Dans le cocon de notre intimité retrouvée, je sens le corps de Cassia se fondre contre le mien, épousant chaque courbe, chaque creux, comme s'il avait été façonné pour s'y lover. Avec une douceur infinie, elle vient nicher son visage dans le creux de mon cou, son souffle tiède effleurant ma peau en une caresse aussi légère qu'une plume. Ses bras s'enroulent autour de ma nuque, ses doigts jouant distraitement avec les mèches de mes cheveux, et je m'abandonne à la tendresse de ce moment suspendu hors du temps. C'est comme si, l'espace d'un instant, le voile de l'oubli se déchirait, révélant la beauté brute de notre relation, cette osmose parfaite qui semble avoir toujours été là, tapie sous la surface de nos souvenirs égarés. Ce geste, pourtant si simple, si anodin, revêt soudain une signification nouvelle, une profondeur insoupçonnée. Chaque fibre de mon être vibre à l'unisson de cette étreinte, comme si mon corps reconnaissait instinctivement la chaleur de Cassia, cette présence si familière et réconfortante, ancrée dans chaque cellule de ma peau. Sa voix s'élève alors, douce mélodie apaisant les tourments de mon âme égarée. Elle me rassure, me rappelle à quel point les paroles d'Erin ne sont que des chimères, des illusions destinées à semer le trouble dans mon esprit déjà fragilisé. « Milo, s'il te plaît, ne crois pas un mot de ce que Erin a pu te dire… Elle a toujours voulu faire des histoires, et elle continue malgré la situation… Pour elle, tout ceci, c'est un jeu… » murmure-t-elle, sa voix vibrant d'une sincérité désarmante. J'acquiesce doucement, laissant ses mots s'imprégner en moi, chasser les derniers vestiges de doute qui s'accrochent encore à mon cœur. Avec une tendresse infinie, je dépose un baiser sur le sommet de son crâne, humant le parfum enivrant de ses cheveux, cette fragrance unique qui éveille en moi un sentiment de sérénité absolue. « Je te crois… J'ai confiance en toi… Toujours… » je souffle contre sa peau, mes lèvres effleurant son front en une promesse silencieuse.
Soudain, une impulsion irrésistible s'empare de moi, un élan de tendresse et de complicité qui semble jaillir du plus profond de mon être. Avec un sourire espiègle, je glisse une main sous les genoux de Cassia, l'autre venant épouser le creux de son dos, et je la soulève dans mes bras comme si elle ne pesait rien. Ce geste, pourtant si spontané, si naturel, me paraît soudain chargé d'une familiarité troublante, comme un écho lointain de mille moments semblables, gravés dans la trame invisible de notre histoire commune. Mes muscles réagissent par automatisme, guidés par une mémoire corporelle qui semble transcender les limites de mon esprit conscient. Je sens les bras de Cassia se resserrer autour de mon cou, son corps se pressant un peu plus contre le mien, et mon cœur s'emballe, ivre de cette proximité retrouvée. Un sourire radieux illumine mon visage, reflet de la joie pure qui m'envahit en cet instant de grâce. « Qu'est-ce qui pourrait te faire plaisir ? » je demande d'une voix douce, mon regard plongé dans le sien, cherchant à y déceler le moindre de ses désirs. Car en cet instant, rien ne compte plus que le bonheur de Cassia, cette envie irrépressible de combler ses moindres souhaits, de faire naître sur ses lèvres ce sourire qui illumine mon monde tout entier. Je veux la chérir, la célébrer, lui prouver par chaque geste, chaque attention, que notre amour est plus fort que tout, capable de surmonter les pires tempêtes. Puis, une lueur espiègle s'allumant dans mes yeux, je ne peux résister à l'envie de la taquiner un peu, de raviver cette complicité malicieuse qui a toujours été notre signature. « Moi… j'ai simplement envie de passer du temps avec toi, rien de plus ! » je déclare avec une conviction absolue, mon regard ancré au sien, mon sourire s'élargissant à mesure que je la maintiens à ma hauteur, mon visage à quelques centimètres du sien
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Cassia Henderson
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La conversation que nous venions d’avoir m’avait énormément rassuré. Moi qui commençais à croire que Milo doutait, de moi, de nous, j’étais à présent rassuré par les paroles du jeune homme. « Je te crois… J'ai confiance en toi… Toujours… » Les mots de Milo me font un bien indescriptible. Et je me sens soudainement pleinement soulagée. Puis soudain, Milo glisse une main sous mes genoux, et l’autre au creux de mon dos avant de me soulever. Je souris face à ce geste complice et tendre à la fois. Mes bras viennent s’enrouler instinctivement autour de son cou. Milo me demande ce qui pourrait me faire plaisir. Le jeune homme ajoute que lui avait simplement envie de passer du temps avec moi, rien de plus. Je suis touchée par ses paroles. « H’m… Je ne dirais pas non à un peu de tranquillité. Pourquoi pas prendre un bon bain chaud et ensuite s’installer sur le canapé pour regarder un bon film. Ou alors pourquoi pas une petite séance lecture... » proposai-je d’une douce voix. « Tant que nous sommes tous les deux, ça me fera plaisir... » dis-je un léger sourire sincère aux lèvres. Et c’est ainsi, que nous terminons la soirée. Après avoir pris un bon bain chaud bien mérité, nous entamons une nouvelle lecture ensemble accompagné de deux tasses de thé. Une soirée comme je les aimais tant. A lire, à parler, à plaisanter, à être nous même tout simplement.
Une semaine plus tard. Je venais tout juste de terminer un soin auprès d’une patiente. La dernière de mon service avant d’aller m’occuper cette fois-ci du pôle dédié aux femmes victimes de violences. Je devais faire un point sur les nouvelles arrivées, et j’avais pas mal de tâches administratives à faire. Je traverse alors l’étage pour me rendre à mon bureau lorsque Anna m’interpelle « Cassy ! » Je me retourne alors vers la jeune femme qui arrive à ma hauteur. « Milo est ici. Aux urgences... » Mon cœur se serre à cette nouvelle. « Aux urgences !? Et tu sais pourquoi ? Qu’est-ce qui s’est passé ? » demandai-je inquiète. « Je n’en sais pas plus. Quand j’ai appris qu’il avait été admis je suis venue te prévenir... » me dit-elle. « Merci Anna. » la remerciai-je avant de me hâter à retrouver la jeune homme. Une fois arrivée dans le service, je demande à une collègue où se trouvait Milo. Elle m’indique alors où il était. Je n’attends pas une seconde de plus et me dépêche de le retrouver. Quand je le vois, je sens à la fois une once de soulagement mais aussi d’inquiétude m’envahir. « Milo... » Je m’approche alors de lui. Je ne pouvais pas cacher mon inquiétude « Est-ce que ça va ? Qu’est-ce qui s’est passé ? » demandai-je curieuse et soucieuse de savoir ce qu’il avait amené ici.
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Milo Davis
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Je suis heureux de la réponse de Cassia, sa simplicité me touche profondément. « Tant que nous sommes tous les deux, ça me fera plaisir... » dit-elle en me regardant avec ce sourire doux qui fait disparaître toutes mes angoisses. Ce sentiment de calme et de bien-être, je le ressens intensément. C’est exactement ce dont j’avais besoin. Nous terminons la soirée dans une atmosphère paisible et réconfortante. Après avoir pris un bon bain chaud, nous nous retrouvons dans le salon avec deux tasses de thé fumantes, prêtes pour une nouvelle lecture partagée. Je sens que ce moment, bien que simple, est précieux. À lire ensemble, à échanger des regards complices, à plaisanter parfois sur le livre ou sur des anecdotes de la journée. Tout cela me paraît si naturel, comme si malgré mes trous de mémoire, ces moments d’intimité étaient gravés en moi. C’est une soirée comme je les aimais tant, où nous étions nous-mêmes, tout simplement.
***
Une semaine plus tard, je me sens mieux qu’avant. Certains souvenirs sont revenus, me permettant de retrouver un peu de stabilité dans ce chaos qu’a été mon amnésie. Pourtant, ma mémoire reste encore partiellement voilée, et certains détails de ma vie me semblent toujours flous. Malgré cela, je continue d’aider Léa avec ses travaux de rénovation. Je me sens utile, même si je n’arrive pas à me débarrasser de cette sensation étrange de ne pas être tout à fait moi-même. Alors que je suis concentré sur une tâche, je fais tomber un objet. En me baissant pour le ramasser, je me cogne violemment la tête en me redressant. Une douleur fulgurante traverse mon crâne, et je chancelle légèrement. Léa, paniquée, réagit immédiatement et appelle les urgences. Je sens mon mal de tête s'intensifier à chaque seconde, et tout devient un peu flou autour de moi. Je suis conduit d’urgence à l’hôpital, là où Cassia travaille. En arrivant, je me rends compte que mon état n’est pas aussi grave que je le pensais. Les résultats sont bons, rien de cassé, mais la douleur est intense, comme un écho lointain de ma précédente blessure. Je suis installé dans une salle d’examen, et une infirmière s’approche de moi, avec un sourire professionnel mais bienveillant. Elle me pose les questions habituelles pour s’assurer que tout va bien, tout en sachant que ma mémoire a été récemment affectée. Mais moi, fidèle à moi-même, je commence à m’agacer. Ce ne sont que des questions simples, mais je sens la pression monter, comme si on doutait de ma capacité à savoir qui je suis. Je serre les dents, et soudain, les mots me viennent.
L’infirmière reste calme, notant tout avec patience, tandis que je réalise, malgré ma frustration, que ces morceaux de moi-même commencent enfin à se recoller. Elle continue de poser ses questions avec un calme déconcertant, je sens la tension monter en moi. C’est comme si tout dans sa voix et son attitude me rappelait que ma mémoire m’avait joué des tours. Je serre les poings, essayant de contenir mon agacement. Mais au fil des questions, quelque chose s'éveille en moi. « Vous vous souvenez de votre nom complet ? » me demande-t-elle d’une voix douce. « Milo Davis, » dis-je d’un ton sec, comme si c’était une évidence. L’infirmière hoche la tête et continue « Et votre date de naissance ? » lance-t-elle « 14 février, j’ai trente-six ans. » Ma voix se fait plus ferme, plus assurée, comme si dire ces mots renforçait leur véracité. Elle prend des notes sur son bloc, son visage imperturbable. Mais plus elle parle, plus les souvenirs affluent avec une intensité que je ne comprends pas encore totalement. « Profession ? » continue-t-elle calmement. « Pilote de ligne… depuis un peu plus de dix ans. J’ai commencé comme copilote à vingt-trois ans, puis j’ai obtenu mes licences pour des vols long-courriers. » Les mots coulent de ma bouche avec une fluidité déconcertante. Chaque détail semble se remettre en place, pièce par pièce. Elle lève les yeux de son bloc-notes, me scrutant, cherchant peut-être des signes de confusion. « Vous vous souvenez de votre adresse ? » Je fais une pause, mais le souvenir émerge sans difficulté. « Je vis au 7 Hudson Street, à Fall River. Un appartement au septième étage, avec Cassia. On a emménagé ensemble il y a... » Je fronce les sourcils, cherchant la précision. « Il y a quelques mois, mais on a commencé à en parler bien avant. » L'infirmière hoche la tête, m'encourageant à continuer. « Des proches ? » Je me redresse légèrement, un sourire ironique se dessinant sur mes lèvres. « Mes parents... Clyde, mon copilote préféré, on s’est connus à l’académie de pilotage. On a traversé pas mal d’ennuis ensemble. Cassia... » Je m’arrête un instant, un flot d’émotions me traversant. « Cassia Henderson... ma meilleure amie pendant des années, et maintenant... ma femme. On s’est rapprochés après quelques histoires compliquées. Et Léa, une ex. On s’est revus récemment pour des travaux dans son appartement. » Je me fige un instant, réalisant que je me souviens de tout cela. De chaque détail. Les souvenirs continuent de remonter à la surface, sans que je ne puisse les arrêter. « Il y a aussi Erin… une ancienne aventure, pas vraiment une relation sérieuse. Je sais que cela a causé des problèmes avec Cassia. Mais je me souviens… » dis-je en secouant légèrement la tête, comme si ces fragments d’informations se réorganisaient enfin.
