mots pour lui répondre. Mon regard se pose alors sur le piano, ne pouvait malgré tout m’empêcher de jouer dessus. Puis mon regard se pose à nouveau sur Milo, un léger sourire aux lèvres je finis par acquiescer, acceptant ainsi ce merveilleux cadeau. « C’est un cadeau merveilleux. Je ne t’en remercierai jamais assez... » avouai-je dans un léger murmure. Je viens alors lui murmurer un « merci infiniment » des plus sincères avant de l'embrasser tendrement.

Là, dans ce magasin de musique, Milo venait de m’avouer vouloir vivre ensemble. C’était un second rêve qui se réalisait. Comment refuser ? Moi aussi, je souhaitais pouvoir vivre chaque instant à ses côtés et ne rien louper. Milo semble heureux de voir que je partageais la même envie. Il me répète ô combien il est amoureux, fou de moi. Le jeune homme continue par une belle déclaration. « Tu es également tout ce dont j’ai besoin. Il n’y a que toi. Il n’y a toujours eu que toi. Et il n’y aura toujours que toi… » dis-je en caressant tendrement son visage. « J'ai hête de pouvoir vivre chaque instant avec toi... »avouai-je dans un tendre aveu.

Je suis submergé de bonheur en voyant Cassia sourire et accepter notre projet de vie commune. C’est un moment que j’ai imaginé tant de fois, mais le vivre réellement, ici et maintenant, avec elle, dépasse toutes mes attentes. Mon cœur déborde de joie, et je sens une chaleur douce m'envahir, comme si tout mon être rayonnait de l'intérieur. Sans réfléchir, je la prends dans mes bras, la serrant fermement contre moi. Ses bras m’entourent en retour, et nous restons ainsi, enlacés, comme si ce simple geste pouvait exprimer toute la profondeur de nos sentiments. Le monde autour de nous semble s’effacer, laissant place à cet instant suspendu où rien d’autre n’existe que nous deux. Je me recule légèrement pour plonger mon regard dans le sien, un sourire joueur étirant mes lèvres. « Je suis tellement heureux que tu acceptes, » murmurai-je, ma voix à peine plus forte qu’un souffle, comme si parler trop fort pouvait briser la magie de ce moment. Mes doigts effleurent doucement ses cheveux, suivant le contour de son visage, et je ne peux m'empêcher de me perdre dans ses yeux, ces fenêtres qui reflètent toute l'émotion qu'elle ressent à cet instant. « Et tu sais quoi ? » continuai-je avec un clin d’œil complice. « J’ai préparé une petite surprise pour toi… » Je laisse planer le suspense, observant son expression se transformer en une douce curiosité. Son sourire s’élargit, ses yeux pétillent d’excitation, et je sens mon cœur bondir de bonheur en voyant à quel point elle est intriguée. Je me penche vers elle, mes lèvres frôlant doucement son oreille, dans un murmure presque conspirateur. « Chez moi, il y a un grand dressing qui t’attend. Rien que pour toi. » Je recule un peu pour voir sa réaction, savourant l’étincelle d’émerveillement qui illumine son regard. « Et j’y ai glissé un petit cadeau, quelque chose que je suis sûr que tu vas adorer. » Je vois l’excitation et la curiosité s’allumer dans ses yeux, et mon sourire s’élargit encore. Il y a quelque chose de profondément satisfaisant à la surprendre, à la voir aussi heureuse. « Mais ne t’inquiète pas, » ajoutai-je doucement en prenant ses mains dans les miennes, sentant la chaleur de ses paumes contre mes doigts. « Nous avons tout le temps. Il n’y a aucune précipitation. Quand tu seras prête, tu pourras t’installer chez moi, chez nous. »

