Le fait que Milo se soit porté volontaire pour essayer cet appareil ne m’étonnait pas. Il était soucieux de savoir ce que je ressentais lord de cette mauvaise période du mois. La démonstration dure cinq bonne minutes. Je suis attentive aux réactions de Milo. Au début, il semble parfaitement supporter la douleur, puis à plus les minutes passaient à plus cela semblait difficile. Puis le commercial laisse Milo se lever avant d’accueillir sur la chaise un nouveau volontaire. Je questionne le jeune homme quant aux effets ressentis. Milo me répond alors que c’était plus intense que ce à quoi il s’attendait. « On ne peut rien faire pour l’ignorer, hein ? » La question, rhétorique, de Milo me fait sourire légèrement. « En effet… On essaie simplement de s’y habituer... ». Puis Milo ajoute qu’il ne me regarderai plus jamais me plaindre de la même manière. Je souris, amusée par sa remarque. « Je trouve ça chouette que tu ai voulu essayer. Merci... » dis-je le plus sincèrement du monde. Cela me touchait beaucoup que Milo ait voulu se porter volontaire. Puis, main dans la main nous retournons à la voiture pour rentrer.
Quelques jours plus tard. Alex venait de charger sa voiture avec ses affaires. Le jeune homme avait trouvé un bel appartement et y avait donc emménagé. Présents à l’appartement, nous avions aidés Alex à charger ses dernières affaires. Le jeune homme était à présent sur le départ. « Voilà, j’ai récupérer toutes mes affaires je pense. » nous dit le jeune homme. « Si jamais tu as oublié quelque chose on viendra te le rapporter, ne t’en fais pas. » Pour toute réponse, Alex sourit légèrement.« Je voulais vraiment vous remercier du fond du cœur pour votre accueil et votre soutien. » On sentait une grande sincérité dans la voix du jeune homme. « C’est normal Alex. On a été ravis de t’accueillir. Et je suis heureuse que tu ailles mieux. Tu vas être bien dans ton nouvel appartement, j’en suis certaine. C’est un nouveau commencement... » dis-je en faisant référence aussi à sa rupture avec Lola et au fait qu’il allait pouvoir revivre à nouveau. Et peut-être trouver une autre femme avec qui entamer une nouvelle relation, saine cette fois-ci.
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Les minutes qui suivent mon expérience à la pharmacie me laissent une impression durable. Je suis heureux d’avoir pu découvrir, ne serait-ce qu’un instant, ce que Cassia traverse durant sa mauvaise période du mois. Ce n’est pas seulement une question de douleur physique, mais aussi de compréhension mutuelle, de cette volonté de mieux saisir ce qu’elle endure en silence, mois après mois.
Quelques jours plus tard, c’est enfin le moment tant attendu : le départ d’Alex. Sa voiture est garée en bas de l’immeuble, le coffre grand ouvert et chargé à ras bord de cartons et de sacs. Je l’observe depuis la fenêtre, ressentant un mélange de soulagement et de satisfaction. Aujourd’hui marque la fin de cette cohabitation imposée, et je n’ai jamais été aussi heureux de le voir partir. Pourtant, quand je descends pour lui dire au revoir, je revêts mon masque d’hypocrisie bien rodé. Alex termine de charger sa voiture, ses affaires s’entassant comme un puzzle mal assemblé, et il se tourne vers nous, un sourire sincère étirant ses lèvres. « Je voulais vraiment vous remercier du fond du cœur pour votre accueil et votre soutien, » dit-il, sa voix empreinte d’une gratitude palpable. Ses mots sont lourds de reconnaissance, et je vois dans ses yeux une sincérité qui, malgré tout, me touche légèrement. Cassia, debout à côté de moi, lui sourit gentiment, ses bras croisés, le regard bienveillant. Je prends une grande inspiration, m’efforçant de jouer le jeu jusqu’au bout. « Ah, tu pars déjà ? » dis-je avec une moue faussement peinée, comme si son départ m’affectait réellement. « On commençait à peine à s’habituer à ton bazar, tu sais, » ajoutai-je en le charriant légèrement, mon ton oscillant entre le sarcasme et l’amusement. Alex rit doucement, secouant la tête tout en refermant le coffre de sa voiture avec un clac retentissant. « Tu vas me manquer, Milo. Qui va maintenant me rappeler que je laisse traîner mes chaussettes partout ? » plaisante-t-il, son ton léger, mais je perçois une pointe de nostalgie dans sa voix. Je fais semblant de réfléchir, posant une main sur mon menton dans une posture théâtrale. « Eh bien, je suppose que ta nouvelle voisine aura l’honneur de découvrir ça. Bonne chance à elle ! » Je ponctue ma phrase d’un clin d’œil moqueur, et Alex éclate de rire, détendant un peu l’atmosphère. Mais au fond, je ne peux m’empêcher de savourer ce moment, heureux de retrouver enfin mon espace, ma tranquillité, et surtout Cassia sans cet intrus toujours dans les parages.
Cassia s’avance alors, s’approchant d’Alex pour lui faire une accolade chaleureuse. « C’est normal Alex. On a été ravis de t’accueillir. Et je suis heureuse que tu ailles mieux. Tu vas être bien dans ton nouvel appartement, j’en suis certaine. C’est un nouveau commencement... » lui dit-elle doucement, ses mots empreints d’une sincérité qui contraste avec mon propre jeu. Je la regarde, reconnaissant pour sa gentillesse et sa patience, même si une part de moi est soulagée de voir ce chapitre se fermer. Alex sourit, touché par ses paroles, et je me contente de hocher la tête, jouant encore mon rôle de l’ami compatissant. « Prends soin de toi, et ne fais pas trop de bêtises dans ton nouvel appartement, » ajoutai-je en lui donnant une tape amicale sur l’épaule. « Et surtout, n’oublie pas de m’inviter à ta pendaison de crémaillère, histoire que je puisse juger si tu te débrouilles mieux sans moi. » Il rit une dernière fois, montant enfin dans sa voiture. Le moteur ronronne, et il nous fait un dernier signe de la main avant de s’engager sur la route. Cassia et moi restons là, regardant la voiture s’éloigner jusqu’à disparaître au coin de la rue. Je pousse un long soupir de soulagement, levant les bras au ciel comme si je venais de remporter une victoire silencieuse. « Eh bien, c’est enfin terminé. À nous la paix ! » dis-je en enlaçant Cassia par la taille, attirant son corps contre le mien. « Et maintenant, on va pouvoir profiter pleinement, sans avoir quelqu’un dans les pattes. » Je dépose un baiser sur le sommet de sa tête, heureux de pouvoir retrouver notre routine à deux, cette intimité qui nous avait tant manqué. En remontant vers l’appartement, je sens un poids s’envoler de mes épaules. Alex est parti, et avec lui, toutes les petites frustrations et tensions qui s’étaient accumulées.
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Alex venait de charger ses dernières affaires dans sa voiture. Il allait à présent retrouver son nouveau logement. Un bel appartement. Il nous avait montré quelques photographies l’autre jours. Je suis certaine que le jeune homme y serait bien. C’était un nouveau commencement en quelques sorte. Et il n’en sera sans doute que mieux épanoui. Je ressens une certaine hypocrisie venant de Milo. Je savais que le jeune homme était heureux qu’Alex parte. Il avait ses raisons, je pouvais bien évidemment les entendre. Les deux hommes partagent quelques taquineries. Puis, Alex monte sans sa voiture après les derniers au revoir. Après un dernier signe de main, nous regardons le jeune homme s’éloigner. Et lorsque la voiture disparaît au coin de la rue, Milo pousse un long soupire, se soulagement sans nul doute. Il lèvre même les bras au ciel, ne pouvant s’empêcher de montrer sa satisfaction. Je souris, amusée malgré tout par sa réaction. Je me blottie contre lui « H’m… j’espère que tu réussiras à mieux me supporter... » dis-je pour le taquiner un peu. Puis ma main attrape la sienne, « Rentrons. » dis-je en commençant à marcher pour rejoindre le hall de l’immeuble avant de monter à l’étage.
Une fois à l’intérieur je nous prépare deux tasses de thé. « Au fait, tu en es où dans ton entraînement ? Tu voulais faire quelque chose de particulier ces jours-ci, et que je t’accompagne ? » demandai-je alors. L’autre jour j’avais accepté d’aider Milo dans cet entraînement mais depuis nous n’en n’avions pas reparlé.
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Une fois de retour à l’intérieur, l’appartement paraît soudain plus vaste, plus paisible, comme si l’absence d’Alex avait permis à chaque pièce de respirer à nouveau. L’atmosphère est légère, et un sentiment de tranquillité s’installe, comme un poids en moins sur nos épaules. Cassia s’affaire à nous préparer deux tasses de thé, puis se tourne vers moi, ses yeux me scrutant avec une douceur teintée d’une pointe d’inquiétude. Je sens qu’elle mijote quelque chose, une question qui semble flotter sur ses lèvres avant qu’elle ne se décide à la formuler. « Au fait, tu en es où dans ton entraînement ? » demande-t-elle finalement, sa voix douce mais empreinte d’une curiosité sincère. « Tu voulais faire quelque chose de particulier ces jours-ci, et que je t’accompagne ? » propose-t-elle en esquissant un sourire, mais je perçois dans son regard une lueur de préoccupation. Cassia sait combien ce retour à mon métier de pilote me tient à cœur. Elle comprend que ce n’est pas simplement une question de compétences, mais un véritable défi personnel, surtout après tout ce que j’ai vécu. Je prends un moment pour réfléchir, cherchant les bons mots, pesant la vérité de mon état. « Pour être honnête, je suis loin d’être prêt, » admis-je en plongeant mon regard dans le sien. « J’ai encore beaucoup de boulot à faire. C’est comme si mes réflexes étaient là, quelque part, mais mon corps ne suit pas toujours… Je sens que j’ai perdu en endurance et en force depuis… l’accident. » Je me rapproche d’elle, une idée commençant à germer dans mon esprit, mon regard pétillant d’une lueur malicieuse. « Et si tu venais courir avec moi ? » lui proposai-je, mes mots teintés d’espoir. « Nager, aller à la salle de sport… histoire que tu me motives un peu ? Parce que je t’avoue que de te voir faire des squats me donnera bien plus d’énergie que de voir Clyde s’y mettre ! » ajoutai-je en plaisantant, ma voix s’emplissant d’une légèreté complice.