L’infirmière observe mon discours avec intérêt, notant chaque détail, mais je ne lui prête plus vraiment attention. C’est comme si je venais de percer un barrage, et tout ce qui était bloqué dans ma tête jaillit d’un coup. « Je me souviens de mes entraînements avec Clyde, avant cet accident d’avion qui nous a fait disparaître pendant plusieurs jours... Je me souviens de mes longues discussions avec Cassia sur nous. Je me souviens même de la dernière soirée que nous avons passée avant mon départ pour Londres... » Je me fige à nouveau, réalisant que tous les détails sont là, dans ma tête. Je connais tout, chaque petit morceau de ma vie. Et plus je parle, plus je me rends compte que rien n’a disparu. Tout était là, caché derrière ce voile d’amnésie. Je tourne la tête vers l’infirmière, presque déconcerté par la clarté soudaine de ma mémoire. « Je... je connais tous les détails de ma vie, » murmurai-je, ma voix tremblante d’un mélange de soulagement et d’étonnement. L’infirmière me sourit doucement, comme si elle attendait ce moment. « Vous avez fait beaucoup de progrès, Milo. Votre mémoire revient. » Je reste un instant silencieux, réalisant pleinement l’ampleur de ce qu’elle vient de dire. Les souvenirs sont là, dans toute leur complexité, et je suis enfin capable de les saisir à nouveau. Je continue de donner des détails à l’infirmière, comme si chaque mot que je prononce éclairait un coin sombre de ma mémoire. « Je me souviens aussi de l’accident avec Clyde… On volait de Rome à Fall River, il y a eu un problème technique à bord : plus de kérozène. Les moteurs ont lâché… Mais on a réussi à faire un atterrissage d’urgence. » Je ferme les yeux un instant, visualisant les scènes avec une précision presque effrayante. « On a disparu pendant quelques jours, personne ne savait où on était. » L’infirmière hoche la tête en m’écoutant attentivement. Je sens le poids de tout ce que j’ai traversé, mais en même temps, la fierté de m’en être sorti. « Et Cassia… je me souviens de tout maintenant. De notre première vraie dispute, de cette fois où je l’ai retrouvé à l’hôpital à cause d’Andrew… » Je m’arrête un instant, réalisant ce que je viens de dire. « C’est fou… J’avais complètement effacé tout ça, mais là… tout est revenu. » Juste à ce moment-là, le médecin entre dans la pièce, coupant court à mes confessions. Je tourne la tête vers lui, un soupir d’agacement échappant de mes lèvres. « Quoi encore ? On va me poser combien de questions ? » râlai-je, croisant les bras avec une pointe de frustration.
Le médecin ne se laisse pas impressionner par mon attitude et s’approche pour m'examiner. « Doucement, Milo. On va vérifier que tout va bien. » Je le laisse faire, mais je continue de marmonner. « J’ai déjà tout raconté à l’infirmière, je me souviens de tout maintenant. Enfin… presque tout. » Je lève les yeux vers le plafond, comme si ce petit détail était une épine dans mon pied. « Alors, je peux sortir bientôt ? » Le médecin hoche la tête, tout en prenant quelques notes. « Oui, c’est une bonne nouvelle. Vous avez retrouvé une grande partie de votre mémoire, mais votre petit accident d’aujourd'hui semble avoir joué un rôle dans ce processus. » Je le regarde, intrigué, mais aussi légèrement agacé par cette explication. « Vous voulez dire que me cogner la tête m’a aidé à retrouver la mémoire ? » dis-je avec un sourire sarcastique. « C’est ça votre diagnostic ? Si j’avais su… Je me serais cogné volontairement ! » Le médecin esquisse un sourire amusé, mais il garde son sérieux. « Ce genre de choc peut effectivement réveiller des souvenirs. C’est ce qu’on appelle l’amnésie post-traumatique. Vos souvenirs sont revenus progressivement, et cet incident les a probablement accélérés. » Je fronce les sourcils, essayant de digérer cette explication tout en repensant à tous les détails qui m’étaient revenus. « Alors, tout est là, maintenant ? Je veux dire… je me souviens de tout ce qui est important. Mais il reste des trous, non ? » Le médecin prend une profonde inspiration et pose ses mains sur les dossiers qu'il tient. « Il se peut que certains détails prennent plus de temps à revenir, Milo. La mémoire est complexe, et il peut y avoir encore des inconnus. Mais ce que vous avez retrouvé aujourd'hui est un excellent signe. » Je soupire, partagé entre le soulagement et la frustration. « Alors, je dois juste attendre que tout revienne… C’est ça ? » Je déteste l’idée d’être dans l’incertitude, mais je sais que c’est déjà un miracle d’avoir retrouvé tant de souvenirs. « Oui, exactement, » répond le médecin avec un sourire rassurant. « Et en attendant, continuez de vous entourer des personnes importantes dans votre vie. Cela peut vraiment aider. » Je hoche la tête, pensant à Cassia. « C’est ce que je compte faire, » murmurai-je, cette fois plus calme, sentant que tout commence à s’aligner à nouveau.
Soudain Cassia entre dans la chambre, le visage marqué par l'inquiétude, et je sens immédiatement un calme m'envahir à sa vue, même si je ne peux m’empêcher de râler un peu. Ses collègues, discrets, nous laissent seuls, comme s’ils savaient que c’était un moment dont nous avions besoin tous les deux. Elle s’approche de moi, sa présence familière et rassurante m’apaise, mais je sens aussi son regard scruter chaque détail de mon visage, cherchant à comprendre si tout va vraiment bien. « Est-ce que ça va ? Qu’est-ce qui s’est passé ? » me demande-t-elle d’une voix douce, mais teintée d’inquiétude. Je fais semblant de minimiser l’incident, haussant les épaules tout en soupirant, fidèle à mon habitude de râler pour tout et rien. « Rien de grave, ne t’inquiète pas. C’est juste… » Je marque une pause, cherchant les mots pour la rassurer sans trop entrer dans les détails qui pourraient l’inquiéter encore plus. « J’étais chez Léa, en train de l’aider avec ses travaux, comme d’habitude, et j’ai… un peu perdu l’équilibre en me relevant. Je me suis cogné la tête contre une étagère. Rien de sérieux, juste un petit choc, tu vois. » Je ne peux m’empêcher de sourire intérieurement en voyant à quel point elle me connaît, mais je décide de garder encore ma surprise. Je veux que le moment soit parfait. « Je vais sortir dans peu de temps, ils m’ont fait passer tous les examens, et rien n’est cassé, » ajoutai-je, un sourire rassurant aux lèvres. « Tout va bien. Je reviendrai te chercher à la fin de ton service. » Elle ouvre la bouche pour répondre, mais je la coupe avant qu’elle ne puisse protester. « Oui, je vais bien. Je te l’ai dit, c’est juste un petit choc. Je suis capable de marcher et je me sens déjà beaucoup mieux. » Je sens que Cassia s’apprête à me réprimander pour avoir pris ça trop à la légère, mais je lui adresse un regard tendre, espérant qu’elle ne me fasse pas la leçon maintenant. Je veux lui faire cette surprise, lui montrer que je me souviens de beaucoup plus que je ne le laisse paraître. « Fais-moi confiance, d’accord ? Je te promets que je vais bien, » murmurai-je en glissant ma main sur la sienne, cherchant ce contact familier qui a toujours su me calmer. Au fond de moi, je suis impatient de partager la nouvelle avec elle, mais je veux que ce soit au bon moment. Je veux que ce soit spécial. Alors, pour l’instant, je me contente de la regarder, retenant mon enthousiasme, et je me dis que bientôt, tout sera comme avant. Je me lève lentement du lit, mon corps encore légèrement engourdi par la fatigue, mais mon esprit vif, impatient de préparer la suite. Je me penche doucement vers Cassia, mes lèvres se posent délicatement sur son front, un geste tendre que j’ai fait tant de fois, comme un ancrage à notre complicité. « À ce soir, » murmurai-je avant de quitter la chambre, laissant derrière moi cette atmosphère douce-amère.
La fin de journée s’écoule lentement, et je passe ce temps à préparer quelque chose d’un peu plus spécial. Rien de trop extravagant, juste un bouquet de fleurs, un simple geste pour montrer que même dans cette situation délicate, mes sentiments pour elle ne changent pas. Je passe à la boutique du fleuriste du coin, celle où j’avais déjà pris des fleurs pour elle autrefois, même si ce souvenir me semble lointain, presque flou. Mais aujourd'hui, chaque geste a une signification particulière. J’ai récupéré une partie de mes souvenirs, mais surtout, j’ai retrouvé ce lien avec elle, avec nous. Lorsque l’heure de la fin de son service approche, je me dirige vers l’hôpital, un peu nerveux malgré moi. Le bouquet de fleurs dans la main, je m’appuie contre la voiture, regardant l’entrée avec impatience. J’aperçois Anna sortir la première, et elle tourne la tête en riant légèrement en direction de Cassia qui la suit. « Je ne savais pas que tu avais un rendez-vous galant avec Milo ce soir ! » lance Anna, un sourire taquin aux lèvres.
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Anna venait tout juste de m’annoncer sur Milo était ici. Non pas pour une visite de courtoisie, mais en admission aux urgences. Immédiatement, le rythme de mon myocarde s’accélère. Décidément, en ce moment nous ne pouvions malheureusement pas être tranquille bien longtemps. Inquiète je me dirige vers les urgences. Je me renseigne très rapidement sur l’endroit où se trouvait Milo avant de le rejoindre sans attendre. Dès que je le vois je m’empresse de lui demander comment il allait et ce qui s’était passé. Milo me rassure en me disant que ce n’était rien de grave. Il me raconte qu’il était chez Léa. Je suis surprise. « Chez Léa !? » Le jeune homme me dit qu’il était en train de l’aider dans ses travaux. Encore. Mais je décide de ne rien dire, ce n’était pas le moment. Milo avait apparemment perdu l’équilibre et s’était cogné contre une étagère. « Un petit choc qui t’as valut un tour aux urgences quand même... » Milo m’annonce qu’il avait passé des examens et qu’il allait pouvoir sortir dans peu de temps car il n’avait rien de cassé. Il ajoute qu’il allait bien et qu’il viendrait me chercher à la fin de mon service. Je tente de protester mais je n’en ai pas le temps. Milo m’assure aller bien, ajoutant que ce n’était qu’un petit choc et qu’il se sentait déjà beaucoup mieux. Le jeune homme me demande de lui faire confiance, me promettant qu’il allait bien. « D’accord… Mais si jamais ça ne va pas ou que tu te sens fatigué, reste tranquille s’il te plaît... » Milo se penche légèrement et déposer un baiser sur mon front. « A ce soir. Fais bien attention à toi... » dis-je d’une douce voix, peinant à cacher mon inquiétude malgré tout.
Une fois la journée terminée, je récupère mes affaires. Anna me rejoint et nous quittons l’hôpital ensemble. Dehors, Anna me dit qu’elle ne savait pas que j’avais un rendez-vous galant avec Milo ce soir. Je fronce légèrement les sourcils « De quoi est-ce que tu-- » je m’arrête en apercevant Milo, à quelques mètres de là, un bouquet de fleurs à la main. Un large sourire se dessine sur mon visage. « Je ne le savais pas non plus... » dis-je intriguée. Anna semble amusée de la situation « Bonne soirée. Quelque chose me dit qu’elle va être intéressante... » me dit la jeune femme d’une voix pleine de sous entendu. « Bonne soirée Anna. » dis-je amusée par sa remarque. Je m’approche alors de Milo. « Heureusement que Erin ne t’as pas vu avec ce bouquet de fleurs, elle aurait pu croire que c’était pour elle... » dis-je pour plaisanter un peu. « Elles sont magnifiques... » dis-je d’une douce voix, émerveillé par ce joli bouquet de fleurs.
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Je souris en voyant Cassia approcher, ses pas légers mais son regard pétillant d'une malice que je connais si bien. Elle s'arrête juste devant moi, ses yeux s'attardant sur le bouquet de fleurs que je tiens entre mes mains. « Heureusement que Erin ne t’as pas vu avec ce bouquet de fleurs, » dit-elle une lueur amusée dans les yeux. « Elle aurait pu croire que c’était pour elle… » Je fais mine de ne pas comprendre, feignant une expression confuse. « Ces fleurs ? » dis-je, en levant un sourcil tout en regardant le bouquet d'un air faussement perplexe. « Ah non, tu te trompes ! Elles ne sont pas pour toi voyons ! Elles sont pour l'amour de ma vie ! » Je laisse mes mots flotter un instant, comme pour amplifier le suspense, avant que mon sourire éclatant ne trahisse la plaisanterie. Cassia secoue doucement la tête, déjà amusée, mais je vois ses joues légèrement rosir sous mes paroles. Lentement, je lui tends le bouquet, mes yeux se fixant dans les siens, emplis d’une tendresse que je ne cherche même plus à dissimuler. Ses doigts effleurent délicatement les fleurs, elle les prend avec soin, son sourire éclatant révélant à quel point elle est touchée. « Elles sont magnifiques… » dit-elle, sa voix presque un souffle, teintée d'émotion. Elle relève les yeux vers moi, et ce sourire qu’elle me renvoie me réchauffe, faisant fondre ce qui reste des doutes qui pourraient encore me tourmenter. Mais je ne perds pas l’occasion de prolonger la plaisanterie. « Je t’invite au restaurant ce soir ! » dis-je, mon regard malicieux. Je dépose un baiser sur son front, comme une promesse silencieuse.
