Cassia ne tarde pas à réagir, et je peux voir dans ses yeux une lueur de défi, ce regard qui ne tolère ni la frustration ni la défaite. Sans un mot, elle m'attire brusquement contre elle, ses jambes s’enroulant fermement autour de mon bassin. Je sens sa détermination, cette énergie brûlante qui émane d’elle lorsqu’elle décide de reprendre le contrôle. Mes mains trouvent naturellement le chemin de ses hanches, mais avant que je ne puisse anticiper ses mouvements, ses doigts habiles s’attaquent à ma ceinture, la débouclant avec une rapidité qui trahit son impatience. En quelques secondes, mon pantalon glisse jusqu’au sol, me laissant dans un mélange de surprise et d’excitation. Son regard, brillant d’une fierté vengeresse, ne me quitte pas un instant. Il y a quelque chose de terriblement attirant dans sa manière de prendre les devants, de transformer sa frustration en une énergie pure et irrésistible. Je ne peux qu’admirer cette Cassia qui sait ce qu’elle veut, qui n’a pas peur de réclamer ce qu’elle désire. En un mouvement fluide, elle se défait de sa nuisette, la laissant tomber négligemment à ses pieds, révélant sa silhouette qui m’a toujours captivé. Nos corps se retrouvent, peau contre peau, dans une danse intense et passionnée. Je sens la table de la cuisine se presser contre mes cuisses, mais cette fois, elle semble bien plus solide que la précédente. Cassia me pousse contre elle avec une assurance déconcertante, et je réponds à son assaut sans la moindre hésitation. Nos corps s’unissent avec une urgence presque désespérée, chaque geste marqué par la passion brute et le désir de s’abandonner entièrement l’un à l’autre. Nos souffles se mêlent, nos gémissements se perdent dans l’air, et chaque mouvement est une revendication, une promesse silencieuse de ne jamais se contenter de moins.
L’apogée du plaisir nous frappe avec une force fulgurante, et je sens Cassia trembler contre moi, ses ongles s’enfonçant dans ma peau dans un mélange de plaisir et de revendication. Je la soulève sans effort, emporté par cette envie irrésistible de prolonger ce moment, de ne pas laisser la flamme s’éteindre si vite. Je la porte jusqu’à la douche, ses jambes toujours serrées autour de ma taille, et l’eau chaude nous enveloppe dès que nous franchissons la cabine. Mais sous la douche, je ne suis pas du tout sage. Mes caresses reprennent aussitôt, avides et insistantes, glissant sur sa peau mouillée avec une intensité renouvelée. Mes mains explorent chaque courbe, chaque recoin, cherchant à raviver cette flamme qui ne s’est jamais vraiment éteinte. Cassia me répond avec la même ardeur, et rapidement, nos corps se retrouvent à nouveau dans un ballet sensuel, cette fois accompagné du doux clapotis de l’eau qui coule le long de nos corps entremêlés. Nous bougeons ensemble, nos mouvements parfaitement synchronisés, comme si ce moment n’appartenait qu’à nous, en dehors du temps et de l’espace. La chaleur de l’eau se mêle à celle de nos corps, et je sens chaque muscle de Cassia se tendre sous mes caresses, chaque frisson parcourir sa peau sous mes doigts. Son regard ne me quitte pas, ce regard défiant et affamé, et je ne peux m’empêcher de sourire entre deux baisers passionnés, savourant la douceur de cette revanche savamment orchestrée. Nous ne nous arrêtons que lorsque nos corps épuisés réclament enfin une pause, nos respirations saccadées se mêlant à la vapeur qui emplit la cabine. Je dépose un dernier baiser sur ses lèvres, doux et langoureux, avant de l’envelopper dans une étreinte rassurante.
Après cet instant intime partagé sous la douche, je sors le premier, laissant l’eau chaude s’écouler encore un peu sur Cassia. Je m’empare d’une serviette que j’enroule autour de ma taille, l’eau ruisselant encore sur ma peau alors que je me dirige vers le miroir. Le reflet légèrement embué ne cache rien de mon sourire satisfait, un sourire qui témoigne du plaisir intense que nous venons de partager. Je prends une grande inspiration, savourant encore l’écho de ses soupirs et de nos corps enlacés. Je saisis ma mousse à raser et commence à l’étaler sur mon visage avec des gestes lents, presque rituels, mes doigts glissant sur ma peau. Mon regard se détourne un instant du miroir pour observer Cassia qui sort de la douche à son tour, ses cheveux encore humides et sa peau rosie par la chaleur de l’eau. Elle attrape une serviette, l’enroule autour de sa silhouette avec une grâce naturelle qui me fascine à chaque fois. Ses mouvements sont calmes, presque hypnotiques, et je ne peux m’empêcher de l’admirer, captif de sa beauté. Je prends mon rasoir et commence à passer la lame sur ma peau, concentré mais toujours distrait par la présence de Cassia à mes côtés et je sens son parfum flotter dans l’air, une odeur familière et réconfortante qui m’enveloppe. Je continue de me raser, mais mon attention vacille, perdue entre les courbes de son corps et le reflet de son sourire dans le miroir. C’est dans cette seconde de distraction que je me loupe. La lame glisse un peu trop vite, un peu trop profondément, et une fine ligne de sang apparaît sur ma joue. Je grogne, agacé par ma maladresse, et pose le rasoir sur le rebord du lavabo. Je lève les yeux vers elle, feignant une mine de détresse exagérée. « Je crois que j'ai besoin d'aide, » dis-je en lui tendant la lame, un air innocent collé sur mon visage, même si je sais très bien ce que je fais. Mais avant qu’elle n’ait le temps de s’occuper de ma coupure, je l’attrape par la taille avec un geste rapide, l’attirant contre moi avec une espièglerie assumée. Je me penche et l’embrasse, mes lèvres capturant les siennes dans un baiser volé, un baiser que je savoure pleinement. C’est alors que, dans un élan de malice, je frotte légèrement ma joue contre la sienne, laissant de la mousse à raser s’étaler sur sa peau.
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Milo se donnait un malin plaisir à s’arrêter lorsque je m’arrêtais à perdre totalement pied. Malgré tout amusée, je lui dis que je détestais lorsqu’il agissait ainsi. Bien décidé à en avoir plus, j’attire à nouveau Milo contre moi, lui montrant à quel point j’avais envie de lui tout simplement. Rapidement, le jeune homme est débarrassé de son pantalon, et d’un geste fluide je retire ma nuisette afin de m’offrir à lui complètement. Là sur cette table, nos corps s’unissent presque avec urgence tant le désir est présent. Après un bon moment, l’apogée du plaisir nous submerge tous les deux. Puis, Milo me soulève et nous emmène jusqu’à dans la douche. Nous nous octroyons un court moment de répit avant de finalement céder à nouveau au plaisir, là sous la douche, l’eau coulant sur nos deux corps en ébullition.
Milo sort de la douche en premier. Pour ma part j’y reste encore un peu profitant de la douce sensation de l’eau sur mon corps. Une fois terminée, je sors de la douche et enroule mon corps dans une serviette, jetant un regard vers Milo qui était en train de se raser. Puis, j’entends Milo me dire qu’il avait besoin d’aide. Je me retourne alors vers lui, je vois qu’il c’était légèrement coupé au niveau de la joue. Un léger sourire se dessine sur mon visage et je m’approche de lui. Mais avant que je n’ai le temps de faire quoi que ce soit, le jeune homme m’attire contre lui et vient m’embrasser avant de frotter sa joue pleine de mousse à raser contre la mienne. Je ris de bon cœur « Tu es incorrigible… » Je lui vole à mon tour un baiser avant de m’essuyer le visage. Puis, je viens nettoyer délicatement la coupure de Milo avant de le laisser continuer à se raser. Et une fois enfin prêts et habillés nous nous dirigeons à la cuisine pour cette fois-ci, réellement prendre le petit déjeuner.
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Cassia ne se laisse pas impressionner par ma petite provocation. Elle sourit malicieusement, se rapprochant de moi sans la moindre hésitation. Ses doigts glissent sur ma nuque, et avant que je ne réalise ce qu’elle compte faire, elle me vole un baiser, un baiser doux mais ferme, plein de cette espièglerie qui lui est propre. Je sens ses lèvres contre les miennes, une caresse légère mais pleine de promesses, et je me perds un instant dans ce contact furtif. Elle se recule légèrement, son sourire satisfait toujours accroché à ses lèvres, puis attrape une serviette propre. Elle la mouille doucement sous l’eau tiède avant de s’approcher à nouveau, ses gestes empreints d’une tendresse inattendue. Cassia tamponne délicatement ma coupure, nettoyant le petit filet de sang avec une douceur qui contraste avec l’ambiance joueuse de quelques instants plus tôt. Ses doigts effleurent ma joue avec une précision rassurante, et je me laisse faire, savourant le soin qu’elle m’accorde, ces petites attentions qui m’apaisent plus que je ne l’avouerai jamais. Je la regarde s’éloigner un instant, son reflet se fondant dans la vapeur encore présente sur le miroir, et je me sens chanceux de partager ces moments de complicité avec elle.
Une fois enfin prêts et habillés, nous nous dirigeons ensemble vers la cuisine, où le petit-déjeuner nous attend cette fois pour de bon. Les tasses, les verres et les petites choses que Cassia avait sorties un peu plus tôt sont toujours là, et l’odeur du café fraîchement préparé emplit la pièce, ajoutant une touche de chaleur réconfortante à ce début de journée. Nous nous installons à table, partageant un moment simple mais agréable, échangeant quelques sourires et commentaires sur les nouvelles du jour. Cassia croque dans une tartine tandis que je verse du jus de fruits dans nos verres. L’atmosphère est détendue, et je profite de ce calme pour l’observer un instant, son visage encore illuminé par le sourire de tout à l’heure. C’est dans ces moments-là, autour d’un simple petit-déjeuner, que je me rends compte à quel point j’apprécie notre quotidien, ces petites routines partagées. Après quelques minutes, je repose ma tasse de café, l’idée de la veille me revenant en tête. « Dis-moi, tu es libre aujourd’hui ? » lui demandai-je, ma voix trahissant une pointe d’enthousiasme. « Je me disais que ça pourrait être sympa d’aller faire un tour dans quelques magasins. Notamment pour le fauteuil suspendu dont tu m’as parlé hier. »
Je croque dans une pomme avec lenteur, savourant chaque bouchée tout en laissant mon regard se poser sur Cassia. Elle s’affaire tranquillement dans la cuisine, rangeant quelques ustensiles et vérifiant distraitement son téléphone. Mais ce n’est pas vraiment ce qu’elle fait qui capte mon attention, c’est elle, tout simplement. Ses gestes, sa présence, la façon dont la lumière matinale joue sur ses cheveux, et surtout ce petit pli soucieux sur son front, presque imperceptible, mais qui ne m’échappe pas. Je la fixe, un sourire malicieux étirant mes lèvres, incapable de détourner les yeux. Elle est magnifique, et même dans la simplicité de ce moment, je ne peux m’empêcher de ressentir un désir ardent de l’avoir près de moi, de sentir sa peau contre la mienne. Je mâche doucement ma pomme, mais l’envie qui brûle en moi est loin d’être assouvie par ce simple fruit. Je m’approche d’elle, mon regard ne quittant pas le sien, et je murmure d’une voix basse, discrète, teintée d’un désir à peine contenu « Tu sais que plus tu me regardes ainsi, plus tu risques de ne plus pouvoir aller travailler... » dis-je en m’appuyant nonchalamment contre le plan de travail, un sourire provocateur sur les lèvres. « Car je t’aurais bien trop fatiguée… » Je pose mon fruit sur le comptoir et m’avance vers elle, plus sérieux cette fois, cherchant à percer ce voile qui assombrit son regard. « Alors, dis-moi… » commençai-je doucement, ma voix teintée d’une inquiétude sincère. « Qu’est-ce qui te chagrine en ce moment ? » Mes doigts glissent sur son bras, une caresse douce et rassurante, cherchant à la mettre en confiance. « Je vois bien qu’il y a quelque chose. »
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Après avoir partagé un autre moment des plus intimes sous la douche, nous partageons un moment complice. Puis plus tendre lorsque je viens délicatement essuyer et nettoyer la coupure que Milo s’était faite quelques minutes plus tôt. Une fois prêts et habillés, nous allons prendre notre petit déjeuner à la cuisine. Dégustant un bon café, du jus de fruits frais et quelques tartines, le moment est calme et serein. Milo me demande ensuite si j’étais libre aujourd’hui. Il propose d’aller faire un tour dans quelques magasins, plus particulièrement pour le fauteuil suspendu dont je lui avait parlé. Un léger sourire se dessine sur mes lèvres. Je ne peux m’empêcher de repenser à l’autre jour où je lui avait proposé la même chose et où Milo m’avait répondu d’y aller avec Alex. Mais cela c’était le passé. « Oui je suis libre. On peut y aller oui, j’avais déjà repéré quelques boutiques qui vendaient ce genre de fauteuil. » dis-je d’une voix enthousiaste à l’idée de m’y rendre avec le jeune homme.