Je la regarde, mon sourire s’élargissant, et je me penche légèrement vers elle, mes doigts effleurant délicatement sa joue. « Oui, et puis tu sais… » continuai-je, prenant un air faussement innocent, « Ça ne pourra qu’améliorer notre cardio à tous les deux, » lançai-je, mon ton chargé de sous-entendus que Cassia capte instantanément. Je la serre contre moi, profitant de sa chaleur, de ce moment intime volé à la routine. « Et puis, » continuai-je en la regardant dans les yeux, « J’ai envie de passer du temps avec toi avant que je ne reprenne, tôt ou tard. Avec mes heures de vol, les longs courriers… Ce ne sera pas toujours facile de se voir. » Ma voix s’adoucit en évoquant ce futur où nos chemins se croiseront moins souvent. « Mais en attendant, je veux qu’on profite. »
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Une fois à l’intérieur de l’appartement, je m’affaire à préparer deux tasses de thé. Puis je questionne Milo quant à son entraînement. Il y a quelques jours il m’avait demandé de l’accompagner dans certain aspects de ce dernier et j’avais bien évidemment accepté. Milo me répond qu’il était loin d’être prêt. Il m’explique alors que son corps ne suivait pas toujours. Le jeune homme est conscient qu’il avait perdu en endurance et en force depuis l’accident. Cet aveu me touche, Milo était plus qu’honnête avec moi et évoquait alors ses difficultés. « C’est normal. Ce qui t’es arrivé, avec Clyde, ce n’est pas rien… Mais ne t’en fais pas, tout va redevenir comme avant. Ce n’est qu’une question de temps. » Je caresse tendrement son visage « Et il faut aussi que tu prennes du temps pour toi, pour te reposer. » Milo s’approche de moi et me proposer de venir courir avec lui, d’aller nager avec lui et aller à la salle de sport afin de le motiver. Ça remarque sur le fait de me voir faire des squats me faire rire de bon cœur. « Courir, nager, faire des squats, c’est dans mes compétences. C’est quand tu veux... » dis-je un léger sourire aux lèvres. Milo se penche légèrement vers moi, ses doigts effleurent ma joue avec tendresse et il souligne le fait que ce genre d’activité ne pourrait qu’améliorer notre cardio à tous les deux. Je souris, amusée par sa remarque. « Oui, c’est vrai. Mais je pense que niveau cardio on n’est pas trop mal déjà, non ? » dis-je un large sourire aux lèvres. Je me blottie davantage contre lui, profitant de ce moment serein. Milo ajoute qu’il avait envie de passer du temps avec moi avant qu’il ne reprenne, tôt ou tard, ses vols longs courriers. Il est vrai que quand il reprendra le travail, nous nous verrons sans nul doute beaucoup moins. « H’m… Oui c’est vrai, tu as raison… Profitons. » dis-je en resserrant mon étreinte contre lui.
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Je savoure chaque mot de Cassia, chaque geste apaisant de sa part. Elle sait trouver les mots justes pour me rassurer. Lorsqu’elle accepte de m’accompagner courir, nager, et même faire des squats, je ressens un élan de bonheur pur. C’est comme si, à travers cette simple promesse, elle me prouvait une fois de plus qu’elle est prête à tout partager avec moi, y compris les défis les plus intimes et physiques. Un sourire large se dessine sur mon visage, et sans réfléchir, je la soulève à ma hauteur, la faisant tournoyer légèrement dans les airs. « Mais je pense que niveau cardio on n’est pas trop mal déjà, non ? » dit-elle ses bras enroulés autour de mon cou. Je fais mine de réfléchir, mon expression faussement sérieuse. « Ah oui, c’est vrai… » dis-je en prenant un ton innocent, mes yeux pétillant de malice. « Mais… tu sais quoi ? J’ai un doute… J’ai oublié si notre niveau était vraiment suffisant. Je crois que j’ai besoin d’un petit rappel, » soufflai-je, mes lèvres se rapprochant des siennes, mes intentions devenant claires. Cassia sourit, ses yeux brillants de cette étincelle espiègle que j’aime tant, et je l’emporte dans mes bras, nos lèvres se trouvant en un baiser passionné. Je la porte jusque dans la chambre, chaque pas guidé par ce désir brûlant de la sentir tout contre moi. À peine la porte franchie, nos corps se retrouvent, impatients de se retrouver. Nous tombons sur le lit, nos mains explorant chaque parcelle de peau, nos souffles se mêlant en un tourbillon de sensations. Je me penche vers elle, mes lèvres étreignant les siennes dans un baiser long et profond, chaque geste empreint d’un mélange de tendresse et de désir. Tout semble s’arrêter autour de nous, comme si le monde extérieur n’avait plus d’importance. Mais soudain, le vrombissement insistant de mon téléphone brise ce moment suspendu. Je grogne intérieurement, frustré par cette interruption inopportune. J’ignore l’appel pendant quelques secondes, espérant qu’il s’éteindra de lui-même, mais lorsque je vois le nom de mon père s’afficher, je n’ai pas d’autre choix que de répondre. « Désolé, c’est mon père… » soufflai-je à Cassia, déposant un baiser rapide sur ses lèvres avant de décrocher.
Mon père, direct comme à son habitude, me demande quand je suis disponible pour partir à Londres. Son ton laisse peu de place à la discussion, et je sais qu’il est important de coordonner nos plannings. Rapidement, je tends le bras pour attraper le téléphone de Cassia, lançant un regard complice vers elle avant de l’embrasser à nouveau. Puis je m’attarde sur son écran, vérifiant son planning de travail et sa prochaine période d’indisposition. Mon père me propose plusieurs dates, mais aucune ne semble convenir. Je fais quelques allers-retours entre les jours de travail de Cassia et mes propres contraintes, cherchant la solution idéale pour être présent autant que possible. Finalement, après quelques minutes d’ajustements, nous nous mettons d’accord sur une date qui conviendra à tous. Je raccroche, légèrement soulagé d’avoir enfin trouvé une solution. Je repose mon attention sur Cassia, mon regard retrouvant immédiatement le sien. « Désolé pour cette interruption… » murmurai-je, glissant ma main dans ses cheveux, caressant doucement sa nuque. « Mais je te promets que je saurai me faire pardonner de mon absence, » dis-je d’un ton suggestif, mes lèvres retrouvant les siennes dans un baiser fougueux.
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Dans l’appartement, l’atmosphère est légère. Nous discutons de l’entraînement de Milo et ce dernier plaisante à ce sujet. Le jeune homme ne semble pas avoir dit son dernier mot sur la performance de notre cardio à tous les deux, il dit avoir un doute, avoir oublié si notre niveau était vraiment suffisant et donc qu’il avait besoin d’un petit rappel. Je ris de bon cœur à sa remarque « Tiens donc, pourquoi ça ne m’étonne pas... » dis-je alors ne me laissant porter tout en prolongeant ce passionné baiser. La porte de la porte franchie, nos corps se retrouvent très rapidement, impatients de se retrouver. Nous tombons sur le lit et nos mains comment alors à explorer avec hâte le corps de l’autre. Mais soudain, le téléphone du jeune homme se met à vibrer. Malgré son mécontentement, il jette un rapide coup d’œil à l’écran de ce dernier. Milo s’excuse, m’annonçant qu’il s’agissait d’un appel de son père. Il dépose un rapide baiser sur mes lèvres avant de décrocher.
La conversation entre Milo et son père commence. Je comprends rapidement qu’il est question de son voyage à Londres. Ils règlent des détails et il est surtout question de dates. Milo attrape alors mon téléphone et je l’observe regarder mon planning. Je tente de lui faire comprendre par quelques simples gestes qu’il n’est pas obligé de faire cela, je ne pouvais pas compliquer l’organisation de ce voyage. Mais Milo semble rester sur sa position. Il semble même se mettre d’accord avec son père. Une fois la discussion termine, Milo raccroche et s’excuse pour cette interruption. « Ce n’est rien. J’espère que tout va bien ? » Milo me promet qu’il saura se faire pardonner de son absence. « Je n’en doute pas... » dis-je avant que ses lèvres ne viennent se poser à nouveau sur les miennes. Un baiser fougueux, trahissant tout le désir présent en lui, en nous. Rapidement, nos vêtements finissent un par un, soit par terre, soit éparpillé sur le grand lit. Et nos deux corps s’unissent entament un ballet des plus sensuels.
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Après avoir partagé ce moment intense et intime, nous restons allongés l’un contre l’autre, nos corps encore enchevêtrés, savourant le calme qui suit l’orage. La lumière douce de l’après-midi filtre à travers les rideaux, baignant la chambre d’une lueur apaisante. Cassia est blottie contre moi, sa tête posée sur mon torse, et je sens son souffle régulier caresser ma peau. Je passe distraitement mes doigts dans ses cheveux, profitant de cette proximité précieuse, et un sourire doux s’étire sur mes lèvres. Je me tourne légèrement vers elle, capturant son regard avant de l’embrasser tendrement, comme pour prolonger encore un peu cet instant suspendu entre nous. Nos lèvres se rencontrent doucement, lentement, et je me perds un instant dans la chaleur de son contact, savourant chaque seconde. Lorsqu’elle se détache enfin, ses yeux plongent dans les miens, et je ressens cette connexion profonde, cette certitude qu’aucune distance ne pourra vraiment nous séparer. Je laisse échapper un soupir léger, caressant sa joue du bout des doigts. « Tu vas me manquer quand je serai à Londres, » lui confiai-je, ma voix adoucie par un brin de mélancolie. « Mais je reviendrai vite. Mon départ est prévu pour le début de la semaine, et si tout se passe bien, je serai de retour vendredi soir. Juste à temps pour être avec toi pour ta mauvaise semaine, ta semaine chargée à l’hôpital, et notre week-end. » Mes mots sont autant pour la rassurer que pour moi-même, une promesse silencieuse de ne jamais m’éloigner trop longtemps.