Puis, nous nous tournons vers la voiture. Une soirée rien qu'à nous. Je prends la route en direction de notre restaurant italien préféré, celui où nous avons partagé tant de moments complices, assis à la même table dans ce petit coin tranquille du restaurant. Le trajet se déroule dans une atmosphère détendue, bercée par la musique douce qui passe à la radio. Mes mains sur le volant, je jette de temps à autre un coup d’œil à Cassia, souriant en la voyant admirer le bouquet de fleurs posé sur ses genoux. Je sens que cette soirée sera spéciale, un moment hors du temps, rien qu’à nous. En arrivant au restaurant, je gare la voiture juste devant l'entrée. Je sors rapidement pour lui ouvrir la portière, un geste que je fais naturellement, presque machinalement, mais qui me tient à cœur. Je lui tends la main pour l'aider à sortir, et une fois debout à mes côtés, je dépose un baiser sur le dos de sa main, comme pour lui rappeler qu'elle mérite chaque petite attention que je peux lui offrir.
Lorsque nous pénétrons dans le restaurant, l'odeur familière du basilic frais et des pâtes nous enveloppe aussitôt. Le maître d’hôtel nous reconnaît immédiatement et nous salue chaleureusement, comme à chaque fois que nous venons ici. « Bonsoir, Monsieur et Madame Davis, votre table habituelle est prête, » dit-il, nous guidant vers notre place près de la fenêtre, un coin intime qui nous permet de profiter d’un peu de tranquillité. Je retire délicatement la veste de Cassia avant qu’elle ne s’installe, et je prends soin de glisser la chaise sous elle, attentif à son confort. Je m’assois en face d’elle, nos regards se croisant, un silence complice s’installant entre nous. Le serveur arrive rapidement avec les menus, mais je le regarde et secoue la tête légèrement. « Je pense que nous savons déjà ce que nous voulons, » dis-je, confiant en cherchant faussement mes préférences gastronomiques.
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Près de Milo, je décide de faire une brève plaisanterie sur le bouquet de fleurs et l’éventualité que Erin pourrait penser que ces dernières lui sont destinées. Milo plaisante à son tour en me disant que les fleurs n’étaient pas pour moi, mais pour l’amour de sa vie. Ses paroles me touchent énormément. Lentement, le jeune homme me tend le bouquet. Je prend délicatement ce dernier, « Merci beaucoup. » dis-je touchée par ce geste. Puis Milo m’annonce qu’il m’invitait au restaurant ce soir. « Un bouquet de fleurs et une invitation au restaurant. Je suis chanceuse... » dis-je touchée par les initiatives de Milo.
Le chemin jusqu’au restaurant se déroule dans une atmosphère plus que détendue. Je suis heureuse de pouvoir profiter d’un moment au calme avec Milo. Et le fait de sortir un peu allait sans nul doute nous faire beaucoup de bien. En arrivant au restaurant, Milo sort rapidement de la voiture pour venir m’ouvrir la portière. Un geste qu’il avait l’habitude de faire. Je prends sa main pour sortir de la voiture, lui adressant un sourire reconnaissant lorsque ce dernier dépose un baiser sur le dos de ma main. Nous entrons ensuite dans le restaurant. Un restaurant où nous avions nos petites habitudes. Le maître d’hôtel nous salue chaleureusement avant de nous installer à notre table habituelle. Milo m’aide à retirer ma veste avant que je ne m’installe. Une fois installés, nos regard se croisent immédiatement. Le serveur arrive rapidement avec les menus, mais Milo secoue légèrement la tête en lui disant que nous savions déjà ce que nous voulions. Je suis surprise. Intriguée je lui demande « Tu te souviens de ce que nous avons l’habitude de manger ici ? » Mon ton se veux curieux. Mon regard se tourne vers le serveur qui nous connaissait bien à présent « Comme d'habitude. Et de même pour le vin. » dis-je avant que ce dernier ne prenne note et s'en aille. « Alors comme ça, tu as retrouvé quelques souvenirs de nos dîners ici en tête à tête... ? » demandai-je curieuse.
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Assis face à face, je suis heureux de pouvoir enfin profiter d’un moment simple avec elle, loin de tout ce qui pourrait perturber notre quiétude. Lorsqu’elle me demande d’un ton curieux « Tu te souviens de ce que nous avons l’habitude de manger ici ? », je la vois scruter mon visage, cherchant une réponse dans mes yeux. Je sens cette pointe de curiosité dans sa voix, comme une invitation à révéler ce que je garde encore en moi. Mais je veux prendre mon temps, savourer ce moment, laisser planer un peu de mystère. Je ne veux pas tout lui dire tout de suite. Pas encore. Je lui souris en coin, prenant plaisir à la taquiner un peu. Le serveur approche de notre table et, avant que je ne réponde à sa question, Cassia prend les devants « Comme d'habitude. Et de même pour le vin, » dit-elle, presque comme un automatisme, un sourire aux lèvres. Le serveur acquiesce avec un signe de tête, prenant note avant de retourner à ses occupations. Je sens le regard de Cassia se poser sur moi à nouveau, ses yeux pétillants de curiosité. « Alors comme ça, tu as retrouvé quelques souvenirs de nos dîners ici en tête à tête… ? » demande-t-elle, son ton légèrement taquin, mais empreint d’une sincère curiosité. Elle cherche une réponse, quelque chose qui lui prouverait que tout revient doucement à la normale. Je fais mine de ne pas comprendre, mes lèvres se plissant dans un sourire énigmatique. Je joue la carte du mystère, sachant très bien que je me souviens parfaitement de tout, mais ne souhaitant pas encore tout lui dévoiler. Ma main glisse naturellement dans la sienne, comme autrefois, un geste familier qui semble réactiver une mémoire corporelle. Je la serre doucement, profitant de cette sensation rassurante de sa peau contre la mienne. « Si tu savais… » murmurai-je d’un ton mystérieux, mes yeux fixés dans les siens avant de porter le dos de sa main à mes lèvres pour y déposer un baiser doux. C’est comme si tout prenait sens, ici, à cet instant précis. Je sens Cassia se détendre, son sourire s’élargit légèrement, mais je vois bien qu’elle attend toujours des réponses. Mais je garde le suspense, juste un peu.
Le serveur revient, apportant l’apéritif que nous avons commandé. « Merci, » dis-je poliment avant de prendre mon verre. Nos regards se croisent encore une fois, et je lève mon verre vers elle. « À nous, » soufflai-je avant de trinquer. Après quelques gorgées, je décide de changer de sujet pour éviter de trop en dire sur ma mémoire retrouvée. « Alors… Comment s’est passée ta journée ? Tu arrives à supporter Erin et son sarcasme ? » demandai-je avec un petit sourire, comme si de rien n’était. Je sais à quel point Erin peut être insupportable, mais je joue sur ce terrain pour alléger l’ambiance. Je prends une autre gorgée de mon verre, puis je décide de lui poser une autre question, cette fois plus directe. « Quand penses-tu pouvoir prendre une petite semaine de congé ? » demandai-je, mon regard cherchant le sien. Mon ton est doux, mais une pointe de malice s’y glisse, comme si je cachais une surprise encore plus grande derrière cette simple question.
La lumière tamisée du restaurant enveloppe la pièce dans une ambiance intime, presque feutrée. Les murs aux teintes chaudes et les chandeliers sur chaque table ajoutent une douceur particulière à l’atmosphère. Nous sommes installés dans un coin reculé, légèrement à l'écart du reste des clients, un petit cocon rien qu'à nous, loin du bruit et des conversations. De là, j'ai une vue parfaite sur Cassia, et je profite de chaque instant pour la contempler. Les ombres jouent délicatement sur son visage, adoucissant ses traits déjà magnifiques. Chaque fois qu’elle sourit, la lueur des bougies reflète dans ses yeux, les rendant encore plus lumineux. Je me perds un instant à la regarder, oubliant presque tout le reste. Il y a quelque chose d’hypnotique dans la façon dont elle bouge, dont elle parle, dont elle respire même. La proximité entre nous accentue ce sentiment, me donnant l’impression que le monde extérieur n’existe plus. Je laisse mes yeux glisser lentement le long de son visage, du contour de ses lèvres jusqu’à la courbe de son cou, là où la lumière des chandelles se pose délicatement. Son sourire, toujours aussi envoûtant, me fait comprendre que tout est là, dans l’instant présent. Il y a dans l’air quelque chose d’à la fois serein et profondément sensuel, une sorte de tension légère mais palpable. Je ne peux m’empêcher de me pencher un peu plus vers elle, profitant de cette proximité. Ma main effleure légèrement la sienne, un geste presque involontaire, mais pourtant empreint de douceur. Mon regard cherche le sien, et pendant un instant, nous restons ainsi, sans besoin de mots. Un sourire malicieux se dessine sur mes lèvres, et je lui demande d’un ton à la fois taquin et sérieux « Dis-moi, qu'est-ce que cela te procures, de pouvoir avoir un rendez-vous galant avec le pilote le plus talentueux de tout Fall River ? » Je me redresse légèrement, prenant un air faussement modeste tout en continuant de jouer avec ses doigts entre les miens. « Je ne voudrais pas trop m'avancer, mais… tu n’as pas idée de la chance que tu as. » Je la regarde avec un sourire charmeur, appréciant l’intimité de ce moment, où nos plaisanteries légères cachent une relation plus profonde.
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Une fois installés, la commande est rapidement passé. Après que Milo m'ait fait comprendre qu'il se souvenait que nous avions nos petites habitudes dans ce restaurant, je demande au serveur de nous apporter la même chose que d'habitude. Milo reste bien mystérieux quand à ses souvenirs. Je n'ai pas réellement le temps de le questionner là dessus que le serveur arrive avec les apéritifs que nous avions commandé. Je le remercie d'un léger sourire avant de prendre mon verre en main afin de trinquer avec Milo « A nous » répétais-je dans un léger murmure avant de boire une première gorgée. Puis Milo me demande comment s'est passé ma journée. En ajoutant si j'arrivais à supporter Erin. J'esquisse un léger sourire. « La journée s'est bien passée. Et pour ce qui est d'Erin, je fais avec ... Heureusement, on ne se croise pas si souvent que cela... » Je le questionne à mon tour « Et toi ? Comment va ta tête ? Tu n'as pas eu de douleurs ou de vertiges depuis que tu es sorti de l'hôpital ? » demandai-je soucieuse. Le jeune homme évoque alors des congés, et me demande quand je pensais pouvoir prendre une semaine. « Bientôt, je l'espère. Je crois que je commence à en avoir réellement besoin .. Pourquoi cette question, est-ce que tu as quelque chose en tête ? » demandai-je curieuse.
L’atmosphère est douce et apaisante. Cela faisait du bien de dîner ensemble ici. Comme avant. Milo me demande ce que cela procurait de pouvoir avoir un rendez-vous galant avec le pilote le plus talentueux de tout Fall River. Je ris de bon cœur à sa remarque. « Le plus talentueux des pilotes ? Rien que cela... » dis-je amusée. « Je ne voudrais pas trop m'avancer, mais… tu n’as pas idée de la chance que tu as. » Je ris de plus belle face à sa nouvelle remarque. « H’m… je crois que j’ai conscience de la chance que j’ai. Vraiment... » dis-je amusée mais surtout très sincère. Mon regard se pose dans celui de Milo et ma main resserre tendrement la sienne. « Et ça me fait extrêmement plaisir d’être ici, avec ce fameux pilote si talentueux.. » dis-je le plus sincèrement du monde.
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J’écoute attentivement Cassia me parler de sa journée, une habitude qui me ramène à ces moments où rien d’autre n’avait d’importance que le son de sa voix. Elle me parle d’Erin, de cette collègue que je sais envahissante, et je vois dans son regard qu’elle fait tout pour ne pas laisser cette présence perturber son quotidien. « La journée s'est bien passée. Et pour ce qui est d'Erin, je fais avec... Heureusement, on ne se croise pas si souvent que cela... » dit-elle avec une pointe de résignation, sans pour autant perdre son calme. Je devine que ce n’est pas simple pour elle, mais je ne peux qu’admirer la manière dont elle gère cette situation. Puis, Cassia me questionne sur ma santé, sur mes maux de tête. Ses yeux se font inquiets, cherchant dans les miens une réponse rassurante. « Et toi ? Comment va ta tête ? Tu n'as pas eu de douleurs ou de vertiges depuis que tu es sorti de l'hôpital ? » Elle me connaît assez pour savoir que je pourrais minimiser ma douleur, alors je prends un instant avant de répondre, savourant la chaleur de sa main dans la mienne. Mes doigts se resserrent doucement autour des siens, un geste protecteur, intime. « La seule douleur que je peux ressentir, c’est lorsque je ne suis pas avec toi… » lui dis-je avec un sourire charmeur, laissant cette phrase en suspens, une réplique de beau parleur que j’utilisais souvent. Mais avec elle, c’est différent. Ce ne sont pas que des mots. Je la regarde, mon regard plongé dans le sien, cherchant à capter une réaction. Son sourire apparaît, léger, amusé, et elle me répond à sa manière, pleine de douceur et de simplicité. « Bientôt, je l'espère. Je crois que je commence à en avoir réellement besoin... Pourquoi cette question, est-ce que tu as quelque chose en tête ? » Je ne peux m’empêcher de sourire en retour, un sourire malicieux, presque enfantin. Je sens une petite excitation naître en moi à l’idée de la surprendre. « Moi, avoir quelque chose en tête ? C’est mal me connaître, Madame Davis ! » lançai-je en exagérant le ton mystérieux, tout en haussant plusieurs fois les sourcils. Je vois ses yeux briller de curiosité. « Enfin… Tout dépend… Que préfères-tu : quelque chose de calme ou quelque chose de plus… sportif ? De quoi as-tu envie en somme ? Si ce n’est de moi, bien évidemment ! » continuai-je, tentant de garder le suspense intact, même si mon sourire trahit l’arrière-pensée qui germe dans mon esprit.
