A peine réveillé, Milo se met déjà à plaisanter en me demandant qui j’étais et en soulignant le fait qu’il avait besoin d’un rappel. Amusée par sa demande je ne me fais pas prier et je m’exécute. Je viens donc l’embrasser tendrement afin de lui rafraîchir faussement la mémoire. Une seconde fois même, prétextant que c’était pour être certaine qu’il se rappelle bien. Une simple excuse, bien évidemment, pour goûter à nouveau à ses lèvres. Milo vient ensuite poser sa tête contre mon épaule, m’avouant qu’il avait cru qu’il ne me reverrai jamais. Mon cœur se serre à l’entente de ses mots. « Je l’ai cru aussi... » avouai-je à mon tour, la gorge déjà nouée rien que de repenser à tout ceci. Milo s’excuse de ne pas être rentré plus tôt. « Tu n’as pas à t’excuser… Le plus important, c’est que t sois là maintenant. » Le jeune homme me demande ensuite comment je vais. Soulignant le fait que je semblais exténuée. « Maintenant que tu es là, ça va. » dis-je simplement dans un premier temps. « Je ne te cache pas que… ça a été très difficile... » dis-je en détournant brièvement le regard. Je préfère ne pas en dire plus pour le moment.
Milo semble vouloir se confier. Il m’annonce qu’il allait avoir besoin de temps pour se remettre de tout ceci. Il s’excuse d’avance. « Milo, tu n’as vraiment pas à t’excuser. Rien n’est de ta faute... ». Ma main resserre doucement son étreinte autour de la sienne. « Prends le temps qu’il te faudra… L’essentiel c’est que tu te remettes, que tu ailles bien. Seulement, promet moi de me parler si quelque chose ne va pas, ou si tu as besoin de quelque chose... » Je ne voulais pas que Milo se prive sous prétexte de craindre de m’inquiéter ou autre. « Je serai là. Pour toi, pour nous... Je te le promets... » dis-je alors en caressant doucement sa main et en plongeant mon regard dans le sien.
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Je sens un poids se lever de mes épaules lorsque Cassia, avec toute la douceur et la compréhension dont elle a toujours fait preuve, m’écoute sans jugement. Son regard est plein de cette tendresse qui m’a toujours attiré vers elle, comme un phare dans l’obscurité. Lorsque je la remercie, ma voix est empreinte de sincérité. « Merci, Cassia. Pour tout. » Mais lorsque, dans un murmure à peine audible, elle m’avoue avoir traversé une période difficile elle aussi, mon cœur se serre. Je ne peux m’empêcher de ressentir une profonde tristesse en réalisant à quel point elle a dû souffrir. Cette pensée me bouleverse, et sans réfléchir, je passe mon bras au-dessus de son épaule, l’attirant doucement contre moi. J’ai besoin de la sentir proche, de lui offrir le réconfort que, peut-être, je n’ai pas su lui donner lorsque j’étais loin, perdu dans mon propre enfer. Elle se blottit contre moi, et pendant un moment, le monde extérieur disparaît. Nous sommes juste là, l’un contre l’autre, unis dans une compréhension silencieuse de nos douleurs respectives. Mon pouce caresse doucement son épaule, un geste instinctif, presque protecteur. Puis, avec cette voix douce que j’aime tant, Cassia me demande de lui promettre quelque chose. « Promet moi de me parler si quelque chose ne va pas, ou si tu as besoin de quelque chose... » murmure-t-elle. Je ne peux m’empêcher de sourire, malgré la situation. Elle me connaît trop bien, bien mieux que je ne me connais parfois moi-même. Elle sait que j’ai toujours eu cette fâcheuse tendance à tout garder pour moi, à porter mes fardeaux seul. « Tu me connais si bien, » répondis-je en souriant, mes lèvres se posant sur son front. « Je t’ai promis de toujours revenir, et je suis là. Je veux être là pour toi, autant que tu l’as été pour moi. »
Doucement, je prends sa main dans la mienne, entrelaçant nos doigts. Je sens la chaleur de sa peau contre la mienne, une chaleur réconfortante, rassurante. « Je sais que tout ce que nous venons de traverser t’a touchée aussi profondément que moi. Et je suis désolé que tu aies dû porter ce poids, en partie seule. » Je marque une pause, cherchant ses yeux pour y lire une réponse, un indice sur ce qu’elle ressent vraiment. Je veux comprendre ce qu’elle traverse, ce dont elle a besoin, et je veux l’aider à surmonter cette période difficile. « Dis-moi, Cassia… Comment est-ce que je peux t’aider, toi ? » lui demandai-je doucement, serrant un peu plus sa main dans la mienne. « Que puis-je faire pour te soutenir, pour alléger ta peine ? »
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Milo semblait avoir envie de se confier un peu. Et cela me rassurait. Il avait toujours eu tendance à garder beaucoup de choses pour lui. Je comprenais pleinement que ce qu’il avait traversé, bien que j’ignore encore beaucoup d’éléments pour le moment, n’a pas du être facile du tout. Et je serai donc patiente, je serai là pour Milo. Tout ce que je lui demandais c’était de me promettre de venir me parler si il en avait le besoin ou de me dire si quelque chose n’allait pas. Pour le moment je ne préfère pas évoquer ces jours interminables où nous pensions tout que nous ne le reverrions jamais. Ces jours interminables à attendre à espérer, à pleurer. Je pouvais encore ressentir cette douleur intense et profonde tout au fond de mon être. Nos mains entrelacées, je profite de ce doux contact qui m’avait tant manqué. Milo est conscient que j’avais moi aussi traversée une période difficile. Milo me demande alors comment il pouvait m’aider, comment il pouvait faire pour me soutenir, pour alléger ma peine. « Milo… » Mon regard se pose alors sur lui. « Il n’y a rien à faire. Maintenant que tu es là, ça va aller mieux. Je… Je dois simplement essayer d’oublier... » D’oublier ce véritable supplice que nous avions subi. Ces angoisses jours et nuits, la peur, la colère, l’incompréhension. « Tu n’as rien à faire. C’est à moi de t’aider à aller mieux. » dis-je avant de déposer un baiser sur ses lèvres.
Nous étions ensuite descendu au rez-de-chaussé pour rejoindre Aaron et Robyn. Nous avions partagé un moment autour d’un petit déjeuner. C’était difficile encore pour moi d’avaler quelque chose, mon estomac étant encore noué par les derniers évènements. Nous étions ensuite restés tranquilles le reste de la matinée. J’avais ensuite aidé Robyn à préparer le déjeuner. J’insistais pour l’aider dans les différentes tâches. Après tout, la mère de Milo était elle aussi très fatiguée et encore fébrile. Et puis, c’était la moindre de choses que de les aider étant donné qu’il me permettait de rester un peu ici. Alors que j’étais en train d’échanger quelques messages avec Bonnie, j’entends la voix de Robyn s’élever. Je sors alors à l’extérieur de la maison. « Milo ! Descends de cet arbre ! » La voix de Robyn venait de derrière la maison. Je fais donc le tour « Tu es vraiment une tête de mule ce n’est pas possible ! Je vais appeler Cassia, elle saura peut-être t’aider à retrouver la raison. » Je m’approche alors d’eux. « Je suis là... » Rapidement j’aperçois Aaron à côté d’un grand arbre, quelques branches dans la main. Puis Milo dans l’arbre. « Ah, Cassia… S’il te plais aide moi à lui faire entendre raison... » me demande Robyn dépassée. Je penche la tête pour regarder Milo. Le voir ainsi dans cet arbre ne me rassurait pas du tout. « Milo, descends de là s’il te plais… C’est comme ça que tu comptes te reposer et prendre soin de toi ? En montant dans des arbres … ? » Le repos c’était clairement mal parti. « Tu sais que le médecin a bien insisté sur le repos... » dis-je alors en espérant qu’il décide de descendre de là.
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Après avoir échangé quelques mots doux et rassurants, nous descendons prendre le petit déjeuner. L'odeur du café fraîchement préparé embaume la cuisine, et la lumière douce du matin filtre à travers les rideaux, créant une atmosphère apaisante. Nous savourons ensemble ce moment, échangeant des sourires complices, comme pour marquer une nouvelle étape de notre histoire, une où nous nous soutenons mutuellement, envers et contre tout.
L'après-midi avance paisiblement. Je me trouve assis près de la fenêtre, observant mon père en pleine séance de jardinage. Ses gestes sont précis, méthodiques, comme ceux d'un homme qui a passé sa vie à entretenir chaque coin de ce jardin. Une envie soudaine de l’aider me prend, et sans trop réfléchir, je me lève et sors rejoindre mon père. « Besoin d’un coup de main ? » lui lançai-je en arrivant à sa hauteur, un sourire en coin. Mon père, surpris mais visiblement ravi, me tend un sécateur. « Ça ne me ferait pas de mal, » dit-il en souriant. Nous échangeons rapidement quelques mots, des banalités, mais aussi des souvenirs, des petites histoires du passé. Sentant une montée d’énergie, je décide de grimper dans l’un des arbres, le sécateur à la main, prêt à tailler quelques branches. Mon père, d'abord amusé, m'observe en silence, mais je sens que l’inquiétude commence à poindre. Au bout de quelques minutes, ma mère sort rapidement de la maison, ses mains posées sur ses hanches. Elle me regarde, un mélange d’inquiétude et d’agacement sur le visage. « Milo ! Descends de cet arbre ! » ordonne-t-elle, son ton ne laissant guère de place à la discussion. Mais je refuse, un large sourire au visage. « Je n’ai pas fini de tailler cet arbre, » rétorquai-je en coupant une branche, comme pour prouver ma détermination. Ma mère soupire, clairement à bout de nerfs. « Tu es vraiment une tête de mule ce n’est pas possible ! Je vais appeler Cassia, elle saura peut-être t’aider à retrouver la raison. » menace-t-elle, une pointe de désespoir dans la voix. À peine a-t-elle prononcé ces mots que Cassia arrive dans le jardin, comme invoquée par la simple évocation de son nom. Elle me regarde, l’air à la fois amusé et inquiet. « Milo, descends de là s’il te plais… C’est comme ça que tu comptes te reposer et prendre soin de toi ? En montant dans des arbres … ? » me demande-t-elle doucement, mais fermement. « Tu sais que le médecin a bien insisté sur le repos... » Je lève les yeux vers elle, toujours perché dans l’arbre, un large sourire au beau milieu du visage. « Mais je n’ai pas fini, Cassia. Cet arbre a besoin d’être taillé, » dis-je en taquinant.