Puis je l’attire un peu plus contre moi, la serrant dans mes bras, comme pour chasser ses craintes « Cassia… » murmurai-je doucement, cherchant ses yeux. « Il y a autre chose qui me tracasse. Depuis qu’Andrew t’a renvoyé ce message… je ne suis pas tranquille. » Mon ton se fait plus grave, mes sourcils se fronçant malgré moi. « Ce type est imprévisible, et je n’aime pas l’idée de te laisser toute seule ici. On ne sait jamais ce que ce fou furieux pourrait faire… » Je sens mon inquiétude remonter à la surface, une angoisse sourde que je tente de masquer depuis ce message inattendu. Andrew a toujours été une menace latente, un rappel constant des moments les plus sombres de Cassia, et l’idée qu’il puisse encore la tourmenter me met hors de moi. Je ne veux pas qu’elle ait à faire face à ses démons seule, surtout pas en mon absence. « Tu me promets de prendre soin de toi ? » lui demandai-je en embrassant le sommet de sa tête. « Comment se passe tes cours de self défense d’ailleurs ? »
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Après ce tendre moment d’intimité, nous restons allongés l’un contre l’autre. Milo m’annonce que j’allais lui manquer quand il serait à Londres. « Tu vas me manquer aussi, comme toujours... » Milo ajoute qu’il reviendrait vite. C’était l’histoire d’une petite semaine. Le jeune homme avait apparemment prévu de revenir avant ma semaine très chargée au travail et avant ma mauvaise période du mois ainsi que notre week-end. « Je vois que tu as tout prévu... » dis-je amusée mais aussi touchée par le fait qu’il ait pris tout cela en compte.
Milo m’attire un peu plus contre lui. Mon regard croise le sien lorsqu’il prononce mon nom. Je sens que le jeune homme souhaite me parler de quelque chose de sérieux. Et j’ai raison. Milo m’avoue que depuis que Andrew m’avait envoyé un message l’autre jour il n’était pas tranquille. Il ajoute que Andrew était du genre imprévisible. Milo n’aime pas l’idée de me laisser toute seule ici. « On a dit qu’on oubliait cette histoire… Tu sais, je n’ai pas eu de nouvelles depuis. Je pense qu’il a compris. » Milo me demande de lui promettre de prendre soin de moi. « Oui je te le promets. Et toi, promets moi de faire bien attention à toi quand tu seras à Londres... » dis-je sincèrement. Puis le jeune homme me demande comment se passait les cours de self-défense. « Ça se passe bien. J’essaie d’y aller une fois par semaine pour maintenir ce que j’ai déjà appris les années précédentes. » C'était parfois compliqué de trouver le temps d'y aller, mais je savais que c'était important pour Milo que j'y aille, alors je le faisais.
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Je me tourne légèrement vers Cassia, laissant mes doigts glisser doucement sur sa peau, appréciant chaque instant de cette proximité. Elle est là, contre moi, et même si le sujet d’Andrew flotte entre nous comme une ombre indésirable, je me force à rester calme. « Évidemment que j’ai tout prévu, » dis-je d’un ton léger, cherchant à chasser la tension qui pourrait s’installer. « Je n’ai aucune envie de m’absenter trop longtemps. Tout est organisé pour que je sois de retour au plus vite. » Cassia hoche la tête, un sourire doux étirant ses lèvres, mais je sens qu’elle essaie de minimiser la situation avec Andrew. « On a dit qu’on oubliait cette histoire… Tu sais, je n’ai pas eu de nouvelles depuis. Je pense qu’il a compris. » dit-elle, sa voix pleine de certitude, mais je ne peux m’empêcher de hausser les yeux au ciel. Andrew… Cet homme n’a jamais compris quoi que ce soit. Pour lui, tout est une question de contrôle, de manipulation. Son odieux chantage, ses messages intempestifs, tout ça ne sont que des tentatives pathétiques de garder une emprise sur Cassia. Je bouillonne intérieurement, mais je ne veux pas envenimer les choses. Pas maintenant, pas avec elle. Alors, je prends sur moi, me contentant de soupirer discrètement.
Cassia me regarde, sans relever ma réaction, et poursuit d’un ton plus apaisant « Ça se passe bien. J’essaie d’y aller une fois par semaine pour maintenir ce que j’ai déjà appris les années précédentes. » Ces mots me rassurent un peu. Au moins, elle continue de se préparer, de se renforcer, de se protéger. Elle n’est pas du genre à se laisser abattre, et savoir qu’elle prend les devants pour sa sécurité me réconforte. Un léger sourire se dessine sur mon visage, et je me tourne vers elle, attrapant doucement son menton entre mes doigts pour l’attirer à moi. « Ça me rassure, » murmurai-je avant de déposer un baiser tendre sur ses lèvres, savourant ce moment d’intimité. Je me recule légèrement, plongeant mon regard dans le sien avec une pointe de malice. « Tu sais, j’aimerais bien venir avec toi un de ces jours. Histoire de voir par moi-même si tu es vraiment capable de te défendre contre… » Je marque une pause, feignant de réfléchir, puis ajoute d’un ton taquin en m’évoquant moi-même « …contre un homme fou amoureux de sa femme » Puis je hausse les épaules, affichant une moue faussement innocente. « On ne sait jamais… Il faut bien que je m’assure que tu sauras te défendre, même contre un mari trop collant… » répondis-je en la taquinant, mes doigts traçant des cercles légers sur son bras. « ….Lorsque tu seras mariée, bien évidemment ! » Je l’attire un peu plus contre moi, déposant un nouveau baiser sur le sommet de sa tête, et je sens une vague de chaleur m’envahir. Malgré mes inquiétudes, malgré Andrew, je sais que Cassia est forte, bien plus forte que je ne l’aurais imaginé. Mais plus que tout, je suis là, prêt à la soutenir, à l’épauler, et à m’assurer qu’elle ne soit jamais seule face à ses démons.
Je laisse mes doigts glisser doucement le long du bras de Cassia, un sourire malicieux naissant sur mes lèvres alors que je la regarde avec cette intensité que je ne réserve qu’à elle. Sa présence me réconforte, apaise mes doutes, et pourtant, je ne peux m’empêcher de toujours chercher à repousser nos limites, même dans les moments les plus simples. « Effectivement… » soufflai-je d’un ton faussement innocent, mes yeux ne quittant pas les siens, « Notre niveau de cardio n’est pas trop mal… Mais tu sais quoi ? J’ai une petite idée pour en être vraiment sûr et certain. » Je vois ses yeux pétiller, un mélange de défi et de complicité se lisant dans son regard. Elle devine déjà mes intentions, mais ne cherche pas à m’arrêter. Sans attendre, je bascule doucement, nous faisant rouler sur le lit jusqu’à ce que je me retrouve au-dessus d’elle, la surplombant, mes mains de part et d’autre de son visage. Mon cœur bat fort, chaque pulsation me rappelant à quel point je suis fou d’elle, à quel point chaque moment passé à ses côtés me rend plus amoureux encore. « Dis-moi, » murmurai-je doucement, mon regard plongé dans le sien, capturant chaque nuance, chaque émotion. « Comment es-tu parvenu à me rendre aussi amoureux de toi ? » La question glisse hors de ma bouche, sincère, presque désarmante dans sa simplicité. C’est comme un aveu, une confession intime qui ne cherche pas de réponse précise mais qui traduit tout ce que je ressens en cet instant.
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Même si le fait que Milo doive partir à Londres très prochainement j’étais touchée que le jeune homme se soit organisé pour partir le moins longtemps possible. Et le fait qu'il se soit organisé pour partir lors d'une période où tout serait plus calme et serein pour moi me touchait également beaucoup. Puis j’évoque mes cours de self défense. Je savais que c’était important pour Milo que je reprenne ces cours alors j’essayais d’y aller une fois par semaine. Le jeune homme est rassuré par la réponse que je lui donne. Puis il m’avoue qu’il aimerait bien venir avec moi un de ces jours afin de voir si j’étais capable de me défendre contre un homme fou amoureux de sa femme. Je ris de bon cœur à sa remarque. « Lorsque tu seras mariée, bien évidemment ! » Je souris légèrement à sa remarque, mon regard plongeant sans le sien « Bien évidemment... » dis-je en murmurant.
Puis Milo annonce que notre niveau de cardio n’était pas trop mal. Et qu’il avait une idée pour en être vraiment sûr et certain. Je comprends immédiatement ce à quoi pense Milo. « Ah oui, vraiment ? » dis-je avant que le jeune homme bascule légèrement pour se retrouver au dessus de moi. Nos visages sont proches l’un de l’autre, nos regards ne se quittent plus. Milo me demande comment j’étais parvenu à le rendre aussi amoureux de moi. Ses paroles me touchent. « Je n’en sais rien… A toi de me le dire... » dis-je tantôt sérieux, tantôt amusée. Puis nos lèvres viennent se sceller dans un baiser passionnée. Et dans un nouvel éland e désir mutuel, nous finissons par partager un nouveau moment intime en cette belle fin de journée.