Une fois le petit déjeuner presque terminé, je commence à ranger un peu. Milo s’approche de moi, mon regard se pose alors sur lui. Le jeune homme vient me dire qu’à plus je le regardais ainsi à plus je risquais de ne plus pouvoir aller travailler car il m’aura trop fatiguée. Je souris, amusée par sa remarque. « Me voilà prévenue alors... » dis-je d’un ton espiègle et amusé. Puis Milo me demande ce qui me chagrinais en ce moment, il voyait que quelque chose n’allait pas. Décidément, on ne pouvait rien se cacher. « Je vois que je ne peux rien te cacher non plus... » dis-je d’un ton léger avant d’ajouter « Ce n’est pas grand-chose. Je pense beaucoup à ton départ et au fait que tu es déjà commencé ton entraînement pour voler à nouveau. Après ce qui s’est passé… Je t’avoue que c’est un peu difficile. Je savais que tu reprendrais l’avion un jour et que tu serais à nouveau au commande mais je ne pensais pas que ce serait si tôt... ». Je réfléchis alors. Devais-je lui parler du message d’Andrew ? Je savais que cela le mettrait sans doute en colère. Mais je n’arrivais apparemment rien à lui cacher. Et puis, peut-être que finalement c’est Milo qui réussirait à me rassurer vis à vis de cela aussi. « Je pense aussi beaucoup au travail, il y a beaucoup de dossiers en cours... » Je décide finalement de me lancer « Et hier, j’ai reçu un message d’Andrew. Il me demandait des nouvelles… Je n’ai pas répondu. » dis-je pour rassurer tout de suite Milo. « Après tout ce qu’il a fait, il ose envoyer un message pour demander des nouvelles. Sur le coup, ça m’a un peu énervé... » avouai-je alors au jeune homme.
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Je ne peux m'empêcher de sourire en entendant Cassia me confier qu'elle est libre aujourd'hui et qu'elle a déjà repéré plusieurs boutiques qui vendent ce genre de fauteuil suspendu dont elle rêve depuis longtemps. Cette simple perspective de passer la journée ensemble, à arpenter les magasins et à imaginer notre futur coin détente, m’emplit d’une joie simple mais sincère. Sans réfléchir, je me glisse derrière elle, mes bras trouvant naturellement leur place autour de sa taille. Je me penche légèrement, respirant l’odeur douce de ses cheveux encore légèrement humides de la douche. Je la serre doucement contre moi, savourant ce contact, cette proximité qui me rappelle combien j’aime chaque moment passé à ses côtés. C’est dans ces gestes familiers, ces étreintes improvisées en plein milieu de la cuisine, que je trouve la paix, cette certitude tranquille d’être là où je dois être. Cassia se laisse faire, se blottissant contre moi avec un petit sourire en coin, comme si elle savait exactement l’effet qu’elle a sur moi. Sa réponse, taquine et malicieuse, au fait que je pourrais trop la fatiguer lorsqu’elle me regarde de cette façon, résonne encore dans ma tête, et je ne peux m’empêcher de rire doucement. Elle sait jouer avec mes mots, et c’est ce qui rend notre relation si unique, si vivante. Je resserre mon étreinte, mes lèvres frôlant son épaule dans un geste presque instinctif, et je sens son corps se détendre légèrement contre le mien. « Tu sais bien que j’adore nos moments intimes, » murmurai-je à son oreille, mon souffle se mêlant à sa peau. « Pas seulement pour ce que nous faisons, mais parce qu’avec toi c’est différent… » Mes mots sont simples, mais chargés de tout ce que je ressens pour elle, cette affection qui ne faiblit jamais, même dans les petites banalités du quotidien.
Puis je m’assois face à Cassia, sentant que la conversation prend une tournure plus sérieuse. Elle baisse légèrement les yeux, cherchant ses mots, et je peux voir la fatigue et l’inquiétude se mêler sur son visage. Sa respiration est lente, presque mesurée, comme si elle essayait de rassembler ses pensées avant de se confier. Je la regarde avec attention, prêt à entendre ce qui la tracasse, même si au fond de moi, je pressens déjà quelques-unes de ses craintes. « Je vois que je ne peux rien te cacher non plus... » commence-t-elle doucement, sa voix à peine plus forte qu’un murmure. Elle relève les yeux, et dans son regard, je perçois une sincérité bouleversante, une vulnérabilité qu’elle cache habituellement derrière son sourire et sa force apparente. « Ce n’est pas grand-chose. Je pense beaucoup à ton départ et au fait que tu es déjà commencé ton entraînement pour voler à nouveau. Après ce qui s’est passé… Je t’avoue que c’est un peu difficile. » Sa voix se brise légèrement sur la fin de sa phrase, et je vois ses mains se crisper doucement sur le bord de la table.
Je reste silencieux, l’encourageant d’un simple hochement de tête à continuer. Cassia prend une inspiration, cherchant visiblement à se donner du courage pour exprimer ce qui lui pèse sur le cœur. « Je savais que tu reprendrais l’avion un jour et que tu serais à nouveau au commande » poursuit-elle, son ton empreint d’une douce mélancolie. « Mais je ne pensais pas que ce serait si tôt... » Elle passe une main dans ses cheveux, geste nerveux qui trahit son malaise, et je vois toute la profondeur de son inquiétude, celle qui ne se résume pas seulement à l’idée de me voir partir, mais aussi à tout ce que cela implique pour nous. Je me rapproche doucement, mes mains se posant sur les siennes en signe de réconfort. Je veux qu’elle sache que je comprends, que je suis là pour entendre ses peurs, même si elles me touchent profondément. « Je pense aussi beaucoup au travail, » ajoute-t-elle, soupirant légèrement comme si le simple fait d’y penser l’épuisait. « Il y a beaucoup de dossiers en cours... » Je hoche la tête, conscient que le rythme infernal de ses gardes et de ses responsabilités ne lui laisse que peu de répit. Cassia est dévouée à son métier, je le sais mieux que quiconque, mais je vois aussi à quel point cela lui coûte, surtout lorsqu’elle se consacre autant à des causes aussi sensibles. « J’imagine que le pôle pour femmes battues ne désemplit malheureusement pas… » murmurai-je, plus pour moi-même, mais mes mots la font tressaillir légèrement. Je serre un peu plus ses mains, mes pouces caressant doucement sa peau dans un geste réconfortant. Je sais qu’elle met tout son cœur dans ce qu’elle fait, qu’elle donne sans compter, mais je ne peux m’empêcher de m’inquiéter pour elle, pour cette charge émotionnelle qui semble peser un peu plus chaque jour sur ses épaules. « Cassia… » dis-je doucement, cherchant à capter son regard. « Tu n’as pas à tout porter seule. Je sais que c’est difficile, mais je suis là, et je serai toujours là, même si je dois m’absenter parfois. » Nous restons ainsi, enlacés dans le silence, chacun absorbant un peu des peurs de l’autre, et je me promets de tout faire pour que, quoi qu’il arrive, nous continuions d’avancer ensemble.
Je sens un changement subtil dans l’atmosphère, un poids qui se dépose entre nous. Cassia, assise en face de moi, se triture nerveusement les doigts, signe distinctif de son malaise. Elle hésite, cherchant ses mots comme si chaque phrase qu’elle s’apprête à prononcer pesait lourd sur son cœur. Je la regarde attentivement, captant cette lueur d’inquiétude dans ses yeux qui ne trompe jamais. Finalement, elle inspire profondément avant de se lancer, sa voix légèrement tremblante, marquée par une émotion contenue. «Et hier, j’ai reçu un message d’Andrew. Il me demandait des nouvelles… Je n’ai pas répondu. » avoue-t-elle enfin, ses mots résonnant comme une petite bombe lâchée dans la pièce. Mon corps se tend instinctivement à la simple mention de son nom. Andrew… Cet homme qui a causé tant de peine et de douleur à Cassia, et qui, même après tout ce temps, continue de jeter son ombre sur elle. Je me redresse légèrement, l’écoutant sans l’interrompre, sentant déjà la colère sourdre en moi à l’idée de ce qu’il pourrait vouloir. « Après tout ce qu’il a fait, il ose envoyer un message pour demander des nouvelles » poursuit-elle, visiblement agacée, le regard fuyant. « Sur le coup, ça m’a un peu énervé... » Sa voix se brise légèrement sur la fin, et je vois à quel point ce simple message a rouvert des blessures qu’elle essaye de refermer depuis longtemps.
Je ne dis rien pendant un instant, absorbant ses mots, mais à l’intérieur, je bouillonne. Comment ose-t-il revenir dans sa vie, même par l’intermédiaire d’un simple message, comme si le passé pouvait être balayé d’un revers de main ? Comme si les cicatrices qu’il lui a laissées pouvaient être oubliées aussi facilement. Cassia ne mérite pas ça, elle ne mérite pas qu’il vienne troubler cette paix qu’elle tente de reconstruire, jour après jour. Je me penche vers elle, cherchant son regard, mes mains venant entourer les siennes pour la rassurer. « Cassia, écoute-moi, » dis-je doucement mais fermement, ma voix teintée de cette colère sourde que je tente de contrôler. « Ce qu’il a fait est impardonnable, et il n’a aucun droit de revenir vers toi, même avec un simple message. Tu n’as pas à répondre, tu n’as même pas à le lire. Tu n’as aucune obligation envers lui. » L’ombre d’Andrew plane encore, et je sens qu’il me faut faire plus pour la rassurer.
Je me rapproche encore, mes mains serrant les siennes avec douceur, mais suffisamment fermement pour lui transmettre tout le soutien que je peux lui offrir. « Il n’a plus aucun pouvoir sur toi, Cassia, » continuai-je, plongeant mon regard dans le sien pour qu’elle saisisse toute la sincérité de mes paroles. « Ce qu’il a fait ne te définit pas, et tu es tellement plus forte que ce qu’il a pu te faire subir. Il n’a pas sa place dans ta vie, pas après tout ça. » Mes pouces tracent de légers cercles sur sa peau, cherchant à apaiser cette tension qui vibre encore en elle. « Tu n’as pas à te sentir coupable de ce que tu ressens, » ajoutai-je doucement, mes mots se voulant rassurants. « Ta colère est légitime, et il ne mérite rien de toi, pas même ton attention. » Je serre ses mains un peu plus fort, la tirant doucement contre moi pour l’enlacer. « Il ne pourra jamais effacer tout ce que tu as accompli sans lui, » chuchotai-je contre ses cheveux, la serrant un peu plus fort. « Tu es bien plus que ce qu’il essaie de te rappeler. Et je serai toujours là pour te soutenir, pour te protéger, peu importe ce qui arrive. »
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Une fois le petit déjeuner terminé, l’atmosphère reste calme et détendue. Milo semble très taquin et je réponds alors à ses remarques de la même manière. L’un contre l’autre, le jeune homme resserre son étreinte en avouant qu’il adorait nos moments intimes, pas seulement pour ce que nous faisons mais parce qu’avec moi c’était différent. Cet aveu me touche, il me flatte même. « Tu sais, je les adore aussi… pas seulement parce que tu es un amant exceptionnel… » dis-je mon ton plein de malice mais aussi de sincérité « Mais parce qu’avec toi, comme tu l’as dis, c’est différent… J’arrive à être moi même, et à avoir une totale confiance en toi et en moi... » dis-je alors le plus sincèrement du monde. Cela rendait ce genre de moments complètement extraordinaire.