Alors que je continue de tailler l’arbre, concentré sur chaque branche que je coupe, j’entends au loin ma mère qui commence à s’énerver. Elle s’approche de mon père, les sourcils froncés, clairement mécontente de la situation. « Pourquoi l’as-tu laissé grimper à l’arbre, enfin ? » demande-t-elle d’une voix tendue, les bras croisés sur sa poitrine. Mon père, un peu pris au dépourvu, tente de se défendre. « Il voulait aider, et puis… tu connais Milo, il est têtu comme une mule quand il a une idée en tête. On se demande bien de qui il tient ! » dit-il en souriant d’un air provocateur, tout en conservant une pointe de taquinerie dans son regard. « Ce n’est pas une excuse ! » rétorque ma mère, son ton montant d’un cran. « Il vient tout juste de rentrer de l’hôpital, il devrait se reposer, pas jouer les acrobates ! » Mon père soupire, baissant légèrement la tête, conscient que la situation aurait pu être évitée. « Je sais, je sais… mais je pensais que ça lui ferait du bien de faire quelque chose qu’il aime. Il ne supporte pas de rester inactif, tu le connais. » Ma mère secoue la tête, visiblement partagée entre l’inquiétude et l’agacement. « Oui, je le connais, et c’est bien pour ça que je m’inquiète ! » Elle jette un coup d’œil vers moi, toujours perché dans l’arbre, avant de reporter son attention sur mon père. « Il doit se reposer, pas se fatiguer encore plus ! Et toi, tu aurais dû le freiner, pas l’encourager ! » Mon père lève les mains en signe de reddition. « Tu as raison, je n’aurais pas dû le laisser faire. Mais regarde-le, » dit-il en désignant du menton ma silhouette dans l’arbre, « Il semble heureux, là-haut. C’est peut-être aussi une façon pour lui de se sentir mieux, de reprendre pied après tout ce qu’il a traversé. » Ma mère soupire une nouvelle fois, son regard adouci par la compréhension mais toujours voilé d’inquiétude. « Peut-être, mais il y a d’autres moyens de se sentir mieux sans risquer de se blesser. »
Finalement, après quelques instants de silence, elle se tourne vers Cassia, qui observe la scène avec une légère inquiétude mais aussi une certaine tendresse. « Cassia, peux-tu, s’il te plaît, essayer de le convaincre de descendre ? Il t’écoutera, toi. » Pendant ce temps, ma mère continue de fixer mon père, l’air visiblement pas encore tout à fait apaisée, mais reconnaissant au moins qu’il avait de bonnes intentions, même si elles l’ont mené à une situation qui la stresse plus qu’elle ne le montre.
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Dehors, Milo avait apparemment souhaité donné un coup de main à son père pour la taille de cet arbre. Jusque là rien de très anormal, sauf que Milo devait se reposer, il le savait. Et grimper dans un arbre n’était clairement pas une bonne manière de se reposer. Robyn était dans tous ses états. Elle commençait même à reprocher à Aaron d’avoir accepté l’aide de Milo. A mon tour je demande au jeune homme de descendre, lui rappelant ô combien il était important et nécessaire qu’il se repose. Milo me répond simplement qu’il n’avait pas terminé et que cet arbre avait besoin d’être taillé. Apparemment, la situation lui semblait plus que normale. Mais dans le fond j’étais inquiète. Milo était très fatigué, il avait maigri et sans doute perdu du muscle aussi. Et si il tombait ? Rien que cette idée me nouait l’estomac. Robyn se tourne à nouveau vers moi et me demande d’essayer de convaincre Milo de descendre. Elle pensait qu’il m’écouterait. « Malheureusement, je crois qu’il ne veut en faire qu’à sa tête... » dis-je en soupirant légèrement. Je me rapproche alors de l’arbre. « Milo, l’arbre peut attendre. Et tu en as déjà bien assez fait comme ça pour aujourd’hui…. » Je ne savais pas depuis combien de temps exactement il était en train d’aider son père dans le jardin, mais c’était sans nul doute déjà assez. « Encore ce matin tu m’as dit qu’il te faudrait du temps… Si tu t’épuises ainsi il t’en faudra encore plus... » Je continue alors « Et tu m’as dis que tu voulais te remettre pour moi, pour nous. Ce n’est pas ainsi que tu vas réussir à te remettre rapidement... » Ma voix restait douce malgré tout. J’étais inquiète. Il avait sans doute eu un regain de vitalité mais si ce dernier disparaissait en pleine activité d’élagage, c’était risqué. « Descends de cet arbre, s’il te plais… Pour moi... » Je ne sais pas si mes arguments seront efficaces, en tout cas je faisais du mieux que je pouvais.
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Du haut de mon arbre, je regarde Cassia qui lève les yeux vers moi, ses traits marqués par une douce détermination. Je sais ce qu’elle va dire avant même qu’elle ouvre la bouche, mais l’entendre prononcer ces mots a toujours un effet particulier sur moi. « Milo, descends de cet arbre, s’il te plaît… Pour moi. » Ses mots sont simples, mais c’est ce « pour moi » qui me touche profondément. Il y a dans sa voix une tendresse mêlée d’inquiétude que je ne peux ignorer. Même si je refuse de descendre, même si je veux continuer à tailler cet arbre pour prouver que je vais bien, elle sait comment me faire changer d’avis. Je soupire, jetant un dernier coup d’œil au sécateur que je tiens fermement dans ma main. Puis, avec une résignation feinte, je le lance sur la terre ferme, le voyant rebondir doucement sur le sol avant de s’immobiliser. Je me prépare alors à descendre. Mais à peine ai-je commencé ma descente que mon pied glisse sur une branche, et je perds momentanément l’équilibre. Mon cœur fait un bond dans ma poitrine alors que je m’accroche désespérément à une branche plus solide. Pour un instant, je sens le danger de la chute m’envahir. Mais finalement, je parviens à me stabiliser, puis à descendre prudemment jusqu’à la terre ferme.
Une fois en bas, je relève la tête vers Cassia et ma mère, un sourire innocent étirant mes lèvres, comme si rien ne s’était passé. « Ben voilà, il ne fallait pas s’inquiéter, » dis-je avec une légèreté exagérée, tentant de dissiper la tension que mon petit incident a pu provoquer. Mais les regards de Cassia et de ma mère me rappellent que ce n’est pas si simple. Elles se regardent brièvement, puis reportent leur attention sur moi. Ma mère s'approche de Cassia, son visage encore empreint de l'inquiétude qui l'a traversée en me voyant perché dans cet arbre. Elle lui adresse un sourire reconnaissant, un sourire qui cache une infinité de sentiments, d’amour et de gratitude. « Merci, Cassia, » commence-t-elle doucement, sa voix remplie de sincérité. « Merci de veiller sur lui. » Elle jette un regard rapide dans ma direction, comme pour s'assurer que je n'ai pas l'intention de replonger dans une autre de mes « brillantes » idées. « Tu sais, Milo a toujours été une véritable tête brûlée, » continue-t-elle, un léger sourire aux lèvres malgré la gravité de ses paroles. « Il a toujours eu ce besoin irrépressible de prouver qu'il peut tout faire par lui-même, même quand ce n’est pas vraiment raisonnable. » Ma mère prend la main de Cassia entre les siennes, un geste à la fois tendre et solennel. « Il a besoin de quelqu'un comme toi pour le tempérer, pour lui rappeler qu'il n'a pas à tout affronter seul. Je sais que tu le fais déjà, et pour cela, je te remercie du fond du cœur. » Je me tiens là, écoutant en silence, un peu gêné mais profondément touché par les paroles de ma mère. C'est étrange de les voir se liguer ainsi contre moi, mais je sais qu'elles n'ont qu'une seule chose en tête : veiller sur moi. « Alors, promets-moi de continuer à veiller sur lui, d’accord ? » ajoute ma mère avec un sourire bienveillant. « Parce que ce garçon-là, aussi courageux et déterminé soit-il, a parfois besoin qu’on lui rappelle de ralentir un peu. »
Le sourire de mon père s'élargit, un sourire plein de malice, mais aussi de cette sagesse tranquille qu'il a acquise avec les années. Ses yeux pétillent d'une lueur amusée, comme s'il venait de voir se dérouler sous ses yeux une scène qu'il avait longtemps anticipée. Il me jette un regard complice, se rapprochant légèrement de moi, et d'un ton faussement solennel, il murmure tout bas. « Eh bien, mon fils, tu es bien embêté maintenant, hein ? Deux femmes se liguent contre toi. » Il laisse échapper un léger rire, ce genre de rire qui vient du fond de la gorge, plein d'affection et de tendresse. Son sourire ne faiblit pas, au contraire, il s'agrandit un peu plus, creusant les rides aux coins de ses yeux. Il sait que, pour une fois, je suis vraiment à court d'arguments, et il savoure ce moment avec une satisfaction évidente. Il pose une main sur mon épaule, une pression légère mais qui en dit long sur la fierté qu'il ressent à cet instant. Ce geste, si simple, est chargé de toute la complicité qui existe entre nous, une complicité qui ne s’exprime pas toujours par les mots, mais qui est là, bien présente. « Crois-moi, » ajoute-t-il avec un clin d'œil, « Il vaut mieux que tu t’habitues à ça. Ces deux-là vont veiller sur toi comme des fauves. » Son sourire devient plus doux, moins taquin. Il est heureux de voir que je suis entouré de tant d'amour et de bienveillance, et même si son commentaire est une plaisanterie, il y a dans ses yeux une profonde reconnaissance pour Cassia, qui veille sur moi avec tant de dévouement.