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Nos respirations se mêlent, créant une symphonie désordonnée de désir et de tendresse. Chaque souffle est une promesse silencieuse, chaque mouvement un langage secret que seuls nos corps comprennent. La chaleur de Cassia m’enveloppe, et je me noie dans l’éclat de son regard, ces prunelles qui me captivent toujours, me rendant à la fois vulnérable et invincible. Je me perds dans la douceur de ses caresses, dans la sensation brûlante de sa peau contre la mienne. Nos corps s'accordent dans une danse intime et passionnée, un ballet parfait où chaque geste, chaque frisson est guidé par une connexion plus profonde, plus vraie que tout ce que j’ai pu connaître. L’intensité monte, nos gestes se font plus pressants, comme si nous ne pouvions plus attendre, comme si chaque seconde devait être gravée dans l’éternité. Je ressens tout pour elle, avec une force que je ne sais pas toujours comment exprimer. Elle est là, tout contre moi, et je réalise combien je suis chanceux de l’avoir à mes côtés. Chaque baiser, chaque soupir est une déclaration d’amour silencieuse, un rappel que Cassia est unique, irremplaçable, celle pour qui mon cœur bat avec une ferveur renouvelée à chaque instant passé ensemble.
Je murmure des mots doux contre sa peau, des promesses à peine audibles, des mots que je ne souffle qu’à elle. Des mots empreints de tout ce que je ressens, des mots qui traduisent mon désir de la protéger, de la chérir, encore et encore. Mes lèvres effleurent son cou, sa clavicule, et je me perds dans cet abandon total, ce moment où il n’y a plus que nous, déconnectés du reste du monde. Mais alors que l’extase s’intensifie, que je me laisse emporter par le tourbillon de nos sensations partagées, un prénom échappe à mes lèvres, brisant ce moment parfait « Léa… » Je me fige instantanément, comme frappé par un coup de massue, le souffle coupé. Mon cœur rate un battement, et une vague glaciale de panique me submerge. Ce prénom, que je n’aurais jamais dû prononcer, s’est échappé sans crier gare, déchirant l’instant avec une violence que je n’aurais jamais pu anticiper. C’est comme si tout s’arrêtait, l’extase éclatant en mille éclats de gêne et de honte. Je m’éloigne précipitamment, horrifié par ma propre maladresse, mon cœur battant à tout rompre, chaque pulsation me rappelant l’énormité de mon erreur. Je sens ma gorge se nouer, chaque mot que je pourrais prononcer me semble inutile, dérisoire. « Cassia… » bredouillai-je, ma voix brisée par la culpabilité. Les mots se bousculent dans ma tête, mais aucun ne semble à la hauteur de ce que je veux lui dire. Je cherche à croiser son regard, mais le mien vacille, incapable de supporter le poids de ma faute. « Je… Je suis désolé… » soufflai-je, chaque syllabe alourdie par la honte. C’est un geste stupide, un lapsus incontrôlé qui n’a rien à voir avec ce que je ressens pour elle, mais comment le lui faire comprendre maintenant ? Comment réparer l’inexcusable ? Je passe une main sur mon visage, fuyant son regard, le souffle court, accablé par ma propre maladresse « Cassia, je… » tentai-je à nouveau, mais les mots se dérobent sous mes lèvres. Je voudrais lui expliquer que ce n’était rien, qu’elle est la seule qui compte, mais mes excuses semblent fades, vides face à l’ampleur de la situation. Je la vois s’éloigner légèrement, comme pour se protéger, et je reste là, impuissant, pris au piège de ma propre bourde.
Je tends une main hésitante vers elle, mais je m’arrête à mi-chemin, incertain de savoir comment la toucher, comment la réconforter sans aggraver les choses. Le silence entre nous est lourd, pesant, chaque seconde s’étirant douloureusement. Tout ce que je veux, c’est effacer ce moment, retrouver l’intimité que nous partagions quelques instants plus tôt, mais la réalité est là, implacable. J’ai blessé Cassia, et je ne sais pas comment rattraper cet instant de trop, cet instant où un simple prénom a tout changé. Je baisse les yeux, me maudissant intérieurement, conscient que je viens de ternir un moment précieux avec une erreur idiote. J’espère seulement que Cassia me laissera une chance de m’expliquer, une chance de réparer, de lui prouver que ce lapsus ne reflète en rien ce que je ressens pour elle, que ma seule vérité, c’est elle, maintenant et pour toujours.
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Allongés sur se lit, nos deux corps entament un ballet des plus sensuels. A nouveau. Le désir était décidément plus fort que tout. Plus fort que la raison, plus fort que la fatigue. Nos mouvements doux au début deviennent de plus en plus pressants, de plus en plus fougueux, faisant ainsi monter l’intensité de ce moment partagé. Je me délecte de sentir les caresses de Milo sur mon corps, de sentir ses lèvre se poser délicatement sur ma peau. Il est le seul à me faire autant d’effets. Et malgré la fatigue présente je m’abandonne complètement à lui, ressentant déjà les prémices d’un orgasme naissant. La pièce est plongée dans un léger silence, ou presque, seuls le bruit de nos corps en mouvement ainsi que de nos gémissements se font entendre. Puis soudainement, alors que le moment devenait très intense, Milo prononce le nom de Léa. Je suis stupéfaite. Je pense avoir mal entendu mais non. Et puis, la réaction de Milo confirme bel et bien ce qu’il venait de faire. Je fronce immédiatement les sourcils, reculant légèrement alors que Milo fit de même. Je reste sans voix. Milo s’excuse. Je ne sais quoi dire. « Léa... » répétai-je alors. « Tu viens vraiment de prononcer son prénom alors que… C’est pas vrai... » Je n’arrivais même pas à terminer ma phrase. Comment ne pas être vexée ? Comment ne pas être furieuse ? Je remonte délicatement le drap sur moi alors que je m’assois dans le lit. Mon regard ne quitte pas Milo, pourtant ce dernier semble fuir le mien. La colère laisse rapidement la place à la déception, à l’humiliation presque. Est-ce que Milo pensait toujours à Léa lorsque nous faisions l’amour ? Est-ce qu’il l’a trouvait plus attirante que moi ? J’attrape à la hâte mes sous vêtements et mon débardeur que j’enfile rapidement. Puis je me lève. Sans un mot je quitte la chambre et je me dirige à la salle de bain pour prendre une douche. Je prends bien évidemment le soin de fermer la porte à clé. J’avais besoin de me calmer un peu et seule.
Je reste une bonne vingtaine de minutes dans la salle de bain avant de me décider à sortir. Je ne pouvais pas rester ici éternellement de toute manière. Une fois sortie, je retourne rapidement dans la chambre pour enfiler mon pantalon avant de me diriger au salon pour récupérer quelques affaires. Je n'avais aucunement envie de passer la soirée ici, et encore moins la nuit.
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Je reste là, immobile, les yeux rivés sur Cassia, incapable de réagir alors que je la vois se renfermer sur elle-même, me glissant entre les doigts comme un mirage qui s'efface. Elle ne me regarde même pas, son visage fermé, ses gestes précipités. Elle remonte le drap sur son corps avec une distance qui me glace le cœur, un geste mécanique qui semble tout à coup marquer un fossé immense entre nous. Je la regarde attraper ses sous-vêtements à la hâte, les enfilant sans un mot, son regard fixé droit devant elle, évitant soigneusement le mien. Puis elle saisit son débardeur, le passe rapidement par-dessus sa tête, et se lève d’un mouvement brusque, sans un seul coup d'œil en arrière. Je me redresse, tendant une main hésitante vers elle, mais je n'ose pas la toucher, pas maintenant. Le silence dans la chambre est lourd, presque oppressant. Cassia se détourne de moi et quitte la pièce, ses pas résonnant comme une sentence. Je l’entends se diriger vers la salle de bain, et le bruit sec du verrou qui claque derrière elle me fait l’effet d’un coup de poignard. Ce simple clic résonne dans mes oreilles, amplifiant encore plus mon sentiment d’impuissance. Elle s’enferme, me laissant seul face à ma propre culpabilité. Je reste là, figé, incapable de bouger, la honte me paralysant. Je sais que je devrais faire quelque chose, dire quelque chose, mais les mots me manquent, engloutis par cette énorme bévue qui a tout brisé en un instant. Je m’habille lentement, chaque geste empreint d’une lourdeur insupportable. Je repasse mentalement le moment encore et encore, cherchant à comprendre comment j’ai pu laisser une telle erreur se produire. Mais la réponse ne vient pas, et je ne peux qu’accepter l’ampleur de ma faute.