Je laisse le mot « nous » résonner un instant, savourant la douceur qu’il apporte à cette conversation. Ce petit mot, si simple, mais tellement plein de promesses, de vie, de futur. « L’important, » continuai-je, ma voix devenant plus tendre, « C’est que tu te sentes bien, que tu sois à l’aise avec chaque étape que nous franchissons ensemble. Peu importe le temps que cela prendra, je serai là, à chaque instant, à chaque pas. » Je ressens un profond sentiment de gratitude en voyant son regard s’adoucir, en sentant son accord tacite dans chaque petit geste, chaque sourire. Nous avançons dans la même direction, main dans la main, avec la certitude que tout cela est fait pour durer. « Ce qui compte, » murmurai-je, mes lèvres effleurant doucement sa peau, « C’est que nous soyons ensemble, que nous construisions cette nouvelle étape de notre vie à notre rythme. » Je l’attire de nouveau contre moi, savourant la chaleur de son corps contre le mien, comme si je voulais graver ce moment dans ma mémoire, le rendre éternel. Dans un élan de tendresse, je dépose un baiser sur son front, me délectant de cette proximité, de cette intimité partagée. « J’ai tellement hâte de partager chaque jour avec toi, » lui dis-je, ma voix pleine de promesses et de sincérité. « De créer de nouveaux souvenirs, d’écrire cette nouvelle page de notre histoire. » Je la tiens tout contre moi, heureux et serein à l’idée de cet avenir que nous allons bâtir ensemble, un avenir rempli de complicité, d’amour, et de moments inoubliables.

Alors que nous échangeons des mots doux et des promesses sur notre avenir ensemble, une vendeuse s'approche discrètement de nous. Elle arbore un sourire professionnel, chaleureux et courtois, manifestement prête à nous offrir son aide. « Bonsoir, est-ce que je peux vous aider à trouver quelque chose ? » demande-t-elle avec une douceur dans la voix. Je souris largement, plein de fierté et d’affection, avant de glisser ma main dans celle de Cassia, entrelaçant nos doigts avec tendresse. « Oui, bien sûr, » dis-je en me tournant vers la vendeuse, mon sourire ne faiblissant pas.« Nous sommes ici car je souhaite offrir un piano à ma femme, » lui dis-je avec une fierté non dissimulée.

Je ne m’attendais pas à ce que la soirée soit si riche en émotions. Telle une petite fille un matin de Noël, j’étais terriblement impatiente. Impatiente de pouvoir vivre avec Milo, de partager chaque instant avec lui, de pouvoir jouer sur ce magnifique piano dans un logement qui sera le notre. Milo dit être heureux que j’accepte sa proposition. Et il m’annonce avoir préparé une petite surprise pour moi. Je lui lance alors un regard intrigué. Milo s’approche alors de moi et m’annonce qu’il y avait un grand dressing chez lui, rien que pour moi. Un sourire attendri s’affiche alors sur mon visage. « C’est une bonne chose. Vu la quantité de vêtements que j’ai... » dis-je pour plaisanter un peu, même si cela était tout de même vrai. Milo ajoute que dans ce dressing se trouvait un petit cadeau. « Tu m’intrigues... » dis-je amusée. Puis Milo me rassure sur le fait que nous avions le temps, que je pourrais m’installer chez lui, chez nous, quand je serais prête. « Tu sais, avec les derniers évènements… J’ai réellement envie de profiter de chaque instant, encore plus qu’avant. Et je n’ai pas envie de perdre du temps. Si tu es prêt, je le suis aussi. Et je préviendrai le propriétaire de l’appartement dès que possible... » Ainsi je lui donnerai mon préavis et pourrais commencer mes cartons. Nous avions tous les deux hâtes de vivre ce nouveau chapitre de notre vie.

Puis, alors que nous échangions une douce étreinte, une vendeuse vient à nous. Milo lui annonce que nous étions ici car il souhaitait offrir un piano à sa femme. L’utilisation de ce terme me fait sourire. « Parfait. Je serais ravie de vous aider. » Nous commençons alors un peu à discuter, puis nous lui montrons alors le modèle choisi et nous allons nous installer à un petit bureau au fond de la boutique afin de remplir quelques papiers. « C’est un excellent choix. Ce piano est une véritable merveille. Vous êtes chanceuse madame. » dit-elle tout en préparant les différents papier. « Oui, extrêmement chanceuse. » dis-je en lançant un regard à Milo. « Tout est en ordre. Le piano sera livré à l’adresse que vous avez indiqué d’ici une petite semaine. » Suite à cela, nous remercions et saluons la vendeuse avant de quitter la boutique. Avant de retourner à la voiture je viens embrasser tendrement Milo « Merci. Merci infiniment pour ce merveilleux cadeau. J’ai hâte de pouvoir jouer pour toi. » dis-je le plus sincèrement du monde.