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Je tente de convaincre Milo de descendre de l’arbre. Ce dernier semble vouloir m’écouter. J’avais apparemment trouvé les bons arguments. Milo commence alors à descendre mais à peine avait-il commencé qu’une de ses pieds glisse sur la branche. Je sursaute, le rythme de mon myocarde accélère. Finalement, Milo arrive à se rattraper. Il se stabilise correctement et poursuit sa descente. Une fois au sol, il se permet même une plaisanterie. Je lui lance un léger regard réprobateur. Robyn me remercie, surtout de veiller sur Milo. Elle souligne le fait que le jeune homme a toujours eu le besoin de prouver qu’il pouvait tout faire par lui même. Je me rendais compte que Robyn était encore très inquiète à propos de Milo. Tout comme moi. Excepté que je tentais de le cacher, bien que cela était difficile. Robyn me demande de lui promettre de continuer à veiller sur Milo. « C’est promis. » dis-je en lui adressant un léger sourire.
Nous continuons de discuter un peu dehors avant de rentrer à l’intérieur de la maison. J’avais proposé à Robyn de l’aider avec les draps qu’elle avait lavé la matin même. Puis une fois terminé, je me dirige vers les escaliers pour rejoindre Milo. Je croise ce dernier avec un aspirateur dans les mains. « Qu’est-ce que tu comptes faire avec cet aspirateur ? » demandai-je en me plaçant devant lui. « Milo, je me répète mais le médecin a dit qu’il te fallait du repos… » dis-je un peu perplexe par son comportement. « La maison est propre. Et si il le faut, je m’en occuperai tout à l’heure... » A croire qu’il listait toutes les choses à faire pour éviter de se reposer. Je prend l’aspirateur dans les mains pour le poser par terre. Je soupire légèrement en croisant son regard. Puis une idée me vient. « Et si on allait plutôt marcher un peu tous les deux ? » Il faisait bon dehors, et puis marcher un peu demanderait moins d'effort qu'une séance de ménage.
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Une fois de retour à l'intérieur de la maison, je fais un tour d'horizon, scrutant chaque recoin pour voir où je pourrais donner un coup de main. L'atmosphère est calme, apaisante, mais il y a toujours quelque chose à faire dans cette maison qui a vu grandir tant de souvenirs. Sans trop réfléchir, je décide d’aider ma mère en passant l’aspirateur. Après tout, c’est le moins que je puisse faire pour l'aider un peu. Je branche l’appareil et me prépare à commencer, mais à peine ai-je mis la main sur la poignée que la voix de Cassia s'élève derrière moi, douce mais ferme. « Qu’est-ce que tu comptes faire avec cet aspirateur ? » Sa question me fige sur place. Cassia se place devant moi, et je me retrouve face à son regard inquisiteur. Je me sens soudainement comme un petit garçon pris en flagrant délit, pris la main dans le sac, ou plutôt dans le pot de confiture, avec des traces autour de la bouche et l’air faussement innocent. Mon esprit tente de trouver une excuse, mais c'est inutile ; je sais déjà que je suis démasqué. « Euh… rien de spécial… juste… un petit coup d’aspirateur… » dis-je, la voix hésitante, bien conscient que ma tentative d’esquiver la situation est vouée à l’échec. Cassia secoue la tête, un sourire mi-amusé, mi-réprobateur aux lèvres. Elle s'approche de moi, et avant que je ne puisse protester, elle prend délicatement l'aspirateur de mes mains et le pose à terre, loin de ma portée. « Milo, je me répète mais le médecin a dit qu’il te fallait du repos… » répète-t-elle, sa voix douce mais implacable, comme si elle s'adressait à un enfant têtu. Je ne peux m'empêcher de sourire face à sa détermination. Elle a raison, bien sûr, et je le sais. Je soupire, résigné, tout en acquiesçant. « D’accord, » dis-je en levant les mains en signe de reddition. « Tu as gagné. » Son sourire s’élargit, triomphant mais affectueux, avant qu’elle ne propose d’aller se promener à la place. Elle sait toujours trouver les mots justes, ceux qui me touchent là où il faut, ceux qui me convainquent sans effort.
Je n’hésite pas longtemps. Je hoche la tête, ravi de l'idée, et nous sortons de la maison. L'air frais me fait du bien, et ma main glisse naturellement dans la sienne, comme un réflexe, une habitude qui m'a tant manqué. Le contact est rassurant, apaisant. Alors que nous marchons côte à côte, je tourne légèrement la tête pour la regarder, et une question me brûle les lèvres. « Dis-moi, » lui dis-je doucement, avec une pointe de curiosité mêlée à une certaine appréhension, « Est-ce que tu voulais me parler de quelque chose en particulier, depuis… depuis ma disparition ? » Ma voix se fait plus douce, plus attentive. Je sens qu'il y a des choses qu'elle n'a pas encore dites, des pensées, des émotions qu'elle garde en elle, et j'ai besoin de les entendre, de savoir ce qui l'a traversée durant mon absence.
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A peine rentré, Milo avait déjà apparemment eu une autre idée pour rester actif. Faire un brin de ménage. Moi qui pensait avoir réussis à le convaincre de se reposer après l’épisode de l’arbre, c’était finalement raté. Au risque de passer pour une rabat joie, je lui répète qu’il avait besoin de repos. Mais je savais que cela serait de plus en plus difficile de le convaincre. Alors je tente une diversion en quelque sorte et je propose à Milo d’aller marcher un peu tous les deux. Le pilote de ligne accepte ma proposition. Tel un signe de victoire, un léger sourire se dessine sur mon visage.
Nous quittons donc la maison familiale et commençons à marcher, main dans la main. Le temps est clément, l’air frais fait beaucoup de bien. Milo prend la parole pour me demander si je souhaitais lui parler de quelques chose en particulier depuis sa disparition. Mon visage se tourne vers lui. Je détourne le regard. « Il y aurait beaucoup à dire... » dis-je comme un certain aveu, sans trop réfléchir. Tous les sentiments, toutes les émotions par lesquelles j’étais passées, les nuits blanches, les pleurs, les découvertes. « Est-ce que tu souhaites savoir quelque chose en particulier ? » La question de Milo était assez vague, je me demandais donc si il n’avait pas déjà quelque chose à l’esprit. « Comme tu peux t’en douter, ça a été très difficile… J’ai vraiment cru que jamais je ne te reverrai… C’était comme si une partie de moi même disparaissait aussi... ». Je repense alors à ces derniers jours. « Je ne voulais tellement pas y croire, je voulais tellement que tu sois à nouveau là que… une fois seule, je ne cessais de regarder des photos de nous, tes derniers messages vocaux… Tes lettres... Une consolation qui parfois s'avérait être davantage un supplice... ». Je décide de passer les détails et de me focaliser sur ces fameuses lettres d’ailleurs. « Tu sais, ton père m’a donné le carton. Celui que tu voulais que j’aie si jamais… si jamais il t’arrivait quelque chose. » Mon regard se pose alors sur Milo. « Elles m’ont vraiment touché… » commençai-je à dire avant d’ajouter « Et, je sais tout pour Andrew... ». Je m’arrête alors un instant de marcher et je fais face à Milo « Je ne t’en veux pas mais tu aurais du m’en parler surtout que… Ces photos dont il parle n’existent pas. Je te promets que je n’ai jamais posé de manière obscène ou compromettante pour lui... » Maintenant que Milo était là, c'était l'occasion aussi pour moi de dire la vérité.
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Je marche lentement, main dans la main avec Cassia, alors qu'elle commence à répondre à mon interrogation. Sa voix est douce, presque tremblante, comme si chaque mot qu'elle prononce la ramenait à ces moments difficiles qu'elle a dû affronter seule. Je sens son hésitation au début, mais bientôt, les mots viennent, emportant avec eux tout ce qu'elle a gardé enfoui pendant mon absence. Je l'écoute avec une attention silencieuse, sentant mon cœur se serrer à mesure qu'elle raconte. Chaque mot est comme une lame qui s'enfonce un peu plus profondément dans ma poitrine, chaque souvenir évoqué un coup de poignard qui me rappelle à quel point je l'ai fait souffrir, même involontairement. Elle évoque ses longues nuits passées à lire et relire mes lettres, comme si elle essayait de m'atteindre, de maintenir un lien avec moi malgré l'absence. Elle me décrit ces moments où, seule dans notre appartement, elle s'accrochait désespérément à nos anciennes conversations, cherchant du réconfort dans les mots que j'avais laissés derrière moi. Elle me raconte comment elle passait ses doigts sur l'encre séchée, s'imaginant que c'était ma main qu'elle tenait, mon visage qu'elle caressait. Je l'imagine, assise dans le silence de sa chambre, les larmes coulant à flots sur ses joues, inondant les pages de nos souvenirs. Je l'imagine cherchant désespérément à retrouver ma présence, à combler ce vide immense que mon absence a créé.
Chaque image qu'elle évoque me brise un peu plus. J'ai toujours su que mon départ serait difficile, mais jamais je n'aurais pu imaginer à quel point. Maintenant que je l'entends de sa propre voix, maintenant que je sens toute la douleur qu'elle a traversée, mon cœur se serre si fort que j'ai l'impression qu'il va éclater. Je me sens impuissant, coupable, mais aussi incroyablement reconnaissant de l'avoir retrouvée. De savoir qu'après tout ce qu'elle a traversé, elle est encore là, à mes côtés, malgré la douleur, malgré les larmes, malgré tout. Cassia continue de parler, sa voix se fait parfois plus douce, parfois plus rauque, et chaque mot m'emporte un peu plus loin dans la tempête d'émotions qui m'envahit. J'aimerais pouvoir effacer tout cela, lui promettre que je ne la laisserai plus jamais seule, mais je sais que ce serait une promesse que je ne pourrais pas tenir. Alors, à la place, je me contente de l'écouter, de marcher avec elle, en silence, en m'efforçant d'être tout ce dont elle a besoin en cet instant. Parce que c'est tout ce que je peux faire pour elle, pour nous.