Le temps semble s’étirer douloureusement. Une vingtaine de minutes passent, et j’entends enfin le verrou de la salle de bain se déverrouiller. Cassia revient dans la chambre, l’air encore plus distant, encore plus fermé qu’avant. Elle ne me jette même pas un regard et se dirige directement vers la chaise où repose son pantalon. Elle l’enfile rapidement, ses gestes brusques trahissant son agitation. Je l’observe sans un mot, le cœur lourd, mon regard suppliant cherchant désespérément un signe, une ouverture, quelque chose à quoi me raccrocher. Mais il n’y a rien, juste cette froideur entre nous qui s’installe insidieusement. Cassia quitte la chambre, se dirigeant au salon pour récupérer quelques affaires. Je me traîne derrière elle, perdu dans mes excuses silencieuses, chaque mot qui s’échappe de ma bouche sonnant creux, dérisoire. « Je suis désolé… » murmurais-je enfin, ma voix presque étouffée, comme si l’admettre rendait la situation encore plus réelle. Cassia ne répond pas, son dos toujours tourné vers moi alors qu’elle rassemble ses affaires. Je voudrais dire tant de choses, lui expliquer que ce prénom n’avait aucune importance, que c’était elle et seulement elle que je voulais. Mais je me sens piégé dans mon propre silence, terrifié à l’idée d’en dire encore trop, de la blesser davantage. Soudain, mon téléphone vibre bruyamment dans la pièce, rompant le silence pesant entre nous. Je baisse les yeux, et le visage de Léa s’affiche sur l’écran, comme une apparition malvenue. Un coup de marteau supplémentaire qui écrase un peu plus ce qui me reste de dignité. Je ne décroche pas, incapable de faire face à ce rappel cruel de mon erreur. Je laisse le téléphone sonner, la sonnerie résonnant comme un reproche silencieux. D’un geste nerveux, je rejette l’appel, mon regard se posant immédiatement sur Cassia. « Cassia, je… je suis tellement désolé, » répétai-je, la voix brisée, chaque mot une tentative désespérée de rattraper ce qui vient de se produire. Mais elle ne répond toujours pas. Ses gestes sont précis, presque mécaniques, comme si elle faisait tout pour ne pas se laisser atteindre par mes paroles. Elle ramasse ses clés, son sac, et je sens la distance entre nous se creuser encore un peu plus. Je voudrais la retenir, lui dire que je ne voulais pas que ça se passe comme ça, que ce prénom n’aurait jamais dû franchir mes lèvres, mais les mots restent bloqués dans ma gorge, écrasés par la peur de la voir s’éloigner pour de bon. Je ne sais pas quoi faire, ni comment réparer ce que je viens de briser. Tout ce que je sais, c’est que sans elle, cet endroit ne ressemble plus à rien. Et moi non plus.
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Le temps semble s’étirer douloureusement. Une vingtaine de minutes passent, et j’entends enfin le verrou de la salle de bain se déverrouiller. Cassia revient dans la chambre, l’air encore plus distant, encore plus fermé qu’avant. Elle ne me jette même pas un regard et se dirige directement vers la chaise où repose son pantalon. Elle l’enfile rapidement, ses gestes brusques trahissant son agitation. Je l’observe sans un mot, le cœur lourd, mon regard suppliant cherchant désespérément un signe, une ouverture, quelque chose à quoi me raccrocher. Mais il n’y a rien, juste cette froideur entre nous qui s’installe insidieusement. Cassia quitte la chambre, se dirigeant au salon pour récupérer quelques affaires. Je me traîne derrière elle, perdu dans mes excuses silencieuses, chaque mot qui s’échappe de ma bouche sonnant creux, dérisoire. « Je suis désolé… » murmurais-je enfin, ma voix presque étouffée, comme si l’admettre rendait la situation encore plus réelle. Cassia ne répond pas, son dos toujours tourné vers moi alors qu’elle rassemble ses affaires. Je voudrais dire tant de choses, lui expliquer que ce prénom n’avait aucune importance, que c’était elle et seulement elle que je voulais. Mais je me sens piégé dans mon propre silence, terrifié à l’idée d’en dire encore trop, de la blesser davantage. Soudain, mon téléphone vibre bruyamment dans la pièce, rompant le silence pesant entre nous. Je baisse les yeux, et le visage de Léa s’affiche sur l’écran, comme une apparition malvenue. Un coup de marteau supplémentaire qui écrase un peu plus ce qui me reste de dignité. Je ne décroche pas, incapable de faire face à ce rappel cruel de mon erreur. Je laisse le téléphone sonner, la sonnerie résonnant comme un reproche silencieux. D’un geste nerveux, je rejette l’appel, mon regard se posant immédiatement sur Cassia. « Cassia, je… je suis tellement désolé, » répétai-je, la voix brisée, chaque mot une tentative désespérée de rattraper ce qui vient de se produire. Mais elle ne répond toujours pas. Ses gestes sont précis, presque mécaniques, comme si elle faisait tout pour ne pas se laisser atteindre par mes paroles. Elle ramasse ses clés, son sac, et je sens la distance entre nous se creuser encore un peu plus. Je voudrais la retenir, lui dire que je ne voulais pas que ça se passe comme cela, que ce prénom n’aurait jamais dû franchir mes lèvres, mais les mots restent bloqués dans ma gorge, écrasés par la peur de la voir s’éloigner pour de bon. Je ne sais pas quoi faire, ni comment réparer ce que je viens de briser. Tout ce que je sais, c’est que sans elle, cet endroit ne ressemble plus à rien. Et moi non plus.
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Sous la douche, alors que l’eau coulait sur mon corps, je ne cessais de repenser à ce qui venait de se passer dans la chambre. J’avais la désagréable sensation d’être dans un très mauvais rêve. Malheureusement ce n’était pas le cas. Comment Milo avait-il pu ? Pourquoi avoir prononcer le prénom d’une autre femme et surtout pourquoi avoir prononcé celui de Léa ? Je ressentais bien évidemment une colère intense, j’étais vexée, blessée. Et soudainement je me posais beaucoup de questions. Une fois la douche terminée, je n’avais d’autre choix que de sortir de la salle de bain. Il fallait affronter la situation. Ou pas. J’avais plutôt comme idée de partir et de rentrer chez moi. Je me dirige alors dans la chambre d’un pas rapide afin d’enfiler mon pantalon. Milo est encore là mais je ne le regarde pas, je ne peux pas. Je sors alors de la chambre, me dirigeant au salon pour rassembler mes affaires. J’entends la voix de Milo s’excuser. Pour la deuxième fois. Que devais-je répondre ? J’étais de nature très compréhensive mais là je ne pouvais pas lui répondre que ce n’était rien. Aucun mots n’arrivaient à sortir de ma bouche. Alors que la pièce est plongée dans un silence pesant, le téléphone de Milo se met à vibrer. Je m’attends à ce qu’il décroche mais il ne le fait pas. A nouveau, le jeune homme s’excuse. Je continue de rassembler mes affaires, préférant ne pas répondre. Mais finalement, je m’arrête alors un instant, quelques secondes. Je réfléchis. Je ne sais pas vraiment quoi dire. Je finis par tourner à peine le visage vers lui et je réponds « C’est la troisième fois que tu t’excuses Milo. J’ai entendu... » Mais pouvais-je pardonner ce qui venait d’arriver ? Là tout de suite, non.
Je prends mon sac en main, et me dirige vers la porte d’entrée. J’enfile mes chaussures puis ma veste. J’ouvre la porte mais alors que j’allais sortir, quelque chose m’en empêche. Je reste là, quelques secondes avant de refermer la porte et de me retourner vers Milo. « Est-ce que ça t’arrives souvent ? De penser à elle quand on fait l’amour… Ou alors est-ce que de temps en temps tu arrives à te contenter de ce que tu as ? C’est à dire de moi... » Je soupire, appréhendant presque la réponse. Devais-je me remettre en question ? « Je ne comprends vraiment pas Milo. Je pensais que… Je pensais qu’entre nous tout allait bien... » dis-je d’une voix emplie d’incompréhension. Puis, sans doute sur le coup de la colère j’ajoute « Tu sais ce que je pense à présent ? Je pense que tu n’as pas encore tourner la page entièrement avec Léa. Sinon, pourquoi penser à elle quand on fait l’amour, pourquoi passer des journées entières avec elle pour l’aider à rénover son appartement, pourquoi aller dîner avec elle et ses parents ? » Oui je ne comprenais décidément plus rien. « Et puis... » commençai-je, mais finalement je décide de ne rien ajouter. Préférant garder ce que je pensais pour moi. « Laisse tomber. Je ferais mieux d’y aller. » dis-je alors pour conclure.
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Je reste là, figé, le cœur lourd et les mots coincés dans ma gorge, incapable de dire quoi que ce soit de plus. Cassia me fait face, son expression blessée me transperce de part en part, et je me sens totalement impuissant, comme un enfant pris en faute, incapable de réparer ce qui vient de se briser entre nous. Ses yeux, habituellement si doux et rassurants, sont voilés d'une douleur que je n'avais jamais vue avant, une souffrance silencieuse qui me bouleverse. « C’est la troisième fois que tu t’excuses Milo. » dit-elle, sa voix légèrement tremblante, marquée par une lassitude que je n'avais jamais perçue chez elle. « J’ai entendu... » Sa voix est calme, mais il y a cette pointe de froideur qui ne m’échappe pas, un dégoût palpable à chaque mot. Elle secoue la tête, et je vois dans ses yeux une lueur d’épuisement, comme si mes excuses, aussi sincères soient-elles, n’avaient plus aucun effet, comme si elles n’étaient qu’un écho vide qui résonnait sans apporter le moindre apaisement. Je me tais, sentant que chaque mot que je pourrais ajouter ne ferait qu’aggraver la situation. Cassia soupire, un soupir long et chargé de tout ce qu’elle retient, et je sens que ce moment va marquer un tournant entre nous. « Est-ce que ça t’arrive souvent ? » Sa question tombe comme une sentence, lourde de sous-entendus et de douleur contenue. « De penser à elle quand on fait l’amour… Ou alors est-ce que de temps en temps tu arrives à te contenter de ce que tu as ? C’est-à-dire de moi... » Sa voix se brise légèrement sur la fin de sa phrase, et je perçois toute la vulnérabilité derrière ses mots, tout le doute qu’elle essaie de cacher mais qui finit par percer malgré elle. Je la regarde, complètement désemparé, mais je ne trouve rien à dire. Cassia soupire de nouveau, un soupir fatigué, désabusé, comme si toutes ses certitudes venaient de s’écrouler en un instant. « Je ne comprends vraiment pas, Milo. Je pensais que… » Elle s’interrompt, cherchant ses mots, et je vois ses épaules s’affaisser légèrement, comme sous le poids de la déception. « Je pensais qu’entre nous tout allait bien... » Sa voix se fait plus faible, presque un murmure, et je réalise à quel point elle est touchée, à quel point cette erreur, ce simple prénom lâché par inadvertance, a ébranlé tout ce que nous avons construit.