Il était difficile de se cacher quelque chose. Nous pouvions lire l’un dans l’autre comme dans un livre ouvert. Milo avait bien cerné que quelque chose me tracassait. Il venait à nouveau de me poser la question. Cette fois-ci, je décidai alors de lui parler, sans doute que cela me ferait du bien aussi. Alors je lui parle déjà de son séjour, du fait qu’il reprenne l’avion mais aussi l’entraînement pour voler à nouveau. Je savais que cela arriverait un jour mais je ne pensais pas que ça serait si tôt. J’évoque aussi le travail et les nombreux dossiers en cours. Milo comment le fait que le pôle pour femmes battues ne désemplissait sans doute pas. « Non, en effet... ». Les mains de Milo serrent davantage les miennes, comme pour me montrer un signe de soutien. Le jeune homme me dit que je n’avais pas à tout porter seule, qu’il était là et qu’il le sera toujours même si il devait parfois s’absenter. « Je le sais... » dis-je en lui adressant un léger sourire.
Et j’évoque aussi le message d’Andrew que j’avais reçu la veille. Un message auquel je n’avais évidemment pas répondu mais qui m’avait fortement agacé, bien plus que je ne le voudrais. Milo me fait remarquer que ce qu’avait fait Andrew était impardonnable et qu’il n’avait aucun droit de revenir vers moi même avec un simple message. Il insiste sur le fait que je n’avais aucune obligation envers lui. « Oui, je le sais. Et je ne compte pas répondre à son message. Je sais que je ne devrais pas me sentir frustré par son audace de me contacter après tout ce qu’il a fait mais… C’est plus fort que moi. Ce n’est rien, ça va passer. C’est du passé... ». Milo tente de me rassurer, sur ma force, sur le fait que je ne devais pas me sentir coupable et sur la légitimité de ma colère. Pour terminer, Milo me dit qu’il sera toujours là pour me soutenir, pour me protéger, peu importe ce qui arrivait. Je sens une once de soulagement m’envahir. Blottie contre lui, je resserre davantage mon étreinte avant de venir déposer mes lèvres sur les siennes. « Merci d’être toujours là pour moi. » dis-je le plus sincèrement du monde.
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Les mots de Cassia résonnent encore dans ma tête, et je ne peux m’empêcher de ressentir une chaleur douce envahir ma poitrine. Elle me regarde avec cette sincérité qui me désarme à chaque fois, ses yeux brillants d’une lueur tendre et confiante. Quand elle me dit que je suis un amant exceptionnel, un sourire malicieux étire mes lèvres, mais c’est surtout la suite de ses confidences qui me touche profondément, bien au-delà des simples flatteries. « J’arrive à être moi-même, et à avoir une totale confiance en toi et en moi...» m’avoue-t-elle, sa voix douce mais empreinte d’une honnêteté rare. Ces mots simples, mais lourds de sens, me frappent comme une vague de chaleur inattendue, et je sens mon cœur se gonfler de bonheur et de fierté. Ce n’est pas seulement le compliment d’être un bon amant, mais cette reconnaissance de ce que nous sommes l’un pour l’autre, au-delà des gestes et des moments intimes. C’est la valeur de notre relation, cette confiance absolue qu’elle me confie, qui me fait réaliser à quel point ce que nous partageons est précieux. Je la regarde, un sourire doux et sincère se dessinant sur mon visage, incapable de cacher à quel point ses mots m’ont touché. « Tu sais, entendre cela de toi… Me procure plus plaisir que tu ne peux l’imaginer, » murmurai-je, ma voix légèrement rauque d’émotion. « Pas seulement parce que tu dis que je suis un bon amant, même si j’avoue que ça me flatte énormément, » ajoutai-je avec un clin d’œil taquin, cherchant à alléger l’atmosphère. « Mais surtout parce que tu te sens toi-même avec moi, que tu as confiance en moi. » Je m’approche un peu plus d’elle, glissant mes doigts sous son menton pour relever doucement son visage vers le mien. Je veux qu’elle voie dans mes yeux tout ce que ses mots représentent pour moi, tout ce que cela signifie d’avoir sa confiance, son authenticité. « C’est tout ce que je veux, Cassia, » dis-je doucement, mes yeux plongés dans les siens. « Que tu sois toi, avec tes forces, tes failles, sans masque, sans retenue. Parce que pour moi, tu es parfaite comme tu es. » Je me penche pour déposer un baiser sur son front, une caresse douce et respectueuse qui veut lui rappeler que je suis là, que je serai toujours là, pour elle, pour nous. Mes lèvres glissent sur sa peau, et je sens Cassia frissonner légèrement, se rapprochant instinctivement de moi. « Avec toi, je peux être vraiment moi aussi, » lui avouai-je à mon tour, mes mains glissant doucement le long de ses bras. « Tu m’as toujours accepté sans jugement, sans essayer de changer qui je suis, et cela… vaut tout l’or du monde. » Elle se blottit un peu plus contre moi, ses bras entourant ma taille dans un geste protecteur et intime. Je respire profondément, savourant ce moment, cette connexion si rare et si précieuse. « Merci de me faire confiance, » murmurai-je, mes doigts jouant distraitement avec une mèche de ses cheveux. « C’est un cadeau inestimable, et je ne le prendrai jamais pour acquis. »
Je la serre un peu plus fort contre moi, mes bras formant un cocon autour d’elle, comme pour la protéger de tout ce qui pourrait la blesser. Cassia reste silencieuse un instant, sa tête posée contre mon torse, et je sens sa respiration se calmer peu à peu. Je sais que mes mots l’apaisent, que ma présence à ses côtés lui apporte ce réconfort dont elle a besoin, surtout quand le passé revient frapper à sa porte de manière aussi brutale. « Tu n’as pas à me remercier, » lui dis-je doucement, ma voix se faisant un murmure dans le calme de la pièce. « C’est normal. Je serai toujours avec toi, même si un jour je ne suis plus là. » Mes paroles résonnent, teintées d’une vérité que nous connaissons tous les deux, une référence à ma récente mésaventure qui a bien failli nous séparer définitivement. Cette pensée pèse sur moi, mais je veux qu’elle sache que même au-delà de tout ça, je ne cesserai jamais de veiller sur elle. Mon regard cherche le sien, cherchant à lui insuffler cette confiance, cette certitude que, malgré les incertitudes de la vie, je serai toujours là d’une manière ou d’une autre. « Oublie Andrew, » lui soufflai-je ensuite, mes doigts glissant sur sa joue pour effacer toute trace de ses larmes passées. « Je comprends ta réaction, et c’est normal de se sentir énervée, surtout après tout ce qu’il t’a fait. Mais tu verras, avec un peu de temps, tout ira mieux. » Je sais que ce n’est pas facile, que certaines blessures ne se referment jamais totalement, mais je veux qu’elle se libère de ce poids, qu’elle sache qu’elle n’est plus seule à affronter ses démons. « Tu mérites d’être en paix, Cassia, » continuai-je, ma voix douce mais empreinte de fermeté. « Et je serai là pour te rappeler chaque jour que tu vaux tellement plus que ce qu’il essaie de te faire croire. » Puis d’un geste empreint d’une familiarité qui nous est propre, je l’embrasse tendrement, mes lèvres effleurant les siennes dans un geste doux et rassurant, puis je la serre contre moi, savourant ce moment de calme retrouvé.
Après un petit-déjeuner apaisant et empli de complicité, nous décidons de partir pour le centre-ville. Le soleil brille haut dans le ciel, apportant une douce chaleur qui rend cette journée encore plus agréable. Cassia est visiblement excitée à l’idée de choisir ce fameux fauteuil suspendu en rotin dont elle m’a tant parlé. Je la suis avec plaisir, ma main trouvant naturellement la sienne alors que nous arpentons les rues pavées, nous dirigeant vers l’un des nombreux magasins qu’elle a soigneusement sélectionnés. Les boutiques défilent devant nous, et je vois Cassia jeter des coups d’œil curieux à chaque vitrine, ses yeux s’illuminant dès qu’elle aperçoit quelque chose qui pourrait correspondre à l’image qu’elle a en tête. Son enthousiasme est contagieux, et je ne peux m’empêcher de sourire en la voyant ainsi, pleinement dans son élément. Au détour d’une allée, alors que nous discutons de la meilleure place pour installer le fauteuil dans notre appartement, nous tombons nez à nez avec Clyde et Bonnie. Le hasard fait bien les choses, et leur présence ajoute une touche de convivialité à notre sortie. Ils nous saluent chaleureusement, leurs sourires reflétant le bonheur de cette rencontre inattendue. « Hey, les amoureux ! » s’exclame Clyde en s’approchant de nous, un sourire taquin sur les lèvres. « Vous aussi, vous faites du shopping ? » lance-t-il en nous souriant. « On cherche un fauteuil suspendu en rotin, » dis-je en regardant Cassia. Bonnie s’avance également, un sourire doux aux lèvres. Elle échange un regard complice avec Cassia avant de lui dire « J’ai croisé Milo et Clyde en plein entraînement pour repasser leurs qualifications. Ils sont vraiment à fond. Honnêtement, Cassia, cela m’inquiète un peu. Je trouve que c’est peut-être un peu tôt pour reprendre un entraînement aussi intensif… » Les mots de Bonnie me font légèrement froncer les sourcils, et je ressens un petit pincement dans la poitrine en entendant ses inquiétudes se mêler à celles de Cassia. Je sais que leur souci est sincère, et cela me touche, mais en même temps, je suis déterminé à prouver que je suis prêt à reprendre le vol, à retrouver cette partie de ma vie qui me manquait tant. Je serre doucement sa main, la pressant légèrement pour lui montrer que je suis là, que je comprends ses craintes. « Je vais bien, » dis-je d’une voix apaisante, essayant de dissiper les ombres de leurs inquiétudes. « Je prends mon temps, je fais les choses progressivement. Mais je sais que c’est important pour moi de retrouver cette partie de ma vie. » Clyde hoche la tête, son sourire toujours présent, bien que moins taquin cette fois. « Il est solide Milo, un vrai bonhomme ! » dit-il, un éclat de fierté dans les yeux. « Mais n’oublie pas de prendre soin de toi. On a tous besoin de temps pour se remettre… Sinon Cassia va me tuer ! » Bonnie acquiesce également, ses doigts serrant doucement le bras de Clyde. « Juste… soyez prudents, d’accord ? » dit-elle, son ton un mélange de douceur et de sollicitude. « On fera attention, enfin jusqu’à la prochaine fois ! » lui promis-je doucement, mes yeux ne quittant pas les siens. « Et en attendant, on va trouver ce fauteuil parfait pour notre petit coin détente. »
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Dernière édition par Milo Davis le Lun 2 Sep 2024 - 22:43, édité 1 fois
Cassia Henderson
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Finalement, parler de ce qui me tracassait à Milo m’avait fait du bien. Il savait ce que je ressentais et il avait su également, au sujet d’Andrew me rassurer, me réconforter. Je savais que lui aussi devait sans nul doute ressentir un peu de colère en apprenant qu’Andrew m’avait contacté pour prendre des nouvelles. Il nous avait fait du mal, à tous les deux. Mais en discutant avec Milo, je compris que je devais pas me focaliser sur tout cela, Andrew faisait parti du passé maintenant. Et mon silence en disait long sur mon ressenti et ma volonté de couper tout contact avec lui. Puis nous évoquons nos moments intimes et le fait que nous les apprécions beaucoup tous les deux. Je me livre alors un peu à Milo, lui avouant être moi même dans ce genre de moment et avoir une totale confiance en lui. Mes paroles font plaisir au jeune homme . C’est un moment de grande sincérité que nous partageons. Je me blottie un peu plus dans ses bras. « Tu n’as pas à me remercier… C’est plutôt moi qui devrais te dire merci… C’est grâce à toi que j’arrive à être moi même, à être forte, à être qui je suis tout simplement... » Milo avait eu beaucoup d’influence sur ma vie, et en bien. Milo avait raison je devais oublier Andrew. Aller de l’avant, et ne même pas prendre la peine de m’énerver pour lui.