Alors que nous marchons toujours main dans la main, Cassia continue de se confier. Sa voix est calme, mais je sens la gravité de ses mots peser sur l’atmosphère. « Tu sais, ton père m’a donné le carton. Celui que tu voulais que j’aie si jamais… si jamais il t’arrivait quelque chose. » dit-t-elle doucement. Je sens mon cœur se serrer à l’évocation de ce carton, celui que j’avais préparé dans l’éventualité où… non, dans l’éventualité qu’un jour comme celui-là puisse arriver. J’acquiesce en silence, serrant légèrement sa main dans la mienne, l’invitant à continuer. Elle me raconte comment elle a découvert ce que j’avais soigneusement rangé dans ce carton, les objets, les lettres, toutes ces choses que j’avais voulu lui laisser au cas où je ne serais plus là pour les lui donner moi-même. Ma gorge se serre en pensant à ce qu’elle a dû ressentir en ouvrant ce carton, en dépliant ces souvenirs que j’avais choisis pour elle. Puis elle aborde un sujet encore plus sensible. « Je sais tout pour Andrew... » dit-elle d’une voix douce mais ferme. Je m’arrête net, tournant lentement la tête vers elle. Ses yeux sont remplis de compréhension et de pardon, pas une once de reproche ne filtre dans son regard. « Je ne t’en veux pas mais tu aurais du m’en parler surtout que… Ces photos dont il parle n’existent pas. Je te promets que je n’ai jamais posé de manière obscène ou compromettante pour lui... » Un immense soulagement m’envahit, comme si un poids que je portais depuis si longtemps venait soudainement de disparaître. Mon premier réflexe, celui qui me vient instinctivement, est de m’excuser. Je lâche doucement sa main pour pouvoir la regarder dans les yeux, mon regard rempli de sincérité. « Cassia, je suis tellement désolé… » murmurai-je, ma voix légèrement brisée par l’émotion. Je n’ai jamais voulu lui causer de douleur, jamais voulu qu’elle porte ce fardeau. « Je suis désolé pour tout ça… pour Andrew, pour le carton, pour tout. » Mes mots sont hésitants, cherchant la meilleure manière d’exprimer ce que je ressens, mais je sais qu’aucune parole ne pourra réellement apaiser ce que je lui ai fait subir. « J’ai plusieurs fois voulu te le dire… Mais… Je pensais à toi. Je ne voulais pas briser ta vie avec ces photographies. Tu adores ton métier… Lorsqu’Andrew m’a abordé après un vol, on s’est retrouvé le soir et… Lorsque nous avons dîné j’ai compris… J’ai compris à quel point tu aimais ton métier. A quel point il comptait pour toi… Alors je me suis dit que… Enfin… » Et là je m’arrête net pour la prendre dans mes bras.
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Tout en marchant, Milo semblait en savoir davantage sur ce que j’avais vécu lors de ces derniers jours. Sa question étant assez vague, je répondis malgré tout avec honnêteté. Ces jours, où il était disparu, avaient été très difficile. Mon seul moyen de consolation avait été de lires ses lettres, de regarder des photos de lui ou encore d’écouter sa voix à travers d’anciens messages vocaux. D’imaginer qu’il était là, auprès de moi. Encore. Puis je décidai de parler de la lettre dans laquelle il m’avait avoué le chantage fait par Andrew. J’affirme à Milo que ces photographies n’existent pas. La première réaction de Milo est de s’excuser. Pour l’histoire avec Andrew et pour le carton. Milo m’avoue qu’il avait plusieurs fois voulue tout me raconter lais qu’il avais d’abord penser à moi et surtout aux répercussions professionnelles que ce genre de photographies auraient pu avoir. J’en apprends même plus sur le chantage d’Andrew. Ce dernier n’avait donc pas hésité à venir aborder Milo à l’aéroport après un vol. Il n’avait donc aucune limites. Milo me prend dans ses bras et j’y trouve naturellement refuge. Je profite de cette douce étreinte, de ce calme. Je me recule légèrement pour faire face au jeune homme « Tu n’as pas à t’excuser. Tu as simplement voulu me protéger… Ce qu’à fait Andrew … C’est inadmissible et impardonnable… Je ne le pensais pas capable d’orchestrer ce genre de chantage... » Andrew avait clairement été trop loin. Encore une fois. « Il est venu me voir il y a quelques jours… Je lui ai dit que je savais ce qu’il avait fait. Maintenant cette histoire est terminée... » Nous n’avions désormais plus à nous cacher. Je préférai cacher des détails de ma conversation avec Andrew. L’essentiel était que j’avais à nouveau mis les choses au point entre nous. A présent, nous n’aurons plus à faire à lui. Une de mes mains caresse tendrement son visage « Je te remercie d’avoir voulu me protéger aux dépend de… beaucoup de choses… Mais s’il te plais, à partir de maintenant ne me cache plus rien… A deux on trouvera forcément une solution... » dis-je le plus sincèrement du monde.
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Les mots de Cassia tombent avec une douceur infinie, comme un baume appliqué sur les plaies invisibles de mon esprit. Ses paroles, empreintes de sincérité et d'une profonde affection, pénètrent mon cœur, dissipant peu à peu les ombres qui s’y étaient accumulées. « Je te remercie d’avoir voulu me protéger aux dépens de… beaucoup de choses… » murmure-t-elle, sa voix douce et apaisante. Chaque mot semble effacer un peu plus la culpabilité que je porte en moi, m’allégeant d’un poids que je n’avais même pas réalisé être si lourd. Elle marque une pause, son regard plongé dans le mien, ses yeux remplis d'une tendresse inébranlable. « Mais s’il te plaît, à partir de maintenant, ne me cache plus rien… À deux, on trouvera forcément une solution. » Ces mots, si simples et pourtant si puissants, m’apportent un soulagement immense. Je sens une chaleur réconfortante envahir ma poitrine, apaisant l’angoisse que je garde depuis si longtemps. Cassia a cette capacité unique à transformer mes doutes en certitudes, à faire naître l’espoir même là où tout semble perdu. Elle a raison : à deux, nous sommes plus forts, capables de surmonter les obstacles qui se dressent sur notre chemin.
Il est vrai que j’ai voulu la protéger, malheureusement aux dépens de notre relation et d’une souffrance non négligeable. « Je suis désolé Cassia… Vraiment… Quand Andrew est venu, j’ai pensé à toi et uniquement à toi. » Je suis sur le point de répondre, de lui promettre que je ne lui cacherai plus rien, que je partagerai tout avec elle. Mais un nœud se forme dans ma gorge, m’empêchant de prononcer ces mots. Je ne peux pas lui promettre cela. Pas totalement. Parce que, au fond de moi, je sais que si cacher quelque chose peut la protéger, je le ferai sans hésiter. C’est une contradiction qui m’étreint, un dilemme que je porte en silence. Alors, plutôt que de mentir ou de lui faire une promesse que je ne suis pas sûr de pouvoir tenir, je me contente de sourire. Un sourire sincère, mais teinté d’une légère tristesse, comme pour lui dire que je comprends, que j’apprécie sa confiance, mais que certains fardeaux, je les porterai seul pour qu’elle n’ait jamais à en souffrir. Puis je me tourne vers Cassia, un sourire malicieux étirant mes lèvres. Malgré la gravité des derniers jours, je ne peux m’empêcher de la taquiner un peu, de retrouver cette légèreté qui nous a toujours caractérisés, même dans les moments les plus sombres. « Alors, qu’est-ce que ça fait d’être une femme riche ? » lui demandai-je, d’un ton faussement nonchalant, en évoquant, bien évidemment, mes dernières volontés où je lui cédais tout ce que je possédais.
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J’avais encore du mal à réaliser qu’Andrew avait orchestré un tel chantage. Je le savais bien évidemment jaloux, mais pas au point d’inventer de telles histoire. Cela avait tout de même un côté assez effrayant. Mais qu’importe, cette histoire était terminée. Je connaissais à présent toute la vérité et les raisons qui avait poussé Milo à vouloir rompre et ensuite à vivre notre relation cachée. J’espérais simplement que si une telle situation venait à se reproduire, Milo ne me cacherait rien. Je lui fis comprendre qu’à deux nous étions plus forts pour surmonter les obstacles, à deux nous pourrions trouver des solutions plus aisément si besoin.
Cette conversation concernant Andrew étant terminée, Milo reprend finalement la parole pour me demander ce que ça faisait d’être une femme riche. Je comprends immédiatement à quoi il fait référence. J’avais hésité à le lui en parlé d’ailleurs mais je n’avais pas voulu aborder trop de sujet d’un coup. Comme toujours, Milo arrive à plaisanter même avec les sujets les plus importants. Instinctivement, je viens lui donner un léger coup sur le bras. « Ce n’est absolument pas amusant... » dis-je en lui lançant un regard réprobateur. « Tu te doutes que j’ai été… surprise lorsque ton père m’as remis cette enveloppe... » Le simple fait de repenser à ce moment me serre le cœur. « Milo, ce que tu as fait, cette assurance vie dont j’étais la bénéficiaire c’est … très honorable de ta part et ça m’a vraiment touché que tu puisses penser à moi si jamais… tu n’étais plus là… Et je t’en remercie du fond du cœur. » Je continue alors « Mais maintenant que tu es revenu. Cet argent n’est plus le mien. Tout est à nouveau à toi... Et il n’y a pas à discuter… ». La situation avait changée, je n’avais donc plus à être bénéficiaire puisque Milo était bel et bien en vie. Je plonge mon regard dans le sien, un léger sourire aux lèvres avant d’ajouter « Et c’est très bien ainsi. » Je pose un doux baiser sur ses lèvres.