L’atmosphère est douce et apaisante, presque magique. Le murmure des conversations autour de nous s’efface peu à peu, laissant place à ce moment d’intimité que nous partageons. Dîner ici, dans notre restaurant italien préféré, me fait ressentir un profond bien-être, un bonheur simple mais essentiel. C’est tout ce dont j’ai besoin. La proximité de Cassia, le confort de nos habitudes retrouvées, tout semble juste à sa place. Je m’approche d’elle légèrement, réduisant la distance entre nous, et je chuchote d’un ton complice, mon regard pétillant. « Tu as conscience de la chance que tu as ? » dis-je en me penchant vers elle, mon visage à quelques centimètres du sien, un sourire malicieux sur les lèvres. « Et ce pilote talentueux est très heureux de pouvoir passer du temps avec toi… comme avant. » Je laisse ces mots flotter un instant, la regardant avec intensité, avant de me redresser doucement. « Je crois même que ce pilote a un petit secret dont il aimerait te faire part… » continuai-je, ma voix devenant plus douce, presque un murmure. « Pensez-vous que le fauteuil suspendu est suffisamment solide ? » ajoutai-je, cette fois d’un ton plein de sous-entendus, laissant libre cours à l’imagination, mes pensées glissant vers des moments plus sulfureux, comme nous en avions l’habitude. Ce jeu de séduction, cette complicité, tout cela me donne l’impression que rien n’a vraiment changé. Chaque instant partagé avec elle est une redécouverte, un rappel que notre lien est toujours aussi fort, même après tout ce que nous avons traversé. Et à cet instant précis, dans ce restaurant à l’ambiance tamisée, je me rends compte à quel point je suis chanceux.
Le serveur revient à notre table, portant délicatement nos plats, ses gestes précis et silencieux, comme s'il ne voulait pas troubler l'intimité du moment. L'arôme riche de la sauce tomate et des herbes fraîches envahit immédiatement l’air, et je vois le visage de Cassia s'illuminer légèrement à la vue de nos plats favoris. Il dépose son assiette devant elle, puis la mienne, avec un léger sourire professionnel avant de repartir aussi discrètement qu’il est venu. Je laisse passer un moment, le temps que Cassia observe son plat, prenant soin de la regarder d’un air amusé. « Tu te souviens de la dernière fois qu’on a mangé ici ? » lui dis-je, l’air faussement innocent, en piquant une bouchée de pâtes avec ma fourchette. Je m’approche légèrement d’elle, prenant soin de murmurer assez bas pour que seul elle m’entende, le ton plein de sous-entendus. « Eh bien, j’espère que ce dîner sera aussi satisfaisant que ce qui a suivi la dernière fois… » Mon regard est à la fois joueur et plein d’arrière-pensées. Je laisse mes mots flotter un instant dans l’air, guettant sa réaction, alors que mon pied, sous la table, frôle doucement le sien.
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L’atmosphère à table est plus que détendue, et cela faisait beaucoup de bien. Tout en discutant je demande à Milo comment il se sentait, surtout après sa visite à l’hôpital tout à l’heure. Je m’inquiétais d’une quelconque douleur qu’il pouvait ressentir. Mais le jeune homme se veut rassurant et me répond que la seule douleur qu’il pouvait ressentir c’était lorsqu’il n’était pas avec moi. Je souris face à sa réponse « Beau parleur... » dis-je alors pour le taquiner. Comme je le faisais toujours. Milo évoque ensuite une potentielle semaine de congé. Il est vrai que je pouvais sans nul doute en poser une bientôt. D’ailleurs je crois que cela serait bientôt nécessaire. J’essaie de savoir si Milo avait quelque chose en tête. Ce dernier joue la carte de l’innocence. Je souris de plus belle lorsqu’il m’appelle madame Davis. « Madame Davis ? Attention, tu sais bien que je ne porte toujours pas de bague à ce doigt là... » dis-je en désignant mon annulaire gauche, d’un ton qui se voulait complique et taquin. Le jeune homme me questionne ensuite sur mes préférences, concernant de potentielles vacances. « Vu l’intensité des dernières semaines, je ne dirais pas non un quelque chose de calme. Mais on peut tout aussi bien faire des activités sportives de temps en temps. Je ne serais pas contre. » dis-je simplement.
Je me mets à rire de bon cœur lorsque Milo se vante d’être un pilote de ligne talentueux et souligne la chance que j’avais. Ce dernier se rapproche alors de moi m’avouant qu’il était heureux de pouvoir passer du temps avec moi, comme avant. Il ajoute avoir un secret dont il voulait me faire part. Intriguée, je m’approche davantage du jeune homme, prête à l’écouter. Milo me demande si je pense que le fauteuil suspendu est suffisamment solide. Je suis surprise. Il se souvenait des nombreuses taquineries et plaisanteries que nous avions fait au sujet de ce fauteuil. Surprise, mon regard se pose sur le sien. « Tu te souviens de ça aussi... » soufflai-je alors surprise mais ravie.
Puis le serveur arrive et dépose nos plats respectifs devant chacun de nous avant de repartir à une autre table. Milo me demande alors si je me souvenais de la dernière fois que nous avions mangé ici. « Oui... » dis-je simplement. Puis le jeune homme s’approche de moi afin de me dire qu’il espérait que ce dîner serait aussi satisfaisant que ce qui a suivi la dernière fois. Je fronce légèrement les sourcils. Je me souvenais bien évidemment de tout. Et apparemment Milo aussi, sinon il ne ferait pas ce genre d’allusion. Un léger sourire se dessine sur mes lèvres. « J’ai comme l’impression que de nombreux souvenirs sont revenus… Je me trompe ? » demandai-je curieuse de savoir ce dont se souvenait exactement Milo.
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Je souris malicieusement à la remarque de Cassia lorsqu'elle me fait subtilement allusion au fait qu'elle ne porte pas de bague à son annulaire gauche. Je fais mine de ne pas m'en souvenir, levant doucement sa main à ma hauteur avec une délicatesse exagérée, comme si je redécouvrais ce détail. « Ah oui… J’avais oublié ce petit détail ! » dis-je d’un ton faussement innocent, tout en déposant un baiser léger sur le dos de sa main, savourant le contact de sa peau contre mes lèvres. Ses yeux brillent d'une lueur espiègle tandis qu’elle me confie qu'elle a envie de quelque chose de calme, surtout après tout ce qu'on a traversé récemment, mais qu’elle n’est pas non plus contre quelques activités sportives de temps en temps. Je souris en silence, me délectant de cette complicité retrouvée. Dans ma tête, tout est clair : je sais exactement ce que je vais organiser pour elle, un mélange de détente et d’action, parfait pour nous. Le son cristallin de son rire résonne autour de nous, et je me sens heureux, véritablement heureux. Tout semble revenir à la normale, ou presque. Cassia me regarde avec cette douceur que je connais si bien, mais aussi cette curiosité perçante. « J’ai comme l’impression que de nombreux souvenirs sont revenus… Je me trompe ? » dit-elle en m’observant avec insistance, cherchant à lire quelque chose dans mon regard. Je fais mine de ne pas comprendre, jouant le jeu tout en commençant tranquillement à déguster mon plat. Le sourire que je tente de dissimuler trahit à moitié mes intentions. Puis, je m’arrête un instant, posant mes couverts avec soin sur le bord de l’assiette. Je plonge ma main dans ma poche et en sors le compte rendu médical que j'avais gardé précieusement depuis tout à l'heure. Je le tends à Cassia, un léger sourire flottant sur mes lèvres. « Je ne me souviens pas encore de tout, c’est vrai. Mais certaines choses me reviennent, comme des morceaux d’un puzzle. Par exemple… » Je marque une pause pour capter son attention, un brin de malice dans ma voix. « …je me souviens que tu étais inquiète la dernière fois que nous avons dîné ensemble. Inquiète à propos de ma proposition de poste à Londres, si je ne me trompe pas. » Mon regard se pose sur elle avec tendresse, guettant sa réaction.
Nous continuons de dîner dans cette atmosphère douce et intime, où les bruits des conversations autour de nous semblent lointains, presque étouffés. Le restaurant est baigné d'une lumière tamisée, offrant un cadre parfait pour ce moment de calme et de retrouvailles. Le parfum des plats nous entoure, mélange subtil de basilic, de tomate fraîche et d’herbes italiennes. Je reprends mes couverts, coupant délicatement dans mon plat tout en jetant un coup d'œil à Cassia. Je la regarde savourer chaque bouchée, et un sourire discret s’étire sur mes lèvres. C’est un moment simple, mais il y a quelque chose de rassurant dans cette normalité retrouvée. Je me sens bien. Ce dîner n’est pas juste un repas ; c’est un symbole, une manière de dire que malgré tout ce qui s’est passé, malgré les trous de mémoire, nous sommes toujours là, ensemble. Son rire me réchauffe le cœur, et je sens sa main chercher la mienne à travers la table. Mes doigts viennent naturellement entourer les siens, et je ressens ce lien profond, cette connexion que même l’amnésie n’a pas pu effacer. « Tu sais, » dis-je doucement, baissant légèrement la voix pour rendre ce moment plus intime, « C’est avec ces moments que je me rends compte que peu importe ce que j’ai oublié, je n’ai jamais oublié ce que ça fait d’être avec toi. » Le serveur revient discrètement pour s'assurer que tout va bien. Je lui adresse un sourire poli, mais mon attention revient rapidement à Cassia. Elle raconte une anecdote amusante sur Erin, qui, malgré toutes les tensions, ne cesse de vouloir s’immiscer dans la vie de tout le monde à l’hôpital. Ses imitations d’Erin, avec son ton sarcastique et ses gestes exagérés, me font rire aux éclats, et je sens la bonne humeur monter autour de nous. « Tu sais quoi ? » dis-je soudain, en reprenant une gorgée de vin, mes yeux pétillant de malice. « Il va vraiment falloir que je te rende la pareille. Je ne sais pas encore comment, ni quand, mais sache que je vais me rattraper pour tout ce que tu as fait pour moi ces derniers temps. »
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Étrangement, Milo avait un air très mystérieux ce soir. Puis, avec ses différentes allusions je commence à comprendre que de nombreux souvenirs sont revenus. Et de bons souvenirs cette fois-ci. Milo sort alors un papier de sa poche et me le tend en m’annonçant qu’il ne se souvenait pas encore de tout mais que certaines choses lui revenaient. Je prends le papier en main et le déplie pour en lire les grandes lignes. C’est un compte rendu médical. « Milo, c’est une excellente nouvelle... » Je continue de parcourir le papier « Le choc que tu as reçu aujourd’hui a accélérer les choses... » C’était assez paradoxal dans le fond. Mais cela arrivait assez souvent. Lorsque Milo évoque mon inquiétude face à sa proposition du poste à Londres, je referme doucement le papier pour le lui rendre « Oui, c’est vrai... On n’a pas eu le temps de réellement en parler. » dis-je en toute honnêteté.
Nous continuons de dîner. Le fait de partager un dîner en tête à tête pouvait paraître anodin mais pour moi cela ne l’était pas. Surtout pas ce soir. Milo pose ses couverts et vient entremêler ses doigts aux miens, m’avouant qu’il s’était rendu compte que peu importe ce qu’il avait oublié, il n’avait jamais oublié ce que ça faisait d’être avec moi. Je souris, touchée par ses mots. « J’espère que, peut importe ce que tu ressens, ce sont des sensations agréables... » dis-je un sourire taquin sur les lèvres. Puis Milo, annonce qu’il allait falloir qu’il me rend la pareille. Il ne savait pas encore comment ni quand, mais il voulait se rattraper pour tout ce que j’avais fais pour lui ces derniers temps. « Milo, tu n’as pas à te rattraper de quoi que ce soit… Ce que j’ai fait, c’est normal. » Je resserre mes doigts autour des siens « Tout ce que je veux c’est que tu ailles mieux, c’est tout. » dis-je le plus sincèrement du monde. Après notre dîner, je décide de proposer à Milo une petite balade nocturne. Comme nous avions l’habitude de le faire. Puis nous reprenons doucement le chemin de l’appartement.