Elle marque une pause, son regard se détournant brièvement comme pour fuir le mien, et je sens mon cœur se serrer. « Tu sais ce que je pense à présent ? » poursuit-elle, et je me crispe en attendant la suite, redoutant ce qu’elle pourrait dire. « Je pense que tu n’as pas encore tourné la page entièrement avec Léa. Sinon, pourquoi penser à elle quand on fait l’amour, pourquoi passer des journées entières avec elle pour l’aider à rénover son appartement, pourquoi aller dîner avec elle et ses parents ? » Ses questions me frappent de plein fouet, et je réalise à quel point mes actions, qui me semblaient anodines sur le moment, ont pu la blesser. Chaque mot qu’elle prononce est une gifle silencieuse, un rappel cruel que j’ai été négligent, aveugle à ce que mes choix pouvaient représenter pour elle. « Et puis… » Elle s’interrompt, comme si elle se retenait de dire quelque chose de trop, quelque chose qu’elle regretterait, et je vois ses lèvres trembler légèrement. « Laisse tomber, Milo. Je ferais mieux d’y aller. » Je l’observe se détourner, la voir ramasser son sac avec des gestes brusques et précipités. Son visage est fermé, ses mouvements mécaniques, comme si elle essayait de s’échapper le plus vite possible, de mettre de la distance entre nous pour ne pas craquer. Je devrais dire quelque chose, la retenir, lui expliquer que ce n’est pas ce qu’elle croit, que Léa ne signifie plus rien pour moi, mais les mots restent coincés. Je ne trouve rien d’assez fort pour lui faire comprendre que tout cela n’est qu’un malentendu, un moment d’égarement qui ne reflète en rien ce que je ressens vraiment pour elle. Je me contente de me taire, honteux, le regard fixé sur le sol. C’est la première fois que cela m’arrive, de perdre mes moyens à ce point, de ne pas savoir quoi dire ni quoi faire. La culpabilité me ronge, chaque seconde qui passe sans que je ne tente de la retenir est une blessure de plus que je m’inflige.
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Prête à partir je finis par avoir le courage de dire ce que je pense. Je demande à Milo si cela lui arrivait souvent de penser à un autre, et plus particulièrement à Léa, lorsque nous faisions l’amour. Etait-ce le cas à chaque fois ? Puis les mots me viennent et je commence alors à dire ce que j’ai sur le cœur à propos de Léa et de la manière dont Milo a d’être avec elle. Avait-il réellement tourner la page ? Je commençais à en douter fortement. J’avais déjà du mal à concevoir qu’il puisse passer du temps avec elle, à lui rendre service dès qu’elle l’appelait mais là, avec ce qui venait de se passer, c’était trop. Je commençais aussi à me demander si c’était pour cette raison que Milo ne m’avait jamais dit je t’aime. Jusqu’à présent cela ne m’avait pas dérangé, je connaissais ses sentiments, il avait sa manière de me montrer qu’il m’aimait. Mais avec ce qui venait de se passer, ce détail devenait soudain presque insupportable. Milo ne répond pas. Il reste. Je pensais au moins avoir le droit à une explication. Mais apparemment pas. Les secondes passent et la pièce reste plongée dans un silence assez désagréable. Puis, je comprends que je n’en saurais pas davantage. Alors je laisse échapper un soupir avant de poser à nouveau ma main sur la poignée de la porte « Au revoir Milo. » dis-je avant de sortir pour de bon cette fois-ci. Je referme la porte derrière moi et descends rapidement les escaliers.
N’ayant ps ma voiture, je n’ai d’autre choix que de prendre les transports en commun pour rentrer chez moi. Je n’aimais pas cela, et puis j’avais envie d’être seule et non d’être entourée d’inconnus. Après une bonne demi heure, j’arrive enfin chez moi. Je rentre dans l’appartement et referme la porte derrière moi. Je dépose à la hâte mes affaires avant de trouver refuge dans ma chambre. Je ne cessais de repenser à la scène de tout à l’heure, j’avais l’impression que je pouvais même entendre la voix de Milo prononcer le nom de Léa. Il fallait que j’essaie de penser à autre chose, mais cela serait sans doute compliqué.
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Je reste là, immobile, les yeux rivés sur la porte qui se referme derrière Cassia. Chaque fibre de mon être me hurle de la rattraper, de ne pas la laisser partir ainsi, mais mes jambes ne bougent pas, paralysées par la honte et le regret. Le silence qui envahit l’appartement est assourdissant, lourd de tous ces mots que je n’ai pas su dire, de toutes les excuses qui semblent désormais si vaines. Le vide qu’elle laisse derrière elle est oppressant, et je me retrouve seul face à mes erreurs, incapable de comprendre comment tout a pu basculer si vite. Je me traîne jusqu’à la salle de bain, la tête lourde, comme si une chape de plomb s’était abattue sur mes épaules. L’eau de la douche coule sur ma peau, brûlante, comme pour me purifier de cette histoire, mais la chaleur n’efface rien. Elle ne fait que me rappeler l’absurdité de la situation, le prénom de Léa qui résonne encore comme une cloche sourde dans mon esprit. J’essaie de me laver de cette sensation, de ce poids qui m’écrase, mais chaque goutte d’eau me ramène à ce moment, à l’expression de Cassia quand elle m’a regardé avec cette douleur muette. Je sors de la douche, épuisé, et me dirige vers la chambre. Les draps sont encore froissés, empreints de cette intimité que nous partagions il y a à peine quelques instants. Je ne supporte plus de les voir. Comme un automate, je les arrache, les balançant au sol sans ménagement avant de les remplacer par des draps propres. Mais même cet acte mécanique ne parvient pas à me soulager. C’est comme si j’essayais de masquer une blessure profonde avec un simple pansement, dérisoire face à l’ampleur du malaise. Incertain de pouvoir trouver le sommeil dans ce lit où tout me rappelle Cassia, je décide de m’installer sur le canapé. J’y jette un coussin, m’allonge maladroitement, mais même là, je ne parviens pas à échapper à mes pensées. Je fixe le plafond, perdu dans un flot de remords, cherchant en vain une réponse, une issue à cette situation qui me ronge. Les minutes s’égrènent dans une insomnie torturante, et je me demande combien de temps ce silence entre Cassia et moi va encore durer.
Quelques jours passent sans le moindre signe de vie. Ni de ma part, ni de la sienne. Chacun de nous enfermé dans son coin, dans sa fierté, dans sa douleur. Ce silence me tue à petit feu, mais je n’ose pas briser la distance. Et maintenant, je dois partir. Londres m’attend, une escapade imposée par ma famille, mais cette ville n’a jamais semblé aussi loin, aussi indésirable. Je termine de boucler ma valise, jetant un dernier coup d’œil à l’appartement vide, le cœur lourd à l’idée de m’en aller sans avoir recollé les morceaux. Je regarde l’heure. Mon vol est dans quelques heures, mais quelque chose me retient encore ici. Avant de quitter la ville, je décide de faire un détour par l’hôpital. Je ne sais pas pourquoi, mais je ressens le besoin impérieux de voir Cassia, de lui dire au revoir, même si elle ne veut plus de moi. Peut-être pour me convaincre que tout ça n’est pas définitif, que quelque chose peut encore être sauvé. À l’hôpital, je me dirige vers la salle d’attente, le cœur battant. Je m’installe sur une chaise, incertain de ce que je vais dire ou de comment elle va réagir en me voyant. De l’autre côté de la porte, j’entends des éclats de voix, des rires étouffés, puis le son familier de la voix d’Anna. Elle discute avec Cassia, et je devine à son ton léger qu’elle tente de détendre l’atmosphère. « Ça va Cassy ? » demande Anna, visiblement préoccupée par la mine de son amie. « Tu as l’air ailleurs depuis quelques jours… Toujours pas de nouvelles ? » Le ton d’Anna est doux, mais je perçois son inquiétude. Cassia ne répond pas tout de suite, et un silence s’installe, lourd de sous-entendus. J’imagine son visage, sa petite moue contrariée, et cela me brise un peu plus de ne pas être à ses côtés pour lui dire que tout ira bien. Soudain, Erin entre dans la salle de repos, un grand sourire accroché aux lèvres, toujours pleine d’énergie et de malice. « Eh bien, je viens d’apercevoir Milo. Il est dans la salle d’attente. Je vois qu’il ne peut plus se passer de toi ! Heureusement que lorsqu’il te faisait l’amour, il pensait à moi ! Au moins je savais le combler, hein la planche à pain ! » annonce-t-elle d’un ton enjoué, ignorant sans doute la tension qui flotte dans l’air. Je retiens mon souffle, me demandant comment Cassia va réagir à cette nouvelle. Mon cœur bat de plus en plus fort, martelant contre ma poitrine alors que j’attends, encore et toujours, espérant une réponse, un geste, quelque chose qui pourrait me permettre de rattraper ce qui nous a échappé.
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Une fois rentrée chez moi, j’avais trouvé refuge dans ma chambre. J’avais du mal à me sentir mieux. Je ne cessais de repenser à ce qui s’était passé tout à l’heure chez Milo. Je ressentais un grand pincement au cœur. Je me posais tous un tas de questions, sur ce que Milo pouvait penser de moi et sur ce qu’il pouvait ressentir à mon égard et à celui de Léa.