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Cassia n’a pas changé. Son caractère affirmé et sa manière de refuser catégoriquement ce qui ne lui convient pas font toujours partie de ce que j’aime tant chez elle. Lorsqu’elle me tape légèrement le bras suite à ma réflexion, je ne peux pas m’empêcher de sourire, amusé par sa réaction. Son geste est tendre, presque taquin, et il me rappelle toutes ces fois où elle a su, avec ce même petit coup, me remettre à ma place lorsque je plaisantais un peu trop. Je la regarde, un sourire aux lèvres, et je l’écoute attentivement. Ses paroles sont emplies de cette détermination que je lui connais bien, et qui me fascine toujours autant. Avant qu’elle ne termine, je m’approche d’elle et lui vole un rapide baiser, sentant la douceur de ses lèvres contre les miennes. Mais Cassia, fidèle à elle-même, n’est pas du genre à se laisser distraire facilement. Elle refuse catégoriquement que la somme de mon assurance-vie lui revienne. Ses yeux se fixent dans les miens, pleins de cette conviction qui ne souffre d’aucune contestation. J’ouvre la bouche pour protester, pour lui expliquer une fois de plus que c’est ce que je veux, que j’ai pensé à tout cela pour elle, mais Cassia est rapide. Elle coupe court à toute tentative d’argumentation de ma part, sa voix douce mais ferme, teintée de cette autorité naturelle qu’elle a toujours eue. « Et il n’y a pas à discuter… » ajoute-t-elle, ses yeux pétillant de cette lueur que je connais si bien, celle qui dit qu’elle a déjà pris sa décision et que rien ni personne ne pourra la faire changer d’avis. « Et c’est très bien ainsi. »
Avant que je puisse dire quoi que ce soit d’autre, elle dépose un doux baiser sur mes lèvres, comme pour sceller la fin de la discussion. C’est une manière subtile, presque affectueuse, de me dire que ce n’est pas négociable, et je ne peux que sourire face à cette détermination. Mais je ne suis pas du genre à lâcher prise si facilement. Alors, au moment où ses lèvres quittent les miennes, j’attrape délicatement Cassia par la taille, l’attirant tout contre moi. Je plonge mon regard dans le sien, un sourire espiègle sur le visage, et je murmure à son oreille, d’une voix taquine et un brin provocante. « Je n’ai pas dit mon dernier mot, Mademoiselle Henderson… » Je fais une pause, la tenant fermement contre moi, sentant la chaleur de son corps contre le mien, avant de poursuivre, mon ton se faisant plus doux, presque complice. « Nous verrons bien plus tard, Madame Davis ! » L’allusion que je glisse subtilement dans mes paroles n’échappe pas à Cassia. Mais au fond, elle sait très bien ce que je veux dire. Un jour, ce sujet financier n’en sera plus un, parce qu’un jour, nous serons mariés. C’est une promesse que je lui fais, sans même avoir besoin de prononcer les mots.
Alors que nous continuons notre promenade, main dans la main, le vent doux caressant nos visages, je sens le besoin de partager avec Cassia ce qui me pèse sur le cœur depuis quelque temps. Cette aventure, ces jours passés à la frontière entre la vie et la mort, m’ont offert une perspective différente sur beaucoup de choses, surtout sur mes relations, et particulièrement la nôtre. Je prends une profonde inspiration, cherchant les mots justes, ceux qui traduiront au mieux mes pensées. Mon regard se pose sur le sentier devant nous, mais ma voix est douce, mesurant chaque mot. « Cette aventure… m’a fait beaucoup réfléchir, » dis-je finalement, brisant le silence paisible qui nous entourait. « Sur la vie, sur ce qui compte vraiment, et surtout sur nos relations. Et je me suis rendu compte de quelque chose d’important. » Je tourne légèrement la tête pour la regarder, cherchant son regard. « Je n’ai pas envie d’une relation qui s’empêtre dans la routine, tu sais, » poursuivis-je, ma voix plus ferme maintenant. « Je n’ai pas envie qu’on se retrouve, dans dix ans, ensemble juste parce que c’est devenu une habitude, parce qu’on n’a pas su briser le confort de notre quotidien et qu’au final on reste ensemble sans plus réellement le vouloir » commençai-je en l’observant. « Ce que je veux, c’est que notre relation reste vivante, passionnée, sincère… » continuai-je, mon pouce caressant doucement le dos de sa main. « Je veux que, quoi qu’il arrive, on puisse se dire les choses sans peur, sans faux-semblants. Je veux qu’on soit honnêtes l’un envers l’autre, même si parfois la vérité peut faire mal. » Je m’arrête un instant, choisissant soigneusement mes mots, puis je me tourne complètement vers elle, mes deux mains encadrant son visage avec tendresse. « Promets-moi quelque chose, » lui demandai-je, mon regard ancré dans le sien. « Promets-moi que si un jour tu ressens une attirance pour quelqu’un d’autre… si jamais quelqu’un te fait naître de nouveaux sentiments, tu me le diras. »
Je vois une ombre de surprise traverser son regard, mais je continue, refusant de laisser ce sujet en suspens. « Ce n’est pas que je doute de toi, ou de nous, » ajoutai-je rapidement, sentant le besoin de la rassurer. « C’est juste que… je veux que tu saches que, quoi qu’il arrive, tu pourras toujours venir me parler. Je préfère affronter cette vérité, aussi douloureuse soit-elle, plutôt que de nous voir sombrer dans une relation sans vie, où on reste ensemble juste parce qu’on ne sait pas comment faire autrement. » Le vent souffle doucement, et le silence qui s’installe entre nous est lourd de sens. Je scrute son visage, à la recherche de la moindre réaction, du moindre signe.
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Milo venait d’évoquer un sujet au quelle j’avais moi même songé. Mais je n’avais pas voulu aborder cette histoire d’assurance vie tout de suite, craignant que cela fasse beaucoup. Mais finalement, en parler maintenant permettait de mettre les choses aux clair. Et pour moi, elles l’étaient déjà. Cet argent ne me revenait désormais plus. Légalement, cette somme appartenait à Milo étant donné que ce dernier n’était plus disparu et bel et bien en vie. Je tente de mettre rapidement fin à la discussion. Si il y a bien une chose que je ne souhaitais pas c’était me disputer avec Milo, surtout maintenant, et pour une histoire d’argent. Milo s’arrête de marcher, il m’attire contre lui et vient me murmurer qu’il n’avait pas dit son dernier mot. Mon regard plongé dans le sien, je souris un peu amusée même si dans le fond je sais que je ne céderai pas là-dessus. « Tu sais, je peux être aussi obstinée que toi... » dis-je comme pour le mettre en garde. J’avais pour ma part dis mon dernier mot et je ne reviendrai pas dessus. Milo semble vouloir clore le sujet pour le moment tout en faisant allusion au fait qu’un jour je porterai son nom. Pour toute réponse, mon sourire s’agrandit et je viens lui voler un baiser.
Nous continuons alors notre promenade, toujours main dans la main. Un léger silence s’installe. Un silence doux et apaisant. Un silence que Milo finit par rompre pour m’avouer que ce qu’il venait de vivre l’avait fait beaucoup réfléchir, sur la vie, sur ce qui comptait vraiment. Je l’écoute alors attentivement me parler de ses craintes concernant l’avenir, notre avenir, mais aussi sur ses volontés. Lorsque Milo évoque vouloir une relation vivante, passionnée et sincère je réponds « C’est ce que je veux aussi. Plus que tout... ». Milo me fait ensuite promettre de lui dire la vérité si un jour je venais à ressentir une attirance pour quelqu’un d’autre que lui. Je suis surprise de l’entendre me dire une telle chose. Il me rassure tout de suite en me disant qu’il ne doutait pas de moi ou de nous mais il souhaitait simplement me faire comprendre que je pourrai toujours venir lui parler. « Je te le promets. Même si je sais tout au fond de moi qu’il n’y a que toi, et qu’il n’y aura toujours que toi… » dis-je même si dans le fond je savais que Milo était et restera le seul amour de ma vie. Ce que j’avais vécu ces derniers jours me l’avait encore confirmé. « Promets-moi à ton tour la même chose. S’il te plais… Et promets moi aussi de venir me parler si quelque chose ne va pas... » C'était important pour moi, surtout après ce que Milo avait vécu.
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Je continue d’écouter attentivement Cassia, sa voix douce et rassurante apaisant mes craintes. Chaque mot qu’elle prononce semble effacer une couche de mes doutes, et je me sens de plus en plus connecté à elle. Pourtant, l’envie de détendre un peu l’atmosphère me pousse à la taquiner. Un sourire espiègle se dessine sur mes lèvres alors que je penche légèrement la tête, feignant une réflexion profonde. « Tu sais, » dis-je d’un ton faussement sérieux, « En y réfléchissant bien, peut-être que je devrais reconsidérer ma position… » Je sens son regard s’intensifier sur moi, légèrement surpris, peut-être même un peu inquiet. Mon sourire s’agrandit, et je continue sur ma lancée, bien décidé à jouer avec le feu. « Après tout, j’ai toujours trouvé Erin plutôt mignonne… » je marque une pause, observant sa réaction. « Et Léa, eh bien, elle a toujours eu ce petit quelque chose… » Je fais mine de réfléchir encore un instant, prenant un air faussement songeur. « Alors, peut-être que je devrais juste te quitter pour Erin ou Léa. Ou même les deux, tiens. Ça pourrait être une bonne idée, tu ne crois pas ? Tu penses qu’elles me supporteront ? » Je ne peux pas m’empêcher de rire à ma plaisanterie. Je l’attire doucement contre moi, passant mes bras autour de sa taille, nos regards se croisant avec complicité. « Rassure-toi, » murmurai-je contre ses lèvres, « Je ne veux ni Erin, ni Léa. C’est toi que je veux, toi et seulement toi. »
Je resserre doucement mon étreinte autour de Cassia, sentant la chaleur de son corps contre le mien. Son parfum familier et apaisant m’enveloppe, me rappelant à quel point je suis chanceux de l’avoir dans ma vie. Je plonge mon regard dans le sien, cherchant les mots justes pour exprimer ce que je ressens depuis toujours, ce qui n’a jamais changé. « Il n’y a toujours eu que toi. Et il n’y aura jamais que toi. On peut me présenter les plus belles femmes du monde devant moi, » repris-je, la fixant intensément, « Je ne verrais que toi, Cassia. Tu es la seule qui compte. La seule qui m’importe vraiment. » Je penche la tête pour capturer ses lèvres dans un baiser doux et profond, étreindre chaque seconde de ce moment intime, où nos cœurs battent à l’unisson, où le monde autour de nous disparaît, ne laissant que nous deux, ensemble, comme il en a toujours été.
Puis à bout de souffle, je m'arrête, me tournant vers Cassia avec une expression faussement boudeuse. Mes bras se croisent sur ma poitrine, et je la fixe avec une intensité exagérée, jouant le jeu du mécontentement. « Tu sais, » dis-je d'une voix sérieuse, mais teintée d'un amusement à peine dissimulé, « Il y a quelque chose qui ne va vraiment pas. » Avant qu'elle puisse dire quoi que ce soit, je continue, d'un ton faussement dramatique. « Je viens de réaliser que je n'ai pas eu mon quota de baisers soutiens aujourd'hui, » déclarai-je en prenant une pose exagérée, comme si c'était la plus grande tragédie du monde. « Et franchement, c'est très inquiétant. » Je laisse échapper un petit sourire taquin, observant la réaction de Cassia.