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Je termine mon assiette, le regard rivé sur Cassia. À chaque instant passé en sa compagnie, je ressens à quel point ma vie est emplie de bonheur grâce à elle. La soirée se déroule paisiblement, un contraste frappant avec les événements récents. L'accident de tout à l'heure semble avoir été un tournant, quelque chose qui a accéléré le processus de guérison, qui a permis à mes souvenirs de revenir plus vite. Et ça me rend heureux. Profondément heureux. Je repose mes couverts avec un soupir de satisfaction, et mes yeux trouvent ceux de Cassia. « Tu ne peux pas imaginer à quel point tu me rends heureux, Cassia... » dis-je doucement, la sincérité se déversant de chaque mot. « Je vais mieux, et tout ceci… c’est grâce à toi. » Mon cœur bat plus fort alors que je prononce ces mots, reconnaissant de l’avoir à mes côtés à travers ces épreuves. Cassia sourit, son regard pétillant de la même douceur que j’ai toujours admirée. Après un dernier verre de vin, elle me propose quelque chose qui ravive d’autres souvenirs : une promenade nocturne. Je hoche la tête avec enthousiasme. « J’adorerais. » Les balades nocturnes ont toujours eu un côté spécial pour nous. Une parenthèse hors du temps, où l’on pouvait parler de tout et de rien, juste marcher main dans la main sous la lueur des réverbères. Nous quittons le restaurant et marchons doucement à travers les rues de Fall River, bercés par le calme de la nuit. Le bruit de nos pas résonne dans l’air frais, et parfois, nos épaules se frôlent. Je lui vole des regards complices, me sentant étrangement léger, comme si une partie de la charge que je portais s’était dissipée.
Le temps s’étire tandis que nous marchons, côte à côte, profitant de cette balade nocturne qui évoque tant de souvenirs. Le calme enveloppe les rues, et pourtant, je sens une légère tension me serrer la poitrine. Cassia marche près de moi, sa main glissée dans la mienne, et je ne peux m’empêcher de penser à ce que je dois lui dire, à ce poids que je porte depuis notre dernière fois ensemble. Lorsque nous rentrons à l’appartement, l’ambiance est douce, presque paisible. Mais à l’intérieur de moi, une tempête gronde. Je referme la porte derrière nous, et je prends Cassia dans mes bras. Son corps se blottit contre le mien, son parfum familier m’apaise un instant. Je sens sa respiration calme, son cœur battant doucement contre ma poitrine, et je prends une profonde inspiration, préparant mes mots. Je caresse doucement son dos, mais ma main tremble légèrement, trahissant mon embarras. Je n’ai jamais été du genre à avoir des regrets à propos de ce que je fais, mais cette fois, c’est différent. Je l’ai blessée, et ça me ronge. « Cassia… » murmurai-je, ma voix basse et teintée d’une nervosité que je ne parviens pas à dissimuler. Je sens son corps se détendre contre moi, et cela me donne la force de continuer, même si chaque mot semble peser des tonnes. « Je… je suis désolé pour ce qui s’est passé la dernière fois… quand on a fait l’amour. »
Je m’arrête un instant, cherchant mes mots. Mon regard plonge dans le sien, essayant de lire ce qu’elle pense, mais ses yeux sont calmes, remplis d’une douceur qui rend la situation encore plus difficile. Je déglutis, conscient de la gêne qui s’accroche à moi. Comment expliquer l’inexplicable ? « Je ne sais pas ce qui m’a pris... je n’ai pas d’explication à te donner. » Je sens la honte me gagner, mes joues se réchauffent sous le poids de ma propre culpabilité. Mes mains glissent de son dos à ses bras, cherchant à m’ancrer dans le présent, à capter quelque chose de tangible. « Mais je veux que tu saches que je n’ai jamais voulu te blesser. » Ma voix tremble légèrement, trahissant l’ampleur de mon malaise. L’idée qu’elle ait pu souffrir à cause de moi me déstabilise plus que je ne l’aurais imaginé. Je ne suis pas ce genre d’homme, pas avec elle. Pas avec Cassia. Je sens un poids commencer à s’effriter en moi, la tension que j’ai portée depuis des jours semble enfin s’alléger, même si je redoute sa réaction. Je m’avance doucement, posant mes lèvres sur son front dans un geste de tendresse mêlé de regrets. J’ai besoin de sentir qu’elle est là, qu’elle me pardonne, même si je ne le mérite peut-être pas. « J’ai encore du mal à comprendre comment ça a pu arriver… » ajoutai-je dans un souffle, ma voix basse et brisée. « Mais je veux te promettre une chose… » Je cherche son regard, priant qu’elle comprenne la sincérité de mes mots. « Je vais faire de mon mieux pour ne plus jamais te faire de mal. Parce que tu comptes plus pour moi que tu ne l’imagines. » Je la serre contre moi, essayant de lui montrer à travers ce geste tout ce que mes mots ne peuvent exprimer. J’ai fait une erreur, une de ces erreurs qui hantent, et je ne sais pas comment rattraper cela. Mais je sais que je ferai tout ce qui est en mon pouvoir pour que nous restions intacts.
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Nous profitons d’une soirée douce et clémente pour faire une balade avant de rentrer. Ce genre de balade que nous avions l’habitude de faire. C’était un moyen de prolonger un peu la soirée avant de retrouver le confort de notre appartement.
Une fois rentrés, Milo me prend délicatement dans ses bras. Une étreinte que j’apprécie. Je me blottie un peu plus contre lui. Le jeune homme souhaitait apparemment revenir sur l’incident d’il y a quelques semaines. Il s’excuse. Je le sens bien évidemment très sincère mais je suis curieuse d’avoir une explication. Milo ajoute qu’il ne savait pas ce qui lui avait pris et qu’il n’avait pas d’explication à donner Je sens une légère once de déception. Je pensais ou plutôt j’aurais voulu qu’il y ait une véritable explication. Milo ajoute qu’il voulait que je sache qu’il n’avait jamais voulu me blesser. « Je le sais... » dis-je simplement en plongeant mon regard dans le sien. Le jeune homme avait encore du mal à comprendre comment une telle chose avait pu se produire. Il me promet de ne plus jamais me faire du mal car je comptais plus pour lui que je ne pouvais l’imaginer. Ses paroles me font chaud au cœur, vraiment. « Je te crois Milo. » Même si j’aurais voulu une explication, je savais que tout ce qu’il disait était vrai. Toutefois, une question me brûle les lèvres. « Je… Je voudrais te poser une question. Et après, on pourra considéré que le sujet est clos. » Il n’était pas nécessaire de reparler de tout cela encore et encore. « Est-ce que tu éprouves encore quelque chose pour Léa ? Physiquement je veux dire. Est-ce que, au fond de toi, tu la désires encore ? » C’était une explication possible. Une question qui me hantait depuis plusieurs semaines.
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Je soupire à nouveau, profondément, comme pour expulser ce poids qui m’écrase depuis que Cassia a posé cette question. « Est-ce que tu éprouves encore quelque chose pour Léa ? Physiquement, je veux dire. Est-ce que, au fond de toi, tu la désires encore ? » Ses mots résonnent dans l’air comme une lame qui fendrait une pièce silencieuse, coupant net le lien fragile que nous tentons de reconstruire. Je sais qu'elle attend une réponse sincère, même si cette réponse la terrifie peut-être. C’est justifié. Je comprends ses doutes, ses inquiétudes. Mais cette question… elle me force à me confronter à un passé dont je suis profondément gêné, presque dégoûté. Je lui prends doucement la main, son regard cherchant des réponses que je peine à formuler. « Viens, on va s’asseoir. » dis-je, ma voix plus douce que d’habitude, marquée par l’appréhension. Nous marchons vers le salon, et une fois installés, je ressens un besoin urgent de m’expliquer, de ne pas la laisser dans le doute plus longtemps. Je serre légèrement sa main, comme pour me donner le courage de tout lui dire. « Je ne sais pas pourquoi j’ai agi ainsi... » commençai-je, ma voix trahissant un mélange de honte et de malaise. « Peut-être parce qu’avant… avant nous, lorsque je séduisais n’importe quelle femme en une soirée, c’était une technique que j’utilisais pour durer plus longtemps. » Je soupire, plus longuement cette fois, sentant ma poitrine se resserrer sous le poids de mes propres mots. Ce n’est pas une explication dont je suis fier. C’est même tout le contraire. Mais comment lui expliquer autrement, sans que ça ressemble à une excuse ou à une justification bancale ? « Je sais que ça ne justifie rien... » continuai-je, en évitant son regard pour ne pas y voir la déception. « Mais c’est ce que j’ai fait pendant des années. C’était mon mécanisme, comme si, dans ces moments-là, je n’étais jamais vraiment... engagé émotionnellement. C’était... une sorte de distance que je gardais, pour ne pas m’attacher. »
Je me rends compte à quel point mes mots peuvent paraître creux, mais c’est la vérité. L’intimité n’a jamais eu le même sens avant Cassia. Avant elle, c’était purement physique. Rien de plus. Mais avec elle... avec elle, tout a changé. Je tente de capter son regard à nouveau, cherchant désespérément à la rassurer. « Tu sais... Depuis ma rupture avec Léa, je l’ai déjà revue nue plusieurs fois. » J’hésite, voyant son regard s’assombrir légèrement. Je me rends compte à quel point mes mots sont brutaux. « Même depuis que nous sommes ensemble. » Je serre les dents, sachant que ce que je dis pourrait bien faire éclater tout ce que nous avons tenté de reconstruire. Mais je dois être honnête avec elle. Même si ça fait mal. Je prends une profonde inspiration avant de continuer. « Mais... » Je marque une pause, voulant qu’elle comprenne l’importance de ce que je m’apprête à dire. « Mais je n’éprouve plus rien, physiquement, pour elle. Même en la voyant nue... il n’y a plus cette... cette connexion. Plus aucune envie. » Je secoue légèrement la tête, comme si je cherchais à me défaire de ces souvenirs qui me semblent appartenir à une autre vie. « Voir son corps, ça ne me fait plus rien. Rien du tout. » Ma voix tremble légèrement, mais je me force à continuer, sentant que chaque mot que je prononce est une libération. Je prends ses mains dans les miennes, sentant à quel point elles sont chaudes et rassurantes, contrairement au froid glacial qui semble s’être abattu sur mes souvenirs de Léa. « Ce que je veux que tu comprennes, Cassia, c’est que tu n’as rien à craindre d’elle. Elle appartient au passé. » Je m’arrête un instant, cherchant dans ses yeux une once de réconfort, de pardon. « Ce que je ressens pour toi… ce que nous avons... ça dépasse tout ce que j’ai pu connaître avant. » Je me penche légèrement, essayant de capter toute son attention, comme si ces mots étaient la clé pour tout apaiser. « Toi, tu m’apportes bien plus que tout ça. Avec toi, tout est différent... plus réel. » À cet instant, je me rends compte que je suis non seulement désolé pour ce qui s’est passé, mais aussi pour toutes ces années où j’ai été un homme que je ne veux plus être. Cassia mérite mieux que ce que j’ai été, et je veux qu’elle sache que je suis prêt à tout pour mériter sa confiance. « Tu comptes plus pour moi que tu ne l’imagines... » soufflai-je enfin, la gorge serrée par l’émotion.
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Milo avait souhaité parlé à nouveau de cet incident qui avait eu lieu entre nous, lors d’un moment d’intimité, il y a quelques semaines déjà. Le voulais clore le sujet. Ne plus en parler. Mais avant cela, il fallait que je pose une question à Milo. Une question qui me brûlait les lèvres, qui m’obsédait depuis plusieurs semaines. Je voulais savoir si il ressentait encore quelque chose pour Léa. Physiquement. Je voulais savoir si il la désirait encore. Milo me prend la main et propose que l’on aille s’asseoir. Je ne sais trop pour quelle raison mais mon le rythme de mon myocarde accélère. Milo évoque à nouveau ce moment gênant. Il m’avoue que faire cela, avant, lui permettait de durer plus longtemps avec ses anciennes conquêtes. Alors quoi, il avait voulu penser à Léa pour tenir plus longtemps ? Et sans le vouloir, son nom lui avait échappé des lèvres ? J’écoute attentivement Milo. « Tu sais qu’avec moi tu n’as pas besoin de faire ça. Je… je suis pleinement satisfaite avec toi, je pense que tu le sais... » Je préférais toutefois le dire afin qu’il n’y ait pas de malentendu entre nous. Puis Milo m’avoue que depuis sa rupture avec Léa, il l’avait déjà revu nue plusieurs fois. Je suis surprise. Ce qu’il ajoute ensuite fait naître en moi une once de colère. « Je te demande pardon !? » Comment ? Où ? Pourquoi ? Tout un tas de question me traversent l’esprit. Milo ajoute qu’il n’éprouvait plus rien pour elle, plus aucune envie, plus de connexion. Je sens un soulagement m’envahir. Milo m’assure que je n’avais rien à craindre, que Léa appartenait au passé. Et que ce qu’il ressentait pour moi dépassait tout ce qu’il avait pu connaître avant. Je continue d’écouter les paroles de Milo qui ont un effet apaisant. Je détourne le regard quelques secondes, repensant à tout ceci. Milo était sincère je le savais. Il fallait oublier et aller de l’avant. « Je te crois. » dis-je en posant à nouveau mon regard sur lui. « Merci d’avoir été sincère. » dis-je avant d’ajouter « Je ne veux plus parler de Léa. Ni même de ce qui s’est passé il y a quelques semaines, d’accord ? Nous avons mis les choses au clair, maintenant nous pouvons aller de l’avant... » dis-je d’une voix douce et sincère. « Je suis épuisée. Je vais prendre une douche et me coucher. Tu me rejoins ? » demandai-je avant de déposer un baiser sur sa joue et me lever pour prendre la direction de la salle de bain.