Après ce petit déjeuner, nous quittons alors l’appartement pour aller faire quelques boutiques comme convenu. En pleine séance de shopping donc, nous croisons Bonnie et Clyde. Nous nous saluons donc chaleureusement, puis Bonnie me parle de l’entraînement de Milo et de son mari. Elle est inquiète. « Pour être honnête, je suis aussi un peu inquiète. Je ne pensais pas non plus qu’ils reprendraient si tôt... » avouai-je alors. Milo à mes côtés, nous entend bien évidemment. Le jeune homme m’indique aller bien et qu’il prenait son temps. La discussion se termine rapidement et Bonnie et Clyde s’en vont terminer leur séance shopping de leur côté. Nous faisons de même avec Milo. Dans la boutique suivante nous trouvons exactement ce que nous cherchions. Après avoir hésité avec plusieurs modèle nous nous mettons d’accord assez rapidement. En sortant de la boutique, un large sourire se dessine sur mon visage « Je suis contente qu’on ai trouvé. J’ai hâte qu’il soit installé et que ce petit coin bibliothèque soit terminé. »
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Je comprends parfaitement l’inquiétude de Cassia et de Bonnie. Leurs craintes sont légitimes, et même si je me sens prêt à reprendre l’entraînement, je ne peux ignorer le poids de leurs regards soucieux. La discussion se termine rapidement, Clyde et Bonnie s’éloignent pour continuer leur séance de shopping, et nous faisons de même, laissant derrière nous leurs conseils empreints de bienveillance.
Nous parcourons encore quelques rues avant d’entrer dans une nouvelle boutique, et c’est là, parmi les fauteuils suspendus exposés, que nous trouvons enfin celui qui capte notre attention. Il est exactement comme Cassia l’imaginait : un magnifique fauteuil en rotin, élégant et confortable, avec un large coussin écru moelleux qui invite à la détente. Nous passons quelques minutes à comparer différents modèles, hésitant sur les formes et les couleurs, mais finalement, nous tombons d’accord assez rapidement sur celui qui conviendra parfaitement à notre coin bibliothèque. En sortant de la boutique, le fauteuil suspendu enroulé dans un emballage protecteur, je remarque le sourire radieux de Cassia, son visage illuminé par la satisfaction d’avoir enfin trouvé ce qu’elle cherchait. « Je suis contente qu’on ait trouvé, » dit-elle joyeusement, ses yeux pétillant d’enthousiasme. « J’ai hâte qu’il soit installé et que ce petit coin bibliothèque soit terminé. » Sa voix est légère, pleine de cette impatience positive que j’adore chez elle, et je ne peux m’empêcher de sourire en la voyant si heureuse. Je m’approche d’elle, un éclat taquin dans le regard, et avant même qu’elle n’ait le temps de réagir, je lui vole un baiser, doux et spontané. Avec un dernier sourire complice, je charge le fauteuil dans le coffre de la voiture, veillant à ce qu’il soit bien calé pour ne pas risquer de l’abîmer durant le trajet. Une fois terminé, je referme le coffre et me tourne vers Cassia, toujours rayonnante, ses yeux fixés sur moi avec une tendresse qui me fait oublier tout le reste. Je m’avance vers elle, glissant mes mains autour de sa taille pour l’attirer contre moi. Son corps se presse contre le mien, et sans réfléchir, je capture ses lèvres dans un baiser long et passionné, un baiser qui dit tout ce que je ne prends pas toujours le temps de dire à voix haute. Nos lèvres se retrouvent avec une douceur familière, et je me perds un instant dans le goût sucré de son sourire, savourant chaque seconde de cette proximité. « Merci pour cette journée, » murmurai-je contre ses lèvres, mes mots se perdant entre nos baisers. « Cela me fait vraiment du bien d’être avec toi, de faire ces petites choses ensemble. »
Après avoir chargé le fauteuil suspendu dans la voiture, je sens que notre journée pourrait encore s’améliorer. Cassia est rayonnante, son sourire ne quittant pas ses lèvres depuis que nous avons trouvé le fauteuil parfait. Je la regarde du coin de l’œil alors que je démarre la voiture, une idée soudaine me traversant l’esprit. J’ai envie de prolonger ce moment, de lui faire encore un peu plaisir, de la surprendre. Je prends une direction différente de celle qui mène à notre appartement, éveillant la curiosité de Cassia. Elle me jette un regard interrogateur, mais je garde le mystère, me contentant de sourire malicieusement. Quelques minutes plus tard, je me gare devant une grande librairie du centre-ville, une de celles qui fait briller les yeux de Cassia à chaque fois qu’on passe devant. Ses étagères débordent de livres, et l’odeur du papier et de l’encre flotte déjà jusqu’à l’entrée, invitant à la découverte. Je sors de la voiture, ouvrant la portière pour Cassia avec un geste théâtral qui la fait sourire. Elle descend en riant, mais son rire s’interrompt quand elle réalise où nous sommes. Ses yeux s’agrandissent de surprise, et je peux presque voir l’étincelle de joie qui s’allume instantanément en elle. « On fait un petit détour, » lui dis-je en lui prenant la main, la guidant vers l’entrée de la librairie. Cassia me suit sans poser de questions, mais je sens son enthousiasme grandir à chaque pas. Une fois à l’intérieur, l’atmosphère chaleureuse de la librairie nous enveloppe. Les rayons de livres s’étendent devant nous comme un labyrinthe d’histoires et d’aventures à explorer, et je vois Cassia jeter des regards émerveillés aux couvertures colorées qui l’entourent. Je me tourne vers elle, et avant qu’elle ne puisse dire quoi que ce soit, je lui annonce d’un ton enjoué « Prends tous les livres que tu veux, Cassia. Je t’offre tout ce que tu voudras. Il faut bien agrémenter ce fauteuil, non ? »
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Notre séance shopping se déroulait très bien. Dans le calme, nous avions déjà fait quelques boutiques avant de tomber finalement que quelque chose qui nous plaisait à tous les deux. Nous nous étions mis d’accord assez rapidement sur le fauteuil suspendu que nous voulions pour le coin bibliothèque. L’achat fut donc assez rapide. Et en sortant de la boutique, je ne pouvais m’empêcher de sourire, heureuse d’avoir enfin pu trouver ce que j’avais imaginé pour ce petit coin détente du salon. Nous retournons à la voiture afin d’y ranger le fauteuil suspendu soigneusement emballé pour le moment. Une fois le coffre refermé, Milo s’approche de moi et glisse mes mains autour de ma taille. Mon corps se presse contre le sien et nous échangeons un tendre baiser. Le jeune homme me remercie pour cette journée et m’avoue que cela lui faisait du bien d’être avec moi, et de faire ces petites choses ensemble. Un large sourire se dessine sur mes lèvres « Ça me fait du bien aussi... » avouai-je à mon tour.
Nous montons tous les deux dans la voiture. Je suis surprise de voir que Milo ne prend pas la direction pour rentrer à l’appartement. Je lui jette un regard interrogateur mais le jeune homme décide de ne rien me dire. Quelques minutes plus tard, le jeune homme gare la voiture et Milo vient m’ouvrir la porte dans un geste théâtralisé ce qui me fait rire de bon cœur. Il m’annonce faire un petit détour. Sa main prend la mienne et il nous guide devant l’entrée d’un grande librairie. Une fois à l’intérieur, Milo se tourne vers moi et me demande de prendre tous les Livres que je voulais, qu’il m’offrait tout ce que je voudrais. Il argumente alors sa proposition en me disant qu’il fallait agrémenter le fauteuil que nous venions d’acheter. En temps normal j’aurais peut-être refuser, mais je voyais que cela faisait plaisir à Milo. Et puis, c’était une journée un peu exceptionnelle, nous étions un peu excités par l’idée d’aménager l’appartement ensemble. Je viens alors embrasser tendrement Milo « Tu es vraiment exceptionnel... » dis-je le plus sincèrement du monde. Puis, nous commençons alors à marcher dans les différentes allées de la librairie. Une bonne demi-heure plus tard, nous avions une dizaine de livres en mains. Une fois sortie de la librairie, nous déposons les livres dans la voiture. Je m’approche de Milo et passe mes bras autour de lui. « Merci... » Je savais que Milo avait voulu me faire plaisir en venant dans cette librairie. Et cela me touchait beaucoup.
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Je ne peux m’empêcher de sourire en observant Cassia parcourir les rayons de la librairie avec cet air d’enfant dans un magasin de jouets. Elle déambule entre les étagères, ses doigts glissant sur les tranches des livres comme si elle caressait des trésors cachés. Chaque couverture, chaque titre, semble l’appeler, et je vois son regard s’illuminer à chaque nouvelle découverte. C’est un vrai bonheur de la voir ainsi, totalement plongée dans son univers, à la recherche de nouvelles histoires à explorer. Pendant qu’elle feuillette un roman, captivée par les premières lignes, je m’éclipse légèrement, attiré par une section plus osée. Mon regard tombe sur un exemplaire du Kama Sutra, et une idée malicieuse me traverse l’esprit. Je saisis le livre, le feuillette rapidement en riant intérieurement, avant de le glisser discrètement dans la pile de livres que Cassia a déjà sélectionnés. L’idée de sa réaction lorsque nous serons à la maison me fait sourire. Elle ne le remarquera sans doute qu’au moment de déballer ses nouveaux trésors littéraires, et je me réjouis déjà de la surprise qui l’attend. Cassia finit par rassembler une bonne dizaine de livres, son visage radieux alors qu’elle serre sa pile contre elle. Nous nous dirigeons vers la caisse, et je règle le tout sans hésiter, heureux de voir ses yeux pétiller de joie.
En sortant de la librairie, nous déposons les livres soigneusement dans le coffre de la voiture. Cassia, emportée par l’enthousiasme de ce moment, passe ses bras autour de mon cou, son sourire illuminant son visage. Je sens son souffle contre ma peau, doux et réconfortant. Je la regarde un instant, absorbant sa présence, et sans pouvoir me retenir, je l’embrasse tendrement. Mes lèvres rencontrent les siennes, et ce baiser, plein de douceur et de complicité, fait disparaître tout le reste. « Si tu savais le bonheur que j’éprouve lorsque je te vois heureuse, Cassia, » lui confiai-je doucement, mon front pressé contre le sien. Ses yeux brillent d’émotion, et je sais que ces moments simples sont ceux qui comptent le plus pour nous deux. Nous remontons ensuite en voiture, mais au lieu de rentrer directement à l’appartement, je prends une autre direction. Cassia me regarde avec une lueur de curiosité dans les yeux, mais elle ne dit rien, me faisant confiance. Je m’arrête devant un restaurant mexicain, coloré et animé, et je vois le sourire de Cassia s’élargir en reconnaissant l’endroit. Je sors le premier, ouvrant galamment sa portière avec un geste exagérément théâtral, et lui tends la main pour l’aider à descendre. « Promis, je n’aurai pas une grosse moustache à la fin du repas ! » lançai-je en riant, faisant allusion aux clichés mexicains, ce qui la fait pouffer de rire. Elle descend de la voiture, sa main glissant naturellement dans la mienne, et je sens cette chaleur familière et rassurante dans ce simple geste. Avant qu’elle ne puisse objecter ou insister pour participer à l’addition, je lui glisse, un sourire malicieux aux lèvres « Et avant que tu ne râles… Tu es mon invitée ! »
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J’avais toujours beaucoup aimé me rendre dans les librairies. Déjà car j’ai toujours beaucoup aimé lire, et étrangement j’adorais cette odeur de papier présente dans les boutiques spécialisées. Milo savait parfaitement quand m’emmenant dans cette librairie il me ferait plaisir. A moi de lui faire plaisir en acceptant qu’il m’offre les livres que je souhaitais. Ces achats terminés, nous retournons à la voiture et je remercie chaleureusement Milo pour cet instant. C’était vraiment une belle journée. Nous remontons à nouveau dans la voiture et Milo prend encore une fois une autre direction que celle de l’appartement. Bien que je sois curieuse, je ne demande rien. Je faisais confiance à Milo. Nous arrivons alors devant un restaurant mexicain. Encore une fois, Milo se hâte de m’ouvrir ma portière de manière théâtralisée. Il me promet de ne pas avoir une grosse moustache à la fin du repas. Je ris de bon cœur avant que Milo n’ajoute que j’étais son invitée. J’hésite à protester. Mais à quoi bon. Je décide de prendre sur moi afin de faire plaisir à Milo. « D’accord. Ce soir je suis ton invitée. Mais la prochaine fois que nous dînons en ville, c’est moi qui t’invites... » Au moins il était prévenu et ne pourrait pas contester la prochaine fois.