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Milo avait toujours été de nature très obstiné, mais je pouvais l’être également. Et sur cette histoire d’assurance vie, je ne changerai pas d’avis. Alors Milo décide de me taquiner un peu en me disant qu’il avait toujours trouvé Erin plutôt mignonne et que Léa avait toujours eu ce petit quelque chose. Je sens une once d’agacement m’envahir en entendant ces deux prénoms. Il suggère de me quitter pour partir avec Erin ou Léa, ou bien les deux. « Vraiment très amusant… Et pour information, il n’y a que moi qui puisse te supporter... » dis-je pour le taquiner à mon tour. Bien évidemment, Milo plaisante. Contre lui, je me sens beaucoup mieux. Le jeune homme en profite pour m’affirmer qu’il n’y aura toujours que moi, que j’étais la seule qui lui importait vraiment. « H’m… J’aime beaucoup quand tu parles ainsi... » dis-je d’une voix douce avant de resserrer mon étreinte contre lui. Nous échangeons alors un long et doux baiser. Puis Milo prend un air faussement boudeur et m’annonce que quelque chose ne va vraiment pas. Je l’écoute alors attentivement. Puis il me dit ne pas avoir eu son quota de baiser soutiens pour aujourd’hui. « Oh… Tu m’en vois désolée... » Je reprends alors « Je comprends ton inquiétude... Laisse moi y remédier. » dis-je en venant déposer mes lèvres sur les siennes. « H’m… le souci c’est que à t’embrasser comme ça, je ne sais pas si je vais pouvoir rester sage très longtemps... » dis-je d’un air espiègle.
Nous continuons alors notre promenade avant de rentrer au domicile familiale. Une fois rentrés, nous prenons une boisson chaude accompagné d’Aaron et Robyn puis Milo décide d’aller s’allonger dans sa chambre. J’aide un peu Robyn avec le rangement jusqu’à que cette dernière ne parte faire quelques courses avec Aaron. Je monte alors à l’étage. J’ouvre doucement la porte de la chambre et vient m’asseoir près de Milo. Je déposer un baiser sur ses lèvres puis un deuxième et un troisième. « Je veux m’assurer que tu es bien ton quota de baiser pour la journée... » dis-je d’une voix douce et malicieuse. Je caresse tendrement son visage du bout des doigts. Puis une de mes mains glisse sous son t-shirt pour remonter tendrement le long de son torse. « Tu sais, tes parents sont partis faire des courses. Il ne vont pas rentrer avant une bonne heure et demi... » dis-je alors pour lui faire comprendre que nous étions seuls dans la maison. Mon regard se pose alors sur le sien, un léger sourire aux lèvres, je me blottis un peu plus contre lui, ma main caressant toujours sa peau sous son t-shirt et mes lèvres capturant les siennes.
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Je laisse échapper un petit sourire taquin, observant la réaction de Cassia. Elle me regarde avec un mélange de soulagement et d'amusement, réalisant que je suis simplement en train de jouer. Un éclat de rire échappe à ses lèvres, et je ne peux m'empêcher de sourire encore plus largement, heureux de l'avoir faite rire. « Oh… Tu m’en vois désolée... » répond-elle en haussant un sourcil, feignant l'étonnement. « Je comprends ton inquiétude... Laisse moi y remédier. » Elle se hisse sur la pointe des pieds pour m'embrasser, et je savoure chaque instant de ce baiser, heureux de la voir sourire et de sentir cette complicité entre nous. Lorsqu'elle recule légèrement, je fais mine de compter sur mes doigts. « Il en manque encore quelques-uns, » dis-je avec un clin d'œil, toujours dans mon rôle taquin. Elle rit doucement, et sans se faire prier, m'offre une série de baisers doux et tendres, que je savoure avec tout l'amour que je ressens pour elle. « Bon, » dis-je enfin, relâchant mon expression boudeuse, « Je pense que ça va mieux maintenant. Mais je te préviens, je pourrais en redemander encore. » puis d’un ton espiègle elle me répond « H’m… le souci c’est que à t’embrasser comme ça, je ne sais pas si je vais pouvoir rester sage très longtemps... »
Nous continuons notre promenade, échangeant des paroles légères et des regards complices, avant de retourner chez mes parents. Une fois de retour, la maison est enveloppée d'une chaleur réconfortante, un contraste saisissant avec l'air frais de l'extérieur. Ma mère nous accueille avec un sourire chaleureux et nous propose une boisson chaude, que nous acceptons volontiers. Nous nous installons dans le salon, la chaleur de nos tasses de thé ou de café se diffusant agréablement entre nos mains. La conversation est animée, ponctuée de rires et de souvenirs partagés. Cependant, malgré l'atmosphère conviviale, je sens la fatigue s'infiltrer dans mes muscles, conséquence inévitable de ces derniers jours éprouvants. Après avoir échangé quelques plaisanteries avec mes parents, je décide de monter dans ma chambre pour m'allonger un peu. Je monte les escaliers, sentant chaque pas plus lourd que le précédent. Une fois dans ma chambre, je m'allonge sur le lit, accueillant la douceur des draps avec un soulagement palpable. Mes paupières se ferment presque d'elles-mêmes, et je me laisse emporter par la quiétude du moment.
Soudain, la porte de ma chambre s'ouvre doucement, le grincement léger des gonds interrompant le silence. J'entrouvre les yeux pour voir Cassia entrer sur la pointe des pieds, un sourire tendre aux lèvres. Elle s’approche du lit et s’assoit près de moi, son poids sur le matelas créant un creux qui m’attire un peu plus vers elle. Ses lèvres se posent sur les miennes, déposant une série de baisers doux, chacun plus langoureux que le précédent. Je sens sa main remonter lentement sur mon torse, glissant sous mon t-shirt avec une délicatesse qui me fait frissonner. Son toucher est doux, familier, et pourtant, je ne peux m’empêcher de ressentir un léger malaise. Ma tête est ailleurs, encore encombrée par les souvenirs récents, la fatigue, les émotions non digérées. Ses caresses sont tentantes, mais je ne suis pas prêt, pas maintenant. Sa remarque taquine m'amuse, mais elle semble insouciante de mon état d'esprit. « Une heure et demie ? » répétai-je avec une expression faussement choquée, essayant de dissimuler mon malaise sous une couche de légèreté. « Je suis si incompétent que cela dans ce domaine pour que cela ne dure qu’une heure et demie ? » demandai-je en me redressant légèrement, un sourire amusé aux lèvres, bien que mes pensées soient ailleurs. Alors que ses lèvres trouvent les miennes une nouvelle fois, je réalise que je n’ai pas la tête à ça. Je lui rends son baiser avec tendresse, mais mon esprit est déjà en train de se retirer, incapable de s’engager pleinement. Elle s’allonge à mes côtés, nos corps se rapprochent instinctivement, mais une partie de moi reste à distance, protégée par une barrière invisible de fatigue et d’émotions refoulées « Cassia, » murmurai-je finalement, rompant doucement notre baiser. Je la regarde dans les yeux, cherchant les mots justes. « Je suis épuisé… Je veux dire, vraiment fatigué. » Mon regard se fait plus sérieux, mais toujours empreint de douceur. « Je ne suis pas sûr de pouvoir me donner à toi pleinement en ce moment. J’ai besoin de temps… juste un peu de temps pour me remettre de tout cela. » Je vois l’inquiétude naître dans ses yeux, mais je la rassure en caressant doucement son visage. « Ce n’est pas toi, » dis-je, anticipant ses pensées. « C’est juste… tout ce qui s’est passé. »
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Cassia Henderson
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Aaron et Robyn venait de quitter la maison pour aller faire des courses. J’en profitai alors pour monter dans la chambre et rejoindre Milo. Venant m’installer auprès de lui, je lui fais rapidement comprendre que nous avions la maison pour nous, et cela pour une bonne heure et demie au moins. Mes paroles étaient assez suggestives tout comme mes gestes envers le jeune homme. Milo commence alors à plaisanter en sous entendant que si une heure et demie nous suffisait c’est qu’il était incompétent dans ce domaine. Je souris amusée par sa remarque « Mais non, tu sais bien que tu es un amant exceptionnel... » dis-je le plus sincèrement du monde en venant m’allonger à ses côtés. Après avoir échangé un énième baiser, Milo m’annonce être réellement épuise et qu’il n’était donc pas certaine de pouvoir me donner à moi en ce moment. « Oh... » dis-je un peu surprise. Sur le moment je me sentis même un peu idiote. Mais étant donné qu’il avait semblé avoir eu un regain d’énergie tout à l’heure entre l’activité jardinage de son père et le fait d’avoir voulu aider sa mère, j’avais pensé qu’il serait partant pour ce genre de retrouvailles. Il dit avoir besoin de temps pour se remettre. « Oui bien sûr, je comprends. Excuse moi, je pensais que… enfin rien. Je comprends, ne t’inquiète pas. » Et avant que je ne dise quoi que ce soit, Milo me rassure en me disant que je n’étais pas la cause. Je dépose un baiser sur ses lèvres. « Profitons de ce moment pour nous reposer. » suggérai-je alors simplement. Je m’installe alors confortablement à ses côtés. Et nous finissons par nous endormir paisiblement, l’un contre l’autre.