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Je ne suis pas vraiment surpris par la réaction de Cassia lorsque je lui révèle avoir vu plusieurs fois Léa nue depuis notre rupture. Il y a une part de moi qui savait que ce moment serait difficile à entendre, même si je n'éprouve plus rien pour elle. Ce n'est pas la peine d'inquiéter Cassia avec les détails ou les circonstances dans lesquelles c'est arrivé. Le simple fait de lui en parler, d'être honnête, est déjà un poids en moins sur mes épaules. Mais je sens la tension qui persiste malgré tout. Lorsque Cassia détourne le regard, même si ce n'est que quelques secondes, je fronce les sourcils. Un silence un peu lourd s'installe. Je crains d'avoir ravivé des doutes que je ne veux pas alimenter. Mais lorsqu'elle me dit finalement, avec une voix douce mais ferme, « Je te crois. Merci d’avoir été sincère. », c’est comme si l’air dans mes poumons revenait d’un coup. Je suis soulagé. Vraiment. Comme si une part de moi avait craint qu’elle ne puisse plus jamais me faire confiance. Puis Cassia ajoute, son ton plus apaisé cette fois, « Je ne veux plus parler de Léa. Ni même de ce qui s’est passé il y a quelques semaines, d’accord ? Nous avons mis les choses au clair, maintenant nous pouvons aller de l’avant. » Ses mots me frappent par leur simplicité, mais aussi par la sagesse qu’ils contiennent. Elle a raison. Il est inutile de remuer le passé encore et encore. Léa appartient à un chapitre révolu, et ce que nous avons maintenant est bien plus précieux. Mais au moment où elle termine sa phrase, je sens pour la première fois depuis ce qui me semble un temps horriblement long, une envie irrésistible de l’embrasser. De poser mes lèvres sur les siennes, de lui montrer, non pas avec des mots, mais avec un geste, combien elle compte pour moi. Et pourtant, je me retiens. Peut-être que mon geste serait mal interprété. Peut-être que ce n’est pas encore le bon moment. Alors je me contente de lui sourire, un sourire sincère, plein de gratitude, d'affection, et peut-être aussi d'un peu de regret pour tout ce temps perdu. « Je suis épuisée, » dit-elle soudain, brisant doucement ce moment de réflexion. « Je vais prendre une douche et me coucher. Tu me rejoins ? » Elle dépose un baiser rapide sur ma joue avant de se lever et de se diriger vers la salle de bain. Je la regarde s’éloigner, son allure paisible et naturelle, comme si tout était redevenu normal entre nous. J’observe sa silhouette disparaître dans le couloir, et je ressens une étrange nostalgie, non pas de Léa, mais de nous. De ce que nous étions avant que tout ne déraille, avant que mes souvenirs ne s’effacent et que tout devienne si compliqué. Je soupire légèrement, un mélange de soulagement et de réflexion. Finalement, j'ai bien fait de ne pas l'embrasser. Elle m’a embrassé sur la joue, un geste tendre, mais peut-être pas encore prêt pour plus. Je comprends cela, je respecte cela.
Mais alors que je m’enfonce un peu plus dans le canapé, perdu dans mes pensées, je me surprends à repenser brièvement à Léa. Ce n'est pas de l'envie ou du regret. Juste un souvenir fugace, comme une ombre du passé. Je repense à cette vie que nous avions autrefois. Une étrange nostalgie m’envahit, un mélange doux-amer qui me prend à la gorge sans que je le veuille vraiment. Malgré tout ce que je viens de dire à Cassia, malgré ma sincérité, je ne peux m’empêcher de me souvenir de ces moments que j’ai partagés avec Léa. Ce n’était pas une mauvaise période, loin de là. Elle faisait partie de ma vie, de mon quotidien, et même si nous avons évolué chacun de notre côté, il y a cette part de moi qui reste accrochée à ces souvenirs. Je me revois avec Léa, lors de nos premières années ensemble, à rire, à voyager, à partager des moments simples. Nous avions une relation, une alchimie évidente. Parfois, tout semblait si facile avec elle, si naturel. Il y avait cette complicité qui me faisait me sentir à l’aise, comme si rien ne pouvait ébranler ce que nous avions construit. J’essaie de chasser ces pensées, mais elles reviennent, plus persistantes. Une part de moi se demande ce qui aurait pu se passer si nous étions restés ensemble. Aurions-nous trouvé une manière de surmonter nos différences ? Aurions-nous fini par fonder quelque chose de plus solide, ou étions-nous destinés à nous éloigner comme nous l’avons fait ? Ces questions restent sans réponse, flottant quelque part dans ma tête, créant un léger malaise que je tente de dissimuler. Je me dis que la vie avec Léa, même si elle appartient au passé, n’a pas été que mauvais souvenirs. Il y a eu des rires, des moments de complicité, des projets communs, des rêves partagés. Mais ces rêves, avec le temps, se sont effrités, jusqu’à disparaître complètement. Et aujourd’hui, alors que je suis avec Cassia, une femme différente, une femme qui m’apporte bien plus que je ne l’aurais imaginé, je ressens cette dissonance.
Je suis tenté de la rejoindre sous la douche. J'en éprouve l’envie, mais quelque chose m'arrête. J'ai l'impression que ce n'est pas le bon moment, comme si quelque chose flottait encore entre nous, quelque chose d'indéfinissable mais palpable. Alors, au lieu de la rejoindre, je me dirige vers la chambre. Je me prépare tranquillement pour la nuit, enfilant un simple boxer. Puis, en silence, je fais un détour par la cuisine pour lui préparer une bonne tasse de thé chaud. Je veux qu'elle trouve un peu de réconfort, quelque chose de familier, quelque chose qui, je l’espère, pourra peut-être ramener un peu de chaleur dans cette étrange distance que je ressens encore parfois. Je pose la tasse délicatement sur sa table de chevet, puis, dans un mouvement presque automatique, je prends son livre et le place sur le lit, là où elle pourra le trouver. Je l’attends. Ensuite, je me dirige vers la salle de bain, et nos regards se croisent. Elle est sous l'eau, ses cheveux collés à sa peau, l'eau ruisselant doucement sur elle. Il y a une tendresse dans ses yeux, une douceur qui me touche toujours autant. Mais je me contente de sourire, activant le porte-serviettes pour lui chauffer une serviette bien moelleuse. Je me lave les dents, essayant de ne pas me perdre dans mes pensées, mais c'est difficile. Je pense à nous, à tout ce qui a changé, à tout ce qui reste encore à retrouver. Lorsqu’elle sort de la douche, je suis là, une serviette bien chaude dans les mains. Sans dire un mot, je l’enveloppe délicatement, mes bras la serrant contre moi, comme pour la protéger du froid et du reste du monde. J’aimerais tant l’embrasser. C'est là, juste sous la surface, cette envie pressante, presque viscérale. Mais je me retiens, respectant cet espace fragile qui semble exister entre nous.
Nous filons ensuite dans la chambre. Elle choisit de se vêtir d’une nuisette légère, et pendant que je l’observe, une étrange sensation m'envahit. C’est comme si je la redécouvrais, comme si je voyais Cassia pour la première fois, sous un autre angle, à la fois familière et mystérieuse. Je suis là, en boxer, et malgré la proximité, une distance imperceptible semble nous séparer encore. Quand elle se glisse enfin dans le lit, je lui indique que sa tasse de thé l’attend sur sa table de chevet, et son livre, bien sûr, est déjà là. « Et toi, tu sais où je t’attends, » ajoutai-je doucement, l’invitant à se blottir contre moi. Je commence à lui faire la lecture, comme nous avions l’habitude de le faire. Mes bras l’entourent, et je sens la chaleur de son corps contre le mien. Mais même pendant ce moment paisible, je dois me retenir de l’embrasser. Cette envie brûlante est toujours là, à la limite de l’aveu, mais quelque chose en moi me freine. Et puis, les doutes s’infiltrent. Une part de moi se demande… et si Cassia ne m’aimait plus comme avant ? Et si, malgré tout, cette distance qui s’est installée entre nous ne disparaissait jamais totalement ? Je chasse rapidement ces pensées, ou du moins, j’essaye. Mais elles sont là, en arrière-plan, comme une ombre silencieuse. Je continue de lire, mes mots flottant dans l'air, tandis que mon esprit tente de repousser ces inquiétudes. Cassia est là, près de moi, mais une part de moi ne peut s'empêcher de craindre que je l'ai déjà perdue sans m'en rendre compte.
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Bien que de reparler de tout ceci rappelait des souvenirs assez délicats disons, il fallait que l’on en parle. Il fallait mettre les choses à plats. Dans le fond, je ne me voyais pas être à nouveau intime avec Milo en ayant peur qu’il prononce à nouveau le nom de Léa ou sans même savoir pourquoi cela était arrivé. Maintenant j’avais eu quelques explications. Je me sentais soulagée. Je propose que le sujet soit clos et que nous allions de l’avant. Une fois la conversation terminée, j’annonce à Milo vouloir prendre une douche et aller me coucher. La journée avait été éprouvant bien que la soiré elle, fut douce. Je propose à Milo de me rejoindre. Finalement, le jeune homme se contente d’être présent dans la salle de bain et se montre aux petits soin à ma sortie de la douche. Une fois prêts, nous allons rejoindre la chambre à coucher. Milo avait prit le temps de me préparer une tasse de thé. Je l’en remerciai chaleureusement. « Et toi, tu sais où je t’attends, » me dit Milo en m’invitant à me blottir contre lui. Je ne me fais pas prier et vient m’installer contre lui avant qu’il ne commence une lecture du soir que j’appréciais tant.
Quelques jours plus tard. Je venais tout juste de sortir du hall de l’hôpital après une très longue journée. En avançant doucement je remarque un homme qui semblait chercher quelqu’un. Il interpelle de nombreuses personnes sortant du grand bâtiment. Arrivé à ma hauteur, l’homme m’interpelle. « Excusez-moi, vous êtes Madame Henderson ? » Surprise je m’arrête « Oui, c’est moi. » dis-je un peu intrigué par l’identité de cet homme. Puis sans que je m’y attende, ce dernier m’attrape violemment le bras « Où est ma femme !? Où est Sarah ? Je sais qu’elle est venue ici, je sais que c’est vous qui vous êtes occupé d’elle ! » Je tente de reculer et de me défaire de son emprise « Lâchez moi immédiatement ! » Mais l’homme en question semble plus que jamais en colère, son regard se durcit. « Où est-elle !? » Je tente de reculer, j’arrive à me défaire de son emprise quelques secondes avant qu’il ne me rattrape par le poignet « Je veux savoir où elle est ! Vous allez lui dire de revenir vers moi ! » se met à crier l’homme tout en me bousculant de manière virulente. L'attitude de cet homme me faisait peur mais il était hors de question de le lui montrer. « Il n'est pas question que je vous dise quoi que ce soit. Estimez vous heureux qu'elle ne porte pas plainte après ce que vous lui avez fait ! » dis-je d'un ton glacial à mon tour. « Maintenant lâchez moi. » lui demandai-je à nouveau. Si il fallait appeler la sécurité je le ferai sans hésiter, si je devais me défendre moi même je le ferai également.
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Quelques jours plus tard Je me prépare à aller chercher Cassia à l'hôpital, comme je l'ai fait tant de fois auparavant. Mais cette fois, quelque chose me dérange, une sensation désagréable qui monte dans mon estomac, une intuition que je n'arrive pas à ignorer. Je me gare sur le parking et de loin, j'aperçois Cassia en pleine discussion avec un homme. Quelque chose dans leur posture, dans leur manière de se tenir l'un face à l'autre, m'alerte immédiatement.