Nous rentrons ensuite à l’appartement. Encore sur mon petit nuage je vais prendre une douche et enfilé une tenue légère pour la nuit. Puis soudain, je me rappelle que j’avais prévu d’offrir quelque chose à Milo. Un cadeau commandé il y a déjà quelques semaines et que j’avais reçu alors que je le pensais disparu à jamais. Un drôle, la dernière technologie. Je savais que Milo était friand de ces objets et j’avais voulu lui en offrir un. Pour lui, pour lui faire plaisir. Une fois sortie de la salle de bain, je me dirige alors dans la chambre où était rangé le paquet. Je le prend alors en main et rejoins Milo au salon. Je m’approche de lui, le sac en main. « Je t’avais dit avoir quelque chose à te donner. Alors voilà. » dis-je en lui tendant le paquet. « C’est pour toi. Et ne me demande pas pour quel occasion c’est… Je… Je voulais simplement te faire plaisir. Et puis, vu que tu as pas mal de temps libre en ce moment, ça t’occupera je pense... » dis-je un léger sourire aux lèvres.

Après avoir finalisé l’achat du piano et quitté la boutique, nous rentrons à l’appartement de Cassia, un sourire complice sur nos lèvres. La nuit est déjà tombée, mais l’excitation de cette journée si spéciale et la perspective de notre avenir commun nous animent encore. Une fois arrivés, Cassia se dirige immédiatement vers la salle de bain pour se préparer à la soirée. Je l’entends s’activer derrière la porte fermée tandis que je m’installe dans le salon, repensant à cette incroyable journée. Je suis encore sur un petit nuage, l’idée que nous allons bientôt partager un foyer commun réchauffe mon cœur. Lorsque la porte de la salle de bain s’ouvre, je lève les yeux et me fige instantanément. Cassia se tient là, vêtue d’une nuisette en satin qui épouse parfaitement les courbes de son corps. Le tissu noir lisse et délicat reflète la lumière tamisée de la pièce, ajoutant à son allure une sensualité envoûtante. Je ne peux m’empêcher de me mordre la lèvre inférieure en la voyant ainsi, magnifique et désirable. Mes yeux la suivent alors qu’elle s’avance lentement vers moi, un sourire espiègle flottant sur ses lèvres. « Tu es… sublime, » murmurai-je, encore un peu interloqué par la vision qu’elle m’offre. Cassia sourit doucement, ses yeux pétillant de malice, puis elle s’arrête juste devant moi, me tendant un sac qu’elle avait caché derrière son dos. Surpris, je la regarde, intrigué par ce geste inattendu. « Qu’est-ce que c’est ? » m’apprêtais-je à lui demander, mais elle me devance. « Je t’avais dit avoir quelque chose à te donner. Alors voilà, » dit-elle d’une voix douce, un sourire sincère illuminant son visage.

Je me lève lentement, toujours un peu déconcerté par cette surprise, et je l’embrasse tendrement avant de poser mes mains sur le sac. Je le dépose sur la table et commence à déballer le paquet avec précaution. Mon cœur bat plus fort, curieux de découvrir ce qu’elle a bien pu m’offrir. Lorsque je retire le papier cadeau, mes yeux s’écarquillent en découvrant le contenu : un drone, le tout dernier modèle. Je reste bouche bée, admirant l’appareil dans mes mains, avant de lever les yeux vers Cassia, un sourire large et sincère illuminant mon visage. « Un drone ? Le dernier modèle en plus… » dis-je, la voix teintée d’émerveillement et de gratitude. Je me penche vers elle, incapable de contenir ma joie, et l’embrasse avec toute la tendresse et la gratitude que je ressens en cet instant. Nos lèvres se rejoignent, le baiser se prolonge, rempli de douceur et d’amour. Je la serre contre moi, sentant la chaleur de son corps à travers le satin de sa nuisette, puis je m’écarte légèrement pour plonger mes yeux dans les siens. « Merci… vraiment, Cassia. Tu n’imagines pas à quel point cela me touche. » Mon sourire s’élargit tandis que je caresse doucement sa joue. « Mais je dois avouer que je suis surtout touché par le fait que tu penses toujours à me surprendre et à me rendre heureux… Je suis un homme chanceux. » Ce petit geste, ce cadeau, représente bien plus qu’un simple objet. Il témoigne de l’attention que Cassia me porte, de la manière dont elle me connaît si bien et du bonheur qu’elle tire à me voir heureux. « J’ai hâte de l’essayer demain… mais pour l’instant, » dis-je en la regardant intensément, « Mais pour le moment, j’ai surtout envie de passer une soirée tranquille avec toi. Rien que nous deux. »