Quatre jours plus tard. J’avais passé deux jours chez Aaron et Robyn. Mais j’avais du rentrer chez moi pour reprendre le rythme du travail. J’avais appris la veille que Milo aussi était rentré chez lui. J’avais été surprise car je pensais qu’il resterait plus longtemps chez ses parents. J’avais envoyé quelques messages à Milo hier, je n’avais eu qu’une seule réponse assez brève. Je mettais cela sur le compte de la fatigue mais cela m’inquiétais quand même. Tout à l’heure, j’avais essayé de l’appeler mais il n’avait pas décrocher. Je venais de terminer ma journée de travail et en reprenant mon téléphone j’avais espéra avoir un message de Milo qui aurait vu mon appel. Mais rien. Je décide alors de me rendre chez lui. Et si il lui était arrivé quelque chose ? Je sentais mon estomac se nouer à nouveau. Une fois devant son immeuble, je me gare et monte à l’étage. Devant le porte d’entrée, je frappe à la porte. Pas de réponse. Je décide alors de sonner. Toujours pas de réponse. Le rythme de mon myocarde commence à battre de manière anormale. Il y avait pourtant sa voiture sur le parking. Je décide alors d’utiliser la clé que son père m’avait donné. J’entre alors doucement dans l’appartement. J’entends la télévision fonctionner. J’avance alors jusqu’au salon et aperçois Milo endormi sur le canapé. Je suis soulagée. Toutefois, lorsque j’aperçois les images d’un documentaire sur les accidents aériens sur l’écran de la télévision je suis surprise, perplexe. Les mauvais souvenirs reviennent immédiatement. Je décide alors d’éteindre la télévision. Mais pourquoi donc Milo regardait-il ce genre de documentaire ? Milo dormant à poing fermé, je le laisse continuer à se reposer. En passant au coin cuisine, j’aperçois quelques couverts qui traînent. Je décide alors de laver et ranger ce qui traîne afin de le soulager un peu dans ce genre de tâche.
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Quelques jours après être rentré chez moi, la routine commence doucement à reprendre ses droits. Cassia est retournée chez elle, et je tente de me réhabituer à mon propre appartement, à l'idée de reprendre un semblant de vie normale après tout ce qui s'est passé. Pourtant, malgré l'apparence de normalité, une tension subtile mais constante persiste en moi, quelque chose que je n'arrive pas tout à fait à chasser.
Ce soir-là, je m'installe devant la télévision, cherchant quelque chose pour occuper mon esprit. Zappant d'une chaîne à l'autre, je tombe sur un documentaire sur les crashs aériens. Sans vraiment réfléchir, je m'arrête sur cette émission, comme attiré par une force invisible. Les images défilent à l'écran, des reconstitutions en trois dimensions, des témoignages de pilotes, des analyses techniques... Chaque mot, chaque image réveille en moi un souvenir, une sensation, une émotion que j'avais tenté de refouler depuis mon retour. Les souvenirs s'infiltrent lentement, d'abord de manière presque imperceptible, puis avec une intensité croissante. Le bruit des alarmes, le vacarme assourdissant du cockpit, les commandes qui résistent sous mes mains, les visages de mes collègues, la voix de Cassia résonnant dans mes oreilles au travers de la radio… Tout remonte à la surface, comme si les dernières semaines se rejouaient en boucle dans mon esprit. Je me sens de plus en plus tendu, mes muscles se crispant involontairement. Mon cœur commence à battre plus vite, une sueur froide perle sur ma nuque. Les images du documentaire se mélangent à mes propres souvenirs, créant un tourbillon de sons et de couleurs qui me désorientent. Je serre les accoudoirs du fauteuil, essayant de rester ancré dans le présent, mais c'est inutile. Les derniers instants de ce vol maudit me reviennent en pleine figure, comme une vague incontrôlable. Je me revois, assis dans le cockpit, Clyde à mes côtés, jouant nerveusement avec son alliance, la tension palpable, la panique contenue. Le bruit des moteurs qui faiblissent, le carburant qui s'amenuise… L'océan qui s'étend à perte de vue, sans espoir d'atterrir. La sensation d'impuissance absolue, la certitude glaçante que tout allait se terminer là, dans ces eaux froides et impitoyables.
Sans m'en rendre compte, je ferme les yeux, les images continuant à défiler derrière mes paupières closes. Je lutte pour repousser ces souvenirs, pour retrouver le calme, mais c'est comme essayer de contenir une marée montante avec les mains. Mon souffle devient plus court, plus erratique. Je sens le sol se dérober sous mes pieds, comme si je tombais, encore et encore, dans un abîme sans fin. Finalement, l'épuisement a raison de moi. Mon esprit, incapable de supporter plus longtemps cette torture, cède. Je m'endors là, dans mon fauteuil, le documentaire continuant à tourner en arrière-plan. Mon sommeil est agité, peuplé de cauchemars où réalité et souvenirs se confondent en un tout terrifiant. Je revis ces derniers événements, les bruits, les secousses, les appels désespérés… mais cette fois, il n'y a pas de fin, pas de réveil brutal pour me sortir de cet enfer. Je suis piégé dans ce cauchemar, revivant en boucle ce qui aurait pu être mon dernier vol. Mon sommeil est une mer agitée, tourmentée par les vagues violentes des souvenirs récents. Dans le noir, mon esprit vagabonde, retournant encore et encore à ces instants cruciaux, où tout aurait pu basculer. Les images du documentaire se mêlent à mes propres souvenirs, créant un tourbillon de scènes chaotiques et de bruits assourdissants. Je me vois encore aux commandes de l'avion, luttant désespérément contre les éléments, contre la panne fatidique, contre l'inéluctable. Le cockpit est un chaos de lumières clignotantes, d'alarmes stridentes, de voix paniquées. Le froid mordant de l'océan se fait sentir à travers le hublot, l'immensité de l'eau noire est une présence oppressante. Mes mains agrippent les commandes, tremblantes, le cœur battant à tout rompre, chaque muscle de mon corps tendu à l'extrême, luttant contre l'inévitable. Je vois le visage de Clyde, marqué par la fatigue et la peur, ses yeux remplis de la même terreur qui m'habite. Et puis, il y a la voix de Cassia, douce mais brisée, résonnant à travers la radio, un dernier lien avec le monde, un ancrage dans cette réalité qui semble se dérober sous mes pieds. Mais même ce lien se rompt, brutalement, me laissant seul dans le silence assourdissant de l'inéluctable.
Le cauchemar continue, sans fin, me tirant d'un souvenir à l'autre, chaque scène plus vive, plus terrifiante que la précédente. Le bruit des moteurs qui faiblissent, les alarmes qui hurlent, le carburant qui s'épuise... et cette sensation de chute, sans fin, interminable, alors que l'avion plonge vers les profondeurs glacées. Soudain, je sens mon corps se tendre, chaque fibre de mon être réagit à la terreur qui s'empare de moi. Le bruit du crash, assourdissant, résonne dans ma tête, et je suis projeté hors de mon sommeil comme un ressort. Je me réveille en sursaut, le souffle court, le cœur battant à tout rompre, les yeux écarquillés dans l'obscurité de mon salon. Je suis couvert de sueur, mon corps tremble encore des répercussions du cauchemar. Mon esprit est encore embrouillé, pris entre la réalité et le rêve, tentant désespérément de reprendre pied dans le présent. Je passe une main tremblante sur mon visage, tentant de chasser les dernières images du cauchemar, mais elles s'accrochent à moi, refusant de se dissiper complètement.
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A présent soulagée de voir que Milo allait bien, je décide de le laisser dormir et commence à faire un peu de rangement. Je sais qu’il était épuisé par ce qu’il avait vécu et donc cela ne me dérangeait absolument pas de ranger un peu. Si cela pouvait le soulager, j’étais heureuse de pouvoir l’aider ainsi. Et puis, cela me donnait aussi une occupation en attendant qu’il se réveille. Cela faisait deux jours que je ne l’avais pas vu et qu’il ne donnait presque pas de nouvelles. Je savais qu’il était épuisé par ce qu’il avait vécu, mais je ne pouvais pas m’empêcher de me demander à longueur de journée si il allait bien. Et je dois avouer qu’avoir peu de nouvelles, ne me rassurait pas vraiment. Une fois le foin cuisine propre et rangé, je ramasse quelques affaires traînant dans le salon. Milo semble agité dans son sommeil. Il bouge beaucoup. Je l'observe, intriguée par cette agitation que je ne lui connaissais pas. Devais-je le réveiller ? Je dois avouer que je ne savais trop quoi faire. Je décide de rester non loin de lieu. Au cas où. Les minutes passent, et Milo est de plus en plus agité. Il finit d'ailleurs par se réveiller en sursaut. Surprise mais aussi inquiète je m'approche de lui. « Milo, est ce que ça va ? » demandai-je soucieuse de son bien être. Le jeune homme est en sueur, ses mains tremblent. Son corps tout entier d'ailleurs. Il avait sans nul doute fait un cauchemar. Je passe une main sur son visage. « Tout va bien. Tu es chez toi... » dis-je alors pour le rassurer. Je ne sais pas de quoi ou de qui il avait rêvé exactement mais ça avait l’air très intense. Bien que, avec ce qu'il avait vécu dernièrement j'avais tout de même une petite idée de ce qui le tourmentait ainsi.
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Je reste là, immobile, le souffle saccadé, le cœur tambourinant contre ma poitrine, lorsque soudain je sens une présence douce et réconfortante près de moi. Cassia, réveillée par mes mouvements brusques, s'est approchée en silence. Sa main caresse mon visage et me rappelle que je ne suis plus seul, que je ne suis plus dans cet avion, perdu au milieu de l'Atlantique. Je sens la chaleur de son corps contre le mien, une présence ancrée dans le présent, une bouée de sauvetage dans cet océan de peur et d'incertitude. Pourtant, instinctivement, mon premier réflexe est de reculer légèrement, mon esprit encore troublé, confus, comme si une part de moi s'accrochait à l'illusion du danger. Je rouvre les yeux, les battements de mon cœur commencent à ralentir, à se synchroniser avec la tranquillité de sa voix. Mes muscles, tendus à l'extrême, se relâchent peu à peu sous le poids de son regard rassurant, comme si toute la tension accumulée se dissolvait dans cette chaleur réconfortante. Je murmure un faible « Merci » encore troublé par l'intensité du cauchemar, mais déjà plus serein grâce à elle. Les ténèbres qui m'enserraient commencent à s'éloigner, remplacées par la lumière douce de sa présence. Je me laisse aller contre elle, trouvant dans ses bras le réconfort et la sécurité dont j'avais désespérément besoin. Je referme doucement les yeux, non plus pour échapper à un cauchemar, mais pour savourer ce moment de calme retrouvé, ce moment où je peux enfin me laisser aller à la sérénité, à la certitude que je ne suis pas seul, que je ne suis plus perdu, que je suis aimé.