Nous dînons donc en tête dans ce restaurant. Le repas se passe merveilleusement bien et nous profitons pleinement de ce moment à deux. Après le dîner, nous décidons de rentrer à mon appartement. A peine arrivé, Milo se sert un grand verre d’eau fraîche. Puis un second quelques minutes plus tard. Je souris amusée, « Je t’avais dit de ne pas trop prendre de sauce pimenté... » dis-je pour le taquiner un peu. Je fais chauffer de l’eau pour nous préparer du thé, jetant un regard aux différents cartons disposés dans la grande pièce. « J’ai l’impression de ne pas avancer dans ces cartons… J’aimerais que tout soit déjà terminé... » Malheureusement les aléas du quotidien ralentissaient parfois la préparations de ces derniers.
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Partager un dîner en tête à tête avec Cassia, sans Alex dans les parages, est un vrai soulagement. Pour la première fois depuis un moment, c’est juste elle et moi, sans aucune distraction, sans la présence constante de notre invité imprévu. Je savoure chaque instant de ce repas, profitant de sa compagnie, de ses rires, et de la douceur de ses gestes. Le restaurant est calme, la lumière tamisée, et tout semble se dérouler parfaitement. C’est un de ces moments simples mais précieux, ceux qui me rappellent pourquoi j’aime tant être avec elle. Après le dîner, nous décidons de prolonger ce moment de tranquillité en rentrant dans l’appartement de Cassia, où l’atmosphère est paisible et familière. À peine arrivés, je me dirige vers la cuisine pour me servir un grand verre d’eau fraîche. J’ai encore le goût épicé du plat dans la bouche, et je ressens le besoin urgent de m’hydrater. Je bois d’un trait, espérant apaiser le feu qui brûle sur ma langue, mais cela ne suffit pas. Quelques minutes plus tard, je me ressers un second verre, toujours aussi avide de soulager cette sensation brûlante. Cassia m’observe discrètement du coin de l’œil, et je la vois sourire malicieusement en me voyant me débattre avec la sauce pimentée qui continue de me tourmenter. « Je t’avais dit de ne pas trop prendre de sauce pimentée... » dit-elle en me taquinant, amusée par ma mésaventure. Sa voix est douce, moqueuse sans être méchante, et je ne peux m’empêcher de rire malgré l’inconfort. Elle a raison, comme souvent, mais je n’aurais pas pu résister à l’idée de mettre un peu plus de piquant dans mon assiette.
Pendant que je tente de calmer la chaleur dans ma bouche, Cassia, toujours attentionnée, fait chauffer de l’eau pour préparer du thé. Elle s’active avec une sérénité tranquille, ses gestes précis et habituels, et je l’observe en silence, appréciant ce moment de complicité qui se tisse entre nous. Quelques instants plus tard, elle se tourne vers moi, son regard se perdant un instant sur les cartons qui encombrent encore l’appartement. « J’ai l’impression de ne pas avancer dans ces cartons… » soupire-t-elle, un peu découragée. « J’aimerais que tout soit déjà terminé... » Je reconnais cette pointe d’impatience dans sa voix, ce désir d’en finir avec tout ce déménagement pour enfin pouvoir se poser, sans avoir l’impression que tout est encore en transition. Je sais combien elle aspire à ce sentiment de stabilité, à ce moment où tout sera à sa place. Je repose mon verre sur le comptoir, la bouche enfin apaisée, et je m’approche d’elle. Mes bras trouvent naturellement leur place autour de ses épaules, et je la serre contre moi, sentant son corps se détendre sous mon étreinte. « Je vais t’aider, ne t’inquiète pas Cassia, » murmurai-je doucement, mes lèvres effleurant son front. « Je vais m’en occuper, et cette semaine, tout sera terminé. Promis. »
Je caresse doucement la joue de Cassia, mes doigts effleurant sa peau avec une tendresse infinie. Son regard se pose sur moi, curieux et attentif, comme si elle essayait de deviner ce qui se passe dans ma tête. Ses yeux, toujours aussi expressifs, me captivent un instant, et je sens un sourire se dessiner sur mes lèvres malgré moi. J’hésite quelques secondes, cherchant la bonne manière d’aborder ce que j’ai en tête, et Cassia semble le sentir. Je prends un air un peu mystérieux, amusé par la lueur d’intrigue qui traverse ses yeux. « Tu sais, Cassia… » commençai-je, ma voix douce mais légèrement teintée de malice. « J’ai un petit service à te demander. » Mes mots traînent en longueur, volontairement vagues, et je vois Cassia plisser les yeux, partagée entre la curiosité et l’amusement. Elle me regarde avec cette expression mi-sérieuse, mi-taquine, essayant de deviner ce que je prépare. Je fais durer le suspense quelques instants, profitant de l’attention qu’elle me porte, et je sens mon propre cœur battre un peu plus fort, comme si ce que j’allais dire avait plus d’importance que je ne voulais bien l’admettre. « Mais je ne sais pas vraiment comment te le demander, » ajoutai-je, feignant une certaine hésitation. « C’est un truc un peu spécial, tu vois… et je ne suis pas sûr que tu sois d’accord. »
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Nous avions décidé de rentrer à mon appartement après le dîner. En rentrant, Milo ne cessait de boire de l’eau fraîche. Amusée, je le taquine sur le fait qu’il n’aurait pas dû reprendre de sauce pimenté. Puis je me lance dans la préparation de thé tout en me plaignant de l’avancement trop lent, à mon goût, des cartons pour mon déménagement. Entre le travail et tous les à côtés, je n’avais pas avancé beaucoup ces derniers jours. J’avais la désagréable impression que ça traînait trop. Milo me rassure en me disant qu’il va m’aider. Je me blottie un peu plus dans ses bras, sentant tout de suite une once de soulagement face à l’assurance dont il faisait preuve. Le jeune homme m’annonce qu’il allait s’en occuper et que cette semaine tout sera terminé. Je lui adresse un sourire, rassurée, par ses paroles « Merci... ». Et puis, dans le fond, avec Milo à mes côtés je serais sans nul doute davantage motivée. Puis Milo, caresse tendrement ma joue, nos regards se croisent et ne semblent plus vouloir se quitter. Puis Milo annonce avoir un petit service à me demander. Mon regard est intrigué. Je me demandais si il allait être sérieux ou si il allait se mettre à plaisanter d’une seconde à l’autre. « Je t’écoute... » Le jeune homme fait durer le suspens. Il m’avoue ne pas trop savoir comment me le demander. Je fronce légèrement les sourcils. Là, il m’intriguait vraiment. Le jeune homme ajoute qu’il s’agit de quelque chose d’un peu spécial et qu’il n’était pas certaine que je sois d’accord. « Tu m’intrigues là… Dis moi... » demandai-je alors curieuse de savoir ce que Milo voulait me demander.
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Je sens le regard de Cassia se fixer intensément sur moi. Elle fronce légèrement les sourcils, visiblement intriguée par mon hésitation. Ses yeux cherchent à percer le mystère de mes pensées, et je vois bien qu’elle est impatiente de savoir ce que je mijote. Sa curiosité est piquée, mais il y a aussi une pointe de sérieux dans son expression, une attention totale qui me fait comprendre qu’elle est prête à tout entendre, quoi que je sois sur le point de lui demander. « Tu m’intrigues là… » murmure-t-elle, ses doigts glissant sur ma nuque dans un geste doux et rassurant. « Dis-moi… » Sa voix est douce, mais il y a cette légère insistance qui me pousse à ne plus tourner autour du pot. Je sens qu’elle veut comprendre, qu’elle est prête à m’écouter, et cette certitude m’encourage à franchir le pas.
Je prends un instant pour respirer profondément, mon regard ne quittant pas le sien. L’air sérieux que je prends contraste avec la légèreté de notre étreinte, mais je sais que je dois lui parler franchement, sans détours. Je reste dans ses bras, profitant de cette proximité réconfortante qui rend les mots plus faciles à dire. « Cassia… » commençai-je doucement, ma voix un peu hésitante. « J’ai quelque chose à te demander, mais je ne savais pas trop comment m’y prendre. » Elle m’observe attentivement, son sérieux ne quittant pas ses traits, et je sens son intérêt grandir à chaque seconde. Elle me pousse silencieusement à continuer, son regard planté dans le mien, une invitation à me confier sans réserve. Je me redresse légèrement, cherchant le courage de formuler ma demande, et finalement, je me lance, laissant mes mots sortir avec sincérité. « Voilà… Je repasse mes qualifications, tu le sais, » dis-je en pesant chaque mot, cherchant ses réactions dans le moindre mouvement de son visage. « S’entraîner avec Clyde, c’est bien… c’est même rassurant. Mais je me disais que… » J’hésite un instant, mes doigts jouant nerveusement avec une mèche de ses cheveux. « S’entraîner avec toi, ce serait encore mieux. » Je la vois écarquiller les yeux légèrement, surprise par ma requête. Cassia reste silencieuse, son regard plongé dans le mien, cherchant à comprendre ce que j’attends vraiment d’elle « Je sais que ce n’est pas ton domaine, » continuai-je rapidement, craignant qu’elle se méprenne sur ma demande. « Mais… tu es celle en qui j’ai le plus confiance. Et puis, qui de mieux que toi pour m’aider à me concentrer, à m’apaiser quand le stress prend le dessus ? Tu as toujours su trouver les mots, tu m’as toujours soutenu. S’entraîner avec Clyde, c’est bien pour la technique, pour la rigueur… mais avec toi, c’est différent. C’est comme si… tu me ramenais à l’essentiel, à ce qui compte vraiment. »
Je sens le poids de mes paroles dans l’air, et bien que Cassia m’ait déjà exprimé son soutien, je ne peux m’empêcher de m’inquiéter. Je sais combien elle est investie dans son travail, combien ses journées à l’hôpital sont chargées et souvent éprouvantes. Sa dévotion envers les patients, et particulièrement envers le pôle pour les femmes battues, ne laisse que peu de place pour autre chose, et je ne veux surtout pas qu’elle se sente obligée de s’ajouter une charge supplémentaire à cause de moi. Je prends une profonde inspiration, mes doigts continuant de caresser doucement sa joue, cherchant à apaiser mes propres doutes. « Cassia… » dis-je doucement, mes yeux plongés dans les siens, captant chaque nuance de son regard. « Je sais que tu as beaucoup de travail en ce moment. Tes journées sont longues, et tu jongles déjà avec tellement de choses. » Ma voix est calme, mais je sens le sérieux dans mes mots, cette envie de la protéger, de ne pas lui en demander trop. « Si tu me dis que tu n’as pas le temps, ou que c’est trop pour toi en ce moment… je peux le comprendre, et je n’en serai pas déçu. » Mon ton se fait plus doux, et je vois dans ses yeux qu’elle apprécie mon honnêteté. « Ta santé et ton bien-être passent avant tout, et je ne veux pas que tu te sentes étirée dans toutes les directions. »
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Une fois les deux tasses de thé préparées, je le pose sur la table de la cuisine. Après quelques taquineries, Milo devient soudainement plus sérieux en m’annonçant qu’il avait quelque chose à me demander. Il semble hésiter, ne sachant pas comment si prendre. Il commençait vraiment à m’intriguer. Je l’incite alors à me parler, nous avions toujours eu l’habitude de tout nous dire. Le jeune homme commence alors à me parler de ses qualifications qu’il commençait à repasser. Je continue à l’écouter me parler de ses entraînements avec Clyde qu’il trouvait rassurant. Milo m’annonce alors qu’il pensait que s’entraîner avec moi serait encore mieux. Je suis quelque peu surprise mais agréablement surprise. Les paroles de Milo me font chaud au cœur et instinctivement un léger sourire se dessine sur mon visage. Avant que je n’ai le temps de répondre, Milo souligne le fait que j’avais beaucoup de travail en ce moment, sans oublier le déménagement qui prenait aussi du temps. Le jeune homme me précise que si je n’avais pas le temps, il pouvait le comprendre et que ma santé et mon bien être passait avant tout. Mon regard se pose dans le sien et je me rapproche de Milo. « Je serai ravie de t’aider. Vraiment... » dis-je le plus sincèrement du monde. « Ça me fait plaisir que tu me demandes cela, et bien évidemment j’accepte. » dis-je un léger sourire aux lèvres. « Il faudrait simplement que tu me dises ce que tu souhaites faire exactement et à quel moment, que je puisse m’organiser... » dis-je curieuse de savoir ce à quoi Milo avait déjà songé. Et puis dans cette demande, je voyais surtout l'occasion de passer du temps ensemble. Nous en avions besoin tout les deux.