Je plisse les yeux, essayant de mieux distinguer ce qui se passe, mais déjà je sens la tension dans l'air. Au fur et à mesure que je me rapproche, j'entends des éclats de voix. L'homme est furieux, son visage rouge de colère, ses gestes brusques. « Où est ma femme ? Où est Sarah ? Je sais qu’elle est venue ici, je sais que c’est vous qui vous êtes occupée d’elle ! Je veux savoir où elle est ! Vous allez lui dire de revenir vers moi ! » Il hurle, ses mots sont pleins de rage et de menace. Cassia, en face de lui, garde son calme, mais je peux voir la tension dans ses épaules, la froideur dans sa voix quand elle lui répond d’un ton glacial « Il n’est pas question que je vous dise quoi que ce soit. Estimez-vous heureux qu’elle ne porte pas plainte après ce que vous lui avez fait ! » Elle reste immobile, résolue, mais je vois qu'elle est sur la défensive. « Maintenant, lâchez-moi. »
Le monde autour de moi se fige. Il la tient. Il ose la toucher. La fureur monte en moi comme une vague brûlante. Mon corps réagit avant que ma tête ne puisse formuler une pensée claire. Je fonce droit sur eux, le souffle court, mon cœur battant à tout rompre dans ma poitrine. En un instant, je suis à sa hauteur, mes doigts serrés en un poing que je ne contrôle plus. Je frappe l’homme en pleine mâchoire, le coup résonne violemment dans mon poing. « Lâche-la ! » Ma voix est basse, rauque, pleine d'une colère que je ne peux plus contenir. L’homme vacille sous l’impact, mais il revient à la charge, ses yeux brûlant de rage. Son poing fuse vers moi, je l’esquive de justesse, le sang martelant mes tempes. Nous nous battons, comme des animaux enragés. Mes coups partent avec une violence que je ne me connaissais pas. Chaque fois que je pense à Cassia, à ce qu'il pourrait lui faire, je frappe plus fort. Je veux le faire payer pour avoir osé la toucher. Il me repousse, je contre-attaque, mes coups visant son visage, son torse, n’importe où je peux l'atteindre. Il grogne de douleur mais ne lâche pas. Nous roulons au sol, nos corps s’entrechoquent, mes poings frappant sa chair avec une férocité que je n’arrive plus à contrôler. Je sens son souffle chaud contre mon cou, ses tentatives de me frapper, mais je ne ressens presque rien d’autre que la rage, pure, incontrôlable. Je n'ai pas le temps de réagir qu'il m'assène un coup de poing en pleine figure. Le choc est brutal, un éclair de douleur traverse mon crâne, et je sens instantanément le goût métallique du sang envahir ma bouche. Mon nez saigne, mais peu importe. Ce n'est rien à côté de la fureur qui brûle en moi, cette rage incontrôlable de le voir toucher Cassia, la menacer. Je vacille un instant sous l'impact, mais je me redresse presque immédiatement, prêt à replonger dans la bataille, prêt à protéger celle qui compte le plus pour moi. Mes poings se resserrent, mais avant que je ne puisse avancer, la sécurité intervient. Deux agents surgissent de nulle part, leurs mains puissantes se posant sur mes bras, me repoussant en arrière. « C'est fini ! Arrêtez ! » crient-ils en s'interposant entre nous. L’homme continue de gesticuler, ses yeux toujours brûlants de colère, mais il est également retenu par la sécurité. Je lutte, essayant de me libérer, mais la poigne des agents est ferme.
Instantanément, mon regard cherche Cassia. Où est-elle ? Est-ce qu’elle va bien ? Mon cœur bat à tout rompre, mais le chaos semble se calmer peu à peu. Elle est là, un peu plus loin, ses yeux fixés sur moi avec inquiétude. Je ne peux m’empêcher de la fixer, mon esprit encore en ébullition, mais soulagé de voir qu’elle est hors de danger. Soudain, une douleur vive me frappe à la tête, comme un coup de tonnerre à l’intérieur de mon crâne. Je ferme les yeux, serrant les dents pour contenir la souffrance. Mais ce n'est pas qu'une simple douleur. Ce sont des souvenirs, des bribes de ma vie qui reviennent à la surface. Des éclats d’images et de sons, des sensations que j’avais oubliées. Je revois des moments que j'avais perdus, Cassia et moi riant dans notre appartement, des dîners partagés, des baisers volés dans des moments intimes. Des discussions sérieuses, des disputes, mais aussi des réconciliations tendres. Je me souviens de la chaleur de ses bras autour de moi, de sa voix douce me murmurant des mots de réconfort après une journée difficile. Le flot de souvenirs me submerge, comme un torrent déchaîné, et je peine à respirer sous leur poids. Chaque souvenir est un morceau de moi qui revient à sa place, me rapprochant de ce que j'étais avant, de ce que nous étions avant. Je titube légèrement sous l'intensité de la douleur, posant une main tremblante contre ma tête. Les agents de sécurité me lâchent, constatant que la situation est sous contrôle. Mon regard reste fixé sur Cassia, toujours là, cette lumière dans mes ténèbres.
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Alors que je sortais de l’hôpital, je suis priser à partie par un homme. Un mari dont la femme avait été admise au pôle il y a peu de temps. Ce derneir réclame sa femme, il souhaite savoir où elle était. Il était bien évidemment hors de question que je lui donne une quelconque information. Son ton est dur, ses gestes virulents. Mais il n’était pas question que je lui montre une quelconque crainte venant de ma part. Soudainement, l’homme en face de moi est frappé en plein visage. Une voix s’élève. C’est Milo. J’ai à peine le temps de réaliser ce qui se passe que Milo et l’homme devant moi se mettent à se battre. Je tente de les arrêter mais c’est impossible « Stop, arrêtez ! » Mais aucun des deux hommes ne semblent vouloir arrêter. Deux agents de sécurité arrivent et mettent fin à la bagarre. Mon regard se pose instinctivement sur Milo. Ce dernier saigne au niveau du nez. Je le vois fermes les yeux un instant. Cette expression je la connaissais. Je la voyais régulièrement depuis cet accident d’il y a quelques semaines. Je me précipite alors vers lui « Milo, est-ce que ça va ? C’est ta tête qui te fait souffrir ? » Je n’attends pas de réponse je l’aide à s’asseoir sur le banc non loin de nous. Mes mains se posent délicatement sur son visage. J’ouvre mon sac à main et en sort difficilement, à cause de mes mains tremblantes, un mouchoir. Je porte ce dernier doucement au nez de Milo afin d’arrêter le saignement. « Il ne t’a pas loupé... » dis-je peinée par ce qui venait de se passer. Au loin, on pouvait encore entendre l’homme complètement hors de lui qui était à présent pris en charge par les agents de sécurité. Ce qui m’inquiétait le plus à présent, c’était l’état de Milo.
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Je souffre toujours. La douleur lancinante du coup de poing continue de résonner dans mon crâne, chaque pulsation semblant amplifier la sensation de ma tête sur le point d’exploser. Le choc a déclenché une tempête de souvenirs qui tourbillonnent sans relâche dans mon esprit, s'entrechoquant, se mélangeant, rendant chaque pensée plus confuse que la précédente. Le goût métallique du sang sur ma langue ajoute à mon malaise, mais malgré tout, ce n’est pas ça qui occupe mon esprit. Ce qui me préoccupe réellement, c’est Cassia. Je la vois s’approcher, ses yeux pleins d’inquiétude, et je sens mon cœur se serrer à l’idée qu’elle ait pu être en danger à cause de cet homme. Il aurait pu la blesser, et rien que cette pensée me met en rage. Mais lorsque ses mains se posent doucement de part et d’autre de mon visage, ce tourbillon d’émotions et de colère s’apaise quelque peu. Elle me guide vers un banc proche avec une délicatesse empreinte de force, m’aidant à m’asseoir sans précipitation, comme si elle prenait le plus grand soin de ne pas me brusquer, de ne pas aggraver ma douleur. Ses doigts, doux mais fermes, encadrent mon visage avec une précision rassurante. Ils effleurent ma peau avec cette attention bienveillante que je reconnais chez elle, celle qui ne manque jamais de me réconforter, même dans les pires moments. À cet instant, tout ce que je ressens pour elle semble se concentrer dans la chaleur de ses mains, dans la manière dont elle s'occupe de moi avec ce mélange de douceur et de détermination. Elle sort un mouchoir, avec cette minutie que seuls les soignants possèdent, et commence à éponger délicatement le sang qui coule de mon nez.
Je la regarde, sentant mon cœur se gonfler d’une émotion que je peine à définir. Son visage est marqué par une concentration presque maternelle, mais aussi par l’amour qu’elle a toujours eu pour moi, cet amour que je commence à redécouvrir. Ses mouvements sont mesurés, contrôlés, mais je peux percevoir l’angoisse qui se cache derrière chacun de ses gestes. Elle veut que je sois bien, elle veut m’apaiser, même si pour elle, ce moment doit être tout aussi dur à vivre. J’essaie de sourire, malgré la douleur qui se répand dans mon visage comme une vague brûlante. La blague qu’elle fait pour détendre l’atmosphère tombe parfaitement. « Non, en effet, » lui répondis-je, ma voix rauque et fatiguée, un peu étouffée par l’intensité de la douleur. Pourtant, à cet instant, je ressens quelque chose de plus profond que la simple douleur physique. La peur, cette peur viscérale qui m’a saisi en la voyant confrontée à cet homme, me fait réaliser combien elle compte pour moi. Il aurait pu lui faire du mal. Rien que cette idée fait monter la colère en moi de nouveau, mais je la réprime, sachant que Cassia est là, saine et sauve.
Péniblement, je me redresse, sentant chaque mouvement m’envoyer une vague de douleur à travers le crâne, comme si ma tête pesait une tonne. Mes jambes vacillent légèrement, mais je ne peux pas rester assis. Je dois m'assurer que Cassia va bien. Mon regard se fixe sur elle, parcourant chaque centimètre de son corps, cherchant le moindre signe de blessure. Je la scrute attentivement, mon cœur battant encore plus fort sous l'angoisse. Je m'attends à voir une trace de violence, une marque de ce que cet homme a pu lui faire. Mais quand je réalise qu’elle est indemne, un intense soulagement m’envahit. C’est comme si un poids énorme venait de se dissiper de ma poitrine. Malgré la douleur qui continue de pulser dans mon corps, ce simple constat me réchauffe le cœur. Sans même réfléchir, je me rapproche d'elle. En un instant, je la prends dans mes bras, la serrant contre moi avec une intensité presque désespérée. J'ai besoin de la sentir contre moi, de m'assurer qu'elle est bien là, en sécurité, à l'abri de tout danger. C'est la seule chose qui compte en cet instant. Son corps contre le mien est la seule ancre qui m'empêche de sombrer complètement, la seule présence qui me retient dans cette réalité chaotique. Mes bras se resserrent autour d'elle, comme si je craignais qu'elle puisse disparaître si je relâchais ne serait-ce qu’un peu cette étreinte.
Alors que je la serre contre moi, un flot de souvenirs me submerge, comme une vague plus forte que toutes les précédentes. Les images se bousculent dans ma tête, se chevauchent, des fragments de notre passé commun apparaissent et disparaissent à toute vitesse, comme des éclats de lumière déchirant l’obscurité. Mon crâne se serre, la douleur devient presque insupportable, écrasante, comme si chaque souvenir cherchait à se reconstituer à la fois. C’est une sensation étrange, terrifiante, mais aussi familière. Des bribes de moments passés ensemble me reviennent, des sourires, des rires, des regards échangés. Tout se bouscule dans ma tête à une telle vitesse que je n’arrive pas à saisir tous ces souvenirs, mais je sens qu’ils sont là, qu’ils tentent de s'assembler. Je ferme les yeux, essayant de supporter la tempête qui fait rage dans mon esprit. Je sens sa chaleur, son odeur, et cela me rassure, cela m'ancre. Rien d'autre n'a de sens en ce moment, sauf elle. « J’ai eu peur pour toi... » avouai-je finalement, ma voix brisée par l'émotion et la douleur. Ce simple aveu me semble insuffisant pour exprimer tout ce que je ressens. Je la regarde profondément dans les yeux, cherchant dans ses prunelles un réconfort, une certitude. Ce que je ressens pour elle dépasse tout ce que j’avais pu imaginer jusqu’ici. Et pour la première fois depuis si longtemps, mes lèvres trouvent enfin les siennes. C’est un baiser doux, presque timide au début, mais empli de cette promesse silencieuse, de cet amour que je ressens pour elle sans même m'en rendre compte. Le monde semble se taire un instant, comme si tout s'était arrêté autour de nous, et dans ce geste, tout prend sens. Ma tête continue de me faire souffrir, mais à cet instant précis, la douleur semble secondaire. Seule Cassia compte. Ses lèvres contre les miennes, son souffle contre ma peau, c'est tout ce dont j'ai besoin pour me sentir complet, pour comprendre que tout ce que je cherche est là, juste devant moi, avec elle.