Je passe rapidement une main sur mon visage en sueur, essayant d'effacer les traces visibles du cauchemar qui m'a secoué. La moiteur de ma peau me rappelle que ce n'était pas qu'un simple rêve, mais une réminiscence douloureuse de ce que j'ai vécu. Mes doigts tremblent légèrement alors que je les retire de mon front, encore imprégné de cette tension résiduelle qui refuse de disparaître.« Je suis désolé pour ce désagrément, » avouai-je d'une voix rauque et penaude, cherchant à dissimuler l'embarras qui me gagne. Je détourne le regard, ne voulant pas que Cassia voie l'ombre de vulnérabilité qui me traverse. Cette sensation d'être pris au piège entre deux mondes — l'un où je dois montrer ma force, l'autre où je me sens plus fragile que jamais — m'écrase, m'étouffe. Tentant de reprendre contenance, je fais un effort pour me lever, mais mes gestes manquent de leur habituelle assurance. Mes jambes, encore engourdies par la tension du cauchemar, peinent à répondre avec la fermeté que je voudrais. Je titube légèrement, sentant le monde vaciller sous mes pieds, et je me rattrape maladroitement à la chaise près du lit. Un soupir m'échappe, non seulement de frustration mais aussi de fatigue. J'aimerais pouvoir dire que tout va bien, que je maîtrise la situation, mais la vérité me pèse. Mon corps, encore secoué par les souvenirs que le sommeil a ravivés, semble trahir cette façade que je tente de maintenir. Je lutte pour stabiliser ma respiration, pour calmer le tremblement à peine perceptible de mes mains, mais tout en moi semble encore marqué par l'écho de cette nuit troublée. Je lève les yeux vers Cassia, cherchant son regard, espérant y trouver ce réconfort silencieux qui me manque. Mais au lieu de m'appuyer sur elle, je m'efforce de m'auto-suffire, de me convaincre que je peux me redresser seul, malgré l'évidence du contraire. Pourtant, quelque part au fond de moi, je sais que cette nuit a laissé une trace plus profonde qu'un simple cauchemar, et que sans elle, sans son soutien, je risque de m'enfoncer encore plus dans cette spirale d'incertitude. Je tente un sourire, faible et mal assuré, comme pour lui montrer que je vais bien, que je peux continuer. Mais le sourire ne parvient pas à cacher le tremblement dans ma voix lorsque j'ajoute. « Je vais bien, vraiment… » Pourtant, même à moi, ces mots sonnent creux.
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Milo avait le sommeil de plus en plus agité. Il avait fini par se réveillé en sursaut et en sueur. En l’observant j’avais l’impression qu’il semblait presque perdu, peu rassuré. Je m’étais alors approché de lui afin de le rassurer au plus vite. Ces songes avaient du être vraiment très sombres et intense pour qu’il se réveille dans cet état. Milo s’excuse du désagrément. Je fronce légèrement les sourcils, un peu perplexe « Quel désagrément ? Tu n’as pas à t’excuser... » dis-je alors simplement pour le rassurer. Le jeune homme tente alors de se lever mais ses gestes sont peu assurés. Une fois debout il titube même légèrement. Mon premier réflexe est donc de venir au plus près de lui pour l’aider « Attends, laisse moi t’aider... » Bien que je me poste à ses côtés, tentant de l’aider au mieux Milo ne semble pas vouloir de mon aide. Le pilote de ligne m’adresse un léger sourire mais je ne suis pas dupe. Il m’annonce même aller bien. Mon regard se pose sur lui. Un regard qui en dit long. Comment le croire ? Je suis perplexe, vraiment. Nous quittons alors la chambre et nous nous dirigeons au salon. Je reste aux côté de Milo. Et une fois arrivés dans la pièce, je l’incite à s’asseoir sur le canapé. Je me lève et me dirige dans le coin cuisine pour en sortir un verre que je rempli rapidement avec de l’eau fraîche. En même temps je remarque que son réfrigérateur est presque vide. Mais que mangeait-il ? J’espère au moins qu’il se faisait livrer de bons repas. Je reviens avec le verre en main près de Milo et lui tend. « Tiens, bois un peu. Ça te fera du bien... ». Je regarde attentivement le jeune homme. Il semble épuisé . Cela me fait un pincement au cœur de le voir ainsi. « Est-ce que ça va mieux ? » demandai-je alors soucieuse de savoir ce qu’il ressentait. « Tu veux en parler ? » demandai-je alors. Peut-être que d’en parler lui ferait du bien.
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Le mauvais rêve se dissipe peu à peu. La présence de Cassia n’y est pas étrangère. « Merci, » murmurai-je à Cassia, ma voix empreinte d'une fatigue que je ne parviens pas à dissimuler. « Vraiment, merci pour tout… Je suis désolé de transpirer autant. Je ne dois vraiment pas être présentable. » Je tente un sourire pour alléger l'atmosphère, mais il s'évanouit aussi vite qu'il est apparu, emporté par le malaise qui continue de m'habiter.
Une fois dans le salon, je m'assois lourdement dans le canapé, sentant encore les traces du cauchemar dans chaque fibre de mon corps. Cassia, toujours attentive, me tend un verre d'eau fraîche. Je l'attrape avec gratitude, la fraîcheur du verre contre ma peau chaude offrant un réconfort immédiat. Je bois rapidement, presque trop vite, espérant que le liquide froid apaisera non seulement ma soif, mais aussi l'agitation qui continue de me tourmenter. Je tente de faire comme si tout allait bien, de la convaincre que je gère la situation, mais je sais que ce n'est qu'une façade. Le silence qui s'installe entre nous en dit long, et je peux sentir son regard sur moi, un regard réprobateur mêlé d'inquiétude que je n'ai pas besoin de voir pour comprendre. Elle sait que je mens, que je fais semblant, et cela me fait mal de savoir que je ne peux pas lui cacher la vérité.
Je reste silencieux un moment, contemplant mon verre vide comme s'il pouvait m'apporter des réponses ou du réconfort. Mais il n'y a rien, juste le silence et le poids de ce que je ne veux pas admettre. Finalement, je prends une profonde inspiration, cherchant les mots qui peinent à sortir. « Je suis désolé, » dis-je enfin, brisant le silence. « Visiblement, cette aventure m'a affecté plus que je ne veux l'admettre. » Les mots sont lourds, pesants, mais nécessaires. Les dire à haute voix me fait réaliser à quel point je suis encore marqué, à quel point j'essaie de fuir cette vérité. Je lève les yeux vers Cassia, cherchant son soutien, même si je me sens coupable de lui imposer cela. « Je veux te montrer que je vais bien, que je suis fort, mais… » Ma voix se brise un instant avant que je ne reprenne, « Je ne peux pas nier que tout cela m'a laissé des traces plus profondes que je ne l'imaginais. » Je la regarde, espérant qu'elle comprenne, qu'elle puisse voir au-delà de ma tentative maladroite de feindre la normalité. « J’ai vraiment cru que jamais je ne te reverrai. Que plus jamais je ne pourrai te serrer dans mes bras. Que… Que tout était fini… Et… Quand l’avion s’est écrasé dans l’océan… Enfin… » commençai-je sans réussir à finir mes phrases, comme autrefois. « … Avec Clyde… Des pêcheurs du coin nous ont trouvé. On a nagé autant qu’on a pu et… Une sorte de tribu nous a recueilli. » continuai-je à expliquer sans pouvoir me retenir de plaisanter. « Une tribu anthropophage de pigmé ! » glissai-je malgré tout en demeurant fidèle à moi même.
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Dernière édition par Milo Davis le Jeu 15 Aoû 2024 - 23:17, édité 1 fois
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Milo m’affirmait aller bien. Étrangement je ne le croyais pas. Il semblait toujours aussi épuisé et le voir ainsi avec un sommeil agité au point de s’en réveiller en sursaut et en sueur ne m’aidait pas réellement à le croire. Malgré que Milo veuille quitter la chambre sans aide, je reste auprès de lui et le soutient comme je peux, du mieux que je peux. Il me remercie et s’excuse de transpirer autant, craignant de ne pas être présentable. « Tu n’as pas à t’excuser. Et pour moi tu es toujours parfait, tu le sais bien... » dis-je avec un léger sourire aux lèvres. Une fois au salon, je m’empresse d’aller lui chercher un verre d’eau bien fraîche, espérant que cela lui fera un peu de bien. Je demande ensuite à Milo si il se sentait mieux. Et je lui demande également si il voulait parler de ce qu’il l’avait tant perturbé pendant son sommeil. Le jeune homme reste silencieux un petit moment. Je respecte cela, il devait sans nul doute en avoir besoin. Milo s’excuse à nouveau, et avoue que cette aventure l’avait affecté plus qu’il ne voulait l’admettre. Cela me fait de la peine de l’entendre dire cela mais en même temps je suis soulagée qu’il s’en rende compte et qu’il m’en parle un peu. « C’est normal. Ce que tu as vécu… Avec Clyde, ce n’est pas rien... » Milo pose son regard sur moi, il m’avoue qu’il souhaitait se montrer fort, me montrer qu’il allait bien mais que cela était plus difficile qu’il ne le pensait. Une de mes mains se pose sur la sienne. « Milo, tu n’as rien à me montrer ou à me prouver. A qui que ce soit d’ailleurs... ». Le jeune homme continue alors de parler en me disant qu’il avait vraiment cru qu’il ne me reverrai jamais, que tout était terminé. Il évoque alors le crash de l’avion dans l’océan, leur sauvetage par des pêcheurs du coin. Mais malgré la situation il trouve le moyen de plaisanter. Je lui donne un léger coup d’épaule, amical, plaisantin. Je resserre ma main contre la sienne. « Moi aussi j’ai vraiment cru que jamais je ne te reverrai, c’était comme si on m’arrachait le cœur, comme si une partie de moi même disparaissait… Ce qu’il s’est passé Milo, ce n’est pas rien. Tu as le droit de ne pas aller bien... » Je dépose un doux baiser sur sa joue « Je suis contente que tu me parles un peu de ce qui s’est passé… Et si tu souhaites encore en parler, tu sais que je suis là. Peu importe le lieu, peu importe le moment, je serai là. » C'était important pour moi qu'il le sache.