Quelques jours plus tard. Une nouvelle journée avait commencée. Une journée sans nouvelles de Milo. Depuis l’autre jour je ne lui avais pas donné de nouvelles. Il ne m’en avait pas donné non plus. Ce silence me pesait et je commençais à croire que ce que je pensais était vrai. En salle de soin, je range et complète le matériel manquant. Anna me rejoint. La jeune femme me demande si j’allais bien. « Ça va... » dis-je pas très convaincue par moi même. Anna me fait remarquer que je semblais ailleurs depuis quelques jours et me demande si j’avais des nouvelles. Je m’étais confié à ma collègue et amie sur ce qui s’était passé avec Milo. « Non, toujours pas de nouvelles. Je commence à croire que ce que j’ai dit, sur Léa, n’est pas totalement faux... » Anna fronce les sourcils « N’importe quoi. Je suis certaine qu’il y a une explication à ce qui s’est passé. Milo t’aime... » Je hausse les épaules avant de soupirer légèrement « Si il y a une explication pourquoi il ne m’a pas parlé l’autre jour avant que je parte ? » Je termine de ranger avant de me retourner vers Anna « Il ne me l’a jamais dit tu sais. Qu’il m’aimait... » Je ressentais ce besoin de me confier. « Oh… Mais Cassy, ce n’est pas parce qu’il ne te l’a jamais dit qu’il ne le pense pas. Il est fou de toi... » Je hausse légèrement les épaules ne sachant plus quoi penser. Puis Erin arrive dans la pièce. Elle annonce que Milo était dans la salle d’attente. La jeune femme ajoute que lorsqu’il me fait l’amour il pense à elle car elle savait le combler. Je fronce les sourcils. Erin venait clairement de remuer le couteau dans la plaie et ça faisait mal. Je m’approche d’elle et la pousse légèrement « Va voir ailleurs ! » dis-je d’un ton glacial. « Oh, mais j’ai touché une corde sensible… » dit-elle en riant légèrement avant de partir. « Cassy, va voir Milo. Tu m’as dit qu’il devait s’absenter une petite semaine à Londres c’est l’occasion de vous parler. » Anna avait raison.
Je sors alors de la pièce et me dirige vers la salle d’attente. Mon regard croise celui de Milo immédiatement. Cela me faisait plaisir de le voir et en même temps toutes les questions que je me posais me revenaient en tête. Je lui fais alors un léger signe pour l’inciter à me suivre. Et afin d’être tranquille, je décide d’aller dans mon bureau, celui qui m’était dédié pour mon poste de responsable du pôle pour les femmes victimes de violences.
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Je suis assis dans la salle d’attente, les mains croisées sur mes genoux, le regard perdu sur le carrelage froid. L’atmosphère de l’hôpital est pesante, les allées et venues des infirmières, le bourdonnement des discussions lointaines, tout semble se fondre en un bruit de fond assourdissant. J’essaie de me préparer mentalement, de trouver les bons mots à dire à Cassia, mais chaque tentative se heurte à la même réalité : je ne sais pas comment combler le fossé que j’ai créé entre nous. Soudain, la porte s’ouvre, et Cassia apparaît, droite et calme, mais je lis la fatigue sur ses traits. Elle s’arrête un instant sur le seuil, et nos regards se croisent. Il y a quelque chose de différent dans ses yeux, un mélange de douleur, de distance, mais aussi d’une douceur retenue qui me serre le cœur. Elle me fixe, sans un mot, puis incline légèrement la tête, un signe simple mais qui en dit long. Elle me demande de la suivre. Pas un mot échangé, juste ce geste silencieux qui me pousse à me lever, à marcher derrière elle sans poser de question. Je la suis à travers les couloirs blancs de l’hôpital, un peu en retrait, respectant cette distance qu’elle semble imposer sans le dire. Chaque pas résonne dans l’espace, mes chaussures frappant doucement le sol, mais tout me semble incroyablement silencieux, comme si le monde autour de nous s’était figé dans une attente incertaine. Cassia ne se retourne pas, elle avance d’un pas assuré, son dos droit, ses épaules légèrement tendues. Elle garde ce calme apparent, mais je sais qu’elle est aussi troublée que moi. Elle pousse finalement la porte de son bureau, un petit espace à l’abri des regards indiscrets. Je referme doucement la porte derrière nous, me retrouvant seul avec elle pour la première fois depuis notre dispute. L’ambiance de la pièce est intimiste, presque étouffante, et je sens mon cœur s’emballer alors que je m’avance lentement, prenant place en face d’elle. Cassia reste debout un instant, ses mains croisées devant elle, puis elle finit par s’asseoir, posant son regard sur moi avec une intensité qui me cloue sur place.
Nos regards se croisent de nouveau, et je suis incapable de détourner les yeux. Il y a tant de choses que je voudrais lui dire, mais les mots se perdent dans ma gorge, bloqués par cette peur de dire encore quelque chose de travers, de blesser encore. Cassia ne dit rien non plus, mais je vois dans ses yeux toutes les questions qu’elle retient, tout le non-dit qui pèse entre nous depuis des jours. Je prends une profonde inspiration, cherchant à rassembler mon courage. « Je voulais te voir avant de partir, » dis-je finalement, brisant le silence d’une voix basse, presque timide. « Mon vol pour Londres est dans quelques heures… » Mes mots flottent dans l’air, incertains, mais c’est tout ce que je parviens à exprimer pour l’instant. Je laisse ma phrase en suspens, espérant qu’elle comprenne ce que je n’arrive pas à formuler. Je continue, le souffle court, mes mots se faisant plus hésitants. « Je… je voulais te dire au revoir, Cassia. Avant de partir. Je ne pouvais pas partir sans… sans te voir. » Ma voix se brise légèrement sur la fin, trahissant toute l’incertitude et la peur que je ressens. Je ne sais pas si elle va me pardonner, si elle va même me répondre, mais je ne pouvais pas simplement m’envoler pour Londres en laissant les choses en l’état.
Je reste là, face à Cassia, le poids du silence entre nous plus lourd que jamais. Son regard est fixé sur moi, impassible, et pourtant je peux lire une myriade d’émotions dans ses yeux. Un mélange de tristesse, de déception, mais aussi d’une douceur contenue, comme une tempête qui s’apaise en surface mais qui gronde encore à l’intérieur. Je ne sais pas par où commencer, ni comment franchir ce mur invisible que nous avons érigé entre nous depuis cette maudite dispute. Tout ce que je ressens, c’est ce besoin inextinguible de m’assurer qu’elle va bien, même si je suis celui qui a causé cette distance. Je me redresse légèrement sur ma chaise, cherchant mes mots, mais rien ne semble suffisant. Elle est là, devant moi, si proche et pourtant si loin, et je me sens démuni, incapable de savoir comment recoller les morceaux. Mon cœur bat à tout rompre, et finalement, c’est la simplicité de mon inquiétude qui prend le dessus. « Cassia… » dis-je doucement, presque comme une supplique. Ma voix tremble un peu, et je me racle la gorge pour essayer de retrouver un semblant de contenance. « Comment tu vas ? » Les mots sont banals, peut-être même dérisoires compte tenu de la situation, mais c’est tout ce que je parviens à formuler. Parce que, malgré tout ce qui s’est passé, malgré ce froid entre nous, je ne peux m’empêcher de m’inquiéter pour elle.
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Je me confie à Anna, encore une fois. Puis Erin arrive, et comme toujours elle a le don de me mettre hors de moi en quelques secondes à peine. Je décide de suivre le conseil d’Anna et d’aller voir Milo. Une fois dans la salle d’attente je l’invite à me suivre afin que l’on puisse discuter, dans un endroit calme et où nous ne serons pas dérangés. Une fois dans le bureau, nos regards se croisent à nouveau. Je finis par m’asseoir. Milo prend finalement la parole en m’annonçant qu’il voulait me voir avant de partir. Son vol pour Londres était dans quelques heures. « Déjà... »Je sens un pincement au cœur en sachant que d’ici quelques heures il serait à des milliers de kilomètres. Les jours étaient décidément passer bien trop vite à mon goût. Et aujourd’hui Milo allait s’envoler pour Londres, seul. Le jeune homme souligne le fait qu’il ne pouvait pas partir dans me voir. Je suis touchée par ses mots, même si je ressentais encore toute cette incompréhension. Je n’arrive pas à trouver les mots. Je reste silencieuse, malgré moi. Puis Milo prononce mon nom. Sa voix est presque suppliante. Le jeune homme me demande comment j’allais. Je pourrais simplement lui dire que je vais bien. Et clore ainsi le sujet. Mais je ne pouvais pas. Ce serait lui mentir. Et je ne voulais pas cela. « A ton avis... » dis-je simplement. Cela faisait plusieurs jours que nous ne nous étions pas vus, qu’il y avait ce terrible froid entre nous. Je ne pouvais pas aller bien. Je détourne le regard quelques secondes. Je ne voulais pas empirer la situation avant le départ de Milo. C’était déjà assez difficile comme ça. « Je… je ne comprends pas comment on a pu se trouver dans cette situation... » dis-je alors simplement.
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Je l'observe, chaque mot de Cassia me transperce, me rappelant combien la distance entre nous s’est creusée, combien je me sens impuissant face à ce fossé que j’ai créé. Ses yeux me scrutent, cherchant probablement des réponses que je peine à lui fournir, et je ressens toute la lourdeur de ce moment, de cet entre-deux où tout semble suspendu, fragile, prêt à basculer d’un côté comme de l’autre. Je passe une main nerveuse sur ma nuque, cherchant les mots justes, mais chaque phrase qui me vient à l’esprit semble terriblement insuffisante. Je prends une profonde inspiration, mon cœur battant douloureusement dans ma poitrine. « Cassia… Moi non plus, je ne comprends pas comment on a pu en arriver là. » Ma voix est basse, presque cassée par l’émotion. Je la regarde, ses traits tendus et ses yeux fatigués par les nuits sans sommeil, et je sens une vague de culpabilité m’envahir. « Je suis désolé qu’on en soit arrivé là, vraiment. Je n’aurais jamais voulu que ça se passe ainsi. » Mes mots sortent, lourds de regrets, de ce poids qui m’écrase depuis ce maudit lapsus, depuis cette soirée où tout a dérapé. « Et tout ça… c’est de ma faute. Complètement. » Je me penche un peu plus vers elle, désespéré de la rassurer, de lui faire comprendre qu’elle n’a rien à se reprocher. « Tu n’y es pour rien, Cassia. Rien du tout. Ce n’est pas toi, ce n’est pas nous… c’est juste moi. » Je sens que mes paroles l’atteignent, qu’elle lutte pour ne pas laisser transparaître la douleur, mais je vois aussi à quel point elle est affectée. « Tu n’es pas responsable de tout ça. Tu ne l’as jamais été. » J’insiste, parce que je veux qu’elle comprenne que le problème, c’est moi, que je suis celui qui doit réparer ce qui a été brisé. « Tu m’as donné tout ce que tu pouvais, tu as été là pour moi d’une façon que personne ne l’a jamais été. Et je suis désolé… tellement désolé. » Je sens mes propres mots me poignarder, et le silence qui suit est lourd, pesant, chargé de tout ce qu’on ne se dit pas.