Scène intime:

scène intime:

Alors que Cassia atteint le sommet du plaisir, son corps se tend sous l'intensité des sensations qui la submergent. Un râle s'échappe de ses lèvres, son souffle se coupe, et je sens ses muscles se contracter sous l'effet de l'extase. Satisfait de l'avoir amenée à ce point de bonheur, un sourire se dessine sur mon visage, mêlant amusement et tendresse. Quand elle se remet doucement de ce moment d’intensité, Cassia, toujours étourdie par le plaisir, tente une petite menace, ses yeux pétillants de malice. Je ne peux m'empêcher de rire, un rire léger et taquin, qui vient briser la tension de l'instant. « Comme si cela te dérangeais ! » dis-je d’un ton faussement indigné, feignant de me vexer. « Je peux faire grève si tu veux ! Grève de tout et surtout de ceci ! » Je la taquine un peu plus, la voix empreinte de ce même humour qui a toujours rythmé notre relation. Mais en voyant son regard encore voilé par l'extase, je me penche vers elle, mes lèvres trouvant les siennes pour un baiser long et profond, un baiser qui dit bien plus que des mots ne pourraient exprimer. Nos lèvres s'entrelacent avec une douceur passionnée, prolongeant ce moment de complicité et de tendresse partagée.

Après un instant, je me redresse doucement, rompant le baiser à contrecœur. « Ne bouge pas, je vais te préparer un thé, » lui dis-je en caressant sa joue, mon regard ancré dans le sien, empreint de toute la douceur que je ressens pour elle. Je me lève, lui laissant quelques instants pour se détendre complètement, et je me dirige vers la cuisine. Quelques minutes plus tard, après avoir préparé le thé, je reviens avec deux tasses fumantes. Je m'assois à côté de Cassia, lui tendant l'une des tasses avant de prendre une gorgée de la mienne. Le silence qui s'installe entre nous est apaisant, un silence de réconfort et de contentement partagé. Je prends une autre gorgée de thé, profitant de la chaleur qui se diffuse dans mon corps, puis je tourne la tête vers elle, mon expression se faisant légèrement plus sérieuse mais toujours empreinte de douceur. « Alors… dans combien de temps tu souhaites déménager ? » lui demandai-je, mon ton calme et posé. « J’ai du temps devant moi, donc je peux t’aider à déménager. »  Je pose ma tasse sur la table basse, me tournant complètement vers elle, mes mains se posant sur ses genoux. « Je veux que ce soit aussi facile que possible pour toi, Cassia. Et puis, je suis vraiment impatient de t’avoir près de moi, de te retrouver chaque jour à mes côtés… »