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Je ne peux m’empêcher de ressentir un immense soulagement et une profonde gratitude lorsque Cassia accepte de m’aider. Son soutien, même dans les moments les plus simples, est inestimable pour moi. Elle est plus qu’une compagne ; elle est mon ancre, celle qui me ramène toujours à l’essentiel. Lorsqu’elle acquiesce et m’offre ce sourire qui semble chasser toutes mes inquiétudes, je me sens porté par une énergie nouvelle, un regain de motivation que je dois à sa présence à mes côtés. Elle se blottit contre moi, et je sens la chaleur réconfortante de son corps se fondre dans le mien. Sa main glisse doucement sur mon bras, et je perçois cette touche familière qui me réconforte à chaque fois. « Je serai ravie de t’aider. Vraiment... » murmure-t-elle en relevant doucement le regard vers moi, ses yeux pétillant de cette détermination douce qui me fait fondre. « Ça me fait plaisir que tu me demandes cela, et bien évidemment j’accepte. » Je la regarde, amusé par son sérieux, mais aussi touché par cette volonté qu’elle a de tout bien faire. Elle cherche déjà à planifier, à voir comment elle peut m’intégrer dans son emploi du temps surchargé, et je ne peux m’empêcher de sourire. Mes doigts glissent instinctivement sur son bras, puis se promènent doucement jusqu’à l’extrémité de son décolleté, traçant une ligne invisible le long de sa peau douce et délicate. « Ce que je souhaite faire ? » dis-je, feignant l’innocence, tout en laissant mon index descendre lentement le long de son décolleté, jouant subtilement avec la lisière de son vêtement. Mes yeux se posent dans les siens, un sourire malicieux flottant sur mes lèvres, et je vois la lueur d’amusement briller dans son regard.
Je me détache doucement de Cassia, un sourire malicieux aux lèvres, et attrape le sac rempli de livres que nous avons achetés tout à l’heure à la librairie. J’y plonge ma main, fouillant parmi les couvertures colorées et les pages encore neuves, avant de mettre la main sur l’un des ouvrages que j’avais glissé discrètement dans notre sélection : le Kama Sutra. Je le sors avec une lenteur exagérée, jouant la carte de l’innocence, bien que mon regard ne cache pas l’amusement et la petite pointe de provocation que je ressens à cet instant. Je garde le livre contre moi un instant, savourant cette petite mise en scène que je m’efforce de prolonger. Puis, sans un mot, je le lui tends, mon expression faussement sérieuse, presque candide, comme si je venais de lui offrir le plus ordinaire des romans. Je ne peux m’empêcher de sourire davantage, ravi de l’effet que ma petite provocation a sur elle. « Je me suis dit que ça pourrait être intéressant… pour varier un peu, » dis-je avec un air innocent, feignant l’ignorance de l’impact de mes paroles. « Il y a peut-être des choses là-dedans qui pourraient t’inspirer. » Je laisse traîner mes mots, un brin taquin, mes yeux ne quittant pas les siens alors que je guette sa réaction. Je me penche légèrement vers elle, mes lèvres frôlant son oreille dans un murmure complice. « Alors, tu as des envies particulières ? » lui soufflai-je, laissant mes mots glisser comme une invitation subtile, mais non dénuée de malice.
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Après une certaine hésitation, Milo m’avait finalement demandé si je souhaitais bien m’entraîner avec lui. Ses paroles avaient vraiment été touchantes. Je ne pouvais pas refuser. Si Milo ressentait le besoin que je sois là, à ses côtés, je le serai, sans aucune hésitation. J’accepte bien évidemment sa demande. Je tente également d’en savoir un peu plus sur ce qu’il souhaitait faire exactement pour son entraînement. Milo plonge son regard dans le mien alors que son index vient effleurer mon décolleter. Je souris amusée par cette fausse innocente dont il fait preuve.
Milo s’éloigne de quelques pas pour attraper le sac rempli de livres que nous avions achetés tout à l’heure. Le jeune homme sort alors un des livres du sac. Je suis surprise en lisant le nom de l’ouvrage. Puis je me mets à rire légèrement. Je n’avais pas vu que Milo avait glissé le livre dans la pile quand nous étions en librairie. Milo me tend le livre, je prend ce dernier en main. Milo m’annonce qu’il c’était dit que ça pouvait être intéressant. Et qu’il y avait peut-être dans ce livre, des choses qui pourraient m’inspirer. « Ah oui, vraiment ? » dis-je amusée. Le jeune homme s’approche de moi, ses lèvres frôlent mon oreille et il me demande si j’avais des envies particulières. « Serait-ce une manière subtile de me proposer de terminer la soirée dans la chambre ? » demandai-je amusée. « Ou ailleurs... » dis-je en montrant une page du livre au hasard. Mes lèvres viennent se sceller tendrement aux siennes. Amusée mais aussi envieuse de continuer cette soirée de la douce des manières, je passe mes mains autour du jeune homme afin de rapprocher nos deux corps. Inspirés par l’achat de ce livre mais aussi par notre désir mutuel, nous finissons par nous unir l’un à l’autre. Oubliant ainsi, tout ce qui pouvais nous tourmenté en ce moment et surtout en oubliant ces fichus cartons.
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Nous nous écroulons sur le lit, la respiration encore haletante, nos corps encore enfiévrés par l’intensité de notre étreinte. La pièce est plongée dans un silence brisé uniquement par nos souffles désordonnés, le lit à moitié défait témoignant du tourbillon passionné qui vient de s’y dérouler. Cassia est allongée à mes côtés, ses cheveux éparpillés en désordre sur l’oreiller, et je ne peux m’empêcher de sourire en la voyant ainsi, vulnérable et magnifique, son corps encore vibrant de notre intimité. Je me penche vers elle, arquant mon bras pour soutenir ma tête, mes yeux glissant sur ses traits avec une douceur infinie. L’envie, le désir, et surtout cet amour indéfectible que je ressens pour elle, tout se mêle dans mon regard. Je ne peux m’empêcher de la contempler, fasciné par sa beauté naturelle, par la lumière douce qui éclaire son visage, et par la manière dont elle me fait ressentir des choses que je n’ai jamais connues avec personne d’autre. « Tu es certaine que c’est bien raisonnable de s’adonner à une telle activité alors que tu travailles demain ? » soufflai-je doucement, un sourire taquin étirant mes lèvres. Je me penche pour déposer un baiser léger et tendre sur les siennes, goûtant encore à ce plaisir infini de l’avoir contre moi. Cassia rit doucement, ses yeux mi-clos encore empreints de cette lueur de désir. Ma main, comme guidée par son propre instinct, se glisse sur sa poitrine, caressant doucement son sein avant de remonter jusqu’à son visage. Je sens sa peau frémir sous mes doigts, et ce simple contact suffit à raviver en moi une chaleur qui ne demande qu’à s’intensifier. « Je n’ai jamais désiré quelqu’un autant que toi… » lui confiai-je, mes mots glissant entre nous comme une confession pleine de vérité. « Pas même cette strip-teaseuse lors de ma virée à Las Vegas. » Je sens une pointe de malice dans ma voix, mais mes yeux sont sincères, ancrés dans les siens, cherchant à dissiper le moindre doute. « D’ailleurs… » continuai-je, prenant un ton plus sérieux, « Nous n’avons pas eu l’occasion d’en discuter, mais… J’espère que tu ne l’as pas trop mal pris lorsqu’elle a pris ma main pour la poser sur sa poitrine. J’ai aussitôt retiré ma main, tu sais. »
Allongé sur le lit, je laisse mes doigts glisser doucement le long du bras de Cassia, savourant la quiétude de ce moment partagé. Ses yeux mi-clos, ses lèvres encore légèrement courbées en un sourire, je la sens parfaitement détendue, et c’est dans cette atmosphère douce et complice que je me surprends à vouloir partager avec elle un petit bout de cette fameuse virée entre hommes à Las Vegas. Je prends une grande inspiration, un sourire amusé étirant mes lèvres alors que je repense à cet instant précis. « Tu sais, pendant notre virée à Las Vegas… » commençai-je, laissant traîner mes mots pour piquer sa curiosité. Cassia tourne légèrement la tête vers moi, intriguée, ses yeux pétillants d’intérêt. « On a eu un moment, entre deux verres et un peu trop de rires, où on s’est posé une question un peu… disons, existentielle. » Je laisse échapper un petit rire, mon regard se perdant un instant dans le plafond alors que je me remémore la scène. « On… Enfin…, » continuai-je, essayant de garder mon sérieux malgré l’absurdité de l’anecdote. « À un moment, Clyde, avec son grand sérieux, nous a tous regardés et a demandé : Vous pensez que vos conjointes ont déjà simulé avec vous ? »
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Dernière édition par Milo Davis le Mer 4 Sep 2024 - 19:11, édité 1 fois
Cassia Henderson
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Allongés sur le lit, nous reprenons doucement mais sûrement notre souffle et nos esprits après l’intensité de cette étreinte passionnée que nous venions de partager. Milo se redresse légèrement et me demande si j’étais certaine que c’était bien raisonnable de s’adonner à une telle activité alors que je travaillais demain. Je ris légèrement à sa remarque « Je te rappelle que c’est toi qui as lancé l’idée... » dis-je amusée avant de prolonger son baiser. Sa main glisse sur ma poitrine puis sur mon visage. Ce simple geste me fait légèrement frissonner. Le jeune homme m’avoue qu’il n’avait jamais désiré quelqu’un autant que moi. Cet aveu me fait chaud au cœur, et me rassure également. Un sourire apparaît sur mon visage. « C’est la même chose pour moi tu sais... » Avec Milo c’était différent, tout était différent. Puis Milo décide de me taquiner un peu en évoquant cette histoire de strip-teaseuse lors de son séjour à Las Vegas. Ma main vient légèrement bouscule son bras, un geste taquin et amusé. « Très amusant… » Puis Milo redevient sérieux et m’avoue espérer que je n’avais pas trop mal pris ce qui c’était passé. Il m’explique avoir retiré sa main lorsque la jeune femme lu avait pris pour la poser sur sa poitrine. « Je le sais. Lola nous a montré une vidéo de cette soirée. Je ne sais pas comment elle l’a eu. Enfin, quoi qu’il en soit j’ai vu ce que tu avais fait... » dis-je un léger sourire aux lèvres alors que ma main vient caresser tendrement sa joue du bout des doigts. C’est d’ailleurs pour cela que je ne lui en avais par parlé, je n’étais pas inquiète ou même en colère.
Savourant ce moment de sérénité, je laisse parfois mes yeux se fermer le temps de quelques secondes. Puis Milo évoque une autre anecdote concernant ce fameux voyage à Las Vegas. Je l’écoute attentivement. Le pilote de ligne m’annonce alors que Clyde s’était posé une grande question. Il s’était demandé si leurs conjointes avaient déjà simulé. Je ris légèrement « J’imagine bien la scène... » dis-je amusée en les imaginant tous en train de boire, de rire et de parler de cela. Je me redresse légèrement à mon tour, plongeant mon regard dans celui de Milo. « Et donc, tu te poses la question également à présent ? » Je souris avant d’ajouter « C’est une manière subtile de me demander si j’ai déjà simulé avec toi… ? » Je viens l’embrasser tendrement « La réponse est non. » dis-je le plus sincèrement du monde. Je me penche légèrement vers son oreille et vient lui murmurer « Je n’ai jamais pris autant de plaisir qu’avec toi... » Sur ces mots, je déposer un baiser furtif à la commissure de ses lèvres avant de me blottir contre lui.