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Et au premier battement de ses paupières, je l'ai reconnue. C'était bien elle, l'inattendue et l'attendue
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Cassia Henderson
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Je n’avais jamais aimé la violence d’une manière générale. Encore moins lorsque Milo était concerné. J’ai l’impression que l’altercation entre Milo et cet homme dure une éternité, pourtant les deux agents de sécurité étaient rapidement intervenus. Une fois terminé, les deux agents emmènent l’homme en question. Quant à moi, je me précipite vers Milo afin de m’assurer qu’il aillait bien. Je tente de contrôler ma nervosité. J’étais encore surprise de ce qui venait de se passer. Mais pour le moment je préférais me concentrée sur Milo. Le jeune homme finit par se redresser, je suis là prêt à l’aider si besoin. Ses jambes vacillent je m’assure qu’il tienne debout. Il me fixe, me scrute. Je comprends ce qu’il fait. « Milo, je vais bien. » dis-je pour le rassurer par moi même. Le pilote de ligne me prend alors dans ses bras et j’y trouve refuge. Milo avoue avoir eu peur pour moi. « Je suis désolée... » Pour être honnête j’avais eu peur aussi. « Merci, merci d’être là et d’être intervenu si vite... » Nos regards se croisent. Les lèvres de Milo viennent se poser sur les miennes. Un baiser doux et tendre. Je sens mon corps frissonner sous l’effet de cette délicieuse sensation. Après ce tendre baiser, mon visage reste proche du sien. Un léger sourire se dessine sur mes lèvres. « Viens, rentrons... » dis-je d’une douce voix avant de prendre sa main dans la mienne pour prendre la direction de la voiture.
Je décide de me mettre au volant pour rentrer. Le trajet se passe dans un doux silence. J’évitais de repenser à l’accident qui venait de se produire. Puis une fois rentrés, je demande à Milo de se mettre à l’aise sur le canapé et de se reposer. Je lui apporte un cachet contre la douleur et un bandeau froid pour soulager son mal de tête. « Est-ce que tu as encore beaucoup mal ? On devrait peut-être aller se coucher, du repose te fera du bien... » proposai-je d’une voix douce.
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Dernière édition par Cassia Henderson le Mar 24 Sep 2024 - 21:34, édité 1 fois
Milo Davis
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Lorsque nos lèvres se séparent à contre cœur, je reste là, figé, à la regarder longuement. Ses yeux sont légèrement baissés, mais un mince sourire, à peine perceptible, se dessine sur ses lèvres. Une chaleur douce m’envahit, mais en même temps, une pointe de doute s’immisce en moi. Peut-être ai-je été trop vite ? Peut-être que Cassia n’était pas prête pour ce geste ? Ces questions commencent à s’installer dans mon esprit, et malgré le battement de mon cœur qui s’accélère encore, je sens une hésitation se glisser. Je n’ai pas le temps de m’attarder sur ces pensées, car déjà, Cassia se dirige vers la voiture. Nous nous installons, et elle prend le volant, ses mains sûres et calmes sur le volant. De mon côté, je suis en proie à une tempête intérieure. Le silence qui règne dans l’habitacle est doux, presque apaisant, mais mes pensées, elles, ne cessent de se bousculer. Mon regard se tourne vers elle, tentant de deviner ce qu’elle ressent. Peut-être que ce baiser a réveillé quelque chose d’enfoui, ou peut-être que… Non, il ne faut pas que je me laisse emporter par mes doutes. Pourtant, cette incertitude me ronge.Nous roulons en direction de l’appartement, et je ne peux m’empêcher de repasser ce moment encore et encore dans ma tête. Ai-je bien fait ? Est-ce que Cassia ressent toujours la même chose ? Et si ce baiser n’avait fait que lui rappeler notre distance récente ? Je soupire intérieurement, essayant de chasser ces pensées. Mais elles restent accrochées, tenaces.
Une fois rentrés, je m’installe sur le canapé, épuisé. La douleur dans ma tête n’a pas faibli, et le coup de poing que j’ai reçu n’a fait qu’empirer les choses. Cassia me regarde avec cet air tendre et protecteur qu’elle a toujours eu. Elle revient vers moi avec un cachet et un bandeau froid. Ses gestes sont calmes, mesurés, pleins de cette attention qui la caractérise. Je prends le cachet et la remercie d’un sourire fatigué. « Je vais bien… Merci… » soufflai-je doucement, essayant de la rassurer, même si, au fond, c’est surtout moi qui ai besoin d’être rassuré. Elle me propose d’aller nous coucher, et je hoche doucement la tête. J’ai besoin de repos, c’est évident. Mais ce dont j’ai vraiment besoin, c’est de clarifier ce qui se passe entre nous. Je me dirige vers la salle de bain pour prendre une douche rapide. L’eau chaude coule sur ma peau, apaisant en partie la douleur dans mes muscles fatigués, mais rien ne calme le tourbillon de mes pensées. Pourquoi est-ce que je continue à douter ? Pourquoi ces questions me hantent-elles ? La peur de la perdre est bien plus présente que je ne veux l’admettre. Cette amnésie a laissé des cicatrices invisibles, des blessures dont je ne mesure pas encore l’ampleur.
Quand je reviens dans la chambre, Cassia est déjà sous les draps, son visage partiellement dissimulé par la lumière tamisée de la pièce. Je m’allonge à ses côtés, sans un mot, lui tournant d’abord le dos. Le poids des incertitudes continue de peser lourd sur moi. Est-ce que tout va bien entre nous ? Est-ce que ce baiser était une erreur ? Et si je la perdais ? Je ferme les yeux un instant, mais la sensation de distance, bien que physique, me semble plus profonde. Je ne peux pas laisser ça continuer. Alors, avec un léger sourire, je me tourne finalement vers elle, brisant le silence avec une touche d’humour, essayant de retrouver ce lien, cette complicité qui fait partie de nous. « Tu sais que je suis grognon lorsque je n’ai pas mon quota de baisers quotidien… » dis-je d’un ton taquin, espérant que cela détende l’atmosphère. Mes paroles se veulent légères, mais mon cœur bat fort dans ma poitrine, attendant une réponse, un signe de sa part. Je me rapproche légèrement, juste assez pour sentir sa chaleur. Mon regard se plonge dans le sien, cherchant à savoir si, malgré tout, elle est encore là avec moi, comme avant. Mon sourire persiste, mais derrière, il y a une réelle question, une réelle attente. Je ne sais pas pourquoi, mais ce besoin de la rassurer, de savoir qu’elle est encore là, qu’elle me veut toujours, est plus fort que tout.
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Une fois rentrés à l’appartement, je demande à Milo de rester tranquille pendant que je lui apporte de quoi soulager sa douleur. Je vais donc préparer un cachet contre la douleur, un verre d’eau ainsi qu’un bandeau froid pour soulager son mal de tête. Je n’aimais pas voir Milo souffrir ainsi. A chaque fois, l’inquiétude prenait le dessus. Milo m’assure qu’il va bien. Mais je voyais aisément la douleur présente sur son visage. Je propose ensuite au jeune homme d’aller se coucher. Il avait besoin de repos, de sommeil. Et moi aussi d’ailleurs. Milo accepte mais souhaite prendre une douche avant. Je le laisse donc prendre possession de la salle de bain.
Une fois dans la chambre, je me change et me glisse sous les draps attendant que Milo vienne me rejoindre. Lorsqu’il arrive, un sourire se dessine sur mon visage. Il vient s’allonger mais étrangement il reste silencieux et me tourne le dos. Je suis quelque peu perplexe. Je pensait que tout allait bien entre nous. Quelques secondes plus tard, Milo se retourne finalement vers moi, un léger sourire aux lèvres il me rappelle qu’il était grognon lorsqu’il n’avait pas son quota de baisers quotidien. Je souris de bon cœur. « Oh oui, c’est vrai... » dis-je avec un air faussement embêté sur le visage. Mon visage se rapproche du sien et mes lèvres viennent se déposer délicatement sur les siennes. Un doux et tendre baiser. Je considérais sa remarque comme une invitation, un souhait, un désir de sa part. Et cela me faisait chaud au coeur et me rassurait pour la suite. Je ne souhaitais qu'une chose, que nous puissions enfin reprendre notre relation comme avant. « Tu sais bien que je ne peux pas te laisser être grognon... » dis-je un léger sourire aux lèvres avant de venir l’embrasser tendrement, amoureusement à nouveau.
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Cassia comprend instantanément le sens de mes propos, un sourire amusé se dessinant sur ses lèvres. « Oh oui, c’est vrai... » répond-elle d’un air faussement embêté, ses yeux pétillant de malice. Elle joue le jeu, mais je vois bien qu’elle est loin d’être contrariée. Je sens son regard se poser sur moi, son visage se rapprochant lentement du mien. Mon cœur bat un peu plus fort alors que ses lèvres viennent se déposer délicatement sur les miennes, un doux et tendre baiser qui efface toute distance entre nous. Le baiser est léger, presque timide au début, mais rempli de cette chaleur familière. Ce simple contact suffit à apaiser mes doutes, à faire disparaître ces pensées négatives qui me tourmentaient encore quelques instants plus tôt. « Tu sais bien que je ne peux pas te laisser être grognon... » me glisse-t-elle doucement contre mes lèvres, ses mots teintés d’affection, avant de m’embrasser de nouveau. Cette fois-ci, le baiser est un peu plus profond, plus assuré, comme une promesse silencieuse que tout ira bien entre nous. Je ferme les yeux, savourant cet instant, son souffle chaud contre ma peau. Le poids de ces dernières semaines semble s’envoler, remplacé par la douce certitude que, quoi qu’il arrive, elle est là, avec moi. Nos lèvres se retrouvent encore, s’effleurant doucement, tendrement, dans une intimité que je redécouvre avec bonheur. Je glisse une main derrière sa nuque, la rapprochant un peu plus, renforçant cette étreinte délicate. Ses bras s’enroulent naturellement autour de moi, et tout dans ce moment me paraît juste, évident. Nos rires, nos discussions, nos doutes… Tout cela disparaît dans l’intimité de ce moment, dans la sincérité de nos baisers. Je m’éloigne légèrement, juste assez pour plonger mon regard dans le sien, toujours aussi pétillant, et je laisse un sourire se dessiner sur mon visage. « Tu as raison… tu ne peux pas me laisser être grognon… Et crois-moi, j’ai encore besoin de quelques baisers pour ne pas l’être demain non plus. »
D’un mouvement rapide, je surplombe Cassia, mes bras de part et d’autre de son corps, la lumière tamisée de la chambre dessinant des ombres douces sur son visage. Ses yeux, ces yeux que j’ai appris à connaître dans leurs moindres détails, me fixent avec une lueur de curiosité, peut-être une pointe de doute. Je peux sentir son souffle régulier, sa poitrine se soulevant doucement sous moi. Un instant, je reste silencieux, figé dans ce moment où tout semble suspendu entre nous, hésitant à dévoiler ce que je ressens vraiment. Je plonge mon regard dans le sien, cherchant le bon moment pour lui dire ce qui me brûle les lèvres depuis que mes souvenirs sont revenus. Je ne veux pas précipiter cet instant, je veux qu’il soit parfait, à la hauteur de ce que Cassia représente pour moi. « Cassia… » murmurai-je doucement, mon ton presque solennel, comme si le poids de mes mots allait changer notre histoire. Je vois ses yeux briller légèrement, son souffle se suspend un instant, comme si elle savait que j’avais quelque chose d’important à lui dire. Je caresse doucement sa joue du bout des doigts, la peau douce et chaude sous ma paume. Mes doigts glissent lentement, traçant la courbe de sa mâchoire, puis descendant jusqu’à son cou. Ses yeux ne quittent pas les miens, et je sens l’intensité de son regard. « Je me souviens de tout, » dis-je enfin, ma voix à peine un souffle, mais chaque mot semble résonner dans la pièce, brisant le silence. « Absolument tout… » Je vois son regard changer instantanément, une étincelle d’étonnement dans ses yeux. Elle reste silencieuse, attendant que je continue. Mon cœur bat fort dans ma poitrine, mais cette fois, ce n’est pas de l’angoisse. C’est une certitude, une conviction que je n’avais jamais ressentie aussi intensément. « Je me souviens de notre premier baiser… de la façon dont tu m’as regardé ce jour-là. De chaque instant que nous avons partagé, chaque sourire, chaque dispute, chaque baiser. Je me souviens de tout ce que nous avons traversé, et de tout ce que tu représentes pour moi. » Je m’interromps un instant, mes yeux scrutant les siens, cherchant une réaction. Elle reste là, silencieuse, absorbant chaque mot, ses mains remontant lentement le long de mes bras, comme pour s’assurer que tout cela est bien réel. « Je sais que j’ai fait des erreurs… Je sais que ce n’était pas toujours facile. Mais ce que je veux que tu comprennes, c’est que je ne t’ai jamais oubliée, même dans les moments où tout semblait flou. Tu as toujours été là, quelque part dans ma tête, même quand je ne pouvais pas te retrouver. » Je me penche légèrement, mes lèvres frôlant son front dans un baiser doux, presque chaste, avant de me reculer légèrement pour la regarder à nouveau. « Et maintenant que je me souviens de tout… je sais aussi que je ne veux plus jamais te perdre. » Les mots flottent entre nous, lourds de sens et d’émotions. Je la regarde, espérant voir un signe, un geste, quelque chose qui me montrerait qu’elle partage ce que je ressens. Puis, sans un mot, je me penche à nouveau, étreignant ses lèvres avec les miennes dans un baiser long, profond, empli de tout ce que je n’ai jamais su lui dire jusqu’à présent.
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