Puis je me glisse doucement dans le dos de Cassia, mes mouvements lents et mesurés pour ne pas perturber la tranquillité de l’instant. Mes mains trouvent naturellement leur place sur ses hanches, épousant la courbe de son corps avec une familiarité réconfortante. Je la sens frissonner légèrement sous mon toucher, et cela me fait sourire, sachant que ce contact provoque toujours en elle une réaction, aussi infime soit-elle. Je me penche doucement, mes lèvres effleurant la peau douce de sa nuque. Je l’embrasse tendrement, déposant une série de baisers légers et délicats, savourant la chaleur de sa peau sous mes lèvres. L’odeur de son parfum flotte dans l’air, douce et envoûtante, renforçant cette intimité partagée. Je sens son souffle s’accélérer légèrement, sa tête s’incline de côté pour m’offrir un meilleur accès, signe qu’elle apprécie cette attention. « Il y a un petit détail que j’ai oublié de te dire… » murmurai-je contre sa peau, ma voix à peine un souffle, mais assez pour attirer toute son attention. Je sens son corps se tendre légèrement sous l’effet de la curiosité. Mes mains glissent de ses hanches vers le bas de son dos, l’attirant un peu plus contre moi, un geste aussi protecteur que tendre. « Ta mère est passée ce matin, » lui révélai-je doucement, mes lèvres frôlant toujours sa nuque entre chaque mot. « Elle voulait prendre de tes nouvelles, savoir comment tu te sentais… Si tu parvenais toujours à me supporter ! » Je sens Cassia se raidir un instant, peut-être surprise par cette visite inattendue, mais je la maintiens contre moi, mes bras l’entourant en un geste rassurant. « Elle s’inquiète pour toi, » ajoutai-je avec un sourire dans la voix, en continuant de caresser doucement ses hanches. « Elle voulait être sûre que tout allait bien pour toi… Et elle m’a aussi laissé quelques biscuits. Apparemment, elle pense que je ne te nourris pas assez bien. » Mes doigts remontent doucement le long de son dos, s’arrêtant juste sous la base de son crâne, massant légèrement l’endroit où je sais qu’elle accumule parfois un peu de tension. « Je lui ai dit que tu allais bien, que tu étais entre de bonnes mains et elle nous invite à passer quelques jours dans leur maison, tu sais l’autre… Celle qui bénéficie d’un grand domaine ! » murmurai-je, mes lèvres effleurant toujours sa peau, ne cessant de déposer ces baisers légers et tendres qui, je l’espère, chasseront toute inquiétude de son esprit. Je m’écarte légèrement pour croiser son regard, mes mains remontant pour encadrer son visage. « Tu veux qu’on aille lui rendre visite demain ? » lui proposai-je doucement, prêt à l’accompagner dans ce qu’elle souhaite faire, parce qu’à cet instant, tout ce qui compte, c’est son bien-être et la sérénité que je peux lui apporter.

Cette conversation téléphonique avec mon propriétaire m’avait semblé durer une éternité. Sans doute la faute à Milo. J’avais eu du mal à me contrôler face à cette douce torture qu’il s’était amusé à me procurer alors que j’étais en pleine conversation téléphonique. Cela avait été très difficile de rester concentrer et de ne pas succomber au plaisir ultime en pleine discussion. Alors à peine l’appel téléphonique terminé, je m’étais enfin laissé complètement aller, me délectant de cette douce torture charnelle que me procurait Milo. Si bien que, rapidement je ressentis un bel orgasme s’emparer de tout mon corps. Après quelques taquineries, nous échangeons un long et doux baiser. Puis Milo finit par rompre le baiser, proposant de préparer du thé.

Je le laisse alors s’éloigner. Et reste assise, sur le canapé, me remettant doucement de cette soirée malgré tout riche en émotions. Milo revient quelques minutes plus tard avec deux tasses de thé. « Merci. » dis-je en attrapant la mienne. Je prend une gorgée de la boisson chaude et laisse ma tête reposer contre l’assise du canapé. Milo me questionne quand au délai pour le déménagement. Et il propose, sans surprise, de m’aider. « J’ai hâte que ça soit fait aussi... » Je reprend une gorgée de thé. « Le temps de régler les modalités avec le propriétaire. Et le temps aussi de m’organiser pour les cartons et tout le reste... Je pense que d’ici trois semaine, un mois ce sera possible. » J’avais l’impression que ce serait long, mais finalement, je pense que cela passerait vite quand même. Il y avait malgré tout beaucoup à faire.