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Cassia me fixe avec ce regard perçant qui semble toujours lire entre les lignes, déchiffrant mes sous-entendus avec une facilité déconcertante. Elle sourit doucement, un sourire complice, comme si elle avait saisi la vraie question derrière mon anecdote amusante. « Et donc, tu te poses la question également à présent ? C’est une manière subtile de me demander si j’ai déjà simulé avec toi… ? » dit-elle, son ton malicieux adoucissant l’instant. Je sens mes joues chauffer légèrement sous son regard scrutateur, et je me surprends à rire nerveusement, surpris qu’elle m’ait percé à jour si facilement. Elle se penche doucement vers moi, ses lèvres frôlant mon oreille dans un murmure intime qui me fait frissonner. Sa voix, douce et assurée, glisse dans l’air comme une caresse secrète. « La réponse est non. » Ses mots, simples mais emplis de sincérité, me touchent plus que je ne l’aurais imaginé. Je la regarde, un sourire soulagé aux lèvres, mais Cassia n’a pas fini. Elle se rapproche encore, et je sens son souffle chaud contre ma peau, son parfum délicat m’enveloppant. « Je n’ai jamais pris autant de plaisir qu’avec toi… » murmure-t-elle à mon oreille, comme une confession précieuse, un secret qu’elle me confie dans l’intimité de notre bulle. Elle dépose un baiser furtif à la commissure de mes lèvres, son geste léger mais plein de tendresse, avant de se blottir contre moi, sa tête nichée contre mon épaule, son corps épousant parfaitement le mien.
Je reste un moment silencieux, profitant de la chaleur réconfortante de sa présence, savourant ce moment où chaque mot, chaque geste, semble plus intense, plus vrai. Je laisse ma main glisser le long de son dos dans un mouvement doux et rassurant, et je sens une vague de gratitude m’envahir. « Merci, Cassia, » soufflai-je doucement, ma voix pleine d’émotion. Elle relève doucement la tête, ses yeux rencontrant les miens, et je vois cette sincérité, cette affection qui ne la quitte jamais. Puis, presque malgré moi, une question me traverse l’esprit, une curiosité teintée de franchise. Je caresse doucement son bras, cherchant à garder ce moment léger malgré tout. « Et… par curiosité, » commençai-je doucement, sans vouloir la brusquer, « Est-ce que ça a déjà été le cas… avec tes ex ? »
Je reste là, mon regard plongé dans celui de Cassia, encore enveloppé dans la douceur de notre conversation. Ses confessions résonnent en moi, et je ne peux m’empêcher de sourire en pensant à la façon dont elle a su déchiffrer mes sous-entendus sans que je n’aie besoin de dire quoi que ce soit de plus. Cassia a cette manière unique de lire en moi comme dans un livre ouvert, même quand je tente de dissimuler mes pensées derrière des plaisanteries ou des anecdotes. Je la regarde, un sourire amusé étirant mes lèvres, et je sens cette envie de la taquiner, de jouer avec cette complicité qui nous unit. « Tu sais, Cassia… » dis-je en posant doucement ma main sur sa hanche, mes doigts caressant distraitement sa peau. « Tu me connais tellement bien que ça en devient presque effrayant. Même quand j’essaie d’être discret, tu arrives toujours à me percer à jour. Je ne peux même pas te surprendre comme je le voudrais… Tu me démasques avant même que je n’aie commencé. »
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Le moment échangé avec Milo est agréable, amusant, serein. Cela m’amusait d’imaginer Milo et ses amis parler ou plutôt se demander si leurs conjointes respectives simulait ou non. Je comprends que Milo voulait, implicitement, me poser la question. Et puis même si ce n’était pas le cas, il serait rassuré de ma réponse. Je lui avoue alors le plus sincèrement du monde que je n’avais jamais fait semblant avec lui. Et j’en profite pour lui dire que je n’avais jamais pris autant de plaisir avec quelqu’un qu’avec lui. Blottie contre lui, je profite de ce moment serein. Milo me remercie et me demande par curiosité, si cela m’était déjà arriver avec mes anciennes relations. Je souris, amusée par cette curiosité. « Cela a peut-être déjà dû m’arriver quelques fois. Mais tu sais, faire semblant ce n’est pas mon genre... ». Puis Milo m’avoue que le fait que je le connaisse si bien était presque effrayant. « Toi, ne pas arriver à me surprendre ? » dis-je amusée. « C’est vrai que je te connais bien. Très bien même… Mais malgré tout, tu arrives toujours à me surprendre tu sais... » dis-je avant de déposer un baiser sur son épaule. Et ainsi, blottie contre Milo, ressentant la douceur et la chaleur de son corps je rejoins les bras de Morphée.
La journée venait de se terminer. Un peu en retard, je rejoins tout de même les vestiaires pour récupérer mes affaires. Une fois fait, je me dirige vers la sortie de l’hôpital avec hâte. La journée avait été intense et je savais que Milo devait passer me chercher. Une fois sur le parking, je repère rapidement sa voiture. J’entre dans le véhicule « Hey... » je viens poser mes lèvres sur les siennes « Désolée, je suis en retard. C’était la folie aujourd’hui... » Milo finit par démarrer la voiture et se met en chemin. Quelques minutes plus tard, il se gare devant une pharmacie. « Pourquoi est-ce que tu t’arrêtes ici ? Tu as quelque chose à acheter ? » demandai-je intriguée par cet arrêt auquel je ne m’attendais pas.
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Allongé sur le lit, Cassia blottie contre mon torse, son souffle doux et régulier caressant ma peau. Je suis heureux de savoir qu’elle me connaît mieux que quiconque, mais surtout, qu’elle apprécie ces moments où je parviens encore à la surprendre. C’est une petite victoire, un jeu entre nous qui ne perd jamais de sa saveur. L’extrémité de mon index trace des cercles légers sur son épaule dénudée, effleurant sa peau avec une tendresse infinie. Elle se blottit un peu plus contre moi, ses paupières se fermant doucement alors que je la sens glisser lentement vers le sommeil. Je la regarde, fasciné par cette sérénité qu’elle dégage, et je savoure chaque seconde de cette proximité silencieuse.
Le lendemain matin, comme souvent, je me réveille avant elle. Je l’observe un instant, son visage paisible dans les draps froissés, et un sourire s’esquisse sur mes lèvres. Discrètement, je me glisse hors du lit, prenant soin de ne pas la réveiller, et me dirige vers la cuisine. Je lui prépare un petit-déjeuner copieux, son préféré, avec des fruits frais, du pain grillé et un café fumant. Puis, anticipant sa journée bien remplie, je prends le temps de lui concocter un repas pour son midi, équilibré et prêt à emporter, juste pour lui faciliter la tâche. Quand tout est prêt, je retourne doucement dans la chambre, dépose un baiser sur son front pour la réveiller, et nous profitons de ce moment partagé avant de quitter l’appartement. Je l’accompagne au travail, mes doigts entrelacés aux siens, et bien que le trajet soit court, chaque minute passée avec elle m’apaise et me donne le sourire. La journée passe à toute allure une fois que je l’ai déposée. Je me mets en tête de ranger son appartement, de continuer les cartons qui traînent, et j’en profite pour effectuer quelques allers-retours entre son chez-elle et le mien. Je trie, j’organise, et malgré la fatigue, je sens une certaine satisfaction à voir l’avancement du déménagement. C’est comme si chaque tâche me rapprochait un peu plus de notre futur commun, de ce cocon que nous sommes en train de bâtir ensemble. En rentrant chez moi, j’ai à peine le temps de poser les derniers cartons que je croise Alex, toujours installé chez moi en attendant de pouvoir emménager dans son nouveau logement. Sa présence me pèse encore, mais aujourd’hui, j’essaie de faire un effort. Je ravale ma frustration et décide de jouer le bon hôte. « Une bière, ça te dit ? » lui proposai-je, ouvrant le frigo d’un geste détendu. Il accepte avec un sourire, et nous nous installons dans le salon, chacun une bouteille à la main.
La conversation s’engage, et Alex, après quelques gorgées, se met à parler de Cassia. Ses yeux s’illuminent un peu trop quand il prononce son nom, et je sens ma mâchoire se serrer imperceptiblement. « Cassia est vraiment une femme extraordinaire, » lâche-t-il soudainement, presque comme une confidence, son ton sincère mais un brin rêveur. Je fronce les sourcils, mon esprit s’agitant sous l’effet de cette remarque. « Je le sais déjà, merci bien, » pensai-je intérieurement, mais je ne laisse rien paraître. Je prends une gorgée de ma bière, cherchant à garder un ton léger malgré la tension qui monte en moi. « Je sais, » répondis-je, mon sourire se faisant à moitié narquois. « Mais dommage pour toi, elle est déjà prise… Par le pilote le plus talentueux de toute la ville. » Je ponctue ma phrase d’un clin d’œil et d’une fausse modestie bien calculée, histoire de marquer le territoire sans en faire trop. Alex rit, me charriant gentiment sur mon ego, et je joue le jeu, riant à mon tour, même si l’échange m’agace plus qu’il ne me divertit. Alors que je m’apprête à détourner la conversation sur un autre sujet, son téléphone sonne, brisant ce petit duel verbal. Il s’excuse rapidement et décroche, s’éloignant légèrement pour discuter en privé. Je m’installe un peu plus confortablement sur le canapé, attendant patiemment qu’il termine son appel, mes pensées toujours un peu agitées par nos échanges. Quelques minutes plus tard, Alex revient, un sourire aux lèvres. « Bon, j’ai une bonne nouvelle, » annonce-t-il en reposant son téléphone sur la table. « Je pars en fin de semaine, j’ai enfin trouvé un endroit. » À l’intérieur, c’est comme une vague de soulagement qui m’envahit. Enfin, je vais pouvoir retrouver Cassia sans cet éternel intrus dans les parages. Mais hypocrite que je sais être, je m’efforce d’afficher une mine déçue, levant ma bouteille de bière dans un geste faussement amical. « Ah, déjà ? C’est dommage, on commençait à peine à s’habituer à ta présence, » dis-je en feignant la tristesse. « Mais bon, j’imagine que ça te fera du bien de retrouver ton propre chez-toi. » Il acquiesce, ne semblant pas percevoir l’ironie sous-jacente dans mes propos, et je me contente de sourire poliment. Nous continuons de discuter un moment, mais à chaque minute qui passe, je ne peux m’empêcher de compter les jours jusqu’à son départ. Je sais que bientôt, je retrouverai mon espace, mon intimité avec Cassia, et cette perspective me remplit de joie. En attendant, je savoure cette bière en silence, rêvant déjà du moment où Alex franchira enfin la porte pour la dernière fois.
Le moment de retrouver Cassia arrive enfin, et je me dépêche de prendre la route. Mon esprit est encore un peu agité après ma discussion avec Alex, mais l’idée de la revoir me fait oublier tout le reste. J’ai besoin de sa présence, de sa voix, de ce sourire qui me calme instantanément. En arrivant devant l’hôpital, je me gare et j’attends patiemment, mes doigts tapotant distraitement sur le volant. Les minutes s’égrainent lentement, mais enfin, je la vois apparaître, sa silhouette familière et rassurante se faufilant entre les voitures du parking. Elle ouvre la portière, s’installe à mes côtés, et avant même que je n’aie le temps de dire un mot, elle se penche pour m’embrasser, douce et reconnaissante. « Désolée, je suis en retard. C’était la folie aujourd’hui... » murmure-t-elle, ses yeux fatigués mais lumineux. Je lui souris, secouant légèrement la tête pour lui signifier que ce n’est rien, que l’attente en valait toujours la peine. Sans un mot de plus, je démarre et prends la route, l’esprit apaisé par sa simple présence. Nous roulons tranquillement, et Cassia s’installe confortablement dans son siège, observant la ville défiler à travers la fenêtre. Quand je m’arrête devant la pharmacie, elle tourne la tête vers moi, intriguée, ses sourcils légèrement froncés. « Pourquoi est-ce que tu t’arrêtes ici ? Tu as quelque chose à acheter ? » demande-t-elle, une pointe de curiosité dans la voix. Je me tourne vers elle, un sourire léger aux lèvres. « J’ai remarqué que tu n’avais presque plus de cachets contre la douleur pour… tu sais, ta mauvaise période du mois. » Je marque une pause, mes yeux cherchant les siens guettant sa réaction.