Je déglutis péniblement, sentant le poids des mots que je viens de prononcer s'abattre sur moi comme une chape de plomb. La réalité de notre distance me frappe de plein fouet, et je sais que prolonger cette conversation ne ferait que remuer le couteau dans la plaie. Chaque seconde passée ici, à scruter son visage marqué par la fatigue et la déception, m’épuise davantage, et je ressens un profond sentiment d’impuissance. Je l’ai blessée, et rester ici ne ferait qu’alourdir la souffrance déjà présente. « Je ne vais pas te déranger plus longtemps, » dis-je, ma voix tremblante d’une résignation que je ne parviens pas à masquer. Mon ton est calme, mais il trahit une profonde tristesse, un aveu d’échec que je peine à accepter. « Tu as beaucoup de travail, et je ne veux pas être un poids de plus sur tes épaules. » Les mots me brûlent la langue, et je me rends compte à quel point il est difficile de lui avouer à demi-mot que je ne me sens plus à ma place ici, dans cet espace où je me suis toujours senti le bienvenu, mais qui me semble maintenant chargé de souvenirs douloureux. Je la regarde, cherchant un signe, une réaction, quelque chose qui me dirait que tout n’est pas définitivement perdu. Ses yeux croisent les miens, et pendant un bref instant, je crois y percevoir une étincelle, un éclat de ce lien que nous avions, mais il s’efface aussi vite qu’il est apparu. Ma gorge se serre, et je sens l’amertume monter, une amertume mêlée de regret et de culpabilité. Je me recule lentement, un pas après l’autre, mes mouvements hésitants, comme si mon corps refusait de s’éloigner d’elle. « Prends soin de toi, Cassia… » murmurai-je, ma voix à peine plus forte qu’un souffle. C’est tout ce que je peux dire, tout ce que je me permets d’offrir en guise d’au revoir.
J’enfonce mes mains dans les poches de ma veste, cherchant un refuge dans ce geste, un moyen de me contenir pour ne pas céder à l’envie de l’atteindre, de la toucher, de lui faire comprendre à quel point je regrette. Je me sens vide, épuisé, et pourtant une part de moi ne cesse de lutter contre cette réalité. Mais je sais aussi que je n’ai pas le droit de la retenir davantage, pas le droit de m’accrocher à elle alors que je suis la cause de cette douleur qui pèse entre nous. Je détourne enfin le regard, incapable de supporter la vue de son visage blessé un instant de plus. Chaque fibre de mon être me hurle de faire un pas en avant, de la prendre dans mes bras, de m’excuser encore et encore jusqu’à ce qu’elle me pardonne. Mais je sais que ce serait vain, qu’à cet instant précis, aucun mot, aucun geste ne pourrait effacer ce qui s’est passé. Et puis, à quoi bon ? Je n’ai pas la force de forcer un rapprochement, de franchir ce mur invisible qui nous sépare. Je sais très bien que je n’y arriverai pas, que je ne suis pas assez fort pour briser la glace que j’ai moi-même contribué à créer.
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Dans le bureau, un silence assez pesant règle. Finalement, Milo se met à parler. Il allait prendre son avion pour Londres d’ici quelques heures. Je n’avais aucunement envie de le voir s’envoler à des milliers de kilomètres mais je savais qu’il n’y avait pas le choix malheureusement. Lorsque le jeune homme me demande comment je vais, je lui fait implicitement comprendre que je ne vais pas forcément bien. Inutile de lui mentir. Après ce qui s’était passé l’autre jour, comment aller bien ? Je lui avoue alors ne pas comprendre la situation dans laquelle nous étions. Milo non plus ne comprenait pas. Il s’excuse à nouveau. Il souligne le fait que c’était de sa faute et pas de la mienne. « Si ce n’est pas moi, si ce n’est pas nous… Alors qu’est-ce que c’est ? Milo, tôt ou tard… J’aimerais savoir. Je t’ai demandé des explications l’autre jour... » Des explications que je n’avais pas eu, pour quelle raison ? Je me le demandais. Je ressentais aisément toute la peine de Milo. J’avais envie de venir me blottir dans ses bras, mais je n’y arrivais pas. Le fait de ne pas avoir d’explications claires sur ce qui s’était passé me bloquait quelque peu.
Milo finit par me dire qu’il n’allait pas me déranger plus longtemps. Le simple fait de comprendre qu’il allait bientôt partir me serrait le cœur. J’avais envie de lui dire de rester. Mais à quoi bon. Il devait se rendre à Londres. Milo me demande de prendre soin de moi. Je me lève alors de ma chaise. Milo allait partir, je détestais ce genre de moment. Aujourd’hui, dans cette situation c’était encore pire. Mais c’était plus fort que moi. Je ne pouvais pas rester indifférente avant son départ. « Milo... » Je m’approche alors de lui. Je me hisse sur la pointe des pieds et dépose un furtif baiser à la commissure de ses lèvres. « Prends soin de toi aussi. Fais attention, s’il te plaît. » dis-je alors sincèrement. Je recule alors. « Et… préviens moi quand tu seras arrivé. Si tu le veux bien... » Je serai au moins rassuré de le savoir arriver à destination. Malgré la tension entre nous, cela ne m’empêchait pas de me faire du souci pour lui.
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Je la regarde, le cœur serré, chaque mot de Cassia me transperce, me rappelant combien j’ai échoué à trouver les bonnes réponses, celles qu’elle mérite. Ses yeux sont rivés sur moi, emplis de douleur et d’incompréhension. Elle me demande des explications sur ce qui s’est produit l’autre soir, sa voix tremblante d’une émotion qu’elle peine à contenir. « Si ce n’est pas moi, si ce n’est pas nous… Alors qu’est-ce que c’est ? » Ses questions résonnent dans l’air, lourdes et accablantes, et je sens ma gorge se nouer. « Milo, tôt ou tard… j’aimerais savoir. Je t’ai demandé des explications l’autre jour… » Son regard ne lâche pas le mien, insistant, implorant presque une réponse qui tarde à venir. Mais que puis-je lui dire ? Moi-même, je cherche encore à comprendre. Je me repasse en boucle cet instant maudit, ce prénom qui a franchi mes lèvres sans que je le veuille, brisant tout ce que nous avions construit. J’ai beau essayer de trouver une explication, quelque chose qui ferait sens, mais rien ne vient. C’est comme un vide immense dans lequel je me noie, incapable de rattraper ce qui m’a échappé.
Cassia se lève lentement, un soupir de résignation émanant de ses lèvres. Elle s’approche de moi, hésitante, ses pas mesurés trahissant toute la confusion qui l’habite. Elle est là, si proche, et pourtant je ressens cette distance invisible qui nous sépare, cette barrière que je n’arrive pas à franchir. Je la sens si fragile, et je déteste l’idée que je sois celui qui l’a mise dans cet état. Elle se penche légèrement, son souffle chaud effleurant ma joue, et dépose un furtif baiser à la commissure de mes lèvres. Un baiser doux, presque timide, mais chargé d’une tristesse palpable. J’aimerais tant la prendre dans mes bras, la serrer contre moi, lui promettre que tout ira bien, mais mes mains restent figées dans mes poches, comme si elles étaient clouées par ma propre culpabilité. Ce simple geste de réconfort, je ne parviens pas à l’accomplir, paralysé par ma propre incapacité à tout réparer. Je me contente de sourire, un sourire triste et vide, loin de ce qu’elle mérite. Cassia recule légèrement, son regard toujours ancré au mien, cherchant un signe, une lueur d’espoir que je ne parviens pas à lui donner. « Et… préviens-moi quand tu seras arrivé. Si tu le veux bien… » ajoute-t-elle doucement, sa voix à peine plus forte qu’un murmure, comme une ultime tentative de rester lié malgré tout. Je hoche la tête, incapable de dire quoi que ce soit de plus. « Je t’enverrai un message, » répondis-je simplement, ma voix cassée par le poids des non-dits. Les mots s’échappent de mes lèvres avec difficulté, et je sens que c’est tout ce que je peux lui offrir pour l’instant, une promesse aussi mince que le fil qui nous relie encore.
Je me détourne, le cœur lourd, et quitte la pièce sans me retourner, chaque pas résonnant comme un adieu silencieux. Une fois seule, Cassia reste un instant immobile, son regard perdu dans le vide, puis elle reprend le chemin de la salle de pause, ses épaules légèrement affaissées sous le poids de ce moment douloureux. Anna, qui l’attendait discrètement, se redresse en la voyant arriver. Elle s’approche doucement, posant une main rassurante sur le bras de Cassia, sentant bien que quelque chose ne va pas. « Ça va ? » demande Anna, son ton doux mais empreint d’une inquiétude sincère. Elle observe son amie avec attention, cherchant des réponses dans ses traits fatigués. « Comment ça s’est passé avec Milo ? » Anna serre un peu plus son bras, un geste réconfortant, sans poser de questions supplémentaires.
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