Milo se glisse ensuite derrière moi. Je me laisse alors aller contre lui profitant pleinement de ce moment de calme. Milo m’annonce qu’il avait oublié de me dire quelque chose. Ma mère était apparemment passé ce matin. Je me rends compte alors que je ne l’avais pas rappelé comme convenu l’autre jour. « Mince, j’ai complètement oublié de la rappeler avant hier... » dis-je presque à moi même. Milo m’annonce alors les raisons de sa venue et cela ne m’étonnait pas. Mais ses douces caresses sur mes hanches mais aussi au dos et à la tête me détendaient complètement. Je souris face à la remarque concernant les biscuits. « Elle pense que personne ne peut me nourri assez bien. A part elle... » dis-je amusée. Apparemment Milo l’avait rassurée. « Merci de l’avoir rassurée. Je vais lui envoyer un message tout à l’heure, sans faute. » Puis il m’annonce qu’elle nous avait invité à passer quelques jours dans leur maison secondaire. « Ça pourrait être sympathique. Être au calme, en pleine campagne, pendant quelques jours… Ça te tente ? » demandai-je alors pour savoir si oui ou non il avait envie d’y aller. Puis Milo propose de lui rendre visite demain « Oui, pourquoi pas. Ce sera l’occasion de la rassurer en personne. Et j’ai quelques affaires à récupérer encore là-bas... » Des affaires que j’avais apporté lorsque j’avais passé quelques jours, lors de ces jours très difficile quand Milo était encore porté disparu.

Je reste attentif, écoutant chaque mot de Cassia avec une attention sincère, mes mains toujours posées sur ses hanches. Elle m’explique, d’une voix douce mais décidée, qu’elle pourrait être prête à déménager d’ici trois semaines, peut-être un mois. Cette idée semble à la fois l’exciter et je peux comprendre pourquoi. Un déménagement, même attendu, reste un grand bouleversement. Je hoche la tête doucement, un sourire se dessinant sur mes lèvres. « Trois semaines, un mois… » Je répète ses mots, comme pour les ancrer dans la réalité. « Cela nous laisse largement le temps de tout organiser. » Je glisse mes doigts le long de ses bras, capturant délicatement ses mains dans les miennes, avant de les porter à mes lèvres pour y déposer un baiser léger. « Et puis, cela ne m’empêchera pas de passer du temps avec toi, même en plein préparatifs. » Cassia sourit, et je sens une légère tension se dissiper de ses épaules. « On pourra y aller tranquillement, sans se presser. » Je serre un peu plus fort ses mains dans les miennes, renforçant ma promesse de l’accompagner dans chaque étape de ce changement. « On organisera tout ensemble, pièce par pièce, carton par carton. Tu n’as pas à t’inquiéter. » Je prends une profonde inspiration, mes yeux scrutant les siens pour y trouver un écho de la confiance que j’essaie de lui insuffler. « De toute manière, avec ce qui s’est produit… » Je marque une pause, sentant le poids des souvenirs peser brièvement sur mes épaules. « Je ne suis pas encore prêt à reprendre le travail. » Mes mots sont calmes, mais ils portent une vérité que je n’ai pas encore vraiment formulée à voix haute. Cassia semble le comprendre, ses yeux s’adoucissant davantage alors qu’elle resserre ses doigts autour des miens. « J’ai besoin de temps, Cassia… du temps pour me remettre vraiment. » Je continue, mes pouces caressant le dos de ses mains. « Et je préfère le prendre avec toi, ici, pendant qu’on organise notre futur ensemble. » Je vois dans son regard qu’elle comprend, qu’elle sait à quel point cette période est cruciale pour moi, pour nous. « Alors on prendra ce temps, » murmurai-je, presque pour nous convaincre tous les deux. « On fera ça à notre rythme. » Je m’incline légèrement, rapprochant nos visages jusqu’à ce que nos fronts se touchent. « On fera ça bien, » soufflai-je doucement, mes lèvres effleurant les siennes. « Parce que c’est notre futur, notre vie à deux. »