Nous entrons dans la pharmacie, l’air frais et l’odeur de médicaments nous enveloppant aussitôt. Nous faisons la queue en silence, mais je sens sa main glisser dans la mienne, son pouce caressant doucement ma paume. Je jette un coup d’œil vers elle, une idée taquine traversant mon esprit, et je décide de la surprendre encore un peu. Je me penche vers elle, baissant la voix comme si je lui confiais un secret. « En fait, je t’ai menti… » lui murmurai-je d’un ton faussement sérieux. « Je vais acheter une boîte de préservatifs, » continuai-je en gardant mon air innocent, guettant sa réaction du coin de l’œil. Avant qu’elle n’ait le temps de répondre, je me penche et l’embrasse. Un baiser rassurant, mes mains se posant délicatement sur sa taille. « Ne t’inquiète pas, on n’en a plus besoin, » lui soufflai-je en souriant contre ses lèvres, sentant son corps se détendre sous ma touche. Quand vient notre tour, je récupère ce pour quoi je suis venu, m’assurant qu’elle a tout ce dont elle a besoin pour se sentir un peu mieux.
Après avoir réglé nos achats, nous nous dirigeons vers la sortie de la pharmacie. C’est alors qu’une voix forte et énergique résonne à travers l’espace, attirant notre attention. Intrigués, nous nous arrêtons et jetons un coup d’œil en direction de l’agitation. Un démarcheur commercial, installé près du comptoir, présente avec enthousiasme un appareil étrange. Il attire un petit groupe de curieux, majoritairement des femmes, qui observent avec des sourires amusés et des regards sceptiques. L’homme, vêtu d’une chemise impeccable et d’un badge avec son nom, parle d’un ton enjoué, ses gestes amples accompagnant chaque explication. « Mesdames et messieurs ! Aujourd’hui, nous vous présentons une expérience unique ! Cet appareil permet de simuler la douleur ressentie par les femmes durant leur mauvaise période du mois. Messieurs, c’est votre chance de comprendre ce que vivent les femmes au quotidien ! » Son ton théâtral et sa façon de capter l’attention des passants nous clouent sur place. Nous échangeons un regard. Je ne peux m’empêcher de m’approcher un peu plus, ma curiosité piquée. Cassia me suit de près, ses doigts toujours entrelacés aux miens, et nous nous glissons dans la petite foule pour mieux voir l’appareil en question. Sur une table, des électrodes et un petit boîtier avec des boutons lumineux.
Le démarcheur continue sa présentation avec une énergie débordante, expliquant comment l’appareil fonctionne, imitant le ressenti des crampes menstruelles grâce à des impulsions électriques. « Qui veut tester ? » demande-t-il, un sourire large aux lèvres, ses yeux parcourant l’assemblée à la recherche de volontaires. La plupart des hommes présents reculent légèrement, esquissant des sourires gênés ou secouant la tête pour décliner poliment. Le silence s’installe un instant, et je sens l’excitation du démarcheur faiblir. Mais moi, je reste planté là, réfléchissant. Une idée traverse mon esprit : si cet appareil peut me faire ressentir, ne serait-ce qu’une fraction de ce que Cassia endure chaque mois, alors pourquoi pas ? C’est une occasion unique de mieux comprendre ce qu’elle vit. Sans hésiter plus longtemps, je lève la main, attirant immédiatement l’attention du démarcheur. « Moi, je veux essayer, » dis-je d’un ton résolu. Je sens un mélange d’excitation et d’appréhension monter en moi, mais l’idée de me mettre à sa place, même brièvement, me pousse à aller de l’avant. Le démarcheur se précipite vers moi, ravi d’avoir enfin trouvé un cobaye. « Bravo, monsieur ! C’est rare de voir un homme aussi courageux ! » dit-il en souriant, tout en m’invitant à m’installer sur une chaise. J’adresse un regard rassurant à Cassia en lui soufflant « Je veux juste savoir ce que tu ressens. C’est une façon de mieux te comprendre, non ? » Le démarcheur prépare rapidement l’appareil, fixant les électrodes sur mon abdomen. « D’accord, messieurs et mesdames, nous allons commencer doucement, et augmenter l’intensité progressivement. » Je respire profondément, me préparant mentalement à ce qui va suivre.
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Et au premier battement de ses paupières, je l'ai reconnue. C'était bien elle, l'inattendue et l'attendue
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Cassia Henderson
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C’était toujours un véritable plaisir de sortir de l’hôpital et de retrouver immédiatement Milo. Je savais que cela ne durerai pas éternellement, un jour il reprendra le travail et ne sera donc plus aussi souvent disponible. Je profitai alors de chacun de ces petits instants. Une fois dans la voiture, Milo démarre la voiture et se met en route. Alors que je pensais que Milo prenais le chemin pour rentrer à mon appartement, il finit par s’arrêter. Devant une pharmacie. Je suis quelque peu surprise par cet arrêt non prévu. Je questionne donc le jeune homme quant à cet arrêt et lui demande si il devait acheter quelque chose. Milo me dit alors qu’il avait remarqué que je n’avais presque plus de cachets contre la douleur. Surprise, je me mets à sourire de bon cœur. « Qu’est-ce que je ferais sans toi... » Je n’avais même pas remarqué qu’il ne me restait presque plus de cachet contre la douleur. Heureusement que Milo s’en était aperçu. Nous entrons alors dans la pharmacie. Puis Milo vient me dire discrètement à l’oreille qu’il m’avait mentit, qu’il allait acheter une boite de préservatifs. « Très amusant... » Comme je m’y attendais, Milo plaisantait.
Après avoir réglé nos achats, nous nous dirigeons vers la sortie. Une voix se fait entendre. Intrigués nous nous approchons. Il s’agissait d’un démarcheur commercial qui présentait un appareil permettant de simuler la douleur ressentie par les femmes durant leur mauvaise période du mois. Un sourire amusée se dessine sur mes lèvres. Encore plus lorsque le commercial demande un volontaire pour essayer et que la plupart des hommes ici présents se mettent à reculer. Mais pas Milo. Contre toute attente, le pilote de ligne se porte volontaire pour essayer. Je le regarde, surprise. Il semblait curieux de savoir ce que je pouvais ressentir. Le commercial l’invite à prendre place sur une chaise et installe les électrodes sur son abdomen. J’observe attentivement la scène. « C’est parti. » annonce le commercial avant d’activer son appareil. Milo à l’air de supporter la douleur dans un premier temps. Il grimace légèrement au tout début. « On va augmenter un peu l’intensité. » annonce le commercial avant d’appuyer à nouveau sur le boîtier qu’il avait en main. Las cène dure cinq bonnes minutes. Puis le commercial retire les électrode de l’abdomen de Milo « Merci à vous monsieur, pour votre curiosité mais aussi votre courage. » Le pilote de ligne revient alors vers moi. Pendant ce temps là un autre homme se porte volontaire pour essayer. « Alors, quel effet ça fait ? » dis-je curieuse d’avoir le ressenti de Milo.
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Milo Davis
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La première impulsion me surprend à peine, une sensation légère, presque indolore, comme une minuscule piqûre qui effleure la peau. Je fronce les sourcils, m’attendant à quelque chose de plus intense. Je tourne légèrement la tête vers Cassia, esquissant un sourire un peu moqueur, me disant intérieurement que ce ne sera pas si terrible. Mais alors que le démarcheur ajuste les réglages, je sens les choses changer. Les petites piqûres se transforment en une pression constante, lourde et insistante, comme un poids invisible qui s’accroche à mes muscles et les contracte de plus en plus. Je sens mes abdominaux se resserrer contre ma volonté, et un pincement s’installe, s’intensifiant progressivement en une douleur sourde et lancinante. Ce n’est pas une douleur aiguë, mais un étau qui se resserre, un sentiment d’oppression qui ne s’atténue jamais vraiment. Mon visage se crispe légèrement, et je commence à me tortiller sur la chaise, cherchant une position plus confortable, mais il n’y en a pas. Mes muscles se tendent malgré moi, et chaque nouvelle impulsion semble se propager plus profondément, se diffusant dans tout mon ventre. Je tente de garder mon calme, mais la réalité de cette douleur inattendue me prend par surprise. Ce n’est pas insupportable, mais c’est sournois, déroutant, comme une marée qui monte et qui ne redescend pas. C’est une douleur diffuse qui s’accroche, refusant de lâcher prise. À chaque impulsion, je sens mes jambes se contracter légèrement, mes mains se crispant sur les accoudoirs de la chaise. Ce qui me semblait facile au départ se transforme en un défi auquel je n’étais pas préparé. Puis, sans crier gare, la douleur grimpe encore d’un cran. Ce n’est plus seulement un pincement : c’est un tiraillement désagréable, comme si des griffes invisibles s’accrochaient à mes muscles et tiraient dans toutes les directions. Elle s’étend, envahit mon abdomen entier, et je réalise soudain que je suis en train de ressentir, même partiellement, ce que Cassia endure régulièrement. C’est une douleur sourde, oppressante, une sensation de nœud qui ne se défait jamais vraiment. Un mélange d’étonnement et de respect m’envahit. Je suis abasourdi par la résilience que Cassia et tant d’autres femmes déploient pour affronter cela, parfois sans même le montrer. Je ferme les yeux un instant, essayant de me concentrer sur ma respiration pour maîtriser cette sensation envahissante. J’inspire profondément, puis j’expire lentement, comme pour apaiser les vagues de douleur qui martèlent mon abdomen. Les électrodes continuent de pulser, et chaque seconde me semble plus longue que la précédente. Mon esprit vacille entre l’envie de faire bonne figure et l’inconfort de cette réalité qui me semble interminable.
Finalement, le démarcheur arrête l’appareil, et la douleur s’estompe presque instantanément. Je relâche un soupir de soulagement, mon corps se détendant tout à coup comme un ressort trop tendu qui se relâche d’un coup sec. Je reste un moment assis, les muscles encore endoloris par l’expérience, et je jette un regard vers Cassia. Elle m’observe, son sourire en coin, mi-amusée, mi-soulagée de me voir sain et sauf. Ses yeux pétillent de cette lueur malicieuse que j’adore, mais je sais aussi qu’elle comprend l’effort que j’ai fourni pour me mettre à sa place, même si ce n’était que pour quelques minutes. Il retire les électrodes de mon abdomen, et je me redresse enfin, rejoignant Cassia qui se tient juste à côté, un air mi-inquiet, mi-curieux sur le visage. Elle s’approche de moi, ses mains se posant doucement sur mon bras, ses doigts effleurant ma peau encore tendue. « Alors, quel effet ça fait ? » demande-t-elle, son ton taquin mais teinté d’une certaine affection. Je secoue la tête, un rire nerveux échappant à mes lèvres. « C’est… beaucoup plus intense que ce à quoi je m’attendais, » avouai-je, encore un peu secoué par l’expérience. « Franchement, je ne pensais pas que ce serait aussi… envahissant. On ne peut rien faire pour l’ignorer, hein ? » dis-je en la regardant, mon respect pour elle montant en flèche. Je la regarde, et pour la première fois, je ressens un mélange de culpabilité et d’admiration, réalisant que ce que j’ai vécu en quelques minutes ne représente qu’une fraction de ce qu’elle traverse régulièrement. « Je ne te regarderai plus jamais te plaindre de la même manière, » dis-je sincèrement, enroulant mon bras autour de ses épaules et déposant un baiser sur ses cheveux.
SHE IS MY WORLD
Et au premier battement de ses paupières, je l'ai reconnue. C'était bien elle, l'inattendue et l'attendue