Je regarde Cassia, un sourire en coin se dessinant sur mes lèvres alors que je réfléchis à sa proposition. L'idée de passer quelques jours à la campagne, dans la maison de sa mère, n'est pas désagréable en soi, mais je sens qu'il y a quelques conditions à poser avant de m'engager pleinement. Alors, prenant un air faussement sérieux, je me tourne vers elle et déclare. « D'accord, je suis prêt à passer quelques jours à la campagne. » Je fais une pause, la laissant croire que c'est tout, avant de continuer, toujours avec ce sourire malicieux. « Mais à plusieurs conditions. » Je vois ses sourcils se lever légèrement, intriguée, et je poursuis. « Premièrement, on n'y va pas lorsque tu seras indisposée. » Je la vois déjà sourire à cette première condition, sachant très bien que je veux qu'elle soit à l'aise et en pleine forme pour profiter de ces moments. « Deuxièmement, » je dis en levant deux doigts, « Tu me promets de te reposer durant cette période. Vraiment te reposer, pas faire semblant pour me faire plaisir. » Je sais qu'elle a tendance à s'épuiser, toujours à vouloir s'occuper de tout et de tout le monde. Je veux que cette escapade soit aussi une occasion pour elle de décompresser. « Et enfin, » ajoutai-je en levant un troisième doigt, avec un air plus taquin, « Tu annonces à ta mère que sa fille adorée est officiellement prise et qu'elle va vivre avec un homme horriblement casse-pied : moi. »  Je la regarde droit dans les yeux, guettant sa réaction. Je sais que l'idée d'annoncer cette nouvelle à sa mère est un pas important, et je veux m'assurer qu'elle est prête à le faire, mais aussi que nous le ferons ensemble, avec amour et complicité. Je me rapproche alors d'elle, mes mains se posant doucement sur ses hanches. « Alors, marché conclu ? » lui murmurai-je avant de me pencher pour l'embrasser tendrement.

Sachant que les appartements dans le quartier était très demandé, le propriétaire n’était pas très exigeant quant au délai avant mon départ. Cela pouvait donc se faire assez rapidement. Mais pas trop quand même, que je puisse avoir le temps de tout organiser correctement. Milo me rassure immédiatement, en me disant qu’il m’aiderait, et qu’on organisera tout cela ensemble. Face à ses mots, je sens un poids se retirer de mes épaules. A deux cela irait sans doute plus vite et plus aisé. « Merci... » dis-je dans un léger murmure sincère et reconnaissant. Milo m’avoue ensuite qu’avec ce qui s’était passé, il n’était pas prêt à reprendre le travail. Il avait besoin de temps. « Je comprends. Prends tout le temps qu’il te faudra Milo... » Et puis dans le fond je n’étais pas prête non plus à ce qu’il m’annonce retourner travailler et reprendre les vols. Les mots de Milo me font doucement sourire, « Oui, notre futur... » dis-je d’un ton presque rêveur.

Les journées passaient bien trop vite en ce moment. Entre le travail, les allers retour entre chez moi et Milo et tout les à côtés, les jours défilaient à grande vitesse. Si bien que j’en avais oublié de donner des nouvelles à ma mère. Par chance elle était tombée sur Milo qui apparemment avait su la rassurer.  Le jeune homme me fait part de l’invitation que ma mère nous avait fait. Passer quelques jours dans leur résidence secondaire. C’était un beau domaine, en pleine campagne. La propriété possédait un petit lac. En été c’était très agréable. L’idée me semble la bienvenue, mais avant d’accepter je demandai à Milo ce qu’il en pensait. Je ne voulais l’obliger à rien. Milo accepte à quelques conditions. Trois plus exactement. Les deux premières me font sourire. Puis la troisième davantage. « Marché conclus... » dis-je le plus sincèrement du monde. Nous échangeons un tendre baiser. « Pour ce qui est d’annoncer que l’on va vivre ensemble je veux bien l’annoncer haut et fort à tout le monde si tu veux... » dis-je pour plaisanter un peu, montrant ainsi la joie et l’excitation que j’approuvais face à ce grand changement de vie.

Je regarde Cassia, son sourire éclaire son visage, et je sens une chaleur douce m’envahir. « L’annoncer haut et fort ? Carrément ! Tu veux que je débarque demain matin à l’hôpital avec une trompette et un tambour pour répondre la bonne nouvelle ? » lun demandai-je en plaisantant, quoi que. Ce moment, ici, avec elle, semble si parfait, si naturel, qu’il me donne envie de tout lui offrir, de lui faire une place unique dans ma vie, non seulement dans notre intimité, mais aussi au grand jour. Je me rapproche un peu plus, mes doigts effleurant doucement sa main, et je murmure, un sourire complice sur les lèvres. « Dis-moi, Cassia... » Je marque une petite pause, cherchant son regard pour y trouver toute la profondeur de ce que je vais dire. « Est-ce que tu veux que j’annonce au monde entier que nous sommes ensemble ? Que je n’appartiens plus qu’à vous, Mademoiselle Henderson ? »

Je me rapproche doucement de Cassia, mes mains se posant délicatement sur ses épaules. Je sens ses muscles se détendre sous mes doigts, et un léger soupir de bien-être s’échappe de ses lèvres. Lentement, je commence à masser son dos, mes pouces glissant le long de sa colonne vertébrale avec des mouvements lents et apaisants. « Tu sais, » dis-je d’une voix douce, « Je suis en train de réfléchir à quelque chose. » Elle tourne légèrement la tête, curieuse, mais ne dit rien, me laissant continuer. « Je me demandais... » Je marque une pause, mes mains continuant leur massage, descendant un peu plus bas sur son dos. « Quand est-ce que tu seras indisposée ? Je veux dire, pour que je sois sûr d’être là, auprès de toi, pendant cette période difficile. Je sais que ce n’est jamais un moment facile pour toi, et je veux vraiment être là, te dorloter, prendre soin de toi, t’apporter du chocolat, des câlins, et tout ce dont tu as besoin. Surtout après ces derniers évènement ! » Mes mains remontent à nouveau le long de son dos, pressant légèrement là où je sais que cela lui fait du bien. Je dépose un baiser léger sur sa nuque, savourant la douceur de sa peau sous mes lèvres. « Tu sais que je ne veux pas te laisser affronter ça toute seule. Alors dis-moi, quand est-ce que je dois réserver mon emploi du temps pour toi ? » ajoutai-je d’un ton amusé, mais sincère.

 Déménager allait entraîner beaucoup de préparatif, de changement. C’était bien souvent source d’angoisse et de surmenage. Mais Milo avait déjà su trouver les mots pour m’apaiser. Il serait là pour m’aider, pour organiser cette importante étape de notre vie commune. Notre vie, à tous les deux. Ainsi, je ne me sentais pas angoissé par toutes les tâches à effectuer à venir, au contraire, j’avais hâte. A présent, nous pouvions enfin vivre notre histoire sans nous cacher. C’est donc avec grand plaisir que j’annoncerai à ma mère qu’avec Milo nous allions nous installer ensemble. Heureuse, je plaisante même en disant au jeune homme que je voulais bien l’annoncer haut et fort à tout le monde. Sa remarque me fait rire de bon cœur. Milo me demande ensuite si je voulais qu’il annonce au monde entier que nous étions ensemble et qu’il n’appartenait qu’à moi. « H’m… Si tu veux. Mais laisse moi l’annoncer à Erin... » dis-je un air espiègle sur le visage. Je plaisantais bien évidemment. Elle sera sans doute bientôt au courant mais je n’étais pas du genre à aller la narguer, bien qu’elle ne s’était pas gêné.

Le moment de calme est parfait. Comme toujours notre complicité était au rendez-vous, et cela faisait beaucoup de bien de discuter. Sans oublier cet incroyable massage que me procurait Milo. Je sentais tous mes muscles se détendre un par un. Puis Milo m’interroge sur la prochaine période où je serais indisposée, comme toujours il était très attentif à cette période difficile pour moi. « D’ici quelques jours... » Je souris en l’écoutant prévoir tout un tas de petites choses qui allaient me réconforter pendant cette période. « C’est vraiment adorable de ta part... ». Nous restons là, à discuter et à programmer notre futur emménagement ensemble encore un petit moment. Puis lorsque la fatigue commença à prendre le dessus, une fois nos boissons chaudes terminées, nous quittions le salon pour se rendre dans la chambre et rejoindre les bras de Morphée, ensemble.